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 It's party time

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MessageSujet: It's party time   It's party time EmptySam 7 Avr - 15:42


Yoon Caleb & Ahn Stephany



" I'm so cool baby "



Des phares de voiture qui clignotent dans le noir et qui se rapprochent dangereusement m’éblouissent. Un temps. Deux temps. Trois temps. Mon cerveau s’embrume, mes yeux brûlent. Une étrange sensation pique mes veines sans que je ne puisse avoir le temps de décoder tout cela. Je sens une montée d’adrénaline me piquer à la gorge. Puis plus rien. Le noir complet. Pourtant je continue à penser légèrement. Tout à coup, j’ouvre un œil et j’aperçois les chiffres digitaux rose bonbon de mon réveil qui s’affichent comme pour me rassurer. Une faible lueur éclaire déjà la pièce. Je frotte mes jambes contre mes draps soyeux tout en serrant fort mon oreiller contre ma joue. Mes yeux piquent et sont encore embués de sommeil. Il est trop tard que pour repartir dans un nouveau cycle de sommeil, mais trop tôt que pour se réveiller. Je reste un moment dans cet état de léthargie profonde. Je déglutis avec difficulté tant ma bouche ainsi que ma gorge sont sèches. Au-delà de ma fenêtre dont je n’ai même pas fermé les rideaux hier soir, je peux apercevoir le ciel gris clair qui s’étend au-dessus des bâtiments de la ville d’Ulsan. Je m’y plais depuis toujours malgré mes envies de voyages et d’évasions. Alors, que ferais-je le jour où je deviendrai une idole ? J’ai déjà dix-huit ans. La plupart des stars sud-coréennes sont formées par des agences depuis qu’elles sont toutes petites et après quoi, elles sont piochées pour devenir un artiste solo ou, le plus souvent, un des membres d’un groupe qui ne tardera pas à être populaire pour peu que l’agence le soit déjà. Pourtant, il existe une minorité de personnes qui sont prises lorsqu’elles sont plus âgées, mais ce n’est pas la voie la plus simple à suivre. C’est pourtant celle que j’ai choisie et il faudra que je l’assume jusqu’au bout. Je n’en démordrai pas si facilement. Je n’ai jamais baissé les bras, rien que cette idée me rend malade, alors abandonner mes rêves est une chose impensable pour la jeune fille que je suis. Si un jour je réussissais à réaliser mes rêves, je me verrais contrainte de quitter ma famille. J’y arriverai, mais pas Si Woo. Même s’il ne se souvient plus de moi, il a besoin de moi. Quel genre de petite sœur serais-je si je laissais mon frère amnésique qui vient de se réveiller d’un coma qui a duré trois ans derrière moi, alors qu’il doit rééduquer son corps à des choses bénignes telles que la marche que nous pratiquons tous les jours ? Un monstre, voilà ce que je serai.

Je cale un coussin derrière mon dos après m’être étirée et relevée à moitié. Je baisse le bras pour attraper mon sac qui gisait à côté de mon lit. J’en extirpe mon agenda en cuir rose. Il est bien rempli. Je remarque que je n’ai pas cours cet après-midi, voilà une bonne raison pour aller rendre visite à Si Woo. Même s’il ne s’en souvient pas, moi je me rappelle tout à fait des fleurs qu’il préfère. Si Woo n’est pas une tapette. Certes il est homosexuel et c’est un homme tendre, mais ce n’est en aucun cas une tapette. Je connais des hommes virils qui se dégonflent à la moindre occasion. Si Woo est un homme courageux. Cela ne l’empêche pas d’être poétique et sensible au charme des fleurs, et je sais lesquelles il préfère. Je le referme d’un mouvement décidé : j’irai lui acheter des fleurs après les cours. Mon réveil sonne, je l’éteins aussi sec et je me dirige vers la salle de bains accolée à la chambre. Cette eau qui coule sur ma nuque est simplement un délice. Je sors au bout d’un petit quart d’heure, histoire d’avoir le temps de me sécher et de m’habiller. Une fois cela fait, je me maquille en un tour de main. Bien que n’étant pas Japonaise, la culture nippone me fascine et celle-ci a un culte de la beauté pour le moins impressionnant parce que se présenter en public en étant négligée est un manque de respect envers les personnes qui peuvent nous regarder. Et je partage cette philosophie de vie qui est bien plus profonde que ce que les intellos vous diront.

Ca y est ! Après avoir englouti mon petit déjeuner comme d’habitude, c’est le cas de le dire, je fonce en direction de l’autobus. Celui-ci ne met même pas un quart d’heure pour me mener à l’université. Ce n’en est pas une au sens professionnel du terme. Néanmoins, cela reste une école supérieure. Pour couronner le tout, c’est l’une des institutions les plus prestigieuses pour arriver à développer des talents dans le milieu de la scène.

Je souris une fois que je pénètre dans le vestiaire. Cette odeur de travail me donne la pêche. Moi aussi, je vais me donner à fond. C’est à mon tour de briller à présent. J’enfile ma tenue en vitesse et j’arrive quasiment la première en cours.

Les heures passent. Aujourd’hui, à ma grande déception, c’est le seul jour de la semaine durant lequel nous n’avons pas de cours de chant. Mais peu importe, je ne peux pas me plaindre. J’ai bien bossé aujourd’hui.Notre leçon était technique aujourd’hui et c’est ce qui me plait.

Lorsque la sonnerie retentit, nous nous ruons vers les vestiaires. Tandis que les filles enlèvent leur top et papotent, je reste les yeux dans le vague. Je suis moi-même une grande bavarde et mon cœur bondit lorsque je me trouve dans ce genre d’ambiance. Pourtant, mon cœur n’est pas d’humeur à faire la fête. Quelqu’un me tapote l’épaule, je me retourne pour sourire à la fille qui se trouve derrière moi :

« Tu ne vas pas bien ? » demande-t-elle tandis que je pose un pied sur le banc pour dénouer les lacets de mes baskets :

« Si, je réfléchissais, ça m’arrive des fois ! » et nous éclatons de rire après cette vanne plus que pourrie, je dois bien le reconnaître ! Je me rhabille à la hâte. Allez, je ne dois pas me laisser abattre ! Il fait beau et doux à présent et même s’il ne se souvient pas de moi, je suis heureuse de pouvoir revoir mon frère. Je vais avoir la possibilité de m’occuper de lui et en plus, il sera éveillé. Le voir avec les yeux ouverts sera toujours plus gai et rassurant que le fait de le voir allongé et endormi avec l’effroyable conscience qu’il ne se réveillera peut-être jamais et qu’il peut mourir sans avoir pu nous revoir et vivre encore un peu. La vie lui a offert une autre chance. Il sera peut-être à nouveau heureux avec Chul Hei ou un autre garçon. Il fondera une famille ou se contentera d’être avec un homme sans adopter un enfant, mais au moins il vivra et il le mérite !

Une fois mon sandwich acheté une fois que je suis passée chez le fleuriste, je mange joyeusement en sautillant presque sur le trottoir qui me mène à l’hôpital. Il n’est pas loin, d’ailleurs je le remarque qui se dessine au loin. Je rentre joyeusement dans le hall trop blanc quelques instants plus tard. Les infirmières qui s’y trouvent me reconnaissent, du moins pour la plupart, et elles me sourient. Elles m’affirment que Si Woo est rentré de sa rééducation. Je frappe à la porte de Si Woo de manière joyeuse :

« Entrez. »

Je rentre joyeusement en tendant le pot à bout de bras :

« Tiens, c’est pour toi ! »

« Merci. » sourit-il simplement.

« Comment te sens-tu ? »

« Un peu fatigué…et toi ? »

« Très bien. Tu sais, je fais ce qui me plais alors… »

« Tu es étudiante non ? »

« C’est juste ! »

« Et qu’est-ce que tu étudies ? » je lui laisse le temps de me reconnaître, voilà pourquoi il ne sait pas que je suis sa sœur, je ne lui ai rien dit sur moi à son réveil et j’espère que son amnésie est passagère mais pour qu’il guérisse, il ne faut absolument pas le brusquer ou le culpabiliser. Surtout que cela risque de le traumatiser vu que j’étais dans la voiture en même temps que lui. Je dois donc être prudente sur tout ce que je dis. Je continue à étirer les commissures de mes lèvres mais pour une fois, cela me fait mal alors que je suis une souriante invétérée. En tous cas, je reconnais bien là mon grand frère. Je pose le pot sur la petite table blanche située près de la fenêtre et je me repose ensuite sur cet élément du mobilier :

« Principalement le chant, ainsi que la danse. Je prends également un peu de cours de comédie. »

« Tu es une artiste alors. »

« On peut dire ça comme ça. » dis-je en riant.

« Dis moi… »

« Oui. »

« Tu as l’air d’être quelqu’un qui me connait bien, non ? Alors je peux te faire confiance, n’est-ce-pas ? Tu ne m’as pas l’air étrangère… »

« Nous avons souvent été ensemble depuis plusieurs années, alors tu n’as rien à craindre venant de moi. » je me dirige lentement vers lui :

« Je vais dormir un peu. Tu peux revenir demain. Merci pour les fleurs. » il abaisse son coussin avec des gestes encore maladroits tout en me priant du regard de ne pas venir l’aider et il ferme les yeux. Je reste quelques minutes interdite puis je m’avance vers lui lorsque je me suis assuré au préalable qu’il est profondément endormi. Je lui prends doucement la main après avoir remonté la couverture sur lui et je lui dépose un baiser sur le front :

« Je t’aime, hyung ! » je baisse la tête et je sens mon corps se secouer. Je pars en faisant des petits pas précipités. Une fois dans le couloir, je me laisse glisser contre le mur au bout du couloir et je me mets à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Une infirmière passe par là et me prend dans ses bras. J’ai honte, tellement honte… :

« Tu es forte depuis que tu viens voir ton frère…mais tu as le droit de craquer tu sais… »

« Je…je…je suis dé…dé…solée de faire autant de bruit... »

« Chuuut, ne t’en fais pas pour ça. »

« J’ai cru que je pouvais tenir…mais je ne peux pas…c’est trop douloureux. »

« Ne tiens pas alors… ! Et si tu sortais ? Une jolie fille pleine de vie comme toi devrait aller s’amuser un peu, tu ne crois pas ? »

« Vous devez avoir raison… »

Je me retrouve quelques heures plus tard devant un sac en papier rose fluo dont la moitié du contenu est à présent sur le sol. J’ai été faire un peu de shopping et cela m’a revigorée. Je suis arrivée chez moi, toute pimpante, mon sac rempli de nouveaux vêtements au creux du bras et mes lunettes de soleil posées avec distinction sur le somme de mon crâne. Maman m’a accueillie avec une mine ravie :

« Tu as l’air bien ravie ma chérie. »

« Je suis allée faire les boutiques et avant, j’ai été voir Si Woo. Apparemment, sa rééducation l’a fatigué. Mais les infirmières m’ont affirmé qu’il s’est excessivement bien débrouillé. Il a fait des progrès. »

« Tant mieux ma fille, tant mieux. » comment lui dire que j’éprouve le besoin de sortir ? Je ne voulais pas l’inquiéter, surtout que je n’ai encore prévenu aucun(e) ami(e). Je le ferai sur le tas.

« Au fait, M. Kang nous a invités au restaurant. Tu peux venir si tu veux mais je doute que ce genre de soirée t’amuse ! » oh, merci mon Dieu ! Voici une magnifique excuse qui me fût offerte sur un plateau d’or :

« Ce n’est pas grave, je sortirai ce soir et je préviendrai des amis. »

« Parfait alors ! »

Une fois rafraîchie, j’ai enfilé mon peignoir en satin rose et me voilà maintenant en plein dilemme. Finalement, j’opte pour une robe couleur crème. Lorsque je me juge sortable, je passe le seuil de la maison après avoir un peu mangé pour ne pas risquer une fringale, ce qui n’est jamais agréable surtout avec un peu d’alcool dans les veines.

J’ai envoyé un message à Hyun Ae. Pas de réponse. Tant pis, je l’attendrai au bar. Et puis, je ne suis jamais sortie seule mais c’est l’occasion de rencontrer des nouvelles têtes. Il est 21 heures et je suis prête à m’éclater jusqu’au bout de la nuit. J’ai l’impression que des bulles de savons éclatent à la surface du ciel semblant constitué de velours noir et satiné.

Une fois à l’intérieur, je me précipite dans les vaisseaux lumineux qui jouent entre eux. Il y a déjà beaucoup de monde. Je danse avec quelques personnes. Je ne discerne pas bien avec qui je suis, vu que cela change toutes les trente secondes voire à chaque minute, cela dépend. Mais un parfum me reste dans les narines. Quelque chose de viril, une senteur pas désagréable du tout. Ayant une petite soif, je me dirige vers le bar sur lequel je m’accoude. Un bel homme, l’un des barmans, s’approche de moi en essuyant son verre avec application sans pour autant le regarder. L’habitude sans doute :

« Et pour la belle demoiselle, ça sera ? »

« Un martini s’il vous plait ! » dis-je avec un grand sourire lorsque je sens ce parfum m’étourdir à nouveau… ! Je me retourne et je crois reconnaître l’un des garçons avec lesquels j’ai un peu dansé toute à l’heure. Je lui souris, vu que c’est dans ma nature et attend patiemment mon verre.


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