kyungae&seora → ‟ just leave the party with me, and never go home „

Pimpante, je l'étais en ce matin là. Ce soir, c'était ma fête annuelle, qu'avant j'organisais au Japon, et que j'ai décidé de renouveler cette année, à Ulsan. Tout ceux que je connaissais était invité, que je les aime ou non, ils avaient le droit d'être la s'ils voulaient savoir ce qu'était une vraie soirée. J'avais déjà tout prévu depuis des semaines. Les invités devaient arriver vers les 21h30-22h, et a partir du moment où ils avaient passé les portes de ma maison, ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient. J'ai aussi pris soin d'inviter Tae Hyo, un de mes fournisseurs, qui pourrait etre très utile au cours de la soirée, et j'ai aussi pris soin d'inviter tout le monde. Tout le monde, y comprit Kyung Ae. Je ne savais vraiment pas comment il réagirait a cette soirée, mais j'espérais simplement qu'il voit une des facettes de ma personnalité, et qu'il s'amuse au cours de la nuit. J'avais pris soin d'enlever le moindre objet susceptible d'être dangereux, fragile, ou très cher : ainsi, il n'y avait plus aucun couteau, ciseau ou autre chose dans le même genre, les vases et certains tableau avaient été envoyé chez une de mes amies, alors que certain de ses meubles étaient caché dans une pièce actuellement fermée a clés. Dans son salon, il n'y avait plus qu'une table basse, un canapé collé contre le mur pour laisser une sorte de piste de danse, son ordinateur portable ainsi que les enceintes pour que la musique fasse vibrer les murs comme je l'aimais. Sur la table de la salle à manger seraient disposés la nourriture et les boissons que j'avais prévu : chips et autre cochonneries vite avalée, et alcool, alcool et encore de l'alcool. J'avais même encore prévu une salle pour entasser les gens trop bourrés qui ne pourraient plus rentrer chez eux.  Le seul problème a toute l'équation de ma fête, c'était le risque potentiel de voir débarquer les flics. Ça gâcherait vraiment tout, et je n'avais pas envie d'une nouvelle fois me retrouver en garde à vue...

Je réfléchissais encore si un détail manquait, toujours bien blotti dans mes couettes avant de me lever en sursaut pour courir jusqu'aux placards de ma cuisine : est ce que j'avais tout acheté ? J'observais les deux malheureux paquets de chips au milieu de mon placard vide avant de soupirer : oui j'avais tout prévu, sauf acheter ce qu'il fallait. Après m'être décidée a prendre une douche et a m'habiller plus ou moins décemment, je me mis en route pour le supermarché. Les gens que je croisais me fixaient tous de façon soit choquée, soit désespéré par la quantité d'alcool que j'entassais dans mon caddie. Après qu'il soit pratiquement plein de liquide ainsi que de solide, je me dirigeais tout sourire vers la caisse. La caissière me fixa de façon très suspicieuse avant de me demande ma carte d'identité. Je passais de la surprise a la colère en un rien de temps. Je n'étais pas une gamine de 16 ans qui organisait sa première fête bon sang ! J'avais 22 ans, j'étais majeure, et j'avais le droit d'acheter autant d'alcool si je le voulais ! Je continuais de la fixer d'un regard noir alors qu'elle fixait ma carte de façon surprise. Elle passa toutes mes bouteilles pour enregistrer les codes-barres, ainsi que les paquets de gâteaux et chips, avant de m'annoncer le montant. Dieu que c'était cher ! Je soufflais un bon coup avant de lui montrer ma carte et de l'insérer dans la machine pour taper mon code. Tout mes paquets faits, je retournais chez moi. 

Je disposais directement toutes les victuailles sur la table, mettant les apéritifs dans des grands bols spécialement pour eux, et je disposais le plus joliment possible derrière la nourriture les bouteilles, ainsi que de nombreux gobelets, et regardait le résultat d'un air satisfait. Je continuais de m'occuper ainsi, faisant inutilement le ménage, vérifiant une dernière fois que rien de dangereux ou fragile ne trainait dans un quelconque endroit, vidant les tiroirs de ma cuisine pour mettre les contenus dans ma salle spéciale, pour éviter de penser au fait que ce soir, y'aurait Kyung Ae. Il y aura beaucoup de monde, certes, mais il y aura surtout lui.  C'était bizarre, mais je stressais tellement a cause de ce tout petit détail. On sera surement noyé dans une foule d'autre gens, peut être que je ne l'apercevrai même pas, mais en tout cas, il sera là. Il fallait que je continue a penser a autre chose. J'allumais la musique de mon ordinateur a fond, pour voir si ça sonnait assez bien dans la maison, avant de monter dans ma chambre pour savoir si on l'entendait encore de la. Je fus assez satisfaite du résultat, et j'en profitais pour rechercher ma tenue de ce soir. Il me fallait absolument la tenue la plus outrageusement sexy.

Mon armoire en grand, je sortais toutes les robes dont je disposais. La première me paraissait un peu étrange, de part sa couleur et ne me ressemblait pas beaucoup. La seconde, la blanche me correspondait bien plus, malheureusement, la était le problème : elle était blanche, et j'étais bien plus d'humeur a porter quelque chose de noir. Ne trouvant pas de robe a mon goût malgré de nombreux essais, je me dis qu'une tenue serait plus  idéale. Je sortis alors mon short préféré du placard, et le passait immédiatement au dessus de mon string préféré : le panthère. Je mis un soutien gorge noir, tout simple, avant de passer un haut noir totalement transparent et très décolleté par dessus, et le rentrer dans mon short. Je me fixais dans le miroir, totalement satisfaite du résultat qui m'allait si bien, avant d'aller dans la salle de bain pour me coiffer et me maquiller. J'optais pour quelque chose de relativement noir : beaucoup d'eyeliner et de mascara, ainsi qu'une coupe très déstructurée pour mes cheveux, les ébouriffant et les bouclant partiellement. Je me mirais une nouvelle fois, avant de me demander quelles chaussures j'allais bien pouvoir mettre avec. Je n'avais pas envie de rester simple, c'était ma soirée après tout, alors je pris une de mes préférées malgré le fait que j'eu hésité avec les autres noires. J'étais prête, enfin, et toutes mes activités de la journée m'avait amené a ce qu'il soit maintenant l'heure d'accueillir le invités. 

Je descendis, prudente a cause de mes chaussures, jusqu'à l'entrée. La première salve d'invité se pointa a 21h30 pile, et je pus accueillir chaleureusement une vingtaine de personne avant que je ne les laisse vaquer a leur occupations, seuls dans leur coin. Kyung Ae arriva alors que la salle était déjà a moitié pleine, et je ne pu retenir un grand sourire en le voyant. Je lui offrais un câlin, parce que j'en avais envie, et l'invitait à entrer dans ma demeure. « Bienvenue chez moi ! Viens, on va faire le tour ! » Je commençais a marcher a travers ma maison, lui présentant quelques personnes, et les lieux où il pourrait s'occuper tout en lui demandant s'il allait bien, et quelles étaient les nouvelles choses qui s'étaient passée dans sa vie. Quand il eut fini de parler, je lui répondis alors que j'allais pour ma part formidablement bien, et je lui parlais un peu de ma soirée de la Saint Valentin, sans mentionner aucun nom. Dans le salon, il y avait déjà quelques personnes qui dansaient, et dont je n'arrivais pas a me rappeler le prénom. Je me posais au milieu de la salle principale, avant de lui dire : « Maintenant, tu as quartier libre ! Tu peux faire ce que tu veux ici, tu peux parler a qui tu veux, tu peux boire et manger ce que tu veux, alors éclate toi ! » Voila, ce n'était finalement pas difficile de l'avoir accueilli ! Il semblait un peu... Surpris, mais je pensais que c'était a cause du nombre de personne déjà présente. Au bout d'une heure, je supposais que tout le monde était la, et la fête pouvait commencer. 

L'alcool coulait à flot, mon dealer était là, à coté de moi, alors que je lui donnais quelques billets, mais pas beaucoup, avec tout ce que j'offrais - comme victuailles - durant la soirée ! Un peu trop joyeuse, je me dirigeais vers Kyung Ae pour lui demander une petite danse. Nous dansâmes ensemble un moment, avant que je n'aperçoive un autre beau jeune homme me faire de l'oeil. Je délaissais alors mon ami pour aller le voir. Il était près de la cuisine et je m'installais sur le comptoir qui séparait la cuisine du salon-salle à manger. Je lui fis un grand sourire, alors qu'il me tendit gentiment un verre que je bus d'une traite en le fixant droit dans les yeux. Entre nous, les verres s'échangeaient, très voire trop vite, et je sentis alors bien vite les effets de l'alcool. Il me draguait, c'était clair comme de l'eau de roche, et je me laissais faire. Sa main caressait ma cuisse alors que je me laissais faire un rigolant, bien vite, la baladeuse se déplaça sur mes hanches, puis sur mes côtes pour les effleurer. Pour ma part, je le laissais simplement faire a sa guise, lui souriant. Je jetais un cou d'oeil a la salle alors qu'il m'embrassait dans le cou et j'aperçu Kyung au milieu de nombreux autres danseurs. Je lui fis un grand sourire de fille un peu pétée, avant de fermer les yeux pour lâcher un léger gémissement. 

Un de ses amis vint nous rejoindre, et il s'arrêta alors. Ils me racontèrent quelques blagues qui me firent bien rire, avant qu'on me tende a nouveau un verre. Je ne saurais dire lequel ce fut, je sentis simplement la chaleur de l'alcool qui descendait dans ma gorge, réchauffant tout me corps tout en me faisant frissonner. Une de mes chanson préférée passa, et je descendis en vitesse du comptoir pour les trainer sur la piste et danser comme j'aimais tant le faire lors de mes soirées, presque comme une stripteaseuse, sauf que je ne me déshabillais pas, enfin, pas encore. Je descendais le long de leur corps, écartant mes cuisses, avant de remonter en me collant contre eux, le plus possible, dos ou de face, je ne perdais pratiquement jamais leur contact, de toute façon, leurs mains sur moi m'en empêchaient. La chanson se fini, nous retournâmes dans la cuisine, isolés, où ils commencèrent a se montrer bien plus entreprenant. La soirée commençait bien.

Les deux hommes étaient vraiment sympathiques avec moi, souriants, joueurs, juste comme j'aimais les hommes. Ils étaient tout ce qu'il y avait de plus attentionnés aussi : ils étaient à l'écoute, me tendaient sans cesse un nouveau verre dès que le mien était vide, me donnait à manger aussi quand je réclamais. Ils ne me quittaient pas des yeux, m'empêchant pratiquement de les quitter ne serait-ce qu'un seul instant et j'adorais ça. J'adorais leur légère possessivité envers moi alors que je ne les connaissais pas, j'adorais leur air grognon quand j'allais voir Kyung Ae, et j'adorais les voir me rechercher pour que je revienne chez eux. J'étais désirée, et c'était passionnant. Je rigolais à la moindre de leur blagues. Certaines n'étaient même pas drôle, mais j'avouais que dans l'état dans lequel j'étais, un rien me faisait éclater de rire. Dans mon esprit, au fur et a mesure, Kyung Ae ne devenait plus qu'un lointain souvenir qui n'avait plus sa place la maintenant, certes, il m'apportait de la joie dès que je le voyais, mais il me blessait tout autant. Lui et sa... copine. Sous leurs mains expertes, je n'étais plus que plaisir, et j'allais en profiter. On avait atterrit dans ma cuisine, seuls tout les trois. Ils m'avaient assis sur le plan de travail et s'occupaient tout deux de mon cou. Comme j'aimais être le centre d'attention ! Certes, mes autres invités ne pouvaient pas le voir, mais être coincée ainsi entre deux éphèbes étaient suffisants pour ma part, et j'aimais oublier entre leurs bras. Oublier tout ce qui faisait ma vie depuis le début : le manque de ma famille, le fait que je n'ai jamais été aimée au Japon, la mort de mon ex-petit ami, mon amour que je ne pourrais jamais assouvir, tout ça, ce soir là, je pouvais tranquillement oublié, juste en sombrant dans les lymphes du plaisir. Quel assouvissement.

J'entendais un léger bruit venant de la porte de ma cuisine, comme si quelqu'un l'avait ouverte, et j'y jetais un coup d'oeil par dessus l'épaule de jeune homme parfait numéro un. C'était Kyung Ae qui venait de rentrer... en compagnie d'une autre femme, une grande laide, je ne savais pas ce qu'il lui trouvait, mais je la déclarais automatiquement traînée numéro un de toute la soirée. Est ce que je la connaissais au moins ? Ce n'était pas le sujet, je n'avais pas envie de les voir ensemble, je n'avais pas envie de les voir ensemble, mais je n'arrivais pas non plus à les quitter des yeux. Une énorme poussée de jalousie prit possession de mon corps. Que faisait-il ? Il avait déjà une copine, et il la trompait... et même pas avec moi ? C'était quoi ça ? Je lui avais dis de s'amuser, mais je ne m'attendais pas à ça ! Et c'était quoi ce regard noir qu'il me lançait ? L'alcool embrouillait mon esprit, les lèvres et les mains aussi, je n'arrivais plus vraiment à réfléchir, pourtant mon raisonnement me paraissait clair : Kyung Ae plus une autre femme différente de moi égale grosse crise de jalousie, et chose inconcevable. Il sortit vite de la pièce, et j'étais toujours autant en colère, et je n'arrivais pas à me calmer. On me mordilla l'oreille, je frissonnais, mais je n'oubliais plus. Pourquoi était-il rentrer dans la cuisine et m'avait gaché ainsi mon moment d'oubli. Cela aurait été n'importe qui, je n'aurais même pas bronché, ils auraient pu coucher ensemble à côté de moi, je n'aurai pas réagit, mais c'était Kyung Ae : l'homme que j'aimais. Je poussais un peu jeune homme parfait numéro deux, c'était le plus collé contre moi. Je devais partir pour le voir et l'empêcher de rester avec cette traînée, mais il resta collé. Je poussais alors jeune homme parfait numéro deux, mais il ne bougeait pas non plus. Je m'énervais de plus en plus, et je finis par réussir à me dégager, sans qu'aucun d'eux ne comprennent ce qu'il s'était passé.

J'ouvris en grand la porte, m'attirant pratiquement tout les regards des gens présents dans la salle, je leur fis un sourire sexy, et ils détournèrent tous leur attention de moi. J'étais toute débraillée, mon t-shirt à moitié sorti de mon short, et tombant pratiquement totalement de mon épaule, j'étais décoiffée, mais je m'en fichais, j'étais folle de rage. Je le regardais, face à moi, danser avec traînée numéro un sur la piste. Ses mains traînaient partout sur son corps, et je voyais rouge. Ce n'était pas moi qui était le centre de tout ces intérêts. Si encore je le voyais avec sa petite amie, je n'en aurai pas fais un cas, mais ce n'était pas Sun Ae qui était traînée numéro un, et elle bougeait contre lui comme la traînée qu'elle était. Je voyais sa bouche dans son cou, et je me sentis tellement impuissante face à ce spectacle. Mes yeux restaient rivés sur eux alors que je me sentais devenir molle et désespérée. C'était ma fête où je devais tout oublier, ma fête où je devais être le centre de toutes les attentions, mais tout autour de moi ne faisait plus que me rappeler chacun de mes problèmes. J'étais seule, je n'étais plus aimée, ou alors seulement grâce à mon corps, et mon état d’ébriété, je n'avais pas d'amoureux, et celui que j'aimais me faisait mourir face à moi, je n'avais plus de plaisir. Je retenais les larmes de couler de mes yeux, de toute façon, personne ne prêterait attention à moi. Je le fixais une dernière fois, espérant qu'il aperçoive au moins un minimum ma détresse, avant de me tourner pour aller me chercher une bouteille de l'alcool le plus fort que j'avais.

Non ! Il fallait que je le raisonne, je ne pouvais pas le laisser comme ça, faire une telle erreur avec traînée numéro un qui devait bien en profiter ! Il ne pouvait pas tromper sa copine c'était mal, et surtout ainsi, il ne pouvait pas me faire ça à moi non plus, il ne devait pas casser l'image de fidélité que j'avais de lui et qui faisait que je ne tentais rien auprès de lui. Il ne pouvait pas casser toutes les barrières que je m'étais fixée simplement en touchant cette autre fille. Je devais le stopper avant qu'il ne fasse une grosse erreur, je ne pouvais pas le laisser, je ne pouvais pas. Je posais la bouteille sur la table, changeant totalement mes plans de désespérer dans mon coin en attendant que tout le monde ait fini de s'amuser et soit rentré chez lui. Je couru presque jusqu'à lui avant de le prendre par le bras et de le tirer avec moi jusqu'à la salle de bain qui était juste à côté. Je le plaquai contre le mur, en lui hurlant presque, paniquée : « TU PEUX PAS FAIRE ÇA ! TU PEUX PAS ME FAIRE ÇA ! » Je le voyais dans ses yeux qu'il ne comprenait pas de quoi je lui parlais, je voyais bien ça, pourtant je ne savais pas si je devais lui expliquer plus que ça le raisonnement dans mon esprit, ou si je devais partir aussi vite que j'avais débarquée, quitte à me faire prendre pour plus folle que je ne l'étais déjà. Je me retenais de paniquer plus que je ne l'étais, et je reprenais une respiration normale, avant de le regarder un brin désespérée, toujours appuyée contre lui : « Tu peux pas casser cette image que j'ai de toi, s'il te plait le fait pas, le fait pas ou je pourrais plus rien faire pour me retenir Kyung, s'il te plait, quand je te laisserais partir, ne retourne pas avec elle... » Je m'éloignais peu à peu de lui, très lentement pour éviter de le voir partir en courant, me rendant compte de ce que je faisais, en mettant ma main devant ma bouche. Je devenais incontrôlable, comme mes sentiments.

Je continuais de le fixer sous le choc de mes réactions exagérées, sans plus bouger. J'avais peur de percevoir son regard sur moi, j'avais tellement peur de son jugement. Et sil me haïssait après ça ? Et s'il comprenait ce que je voulais lui dire ? Et s'il comprenait l'ampleur des sentiments que j'avais pour lui ? J'attendais qu'il parte, ne bougeant plus pour éviter de me faire remarquer, et qu'il me laisse seule, dans ma salle de bain, abandonnée finalement par tous. Je le voyais déjà partir en se disant qu'il manquait quelque chose dans ma tête, que je n'avais certainement plus rien à perdre. Je me laissais glisser sur le sol, la tête entre mes mains que je bougeais de droite à gauche : « Tu peux pas me faire ça, tu peux pas tromper ta copine avec l'autre, parce que sinon, je ne verrais aucune raison pour m'empêcher de te sauter dessus ... » J'avais lâché le morceau, et je restais sur moi même, ne bougeant plus, en attendant d'entendre ses pas sur le sol, et la porte claquer derrière lui. J'étais sûre : encore quelques secondes et tout espoir s'envolera.

Je ne me contrôlais plus, aucun de mes gestes n'étais plus sous le contrôle de ma raison, et ce que ma conscience me dictait. Tout ce qui faisait que j'arrivais à réfléchir avait sombré dans la folie, si bien que rien n'était plus clair dans mon esprit. Je n'avais jamais était une personne réfléchie, loin de la, la raison n'était jamais ce qui contrôlait chacune de mes réactions. Je ne réfléchissais pas, j'agissais. L'impulsion était donc en fait mon seul guide, je n'agissais que par elle, je ne voyais qu'elle, et vu ce que j'étais entrain de faire, ça n'était décidément pas la meilleure chose à faire. Mes mains plaquaient encore fermement Kyung Ae contre le mur alors que je lui hurlais des choses que moi-même je n'arrivais pas à comprendre. Les mots sortaient de ma bouche, sortant directement de mon coeur sans même passé par mon cerveau pour y être analysé. J'avais l'impression de simplement déverser tout mes sentiments bruts sur lui. Je ressentais comme si je voyais la scène à l'extérieur de mon corps. Je me hurlais d'arrêter, je voyais bien que rien n'était plus rationnel dans ce que je faisais, pourtant, je continuais, je ne m'arrêtais pas. Je ne le faisais pas, parce que mes sentiments me dominaient. Je ne le faisais pas, parce que j'étais encore sous le choc. Je ne le faisais pas, parce qu'il brisait tout mes rêves et mes convictions. Je l'avais toujours vu comme un model, moi ! Un model de perfection que j'essayais en vain d'imiter : fidèle à sa magnifique petite amie, drôle, normal, beau, avec une famille proche de lui, attentif aux autres, et à mes simples yeux parfait. Alors que moi je n'étais que folie et destruction.

Je hurlais toujours sans m'arrêter alors que mes yeux avaient parfaitement capté que Kyung Ae ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi j'agissais comme ça, il ne comprenait pas les raisons de ma colère alors qu'elles étaient pourtant évidentes : j'étais si jalouse ! Jalouse de le voir avec une autre femme entre ses bras ! Jalouse de le voir s'amuser plus que moi, mais surtout sans moi ! Sous son regard j'essayais de me calmer, mais une nouvelle salve de mot sortit de ma bouche. J'essayais de faire sortir ma detresse en parlant, j'enchainais les phrases en les répétant systématiquement, tel un mantra " ne le fait pas " était surement ce qui ressortait le plus, mais c'était aussi l'idée principale de mes paroles. Pourtant, je n'étais toujours pas assez claire. Son regard me perturbait, et je détournais la tête pour ne plus avoir à le soutenir. Il était choqué. Je l'avais choqué. Je n'étais pas normale, je n'étais pas pour lui. Je m'éloignais alors, choquée par ma propre personne, ma propre attitude. Je reculais jusqu'à ne plus pouvoir, jusqu'à ce que mon dos se colle au mur, et je m'y laissais glisser. Jusqu'au sol. Ma tête calée entre mes mains, je me retenais de pleurer. J'étais ridicule, et totalement pathétique. Le registre de ma soirée avait totalement changé pour ma part. Moi qui trouvait qu'elle avait si bien démarrer, je me retrouvais au final en pleurs sur le sol de ma salle de bain. Je l'entendais murmurer mon nom alors que je continuait de parler, m'achevant moi-même avec ces dernières paroles. m'empêcher de te sauter dessus . C'était dit, c'était fini. Il n'était pas idiot, il devait avoir compris ce que je voulais dire par là.

Il était sortit. Il était sortit de la salle, et, maintenant, je n'avais vraiment plus rien à perdre. L'homme que j'aimais, et qui maintenant le savait, m'avait simplement abandonné là, sur le bord des larmes. Je n'avais plus besoin de me retenir, je laissais chacunes de mes émotions envahir mon corps, mon esprit, pour ravager tout ce qui constituait mon être. J'éclatais simplement en des sanglots bruyants, couvert par la musique encore assourdissante qui résonnait dans les pièces principales, alors que la porte s'était refermée sur sa silhouette s'éloignant de moi pour ne peut être plus jamais revenir. Mais qu'est ce que j'avais encore fait ? J'avais encore tout gâché... je ne l'avais même plus en ami. Les larmes coulaient sur mon visage sans jamais s'arrêter, sans même que je ne veuille les stopper un seul instant. Encore une fois, je ne contrôlais pas. Encore une fois, je me détestais pour ça. Personne ne se douterait que je serais là, personne ne viendrait me chercher, de toute façon, qui tenait vraiment à moi dans cette soirée ? Ils étaient tous là pour s'éclater comme les imbéciles qu'ils sont, tous là pour profiter de ce que j'avais à offrir sans songer un instant a rendre quelque chose en retour. Je n'avais plus qu'à attendre que tout le monde parte, c'était la seule issue. C'était vraiment ma soirée, ça, mais plus dans le sens que j'avais espéré.

J'appuyais la tête contre le mur derrière moi alors que j'essayais de me ressaisir. Ça ne marchait pas, ça ne voulait pas marché, comme-ci moi-même je ne voulais même plus être consolée. A quoi bon l'être, de toute façon, je n'avais plus rien là. J'avais perdu mon model, celui auquel je me référais. Je fermais doucement les yeux, j'étais tellement fatiguée. J'étalais mes jambes devant moi, laissant tomber mes bras de part et d'autre de mon corps de façon bien lasse. Un claquement fort raisonna dans la pièce, me faisant sursauté violemment. La porte s'était rouverte ! Par réflexe, et ne voulant pas que d'autres me voient dans cet état, j'essuyais avec hâte mon visage mouillé, essayant d'effacer chacune des larmes qui avaient pu y rouler. Mais c'était simplement Kyung Ae qui était revenu. Je ne savais pas si je devais en être heureuse ou non, doutant de s'il était là pour m'engueuler encore, ou pour... pour je ne savais quoi d'autre, jusqu'à ce qu'il me prenne dans ses bras. Mes sanglots reprirent alors que je le serrais nerveusement entre mes bras, ne voulant pas le lâcher par peur qu'il se retire à nouveau pour repartir. « Pourquoi ! Pourquoi est ce que tu n’as pas dis ça avant idiote !? » Dire quoi ? Qu'est ce que je n'avais pas dit avant ? Mes sentiments ? Etait-il simplement débile ? Comment pourrais-je lui avouer mes sentiments alors qu'il apparait si heureux en couple ? Comment pourrais-je essayer de briser son histoire qui la comble pour mes simples envies ? J'étais idiote, mais pas à ce point là ! Je ne voulais pas gâcher la vie des gens ! Cependant, je ne lui dis rien, restant simplement dans ses bras pour respirer son odeur que je n'avais jamais senti de si près. « Mais... mais te dire quoi ? »

Je fermais doucement les yeux, jusqu'à l'entendre continuer à parler : « C’est de ta faute ! Tu n’aurais jamais du faire ces trucs avec les deux autres idiots… ! Et je n’aurais jamais rien fait avec cette fille ! » Ma faute ? MA FAUTE ? Comment ça " de ma faute " ? J'étais libre en droit, non ? N'avais-je pas le droit de flirter avec deux hommes que je trouvais fort séduisants ? Je fronçais les sourcils avant d'essayer de le décoller de moi pour lui parler, mais il ne m'en laissa pas le pouvoir, puisqu'il prit mon visage entre ses mains, ajoutant : « Ne ma cache plus rien Yoon Seo Ra ! » Je lui lançais un regard noir, et d'un geste rageur je retirais ses mains de mon visage. Comment pouvait-il me dire ça ? Comment OSAIT-il me dire ça à moi, maintenant ? Et en quoi devais-je ne plus rien lui cacher ? Qui était-il, ma meilleure amie ? Rapprochant nos visage à seulement quelques centimètres, je lui lançais, froidement : « Comment ça, ma faute ? Je n'accepte pas vraiment qu'on rejette la faute sur moi ! De plus, de quel droit tu te permets de les juger, tu te crois meilleur ? » Je l'aimais, mais je n'étais pas idiote. Je n'aimais pas qu'on critique ainsi les gens sans même les connaître un minimum. Moi-même je ne les connaissais pas vraiment, mais je ne permettais pas ce genre de chose. Je n'aimais pas non plus qu'on rejette la faute sur ma personne alors que l'autre était décidément plus en tord que moi. Je me redressais, éloignant finalement nos deux visages, ajoutant toujours de ma voix froide : « Aux dernières nouvelles, ce n'est pas moi qui suis en couple et qui viens de flirter avec une jeune demoiselle qui a plus d'une chienne que d'une femme. Moi, je suis célibataire, j'ai donc le droit de faire ce que je veux. En quoi cela te regarde-t-il ? En quoi cela influence-t'il le fait que tu ailles voir une autre fille de cette façon ? »

J'étais folle de rage, et je secouais mes cheveux partout. Je n'aimais pas être accusée ainsi, et je le retiendrais ! Il pouvait en être sur ! Je sentais tellement de pression en moi, l'alcool me faisant changer d'humeur à des vitesses affolantes. Cependant, j'avais réussis a reprendre le contrôle pour devenir un peu plus posée. Je me relevais, l'obligeant à en faire de même, je posais ma main sur son bras, et me rapprochait de lui. « Je suis désolée Kyung Ae, mais je ne peux pas ne pas te cacher des choses. » Je passais une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière, et qu'il reprenne une forme qui ne se résumait plus à la crinière d'une sorcière. « Comme toi tu ne peux pas ne pas me cacher des choses » J'avais envie plus que tout de lui. Mais je devais résister, pour lui et pour son bonheur, pour sa vie de couple et son futur. De toute façon, il n'avait pas de sentiment pour moi, c'était à sens unique, et j'allais simplement lui gâcher sa vie. J'aurai pu prendre les choses d'une toute autre façon, en lui faisant des excuses pour mon comportements avec les deux autres gars, et lui avouer mielleusement tout mes sentiments, mais ce n'était pas moi, et ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. « Je vais quand même te dire clairement les choses. » Je soufflais un bon coup avant de me lancer avant de me défiler comme une mauviette. « Je t'aime. » Je le regardais droit dans les yeux pour percevoir sa réaction, mais avant qu'il ne se fourvoie sur ma déclaration, je continuais : « Mais ne t'inquiète pas, je ne tenterais rien. Tu es avec Sun Ae, et visiblement tu l'aimes, je ne tiens pas à gâcher ton couple. » Je lui fis un petit sourire triste, avant de me décaler pour observer mon horrible tête dans le miroire, et de lui glisser un dernier : « Même si l'envie ne me manque pas... »

Je m'énervais contre lui, folle de rage, tellement que j'avais l'impression que mes cheveux s'hérissaient sur le haut de mon crâne pour me faire ressembler a la sorcière que je devais être au fond de moi. Je ne mâchais plus mes mots pour paraitre gentille comme j'avais déjà essayé de le faire avec lui. Je l'insultais, j'insultais la trainée avec laquelle il avait danser, je le fixais froidement et je ne pouvais pas m'en empêcher. Je lui disais tout ce que je pensais de lui, mais j'insistais surtout sur le fait que moi, je ne trompais personne en m'amusant avec les deux gars qui finalement me manquaient maintenant que j'étais loin d'eux. Mais la remarque qu'il avait glissé m'avait encore plus mis en rogne ! Je m'efforçais a ne pas envenimer les choses plus qu'elles ne l'étaient déjà, je ne devais pas. Je faisais ça pour son bien, pour son bien... Petit a petit, je me calmais, mais je me demandais finalement si c'était une bonne chose en entendant la voix froide que j'avais pris. Je lui annonçais que je ne pouvais pas ne pas lui cacher des choses, parce que je ne voyais pas pourquoi je devrais tout lui dire. Je ne comprenais pas ses paroles, je ne comprenait pas où il venait en venir en me disant toutes ces choses qui au final me mettaient en colère ! Je continuais encore et encore a parler, avant que je ne lui annonce une chose qui allait surement changer sa vie autant que la mienne : d'une façon bien directe, je lui annonçais que j'étais amoureuse de lui, simplement en 3 mots.

Je le fixais droit dans les yeux, d'un air sérieux pour bien lui montrer que je n'étais vraiment pas entrain de blaguer a propos de ça, avant de continuer de parler pour lui dire que je ne tenterais rien auprès de lui, rajoutant un discret " même si l'envie ne me manque pas ". Quitte a être fichue, autant l'être totalement, puisque je n'avais plus rien a perdre. Il le poussa alors loin de lui, et je me laissais faire, continuant simplement de le regarder, attendant qu'il parte, puisque moi je n'avais plus rien a lui dire. « Seo Ra, tu es une idiote… » Je fronçais les sourcils, voulait-il vraiment que je m'énerve en me disant des trucks comme ça ? Il n'en a pas eu assez c'est ça ? Il voulait que je continue a m'énerver contre lui ? Etait-il masochiste pour vouloir de telles choses ? Je commençais a être sérieusement agacée par ce comportement, surtout que maintenant il ne disait plus rien. Il m'insultait pour ne plus rien dire ensuite, sans même me donner de raison a son agissement ? Je tapais du pied, et j'allais me décider a moi-même sortir de la pièce jusqu'à ce qu'il se mette enfin a parler : « Pourquoi tu ne comprends pas toute seule… » Mais comprendre quoi bon sang ? J'essayais sans cesse de déchiffrer le casse tête qu'il m'avait mis en tête depuis qu'il s'était mis a me parler un peu plus tôt ! Pensait-il vraiment qu'en me disant ça j'allais comprendre n'importe quel recoin de son esprit ? Je soupirais, passant avec colère ma main dans mes cheveux, les serrant entre mes doigts pour les tirer légèrement. 

Je fermais fort les yeux avant de faire une grimace qui montrait clairement mon incompréhension, avant de souffler d'une voix plaignante : « Mais crache le morceau ! Je ne peux pas comprendre comme ça moi ! » Je n'en pouvais plus de ne rien comprendre. J'etais irritée, alcoolisée, surement droguée aussi, même si moi-même je ne me souvenais plus d'en avoir pris, alors je n'avais surement pas la tête a réfléchir. J'attendis un petit moment encore avant qu'il ne se remette a parler. « Comment il faut de le dire Seo Ra ! Ces hommes je les hais d’être trop près de toi, je… » ... le calme était revenu a moi. J'étais déstabilisée par sa remarque, qui ne pouvait surement pas signifier ce que j'avais compris. Je comprenais surement les choses comme j'aimerai qu'elles soient. Donc, Kyung Ae ne venait pas de me dire ça, c'était impossible. Pourtant, il en ajouta encore lorsqu'il me dit : « Cela restera entre nous, mais sa ne tenais qu’a moi, je t’aurais déjà embrassé.. ». Voulait-il tellement m'achever ? Ma main repassa dans mes cheveux alors que je les passais encore et encore en arrière de façon nerveuse. Ce n'était pas possible ! Pas possible ! Il était drogué ? Lui avait-on donné quelque chose ? C'était surement cette trainée qui lui avait donné ça ! Oui ! Ça expliquait tout ! Tout ce qu'il avait dit, et tout ce qu'il avait fait avec l'autre fille ! 

« La jalousie est un vilain défaut… » Pourtant, il n'avait pas l'air drogué. Du peu que j'avais pu apercevoir, ses pupilles n'étaient pas dilatées ! Mais maintenant qu'il me tournait le dos, je ne pouvais pas voir ! Je le pris par le bras, lui criant presque, nerveuse : « Attend ! » Je le forçais à se tourner vers moi, le tenant toujours fermement par le bras. Je restais face a lui, mais je n'arrivais pas a bien voir. Je me rapprochais encore pour fixer ses yeux, me retrouvant a seulement quelques petits centimètres de son visage. Mes yeux dévièrent alors sur ses lèvres. Mais c'était mal. C'était mal ce que je voulais faire, je ne devais pas, je ne devais pas ! Je me battais tellement contre mes envie. L'embrasser, ou non. Mes pulsions, ou ma raison ? Il était peut etre temps de devenir raisonnable, mais... Pourquoi changer maintenant ? J'avais toute la vie devant moi pour m'assagir, alors... Autant profiter maintenant pour faire des conneries ! Sans me retenir, je lui soufflais : « fais le. Te retiens pas, embrasse moi »  C'était incompréhensible, pourquoi je disais ça ? Et pourquoi je ne m'éloignais pas de lui ? Pourquoi est-ce que j'étais autant envoutée par sa présence ? Pourquoi est ce que je ne me stoppais pas de m'approcher autant de lui ? C'était mal. Mal, mais tellement tentant en même temps !

Face a moi, il ne bougeait pas. Je passais mes mains sur sa nuque, doucement, avant de rapprocher son visage du mien, et le mien du sien. Nos lèvres de touchèrent alors, et un frisson parcouru tout mon corps. C'était si bon d'être aussi proche de lui, si bon d'avoir ses lèvres contre les miennes, mais maintenant que j'y avais gouté, j'avais envie de tellement plus ! Je collais complètement mon corps contre le siens, passant au final mes bras autour de son cou pour le forcer a me coller encore plus qu'il n'était possible, et j'entrainais le baiser calme dans une chute sauvage. Je passais ma langue entre ses lèvres pour le gouter : j'avais besoin de plus. Ma langue jouait encore et encore avec la sienne alors que je ne savais même pas s'il me répondait ou s'il restait stoïque. Je ne pouvais pas me séparer de lui, et même s'il l'aurait voulu, il n'aurait pas pu se dégager de moi tellement je le serrais fort entre mes bras. Toujours sur la pointe des pieds, l'air se faisait de plus en plus rare, et je du a regret me séparer de lui, les yeux encore fermé. La distance que j'établis entre nos deux lèvres me ramena les pieds sur terre, et je m'éloignais d'un coup de lui, tout en le poussant avec force devant moi.

« MERDE ! » J'étais encore plus paniquée qu'avant. Qu'est ce que je venais de faire ? Je l'avais embrasser ! J'avais embrassé Kyung Ae, et bon sang, qu'est ce que cela m'avait plu ! Je passais le bouts de mes doigts sur mes lèvres, les yeux dans le vague avant que des larmes ne viennent au bord de mes yeux : « Je suis désolée Kyung, désolée ... » Une larme coula, puis une seconde la rejoint, et au final, c'était un fin filet d'eau prenant source de mes yeux qui glissait le long de mes joues. « Je suis désolée, j'ai pas su me contrôler... Je recommencerai pas ! Je recommencerai pas ! Promis ! » J'essayais d'essuyer mes larmes au fur et a mesure qu'elle coulait, mais j'étais tellement stressée par ce que je venais de faire et les conséquences que cela pouvait avoir ! « Je veux pas perdre ton amitié, tout sauf ça... Je... Je ferais tout pour pas la perdre ! Kyung, s'il te plait... Je suis tellement désolée ! » C'était bien la dernière chose que j'avais envie, perdre son amitié, et ne plus l'avoir a coté de moi même s'il ne me renvoyait pas mes sentiments.

Je ne comprenais pas ce que je faisais, c'était incompréhensible. Je voyais mes lèvres s'approcher encore et encore de celle de Kyung Ae sans que je n'arrive à reculer ma tête. C'était mal, très mal, mais je n'avais de toute façon jamais été une gentille fille et j'en avais tellement envie. J'avais envie de nos lèvres en contact, jouant ensemble indéfiniment jusqu'à ce que l'air nous manque. J'en avais tellement envie, et mon corps le savait. J'entrais enfin en contact avec lui, et mes pulsions reprirent le contrôle sur mon corps. Je n'arrêtais plus de l'embrasser, passant mes bras derrière sa nuque pour le serrer contre moi et l'empêcher de s'enfuir, chose que je n'aurais pas supporter maintenant que je le touchais enfin. J'avais l'impression de trouver une partie de moi-même, mais c'était sûrement une impression qui ne venait que de moi et de mon esprit tordu. Je sentais ses mains se poser sur mes hanches, et je laissais un petit gémissement s'échapper de mes lèvres alors que je sentais le moindre de ses muscles contre mon corps. Que j'avais envie de plus ! Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas le forcer à faire ce genre de chose, c'était mal, il était pris. Mon esprit était tellement partagé ! La raison, ou l'envie ? Ma conscience, ou mes pulsions ? Mon impulsivité avait toujours dominé chez moi... mais ce n'était plus le moment !

Je le repoussais de toutes mes forces, en larme, de peur de le perdre par mes actes incontrôlables. C'était bien la dernière chose que je souhaitais ! Le perdre à tout jamais ! Je ne pourrais jamais supporter ce genre de chose, l'avoir loin de mon coeur alors que je l'aimais tant. Cet amour me déchirait, et je continuais de pleurer, impuissante, alors que je le poussais encore plus loin de moi, et que je tournais la tête pour ne pas avoir à affronter son regard que j'appréhendais dur sur moi. C'est pourquoi je fus fort surprise lorsque je sentit son doigt se poser sur ma joue, y passant pour essuyer doucement les larmes qui glissaient le long de mon visage. Je relevais les yeux pour le voir me sourire, alors que je le regardais sans comprendre, un air perdu imprimé sur le regard. Qu'est ce qu'il faisait ? Ne m'en voulait-il pas de l'avoir embrassé comme ça ? Ne m'en voulait-il pas d'avoir franchi ce pas dans notre amitié ? Je... j'étais totalement perdu, et je ne trouvais pas de réponses à mes question. « Seo, jamais je ne t’en voudrais t’avoir osé m’embrasser parce que moi je le voulais et je le veux encore alors arrête de pleurer et redevient la Seo que j’aime tant, celle qui me donne la joie de vivre. »

Un énorme poids s’ôta de mon coeur, et je me sentis tout de suite plus légère en entendant qu'il n'allait pas m'en vouloir pour mon geste, mais la suite de ses paroles me perturbèrent encore. Il... il voulait encore m'embrasser ? Était-il sérieux lorsqu'il disait ça ? Je le regardais avec des yeux plein d'espoir alors que je cherchais toujours autant de réponses à mes questions qui se faisaient de plus en plus nombreuses. Et... de quelle façon m'aimait-il ? Non. Seo Ra, ne te fais pas de faux espoirs ! Tu sais très bien qu'il aime sa petite amie plus que tout ! Je secouais un peu la tête, discrètement, pour ne pas qu'il remarque trop ma perturbation. J'observais toujours son sourire qui illuminé son si beau visage. J'avais tant envie de l'embrasser à nouveau. Je le savais, que ça allait se passer comme ça. Le jour où j'aurais goûter au bonheur de l'avoir contre moi, je savais que je ne pourrais plus me retenir ni me contrôler. Je ne pourrais plus me séparer de lui, et de mon envie de lui. Je le regardais avec un petit regard de chien battu, alors que je m'approchais de lui, en le tenant par son haut comme un enfant.

Son visage s'approcha encore de moi, alors qu'un frisson parcourra mon corps en sentant son souffle se glisser contre mon cou. Doucement, il me glissa à l'oreille : « Comme tu la si bien dis, je ne me retiens plus.. » Je le fixais toujours, jusqu'à ce qu'il vienne m'embrasser. Mes yeux se fermèrent de suite, alors que ma prise sur son vêtement se resserrait. J'étais déjà accro. J'étais accro à son contact, accro à son odeur, sa peau, ses lèvres, mais surtout, lorsque tout ceci se trouvait contre moi. Seulement quelques millimètre séparaient nos corps, et j'enlevais ma main pour pouvoir encore plus me coller à lui, la passant derrière sa nuque pour rapprocher son visage du mien. Mon autre main se logea sur son bras, que je serrais entre mes doigts pour m'éviter de gémir durant le baiser. J'avais l'impression que mon coeur explosait dans ma poitrine, maintenant que je réalisais que c'était lui qui avait initié le baiser, et les larmes que j'avais réussis à arrêté reprirent de plus belle, roulant sur mon visage. Sa main sur mon visage, puis mon cou, puis mes hanches me fit frissonner alors que mon corps se rapprochait automatiquement de lui.

Il se sépara de moi bien trop vite à mon goût, et je du retenir une plainte enfantine pour l'en empêcher alors que j'appuyais toujours sur son cou pour ne pas qu'il s'éloigne. Il me fixa un instant avant de se mettre à rire. « Alors, mes baisers ne te plaisent tellement pas que tu en pleure ? » Je rigolais un instant avant de le frapper faiblement à l'épaule avec mon poing : « T'es bête. » Je me mordis doucement la lèvre inférieure en souriant. Je ne savais pas ce que tout cela signifiait pour lui. Je doutais fortement qu'il ressente quoique ce soit d'autre pour moi à part de l'amitié et une forte attirance, mais... si je pouvais en profiter de cette façon, je voulais bien que rien de tout cela ne s'arrête jamais. Je le fixais encore un peu hésitante, avant de me raviser. Et si je cassais cette petite bulle avec cette question ? Je mordis ma lèvre plus fort alors que je fixais celle de Kyung Ae : « Je suis juste... contente ? C'est des pleurs de joie... » J'essuyais mes joues avec un petit sourire, alors que je restais dans mes bras, me demandant bien quelle sale tête je devais avoir, avec ma tonne de maquillage qui devait avoir coulé un peu partout.

Je m'éloignais un peu de lui pour me fixer dans le miroir de la salle de bain, démaquillant un peu tout ce qui avait coulé dans un esprit purement esthétique, car je n'avais vraiment pas envie qu'il me voit ainsi plus longtemps. Une fois que j'eus une tête plutôt normale, je me retournais vers lui, toujours avec un petit sourire sur les lèvres. Je ne savais pas si je devais vraiment me réjouir des évènements passés, mais bon, j'étais d'humeur bien plus joyeuse maintenant. Je le pris par le bras, et l'emmena avec moi jusqu'à mon salon. « On n'a pas vraiment encore dansé ensemble » Je lui avais murmuré ça à l'oreille alors que je le déposais au centre de la pièce. J'éloignais mon visage de lui avec un sourire joueur au coin des lèvres, avant de lui faire un petit clin d'oeil.

Une nouvelle musique démarra, parfait, c'était une de mes préférée. La voix féminine annonça tout de suite la couleur lorsque que le ' dance ' résonna dans toute la pièce. Je fis un sourire sexy à Kyung Ae, alors qu'en chantant les paroles que je connaissais par coeur, je glissais contre son corps. Je remontais encore, me collant contre lui, alors que le refrain s'entamait, et que je bougeais ma poitrine a répétition et en rythme. J'adorais cette chanson, et jallais lui montrer. Le ' let's be crazy now ' tombait à pic pour mon moment où je déposais un baiser dans le cou de Kyung Ae, ma main glissant son corps alors que je m'éloignais en lui faisant un clin d'oeil. Le refrain reprit, et j'effectuais ma chorégraphie seule, tout les gens me fixant, mais la seule personne qui m'intéressait, c'était son regard. Je ne voulais que son regard. Je me rapprochais de lui, pour lui glisser à l'oreille ce que la chanteuse répétait : « Go insane go insane, Throw some glitter make it rain on em', Let me see them hands, Let me let me see them hands, Go insane go insane, Throw some glitter make it rain on em', Let me see them hands, Let me let me see them hands *»

Il voulait la Seo Ra qui le faisait rire, et avec laquelle il s'amusait ? Il l'aura, et en prime, il aura la Seo Ra qu'il saura désirer plus que tout. Je modifiais les dernières paroles de la chanson, pour les adapter à mon bon vouloir : « I AM taking over, Get used to it », qui signifiait clairement : Je prend le contrôle, habitues-toi. J'effectuais mes derniers pas sur la chanson que j'aimais tant. Me défoulant, sautant partout sur les derniers ' blow ' alors que la pièce explosait autour de moi tellement l'ambiance et l'air devenaient chauds. Ça c'était mes soirées, celles que j'aimais. La musique se termina, et je reviens vers Kyung Ae avec un sourire satisfait, me collant totalement à lui avant de l'embrasser dans le cou, comme embrasée et saoul grâce à la musique. « Tu vois, ça, c'est quand Seo Ra met l'ambiance... mais elle est douée pour allumer autre chose que les salles... » j'allais trop loin, mais qui ne tente rien, n'a rien.

Une autre musique démarra, et elle tombait vraiment plus que bien. Je laissais le rythme démarrer, avant de me coller contre lui, marchant en avant pour le faire reculer alors que je lui glissais à l'oreilles les paroles que le chanteur soufflait si bien. « Help me the only thing that works for me, help me get away from myself ** » Les paroles n'étaient pas vraiment adaptée par ma condition de femmes, mais elles exprimaient bien mes envies. Ainsi, je les modifiais à ma guise, lui demandant de coucher avec moi de façon peu enrobée.

You can have my isolation, you can have the hate that it brings
Tu peux avoir mon isolement, tu peux avoir la haine qu' elle apporte
You can have my absence of faith, you can have my everything
Tu peux avoir mon absence de foi, tu peux avoir tout de moi
Help me tear down my reason, help me it's your sex I can smell
Aide-moi à démolir ma raison, aide-moi c'est ton sexe que je peux sentir
Help me you make me perfect, help me become somebody else
Aide moi tu me rends parfait, aide-moi à devenir quelqu'un d'autre

Je l'avais plaqué contre un mur, et j'étais vraiment allée trop loin.

*:

**:

Encore une fois, j'étais hors de contrôle. J'avais emporté Kyung Ae avec moi dans mon salon, n'ayant plus qu'une chose en tête : danser contre lui. De n'importe quelle façon j'allais me retrouver collée contre lui, longtemps, très longtemps, durant de nombreuses chansons. Mon seul objectif était de l'allumer, et je le gardais bien en tête alors que mes chansons préférées faisaient vibrer les mur. Ke$ha était sans hésité mon artiste préférée. Marginale, et talentueuse, je prenais presque exemple sur elle. Ses chanson me faisaient vibrer, mais surtout, elles correspondaient parfaitement a ce que je voulais exprimer en ce moment. Blow raisonnait à fond dans toute ma maison, faisant vibrer tout mes convives. Je me collais contre son torse pour avoir accès à son oreille, qui était encore trop haute malgré mes talons. Je m'accrochais à son cou, lui soufflant les paroles que je connaissais par coeur pour les avoir trop écoutées. Joueuse, je m'éloignais de lui pour lui montrer de quelle façon j'étais capable de bouger mon corps, de quelle façon j'étais capable de le faire vibrer sans même avoir à le toucher, de quelle façon je pourrais être capable de faire changer sa vie du tout au tout, et le faire devenir dominé par ses pulsions. Je voulais lui faire découvrir la vie comme on la vivait en temps que Seo Ra, la douleur en moins.

Je devais lui montrer à quel point je pouvais être bonne, contre son corps, jusqu'à ce que cette idée lui entre totalement dans la tête et qu'il soit accro à mon corps au moins que l'idée simple de s'éloigner trop de moi lui soit impossible. J'avais envie de le rendre drogué à ses envies, drogué au sexe, mais... seulement le mien. Je savais que toutes mes envies étaient folles et quasiment impossible a cause de sa situation d'homme en couple, mais je me devais d'essayer, sinon je n'étais pas digne de moi. Je lui annonçais d'avance la couleur. Je prenais le contrôle, et il n'avait pas son mot à dire. Je glissais le long de son corps, me retrouvant presque à genou devant lui avant de remonter. Je ne voulais pas que ce rythme s'arrête, et que je perde la fièvre qui me hantait de la meilleure façon qu'il soit. Je ne voulais pas que cette chanson s'arrête, et qu'elle casse ce moment que j'avais réussis à créer et que Kyung Ae ne se rende compte que ce que je faisais, c'était mal. Je l'embrassais dans le cou, pour la deuxième fois, totalement dépendante a la texture de sa peau sous mes lèvres, avant de lui murmurer une phrase à fort double sens. J'espérais qu'il l'avait compris, car sinon, tout ce que je venais de faire perdait de son charme.

La chanson changea à nouveau, et j'avais l'impression que le destin jouait dans mon sens. La chanson était juste parfaite, et je lui glissais à l'oreille les paroles, tout en pensant à les modifier, pour l'adapter à ma personne. J'espérais que Kyung Ae avait tout compris. Je marchais en rythme sur la chanson avant de le plaquer contre un mur. J'attendais sa réaction avec appréhension, car je sentais que j'étais vraiment allée trop loin. Trop loin dans mes déclarations, trop loin dans mes actes, trop loin dans mes envies. Tant pis, le pas était franchi, je n'avais plus qu'à espérer que tout ait marché. Le sourire qu’abhorra l'homme contre moi m'envoya une vague de chaleur dans tout le corps. Je lui répondit alors par mon plus beau sourire alors qu'il prenait mes cuisses en mains pour me soulever du sol. Automatiquement, je les croisais dans son dos pour tenir, accrochant dans le même temps mes bras autours de sa nuque. J'avais approché mon visage du sien, et je ne pouvais plus m'arrêter de lui mordiller l'oreille tout en ondulant contre lui jusqu'à ce qu'il m'ait posé sur le sol. Il jouait avec moi, et j'aimais ça.

Il se plaça dans mon dos, et passa ses main sur ma taille, me rapprochant de lui. Je profitais du contact de ses muscles contre moi, laissant tomber ma tête en arrière pour qu'elle atterrisse contre l'épaule de Kyung Ae alors qu'il m'embrassait dans le cou. J'aimais vraiment ça. Je bougeais mes hanches contre lui pour attiser son désir, ne me lassant pas de le chauffer de la meilleure façon que je pouvais. J'accrochais mes bras sur sa nuque alors que je l'obligeais presque à continuer de m'embrasser dans le cou. Je sentais ses mains passer sur mon corps alors que ne retenais pas mes soupires d'envie. Ses mains étaient sur mes cuisses d'abord, puis mes hanches, pour finir par mes seins. J'avais tellement envie d'approfondir ce fichu contact, et qu'il n'y ait pas encore tout ces vêtements entre nos deux corps, mais je laissais pour l'instant Kyung faire comme il le voulait. « Je remarque que tu allumes très bien les salles ainsi que les hommes. » Un grand sourire se logea sur mes lèvres alors que je mordais celle du bas. Je fermais les yeux avant de me cambrer contre lui, appuyant mes fesses contre son corps. Ma tête sur son épaule, ma bouche a côté de son oreille, je lui soufflais à mon tour : « C'est le but de ma vie... »

Je lui fis un petit sourire coquin, alors qu'il me tournait pour que je me retrouve face à lui, son visage juste devant le mien. Il me souriait alors que j'en faisais de même, me mordant la lèvre avec envie. J'avais une envie folle de son corps, et de lui tout entier, contre moi, et même en moi. Il effleura simplement mes lèvres, gonflant encore plus mon envie et ma frustration, avant de retourner embrasser mon cou. Je commençais a en avoir assez de son esprit joueur. Cela m'amusait quelques instants, mais là, ça devenait trop, j'avais envie, non, besoin de plus. Il me faisais reculer peu à peu en m'embrassant, et je ne savais pas si je devais résister ou me laisser faire. Je m'accrochais à ses épaules, jusqu'à ce que je sente le mur froid entrer en contact avec la peau de mon dos trop chaude. « Je crois… que je vais céder à tes envies. » Un sourire sauvage illumina mon visage, alors qu'il vint m'embrasser. Je passais mes bras autour de son cou pour le retenir contre mon corps, et pour ne pas qu'il s'échappe maintenant qu'il m'annonçait qu'il n'allait plus me résister. Je penchais ma tête sur le côté pour approfondir le baiser, alors que mon corps bougeait contre le siens.

Mes mains quittèrent son cou pour aller parcourir son torse, défaisant peu à peu les boutons de sa chemise pour dévoiler au fur et à mesure son torse qui n'appelait qu'à être embrasser par mes lèvres. Je lui fis un beau sourire joueur avant d’approcher ma bouche de son corps pour le mordre juste à l'endroit ou sa peau était dévoilée. Je continuais d'ouvrir, jusqu'à ce que tout son torse se retrouve nu face à moi. Je me mordis la lèvre d'envie en le fixant, avant de remonter mes yeux jusqu'aux siens pour lui envoyer un regard sauvage. Il allait goûter à tout les délices que j'avais en ma possession. Je l’agrippais par le col de sa chemise, le forçant à me suivre alors que je récupérais une bouteille de Gin qui traînait à moitié pleine sur la table. Je le forçai a se baisser pour qu'il soit à ma hauteur avant de l'embrasser, ma main libre agrippant ses cheveux. Je me séparais alors de lui, l'attrapant par la manche avant de le forcer à monter dans ma chambre. Elle n'était pas vraiment rangée. Il y avait encore des vêtements de mes essayages qui traînaient sur le sol, dans un coin, mais ce n'était pas ça qui allait nous déranger. Je le fis s'asseoir sur le lit alors que je m'installais sur ses genoux, l'embrassant dans le cou tout en caressant son torse.

« T'es sur de toi ? » Je déposais toujours et encore mes lèvres contre sa peau, ne me lassant pas de son goût que je trouvais si différent de celui de tout les autres hommes avec qui j'avais pu coucher. Comme je n'étais pas sûre de sa réponse, je m'éloignais de lui, descendant de ses cuisses pour me mettre debout face à lui. Grace à une petite télécommande, j'allumais la musique aussi dans ma chambre, tellement fort qu'elle couvrait presque celle du bas qui ne semblait jamais s'arrêter. En rythme, je me mis à danser face à lui, montant mon haut avant de le redescendre, à chaque fois de plus en plus haut avant de finir par le retirer, me retrouvant en soutient gorge face à lui. Je me mis dos à lui, avant de défaire la ceinture qui aidait mon short à tenir sur mes hanches, le laissant doucement glisser le long de mes cuisses une fois qu'il fut détaché. Je levais alors mon pieds toujours chaussé de mes énormes talons, pour retirer entièrement mon bas, tout en n'oubliant pas de me pencher en avant. Je n'avais plus que mes sous-vêtements : mon soutient gorge noir, et mon string au motif sauvage sur moi. Je mis mes cheveux en arrière d'un geste élégant, avant de revenir m'asseoir sur ses genoux.

« Tu as pris ta décision ? » en même temps que je parlais, je déboutonnais son pantalon, essayant de laisser le moins possible d'hésitation dans son esprit. Je passais doucement ma main sous le tissus de son pantalon, caressant son membre par dessus son boxer, doucement, lentement, ne faisant qu'en fait l'effleurait alors que mes lèvres allaient encore retrouver la douceur de son cou. Je le forçais a l'allonger à l'aide de mon autre mains, initiant alors un long baisé dans lequel je perdais moi-même la tête. Je déposais mes lèvres contre les siennes, les retirant, pour les remettre aussi vite. Je mordillais sa lèvre inférieur avec envie alors que je n'attendais qu'une chose, qu'il pose ses mains sur mon corps. Je finis par lui retirer entièrement sa chemise, la balançant quelque part dans la chambre, me laissant ainsi le champs entièrement libre pour admirer sa beauté. Ma main dans son pantalon se retira pour aider l'autre à le retirer. J'eus cependant un instant d'hésitation. Et s'il n'était pas d'accord ?

Je l'attisais sans pouvoir m'arrêter. J'avais tellement envie du contact de son corps contre le mien, tellement envie de ses mains sur moi, et aussi, j'avais tellement envie de toucher son corps, de mes lèvres, de mes doigts, de mon corps... Toutes ces envies étaient irrépressibles et déferlaient en moi à des rythmes incontrôlable. Je m'étais déshabillée devant lui en dansant, enlevant un à un mes vêtements, le plus sensuellement que mon corps saoul me le permettait. Même si j'étais fatiguée de toutes les émotions qui avaient traversé mon corps et mon esprit, je ne pourrais pas m'arrêter avant de le sentir en moi. La joie, la jalousie, la colère, la peine et l'envie, c'était ça ma longue liste pour une soirée qui avait commencée à peine quelques heures plus tôt. J'avais fais plus fort que d'habitude, mais... je devais dire que je ne le regrettais pas vraiment, maintenant que j'étais assise sur ses genoux, entrain de goûter pour la énième fois à ses lèvres à la fois douces et intoxicantes. J'étais dépendante de ses baisers, et je me demandais si c'était une bonne chose ou alors une mauvaise, car je ne l'aurai sûrement pas éternellement entre les bras. Pour me changer les idées, je l'embrassais encore, glissant ma main sous son boxer pour le caresser. J'avais envie qu'il me désire autant que je le désirais, j'avais envie de lui faire comprendre à quel point j'avais besoin de lui. J'attendais les réponses à mes questions. Je n'avais pas envie de faire quelque chose contre sa volonté, mais j'avais surtout très peur qu'ensuite, il le regrette. J'avais juste tellement peur qu'il ne m'en veuille de l'avoir toucher ou de l'avoir laisser me toucher....

Je stoppais peu à peu mes mouvements dans l'attente de sa réponse. Je le fixais droit dans les yeux, hésitante en me mordant la lèvre inférieure. Et s'il disait non maintenant ? Alors que j'avais tellement envie de son corps contre moi et en moi ? Je ne savais pas comment je réagirais si par malheur il se refusait à moi, c'est pourquoi je ne pu retenir un soupire de soulagement lorsqu'il me sourit. Timidement, je le lui retournais, appuyant mon visage contre sa main, me mordant la lèvre alors qu'il parlait : « Je ne le répéterais pas Seo, j’ai envie de toi alors ne pose plus de questions. » Il m'embrassa alors, et un gémissement passa entre mes lèvres. C'était si bon d'être en contact avec lui, d'avoir sa bouche ainsi contre la mienne, m'embrassant passionnément, comme j'aimerais qu'on me le fasse tout les jours. Je passais mes mains autour de son cou, alors qu'il échangeait nos places, me faisant m'allonger sur le lit. J'écartais mes jambes pour qu'il puisse de positionner entre elles au dessus de moi. J'attendais impatiemment de voir ce qu'il allait me faire, frissonnant en sentant ses lèvres dans mon cou. Je passais et repassais mes mains dans son dos, ou alors dans ses cheveux, ne me lassant pas de sa douceur sous mes doigts. Je penchais la tête sur le côté pour lui laisser plus d'accès alors que je souriais en sentant sa main parcourir mon corps.

Je ne pouvais toujours pas croire qu'il était maintenant au dessus de moi, entrain de s'occuper de mon corps de la façon la plus délicieuse qui pouvait être. Et moi, je me laissais simplement faire, souriant ou gémissant sous les attentions qui me plaisaient bien trop pour mon propre bien. Bien vite, mon soutient-gorge fut retiré, laissant ainsi mon corps pratiquement nu. Je le fixais, hésitante de savoir si mon corps lui plaisait ou non, mais il de contenta de me sourire pour ensuite aller mordiller le bout de mes seins, me rassurant tout en me faisant gémir ainsi. Sa main passa sur mon ventre, mais je n'avais qu'une seule hâte, c'était qu'elles aillent bien plus bas. Il revint m'embrasser alors que je bougeais mes hanches pour lui faire comprendre que j'avais envie de bien plus de sa part. Elle descendait encore et encore le long de mon corps, jusqu'à arriver à l'intérieur de mes cuisses. En réflexe, je les écartais encore plus. Il était si doux avec moi, presque trop pour moi qui avait quand même besoin d'un peu de sauvagerie et de violence durant l'acte. Il glissa sa main sous mon dernier vêtement, et je ne pu m'empêcher de gémir tout en fermant les yeux. Pourtant, il ne faisait toujours rien ! « Kyuuuung... » J'avais laissé échapper cette plainte tellement j'en avais assez de devoir attendre pour avoir un contact plus approfondit. J'en avais tellement besoin ! Je bougeais mes hanches d'envie alors qu'il ne faisait toujours rien. « Prends les choses en mains. »

Je rouvris lentement les yeux pour le fixer. Il voulait que je prenne les choses en main maintenant ? Je le poussais, ma main posée sur son épaule, pour le forcer à s'asseoir sur mon lit alors que j'en faisais de même. Je ne savais pas encore ce que j'allais lui faire, mais je me faisais la promesse qu'il allait s'en souvenir ! Je lui mordit un peu les lèvres, avant de me séparer de lui pour prendre quelque chose dans le tiroir de ma table de chevet pour le glisser dans mon string. Je revins vers lui en souriant, l'embrassant sans vraiment approfondir le contact, tout en descendant mes mains en effleurant ses flancs, puis ses abdominaux. J'arrivais alors à son boxer, que je me fis une joie de lui retirer pour pouvoir l'admirer entièrement nu face à moi. Je le regardais droit dans les yeux en souriant avant de me baisser jusqu'à être entre ses jambes. Je soufflais un instant sur son membre avant d'en lécher le bout, tout doucement, et en continuant de le regarder. Je le pris doucement en bouche, suçotant juste la pointe, avant de m'éloigner à nouveau en souriant, le prenant en main pour apposer un mouvement de vas et viens. Je l'embrassais dans le cou, mordillant doucement sa peau lisse, avant de mordre son épaule, puis ses pectoraux, puis son ventre, jusqu'à revenir vers son sexe que je pris, sans le prévenir, entièrement en bouche, la base de son membre entre mes doigts. J'effectuais de lent mouvement avec ma tête, prenant tout mon temps pour le torturer comme il me l'avait fais. J'accélérais peu à peu, et au moment où je sentis que le rythme lui plaisait, je m'arrêtais pour simplement le lécher de haut en bas. Je sortis ce que j'avais glisser dans mon sous-vêtement, un préservatif, avant de le déballer pour le lui mettre. Je m'éloignais alors entièrement de lui après un dernier baiser me posant à l'autre bout du lit, souriant malicieusement tout en lui glissant « C'est très... Viril de laisser une femme prendre le contrôle ».

Mon sourire coquin s'agrandit, alors que j'écartais légèrement les jambes face à lui. Il voulu s'approcher de moi, mais je lui fis signe qu'il n'avait pas le droit de me toucher, et qu'il n'aurait que le droit de regarder. Ma main droite caressa l'intérieur de ma cuisse gauche, avançant petit à petit vers mon intimité lentement, alors que mes yeux restaient rivés sur Kyung Ae pour observer la moindre de ses expressions et pour percevoir à quel point il pourrait avoir envie de moi. J'exagérais la moindre de mes réactions, forçant ma respiration à s'accélérer alors que le bout de mes doigts s'aventuraient sur mon sexe, l'effleurant à peine. Je m'amusais un instant avec ma partie la plus sensible, jetant la tête en arrière alors que je laissais un petit gémissement filtrer hors de mes lèvres où l'on pouvait clairement entendre le nom de mon amant de ce soir. J'aimais attiser le désir des hommes, c'était ce que je préférais : les exciter jusqu'au moment où ils seront tellement à bout qu'il me prendraient comme si j'étais une simple chose malléable entre leur doigts. Je soupirais alors que doucement je glissais deux doigts en moi, pliant un peu plus les jambes de part et d'autre de mon corps. J'effectuais de petit mouvements, mais je n'en pouvais déjà plus, il me le fallait en moi. J'arrêtais tout, et me redresser pour accrocher mes bras autour de son cou et le faire basculer en avant pour qu'il se retrouve au dessus de moi. « Viens en moi.. S'il te plaît » Je lui mordillais un peu la lèvre avec un regard empli d'envie.

J'avais tellement envie de le sentir en moi, de le sentir me posséder, et presque aimée. J'avais envie que ce moment privilégié entre nous dure longtemps, une éternité, sans qu'aucun de nous n'y voit jamais la fin, sans que nous n'ayons jamais à nous quitter pour une quelconque raison, ou d'avoir à quitter ce petit nuage de plaisir au dessus duquel nous nous reposions. Je l'aimais, c'était une chose tellement sure qui me rendait tellement plus folle que je ne l'étais à la base. C'était un sentiment tellement incontrôlable qui me faisait perdre la maîtrise de chacune des émotions qui parcourait mon corps, qui me rendait autant colérique que douce, autant énergique que molle, autant exécrable qu'adorable, qui me rendait en fait, simplement purement contradictoire. Je désirais tant que nous ne fassions enfin plus qu'un. C'était mal, il était en couple. C'était mal, il aimait cette fille. C'était mal, cette fille était adorable. Mais c'était si bon cette sensation d'attention qu'il m'offrait. Si bon cette impression qu'il me donnait d'enfin pouvoir accéder à une infime partie du bonheur. Si bon de croire qu'il pouvait peut être éprouver quelques sentiments pour moi. Ce n'était pas comme avec les autres hommes avec qui j'avais couché. Je n'avais pas la même implication, et même si j'étais saoule, je réalisais qu'il fallait que j'imprime chaque seconde de ce moment car ce n'était pas sur qu'un jour il se reproduise.

Un baiser, rapide, trop court, durant lequel j'accrochais mes bras autour de son cou pour que la chaleur de son corps parvienne jusqu'au mieux, puis enfin, mon petit paradis. Je le sentais doucement entrer en moi. Mes bras se resserrent autours de son cou, alors que je fermais les yeux et me mordais la lèvre. C'était si bon, et si doux lorsqu'il bougeait lentement en moi, j'en profitais allègrement. Pour l'instant, je n'avais pas envie que le rythme s'accélère, j'avais simplement envie de le sentir en moi, et les mouvements m'importaient peu. Cependant, bien vite, j'en demandai de plus en plus, devenant presque exigeante quand au plaisir que je pouvais recevoir. Kyung Ae accéléra le rythme, trouvant enfin la cadence qui nous satisfaisait tout les deux. Je ne retenais aucun de mes gémissements, voulant lui montrer à quel point j'aimais ce qu'il faisait, à quel point je l'aimais tout simplement. Ses soupirs contre mon oreille me rendaient folle de désir, encore plus que je pouvais le penser, et j'essayais de lui procurer encore plus de plaisir pour l'entendre encore exprimer son plaisir, ne me lassant pas de la douce mélodie de ses plaintes contre mon oreille. Je me mordis la lèvre pour retenir un gémissement trop fort alors que je l'entendais souffler mon prénom, me donnant ainsi la preuve qu'il s'impliquait vraiment avoir moi dans ce moment, et qu'il ne s'imaginait pas avec une autre comme si je n'étais qu'un substitut de plaisir. De petites larmes virent au coin de mes yeux sans que je ne les laisse s'échapper, par peur de faire arrêter ce moment.

Le plaisir vint à son apogée, nous laissant épuisés et dans une joie post-orgasmique dont je profitais des bienfaits. Je me sentais molle entre ses bras chauds dont je ne pu m'empêcher de me blottir contre. Mes yeux se fermaient un peu, pourtant je n'arrivais pas à me résoudre à m'endormir. Quelque chose me perturbait bien trop pour que le sommeil ne me gagne entièrement. Je le fixais, alors qu'il approchait son visage du mien pour m'embrasser. Je le laissais faire, le suivant même lorsqu'il prolongea le baiser, laissant ses mains voguer sur mon corps jusqu'à attraper la mienne, mais je n'éprouvais pas le même entrain qu'auparavant. Qu'est ce que nous avions fais ? Il paraissait si content et apaisé d'avoir fait ça... mais il ne devrait pas ! Il caressa un instant ma joue, silencieux, alors que moi, je paniquais de plus en plus. Il se releva, et la panique me gagna encore plus. Il allait m'abandonner maintenant, il allait me laisser comme un simple objet qu'on utilisait à sa guise et qui n'éprouvais rien. Pourtant il ne bougea pas de mon lit, et se tourna plutôt vers moi pour me demander ! « Qu’est ce qu’on fais maintenant bébé ? » Je ne savais pas quoi lui répondre, totalement perdue. Bébé ? bébé ? Pourquoi me donnait-il un surnom affectueux ? Comment étais-je censée répondre à ça ? Je paniquais de plus en plus, et incontrôlable, je m'éloignais de lui.

J'avais couché avec Kyung Ae...ce n'était pas ça que j'avais voulu ! J'avais simplement voulu qu'il s'amuse à la soirée que j'organisais ! J'avais simplement voulu qu'il puisse se détendre et passer un bon moment ! On aurait dansé ensemble, on aurait ris, mais jamais je n'aurai imaginé qu'on finisse la nuit dans le même lit ! Je n'étais pas ce genre de fille qui couchait avec les mecs en couple ! Ça m'était déjà arrivé une fois, pas deux ! Les larmes venaient à mes yeux, me faisant réaliser que je devenais bien plus émotive qu'auparavant. Il n'allait sûrement pas comprendre ma réaction. Une larme roula sur ma joue alors que je l'essuyais. Je me levais, et enfila rapidement une robe de mes essayages qui trainait sur le sol, ne souhaitant pas rester nue face à lui plus longtemps. « C'est mal ce qu'on a fait. » Je le regardais sérieusement, alors que mes yeux étaient toujours rouge et mouillés. « T'es en couple ! Je... c'était pas prévu... je voulais pas ça... je voulais pas que... » Ma voix se brisait au fur et à mesure que je parlais, m'empêchant de finir mes phrases correctement. Comme une enfant, j'essuyais mes larmes avec le dos de ma main, essayant de me contrôler un minimum. « Je voulais juste que tu t'amuses chez moi » J'éclatais en sanglot, alors que, de façon contradictoire, je me blottissais contre lui. « Je voulais pas recoucher avec un mec en couple ! Je déteste ça ! »

Je me levais pour faire les cents pas dans ma chambre, évitant de croiser le regard de Kyung Ae. « Pourquoi tu m'as laissé faire ? » Je le fixais avec des tout petits yeux un instant, tout en lui marmonnant : « Tu ne joues pas avec moi, hein ? » Mais ça n'était pas la question ça ! Ça n'était pas aussi important que le geste que nous avions fait ! Ça n'était pas aussi important que le fait sur Sun Ae ait été trompée par son petit ami avec lequel elle est depuis un an ! Ça n'était pas aussi important que le fait que j'avais couché avec l'homme que j'aimais, et que maintenant, je ne saurais plus m'en lasser ! Ce n'était pas aussi important que le fait que j'allais à nouveau tout faire pour l'avoir contre moi, même les pires choses ! J'étais une femme horrible... Horrible ! Et tellement amoureuse. « Kyung... » J'avais piteusement gémis son prénom. « Il va falloir que nous ne noir revoyons plus... Pour ton bien... » je fixais le sol alors qu'encore quelques larmes roulaient sur mes joues.

J'étais encore sonnée et mes yeux fixaient la plupart du temps le vide droit devant moi. Je n'avais plus rien a l'esprit, je n'arrivais plus à penser à quoique ce soit. Qu'est ce que nous avions fait ? Comment avions-nous pu faire ça ? Et Sun Ae dans tout ça ? Quand est ce qu'on avait penser à elle ? La pauvre fille pensait être en couple avec l'homme le plus formidable du monde depuis un an, ce qui était vrai... Sauf que moi, j'étais arrivée, et j'avais tout chamboulé. Je m'en voulais tellement ! Sur le lit, je me roulai en boule dans le but de ne plus jamais bouger. Les larmes s'amoncelaient à nouveau au bord de mes yeux, alors que je me disais qu'il fallait que tout cela change. Il fallait que je l'oublie, que je le laisse faire sa vie comme il l'entendait... Le tout le plus loin possible de moi, car je n'étais que destruction. En plus de sans cesse détruire ma vie, voilà que je me mettais à détruire celle des autres. Ce n'était plus possible, plus concevable. Je me levais, et m'éloignais, loin. Loin de cette tentation que tout son être était pour moi, loin, là où mes sentiments pour lui n'était plus aussi fort, car comme le disait le proverbe “ loin des yeux, loin du coeur ”, et je comptais l'appliquer à la lettre. Cependant, il ne me laissais pas appliquer ce si beau proverbe, et se rapprocha alors de moi dans le but d'essuyer les larmes qui coulaient sur mes joues. D'un geste simple et automatique, j'éloignais sa main. « Comment tu peux dire ça après ce qu'il vient de se passer Seo ! » Je me mordis alors la lèvre inférieure. Étais-je censée répondre ? Je n'étais vraiment pas sûre de l'attitude que je devais adopter en cette situation, alors je préférais le silence. « Je ne te laisserais pas, jamais je ne pourrais te voir souffrir et jamais je ne pourrais me passer de toi. » Je secouais la tête de droite à gauche, absolument pas d'accord avec ce qu'il venait de dire. De mauvaise foi, je lui expliquai alors avec une grande logique : « Tu ne comprends pas. Si on ne se voit plus, tu ne pourras pas me voir triste. Mais de toute façon ne t'inquiète pas, je ne le serais pas, parce que je saurais que tu SERAS heureux avec ta COPINE. Puis, comme on ne se verra plus, tu finiras par m'oublier, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes ! » Il s'éloigna alors de moi, et j'espérais un instant que ma pitoyable argumentation ait marché. Je savais que s'il insistait encore je ne pourrais plus continuer à l'empêcher de me voir, et toutes mes barrières cèderaient. Je ne voulais pas d'une telle relation. Ce n'était pas bon pour moi, et malgré la profondeur de mes sentiments pour lui, je ne sais pas si j'aurai la force de le partager. « Seo Ra, comprends que jamais je n’aurais osé la tromper avec n’importe qui. » Étrangement, j'aurai préféré qu'il me dise qu'il jouait avec moi plutôt que m'avouer de façon implicite qu'il tenait à moi. J'avais mal, trop mal, et les larmes qui avaient commencer à tarir revint avec plus de force encore. « Tu n’es pas n’importe qui… tu es Seo Ra… et au fond de moi… je t’ai toujours voulue »[/b] Encore une fois, je secouais la tête de droite à gauche tout en reculant de deux pas. Je ne devais pas le croire, pour mon bien, pour son bien. « Je ne joue en aucun avec toi.. »[/b] Je le regardais ramasser ses affaires sur le sol sans un mot, le fixant juste en essayant de ne plus montrer aucune émotions. Je devais rester calme pour une fois, lui montrer que je n'étais ni triste, ni heureuse d'entendre les paroles qu'il me prononçait, alors qu'au contraire j'étais partagée entre les deux : la joie de l'entendre dire que je comptais pour lui, le malheur de savoir que jamais je ne l'aurai pour moi. Il se tourna vers moi, et me demanda : « Tu veux que je parte ? » Sans une once d'hésitation, je lui soufflais : « Oui. » Ce venait d'être la décision la plus dure que j'avais pu prendre depuis un an déjà.

terminé

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