Kim Nichkhun ♥ Cho Myung Hee
Welcome to my home

Ce matin comme il en était presque devenue une habitude je m’étais réveiller au côté de Nich. J’avais ouvert mes petits yeux pour voir son beau visage endormi et calme. Il n’avait aucune expression particulière mais il resplendissait.
Et là je vous vois me demander pourquoi je ne le reveillait tout simplement pas ?
C’était simple. J’aimais l’observer ainsi, sans raison particulière, appréciant la beauté naturelle qui se dégageait de lui. Et puis…j’étais peut être réveillé mais j’étais vraiment épuisé. Il m’avait épuisé. Il m’épuisait presque tout les soirs. Ce n’était pas un mal c’était même tout son contraire j’appréciais à chaque fois chacune des secondes mais vraiment le matin il était vraiment difficile de quitter le lit après.

Je m’arrêtais malgré tout de l’observer comme un fan totalement accro et vint déposer un léger baiser sur sa joue que je fis descendre progressivement dans son cou.
Je ne voulais pas totalement le réveiller juste assez pour qu’il puisse me faire une place tout près de lui.
Et en plus même si j’aurai voulu il m’en fallut de peu pour comprendre que Nich ne voulait pas encore quitter le lit. Il avait changer de position oui, s’étant mis sur le dos mais maintenait ses yeux fermés malgré tout. Oui il avait prévue une place pour moi. La différence c’est que moi aussi je ne pouvais plus quitter le lit maintenant étant fermement retenue désormais. D’habitude je me serai amusée à me débattre à l’embêter à gêner son sommeil et par le fait donc à quitter le lit et commencer sa journée mais là non. Là je ne m’installais que plus confortablement et refermait les yeux. J’avais besoin de beaucoup de forces pour aujourd’hui.

Ha oui parce que je n’avais pas préciser ! Mais aujourd’hui ce n’était pas n’importe quel jour ! Aujourd’hui était un grand jour ! Aujourd’hui Nich allait quitter son petit appartement tout mignon. Aujourd’hui Nich allait déménager. Aujourd’hui Nich allait…emménager…chez MOI. Oui ! Le petit couple récemment mariés allait enfin vivre ensemble et partager leurs quotidiens 24h/24 et 7j/7. De beaux jours s’annonçaient. Même les plus mauvais je les attendais puisque maintenant j’aurai constamment mon Nich avec moi. !
Bon on en était pas loin déjà mais c’était plaisant de me dire que maintenant j’allais me coucher à ses côtés et me lever à ses côtés. Plus besoin de prendre un taxi quand l’envie me prenait de vouloir le voir, plus besoin d’avoir à laisser des vêtements chez lui pour lui éviter mes éternelles crises d’enfant capricieuse. Non tout ça fini ! J’allais prendre mon petit déjeuner en sa compagnie et partager mon dernier repas de la journée avec lui aussi et cela pratiquement tout les jours ou presque. Enfin ça allait être le bonheur ! Voilà tout.

Et pour fêter cela Monsieur avait trouver judicieux de baptiser une dernière fois son appartement à notre manière de quoi bien me fatigué et me faire adorer le lit plus que d’habitude. Mais ça avait été une si bonne soirée je pense n’avoir jamais fait autant de bruit en une nuit.

Sans étonnement je remarquais que je m’étais rendormi et à mon réveil lorsque j’ouvris un œil pour voir où se trouvait Monsieur je le vis assis au bord du lit. Je refourguais mon visage dans l’oreiller prête pour une nouvelle tentative de dodo mais au final je guettais plus ce que Nich faisais fermant mes yeux chaque fois que je sentais qu’il se tournerait vers moi.
Mais je me fis vite attrapé et comme si de rien n’étais je fis mine d’émerger de mon long sommeil m’étirant et marmonnant un faible bonjour. Et dans l’humeur joyeuse que j’étais je demandait un petit baiser pour commencer la journée. J’avais tout fais pour garder la plus courte distance entre lui et moi et je m’étais bien fait aider par mon partenaire. J’avais les yeux qui pétillaient de si bon matin. J’avais hâte !

« T’as commencé à emballé tes affaires ? »

Je voyais bien que non mais je faisais quand même une tentative espérant un petit miracle. Je partais quand même dans l’idée qu’il n’avait absolument rien fait et qu’il allait attendre surement le dernier moment avant de bouger.

Il y avait des pirates qui me lançaient des crabes mutants pendant que je tentais de m’échapper mais en vainc; ils étaient trop rapides pour moi. Je fus leur prisonnier jusqu’à ce que la fille du pirate vienne à ma cellule et me fasse une danse du poteau. Tout en retirant lentement ses bas collants, la porte de ma prison s’est ouverte toute seule par magie pour me permettre d’aller la rejoindre et alors que j’étais tout près d’elle…

Une attention toute particulière me sortit de mon rêve réaliste et il me fut facile de découvrir la coupable. En ouvrant les yeux, je vis Myung Hee qui était déjà réveillée. Je ne voulais pas me lever. Je refusais de quitter le lit. Je ne voulais pas garder les yeux ouverts. Je voulais retrouver mes pirates! Par réflexe, je changeai de position pour me coucher sur le dos. Myung Hee se fit moins insistante et je pus me rendormir tranquillement tandis que ma femme s’était réfugiée dans mes bras ce qui me réchauffa du même coup.

Après un certain temps et après avoir bien profité du confort que me procurait mon lit, je me mis à penser qu’il serait bon de me lever à présent et de débuter cette journée. Toutefois, j’eus soudainement un flash back. Aujourd’hui, c’était le jour de l’horreur. Le jour où je devais abandonner mon appartement chéri aux mains d’un futur inconnu qui viendrait à son tour souiller ma chambre. Non! Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire?! Je regardai en direction de Myung Hee et je vis qu’elle avait encore les yeux clos. C’était le moment de filer et de disparaître pour repousser le déménagement à une autre journée! Je me levai doucement pour ne pas réveiller miss Cho et j’enfilai la première paire de pantalon et un chandail qui me passaient sous la main. J’allai ensuite m’asseoir sur le bord du lit parce que je suis un attardé qui manque de coordination et que je devais mettre une paire de bas. Alors que j’étais prêt pour effectuer mon évasion, je regardai en direction de Princesse pour voir si elle dormait à points fermés, mais…elle était réveillée ce qui fit tout rater! Je devais maintenant m’avouer vaincu et renoncer à une contre-attaque. Après un faible bonjour de sa part que je lui retournai, elle quémanda un baiser qui me permit de mieux accepter mon sort. Perdre mon appartement ne sera pas si grave. J’allais pouvoir me réveiller tous les jours auprès de ma jeune et jolie épouse. Aucune raison de se plaindre!

« T’as commencé à emballer tes affaires ? »

Myung Hee ne fut pas surprise quand je lui appris que non. Elle m’ordonna de commencer, mais je refusai en prétextant que j’avais besoin de café d’abord! Je m’emparai de la boule de poil nommée Valentine qui dormait toujours au bout du lit et je la lançai subitement au visage de Myung Hee pour l’empêcher qu’elle me rattrape et je partis en courant dans la cuisine en me trouvant très très drôle. Elle ne mit pas longtemps avant de venir me rejoindre. Avec seulement le drap du lit en guise de vêtement, mon regard ne pu s’empêcher de regarder autre chose que ses courbes. Tout en souriant tel que le plus beau charmeur que cette terre eut portée, je m’approchai d’elle pour poser mes mains sur ses hanches et la tirer vers moi avant de lui murmurer à l’oreille ce qui me passait par la tête à cet instant même.

« La nuit dernière a été l’une des meilleures, me semble qu’on pourrait remettre ça une DERNIÈRE fois avant de quitter ce bel appartement qui a vu naître notre amour. »

Tout en la couvrant de baiser dans le cou jusqu’à la naissance de ses seins, je tentai de l’amadouer pour la faire céder. J’aimais beaucoup sa maison, probablement plus que mon propre appartement d’ailleurs, mais aujourd’hui, j’étais plus d’humeur à jouer au chat et à la souris. Et puis, faire le ménage dans toutes mes affaires ne m’excitait bien moins que de faire l’amour à ma femme. Voyant toutefois qu’elle résistait durement à mes charmes, j’optai pour une autre stratégie.

« D’accord, alors pourquoi n’irions-nous pas commencer par enlever les draps de mon lit? »

Remplis de sous-entendus, j’avais vraiment dans l’espoir qu’elle accepte, mais je savais que c’était perdu d’avance. Aujourd’hui, j’allais déménager. C’était inévitable. C’est pourquoi j’acceptai de cesser d’être têtu et je proposai à Princesse de commencer à aller faire mes boîtes. Par contre, ma condition était qu’à chaque boîte de rempli, j’allais avoir le droit AU MOINS un baiser de la part de cette déesse toujours captive de mes caresses. La demande acceptée par madame, on se dirigea donc vers ma chambre, là où plein de choses compromettantes pouvaient se trouver.

Comme prévu il m’informa que non. Je me retenais de soupirer préférant plutôt de lui ordonner de commencer dès maintenant. Mais non monsieur avait d’abord envie de café. Je voyais ça juste comme une excuse pour retarder le moment puisque une tasse pouvait agréablement se déplacé avec lui et j’aurai très bien lui faire son café pendant qu’il commençait ses cartons !
Je n’eus même pas le temps de répliquer puisque je vis Valentine arrivait sur moi d’une manière bien trop rapide.
Je la rattrapais à temps et Nich lui était déjà parti fier de lui dans la cuisine. Je fixais l’animal dans les yeux en fronçant les sourcils.

« Et après c’est toujours dans ses pattes que tu préfères trainer. Sado ! »

Je reposais la chatte sur le lit et parti rejoindre entouré du drap du lit mon super humoriste de mari. Le fait qu’il ne leva même pas son visage en direction du mien m’informa immédiatement que le dialogue qui suivrait serait un dialogue de sourd. J’observais donc Nich, son sourire de charmeur au point, approcher de moi et me saisir par les hanches. Il m’énervait. Je le disais tellement souvent je sais bien mais chaque fois qu’il m’énervait je ne l’aimais que plus.

« La nuit dernière a été l’une des meilleures, me semble qu’on pourrait remettre ça une DERNIÈRE fois avant de quitter ce bel appartement qui a vu naître notre amour. » me murmura-t-il au creux de l’oreille.

Il n’était pas sérieux quand même ? Apparemment que si…il avait commencé à déposer d’agréable baiser dans mon cou descendant dangereusement vers ma poitrine. Je dus faire un grand travail moral pour ne pas céder.
Dans ma tête la scène se déroulait d’une manière si rapide. : J’avais déjà laissé tomber mon drap je lui avais sauté au coup et on était étendu là où il m’aurait déposé pour des heures de plaisir. Mais non ce n’est rien de tout ça qui allait se passer. Je ne cédais pas et il abandonna l’idée.

« D’accord, alors pourquoi n’irions-nous pas commencer par enlever les draps de mon lit? »

Je penchais la tête sur le côté avant de lever le regard au ciel. C’est quand je l’entendis accepter de débuter enfin les cartons que mon sourire revint. Il mit par contre une condition que j’acceptais sans contraintes. Un bisou pour chaque carton fait, je pouvais même lui en donner plus s’il le souhaitait. Bon oui je sais je venais de refuser une partie de jambes en l’air alors que c’est ce qu’il souhaitait le plus mais le bisou c’était comme une récompense donc ca avait plus de valeurs et d’importance ! Non ? Pff de toute manière là j’avais le pouvoir.
Je le poussais vers la chambre pour vite commencer comme ça on aurait vite fini.
Je lui conseillais de commencer pendant que j’allais couvrir mon corps de quelques vêtements.
Pour éviter toutes tentations j’allais m’habiller enfermer dans la salle de bain. Mais je ne m’attardais pas trop de peur de perdre la petite motivation que Nich avait.
Je revenais brusquement dans la chambre et commença à farfouiller pour aider. Je m’étais fixer de vider son bureau. Je faisais tout avec grands soin, demandant à Nich s’il voulait le garder ou non. Puis tout d’un coup je l’informais qu’il me fallait un café à moi aussi.

« Te déconcentre pas ! Fighting ! »

Je me servis une bonne tasse de café ainsi que une pour Nich. Je retournais dans la chambre et m’allongea sur le ventre sur le lit ayant donné à Nich sa tasse.
C’est décidé, après avoir fini ma tasse j’allais aider Nich mais avant cela j’allais d’abord émerger, préparer mes lèvres pour toutes les récompenses qu’elles ont hâte de donner et désirer Nich du regard comme je savais si bien le faire. Un passe temps dont je ne me lasserais jamais.

Mon regard fut attiré par une chose de couleur. Je fronçais les sourcils, c’était là sous un meuble. C’était de couleur rose. Je posais ma tasse sur la table de chevet et me traina vers l’intriguant tissu qui se fut être sans étonnement un…dessous. Un dessous tout mignon. Un dessous qui ne donnait que l’envie d’être enlever et d’être envoyer dans les airs. Un dessous qui devait vraiment mettre en valeur ses atouts. Mais surtout c’était un dessous…qui n’était pas le mien. J’eus un petit rire. Et ne put m’empêcher de demander à Nich à qui cela appartenait tout en lui tendant. Je ne m’énervais pas je le prenais plutôt à la rigolade. Ca se trouve c’était la mienne et que j’avais juste oublié. Mais j’étais sur de pas avoir des dessous pareils. Je lui demandais d’arrêter d’avoir des trophées pareils et me remis à l’aider dans ses cartons délaissant mon café. J’allais le déshabiller des yeux tout en l’aidant et en l’embêtant.

Spoiler:

Dès que je mis les pieds dans ma chambre, Myung Hee m’indiqua de commencer par remplir ces cartons vides pendant qu’elle allait s’habiller et abandonner le drap du lit. Je n’eus même pas le temps de protester que je la vis disparaître dans une autre pièce. Je fronçai les sourcils et mon regard se posa ensuite sur ces foutus cartons vides. Dans un soupir j’en pris un et assez facilement je le remplis seulement en balayant avec mon bras le dessus de mon bureau pour le faire tomber dans la boîte. Princesse m’avait juste dit de les remplir! Elle n’avait jamais mentionné que cela devait être propre et sensé comme rangement. J’ai rabattu les quatre coins l’un dans l’autre de sorte qu’elle ne s’ouvre pas et je déposai la boîte à terre en m’encourageant moi-même. Il restait au moins une boîte de moins à faire!

Myung Hee ne tarda pas à revenir dans la chambre tandis que j’étais rendu devant ma garde-robe l’air dépité. Je m’étais assis en tailleur devant tout ce désordre. Tout en restant assis, j’étirai le bras pour attraper les t-shirt qui trainaient à terre. Mon carton était pratiquement vide quand Princesse trouva le tour de me déconcentrer en me demandant régulièrement de me retourner vers elle pour savoir si elle devait garder les trucs qu’elle trouvait dans mon bureau ou non. Toutefois après un moment, elle se tanna elle aussi du ménage apparemment, car elle exigea une pause café. Elle voulu me motiver, mais quand je la vis sortir de ma chambre je soupirai à nouveau en me laissant tomber vers l’arrière et me coucher sur le sol. Je détestais faire le ménage. Où était ma femme de ménage??? Ahh oui, chez mon père. Merde!

La dose de caféine arriva enfin et Princesse s’autorisa une petite pause en s’allongeant sur le lit. Je pris ma tasse entre mes mains, m’étant rassis préalablement et je serrais fort ma tasse pour me réchauffer. Ayant soudainement un frisson, mon regard se tourna vers ma garde-robe où je pris au hasard un t-shirt qui devait probablement être sale et je me le passai par-dessus la tête. Cela allait mieux me réchauffer moi et mon tempérament de frileux le temps que le café soit à une température acceptable. Je me remis ensuite à l’ouvrage en mettant un nombre incalculable de chandails dans des cartons à portée de main. Myung Hee fut cependant encore celle qui me sortait de ma bulle et je ne pu l’ignorer quand elle me demanda d’arrêter de collectionner des trophées de la sorte. Je me retournai vers elle intrigué de savoir de quoi elle parlait et mon cœur rata un battement quand je vis le petit dessous rose qu’elle tenait dans ses mains. J’avais peut-être une mauvaise mémoire pour certain truc, mais ce genre de dessous ne s’oubliait pas et je dû me rendre à l’évidence d’un truc. Je n’avais pas fait le ménage de cette chambre depuis beaucoup trop longtemps, soit au moins 3 ans. Je n’osais même plus imaginer ce qui pouvait se cacher sous mes meubles. Innocemment je voulu m’éviter une crise de Myung Hee en lui disant qu’elle se méprenait à mon sujet et que cette petite culotte était la sienne. Toutefois, Princesse ne me cru pas une seconde. Je m’attendais à recevoir une gifle de sa part quand elle s’approcha de moi, mais bien au contraire elle m’aida dans mon rangement. Je restai immobile à la fixer un long moment en me posant des questions du genre : Myung Hee s’était fait enlever par des E.T cette nuit? Et ou, Myung Hee acceptait enfin la polygamie?

Elle me poussa sur l’épaule en me demandant pourquoi je m’étais arrêté. Je la regardais droit dans les yeux et j’étais encore confus face à sa réaction. Elle était rendue passive quand elle voyait des sous-vêtements qui n’étaient pas les siens dans ma chambre? Soudainement, je me levai sans cesser de la regarder. Je levai finalement le ton de la voix ce qui la surpris probablement.

« Ça ne te dérange pas de trouver ce genre de truc dans ma chambre? »

Myung Hee me fit non de la tête. Je la questionnai donc pour savoir si elle allait me faire une crise de jalousie, mais elle me fit à nouveau non de la tête. Je pris une grande respiration et je lui demandai pourquoi. Elle haussa les épaules et me fit comprendre qu’elle n’avait pas envie. J’étais offusqué qu’elle ne soit pas jalouse. Elle devait être jalouse.

« Tu veux me laisser c’est ça? »

Mon commentaire la fit rire et m’expliqua que c’était justement dans ses plans de m’aider à emménager chez-elle pour ensuite me laisser durant la soirée. Je compris là l’idiotie de mes propos mais je la relançai pour savoir pourquoi elle n’était pas jalouse alors. Elle me répéta ce qu’elle m’avait dit quelques secondes plus tôt, soit qu’elle souhaitait ne plus voir ce genre de trophée dans ma chambre. Je lui concédais qu’elle n’était pas totalement indifférente à la découverte de ce sous-vêtement, mais elle était néanmoins trop calme.

« Tu m’énerves! Tu devrais me faire une crise. Là ce n’est pas normal et je tracasse pour rien. Je crois que tu ne m’aimes plus et….et…non tu ne m'énerves pas. Je t'aime mon coeur....et... »

Je voyais très bien dans ce regard que ce que j’étais en train de dire était absurde et à la limite sado-masso. Je repris la parole en me traitant d’idiot et je la rassurai que j’avais perdu la tête et que je ne voulais pas une crise de jalousie de sa part finalement.

« J’ai besoin de café! »

Je partis aussitôt de la chambre d’un pas rapide avant de revenir sur mes pas avec encore cet air de découragé. Je repris ma place à terre tout près de Myung Hee en prenant ma tasse de café aussi sur le plancher. J’avais déjà une tasse ici espèce d’idiot. Je lui donnai l’autorisation de me frapper et de me traiter d’imbécile, mais avec un sourire taquin elle me fit non de la tête avant de me voler un baiser. Je la regardai un instant dans les yeux avant de sentir une main me frapper derrière la tête. Elle m’ordonna ensuite de remplir mes cartons maintenant. Par réflexe, je pris plutôt une gorgée de café oubliant qu’il était brûlant et je me brulai inévitablement la langue. Je fis une grimace à ma tasse de café et je laissai à nouveau tomber vers l’arrière pour fixer le plafond de ma chambre en donnant l’impression de bouder. Je tournai ensuite la tête vers Myung Hee qui me regardait déjà.

« Je veux garder mon lit. Le matelas est neuf de …ben depuis cet été. Ma tv aussi. Et…je veux être celui qui ouvre les pots difficiles à ouvrir. Aussi les jeudi soirs, ça toujours été mes soirées où j’écoutais un film en dînant dans le salon. Je ne mangerai pas à la table. À L’Euro et au Mondial sans parler du SuperBowl, j’ai un shotgun absolu sur la tv. Enfin, je veux te voir à mes côtés tous les matins dans le lit. Des objections? »

On allait vivre sous le même toit dans moins de 24h. Aussi bien mettre les choses au clair toute suite!

Spoiler:

Il se mit à me fixer. Mais vraiment ! Sans poser le regard ailleurs. Je le poussais légèrement pour savoir pourquoi il s’était arrêté et parce qu'il me gênait à force. Il me regarda droit dans les yeux et je ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait.
Je ne pensais pas du tout que ne pas faire de crises donnerai envie à un autre d’en faire une…non vraiment celle là je ne m’y attendais pas.
Il se leva d’un bond sans cesser de me regarder et se mit à hausser le ton.

« Ça ne te dérange pas de trouver ce genre de truc dans ma chambre? »

Je hochais nonchalamment la tête de gauche à droite. Ca me dérangeait mais pas autant qu’il le voulait. Il me demanda si je comptais lui faire une crise de jalousie et à cette question aussi je répondis tout simplement non de la tête. Il semblait vraiment mal le prendre que je ne fasse pas de crise. J'étais perdue. Il me demandait pourquoi. Mais je ne savais pas moi ! Je ne voulais juste pas lui faire des crises aujourd'hui pour une futilité telle qu’une culotte d’une vieille conquête !

Je ne voyais vraiment pas où été le problème ! Je devais lui crier dessus chaque fois que j’avais l’impression qu’il me trompait. C’est lui qui me rabâchait les oreilles comme quoi on devait avoir confiance l’un l’autre ! Et là maintenant que je me disais que c’était une ancienne conquête et que je laissais couler à la place je devais me mettre en colère et crier au monde entier que mon mari n’est qu’un coureur de jupons ? Si c’était ce qu’il attendait je pouvais très bien accéder à ses désirs.

« Tu veux me laisser c’est ça? »

Je le regardais stupéfaite. Mais qu'est ce qui se passait dans sa tête ?
Si c’était ça les réactions qu’il avait quand je ne faisais pas de crises j’allais encore moins en faire alors. Il était vraiment mignon et très rigolo à la fois mais très inquiétant aussi. Il en avait perdu toute sa logique tout d’un coup. C’était un dessous féminin très puissant que nous avions là il arrivait à chambouler un Nich.

« Bah oui c’est sur c’est pour ça qu’en ce moment on fait tes cartons…pour que tu emménages chez moi et que je te quitte dans la même soirée. C’est totalement logique oui. »

Il me demandait pourquoi alors je n’étais pas jalouse. Avais-je dis à un seul moment que je n’étais pas jalouse ? Je ne disais juste rien parce que ça serait inutile ! Puisque cet évènement date du passé du moins je l'espérais. Ces dernières nuit j'avais occupée son lit et je ne pensais pas que Valentine se transformait en jolie jeune femme après minuit. Je lui rappelais que je lui avais dis de ne plus avoir de tels trophées c'était une perception de jalousie ça ? Si j’en voyais d’autres dans le futur je ne pense pas que je serai si calme. Le passée ca va le futur c’est plus compliqué. Ok je n’avais pas fait de crises mais je ne préférais pas imaginer les folies que Nich avait du faire avec cette culotte rose. Je ne voulais pas l’imaginer parce que surement que là je me mettrais de très mauvaise humeur et mon sourire n’aurait été que lointain souvenir.

« Tu m’énerves! Tu devrais me faire une crise. Là ce n’est pas normal et je tracasse pour rien. Je crois que tu ne m’aimes plus et….et…non tu ne m'énerves pas. Je t'aime mon cœur....et... »

Il était adorable je souriais à l'observer. J'avais l'impression que les rôles s'étaient inversés. Je voulais qu’il se réinstalle à côté de moi que je puisse l’embrasser pour toute ces émotion qui me traversait actuellement.
Il s’était traité d’idiot et affirma qu’il avait perdu la tête. Je ne pensais pas qu’il était idiot mais qu’il avait perdu la tête ça oui. C’était la première fois que je voyais quelqu’un qui voulait qu’on lui fasse une crise de jalousie et venant de lui c'était encore plus surprenant. Mais il reprit ses esprits affirmant qu’il ne voulait pas de crise finalement. Là je le reconnaissais un peu plus. Puis tout d’un coup il exprima l’envie d’avoir du café et sans trop comprendre il…quitta la chambre.
Je ne comprenais pas, je regardais sa tasse à peine entamé, là, au sol, à quelques mètres de moi puis vers le cadre de la chambre.
Le temps que je le rappelle il revenait sur ses pas l’air découragé et revint s'asseoir. Il était peut être très fatigué ou cette crise que je n’avais pas faite l’avait vraiment mis dans un sale état. C’était si important que ça mes crises de jalousies ? Mais il le savait bien que je l’aimais mon Nich et bon après peut être qu’il ne savait pas que je n’appréciais pas du tout qu’une autre fille l’approche mais bon ça je préférais le garder pour moi sinon ça deviendrait un enfer pour lui. Seulement peut être qu'il serait mieux de le prévenir pour ne pas retrouver tous ces bouleversements.

Enfin, il reprit sa place à côté de moi et je le regardais amoureusement en souriant. J’aimais tant ces deux facettes de Nich si contraire. Le sur de lui et au dessus des autres et celui qui se traitait d’idiot toutes les 2 minutes. Il me donna l’autorisation de le frapper et de le traiter moi aussi d’imbécile mais je n’en avais aucune envie j’étais bien plus gaffeuse que lui mais j’étais juste plus discrète quand ça arrivait voilà tout.
Non là j’optais plutôt pour lui donner un doux baiser parce que cela me faisait envie depuis qu’il avait commencé à s’énerver. Mais on avait du boulot et je lui rappelais rapidement en le frappant légèrement à l’arrière de la tête.

« Allez ! Au boulot ! Rempli tes cartons ! »

Rien que pour l’éviter il porta sa tasse de café à ses lèvres. Et voilà mon baiser venait de bruler dans la chaleur du café. Il fit une légère grimace avant de finalement regarder le plafond. Oui oui exactement ses cartons il s’en fichait pas mal. Son regard dévia du plafond pour se déposer sur moi.

« Je veux garder mon lit. Le matelas est neuf de …ben depuis cet été. Ma tv aussi. Et…je veux être celui qui ouvre les pots difficiles à ouvrir. Aussi les jeudi soirs, ça toujours été mes soirées où j’écoutais un film en dînant dans le salon. Je ne mangerai pas à la table. À L’Euro et au Mondial sans parler du SuperBowl, j’ai un shotgun absolu sur la tv. Enfin, je veux te voir à mes côtés tous les matins dans le lit. Des objections? »

Je mis du temps avant de comprendre qu’il me parlait de notre future vie de couple. De notre fantastique future vie de couple même. Et en y pensant j’eus un sourire qui illumina tout mon visage.
Je lui volais un nouveau baiser avant de m’installer au dessus de lui. C’était trop tentant comme position. C’est comme s’il s’offrait à moi présentement. Et moi j'étais de trop bonne humeur pour ne pas répondre à cette invitation
Je préférai l’allonger sur le sol en me penchant moi aussi au dessus de lui. J’étais méchante de faire ça en y pensant puisqu'il n'y aurait rien de plus mais ce n’était pas très grave. J'eus ce certain flashback où dans la même position je disais presque que je ne voulais plus jamais le voir et regardez maintenant...
Je rapprochais mon visage du sien et lui volais un baiser plutôt agréable avant d’apprécier encore une fois cette position de winner étant assises sur son bassin une jambe de part et d’autre de lui.

D’accord c'était noté le jeudi c’était cinéma, les pots difficiles étaient un boulot d’hommes de toute manière et pour le lit et la tv c’est lui qui allait s’en occuper.

« Aucune objections monsieur mais quelques questions : Hmmm pendant les machins sportifs là y aura tes amis aussi ? Genre un gang d'accro du sport réunis en un même lieu pour crier au but ? Et si par exemple exactement pendant ces matchs là moi j’ai envie de toi, je passerai après ? Je trouve ça injuste par contre. Et pour ce qui est de me voir tout les matins en contrepartie je demande d’avoir un débordement d’affection chaque matin ? »

Je lui fis une petite grimace mignonne lui murmura un je t’aime qui ne pouvait pas être plus sincère que celui-ci et quitta ma position de pouvoir pour me rasseoir en tailleurs à côté de lui. Je tapotais sur son ventre pour qu’il se redresse aussi et qu’on en termine avec une grande partie des cartons de la chambre.
Il se releva avec peine et repris, avec cet air découragé que je connaissais si bien maintenant, ses cartons. Quand on fut bien reparti qu’on avait bien avancé et que je sentais son envie de continuer faillir je laissais échappé des mots de ma bouche sans même le regarder.

« Tu dois m’accompagner faire les courses quand j’en ai envie et m’aider aux taches ménagères aussi. Tu dois aussi continuer de m'accompagner dans mes futurs shopping même quand ça t'embête. Tu ne dois plus approcher les filles. Ou sinon tu leurs dit dès le départ que tu es marié et que ta femme c’est une furie très possessive. Dis leur que…je suis une tueuse en série et qu’elles ne doivent pas t’approcher sous peine d’être tuer dans un futur proche ! Tu es mon Nich c'est tout. Tu es seulement à moi et je ne te partagerai avec personne. Et je ne veux entendre aucunes objections ! »

Sans lui laisser le temps d’en placer une je lui volais un nouveau baiser car je venais de terminer mon carton et que c’était notre contrat : carton rempli = baiser.
Je le regardais par la suite avec un petit sourire.

« Je suis jalouse Nich, très jalouse même. Tu ne le savais pas ? Si ce n’est pas le cas c’est que je le cache plutôt bien alors et j’en suis bien fière. Même si je ne fais pas une crise pour une vieille culotte sortit du fin fond d’un dessous de meuble je n’en suis pas moins inquiète. Peut être moins en colère mais pas moins inquiète. J'ai confiance ne me trahis pas. Déjà que quand je suis de mauvaise humeur tu ne m’apprécie pas tellement tu n’aimerais surement pas me côtoyer quand je suis très jalouse. Enfin bref ne doute pas de tout l’amour que je te porte je ne veux juste pas t’étouffer. »

Je frappai par la suite dans mes mains comme pour clore le sujet. Je déposais un doux baiser sur son front et parti m’occuper….je regardais autour de moi cherchant quoi faire et finalement je trouvais amusant d’aller récupérer tout l’électronique et les emballés soigneusement en les protégeant au mieux. Je m’étais donc réfugier dans le salon. Oui je fuyais la conversation parce que…je devais me taire.
Je criais à Nich que ça serait bien qu’on ait presque terminé voir tout terminé ce soir. Puis me rappelant la dernière fois je fis de mon mieux pour faire un petit boom.
Puis s’en suivit un petit « oh mince…. » Et timidement je revenais voir Nich.

« Nich…dis moi…tu m’aimes bien plus que ta console hein… ? Moi je t’aime plus qu’elle en tout cas. T’es l’homme de ma vie tu le sais. »

Je lui fis mon regard le plus adorable à qui on ne peut rien reprocher. Je lui proposais de commander une pizza pour ce midi et tenta de l’empêcher d’aller voir ce qu’il s’était passé en bloquant du mieux que je peux l’entrée de la chambre. Bien évidemment sa console n’avait rien, sa télé aussi, tout allait bien et tout était bien emballé enfin plus la console que la tv je n’avais pas encore fini de la protéger elle. Mais j’avais un besoin d’embêter mon mari. Ca m’amusait ça me mettait de bonne humeur. Je me demande ce que cela aurait donner si ça avait été sa TV ?

Un magnifique sourire apparu sur le visage de Myung Hee ce qui me fit sourire aussi. Même si ce ménage me faisait royalement chier, j’étais très enthousiaste à l’idée d’emménager avec ma belle. Je ne savais pas vraiment si ça allait vraiment changer notre dynamique de vie de couple, puisque même avant d’être mariés et même avant d’être un vrai couple, Myung Hee avait prit l’habitude de dormir fréquemment pour ne pas dire pratiquement toujours chez moi. C’était juste plus officiel maintenant.

Myung Hee se pencha pour me voler un nouveau baiser et alors que je croyais qu’elle allait m’ordonner de me remettre à mes boîtes, elle passa ses cuisses de part et d’autre de mon bassin tout en me regardant intensément jusqu’à ce que nos lèvres se rencontrent encore. J’aurais bien fait perdurer ce baiser, mais elle s’éloigna pour ensuite me regarder victorieuse. Je devais admettre qu’elle était en position de supériorité là.

« Aucune objections monsieur mais quelques questions : Hmmm pendant les machins sportifs là y aura tes amis aussi ? Genre un gang d'accro du sport réunis en un même lieu pour crier au but ? Et si par exemple exactement pendant ces matchs là moi j’ai envie de toi, je passerai après ? Je trouve ça injuste par contre. Et pour ce qui est de me voir tous les matins en contrepartie je demande d’avoir un débordement d’affection chaque matin ? »

Elle me fit une grimace avant de me murmurer un je t’aime à l’oreille. Rare étaient les fois où je pouvais l’entendre dire ces mots, alors j’en profitai pleinement, mais un baiser aurait été apprécié. Cependant, je n’eus pas le droit à ce baiser et Myung Hee m’ordonna finalement de me relever pour terminer les cartons. Je fis la moue un instant avant de me redresse, mais de rester assis sur le plancher un instant en la regardant. Puis, je me relevai en soupirant. Je détestais faire ces boîtes, je détestais ces boîtes, j’aimais Myung Hee, mais je ne pouvais pas lui faire l’amour. Je devais faire ces boîtes. Où était la logique dans tout ça?

Je jetai avec désespoir des chandails sans les plier dans une boîtes et j’étais visiblement et totalement démotivé. Je commençai néanmoins à voir peu à peu le sol de ma garde-robe ce qui était rassurant. Je ne comprenais même pas comment je m’étais retrouvé avec autant de vêtements chez-moi. Alors que je terminais tout juste un carton, Myung Hee brisa le silence mais ne me regarda pas.

« Tu dois m’accompagner faire les courses quand j’en ai envie et m’aider aux taches ménagères aussi. Tu dois aussi continuer de m'accompagner dans mes futurs shopping même quand ça t'embête. Tu ne dois plus approcher les filles. Ou sinon tu leurs dit dès le départ que tu es marié et que ta femme c’est une furie très possessive. Dis leur que…je suis une tueuse en série et qu’elles ne doivent pas t’approcher sous peine d’être tuer dans un futur proche ! Tu es mon Nich c'est tout. Tu es seulement à moi et je ne te partagerai avec personne. Et je ne veux entendre aucunes objections ! »

J’allais répliquer bien inévitablement, mais elle me fit taire en m’embrassant. Elle me regarda ensuite avec un petit air malicieux. Quoi qu’est-ce qu’elle allait me sortir encore?

« Je suis jalouse Nich, très jalouse même. Tu ne le savais pas ? Si ce n’est pas le cas c’est que je le cache plutôt bien alors et j’en suis bien fière. Même si je ne fais pas une crise pour une vieille culotte sortit du fin fond d’un dessous de meuble je n’en suis pas moins inquiète. Peut être moins en colère mais pas moins inquiète. J'ai confiance ne me trahis pas. Déjà que quand je suis de mauvaise humeur tu ne m’apprécie pas tellement tu n’aimerais surement pas me côtoyer quand je suis très jalouse. Enfin bref ne doute pas de tout l’amour que je te porte je ne veux juste pas t’étouffer. »

J’étais franchement surpris par ça. Myung Hee jalouse? Elle tapa dans ses mains une fois comme si c’était tout et en se levant, elle déposa un baiser sur mon front. Elle s’éloigna pour s’occuper de autre chose que de mes vêtements, laissant là un Nich sidéré. Je continuais de fixer la porte par où Myung Hee était sortie et je me repassai les mots qu’elle venait de m’avouer. Un sourire de satisfaction fit finalement sa place sur mon visage sans expression. Elle était jalouse. Beaucoup même? Elle ne veut juste pas m’étouffer? Je serrai le poing et comme en signe de victoire ou quand un joueur de foot fait un goal, je me suis réjouis en me disant que j’avais épousé une déesse. Toutefois, sa voix me sortie de ma bulle quand elle me fit part de son envie de terminé tout ça avant ce soir. Je regardai autour de moi en me disant la même chose, mais en même temps, avec la mauvaise idée que j’avais eu la veille de tester toutes les positions et pièces de l’appartement, j’étais quelque peu fatigué aujourd’hui. Je ne pu m’empêcher néanmoins à repenser à la nuit de hier et des images défilaient dans ma tête, mais encore une fois je fus sortis de ma bulle quand j’entendis un bruit sourd provenant du salon, là où Myung Hee se trouvait.

« oh mince…. »

Je me redressai le dos et je me penchai vers la porte comme pour mieux voir. Myung Hee fit son entrée dans ma chambre mais resta contre le cadre de porte. Je la questionnai du regard étant que trop intrigué par ce bruit.

« Nich…dis moi…tu m’aimes bien plus que ta console hein… ? Moi je t’aime plus qu’elle en tout cas. T’es l’homme de ma vie tu le sais. »

« Si je t’aime plus que ma console…??? »

Elle me proposa de commander une pizza pour le repas de ce midi et c’est quand elle tenta de changer de sujet que je me relevai précipitamment pour aller voir ce qu’elle avait fait à ma console. Elle m’en empêcha en passant ses bras autour de mon cou et je voulu passer, mais c’était pratiquement impossible. Je rentrai donc dans son jeu et je l’embrassai langoureusement la faisant baisser toute sa défensive. Puis aussi facilement que cela, j’adossai son dos contre le mur et je passai sous son emprise en filant directement vers le salon et m’arrêter contre le sofa. Je regardai le meuble de tv et vis ma console en parfait état. Je m’approchai donc de celle-ci et je la soulevai en la bougeant de tous les bords. Je me retournai ensuite pour voir Myung Hee qui souriait diaboliquement. Tout en désignant cette console je lui dis qu’elle n’avait rien et Myung Hee me fit non de la tête en gardant son sourire mesquin. Je compris alors qu’elle s’était moquée de moi et je l’acceptais assez mal. Je replaçai calmement la console et soudainement je me mis à courir pour aller attraper Myung Hee. Cela me prit que quelques mètres pour la rattraper par la taille et la mettre sur mon épaule comme une poche de patate. Toutefois étant une tigresse de nature, elle se mis à se débattre et je fus contraint à la redéposer, mais je la gardai néanmoins captive en la coinçant dans un coin de mur. Je passai une jambe entre ses cuisses pour bien la maintenir coller contre le mur et je pris ses mains en otages à l’aide d’une seule main. Je lui conseillai de prendre des cours en auto-défense avant de lui voler un baiser ardent. J’intensifiai ma prise en passant mon autre main sous son chandail pour venir masser sa poitrine à travers son soutien-gorge. Quand je sentis que Myung Hee ne résistait plus du tout, je relâchai ses mains et cruellement, je reculai d’elle en souriant à mon tour diaboliquement.

« Bon alors on ça commande cette pizza? »

Je lui fis dos et j’allais récupérer le téléphone de l’appart dans la cuisine. Je composai le numéro de la pizzeria que je connaissais par cœur et Myung Hee arriva à ma hauteur, pendant que ça sonnait je lui demandai ce qu’elle voulait comme pizza et je n’eus même pas le temps de la consulter qu’on me répondit à l’autre bout du fil. Instinctivement, je commandai une medium pepperoni fromage et après avoir donné mon adresse, je raccrochai. Je regardai Myung Hee qui était sans mot et je passai une main derrière sa tête pour l’approcher de moi et déposer un baiser sur son front.

« Bon alors ces boîtes on les terminent? »

La pizza arriva en 20 minutes et déjà, ma chambre se tenait maintenant dans plusieurs boîtes. Il n’y avait plus rien à moi dans cette pièce mis à part mon lit si fantastique et qui était moi très important. Quand on sonna à la porte, j’allai répondre, je payai le livreur et avec la pizza j’allai retrouver Myung Hee qui faisait déjà le ménage là. Quand j’arrivai dans la pièce je constatai qu’un nombre incalculable de trucs étaient sur la table. On allait manger à terre apparemment. Sans sortir de vaisselle, j’ouvris la boîte de pizza que je déposai au sol avant de m’asseoir et d’inviter Princesse à lâcher ce qu’elle faisait. Après une seule pointe je fus rassasié et je commençai à fixer Myung Hee qui mangeait. Elle n’aimait visiblement pas ça et je décidai donc d’aller dans le salon pour continuer la job. Je vis alors mon sofa et je décidai qu’il allait rentrer le premier dans le camion de déménagement qu’on avait loué. Bien sûr de mon affaire, je le pris par un bout et je le tirai avec bien de la difficulté jusqu’à la porte d’entrée de l’appart. Je fus fier malgré tout de l’avoir trainé jusque là tout seul. Myung Hee arriva alors dans l’entrée et me demanda ce que je faisais. Je la regardai pour ensuite regarder le sofa. Me semble que c’était évident ce que je faisais. Princesse fit ensuite sous-entendre que ce sofa ne passerait pas la porte à cause de sa forme. Je fronçai les sourcils. Mais de quoi elle parlait. S’il était rentré c’est qu’il devait forcément sortir! J’ouvris la porte et je tentai aussitôt de le faire passer. Toutefois, j’avais beau pousser dessus de toutes mes forces, de le tourner dans tous les sens, il ne sortait pas de l’appart, pas même un tout petit peu! Je me laissai tomber sur celui-ci découragé et déçu. Je regardai Princesse toujours debout devant moi.

« Mais je VEUX mon sofa! Il est sacré ce sofa! JE LE VEUX! » dis-je avec ma voix la plus gamine

Je la regardais avec des petits yeux piteux. Elle tenta de me consoler en disant que son sofa était confortable à la maison et qu’il y en avait plein d’autre au magasin, mais je faisais non de la tête à répétition et quand elle eut fini je pointai le sofa en rentrant mon index de dans.

« C’est LUI que je veux, pas un autre »

Soudainement, je me levai du sofa et je couru vers ma chambre sans dire un mot à Myung Hee. J’en ressortis avec un bout du matelas de mon lit sur mon épaule et je courus jusqu’à l’entrée avec. Et encore une fois, le matelas ne passait pas. Mais putain comment je l’avais fait entrer alors?! Je laissai retomber le matelas sur le sofa et je me couchai dessus cette montagne de choses qui refusaient de coopérer. Je regardai à nouveau Myung Hee avec un air découragé.

« Je crois que le déménagement va se faire plus vite et que toi et moi allons devoir passer au IKEA cette semaine »

J’étais que trop déçu de devoir abandonner mes meubles ici, mais si je devais aller m’acheter un autre sofa, autant laisser tous mes meubles ici et en acheter d’autre. Le lit personnellement, Myung Hee en avait un déjà que j’aimais beaucoup, mais elle avait une seconde chambre dans sa maison non? Je lui demandai ensuite s’il restait beaucoup de choses dans la cuisine et elle me fit signe que non. Donc il restait que le salon et il était à peine 13h. Nous étions productif quand même!

« Oui mes amis seront là pour les évènements sportifs, pour les courses je crois que j’aurai pas vraiment le choix puisque Miss ne sait pas conduire. Les tâches ménagères, j’exige une récompense en retour, et pour dire aux autres filles que ma femme est une furie, c’est raté, puisque tu es la plus douce et adorable des épouses »

Je me levai de ma montagne d’empilage de meubles et je déposai mes mains sur ses hanches avant d’approcher mon visage du sien pour l’embrasser tendrement. Je mis fin au baiser quelques secondes après, mais je restai très près d’elle pour repartir les enchères.

« En échange du débordement d’affection le matin, j’exige un repas excellent les soirs où je reviendrai à la maison après une journée affreuse passée à travailler loin de Princesse. Si tout cela vous convient, j’accepte de vivre avec vous gente demoiselle »

Elle me regarda en souriant et je ne résistai pas à l’envie de l’embrasser à nouveau. Je la relâchai ensuite en prétextant qu’on devait s’attaquer au salon et finir rapidement. Elle accepta et se dirigea vers cette pièce, mais je la rattrapai par le poignet et je la ramenai contre moi et je l’embrassai. Ce n’était pas si urgent que ça finalement hein? …

Spoiler:

Nich insistait pour aller voir ce qu’il se passait dans le salon. Il ne semblait pas très serein concernant l’état de sa console. Je passais mes bras autour de son cou pour mieux l’immobiliser et bloquer toute tentative. Finalement sans trop m’y attendre j’eus le droit à un agréable et délicieux baiser, langoureux à souhait que je fondais instantanément. Sans grande difficulté il m’adossa contre le mur et c’est exactement à ce moment là que je l’ai détesté. Il s’éloigna de moi tel un courant d’air pour se précipiter à aller voir…sa console. Non vraiment je n’avais pas plus de charme qu’une vulgaire console de jeu vidéo ? Bon j’ai boudé 5 secondes mais je l’avoue j’avais plus d’impatience de voir sa réaction quand il verrait qu’elle n’avait rien sa console.
Il regarda son jouet sous tous les angles, vérifiant bien son état puis il me regarda. J’avais ce petit sourire diabolique de la fille très fière de son coup. Il me demanda si elle n’avait rien et bien sur que je répondis non balançant ma tête de gauche à droite. Mon sourire s’agrandit lui aussi.
Il reposa la console à sa place calmement ce qui me déçut, je n'eus même pas le droit une remarque où une petite vengeance…mais j’avais pensé trop vite. J’eus à peine le temps de réagir, un moment de réaction bien trop faible lorsque Nich vint me courir après. Je crois que juste eue le temps de cligner des yeux et de mettre un pied devant l’autre avant qu’il m’agrippe par la taille et me dépose sur son épaule tel un sac de patates. Bien sur que je me suis débattu et avec toute la véracité que je pouvais contenir. Et donc il fut dans l’obligation de me redéposer sinon il allait subir mon courroux ! Bon ok là j’exagérais…j’étais une fille faible. Et ça allait se prouver encore une fois.
J’étais de retour contre le mur. Je voulais encore me défendre mais il m’avait immobilisé le plus simplement du monde. J’étais donc coincé dans un coin du mur, mes mains bloquées par une seule de ses mains et sa jambe s’étant glissé entre les miennes. Conclusion : Trop près ! Il était trop près ! J’avais mon rythme cardiaque qui avait encore augmenté la cadence. Hey ! C’est bon là ! Il ne devait plus me faire cet effet après un an ! Je ressemblais à une ado à son premier baiser. N’importe quoi ! Mais il était trop près ! C’était de sa faute de toute manière.
Il me conseilla de prendre des cours de self défense mais si j’en prenais je le laminerais facile, il devait se méfier, des conseils pareils pourraient se retourné contre lui. Par la suite j’eus de nouveau droit à la sensation de ses lèvres sur les miennes. Me rappelant le coup qu’il m’avait fait je voulais résister et ne pas céder. Je le voulais vraiment. Vraiment beaucoup. Mais j’étais bien la dernière des filles qui résisterait à la douceur des lèvres de mon chéri. Et puis lorsqu’il glissa sa main sous mon haut je m’étais dit qu’il était passé à autre chose que là ça ne serait que mon corps contre le sien et le reste du monde pouvait bien bruler en attendant. Je voulais plus et je n’eus absolument rien. Nich devint l’homme le plus détestable de la planète en un instant. Sans que je m’y attende il avait brusquement mit fin à notre échange. Pile poil au moment où je ne voulais vraiment plus qu’il s’arrête. POURQUOI ? Ha oui je savais pourquoi zut. Mais quand même…ca ne valait pas une telle punition ? Si ? Je ne crois pas…

J’eus mon fameux regard noir et lui avec son sourire machiavélique il proposa d’aller commander la pizza. Là ? Sérieusement ? Bah oui c’est sur que j’avais envie d’une pizza…Je n’aimais pas quand il se jouait de moi comme ça ! Je détestais même ! Je n’avais pas envie de sa pizza ! Je voulais qu’on s’envoie en l’air là sur le champ ! Moi je pouvais me jouer de lui mais pas le contraire ça non…Il était bien plus cruel que moi. Et ne me parlais pas de ces mois d’abstinence que je lui avais fais subir. Regardez ça ne l’avais pas tant atteint que ça.
Je l’observais se diriger vers la cuisine tout en ruminant au fond de moi. C’était un imbécile, un idiot, un enfant, un…un…un homme chiant ! Voila il était chiant ! J’étais frustrée maintenant. Abruti !
Je le suivais malgré tout c’était mieux que d’aller m’occuper réellement de sa console à ma manière. Quand je fus proche de lui il me demanda ce que je voulais mais je le boudais donc je ne répondis rien. Et puis je ne savais pas trop ce que je voulais aussi. Il commanda donc une pizza medium pepperoni fromage.
Il leva ensuite son regard vers moi après avoir raccroché. Il passa une main derrière ma tête et me força me rapprocher avant de déposer une légère bise sur mon front.

« Bon alors ces boîtes on les terminent? »

Non je voulais toujours être prise dans le coin du mur…mais on devait finir il avait raison. Durant les 20 minutes qui suivirent en attendant la pizza on put largement terminés les cartons dans la chambre de Nich et étonnamment je n’avais pas rechigné à nettoyer. Il n’y eut pas de nouvelles surprises heureusement. Et Nich m’interrompis dans ma tâche en me demandant de venir manger. Je n’avais même pas entendu le livreur. Tout était occupé par les cartons excepté le sol. C’est donc là qu’on s’installa pour manger. Je constatais le boulot qu’on avait déjà réalisé et j’étais plutôt fière.
Nich ne se contenta que d’une part de pizza ce qui me surpris, moi j’eus plutôt du mal à terminer la mienne mais ça s’expliquait plus que lui. Ce n’était pas une pizza légère et la saveur n’était pas une que je prenais souvent. Enfin disons que la pepperoni fromage ne ferait pas l’unanimité chez moi. Je terminais quand même celle que j’avais commencée car j’avais faim dans le fond. Mais Nich avait disparu bien avant que je me décide à terminer cette foutue part.
Il m’avait observé un instant désespérer peut être devant ma nourriture du midi puis il avait disparu derrière la porte. Ce n’est que lorsque j’entendis le bruit de quelques chose que l’on dirait que je supposais qu’il était dans le salon. Quand j’eus terminé ma pizza Nich était presque arrivée à l’entrée.
Logiquement je lui demandais ce qu’il faisait sachant pertinemment que ce sofa qu’il trainait ne passerait pas cette porte. Il me regarda comme si j’étais une fille stupide, aveugle et sans logique. Je lui expliquais assez subtilement le fond de ma pensée mais il ne voulait pas me croire. D’accord je n’allais pas insister plus. Il voulait me prouver que j’avais tord et commença à se hâter pour faire passer son gros sofa par le petit cadre de porte. Il essaya dans tous les sens mais en vain, ce qui était un joli spectacle pour moi. Après s’être efforcé à la tache il tomba enfin épuisé sur son canapé.

« Mais je VEUX mon sofa! Il est sacré ce sofa! JE LE VEUX! » Me dit-il sur son ton le plus enfantin de son répertoire.

J’eus un petit sourire en coin, il était quand même mignon. Je ne regrettais pas d’avoir craqué pour ce bout’ choux là. Je tentais de le consoler en lui disant que chez moi aussi mon sofa était tout aussi confortable que le sien et que même s’il voulait on pouvait en acheter un autre mais cela ne sembla fonctionner puisqu’il exprima de nouveau son désir d’avoir CE sofa et non un autre.
Je tentais de chercher un autre argument mais il se leva brusquement pour disparaitre de nouveau dans la chambre et réapparaitre…matelas à l’épaule.
Ce n’étais pas un petit matelas une place…si le canapé n’était pas passé je ne voyais aucun espoir dans ce matelas. Et le résultat fut que j’avais raison.
Il laissa tomber le matelas sur le sofa et s’assis sur ce nouveau trône improvisé.

« Je crois que le déménagement va se faire plus vite et que toi et moi allons devoir passer au IKEA cette semaine »

Je voyais qu’il n’était pas très joyeux mais ce n’était que passager je savais bien. Il me demanda s’il restait beaucoup de choses dans la cuisine. On avait tout rangé pratiquement. Il ne manquait que le salon. On ne finirait pas trop tard alors si aucun évènement perturbateur ne venait nous interrompre.
Avant de s’hâter à la tache Nich répondit aux questions que j’avais posées plus tôt.

« Oui mes amis seront là pour les évènements sportifs, pour les courses je crois que j’aurai pas vraiment le choix puisque Miss ne sait pas conduire. Les tâches ménagères, j’exige une récompense en retour, et pour dire aux autres filles que ma femme est une furie, c’est raté, puisque tu es la plus douce et adorable des épouses »

Il ne m’avait pas dit s’il serait prêt à laisser son sport pour moi…ca voulait dire que c’était un non ? Ha ces hommes…Le point du permis tilta légèrement mon attention mais il fut rattrapé par les tâches ménagères. Puis je défiais une femme autre que Hyun Ae à approché de trop près mon Nich…on verra s’il dirait de moi que je suis toujours adorable.

« Je sais conduire…je n’ai juste pas le petit papier qui le prouve… » Marmonnais-je en tournant la tête comme pour bouder.

Je vis mon copain se redresser et venir poser ses mains sur ma taille avant de m’embrasser doucement.

« En échange du débordement d’affection le matin, j’exige un repas excellent les soirs où je reviendrai à la maison après une journée affreuse passée à travailler loin de Princesse. Si tout cela vous convient, j’accepte de vivre avec vous gente demoiselle »

Je souris, il était bête mais beau. Je ne pouvais pas assurer de faire des excellent repas chaque soir mais je peux assurer que je peux en acheter à toutes heures.
Il était obligé de venir vivre avec moi de toute manière sinon je l’aurai tiré avec moi. Bon ok euh j’aurai recruté du personnel pour m’aider quand même. Mais quoiqu’il arrive aujourd’hui on aurait vécu ensemble sous le même toit.
J’héritais d’un nouveau baiser qui ne me déplut pas le moins du monde. Encore, encore, j’en voulais encore ! Il me relâcha prétextant qu’on devait aller s’occuper du salon maintenant. Mais j’eus quand même droit à un nouveau baiser tout doux que je fis durer volontiers lorsqu’il me rattrapa de nouveau dans ma quête d’aller me mettre durement au boulot.
Lorsqu’on mit fin à celui-ci, je le serrais fort contre moi. Je frottais mes mains dans son dos avant de glisser l’une d’elle sous son t-shirt. J’appréciais comme toujours le toucher en retraçant le creux qui traversait son dos avant de m’éloigner définitivement.
Je le tirais par le poignet pour qu’on en termine avec le salon. Il s’occupa de toutes les choses fragiles que j’étais susceptible de faire tomber.
Je m’amusais à le bousculer chaque fois que je passais à côté de lui puis je m’étais tannée dans le coin à côté de la collection de DVD. Je regardais chacun d’entre eux attentivement avant de les mettre dans le carton. Nich n’avait pas une petite collection. Il y avait des films que je ne pensais même pas qu’ils existaient.
Cela faillit presque se faire dans un silence total mais j’avais vraiment du mal avec le silence. Je mettais donc la musique via le téléphone de Nich. On aurait pu la mettre sur la chaine hi fi si celle-ci ne devait pas être emballé/empaqueté.

Quand la musique me plaisait, j’aimais à faire des shows à mon mari, mais quand les musiques ne me plaisaient pas je demandais à Nich de le faire. A chaque fois j’avais ce même regard de jugement, à chaque fois il me répondait un simple non incontestable et à chaque fois il me demandait de faire les cartons et moi à chaque fois je tirais la langue. Quand j’eus finis la collection de DVD et tout ce qui était décoration je venais m’échouer à côté de Nich. Je me fis une petite place sur ses jambes pour y déposa ma tête et ferma les yeux.

« Pause. »

Ce n’était que très rarement, ou je crois même que c’était la première fois que je me couchais sur le sol. Ce n’était pas tant confortable. Mais mon corps appréciait la position couché. Et oui je le savais j'en avais pris des pauses mais j'étais fragile mon corps s'épuisait vite donc il fallait souvent le reposer. Voila pourquoi le sport et moi on ne s'entendait pas

« Comment t’as réussi à t’endormir un jour sur un plancher ? Ce n’est vraiment pas confortable. »

Je tentais de faire une sieste mais ce fut sans succès donc pour m’occuper j’allais faire connaissance avec le bassin de Nich.
Comme à mon habitude je me mis à faire de petits dessins. J’avais fais des petits papillons, un nuage et un grands soleil et des fleurs aussi. Mon doigt était un mini Van Gogh. Puis je m’étais attardé sur le nombril. Ca me faisait rire, je n’étais pas très mature et tous mon entourage le savait très bien.
Je me mis par la suite a chanté et quand je voulais qu’il m’accompagne j’appuyais sur son nombril. Ouais c’était mon bouton Play qui fonctionnait qu’à moitié parce qu’il ne m’accompagnait pas sur tout le loup.

« On refera le truc sur la mer là de la dernière fois ? J'ai envie d'en refaire ! Et je veux faire du jet-ski aussi. »

Rapport entre le sujet précédant aucun...mais ca m'était venue la en regardant son petit ventre. Eh oui mon esprit était ainsi dans toutes sont étrangeté. Mais j'avais bien apprécié et cela restait un très bon souvenir.
Je pense qu’après je m’étais assoupi parce que ce fut un bon trou noir. Au réveil j’avais un peu mal sur l’épaule où je m’étais couché et je dus donc changer de position me mettant sur le dos. Nich jouait sur son téléphone. Il semblait tout le temps fatiguer mais je ne le voyais que réellement endormi que quand je me réveillais avant lui. Je bougeais légèrement mais je ne voulais vraiment pas me redresser.
Seulement le camion était là. Il fallait commencer à le remplir avec les cartons et mettre les valises dans la voiture à Nich. Bien sur avant Nich dut remettre en place son canapé et son sofa qui bloquait l’entrée. Pas doué sur ce coup. Puis fut le temps de faire sortir les cartons.

Je ne m’étais chargée que des cartons les plus légers. Je savais c’était lesquels je les avais moi-même mis de côté.
Une fois le premier aller retour effectué. Je capturais un instant les lèvres de mon époux, lui souffla que maintenant il était vraiment trop tard pour revenir en arrière puis reparti gaiment récupérer de nouveaux cartons.
Doogie suivait notre rythme pendant que Valentine avait trouvé son nid sur l’un des cartons.

La vie était belle, même si Myung Hee mit fin au baiser, elle ne se sépara pas de moi pour autant, bien au contraire. Elle resserra son étreinte avant de venir glisser ses mains sous mon chandail et venir caresser chaque relief de mon dos. Ce qui me fit penser qu’après une dure journée de déménagement, je serais bien en droit de quémander un massage à ma femme ce soir. Comble de malheur, ses petits soins ne durèrent pas éternellement et furent même très rapides. Myung Hee fit quelques pas vers l’arrière en me tirant par le poignet pour que je la suive jusqu’au salon. Je ne montrai pas une trop grande résistance, mais quand même je ne voulais pas me remettre au boulot. De plus, je dois dire que je n’appréciais pas particulièrement de la voir près de ma grande tv que j’adorais plus que tout au monde après le chocolat, la famille Cho, les films, l’alcool, les filles, les voyages, me faire prendre en photo, prendre une douche interminable de 15 minutes, manger de la pizza le matin et les chats. Bref, je demandai à Myung Hee de me laisser les soins de m’occuper des choses fragiles pendant qu’elle trouverait quelque chose pour l’occuper.

Tel un sexy électricien, je fis bouger mon meuble de télévision pour l’avancer et ainsi aller pouvoir débrancher la montagne de fils derrière. Avec mon système de son cinéma maison, ma tv, mon lecteur dvd, mes nombreuses consoles de plusieurs générations et la radio, cela faisait effectivement une montagne de fils. Après fut l’étape la plus ennuyante : celle de démêler ces fils de malheur. Je pris place sur le plancher pour m’asseoir en indien et je commençai à râler réalisant du même coup que je n’avais aucun don pour ce genre de truc et que surtout je n’avais aucune patience. Myung Hee trouva le bon moyen pour me détendre en mettant une musique provenant de mon cellulaire, ce qui mit fin au silence qui séjournait dans le salon depuis un instant déjà.

Princesse devait bien s’ennuyer puisqu’elle fit de mon salon, sa piste de danse. Elle dansa sur plusieurs chansons en exagérant parfois ses mouvements et ses déhanchés, jusqu'à ce qu’elle tombe sur une chanson qu’elle n’aimait pas. Elle me demanda alors de la remplacer, mais je levai les yeux vers le plafond en continuant de démêler mon paquet de fil. Elle insista et je me contentai de lui répondre simplement « non » ce qui me valu la plus belle grimace de ma femme. Elle essaya plusieurs fois de me faire changer d’avis, mais j’étais intraitable et je terminais presque ma tâche ardue quand elle déclara avoir fini avec les dvd. Elle s’échoua à côté de moi et elle vînt à poser sa tête sur mes jambes, m’immobilisant ainsi.

« Pause »

Je délaissai ce que je faisais pour la regarder de haut en me demandant combien de temps elle allait endurer d’être couchée à terre. Depuis que je la connaissais, je ne l’avais jamais vu allongée sur le sol. Elle était toujours entourée de coussins à ne plus finir et de couvertures de plusieurs épaisseurs.


« Comment t’as réussi à t’endormir un jour sur un plancher ? Ce n’est vraiment pas confortable. »

Je fronçai aussitôt les sourcils en étant contrarié qu’elle ramène cela au sujet du jour. Je dormais très bien sur le sol et après? Je n’avais pas Princesse comme surnom moi. Je n’étais pas très difficile, eh puis d’abord pourquoi elle tenait absolument à me rappeler cette pénible journée. Je me suis abstenu de tout commentaire pour ne pas piétiner encore plus sur ma fierté, mais je me rappelais très bien que la veille j’avais fait nuit blanche dans le corridor de l’appartement de la famille Cho. Un plancher d’un salon après avoir enduré un corridor et une longue journée durant laquelle je m’étais expliqué auprès des cousines Cho, semblaient être des arguments solides face à ma facilité à dormir le soir d’après.

Princesse ne porta pas d’importance à ma réponse qui ne vînt jamais et tenta de se replacer pour être plus confortable pour fermer les yeux…quelques secondes. Après ce délai, Myung Hee rouvrit les yeux pour ensuite venir m’attaquer le bassin avec son index. Elle y fit des petits signes et je la laissai faire me disant qu’au moins ainsi elle était tranquille et qu’elle n’était pas en train de briser ma ps3.

« On refera le truc sur la mer là de la dernière fois ? J'ai envie d'en refaire ! Et je veux faire du jet-ski aussi. »

Elle était vraiment « random » cet après-midi. Pendant un instant je m’étais demandé de quoi elle parlait et après un petit retour lointain dans les archives de ma mémoire, je me souvenu de notre escapade sur l’eau de l’été dernier. Définitivement, Myung Hee passait du coq à l’âne! Toutefois, même si j’avais voulu lui faire plaisir, je ne pouvais pas oublier le détail très important que ce bateau appartenait à mon père et qu’il ne devait pas savoir que je lui empruntais quand bon me semblais. Bref, je fis oui de la tête rapidement et Myung Hee n’imposa pas plus de requête. Elle ferma à nouveau les yeux, mais pour un long moment cette fois. J’étirai le bras pour récupérer mon téléphone et consulter l’heure. La fin de l’après-midi approchait et nous avions loué le camion de déménagement que pour la journée. Avec mes skills de ninja, j’attendis quelques minutes pour être certain que Myung Hee soit plongée dans un profond sommeil, puis je bougeai tout en atteignant un coussin du divan laissé pour compte. Je déposai la tête de Princesse sur ce coussin, puis je terminai toutes les boîtes qu’il restait à faire avant d’enfin pouvoir dire que cet appartement ne m’appartiendrait plus.

Une quarantaine de minute après que Myung Hee se soit assoupie, elle donna finalement signe de vie alors que j’avais le dos accoté contre un mur du salon et les jambes en extension pendant que je jouais sur mon cellulaire. Je baissai les yeux vers elle et constatai qu’elle ne semblait pas très confortable soudainement sur le plancher. Me voyant en train de procrastiner comme je savais si bien le faire, Myung Hee me ramena à l’ordre et j’allai aussitôt enlever le sofa et le matelas qui séjournaient toujours et encore dans l’entrée de mon appartement. La tâche suivante fut de transporter toutes les boîtes dans le camion pendant que Myung Hee s’amusait follement avec les cartons de vêtements et les trucs aussi légers que Doogie. Et parce que j’avais bien une femme comme épouse, et que les femmes sont chiantes, elle me souffla à l’oreille, après m’avoir embrassé, que maintenant il était trop tard pour revenir en arrière. Elle s’enfuit sans plus tarder à l’intérieur pour aller chercher un nouveau carton pendant que je regardais l’intérieur du gros camion encore vide de déménagement. La chatte s’était déjà mise en boule sur le dessus du seul carton et je la fixai en me disant que si ce chat réussissait à s’adapter face au changement, pourquoi moi je n’en serais pas capable. Avant de retourner à l’intérieur, j’appelai Valentine pour qu’elle me suive et je partis chercher d’autres boîtes.

Cela prit pas plus de deux heures à vider tout le contenu du camion et de ma voiture dans ma nouvelle demeure; celle de Myung Hee. Bien sûr, rien n’était encore défait et cela allait être un vrai party pour trouver la place pour mettre toutes mes affaires. Ce que je pensai alors ne fut pas de placer les boîtes dans les pièces appropriées pour ensuite les vider. Non ce qui me passa plutôt par la tête à cet instant même où le hall d’entrée était bondé de cartons, fut de trouver premièrement mon ordinateur portable dans tout ce fouillis. Une fois trouvé, j’enjambai les boîtes pour aller prendre racines sur le sofa du salon de Myung Hee. Cette dernière ne tarda pas à venir me voir pour me demander ce que je faisais. Je pris mon ordinateur à bout de bras pour le mettre à sa hauteur et qu’elle voit. Ma seule réponse fut :

« J’organise notre vie de couple socialement actif »

Puis je repris ma tâche de créer un évent Facebook pour un open ici à l’occasion de la pendaison à crémaillère de notre nouvelle demeure. Enfin, de ma nouvelle demeure. Cela me prit un gros 2 minutes pour tout inscrire et la liste des invités se fit en un seul clique, soit de sélectionner tous mes contacts. Kim Nichkhun à ce jour avait plus de 1 000 contacts. La date? Pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui! Je mis Myung Hee au courant des petits détails, puis je quittai le canapé pour me diriger vers le frigo de sa cuisine. Il n’y avait aucune bière froide! Je me redressai le dos pour parler à Myung Hee d’une pièce à l’autre pendant qu’elle me hurlait dessus pour que je change la date de cet event et qu’avant de déclarer un open il faudrait d’abord penser à enlever les cartons dans l’entrée. Je marchai vers cette entrée avec un air indifférent pour ensuite pencher la tête sur le côté comme pour juger.

« Oui en effet toutes ses boites posent problème. Je pris une pause pour trouver une solution et après quelques secondes je tournai la tête vivement vers Princesse. Tu n’as pas un garage? »

Elle était découragée et partie vers sa chambre, mais je la suivi en lui demandant pourquoi elle était contre l’idée d’avoir ce party ici ce soir. Je remis sur la table le fait que la Myung Hee que j’avais connue était une fille souriante, qui aimait boire et faire la fête. Là elle était une maîtresse d’un chien et passait ses journées sur le web pour faire des achats en ligne au lieu de sortir et aller au magasin. Je ne la laissai pas le temps de placer un seul mot avant d’enchainer en lui disant que je l’aimais et je déposai un baiser sur son front. Je sortis de la chambre et elle me rattrapa pour utiliser une nouvelle technique de manipulation contre moi qui avait bien fait ses preuves ces derniers temps. À coup sûr, elle avait copié cette technique de Hyun Ae. Elle me fit les yeux doux en me demandant de remettre cet open à plus tard pour nous laisser au moins le temps de rendre cette maison accueillante. J’acceptai, mais à une seule condition :

« Mais toi et moi on sort en club ce soir. J’ai envie de boire et de socialiser un peu. On est toujours ensemble et je ne veux pas rentrer dans la routine ennuyante que tous les couples vivent après le mariage »

Tout en me dirigeant à nouveau vers la cuisine pour me servir un verre d’eau, puisqu’il semblait n’avoir que ça ici, j’argumentai que ça serait bien d’y inviter nos amis respectifs et que ça faisait longtemps que je n’avais pas vu ses amies de Busan. En retour je pouvais bien inviter mes trois amis attardés dont ce gars sur qui Myung Hee avait flashé quand nous avions joué au bowling. Princesse ne sembla pas détester ma proposition et je renforçai mes arguments en disant qu’avant ça, on pourrait aller tester sa douche et qu’ensuite on pourrait sortir dans le nouveau club de la ville qui était très huppé. Ça me donnerait la chance de la voir en tenue chic et sexy et j’avais bien envie de renouer ce soir avec ce monde de snob et narcissique que j’avais quitté en allant vivre seul en appartement. Maintenant que j’habitais dans les hauts quartiers d’Ulsan, je devais bien célébrer ça comme il se doit!

Je fis un regard tentateur à ma femme en désignant par la suite la salle de bain en croyant qu’après ce que je lui avais fait vivre aujourd’hui elle ne pourrait pas refuser, mais elle rajouta une condition pour qu’elle accepte la sortie de ce soir. Je devais d’abord défaire trois cartons et qu’ainsi ça lui laisserait le temps de préparer un repas pour ce soir sans m’avoir dans ses pattes. Je la pris par le poignet pour la ramener contre moi et lui donner un baiser furtif avant de me sauver à la tâche dans l’espoir de vider ses cartons le plus rapidement possible.

Myung Hee était disparue derrière les murs de la cuisine depuis à peine 5 minutes que je soupirai en m’ennuyant. J’avais besoin d’attention. Je délaissai ainsi les cartons et j’allai la rejoindre dans cette cuisine, mais en prenant bien la précaution qu’elle ne m’entende pas venir derrière elle. Quand je fus assez proche d’elle qui était tournée face aux fourneaux, je passai mes bras autour de sa taille pour venir la surprendre en lui donnant des baisers dans le cou. Elle ne résista pas très longtemps à mes caresses et je me lamentai que ces cartons étaient ennuyants et que j’avais bien envie de manger. Princesse m’informa que le repas serait bientôt prêt, mais je ne voulais rien savoir. Je l’obligeai à se retourner pour me faire face et je lui fis comprendre par mon regard ce que j’avais derrière la tête. Tout en gardant sa taille captive, je la tirai avec moi vers la salle de bain pendant qu’elle me rappelait qu’elle devait d’abord fermer le four de la cuisinière, mais têtu comme j’étais, je ne l’écoutai pas une seule seconde. C’est vraiment sans trop de difficulté que je refermai la porte de la salle de bain derrière nous et que je l’entraînai dans mon caprice d’homme nouvellement marié avec une nouvelle douche et une femme totalement irrésistible.

Spoiler:

Il ne fallut pas tant de temps pour tout transposer de chez Nich au camion et du camion à chez moi. Et de même pour ce qui se trouvait dans la voiture de Nich. Evidemment je dis bien quelques temps pour transporter les cartons d’un lieu à un autre…pas de les vider et d’ainsi commencer à ranger la maison. Non ca ranger n’était pas sur la liste enfin sur la mienne ça y était, mais pas sur celle de Nich. Et Nich ne comprenait pas que si lui ne me motivait pas je n’allais vraiment pas l’être.
Pendant que je constatais l’ampleur du travail à faire Nich passa devant moi tel un coup de vent farfouillant un peu partout avant de sortir…devinez quoi…non rien pour aider, non juste son ordinateur portable. J’observais ce qu’il comptait faire, comme m’aider ou m’indiquer ce qu’il voulait ouvrir en premier ou un truc qui y ressemble mais non quand je lui demandais ce qu’il faisait j’eus cette belle réponse :

« J’organise notre vie de couple socialement actif »

Il m’avait même illustré le geste pensant que peut être que cela passerait mieux…mais non. Je regardais d’un œil suspect la création d’un évent ici. L’objet : Une pendaison de crémaillère. Où : Logiquement ici. Jusque là ça allais. C’est quand il m’annonça la date que je bloquais totalement. AUJOURD’HUI ? LA ? CE SOIR ? Chaque fois j’ai cette pensée qu’il n’est pas sérieux et pourtant c’est toujours quand je me pose cette question qu’il est je crois le plus sérieux possible. Lui tout ca ne semblait absolument pas le déranger…il zigzaguait et enjambais les cartons comme si cela faisait parti du décor. Il disparu dans la cuisine tandis que je restais fixé sur cette date.

« Mais tu va pas faire ça ce soir ! Change la date ! Tout de suite ! L’entrée n’est même pas dégagée ! Tu n’as pas remarqué ? Tu va les mettre où tes invités ? Nich change cette date ! »

Sans un mot ou une quelconque réaction il vint me retrouver dans l’entrée et jugea tout d’un coup comme ça que oui effectivement les cartons posaient problèmes. Je vous assure que j’avais épousé un génie ! Sa solution ? Mettre tout dans mon garage. Ranger ! C’est ça qu’on devait faire ! Si on ne le faisait pas ce soir quand est ce qu’on aurait le courage de le faire ? J’étais déjà fatigué de ces cartons je voulais en finir vite mais je pense que je devais mettre ma volonté de côté pour la soirée.

Je levais simplement la tête vers le plafond en soupirant et tout en ignorant mon mari je me dirigeais vers la chambre. Il ne m’y pas de temps à me rattraper et à me demander pourquoi j’étais contre la fête pour ce soir. Ca me semblait évident à moi…Et là il enchaina avec des arguments qui n’aidaient en rien à me calmer. Selon lui que la Myung qu’il avait connu était souriante et elle aimait boire et s’amuser et qu’apparemment j’étais devenue une…maîtresse de chien…qui ne sortait plus et achetait en ligne.
Je me retournais vivement sur moi-même pour le regarder fixement, c’est comme ça qu’il me voyait ? Il ne me laissa pas parler et me dit qu’il m’aimait avant de m’embrasser sur le front. Cela me calma certes un moment mais je n’oubliais pas…Le problème n’était pas que je n’avais pas envie de faire la fête mais je voulais vraiment en terminer avec ces cartons. Et je sentais que c’était peine perdue. Mais dit-on qui ne tente rien n’as rien ?
J’attrapais donc le poignet de Nich pour le retenir et lui mes petits yeux tout mignons et de ma toute petite voix je lui demandais de reporter sa party à plus tard.

« Juste le temps de ranger un peu et de rendre la maison plus présentable. »

Je voyais dans son visage qu’il cédait et quand il ouvrit la bouche c’était le jackpot. Je ne montrais pas trop ma joie surtout qu’il y mit une condition. Enfin après écoute elle n’était pas si irréalisable sa requête.

« Mais toi et moi on sort en club ce soir. J’ai envie de boire et de socialiser un peu. On est toujours ensemble et je ne veux pas rentrer dans la routine ennuyante que tous les couples vivent après le mariage »

Au début j’avais vraiment pensé que c’était un mal qu’on soit toujours ensemble…et dans ce même instant j’ai pensé que s’il voulait qu’on prenne une distance, ce soir on en prendrait une et qu’il ne s’en plaigne pas ! Puis après je me suis dis que j’exagérais et qu’il avait raison dans un sens. Il regagna la cuisine et je lui emboitais le pas. Et pendant qu’il se servait un verre d’eau il continuait de préparer la sortie de ce soir. Il avait envie de revoir mes amies de Busan que j’avais invitées une fois et en échange il inviterait Changyon et d’autres amis.
J’avais un petit sourire en coin pendant qu’intérieurement j’essayais d’évaluer mon taux de fatigue. Il n’était pas très haut mais il n’était pas très bas non plus il n’était pas au juste milieu. Non si on regardait ma jauge on voyait que quand même j’étais clairement fatigué mais je me sentais d’attaque pour une soirée surtout qu’il proposait de la faire dans le nouveau bar qu’il venait d’ouvrir il y a peu. Plutôt chic mais parfait pour me l’approprier rapidement et bien m’amuser je suis sur. Il avait eut un dernier argument pour me convaincre…la douche. Non pas qu’il pensait que je puais je l’espérais du moins mais il semblait plutôt partant pour une petit fête privée tout les deux sous le jet.

Il était vraiment motivé et c’était ces moments que je préférais. Parce qu’ainsi on pouvait voir une certaine déception dans son visage quand il n’obtenait pas ce qu’il voulait. Bon je savais qu’il reviendrait plus tard mais c’était bon de lui dire non. Enfin c’était un oui à condition. On allait peut être fonctionné comme ça maintenant.
Ma condition a moi c’est qu’il devait avoir vidé et ranger 3 cartons et je l’informais que me laisserais assez de temps pour que je cuisine de quoi manger. Sans un mot il me vola un rapide baiser et disparu. J’en profitais pour moi aussi me mettre aux fourneaux. Je n’avais pas grande idée de ce que j’allais cuisiner donc j’avais l’idée que ça aller se réduire à un ramen.
Rapide et efficace.

Sans trop d’étonnement, enfin si quand même je dus abandonner mon plat en préparation par la venue surprise d’un bel homme dans mon dos. Il avait déposé ses mains sur ma taille et glissais d’affectueux baisers dans mon cou de quoi me faire fondre à petit feux. Ca faisait quoi…5-6 minutes qu’on s’était séparer et on déjà de nouveau coller ensemble. On est toujours coller ensemble parce qu’on veut être collé tout les deux je ne vois pas d’autres raisons. Il se plaignit que les cartons l’ennuyaient et qu’il avait faim. Je l’informais que c’était bientôt prêt mais je compris vite qu’on ne parlait pas du même type de repas. Après un regard assez significatif mon mari me tira jusqu’à la salle de bain j’avais un peu contesté sachant que j’avais quand même laissé le repas sur le feu mais Nich n’eut pas tant de difficultés à me ramener jusqu’à dans la salle de bain et à y fermer la porte derrière nous.

Je l’avoue même en le regardant ainsi dans les yeux j’ai encore pensé à mon plat qui allait bruler d’une minute à l’autre. Puis un simple tant pis fit l’affaire.
Je glissais mes doigts le long de son visage et lui déroba un premier baiser. Même s’il était capricieux et qu’il m’énervait chaque fois qu’il n’en faisait qu’à sa tête je l’aimais et je dois avouer que je l’avais désiré depuis un petit moment maintenant. Je pense juste que sans trop savoir pourquoi j’étais plus timide à lui sauter dessus.
Je senti ses mains, ses bras qui me rapprochaient un peu plus de lui et son cœur qui battait un peu plus vite. Je passais mes bras autour sa nuque intensifiant notre baiser avant de commencer à parcourir son torse à travers le tissu de son t-shirt. Ma respiration gagnait en sonorité et mon corps en devenait plus expressif du désir qui brûlait en moi. Mon rythme cardiaque avait gagné d’un cran en un rien de temps mais cela s’expliquait par toutes les sensations que la douceur de ses lèvres me provoquait. J’avais glissé doucement mes mains sous son T-shirt et tout d’un coup nos lèvres se séparèrent et il se recula d’un pas. Je fronçais les sourcils un dixième de seconde car ce ne fut qu’un instant, ce ne fut qu’un court instant pendant lequel mon mari eut ôté son haut pour me laisser contempler ce corps qui me plaisait tant. Il revint se coller à moi et repris notre baiser qui me mit en joie. Ses lèvres et la chaleur de son corps contre le mien…je redécouvrais la douceur de sa peau, je respirais son parfum, je perdais contrôle. Nos baisers étaient passionnés et rempli d’amour. J’aimais la sensation que ses baisers pouvaient procurer chez moi, ça me réchauffait de l’intérieur et m’envahissait de douceur tout en me rendant folle et sauvage d’en avoir plus. Et pourtant cette fois ci c’est moi qui mis fin à l’échange.
Je le savais bien qu’il aimait notre jeu de chat et de souris c’est pourquoi lorsqu’il parut confus de mon refus de sceller de nouveau mes lèvres aux siennes il ne broncha pas le prenant même avec le sourire. Je le poussais contre la porte à son tour et recula de quelques pas. J’ouvris le jet d’eau pour que l’eau soit à bonne température puis tout en maintenant mon regard avec celui de mon mari j’ôtais avec charme tout ce qui empêchait mon corps de m’approcher de la tenue d’Eve. Je n’avais gardé que le bas de mon sous vêtements. Ma poitrine cacher par l’un de mes bras j’avais préférer enlever ce dernier tissu à l’abri des regards dans la cabine de douche.
Je fis signe par la suite à Nich de venir me rejoindre sauf s’il préférait se contenter que de regarder. Bien sur que non qu’il ne se contenterait pas de ça il aurait fou sinon.

Je le vis par la suite venir me rejoindre le regard encore plus enviant tandis que moi je l’observais dans son plus simple appareil et j’appréciais comme toujours ce que je voyais. J’étais la sacrée souris qui se faisait toujours prendre par le chat et qui avait hâte d’être croqué.
Nich s’avança jusqu'à ce que moi je ne puisse plus reculer.
Je sentis la paroi fraîche de la douche dans mon dos ce qui me procura un léger frisson. On s’embrassa encore et encore. Ses baisers vinrent se glisser dans mon cou descendant progressivement vers ma poitrine mais sans y arriver pour autant.
Non ce sont ses mains qui s’en chargèrent. Une main se mis à caresser l’un de mes seins pendant que je sentais l’autre descendre de plus en plus bas jusqu’à arriver à mon entrejambe. Le premier effleurement me parcouru de plaisir, je me mordis la lèvre inférieur serrant ma prise sur son épaule. Il continua de jouer de moi en caressant mon intimité. Je commençais à avoir terriblement chaud et me contrôlais de moins en moins. Pour plaisir donner plaisir rendu j’entrepris moi aussi de jouer avec son membre le prenant en main et y effectuant des va-et-vient qui se voulait au début régulier mais ce fut finalement le contraire. Mais pouvoir entendre que lui aussi aimais ce que je lui procurais me rendait heureuse. Sans que je m’y attende ses doigts rentrèrent en moi et tout me cambrant j’extirpais mon premier gémissement que j’avais tenté d’étouffer tant bien que mal. J’avais retrouvé ses lèvres et nos baisers étaient devenues fougueux et intense voire brulants étouffant plusieurs gémissements et soupirs de plaisir. Nos langues se plaisent au contact de l’autre ne voulant plus se quitter. L’échange devenait ardent, je n’en sentais même plus l’eau qui s’écoulait le long de nos corps. Mais il ne fallut que le temps que nos lèvres se séparent, que j’ouvre les yeux, que je le vois, lui, mon mari, ses cheveux trempés qui collaient à son visage et son regard pour qui je fondais qui me chamboulait. Je ne savais plus quoi penser de ce spectacle j’étais ailleurs, au paradis surement.
Nich me souleva et vint se coller encore plus à moi. Ses lèvres avaient trouvé refuge sur ma poitrine et je le sentais se jouer du bout de mes seins avec sa langue. Il cajolait l’un et embrassait l’autre. Jamais ils n’étaient laissés pour compte. Mes mains maladroites avaient préférer se perdre dans ses cheveux. Nos regards se rencontrèrent de nouveau, je ratais un battement. Puis un nouveau gémissement retenti dans la salle d’eau plus fort que les autres et du au frottement de son membre contre mon intimité. Il avait ce sourire en coin que j’aimais autant que je détestais car cela prouvait qu’il savait que je ne résistais plus. Cela prouvait qu’actuellement il se jouait de moi et je détestais cela autant que j’adorais. Mes gémissements se faisait de plus en plus intense de plus en plus fort et j’en étais venue au point de l’implorer de passer à la prochaine étape. J’avais toujours cette impression que plus je demandais moins j’étais exaucé. Mais c’était plus fort que moi je le voulais en moi. Il répondait à mes demandes par des baisers langoureux. Il rentra de nouveau deux doigts en moi et je ne gémissais plus désormais je criais et il me surprit en retirant rapidement ses doigts pour les remplacer par son sexe dans une rapidité folle. Je m’étais cambré et l’avais si fortement agrippé par les épaules que j’avais peur d’en avoir laissé des marques. Je le sentais là à l’intérieur de moi et j’embrasais. Je l’embrassai pendant qu’il effectua son premier va-et-vient. Il avait pris un rythme doux me laissant le temps de prendre plaisir doucement et en déposant des baisers dans son cou, je mordis légèrement la peau de son cou, retrouvais ses lèvres en mordis l’inférieur, lui soufflais un je t’aime presque inaudible quand la cadence prit de l’ampleur. Mes jambes se croisèrent dans son dos et serrèrent son bassin contre le mien. Ses coups de bassins étaient profonds et je perdais la tète littéralement. Je manquais de souffle mais je continuais de lui murmurais de continuer ainsi et d’aller plus vite encore et quand je sentais que le plaisir montait, je n’avais que son prénom à la bouche. Seul son prénom raisonnait dans la salle de bain chaque fois que je sentais l’orgasme venir. C’était l’extase de faire l’amour avec lui. Lorsque le premier orgasme vint je me sentis comme vider de toute mon énergie mais en même temps prête pour un nouveau tour. Encore j’en voulais encore. Il me colla contre une nouvelle parois de la douche humide et froide contre mon corps brulant un nouveau frisson me parcouru, il me fit languir d’impatience en jouant de nouveau avec mes envies caressant furtivement mon intimité et après une attente beaucoup trop longue à mon gout où je me sentais totalement soumises à ses soins il repris de nouveau ses coups de bassin. Encore, toujours plus vite toujours aussi bon et délectable puis tout d’un coup il s’arrêta, me regardant amoureusement. Il me déroba un nouveau baiser, me souffla des mots d’amour et de tendresse avec une once de désir. Je caressais son visage du bout des doigts chaque petite partie que j’aimais tant, pendant que je reprenais mon souffle encore un petit peu je lui dérobais moi aussi un baiser et lui demandait de reprendre au plus vite. Et vite cela avait été. Un rythme fou. Mes mains glissaient le long des parois de la douche et ne savait pas où se poser sur le corps de Nich sans que cela ne soit sauvagement agrippés. Cela fonctionnait quand mes lèvres étaient occupés à appréciés les siennes mes mains restaient fixés à ses joues mais en dehors de ça elles étaient tout bonnement incontrôlable et maladroites. L’orgasme vint de nouveau ensemble en symbiose.
Après un dernier tour je reposais pieds à terre fatigué mais je ne me lassais pas de l’embrasser. On s’échangea un long regard qui remplaçait tout les mots, un baiser furtif et il sortir de la douche.
Je levais les yeux au ciel ramenant tous mes cheveux vers l’arrière. Je suivis Nich à l’extérieur de la douche et il m’enveloppa dans une serviette et en profitant pour me serrer encore contre lui. Je passais mes bras autour de sa taille et déposais de légers bisous sur les parties de peau qui s’offraient à moi. Je me réchauffais dans ses bras même s’il ne faisait pas tant froid. Même si cela pouvait faire clicher c’est vrai que là où je me sentais le mieux c’était prisonnier dans ses bras à ressentir chaque battement de son cœur, sentir son souffle glisser sur peau, ressentir sa chaleur, respirer son parfum tout cela me détendait.
Après un dernier bisou sur mon front il proposa qu’on aille se préparer et à contre cœur je m’éloignais de lui pour récupérer de quoi me préparer.

A peine sorti de la salle de bain et une odeur me rappela tout de suite à la réalité. Je me précipitais à aller couper le feu dans la cuisine. Je regardais ensuite mon doux mari à qui finalement je ne pouvais pas en vouloir, je passais mes bras autour de sa taille lui volait un nouveau baiser.

« On est d’accord ce soir on mange dehors ? »

J’avais mon petit sourire qui montrait à quel point j’étais très joyeuse et qu’il ne pouvait pas me refuser un repas dehors tout simplement parce que c’était mon mari parfait.
Je déposais un bisou sur sa joue et aller récupérer mon téléphone. Quelques coups de fil pour donner rendez-vous aux filles ce soir, et je me dirigeais par la suite dans ma garde robe à la quête d’une jolie tenue. La robe brilla devant mes yeux et j’avais déjà les chaussures parfaites qui allaient avec. Et là pouvait commencer le long rituel qui rend une femme aussi belle que le jour. J’allais m’enfermer dans la salle de bain seule et me prépara. A l’aide d’un fer je fis des boucles larges pour ondulés légèrement mes cheveux et opta pour un maquillage qui mettrait en valeurs mon regard. Dis comme ça c’est comme si j’avais pris 5 min mais en réalité ça donner le résultat d’une bonne demi-heure. A la sortie je me demandais si Nich était prêt et il me rappela que lui n’avait pas besoin d’autant de temps que moi pour se préparer. Je lui demandais pour ses amis et à quelle heure on avait rendez vous. Puis je demandais à ce qu’on allait manger ce soir.

J’allais à enfiler mes escarpins enfiler une veste. Je demandais à mon mari si j’étais jolie. Je savais bien que oui et Nich ne me répondit pas comme à chaque fois que j’essayais juste de gonfler mon égo. Je disais au revoir à mon Doogie et Valentine avant d’être contrainte à suivre mon mari. On se dirigea en voiture jusqu’au centre ville, Nich se trouva une place pour sa jolie voiture et on parcourra la rue en quête d’un coup de cœur. Je n’avais pas envie d’un hamburger. Non j’étais plutôt tenter pour de l’épicé. Et tiens un beau restaurant coréen nous souriait. Je tirais mon chéri par le poignet sans lui demander son avis et je demandais une table.
J’observais les serveuses et guettait à savoir si c’était l’une d’entre elle qui s’occuperait de nous. Je ne suis pas jalouse pas ouvertement en tout cas et je me contrôlais très bien mais j’aurai bien mieux préférer que ce soit un serveur. Quand la demoiselle arriva je pris sur moi et proposa à Nich de prendre le plat du jour pour lui éviter de choisir j’y rajoutais un plat à base de Kimchi laissant au soin de Nich les boissons.
Quand la serveuse reparti je déposais ma tête dans le creux de ma main en le regardant tout sourire. Je fus tenter de lui faire du pied et je le fis tout en le regardant amoureusement.

« Tu n’es pas quelqu’un de jaloux toi... »

Je ne l’affirmais pas c’était plutôt sur un ton intrigué car cela m’intriguait seulement de ne pas avoir vu Nich jaloux. Je ne me rappelais pas avoir vu Nich jaloux ou c'est peut être moi ? C’était flatteur en tout cas c’est qu’il avait grandement confiance en moi alors non ? J’aimais à le titiller voir s’il serait jaloux dans telles ou telles situations mais cela ne venait jamais je considérais donc qu’il ne l’était pas. J'étais déçues, je ne voulais pas non plus qu'il soit étouffant mais quand même.
Pendant ce temps mon pied s’aventurait doucement montant au fur et à mesure le long de sa jambe avant de m’arrêter brusquement redevenant sérieuse. Je me redressais afin d’être totalement droite et la serveuse vint déposer les plats devant nous.

« On trinque à la belle soirée que l’on aura ce soir ? »

Piégée maintenant dans la salle de bain, Myung Hee était à présent ma prisonnière pour toujours. En fait, elle n’avait qu’à tourner la poignée de porte et sortir de la pièce, mais je me plaisais à penser qu’une porte fermée signifiait qu’elle ne pouvait plus s’échapper. Soumise comme elle l’est, ce ne fut pas plus difficile de la convaincre d’abandonner son plat sur le four. Elle s’approcha la première pour quémander son baiser. C’était une autre raison pourquoi j’aimais tant cette fille. Elle n’hésitait jamais à décrocher de ses occupations tel que le chaudron sur la cuisinière pour répondre à mes caprices soudains. N’ayant pas eu le droit à beaucoup d’affection aujourd’hui à cause de tout ce déménagement, je ne pu résister plus longtemps à l’envie de la prendre dans mes bras. Elle passa ensuite ses bras autour de mon cou faisant ainsi durer notre baiser tandis que mes mains caressaient son bas ventre et le creux de son dos. Reprendre notre respiration? Il n’en était pas question et c’est pourquoi je pu entendre rapidement son cœur battre. Mais malgré que nous étions dans le feu de l’action, je mis fin au baiser pour faire un pas vers l’arrière pour retirer plus aisément mon chandail. Alors que Myung Hee se mordait la lèvre inférieure à la vue de mon corps sublime, je revins me coller contre elle pour lui voler un baiser encore plus ardent que le précédent. Elle avait beau avoir encore tous ses vêtements sur elle, j’avais déjà hâte d’en arriver à l’étape la plus intéressante. C’est pourquoi je ne perdis pas de temps à intensifier notre échange et une main vînt se glisser sous son chandail, mais je fus coupé dans mon élan par madame. Elle se sauva de mon étreinte pour prendre de la distance. Tout d’abord, je cru qu’elle venait de se rappeler qu’elle avait quelque chose sur le feu, mais en voyant son petit sourire coquin, je compris là où elle voulait en venir. Myung Hee s’ennuyait de notre jeu du chat et de la souris.

Elle me fit ensuite reculer contre la porte de la douche tout juste derrière moi et elle étira le bras pour ouvrir le jet d’eau. Mes yeux ne regardaient plus que Myung Hee lorsqu’elle se dévêtue, ne gardant que sa petite culotte. Princesse se glissa la première dans la douche et se retrouva entièrement nue seulement à cet instant. Elle me fit signe de venir la rejoindre et avec un sourire malicieux, je l’écoutai en retirant rapidement mes vêtements. Je ne perdu même pas de temps à mouiller mon corps que je retrouvai déjà le corps de ma femme contre le mien. Je la fis reculer contre une des parois de la douche et fis d’elle la prisonnière de mes caresses. Je repris possession de ses lèvres jusqu’à ce que je descende à son cou. Je réservai toutefois le privilège à mes mains de masser sa poitrine qui m’avait toujours fait perdre la tête. Qui avait dit qu’une femme avait absolument besoin d’une poitrine généreuse? Celle de Myung Hee était parfaite ainsi et mes mains se fondaient merveilleusement à ses formes.

Mais Myung Hee avait quelque chose sur la cuisinière et c’est pourquoi je ne m’attardais pas trop aux préliminaires. Oui j’avoue c’était mon excuse à moi-même pour ne pas admettre que je brûlais d’envie d’aller plus vite. Ma main gauche descendit le long de ses courbes pour venir se frayer un chemin entre ses jambes. Je relevai d’abord l’une d’entre elles pour venir la mettre en appuie sur ma hanche, puis ma main redescendit suffisamment pour aller taquiner l’intimité de Princesse. Dès le premier contact, je sentis ses ongles s’agripper à mon épaule ce qui m’incita à continuer ma douce torture sur ma petite souris. Plus le temps passait et plus je sentais la force dans ses jambes la quitter et je la portais de plus en plus. Je cru là être le moment idéal pour abréger son supplice, mais elle me fit me contredire elle qui semblait soudainement être en contrôle de ses moyens. Myung Hee prit à son tour mon membre en main pour y effectuer des mouvements de va-et-vient à un rythme assez irrégulier ce qui me rendu encore plus impatient. Ma respiration devînt à son tour irrégulière ne pouvant pas retenir ma satisfaction face à cet agréable traitement qu’elle me réserva. Cependant, voulant garder le rôle du chat, je tentai de reprendre le contrôle en introduisant mes doigts en elle ce qui me valu son premier gémissement. Ce son m’avait toujours rendu encore plus capricieux qu’à la seconde précédente. Je voulais toujours en entendre plus.

Nos lèvres se retrouvèrent enfin et l’intensité avait montée d’un cran. Me mordant parfois la lèvre inférieure pour me garder captif de son baiser, elle arrivait ainsi à camoufler facilement ses complaintes de plaisir. Nos langues s’adonnaient à une danse endiablée pendant ma main de libre se glissait peu à peu vers le bassin de ma Princesse. Notre baiser, comme tous les autres avant, eut bien sûr une fin et je pu observer à nouveau ma femme sans m’en séparer toutefois. Sa longue chevelure reposait maintenant sur ses seins, ce qui n’enlevait pourtant rien à la scène que j’avais sous mes yeux. Après un échange de regards amoureux, mes lèvres retournèrent prendre en bouche l’un de ses seins pendant que ma main s’occupait du second. Ma langue s’attarda davantage à son mamelon provoquant ainsi un frisson instantané à ma partenaire. Puis, prenant beaucoup trop de plaisir à me jouer ainsi de sa poitrine, je jugeai que j’avais assez attendu. Un homme avait bien le droit de faire l’amour à sa femme sans pour autant se torturer en éternisant les préliminaires. Je posai donc mes mains sur ses jambes en l’incitant à passer ses cuisses autour de ma taille. Toujours adossée au mur de la douche, Myung Hee était ainsi encore plus légère et me laissait presque entièrement libre dans mes mouvements. J’entrepris de frôler son intimité avec mon membre pour la préparer et ne pas la prendre par surprise, mais aussi pour me venger de l’attente que j’avais eu à subir moi aussi. Sa réaction fut instantanée. Je l’entendis gémir de plaisir ce qui me fit sourire de voir qu’elle languissait sous mes caresses. En réponse à cela, j’étouffais ses complaintes en l’embrassant langoureusement. Cependant, étant fidèle à moi-même, j’attendis le moment exacte où elle m’implora de cesser de la faire patienter. Ce ne fut pas très long et bientôt, lorsqu’elle me fit bien comprendre dans un soupir de lui faire l’amour.

La seconde d’après, je lui fis croire que son attente allait encore se prolonger en y introduisant plutôt mes doigts, mais pour une très courte durée. Je vins finalement à introduire mon sexe dans son intimité ce qui la fit se cambrer aussitôt. De plus, j’étais prêt à gager que demain j’aurais encore ses ongles d’imprégnés dans ma peau. Je débutai une première série de coups de bassin lents et réguliers juste pour profiter de la sensation de savoir que je ne faisais plus qu’un avec ma femme. Quant à elle, elle s’attaquait à mon cou avant de s’emparer de mes lèvres. Son simple je t’aime qui ne fut réservé qu’à moi et moi seul m’incita à accélérer le rythme. Jamais je n’avais autant aimé entendre mon nom à répétition sortir de la bouche d’une fille. Nous avions beau avoir testé toutes les pièces et meubles de mon appartement la veille, je pouvais dire sans me tromper que cette fois était l’une des plus intenses. Les positions n’étaient pas très variées certes, mais parfois faire l’amour tendrement à sa femme battait aisément plusieurs parties de jambes en l’air plus sauvages. Après son premier orgasme, je la sentie faiblir et quand je cru comprendre qu’elle avait retrouvé tous ses esprits, je la collai à une nouvelle parois de la douche pour lui faire profiter davantage à l’eau chaude. Ayant enfin moi aussi retrouvé tout mon énergie après avoir caresser son corps, je repris la cadence en la pénétrant à nouveau. Comme d’habitude, le second orgasme fut le plus facile à atteindre pour elle, et je succombai à mon tour à ce surplus de sensations délectables. Il n’eut cependant pas de troisième fois pour Miss, car j’étais déjà épuisé. On ne cessa pas pour autant de s’embrasser. Je serais resté ainsi avec ma femme dans mes bras. La sensation de l’eau sur ma peau avait augmentée fois mille et le simple frôlement de ses doigts le long de mon torse me faisait frissonner. C’était le portrait parfait du moment parfait. Tout y était, son sourire, son odeur et la possibilité de caresser et d’embrasser chaque parcelle de sa peau, mais…il faisait froid et à 20h il y avait une partie de foot à la tv. Je sortis donc finalement de la douche pour récupérer une première serviette que je me mis autour de la taille. La deuxième alla bien sûr à Myung Hee que j’enveloppai dans celle-ci. La prenant par les épaules, je la collai ensuite contre moi pour venir ensuite l’entourer de mes bras. Après un instant à profiter encore une dernière fois de sa présence et de son odeur, je déposai un tendre baiser sur son front. Je brisai le silence en lui proposant à présent d’aller se préparer pour ce soir. Elle approuva, mais j’avoue que ce fut dur de la laisser quitter mon étreinte. Maintenant, je n’avais qu’une seule envie et s’était de m’endormir près d’elle. Ça m’apprendra à satisfaire mes pulsions en début de soirée!

Je fini malgré tout par sortir de la salle de bain pour aller m’habiller avant d’avoir trop froid. Je détestais avoir froid. J’étais un enfant qui avait grandit dans le confort et la chaleur. Bref, j’avais froid à rien. Pour la sortie dans ce nouveau bar plutôt snob, j’optai pour mettre des pantalons propres noirs avec une chemise d’un bleu royal bien simple. Étrangement, j’avais eu envie de mettre la chemise à carreaux que Hyun Ae m’avait donnée, mais ce n’était pas trop la place pour cela. Je la replaçai donc dans la garde-robe en me disant que de toute façon cette couleur m’allait déjà très bien. Peu de temps après, je retournai voir Myung Hee à la cuisine qui était toujours en serviette de douche. Elle évaluait l’état du repas et je la regardais innocemment. Qu’elle ne vienne pas me dire que ça n’avait pas valu la peine de brûler ces ramens. Princesse vînt à m’enlacer en m’embrassant furtivement.

« On est d’accord ce soir on mange dehors ? »

Elle allait me faire rater la game de foot à la tv, mais son sourire m’enleva toute résistance de protestation. De plus, j’étais un grand amateur des restos de tout genre. Je ne laissais jamais passer l’occasion d’aller manger à l’extérieur. Je n’eus même pas besoin de lui donner une réponse, qu’elle prit cela pour acquis. J’eus le droit à un bisou sur la joue avant qu’elle aille récupérer son téléphone. Le tout, toujours en serviette. Elle composa plusieurs numéros différents et parla à plusieurs personnes pour leur donner rendez-vous au club ce soir et c’est seulement après une dizaine de minutes au téléphone qu’elle décida d’aller s’habiller. Ça c’était ma partie préférée. Ce moment où elle n’arrivait jamais à se décider et durant lequel elle pouvait essayer jusqu’à 10 robes différentes. C’étaient dix occasions de la voir en petite tenue. Je suis donc allé la rejoindre dans la chambre principale pour m’allonger sur le lit et observer le spectacle, mais mes espoirs furent anéantis très rapidement quand je la vis prendre en mains ses souliers et une robe qui semblaient la satisfaire. J’eus presque envie de bouder, mais je me rappelai la dernière heure que j’avais passée avec elle dans la douche et je retrouvai aussitôt le sourire.

Pendant que miss Cho oeuvrait maintenant à se mettre une tonne de maquillage sur son visage déjà parfait, je restai allongé sur le lit en jouant avec le chien et sa balle. Il était un idiot sans réflexe et il ne parvînt jamais à me retirer sa balle de mes mains, mais son air d’idiot lui donnait malheureusement un côté attachant. Après un marathon durant lequel le chien était à bout de souffle de courir partout sur le lit, il trouva mon point faible en me fixant moi plutôt que sa balle et il me fit ces yeux. Oui oui, ces yeux-là que Hyun Ae a l’habitude de me faire quand elle veut quelque chose. Je me suis alors fâché en lui donnant ce qu’il voulait et je détestais à nouveau ce chien. Je détestais ces yeux!

Je commençai dès lors à m’ennuyer et le chien vînt à se coucher à côté de moi pour dormir définitivement. Je hurlai à Myung Hee qui était dans la salle de bain de faire vite avant que je trouve le sommeil. Je rajoutai aussi que mon ventre criait famine. Je ne crois toutefois pas que ma complainte fut entendue puisque je n’eus jamais de réponse. C’est après trente minutes que le bruit de la porte de la salle de bain qui me sorti de mes songes. Oui oui j’étais réellement en train de dormir. J’entendis ensuite la voix de Princesse me demander si j’étais prêt à sortir. Je me redressai légèrement pour y voir mon reflet dans le miroir en face du lit. J’avais le physique d’un gars qui n’avait pas dormi depuis plus de 48h et qui luttait contre la fatigue, mais ça passait! Je me levai peu à peu du lit en abandonnant là Doogie qui était déjà aux pays des rêves. Je vins la retrouver dans le corridor entre les deux pièces et je lui reprochai encore une fois le fait que moi ça me prenait bien moins de temps à me préparé et que donc j’étais forcément prêt. Elle me demanda par après à quelle heure j’avais dit à mes amis de nous retrouver et je lui fis croire que j’avais donné 22h. En fait, j’avais complètement oublié de les prévenir que je les kidnappais ce soir. Quand elle eut le dos tourné pour mettre ses souliers et une veste, je sortis en catimini mon cellulaire pour leur envoyer un texto très rapide et leur donner l’heure et l’endroit. J’étais le centre de leur vie, ils allaient donc forcément s’arranger pour y être.

Dès que j’eus remis mon cellulaire dans les poches de mon pantalon, Myung Hee se retourna vers moi pour me demander mon avis sur son allure. Dans la catégorie, je voudrais bien la remettre dans mon lit pour les prochaines heures, elle détenait le premier rang, mais ce n’était pas une réponse très verbalement correct. Je me contentai donc de garder le silence puisqu’elle savait que c’était inutile de me poser la question. Princesse fit une dernière fois le tour de la maison pour dire au revoir aux animaux et j’attendis patiemment sur le pas de la porte qu’elle ait joué à la maman affectueuse. Comme à mon habitude, on prit ma voiture pour se rendre en ville plutôt que les transports en commun. Je n’avais qu’à ne pas boire énormément. En tout cas il n’était pas question que je prenne les transports en commun. On fit le long de la rue principale où se trouvaient tous les bons restaurants et Myung Hee trouva finalement son messie. Un restaurant coréen allait en effet être excellent et ça serait rapide avant d’avoir nos assiettes. J’étais vraiment affamé et c’est pourquoi je ne protestai aucunement le choix de Myung Hee. On rentra donc dans le restaurant et une serveuse arriva pour nous accueillir et prendre notre commande; rapide à souhait! Le problème était cependant que je n’avais pas encore eu le temps de consulter le menu. Princesse proposa qu’on prenne le plat du jour. Elle me donnait le choix de ne pas avoir le choix? Parfait, j’approuvai et Myung Hee demanda aussi un plat avec du Kimchi en accompagnement. Pour les boissons, je jugeai qu’un vin blanc serait parfait et que ça donnerait le ton à cette soirée.

La serveuse partie ensuite avec notre commande et Myung Hee ne tarda pas à poser son regard sur moi. Elle semblait vouloir parler et c’est pourquoi je préservai le silence pendant qu’elle se mit à me frotter la jambe sous la table avec son pied.

« Tu n’es pas quelqu’un de jaloux toi... »

Un peu confus, je cherchai d’abord à comprendre ce qui l’avait amené à se poser cette question. Je regardai autour et je ne vis aucun homme qui avait un regard déplacé à l’endroit de ma femme. Je continuais durant les secondes suivantes à me demander quelle était la bonne réponse à cette question piège et son pied qui remontait de plus en plus le long de ma jambe n’aidait en rien à ma concentration. J’allais répondre une idiotie que j’aurais probablement regrettée, mais la venue de la serveuse à notre table, força Princesse à se redresser et de cesser son petit manège sous la table. On eut notre vin et elle versa une petite quantité dans une des coupes pour qu’on approuve la sélection. Une fois cela fait, elle en versa dans les deux coupes et nous laissa à nouveau seul en tête à tête.


« On trinque à la belle soirée que l’on aura ce soir ? »

Je levai mon verre à mon tour pour le cogner légèrement avec celui de ma femme. Sans quitter ses yeux, je pris une première gorgée en appréciant grandement ce moment. Rare étaient les fois que j’avais planifié une soirée avec Myung Hee durant laquelle nous avions bu ensemble en se disant que ce soir on ne compterait pas les verres. Ce soir, j’allais avoir un aperçu du caractère de Miss Cho. Est-ce qu’un an de relation l’avait complètement changée? Quand je l’avais connue, elle était toujours dans les clubs, et semblait savoir comment s’y prendre pour faire la fête. Je ne disais pas non pour expérimenter son talent de party animal ce soir. Je pris une seconde gorgée rapidement de ce vin délicieux en observant Myung Hee. Son sourire était contagieux et j’adorais voir qu’elle n’avait rien perdu de son petit côté de femme soumise. Si je lui avais proposé de prendre cela relaxe en regardant un film dans une couverture, elle aurait aussi accepté. Myung Hee ne me disait jamais non, elle était toujours prête à me suivre ce qui était franchement génial. Je pouvais tout faire avec elle; sortir en clubs, aller boire, rester pénards à la maison, et même à mon plus grand désarroi faire du shopping. En tout cas, ça promettait d’être toute une soirée. Au diable les responsabilités!

Cependant, je dû déposer ma coupe sur la table avant de l’avoir bien entamée puisque je sentais déjà l’alcool dans mon sang. Avec les efforts physiques que j’avais donnés aujourd’hui à cause du déménagement, et de la douche…j’étais une proie facile à l’alcool. Je trouvai donc une façon de me changer les idées et ne pas penser qu’à boire et du fait que mon ventre criait famine. Je détournai la tête à la recherche de téléviseurs suspendus pour espérer voir peut-être la game de football, mais sans succès. Nous n’étions pas dans ce genre de restaurant qui diffusaient les évènements sportifs. Déçu, je me reculai le dos contre la banquette et en soupirant je regardai en direction des cuisines. Je voulais mon plat maintenant!

«Myung Hee, finalement ces ramen brûlés auraient très bien pu faire l’affaire. J’ai faim! »

Je mis la main sur mon ventre en faisant la moue. Tout ce que j’avais pour me nourrir à l’instant était le vin. Je repris donc ma coupe que je calai. Je voulu me resservir, mais Myung Hee approcha plutôt la bouteille vers elle pour m’en empêcher. Je ne protestai pas et je revins m’accotai les avant-bras contre la table en partant la conversation avec Princesse. Je vins finalement à lui répondre à sa question qu’elle m’avait posée précédemment. Je répondis simplement que je n’avais aucune raison d’être jaloux de quelque chose. Je lui rappelai que je lui avais donné toute ma confiance et que je ne douterais jamais d’elle. Pour l’autre aspect de jalousie, c’était impossible que je sois jaloux des autres mecs à cause de leurs copines puisque à mes yeux je jugeais que la présence de Myung Hee était la meilleure chose qui me soit arrivée depuis ces dernières années. J’aurais donc été fou de vouloir une autre fille. Je terminai enfin en lui disant que j’avais plus tendance à être jaloux quand je voulais quelque chose que je n’arrivais pas à avoir.

« Par exemple, le deuxième soir qu’on s’est vus, je dû prendre sur moi pour ne pas envoyer aux urgences le gars qui t’a draguée»

Je me tournai ensuite vers la salle à manger du restaurant pour trouver un couple en train de manger. Je désignai ce couple pour que Myung Hee voit de quoi je parlais avant d’expliquer que j’étais présentement très jaloux d’eux, car ils avaient leur assiette respective et étaient en train de manger, tandis que moi, ma femme retenait la bouteille de vin en otage. La réaction de Myung Hee fut de me faire ce regard fier de contrôler quelque chose pour une fois, soit ma sobriété.

Ma réponse à cette humiliation fut de lui retourner la question à savoir si elle était jalouse. Quand elle ouvrit la bouche pour me répondre, je lui coupai vivement la parole en prenant mon air supérieur.

« Ahh oui oui, même pas besoin de poser la question, tu es la reine des jalouses d’ailleurs. Tu es probablement la fille la plus jalouse que j’ai rencontrée. La question n’a pas besoin d’être posée. Mais je dois dire que tu n’as pas cette folie qui vient habituellement avec les filles jalouses. Tu ne fouilles pas mes courriels et tu ne me texte pas tout le temps pour savoir je suis où et avec qui. Bref, tu contrôles quand même assez bien ta jalousie maladive. À moins que tu le fasses sans que je sache. »

Eh oui j’aimais bien l’énerver. Myung Hee n’aimait pas qu’on lui rappelle ses faiblesses, comme tout le monde quoi, mais moi j’adorais le lui rappeler. J’aimais voir l’expression qu’elle avait sur son visage chaque fois que je la taquinais. J’avoue, j’étais diabolique. Je regardai ensuite vers les cuisines dans l’espoir de voir une serveuse arriver avec nos plats, mais je pouvais toujours rêver. Je fis donc un regard piteux à Princesse pour qu’elle comprenne que j’avais besoin d’alcool, mais elle refusa catégoriquement. Peut-être que c’était parce qu’elle se souciait de mon état et que ce n’était que pour mon bien car je devais reprendre le volant après le repas, mais…peut-être aussi que c’était juste pour m’énerver. J’optai l’option B et je cherchai donc immédiatement un moyen de me venger de ce supplice qu’elle m’affligeait. Soudainement, je trouvai l’idée parfaite. Je me suis mis à sourire en regardant Myung Hee et je lui demandai une dernière fois de me passer la bouteille, mais ce fut un non catégorique.

« Très bien, tu l’auras voulu… »

Je me levai de ma place pour aller vers l’entrée là où se tenait l’hôtesse du restaurant. D’ici, Myung Hee pouvait très bien me voir et le contraire était même difficile. Je me suis mis à parler aisément avec la fille à l’accueil et après moins d’une minute, je revins m’asseoir à ma table où Myung Hee m’attendait toujours avec le vin en main. Je laissai tomber la carte d’affaire du resto avec le numéro de la fille ajouté avec un crayon. Tout fier je lui montrai le nouveau numéro de téléphone que je venais tout juste d’avoir. Puis, je penchai la tête légèrement sur le côté pour observer le visage de ma femme et après quelques secondes je pris mon air d’indifférence.

« Humm je dois dire que tu ne ressembles vraiment pas à une fille jalouse là. C’est décevant. Je n’aurai donc jamais cette bouteille de vin et ce même si j’obtiens le numéro de toutes les serveuses de la place? »

Ce fut mon erreur de jouer avec les nerfs de Princesse, car même si cette fille avait changée durant la dernière année, elle restait malgré tout une chasseuse d’homme surdouée. Mon petit manège se retourna contre moi quand Myung Hee accrocha un serveur au passage. Cela ne lui pris qu’une phrase de présentation avant de commencer à le draguer sous mes yeux. Mes yeux qui d’ailleurs ne croyaient pas ce qu’ils voyaient. Le gars un peu idiot, mais avec un très bon physique semblait gêné mais ne résista bien sûr par aux charmes de ma femme. En moins de temps que moi, elle obtenu le numéro de cellulaire du serveur et elle me le montra fièrement. Je lui fis un regard noir qui voulait clairement dire : Tu m’énerves, je te déteste, faisons l’amour immédiatement sur la table.

Je pris alors le numéro de la fille que je venais tout juste d’obtenir et je le fis brûler en le tenant au dessus de la flamme de la chandelle au milieu de notre table. Je trempai ce qui restait de la carte dans mon verre d’eau que je n’aurais jamais bu de toute façon.

« Très bien tu as gagné. Sur ce coup, j’ai été jaloux. Maintenant donnes-moi la bouteille de vin sinon je ne réponds plus de moi-même »

J’eus le droit à sa plus belle grimace et alors que j’allais essayer de reprendre ce vin tout seul en forçant les choses, je me fis surprendre par la serveuse qui arriva avec nos deux assiettes qu’elle déposa sur la table. Mon sourire revînt sur mon visage jusqu’à ce que je constate que la serveuse s’était trompée dans les commandes et qu’elle nous avait commandé deux plats de homards. Je fronçai les sourcils. Le plat du jour était pas sensé être à base de bulgogi ? Bien sûr la conne s’excusa et me dit qu’elle pouvait reprendre l’assiette mais qu’il faudrait attendre un 40 minutes supplémentaires à cause de l’achalandage dans le resto et du temps de préparation du plat du jour. Myung Hee lui fit signe qu’elle allait être ravie de garder le homard et donc je l’imitai. La serveuse repartie d’où elle venait et Myung Hee s’attaqua à son assiette pendant que moi je dévisageais le crustacé. Avec ma fourchette, j’examinais le truc à pinces avec dégoût et enfin d’une faible voix je fis part de ma déception .

« Mais je n’ai JAMAIS aimé le homard! »

Je poussai mon assiette en croissant les bras. Apparemment je n’allais pas manger avant plusieurs heures. Heureusement il y avait au moins le kimchi en accompagnement, mais c’était pas assez pour nourrir un homme comme moi. Avoir su j’aurais mangé bien plus qu’une pointe de pizza pour déjeuner. Et comble de malheur, Myung Hee rétorqua que je n’avais pas le droit d’avoir une nouvelle coupe de vin si je ne mangeais pas plus que ça, car sinon j’allais être saoul trop vite. Je fus outré d’apprendre cette nouvelle. Content aussi de voir qu’elle avait préservée la bouteille pas juste pour m’énerver, mais bien parce qu’elle se souciait de mon état de sobriété. Mais j’étais surtout outré. En plus de pas manger alors que j’étais affamé je n’avais pas le droit de boire. Je croisai les bras en me reculant le dos contre la banquette pour bouder. Je regardai Princesse qui dégustait son homard et découragé, je pris finalement ma fourchette et tenter d’extirper de la chair de l’animal. Je pris une très infime partie que je mis finalement dans ma bouche pour goûter. Avec une grimace de dégout, je déposai ma fourchette dans l’assiette et je me remis à maudire la serveuse idiote.

« Avant d’aller au club, on fait un arrêt au McDonald’s que tu le veuilles ou non »

Myung Hee ne protesta aucunement car elle restait une humaine et elle compatissait et ce même si elle aimait le homard. Alors que j’imaginais mon hamburger que j’allais manger, je me rappelai avec effroi que je ne pouvais pas me permettre de manger une telle chose. J’avais un contrat cette semaine pour un super gros photoshoot. Déjà que mes abdos se faisaient de plus en plus timides, je n’allais jamais réussir à me remettre en « shape » à temps pour le photoshoot si je me permettais de manger un cheeseburger. Pour passer ma rage soudaine je plantai ma fourchette dans ce que je pu et Myung Hee me regarda intriguée. Je lui fis comprendre que j’avais soudainement changé d’avis et que je n’avais pu faim.

La fin du repas arriva enfin, tout comme la facture salée d’ailleurs. Je réglai l’addition et on retourna à la voiture; direction le club là où nous devions être dans un peu moins de 1h. Je semblais peut-être concentré sur ma conduite, mais en fait j’étais de mauvaise humeur. Je n’étais pas saoul, je n’avais pas mangé et ces stupides homards m’avaient coûté une semaine d’épicerie. Il était temps que nous arrivions au club pour que je puisse boire et retrouver ma bonne humeur. Myung Hee sentie peut-être ma rage puisqu’elle posa sa main sur mon épaule pour attirer mon attention quand nous sommes arrivés à une lumière rouge. C’était instantané, de voir son visage me fit décompresser et j’eus un faible sourire. Je posai un baiser sur sa joue avant de tenter de tout faire pour oublier mon humeur.

« Et oui tu es magnifique comme toujours mon cœur…pour répondre à ta question que tu as posée avant que nous soyons partis de la maison. Et malheureusement pour toi, tu devras te coltiner un mari jaloux toute la soirée. Changyon peut bien mourir, je m’en fou, il va se trouver une autre fille que toi à draguer ce soir sinon je lui mets mon poing au visage. »

À cette pensée de le voir prendre mon coup en plein visage, je repensai à Hyun Ki et à ma visite aux urgences. Il ne m’en fallu pas plus pour rectifier mes paroles.

« Ben en fait, je vais peut-être juste lui demander poliment d’aller draguer une autre fille. Ça devrait être suffisant »

On trouva finalement une place de stationnement pour la voiture, et on marcha quelques mètres pour aller faire la queue à l’extérieur du club. Un autre truc que je détestais. Faire la queue pour rentrer, toutefois Myung Hee et ses yeux de lynx nous sauva au moins une heure d’attente, puisqu’elle remarqua que ses amies se trouvaient déjà dans la file et qu’elles étaient pratiquement sur le point de rentrer et de passer le doorman. Excellent! Sans hésitation, on dépassa le monde pour aller rejoindre ses amies de Busan. Seul avec 4 filles, j’allais sûrement avoir le profil type du gay, mais ça m’était bien égal. Comme il se doit, je saluai ses amies et aussitôt elles se mirent à parler et parler de tout et de rien. Des vraies pies! Toutefois, puisque j’avais une femme attentionnée ou tout simplement à ma personne, elle ne me délaissa pas pour autant. J’eus le droit à quelques baisers par-ci par-là avant que je la prenne dans mes bras en entourant sa taille pour la réchauffer. Mine de rien, le soir au mois d’avril il faisait encore froid dans les rues d’Ulsan.

Au bout de 20minutes, on pu enfin rentrer et les amies de Myung Hee parties à la chasse à l’homme. Pour ma part, c’était direction le bar pour me commander une consommation! J’entrainai Myung Hee avec moi en la tenant par la main pour être certain de ne pas la perdre. Je me pris une bière et un sex on the beach pour Princesse. On opta ensuite pour aller boire notre consommation un peu à l’écart du dancefloor, mais pas trop non plus. De là, nous regardions avec amusement le spectacle de ses trois amies qui dansaient et qui dansaient de façon très provocatrice pour n’importe quel homme. Étant derrière Myung Hee, je passai mes bras autour de sa taille et je vins à déposer des baisers de temps en temps dans son cou après qu’elle ait ramené toute sa chevelure d’un seul côté.

«Il n’y a rien que tu veux savoir à mon sujet mis à part mon côté jaloux? Tu ne dois pas tout savoir sur moi même après 1 an de relation. J’te donne l’opportunité de profiter du fait qu’après cette bière j’aurai probablement la langue déliée. Alors Princesse…Vérité ou Conséquence? »

Avec un sourire malicieux elle me répondit qu’elle choisissait conséquence et je reconnu bien là son petit côté de joueuse. Elle voulait jouer au chat alors? Je pris un temps avant de réfléchir puis je lui annonçai enfin sa conséquence.

« French une fille de ce bar. N’importe laquelle. Je t’en donne le choix. Ne me remercie pas. Ah et je te permet même de le faire durant le courant de la soirée. Pas nécessairement toute suite. Je suis trop clément, je sais! »

Je volai un baiser rapide avant de lui dire sans crainte : « Je prends aussi conséquence »

Spoiler:

Il leva son verre à son tour aussi pour m’accompagner puis on apprécia tout deux le délicieux gout du vin blanc en nous regardant. J’aimais ces petits moments de complicité que je partageais avec mon mari. Cette journée était encore plus belle que ce que j’avais prévu et mon sourire ne me quittait plus. J’avais hâte d’en arriver au bar. Sachant bien que là était son terrain je ne pouvais que prendre plaisir ce soir.
Enfin bon pour le moment nous étions au restaurant et Nich semblait chercher quelques choses. Intrigué je cherchais moi aussi ce qu’il pouvait attirer son regard. Je ne vis rien et lui avais déjà arrêté de gesticuler s’étant adossé sur son siège.

«Myung Hee, finalement ces ramen brûlés auraient très bien pu faire l’affaire. J’ai faim! »

Ha la voilà la réponse ! Il s’ennuyait et avait faim. Moi le brulé ca ne me tentait pas. Il n’avait qu’a attendre que j’ai terminé de préparer avant d’aller réveiller mes pulsions dans la salle de bain. Mais je l’avoue qu’il était très mignon à faire la moue et je ne résistai pas. Je réalisais à ce moment que je ne résistais pas beaucoup à Nich. Pourtant la première fois on en était bien loin. Parce que dès le début j’avais eue connaissance qu’il connaissait une Hyun Ae. Et étrangement maintenant j’arrivais à passer au dessus…ou je faisais au mieux du moins.
Je le vis se redresser et caler son verre en moins d’une seconde. Il avait faim, donc il avait le ventre vide et il calait son verre comme ça ? Je m’empressais de prendre la bouteille et de la rapprocher de moi signe que son prochain verre ne viendrai pas de si tôt pour éviter qu’il répète son action que je considérais folle. Il voulait être saoul en 1 min top chrono ?
Hors de question. Il opta donc pour la conversation me rapportant à la conversation sur sa jalousie. J’étais bêtement touché quand il m’expliqua qu’il n’avait aucune raison d’être jaloux car il m’avait donné toute sa confiance et qu’il ne douterait jamais de moi. Il rajouta aussi que j’étais la meilleure chose qu’il lui était arrivée ces dernières années et qu’il n’avait aucune raison d’être jaloux des autres couples. Oui j'avais craqué oui j’étais nunuche et j’aimais entendre ces mots qui m’allaient droit au cœur. Mais il était quand même jaloux…quand il n’obtenait pas ce qu’il voulait.

« Par exemple, le deuxième soir qu’on s’est vus, je dû prendre sur moi pour ne pas envoyer aux urgences le gars qui t’a draguée»

Il me voulait à ce point ce soir-la ? J’aurais du continuer à le fuir alors ça aurait été amusant à observer. A entendre ces mots j’eus un petit sourire qui s’élargit quand il pointa un couple pas loin de nous qui mangeaient. Il expliqua qu’actuellement il était très jaloux de ce couple car eux avaient été servi et mangeaient tandis que lui avais une femme diabolique qui refusait qu’il boit une goutte de vin en gardant la bouteille captive. Pauvre de lui oui. Il pouvait s’estimer heureux j’aurais pu très bien me servir et boire devant lui sans scrupule aussi ! Mais j’étais malgré tout très fière de moi et je ne le cachais pas. Seulement ce sourire ne dura pas.
Nich me retourna ironiquement la question sur la jalousie enfin ma jalousie et même qu’il y répondit avec grande joie sans même me laisser à le temps à moi la concerner de répondre.

« Ahh oui oui, même pas besoin de poser la question, tu es la reine des jalouses d’ailleurs. Tu es probablement la fille la plus jalouse que j’ai rencontrée. La question n’a pas besoin d’être posée. Mais je dois dire que tu n’as pas cette folie qui vient habituellement avec les filles jalouses. Tu ne fouilles pas mes courriels et tu ne me texte pas tout le temps pour savoir je suis où et avec qui. Bref, tu contrôles quand même assez bien ta jalousie maladive. À moins que tu le fasses sans que je sache. »

Je fronçais les sourcils. Je rêve ou il se moquait de moi et de ma jalousie ? Oui j’étais jalouse et alors ? J’avais bien le droit de ne pas apprécier que les filles tournent autour de mon mari ! C’était bien mon droit ! Lui avais une confiance aveugle en moi eh bien moi non ! Non je ne l’épiais pas ! Je n’avais pas une confiance aveugle mais j’avais confiance quand même.
Je déviais mon regard préférant la déco murale du restaurant que le regard de Nich qui me nargue. Mais je fus bien dans l’obligation de le regarder de nouveau, j’avais une bouteille à surveiller. Il me fit son regard piteux auquel j’aurai pu céder s’il s’était arrêter à tout ses petits confessions sur toute la confiance qu'il me portait et tout ça mais pas en mettant en lumière mon gros défaut. De toute manière on allait reprendre la route bientôt il ne devait pas être saoul maintenant. Mon non ne se fit donc pas attendre. Je faisais d’une pierre deux coups.
Il redemanda encore pour la bouteille avec un sourire qui n’annonçait rien de bon. J’étais curieuse de voir ce qu’il ferait pour avoir cette bouteille et maintenu ma réponse négative mais c’était sans m’attendre à ce qu’il ferait !

« Très bien, tu l’auras voulu… »

Je l’observais se lever et se diriger vers l’entrée. Jusque là tout allait bien mais j’aurai préférer qu’il se dirige vers sa voiture pour y bouder que s’arrêter devant l’idiote de l’accueil ! Elle a sourit comme une débile après un seul sourire de ce qui est MON mari. Elle ne faisait que ça rire…stupide fille. Nich n’étais pas un humoriste professionnel à ce que je sache…D’accord monsieur avait trouvé sa cavalière pour la soirée !
Je me servis rapidement un verre et le calai aussi vite pendant que Nich revenait semblant être fière de son coup…quoi ? L’autre ne lui convenait plus ? Ou il s’était rappelé qu’il n’était pas venu seul ? Quel ange de s’être souvenu de moi…
Il me montra avec grande fierté sa nouvelle acquisitions, soit le numéro de la demoiselle et rajouta son commentaire qui ne pouvait que me mettre en joie.

« Humm je dois dire que tu ne ressembles vraiment pas à une fille jalouse là. C’est décevant. Je n’aurai donc jamais cette bouteille de vin et ce même si j’obtiens le numéro de toutes les serveuses de la place? »

Bah qu’il le fasse ! Je ne ressemblais pas à une fille jalouse ? Tant mieux ! Il voulait aller voir les autres serveuses qui lui donnerait volontiers autant de verres qu’il le souhaite eh bien qu’il y aille ! J’allais moi aussi m’amuser !
Tiens un serveur loin d’être moche passa justement devant mes yeux. Tout d’un coup toute jalousie disparu et de mon plus beau sourire je l’interpellais. Je me présentais rapidement et lui avouais que je n’avais pas tant résisté à ses charmes et que cela m’aurait fait plaisir de faire plus ample connaissance avec lui. J’adaptais mon caractère en petite fille timide et un peu gênée de demander cela, lui-même était un peu confus et c’était tant mieux c'est que j'étais en bonne voie, après quelques battements de cil et un geste dans mes cheveux, il ne me résista pas me laissant son numéro pour que je puisse le rappeler après son service qui se terminait à 23h. Je le remerciais et il disparu.
Je regardais Nich victorieuse lui montrant le numéro de mon futur ami.
Sa réaction fut immédiate et c’était loin de lui faire plaisir contrairement à moi. Il fit bruler à la chandelle la carte où était noté le numéro de la fille qu’il avait charmé et jeta le reste dans son verre d’eau. J’espérais grandement que la fille de l’accueil le voit ! Comment peut elle imaginer réussir à me mettre sur la touche c’était bien impossible. Moi par contre je pliais le numéro et le rangeais dans une de mes poches juste pour l’énerver un peu plus.

« Très bien tu as gagné. Sur ce coup, j’ai été jaloux. Maintenant donnes-moi la bouteille de vin sinon je ne réponds plus de moi-même »

Je n’y croyais pas du tout. Je grimaçais pour le narguer à mon tour voulant bien voir ce que c’était un Nich qui ne répond plus de lui-même. Mais il n’eut pas le temps de me montrer ses talents car au même moment la serveuse arriva avec nos plats. Enfin !
J’étais ravie, et Nich allait surement l’être lui qui criait famine. Sauf que non j’étais la seule ravie.
Le problème étant que nous avions commandé le plat du jour à base de bulgogi et que la serveuse avait quant à elle noté du homard. Et que…

« Mais je n’ai JAMAIS aimé le homard! »

Nich n’aimait rien ! Moi du homard cela ne me dérangeait pas j’avais faim c’est tout ce que je retenais. Nich excepté les pizzas et le McDo et le café et les sucreries et l'alcool son palais ne devait pas accepter plus ! Le homard c’était très bon !
Dans la minute après que la serveuse soit partie j’étais face à Nich l’enfant. Ce n’était pas sa personnalité que j’aimais le moins elle était plutôt rigolote dans son genre.
Il repoussa donc tel un enfant son assiette en boudant et jeta son dévolu sur le Kimchi. Il redemanda pour de l’alcool mais je ne considérais pas qu’une portions de Kimchi suffirait à stopper l’arriver de l’alcool dans son sang. Il devait manger plus. Il s’en tint donc à bouder ce qu’il faisait le mieux après donner du plaisir. Je l’ignorais. De toute manière je n’allais pas me priver parce que monsieur n’aimait pas ça. Surtout qu’il était si bon ce homard que j’aurais même pu manger le sien j’étais certaine. Lorsque je relevais le regard en face de moi Nich fit une tentative pour manger, sa grimace m’informa qu’il ne prendrait pas de nouvelle bouchées. Il relâcha sa fourchette et retourna dans son caprice. Il m’imposa d’aller au McDo avant d’aller en faire la fête. Si ca pouvait m’éviter d’avoir son caractère tout grognon je n’allais en aucun cas refuser. Et au final de toute manière on n’allait plus y aller car dans les minutes qui suivirent Nich changea d’avis ! Oui ! Maintenant il n’avait plus faim. C’était un bipolaire.

Nous étions de retour dans la voiture après avoir payer le restaurant. Je ne m’attendais pas à un tel trajet, il n’avait décoché aucuns mots depuis qu’on était sorti du restaurant. Même pas un soupir ou une complainte RIEN ! Il était juste silencieux et ça en devenait pesant. Le seul problème c’est qu’un Nich trop silencieux et souvent un Nich de mauvaise humeur. Et moi face à ça je n’étais pas encore préparer et je ne savais pas quoi faire….et cela avouons le me dérangeait. Je ne savais même pas agir quand mon propre mari était de mauvaise humeur. Super.
Je l’observais de temps à autre, espérant un mot et pensant au mots que moi je pourrais dire ou comment les dires. La phrase se formait petit à petit…il y eut un feu rouge et je pensais à jouer quitte ou double.
Je déposais ma main sur son épaule pour attirer son attention et sans même que je ne dise mots j’eus droit à un sourire. C’était donc ça ? Je n’avais pas besoin de parler ? Toute cette phrase préparé pour…Bisou ! Il déposa un petit bisou sur ma joue. Je fus surprise par celui-ci. Il ne fallait donc que ça…un regard et un bisou…j’étais soulagée. Je souris à mon tour mon inquiétude redescendant tout doucement.

« Et oui tu es magnifique comme toujours mon cœur…pour répondre à ta question que tu as posée avant que nous soyons partis de la maison. Et malheureusement pour toi, tu devras te coltiner un mari jaloux toute la soirée. Changyon peut bien mourir, je m’en fou, il va se trouver une autre fille que toi à draguer ce soir sinon je lui mets mon poing au visage. »

Il était si mignon. Et son discours « je n’ai pas besoin d’être jaloux j’ai confiance en toi je ne suis jaloux que de ce que je n’ai pas » il était passé où ? Je ris légèrement pendant qu’il se rectifiait. Pas de coup pour ce soir.

« Ben en fait, je vais peut-être juste lui demander poliment d’aller draguer une autre fille. Ça devrait être suffisant »

C’est un bien beau parleur mon mari. En vrai il était bien jaloux lui aussi. Sauf que lui veut moins perdre la face devant moi que moi devant lui. Rien que d’y penser et je souriais encore. Changyon réveillait tout le temps le côté jaloux de Nich je l’adorais aussi pour ça son ami.

On arriva finalement au club, Nich trouva une place un peu plus loin et on se dirigea à pied jusqu’à l’entrée. La queue n’était pas petite et je redoutais déjà l’attente mais j’eus la chance de voir mes amies déjà bien avancées dans la file. On n’hésita donc pas le moins du monde à aller les rejoindre voyant déjà le temps d’attente diminué de moitié voire plus.
Etant donnée que je ne les avais pas vue depuis quoi une ou deux semaine on avait vraiment beaucoup de choses à se raconter. Je me mis à jour sur les potins de Busan, sur les collections qui venaient d’apparaître et sans manquer aux avis critiques et aux moqueries. Bien sur Nich ne prit pas part à cette conversation mais je faisais au mieux pour que son humeur ne déchante pas comme tout à l’heure. Je lui glissais donc des baisers de temps à autre. Puis il vint m’envelopper de toute son odeur et de chaleur en attendant de rentrer. Je me suis donc contenter de balader mes doigts sur ses avants bras.
Au bout d’une quinzaine ou vingtaine de minutes qui ne se sont pas fais sentir on pénétra à l’intérieur.
Les filles se sont tout de suite dirigés vers la piste tandis que moi je suivis Nich à travers la foule pour commander au bar. Il se prit une bière et un sex on the Beach pour moi. Ca n’allait pas être le dernier ça c’était certain.
On décida de boire nos boissons à l’écart du monde mais non loin de la piste de danse. On arrivait très bien à voir d’ici mes amies qui se déhanchait telle de grandes prédatrice prête pour attraper n’apporte quel homme présent ici.
Nich était tendre avec moi m’enlaçant de nouveau par la taille, il déposait d’affectueux baiser dans mon cou dégagé et à sa disposition.

«Il n’y a rien que tu veux savoir à mon sujet mis à part mon côté jaloux? Tu ne dois pas tout savoir sur moi même après 1 an de relation. J’te donne l’opportunité de profiter du fait qu’après cette bière j’aurai probablement la langue déliée. Alors Princesse…Vérité ou Conséquence? »

Il avait raison je ne le connaissais pas tant. Mais j’aimais en apprendre toujours plus chaque jour sur lui, c’était comme ouvrir un grand livre sans fin et dont on ne se lassait jamais. Je me prenais cependant au jeu. Et avec un sourire en coin je choisis Conséquence pour débuter.
Et comme s’il n’attendait que ça son défi était de taille.

« French une fille de ce bar. N’importe laquelle. Je t’en donne le choix. Ne me remercie pas. Ah et je te permets même de le faire durant le courant de la soirée. Pas nécessairement toute suite. Je suis trop clément, je sais! »

Son défi me fit avaler de travers, et l’information à mit du temps à être assimiler. Je devais embrasser une fille ? Moi ? L’avais–je déjà fais ? A coup sur non ou sinon ca devait être une soirée dont je n’avais aucun souvenir.

Il me déroba ensuite un baiser disant qu’il choisissait lui aussi conséquence ce qui me fit sourire j’avais donc de quoi me venger. Puis on fut interrompu par les amis de Nich qui venait de débarquer eux aussi et qui l’avait remarqué. Changyon n’eut le temps que de me faire que quelques compliment avant que Nich le mette déjà en garde. Je pointais donc mes amies sur la piste proposant aux amis de monsieur d’aller rejoindre les miens un instant.

Je me retournais face à Nich et lui volai un baiser plus long et plus langoureux. Je lui conseillais de boire un peu plus avant que j’effectue mon action et que je lui donne moi aussi ma conséquence. En attendant je voulais danser et je le tirais avec moi pour qu’il danse lui aussi. A quand remontait la dernière fois ? Ha notre lune de miel. Mais ce n’était pas la même ambiance. J’aimais danser comme si la piste n’appartenait qu’à moi, danser et attirer tous les regards sur ma personne, danser de façon aguicheuse près de Nich et voir que l’on se désirait mutuellement et qu'autour le désir n'était pas moindre. Ca me rappelait notre premier baiser et même si j’y avais pensé fort c’est Nich qui vint redéposer ses lèvres sur les miennes. C’était délicieux comme moment si délicieux ca ne me rappelait que des bon souvenirs. J’étais tout sourire et en joie. Je m’éloignais un moment de mon mari pour aller danser en compagnie de mes amies. Les hommes ne tardèrent pas mais cela n’était que pour aguicher, juste de l’amusement et ça n’irait pas plus loin c’était évident. De toute façon Nich brillait par sa beauté que je ne portais pas d’intérêt aux autres hommes. Ce soir je me contrôlerais, pas de jalousies juste la fête et les délires. Quand mon regard croisait le sien je m’amusais à lui faire des grimaces ou des clins d’œil. Au bout d’une trentaine de minutes à gesticuler je proposais une pause. Les filles et moi nous dirigeâmes vers une table dans le fond. Je commandais un nouveau cocktail que je dégustais en discutant sur les premiers hommes qui nous avaient abordés qui n’était déjà pas fameux. Je cherchais Nich du regard par la suite mais avant même je le trouve lui me trouva. Je lui fis une place à côté de moi et je déposais ma tête sur son épaule, j’étais loin d’être fatiguée mais plus il y avait de monde plus j’avais besoin de son attention. Je me redressais ensuite et appela une serveuse. La soirée ne faisait que commencer ! Je commandais plusieurs shooter et Nich en demanda le double. Ce fut donc une bonne tournée de shooter qui arriva à notre table.
Voilà ! On mit les shooter en ligne. J’étais la représentante des filles et Nich des garçons. On divisa la ligne en deux et l’objectif était flagrant : boire le tout le plus vite possible. Je l’avais déjà fait et c’était toujours un plaisir de le faire. Le top fut donner et les shooter descendait aussi vite que je respirais. Mais Nich fut quand même gagnant. Et comme tout gagnant…il ne pouvait pas être modeste. Une autre tournée fut commandé mais pas pour une revanche. Je vins offrir à mon gagnant son petit prix pour cette petite bataille. Je plaçais un verre entre mes deux seins et tout en me plaçant au dessus de mon époux je l’invitai à boire. Je déposais un énorme bisou sur sa joue ensuite puis sans étonnement je ne m’en contentais pas et l’embrassais fougueusement. L’alcool avec certitude commençait à se plaire dans mon sang et j'aimais la Myung que je devenais. J’étais prête pour draguer ma conquête féminine de la soirée. J’en soufflais mots à Nich et me dirigea immédiatement sur la piste de danse un dernier shooter descendu pour l'ambiance me languissant déjà des lèvres que je venais de quitter.
Je balayais la pièce du regard. Un groupe de filles semblait s’éclater pas loin du bar et je décidais de me joindre à elles. Et hop ! Un nouveau concours pour boire. C’était fois ce n’était pas le shooter mais le verre de bière. Et bien sur en gage je donnais que la perdante devait m’embrasser. Les filles étaient tellement saoul qu’elles auraient acceptés n’importe quoi tant que ça leurs permettait de boire. Je fis signe a Nich de venir voir et sans étonnement ses amis aussi suivirent. Il y avait 3 bières. Ca pouvait le faire. J’avais grandement confiance en moi moi je savais encore avec certitude où se trouvait ma bouche et situais très bien chaque verre.
La partie débuta, et je sentais les bulles me monter au nez mais cela coulait malgré tout comme de l'eau de source dans ma gorge et je gagnais de très très peu. Un spectacle que tous les hommes avaient apprécié si j’avais bien compris. J’avais vraiment ingurgité une quantité énorme d’alcool en y pensant mais là soirée n’était pas fini !
Je réclamais que la perdante fasse son gage et pointa mes lèvres du doigt. Il n’y eut aucune hésitation ni de son côté et étrangement ni du mien. Elle n’était pas laide de toute manière. Je ne réalisais pas que j’allais embrasser une fille…et pourtant ses lèvres se déposèrent sur les miennes et en moins de temps qu’il n’en fallut pour y penser nos langues se mélangèrent elles aussi. C’était lent et langoureux. Je n’avais en rien envie d’aller plus loin mais le baiser me plaisait malgré tout. Je passais une main sur sa nuque pour l’approfondir légèrement puis on se sépara tout doucement. On était toutes deux fières de nous. Je regardais ensuite Nich voir si cela lui convenait. Si j’avais réussi à faire éveiller le fantasme des garçons autour de nous plus les commentaires des amis de Nich ce baiser devait bien lui convenir, j’en étais certaine.

J’attrapais son poignet et posa sa main sur ma taille puis on retourna sur la piste. Me dire que plus je désirais Nich était signe que j’approchais de plus en plus de l’ivresse m’inquiéta légèrement. Car cela voudrait dire que j’étais à deux doigts d’être bourré là mais en même temps avec la chaleur qui m’habitait cette nuit il ne me résisterait pas même en étant mort de chez mort.
Je passais mes bras autour de son cou et glissa un bisou le long de sa mâchoire avant de venir lui murmurer ces quelques mots.

« En conséquence…tu dois…remplacer le DJ ! Pendant 3 chansons au moins ! »

J’étais sur qu’il en était capable ! C’était Nich ! Rien ne résistait à Nich ! Je tapais sur ses épaules pour le motiver et lui fis mon sourire de fille mignonne qui commençait à être saoule mais très fière d’elle. Puis je le fit tourner sur lui-même pour qu’il fasse face au DJ son nouvel objectif.

Avant de le laisser je lui murmurais au creux de l’oreille pour qu’il puisse m’entendre que j’allais alterner vérité et conséquence et que donc pour ce tour ça serait vérité mais que j’avais hâte de la prochaine conséquence ayant vraiment apprécier finalement la première.

Spoiler:

La soirée ne faisait que commencer et déjà Myung Hee me faisait l’honneur de son sourire aguicheur. Elle était prête à relever le défi assurément. Je venais de réveiller le chat qui dormait en elle et elle comptait faire de moi la souris pour ce soir? Non, ça n’allait pas être aussi facile. Myung Hee pouvait toute suite effacer son beau sourire. Mes amis ont choisi ce moment pour finalement arriver au club et surgir en trombe derrière nous. Dès que j’eus vu Changyon qui s’attardait déjà à draguer ma femme, je le repoussai de quelques pas en le regardant droit dans les yeux et en le menaçant de ne pas approcher Myung Hee ce soir. Sa réaction fut de rigoler et il prétexta qu’il ne l’approcherait pas, mais que si elle faisait les premiers pas, ça ne serait pas de sa faute. Je laissai faire cet idiot et Princesse désigna ses amies sur la piste de danse. Aussitôt fait, aussitôt trois imbéciles se précipitèrent vers elles. Je me retrouvai à nouveau « seul » avec Myung Hee qui me vola un baiser que j’aurais bien aimé éterniser, mais elle recula en me conseillant grandement de boire avant de lancer officiellement le jeu de conséquences. Instinctivement je tournai la tête pour y voir le bar, mais je retournai rapidement le regard, car Myung Hee me tira dans le sens inverse pour aller sur le dancefloor. Je ne résistai pas vraiment et je la suivie jusqu’à ce qu’on se trouve un trou parmi la foule de gens. De toute façon, le monde allait être obligé de nous faire de la place, car à nous deux on brûlait la piste de danse. J'étais pas mal certain que tous les gars ici présents auraient voulu être à ma place. Princesse ne tarda pas à retrouver ses bonnes vieilles habitudes en dansant sensuellement et d’une façon assez provocatrice. Nos lèvres vinrent à se frôler régulièrement sans pour autant céder à la tentation de s’embrasser. Mes mains parcoururent ses courbes au rythme de la musique et c’était probablement la seule occasion où j’acceptais le fait que tous les gars aient leurs yeux rivés sur ma femme. Ils réalisaient ainsi la chance qu’ils manquaient. Quand la première chanson eut fini, je la ramenai encore plus collée contre moi en la regardant quelques secondes dans les yeux pour faire durer le plaisir avant de l’embrasser passionnément. Même si l’envie de goûter à ses lèvres était là, je dois dire que je l’avais surtout embrassée pour narguer tous les autres mecs.

Avant d’enchainer avec une seconde danse, Myung Hee s’éloigna pour aller retrouver ses amies. Je la laissai faire et pour ma part je perçu rapidement ma gang d’amis qui était aussi sur le dancefloor, mais qui avait élu domicile près d’une table avec leur bière à la main. C’était le coin parfait pour avoir une vue d’ensemble sur les gens qui dansaient et ainsi repérer une cible. Pendant qu’ils s’épuisaient à cette tâche de trouver une bonne victime, je suis allé les retrouver en volant la bière à l’un d’eux. Pour ma part, mes yeux ne regardaient qu’une seule fille; Myung Hee. Des gars avaient déjà abordé la gang d’amies de Busan et ils semblaient être au paradis, ce qui me fit rire intérieurement. Même Myung Hee avait accepté de faire du charme à l’un d’eux et je contemplais le spectacle avec ma bière à la main. Décidément je n’en revenais toujours pas de voir à quel point elle pouvait se rendre aguicheuse. Je revoyais la Myung Hee que j’avais croisée pour la première fois au Cima après l’épisode douteux de la plage. Seule petite différence, ce gars n’aurait pas le droit de poser ses mains sur les jambes de Princesse sinon je lui faisais exploser ses couilles.

Mes amis vinrent à me sortir de mes pensées quand ils me demandèrent si j’approuvais ou pas la blondasse qui se déhanchait au centre. Je fronçai les sourcils en jugeant mes amis. C’était lequel qui voulait avoir plein de saleté. Mon seul commentaire fut que cette fille devait avoir couché avec tout Ulsan et contenir plus de bestioles que l’arche de Noé. Je pris une gorgée et par réflexe je regardai à nouveau dans la direction de Myung Hee. C’était plus fort que moi! Et là je me sentis presque honteux de la surveiller de la sorte quand nos regards se croisèrent. Elle me fit une grimace et un clin d’œil pour me narguer chaque fois qu’elle s’apercevait que je l’observais de loin. Je proposai donc à mes amis de me suivre sur la terrasse et ils pensèrent tous que c’était une bonne idée. Une fois à l’extérieur, on se fit un petit joint subtilement qu’on se partagea à quatre. Toutefois, malgré tout je ne tardai pas à m’ennuyer quand des filles arrivèrent à notre hauteur pour engager la discussion. Étant deux hommes plus disponibles sur le marché, je laissai les deux autres célibataires draguer à leur guise en tirant SungWook avec moi à l’intérieur. SungWook se mit à juger les filles moches de dehors ce qui me fit rigoler, mais il s’arrêta net de marcher en désignant une demoiselle qui cependant n’était pas moche et il manifesta son envie d’aller la rejoindre pour avoir son numéro.

« T’a pas une copine depuis 3 ans toi? » dis-je avant de regarder dans la même direction que lui.

Je compris alors que l’alcool faisait son effet sur lui et qu’il venait de faire une mauvaise blague en désignant Myung Hee. Nous sommes néanmoins aller la retrouver elle et ses amies qui étaient maintenant assises à une table. Des verres de toutes sortes décoraient la surface de la table et je compris là qu’elles avaient elles aussi décidé d’enfin commencer à boire. J’arrivai devant ma belle en la surprenant d’un baiser sur la joue avant de prendre la place à côté d’elle. Princesse ne tarda pas à déposer sa tête sur mon épaule et, l’entourant d’un bras, je la rapprochai contre moi avant d’engager la discussion avec les miss de Busan. Par contre, Myung Hee savait mieux que moi comment faire lever une ambiance. Elle se redressa vivement en accrochant une serveuse au passage. Elle demanda des shooter et je doublai sa commande voulant la suivre dans son trip. Même pas 5 minutes après, un plateau de shooter arriva et la fête commença réellement. Quoi de mieux pour ajouter un peu de piquant à un couple que de se lancer un défi. On plaça les shooter en ligne et le but était de les boire le plus rapidement possible. C’était elle contre moi. Je lui fis un sourire mesquin voyant déjà ma victoire venir. Dès que le premier coula le long de ma gorge, j’eus une grimace de dégout. C’était de la tequila et je détestais ça. Où était la vodka?! Le second fut bien meilleur et c’est sans surprise que je gagnai à ce jeu contre ma femme. Myung Hee était douée. Je devais le reconnaître. Cependant, c’était une femme et j’avais quand même deux années de plus d’expérience légalement en ce qui concerne le droit de boire. J’aurais bien pu ne pas fêter trop ma victoire, mais c’était plus fort que moi.

Une seconde tournée fut commandée par Myung Hee et je pensai là qu’elle voulait me défier encore, n’acceptant visiblement pas la victoire, mais quand l’alcool arriva, je constatai plutôt que ce n’était pas là une revanche, mais bien mon prix pour ma victoire. Princesse glissa un verre entre ses seins avant de se relever et m’inviter à venir réclamer mon shooter. Je fus surpris de la voir autant aguicheuse, mais je ne pu certainement pas dire non à ça. J’eus probablement droit au meilleur shooter de ma vie et j’aurais bien aimé jouer une seconde ronde pour avoir un autre shooter de ce genre, mais Myung Hee s’empara rapidement de ma bouche et un baiser torride s’en suivi. Certes, avoir été seul avec elle, je serais allé plus loin que de caresser ses cuisses, mais en même temps c’était plaisant de retrouver le côté mesquin de Myung Hee. Ça allait être un vrai plaisir de se tenter toute la soirée.

C’est lorsque Myung Hee me chuchota à l’oreille qu’elle était prête à relever sa conséquence que je compris que l’alcool avait fait effet sur elle. J’avais maintenant une très bonne excuse de la surveiller sans me sentir honteux de l’espionner. Là ce n’était que pour sa sécurité voyons! Princesse se releva de mes genoux pour aller en quête de sa conquête. Ma femme regagna le dancefloor et sembla chercher des yeux qui serait l’heureuse élue. J’examinais la scène de loin et un sourire apparu sur mes lèvres quand elle se mêla à des filles qui avaient pris racines près du bar. Ses amies me demandèrent ce que Myung Hee faisait et je n’eus de réponse que de leur dire que c’était pour une conséquence à un jeu stupide. Quand Princesse me fit signe de venir la rejoindre, je ne me le fis pas dire deux fois. J’arrivai pour voir le début du concours de beuverie qui allait débuter. Elle se mesurait à d’autres filles pour savoir qui serait la première à caler ses trois bouteilles de bières. J’avoue qu’elle commençait à m’impressionner car rares étaient les filles qui pouvaient caler. SungWook me demanda si j’allais la laisser faire et je haussai les épaules ne voyant pas pourquoi je lui en empêcherais.

Après moins de 3 minutes, Myung Hee fut la première à terminer à boire sa grande quantité d’alcool et elle réclama un prix pour sa victoire. Je devinai ce que cela allait être et je me suis retenu de me tordre de rire en réalisant qu’elle allait vraiment réaliser son gage. Elle exigea de la perdante qu’elle vienne l’embrasser en pointa ses lèvres. Je fus pris par surprise quand la perdante se précipita sur Myung Hee sans réserve. Je savais que ma femme avait du succès auprès des hommes, mais les femmes je l’ignorais. Le baiser dura un bon moment et c’était amplement suffisant pour être accepté, même qu’elles semblaient y prendre beaucoup trop de plaisir. Quand elles eurent fini de mêler leur langue, Myung Hee mit fin au baiser et me regarda fière d’elle. J’avais adoré le spectacle et bientôt je me rendis compte que les deux autres imbéciles qui me servent d'amis étaient venus se rajouter à nous et ils demandèrent à Myung Hee de recommencer. Ça par contre j’étais contre le fait d’allumer les fantasmes de mes amis. Juste à l’idée que Changyon se branle en pensant à ma femme me fit des frissons.

Princesse me prit par le poignet pour me tirer vers la piste de danse. Elle déposa aussi ma main sur sa taille en continuant de sourire fièrement. Princesse passa ensuite ses bras autour de mon cou pour ainsi éliminer tout espace entre nos deux corps. J’eus le droit à un autre baiser sur la mâchoire question de bien faire durer mon envie de reprendre possession de ses lèvres.

« En conséquence…tu dois…remplacer le DJ ! Pendant 3 chansons au moins ! »

Elle m’avait dit le tout dans le creux de l’oreille avant de reculer quelque peu son visage pour me regarder droit dans les yeux. Myung Hee était consciente que ce défi n’en était pas vraiment un. Ce n’était qu’une très bonne façon d’attirer les regards sur moi et j’étais prêt à parier que ça ne serait pas les gars qui s’attarderaient à me regarder. Myung Hee fit un pas vers l’arrière en tapant sur mes épaules comme pour faire signe d’y aller. J’ai cependant maintenu mon regard sur elle qui semblait ivre et morte. Je pouvais la laisser seule une quinzaine de minutes? Myung Hee me força à pivoter sur moi-même pour faire face au trône du DJ. Ce défi ne me plaisait pas vraiment en fin de compte. Myung Hee rajouta qu’elle allait ensuite prendre vérité, alternant ainsi ses choix.

Devant l’évidence que j’allais devoir l’abandonner et que je ne serais pas en mesure d’agir si un gros boulet approchait Myung Hee, je devais trouver un idiot qui n’hésiterait pas à se battre. Un large sourire se dessina sur mes lèvres. À cet instant, Changyon passe près de nous pour nous demander si on se commandait à nouveau quelque chose à boire. Je ne manquai pas de le prendre par le bras et de le tirer à ma place juste à côté de Myung Hee. Je sorti plusieurs billets de 10 000 won que je mis dans la main de mon ami en lui demandant de ne pas quitter Myung Hee des yeux et d’aller se payer quelque chose à boire dans le pire des cas. J’avais trouvé mon imbécile qui n’hésiterait pas à se battre si un autre idiot approchait Myung Hee. De plus, elle allait être ravie d’être avec son beau Changyon!

J’allai ensuite vers le bar où une charmante demoiselle servait les verres et je me pris plusieurs shooter question de me mettre de dans. Au moins sous les effets de l’alcool je ne m’en rendrais pas compte si j’étais mauvais comme Dj. Une fois le tout consommé, je me dirigeai incertain vers le fond du dance floor là où se tenait les deux Dj. Je m’accotai ensuite les avant-bras sur le bord de leur table surélevée pour attirer leur attention. Puis, vraiment pas certain de mon affaire je leur demandai si je pouvais prendre la place de l’un d’eux le temps d’un quart d’heure. Ils me regardèrent comme si j’étais fou et je commençai à argumenter les avantages de prendre une petite pause de 15 minutes pour aller boire une bière ou même fumer. Bien sûr, ma proposition ne disait rien à aucun des deux en se disant probablement que je ne voulais que foutre la merde. Ne voulant pas échouer mon défi, je glissai un gros billet sur la table et ils me regardèrent sans broncher. Je soupirai en triplant le prix et un sourire apparu enfin sur le visage des deux hommes. L’un d’eux se leva en prenant une partie de l’argent et se dirigea vers le bar pour se payer de l’alcool. Le second me demanda ce que j’attendais et je me précipitai donc pour prendre la place du futur ivrogne.

Comme je m’y attendais, le gars ne me laissa pas les commandes et il ne me laissait que le soin de choisir les chansons et de faire les mixtes. Pas question d’animer. Ça c’était sa job. Toutefois cela m’était bien égal. En autant que je puisse passer à travers ce défi et que Myung Hee reconnaisse cela comme réussi. Je me mis donc à fouiller dans la banque de chansons mp3 de l’ordi pour trouver quelque chose de bon et mes yeux accrochèrent à une chanson pas très récente, mais qui me soutira un sourire en coin; We found love de Rihanna. Mes compétences en anglais et le fait qu’elle répète toujours la même phrase durant toute la chanson m’ont permis d’y traduire les paroles facilement. C’était juste un petit clin d’œil à Myung Hee et lui faire remarquer que j’avais débuté son gage idiot. Le Dj fit jouer ma sélection à la suite de la chanson qui se terminait et je fus très flatté de voir que ça ramena plusieurs personnes sur le Dancefloor. Je portai ensuite attention à la salle dans son ensemble pour essayer de retrouver Myung Hee, mais en vain. Il y avait vraiment trop de monde dans ce club. Bien rapidement, je vis cependant Changyon qui dansait collé sur une fille dont je ne connaissais pas le visage. Je fronçai les sourcils. Cet idiot n’était pas resté avec Myung Hee. Je regardai l’ordinateur avec la liste de chansons, puis mon ami qui s’éclatait avec sa nouvelle proie. Myung Hee était seule et je ne savais pas où elle était, mais j’avais ce défi à relever. Je savais pas quoi faire.

Le Dj me donna un coup de coude pour me signifier de lui trouver la seconde chanson ce qui me ramena sur terre. Il me passa ensuite sa bière et il me fit signe de caler ce qui resterait pour calmer mon stress. Il croyait l’idiot que de sélectionner des chansons me stressait? Non c’était le fait de ne pas savoir où ma femme se trouvait alors qu’elle avait abusé de l’alcool qui m’inquiétait. Il me força à boire voyant que je ne bougeais pas et je me mis ensuite à avaler par moi même les nombreuses gorgées de bière qu’il restait avant de déposer la bouteille vide sur la table. Myung Hee n’était plus une gamine et elle avait l’habitude des clubs. Elle n’avait donc pas besoin d’un chaperon comme moi. Je me calmai et parti à la recherche d’une seconde chanson. Ce fut I Like It de Chocolat qui fit mon bonheur pendant que le Dj me glissa une seconde bière pour que je trinque avec lui, chose que je fis.

Je fis ensuite descendre la liste de chanson sous mes yeux à la recherche de ma dernière sélection et je me rendis bientôt compte que l’alcool avait raison de mes sens et je dû ralentir la liste pour ne pas m’étourdir davantage. Quand la seconde chanson se termina, j’enchainai en faisant un fondu avec Like This des Wonder Girls ce qui donna un résultat assez concluant. Like a boss. Je terminai la bière qu’on m’avait offerte et je remerciai le Dj de m’avoir permis de faire cette idiotie et que je le quittais maintenant même si la quatrième chanson commençait tout juste. Je descendis de là pour retourner sur le dance floor avec pour mission de retrouver Myung Hee. Je me fis accrocher par plusieurs filles qui ne voulaient qu’une danse selon leur dire et je les ignorai en continuant de me frayer un chemin dans la foule. Voilà pourquoi je voulais retrouver ma femme, ce n’était pas parce que j’étais inquiet. Non c’était seulement pour me débarrasser des grosses laides.

Je la retrouvai finalement assise à une banquette en coin avec un verre de Daiquiri à la main en train de siroter avec la paille. Je vins la rejoindre en la fixant du regard. Elle ne dit pas un mot et je fus donc le premier à parler après un moment de silence.

«Alors? Tu as vu? Tu confirmes que j’ai fait le défi? Et pourquoi Changyeon n’est plus avec toi»

Elle tourna la tête vers moi pour me regarder avec ses deux grands yeux adorables et avec son petit sourire coquin en coin. Je la regardai intrigué en venant à la conclusion qu’elle devait être saoule, ou qu’un connard avait oser mettre quelque chose dans son verre, cependant j’optai pour le premier choix puisque aucun gars en avait après elle, sauf moi. Je posai un baiser sur sa tempe, heureux de voir que je n’avais pas eu à la chercher trop longtemps avant de la trouver. Oui j’étais over protecteur et il ne lui saurait sûrement jamais rien arrivé, et c’est pour ça que je ne voulais pas lui dire de ne plus se sauver ou de cesser de boire. Je ne voulais pas qu’elle sache que je m’étais inquiété inutilement.

Je la pris par la main pour l’inciter à me suivre et par le fait même se relever. Je lui proposai d’aller danser un peu avant de lui donner sa vérité. Elle accepta sans hésitation et elle délaissa son verre maintenant vide sur une table en passant. J’ignorais l’heure actuelle, mais nous devions être proche de 1h du matin. Le dancefloor était bondé et nous n’avions pratiquement pas de place pour danser, mais Myung Hee arrangea le tout quand elle se mit à danser comme elle savait si bien le faire; soit d’une façon aguichante. On se fit donc peu à peu une place au centre parce qu’on décourageait plusieurs gars qui ne pourraient pas mettre la main sur Princesse et les filles désertaient le dancefloor en réalisant qu’elles dansaient vraiment mal. Après une demi-heure, Myung Hee devînt un peu plus sage et le rythme de la musique aussi. Me faisant dos, je posai mes mains sur ses hanches pour la coller contre moi. Je la forçai ensuite à tourner la tête vers l’arrière pour prendre possession de ses lèvres. Notre baiser se prolongea suffisamment longtemps pour accélérer les battements de mon cœur et que j’en oubli presque que je n’étais pas seul avec elle. Mais les mouvements qu’elle faisait avec son corps et spécialement ceux contre mon bassin me faisaient perdre la tête et me donnaient des idées non catholiques. Je dû rompre le baiser pour reprendre mon souffle, mais aussi pour calmer mes pulsions qui grandissaient en moi. Nos visages restèrent néanmoins à quelques centimètres l’un de l’autre en faisant durer le plaisir de reprendre ce baiser torride. Je vins donc à l’embrasser dans le cou amoureusement et avec l’intensité d’un gars qui tente de refouler ses envies. Je remontai jusqu’à son oreille qui était son point faible et qui lui donnait toujours des frissons.

« Avec quel gars dans ce club présent ici ce soir, voudrais-tu faire l’amour plutôt qu’avec moi et qu’est-ce qu’il a de plus que moi? » murmurai-je entre deux baisers

Je ne cessai pas de l’embrasser dans le cou, attendant ma réponse avant de rajouter que je prendrais vérité moi aussi ensuite.

Il ne partit pas tout de suite. Il ne pouvait tout de même pas hésiter. A côté de ce qu’il m’avait donné, son défi était de la rigolade. Non j’appris peu de temps après que ce n’était pas le défi qui le dérangeait mais c’était de me laisser seule. Je le compris quand il attrapa Changyon au passage en lui donnant quelques billets tout en lui demandant de s’occuper de moi.

« Hey ! » m’écriai-je ma voix couverte par la musique.

Seul Changyon m’entendit et son sourire moqueur ne m’échappa pas. Il me demanda ce que je voulais faire maintenant que Nich avait disparu dans la foule mais contrarié comme je l’étais je n’avais envie de rien faire ! Je n’avais pas besoin d’être chaperonné surtout pas par Changyon. C’était comme me jeter dans la gueule du loup. Pendant que Changyon s’était remis dans la musique je fis de même, on se rapprochait se taquinait sans rien faire de plus. Il me dit que si je voulais qu'il fasse quelques chose il fallait que je fasse plus, je devais faire le premier pas comme convenu avec Nich. Alors je rapprochais son visage du mien jusqu’à ce que nos respirations puissent se mélanger puis une fois assez près je lui demandais l’argent que Nich lui avait donné. Il me demanda la raison prétextant que s’il avait été payé d’avance autant faire du bon boulot surtout si cela me concernait et qu’il était déçu que je m’arrête en si bon chemin. Je rétorquais que Nich ne me le demanderait pas lui alors pourquoi je devrais répondre à ses questions. Il fit mine de m’ignorer et se remis à danser ce qui ne m’enchanta pas. Je me mis donc à fouiller dans ses poches. Selon lui je n’avais attendu que ça que d’aventurer mes mains dans son pantalon. Il était bête il m’énervait à ne pas me donner ce que je voulais tout de suite et le fait qu’il dansait ne m’aidait vraiment pas en plus mais en même temps il me faisait rire avec ses remarques. Je réussis à attraper l’argent et avec un petit bonus en plus. Je lui montrais fière de moi ma cagnotte puis m’enfuie vers le bar.
Quoi ? L’alcool me réduisait à l’âge d’un enfant de 5 ans qui aime picoler c’est si choquant ?

Arriver au bar je me fis offrir un joli verre de Margarita par un gentil garçon qui avouait avoir presque perdue patience à attendre que je sois seule. Derrière moi j’entendais débuter une chanson non-coréenne débuter et en me retournant intriguer je vis que Nich avait atteint son but. Je n’avais jamais imaginé qu’il n’allait pas réussir bien au contraire. J’eus un petit sourire et voulu voir jusqu’où ça irait.
En attendant j’étais avec monsieur inconnu sur qui je reposais mon attention et pour entrer dans son jeu je disais que la patience payait toujours. Je sais qu’il m’avait dit son prénom dans la foulée mais celui-ci n’avait pas réussi à atteindre mon oreille. Je sirotais agréablement mon cadeau pendant que l’homme à côté tentait de me faire décrocher une parole. Seulement la seule parole qu’il obtenu fut « un autre ! »
Il me regarda légèrement perturbé, oui je n’avais rien écouté de ce qu’il me disait, la Margarita était si délicieuse, j’expliquais que si je n’avais pas de verres je n’avais aucune raison de rester à côté de lui. Il commanda donc un nouveau verre et je lui fis un de mes jolis sourires que j’avais en répertoire. Il voulait en savoir plus sur moi. Je lui demandais ce qu’il voulait savoir. Il voulait mon prénom. Je lui dis. Il voulait mon âge. Je lui dis. Il voulait savoir si je m’amusais ce soir. Je répondis que oui. Je n’allais pas tarder à finir de nouveau mon verre et il s’empressa de commander un nouveau verre. Oui je descendais vite mes verres veuillez m’en excusez mais à cette heure de la soirée et après tout ce que j’avais bu je pouvais largement comparer chaque cocktail à de l’eau.

« Je ne vais pas que boire des Margarita quand même… »

Il me regarda perdu. Oui j’avais besoin d’un verre mais pas toujours le même. Je commandais le cocktail au nom intriguant de Poison. Et le descendit d’une traite avant de conseiller à celui qui avait une âme charitable d’arrêter ses essai avec moi car ça ne mènerait nulle part. Et il y eut cette chose qui se produit à chaque fois quand on dit à un homme de déguerpir eh bien il fait tout le contraire et nous colle. Je commandais donc à Sex on the Beach à ses frais. Autant me coller autant que ça soit utile ! Je me retournais ensuite sur mon siège pour apercevoir mon mari aux côté du DJ. Je souriais de voir qu’il réussissait on rentrait dans la transition de la deuxième à la troisième chanson. Je me retournais ensuite vers mon soupirant lui demandant ça faisait combien de temps qu’il était arrivé dans le club. Il trouva ma question étrange mais me répondit que cela ne faisait pas très longtemps et que je l’avais ébloui dès son arrivée. Je n’aimais pas qu’on me rappelle que j’étais jolie ! C’est idiot comme technique de drague ! C’est certain que je l’étais si tu m’abordes ce n’est pas parce que je suis repoussante ! Là je vous vois venir en demandant pourquoi je demande toujours à Nich de me dire que je suis jolie. Parce que c’était Nich. Me semble que c’est suffisant comme explication.
Lui n’avait rien de Nich ou peut être si, il avait lui aussi de l’argent sur lui et ses cheveux en bataille aussi mais c’est tout. Le joli homme me demanda qui était l’ami avec moi sur la piste et je pointais donc Nich en disant que c’était son ami. Et il me demanda donc qui Nich était pour moi, si c’était un ami aussi. Et j’avouais qu’il ne vaudrait mieux pas le savoir pour garder une part de magie dans ses yeux. S’il n’était pas débile il devinerait ce que je voulais dire sinon je ne voulais pas parler avec un débile. Je commandais un Daiquiri à mes frais cette fois-ci, enfin aux frais de Nich par le biais de Changyon plutôt, puis quitta le bar pour me frayer un chemin vers les sièges arrondis dans le fond là-bas. Je fus retenu par l’homme inconnu qui me demandait s’il pouvait au moins obtenir mon numéro. Je ne répondis pas souriant seulement lui faisant comprendre par ce même sourire qu’il ne fallait vraiment pas insister avant de continuer ma quête vers les fauteuils confortables. Je crois qu’a ce moment la troisième musique venait de se terminer j’observais Nich descendre de l’autel des DJ et je trouvais amusant de me fondre dans le coin pour ne pas qu’il me retrouve tout de suite. Mais ce n’était pas non plus un endroit très secret. Mais je ne le vis pas arriver. J’eus une petite moue. Je pensais qu’il viendrait plus rapidement à ma rencontre…Je retombais le nez dans mon verre et observais comme le liquide se faisait aspirer par la paille et la sentir ensuite descendre dans ma gorge.
En faite il m’avait rejoint c’est juste moi qui ne l’avait pas remarqué. Et sa voix me surpris. Je le regardais qui me fixait. Je l’avais déjà dit qu’il était beau ? Parce que là il l’était encore plus.

«Alors? Tu as vu? Tu confirmes que j’ai fait le défi? Et pourquoi Changyeon n’est plus avec toi»

Il me fixait et j’en fis de même sans décrocher un mot comme depuis qu’il était arrivé en faite. Je n’avais jamais remarqué à quel point ses cheveux lui donnait un air délicieux en tombant au dessus de ses yeux ainsi avec charme. Il avait vraiment des beaux yeux, sombres et fins, comme ses lèvres toute fines et toute douces.
Comme il me regardait on aurait dit que j’avais fais une bêtise. Je n’avais pas besoin d’un chaperon ! Surtout comme Changyon ! Je n’avais dragué personne en plus ! Je gardais ma paille en bouche en le regardant comme une enfant. Il était mieux quand il était à côté de moi il pouvait bien me chaperonné lui. J’eus le droit à un bisou sur le coin de la tête et un petit sourire naquit sur mon visage. Il attrapa ensuite ma main pour me ramener sur la piste de danse. Ce n’est pas moi qui refuserais. Seulement il y avait du monde sur la piste et ça ne pouvait échapper à personnes. Nous étions arrivés à l’heure où le club était à son apogée. Mais ce n’est pas ce qui allait nous arrêter la piste était faite pour nous. Il ne fallut que deux ou trois chansons avant que le dancefloor se vide. J’avais vue une de mes amies passer subtilement sur la piste elle semblait avoir trouvé son cavalier pour la nuit si j’en croyais son sourire ravie. C’est à ce moment que je me demandais où étaient les deux autres. Mais n’y porta pas plus d’attention que ça. Au bout d’un certain temps, le DJ décida de ralentir la cadence et le rythme devint calme.
J’avais fais dos à Nich et en passant ses mains sur ma taille il me rapprocha de lui.
J’avais toujours ce léger frisson qui me parcourait quand j’étais tout près de Nich, si près que son souffle chatouillait ma nuque. Il avait rapproché son visage du mien et demanda pour un baiser que je n’aurais jamais contester. Au début ce n’était que des baisers furtifs mais ceux-ci s’intensifièrent, on aurait pu vite se laisser aller. Mes doigts glissèrent le long de sa joue avant que nos lèvres se séparent. J’avais tout mes sens qui s’étaient éveiller, je frissonnais et en voulait plus mais devait, certes avec beaucoup de difficulté, cultiver cette patience avant de me retrouver seule avec lui. Nos visages restaient cependant très près et je respirais avec délectation son parfum. Cela ne me dérangeait pas tant, j’aimais le désirer ainsi surtout en sachant que c’était réciproque. Et on ne pouvait m’affirmer le contraire car la sensation de ses lèvres dans mon cou qui remontait dangereusement vers mon oreille pour me faire flancher était un signe pour moi que lui aussi en voulait plus. Je me demande qui céderait le premier et demanderait à rentrer à la maison.
Avec tout ça j’en avais oublié notre jeu. Et ma vérité arriva doucement dans le creux de mon oreille.

« Avec quel gars dans ce club présent ici ce soir, voudrais-tu faire l’amour plutôt qu’avec moi et qu’est-ce qu’il a de plus que moi? »

Je laissais tomber ma tête sur son épaule lui laissant plus de champs pour ses baisers. Qui ici pouvait réussir ici à me faire ressentir presque qu’autant de frissons que maintenant ? Je rouvris les yeux pour voir le monde qui m’entoure. Etait-ce possible de répondre à cette question ? Je cherchais le gars de tout à l’heure mais il n’était pas là. Je cherchais Changyon mais lui non plus n’était pas dans mon champs de vision.

Je me retournais pour lui faire face, et de mon sourire le plus aguicheur je lui dis qu’il n’y avait que lui à qui je voulais donner mon corps parce que je l’aimais et parce qu’il me faisait ressentir des choses uniques avec une intensité inimaginable. Mais cette raison n’était pas valable. C’était vrai pourtant il n’était ni trop doux ni trop brusque, il savait exactement quoi faire, comment le faire et à quel moment. Il était parfait en tout point. Chaque fois c’était un voyage pour le septième ciel que j’avais. Qui pouvait relever le niveau ici ? Personne.
Je pointais donc un gars au hasard en pas tellement au hasard je crois mais j’avais choisi un homme avec un beau physique qui semblait prendre soin de sa personne et avait un léger style. Et en réponse à ce qu’il avait de plus que Nich la réponse vint d’elle-même.

« Il n’a pas couché avec moi. »

Attention ! Cela ne voulait pas dire que j’avais couché avec tous les hommes qui se trouvaient ici. Ca faisait quand même beaucoup ! Faut pas pousser ! Mais j’avoue avoir croisé le regard de petit coup d’un soir. Mais faire mine de ne pas connaitre certaine personne était une de mes spécialité.
Je me mis de nouveau face à Nich et pris son visage entre mes mains lui demandant si ma réponse le satisfaisait je ne pouvais pas en donner de meilleur de toute manière donc il devrait se contenter de ça.
Mes mains glissèrent ensuite dans ses cheveux et jouèrent un petit peu. Je penchais la tête sur le côté avec un petit sourire ne me lassant jamais de le contempler. La Myung distante était bien loin ce soir. Je me rapprochais de son visage pour gouter à ma sucrerie favorite une fois de plus puis une deuxième fois et même une troisième fois sentant à chaque fois mon petit cœur battre plus vite quand la distance entre nous se rétrécissait, mais pour garder cet esprit joueur que nous avions je me dérobais toujours au dernier instant juste le temps que nos bouts de nez se frôlent.

« Qu’est ce que ça deviendrait si je redevenais la Myung si distante du premier jour qui ne voulait absolument rien savoir de toi ? »

Ce n’était pas ma question vérité, cette question là je la cherchais encore. Non ce n’était que l’une de mes nombreuses pensées qui me passaient par la tête et que je voulais exprimer de vive voix. Moi je souriais à cette idée mais Nich lui ce n’était pas réellement le cas.
Dans un sensuel pas de danse je lui fis de nouveau dos faisant mine de n’avoir rien vue et me remis à danser en rythme avec la musique. Je voulais de nouveau des bisous dans le cou mais je n’en eue pas. J’attrapais ses mains et les entrelaçaient avec les miens et serrait Nich contre moi.

« A quoi tu penses ? »

Cette position avait un désavantage je ne pouvais pas voir les yeux de Nich, je ne disais pas que je pouvais lire dans son regard comme dans un livre mais je pouvais au moins déterminer quand une chose lui plaisait ou non ou quand son esprit était ailleurs. Enfin bon.
Sans me retourner je tirais Nich en dehors de la piste de danse, on allait prendre l’air. On passait commander deux verres d’un cocktail colorés avant d’arriver sur la terrasse.
Je me retournais sans lâcher ses mains et bu un peu de ma boisson. Je souriais pour qu’il sourit lui aussi j’avais l’impression de l’avoir contrarié et cela me gênait. Je lui redemandais ce qu’il trottait dans sa tête en ce moment tout en l’attirant vers moi en quête d’un petit coin tranquille. Je lui proposais de terminer mon verre avant de le déposer sur une table et d’emmener mon mari avec moi dans mon lieu de prédilection.

Je l’accotai contre un mur, plaçais une jambe entre les siennes, posais une main sur sa poitrine tout en me mordillant la lèvre inférieur, souffla rapidement que je l’aimais beaucoup trop pour être froide avec lui et vint à l’embrasser. Je ne savais plus si c’était seulement un baiser tentateur pour jouer ou un baiser qui voulait exprimer à quel point je brulais de passion à l’intérieur de moi. Ma main s’était mis à impulsivement agripper sa chemise et les battements de son cœur se ressentaient sous mes doigts. Je pense que je voulais plus enfin j’en étais certaine, je voulais plus. Dans ma tête j’étais déjà bien loin mais un bruit sourd me ramena à moi et je me séparais brutalement des lèvres de mon époux en laissant tomber ma tête en arrière. J’avais besoin de retrouver mes esprits mais on ne mis pas de distance entre nous malgré tout. J’en avais besoin mais je n’en avais pas envie pour ma part. Je me laissais tenter encore, me rapprochais dangereusement, attrapais sa lèvre inférieur tout en faisant balader ma main sur son corps. Non. Stop. Je pris une grande respiration et préféra la conversation. Disons que dans une heure je pouvais commencer à le tenter pour lui faire comprendre que je voulais rentrer. Je me remis donc à jouer avec ses mains. Je le maintenais dans le coin considérant que s’il voulait en partir il saurait se débrouiller très bien tout seul.

« Oui ! Vérité ! C’est ça hein ? Alors…hmm…j’en ai pas beaucoup là qui me viennent en tête comme par hasard…hmm…dis moi…ce que tu penses des jouets érotiques tiens ? Des accessoires et tout ça. »

Bah c’est comme vouloir se renseigner sur l’intensité du côté coquin de mon chéri. Je suis sur qu’on pouvait faire de jolie choses.

Ma question semblait exiger un temps de réflexion. Myung Hee me laissa plus d’espace de manœuvre, lorsqu’elle laissa tomber sa tête vers l’arrière. Je ne cessai pas de calmer mes pulsions en l’embrassant dans le cou et en faisant plusieurs jaloux dans le club du même coup. Soudainement, elle releva la tête et se mit à regarder de droite à gauche. Je la regardai curieux de connaître sa réponse pour connaître un peu plus ses goûts et fantasmes en terme de masculinité. Princesse se tourna alors vers moi pour me regarder dans les yeux et me faire honneur de son sourire le plus aguicheur mais sexy à la fois. Myung Hee se risqua de me dire que j’étais le seul dans la place à qui elle voudrait donner son corps, mais je n’y croyais pas un mot. Je n’étais pas gay, cependant j’étais capable d’admettre qu’un gars était une menace pour moi en terme de physique. Et ce soir, j’aurais eu bien de la compétition si j’étais célibataire et à la recherche d’une proie. Bref, quand Myung Hee prétendu que j’étais le seul qui pouvait lui faire ressentir des choses uniques et avec une intensité inimaginable, je me sentis flatté sans pour autant me surprendre. Je savais après tout que j’étais un vrai dieu au lit et qu’aucun homme ne pouvait me battre à ce chapitre, mais bon le fait est que la réponse de Myung Hee ne me suffisait pas.

Finalement, Princesse arriva à pointer du doigt un gars qui était aussi sur le dancefloor accompagné d’une fille. Quand Miss Cho s’assura qu’on parlait bien du même gars, elle regagna mon attention lorsqu’elle répondu à la deuxième partie de ma question.

« Il n’a pas couché avec moi. »

Bonne réponse. Oui je la trouvais malicieuse de répondre une telle chose. Cela me faisait quelque peu rire en même temps. En second lieu, je vins ensuite à avoir une pensée pour ce mec malchanceux qui ne goûtera jamais à cette déesse qui était maintenant mienne. Myung Hee s’assura de retrouver mon attention en prenant mon visage entre ses deux mains pour me demander si j’étais satisfait à présent de sa réponse. Je me contentai d’un hochement de tête en guise d’approbation et je plongeai mon regard dans le sien. Je sentis l’une de ses mains s’aventurer dans mes cheveux pendant que son sourire se faisait à nouveau une place sur ses lèvres. Je me chargeai alors de le faire disparaître en l’embrassant une première fois, puis une deuxième plus langoureux cette fois et enfin un troisième qui me donna des idées folles.

« Qu’est ce que ça deviendrait si je redevenais la Myung si distante du premier jour qui ne voulait absolument rien savoir de toi ? »

Je reculai légèrement mon visage du sien en fronçant les sourcils. Quoi? Je n’étais pas certain de comprendre pourquoi elle me posait cette question. Elle me trouvait trop collant? Et puis…ça voulait dire que le premier jour elle ne voulait absolument rien savoir de moi? Moi qui croyais que je lui avais fait un peu d’effet…Là Myung Hee venait de toucher mon orgueil d’homme. Je me fis vite à l’idée pour ensuite essayer de trouver une réponse à cette interrogation étrange. Cela ne fut pas très long avant de trouver comment j’aurais réagis si Myung Hee redevenait celle de la plage. Si Princesse était restée une Princesse odieuse et hautaine, elle serait probablement restée au stade de la conquête d’une nuit ou de quelques nuits du moins. La seule raison pour laquelle mon cœur s’était innocemment accroché à la jolie Myung Hee était parce que j’avais cru avoir percé sa défense ou bien sa carapace. J’avais réussi à la faire sourire et à percevoir des émotions. Elle était donc devenue à ce moment plus qu’une connaissance nocturne. Donc, si elle était restée froide, il va s’en dire qu’actuellement je n’aurais pas la bague au doigt. Toutefois, si sa question était de savoir qu’est-ce que ça deviendrait notre relation si Myung Hee devenait distante et bien la réponse était simple : un couple froid et distant n’a jamais fait long feu.

Ma petite réflexion venait de me valoir un moment de silence trop long entre ma femme et moi. Cette dernière se retourna pour encore me faire dos et se remettre à danser. Je me plut à regarder sa chevelure avant de baisser mes yeux sur les formes de son corps et particulièrement ses longues jambes sensuelles qui étaient dévoilées grâce à la robe qu’elle portait. J’aurais pu continuer longtemps de l’observer ainsi et nourrir mes pensées érotiques, mais Myung Hee entreprit de me prendre les mains pour enlacer ses doigts entre les miens et ainsi mieux resserrer l’espace qui s’était créé entre elle et moi. Voilà, mes pensées érotiques avaient fait place à mes pensées obscènes.

« À quoi tu penses ? »

Non, je n’allais pas répondre à cette question! Je fis alors marcher ma tête à la recherche d’une idée plausible. Devant toute absence de paroles de ma part, Myung Hee me tira hors de la piste de dance et je la suivi intrigué de savoir où elle m’attirait jusqu’à ce qu’on gagne la terrasse du club avec les deux nouveaux verres que nous venions de commander. Je ne cessai de la regarder dans les yeux pour savoir ce qui lui avait prit de quitter la piste de danse aussi subitement. Saisissant son cocktail, Princesse en bu une gorgée pour ensuite me sourire. Je compris que je me faisais des idées et que tout allait bien pour elle puisqu’elle souriait et continuait encore de boire. Personnellement je pouvais encore en prendre beaucoup avant de me retrouver Knock out, mais je ne connaissais pas encore les limites de ma femme en ce qui concernait l’alcool et les mélanges de diverses boissons. Entre deux gorgées, Myung Hee voulut savoir ce qui me tracassait, mais je n’eus même pas le temps de hausser les épaules pour lui faire comprendre que je ne savais pas de quoi elle parlait. Princesse me proposait déjà d’aller dans un coin plus tranquille et que je termine son verre.

Elle m’entraîna rapidement vers un endroit plus reculé et à l’abri des regards. Je fus surpris de la force de Princesse quand elle m’incita à m’adosser au mur. Je sentis ensuite l’une de ses jambes se glisser entre les miennes et posa sa main gauche sur mon torse. Je regardai d’abord sa main avant de relever la tête pour lire le désir dans ses yeux. Dire que je n’aimais pas cette Myung Hee aurait été l’un des plus gros mensonges que j’aurais dit dans ma vie, mais…je me demandais si c’était l’alcool qui la faisait agir de la sorte où si c’était quelque chose que j’avais dit. Princesse brisa le silence en me murmurant qu’elle m’aimait bien trop pour être froide avec moi. De l’entendre le dire me fit sourire en prenant encore plus confiance en moi. Ma femme s’appropria ensuite de mes lèvres le temps que je lui exprime clairement mes sentiments pour elle. Pourquoi devait-elle toujours me faire autant d’effets? J’étais faible face à cette fille et c’en était presque enrageant.

L’intensité augmenta d’un cran lorsque sa main resserra ma chemise qui était déjà bien serrée contre mon corps. Pouvais-je lui retirer sa robe ou c’était abusé? Plus les secondes s’écoulaient et de plus en plus je sentais mon désir monté en moi, plus mes mains étaient fébriles et ma respiration devenait de plus en plus saccadée, jusqu’à ce que…

Myung Hee mit fin au baiser rapidement en me laissant sur mon appétit. Je la gardai près de moi en la regardant curieux de savoir ce qui venait de lui prendre. Je la regardai amoureusement en glissant une main le long de sa tempe jusqu’à son menton et s’en fut assez pour qu’elle mordre légèrement ma lèvre inférieure et reprendre là où on s’était arrêté. Enfin c’est ce que je pensais. Je passai mes doigts sur sa cuisse que je remontai contre ma hanche et encore une fois…Princesse se sépara et respira bruyamment. Quoi quoi? Je lui faisais mal? Miss Cho signifia son envie de rentrer en jouant avec mes mains.

« Oui ! Vérité ! C’est ça hein ? Alors…hmm…j’en ai pas beaucoup là qui me viennent en tête comme par hasard…hmm…dis moi…ce que tu penses des jouets érotiques tiens ? Des accessoires et tout ça. »

Voilà elle venait de me surprendre pour une millième fois. Sa question était maligne et je ne pu m’empêcher de poser mes mains sur ses hanches et la reprocher contre moi en collant mon front contre le sien. Je lui fis un bisou rapide sur la bouche et je lui répondis…enfin si on peut dire.

« On a qu’à rentrer à la maison et tu connaîtras la réponse à ta question. Malgré le fait que j’ai de plus en plus pris goût à ce mur là juste derrière moi. On pourrait pimenté notre vie sexuelle de couple par d’autre moyen que les jouets puisque les magasins doivent tous être fermés à l’heure qu’il est. »

Oui oui, je pensais aller finir la soirée ailleurs qui n’était pas à la maison. Je pensais plutôt à un lieu public. Nous avions toujours été très sages durant la dernière année en ne dévoilant pas notre amour à quelque part d’autre que entre les quatre murs de nos demeures. Toutefois, je pouvais au moins me vanter d’avoir tester toutes les pièces et meubles imaginables et inimaginables qu’une maison pouvait posséder.

« Et si on allait faire un tour à la plage? »

Pourquoi la plage? Me semble que c’était évident. C’était là que j’avais rencontré Myung Hee et que je lui avais demandé de m’épouser. En gardant toujours sa main dans la mienne, je me rapprochai de son oreille pour lui répondre que j’étais loin d’être contre les jouets sexuels, mais que je ne les jugeais pas très utiles, car ils ne peuvent en aucun cas être plus performant que moi. Je lui promis cependant d’essayer dès demain si elle le souhaitait à condition qu’elle me suive maintenant vers la plage. Elle ne résista pas bien longtemps à ma proposition, mais on résista tous les deux à l’envie de succomber à l’autre, pour l’instant du moins.

Avec un sourire malicieux, je la pris par le poignet pour l’entrainer hors du club sans qu’on prenne le temps de dire au revoir à nos amis respectifs. Prenant les clefs de la voiture dans mes poches, on regagna mon auto rapidement. La plage n’était pas très loin d’ici et fort heureusement, car nous étions deux âmes totalement immatures. Pendant que je conduisais et que j’avais déjà mes capacités affaiblis à cause de l’alcool que j’avais consommée, Myung Hee m’embrassait dans le cou jusqu’à ce que je détourne les yeux de la route pour l’embrasser. Heureusement aussi qu’il n’y avait pas beaucoup de personnes sur la route. Le bruit d’une voiture, me ramena à l’ordre et m’obligea à ignorer les tendresses de Myung Hee. On arriva à peine 5 minutes plus tard dans l’aire de stationnement tout près du sable et je ne tardai pas à me redresser pour embrasser Myung Hee toujours sur le siège passager. Elle se libéra aisément de mon emprise en sortant par la portière et en me narguant de la suivre si j’en voulais plus. Je me hâtai à mon tour pour sortir de ma voiture et j’aperçu Princesse qui avait ses chaussures dans les mains en train de courir sur le sable pour s’éloigner de moi. Je relevai les sourcils en n’osant pas croire qu’elle croyait pouvoir m’échapper aussi facilement.

Cela me prit moins de 10 mètres pour la rattraper et la saisir par la taille en passant mon bras autour. Je la soulevai vivement dans les airs pour ensuite l’allonger sur le sable. Couchée sur le dos, elle me faisait ainsi face. Une jambe entre ses cuisses et mes mains en appui de part et d’autre de son visage, je m’abaissai pour venir lui dérober un baiser, mais au dernier moment elle détourna la tête sur le côté. Offusqué qu’elle soit encore apte à me repousser, j’optai plutôt pour aller balader ma bouche dans son décolleté en y mélangeant parfois la langue la faisant frissonner. Mine de rien, étant sur le bord de l’eau, c’était un peu plus frisquet que la chambre à coucher, mais ce n’est pas pour autant que je refusai de retirer ma chemise lorsque Myung Hee eut fini de la déboutonner. Princesse en profita de cet instant d’inattention pour se défiler et aller dans l’eau. Je me relevai en marchant lentement vers elle qui riait. Moi j’avais mon air de gars agacé par son petit jeu de la souris. Une fois à sa hauteur, je la pris encore par la taille et elle passa aussitôt ses bras autour de mon cou et se mit sur la pointe des pieds en se laissant presque tomber entièrement sur moi.

Je m’étais peut-être départie de mes souliers et de mes bas avant de gagner la plage, mais mes pantalons eut n’avait pas échappé aux vagues de la mer. Myung Hee continua de s’amuser à jouer à la gamine en donnant un coup de pied dans l’eau pour m’arroser, ce qui me fit me reculer. J’eus d’abord un frisson, car l’eau n’était pas particulièrement chaude et je posai ensuite mes yeux et mon regard noir sur ma femme qui souriait.

« C’est toi qui n’aimait pas que ses cheveux soient en contact avec l’eau salé hein? »

Diaboliquement, je la pris par les avant-bras pendant qu’elle se débattait et je réussis finalement à lui faire perdre pied et elle se retrouva à genou dans l’eau. J’allai la rejoindre en posant un genou dans l’eau pour reprendre exiger un baiser. Ce dernier s’éternisa et bientôt, aucun de nous n’avait de souffle. Tout se passait tellement vite que ce fut facile de faire perdre l’équilibre à Myung Hee et l’obliger à s’allonger une fois de plus le dos contre le sable mouillé. L’eau ne montait vraiment pas haut, mais elle prit néanmoins appui sur ses coudes et me fit la morale car maintenant ses cheveux étaient foutus. Avec mon air de « ça m’ait bien égal » je la fis taire en l’embrassant de nouveau et en l’attirant toujours un peu plus vers moi.

Bientôt, elle enroula ses jambes autour de ma taille me laissant pratiquement le champ libre d’accès à son intimité. Nous n’avions faits que de nous embrasser sans cesse et nos mains avaient à peine agacer l’autre que déjà j’avais envie de la prendre et de lui faire crier mon nom. Je mis cela sur le compte de l’adrénaline. Certes, c’était la nuit et les plages étaient peu fréquentées à ces heures, mais j’étais déjà plus excité que normalement.

Princesse comprit rapidement le message que j’en voulais plus et se chargea de faire disparaître mon pantalon pendant que je me mettais à la tâche de lui retirer sa robe magnifique, mais ô combien encombrante. Quand on se retrouva seulement en sous-vêtement, il me tarda de lui faire voir mon désir de passer à la prochaine étape le plus vite. Elle me plaqua dans l’eau en renversant les rôles et retira son soutien-gorge qui partit rejoindre le reste de nos vêtements. Pendant que je prenais en bouche l’un de ses seins, Princesse se rinça l’œil en enlevant tout ce qui me restait sur le corps et m’enleva mon petit plaisir de caresser plus amplement sa poitrine. Elle s’abaissa et en quelques secondes, j’en eu le souffle coupé.

Au total, on testa plus de 4 nouvelles positions jamais essayées auparavant; le tout sans l’aide de meuble quelconque. J’avais réussi à lui faire hurler mon nom plus de 40 fois; oui j’avais compté et j’avais dit « ok, on arrête j’en peux plus » plus de 10 fois pour ne jamais tenir parole et repartir en quête d’un nouvel orgasme. Cette nuit-là, nous n’avions pas eu le temps de dormir, car lorsque nous avions décidé que nos corps déclaraient forfaits, le soleil se pointait déjà à l’horizon. Nous avions alors récupéré nos vêtements qui traînaient partout sur le sable et nous étions allés dans la voiture ayant pour objectif de retourner à la maison.

Malgré le fait que j’étais totalement vidé d’énergie, que j’allais avoir mal à tous les muscles de mon corps durant une semaine à cause de l’une des positions extrême que Myung Hee m’avait fait essayer et que enfin je sentais le sel de l’océan, j’étais d’avis que cela était l’une des meilleures soirées passées en compagnie de ma femme. Même mariés, elle m’avait prouvé que nous étions encore capable d’être jeune et que nous n’étions pas tombé dans une vie routinière noyée de responsabilités et d’ennuis. Alors que je coupai le moteur de la voiture et que nous étions arrivés devant la maison, je me tournai vers ma femme qui s’apprêtait à sortir dehors et je agrippai par le poignet, ce qui attira son attention. Elle me regarda confuse de savoir ce que j’avais et avec un faible sourire sur les lèvres…

« Je t’aime Princesse »

Ça elle le savait.

« Et même avec plein de sable dans les cheveux, tu es magnifique. La plus magnifique de toute »

Ça aussi elle le savait.

« Mais tu es aussi la meilleure cuisinière de toutes quand j’ai faim comme en ce moment »

Voilà elle avait comprit soudainement pourquoi je la flattais dans le sens du poil. On arriva finalement à l’intérieur de la maison et le chien se précipita sur nous en aboyant. Il était furieux qu’on l’ait laissé seul toute une nuit? Pff petit chien gay il est. Je l’ignorai et j’allai revêtir d’autres vêtements pour me sentir au sec. Myung Hee ne tarda pas à venir me retrouver dans la chambre avec le chien et elle me demanda ce que je voulais manger. Mes yeux se posèrent d’abord sur Doogie et je ne pu m’empêcher de sourire malicieusement. N’étant pas idiote, Princesse devina ce que j’avais en tête et enleva le chien de mon champ de vision en me disant que ça allait être des grilled cheese pour ensuite annoncer qu’elle filait sous la douche. Elle oublia toutefois le chien sur le lit et partie sous le jet d’eau.

Sa douche dura au moins 20 minutes. Ce fut 20 minutes durant lesquelles je m’étais grandement amusé avec le chien. Quand Princesse arriva dans la chambre avec sa serviette de douche, je relevai la tête vers elle en souriant. J’étais assis au pied du lit et le chien était aussi assis, mais en face de moi.

« Attends, attends et regardes!...Doogie, Die! »

Et le chien se coucha sur le dos en mettant ses pattes dans les airs pour faire le mort. Je me marrais de mon accomplissement d’avoir dressé ce chien et je m’adressai à Myung Hee pour lui dire que Doogie était un chien géni et qu’il comprenait l’anglais. Je continuai avec mon hypothèse que ce chien était métisse et que le pauvre avait été séparé de sa mère à la naissance et qu’il l’avait envoyé sur un autre continent ensuite.

« Hey pourquoi pas aller en Angleterre? On pourrait se faire un voyage juste nous deux. Ça m’amuserait d’entendre ton accent anglais. Et puis il pleut toujours là-bas apparemment. La pluie a toujours mis tes formes en valeur. Tu apporteras que des chandails blancs hein? Hey j’ai faim »

Je me levai précipitamment en disant au chien de me suivre et il m’écouta. Je trouvai un sac de croustilles dans les armoires de la cuisine et je cherchai un argument pour convaincre Myung Hee de partir en Angleterre. Entre deux chips je lui criai donc d’un bout à l’autre de la maison :

« Sinon on pourrait essayer d’avoir un enfant si on va pas en voyage. Hein qu’en penses-tu? Faudrait se trouver une activité de couple! »

J’étouffai mon rire du mieux que je pouvais et je me permis déjà d’imaginer Big Ben et la femme du prince Williams ainsi que la vieille ridée. Ouias l’Angleterre était vraiment une place sensass. Mais soudainement...

«Et puis, c'est quand qu'on va au sex shop? Il doit être ouvert?! Bon il doit ouvrir à 8h et il est 7h, en fait j'ai aucune idée de l'heure qu'il est...Myung Hee!!! On pourrait essayer les menottes. J'dois encore te poser une conséquence? Parce que sinon j'en ai une bonne!»

Le silence régnait dans la maison et j'étais de mauvaise humeur. Je détestais parler aux murs. Je tournai donc le coin de la cuisine pour retourner dans le corridor et voir Myung Hee, mais je tombai face à face avec elle. Elle et... un livre de Kamasutra. Je gardai longuement mes yeux sur ce bouquin avant de relever les yeux vers elle. Où avait-elle déniché ça? Un sourire revînt instantanément sur mon visage et je lui annonçai aussitôt que je changeais ce que j'avais en tête.

«Finalement, ton défi sera de réaliser la position à la page..euhh 69 tiens.»

J'ignorais totalement ce qu'il y avait à la page 69, mais j'étais ravi de savoir que nous n'étions pas dans un appartement et que les voisins étaient bien plus loin.

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