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MessageSujet: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyMer 19 Sep - 16:59

Nichkhun♥Myung Hee



Aujourd’hui c’était décider j’allais changer ! Bon non pas que j’allais changer mes habitudes de faire du shopping à tous va, non je n’allais pas changer ma manière de faire du charme aux beaux hommes, je n’allais pas non plus arrêter d’être cette fille à papa qui aime avoir ce qu’elle veut mais malgré tout j’allais changer !

On m’a souvent répéter que je ne dépendais que de Nich ou de mon père ce qui était en partie ou peut être totalement vrai qui sait ? Où était le mal de se compléter dans sa vie de pacha qui ne fait rien de son quotidien ? Bah je ne le savais toujours pas mais à force de l’entendre cette idée ne me plaisait plus tant. Les gens me voyaient donc comme une fille sans avenir qui allait vivre au crochet de son mari jusqu’à la fin de sa vie ce qui voulait dire que tout le monde pensait que si je perdais Nich ma vie serait foutue…triste quand même non ? Je devais changer ça ! J’allais être aussi utile ou presque autant que Nich pouvait l’être c’était décider !

Pour ce fait j’avais donc pris la glorieuse décision de passer mon permis ayant la pensée que je serai déjà très indépendante avec ma propre voiture, je pourrai m’éclipser sans avoir à attendre pour un taxi cela me semblait une très bonne idée et pour ne pas changer d’avis le matin même après un réveil plutôt laborieux et la promenade du chien j’étais parti m’inscrire à l’agence. J’allais devenir sérieuse jusqu'à l’obtention de mon papier qui atteste que je peux conduire une voiture.

Excepté tout ca il y a bien sur le fameux passage des études. Par contre sur ce point là j’avais médité plus longtemps. Je voulais bien obtenir un diplôme et tout ce qui va avec mais j’avais cette flemme qui remontait chaque fois que le sujet se permettait de s’installer dans ma tête. Mais après de longue pensée l’école avait gagné. J’avais pris la décision de reprendre mes études. Le tout c’était de savoir dans quelle école et pour quelle diplôme.

Hyun Ae avait dit que je pourrai être une bonne décoratrice d’intérieur en jugeant de la maisonnée seulement ce n’était pas moi qui avait fait la déco mais j’avais quand même envisagé cette idée. Yuu m’avait conseillé le stylisme mais mes coups de crayons n’était pas des plus jolies et j’ai donc vite avortée cette idée. Puis j’ai pensé à mon père et son entreprise de vente et à son idée de m’y voir y contribuer un jour. Et c’est après un long soupir que je choisissais le marketing. Ne vous fiez pas à mon soupir c’est seulement que maintenant que j’avais trouvé là où je devais me diriger je n’avais aucune raison de revenir en arrière.

Et je ne l’avais pas fait, j’avais trouvé différente école au quatre coin du monde. Et là vous me direz mais à quelques pas y en a une d’université pourquoi ne pas m’être renseigné à celle là. A vrai dire parce que je n’y avais absolument pas pensé et que l’étranger me tentait beaucoup. En tout cas je n’avais pris aucune décision précise puisqu’il me fallait l’avis de la personne qui partageait ma vie maintenant.

Donc j’avais fais une parenthèse pour la fin de la journée et avais appelé des amies de Busan pour aller au shopping sur Ulsan. J’avais besoin de me mettre à jour sur les potins de Busan puisque même sur ce point là Ulsan n’assouvissait pas mon envie. J’étais aussi partie voir un film de garçons qui tombaient volontiers la chemise et j’avais savouré la douceur capuccino en observant les passants et en y allant de tout mon machiavélisme pour les critiquer et même leurs inventer la pire des vies. Il en faut peu pour s’occuper n’est ce pas. Dans cette même après midi nous avions fait la connaissance d’un serveur qui avait tapé dans l’œil d’une du groupe et on se plut à voir un homme qui cède vite aux charmes féminin, j’en avais aussi profité pour questionner Nich sur son envie de diner avec moi ce soir. Une réponse négative m’aurait surprise et déçues mais cela n’arriva pas.

Il avoua être affamé et était partant pour n’importe quel restaurant que je lui aurai proposé. Ayant rapidement consulté les critiques gastronomiques de quelques restaurant où le steak prônait j’avais posé mon choix sur un restaurant qui fonctionnait avec un buffet, de quoi assurément ressortir rassasié.

Il m’informa qu’il quitterait la job pour le repas ce qui me laissait un bon 5 heures pour larguer mes amies et me préparer. J’avais le temps donc. Puis non en faite je n’allais pas larguer mes amies, j’allais les garder captives jusqu'à ce que je parte à mon rendez-vous. Elles critiquèrent le fait qu’elles avaient prévues que je passe toute la nuit avec elles et que je les abandonnais pour un homme. Mais ne contestait pas le fait que ça valait le coup. En échange ce weekend j’allais être toutes à elles mais ce soir elles allaient trancher pour moi pour ma tenue. J’envoyais rapidement un message à Nich avec l’adresse pour lui dire de me rejoindre là-bas.

Ok je vous vois venir 5 heures pour se préparer c’est beaucoup, mais pensez : le temps que je rentre sachant que pertinemment on s’arrêtera devant une boutique puisqu’il n’y a personne pour dire non. Après je prends une douche et surtout, surtout, je dois trouver une tenue pour ce soir après il y a toute la séance maquillage et coiffure et tous ça en compagnie de filles bavardes, de rires et de musiques et là vous verrez que les 5 heures passent en un clin d’œil. A tout cela allait servir ? C’est vrai que maintenant j’avais la bague au doigt je pouvais me permettre de ne plus faire d’effort.

Mais des psychologues vous direz que c’est dans la nature des femmes normalement constitué de vouloir être féminine et jolie à tout bout de champs. Moi ? Je voulais juste garder la flamme que Nich avait, je voulais attirer le regard de tous les hommes qui seront présent et je voulais être superbe pour lui. J’étais cruche comme ça. Etre toujours sur mon 31 pour mon mari à qui j’allais bientôt annoncer que je voulais une voiture et que je voulais partir à l’étranger. Il y avait de quoi vouloir mettre d’autres atouts en valeur.

Après avoir passé le défilé pour choisir une jolie robe brune finement brillante de couleur brune, que l’on m’avait fait de larges boucles dans mes cheveux et que je m’étais maquillé simplement mais de quoi rendre mon regard intense et mes lèvres sucrées et il ne me restait plus qu’à partir. Mes amies m’avaient accompagnées jusqu’au restaurant et m’avait laissé devant. J’envoyais un message à Nich pour lui dire que j’étais arrivée et que je n’aimais pas attendre du tout puis entrait tout sourire dans le restaurant.

J’avais pris le soin de réserver avant de venir à mon nom et j’avais même eue le compliment du serveur pour mon joli nom qui allait avec mon joli sourire. Il m’installa à une table situé dans le fond mais qui avait un accès facile au buffet. J’informais que j’attendrais que mon accompagnateur arrive avant d’aller me servir.

Après un temps qui fut long à observer le monde aller et venir j’aperçus enfin le visage que je voulais voir. Je me levais même si le serveur le guidait déjà. J’étais toujours très heureuse de le retrouver. Imaginez si quelques choses pouvaient lui arriver en chemin ? Tout était possible ! Et même si je ne sautais pas toujours de joie en le voyant j’étais malgré tout très heureuse quand je le voyais.

    « Tu as mis trop de temps à mon gout ! Mais tu as passé une bonne journée ? »


J'avais mon large sourire car je ne me plaignais pas réellement mais j'avais envie de me plaindre comme à mon habitude.
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyJeu 20 Sep - 1:26

J’aurais dû ne jamais me lever cette journée-là. J’avais eu le pressentiment que ça allait être une mauvaise journée et finalement j’avais eu raison. Ces derniers temps, ma vie tournait déjà n’importe comment. Je revenais souvent le soir à la maison en étant complètement vidé de toute énergie. Mon rythme de vie n’avait pas changé. Mon manque de motivation était le seul responsable de mon état de déprime. Le jour, j’étais un mannequin narcissique et de mauvais poil tandis que le soir, quand je rentrais à la maison, je devenais le meilleur acteur que cette terre ait connu en cachant ma mauvaise humeur à ma femme. C’était tout un art d’être capable de refouler la totalité de mes émotions de ces derniers jours. Ma meilleure amie, qui s’avérait être aussi mon premier amour m’avait appris qu’elle fréquentait maintenant mon petit frère. J’avais des difficultés à accepter cette nouvelle tombée du ciel. De plus, j’avais enchaîné plusieurs échecs à la job ce qui avait franchement frappé mon ego. Enfin, je ne pouvais pas vraiment en parler avec mon meilleur ami, car franchement je ne voulais pas entendre son opinion sur la question. Bref, alors que je me levais du lit en retard ce vendredi matin, je savais que cette journée n’allait pas faire exception aux autres précédentes : j’allais endurer une journée de merde.

Je m’étais levé précipitamment du lit quand mes yeux, entrouverts, avaient vu l’heure sur le cadran. J’avais une demi-heure de retard. Pourquoi le cadran n’avait pas sonné? Après avoir enfilé mes pantalons propres pour la job, je glissai un premier bas dans mon pied, toujours le gauche en premier, et je vis le trou au bout de ce bas. Je le fixai de longue seconde avant de soupirer et laisser tomber ma tête vers l’arrière. Les trous dans les bas étaient toujours synonymes de malchance dans ma vie. J’avais même pour principe de rester au lit les jours que ça m’arrivait d’enfiler un bas trouer sinon j’allais me faire tuer. Il n’y avait vraiment rien de plus désagréable qu’un foutu bas troué. Étant toutefois un adulte maintenant, je dû trouver une autre paire de bas et jeter ceux-ci. Rester au lit avec un tel photoshoot prévu à l’agenda aujourd’hui n’était pas une option envisageable malheureusement.

Suivant ma petite routine du matin, une fois habillé, je me dirigeai vers la cuisine où je pu me préparer du café. J’avais l’habitude de me détendre le matin en jouant un peu avec la chatte pendant l’infusion de ma dose de caféine, mais depuis quelques jours, Valentine ne me suivait plus jusque dans la cuisine. J’avais vu dans un documentaire à la tv que les animaux ressentaient la mauvaise humeur des gens. Elle devait donc préférer la chaleur du lit qu’à mon comportement désagréable. Je la comprenais totalement d’un sens. Moi aussi j’aurais préféré rester dans mon lit et juste entourer ma femme dans mes bras pour me donner le sentiment que ma vie n’est pas si pénible. Cependant, depuis que je broyais du noir intérieurement, je n’avais pas eu l’occasion de passer un peu de temps avec Princesse. Sa seule présence aurait sûrement su me faire oublier mes démons. Or, à tous les soirs, j’oubliais le dîner et je filais sous la douche avant de filer sous les draps pour dormir. Bref, alors que je me préparais un café en retard ce vendredi matin et que Valentine ne venait pas ronronner sur ma jambe, je savais que cette journée n’allait pas faire exception aux autres précédentes : j’allais endurer une journée de merde.

Je m’étais ensuite dirigé directement vers ma voiture après avoir mit mon café dans un thermos. Pour mon look, je me disais bien que de toute façon j’allais devoir passer à la chaise de la maquilleuse. En chemin, je ne cessais de me rappeler de ce bas troué. Je le maudissais. Je me mis à me demander ce qui pourrait bien arriver de pire que ma situation actuelle. C’était la question à ne pas poser. Oui j’étais un gars superstitieux et quand on pose cette question, c’est toujours à cet instant que le pire arrive. Je pourrais mourir dans un accident de voiture, puisque je n’étais pas du tout concentré sur la route. Ou pire encore, je pourrais être condamné à vivre sans femme. Peut-être que j’avais oublié de fermer la machine à café et qu’un court circuit avait fait explosé l’appareil. Cela avait ensuite mit le feu à la maison et Myung Hee serait morte par le gaz présent dans l’air sans même pouvoir se réveiller. Un peu paniqué, je sortis mon cellulaire d’un des compartiments de la voiture et j’appelai à la maison. Après 3 à 4 coups, une voix un peu endormie, mais ô combien rassurante décrocha. Je ne voulu bien sûr pas avouer à Myung Hee que c’était à cause de mon imagination débordante si je l’appelais et je prétextai avoir oublié d’éteindre la tv. Je ne l’avais jamais allumé ce matin et c’était la pire excuse du monde, mais tant pis. Je fus forcé de raccrocher mon téléphone quand je vis les phares de la police me coller au derrière. Je soupirai à nouveau en ralentissant la voiture et me ranger dans la voie d’accotement. Bref, alors que je me rendais à ma job en retard ce vendredi matin et que la police avait cru bon me donner 20 minutes supplémentaires de retard et une contravention, je savais que cette journée n’allait pas faire exception aux autres précédentes : j’allais endurer une journée de merde.

17h et j’avais désespérément envie de quitter le studio. Comme annoncée, ma journée avait été de la merde. Durant ces dernières heures, j’avais eu le luxe de recevoir des sms de la part de Myung Hee. Elle m’invitait à un resto de type buffet et m’avait envoyé l’adresse après que je lui ais dit que j’y serais après ma job. Or, j’aurais dû terminer à 17h et pourtant j’étais toujours là à attendre ce que mon manager avait à me conseiller. Étant sous contrat avec cette compagnie depuis plus d’un an, je n’aurais jamais cru me retrouver libéré. Après la séance de photoshoot, l’agent de communication avait simplement dit qu’il ne souhaitait pas renouveler de contrat avec moi et je venais de perdre d’un coup mon seul client régulier. C’était peu dire que je me retrouvais sans emploi et sans revenu. Alors que mon agent tentait désespérément de faire changer d’avis les représentants de cette compagnie, je restais là, assis sur une chaise à plusieurs mètres d’eux, de sorte à ne pas entendre leur discussion. Apparemment que leur raison était qu’ils voulaient changer d’horizon et opter pour un look plus jeune avec des gars prépubères. Moi, je crois plutôt que c’était mes crises de super star qui les avaient monté à la tête. Je ne livrais plus la marchandise et je n’avais pas du tout la tête ces derniers temps pour transmettre des émotions à travers une photo. J’étais vide et lamentable. Autant dire que Kristen Stewards avait plus d’émotions que moi.

Après un 10 minutes supplémentaires inutiles, mon manager revînt à ma hauteur et son regard parla de lui-même. La compagnie allait probablement adorer leur nouveau mannequin vedette et moi j’allais prendre la porte. En même temps, si à cet instant je m’étais permis de baisser la tête devant le silence de mon agent, à quelque part à l’intérieur de moi je me disais bien que j’avais moi-même causé mon malheur. Ce n’était pas en boudant durant la job que j’allais me faire aimer. J’avais été odieux et irrespectueux. Mon manager brisa finalement le silence en me disant de passer demain matin à son bureau et qu’on retravaillerait mon porte-folio, mais je lui coupai brusquement la parole en me levant et en lui tournant le dos. Je ne voulais plus entendre parler de carrière pour l’instant. Vers 17h20 je quittais enfin le stationnement du studio pour me rendre vers le restaurant où Myung Hee devait déjà m’attendre. Heureusement, le lieu de rencontre était à une bonne distance ce qui m’avait permis de me calmer et essayer de penser à autre chose. Avant de sortir de ma voiture et entrer dans le restaurant, je me regardai dans le miroir du rétroviseur. J’avais l’air épuisé, mais pas déprimé. J’avais le teint un peu pâle, mais le maquillage du dernier photoshoot cachait bien le tout.

À l’intérieur, je donnai au réceptionniste le nom de Cho Myung Hee pour la réservation et il me guida vers la table. Étant un restaurant à air ouverte, je pu apercevoir ma femme de loin qui semblait elle aussi m’avoir trouvé. J’eus à peine le temps de prendre place à la table, que Myung Hee me rappela pourquoi je l’avais affectueusement surnommée princesse :

« Tu as mis trop de temps à mon gout ! Mais tu as passé une bonne journée ? »

Avec le magnifique sourire qu’elle avait, la solution était de mentir.

« Oui une excellente journée, bien que longue. J’avais hâte de te voir »

J’étais convainquant. Je me serais presque cru, si ce n’était que je connaissais la vérité. Le serveur arriva rapidement à notre hauteur et pris toute suite les commandes pour les boissons. Je commandai un pichet de blonde sans hésitation. L’alcool était aussi efficace qu’un psychologue, quoi que bien moins cher. Après cela, l’homme nous invita à aller nous servir au buffet et nous désigna où nous pouvions retrouver les assiettes. Poliment comme je l’avais appris je le remerciai et je ne tardai pas à me lever et m’exécuter. Moins longtemps je restais en tête à tête avec Myung Hee et plus facilement j’allais arriver à lui cacher le fait que je me retrouvais sans salaire, que ma meilleure amie, qui est aussi mon premier amour, qui est aussi la cousine de Myung Hee sort avec mon petit frère et enfin plus longtemps je lui cacherais l’affreuse vérité que j’avais pleuré la perte de l’un de mes bas aujourd’hui. Les funéraires auraient d’ailleurs lieu lundi matin au ramassage des ordures. Sans vraiment attendre ma femme, je me dirigeai donc vers le buffet qui était relativement facile d’accès. Je sentais néanmoins que Myung Hee me suivait pas loin derrière. Je pris donc une première assiette de la pile que je lui tendis sans croiser son regard. Je pris ensuite la mienne avant de la suivre autour des différents plats offerts. Subtilement et rapidement pour ne pas attirer les regards, je glissai un baiser sur sa joue ce qui sembla la surprendre. Je lui fis un petit sourire en coin avant de lui avouer qu’elle était magnifique ce soir. Je ne pouvais toutefois pas en dire autant de moi. Quoi que j’étais habillé encore de mon pantalon propre et de ma chemise blanche, je ne me jugeais pas aussi resplendissant que ma sublime Princesse.

Sans trop regarder ce que je mettais dans mon assiette, je cherchais quelque chose à dire à Myung Hee. L’idée toute simple de lui demander ce qu’elle avait fait aujourd’hui me traversa l’esprit, mais c’était un plan pour qu’elle me retourne la question et que je sois incapable de lui mentir plus longtemps. La main de Myung Hee sur la mienne me ramena à l’ordre. Alors que je m’apprêtais à mettre des cuisses de grenouilles dans mon assiette, ma femme me rappela que je détestais ce truc. Je réalisai qu’elle avait raison et je la remerciai avant de me défiler en la contournant pour aller ailleurs. Je me pris plusieurs morceaux de bœufs et du riz tout simple avant de retourner seul à la table. Quand Myung Hee arriva à la table avec son repas, j’étais justement en train de lui servir de l’alcool dans son verre. Puis je pris ma bière en lui proposant de trinquer. Une fois ma gorgée avalée, je ne pu m’empêcher de me trahir un peu.

« Alors…il y a une raison pour cette soirée au resto? Tu ne vas quand même pas m’annoncer que tu fréquentes Hyun Ki ou un autre gars de mon entourage j’espère! »

J’avais dis le tout avec un ton sarcastique. Bien sûr qu’elle ne fréquentait pas Hyun Ki. Elle semblait être la seule femme de cette ville à avoir du goût et à avoir compris que Hyun Ki n’était pas un gentleman ou bien un homme fréquentable. Était-il seulement un homme? Enfin bref, je me permis de prendre à nouveau une grande et longue gorgée de ma bière en me disant que ma soirée allait peut-être être mieux que ma journée ainsi. Je reposai ensuite toute mon attention sur ma femme en lui demandant ce qu’elle avait à me dire. J’étais perspicace comme ça. Si on n’était pas à la maison ce soir, c’est qu’elle devait bien avoir une bonne nouvelle à m’apprendre. J’espérais en tout cas que ça ne soit pas une mauvaise nouvelle. Myung Hee était la seule pour l’instant qui réussissait encore à me faire sourire et j’espérais donc grandement que cela ne change pas. Je contais sur elle pour me faire oublier cette sale journée.
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyJeu 20 Sep - 18:47

Il avait passée une excellente journée selon ses dires. Ce n’était pas souvent que j’entendais ça et tant mieux je dois dire ! Il rajouta qu’il avait eut hâte de me revoir et bêtement je souriais parce que j’aimais toujours ces petites phrases.

Une fois les boissons commandé on nous indiqua qu’on pouvait d’ores et déjà nous servir au buffet en nous montrant le chemin pour les assiettes. Je me rappelais que Nich avait dit être affamé quand il se leva d’une traite et parti prendre une assiette. Je le suivais à la trace ayant moi aussi faim. Nich me tendit une assiette et je partais déjà en quête d’un bon petit plat. Mon doux mari me surpris quand il déposa un petit bisou sur ma joue, son sourire s’imprima sur mes lèvres. Il me complimenta ce qui sans étonnement élargis mon sourire de plus belle. J’aimais retrouver mon Nich et ne l’avoir que pour moi un petit peu chaque jour au moins. Je piochais des crevettes, des tomates puis fit une place pour mon steak et un peu de riz. Mais ce qui m’intrigua c’est Nich, il se servait des cuisses de grenouilles et je me rappelle bien l’avoir entendu dire un jour qu’il avait horreur de ça. Je l’arrêtais dans son geste et je découvris qu’en faite il était totalement ailleurs. Ce n’était pas tant bon signe. Un Nich pensif était un Nich qui souvent avait quelques choses qui l’embêtait. Mais je n’eus pas le temps de le questionner puisqu’il disparu pour voir d’autres plats plus loin. Je lui suivis malgré tout du regard essayant de voir quelques choses qui le trahirait et me prouverait que ça n’allait pas. Ne trouvant rien je me contentais seulement de retourner à ma place, face à lui, toujours le sourire aux lèvres.
Après m’avoir servi Nich proposa de trinquer ce que je ne refusais pas le moins du monde.

    « Alors…il y a une raison pour cette soirée au resto? Tu ne vas quand même pas m’annoncer que tu fréquentes Hyun Ki ou un autre gars de mon entourage j’espère! »


Je penchais la tête sur le côté avant de le pointer avec ma fourchette lui rappelant que j’avais dis que cela n’arriverai jamais absolument jamais et qu’il devrait avoir honte de penser une chose pareil puis je retournais à mon repas de toute manière je savais bien que Hyun Ki était en quelques sortes plus trop célibataire et je ne pense pas que sa copine serait prête à le laisser filer. Je m’interrompais de nouveau intrigué.

    « Si ça devait arriver si je t’annonçais un jour que je te tromperai je ne ferai pas ça au restaurant tu es prévenu. Mais ca n'arrivera pas. J’avais simplement envie de passer un petit peu de temps avec toi car ça fait longtemps et que dans un restaurant le lit est loin. »


Je lui fis un petit sourire avant de lui piquer un bout de bœuf tout en le remerciant. Je bus une petite gorgée de ma bière puis commença doucement. Il avait raison après tout j’avais bien une autre raison à ce diner même si la première exposé était vraie.

    « T’as bien dit que tu serais toujours là pour m’épauler et m’appuyer dans mes décisions en tant que mari hein…eh bien aujourd’hui c’est ton grand jour ! »


J’avais les yeux pétillants comme à chaque fois que j’avais de bonnes nouvelles à lui annoncer. Oui pour moi cela relevait de la bonne nouvelle puisque c’était un grand pas que j’allais franchir. Je posais mes couverts pour passer une main dans mes cheveux et inspirer profondément. Une fois mon excitation calmée je commençais. Je le voyais intrigué mais je ne savais pas si c’était dans le positif ou non.

    « Je me suis inscrite pour passer mon permis. »


Et voilà d’une nouvelle annoncer, mais ce n’était qu’un début. J’appréhendais de lui dire que j’allais vouloir reprendre mes études parce que c’était vraiment gros comme idée. Mais fallait bien que je l’annonce à un moment ou à un autre. Il me connaissait bien il pourrait bien me conseiller. Je lui conseillais de boire une gorgée ce que je n’eus pas à répéter mais je pense qu’il but plus par envie que parce que je l’avais conseillé. Après qu’il ait fini sa gorgée j’y allais étapes par étapes plus pour moi que pour lui je crois.

    « J’ai aussi décidé…..de….reprendre mes études. »


Je ne lui laissais pas le temps de dire quoique ce soit car je voulais bien tout lui expliquer en détails avant.

    « Je me suis dit que…toujours dépendre de toi jusqu’à la fin de ma vie un jour ça n’ira plus… Je ne dis pas que c’est mal mais je t’en demande beaucoup je le sais, et dis pas non ! Je le sais ! Enfin je veux dire…je n’aime pas qu’on me dise que je dépends que de toi financièrement comme si je ne prêtais attention à ton porte monnaie ce qui est faux je sais bien mais ca a tourné au point que je leurs donne raison parfois. Et j’ai peur que tu penses un jour la même chose alors j’aimerai devenir toute aussi indépendante que toi et pouvoir t’épauler vraiment en toute situation. »


J’appréhendais sa réaction car je ne voulais pas qu’il se méprenne sur mes intentions et je ne voulais absolument pas le contrarié. Je savais que Nich avait tendance à toujours prendre mes paroles dans le mauvais sens et là je n’avais été réellement pas clair alors je ne donnais pas cher du résultat.

    « Enfin tu es d’accord que je dois faire quelque chose de ma vie non ? J’y ais réfléchi depuis un bout de temps pour être sur et j’ai fait aussi quelques recherches que je te montrerai à la maison. Par contre…le détail qui fâche…c’est…que j’ai choisi des écoles…hors Corée du Sud. »


Tout d’un coup je fis une petite mine avant de retrouver une part d’enthousiaste tandis que Nich m’écoutait toujours sans un mot. Il ne semblait pas apprécier l’idée mais il ne semblait pas l’approuver non plus. Je continuais donc sur ma lancée.

    « Je sais qu’il y a une université à Ulsan mais elle ne me tente en rien et j’ai besoin de motivation et l’étranger me tente beaucoup parce que j’apprendrais une nouvelle langue et que je découvrirai d’autres cultures et je vais rencontrer tout plein de mondes et visiter comme la vraie touriste que je suis. »


Je m’arrêtais pour boire une gorgée de ma boisson et fis signe à Nich que je n’avais pas encore finie mon discours donc qu’il ne devait pas encore me donner son avis car le plus important selon moi était à venir.

    « J’aurais aimé que tu viennes avec moi. C’est d’ailleurs pour cette raison et aussi parce que je veux que tu prennes une grande part dans ce projet, que j’ai pris la décision que tu déciderais de la destination où nous irions ou que j’irais. Car je me souviens de la petit querelle que l’ont avait eue rien que pour emménager ailleurs qu’a Ulsan donc…si tu refusais je comprendrais. Je serai déçue mais je comprendrais. Je n’en ai pas encore parlé à mon père de mon idée de reprendre mes études tu es donc le seul à le savoir car je veux ton avis d’abord. Voilà…c’est tout pour le moment. Qu’en penses-tu ? »


Bon oui d'accord j'avais encore monologué comme à mon habitude mais ce sujet même si j'étais totalement confiante me donnait de léger coups de stress inexpliquable qui me faisait presque paniqué un peu. Mais ça allait. J'avais Nich et ses yeux sombres et ses lèvres fines et son visage magnifique qui me calmait après que j'eus fais silence. Je récupérais mon verre pour y boire un peu les yeux rempli de malice ma gaieté retrouver et mon stress d'avoir enfin partager mes doutes évaporés.

    « Puis toi...y a quelques choses qui va pas hein ? Quand t'es pensif au point de vouloir manger de la grenouille c'est que y a quelques choses qui t'embetes non ? Si c'est pas le cas prouve le moi ! »
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyVen 21 Sep - 2:39


Même si Myung Hee savait pertinemment que je rigolais, elle prit le temps à me rappeler que ça n’arriverait jamais. Hyun Ki et elle dans une même pièce était absurde alors le fait qu’ils puissent être ensemble relevait de l’impossible. Enfin, sa fourchette pointée dans ma direction comme pour me menacer m’indiqua que j’étais mieux de ne jamais oser repenser à une telle chose. Et puis, j’en étais bien d’accord, pourquoi je perdais encore mon temps à penser à Hyun Ki?!

« Si ça devait arriver si je t’annonçais un jour que je te tromperai je ne ferai pas ça au restaurant tu es prévenu. Mais ca n'arrivera pas. J’avais simplement envie de passer un petit peu de temps avec toi car ça fait longtemps et que dans un restaurant le lit est loin. »

C’était noté; elle ne voulait pas se retrouver dans un lit. Ma fierté en prenait un coup. Elle n’allait pas m’annoncer qu’elle imposait une autre période de chasteté quand même! Elle me piqua comme à son habitude du bœuf de mon assiette et je la laissai faire. De toute façon, c’était buffet à volonté. Je la suivi dans sa décision de prendre de la bière en attendant qu’elle parle. Ce ne devait être qu’une question de seconde.

« T’as bien dit que tu serais toujours là pour m’épauler et m’appuyer dans mes décisions en tant que mari hein…eh bien aujourd’hui c’est ton grand jour ! »

Et voilà! J’allais bientôt connaître la raison de notre venue au restaurant. Si ça se trouve, c’était une mauvaise nouvelle et le fait qu’on soit en public allait la sauver puisque je ne pourrais pas m’énerver contre elle. Toutefois, à voir son regard, je dirais plutôt que c’était une bonne nouvelle. Elle allait me dire qu’elle n’aimait plus les tigres? Ahh ça, ça serait fabuleux! Myung Hee prit une respiration avant de se lancer. Je restai silencieux et curieux de connaître ce qui l’animait autant.

« Je me suis inscrite pour passer mon permis. »


Quoi ce n’était que ça? Je ne voyais rien de mal. J’étais même content de l’apprendre puisque j’allais pouvoir boire plus souvent quand je sors avec elle. J’étais toujours le conducteur désigné et c’est chiant. De plus, j’étais d’accord avec elle pour dire qu’il était temps qu’elle ait son permis. Par contre, qu’elle ne vienne pas me demander de lui donner des cours de conduite, car c’était un plan pour que je perdre patience et que notre vie de couple batte de l’aile ensuite. J’allais pour la féliciter de son initiative, mais Myung Hee ne semblait pas avoir fini de parler. Il y avait autre chose? Elle me conseilla de reprendre une gorgée de bière et ne la quittant pas des yeux je m’exécutai. J’allais en avoir besoin apparemment.

« J’ai aussi décidé…..de….reprendre mes études. »

Euh Quoi? Elle n’était pas sérieuse? Myung Hee sur des bancs d’école? Je n’eus pas le temps de placer un mot. Puisqu’elle reprit aussitôt la parole pour m’expliquer plus en détail la situation. Je la laissai volontiers parler, car des explications, j’en voulais!

« Je me suis dit que…toujours dépendre de toi jusqu’à la fin de ma vie un jour ça n’ira plus… Je ne dis pas que c’est mal mais je t’en demande beaucoup je le sais, et dis pas non ! Je le sais ! Enfin je veux dire…je n’aime pas qu’on me dise que je dépends que de toi financièrement comme si je ne prêtais attention à ton porte monnaie ce qui est faux je sais bien mais ca a tourné au point que je leurs donne raison parfois. Et j’ai peur que tu penses un jour la même chose alors j’aimerai devenir toute aussi indépendante que toi et pouvoir t’épauler vraiment en toute situation. »

C’était quoi cette histoire qu’elle dépendait de moi. À ce que je sache, j’avais mon salaire et elle, elle avait son papa. En général je payais les factures d’électricité et toutes ces choses embêtantes, mais c’était la moindre des choses quand on prenait en compte que je n’avais rien payé de la maison dans laquelle je vivais maintenant. Je n’approuvais pas tellement ses arguments, mais je ne rejetais pas pour autant son idée.

« Enfin tu es d’accord que je dois faire quelque chose de ma vie non ? J’y ais réfléchi depuis un bout de temps pour être sur et j’ai fait aussi quelques recherches que je te montrerai à la maison. Par contre…le détail qui fâche…c’est…que j’ai choisi des écoles…hors Corée du Sud. »

Pourquoi j’aurais essayé de placer un mot? Une fois que Myung Hee était lancée, personne ne pouvait la faire taire, pas même son père. Je tentai donc du mieux que je pouvais de garder mes réactions pour plus tard, même si elle venait à me poser plusieurs questions auxquelles je n’avais pas le temps de répondre, car elle enchaînait toujours toute suite après. Cependant, le petit détail de l’école hors Corée du Sud…j’avais bien dû prendre une gorgée de bière pour m’aider à garder le silence et à l’écouter jusqu’à la fin. Peut-être que ses arguments allaient me convaincre.

« Je sais qu’il y a une université à Ulsan mais elle ne me tente en rien et j’ai besoin de motivation et l’étranger me tente beaucoup parce que j’apprendrais une nouvelle langue et que je découvrirai d’autres cultures et je vais rencontrer tout plein de mondes et visiter comme la vraie touriste que je suis. »


Elle allait rencontrer tout plein de monde? Mon cerveau avait fait un blocage. Euh non! Je ne voulais pas que Myung Hee se fasse tout plein d’amis. L’université était un lieu de culte réserver aux démons. Là, les étudiants devenaient tous fous et perdaient la raison. Ils se frenchaient tous entre eux lors d’une même soirée et couchaient avec tout le monde. Je détestais les universités quand ce n’était pas moi qui étais dedans.

« J’aurais aimé que tu viennes avec moi. C’est d’ailleurs pour cette raison et aussi parce que je veux que tu prennes une grande part dans ce projet, que j’ai pris la décision que tu déciderais de la destination où nous irions ou que j’irais. Car je me souviens de la petit querelle que l’ont avait eue rien que pour emménager ailleurs qu’a Ulsan donc…si tu refusais je comprendrais. Je serai déçue mais je comprendrais. Je n’en ai pas encore parlé à mon père de mon idée de reprendre mes études tu es donc le seul à le savoir car je veux ton avis d’abord. Voilà…c’est tout pour le moment. Qu’en penses-tu ? »

Je pouvais parler à présent? Elle me demandait ce que j’en pensais alors oui je crois que j’avais le droit de dire mon opinion maintenant. Pendant que Myung Hee me donnait le feu vert en appréciant sa bière, je baissai la tête pour bien trouver mes mots que je souhaitais lui dire. J’avais tellement eut le temps d’y réfléchir que maintenant tout se bousculait dans ma tête et je ne savais pas par quoi commencer. J’ouvris finalement la bouche pour parler, mais Myung Hee fidèle à elle-même reprit encore la parole. Comme si elle n’avait pas déjà assez parlé.

« Puis toi...y a quelques choses qui va pas hein ? Quand t'es pensif au point de vouloir manger de la grenouille c'est que y a quelques choses qui t'embêtes non ? Si ce n’est pas le cas prouve le moi ! »

Son dernier commentaire était de trop. Je ne voulais pas y répondre. Je la maudissais de me connaître si bien. Elle devait bien être la seule personne sur cette terre à remarquer que je suis tracassé par quelque chose simplement parce que je fais l’erreur de glisser quelques malheureuses cuisses de grenouilles dans mon assiette. Je la détestais de lire en moi comme dans un livre ouvert. J’eus cependant la chance de changer habilement de sujet sans trop que ça se fasse remarquer. Après tout, c’était normal que je réagisse à ses deux bonnes nouvelles en premier; car oui selon-moi c’étaient deux bonnes nouvelles qu’elle venait de m’annoncer.

« Myung Hee…je t’aime plus que tout »

Je pris une pause assez cruelle en buvant mon verre. Je laissais planer le doute dans son esprit et je dois avouer que ça m’amusait un peu.

« D’abord parlons de tes études puisque c’est la plus grosse de tes nouvelles on va s’entendre…Eh bien, tu as raison. Je serai toujours là pour t’épauler peu importe les choix que tu feras dans la vie. C’est pourquoi, je ne crois pas que c’est à moi de choisir l’école où tu iras »


Sans lui donner de réponse claire, je continuai en prétextant que si elle avait besoin de motivation pour retourner aux études, alors c’était préférable qu’elle choisisse d’elle-même où elle allait obtenir son diplôme.

« Je ne peux pas te dire par contre si je viens ou non. Il faudrait que je regarde si mon budget me le permet et si j’aurais des perspectives d’emploi là-bas. Tu comprends… »

Un aveugle aurait pu voir à cet instant par l’expression non verbale de Myung Hee qu’elle était déçue et c’est pourquoi je me hâtai à reprendre la parole pour la rassurer. Je lui avouai que ce n’était pas que je déplaisais son idée. Seulement, je restais réaliste et malheureusement je n’avais pas un papa parfait en arrière de moi qui m’épaulerait si je venais à lui demander de l’argent. Et là en laissant finalement entrevoir une émotion de ma part je lâchai un commentaire :

« De toute façon, il n’y a que toi qui me retient encore à Ulsan. Si tu pars, je vais tout faire ce qui est en mon pouvoir pour te suivre »

Mon regard était fuyant. Je repensais à Hyun Ae. Même si je me prétendais être son meilleur ami, j’avais plutôt envie de la fuir de ces temps-ci. Ne plus avoir à la croiser n’allait pas me manquer. Ça allait peut-être même me faire du bien. Me demander de refouler ma colère à la vue de Jae Khun qui câline Hyun Ae était trop. La grande nouvelle de Myung Hee tombait donc au bon moment. Princesse resta silencieuse à cet instant, sûrement pour que je poursuivre sur ma lancée et me donner l’occasion de parler. Toutefois, j’avais besoin de temps pour trouver autre chose à dire. Si ce n’était que de moi, je lui aurais dit qu’on partait demain sans problème. J’étais pratiquement sans emploi, le monde de mon entourage pouvaient vivre sans moi et j’avais besoin de voyager. Me ressourcer et n’être qu’avec ma femme ne pourrait qu’être bénéfique. Néanmoins, une telle décision ne se prenait pas en un claquement de doigts. J’utilisai donc l’échappatoire du buffet pour éviter la conversation. Je me levai en faisant signe à Myung Hee de rester assise. Puis, j’allai me servir un plat à dessert en prenant un fondant au chocolat que je ramenai au centre de notre table. Avec un sourire sincère, je lui présentai le gâteau en lui disant que de telles décisions se méritaient d’être fêté. Elle sembla me rappeler qu’elle avait encore son beau et délicieux steak dans son assiette, mais je le déplaçai du revers de la main. Nous n’allions pas finir en enfer parce qu’on mange du sucre avant la fin du repas! Je lui mis une fourchette dans sa main avant de la forcer à la planter dans la pâtisserie.

« Pour ton permis par contre, le seul mot que j’ai à dire c’est que ce n’est pas moi qui va t’apprendre à conduire »

Elle piqua finalement dans le gâteau pour y prendre une généreuse portion et rapidement, je sortis mon cellulaire pour la prendre en photo par surprise. J’envoyai ensuite la photo sur Facebook en écrivant seulement en dessous «Made in France ». J’envoyai la photo avant de lui annoncer que son visage était maintenant sur le fil d’actualité FB. Je relevai la tête en lui demandant ce qu’elle pensait de la France. C’était classe comme pays. Et puis le français sonnait bien à mon oreille, même si je ne savais pas parler un seul mot. Au moins, je savais que je pourrais vivre du mannequinat là-bas. Enfin, je savais que les femmes étaient poilues et donc ça me rendrait la tâche plus facile et je n’aurais aucune tentation.

Pendant qu’elle dégustait son gâteau, je me remis à mon bœuf en jouant un peu avec. Ça me rendait fou de l’admettre, mais j’avais une autre motivation qui me poussait à accepter de la suivre là où elle irait. Je refusais la laisser partir sans moi par égoïsme et par jalousie. J’avais peur de la perdre? Peut-être, ou plutôt oui j’avais peur de la perdre si je restais ici à Ulsan. Les couples à distance ça ne tenait jamais. Et puis, je savais que les gars allaient essayer de la draguer. J’étais jaloux voilà, mais je refusais de lui avouer. Princesse n’avait pas besoin de le savoir de toute façon.

Elle termina rapidement le dessert et j’en profitai pour lui relancer la conversation pour lui demander si elle avait une idée du domaine dans lequel elle souhaitait étudier au moins. Non pas que je l’imaginais dans rien, mais je me demandais bien ce qui arriverait à la motiver. Sans lui laisser le temps de répondre, je cherchai aussi à savoir quand elle prévoyait partir. Ici, c’était janvier que les cours commençaient, mais je savais qu’internationalement ça ne se passait pas exactement pareil. Je lui donnai la chance de me répondre pendant que je terminais mon premier verre de bière qui avait descendu très rapidement. Et alors que je m’en servais un deuxième, étrangement, l’alcool me fit penser à un détail. J’énonçai le nom de Valentine et de Doogie en lui demandant ce qu’elle comptait faire d’eux. Je me voyais mal voyager en plus avec des animaux. En même temps, l’idée de me séparer de mon chat était assez dure à imaginer. Surtout si Myung Hee allait devoir se lever à tous les matins pour aller à l’école. Le chaton viendrait la remplacer. Le chien bah…M.Cho pouvait bien en prendre soin 1 an ou 2.

Ma première gorgée de mon second verre de bière me ramena sur terre bien comme il faut. Je ne pouvais pas partir ainsi d’Ulsan. C’était ridicule. Et si Kyung Ae avait besoin de moi. Et j’allais faire quoi moi d’abord dans un autre pays? Allais-je seulement être capable de me trouver une job plaisante? Et je crois que c’est pourquoi je vins à dire quelque chose que j’allais probablement regretter dans quelques secondes quand j’aurais vu la réaction de Myung Hee.

« Ahh et en fait ce qui me tracassait ne me tracasse plus tellement maintenant que…eh bien maintenant que tu as tracé ton avenir pour les prochaines années. En fait, je cherchais une façon de te dire que je voulais fonder une famille»

Et voilà encore un mensonge. Quoi que…

Je terminai mon riz en évitant le regard de Myung Hee. Elle ne devait pas en être surprise, j’en avais souvent parlé en blague auparavant.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptySam 22 Sep - 21:55

    « Myung Hee…je t’aime plus que tout »


Ses premiers mots me laissèrent perplexe. Non pas que je n’aimais pas quand il me d’éclairait ses sentiments mais après ça tout était possible, le plus positif comme le plus négatif. Et il ne semblait pas être partie pour du positif. Et voilà j’appréhendais la suite qui ne tarda pas heureusement.

    « D’abord parlons de tes études puisque c’est la plus grosse de tes nouvelles on va s’entendre…Eh bien, tu as raison. Je serai toujours là pour t’épauler peu importe les choix que tu feras dans la vie. C’est pourquoi, je ne crois pas que c’est à moi de choisir l’école où tu iras »


Bah j’aurai voulu qu’il choisisse puisque je n’arrive pas à trancher seule. Mais selon lui vu que tout partait d’une certaine motivation il valait que je choisisse l’école où j’étais sur que je ne perdrais pas l’envie d’avoir mon diplôme. J’allais me forcer et scruter chaque école en détail pour voir celle qui me déplairait finalement alors. J’allais y réserver une soirée. A noter dans mon pense-bête mental tiens.
Puis il arriva le sujet de s’il allait m’accompagner ou non…et la réponse n’était pas un oui. Bon il n’avait pas totalement dis non mais il n’avait pas dis oui. Il devait voir son budget et tout ce qui tourne autour. Il me demandait si je comprenais mais je n’avais aucune envie de comprendre ça. Je voulais qu’il vienne. Budget ou non. Il devait m’accompagner. J’étais triste et fâché à l’intérieur de moi et je pense que cela se reflétait puisque Nich affirma que mon idée ne lui déplaisait pas et c’était seulement que lui et moi nous n’avions pas les même parents et que même si le mien me donnerait certainement les vivres nécessaires pour partir ce n’était pas le cas avec le père de Nich. Et je ne pense pas que Nich ait de toute manière envie de lui demande quoique ce soit.

    « De toute façon, il n’y a que toi qui me retient encore à Ulsan. Si tu pars, je vais tout faire ce qui est en mon pouvoir pour te suivre »


S’il le disait je n’avais qu’à le croire non ? Pourtant ma déception ne partait pas si facilement. Car cela ne restait pas certain pour moi c’est qu’il y avait donc une chance que je parte et que lui non et que donc on soit séparé pour une longue durée. J’en pensais presque à pensée que je venais vraiment d’avoir une mauvaise idée. Je n’imaginais pas une relation à distance parce que mon côté tactile en souffrirait grandement. Oui j’aimais à mes petits câlins ou à laisser balader mon doigt sur son corps quand il se reposait et j’aimais et non pas qu’un peu ses lèvres. Un weekend de trois jours sans bisous ca va, je m’étais accommodé de 5 jours sans aucunes petites attentions aussi mais 1 an c’était beaucoup demander. Même si je prévoyais de revenir de temps à autres ca ne serait pas suffisant même si on se faisait un Skype à toutes les semaines ça fonctionnerait pas. Nich était devenue comme une sorte de drogue. Comme une droguée quand on me disait que j’étais droguée j’affirmais avec ferveur que non mais bon je pouvais feindre de pouvoir m’en passer ce n’était pas encore prouver puisque quand il n’était pas présent il y en avait un qui avait les oreilles qui chauffaient à force de m’entendre en parler mais il ne pouvait pas me demander de me taire lui. Et de toute façon il avait compris qu’en échange il avait le droit à une place à côté de moi dans le lit avec tous mes câlins des plus tendres et mes bisous affectueux.

Je fus sortis de mes pensées quand Nich se leva tout d’un coup j’allais pour le suivre mais il me fit signe de rester assise. Je me contentai donc de le suivre du regard du mieux que je pouvais lorsque je le perdis de vue. Il revint à l’opposé de là où je supposais qu’il serait et il avait en main de quoi me faire fondre en un millième de secondes. Il prétexta que si bonnes résolutions devaient être fêté et j’eus un sourire sincère pour son attention, seulement…je n’avais pas fini mon repas. Ce qui était un problème pour moi n’en était pas un pour Nich. Il balaya seulement mon assiette du revers de la main et plaça la gourmandise au centre de la table en imposant la fourchette au creux de ma main.

    « Pour ton permis par contre, le seul mot que j’ai à dire c’est que ce n’est pas moi qui va t’apprendre à conduire »


Pfff. Comme si j’allais tellement conduire mal que je le rendrais fou ? Il serait surpris par mon niveau je suis sur ! Tant pis pour lui il manquerait quelques choses. Je piquais finalement un bout dans le délicieux fondant au chocolat me délectant de chaque saveur que mes pupilles ressentaient. Mon sourire s’imprima sur mon visage comme par magie.
Puis Nich me surpris à me prendre en photo quand j’étais déjà loin au pays du chocolat. Il m’informa en moins de deux que j’étais désormais mon chocolat et moi en plein sur le fil d’actualité de tous ses amis. Je lui offris une petite grimace et repiqua dans mon gâteau. Je devais être belle comme tout sur cette photo.

Après avoir trafiqué je ne sais quoi de plus sur son téléphone, mon mari me demanda ce que je pensais de la France. Si je n’y voyais que les magasins était-ce grave ? Bon y avait aussi les multitudes de viennoiseries et puis la fameuse baguette de pain et son bruit croustillant. J’y voyais la tour Eiffel aussi. Mais les magasins ! Les magasins parisiens ! Je pouvais facilement en rêver. Aussi dur d’y croire mais je n’avais pas encore posé mon pied sur le sol français quand l’occasion se présentait j’avais toujours un empêchement !
Je donnais à Nich ce à quoi la France me faisait penser avec quelques mots simples qui le fit un peu grimacer sur le shopping. Mais j’approuvais que cela était une bonne destination où nous devrions aller un jour.

A peine eu-je finis mon dessert que Nich me demandait dans quel domaine je comptais étudier mais il ne me laissa pas le temps de répondre car il enchainait pour savoir quand est ce que je comptais partir. Comme je vis qu’il me laissait le temps de répondre je lui expliquais que dans le meilleur des cas je voulais partir en janvier mais que maximum fin mars je serai parti si un problème survenait. Le sujet de Valentine et Doogie vint aussi se glisser dans la conversation. Je n’y avais pas encore pensé n’ayant pas encore la destination mais j’irai surement me renseigner au plus vite. Nouveau post-it au pense-bête mental.

    « Ahh et en fait ce qui me tracassait ne me tracasse plus tellement maintenant que…eh bien maintenant que tu as tracé ton avenir pour les prochaines années. En fait, je cherchais une façon de te dire que je voulais fonder une famille»


J’avalais de travers un instant ce qui engendra une suite de toussotements. J’allais bien j’avais juste avalé de travers sous la surprise. Fonder une famille qu’il avait dit ?
J’allais pour ouvrir la bouche pour lui demander si c’était avec moi qu’il voulait faire ça mais je voyais déjà son regard de jugement donc je me retins. Il se moquait de moi ? Mais il ne semblait pas blaguer pourtant. Je me risquais quand même à demander.

    « Vraiment ? Tu veux…être papa ? Vraiment ? Tu es ironique ou pas ? C’est sérieux ? »


Je ne savais pas comment prendre ce qu’il me disait, d’habitude quand il le disait pour rire toute la situation disait que c’était pour rire mais là ! LA ! Je ne pouvais pas relever si c’était de l’humour ou non !
C’est comme quand il m’avait annoncé qu’il m’aimait la première fois, j’ai vraiment pensé à une blague ! Sincèrement. Ce n’est pas des choses auquel on se prépare c’est tout.
J’avais peur de l’avoir brusquer avec ma réaction, j’étais un peu déconcertée et il fuyait mon regard. Il était sérieux vous croyez ?
J’inspirais profondément en imaginant bien que Nich était sérieux actuellement et réagis, le plus simplement possible.

    « Si tu veux des enfants…d’accord. Pourquoi pas hein. »


J’étais totalement sérieuse oui. S’il voulait des enfants j’étais bien en mesure de lui en donner je pense, il fallait seulement que je cesse de prendre cette fameuse petite pilule qui évite les dégâts non voulu. Mais j’avais des conditions.

    « D’accord quand j’aurai obtenu mon permis et mon diplôme et que j’aurai un job stable qui me donne de bon revenus. »


Je lui fis un de mes petits sourires et recommençant à déguster mon plat puis je m’arrêtais en pleine action mon sourire toujours aussi présent.

    « Si c’est une blague Nich, oublie absolument tout ce que je viens de dire et continuons sur cette voie qui nous plait tant. Et je t’avouerai que si c’était une blague elle était très bonne car j’y ais vraiment cru. »


Me voila maintenant à méditer à si je devenais maman. Si j’avais des enfants. Je voulais des garçons en tout cas. Mais moi ? Maman ? Qui pouvait y croire où même l’imaginer ? Je n’aimais pas tant les enfants et c’était souvent réciproque. Je m’aimais beaucoup trop pour donner de l’affection à quelqu’un même Nich se sent parfois délaissé quand je porte beaucoup d’attention à moi-même. Alors si en plus de m’aimer et d’aimer Nich je devais commencer aussi à aimer ma progéniture on va seulement penser que je n’aime pas mon enfant.

    « Tu me vois maman toi ? »


Oui j’avais du mal à quitter les sujets qui me turlupinait. Nich semblait déjà fatigué que je m’attarde toujours sur le sujet et proposa à rentrer mais ce n’est pas pour autant que la question s’était envolé.

    « Tu me vois avec des enfants ? »


J’y accompagnais un joli sourire qui me rendait mignonne à croquer jusqu’à ce qu’il me dise que ce n’était qu’une blague. Je fronçais les sourcils sur un point qui venait de me sauter à la figure par la suite. Il avait donc changé de sujet volontairement et ne m’avait pas répondu tout à l’heure. Et il y avait vraiment quelques choses puisqu’il a dit que ce n’était plus là. J’étais enquiquinante ? Oui effectivement ! Ca faisait parti de mes qualités à mes yeux mais les gens voyaient plus cela comme un défaut parce qu’une personne qui ne sait pas laisser couler c’est plutôt embêtant.

    « C’est quoi qui te tracassait ? Je vais t’en vouloir si tu me mets à l’écart ! Je veux savoir ce que tu as ! Dis le moi ! Je suis prête à y passer toute la nuit s’il le faut et j’en oublierai toutes les tendresses que j’aurai pu te faire ce soir ! »


Est-ce que le chantage affectif fonctionnait avec lui ? Tout dépendait de l’enjeu, de la durée et de la motivation. Partie comme j’étais…il en ressortirait gagnant quoiqu’il arrive. Le chantage ne fonctionnait qu’une fois sur deux. Et je n’étais pas combative ce soir. Oh puis tout compte fait.

    « Non en faite laisse tomber. Si tu ne veux pas en parler ne le fait pas je ne vais pas te forcer à faire une chose que tu ne veux pas. Après tout qui suis-je pour te demander de telles choses et menacer n’est pas une bonne chose. Peut être tu as envie de faire autre chose et te changer les idées plutôt que te faire interroger comme ça. Tu as raison. »


Je rabaissais ma tête vers mon assiette et ne dis plus mots en faisant une petite moue. Et ce que cette méthode fonctionnerait ? Si c’était un oui j’allais l’utiliser souvent c’était certain.

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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyLun 24 Sep - 0:40


La réaction de Myung Hee ne se fit pas attendre. Ma dernière révélation passa même proche de la tuer parce qu’elle venait de s’étouffer avec sa bouchée. Piquant mon bœuf du bout de mes baguettes, je m’efforçais à garder la tête baissée et ainsi échapper à son regard. Est-ce que c’était si absurde comme nouvelle? Je devais avouer que je prenais mal la façon dont Myung Hee avait réagit. À vrai dire, je le prenais personnel. C’était un peu humiliant quand on y pense. Je parvins néanmoins à relever la tête finalement pour voir si Myung Hee s’était remise de son choc. Apparemment non. Je ne fis aucun effort pour lui cacher mon regard de jugement et lui faire comprendre qu’elle ferait mieux de se taire. C’est bon, j’avais capté le message; j’étais fou et mes idées faisaient peur à femme.

« Vraiment ? Tu veux…être papa ? Vraiment ? Tu es ironique ou pas ? C’est sérieux ? »

Il est vrai que j’avais lancé ça sans vraiment considérer mes mots. Ce n’était pas la source de mes tracas et de ma mauvaise humeur. Je n’avais donc pas réellement pesé les pours et les contres, mais je n’avais pas parlé de fonder une famille là toute suite sur la table de ce restaurant. Et puis ce qui était encore plus vexant dans la réaction de Myung Hee, c’est que je savais que si j’avais énoncé la même intention à une autre fille en particulier, aussi du nom Cho, elle ne se saurait pas étouffée avec sa nourriture. Et pourtant, ce n’était pas à elle que j’avais passé la bague au doigt. Voilà pourquoi je venais à très mal prendre la réponse de Princesse. Tout en baissant la tête et en faisant un signe du revers de la main comme pour lui faire comprendre de laisser faire, je me remis à jouer dans mon assiette et ainsi éviter d’avoir à lui répondre.

« Si tu veux des enfants…d’accord. Pourquoi pas hein. »

Hein quoi? Je relevai la tête juste assez pour croiser son regard en ayant l’air confus et en donnant aussi l’impression que je la jugeais. C’était pas de même qu’on acceptait ce genre de proposition me semble. La façon qu’elle venait de s’exprimer me donnait plus le sentiment qu’elle acceptait qu’on fasse une pâtisserie en revenant du resto. «pourquoi pas hein »…parce qu’un bébé ce n’est pas le genre de chose qu’on peut retourner au magasin à l’intérieur de 30 jours ouvrables suivant l’achat, si accompagné de la facture. Sa réponse me fit réaliser que j’avais eu tord de lancer ça. On n’était visiblement pas fait pour être des parents. Nous étions un couple parfait et idéal quand il s’agissait de faire la fête, mais je remarquais que chaque fois que des discussions sérieuses devaient s’imposer, nous étions des débutants dans la matière. Nous avions encore besoin d’un manuel d’instructions pour apprendre à s’exprimer je crois.

« D’accord quand j’aurai obtenu mon permis et mon diplôme et que j’aurai un job stable qui me donne de bon revenus. »

Elle ne devait pas être sérieuse. Elle voulait faire durer ma mauvaise blague? Elle devait s’en être aperçu que j’avais menti et que ce n’était pas la cause de mes soucis. J’en savais trop rien. J’étais un peu déstabilisé par sa dernière phrase. De toute manière, même si je venais à accepter ces conditions, j’étais pas mal certain que je le faisais inutilement. Un job stable avec un bon revenu? Ça ne serait pas avant les 10 prochaines années. Décidemment je devais penser à remercier les cousines Cho pour me rendre les choix de vie plus facile. Au moins Princesse pouvait être sûre que ce n’est pas moi qui viendrais à reparler d’enfant dans notre maison. Le résultat serait catastrophique. Un silence était venu s’installer entre nous alors que je terminais bientôt mon assiette.

« Si c’est une blague Nich, oublie absolument tout ce que je viens de dire et continuons sur cette voie qui nous plait tant. Et je t’avouerai que si c’était une blague elle était très bonne car j’y ais vraiment cru. »

C’était justement ce que j’allais faire; oublier tout ce qu’elle venait de dire. D’ailleurs elle pouvait en faire de même.

« Tu me vois maman toi ? »

Je relevai les yeux vers elle sous le coup de la surprise. Elle n’avait pas dit qu’on pouvait oublier ce qui venait de se passer? Pourquoi elle en parlait encore? Visiblement agacé, je déposé mes baguettes sur le rebord de mon assiette maintenant terminée et je proposais de partir. De toute façon je n’avais plus très faim.

« Tu me vois avec des enfants ? »

Je n’avais pas eu de réponse à mon idée de partir et ça devait être sa manière à elle de se venger du fait que je ne répondais pas aux siennes en essayant d’éviter le sujet. Princesse souriait innocemment alors que moi je me retenais pour ne pas relâcher tout le stress de cette mauvaise journée maintenant.

« C’est quoi qui te tracassait ? Je vais t’en vouloir si tu me mets à l’écart ! Je veux savoir ce que tu as ! Dis le moi ! Je suis prête à y passer toute la nuit s’il le faut et j’en oublierai toutes les tendresses que j’aurai pu te faire ce soir ! »

Pourquoi venait-elle de décider de revenir sur ce sujet. Vraiment je ne savais plus qu’est-ce qui était pire. Dans les deux cas, je ne voulais pas en parler. C’était trop demandé? Étrangement, entendre qu’elle avait peut-être passé sa journée à flâner au lit m’aurait mit bien plus de bonne humeur que de devoir à me vider le cœur ici. Et puis son chantage c’était déjà une victoire assurée pour moi. Je ne feelais pas du tout pour être colleux ce soir. Enfin si peut-être; mais je n’avais pas envie de parler. Je préférais l’écouter parler elle.

« Non en faite laisse tomber. Si tu ne veux pas en parler ne le fait pas je ne vais pas te forcer à faire une chose que tu ne veux pas. Après tout qui suis-je pour te demander de telles choses et menacer n’est pas une bonne chose. Peut être tu as envie de faire autre chose et te changer les idées plutôt que te faire interroger comme ça. Tu as raison. »

Des fois je me demandais qui avait rendu l’autre bipolaire. Est-ce que c’était moi qui lui avait appris à changer d’idée au quart de tour ou bien c’était elle qui avait déteint sur moi? En tout cas, une chose était sûre et c’était qu’à nous deux on formait un très joli couple de bipolaires, indécis et incapables de prendre une décision.

C’est lorsque Myung Hee baissa à son tour la tête en faisant la moue que je réalisai que mon mauvais caractère ne servait absolument à rien. Je soupirai car je prenais conscience que j’étais le seul en tord là et que j’allais lui devoir des excuses. Au moins, j’allais lui devoir des explications. Elle avait raison. Je n’avais pas le droit de la mettre à l’écart. Si j’avais toujours reproché à mes parents d’avoir manqué de communication dans leur couple, j’étais pas mal en train de répéter l’erreur. Cela devait faire quoi trois à quatre jours que je cachais certains trucs à Myung Hee sous prétexte que je ne voulais pas connaître son avis sur le sujet. Je ne voulais pas voir ses yeux se poser sur moi non plus lorsque je lui apprendrais que mon petit frère fréquente maintenant sa cousine bien aimée. Je ne voulais pas lui apprendre et voir sa réaction. J’allais penser laisser le temps faire les choses ou bien que Facebook le révèle au monde entier que mon petit frère est heureux avec Hyun Ae. Mais est-ce que c’était bien de lui cacher les évènements d’aujourd’hui? Décidé, je brisai le silence.

«J’ai eu une mauvaise journée…une très mauvaise journée. En plus de ça, on ne se voit plus tellement depuis une semaine. J’ai juste l’impression de faire des allées et retours dans la maison le matin et soir. En plus ce matin, je suis arrivé en retard à la job parce que la grosse mégère de police a voulu me sermonner. Ce qui m’a amené à me demander si j’aimais vraiment ce que je faisais de ma vie. Quoi c’est vrai, mon frère réussi mieux que moi et c’est le modèle de la famille alors que moi je peine à garder le même job plus d’un an. Le pire je crois c’est que j’ai pas bu mon café parce qu’il était froid quand je me suis souvenu que j’en avais un et je ne parle pu à Hyun Ae » terminai-je très rapidement

Sans donner le temps à Myung Hee d’assimiler tout ce que je venais de dire, je me levai à nouveau de ma place en affirmant justement que j’avais besoin de café. Je tournai les talons et hop j’étais déjà devant la machine à café près de la section des desserts du buffet. Je soufflai un bon coup en me disant que ça allait bien aller. Avec un café bientôt en main, mon sourire allait forcément revenir. Je revins à la table sentant que Myung Hee me suivait des yeux. En prenant ma place, je lui fis un sourire innocent comme elle m’avait fait plus tôt avant de déclarer que je n’aimais pas l’autonome et que…

« La destination que tu choisiras devra être dans le sud. Pas question de vivre un long hiver. Et il devra pleuvoir au moins deux fois par semaine. Quand est-ce qu’on part? Demain? Ahh oui? Parfait! Je viens avec toi! »

Voilà pourquoi je disais que je ne savais pas qui avait incité l’autre au bipolarisme. J’étais probablement autant impulsif dans mes sujets de conversation qu’elle. Toutefois, entre le moment que j’étais sans café et maintenant, j’avais eu le temps de à ce que Myung Hee m’avait dit. Même si nous ne formions pas le plus amazing fabulous and the perfect couple d’Ulsan, le fait est que j’étais néanmoins réellement avec cette fille. L’idée de devoir la laisser partir étudier 1 an et plus à l’étranger était à bannir. Je ne pouvais pas rester ici seul. Même si c’était dur à avouer, j’étais dépendant à sa présence dans mon quotidien. J’avais appris comme tout le monde à être parfois séparés d’elle, mais d’être dans un autre fuseau horaire qu’elle pendant des mois…non merci! Myung Hee avait quitté Busan définitivement pour moi. Je pouvais donc faire un petit effort moi aussi à mon tour. Après tout, est-ce que j’avais vraiment envie de retrouver ma vie ennuyeuse que j’avais avant de rencontrer Myung Hee? Non pas du tout. Bref, c’est pourquoi avec maintenant un café sous la main, je venais d’annoncer à Myung Hee que j’allais la suivre en janvier et qu’il me tardait même d’y être. Lui réservant un sourire sincère je lui demandai si après le restaurant elle avait un autre plan en tête. Pour ma part, je n’avais rien de prévu de spécial, mais étrangement une activité bizarre me tentait. Et cette activité était de revoir l’arrangement des meubles dans notre chambre à coucher. Je lui en fis d’ailleurs part en expliquant que j’avais l’habitude de changer mon lit de place à tous les mois quand je vivais seul et que là j’en avais marre de cette déco. Je voulais aussi perturber le chat qui ne comprendrait plus rien parce que bien sûr, je comptais aussi prendre possession du côté de Myung Hee dans le lit. J’avais besoin de changements! Mais avant de partir, je demandai à ma femme si elle n’avait rien d’autre à m’annoncer. Comme par exemple si elle était devenue une cheerleader pour l’équipe de rugby. Je n’aurais pas détesté…

Par contre, il n’était pas question que je réponde à toutes ses questions avant de partir. Je ne voulais pas revenir sur le sujet des enfants avec Princesse. Toutefois, mon opinion était faite. La Myung Hee que j’avais connue à la plage ou même au Cima et celle avec qui je partageais mon repas ce soir étaient selon-moi deux Myung Hee complètement différentes. Si certaines personnes n’arrivaient pas à le voir, moi j’étais convaincu que durant cette dernière année, Princesse avait maturée. Elle était plus responsable et avait même appris à payer des factures. Pas un soir il m’était arrivé de revenir de la job et de ne pas être accueillis par une délicieuse odeur de nourriture dans la maison. Myung Hee était bien plus altruiste qu’auparavant et elle s’occupait très bien du chien et de Valentine. C’étaient pour toutes ses raisons que je me disais que oui Myung Hee aurait pu être une bonne mère. Comme toute chose, ça s’apprend. Pour ma part, je n’avais pas encore appris à vieillir et faire mon âge et c’était pour cela que je faisais une croix sur les enfants. Un enfant ne pouvait pas élever des enfants. Logique.

« Princesse, j’espère que tu le sais que je t’aime…? »

Cette phrase était lancée soudainement et sans raison. J’avais juste eu envie de lui dire. J’ajoutai pas longtemps après que c’était une bonne idée que de venir à ce buffet et que ma journée était maintenant derrière moi. C’est fou quand même ce que du café mélangé à la présence de Myung Hee avaient comme effet sur moi. Ils pouvaient me faire réaliser à eux seuls que mes problèmes de vie sont ridicules.

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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyVen 28 Sep - 16:52

Je ne croyais pas à ce qu’il me réponde. Nich était têtu et s’il ne voulait rien dire j’avais toujours pensé que rien ne pouvait changer son idée, et pourtant je relevais les yeux surprise.

    «J’ai eu une mauvaise journée…une très mauvaise journée. En plus de ça, on ne se voit plus tellement depuis une semaine. J’ai juste l’impression de faire des allées et retours dans la maison le matin et soir. En plus ce matin, je suis arrivé en retard à la job parce que la grosse mégère de police a voulu me sermonner. Ce qui m’a amené à me demander si j’aimais vraiment ce que je faisais de ma vie. Quoi c’est vrai, mon frère réussi mieux que moi et c’est le modèle de la famille alors que moi je peine à garder le même job plus d’un an. Le pire je crois c’est que j’ai pas bu mon café parce qu’il était froid quand je me suis souvenu que j’en avais un et je ne parle pu à Hyun Ae »


Il avait lâché le tout d’un bloc que je n’étais même pas sur d’avoir tout assimilé. Mais il l’avait dit et de ce que j’avais compris sa journée n’avait pas été si belle qu’il me l’avait dit en début de soirée. Comme d’habitude je ne savais pas comment réagir mais il ne m’en laissa pas le temps de toute façon. Il se leva d’une traite et parti en direction des desserts. Pourquoi il disparaissait ? Je le suivais du regard en tentant de comprendre quoiqu’il n’y ait rien à comprendre. Il était ainsi et j’étais pareil à vrai dire. Quand ca n’allait pas je préférai éviter le sujet et s’il venait à être abordé je faisais au plus bref en changeant de sujet ou en fuyant tout bonnement la conversation. La fuite était toujours la meilleure solution à mes yeux.
Nich revint quelques minutes plus tard comme une fleur tasse de café en main et ce sourire qui me réconfortait. Je n’étais pas parti penser qu’il sombrait dans une forte dépression mais s’il souriait sans faire la gueule malgré cette dure journée j’étais rassurée.

Complètement hors rapport il m’informa qu’il n’aimait pas l’automne et que la destination où je devrais aller devait être dans le sud parce que monsieur ne voulait pas de long hiver mais l’hiver n’était pas sa saison préférer ? A moins qu’il se moquait de moi ce jour là. Il voulait aussi que la destination que je sélectionne ait une tombée de pluie régulière comme deux fois par semaine. Je n’approuvais pas tant cette condition. Mais de ce que je retenais surtout c’est qu’il venait réellement avec moi. Je n’aurai pas pu être plus heureuse aujourd’hui. Je voulais lui sauter au cou tout de suite mais ça attirerait le regard c’est sur qu’habituellement ça ne me dérangerait pas mais bon dans un restaurant je resterai sage. J’avais juste ce sourire banane sur mon visage qui devait me rendre comme une fille complètement ailleurs. Nich me confirma qu’il venait avec moi et qu’il avait même hâte. Et je ne pense pas qu’il réalisait à quel point j’étais heureuse c’était une pression en moins. Oui je stressais à l’idée de devoir partir sans lui j’avais même pris pour option de ne plus partir. Oui j’étais comme ça…je ne voulais pas me retrouver aussi loin à l’autre bout du monde de ma moitié. Pas pour plus d’une semaine en tout cas. Je n’allais pas être tranquille sinon et pas du tout concentrer sur mes objectifs.
Enfin bon tout ça c’était du passé maintenant, il avait dit qu’il venait et j’allais pouvoir profiter de sa présence comme à mon habitude.

La conversation dévia ensuite sur ce que j’avais prévu pour après. Si je répondais rien excepté d’être encore et toujours avec mon époux était-ce mal ? Je ne pense pas. Nich avait une idée en tête voyant que je ne répondais rien. Son idée ? Déplacer les meubles de la chambre ! Si ce n’est pas génial ça…c’est bien des trucs dont on a toujours envie au fond de soi ça ! Enfin je paressais ironique mais j’approuvais l’idée. Il expliqua que quand il vivait seul il avait l’habitude de le faire tout les mois ou presque, je n’allais pas changer ses petites coutumes puis il avait dit en avoir marre de la déco du moment. Soit j’acceptais soit je m’engageais à subir un petit commentaire déplaisant sur ces meubles qu’on n’aura pas déplacés. Je choisissais de loin la première option.

Quand Nich me demanda si j’avais une dernière chose à lui annoncer je répondis qu’excepter que j’avais envie de faire du tango c’est tant ci il n’y avait rien de plus à ajouter. Etant donner la manière dont j’avais énoncé l’idée il ne porta pas attention mais j’allais lui en reparler pour qu’il voit bien, que j’étais sérieuse. Mais ça serait un autre jour pour aujourd’hui j’avais absolument eue tout ce que je voulais ! Sauf deux choses ! Mais ça ne serait tardé !

    « Princesse, j’espère que tu le sais que je t’aime…? »


Il avait dit ça tout d’un coup alors qu’un silence s’était installé. Je souriais de toutes mes dents en baissant légèrement la tête étant touchée. Pourquoi avoir baissé la tête ? Qu’est ce que j’en savais moi hein ? J’étais dans tout mes états chaque fois qu’il me disait je t’aime et mes réactions pouvait aller de la personne la plus sensée à la plus bizarre voila tout !
A la suite on paya l’addition et Nich se leva, je le suivie dans sa démarche en souriant de plus belle. Passant un bras autour du sien je me retins de laisser tomber ma tête sur son épaule. Je ne le savais que trop bien qu’il m’aimait mais c’était toujours aussi bon de l’entendre et ses mots se répétaient inlassablement dans ma tête.

Arrivée proche de la voiture je ne voulais pas laisser Nich rejoindre le côté conducteur. Il y avait plein de signe qui le montrait, comme mon arrêt brusque à deux pas de l’auto, comme mon bras qui ne voulait absolument pas lâcher le sien, comme ma soudaine exclamation « Attend ! »
Il n’y avait personne autour de nous…pourquoi je n’avais pas le droit à un bisou ? Ca lui ferait autant de bien qu’à moi j’en étais certaine. Je ne me rappelais même plus de la dernière fois que j’avais goûté véritablement à ses lèvres délicieuses.
Lorsqu’il posa son regard interrogateur sur moi je lui souris les yeux pleins de malice et progressivement je vins réduire la distance entre nous. J’entourais mes bras autour de sa taille tout en lui demandant de me montrer à quel point il m’aimait. Je jouais de mes doigts dans son dos comme pour cacher une impatience qui n’avait rien de discret. Mon visage était très expressif de ce que je voulais et quand je le vis sourire je resserrais un peu plus mon étreinte sentant mon but approcher. J’allais avoir ce que je veux ! Et sans étonnement je l'eus.

C’était chaque fois que je retrouvais ses lèvres que je réalisais a quel point elles me manquaient. Cette chaleur qui s'emparait de moi, cette douceur que je ressentais, cette sensation, ces palpitations à chaque fois que sa langue frôlait la mienne. C’était ma drogue sans aucun doute. A ce rythme ce baiser aurait pu durer longtemps mais ils nous arrivaient d’être raisonnable parfois eh oui.
On se sépara tout doucement aussi lentement que quand nos lèvres s’étaient retrouver juste pour profiter de ce moment à nous. Ces moments où il n'y avait que lui et moi. On s’échangea un regard complice et amoureux. C’était une belle soirée en perspective qui avait commencé sous les meilleurs hospices. Puis subitement je cachais les yeux de Nich lui demandant d’arrêter de me faire de tels regards. Je vous voir venir était-je folle ? Eh bien oui ! Au moins c’était certains j’étais bel et bien amoureuse et mon corps aimait à me le rappeler. J’avais chaud et je sentais des rougeurs me monter aux joues.

Je pris bêtement la fuite en allant m’agripper à la portière du côté passager tout en cachant mon visage de l’autre main. Et dès que celle-ci fut ouverte je m’installais rapidement et m’observa dans le mini miroir qui se planquait dans le plafond de l’auto. Je posais mes mains à plat sur mes joues. J’avais chaud.

    « Je te déteste. Je te déteste Nich. Regarde ! J’ai rougis ! J’ai rougis par ta faute ! Ca fait 1 an ! Et je rougis par ta faute ! »


J’avais les joues chaudes mais mes mains l’étaient tout autant. Ha ! Quelle honte. Pourquoi Nich contrôlait très bien son corps et le mien réagissait toujours au quart de tour ? Je jetais un regard discret à Nich puis me cacha avec mes cheveux. Au bout d’1 an je rougis comme une adolescente juste après un petit regard. Un regard ! Ce n’était même pas le baiser qui me rendait comme ça mais un regard ! Nich s’amusa malgré tout à me glisser une bise sur la joue avant de démarrer. J’étais sur que c’était un bisou pour me narguer pour me dire qu’il savait très bien quel effet il me faisait et il s’en jouait. J’étais sur que c’était pour ca se bisou. Il était méchant !
Malgré tout je déposais nonchalamment ma tête sur son épaule comme toujours, comme à l’accoutumée en continuant de cacher mon visage. Je les aimais tant mes cheveux longs dans ces situations. Je profitais d’un feu rouge pour susurrer un petit je t’aime à mon mari après m’être calmer et remise de mon état. Le chemin se fit dans le calme sur un fond de radio qui diffusait des chansons. Bon je dis calme si on oubliait mon bonheur et moi que j’exprimais sur chaque chanson diffusés que je connaissais et dont je partageais le micro sans aucune gêne de temps à autre. Croyez-moi après avoir fait un karaoké en sa présence je savais bien que je pouvais me permettre de tout chanter. C’était un moment plaisant pour moi je jouais avec le zen de Nich en jouant dans ses cheveux en baladant mes doigts le long de sa cuisse. Ha oui c’est vrai il conduisait. Bah c’était un conducteur hors pair de toute façon.

Pendant 1 semaine qu’on n’avait pas été si proche j’avais juste envie de retrouver notre complicité et de le voir sourire et lui faire oublier sa cruelle semaine sans ma présence et sa mauvaise journée. J’avais obtenu ce que je voulais et j’en étais heureuse pour le moment. Vous savez ces phrases qui disent que quand l’un souffre l’autre aussi. Ce n’était pas totalement vrai mais ce n’était pas totalement faux non plus. Je préférais de loin qu’on soit tout deux heureux que lui mal et moi bien, bon être tout deux tristes ne nous mènerai pas très loin aussi. En tout cas j’étais sur que c’était pareil pour lui et qu’il pensait comme moi.

Arrivée à la maison à peine avais-je ôté mes talons que je me dirigeais immédiatement vers la chambre pour me changer. Il voulait déplacer les meubles et je ne comptais pas le faire en petite robe de soirée. J’enfilais donc un short et un t-shirt puis attachais mes cheveux.

Nich était plus tranquille que moi et assistais seulement à la folie de sa femme. J’étais motivée aujourd’hui. Booster à bloc ! Je lui demandais par où il voulait commencer m’hâtant sur les petits meubles faciles à déplacer quand je me redressais Nich n’était plus dans la chambre. Je fronçais un peu les sourcils tout en partant à sa quête. Je le retrouvais dans la cuisine sortant une bière. Je m’installais sur la table de bar en lui faisant signe de venir près de moi.
Je passais mes bras autour de son cou en caressant sa nuque de mon pouce. Je lui dérobais un baiser avant de lui imposer d’être à au moins 5 mètres de moi maximum et ceux pour toute la soirée. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas été collante ainsi.

    « Tu ne dois jamais au grand jamais oublier que je t’aime. »


J'y sous entendais qu'il pouvait tout me dire et que je serai toujours là pour lui. Même si je savais bien qu'il ne viendrait pas tout me dire comme si j'étais un journal intime humain j'aimais à ce qu'il le sache. Je m'étais engager pour la vie avec lui alors je serai éternellement présent pour lui.
J’arrangeais sa frange lui offris mon joli sourire tout en l'admirant, lui, celui qui partageait ma vie désormais. J’appuyais ensuite mes mains contre ses joues, posait mes lèvres sur les siennes, collait ensuite mon front au sien avant de m’empresser de redescendre de mon rebord pour me rediriger vers la chambre avec sa bière non ouverte devenue mienne maintenant.

    « Bon maintenant faut que tu m’aides c’est toi qui veux déplacer les meubles et je n’ai pas autant de forces que tu peux l’imaginer. »
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyMar 2 Oct - 22:35

Ne désirant pas étirer notre présence encore plus longtemps dans ce restaurant, on alla payer l’addition. Elle et moi étions le type de couple qui préférait l’intimité plutôt que les lieux publics. Notre relation avait commencée ainsi. On se cachait en quelque sorte à chaque fois qu’on venait à se voir. C’était donc devenu une habitude de passer des soirées relaxes à la maison. C’était mieux qu’un rendez-vous au restaurant à mes yeux. On se dirigea inévitablement vers l’extérieur pour récupérer ma voiture dans le stationnement. Myung Hee passa alors son bras autour du mien ce qui fut le premier vrai contact de la soirée. Le baiser avant ne comptait pas. J’aimais pas démontrer de l’affection en public. Mais là, même si je ne lui disais pas, le simple geste de venir se coller à moi me soutira un sourire. J’aimais cette Myung Hee là. Celle qui était affectueuse et colleuse. Seule sa présence arrivait à me remonter le moral. Elle avait ce pouvoir sur moi. Je crois que c’est ce qu’on appelait de l’amour.

C’est près de la voiture que Myung Hee arrêta net de marcher. Je me retournai intrigué vers elle pour savoir la raison de cet arrêt brusque.

« Attend ! »

Je la regardai elle et personne d’autre. J’attendais de savoir ce qui se passait. Voulait-elle m’avouer quelque chose? Apparemment non. Elle souriait et je pu reconnaître aussitôt son regard qu’elle faisait. C’étaient ces yeux-là auxquels j’avais toujours le droit quand elle exigeait un baiser. Comme je le prévoyais, elle fit quelques pas vers moi jusqu’à ce qu’elle puisse passer ses bras autour de ma taille. Elle me demanda ensuite de lui prouver à quel point je l’aimais. Ses paroles me firent rire un instant avant de poser progressivement mes lèvres sur les siennes. Princesse aimait bien me rappeler pourquoi elle était ma femme aujourd’hui. C’était entre autre pour toutes ses petites attentions et pour son don de me faire réaliser à quel point j’étais accro à ses baisers. On ne prit toutefois pas racines dans le parking et à contre cœur je me séparai de ma Princesse. Je restai néanmoins encore un peu près d’elle en la regardant droit dans les yeux. Je vins à réaliser aussi facilement que j’étais fou de me détruire le moral à cause de Hyun Ae et mon frère. Je vivais le paradis déjà et je n’avais pas besoin de leur présence pour être heureux. Tout ce que j’avais besoin c’était de la présence de ma femme et …..de sa main dans mon visage?

Sans m’y attendre, elle me cacha la vue avec sa main et je tentai de reculer la tête vers l’arrière pendant que je me demandais ce qui lui prenait. Elle me demanda d’arrêter de lui faire de tels regards. Un sourire malicieux apparu sur mes lèvres. Alors mon regard charmeur lui faisait encore de l’effet? J’allais certainement en abuser pour obtenir tout ce que je veux. J’allais me servir de cette faiblesse de Myung Hee. Elle enleva finalement sa main de mon visage pour aller ouvrir la portière du côté passager. Je fis de même en prenant place derrière le volant. Avant de partir le moteur, je tournai la tête vers la droite pour voir ma femme qui rougissait toujours. Mon ego était uploadé à 100% maintenant.

« Je te déteste. Je te déteste Nich. Regarde ! J’ai rougis ! J’ai rougis par ta faute ! Ca fait 1 an ! Et je rougis par ta faute ! »

Oui oui ça je le voyais bien qu’elle était toute rouge et j’en étais assez fier. Je ne pensais pas qu’après 1 an de relation, je pouvais encore lui faire cet effet après un tout petit baiser. Toutefois, je savais qu’elle ne me détestait pas et elle allait le regretter si elle osait le redire encore une fois. Je la considérais encore comme une femme soumise autant dans notre vie ménagère qu’au lit. Si elle osait dire qu’elle me détestait encore, j’allais tout faire pour lui donner raison. Disons juste que ma fierté n’aimait pas entendre ces mots après que je lui eus dis que je l’aimais. C’était pour rire, mais j’aimais bien jouer moi aussi. La voyant en train d’essayer de se cacher du mieux qu’elle pouvait le visage, je conclu que c’était bon et que je pouvais la laisser tranquille un peu. Elle avait assez rougit pour l’instant. Cependant, je ne pu m’empêcher de bien conclure le tout en me penchant vers elle avant de tasser légèrement ses cheveux et donner un bisou amoureux sur sa joue. J’adorais tellement la narguer!
La voiture n’avait pas fait 100 mètres encore que Myung Hee déposait déjà sa tête sur mon épaule. Je passai mon bras droit autour d’elle en conduisant d’une seule main comme à mon habitude. Tandis que la voiture était arrêtée à un feu rouge, Princesse en profita pour me chuchoter à l’oreille quelques mots doux qui me firent sourire et me donna l’envie de rentrer plus rapidement que ça à la maison. Je pouvais brûler un feu rouge?

On arriva heureusement pour moi, peu de temps après. La main baladeuse de Myung Hee sur ma cuisse devenait un peu trop baladeuse justement. Il était temps que nous arrivions à la maison. J’avais envie de souffler un peu aussi après une telle journée. À l’intérieur, mon réflexe fut d’aller dans la chambre directement pour voir les dégâts de ma mauvaise mine dans le miroir. Myung Hee ne tarda pas à pénétrer dans la pièce à son tour et elle fit glisser sa robe le long de son corps avant d’enfiler des shorts ainsi qu’un t-shirt. Elle s’attacha les cheveux en deux temps trois mouvements et je ne pu que faire la moue. Ses cheveux lousses étaient parfaits alors pourquoi les attacher?! Elle me demanda par où je voulais commencer en faisant référence aux meubles. J’avais oublié cette requête que j’avais formulée un peu plus tôt au resto. Elle était peut-être motivée à bouger la chambre, mais là moi j’avais besoin d’une bonne bière. Je quittai la chambre sans rien dire et ce fut direction le frigo. Quand je fermai la porte, mon cœur rata un battement en voyant Myung Hee assise au comptoir de la cuisine. Je ne l’avais même pas entendue. Princesse me fit signe de m’approcher et je ne lui résistai pas. Elle passa alors ses bras autour de mon cou pour m’attirer encore davantage vers elle. J’aurais été fou de ne pas l’embrasser à ce moment. Même si cette bière me tentait, les lèvres de ma femme me faisaient bien plus d’effet. Je mis fin au baiser, mais je restai tout près de son visage assez juste pour dire que nos lèvres étaient séparées. Myung Hee me donna ensuite l’ordre de ne plus me m’éloigner d’elle à plus de 5mètres. Elle était mignonne et adorable. J’étais fou d’elle et de son petit côté pot de colle. Comme quoi qu’une semaine sans trop d’attache pouvait être bénéfique. Comme quoi que la relation entre mon frère et ma meilleure amie était aussi une bonne nouvelle. Il n’y aurait plus aucune tension dans mon couple. Myung Hee allait sûrement en être très contente aussi puisqu’elle ne serait plus obligée de faire des efforts pour moi et supporter sa cousine. Au fond, c’était une très bonne nouvelle!


« Tu ne dois jamais au grand jamais oublier que je t’aime. »

À ses mots, je pris possession de ses lèvres une seconde fois comme pour lui confirmer que je ne l’oublierais jamais. J’aurais été fou de me séparer d’une telle fille. Elle me donna raison de m’éloigner quand elle passa sa main dans mes cheveux. Je détestais toujours autant qu’on joue dans mes cheveux si parfaits. De toute façon à cause de la séance photos d’aujourd’hui, ils devaient être rempli de produits pour qu’ils restent statiques. Rien de très plaisant et je vins à rêver subitement d’une douche. Alors que je pensais à m’éclipser sous le jet de la douche, les mains de Myung Hee me firent captif en se posant sur mes joues. Elle ne voulait pas me laisser partir et elle avait des arguments de choc. On s’embrassa langoureusement encore durant un long moment. Si je commençais à y prendre de plus en plus goût, Myung Hee cru bon de rompre notre étreinte et gambada joyeusement jusqu’à la chambre. La seule chose que je remarquai après l’avoir observée c’est qu’elle venait aussi de se sauver avec ma précieuse bière. Je soupirai avant de lui crier de revenir ici avec ma bouteille. Elle avait gagné, j’allais la suivre jusqu’à la chambre pour récupérer mon bien.

« Bon maintenant faut que tu m’aides c’est toi qui veux déplacer les meubles et je n’ai pas autant de forces que tu peux l’imaginer. »

Je tentai de prendre ma bière de ses mains vivement, mais elle su esquiver mon attaque et refusa de me la rendre. Je devais lui répondre avant tout c’est ça? En tout cas il n’était pas question que je reste sobre ce soir et malheureusement, ma femme tenait la dernière main de toute la maison. Elle était cruelle; c’était de la torture. Je portai donc finalement mon regard sur autre chose que mon alcool et j’observai la pièce dans son ensemble. La pièce était faite plus en large qu’en long. Le lit n’avait pas vraiment beaucoup de place où il pouvait bien se faufiler. Sur un mur, nous avions le long garde-robe et sur l’autre, il y avait cette porte qui donnait directement sur la salle de bain. Il restait donc deux possibilités de murs. Celui où le lit se trouvait actuellement et l’autre juste derrière nous. Je me retournai pour analyser la situation et j’en vins à une conclusion. Sans demander l’avis de Myung Hee, je m’approcher de notre lit et je le poussai sur plusieurs mètres avant de m’arrêter devant la garde-robe. La tête du lit empêchait maintenant d’ouvrir les portes du garde-robe. Bien décidé, j’allai m’asseoir en tailleur au beau milieu du lit pour bien déstabiliser Myung Hee.

« Sans ma bière, je réfléchis tout croche! J’ai besoin d’une gorgée »

Elle me fit un regard suspicieux et j’exigeai juste une seule gorgée et qu’après je serais plus sérieux. Elle s’approcha en se méfiant de moi et me tendit la bouteille. J’eus finalement ma gorgée et je rendu tel que convenu la bière à ma femme après. Elle attendu ma conclusion et je la regardai droit dans les yeux en souriant. Je lui avouai ensuite que j’avais aucune idée de où on pourrait mettre le lit. J’ajoutai que je n’aimais pas cette pièce et que je voulais un walk-in. Cette villa n’en avait pas.

« En plus notre chambre est au rez-de-chaussée. Pourquoi on vit encore ici déjà?! »

Oui je connaissais déjà la réponse à ma question. Nous avions opté pour garder la villa de Myung Hee plutôt que de faire l’achat d’une autre maison, car on ne s’était entendu sur aucune de celles qu’on avait visité auparavant. Mais là ça devait bien faire 6 mois que je vivais ici et je ne m’étais toujours pas fait à l’idée que c’était ma maison. J’avais plus l’impression de vivre chez Myung Hee. Je fis la moue alors que j’étais toujours assis en tailleur sur le matelas. Je relevai la tête ensuite vers ma femme avec des étoiles dans les yeux.

« Alors on va en France en janvier et on vend la villa? On pourrait y passer plus d’un an. Rien ne presse de revenir ici »

Myung Hee ne semblait pas me prendre au sérieux. Il est vrai que mon comportement bipolaire n’aidait en rien. Il y a de cela quelques mois, je refusais catégoriquement de quitter Ulsan et aujourd’hui je lui proposais d’en partir pour toujours. Faut croire que j’avais besoin de changement dans ma vie. Dans le pire des cas, Myung Hee pourrait aller gérer le département des communications et du marketing de la compagnie de son père à partir des bureaux de Seoul après l’obtention de son diplôme. J’avais toujours aimé Seoul et j’étais certain que j’avais de meilleures perspectives d’emploi là-haut dans le domaine du mannequinat.

Myung Hee se mit alors à essayer de pousser le lit pour me faire comprendre de bouger et que ça n’avait pas de sens de le laisser là. J’acceptai de me lever et je poussai le lit jusqu’au centre de la pièce. Puis j’allai vers l’interrupteur pour éteindre les lumières avant de me coucher sur le matelas. C’était très bien maintenant. Dans le noir, j’entendis Myung Hee qui était en train de boire. Je me redressai brusquement et j’essayai de la trouver dans la pièce sombre en l’implorant de ne pas continuer à boire. J’avais besoin d’alcool après cette dure journée. Quand je retrouvai enfin Princesse dans la pièce, je constatai qu’il ne restait qu’un tout petit fond à la bouteille.

« J’avais oublié à quel point tu étais bonne pour caler l’alcool. Jte hais! »

Je n’étais pas sérieux. Je ne la détestais pas, mais c’était un sentiment près de la haine. Il n’y avait plus une seule goutte d’alcool dans la maison. J’allais faire quoi. Avec un sourire malicieux que Myung Hee ne pu sûrement pas voir, je l’agrippai par la taille avant de l’entrainer avec moi sur le lit. Elle allait le payer. Couchés l’un par dessus l’autre, j’avais bien sûr le dessus et j’avais entrepris de l’embrasser. Je n’aurais pas le plaisir de boire ma bière, mais au moins ses lèvres avaient encore le goût tant délicieux du houblon. Notre baiser ne prit jamais fin. En fait, bien sûr comme toute chose à une fin, c’était mentir de dire cela, mais notre échange dura de longues minutes durant lesquelles une de mes mains s’amusaient à parcourir le corps de ma douce et à le caresser à travers ses vêtements. Dire que c’était comparable à cet instant où je l’avais retrouvée après la cérémonie du mariage à la suite de 3 mois d’abstinence serait exagérée, mais ça devait au moins faire 2 à 3 semaines que nous étions sages. Cette semaine, j’avais évité la chose n’ayant pas le moral, l’autre semaine d’avant j’étais en voyage avec la responsable de ma mauvaise humeur et l’autre d’avant, Myung Hee n’était pas disponible en quelque sorte. C’était assez bon de la retrouver ce soir. Inexplicablement, Myung Hee avait toujours son t-shirt sur le dos et mon cœur se débattait néanmoins. La seule différence c’était que je ne rougissais pas comme Myung Hee. Un téléphone me ramena à l’ordre. En temps normal je ne répondais pas quand je m’occupais de ma femme, mais c’était mon cellulaire qui était dans les poches de mes pantalons que j’avais encore sur moi. Je me roulai à côté de Princesse pour répondre en voyant le nom de mon manager sur l’afficheur. Comment briser ma bonne humeur en seulement un coup de téléphone! Je n’avais même pas encore répondu que mon attitude froide revînt. Il s’excusa de m’appeler tard le soir, mais il voulait s’assurer que je passerais à son bureau demain. Assez sèchement, je lui déclarai que demain j’allais dormir et avant de raccrocher je lui demandai de regarder pour des contrats à long terme à l’extérieur du pays. En raccrochant, je pris soin de retirer la batterie de mon cell pour ne pas qu’on me dérange à nouveau. Mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité et je vis que Myung Hee m’observait. J’avais des choses à lui avouer. Je profitai de son silence pour lui dire ce que je ne lui avais pas révélé au repas.

« J’ai perdu un contrat aujourd’hui. Mon plus gros en fait…je dois t’apprendre que tu as épousé un raté »

J’avais dit le tout sur un ton de voix sarcastique pour cacher mon vrai sentiment de honte et d’amertume. Pourquoi je n’étais pas capable de garder un job stable? Mon frère aurait été capable. Jae Khun était capable de tout et moi j’avais le tour de rendre la vie compliquée. Si j’avais mis mon caractère orgueilleux de côté, j’aurais peut-être à ce jour un diplôme de l’université et une meilleure relation avec mon père. Je n’étais pas jaloux de mon frère et je n’étais pas jaloux non plus de ma femme qui venait à peine de m’apprendre qu’elle prenait sa vie en main. Seulement je réalisais que j’aurais dû prendre exemple sur eux.

Je ne voulu pas imposer une mauvaise ambiance et je cherchai à briser le silence qui s’était installé dans la pièce en parlant de n’importe quoi. Par exemple, je demandai à Myung Hee si elle avait prévu quelque chose demain, car je venais tout juste de me décerner une journée de congé. Myung Hee était la seule qui pouvait m’aider à retrouver ma motivation. Elle m’avait juré fidélité et donc elle se devait d’être présente pour moi sinon je n’accepterais plus jamais de partager ma bière avec elle. Reprenant une position assise sur le lit je lui demandai pourquoi elle n’aimait pas la disposition de la chambre actuellement.

« J’aime bien être le centre de l’univers et ainsi c’est parfait. On va dormir au milieu de la pièce! »

Peut-être que ce n’était pas très tendance dans tous ces magazines de mode et de décorations, mais je trouvais que ça avait du caractère. Et à partir de maintenant je ne serais plus loin de rien. J’allais être au centre de tout! Même dans le noir, je pu voir sur le visage de Myung Hee qu’elle était en désaccord avec mon idée de laisser notre lit au milieu de la chambre. Je soupirai avant de me lever et de remettre le lit à la même place où il était depuis des mois, et ce avec Myung Hee toujours allongée dessus. Je croisai ensuite les bras en lui demandant ce qu’elle pensait de cet arrangement. Elle aimait ça. À la suite de son commentaire, je lâchai que moi je n’aimais pas. Je tournai les talons et avant que j’aie le temps de franchir la porte, je me rappelai de la règle des 5 mètres imposée par Myung Hee. Je lui fis face, puis je revins sur mes pas. Je me laissai glisser jusqu’à mon oreiller avant de me mettre le visage premier dans celle-ci. Alors que le silence revenait peu à peu, je relevai la tête vivement comme si j’étais frappé d’un éclair de génie.

«On pourrait mettre la chambre dans le salon, comme ça je serais toujours près de la tv! »

Décidément, Myung Hee n’aimait pas mes idées de décoration. J’argumentai en disant que c’était de sa faute si tout ce que je proposais était de la merde puisqu’elle m’avait juste accordé une minuscule petite gorgée de bière. Je sais j’avais des arguments très solides. Acceptant de plus en plus le fait que j’allais devoir me résoudre à dormir dans une pièce semblable à celle de hier, je cherchai un sujet de conversation pour ne pas ramener le silence entre nous.

« Tu as fait quoi les cinq jours que j’étais à Hawaï? T’aurais dû penser à revoir la maison et puis je veux une table de pool »

Bonjour, je m’appelle NichKhun et j’ai 5 ans. Mes caprices revenaient aussi vite. Ce n’était pas compliqué, avec Myung Hee je n’avais pas peur de dire quoi que ce soit, car je la savais autant gamine que moi. Réellement motivé, je me levai du lit d’un coup en disant à Myung Hee d’attendre quelques secondes et que j’allais revenir. Elle protesta, mais je ne fus partis moins d’une minute. Je revins sur le lit avec Doogie et avec une voix diabolique je proposai une nouvelle idée à Princesse

« Si on ne revoit pas notre chambre, on pourrait revoir le style du chien. On pourrait le teindre en blond. Ça serait beau. Il irait avec moi! »

Myung Hee ne devait pas savoir si elle devait me prendre au sérieux ou pas. Or je n’étais pas sérieux. Doogie était parfait ainsi. Mais j’aimais bien faire peur à Princesse en prétextant que j’allais martyriser son bébé chien. Puis je vins à poser une question piège. C’était méchant et c’était plus du genre aux filles de la poser, mais je savais que Princesse avait toujours eut de la difficulté à répondre à des questions complexes et qui demande réflexion. Sa réponse ne m’intéressait aucunement. Je voulais simplement la narguer.

« Alors comme ça, si j’ai bien compris au resto. Tu ne veux pas avoir d’enfants avec moi? »

Ma phrase tomba de nul part et pris Myung Hee au dépourvu. Je dû me retenir pour ne pas rire. J’ajoutai à cela que je voulais savoir le nom de l’homme pour qui elle était tombée amoureuse alors. Je ne pouvais plus me taire et je lui demandai si elle avait l’œil sur un de ses deux amis gays. J’eus le droit à une frappe sur l’épaule cette fois là. Une deuxième inattendue s’en suivi, puis une troisième fidèle à ses habitudes. Je n’y pouvais rien moi si je n’aimais pas les homos. Pendant que je lui laissais enfin le temps de répondre à mes nombreux commentaires, je lui pris le chien des bras et je mis à m’amuser avec son poil pour lui faire un mohawk sur la tête. Sérieusement Doogie était beaucoup trop patient avec moi. Tandis que Myung Hee élaborait comme elle savait si bien le faire, je lui coupai la parole avant de lui poser une nouvelle question piège en lui demandant si elle trouvait ça moche elle aussi mes cheveux. Elle ouvrit la bouche et je me levai sans attendre sa réponse. J’avais soif.

« Je vais à la cuisine. Suis-moi si tu ne veux pas enfreindre la règle des 5m. »


Oui j’étais hyperactif ce soir. Je trouvai enfin le moyen de me clouer le bec après avoir dis un truc complètement absurde et hors sujet.

« On fait quoi à l’Halloween? Et je veux une autre maison...Hey je t'aime mon coeur »


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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptySam 6 Oct - 2:27

A peine m’avait-t-il rejoint que Nich tenta de récupérer sa bière. Mais j’avais anticipé et avait habilement évité son attaque. Il comprit donc que j’attendais les directives pour les meubles, histoire de savoir quoi faire. Attendant une réponse je suivis le regard de Nich pour savoir à peu près ce qu’il pensait. Mais il agit sans aucun mot et se mit à déplacer le lit. J’observais silencieuse et légèrement suspicieuse. Et j’eus de bonne raison de m’inquiéter Nich avait arrêté le lit au porte de la garde-robe…vous savez cet endroit où se trouvait toute mes merveilles qui m’illuminait au quotidien…sans étonnement je désapprouvais totalement cette proposition et je pense bien que cela se lisait sur mon visage. Nich ne semblait pas faire de blague, il alla même s’installer en tailleur au centre du lit.

    « Sans ma bière, je réfléchis tout croche! J’ai besoin d’une gorgée »


Tout ça pour une seule gorgée ? Il n’allait pas plutôt me la prendre sans jamais me la rendre ? Il promettait qu’il ne prendrait qu’une gorgée. Je lui tendis donc la bière toujours méfiante pensant déjà à comment la récupérer. Selon Nich juste après cette gorgée il deviendrait sérieux. Je n’allais pas lui refuser avec de si bon argument. Comme prévue il ne but qu’une gorgée et me rendit la bière comme prévue. J’attendis donc pour sa réponse plus sérieuse et c’est tout en souriant qu’il m’annonça qu’il n’avait aucune idée. Ca ne me surprenait pas à vrai dire. Mais j’étais pour qu’il remette le lit à sa place alors. Ce qu’il voulait mon mari c’est un walk-in et j’approuvais totalement cette idée il suffisait juste de trouver une telle maison. Un jour viendra.

    « En plus notre chambre est au rez-de-chaussée. Pourquoi on vit encore ici déjà?! »


Je penchais la tête sur le côté et ne prit même pas la peine de lui répondre. Ce n’est pas comme si on n’avait pas visité des dizaines de maisons et qu’on ne tombait jamais d’accord. Ce n’est pas comme si nous on n’était pas compliqué du tout dans nos choix. S’il la maison ne lui convenait il pouvait toujours la quitter et en trouver une autre. A ce moment on déménagerait. Et comme s’il lisait dans mes pensées enfin il lisait d’un point vu très sélectif dans mes pensées. Nich brillait comme s’il avait trouvé l’idée du siècle.

    « Alors on va en France en janvier et on vend la villa? On pourrait y passer plus d’un an. Rien ne presse de revenir ici »


J’avais toujours peine à imaginer quand un de mes plus grands vœux s’exauçait comme quand le plus improbable m’était annoncer. Il allait venir avec moi à l’étranger, là où il n’y aurait que lui et moi quoiqu’il arrive. D’ailleurs était-il vraiment sérieux où il se moquait de moi ? J’espérais que non car ca serait une très mauvaise blague ! Et dans tout ca ! Il venait encore d’ignorer ma requête ce lit ne pouvait pas continuer de bloquer l’entrée de la garde robe ! Impossible !
Qu’on dit que le mieux c’est quand on le fait soi-même, je me mettais à la tache de déplacer le lit moi-même. Je n’imagine pas à quel point je devais être ridicule. Nich a dut avoir pitié de moi puisqu’il déplaça le lit jusqu’au centre de la pièce. Et le laissa là.
Il parti éteindre la lumière et disparu dans la pénombre. Tout ce que je trouvais à faire ? Bah boire la jolie boisson qui se trouvait dans mes mains. J’aurai pu la terminer mais mon mari me supplia de ne pas la finir. Seulement il était trop tard et il le sut bien vite malheureusement pour lui.

    « J’avais oublié à quel point tu étais bonne pour caler l’alcool. Jte hais! »


J’eus mon petit sourire d’enfant qui veut se faire pardonner. Mais dans le noir il était dur de le percevoir. Et il en profita même pour me kidnapper et me garder captive sur le matelas. Je le sentais au dessus de moi mais je sentais surtout ses lèvres fruit de mon obsession contre les miennes pour un baiser long et fougueux. J’étais dans le bon mood pour commencer dés maintenant. Ses mains se baladaient sur mon corps ne me rendant que plus désirante d’en avoir plus. Ca faisait quand même un bout qu’on ne s’était pas retrouver au lit tout les deux pour faire autre chose que dormir si vous voyez où je veux en venir… Eh bien devinez quoi ? Si proche du but ! Eh bien on a été interrompu !
Le téléphone de Nich se mit à vibrer. Habituellement Nich le laissait sonner sans répondre mais là il serait problème de l’ignorer vu que le téléphone se trouvait dans sa poche de pantalon. Il se laissa tomber à côté de moi et après avoir entrevue un visage plutôt froid il répondit.
Je vins me glisser dans ses bras en passant un bras autour de sa taille. Si j’en jugeais ses paroles Nich devait parler avec son manager. Nich ne semblait pas très bonne humeur, ça faisait longtemps aussi que je n’avais pas vue son attitude glaciale et direct. Etant donner qu’il avait eue une mauvaise journée et qu’il avait travaillé c’était forcément relier à son travail.
Je le regardais calmement je ne savais pas si je devais lui demander ou non, je n’avais aucune envie de le rendre plus en colère qu’il ne l’est du moins s’il était en colère. Mais mon silence fut plus convaincant semble-t-il.

    « J’ai perdu un contrat aujourd’hui. Mon plus gros en fait…je dois t’apprendre que tu as épousé un raté »


Je ne savais pas quoi dire. Je n’aimais pas entendre Nich qu’il était un raté. C’était mon mari donc il est forcément formidable. Un raté ne me laisserait pas faire mon shopping comme bon je le souhaite un raté ne m’aurait pas fais vivre un si beau mariage et un raté ne m’aurait pas rendu complètement accro à sa présence. Nich n’était pas un raté c’était mon formidable mari. Je me répétais cela inlassablement tout en resserrant mon étreinte. Ce n’était pas raté, et s’il le voulait il pouvait encore changer de carrière tout dépendrait. Mais je n’ai pas épousé un raté hors de question !

Puis là tout d’un coup Nich se prit dans une folle envie de me questionner sur tout et n’importe quoi comme ce qu’on allait faire demain et pourquoi je n’aimais pas la disposition de la chambre ainsi avec le lit au centre de la pièce.
Bah surement parce que c’était très étrange comme idée un lit au milieu d’une pièce…

    « J’aime bien être le centre de l’univers et ainsi c’est parfait. On va dormir au milieu de la pièce! »


C’était déjà le centre mon univers et je me rappelle qu’il était aussi le centre de l’univers de ses amis cela ne suffisait-il pas ? Vraiment ? C’était très étrange comme système le lit au milieu de la pièce !
Apparemment que mes pensées se montraient plutôt bien et dans un soupir que Nich quitta le lit et alla le remettre à sa place. C’était rigolo de sentir le lit bouger sur moi. J’avais un homme fort mais pourquoi on ne reprenait pas là où le téléphone nous avait interrompus ? Expliquez-moi ! Une fois le lit en place il me demanda mon avis et c’est avec grande joie que j’approuvais cet emplacement. Il me fit part de son avis contraire au mien avant de me tourner le dos pour partir.
Et sans trop comprendre il revint sur ses pas pour s’échouer à mes côtés la tête enfouie dans l’oreiller. Au bout de même pas 2 min il releva la tête avec une nouvelle idée de génie il paraitrait !

    «On pourrait mettre la chambre dans le salon, comme ça je serais toujours près de la tv! »


Je n’étais absolument pas d’accord avec ça aussi mais j’approuvais s’il voulait installer une télé dans la chambre s’il le voulait elle ne me dérangeait pas du tout. Apparemment que c’était de ma faute si toutes les idées qui sortaient de sa bouche étaient mauvaises car je lui avais piqué sa bière ! J’avais envie de le frapper mais je me retins.
Quand j’avais dis qu’il était devenu une machine à question cela était encore prouver quand il me demanda ce que j’avais fais en son absence quand il était à Hawaï, ca se faisait de lui dire que j’ai passer 3 jours à m’imaginer les pires scénarios entre mon mari et ma cousine et que ce n’est qu’au bout du 4e jour que j’ai décider de penser à autre chose et d’aller voir une amie. Non j’omettrais surement. Et puis j’approuvais la table de pool mais je n’eus le temps de répondre à rien car Nich sortit de la chambre et revint avec en main ma boule de poil favorite j’ai nommé Doogie.

    « Si on ne revoit pas notre chambre, on pourrait revoir le style du chien. On pourrait le teindre en blond. Ça serait beau. Il irait avec moi! »


Mais d’où lui venaient toutes ces idées franchement ? Il allait vraiment toucher au poil soyeux de notre Doogie j’espère bien que c’était une blague Doogie est parfait comme il est ! Par la suite je crois bien que c’est la pire question qui suivit.

    « Alors comme ça, si j’ai bien compris au resto. Tu ne veux pas avoir d’enfants avec moi? »


Mais non je n’avais pas dis ca ! Je n’avais absolument pas dis ça ! J’avais dis oui ! J’avais dis oui ! J’avais accepté ! Si c’était nos enfants bien sur que j’en voudrais ! Juste pas dans l’immédiat. En plus Nich ne me laissa pas le temps de répondre en me martyrisant pour savoir le nom de la personne pour qui j’avais donné mon cœur puis tout d’un coup le Nich que je connaissais que par cœur revint celui qui me demanda si l’un des hommes dont j’étais tombé amoureuses était Jae Jun ou Xsi Luo. Il était bête vraiment. Il m’énervait ! Il s’avait très bien que j’essaye toujours de ne pas le décevoir et être une bonne épouse et lui se moque en me posant des questions absurdes ! Bien sur que je le frappais c’était instinctif pour se coup ci et 3 fois parce que j’appréciais le chiffre 3.
Enfin bon je m’étais hâté à lui répondre en détail pour qu’il sache tout en détail et le plus clairement possible mais bon je ne comprenais pas pourquoi je faisais tant d’effort de toute manière Nich me montra clairement pour sa part qu’il ne m’écoutait pas ! Il me coupa là parole pour me poser une nouvelle question sois l’avis sur ses cheveux. Il semblerait que quelqu’un n’aimait pas et il voulait savoir si j’étais du même avis eh bien non moi j’adorais mon chéri en blond qu’importe la couleur d’ailleurs. Mais comme je cru le comprendre cette réponse là aussi ne l’intéressait pas. Il quitta le lit et m’averti de le suivre si je voulais garder mon idée 5 mètre de distance maximum entre nous. Et j’abdiquais voila aussi facile que j’étais avec lui.

    « On fait quoi à l’Halloween? Et je veux une autre maison...Hey je t'aime mon cœur »


Je levais les yeux au ciel pour réfléchir. Je me rapprochais un peu de lui pour avoir un petit contact physique et je lui glissais un bisou tout mignon sur le jour. Pour halloween on avait le choix de le passer tous les deux ou entourer. A la maison ou en extérieur. Je ne savais pas trop.

    « J’ai bien envie de faire une fête. »


Comment ça mes solutions à tout se résumait à des fêtes ? J’avais envie de me déguisé et glisser toute ma beauté dans un joli déguisement de la méchante belle mère de Blanche Neige ou en jolie lapine. Oui j’avais des gouts étranges oui Nich le savait que trop bien mais j’étais tenter de me déguiser cette année en tout cas.
Je tournais ensuite sur moi-même en cherchant du regard mon ordinateur. Ses autocollants me brillèrent aux yeux quand je le vis sur un des sofas du salon. Je récupérais un paquet de chips et une bouteille de jus et les donnais à Nich lui annonçant qu’on s’installait au salon. Je pris un verre pour moi puis tirai Nich à ma suite pour aller récupérer une couverture.
Sans trop comprendre Nich pris place au sol en s’adossant contre le sofa. J’étais habitué à son manque de logique mais ça arrivait malgré tout à me surprendre. Je plaçais malgré tout la couverture sur ses épaules et récupéra mon ordinateur. Je bougeais ses jambes avec mon pied pour qu’il me fasse une place devant lui et m’installa.

    « Bon on doit trouver un appartement c’est ça. Monsieur n’est pas content de ce qu’il a. »


Bien sur que non on n’allait pas rechercher une maison maintenant surtout qu’on ne serait pas d’accord à coup sur. J’allais plutôt faire un tour sur mon facebook et un petit tour sur les sorties cinéma et enfin je cliquais sur une pub qui parlait d’événement pour Halloween comme ces journées horreurs que le parc réservait à l’occasion de Halloween.

    « On va la bas ! Et le 31 on fait une party déguisé ! Et je vais tout de suite voir pour un costume. »


A peine que je recherchais un site pour des costumes que je sentis mes cheveux retomber sur mes épaules. Un bref coup d’œil m’indiqua qui était le coupable mais je n’en dis rien je tassais juste une partie derrière mes oreilles.
Nich ne semblait pas partant pour cette recherche donc je retournais à la quête des appartements puis ferma brusquement l’ordi. Il avait demandé à ce qu’on ferait demain.

    « Demain on reste au lit ? »


Je tournais la tête en sa direction et j’assistais à ce don que Nich avait de se faire comprendre sans même dire un mot. J’osais quand même proposer du shopping même si la réponse était prévisible. Je demandais alors pour aller en quête de nos costumes d’halloween. Comment ça que c’était semblable à du shopping ? Ce n’était pas de mon avis.

    « Bon bah demain on va faire les courses ensemble ! Et on passera une journée tout les deux en amoureux puis on fera une sortie dans un bar. Demain on se ballade tout les deux et on commence à s’organiser pour le départ ! Voilà ! »


Je me relevais subitement ayant une idée, j’insistais pour que Nich ne bouge pas et toute joyeuse je me dirigeais vers la cuisine. Je criais à Nich que je savais bien que j’avais rompu ma règle de 5 mètres mais que c’était pour la bonne cause. S’il n’aimait pas ce que j’amenais c’est que je ne connaissais absolument pas mon mari.

J’allais attraper un tissu dans la chambre et sans qu’il s’y attende je lui bandais les yeux. Je lui ordonnais de ne pas l’ôter sous peine de gâcher toute la soirée ! Je plaçais à côté de moi un petit bol que je remplis de chantilly. Le bruit de la crème ne pouvait échapper à la vigilance de Nich qui devina ce que j’avais en main. Je l’amenais à se taire en lui glissant un trait de chantilly sur les lèvres. J’allais ensuite ôter short et haut pour revenir en sous-vêtement. J’ôtais ensuite son haut pour gagner du temps.

Maintenant prête je me plaçais au dessus de mon chéri. Je lui glissais une bise sur la joue pendant que ses mains commençaient déjà à redécouvrir mon corps qu’il connaissait tant. Toujours le sourire aux lèvres je récupérais mon petit bol de chantilly et y trempa un doigt que je mis d’abord dans ma bouche pour apprécier le sucré. Je passais de nouveau un doigt dans la chantilly de lui faire gouter. Je trouvais ca amusant. Je répétais l’action m’amusant à toujours éviter jusqu’au dernier moment de lui donner la crème sucrée. Puis je recommençais à tremper mes doigts. J’en faisais des traits sur sa peau et prenait plaisir à effacer toute trace avec ma langue. Je me plaisais à déposé une couche fine sur mes lèvres et à l’embrasser par la suite. J’ôtais ensuite le foulard de ses yeux un large sourire aux lèvres. On disait que si les yeux étaient cachés trop longtemps ça pouvait agacer avant de me mettre à la tache d’ôter son pantalon. J’avais ce sourire malin de la fille taquine qui savait que ce qu’elle s’apprêtait à faire n’étais pas des plus sages mais qui ferai grand plaisir à mon chéri. Je revenais prendre gout à la sensation de ses lèvres tout en commençant un léger massage dans son bas ventre. Tandis que ma main s’aventurait un peu plus à l’intérieur de son boxer mes baisers eux se faisaient plus ardents et s’échappaient pour se déposer sur d’autres parties de sa peau nue. Son corps avait gagné en température ce qui me donnait envie de le faire languir un peu plus. Je caressais doucement son membre et ses boules du bout des doigts avant de me placer à genoux devant lui. A quand remontait la dernière fois où Nich était tombé nu avant moi ? Etais-ce déjà arrivée ? Je fis glisser son bas le long de ses jambes puis pris en main son sexe pour y effectuer quelques va-et-vient. Je l’avoue je ne m’attardais pas souvent à le faire pourtant je le savais que j’étais douée certain mecs pouvaient le confirmer. Je regardais le désir monter doucement entre mes doigts et souriait. Pour une fois que j’avais tout en main sans mauvais jeu de mot. J’effectuais une légère pression sur son sexe puis reprenait possession de ses lèvres en continuant de masser avec tendresse son membre avant de descendre petit à petit jusqu'à arriver face l’objet de tout désir et de le prendre en bouche. . J’alternais des mouvements lents puis rapides en appréciant les légers sons qui pouvaient s’échapper des lèvres de mon époux. Ma langue jouait à lui procurer le plus de plaisir possible pendant que l’une de mes mains glissait sur son torse et que l’autre s’attardait à caresser tout ce qui entourait sa verge.

Je revenais par la suite me placer au dessus de lui. Me placer au dessus de lui pour ne retrouver que ses lèvres que j’aimais tant. Sa main se glissa à l’arrière du dernier tissu qui recouvrait ma poitrine et sans trop de difficulté il le détacha pour l’envoyer valdinguer dans un coin du salon. Et mes lèvres furent abandonnées pour délice à ma poitrine. Dans un temps je n’avais pas compris pourquoi Nich me faisait pencher en arrière quoique cela lui donne plus de place pour donner suite à ses envies. Je compris aussi que ma préparation de chantilly dans un bol ne lui plaisait pas mais que la bombe elle-même était meilleure. Je frissonnais déjà de partout chaque fois que je bougeais en sentant son sexe frotter furtivement contre le mien mais ce n’était rien comparé à lorsqu’il m’allongea au sol pour disposer la chantilly sur mon corps. Ca chatouillait parfois mais qu’est ce que j’aimais ça.
Sans trop qu’il s’y attende je me redressais, il n’y avait plus besoin d’attendre plus moi j’avais envie de lui, je renversais donc la situation pour le remettre sur le dos mais il a maintenu ses appui sur ses coudes. Je ne cherchais plus qu’à donner autant d’amour que possible tout en me plaçant adéquatement pour qu’il puisse me pénétrer. Si j’aimais son regard plein de désir ? Oh que oui. Si j’aimais le sentir ainsi à l’intérieur de moi ? Bien évidemment. Je me mordais la lèvre inférieure un léger sourire en coin pendant que j’effectuais mon premier coup de bassin. Je glissais une main contre la joue de mon chéri qui trouva la force de se mettre en position assise. J’en croisais donc mes jambes dans son dos. Il savait où il devait diriger ses attentions pour me rendre folle et il ne perdit pas de temps taquinant avec délice ma nuque. Ne savait-il pas que dans cette situation juste de sentir son souffle pouvait me faire perdre la tête ? Comme un réflex mes lèvres murmuraient le doux nom de Nich pendant que le rythme prenait de l’ampleur. Je me saisissais de la bombe de chantilly pour en placer une petite quantité dans ma bouche et vint faire partager avec mon mari dans un baiser enflammé. Je perdais légèrement pied mais était contente de pouvoir imposer le rythme. Mais quand on s’approcha de la jouissance j’avais peine à me maitriser et ma tête avait trouvé bon de se loger dans le cou de Nich jusqu’à ce qu’un cri intense marque que le premier stade avait été atteint. Je déposais de petits baisers sur la petite parcelle de peau qui m’était offerte tout en reprenant doucement mon souffle. Je me redressais et Nich me déroba un baiser.
Je me relevais et marcha sensuellement tout en lui glissant des petits regards coquin. Je vins me réinstaller sur la table de bar récemment quitté et l’échange repris de plus belle. Allez savoir je me donnais toute à lui dans le sens le plus basique comme au plus figuré. Je me plaisais aussi à lui mordre la lèvre. J’avais cette impression que plus l’heure avançait et plus je voulais que mon échange soit plus intense. C’est peut être pour ça qu’après avoir trouver plaisir dans la cuisine et avoir tester l’aptitude physique le long d’un mur du couloir j’étais parti me mettre à quatre patte pour laisser Nich se placer derrière moi. Salope vous diriez ? Non je vous voir venir vous savez. Variante de plaisir plutôt je dirais. Une agréable sensation. Et j’avais toujours cette même sensation quand je sentais ses mains parcourir mon corps ou quand ses baisers venaient se glisser dans mon cou. Puis on a terminé par la bonne vieille position dont je ne me déplaisais pas.
Quand j’entendis ce petit son qui montrait que oui il venait encore d’avoir du plaisir mais que j’avais effectivement déchargé les batteries parvint à mes oreilles les mots « je t’aime » eux avait trouvé bon de s’exprimer dans la plus grande sincérité. J’aimais entendre ça quand Nich exprimait qu’il avait eue du plaisir. Je sais bien que c’est normal mais j’étais déjà tomber sur un silencieux une fois et je vous assure que ça peut paraitre flippant.
Nich se laissa doucement tomber à côté de moi et comme j’en aimais le faire je remontais au dessus de lui. J’entrelaçais mes doigts avec les siens et jouais avec ses mains. Mon sourire était radieux. Je me penchais vers son visage pour récupérer un baiser ce qui me mena à descendre de mon trône contre ma volonté. Nich avait lâché mes mains pour se saisir de ma taille et me renverser sur le côté. Je me collais donc contre lui pour rechercher plus d’affection toujours plus et maintenait mes petites habitudes à lui dire des mots doux et laisser glisser mes doigts dans son dos avant de m’endormir finalement.

Le lendemain ce que j'ai trouver amusant c'est qu'on avait ouvert les yeux à peu près au meme moment et pourtant aucun de nous deux n'étaient vraiment réveiller. M'étant éloigner pendant la nuit j'étais revenue me blottir et était rapidement parti au pays des reves. Plus tard dans la matinée je me réveillais en premier, j'enfilais les vêtements de Nich qui trainait et me donna la tache de lui préparer un petit déjeuner simple mais délicieux. Je m'étais rapidement habillé pour lui acheter du pain et des pains au chocolat tout chaud. Une jolie journée pour oublier tout les petits problèmes.
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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyLun 8 Oct - 2:44


Après un petit bisou sur la joue, Myung Hee me répondit qu’elle avait envie de faire une petite fête pour l’Halloween. Je n’étais pas contre, mais je rageais déjà à l’idée de devoir me trouver un costume. Des souvenirs de l’an passé me revinrent en tête quand j’essayai de me rappeler ce que j’avais fait pour cette fête en 2011. Je me souvenu très rapidement de cette soirée étrange. Je chassai mes souvenirs en rapportant mon attention sur le frigo. Myung Hee décida cependant que ça allait être du jus et des chips. Du jus? Je ne buvais jamais de jus! Avec son verre dans la main et mon bras dans l’autre, elle me tira jusqu’au salon. Elle voulait y passer la soirée. Mais je n’avais pas envie de regarder un film. J’allais protester quand je me rappelai que je n’avais rien de mieux à faire que de suivre sa majesté. Telle une larve, je me laissai tombai au sol plutôt que d’utiliser ce qu’on appelle un sofa. Voyant Myung Hee avec une couverture, je me redressai pour m’accoter le dos contre le divan. J’eus droit à la couverture que je regardai d’un mauvais œil. Mais je ne voulais pas de couverture. Je levai les yeux vers Myung Hee qui avait échangé ses chips et la couverture pour son ordinateur portable. Elle vînt à s’asseoir entre mes jambes pour s’accoter le dos contre mon torse. J’allais pouvoir espionner son écran d’ordi ainsi. Je n’avais rien contre cela. Elle prétexta qu’elle allait trouver un appartement plus convenable, mais son premier réflexe fut plutôt d’ouvrir ses sites de réseaux sociaux. Ce fut après la page d’un événement qui organisation une fête pour le 31. Je levai les yeux en voyant le gros party pour enfants. Une fête dans un parc. Ça voulait dire, pas d’alcool, des personnes qui veillent à ce que tout se passent bien et plein de petits jeux.

« On va la bas ! Et le 31 on fait une party déguisé ! Et je vais tout de suite voir pour un costume. »

Je regardai ma femme d’un drôle d’air qu’elle ne pu voir puisqu’elle me faisait dos. Il n’était pas question que j’aille dans ce genre de fête. Je suis désolé, mais j’avais dépassé l’âge de 12 ans malheureusement pour Princesse. Elle se mit ensuite à se chercher un costume sur internet et je perdu patience. Je ne pouvais pas lui en vouloir en même temps, puisque c’était moi qui avais abordé le sujet de l’Halloween. Je tentai néanmoins de lui faire oublier toutes ses idées de grandeur en défaisant habillement ses cheveux qu’elle avait attachés plus tôt. Puis, je les fis passer d’un seul côté de ses épaules pour avoir accès à son cou que j’embrassai furtivement. Mes efforts ne servirent visiblement à rien puisque la réaction de Myung Hee fut simplement de jeter un coup d’œil rapide et de mettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Je ne lui faisais plus autant d’effet qu’avant? Ça ou bien les costumes qu’elle regardait étaient géniaux. Soudainement, j’entendis l’ordinateur se fermer et Myung Hee le posa à terre à côté de nous. Je la regardai confus et j’attendis qu’elle parle. Elle venait d’avoir une idée peut-être?

« Demain on reste au lit ? »

Sa phrase voulait tout dire. Quand on restait au lit, c’est parce qu’on avait passé la nuit à faire autre chose que de dormir. Je la regardai avec mon air charmeur alors qu’elle tourna la tête vers moi. Elle osa briser mes espoirs en parlant de shopping. Je la regardai alors avec des gros yeux qui étaient un mélange de supplication et de terreur. Je ne voulais pas mettre les pieds demain dans les magasins. Ça non. Et pourtant, je savais que ça allait arriver. J’avais épousé une accro au shopping après tout et l’Halloween approchait à grand pas.

« Bon bah demain on va faire les courses ensemble ! Et on passera une journée tous les deux en amoureux puis on fera une sortie dans un bar. Demain on se ballade tout les deux et on commence à s’organiser pour le départ ! Voilà ! »

La partie où elle parlait d’une sortie en bar m’intéressait grandement! J’aimais sortir en bar et voir tous ses regards se retourner sur notre passage. On était malgré tout le couple le plus awesome d’Ulsan. C’était donc tout naturel que tous les regards soient posés sur nous. Généralement, ça aidait grandement mon estime de moi après une dure semaine. C’était un plan génial et soudainement toute la partie shopping qui venait avant ça ne me dérangeait plus. Alors que j’allais quémander un baiser, Myung Hee m’envoya balader en se levant brusquement. Je la regardai avec des grands yeux globuleux, cherchant à comprendre ce qui lui prenait.

« Mais tu vas où? »

Elle me coupa presque la parole pour me dire de rester là et qu’elle allait revenir. Apparemment je n’allais pas le regretter, mais je devais impérativement rester là où j’étais. Elle avait le don de réveiller mon côté suspicieux et curieux. Après à peine 1 minute, elle revînt de la cuisine en faisant un passage éclair dans la chambre. Elle me prit par surprise en posant un bout de tissu sur mes yeux. Étrangement, même avec les yeux bandés, j’avais une impression de déjà vu. Je ne pu m’empêcher de sourire malicieusement en me laissant faire docilement. J’aimais la Myung Hee bien sage, mais j’aimais aussi parfois la Myung Hee entreprenante. Elle se sépara ensuite de moi en me menaçant de ne pas retirer le tissu. J’entendu par après le bruit que fait des cannes à pression. C’était de la crème fouettée inévitablement. Ça où de la crème à rasage, mais je ne voyais pas ce que ma femme trouverait à raser. Et là j’eus peur un instant avant de calmer mon esprit. C’était de la crème fouettée et rien d’autre. J’énonçai quand même mon hypothèse à voix haute pour m’en assurer. J’eus ma réponse, quand Myung Hee en mis sur mes lèvres. Rapidement, je goûtai le délicieux goût de la crème fouettée. Ô que j’aimais ma femme. J’entendis des vêtements au sol, et je compris qu’elle ne devait plus être très habillée à cet instant. La soirée allait être excellente. J’aurais été fou de résister quand elle se débarrassa de mon haut.

Puis, je sentis le doux parfum de Princesse revenir près de moi. Instinctivement, je posai mes mains sur ses cuisses dénudées que je caressai pendant que Myung Hee s’amusait à bien me narguer d’un seul bisou sur la joue. Mes yeux cachés ne me brimaient de rien. Je connaissais déjà son corps par cœur et ne pas le voir n’était pas un défi supplémentaire. Habilement, je retrouvais son bas ventre et d’une autre main je cajolai sa joue. J’aurais bien volé un baiser à ma belle, mais elle se sépara quelque peu avant de remettre son doigt couvert de chantilly sur mes lèvres. L’action se répéta plusieurs fois jusqu’à ce que je perde patience et que je veuille goûter à ses lèvres plutôt. Elle ne me donna pas cette chance, mais ce fut tout comme. Son doigt se balada cette fois sur mon corps avant de sentir sa langue s’aventurer sur mon torse ce qui me fit frissonner aussitôt. Le meilleur fut lorsque je pus enfin retrouver ses lèvres. Comme s’il s’agissait de notre dernier baiser, je me refusais à y mettre fin, approfondissant toujours notre échange. Mes mains se glissèrent dans son dos pour l’empêcher de se séparer à nouveau de moi. Je voulais sentir sa chaleur contre ma peau, je voulais l’embrasser toujours et encore. Je voulais goûter à son côté sucrée. La seule raison qui me poussa à rompre notre baiser fut lorsque je sentis le bout de tissu m’être retiré. Je retrouvai le sourire de Princesse après avoir cligné des yeux m’étant habitué au noir. Je lui rendu son sourire pendant qu’elle tâchait déjà à retirer mon pantalon. Je pu appréciai ses sous-vêtements en la détaillant des yeux. Qui se serait sauvé devant un tel spectacle? Une fois que mon pantalon eut rejoint les autres vêtements à terre, Myung Hee revînt m’embrasser. Et oui, je refermais aussi vite que ça les yeux. Toutefois, cela en valait bien la peine. Nos baisers étaient enflammés, chaud et ardents. Ils étaient délicieux. Mon plaisir augmenta considérablement quand je sentis la main de Myung Hee sur mon torse descendre progressivement jusqu’à mon bas ventre. Est-ce que c’était normal de ressentir des papillons dans son ventre et ce même après plus d’un an de relation? Et bien Myung Hee avait encore cet effet sur moi. Ma respiration devînt plus bruyante quand je sentis sa main s’immiscer à l’intérieur de mon boxer. J’étais K.O elle pouvait faire ce qu’elle voulait de mon corps. Je perdu la douceur de ses lèvres sur les miennes, quand elle entreprit de retirer le dernier morceau de linge que je portais lui dévoilant bien l’envie que j’avais pour elle. Myung Hee entreprit des mouvements de va-et-vient qui me soutira instantanément des complaintes de plaisir. Je conclu qu’elle voulait bien ma mort, quand elle posa ses lèvres sur l’extrémité de mon membre. J’avais de plus en plus chaud et Myung Hee y était la seule coupable. Comme si cela allait m’aider à contenir mes pulsions, je laissai tomber ma tête vers l’arrière en fermant les yeux. J’appréciais ainsi mieux les sensations ressenties alors que la langue de Princesse s’amusait avec cette partie la plus sensible de mon corps à ce genre de traitement. Je ne privai pas de démontrer à ma femme le bien qu’elle me faisait.

Heureusement pour ma patience, Myung Hee mit fin à cette douce torture en revenant à ma hauteur. Je pu reprendre un peu mon souffle avant qu’elle me vole un baiser. Malgré le fait que j’adorais contempler le corps à moitié nu de ma femme, j’aimais encore plus lorsqu’elle n’avait plus rien qui laissait libre court à mon imagination. Lentement, je glissai une main dans son dos pour venir défaire son soutif que je m’occupai personnellement de lui retirer par la suite. Une fois son dernier sous-vêtement retiré et qui rejoignit son soutif, je sentis la chaleur de cette pièce devenir de plus en plus chaude. Ma bouche partie alors à la découverte de sa poitrine abandonnant ainsi cruellement ses lèvres. Une main dans le bas de son dos, je l’incitai à se pencher un peu plus vers l’arrière jusqu’à ce qu’elle touche bientôt le tapis du salon. Une fois allongée sur le dos, je me détachai de la chaleur de son corps pour la contempler. Comme toujours, elle était magnifique et je dû essayer de me calmer pour garder le contrôle et faire durer encore le plaisir des préliminaires. Je n’optai pas pour la crème fouettée qui commençait à fondre dans le bol. Je pris la canne elle-même et j’en étendis sur son buste. Puis, je me penchai à nouveau tout juste au dessus d’elle pour venir lécher ce que j’avais malencontreusement échappé sur sa peau. Aussi près de son cœur, je pouvais entendre ses battements s’accélérer chaque fois que mon membre venait frôler contre le sien, me soutirant toujours un sourire malicieux. Ma langue pendant ce temps, s’amusait à faire un jaloux en s’attardant à un seul de ses seins. D’une autre main, je massais langoureusement son second sein. Enfin ma deuxième main se fraya un chemin jusqu’à ses hanches avant de venir chatouiller du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses. Je m’aurais permis encore quelques péchés, mais Princesse se redressa me faisant perdre le dessus. Elle voulu renverser la situation, mais je gardai appui sur mes coudes vers l’arrière. Nos regards se croisèrent et je pu y voir le désir qui brûlait en elle. Je n’étais donc pas le seul qui se contenait depuis un moment? Ce ne fut qu’une question de seconde avant que je succombe à mon désir de la prendre. Ses cuisses de part et d’autre de mon corps, cela aurait été difficile de résister plus longtemps. Relevant le bassin quelque peu afin de ne faire plus qu’un avec elle, mes yeux ne se délogèrent plus de son visage. C’était un regard certes passionnel, mais aussi amoureux. Des va-et-vient réguliers commencèrent progressivement alors que mes mains se posèrent sur sa taille pour lui dicter la cadence. La vue que j’avais était trop parfaite pour que j’aie le temps de fermer les yeux. Sa poitrine qui valsait au rythme imposé, son visage qui me décrivait bien son plaisir et la vue de son bas ventre contre le mien. Le seul problème qui m’offusquait était de ne pas pouvoir la sentir tout près de moi. Reprenant mes esprits, mon dos se redressa pour venir me coller contre elle. Les jambes de Myung Hee vinrent à se croiser dans mon dos ce qui rendu la pénétration plus profonde et encore meilleure. Mes lèvres quant à elles, se frayèrent un chemin aisément jusqu’à son cou que je m’amusai à embrasser furtivement en y mettant la langue parfois. Une main derrière sa nuque, j’en profitais pour caresser cette région tout en l’incitant à n’imposer plus aucune distance entre nous. Sa poitrine bien pressée contre mon torse, les battements de cœurs se répondirent incessamment.

Je ne répondais plus de moi-même lorsque je perçu dans un soupir de plaisir, mon prénom être prononcé par celle qui faisait battre mon cœur. Je quittai son cou pour croiser son regard le temps qu’elle reprenne de la crème fouetté qu’elle me fit goûter en m’embrassant ensuite. Nos lèvres ne se quittèrent plus alors que la cadence ralentissait pour laisser place à des pénétrations plus profondes et languissantes. Bientôt, les gémissements se firent plus répétitifs et Princesse se posa la tête sur mon épaule. C’était un signe qui me laissa croire que je pouvais venir perturber la cadence. Un coup de bassin inattendu et saccadé de ma part et Myung Hee atteignit le 7e ciel en même temps que moi. Un cri de complainte s’échappa de la bouche de Myung Hee qui se laissa reposer sur moi. Je frottai lentement son dos pour préserver sa chaleur corporelle alors qu’on reprenait peu à peu notre souffle. Myung Hee déposa plusieurs baisers dans mon cou jusqu’à ce qu’elle redresse pour m’embrasser. Toujours en elle, je me refusais à mettre fin à ce moment délectable. Toutefois, Princesse était plus réaliste que moi et elle se releva avant d’avoir froid. Je la regardai se déhancher sensuellement jusqu’à notre cuisine moche de notre maison moche. Appelé par son regard coquin, je me levai à mon tour pour aller la rejoindre. Adossée au bar, je l’empêchai de s’enfuir en me plaçant tout juste devant elle. Je ne tardai pas à poser une main sur sa cuisse pour l’obliger ensuite à la poser contre ma hanche. Elle méritait plus qu’un orgasme après tout! On fit l’amour une seconde fois, mais cette dernière fut la meilleure bien sûr, puisque j’imposais le rythme, mais aussi car ce fut un peu plus sauvage et intense cette fois. Princesse n’hésita pas à me mordiller la lèvre inférieure tandis que je me vengeais sur sa poitrine. L’un imposait une cadence plus rapide et l’autre se faisait un plaisir de briser ses espoirs. C’était une partie du meilleur gagne. Je devais avouer que ce petit côté bestial de la chose m’avait toujours excité. La cuisine fut abandonnée lorsque Myung Hee voulu tester encore plus ma patience. On se dirigea lentement vers la chambre, mais très lentement. On s’attarda longuement dans le corridor en revisitant plus en profondeur les murs de cette maison. Malheureusement, je du abdiquer quand Myung Hee se mit à genou et posa ses paumes contre le plancher. Rares étaient les filles qui aimaient cette position que j’adorais pourtant. Bien sûr je ne voyais pas le visage de ma partenaire, mais la sensation, inexplicablement, était meilleure quand mon membre venait à se glisser en elle. Je ne pu retenir plus longtemps mon deuxième orgasme au grand bonheur de Princesse. Elle venait de gagner cette bataille, mais quelques secondes et quelques baisers dans le cou plus tard et Myung Hee était autant coupable que moi.

Étant déjà tous les deux bien épuisés, on termina notre soirée de folies par notre position de prédilection; le missionnaire. J’abdiquai cette fois pour de bon quand je perdu toute énergie. Mes muscles peinaient à me garder en suspend au dessus de Myung Hee et après cette journée folle, je vins à signer ma mort pour les prochaines heures. Je me permis néanmoins un dernier « je t’aime » que je murmurai aux creux de l’oreille de ma douce. Puis, je m’allongeai à ses côtés en fermant les yeux un instant. Je sentais plus du tout mon corps. J’étais comme à un stade au dessus de la perfection. C’était juste parfait et mieux encore. J’ouvris rapidement les yeux quand je sentis Myung Hee qui vint à s’asseoir par dessus mon corps à l’abandon. Apparemment qu’elle, elle avait encore la force de tenir; et bien moi pas. Je me laissai faire docilement quand elle prit sa main entre la sienne pour entrelacer ses doigts. Elle me souriait d’un sourire sincère. Un simple geste de la main qui effleura sa joue et elle accepta de se pencher vers moi pour m’accorder un nouveau baiser. C’était trop facile…sa défense à terre, je posai mes mains sur ses hanches et je la fis renverser sur le côté reprenant en quelque sorte le dessus. Une jambe entre les siennes et un bras en appui sur le matelas, je la bloquai entre le lit et mon corps. Mon bras de libre s’amusait à caresser son visage alors qu’elle me chuchotait des mots doux. Je déposai un dernier baiser sur son front avant de m’endormir collé contre elle.

Mes yeux n’eurent aucune difficulté à s’ouvrir ce matin-là. Plus aucun stress ne m’habitait. Seul un sourire injustifié se logeait dans ma face. Princesse ouvrit les yeux presque en même temps que moi ce qui me fit croire qu’elle n’attendait que ça. On ne devait pas avoir paressé très longtemps au lit. Il ne faisait pas soleil comme à 10h am encore. Mon réflexe aurait été de me tourner sur l’autre côté pour retrouver le sommeil une heure ou deux supplémentaires, mais je préférai rester dans cette position et faire face à Myung Hee. Je décidai néanmoins de refermer les yeux me sentant encore épuisé. Quand je les rouvris, ce qui me sembla être 4 secondes était en réalité plus de 60 minutes. Ma main alla se glisser sur le matelas pour retrouver aveuglément le corps de ma femme, mais arrivé au bout, je fus forcé d’ouvrir les yeux et je constatai que j’étais seul dans le lit. La place de Myung Hee était même froide; signe qu’elle s’était levée depuis un moment déjà. Je me retournai dans tous les sens en gémissant. Une fois que les couvertures furent défaites et placées n’importe comment, c’est seulement là que je me décidai à appeler Myung Hee. Je criai son nom dans toute la maison mais après 1 minute de complainte, je me redressai vivement dans le lit en regardant de tous côtés. J’hurlai une dernière fois son nom avant d’en conclure qu’elle n’était pas là. Un sentiment de haine monta en moi. Elle devait rester avec moi.

Ayant retrouvé toute ma force et ma détermination, je me levai du lit avec une mauvaise humeur facilement perceptible sur mon visage. J’enfilai mes joggings et s’en suivi de mon rituel du matin. Passage éclair de 4 minutes sous la douche et contemplation de 10 devant le miroir pour placer mes cheveux. J’y aurais passé plus de temps en fait, mais le bruit de la porte d’entrée et les jappements du chien affolé me firent croire que Myung Hee venait de mettre les pieds dans la maison. Je sortis de la salle de bain et je couru dans la cuisine pour m’asseoir à la table en prenant au passage une tasse. Je fis semblant d’être en colère quand Myung Hee arriva toute souriante dans la pièce. Elle arrêta brusquement en voyant mon air bête.

« Tu étais où? On était sensés passer la journée ensemble. C’est bon, j’ai pris mon ptit-déj tout seul… »

Incapable de garder mon sérieux, je baissai les yeux sur ma tasse vide et propre qui n’avait jamais été utilisée pour éviter son regard et je fis mine d’en prendre une gorgée. Je devais vraiment être mauvais acteur, puisque Myung Hee sembla avoir vu clair dans mon jeu. Elle s’installa donc au comptoir en m’avouant que c’était malheureux puisqu’elle allait donc devoir manger toute seule, ces délicieux pains au chocolat qu’elle venait tout juste d’acheter. En deux temps trois mouvements, j’étais assis sur le tabouret à ses côtés avec un magnifique sourire.

«Heureusement pour toi, j’accepte de te pardonner si tu partages. J’ai encore de la place pour manger… »

Elle ne tarda pas à me mettre un pain dans la bouche pour me faire taire en me prenant par surprise. Je ne recrachai pas son cadeau, bien au contraire, je mordu dans la pâte avant de déposer le reste sur la surface du comptoir. Puis, Princesse me fit signe d’aller chercher ma tasse vide pour qu’elle me donne du café. Normalement quand une fille me proposait de faire mon café à ma place, mes yeux s’illuminaient, mais là j’affichais une mine du gars le plus innocent au monde. Oui elle avait compris que cette tasse était vide. J’allai la chercher en me trainant les pieds du comptoir jusqu’à la table, puis de la table jusqu’au comptoir. Je déposai délicatement la tasse avant de la glisser vers Princesse en lui faisant mon sourire le plus adorable. Elle se leva avec son air supérieur qui voulait clairement dire « je suis meilleure que toi, essaye pas de me mentir ». Oui Myung Hee avait cet air dans son répertoire d’expression faciale. Elle contourna le bar pour se rendre à la cafetière et fit du café pour deux. Alors que les grains de café s’infusaient, je baissai la tête étant presque abattu par cette triste vérité.

« Attends maintenant tu devines quand je mens? Je vais faire comment si je ne sais plus te mentir! »

Un peu affolé, je croisai son regard qui était toujours aussi froid et dominateur. Je lui tirai la langue avant de lui annoncer que je n’avais plus très envie de faire du shopping. En avais-je seulement déjà eut envie? Telle était la question. Étrangement, le renouvellement de mon passeport et l’acquisition de visa m’intéressaient davantage. Une fois ma tasse chaude entre les mains et une gorgée qui me brûla la langue, un truc pas rapport me vînt en tête. Un peu inquiet je demandai à Myung Hee si on pouvait vivre en France sans parler français selon-elle. Il n’était pas question que j’apprenne cette langue de fous. Savais-je seulement prononcer un mot? Et puis, ça allait être impossible de l’apprendre en moins de 3 mois. J’étais surhumain, mais pas à ce point-là. Un coup d’œil bref sur son cellulaire et Myung Hee me confirma que nous ne devrions pas avoir de problème en plein cœur de Paris. Parfait alors mon choix était fait, je voulais y aller. Toutefois je devais me trouver une job toute suite pour les quelques prochains mois si je voulais avoir les moyens de suivre Myung Hee.

Après notre café et les excellents pains au chocolat, Myung Hee m’annonça que je disposais maintenant de 40 minutes de préparation mentale avant d’aller faire les boutiques, car pour l’instant elle devait prendre sa douche. Je roulai les yeux en me disant qu’elle, elle mettait 40 minutes et moi que 4. Qui était le plus anormal? Bref, 20 minutes après sous le jet de douche, Myung Hee ouvrit la porte de la salle de bain avec seulement une serviette autour d’elle et commença à se sécher les cheveux. Tel un gamin qui s’était senti délaissé trop longtemps je vins à m’accoter dans le cadre de la porte et sans mise en contexte particulier, je lui fis part de ce que j’avais fait pendant le temps où elle se lavait.

« Tu es joli » dis-je en français avec un très mauvais accent.

Elle me regarda en fronçant les sourcils et je consultai la paume de ma main pour énoncer une nouvelle phrase que j’avais supposément apprise par cœur.

« Bonejoure comment toi aller? … »

Euh non, je ne crois pas que c’était ça. L’encre avait coulé dans ma main et je n’étais plus capable de lire. Myung Hee vînt à prendre mon poignet et y vit les mots inscrits. Cela sembla la faire rire et je fus offusqué. Je décrétai alors à cet instant haut et fort que je détestais le français et je partis m’enfermer dans la chambre. En fait, je n’avais fait que me diriger vers celle-ci. Je n’avais pas claqué de porte et elle était d’ailleurs toujours bien ouverte. D’ici, je pu entendre le séchoir de Myung Hee ce qui me fit encore une fois bougonner. Il y avait trois sons dans la vie que je ne tolérais pas. Le bruit d’un aspirateur, le bruit que fait un blender et enfin le bruit d’un séchoir. Je me relevai du lit, là où je faisais absolument rien, et je fermai la porte pour couvrir un peu le son. Puis, instinctivement, j’allai vers la garde-robe pour fouiller dans les coins et en sortir ma guitare. Depuis que j’avais emménagé chez Myung Hee, je ne jouais plus autant de guitare qu’auparavant. Je n’aimais pas gratter les cordes devant quelqu’un autre que mon frère. C’est pourquoi je n’en jouais seulement quand Myung Hee passait l’aspirateur, était dans la douche, utilisait son séchoir ou bien était dehors. Ça se résumait à 2 ou 3 fois par semaine durant un gros 5 minutes. Bref, dépliant une feuille de mon portefeuille avec des accords et des paroles, je me remis à la tâche de finir cette chanson que je trainais déjà depuis presqu’un an. Myung Hee avait dit que j’avais 40 minutes pour me préparer mentalement à devoir faire les magasins, maintenant il m’en restait plus que 20 et c’était suffisant. Jouer de cet instrument m’avait aidé durant ma crise d’adolescent rebelle qui n’écoute rien à rien. Ça allait peut-être encore une fois m’aider à accepter l’évidence que j’allais devoir trainer les sacs de Princesse toute la journée. Un premier accord de joué et aussitôt, je vins à penser que c’était mieux les magasins que de devoir travailler. Voilà, l’effet musique sur moi était aussi simple que ça. Mon 5 minutes de bonheur terminé, je me relevai du lit pour aller dissimuler la guitare au fond du garde-robe, mais je gardai ma feuille en main pour essayer de corriger les paroles anglaises douteuses. Je ne dû pas attendre vraiment plus longtemps avant que Myung Hee apparaisse dans la chambre, mais cette fois elle était habillée. Je baissai la tête pour voir que moi je ne l’étais pas. Je serrai la feuille dans le tiroir du meuble à côté du lit et je me levai pour me trouver du linge pour aujourd’hui. J’eus le droit à une petite tape sur le dessus de la tête quand je passai à côté de Princesse qui me reprocha de ne pas être prêt à partir. Puis, elle tourna les talons en m’annonça qu’elle allait m’attendre dans le salon et qu’elle allait donner de l’amour au chien. Je la rattrapai par le poignet pour la ramener contre moi avant de poser ma main sur sa taille. Avec mon air charmeur, je lui proposai de plutôt rester avec moi et de me donner cet amour plutôt qu’au chien. Je voulu prendre possession de ses lèvres, mais j’eus plutôt droit à un baiser très rapide et une nouvelle tape sur le dessus de la tête. Elle se défit de mon emprise sur elle et partie, comme elle l’avait dit dans le salon. Je lui fis part de mon mécontentement en la menaçant de ne plus lui procurer du sexe pour le prochain mois en guise de vengeance. Ce que je réalisai seulement la seconde d’après, c’est que je me privais moi aussi de sexe du même coup. Je répliquai que je la détestai avant de fouiller finalement dans les tiroirs de la commode à la recherche d’un chandail. J’optai finalement pour une chemise bleue en me disant que ça me ferait une bonne excuse pour ne pas avoir à essayer tout plein de vêtements. Une chemise s’était long à enlever et à remettre!

Malgré tout, c’est à peine 20 minutes plus tard que je mis les pieds dans le centre d’achat. Au moins, j’avais mis les choses au clair. Si nous étions ici aujourd’hui, c’était pour se préparer pour notre voyage. Les achats devaient donc être des dépenses pour des valises, des vêtements pour son école seulement et rien d’autre. Pas de sacoche, pas de souliers et pas de séance photo qui finirait sur le dessus d’un foyer. On était ici pour l’essentiel. Certes, si Myung Hee voulait s’acheter de nouveaux déshabillers, ce n’était pas moi qui allais le lui en empêcher, mais tout de même, elle devait faire ça vite. Et pourtant…

Dès les premiers mètres franchis, Myung Hee me tira par le bras pour que je vois à quel point cette sacoche s’acenserait bien avec sa nouvelle paire de talons. Je roulai les yeux en lui rappelant le nombre de sac à main elle avait à la maison. Puis, une question stupide me traversa l’esprit.

« Attends, j’viens de penser à ça. Est-ce qu’on est certain que tu seras accepté dans n’importe quelle école ou bien on est dans les magasins inutilement? »

Je cru comprendre alors qu’elle n’avait pas envoyé aucune demande encore à ce jour, puisqu’elle attendait mon approbation, mais qu’il ne devrait pas avoir de problème. En même temps, Myung Hee n’était pas une fille idiote, elle manquait seulement de motivation pour les longues études. Elle avait du potentiel néanmoins pour réussir des tests d’admissions, s’il y avait. Une fois sortis de la première boutique, je fus comme sauvé et je cru voir un messie. Là, dans le grand corridor, se trouvait une cabine de style « photoboot » Sans plus attendre, je pris Princesse par la main en la tirant vers ce signe de Dieu qui me sauvait, pour une période limitée, d’une prochaine boutique. Il nous fallait des photos pour renouveler nos passeports après tout! Je m’arrêtai devant en consultant les prix. Nous aurions droit à 6 clichés et il nous en fallait deux individuels. Ce qui nous laissait 4 poses ridicules. Myung Hee accepta de se prêter au jeu et je la laissai rentrer la première pour prendre sa photo qui irait sur son passeport. Je la mis ensuite dehors et pris sa place pour ma photo. Une fois cela fait, je la ramenai à l’intérieur et faute de place, elle fut assise sur moi. La consultant du regard, je m’assurai qu’elle était prête à déconner. Prenant des poses ridicules et une dernière que je mettrais plus dans la catégorie cheesy couple, on ressorti de la cabine pour attendre le développement des photos. Adossé contre la grosse boîte pourtant si petite une fois à l’intérieur, Myung Hee vînt à se coller contre moi. Je l’entourai de mes bras en venant entrelacer mes doigts les uns dans les autres dans le bas de son dos.

« au fond, c’est pas si pire faire les boutiques avec toi …. »

Ce n’était pas ce que j’aimais le plus non plus, il ne fallait pas exagérer, mais en même temps c’était assez relaxe. Il fallait juste que je sache ramener ma femme à l’ordre quand elle planifiait d’acheter pour la deuxième fois le même chandail qu’elle avait déjà chez-elle sous prétexte qu’il était beau. Ne résistant pas à l’envie, je me fis plaisir d’un baiser qui commença à s’éterniser jusqu’à ce que j’entende un raclement de gorge. Je levai les yeux pour y voir un couple de personnes âgées assis sur un banc non loin de nous. Ils nous dévisageaient ce qui me rappela que c’était un peu mal vu d’embrasser aussi ouvertement ma femme en public. Princesse se détacha de moi alors que les photos tombèrent dans la chute. Elle les récupéra rapidement et se mit à rire en voyant le résultat. Je pris sa main pour la trainer ailleurs, loin des regards indésirables avant de lui demander de voir à mon tour ce que ça donnait. Elles étaient assez bien réussite et notre complicité sur les 4 clichés était indéniable. Je shotgunnai un petit carreau où nous faisions notre pose du couple le plus meilleur en selca avant de finalement demander à Myung Hee quelle était sa prochaine cible. Est-ce que cela allait être une boutique de vêtement, de lunettes de soleil ou même de décoration?

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MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyMer 17 Oct - 18:41

Je ne m’attendais pas à voir Nich éveillé à mon retour, ça avait gâché une partie de ma surprise. Mais c’est la faute à Doogie qui voulait encore se balader. Enfin bon en arrivant Nich, et j’insiste sur le verbe, semblait en colère.

    « Tu étais où? On était sensés passer la journée ensemble. C’est bon, j’ai pris mon ptit-déj tout seul… »


Avais-je le droit de dire que je le trouvais adorable. Il me boudait. C’était adorable. La personne qui disait que je regretterais ce mariage se trompait encore rien qu’a voir son visage j’étais persuader du contraire. De plus il semblait que Nich boivent un café sans odeur. Habituellement on ne pouvait échapper chaque matin à la douce odeur du café flotter dans l’air, donc à grande chance Nich buvait peut être du lait…non impossible.
Je rentrais malgré tout dans son jeu et exprima ma grande déception de ne pouvoir partager mon petit déjeuner avec lui alors que j’avais pris le temps d’aller acheter de délicieux pains au chocolat tout chaud pour nous deux mais que j’allais devoir déguster seule finalement. Moins de temps qu’il en faut pour y penser Nich se retrouva à la place juste à côté de moi avec un de ces sourires qui me faisait sourire moi aussi.

    «Heureusement pour toi, j’accepte de te pardonner si tu partages. J’ai encore de la place pour manger… »


Il m’aurait étonné tiens…Je lui coupais la parole en lui enfournant un pain dans la bouche. C’était signe que je partageais volontiers avec mon amoureux. Une fois qu’il eut croqué son bout de chocolat je lui fis signe de m’amener sa tasse. Tout en maintenant sa comédie Nich fis mine de ne pas me comprendre. Je maintenais mon regard jusqu'à ce que monsieur se lève tout penaud et me rapporte sa tasse que je m’empressais d’aller remplir du délicieux liquide chaud. En attendant sa préparation je regardais en direction de Nich. La situation m’amusait, la journée allait être belle.

    « Attends maintenant tu devines quand je mens? Je vais faire comment si je ne sais plus te mentir! »


Eh bien il ne me mentirait plus ! J’aimais avoir le dessus sur lui ainsi. Il me fit une grimace qui me fit perdre mon sérieux. Il n’avait plus envie de faire du shopping disait-il. J’étais étonné d’apprendre qu’il en avait eue envie avant lui qui se montre si néfaste à l’idée de m’accompagner la plupart du temps.
Une fois que la douce odeur du café dont j’avais fait mention précédemment flotta dans les airs, je servis une petite quantité dans la tasse de mon chéri avant de lui donner et fit de même pour la mienne que je gardais bien entendu. Puis il y eut ce moment où je me demandais si je devais vraiment rappelés à Nich que c’est chaud et qu’il devait donc faire attention avant de boire comme on le ferait avec un enfant. Car Nich venait encore de se bruler la langue. Mais en y réfléchissant j’aimais mieux ne pas lui dire, ça paraitrait méchant mais ça me priverait des petites mimiques mignonne de Nich quand le chaud brulait sa langue. Je crois bien que j’avais atteint un point de non retour avec lui. J’arrivais même à le trouver beau dans des moments banals.

Enfin passons. Après sa gorgée Nich s’exprima de nouveau pour me faire part d’une de ses pensées, il se demandait si selon moi on pouvait vivre en France sans parler Français. De mon point de vue oui, y avait bien des jobs qui favorisaient les langues étrangères et sinon il y avait des écoles pour apprendre…oui vous avez bien lu j’allais tenter de convaincre Nich de venir apprendre le français. Ca semblait impossible mais j’y croyais. Mais lui dire ça de but en blanc serait une mauvaise technique. Je récupérais donc mon téléphone et rechercha pour des infos sur le travail des étrangers en France. Et il semblait que ne pas parler la langue n’était pas un grand frein. Nich paraissait enchanté de cette nouvelle.
A la suite de mon délicieux petit déjeuner en compagnie de mon mari je décidais d’aller me préparer et proposa à Nich de faire de même et de se conditionner pour la future journée que l’on aller passer tout les deux. Je lui dérobais un bisou pour mon bien personnel et disparu dans la seconde d’après dans la salle de bain. Après une bonne douche où j’en ressorti avec un doux parfum qui avait envahi toute la pièce, j’ouvris la porte de la salle de bain pour que toute la maison profite de ce parfum, non sérieusement c’était pour enlever un peu de la buée qui s’était accumulé sur le miroir et je profitais aussi pour sortir mon nécessaire pour rendre mes cheveux beaux en partant par le sèche-cheveux.

Nich surgit tout d’un coup dans le cadre de la porte et me dit quelques choses que j’avais vraiment eues du mal à assimiler. Il répéta une phrase plus longue que je ne compris pas mieux. Voyant que tout se passait dans sa paume je vins saisir son poignet pour voir ce qu’il me disait. Je vis quelques mots écrit en français ce qui me fit rire un peu. C’était mignon. Je pense qu’il le prit mal puisqu’il protesta ne pas aimer le français et parti droit vers la chambre. Mais qu’est ce que j’avais dit de mal ? J’appréciais bien moi son français tout mâchouiller c’était mieux que ce que je pouvais faire déjà. Je ne savais dire que « Bonjour ». J’allais bosser fort pour améliorer ça vous en faites pas. Pour le moment le plus important était ma chevelure encore humide et ma robe qui me regardait et qui n’attendait que d’être enfilé. Une fois prête et maquillé, robe enfilée prête quoi j’allais retrouver Nich caché dans la chambre. Et devinez quoi ?! Après tout ce temps il n’était pas prêt ! Ce n’est pas comme si je ne lui avais pas laisser le temps. Instinctivement je vins lui glissais une tape sur la tête quand il passa proche de moi. Il n’était pas prêt avec tout le temps que je lui avais laissé ! Je lui conseillais bien de se dépêcher et que j’irai l’attendre dans le salon. Je lui fis part de ma future occupation qui serait de donner de l’amour à mon deuxième chéri Doogie. Bien sur cette idée n’enchantait pas Monsieur Kim qui me retint par le poignet pour me ramener contre lui en glissant une main sur ma taille. Il aimait mieux que je lui donne l’amour que je prévoyais pour Doogie. Et qu’on reste ici encore une heure ? Non impossible. Comme il semblait le vouloir je lui donnais un bisou sur les lèvres il fut cependant rapide et je m’arrangeais pour mettre ses idées de côté et de donner priorité à sa préparation en le frappant de nouveau sur la tête. Je n’allais pas tomber dans le piège ! Je me défis de son emprise et prit la direction du salon lui conseillant encore de se dépêcher. Lui répliqua en voulant me menacer d’une grève de sexe pour tout le mois qui suivait, j’eus à peine le temps de rire qu’il rétorqua qu’il me détestait. Bah je n’allais pas m’en vouloir d’être désirante hein, et je n’y pouvais rien s’il aimait tant nos parties folles de jambes l’air.

Enfin au bout d’une vingtaine de minutes il était prêt et nous étions partis. Arrivée au sein même de mon temple tout ce que Nich m’avait dit en chemin concernant l’importance de ces courses qui devait se limiter au strict nécessaire pour notre départ fut comme par magie effacé. Là juste sous mes yeux un petit sac brillait, il avait exactement la même teinte de couleur que mes récentes chaussures. Je fus comme attiré par une force magnétique vers cette vitrine. Je tentais d’avoir l’accord de mon chéri, voir s’il voyait la même chose que moi : ce sac devait impérativement rentrer dans ma garde robe pour le bien de mes talons ! Eh bien non Nich roulait seulement des yeux en me rappelant le nombre de sac que j’avais eh bien si je lui rappelais le nombre de paires de chaussures que j’avais je suis sur qu’il comprendrait. Pour moi ce roulement de yeux c’était synonyme d’un oui. Quoique même quand il disait non ça sonnait comme un oui à mes oreilles. S’il répétait trois fois qu’il ne voulait pas alors là je n’insistais plus dans le cas contraire c’est qu’il y avait toujours moyen d’avoir ce que je voulais.

    « Attends, j’viens de penser à ça. Est-ce qu’on est certain que tu seras accepté dans n’importe quelle école ou bien on est dans les magasins inutilement? »


Non on était certain de rien, mais je m’étais renseigné et il y avait des visas spécialement pour les gens qui viennent passer des concours et qu’on devra renouveler après. Je n’avais fais aucune démarches sans son approbation parce que je voulais son avis avant tout. Et il n’y avait aucune raison que j’échoue de toute façon et c’était exactement ce que j’expliquai à Nich.

On acheta finalement ma jolie sacoche ainsi qu’une deuxième et une ceinture avant de ressortir du magasin avec un sourire qui venait de se figer sur mon visage. Le shopping avait de bon effet sur moi. En sortant du magasin Nich m’attrapa par le poignet et me tira vers une cabine photomaton. Selon lui il nous fallait des photos pour les passeports. Nich était donc venue se renseigner sur les prix. On pouvait avoir 6 petites photos. Et mon compagnon proposa que sur les 4 dernières on fasse les idiots. J’aurais été bien bêtes de refuser on allait bien rigoler à coup sur. Je m’installais donc la première dans la cabine pour une photo sérieuse, puis Nich me tira à l’extérieur pour qu’il puisse faire la sienne avant d’enfin me tirer à l’intérieur avec lui en m’installant sur ses jambes fautes de places. Eh oui le photomaton ce n’est pas très grand par rapport à ce que qu’on croit de l’extérieur. Ce fut encore un moment à me remémorer plus tard. On avait l’air bien débile mais on faisait bien la paire tout les deux. Ca allait du plus clichés des couples à celui du meilleur couple du monde. Un résultat parfait que j’avais hâte de voir.
En attendant que les clichés soit faitn, Nich s’adossa contre la machine et instinctivement je vins me coller contre lui. Il vint croiser ses doigts dans mon dos et j’appuyais mes mains contre sa poitrine avec mon petit sourire amoureux.

    « Au fond, c’est pas si pire faire les boutiques avec toi …. »


Bien sur que non ! C’était génial faire les boutiques avec moi. Et j’aimais particulièrement faire les boutiques avec Nich parce qu’il y avait toujours une petite touche de rigolade en sa compagnie. Enfin c’était toujours mieux. Tout ce que je faisais avec Nich était toujours mieux qu’avec n’importe qui. Ha ! J’étais trop accroché, s’il savait juste le quart de tout mon amour il prendrait peur à coup sur. Chaque jour je m’accroche un peu plus. Et ses lèvres me liaient à lui. Je pense que c’est pour cela que ce qui devait être un petit bisou devint un baiser langoureux interrompu par des vieux rigides. Oui ! Je sais ! Ce n’était pas bien d’exprimer son amour en publique ou du moins il fallait être le plus discret possible mais franchement…ce n’était pas exagérer ? Heureusement que les photos apparurent sinon j’aurai fait un caprice pour ne même pas pouvoir embrasser tranquillement mon mari. On s’en fiche des gens ! Tel est ma pensée…quand je ne suis pas contente du moins. En tout cas le résultat des photos était juste awesome. On était parfait je ne trouvais pas d’autre mots et cela me faisait rire tellement on paressait idiots. J’avais ma favorite où on faisait nos super grimaces. Nich me prit par la main et après quelques pas demanda lui aussi à voir les photos. Lui sélectionna la photo où on semblait plus parfait que parfait.

Pour ma part je n’allais plus lâcher la main de Nich sauf si obligation il y a. J’orientais Nich vers un magasin de chaussures. On n’a jamais assez de paires de chaussures ! J’en avais acheté deux paires pour être raisonnables et en plus elles avaient le charme de pouvoir allé avec plusieurs de mes vêtements. Comme toujours je n’avais pas aimé les filles qui tournaient autour de mon mari. Non je n’étais pas possessive ni jalouse mais…bon ok je l’étais mais c’était mon mari tendre pas le leurs. Même si j’étais bien plus jolie qu’elles non, non, non je refusais ces sourires qui tentaient de le charmer ! C’est à moi qu’on devait faire les propositions ! C’est à moi qu’on devait donner les chaussures directement ! Et non je n’étais pas une cousine ou une sœur où je ne sais quoi ! Non ! Les femmes en manque sont stupides !
Nich semblait avoir vu mes regards noirs en direction des vendeuses mais sa réaction fut seulement de savoir si j’avais bientôt fini dans ma longue sélection. Et ni une ni deux toute ma jalousie s’effaçait pour me lamenter de la difficulté de faire un choix. C’était réellement dur ! Après un soupire je pris deux paires au hasard dans ma sélection et parti payer. Raisonnable que j’avais dit. Après avoir acheté quelques shorts et pantalons en plus de quelques vestes j’estimais que j’avais fait assez pour aujourd’hui. Je tirai ensuite Nich dans….faudrait peu pour y croire mais je le trainais dans un magasin de jeu vidéo. J’avais une idée précise en tête de ce que je voulais. J’arpentais les rayons avant d’exprimer un peu trop ma joie quand je mis la main sur le graal. Je montrais joyeusement le jeu que je voulais à Nich : Dance Révolution ! J’avais vu la pub à la tv et dans certain magasins et je le voulais. Je savais que Nich avait la console il ne pouvait pas me refuser ça ! Enfin c’est ce que je croyais. Selon lui il ne valait mieux pas que je touche à sa précieuse console.

Je fis une moue en reposant le jeu et marmonna que les hommes étaient tous pareil et qu’ils chérissaient plus leurs consoles que leurs copine. Et telle une vraie enfant je criais qu’on avait qu’à rentrer alors. Puis je quittais le magasin en croisant les bras sur ma poitrine. Quand je me retournais je voyais bien que Nich n’en pouvait plus de moi mais ce que je vis surtout c’est qu’il prit le jeu et d’autres truc mais je ne savais pas trop quoi. J’étais heureuse je sautillais vers lui et lui glissais une bise sur la joue.

    « Avoue parfois tu regrettes de m’avoir épousé hein ? »


Je disais ça avec humour. J’espère bien qu’il ne regrettait pas ça, ce serait la pire nouvelle que je pourrais apprendre. J’allais par la suite lui poser une question qui gâcherait à coup sur notre journée mais me retint. Je passais mon bras autour du sien et lui proposa d’aller faire une pause sur un banc pour nous reposer. Pas loin à l’extérieur j’avais repérer un vendeur de brochettes il va de soi que je m’étais empresser de lui acheter 4 – 5 brochettes et que Nich et moi nous étions installé à l’extérieur après avoir déposé nos sacs enfin en majorité mes sacs dans la voiture.

    « Tu veux rien acheter toi ? » demandais-je les yeux pétillant tellement les brochettes étaient délicieuse.


Je lui demandais aussi s’il comptait accepter vraiment une partie déguisé pour halloween parce que si oui on allait tout de suite partir en quête de mon déguisement et si non il devait trouver une idée ou me dire ce qu’il aurait aimé faire à la place. L’année dernière j’avais déjà choisi peut être que cette année il voulait faire autre chose. Je me rappelais bien que Nich m’avait dit ne plus parler à Hyun Ae mais c’était plus fort que moi j’étais de nouveau en train de douter bêtement, j’espérais juste que cela ne crée pas une dispute entre nous.


    « Hey…si par exemple…une certaine personne…était contre ton départ à Paris…tu refuserais de partir avec moi ? Je sais que tu as dit que rien ne te retenais ici mais je sais bien que chaque fois que vous deux vous vous réconciliez votre relation est encore plus soudé qu’au début. »


Instinctivement je fuyais son regard et posa mes yeux sur le paysage d’abord le ciel puis les horizons. J’étais surement entrain de me monter des films…comme toujours. Je lui disais de laisser tomber que je disais toujours des bêtises de toute manière. Je posais mes mains sur joues et maintenais mon regard.
« Mon cœur, moi Cho Myung Hee, entre autre ta princesse qui aime jouer avec tes nerfs est heureuse, non mieux, est comblée, non mieux, je suis intensément heureuse d’être ton épouse. Et tant pis si ça se dit pas. Je promets de toujours être présente pour toi et que tu passeras toujours en priorité…et même si je le montre pas beaucoup j’ai confiance en toi. » Dis-je dans un ton très solennel avant de me lever.

Je fis un tour sur moi-même en souriant et fis une pose de star hollywoodienne. Ca allait j’avais aucune raison de m’inquiéter. Je me mis à défiler telle un vrai mannequin en expliquant que Paris c’était la capitale de la mode je me devais de savoir défiler. Je terminais mon show devant lui. Je tendis ma main en sa direction et refis un tour sur moi-même et me pencha pour lui faire face.

    « Je te promet aussi de résister à toute tentation d’un beau français. » dis-je avec ce petit sourire joueur sur les lèvres.


Je tirais ensuite sur sa main pour qu’il se relève et marcha gaiement vers le supermarché. Voilà on allait faire les courses ! Comme ça pour les jours à venir monsieur aurait son alcool. Sans trop d’étonnement avec Nich le caddie se remplissait toujours de choses qui ne pouvaient constituer un vrai repas, tout plein de cochonnerie que je ne refusais pas mais qui ne constituait juste pas un bon repas. Enfin il parti récupérer l’alcool et je m’occupais des fruits et légumes et assaisonnement enfin en gros de la partie saine de notre alimentation.
Une fois à la caisse pour payer je lui demandais s’il était toujours motivé pour aller au bar ce soir. Puis tout bêtement en chemin vers la voiture je me trouvais un nouveau hobby toutes aussi étranges que toute celle que j’avais à chaque.

    « Je veux une voiture blanche. Une belle voiture blanche avec un toit rétractable. Elle devra être aussi classe que je le suis. Et que quand on arrive les gens se demandent qui est là superbe personne qui conduit se bolide. Tu devras m’offrir une voiture comme ça ! »

J’offris mon plus sourire à qui on ne refuse rien mais Nich m’ignora tout simplement donc je continuais dans mes bêtises.

    « A Noel ! Tu dois m’offrir une belle chaine en argent avec un cœur ornée de diamant, elle doit couter plus de 25000W sinon je le refuserai n’étant pas un cadeau digne de moi. »


J’attendais encore une réaction de Nich mais il devait sentir que je ne disais n’importe quoi juste parce que j’avais trop d’énergie à dépenser.

    « Pour Halloween si je trouve pas le déguisement que je veux je serai une méchante tigresse sexy ! »


Je pense que je titillais un peu mais juste un petit peu je n’étais même pas sur que c’était moi qui avait titillé son esprit. On arriva à la voiture et Nich était toujours dans un silence de pierre. Il rangea les derniers achats effectués puis posa son regard sur moi. Sans hésitation je lui tirais la langue.

    « Hey quand j’y pense. Tu ne dois même pas te demander comment tu dois me mentir tu dois tout simplement arrêter de me mentir ! »


Il se rapprochait toujours un peu plus. Dans un profond délire je lui demandais à qui est ce qu’il appartenait et j’eus droit à un regard bizarre de sa part donc je répondais fièrement qu’il était à moi et juste à moi ! Je lui redemandais encore et répondait encore à sa place. Et je le répétais encore et encore qu’il était à moi et que je pouvais faire ce que je veux de lui. Il était assez près pour que je puisse agripper sa taille désormais. Dans un murmure je lui confiais.

    « Hier c’était tout simplement aphrodisiaque. »


Je lui laissais une emprunte délicieuse de mes lèvres sur les siennes puis l’informait qu’il n’était pas du bon côté du véhicule. Seulement je me fis avoir car il rétorqua qu’à moins d’avoir mon permis il était hors de question que je pose mes mains sur le volant. J’insistai que c’était le côté passager. Mais un rapide coup d’œil par la vitre m’informa que j’étais en tord et je protestais être fatiguée par sa faute !

    « A trop vouloir être la femme parfaite ça m’épuise ! »


Je grimpais dans le véhicule avant d’en ressortir en moins de 3 secondes.

    « Hey c’est faux hein ! J’aime ça quand tu m’épuises de partout ! »


Je lui fis mon petit regard malicieux et regrimpais dans le véhicule. Bon au programme maintenant il ne restait plus que le bar et une nuit avec mon Nich.
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Hoping that you know i love you Empty
MessageSujet: Re: Hoping that you know i love you   Hoping that you know i love you EmptyMar 23 Oct - 13:56

Pourquoi avais-je seulement demandé où Myung Hee souhaitait continuer ses achats? Évident, ça allait être un magasin de chaussures! À peine à l’intérieur, Princesse se jeta sur une paire en m’apprenant qu’elle était en amour. Aussitôt, ses yeux se posèrent ensuite sur une seconde paire de souliers puis une troisième. C’était le coup de foudre, pour reprendre ses mots. Craignant que cela aille trop loin, j’accrochai une vendeuse au passage et je pris les trois modèles des mains de Princesse et je demandai à l’employer de nous les apporter dans la pointure de Myung Hee. Au moins, là Princesse allait se retenir à prendre une troisième chaussure; du moins je l’espérais. Sagement, Myung Hee alla s’asseoir sur le banc face au miroir et commença à retirer ses souliers. À peine quelques secondes après, la vendeuse arriva derrière et me tendu la première boîte tout en me montrant clairement qu’elle avait dû avoir un blanchissement des dents il n’y a pas longtemps. Un peu incertain, je fis pratiquement la job de la fille quand je donnai la boîte à la principale intéressée : Myung Hee. Une fois la première paire essayée, elle se leva et jugea le résultat dans le miroir. La vendeuse se permis alors de commenter que ces talons élançaient trop la silhouette de ma femme et que ça lui prendrait une semelle plate. Je jetai un bref coup d’œil dans sa direction comme pour protester avant de me retourner vers Myung Hee pour plutôt la complimenter. Puis, sans plus attendre, je pris les deux autres boîtes de chaussures des mains de l’employer et je les tendu à Myung Hee. On pouvait partir oui? Même si je devais l’admettre que d’être fixé par les quatre vendeuses avait le don d’enfler mon ego, je voyais aussi dans le regard de Myung Hee qu’elle préférait que je me tienne loin d’elles. Raisonnable ou pas, on ressortis avec deux boîtes de souliers pour madame.

Pour aller avec ses deux nouvelles acquisitions probablement, on s’arrêta pour lui acheter des shorts, des pantalons et des vestes. Je croyais que la prochaine étape serait de lui trouver une robe, mais étrangement, après ces quelques achats, Princesse manifesta son envie d’arrêter de faire du shopping. Mon réflexe aurait été de mettre ma main sur son front pour voir si elle était malade, mais ça l’aurait peut-être fait changer d’avis et j’avais moi aussi bien envie d’arrêter de la suivre dans ses magasins. Je croyais de tout cœur qu’on retournerait maintenant à la voiture, mais elle me tira plutôt dans un autre commerce, ce qui me rendu un peu de mauvaise humeur dû à ma déception. Heureusement, c’était une place où il vendait des jeux vidéo. Habituellement, j’évitais d’y mettre trop souvent les pieds, de peur à y croiser Hyun Ki. Je préférais largement commander mes jeux sur internet tant qu’à moi. Princesse marcha à travers les rangées et semblait être en mission de trouver quelque chose. Je la suivi d’un œil intrigué jusqu’à ce que mes yeux rencontrent la pochette d’Assassin Creed III. Je m’arrêtai net de marcher et je fus comme hypnotisé par le jeu. Je le voulais! Mais je savais que si je faisais l’erreur de le précommander j’allais devenir un no life pour les deux prochaines semaines et puis j’étais en quête de nouveaux contrats. Je redéposai tristement le jeu à sa place. C’est à cet instant que Myung Hee cria dans tout le magasin. Je me retournai vivement vers elle pour voir ce qu’il lui prenait et je vu la pochette de Dance Revolution. Je fis non de la tête à répétition alors que le sourire de Princesse refusait de s’effacer. Non Non et Non! Elle n’allait pas se mettre à toucher à mes consoles! Je protestai en argumentant qu’elle allait détruire et faire exploser ma xbox juste en y touchant. Ce commentaire fit bien rire le vendeur qui après vînt à me contredire. Apparemment que sa copine à lui avait réussi à allumer la console sans problème. Mais de quoi il se mêlait lui? Tout ce qu’il voulait c’était une vente j’en étais sûr! Jamais qu’un mâle ne laisserait à une femelle de toucher à ses bijoux de consoles. Myung Hee se mit à bouder en voyant que je ne changerait pas d’idée et redéposa le jeu sur la tablette. Elle proclama qu’on pouvait partir alors. Elle passa tout près de moi en coup de vent pour aller vers la sortie. Je laissai tomber ma tête vers l’arrière en soupirant. Pourquoi Myung Hee me faisait ça?! Signant la mort de ma console, j’allai récupérer Dance Revolution, mais je me permis de me gâter aussi en prenant des jeux usagés qui ne risqueraient pas trop de me voler ma vie. Ce ne fut pas très long avant que Myung Hee revienne sur ses pas en sautillant de joie. Elle m’embrassa sur la joue pour ensuite ajouter qu’elle savait que parfois je devais regretter de l’avoir épousée. Toujours aussi souriante, je ne pu lui répondre. Je la détestais, mais je l’aimais à la fois. Est-ce qu’elle était consciente qu’elle serait la première femme à pouvoir toucher à ma console en mon absence? Pour moi c’était plus que de prendre la main d’une fille. C’était carrément le plus gros saut que j’allais faire de ma vie! L’adaptation la plus difficile!

Après la caisse, Myung Hee proposa d’aller faire une pause sur un banc. Une pause? Je croyais qu’elle en avait assez du magasinage? Non? Arf…Je la suivi docilement jusqu’au banc à l’extérieur après avoir délaissé nos sacs dans la valise de l’auto. Le ventre de Princesse sembla ensuite crier famine. Après le sac à main, les souliers, les vêtements et les jeux vidéo, c’était maintenant l’heure de manger pour Princesse. Pendant qu’elle mangeait ses brochettes, elle se tourna vers moi pour me demander si je ne voulais rien. Un non de la tête rapide et Myung Hee me lança une nouvelle question. Princesse voulait savoir si j’allais vraiment accepter d’aller à un party déguisé pour l’Halloween. Elle rajouta que si oui, nous allions donc devoir aller le trouver. La bonne réponse était un non alors? Toutefois, j’avais la dure tâche de trouver quoi faire dans le cas contraire. J’allais sûrement accepter de lui trouver un déguisement. Et là, sans vraiment comprendre pourquoi Myung Hee me posait cette question à cet instant, j’eus le droit à son interrogatoire.

« Hey…si par exemple…une certaine personne…était contre ton départ à Paris…tu refuserais de partir avec moi ? Je sais que tu as dit que rien ne te retenais ici mais je sais bien que chaque fois que vous deux vous vous réconciliez votre relation est encore plus soudé qu’au début»

Ce n’était pas très difficile de deviner de quelle personne Myung Hee faisait référence. Bien sûr, elle n’était pas encore au courant de mon départ, puisque ça c’était décidé hier soir, mais en même temps je ne savais pas encore si j’allais lui dire. Je pourrais l’annoncer à ma famille. Hyun Ae finirait tôt ou tard par le savoir. Je n’avais pas tellement envie de lui parler. Est-ce qu’elle serait contre mon départ? Pourquoi elle le serait? On ne se voyait plus de toute façon. Ne sachant pas trop quoi répondre à la question de Myung Hee, je me tournai vers elle qui regardait vraiment ailleurs. Je lui devais une réponse? Apparemment non, car elle me reprit la parole pour me dire de laisser faire ses dernières paroles. Elle posa ses mains sur mon visage comme pour m’obliger à la regarder droit dans les yeux.

« Mon cœur, moi Cho Myung Hee, entre autre ta princesse qui aime jouer avec tes nerfs est heureuse, non mieux, est comblée, non mieux, je suis intensément heureuse d’être ton épouse. Et tant pis si ça se dit pas. Je promets de toujours être présente pour toi et que tu passeras toujours en priorité…et même si je le montre pas beaucoup j’ai confiance en toi. »

Alors qu’elle se leva, moi je restai assis étant comme figé. Seule ma tête se releva pour suivre Myung Hee des yeux. Elle venait de dire qu’elle avait confiance en moi? Mais pourquoi? Je n’avais jamais rien fait pour gagner sa confiance. Est-ce que je méritais seulement tout cet amour qu’elle me donnait? Le tour sur elle-même puis sa pose style mannequin me soutira une expression de joie sur mon visage. Sans que je le remarque, je lui souriais étant amusé par son comportement. Elle argumenta que Paris c’était la capitale de la mode et que c’était donc important de savoir défiler. Sincèrement, de la voir aller ainsi, je baissai la tête un peu honteusement. Myung Hee n’était pas dans le mannequinat et pourtant elle était probablement meilleure que moi pour marcher. Les défilés ce n’étaient vraiment pas pour moi. J’optai donc pour l’option de rester assis et de l’observer.

« Je te promet aussi de résister à toute tentation d’un beau français»

Je lui fis un regard noir en réponse à son sourire qui me narguait. Elle avait intérêt à ne pas toucher à ces Français. Et puis je jugeais que j’étais bien plus beau que n’importe quel Français. Ça serait donc une grossière erreur d’aller voir ailleurs alors qu’elle avait déjà un dieu dans son lit. Sans trop comprendre où elle m’amenait, je la laissai me tirer par la main. Bientôt, je compris que nous allions faire l’épicerie. Mais elle venait tout juste de manger! Elle avait encore faim?! Je retenu mon soupir en m’encourageant que j’allais pouvoir remettre de l’alcool dans les armoires de la maison. Je me permis de prendre le panier et de me tenir derrière Myung Hee. À travers les rangées, je glissais subtilement plein de « bonnes » nourritures, sans que ma femme puisse le voir. Toutefois, bien rapidement elle remarqua que le panier se remplissait beaucoup trop vite. Elle s’arrêta de marcher et fixa le panier pour ensuite de poser son regard accusateur sur mon visage d’ange. Je lui fis mon plus beau sourire en espérant qu’elle ne replace pas sur les tablettes les choses que j’avais pris. Elle leva simplement les yeux au plafond et je fuis son jugement en me sauvant vers la section de l’alcool lui laissant ainsi le soin de s’occuper du plus ennuyant : les fruits et légumes.

Avec 3 bouteilles de soju et une caisse de bière, j’étais maintenant satisfait. Nous pouvions passer à la caisse. Le panier s’est cependant enlaidit lorsque Myung Hee y rajouta ses légumes. Ark des bonnes choses pour la santé. Alors que la caissière scannait ma délicieuse bière, Princesse me demanda si j’étais toujours enclin à aller au bar ce soir. Depuis quand que je refusais de sortir? Je la regardai droit dans les yeux avec mon regard de jugement jusqu’à ce qu’elle comprenne l’impertinence de sa question. Elle aurait dû comprendre qu’il valait mieux pour elle de se taire aujourd’hui, car lorsqu’elle reprit la parole dans le stationnement, je me permis encore de lui faire un regard méchant. Miss voulait une voiture blanche avec un toit qui s’ouvre, elle devait être classe; autant qu’elle.

« Et que quand on arrive les gens se demandent qui est là superbe personne qui conduit se bolide. Tu devras m’offrir une voiture comme ça ! »

Pourquoi elle ne demandait pas à son père de le lui ouvrir. De toute façon, les voitures blanches, c’étaient les douchebag ou bien les nanas qui achetaient ça. Je n’allais donc certainement pas le lui acheter au risque de paraître pour ce que je ne suis pas auprès du vendeur.

« À Noël ! Tu dois m’offrir une belle chaine en argent avec un cœur ornée de diamant, elle doit couter plus de 25000W sinon je le refuserai n’étant pas un cadeau digne de moi. »

Elle n’avait rien capté hier quand j’avais dis que j’avais perdu mon plus gros contrat? Je préférai ignorer sa requête comme la dernière. C’est à alors qu’elle continua en parlant de l’Halloween.

« Si je trouve pas le déguisement que je veux je serai une méchante tigresse sexy ! »

Sexy d’accord, mais pas trop. Je n’avais pas l’intention de rester collé à elle durant cette soirée et si elle était trop sexy…ce n’est pas que je ne faisais pas confiance à Myung Hee. C’étaient les gars en qui je n’avais pas confiance plutôt. Rangeant les derniers achats dans la valise, je posai ensuite mon regard sur Myung Hee qui répliqua en tirant sa langue.

« Hey quand j’y pense. Tu ne dois même pas te demander comment tu dois me mentir tu dois tout simplement arrêter de me mentir ! »

Elle pouvait bien parler…je suis sûr qu’elle me mentait parfois. Pourquoi moi je n’aurais pas eut le droit? Myung Hee me demanda à qui j’appartenais et je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils. De quoi elle parlait? Elle répondu que je lui appartenait et à personne d’autre. Cette fille était folle? Je le pensai de plus en plus quand elle répéta encore et encore sa question en répondant à toutes les fois que j’étais à elle. Euh oui je crois que c’était un peu ça le synonyme du mariage.

« Hier c’était tout simplement aphrodisiaque. »

Étant très près d’elle, j’approuvai simplement en lui souriant avant de venir coller mon front sur le sien. La seconde d’après, nos lèvres se retrouvèrent et j’espérai cette fois que deux petits vieux n’en soient pas les témoins. Myung Hee ne tarda pas ensuite à me dire que je n’étais pas du bon côté de la voiture. Incertain, je tournai la tête sur le côté pour constater que c’était plutôt elle qui n’était pas du bon côté.

« À moins que tu n’aies ton permis, je dirais plutôt que c’est toi qui n’est pas du bon côté »

Je lui pointai le volant avant de rajouter qu’il était hors de question qu’elle y touche sans permis. Elle commença à argumenter jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’une fois de plus j’avais raison et pas elle. Princesse prétexta que c’était de ma faute et que c’était moi qui l’avait fatiguée. Pfff n’importe quoi.

« À trop vouloir être la femme parfaite ça m’épuise ! »

Parfaite? Elle avait acheté des légumes. Elle n’était pas parfaite! Enfin, on regagna la voiture, mais elle ne resta même pas trois secondes à l’intérieur.

« Hey c’est faux hein ! J’aime ça quand tu m’épuises de partout ! »

« Oui oui chérie, maintenant veux-tu t’asseoir pour qu’on puisse partir? Stp »

Elle s’exécuta et je pus enfin quitter le mail! Tandis que nous étions en direction de notre maison, des questions idiotes me passèrent par la tête. Des questions comme lorsque Myung Hee m’avait demandé si je voulais aller à Busan est-ce qu’elle parlait d’un futur rapproché? Et puis qu’est-ce que nous allions faire pour Noël? Oui je savais que l’Halloween n’était pas encore passé et après? Je suis juste prévoyant. Aussi, dans quel bar que Myung Hee avait envie d’aller ce soir? Ou encore est-ce que j’avais pensé à faire le lit ce matin? C’était très important pour moi, car si les draps n’étaient pas rabattus, j’avais l’impression que le matelas ne serait pas aussi chaud quand je me glisserais dans mon lit ce soir. J’étais capricieux. Je tournai rapidement la tête vers Myung Hee avant de reposer mes yeux sur la route. Elle semblait calme, mais heureuse. Est-ce qu’elle était en train de se poser le même genre de questions stupides que moi? À quoi pensait-elle? Euhh pourquoi je me demandais tout ça. On s’en fou!

« À quoi tu penses? »

Sans une seule seconde d’attente, Princesse me répondu qu’elle pensait au phosphore. Fronçant les sourcils je vins à me dire qu’il y avait peut-être de la drogue dans les brochettes qu’elle avait mangé. Je lui demandai comment elle en était arrivée à penser au phosphore. Apparemment que c’est parce qu’elle avait pensé à de la peinture auparavant. De la peinture? Non non. L’école d’art c’est mauvais! Mais je ne voyais toujours pas le lien entre de la peinture et du phosphore alors un peu incertain…

« Myung Hee la drogue c’est mal ou même le whisky! Il ne faut pas abuser. Et d’abord, pourquoi tu n’as pas partagé? »

Elle roula les yeux et comme je m’y attendais, elle me retourna ma question pour savoir à quoi je pensais. Je suis donc allé franc jeu en lui disant tout simplement la vérité.

« Je n’aime pas un lit défait »

Et là je compris que son phosphore avait peut-être plus de sens que mes pensées. Myung Hee ne devait pas être aussi folle que je le pensais. Il est vrai que nos pensées sorties de leur contextes pouvaient se révélées complètement stupides. Je ne pu retenir mon rire en essayant de rattraper mon coup pour qu’elle ne pense pas que je suis un débile. Je changeai donc la conversation. Je lui avouai que sans l’ombre d’un doute, je voulais toujours sortir en boîte ce soir, mais je lui proposai d’aller le faire à Busan. Je scrutai son visage le temps du feu rouge. La dernière fois que nous étions sortis en club à Busan, cela avait assez mal terminé. Ça serait en quelque sorte ma deuxième chance si nous allions. Normalement quand je changeais de ville pour aller en boîte, c’était parce que mes amis et moi en avions marre de draguer toujours les mêmes connes, mais là si j’avais envie de faire changement dans mes habitudes du Cima, c’était plus pour faire plaisir à Myung Hee. Si on considérait qu’on partait en janvier en France, cela ne lui laissait plus vraiment de temps pour voir ses amies de sa ville natale. Eh puis, elles n’étaient pas si bitch. C’était plus les ennemis de Princesse qui étaient à éviter. Bref, je pensais que de sortir dans un bar à une quarantaine de minutes d’ici serait une bonne idée. J’avais besoin d’argumenter? La lumière tourna au vert avant que Myung Hee me donne une réponse. Elle pesait les pours et les contres? Pour ne pas faire durer le silence, je repris la parole pour lui dire qu’au fond ce n’était pas important et qu’on pouvait aller au Cima. Changeant encore une fois complètement le sujet de conversation en parlant des tournesols dehors. Cependant, il fallait savoir qu’il n’y avait vraiment aucune fleur dehors. Pourquoi je disais autant de merde?

« On pourrait mettre plein de tournesol dans notre appart en France »

Ok je devais arrêter de parler. Poussant un soupir de découragement, je ne trouvais rien d’autre à dire pour rappeler à Myung Hee que je n’étais pas sorti d’un asile que de lui souligner à quel point je l’aimais. Fort heureusement pour moi, on arriva finalement à la maison. Je donnai les clefs à Princesse pour qu’elle aille débarrer la porte pendant que je me chargeais de rentrer les sacs à l’intérieur. Bien sûr en rentrant, Doogie se jeta littéralement dans les jambes de Myung Hee en lui prouvant une fois de plus qu’elle avait intérêt à l’aimer plus lui que moi, car il avait un atout que je ne possédais pas : une langue de 30 cm. Ok pour un chien ça pouvait être mignon un chien qui sort la langue comme il le faisait à l’instant, mais moi ma meilleure pose ce n’était pas de tirer la langue ainsi. Je levai les yeux n’apportant aucune importance au chien qui avait perdu d’avance contre moi. Je possédais pour ma part un atout bien plus important qu’une longue langue de chien. Je contournai Princesse dans l’entrée qui donnait de l’attention au chien. J’allai déposer les sacs sur le comptoir dans la cuisine. Je pris aussitôt le sac de croustilles que j’avais acheté et sans ranger les courses et en laissant les autres achats dans la valise ouverte dehors, je me jetai sur le sofa. J’ouvris la tv et le sac de chips à la recherche d’une émission. C’était ma façon de bouder contre ce chien. Le lien…? Aucun…

Myung Hee ne tarda pas à arriver dans le salon en me rappelant que c’était bien beau de faire le mort sur le divan, mais que si personne ne rangeait la crème glacée, elle allait fondre. Elle se dirigea ensuite vers l’extérieur, sûrement pour récupérer ses nouvelles acquisitions. Je grognai en me relevant. J’arrivai dans la cuisine, je fouillai un peu dans les sacs et je mis enfin la main sur le pot de crème glacée. Après l’avoir mis au congelo, je retournai sagement dans le salon. Je m’arrêtai net de marcher cependant quand je vis cette horreur qui s’y produisait. Myung Hee était en face de ma xbox qu’elle avait allumée. Dans ses mains, elle avait la pochette de son jeu de danse.

« QU’EST-CE QUE TU FAIS!? »

Sur un ton accusateur, je la fixais alors que Myung Hee se retourna vers moi. Oui je sais que j’avais dit que je la laissais toucher à ma console, mais là je n’étais pas encore prêt. Je ne m’y attendais. Mon cœur m’avait lâché. Je pris une respiration pour me calmer avant de m’excuser. Ce n’était qu’une console. Enfin, c’est ce que j’essayais de me faire croire, car en réalité c’était un petit bijoux plus précieux que ma propre voiture…euh non peut-être pas, mais ça l’accotait pas mal. Ne voulant pas lui prouver que j’étais mal à l’aise à l’idée de la voir utiliser la xbox, je repris mes mots.

« Je veux dire qu’est-ce que tu fais parce que j’avais pensé qu’on pourrait aller dîner chez ton père avant d’aller au bar ensuite. Il faut partir toute suite hein! »

Je la pris par la main en la tirant vers la chambre et en laissant dans le salon son stupide jeu qui me mettait hors de moi. M’accotant le dos sur le porte pour l’empêcher de ressortir de la chambre, je l’observai ouvrir la garde-robe pour choisir sa tenue de ce soir. Elle s’approcha ensuite pour me demander ce que je pensais de cette robe qu’elle tenait. Je la regardai de haut en bas en l’imaginant sur son corps. Puis mes pensées divaguèrent plutôt sur son corps et rien d’autre.

« Ah et puis merde, ton père va attendre »

Je pris Myung Hee par la taille avant de la mener sur le lit. Nous disposions bien de quelques heures non? […] Bon il était un peu tard en fin de compte. C’est vers 20h qu’on passa devant l’enseigne de Busan qui annonçait que nous rentions dans la ville. Nous n’avions pas encore mangé, mais malgré tout je n’étais pas de mauvaise humeur. J’étais même de très bonne humeur. Doogie n’était pas dans la voiture et donc j’avais Myung Hee pour moi tout seul. Nous sommes arrivés chez son père un peu tardivement et c’est seulement devant la porte que je réalisai que nous n’avions pas prévenu de notre visite. Comme toujours quoi. Je haussai les épaules en me disant que de toute façon, le père de Myung Hee était toujours content de voir sa fille. Il ne pourrait pas être contrarié de notre visite surprise.

FIN DE MERDE !!!!!!!!!!





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