Nichkun & Myung Hee

Voilà maintenant 69 jours, presque 2 mois déjà que j’avais quitté Nich et ça ne m’avais pas réussi. Oui je m’étais donner tout les moyens pour l’oublier mais en vain il ne sortait pas de mes pensées. Et dans tout ça je ressentais enfin ce que c’était de se sentir seule même en étant entourée. Je n’osais pas aller le voir, chaque fois que j’y pensais son sms me venait en tête comme une claque au visage. «J'aurais souhaité ne jamais te rencontrer, tu as détruis ma vie» Ca avait de quoi refroidir toute tentative non ?
Je m’étais donc focaliser sur autres choses je n’osais pas aller au bar j’avais toujours l’inquiétude de le croiser, non pas que j’avais peur seulement je ne me sentais pas encore prête de le voir, il me restait donc le shopping chose que je fis sans compter jusqu’à ce que mon père m’arrête dans l’urgence en coupant l’une de mes cartes et il ne me proposait que…les études. Après avoir longtemps hésité j’optais pour la recherche de domaine d’étude oui. Il y avait bien les études en marketing ou la mode, pas la médecine c’est sur mais je sais que je devais m’orienter vers ces machins qui concerne la direction, …mais je n’étais vraiment pas motivé pour ça !
Mon père avait fait mes quatre volonté lui, soit de me trouver un appartement sur Ulsan tout frais payer et un nouveau téléphone et il ne manquait plus que ma part du marché que j’avais tant de mal à accomplir. Bon mon père était déjà bien heureux que j’y ai réellement réfléchi et que je me soir focaliser sur deux domaines à peu près et n’insista pas plus pour le moment.
Je ne sortais plus beaucoup, inquiète de le croiser. Pourquoi est ce que je réagissais comme ça ? C’est moi qui avait mis fin à notre relation…c’est moi qui ai fait n’importe quoi…tout ça c’était ma faute alors pourquoi je me privais. Je me renfermais sur moi-même maintenant. Ce n’avait pas été une bonne idée que je revienne sur Ulsan. Mais Busan ne m’arrangeait pas non plus ! Même ma place avait réussi à être ancrée de souvenir. Si j’y allais j’étais sur de fondre en larme. « Haa Myung qu’est ce que tu as fais ? Et pourquoi tu réagis comme ça ? » Me disais-je chaque en regardant en l’air dans mon lit. Comme un rituel je récupérais mon téléphone sur la table de chevet et fouillais enfin j’allais dans un endroit bien précis et retombais sur ma seule photo que j’avais de lui. Quoi vous ne pensiez quand même pas que j’allais supprimer ma photo ? C’est tout ce qui me restait ! Je regrettais ce que j’avais fais, cruellement. Quel jours je n’avais pas souhaité être serrés dans bras ou d’être embrassé par ses lèvres ? Comme chaque matin je retombais sur l’oreiller le cœur lourd me traitant d’imbécile et après avoir légèrement frappé mon crane je quittais le lit pour de nouveau ne rien faire de ma journée. Je m’affalais comme chaque jour dans mon canapé et allumais la télévision c’était devenue quotidien maintenant, la seule chose auquel je faisais encore attention c’était mon corps, j’avais la phobie d’être grosse et je veillerai toujours à ne pas l’être. Prendre le risque de ne plus pouvoir rentrer dans mes robes ? JAMAIS !
A la télévision…rien. Jusqu'à ce qu’un la pub arrive sur le salon de l’auto qui était de retour, il était déjà passée par Paris et Lisbonne et d’autres villes qui m’intéressaient mais il arrivait sur Tokyo dans les jours à venir. Je n’étais pas une addict des voitures, j’aimais les voitures et le design de beaucoup d’entre elles. Mais ne vous imaginez surtout pas que je suis du genre à voir ce qu’il y a sous le capot en m’exprimant « Wouah Quel moteur ! » Je n’y connaissais rien ! Les chevaux et tout le vocabulaire qui allaient avec l’automobile je n’y connaissais rien du tout. J’avais connu ce salon par mon père…par qui d’autre sinon ? Enfin voilà et puis à Tokyo y avait les vêtements de tout style à gogo ! Donc comme une évidence c’était décidé ! J’allais faire un séjour à Tokyo. !

Déjà 1 semaine que j’y étais, aujourd’hui était le grand jour. J’avais fait un shopping extrême durant la semaine mais j’étais si fière de mes achats ! J’avais même enfilé l’un de mes nouveaux achats pour ce soir. « Ce soir tu ne rentreras pas seule ! Y en a assez de te renfermer ! » Me dis-je à moi-même dans le miroir avec une once de détermination. J’étais toujours jolie je devais en profiter ! J’arrivais quand même à penser que si je draguais quelqu’un d’autre j’étais infidèle à Nich. Alors que lui était surement déjà passée à autre choses. J’étais désespérante…m’accrocher à un homme que j’avais lâchement laissé et qui a du tourner la page depuis un bail déjà.
Bon là où on peut chopper de bon et jolis mecs, assez riches parfait pour faire passer une mauvaise rupture c’était bien dans ce salon, les voitures et les mecs c’était bien connu que ça allait ensemble et les filles étaient accessoire. Les filles en général oui, moi non ! Alors mieux vaut me dépêcher avant qu’ils craquent sur celles qui font l’animation.

A l’arrivée j’étais juste totalement heureuse, il y avait des voitures vraiment étonnantes…comme celles en cubes. Je pense bien que c’était bien elles les meilleurs. Mais mes favorites étaient celles qui avait un design sportif je dirais. Je serpentais entre les différentes voitures, prenant certaine en photo, qui sait un jour j’en achèterais hein. Si c’est pour une voiture, je doute que mon père dise non. Après un bon petit tour plaisant je me focalisais plus sur la gente masculine qui étaient présentes. Certains était élégant et en costume, d’autres était plus cool mais avec une certaine classe et y avait les autres. La catégorie je m’en foutiste, prions pour qu’aucun d’eux ne m’aborde ! Je ferai pour ma part au mieux pour ne pas croiser leurs chemins. Je me focalisais sur ceux en costume élégant pour le moment. Les approches étaient…subtiles ? Je regardais une voiture, belle ou non, je la commentais un peu et je laissais ma future proie compléter pour moi et on en discutait un peu avant de s’échanger nos numéros. J’étais contente de moi, avec cette méthode j’avais gagné un bon nombre de numéros. J’étais vraiment contente comme jamais. Les hommes venaient même à moi maintenant ! Un venait carrément de me rentrer dedans ! « Excusez-moi. » dis-je un peu confuse. Ah ma tête de la mignonne toute confuse était prête, je relevais mon regard, toute souriante, prête pour récolter un nouveau numéro…jusqu’à ce je vois à qui je venais de me heurter. Ce regard…je restai bien quelques secondes à le regardé complètement perturbé. Mon cerveau me jouait des tours. Je m’étais peut être heurté à la mauvaise personne. « Nich… ? » Instinctivement je me suis reculé manquant presque de tombé. A croire que je venais de voir un fantôme. Il me rattrapait par le poignet…sa chaleur…son visage…son regard…ses lèvres…mon cœur. Je pense bien que parmi tous les gestes qui m’étaient possibles de faire je fis le pire : Je saisissais son visage et l’embrassais passionnément. Qu’est ce j’étais bien à ce moment…, j'en avais rêver de ce moment, bon pas ici, pas à Tokyo mais il me manquait, j’intensifiais passant mes bras autour de son cou, j’étais sur que c’était Nich, mon cœur en était certains mais mon cerveau s’entêtait à me faire douter mais je réalisais surtout que même si c’était Nich je…je faisais n’importe quoi ! Je mis fin violement au baiser. Je n’étais plus avec lui ! Qu’est ce que j’étais en train de faire ? « Pa…pardon… » Je tremblais, je n’osais pas le regarder, je ne savais pas quoi faire, je ne réalisais pas ce que je venais de faire, je parti en vitesse, je devenais dingue. J’embrassais maintenant tous ceux qui lui ressemblaient. Mon cœur s’étant arrêté un instant venait de reprendre un rythme beaucoup plus rapide, trop rapide ! Qu’est ce que j’avais fait ? Me voilà maintenant à embrasser des inconnus ! Ce n’était pas possible que ce soit lui, on était à Tokyo ! J’étais à au moins 1000 km de lui ! Ca ne pouvait pas être lui ? Mais j’espérais tellement pourtant. M’avait-il atteint au point que je le vois partout ? Non ne me dites pas ça ! Non ! Il n’allait pas me hanter, s’il vous plait non ! Tout sauf ça ! Je ne voulais être hanté par un ex c’était bien la pire des choses qui pourrait m’arriver. Vivre éternellement avec sa tête tout ça parce que je pensais que c’était mieux pour lui. POUR LUI ! Je n’avais même pas pensée à moi dans cette histoire. J’étais vraiment idiote. J’étais planté la devant l’entrée du salon. J’étais essoufflée, je portais ma main à ma tête me traitant de tous les noms. Je n’étais pas guéris c’est certain. Qu’est ce que j’avais fait ? Myung qu’est ce que t’as fait ?! Je m’imaginais même sa voix qui m’appelle derrière moi je devais sérieusement rentrer et ne plus sortir de chez moi. Je levais la tête en l’air, je devenais dingue. 1ere réelle sortie ratée. Bravo ! En résumé je suis devenue folle et j’ai embrassé le premier qui avait les mêmes traits que lui. Je ne pouvais pas faire plus folle. Le mieux c’est que je rentre chez moi. Je me mis à la recherche d’un taxi pour le retour lorsque l’on me retint de nouveau par le poignet. « Ca ne peut pas être possible. » Il était tout beau, il était classe, les même yeux qui me faisait fondre, les même lèvres qui me hantent depuis des nuits, non ça ne pouvait pas être lui ! Non ça ne pouvait pas être lui ! J’étais à Tokyo au Japon et lui était à Ulsan en Corée ! « Ca ne peut pas être toi ! » criai-je avant de me détacher rapidement et assez violement de sa poigne et retourna dans ma recherche de taxi. Il ne partait pas restant à côté, je ne comprenais pas. « Je suis désolé, je n’aurai pas du, je me suis trompé, pardon, laisse moi, je n’aurai pas du faire ça, j’ai fais une erreur, je suis réellement désolé, je me suis juste tromper, je vais rentrer, j’ai besoin de me reposer, pardon, pardonne moi » Pourquoi ces foutu taxi ne s’arrêtaient pas ! Bon sang, tout ce que j’avais réussi à oublier petit à petit venait de me sauter au visage. « Je n’aurai pas du. Laisse-moi maintenant s’il te plait ! Je ne suis vraiment pas bien en ce moment. Oh mon dieu qu’est ce que j’ai fait ? Je suis vraiment désolé, je n’aurai vraiment pas du, pardon, j’avais les pensées ailleurs… » Un taxi s’arrêta enfin. Je me dirigeais avec hâte vers mais m’arrêta en ouvrant la portière, c’était Nich j’en étais sûr et je fuyais encore. Je souffrais et on me donner l’occasion de me rattraper et je préférais la fuir. Je regardais en sa direction et soupira, c’était gentil de me redonner une nouvelle chance mais c’est moi qui était parti s’il était passé à autre chose…enfin vous m’avez compris ! Ne me demandais pas en plus d’aller m’imaginer avec qui il aurait refait sa vie ! Je lui fis un petit sourire comme pour m’excuser et monta dans le taxi. Mais à peine avais-je été installé et que j’avais indiqué au taxi où me déposer que quelqu’un montait derrière moi. « Qu’est ce que tu fais ? Descend ! » Il demanda au taximan de démarrer, je refusais, il insista, je campais sur mes positions. Jusqu’à ce qu’il sorte des billets, à peine le taximan les eut en main qu’il démarrait. Un regard noir remplaça mon regard attristé. Si je partais ce n’était pas pour qu’il me suive. J’étais si heureuse mais je ne montrai rien de tout ça. « Qu’est ce que tu veux ? »

69 jours… 69 jours s'étaient écoulés depuis le jour où Myung Hee avait rompu. J'étais aussi pathétique que ça, je comptais les jours, les semaines et les mois. J'avais passé un temps chez mon père pouvant compter sur la présence de mon frère pour retrouver le sourire, mais je m'étais rappelé bien rapidement pourquoi j'avais quitté cette maison. J'avais donc décidé de revenir dans mon petit appartement après une semaine. Comme si je ne faisais pas assez d'erreurs quotidiennement, remettre les pieds dans cet appart, était une autre grosse erreur. Cet endroit était remplis de souvenirs et devoir dormir dans ce lit et me réveiller le matin pour constater que la place à côté de moi était froide rendait mon existence encore plus pénible. Mon entourage très proche apprirent rapidement la nouvelle et contre mon gré, ma gang d'amis m'obligea à mettre les pieds dehors un peu ou bien ils venaient me tenir compagnie chez moi. Certes, même Hyun Ae fut mise au courant de ma rupture et j'avais pu la voir régulièrement. Étrangement elle fut très compatissante et présente pour moi. Je vins ainsi à me féliciter de ne pas avoir eut le temps de lui dire que j'avais été fiancé, j'avais éviter de me faire tuer pour rien, car au final, Myung Hee m'avait rejeté. Comme quoi cacher des trucs a du bon parfois. Après un mois, tout le monde me croyait rétabli et ils retournèrent à leur occupation habituel. C'est à ce moment que je retombai en down. J'avais reçu tellement d'attention et soudainement, plus rien. Je me suis donc mis à penser comme mon père; j'allais acheter mon bonheur. J'ai dépenser sans compter les dépenses me payant de l'alcool régulièrement, de nouvelles fringues, une nouvelle tv écran géant, un nouveau matelas et diverses autres choses anodines comme une voiture. Mais au milieu de ma chambre avec tous ces trucs, je ne me sentais pas plus heureux. Je me suis alors mis à voyager, mais tout en restant dans le pays. Je sortais en boîte, je draguais une fille, je la ramenais à ma chambre d'hôtel, mais à toutes les fois, avant que j'aie le temps de retirer mon chandail, je mettais ma proie à la porte et à toutes les fois, elles enrageaient, me giflaient, pleuraient ou étaient juste trop bourrer pour comprendre. Mais j'adorais faire ça, j'avais l'impression de faire vivre aux autres ce que j'avais vécu…enfin le fait de se faire rejeter. Puis une fois que je trouvais mon petit jeu de vengeance plus amusant, je me décidai à revenir à Ulsan. Côté travail, ça ne pouvait pas aller mieux. J'enchaînais contrats après contrats ce qui avait le don de me valoriser énormément. Enfin, lors du jour 67, j'eus cet appel. Mon agent m'informa qu'il m'avait trouvé un gros contrat pour un grand nom à Tokyo. Comme si j'allais refuser?! C'est ainsi que lors du jour 68, je pris l'avion direction le Japon. Je devais y passer une semaine si tout se passait dans les temps. C'est pourquoi je profitais de mes temps libres pour visiter et fêter tous frais payés. Je me suis donc retrouvé, le jour 69, à cette exposition d'automobiles. Qui sait, j'allais peut-être tomber sur quelque chose d'intéressant là et puis c'était toujours mieux que de rester dans sa chambre d'hôtel. Arrivé sur place, je me mis à vagabonder entre chaque compagnies en compagnie de mon agent. Il regardait les autos, moi je regardais les filles. Qui serait ma prochaine victime? J'avais du temps à tuer tout de même. Par contre, la chasse était meilleur lorsqu'on ne trainait pas un boulet avec soie, c'est pourquoi je m'éclipsai subtilement de mon "chaperon" quand il eut le dos tourné. Cependant dans ma tentative d'évasion, je bousculai quelqu'un au passage, mais pas n'importe qui. « Excusez-moi. » Cette voix je le reconnaissais parmi mille. Je me retournai et oui, je la vis…elle. Son sourire, son visage, sa beauté et cette classe qu'elle seule avait. « Nich… ? » Je fus tout honoré qu'elle se rappelle encore de mon nom. Elle fit aussitôt un pas vers l'arrière et elle allait pratiquement perdre l'équilibre. Rien d'étonnant, j'avais toujours fait cet effet chez les filles et par habitude, je la stabilisai en la retenant par le poignet. Son regard était étrange, sa réaction était étrange; me pensait-elle mort? Et là, alors que je m'y attendais le moins, Myung Hee m'embrassa. Et bien c'était des belles retrouvailles, mais bien sûr, ce ne fut pas très long avant qu'elle revienne sur sa décision et qu'elle rompt brusquement ce baiser qui s'était intensifié. « Pa…pardon… » Mais qu'est-ce qu'elle avait? Où était passé toute sa confiance en elle et son arrogance. Ils avaient probablement disparus dans ses tremblements. Elle regardait maintenant ses pieds et bégayait à un point que je ne la reconnaissais plus. Et sans dire un mot, elle se sauva la tête baissée. Je laissai échapper un petit rire de satisfaction. Apparemment, je n'étais pas celui qui avais été le plus affecté par notre rupture. Ça serait mentir de dire que je m'en étais remis, car je sentais toujours ce vide en moi et les sourires sincères je ne les avaient retrouvés que lorsque j'étais avec Poussin, mais…La décision de sa cousine m'avait tellement affecté que maintenant j'avais juste l'impression de ne plus ressentir rien pour personne. Je regardai dans la direction que Myung Hee était partie et sans trop comprendre pourquoi, je décidai d'aller la retrouver. Sans trop chercher, je la trouvai là où je croyais qu'elle était partie. Myung Hee était en quête d'un taxi à l'extérieur et j'allai donc vers elle et je lui saisi le poignet une fois à sa hauteur. « Ca ne peut pas être possible. » Là c'était certain, quelqu'un lui avait fait croire que j'étais mort, sinon pourquoi réagissait-elle aussi fortement à ma présence. «Si c'est possible logiquement, puisque je suis là» « Ca ne peut pas être toi ! » me cria t-elle avant de se défaire de ma poigne, toujours étant à la recherche d'un taxi. Je restai là à la regarder amusé par son comportement. « Je suis désolé, je n’aurai pas du, je me suis trompé, pardon, laisse moi, je n’aurai pas du faire ça, j’ai fais une erreur, je suis réellement désolé, je me suis juste tromper, je vais rentrer, j’ai besoin de me reposer, pardon, pardonne moi » Je la regardai de haut en bas en me mettant à la juger. Cette timidité, ce monologue sur le fait qu'elle regrettait d'avoir agit impulsivement…elle me faisait penser à sa cousine. Je n'étais certainement pas en face de la Myung Hee que j'avais connue, celle qui était provocante, sûre d'elle et mystérieusement attirante.« Je n’aurai pas du. Laisse-moi maintenant s’il te plait ! Je ne suis vraiment pas bien en ce moment. Oh mon dieu qu’est ce que j’ai fait ? Je suis vraiment désolé, je n’aurai vraiment pas du, pardon, j’avais les pensées ailleurs… » Je n'eus pas le temps de répondre qu'un taxi s'arrêta devant nous et elle s'y précipita avant de se retourner, la main sur la poignée, et soupira et sourire, mais pas n'importe quel sourire…CE sourire. Celui qu'elle m'avait fait en me quittant à Busan, celui qu'elle me faisait toujours lorsqu'elle se voilait la face. Elle ouvra la portière et alla à l'intérieur. Comme si elle ne s'y attendait pas, une fois que j'aie moi aussi pris place dans le taxi, elle me demanda ce que je faisais. J'argumentai un peu avant de filer un billet au chauffeur pour qu'il démarre, ce qu'il fit. Princesse me réserva alors un regard noir à mon égard.« Qu’est ce que tu veux ? » «Ohh mais Princesse, je pourrais te retourner la question!» Lui dis-je en insistant sur le mot Princesse en étant un peu arrogant. «M'embrasser ou me repousser?» Elle croisa les bras et sembla offusquée. C'est alors que le conducteur nous demanda où nous allions. Myung Hee ouvrit la bouche, mais j'eus le temps de parler avant elle et je donnai l'adresse de mon hôtel. Alors là, Princesse bougea pour se retourner davantage vers moi et me questionna à savoir où menait cette adresse. Je n'eus même pas l'envie de lui répondre. Elle se mit à bouder et sortis son cellulaire pour éviter d'avoir à me parler. «Tu n'es pas marrante, ce n'est pas toi qui voulais qu'on reste amis?» je souris amusé en lui disant cette remarque, je dois avouer que je m'amusais bien d'elle en ce moment. De la voir si désemparée par ma présence, ne faisait que me rendre encore plus en confiance. On arriva devant l'entrée de mon hôtel et avant de débarquer de la voiture je regardai Myung Hee pour tenter de la manipuler, sinon elle ne me suivrait jamais. «La dernière fois, t'es partie sans qu'on s'explique. C'est ta chance d'écouter ce que j'ai à te dire et puis avec le dernier baiser, je serais porté à croire qu'on en a à se dire…» Je sortis de la voiture et jetai un dernier regard charmeur en sa direction «Alors? Tu as siii peur de me suivre dans ma chambre?» Elle fronça les sourcils et sortis aussitôt du taxi. Je me retournai et un sourire se dessina sur mes lèvres. J'arrivais encore à la manipuler apparemment. On arriva dans ma chambre et Myung Hee ne perdit pas de temps pour s'asseoir au bout du lit et ainsi en prendre possession. Elle me nargua ensuite en me faisant part de son étonnement de ne pas retrouver une ou deux filles encore dans mon lit. C'était une question détournée pour savoir si j'étais revenu à mes bonnes vieilles habitudes de débauche nocturne. Voyant que je ne lui répondais pas à son commentaire, elle me demanda ce dont je voulais lui parler. Si j'avais passé ces 69 derniers jours à m'imaginer ce que je lui dirais une fois que je la reverrais, maintenant que j'en avais l'occasion, plus rien me venait en tête. Je crois que son baiser avait effacé d'un coup toute la rancune que j'éprouvais pour elle depuis notre séparation. «Je vais être franc, il ne s'est pas passé un jour où j'ai regretté les mots que je t'ai envoyés sur ton téléphone et je les pense encore» Son regard changea et elle devenait visiblement mal à l'aise. «Le jour où tu m'as laissé, tu as détruis ma vie, puisque jusque là, j'avais tout sacrifié pour toi. Tu étais tout pour moi.» J'approfondis mon regard dans le sien tout en étant debout devant elle. «Tout le blâme est sur moi, ce n'est pas des reproches que je te fais…seulement je voulais te remercier, je sais maintenant que je ne ressentirai plus jamais le vide que j'ai vécu après ton départ.» Elle me regarda confuse sans oser parler. «Ces derniers 69 jours je les aie passé à détruire les coeurs des autres par pur plaisir personnel. Je ne crois pas retomber en amour un jour, car malgré moi mon coeur est toujours avec toi, mais tu m'as beaucoup trop blessé…» Je baissai la tête pour regarder le sol. J'étais beaucoup moins arrogant que j'avais pu l'être à l'expo et dans le taxi. Cette fille arrivait toujours à faire des miracles et à me faire dire ce que je jugeais être trop personnel pour être révélé. Pour Myung Hee, je passai toujours par dessus ma fierté démesurée. Pourquoi? Tout simplement, car elle était celle que j'aime, elle était la femme de ma vie.

«Ohh mais Princesse, je pourrais te retourner la question! M'embrasser ou me repousser?» Oh mais excuse moi si j’ai été raisonnable de me dire que t’embrasser n’étais pas le mieux ! Puisque dans mes souvenirs nous n’étions plus ensembles ! Le conducteur, cet imbécile redemanda où nous allions, je me rappelais bien lui avoir donné l’adresse de mon hôtel avant que monsieur Nich monte lui aussi ! Quoi ? Avec quelques billets il avait perdu la mémoire ou maintenant vu que c’était Nich qu’avait donné l’argent il passait en priorité ? J’eus à peine le temps de dire ma destination que Nich donnait la sienne et le taximan parti dans sa direction ! Ok bah c’était sa course ! Je me mettais dos à Nich, je n’avais vraiment aucune envie de lui parler. Ni de le voir ! Il ne m’expliquait pas ce qu’il voulait ? «Tu n'es pas marrante, ce n'est pas toi qui voulais qu'on reste amis?» Pardon ? Il pouvait me dire dans quel film deux amis s’embrassai pour se retrouver ? Sans que cela ne termine mal pour eux ? Je n’en avais pas encore vue et si j’en voyais je jugerais cela comme de la comédie ! « Il m’arrive de dire des bêtise. » marmonnai-je. Quelques minutes plus tard le taxi s’arrêtais, on était devant un hôtel, ha ce n’était pas le mien, donc c’était le sien, donc il descendait ! Tant mieux qu’il descende ! «La dernière fois, t'es partie sans qu'on s'explique. C'est ta chance d'écouter ce que j'ai à te dire et puis avec le dernier baiser, je serais porté à croire qu'on en a à se dire…» Je ne comprenais pas où il venait en venir, je n’avais rien à lui dire c’était fini. Et si je ne l’ais pas laissé s’expliqué et c’est peut être parce qu’il n’y avait rien à redire. Il ne m’avait pas cru, j’avais fait de même, j’ai rompu. Où l’explication devait t’elle se caser ? Qu’il descende et qu’il m’oublie. Ce qu’il fit, juste descendre hein, puisqu’il se retourna en ma direction et sortit ce regard auquel je ne résistais pas. «Alors? Tu as siii peur de me suivre dans ma chambre?» Peur ? Non là j’étais en colère qu’il se joue de moi ainsi ! Quel peur ? Sans réfléchir je sortis aussi du taxi. Peur ? Il m’avait bien vu ? Avoir peur de lui ? Il avait beaucoup trop confiance en lui !
En arrivant dans sa chambre, j’inspectais comme à mon habitude et parti m’asseoir sur le bout du lit. « Tiens aucunes conquêtes présentes ? J’aurais pensé pourtant. » Il ignora royalement ma remarque, je n’allais pas faire de crises si au bout de deux mois il était passé à autre chose. Je n’avais plus mon mot à dire juste pourquoi m’avoir fait venir ici. J’abordais donc le sujet du pourquoi j’étais ici. « Alors tu voulais me dire quoi ? » J’attendais au moins un verre d’alcool, c’est mieux pour accueillir. Mais ne me contenta que d’attendre. . «Je vais être franc, il ne s'est pas passé un jour où j'ai regretté les mots que je t'ai envoyés sur ton téléphone et je les pense encore» Je ne comprenais pas trop…il regrettait ou était ce le contraire ? J’aurai pu l’appeler ou au contraire cela avait été une bonne idée de ne pas le faire ? «Le jour où tu m'as laissé, tu as détruis ma vie, puisque jusque là, j'avais tout sacrifié pour toi. Tu étais tout pour moi.» Non j’avais bien fait de ne pas l’appeler. Il ne voulait plus de moi dans sa vie, il m’en voulait et cela se ressentait dans sa voix. Mais son regard me perturbait. .«Tout le blâme est sur moi, ce n'est pas des reproches que je te fais…seulement je voulais te remercier, je sais maintenant que je ne ressentirai plus jamais le vide que j'ai vécu après ton départ.» Je ne comprenais plus rien ! Avais-je tord ou raison d’avoir rompu ? Avais-je fais une erreur en lui suivant ce soir ici ? M’en voulait il ou avait il tout simplement tourner la page ? «Ces derniers 69 jours je les aie passé à détruire les cœurs des autres par pur plaisir personnel. Je ne crois pas retomber en amour un jour, car malgré moi mon cœur est toujours avec toi, mais tu m'as beaucoup trop blessé…» Plus les mots s’alignait dans ma tête plus je me perdais et ne comprenais plus rien. Avais-je encore ma chance ou devais-je ne même pas tenter ? Est ce que j’avais le droit de revenir à ses côtés ?
C’était ça ses explications ? C’était ça et seulement ça qu’il voulait me dire ? Il m’en voulait et il voulait me le jeter en pleine face c’est ça ? Qu’est ce que je devais faire maintenant ? Partir ? Rester ? Il ne m’aidait en rien là ! Il s’attendait à quoi en me disant ça ? Je ne voulais pas élever la voix mais ce fut plus fort que moi, je ne comprenais pas ce qu’il se passait en ce moment ! J’étais là dans sa chambre d’hôtel à encaisser ses paroles comme si ce que j’avais vécu en son absence avait été une partie de plaisir. Qu’est ce qu’il attendait de moi ? Où voulait-il en venir avec ses paroles ? « Et que veux que je te dise Nich ? Qu’est ce que tu veux que je fasse ? Je t’ai dis que j’étais désolé ! Je suis là et j’ai l’impression ou plutôt la certitude de ne pas être la bienvenue ! Pourquoi alors m’avoir invité ici ? Tout ce que tu viens de me dire je le sais ou je pouvais m’en douter seule ! » Je n’avais aucune raison d’être la bienvenue de toute manière, il l’avait dit j’avais détruis sa vie ! J’avais honte de l’avoir suivi. De m’être encore laissé avoir. « Est-ce que tu sais combien de fois j’ai voulu revenir en arrière ? Revenir sur mes mots ? Ton message me sautait au visage chaque fois que l’idée me venait ! En ces 69 jours, il ne s’en est pas passé un seul sans que l’idée me vienne ! J’ai voulu t’appeler, j’ai voulu m’excuser, j’ai voulu revenir auprès de toi. Mais toi t’aurai voulu de moi dans ces cas là ? Moi, la fille qui à détruit ta vie ! Je ne pense pas ! » Habituellement je n’étais pas du genre à regretter mes actions, j’assumais chacune d’entre elles avec ses conséquences. Mais cette rupture était bien la pire chose que j’avais pu faire et que j’étais sur de regretter toute ma vie. Nich me manquait. Je voulais lui dire, mais les mots sortaient sans que j’y réfléchisse. « Plus j’y pense plus je me dis que je n’aurai pas du te quitter. Mais quand je te vois là avec tes…enfin tu m’en veux et je te confirme que ça se voit ! Je t’aime toujours Nich et ça me blesse d’être aussi loin de toi. Chaque jour ca me blesse de ne plus pouvoir t’embrasser ou d’être serré affectueusement dans tes bras. Ca me blesse de me dire que juste parce que j’avais été un peu bête et beaucoup trop possessive j’avais tout perdu. » Je soupirai baissant la tête moi aussi. J’aurai pu lui dire à quel point j’avais changé depuis ce triste jour, que je ne sortais presque plus, que j’avais perdu mon caractère, que je devenais facile aux yeux des autres hommes tout simplement parce que je lui avais tout laissé sans le vouloir. J’avais perdu goût à la vie et je n’avais envie de rien. Je ne me sentais pas la force de lui dire tout ça tout simplement. « Enfin j’ai encore fais une bêtise en venant ici, je te demande de me pardonner une nouvelle fois. Même si c’est dur pour toi, dis-toi que comme une idiote je souffre autant que toi, même plus. Que j’obtiens assez durement la monnaie de ma pièce. Tu dis que ce ne sont pas des reproches que tu me fais mais ça y ressemble fortement ! Je n’ai rien à faire ici. J’ai été bête et naïve encore ! » Je retins un sanglot en levant les yeux au ciel avant de me relever. Je ne comprenais pas pourquoi je l’avais suivi, je m’étais encore laissé entrainer par un regard et un sourire. Moi qui étais si heureuse de le retrouver j’avais changé d’idée. Maintenant j’étais en colère ! Pourquoi m’avoir amenée là si c’est pour me dire en face tout ce que je savais déjà ou au moins ce dont je me doutais ! Pour me blesser ? Pourquoi m’amenée ici si pour me faire tant de reproches ! C’est me voir souffrir qu’il voulait voir ? Voir le résultat de mon travail ? Me faire partager la peine qu’il a eue ? « Je n’aurai pas du te suivre ! Et tu aurais du me laisser quand je te l’ai demandé ! Je ne vois pas ce que tu attends de moi ! » Je portais mon regard vers lui et la seule chose qui me traversa l’esprit était de passer mes bras autour de lui et oublier tout ce qui s’était passé il y a 2 mois. Je voulais juste rattrapé le temps que l’on avait perdu à être éloigné. J’ai hésité longuement et dans ma tête tout se mélangeait. Je fis un pas vers lui mais m’arrêta brusquement avant de soupirer. Je ne pouvais pas. J’allais me blesser et le blesser aussi. Je reculais pour finalement rester près du lit. « Dis-moi ce que tu attends de moi Nich ? Est-ce que j’ai toujours une place à tes côtés ou cette place m’est maintenant interdite d’accès ? » Je me laissais retomber sur le lit et plongea mon visage dans mes mains avant de reporter mon regard sur lui. « Il me faut une réponse, j’agirais en conséquence après. » J’attendais cette fameuse réponse qui ne vint pas. Je farfouillais un peu dans mon sac et en ressorti un bout de papier auquel j’y notais mon nouveau numéro. « Je ne sais pas combien de temps je resterai à Tokyo, surement que mon séjour sera légèrement raccourci ou rallonger, je ne sais pas encore, ça dépendra peut être de toi. » Je me rapprochais et lui glissai le numéro dans sa poche. J’ai failli poser mes mains sur son torse mais je me rattrapais vite, mon cœur s’accélérait rien que me voyant le faire, je décidais au final de les poser là où j’étais le moins tentés soit ses épaules. « Nich je regrette vraiment ce que j’ai fais, je pensais pouvoir t’oublier mais je n’ai pas réussi. Je t’aime. Vraiment. Beaucoup même. Et de plus même sans te voir. Plus que ce que nos deux cœurs peuvent l’imaginer. Ces deux mois m’ont torturé et permis de faire face à mon erreur, j’ai changé sans m’en rendre compte, je ne me reconnaissais plus jusqu’à…ce que je te retrouve et…t’embrasse…enfin. Réfléchis-y et si tu ne veux plus de moi à cause du mal que je t’ai causé je te comprendrai et j’accepterai. Mais même si l’idée venait de moi…devenir ami…ça me serait impossible et ça tu le comprendrais aussi, vu l’état dans lequel je me trouve quand je suis prêt de toi. Je ne pourrais pas désolé. Si tu refuse il faudrait absolument qu’on ne se revoit plus tout. » Je me blessai moi-même en le regardant ainsi, mais mon cœur empêchait toute action de ma part. Je le regardais en détail tout ce qui me faisait envie. Je voulais partir, marcher en direction de la porte saisir cette poignée et m’en aller mais je n’y arrivais. Ses yeux m’en empêchait, sa peau qui me semblait encore si douce me retenais et ses lèvres je ne voulais que ses lèvres je ne voyais qu’elles. « Je veux pouvoir encore t’embrasser et te serrer contre moi car il n’y a que comme ça que je me sens bien. C’est dur mais je n’arrive pas à partir donc… » Dis-je presque en suppliant avant de me rapprocher déterminé et le forçant à me prendre par la taille. Puis je cédais à mon envie et l’embrassai…encore mais sans aucune envie de m’arrêter. Ses lèvres ne valaient pas celles de tous ceux qui était passé dans mon lit pour m’aider à l’oublier. Je priai fort pour qu’il ne me repousse pas. J’étais beaucoup trop bien maintenant. Je voulais retrouver celui qui était mon amour je voulais redevenir celle qui lui redonnait le sourire et qui faisait battre son cœur je voulais redevenir la seule et l’unique à ses yeux je ne voulais pas lui laisser le temps de réfléchir j’avais déjà trop attendu trop souffert trop pleuré de mon erreur je voulais continuer de savourer ses baisers ses caresses sa tendresse. Je voulais pouvoir le réentendre me dire « je t’aime » ou m’appeler Princesse avec cette voix qui me faisait chavirer ou tout ses mots qui sortaient de sa bouche qui me donnait des frissons et me faisait fondre comme une idiote rien qu’à les entendre. Je voulais rire auprès de lui, pleurer sur son épaule quand j’avais besoin de réconfort, exprimer ma colère dans ses bras quand j’étais mal. Je voulais revivre tous ces moments joyeux avec lui et affronter nos coups dur ensemble. Je voulais l’épauler et l’aider comme une copine non comme sa fiancée. Je voulais m’endormir dans ses bras et me réveiller à ses côté. Je voulais qu’il me revienne qu’il me pardonne qu’il me comprenne. Je voulais l’avoir à mes côté pour toujours et même au-delà si je le pouvais je voulais retrouver mon fiancé, mon cœur, mon tout. Je voulais retrouver mon Nich. Mais on ne partageait pas la même pensée…il m’y fin au baiser et je tournai immédiatement la tête ailleurs. J’avais compris. Je récupérais mon sac et sortit de la chambre sans même lui adresser un regard. J’allais vivre avec cette erreur qui me poursuivra tout ma vie. Je l’avais bien cherché de toute manière. A peine sorti et je regardais la porte close devant moi, il ne me retenait pas…j’avançais lentement vers l’ascenseur jetant quelques regards vers la porte de sa chambre. Il ne me retenait vraiment pas ! Pourquoi cet ascenseur mettait t’il tant de temps à arriver ? Et pourquoi il ne me retenait pas ? Pourquoi il me laissait partir sans rien dire ? Pourquoi ne cherchait-il pas d’explication ? Et pourquoi cet ascenseur ne venait-il pas ?
Après avoir laissé un léger coup sur l’ascenseur je prenais les escaliers, à peine quelques marches descendues que je fondais en larmes. Je l’avais perdu pour toujours…mais je voulais encore le voir. Juste le voir rien d’autre, qu’il soit en colère triste apeurée joyeux ou sans émotion je voulais juste le voir après je m’en irai sans me retourner. Semblais-je si accro que ça ? J’avais l’impression d’être plus mal que lui dans cette situation. J’essuyais mes larmes au mieux, faisant des légères pressions sur mes yeux pour ne pas que l’on voit que j’ai pleuré. Est-ce que ma technique fonctionnait ? Aucune idée ! Sur mon miroir j’avais l’air d’avoir encore bonne mine. J’essayais de me sourire, non je ne sourirais pas. Je remontais les marches en vitesse, comptant jusqu’à 10 pour garder mon sang froid et trouver une excuse qui me ferai revenir sur mes pas. J’avais quand même récupérer mon sac, je le regrettais tout d’un coup. Je frappais, cherchant encore une excuse. Il ouvrit la porte. Avais-je dis que j’avais presque frappé comme une furie ? Non car je pense que ça avait joué beaucoup sur le fait qu’il m’ouvre. Je n’attendis même pas qu’il me demande ce que je voulais que je tendais mon bras et ma main vers lui, paume ouverte. « Mon numéro ! Rend le moi ! » C’est tout ce que j’avais trouvé et je dois dire que de toute manière il fallait bien que je le récupère, sinon j’allais attendre éternellement un appel de sa part qui ne viendrait surement jamais. Je ne voulais pas atteindre ce niveau de folie. Sachant que là où j’en étais dans mon degré de folie, sois d’en être venue au point de revenir devant la porte de sa chambre d’hôtel juste pour voir son visage, je pense que j’étais assez dingue. Mieux vaut ne pas aggraver mon cas.

À la fin de ma phrase, Myung Hee semblait totalement confuse ce qui produisit un grand moment de silence dans la pièce. Certes, j'aurais pu continuer et lui en dire plus, mais je n'étais pas certain si je le pensais vraiment. Elle m'avait manquée, je ne peux pas dire le contraire et tous ces jours où j'avais réussi à être heureux, mais que je ressentais quand même cette douleur… J'étais resté marqué par sa décision et c'était probablement la deuxième fois dans ma vie seulement que je devais me résoudre à ne pas avoir ce que je désirais. J'aurais voulu lui en dire davantage pour la rassurer, car là, la seule impression que je lui donnais était celle du mec qui ne veut plus rien savoir de son ex. C'était un peu cela. Ma raison me disait de passer par dessus et me rappelait tous ces jours où j'avais essayé de retrouver le NichKhun d'avant, celui qu'elle avait détruit à Busan. Par contre, de la voir en face de moi là…maintenant, je n'avais qu'une envie et c'était de pouvoir la prendre dans mes bras…mais je ne voulais plus souffrir de la sorte. Je ne voulais plus redonner ma confiance à personne, j'étais devenu insensible de peur de perdre à nouveau un être que j'aime. Sans attachement, pas de tristesse. C'est pourquoi j'arrêtai de parler après ma dernière phrase; lui dire qu'elle me manquait et que je ne voulais que la retrouver serait du suicide émotionnel et je pouvais dire adieu à ma fierté. Enfin, Myung Hee vînt briser le lourd silence en tentant de mieux comprendre ce que je venais tout juste de lui dire.

« Et que veux que je te dise Nich ? Qu’est ce que tu veux que je fasse ? Je t’ai dis que j’étais désolé ! Je suis là et j’ai l’impression ou plutôt la certitude de ne pas être la bienvenue ! Pourquoi alors m’avoir invité ici ? Tout ce que tu viens de me dire je le sais ou je pouvais m’en douter seule ! »

Je baissai la tête ne trouvant rien à lui répondre à cela.

« Est-ce que tu sais combien de fois j’ai voulu revenir en arrière ? Revenir sur mes mots ? Ton message me sautait au visage chaque fois que l’idée me venait ! En ces 69 jours, il ne s’en est pas passé un seul sans que l’idée me vienne ! J’ai voulu t’appeler, j’ai voulu m’excuser, j’ai voulu revenir auprès de toi. Mais toi t’aurai voulu de moi dans ces cas là ? Moi, la fille qui à détruit ta vie ! Je ne pense pas ! »

Après ses premiers mots je relevai la tête en sa direction, ne croyant pas trop ce que je venais d'entendre. Elle avait voulu revenir en arrière? Regrettait-elle de m'avoir laissé? Mon regret était quant à moi de ne pas avoir su la garder près de moi cette nuit-là à Busan. Lors de la période que nous nous n'étions pas vus, je lui en avais voulu d'avoir coupé les ponts de la façon qu'elle l'avait fait sans jamais recevoir le moindre appel au minimum une fois, mais maintenant, je comprenais un peu mieux sa réaction. Je croyais juste qu'elle avait tourné la page. J'étais loin de me douter qu'elle en avait souffert elle aussi, bien au contraire. De ce que j'avais appris, elle en avait même profité pour "tester" le marché des célibataires en n'oubliant pas de passer une nuit avec l'un de mes pires ennemis. Une nouvelle qui avait alors en rien aidé à me sentir mieux.

« Plus j’y pense plus je me dis que je n’aurai pas du te quitter. Mais quand je te vois là avec tes…enfin tu m’en veux et je te confirme que ça se voit !»

Avec mes…mes quoi? Et puis si elle regrettait de m'avoir laissé, elle n'avait qu'à ne pas le faire!

«Je t’aime toujours Nich et ça me blesse d’être aussi loin de toi. Chaque jour ca me blesse de ne plus pouvoir t’embrasser ou d’être serré affectueusement dans tes bras. Ca me blesse de me dire que juste parce que j’avais été un peu bête et beaucoup trop possessive j’avais tout perdu. »

Ce qui aurait dû me faire réagir, me faire tressaillir, venir déstabiliser mon rythme cardiaque, n'eut pas cet effet. Dans le passé, chaque fois que je l'entendais me dire je t'aime, mon coeur s'emballait, tout mon être se réveillait et je n'avais qu'envie de la prendre dans mes bras, mais là j'étais…impassible. C'est trois mots qui pouvait me faire réagir au plus haut point avant, n'avaient plus d'effet sur moi. Je n'y croyais plus. Myung Hee baissa la tête se retenant visiblement d'en dire plus. Je me mis à regarder autour cherchant mes mots, mais tout ce qui me venait en tête à ce moment était rude ou bien inutile d'être mentionné.

« Enfin j’ai encore fais une bêtise en venant ici, je te demande de me pardonner une nouvelle fois. Même si c’est dur pour toi, dis-toi que comme une idiote je souffre autant que toi, même plus. Que j’obtiens assez durement la monnaie de ma pièce. Tu dis que ce ne sont pas des reproches que tu me fais mais ça y ressemble fortement ! Je n’ai rien à faire ici. J’ai été bête et naïve encore ! »

Je ne la reconnaissais vraiment plus, la Myung Hee d'avant et celle qui retenait ses sanglots devant moi n'avaient rien en commun. Elle se rabaissait pratiquement et elle était très franche envers moi, n'hésitant pas à dire tout ce qu'elle avait sur le coeur au risque de paraître dépendante. Elle fini par se relever du lit en fixant toujours le sol.

« Je n’aurai pas du te suivre ! Et tu aurais du me laisser quand je te l’ai demandé ! Je ne vois pas ce que tu attends de moi ! »

Tout ce que j'entendais sortir de sa bouche depuis qu'elle avait mis les pieds dans ma chambre, étaient des regrets. Néanmoins, je pensais comme elle. Mes moments de solitudes avaient été occupés par la réflexion de ce que j'aurais du faire et de ce que je n'aurais pas du. Aurais-je du ne pas me rendre sur cette plage ce jour où je l'avais rencontrée? Et si j'avais respecté la demande de Myung Hee de ne plus se revoir. Que serait-il arrivé si j'étais allé jusqu'au bout avec Hyun Ae le jour de la fête foraine au lieu de la repousser? Notre histoire se résumait donc par des remords? Je fus sortis de mes pensées lorsque je sentis le regard prolongé de Myung Hee à mon égard. Elle s'approcha et soupira avant de revenir en arrière.

« Dis-moi ce que tu attends de moi Nich ? Est-ce que j’ai toujours une place à tes côtés ou cette place m’est maintenant interdite d’accès ? »

Je poussai à mon tour un soupir ne sachant pas quoi lui répondre. Je n'avais jamais réellement pensé à ça. En fait, pour moi c'était clair quelques jours plus tôt; jamais je ne retomberais en amour et la possibilité de retrouver ma place aux côtés de Myung Hee ne m'avait jamais traversée l'esprit. Dans ma tête, tout était fini, j'avais en quelque sorte tourné la page malgré moi. Mais maintenant que je connaissais ses réelles intentions, j'étais incapable de lui dire de disparaître de ma vie.

« Il me faut une réponse, j’agirais en conséquence après. »

Je me mordis la lèvre inférieure en relevant les yeux dans sa direction, une main derrière la tête, mal à l'aise car je n'étais pas en mesure de lui donner cette réponse qu'elle demandait. Elle comprit et se mit à fouiller dans son sac à main pour en sortir un papier sur lequel elle y inscrivit un nouveau numéro de téléphone pour la rejoindre.

« Je ne sais pas combien de temps je resterai à Tokyo, surement que mon séjour sera légèrement raccourci ou rallonger, je ne sais pas encore, ça dépendra peut être de toi. »

Elle glissa ensuite le papier dans ma poche et déposa ses mains sur mes épaules. Je restai muet pour être attentif à ce qu'elle avait à me dire, qui sait, ça allait peut-être m'aider à me retrouver un peu dans cette histoire.

« Nich, je regrette vraiment ce que j’ai fais, je pensais pouvoir t’oublier mais je n’ai pas réussi. Je t’aime. Vraiment. Beaucoup même. Et de plus même sans te voir. Plus que ce que nos deux cœurs peuvent l’imaginer. Ces deux mois m’ont torturé et permis de faire face à mon erreur, j’ai changé sans m’en rendre compte, je ne me reconnaissais plus jusqu’à…ce que je te retrouve et…t’embrasse…enfin. Réfléchis-y et si tu ne veux plus de moi à cause du mal que je t’ai causé je te comprendrai et j’accepterai. Mais même si l’idée venait de moi…devenir ami…ça me serait impossible et ça tu le comprendrais aussi, vu l’état dans lequel je me trouve quand je suis prêt de toi. Je ne pourrais pas désolé. Si tu refuse il faudrait absolument qu’on ne se revoit plus tout. »

Quand je disais que je l'avais laissée parler, j'étais sérieux! Je l'avais laissée dérouler son monologue sans tenter de l'interrompre une seule fois. Ô combien cela aurait été plus facile de me laisser aller et d'oublier ma rancoeur, mais je ne le pouvais pas. Je la regardais donc se diriger vers la porte qui donnait sur le corridor de l'hôtel sans la retenir.

« Je veux pouvoir encore t’embrasser et te serrer contre moi car il n’y a que comme ça que je me sens bien. C’est dur mais je n’arrive pas à partir donc…»

Après ses premiers mots, j'avais déjà fermé les yeux étant pas assez rétabli de mes sentiments pour lui faire face. Si je la regardais, si je venais à croiser encore ses yeux et à m'imaginer ses lèvres sur les miennes, je n'allais pas être en mesure de me retenir. Toutefois, Myung Hee flancha la première et je fus même très surpris lorsqu'elle revînt sur ses pas pour m'embrasser sans retenue. Les premières secondes, je m'adonnai à son baiser retrouvant ainsi la douceur de ses lèvres qui m'avait tant manquée, l'odeur de son parfum et ses caresses qui me faisaient perdre toute raison. Cependant, alors que le baiser s'intensifiait de plus en plus, je revis ces deux derniers mois passer sous mes yeux. Je la repoussai subitement et je fis un pas en arrière tout en gardant les yeux fermés.

«Désolé, je ne peux pas»

Aussitôt, j'entendis Myung Hee se dirigeai vers la sortie et une fois la porte refermée, j'ouvris enfin les yeux lentement pour regarder dans la direction qu'elle était partie. Avais-je fais ce qui était le mieux pour elle et pour moi? Maintenant qu'elle était partie, je pouvais recommencer à penser normalement. Quand elle était près de moi, il m'était impossible de rester cohérent. La première chose que je fis après avoir prit une grande respiration fut de me laisser tomber sur mon lit pour regarder le plafond. J'étirai ensuite le bras pour atteindre une oreiller, j'aspirai le plus d'air possible et je me mis à crier avec cette oreiller sur le visage.

«Pourquoi il a fallu que je te croise ici…à Tokyo! Et te revoilà fou au point que tu te parles à toi-même…pauvre Nich»

Je me redressai pour m'asseoir finalement au bout du lit et je me mis à regarder la pièce vide. J'avais besoin d'une douche pour me changer les idées. C'était le seul moyen que je trouvai, puisque je me trouvais relativement loin de mes amis et que ce n'était pas une heure pour boire et sortir en club. Cependant, je fus incapable de bouger de là où j'étais. Myung Hee avait dit qu'elle regrettait son geste et qu'elle m'aimait toujours. Sincèrement, cela m'avait surpris, je m'attendais au contraire. J'ignorais seulement si je devais m'en réjouir ou non. Je vins à m'en vouloir de l'avoir invitée dans ma chambre, je n'aurais jamais dû la suivre jusqu'à l'extérieur de l'exposition. Et voilà, j'étais repartis dans les remords. Je cachai mon visage dans la paume de mes mains et soupirai de plus bel. Je portai ensuite mon regard sur la main qui portait toujours cette bague. Je prétendais ne plus croire avoir un futur avec Myung Hee et pourtant, je me contredisais en la gardant au doigt. Je me levai et je marchai vers la salle de bain bien décidé à prendre cette douche, mais le son de quelqu'un assez contrarié qui frappait à la porte m'en empêcha. J'allai donc répondre même si je me doutais légèrement de l'identité de la personne derrière. J'ouvris et j'y vis Myung Hee qui était, ma foie, très déterminée. Elle ne me laissa pas le temps de placer un mot qu'elle tendit son bras et exigea que je lui rende son numéro de téléphone. Mon visage resta insensible à sa demande et je restai plutôt là à la regarder de haut en bas. Je sortis le papier de ma poche et le déposai dans la paume de sa main.

«Je te le rends, même si on sait très bien tous les deux que tu n'es pas revenue cogner à ma porte dans le but premier de le récupérer.»

Je laissai la porte ouverte et je partis dans la salle de bain pour placer une serviette près de la douche. Bien sûr, Myung Hee arriva devant le cadre de porte et me parue plutôt en colère. Elle me demanda si j'avais vraiment l'intention de ne jamais lui donner de réponse, car sans ce numéro il me serait impossible de la rejoindre à présent.

«Tu m'as demandé de te rendre ce papier, je te le rends. Tu m'as demandé de disparaître de ta vie, je l'ai fait. Je ne fais que t'obéir Princesse»

Oui je la provoquais mais c'était le seul moyen que j'avais pour m'aider à ne pas céder à la tentation. Elle haussa le ton pour que j'arrête de me jouer d'elle et elle voulut savoir à nouveau ce que j'attendais d'elle. Je redevins alors sérieux et je me résolu à formuler mes idées si je voulais pouvoir prendre cette douche un jour.

«Je te l'ai déjà fait comprendre je crois. Je ne peux pas avec un baiser tout oublier. J'ai besoin de temps pour y réfléchir et m'en remettre, car si j'ai à te donner une réponse aujourd'hui elle sera négative. J'imagine qu'un jour je serai capable d'aimer à nouveau, mais cela me semble encore impossible d'y croire même après deux mois. Mon coeur t'appartiendra sûrement toujours, mais je ne suis pas prêt à aimer de nouveau au risque de revivre cette douleur. Je ne peux pas…»

Je pris un moment de réflexion avant de poser mon regard sur elle. Comment on avait pu en arriver là. Moi qui me voyais vivre avec elle toute ma vie il y a de cela peu de temps, je me retrouvais maintenant à la repousser. Myung Hee hocha alors la tête en entendant ma réponse et s'excusa encore avant de rajouter qu'elle n'en pouvait plus d'attendre et que ce qu'elle voulait maintenant était un oui ou un non.

«Et bien dans ce cas…»

Je gardai mon regard plongé dans le sien ne désirant pas perdre un seul moment que je pouvais la contempler

«Dans ce cas, si tu veux absolument une réponse, c'est non. Je n'ai pas une place pour toi à mes côtés. Je ne suis pas en mesure de te dire à nouveau Je t'aime. Et si tu n'es pas capable d'attendre, c'est qu'on était tout simplement pas destinés l'un à l'autre.»

Elle s'empressa de quitter la salle de bain et partis à nouveau de la chambre, mais je la rattrapai par le poignet l'arrêtant ainsi dans sa course. Ses yeux descendirent inévitablement sur ma bague et elle me prit la main et me demandant entre deux sanglots pourquoi je la gardais si je n'éprouvais plus de sentiments pour elle.

«Je ne peux me résoudre à la retirer. Comme je ne peux me résoudre à te laisser partir.»

Et vla! Je venais de flancher. J'avais arrêté de réfléchir raisonnablement et je venais de parler instinctivement. Je la tirai par le poignet pour la rapprocher collant ainsi son corps au mien, je la regardai un instant dans les yeux avant de les fermés et m'emparer de ses lèvres tout en passant une main dans le bas de son dos comme pour la garder le plus près à moi. Et là je ressentis ce que je n'avais pas ressentis depuis cette nuit inoubliable à l'hôtel de Busan. Les battements de mon coeur s'accéléraient et je retrouvais cette chaleur qu'elle seule pouvait me procurer. Mes mains se remettaient à découvrir la douceur de sa peau. Mais qu'est-ce que je faisais! Ça n'allait pas ou quoi? J'étais en train de replonger. Je coupai fin au baiser et je me laissai tomber le long du mur à proximité devenant complètement confus.

«J'en suis incapable. Désolé, je ne peux pas prendre le risque de te perdre à nouveau et de revivre ce vide. Je ne veux pas revenir en arrière.»

Elle s'abaissa à mon niveau et prit mon visage entre ses mains en prétextant qu'elle n'irait nul part cette fois, je me relevai brusquement étant légèrement hors de moi.

«Et comment tu peux en être aussi certaine?!»

Sa réponse fut que l'amour qu'elle éprouvait pour moi n'allait jamais s'effacer et qu'elle ne voulait pas revivre elle aussi ces deux derniers mois. Mais pourtant, cela ne l'avait pas empêché de le faire une fois, elle pourrait très bien recommencer.

«Je ne sais plus quoi penser Myung Hee, à présent, je ne suis même pas capable de te dire ces trois mots, qui t'étaient réservés avant, sans que mon coeur s'emballe et que je me mette à craindre de t'exprimer un quelconque sentiment. Oui j'ai envie de t'embrasser; j'ai eut le goût de t'embrasser dès que tu es arrivée dans ma chambre. Oui, je suis attiré par toi et je donnerais n'importe quoi pour pouvoir me réveiller à nouveau à tes côtés le matin, mais…»

C'est bien sûr à ce très mauvais moment que mon agent décida de rentrer dans ma chambre pour se mettre à me sermonner d'être partis de la sorte sans l'avertir. Il interrompit son discours quand il vit Myung Hee et compris très vite de déguerpir après m'avoir rappelé que je devais être à la job dans moins d'une heure et qu'il allait m'attendre dans le hall. Il referma la porte finalement et je laissai très bien paraître mon mécontentement en faisant un regard noir à la porte. Je portai par la suite mon attention sur Myung Hee pour ensuite paraître désemparé, ne trouvant pas quoi lui dire.

«Je dois y aller…ahh»

Je regardai tout autour ne sachant quoi faire, avant de me diriger vers ma valises et en sortir la bague de fiançailles de Myung Hee. Je marchai vers elle et la déposai dans le creux de sa main pour ensuite refermer ses doigts par dessus.

«Je n'ai rien à l'horaire demain soir, j'aimerais te revoir…enfin si tu veux. Tu n'as qu'à m'appeler…Je dois vraiment partir désolé»

Incertain, je déposai un baiser rapide sur sa joue et je filai prendre l'ascenseur, laissant Myung Hee en plan au milieu de ma chambre d'hôtel.

Apparemment d’avoir mon numéro ou non l’importait peu. Est-ce que même il aurait eu l’intention de m’appeler ?
Il sortit aisément mon numéro de sa poche et me le rendis. Comme ça comme si je lui demandais de me donner un simple mouchoir. «Je te le rends, même si on sait très bien tous les deux que tu n'es pas revenue cogner à ma porte dans le but premier de le récupérer.» Et comment il pouvait le savoir ? Mes yeux étaient-ils encore rouge ? Ca se lisait dans mon regard ? Il était devenu devin ? Peut être bien qu’il avait raison, enfin il avait raison mais pourquoi être si sur de lui ? S’il était si sur de lui qu’il me dise alors quelles étaient mes intentions premières ! Hein !
Il reparti à ses occupations comme si de rien n’était laissant la porte ouverte. Je devais rentrer ? Non ? Allez ! Sinon il ne l’aurait pas laisser ouverte, je le retrouvais dans sa salle de bain. « Et tu compte quand même me donner une réponse à ma question ? Parce que sans mon numéro il serait quand même difficile de me joindre ! » Est-ce que même cela l’intéressait ? Avait-il même prévu de m’appeler plus tard ? Pourquoi étais-je rentrer de nouveau ? Je devais juste le regarder une dernière fois et repartir. Pourquoi étais-je rentrer ? Il ne m’avait même pas invité ! Je n’arrivais peut être pas à m’éloigner…Même si c’était pour me disputer au moins il était là. Mais avait-il eue l’intention de me répondre plus tard ? «Tu m'as demandé de te rendre ce papier, je te le rends. Tu m'as demandé de disparaître de ta vie, je l'ai fait. Je ne fais que t'obéir Princesse» Il remettait encore la faute sur moi ?! Ne voyait-il pas que je ne disais que des bêtises chaque fois chaque instant ! Il m’énervait à prendre au sérieux ce que je lui disais ! Il me rendait confuse et j’agissais sans réfléchir ! « Arrête de te moquer de moi ! Qu’est ce que t’attends de moi encore ? Je ne suis pas celle qui doit te dicter ta vie ! » Il m’énervait comme d’habitude ! Mais…dans le fond…ce n’était pas si mal, je le voulais tellement auprès de moi qu’importe dans quel état je me trouvais tant que je l’avais.
«Je te l'ai déjà fait comprendre je crois. Je ne peux pas avec un baiser tout oublier. J'ai besoin de temps pour y réfléchir et m'en remettre, car si j'ai à te donner une réponse aujourd'hui elle sera négative. J'imagine qu'un jour je serai capable d'aimer à nouveau, mais cela me semble encore impossible d'y croire même après deux mois. Mon cœur t'appartiendra sûrement toujours, mais je ne suis pas prêt à aimer de nouveau au risque de revivre cette douleur. Je ne peux pas…» Je ne lui demandais pas de tout oublier ! Je lui demandais seulement la permission de revenir à ses côté et de me pardonner. Il n’arrivera pas à me faire croire qu’il n’y a jamais réfléchi auparavant. Et puis il pense que moi j’y avais réfléchi avant de lui sortir tout ça tout à l’heure ? A croire que même être sincères avec lui ne suffisait pas ! Il ne pouvait pas juste me dire ce qui lui pesait sur le cœur et me dire ce qu’il ressentait plutôt que de …réfléchir à ça. Enfin bon si c’est ce qu’il voulait moi je voulais juste l’entendre clairement. Un oui ou non rien d’autre ! Une réponse claire nette et précise ! Est-ce que oui ou non je pouvais encore espérer un futur avec lui. Je lui reposais la question lui precisant que je voulais une réponse claire. «Et bien dans ce cas…» J’étais devenue inquiète et j’avais peur, mon cœur n’arriverai peut être pas à supporter un refus pour la deuxième fois de la soirée. Je ne comprenais même pas pourquoi j’insistais avec lui. Il était aussi têtu que moi voir plus. Et si en plus il était rancunier c’était perdu d’avance. Je voulais partir ! Non je ne voulais pas entendre sa réponse et en même temps je voulais tellement la connaitre. Je restais sans bouger ne sachant pas quoi faire. «Dans ce cas, si tu veux absolument une réponse, c'est non. Je n'ai pas une place pour toi à mes côtés. Je ne suis pas en mesure de te dire à nouveau Je t'aime. Et si tu n'es pas capable d'attendre, c'est qu'on était tout simplement pas destinés l'un à l'autre.» Voilà il l’avait dit…voilà j’avais tout gagné, j’avais récolté ce que j’avais semé. Je sentais les larmes venir de nouveau mais ce n’est pas devant lui que je voulais les verser. De toute façon ça changerai quoi à la situation. L’attendrir avec mes larmes alors qu’il ne m’aime plus…ça ne servait à rien. Je me retournais le cœur lourd et repartis en direction de la sortie. Mais cette fois-ci il me retint. Pourquoi ? Il venait bien de me dire que je n’avais pas de raison d’espérer ! Pourquoi me retenir ? C’était terminée, je n’espérais plus rien ! Qu’est ce qu’il me voulait encore ? Me préciser de ne plus revenir. De ne plus apparaitre devant lui. Je voulais qu’il me laisse ! Qu’il me lache ! Qu’il m’oublie ! Je me tournais en sa direction dans le but de me libérer de sa poigne en fixant sa main pour lui faire comprendre. Pourquoi me retenir s’il ne voulait plus de moi ? Autre chose interpella mon attention : Pourquoi …avait il garder sa bague ? Je le regardais puis regardais de nouveau la bague confuse, je ne le comprenais plus trop. Pourquoi gardait-il sa bague au doigt alors qu’il me repoussait depuis que j’étais arrivé. « Pourquoi l’avoir garder si tu ne m’aimes plus ? Pourquoi la garder si tu es certain que tu ne me veux plus à tes côtés. » Il m’énervait à ne pas être clair avec moi, je n’étais plus trop patiente et n’en pouvais plus d’attendre, de savoir s’il m’aime ou non, de savoir s’il me garderait ou non, si je pouvais espérer ou non. Il se contredisait continuellement ou était ce moi qui ne voyais que ce que je voulais voir. «Je ne peux me résoudre à la retirer. Comme je ne peux me résoudre à te laisser partir.» Donc c’était oui ou c’était non ? Il me voulait ou il voulait que je disparaisse ? J’aurai voulu lui crier dessus, le frapper, lui faire comprendre qu’il devait arreter de se jouer de moi et mes sentiments mais ce ne sont que mes larmes qui se sont mises à couler. Pourquoi il me torturait ainsi ? Je ne tiendrai plus longtemps comme ça dans ses jeux de je t’aime moi non plus. Et pourtant quand il me rapprocha de lui, je ne le repoussais pas, je n’en eus pas la force, c’était tout ce que je voulais. Etre près de lui. On se regarda un instant, mon rythme cardiaque augmentait à une vitesse folle. Pourquoi me faisait-il ça ? Pourquoi jouait-il avec mon cœur ? Pourquoi moi je n’arrivais pas à le repousser comme il le faisait ? Aussi brutalement et sans sentiment. Mon cœur était chamboulé et ne savais plus où il en était. Il déposa ses lèvres sur les miennes, non je ne pouvais pas être en colère contre lui c’était impossible, je savourais ce moment qui devenait intense jusqu’à ce que encore là il me repousse. Je devenais une loque. Il jouait à sa guise avec moi. Je l’embrassais il me repoussait, je partais et revenais car je n’arrivais plus à m’éloigner il m’embrassait et me repoussait de nouveau comme une chaussette et comment mon cœur devait-il le vivre ? Eh bien il était redevenu accro. Je ne voulais plus partir sans la certitude de l’avoir près de moi en posant le pied hors de cette chambre. Je m’en fixais l’objectif. Je ne vivrais que pour ses baisers et ses caresses. Je ne pouvais pas vivre sans Nich. Je ne ressentais ça qu’avec lui et je ne voulais le ressentir qu’avec lui. Même coucher avec d’autres hommes ne me faisait que me le rappeler en mémoire. Ma vie ne se résumait à rien maintenant sans lui.
Il se laissa tomber contre le mur complètement perdu. Je l’étais tout autant. Mais je voulais lui montrer qu’il pouvait encore compter sur moi. Eternellement. «J'en suis incapable. Désolé, je ne peux pas prendre le risque de te perdre à nouveau et de revivre ce vide. Je ne veux pas revenir en arrière.» Je repris un peu plus de détermination et vint à côté de lui, prenant son visage entre mes mains tentant de plonger encore mon regard dans le sien. C’était le tout pour le tout. Je pouvais comprendre sa réaction j’étais parti et avait coupé tout contact du jour au lendemain, je me sentais coupable de lui avoir fait ça. Mais comment n’arrivait il pas à voir la sincérité dans mes mots et mes gestes. « Mais je ne partirai plus maintenant. Plus du tout. Je te le promets. » Il se releva brusquement me faisant légèrement peur. Nich énervé n’était pas la meilleure des choses à voir. «Et comment tu peux en être aussi certaine?!» Il m’en voulait vraiment beaucoup ca je ne pouvais le nier et il ne cachait pas tellement. Ca se voyait autant que le nez au milieu du visage. Mais même s’il ne voulait pas se l’avouer, il ne trouverait pas mieux que moi, je ne me vantais pas loin de là seulement c’est ce que je voulais lui montrer. Que je l’aimais toujours que je ne voulais que lui. Que personne ne l’aimerai autant que je le ferai peut être bien ma cousine mais quand même. En deux mois il aurait pu revenir vers elle et ce n’était pas le cas. Je reprenais confiance en moi petit à petit. On pouvait surmonter cette grosse erreur de ma part. Je ne lui demandais pas de revenir en arrière mais de prendre un nouveau départ. Je voulais lui montrer que je serai toujours là maintenant, à chaque moment de sa vie. Que j’avais compris mon erreur et que me torturer ainsi me tuait à petit feu. « Parce que je t’aime Nich ! Parce qu'en deux mois cet amour n’est pas parti au contraire il n’a cessé d’augmenter. Parce que je ne veux pas non plus revivre ces deux mois ! Que veux tu que je te dise ? Je serai à toi et rien qu’à toi pour toujours. » Je ne savais pas quoi rajouter ! S’il ne croyait plus en mes sentiments en quoi pouvait-il croire venant de moi ? Il ne voyait pas que depuis tout à l’heure j’avais perdu toute fierté que je me contredisais, que je partais et revenais alors qu’il me criait presque de m’en aller. Que je m’accrochais coute que coute en espérant qu’il flanche. Que je ne voulais plus me séparer maintenant que je l’avais retrouvé. Comme pour me montrer que mes efforts payaient il se calmait un peu j’avais l’impression, je me sentis rassurée. «Je ne sais plus quoi penser Myung Hee, à présent, je ne suis même pas capable de te dire ces trois mots, qui t'étaient réservés avant, sans que mon cœur s'emballe et que je me mette à craindre de t'exprimer un quelconque sentiment. Oui j'ai envie de t'embrasser; j'ai eut le goût de t'embrasser dès que tu es arrivée dans ma chambre. Oui, je suis attiré par toi et je donnerais n'importe quoi pour pouvoir me réveiller à nouveau à tes côtés le matin, mais…» Mais quoi ? Quoi ? Il avait raison je m’étais comporté comme une égoïste je n’ai pensé qu’a moi, je comprenais qu’il n’ait plus l’envie de me dire qu’il m’aimait. Voire qu’il ne m’aime plus du tout. Mais seule je serai moins patiente que s’il me montrait qu’en ne baissant pas les bras j’avais une chance de le retrouver. Mais quoi ? Qu’est ce qu’il voulait dire ? J’y étais presque, j’étais prête à céder à toutes ses demandes si cet homme n’étais pas arrivé en trombe dans la chambre. Oui un homme sortit de nulle part rentra et interrompu notre conversation. Pourquoi cet homme était il arriver ? Je fermais les yeux voyant déjà tout se terminer. L’homme demanda à Nich de se dépêcher car il devait être à son travail dans moins d’une heure. Je regardais Nich attendant de voir si au moins il finirait sa phrase mais ce ne fut pas le cas. Il m’annonça plutôt qu’il devait y aller. Il pouvait au moins m’accorder cinq minutes pour que je lui dise une dernière fois que je n’arriverai pas à vivre loin de lui si je ne me sentais pas dans son cœur. Pourquoi ça devait se terminer comme ça ? J’y avais mis tant d’efforts et mon cœur en subissait les frais. Il se dirigea vers ses valises me laissant là. Je devais partir sans faire de bruit ? C’était ça ? Apparemment non puisqu’il revint me voir. Je ne m’y attendais pas. A vrai dire j’avais déjà prévu dans ma tête de me noyer dans la drague de coucher avec qui voudrais juste pour oublier ce qui surement ne s’effacera jamais. Enfin bon là où j’en étais je le laissais faire et attendit de voir. Il prit ma main et y déposa, une bague, cette bague qui avait tant signification. Il déposa cette bague dans le creux de ma main, ma bague, celle qui m’avait offert et qui représentait son amour, il l’avait gardé et il…se baladait avec. C’était tout de même étrange. Mais il venait tout de même de me la donner ou de me la rendre et de refermer mes doigts au dessus. Ca voulait dire quoi ? Qu’il était de nouveau à moi ? Que je pouvais de nouveau le considérer comme mon amour ? Que je pourrais de nouveau le serrer dans mes bras et l’embrasser à ma guise ? J’ouvrais la bouche pour lui demander mais il fut plus rapide. «Je n'ai rien à l'horaire demain soir, j'aimerais te revoir…enfin si tu veux. Tu n'as qu'à m'appeler…Je dois vraiment partir désolé» Je n’avais pas mes réponses mais je me sentais mieux. Il me fit un rapide bisou sur la joue et je souris bêtement juste après puis il fila., il ne m’avait rien dit de concret, je n’étais toujours pas sur qu’il voulait de moi. Je ne serai pas sur tant qu’il ne me l’aura pas dit mot pour mot. Mais il m’avait redonné la bague de fiançailles et il me semblait moins froid. C’était bon signe non ? Un très bon signe même ! Mon cœur voulait bondir de joie. Je souriais comme une enfant de 5 ans à qui on avait offert sa friandise. Je serrai la bague dans mes mains avant de l’enfiler, je me sentais soulagée. Je laissais mon papier avec mon numéro sur la table de chevet avant de sortir de sa chambre. Je gardais les yeux rivés sur mon doigt, je me sentais revivre rien qu’en la regardant de nouveau sur ma main. Je regardais la bague et souriais sans ne plus pouvoir m’arreter. J’arrivais dans ma chambre et me jetais sur le lit. Ca faisait, bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. J’étais sur un nuage, au paradis. Puis j’eus un doute, une frayeur même, et si…enfin je pouvais peut être me faire des idées. Je récupérais mon téléphone et voulu lui envoyer un message pour lui demander, oui un appel aurait été une mauvaise idée s’il venait de partir travailler. Je m’apprêtais à cliquer sur envoyer quand finalement j’effaçais le tout et lança mon téléphone au bout du lit. Je n’allais pas l’harceler ce soir, il en avait assez eut de moi pour aujourd’hui, demain j’allais le voir. Je me repétais ses mots dans ma tête, il voulait me revoir, en plus il arrivait à me demander si je le voulais aussi, j’allais le revoir je voulais le voir je voulais passer du temps avec lui comme avant ! On allait enfin passer du temps tout les deux et j’en profiterai au maximum pour lui faire plaisir et me rattrapé au mieux sur toute mes erreurs. Dont la plus grave qui était bien sur de l’avoir quitté. Je ne savais juste pas où on irait sachant que j’ai passé mes derniers jours dans les magasins et je doute fort que c’est ce qu’il aurait envie de faire et puis le soir…J’avais fait une petite liste de touristique heureusement pendant un moment d’ennui. Je piocherai bien une idée dedans. Tout ce que je devais retenir était tout simplement que Nich voulais me revoir. J’embrassais ma bague qui n’aurait jamais du quitter mon doigt et rentra doucement sous la couette, la tête remplie d’idées diverses mais avec quand même le doute que cela ne soit pas aussi positif que j’ai l’air de l’imaginer. Malgré tout les efforts que j’avais fait pour enfin qu’il me pardonne j’avais l’impression que ça avait été trop facile. C’était impossible qu’il m’ait pardonné si facilement. Je fermais les yeux essayant de me détendre mais maintenant mon cœur n’était plus tranquille. Je n’arrivais pas à dormir. Pourquoi voulait-il me revoir ? Avait-il une raison particulière ? Pourquoi m’avoir rendu la bague ? M’avait-il réellement pardonné ? Et si demain il voulait tout simplement mettre les choses vraiment au clair et ne plus me revoir. Je reprenais mon téléphone en bout de lit, recherchais son nom dans mes contacts puis hésita à appuyer sur la touche appelé. Je ne voulais pas l’harceler, ma question était idiote. Idiote mais possible. J’appelais ? Je n’appelais pas ? Il m’en voulait ? Il ne m’en voulait plus ? Il m’appellerait ? Il ne m’appellerait pas ? Je poussais un long soupir avant de cacher ma tête sous mon oreiller. Demain je verrai tout demain, je lui demanderai tout demain. Et s’il changeait d’avis ? Et si finalement il ne voulait plus me voir ? Ne me dites pas que je m’inquiète pour rien avec la soirée que je venais de vivre selon moi tout était possible ! Je me résolue enfin à lui envoyer un message. J’aurai voulu lui débattre comment je n’arrivais pas à dormir et ses raisons mais je m’en tenue au simple « Je ne te laisserai plus jamais et je t’en fais la promesse que tu m’auras sur le dos encore longtemps. Je me répète mais je t’aime vraiment Nich et je regrette réellement tout ce que je t’ai fait subir. Ps : désolé de t’harceler comme ça. Je garde encore de mauvaises habitudes. » Je souris légèrement de mon message m’imaginant déjà sa réaction en le lisant. Soit il n’y ferait pas attention, soit en deuxième option il n’y croirait pas du tout soit …bah il dormait déjà. Rien que de me l’imaginer, me faisait baume au cœur. Je regardais encore pour la énième fois la bague que je ne voulais plus enlever sous aucun prétexte et fermait définitivement mes yeux jusqu’au petit matin.

Disons que le lendemain j’ai passée la matinée à faire la même chose : stresser. Oui j’ai stressé comme si j’allais à mon premier rendez vous qui remarque à mon réel premier rendez vous je ne stressai pas du tout. Mais là je l’avoue ma plus grande frayeur serai qu’il décommande. J’avais envie de rattraper ces deux mois en ne restant qu’avec lui. Je voulais le voir vraiment et je ne voulais pas qu’un imprévu vienne et m’en empêche. Après avoir pris mon petit déjeuner et flâner un peu dans l’hôtel pour penser à autre chose qu’à ma prochaine sortie avec Nich. J’optais pour l’appeler sur les coups de 13h. Ca lui laissait amplement le temps de se réveiller et de mettre ses idées aux clairs. Allait-il même se rappeler qu’il m’avait parlé ? Question stupide ? Oui là je suis d’accord.
Il ne répondit pas tout de suite, comme si c’était bizarre mais j’ai même eu le doute qu’il me réponde réellement. Ca n’allait pas le faire je le sens. Je paniquais comme une idiote ha que je me détestais en ce moment. J’hésitais un peu à parler jusqu’à ce qu’il dise allo. « C’est moi ! Je ne sais même pas pourquoi je te précise ça. Tu préfère qu’on se rejoigne à quelle heure ce soir ? Enfin sauf si tu as changé d’avis... ce que je comprendrai. » Je n’étais pas sur de moi ! Oui et alors ? Je ne l’étais que très rarement en sa compagnie, j’avais toujours le doute de bien faire ou non telle ou telle chose. Et là avec tout ca douter était un mot bien trop faible pour exprimer ce que je ressentais. On se fixait un rendez vous devant la Tour de Tokyo à 20h. Pourquoi la tour ? Tout simplement parce qu’elle faisait parti des lieux que je voulais absolument visiter et qu’elle était en première liste. Accompagné c’est mieux que seule. Après cela de résolu il ne me restait plus qu’à savoir ce que j’allais porter. Chaque détail comptait. De la coiffure à la paire de chaussures. J’étais tenté de m’habiller tout en rouge, mais trop de rouge tue le rouge on me dirait. Et puis près de la tour rouge…non vraiment ce soir je ne mettrais pas de rouge. Donc j’ai opté pour le sobre, le simple…une combishort noir avec un petit nœud papillon sur la ceinture beige qui allait parfaitement avec l’une de mes nouvelles paires de chaussures. Je ne faisais rien d’extraordinaire à mes cheveux à par rajouter un serre-tête. Le reste ce ne fut pas tellement un problème, c’était naturelle, juste une petite retouche pour mettre en valeurs ce qu’il faut et quelques petits bijoux pour compléter. Une fois prête je n’ai rien fait de bien intéressant, du magasinage ha si et j’ai participé à quelques animations de l’hôtel voilà tout. J’étais juste impatiente de voir comment se déroulerai cette soirée. Je n’avais cessé d’y penser, j’avais des nœuds au ventre, je n’avais même plus envie d’y aller tellement je ne savais pas à quoi m’attendre. S’il ne venait pas je serai comment moi ? Et s’il avait son programme finalement.
Ce n’était que lorsque je fus dans le taxi que je me senti un peu mieux et confiante. J’imaginais tout les scénarios possible et imaginable, seul hic qui bloquait tout le temps c’est comment on se saluerait ?
Un baiser serait peut être trop, on se ferait la bise ? Je n’en fais qu’un sur une seule joue ? Je lui souris tout simplement ? Je le prends dans mes bras ? Je lui serre la main ? Ca serait bizarre ? Ca serait trop ? Plus je regardais cette bague plus je me demandais comment je devais agir avec lui. Comme avant comme si rien ne s’était passé ou avec méfiance qu’à tout moment il me dise de partir. Non je ne voulais plus y aller. J’avais l’air idiote. Je n’y arriverai pas et Nich me laisserait. Mais j’avais déjà la bague. Ha sans cette bague je n’aurai pas fait grand-chose.
Je sortais du taxi le voyant au loin. J’inspirai un bon coup, m’encourageant intérieurement avant de foncer, à ce moment je ne pensais plus rien. Oui foncer c’est peut être beaucoup disons que j’ai marché très vite, que j’ai…couru ? Puis me jeta dans ses bras le serrant fort contre moi, profitant de chaque instant que je pouvais avoir comme si c’était le dernier. Je n’hésitais plus sur rien le temps de cet instant. Son parfum son souffle ses battements…il m’avait manqué. «Tu m’as tellement manqué. Merci de me garder à tes côtés. » J’avais le cœur qui pétillait à l’intérieur. Je me redressais le regardant en souriant « Je ne me trompe pas hein ? C’est bien le cas je suis de nouveau ta fiancée. Je peux de nouveau t’embrasser et te serrer dans mes bras sans avoir peur que tu me repousse. Je peux te dire je t’aime quand m’en viens l’envie…même si…pour l’instant ce n’est pas réciproque. Je sens bien que tu m’en veux toujours… » Je regardais un instant en direction de la tour, je ne voulais pas gâcher cette soirée par de petit détails. Je me détachais de lui brusquement et portant timidement mon regard ailleurs voyant que je ne l’avais pas laisser décocher un mot. « Ca te va si on visite la tour ou tu avais déjà une idée de lieu en tête ? » Je le regardais un sourire en coin, pris son visage et laissa un léger gout de mes lèvres sur les siennes. J’agrippais ensuite son bras et attendit sa réponse. « T’est à moi hein ? Rien qu’à moi ? Car moi je le suis…rien qu’a toi. Je serai continuellement à tes côtés même quand tu ne voudras plus de moi. » Je lui fis un sourire puis le suivit dans sa route. J’avais retrouvé mon Nich, j’avais retrouvé le seul homme que je voulais à mes côtés. J’avais retrouvé mon oxygène, mon cœur, mon roi mon prince mon fiancé. L’homme de ma vie. « Sans toi je ne suis plus rien, ne l’oublie jamais. » Maintenant il ne restait plus que lui me garde.

Je me laissai tomber la tête contre le mur de l'ascenseur et je fermai les yeux. À Ulsan, je n'avais pas été foutu de la croiser, alors pourquoi ici…à Tokyo! J'étais rendu à un point que je ne savais plus ce que je voulais. Depuis notre séparation, j'avais tout de même trouvé des points positifs à être célibataire, par exemple je n'avais plus la chance de me prendre la tête à cause d'une fille, je ne faisais pas les magasins si j'en avais pas envie et je n'avais pas à mentir continuellement. Ne pas avoir d'attachements étaient quand même bien mis à part le vide que cela créait, mais sinon je n'attendais rien de personne et ils n'attendaient rien de moi en retour; Parfait non?! Enfin j'arrivais dans le hall et j'y vis mon agent qui me guettait en tapant du pied. Non mais ça va, j'avais une vie aussi!

Alors qu'il approchait 4h du matin, je tournai la poignée de ma porte et je cherchais désespérément l'interrupteur. Ce genre de truc sont toujours introuvables dans une chambre d'hôtel! Je dois avouer que je n'étais pas totalement ivre. Enfin, je me résignai à vivre dans le noir et je me dirigeai directement vers la salle de bain. Après une journée pareille, une douche n'était pas un luxe. Tout d'abord la rencontre de Myung Hee à cette exposition, suivi d'une séance photo pas terrible et une soirée à boire sans plus compter les verres avec des collègues, ça donnait un Nich complètement défoncé et épuisé à 4h du matin. Je me mis ensuite directement au lit me rappelant que je me devais d'être réveillé avant midi. Le lendemain, je me réveillé, encore seul, dans ce lit beaucoup trop immense à cause du son que faisait mon alarme de téléphone. Je me relevai et je me mis à m'étirer avant de regarder de droite à gauche pour analyser où j'étais, mais en tournant la tête ainsi me permis de me rendre compte que j'avais un sacré mal de tête. Je mis difficilement le pied à terre et je rampai pratiquement jusqu'à ce que j'atteigne une bouteille d'eau et je me laissai retomber rapidement sur le lit. Hangover! J'attrapai ensuite mon cellulaire pour m'informer de l'heure exacte, mais je vis que j'avais reçu un message texte de Myung Hee hier soir.

« Je ne te laisserai plus jamais et je t’en fais la promesse que tu m’auras sur le dos encore longtemps. Je me répète mais je t’aime vraiment Nich et je regrette réellement tout ce que je t’ai fait subir. Ps : désolé de t’harceler comme ça. Je garde encore de mauvaises habitudes. »

Eh bien, je ne l'avais pas rêvé, je l'avais vraiment revue hier, cependant je me questionnai encore à savoir si tout cela était une bonne chose. Si je prenais la mauvaise décision en la laissant reprendre la place qui lui était dû….Je n'avais jamais spécialement aimé prendre des choix et celui-ci était particulièrement chiant à choisir. Je m'assis alors en tailleur sur le lit et je regardai droit devant moi avant de composer un sms à mon agent en lui ordonnant de venir à ma chambre au plus vite. Il arriva à peine deux minutes après et il semblait à bout de souffle. Lorsqu'il m'aperçu assis passible sur le lit, sa première question fut de savoir ce que j'avais de si urgent. Ahh…il n'y avait rien, seulement je ne voulais pas avoir à attendre trop longtemps. Je le regardai confus et je lui demandai simplement si je devais la revoir ou non. N'étant pas idiot, il comprit que je parlais de la fille de hier soit en l'occurrence de Myung Hee. Il alla chercher une tablette de feuilles et un crayon pour ensuite faire un long trait et ainsi faire deux colonnes. Il inscrivit "pour" et un "contre" dans chacune d'entre elles. Je me mis à rire en le voyant faire; c'était pas une méthode que les filles seulement utilisaient normalement? Une fois terminé son beau schéma il commença son interrogatoire en pointant la colonne du pour.

«Pour…parce que j'ai aimé Myung Hee, parce qu'on doit mettre les choses au clair, parce que je devrais être en mesure de lui donner une seconde chance et parce que j'ai envie de la croire lorsqu'elle me dit qu'elle m'aime.»

Il releva un sourcil et me réserva son regard de jugement. Ben quoi? J'avais dit quelque chose de bizarre? Pour changer de sujet, il me désigna ensuite la colonne de droite. La première raison qui me vînt en tête fut:

«Hyun Ae.»

Je me tue et j'attendis qu'il marque le nom en fixant la feuille. Ne voyant pas sa main bouger je relevai les yeux vers lui sans relever la tête, puis j'insistai en tapant et en pointant l'endroit où il devait écrire Hyun Ae.

«Hyun Ae…ça s'écrit H…Y…U…N… Non mais tu écris où quoi?»

Il soupira et il me traita d'imbécile. Il tourna la feuille pour en prendre une autre et il répéta la même action en faisant deux colonnes, mais cette fois il inscrivit le nom de Myung Hee dans une et Hyun Ae dans l'autre. Je fronçai le sourcil et je croisai les bras comme un gamin de 5 ans qui n'avait pas ce qu'il voulait. Mon agent regarda sa montre et déclara que j'avais encore 45 minutes pour me décider et que je n'allais pas y échapper. Je boudai et je lui dit que je le détestais ce qui le fit bien rire, puis enchaînant en me demandant qui allait prendre cette décision si ce n'était pas moi. Je grognai de mécontentement. Si c'était ça avoir un père qui te met la vérité en pleine face, c'est bon je préférais mille fois mieux mon père actuel. Voyant que je ne parlais pas, il m'apporta une coupe de vin pour me délier la langue, mais à la vue d'alcool je me rappelai alors cette fâcheuse migraine et j'en eus haut le coeur. Je décrétai alors haut et fort que je voulais un café! «Oui, mon altesse» dit-il en levant les yeux vers le plafond. Dès lors, mon esprit se figea. Je m'emparai du crayon et j'y inscrivis deux truc. Myung Hee parce que nous avions beaucoup en commun et Hyun Ae parce que ses cafés étaient divins. Je portai ensuite le stylo sur mon front baissant ainsi la tête pour mieux me concentrer.

«Hyun Ae parce qu'elle est mon premier amour…mais Myung Hee parce qu'elle est une déesse au lit»

Mon agent me pria de l'écrire au lieu de le dire à voix haute. Je ris puis m'excusai auprès de mon aîné. Je continuai donc ainsi ma liste durant de longues minutes à l'aide d'une tasse de café particulièrement amer et imbuvable avant d'en arriver à un verdict.

«Je crois que j'ai trouvé!» dis-je complètement satisfait de moi-même.
Il me dévisagea en attendant ma réponse que je ne lui dit jamais. Je me levai finalement de mon lit, pris deux Aspirine pour passer à travers cette journée et sortit tel un ouragan de la chambre en direction de ma job. Vers 13h, je reçu un appel en provenance de Myung Hee et puisque j'étais tout sauf professionnel je décrochai et elle me demanda à quelle heure je voulais qu'on se voit. Me laissant amplement le temps de prendre une douche après le shopping, on fixa le rendez-vous à 20h devant la populaire tour de Tokyo. Une fois cette journée termina, je courus jusqu'à ma chambre tel que j'en étais sortis et je partis automatiquement l'eau de la douche. Il était déjà 19h avancé et j'étais loin de la tour. Heureusement pour moi, j'avais pu filer avec du linge du shopping et donc la question de ce que j'allais mettre ce soir ne se posait pas. C'était alors des pantalons classe noir avec attention au changement…pas un chandail noir ou blanc, mais bien bleu! Oui oui je pouvais mettre de la couleur parfois. Je ressortis encore une fois en coup de vent de ma chambre et j'utilisai la limousine gracieuseté de la compagnie pour me rendre à l'autre bout de la ville. Enfin, j'arrivai le premier ce qui me fit grandement plaisir, puisque je détestais faire attendre quelqu'un; faut croire que j'avais quelques manières après tout. Toutefois, je ne du pas patienter bien longtemps avant de voir Myung Hee arriver elle aussi. En fait, je n'eus pas vraiment le temps de la voir arriver puisqu'elle me tomba littéralement dans les bras en me serrant très fort.

«Tu m’as tellement manqué. Merci de me garder à tes côtés. »

Hein euh quoi? L'avais-je texte hier pendant que j'étais saoul? Je ne me rappelais juste pas de lui avoir dit que j'acceptais de recommencer à zéro. Elle leva ensuite la tête tout en me souriant.

« Je ne me trompe pas hein ? C’est bien le cas je suis de nouveau ta fiancée. Je peux de nouveau t’embrasser et te serrer dans mes bras sans avoir peur que tu me repousse. Je peux te dire je t’aime quand m’en viens l’envie…même si…pour l’instant ce n’est pas réciproque. Je sens bien que tu m’en veux toujours… »

Là je ne comprenais pas tellement…était-ce possible d'être encore plus confus que je l'étais hier? Mais de ce que je comprenais c'est qu'elle acceptait de revenir avec moi même si j'étais incapable de l'aimer comme avant? Elle voulait de moi malgré le fait que je n'étais pas sûr de mes sentiments et si je pouvais lui faire confiance dorénavant? Je trouvais cela déraisonnable. Myung Hee dévia le regard en direction de la tour et recula avant de reprendre la parole.

« Ca te va si on visite la tour ou tu avais déjà une idée de lieu en tête ? »

Comment je pouvais dire non avec le sourire qu'elle faisait. Et comment pouvais-je seulement m'exprimer alors qu'elle ne me donnait même pas le temps de le faire. Non au lieu de cela elle me vola un léger baiser et s'accrocha à mon bras. On se mit donc en route vers cette fameuse tour pas si loin maintenant.

« T’est à moi hein ? Rien qu’à moi ? Car moi je le suis…rien qu’a toi. Je serai continuellement à tes côtés même quand tu ne voudras plus de moi. »

Pourquoi je n'avais pas aimé la dernière phrase? Ahh oui, car être la propriété de quelqu'un ne m'avait jamais particulièrement plus. Mais je me contentai de marcher sans dire un mot.

« Sans toi je ne suis plus rien, ne l’oublie jamais. »

Non là c'était un peu trop. Je m'arrêtai et je me plaçai de sorte à lui faire face. Je pus lire assez vite l'incompréhension sur son visage. Je pris une respiration avant pour me donner comme le courage de dire ce que j'avais à dire.

«Je ne suis pas TA propriété Myung Hee et tu n'es pas rien sans moi, pour preuve tu es encore vivante aujourd'hui même après deux mois d'absence de ma part. Cesse d'être aussi…d'être aussi découragée. Je ne suis pas quelqu'un de spécial, je suis ordinaire et des gars comme moi il y en a mille!»

Je lâchai sèchement ceci et je m'arrêtai lorsque je vis les larmes montés aux yeux de Myung Hee. Je baissai aussitôt mon regard me sentant fautif. Je pris sa main et j'y croisai mes doigts avec les siens pour ensuite la regarder droit dans les yeux.

«Désolé, j'ai encore de la difficulté à comprendre comment tu peux être aussi attachée à moi après tout ça…en ce moment, je me cherche un peu et je n'hésite jamais à être arrogant avec tout le monde pour je ne sais quelle raison.»

Elle dévia le regard visiblement mal à l'aise et je lui ramenai le visage vers moi en passant mon autre main sur son menton.

«Je suis prêt à te faire confiance si tu me dis que tes sentiments réelles, mais je ne peux pas te promettre la même chose en retour. Je ne te cacherai pas que je crains de me réengager dans une histoire de peur de ne pas m'en remettre cette fois.»

Pour finaliser je frôlai mes lèvres sur les siennes avant de plutôt l'embrasser sur la joue et lui chuchoter à l'oreille

«Mais je crois que tu es celle qui pourra me refaire tomber en amour. Te sens tu capable de vivre avec un sans coeur comme moi?»

Elle sourit amusée et s'empara sur-le-champs de mes lèvres n'ayant visiblement pas appréciée que je l'aguiche ainsi. J'ignore combien de temps dura ce baiser, mais ce fut probablement parmi les records. Aucun de nous ne voulait y mettre un terme. Est-ce que je venais de renier toute fierté en la reprenant? Peut-être, mais je crois que je n'en avais plus avec elle depuis déjà longtemps alors qu'est-ce que cela change?! Cependant, étant un peu légèrement pas beaucoup mais relativement au beau milieu du trottoir et qu'on gênait la circulation piétonne japonaise, on se résolu à se lâcher et elle proposa qu'on aille à cette tour une fois pour toute. Je comprenais pas trop pourquoi elle avait eut l'idée de venir ici, une tour…c'était loin d'être du shopping après tout. Rendus sur place, je continuai de ne pas comprendre jusqu'à ce que je vois tous ces magasins qui s'y trouvaient. Elle me tira par la main pour qu'on aille vers l'aquarium me rappelant une petite fille. Dans la ligne d'attente pour payer, je ne pus m'empêcher de lui demander pourquoi elle avait décidé de venir ici ce soir. Je voyais très mal Myung Hee avoir une passion pour les poissons. Bon c'était touristique et classe comme endroit, mais je ne trouvais pas pourquoi Cho Myung Hee voulait se retrouver à l'aquarium. C'était plus un truc que je me voyais faire avec Hyun Ae c'est tout! Elle me répondit un truc super simple que j'en oubliai même sa réponse instantanément. Après une trop longue attente, on arriva à l'intérieur de l'aquarium et je me mis à la suivre elle qui était hyper active à l'idée de voir toutes les bestioles marines. Elle se colla pratiquement son visage à la vitre en étant impressionnée par absolument tout. Elle ne cessait juste pas de courir partout à la recherche d'une meilleure place. Étant un peu épuisé par ma journée, je n'étais pas aussi enthousiaste que Myung Hee et je décidai que le bassin des requins étaient le meilleur et que je ne bougerais plus avant qu'elle vienne me chercher. Chose qui ne se fit pas tarder. Dès que Myung Hee eut fini de faire le tour et de vivre ses émotions fortes, elle vînt me prendre par le bras et accepta de me donner un petit moment de répit. Je passai mon bras instinctivement autour de sa taille et elle déposa sa tête sur mon torse.

«Si ça ne te déranges pas Princesse j'irais bien m'acheter un truc à grignoter; mon mal de tête commence à me mener la vie dure»

Il s’arrêta tout d’un coup face à moi et me regarda dans les yeux. Sa respiration n’indiquait rien de bon. Qu’est ce qui se passait ? J’avais dis quelque chose qui ne fallait pas ?
«Je ne suis pas TA propriété Myung Hee et tu n'es pas rien sans moi, pour preuve tu es encore vivante aujourd'hui même après deux mois d'absence de ma part. Cesse d'être aussi…d'être aussi découragée. Je ne suis pas quelqu'un de spécial, je suis ordinaire et des gars comme moi il y en a mille!» Vivante c’était facile à dire ! Je ne faisais plus rien de mes journées, je tournais en rond sans rien faire. Oui j’étais vivante physiquement mais morte à l’intérieur. D’accord il ne sera pas ma propriété, il me l’aurait dit plus gentiment je l’aurai compris aussi. Pourquoi il répondait aussi méchamment et sèchement ? Ne me dites pas que je venais de me faire des idées ? De toute façon maintenant je faisais n’importe quoi. Il m’avait donné une bague et je m’étais fait tout un cinéma. Et il en avait déjà marre de moi alors que je n’étais même pas sur qu’il voulait encore de moi. Bravo ! C’était fini. Je ne voulais pas pleurer mais c’était plus fort que moi, je faisais du mieux pour les retenir mais c’était très difficile. Je venais de me faire des idées c’est ça hein. Je ne voulais pas qu’il passe sa soirée avec moi par pitié ! Il baissa la tête et moi je voulais tout simplement rentrer. Si c’était si difficile de rester avec moi bah il n’avait qu’à décommander. «Désolé, j'ai encore de la difficulté à comprendre comment tu peux être aussi attachée à moi après tout ça…en ce moment, je me cherche un peu et je n'hésite jamais à être arrogant avec tout le monde pour je ne sais quelle raison.» Pourquoi je reste accroché à lui ? Pourquoi il restait avec moi plutôt ! Moi je m’accrochais tout simplement parce que contrairement à ce qu’il pense il n’y en a pas mille comme lui. Il n’y avait qu’un Nich et c’était celui que je voulais. Parce qu’il était le seul à me rendre autant dépendant de sa personne. Je ne voulais que lui. Mais même si j’étais heureuse qu’il reste après ce que je lui ai fais je n’avais pas trop d’espoir enfin j’en avais sans en avoir enfin…je me comprends. J’y croyais sans y croire réellement. «Je suis prêt à te faire confiance si tu me dis que tes sentiments sont réelles, mais je ne peux pas te promettre la même chose en retour. Je ne te cacherai pas que je crains de me réengager dans une histoire de peur de ne pas m'en remettre cette fois.» Je voulais bien le croire, une rupture c’est dur à encaisser, je parle en connaissance de cause. Mais ça m’allait tant qu’il restait. Je serai patiente.
Je ne remarquai que bien trop tard à mon gout que nos mains s’étaient entrelacés. C’était réconfortant, je me serai moins inquiéter si je l’avais vu plus tôt. Il approchait son visage et instinctivement je fermais les yeux mais il ne frôla que mes lèvres embrassant plutôt ma joue. Voilà pourquoi il n’était pas comme les autres ! Quel homme pouvait encore se jouait de moi si aisément ?! Il m’énervait ! «Mais je crois que tu es celle qui pourra me refaire tomber en amour. Te sens tu capable de vivre avec un sans cœur comme moi?» chuchota-t-il à mon oreille. Mon cœur en eue de légère palpitations. J’avais atteint mon objectif non ? Enfin pas encore complètement mais j’étais sur la bonne voie n’est ce pas ? C’était ça hein ? C’était trop beau pour être vrai. J’eus un petit sourire satisfait avant de saisir ses lèvres et d’avoir mon vrai baiser, je n’avais jamais apprécié quand il me faisait des fausses joies.
Je me perdais de nouveau à la sensation de ses lèvres, ce baiser perdurait et ne semblait pas vouloir prendre fin pour ma plus grande joie, en tout cas j’avais la réelle sensation qu’il m’aimait encore, je me collais de plus en plus contre lui jusqu’à ce qu’on remarque qu’on gênait légèrement le passage des passants enfin jusqu’à ce qu’il me le fasse remarquer. Et on se décida à se diriger finalement vers la tour, ça allait être une belle soirée, vu comment elle avait commencé. Je n’hésitais plus pour le tirer par la main avec moi en l’emmenant d’abord dans l’aquarium. Nich me demanda pourquoi je voulais tellement y aller. Je pensais que la raisons était simple pourtant : « Parce que je veux tout visiter ici ! » Je voulais tout voir ! Tout ! Comme une vrai touriste que j’étais. Mais on irait par étape bien évidemment. L’aquarium était énorme, énorme et superbe. Il était impressionnant quoi. Je voyais des poissons de toutes les couleurs, c’était rigolo et jolie à la fois. Mais ça ne passionnait pas tellement Nich c’était dommage. Il ratait quelque chose. Enfin il restait fidèle à lui-même et parti voir le plus masculin et le plus effrayant de tous les poissons, le requin. C’est dire que j’étais impressionné d’en voir mais la peur était quand même présente. Un requin ce n’est pas du tout un petit poisson tout mignon ! Après mon sympathique petit tour solo de tout l’aquarium et le beau tour des requins de Nich on opta pour un autre lieu qui j’espère il apprécierait plus. Je n’en espérais pas trop quand même. Sans trop m’y attendre il me prit par la taille, je fus légèrement surprise mais agréablement surprise. Je fis de même et posa ma tête sur lui. J’hésitais dans tout mes gestes j’étais mal à l’aise et avait une appréhension pour chacune de mes actions. «Si ça ne te déranges pas Princesse j'irais bien m'acheter un truc à grignoter; mon mal de tête commence à me mener la vie dure» Au mot Princesse mes doigts se crispèrent légèrement sur son T-shirt. Mais comment ça un mal de tête ? Bon je ne rapporterai pas tout à moi donc la cause ne peut être que l’alcool. Comme si, en plus si je lui répondais non il se retiendrait à ne pas manger. Mais un petit quelque chose à se mettre sous la dent ne ferai de mal à personne. Je jetais un œil au plan avant de me diriger vers un petit restaurant japonais prétextant qu’on mangeait toujours dans des resto étrangers, on avait fait le français, le thaïlandais alors autant continué sur notre lancé ! En plus un restaurant japonais au japon c’était logique non. Entre grignoter et un vrai repas, c’était bien mieux un vrai repas aussi. Et puis j’avais faim ! Je pris un bon ramen saveur poulet et lui seulement des sushis et des makis. Pff. C’était vraiment grignoter qu’il voulait lui. Je lui piquais un maki ce qui me valut un assez mauvais regard de sa part. C’était qu’un maki s’il avait voulu de mon ramen je lui en aurai donné volontiers ! Je me retrouvais doucement avec mon mauvais caractère et mes petites habitudes égoïstes que je remplaçais par une bouille mignonne pour me faire pardonner. Je souriais de plus en plus doucement mais me réservant tout de même. Grande joie amène grande tristesse. Tant que je ne serai sur de rien je n’arriverai pas à être totalement naturelle. C’était risqué quand même de l’énerver en vue de la situation mais ne me dites pas que Nich était du genre à m’en vouloir pour un tout petit maki. En une bouchée c’était terminée. Après s’être rassasié, on se dirigea malgré lui vers la boutique de souvenirs qui me faisait de l’œil depuis qu’on était arrivé à l’étage. J’achetais tous pleins de chose mignonne, de déco ou d’accessoire même des peluches. J’évitai de lui proposer certaines choses car je sentais déjà le refus mais je lui offris tout de même ces machins de touriste, je dis machins parce que y en avait trop qui existais, j’en ai pris pleins aussi il ne prit que ce qui lui plaisait. Une fois mes achats fait je me mis à réfléchir à ce qu’on pouvait faire maintenant ou où ce qu’on aller voir. Il y avait deux musées mais bon d’accord je voulais tout visiter mais je ne voulais pas non plus que cela se devienne une sortie barbante. J’avais mes crinières tout de même. Je le regardais cherchant une idée qui ne vint pas. Il me paressait bien fatigué ou sinon c’est qu’il s’ennuyait bien plus que je ne l’imaginais. Je jetai finalement de nouveau un œil au plan, il n’y avait que lui pour m’aider. J’y voyais un centre d’arcade et souris rien qu’en l’imaginant passer devant. « Tu viendrais avec moi au centre d’arcade là haut ? » C’était une fausse question, je n’étais pas sur de sa motivation pour pouvoir lui faire supporter une telle chose. Il ne me restait donc que la vue de Tokyo vue de tout là-haut. « Il ne reste plus qu’une chose. On monte ! » Il faisait nuit, la vue devait être bien plus que magnifique. J’aimais voir les villes la nuit avec leurs centaines de lumières, c’était beau voire plus même c’était mon côté enfant je pense. Mais j’aimais tellement les endroits éclairés par de centaines de lumière différentes comme j’étais aussi une fana des feux d’artifices et des étoiles. C’était comme féérique à chaque fois.
La montée vers l’observatoire fut une vrai aventure pour moi, ce n’était pas la mort mais quand même d’abord il y eut pour mon plus grand plaisir des ascenseurs qui nous montait directement vers le première étage de l’observatoire après il y eut les marches…ce n’est pas que je n’aimais pas les marches mais si je pouvais les évitées c’était mieux et puis un ascenseur donne de l’intimité quand il n’est pas public. D’accord bon là c’était public mais ce n’était pas la mort. Il m’arrive quand même de me dire que finalement qu’il y ait des étages chez moi ça aidait pour cette force que j’avais pour franchir autant de marche sans me plaindre. Et pour tant d’effort donner je ne m’arrêtai bien sur pas au 1er stade mais bien au dernier tout en haut là où assurément la vue serait la plus belle. Une fois arrivée je soupirai de soulagement d’avoir enfin atteint le sommet et fonçais auprès des larges et longues vitres. Et comme je m’y attendais c’était extraordinaire. C’était illuminé de partout. J’en prenais des photos de toutes parts. Oui la j’étais littéralement devenue une enfant c’était l’effet que les lumières avaient sur moi. Je regardais Nich appuyé sur un seul et même côté, il le changeait de temps en temps mais il était plus calme que moi. Je me demandais bien la chose qui pouvait le mettre dans tous ses états ou qui le faisait retomber en enfance facilement. « Alors t’en pense quoi ? » Je passais dans son dos et le prit par la taille juste le temps qu’il me réponde et un peu plus je pense pour profiter de lui avant de retourner observer Tokyo by night. Je choppais dans le même temps une nouvelle photo en cachette certes mais bien jolie de lui. Il ne voudrait pas je pense, poser sur une photo pour moi et même si c’était le cas je ne me sentais pas capable de lui demander. Les photos prises sans prévenir étaient toujours les meilleures de toute façon c’est ce qu’on m’avait toujours dit. Cette capture venait de s’ajouter ou plutôt tenir compagnie à ma seule autre photo de lui. Mes prochaines tortures quand mon cœur serait brisé. Ca avait l’air drôle à imaginer mais le vivre serait autre chose à mon avis. Enfin bon on y était pas n’est ce pas, pour l’instant il était là et je ne perdais pas espoir même si parfois je pense que j’aurai du. Faut dire que je n’étais sur de rien avec lui en ce moment. « On y va ? »
Je ne savais pas trop où aller maintenant que j’avais visité l’essentielle touristique mais je ne voulais pas rentrer, à y penser (comme d’habitude non ?) cette nuit…enfin dans la situation où nous sommes…non je ne me poserai la question qu’au moment venu. Je lui souris agréablement car sa nonchalance me faisait rire. Il commençait à se faire tard, je ne savais pas tellement où me dirigés et lui était assurément fatigué. Je n’allais pas l’emmener boire alors qu’il me disait plus tôt que sa tête le faisait souffrir, ce n’aurait pas été logique. Voilà je ne savais pas, je n’avais pas d’idée. A Ulsan ou Busan les idées auraient fusées même à Séoul tiens mais ici à Tokyo ce n’était pas le cas. Je m’arrêtais et me plaçais face à lui. Je réfléchi à mes mots et vérifiant intérieurement si j’étais sur de moi. Je le serrai de nouveau dans mes bras, s’il ne comprenait pas pourquoi ce n’était pas grave mais je me sentais réellement bien collé contre lui. Je soupirai avant de me détacher et de le regarder souriante. « A vrai dire je ne sais pas ce qu’on peut faire. Si tu as des idées je suis prenante. Les magasins se ferment tout doucement et les bars s’ouvrent…mais tu as dit que tu avais mal à la tête tout à l’heure. Est-ce que c’est parti d’ailleurs ? Enfin je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour nous deux de boire ce soir… » Je voulais aborder le sujet de comment allait se dérouler cette nuit, de savoir si c’était lui à mon hôtel, ou moi au sien ou chacun dormait dans sa chambre, mais je n’osais pas. Etrange hein, moi, Myung Hee qui couchait avec les hommes qui lui plait n’arrivait même plus à demander à… (Était il de nouveau mon fiancé ou même juste mon copain ?) Enfin de demander à Nich s’il voulait de moi auprès de lui cette nuit. Je me pinçais légèrement les lèvres et me remis à marcher tout droit sans but précis juste pour m’aérer la tête. Il marchait à côté de moi, l’air penseur, je ne m’attardais pas trop à le regarder cherchant mes mots pour ne pas paraitre comme une obsédé de son corps et de ses performances au lit. Je l’étais vous croyez ? Oui je pense, mais à votre avis était-il obligé de le savoir et de me taquiner après avec ? Ha la je vois qu’on est d’accord, mieux vaut pas.
Je passais un bras autour du sien et tenta de démarrer un autre sujet de conversation lui demandant pourquoi il était à Tokyo et combien de temps il y resterait. Moi je n’avais pas de date précise et je rappelle que j’étais venue ici pour me changer les idées et faire en sorte de l’oublier. Voyez l’échec total ! Enfin ce n’est pas la raison que je lui ai donné pour expliquer ma présence à Tokyo disant que j’étais plus attiré par les voitures et les magasins qu’offrait la ville.
C’était plaisant de marché à ses côtés de nouveau mais enfin il se faisait tard quand même et on n’allait pas marché éternellement non plus. « On devrait parler non ? » dis-je d’un air pensif en regardant en l’air juste pour ne pas avoir à le regarder ou a regarder le sol. J’avais tellement de questions que je ne savais même pas si ce soir était le bon moment pour en parler ni à cette heure tardive. On s’arrêtait face à une route assez fréquenter et j’appelais au mieux un taxi pour rentrer tout en regardant Nich. C’était maintenant ou jamais. « Alors cette soirée tu pense qu’on va la terminer comment ? Ensemble ou chacun de son côté ? » Nan ! Ce n’est pas ces mots qui devaient sortir de ma bouche ! Je ne pouvais pas faire plus directe en plus ! Je voulu me frapper le front pour avoir sorti ces mots sans même les avoirs répéter dans ma tête puis baissa de nouveau avant de reporter mon regard sur la route. « Enfin tu m’as comprise non ? Quoique non en faite on doit parler d’abord. » Je ne me sentais pas de le regarder en face après lui avoir posé une question pareil ! Est-ce que même les personnes normales posent ce genre de questions ? Etais-je devenu vraiment dingue ? N’ayant plus les pensées pour me focaliser seulement sur le taxi, je me retournais vers lui et lui pris encore le bras pour être sur qu’il me suivrait et l’emmena jusqu’à ce que je vois moins de monde autour de nous et de quoi nous asseoir. Je m’assis et tapota à coté de moi pour qu’il fasse de même. Je m’asseyais, pas trop près dans le cas où si une réponse ne me plaisait pas je puisse facilement m’en aller sans qu’il ait l’occasion de me retenir. « J’ai pleins de questions qui me trotte en tête depuis que je t’ai revu, depuis hier soir quoi, je ne sais pas trop par où commencer. A vrai dire je risque de te fatiguer…plus que tu ne l’est. » Je ris un peu de moi-même, je n’avais jamais pensé avoir une telle conversation avec quelqu’un un jour. Et puis j’allais vraiment le fatiguer je le sentais déjà. Je lui fis un petit sourire avant de regarder face à moi. « Je ne savais pas que te dire que tu m’appartenais t’énervais tellement, je ne le dirais plus pardon. Mais j’aimerai savoir alors maintenant où on en est ? Tu m’as rendu la bague mais je ne suis pas sur de ce que cela signifie. Je n’ai pas envie de me faire des idées et de le regretter au final. J’ai fait plein d’erreur et je suis encore là à côté de toi malgré que tu m’es repoussé mainte fois déjà à mon gout. » Je tournais légèrement la bague autour de mon doigt avant de l’enlever et de la serrer dans ma main et de baisser la tête. Je soupirais doucement avant de reprendre. « Mieux vaut que je dise tout ce qui me pèse maintenant hein ? Comme ça tu sauras tout et ça sera fait une bonne fois pour toute ! » Je tentais de trouver une position confortable mais ce fut vain alors je m’en tenais à ma position de départ. « Je ne te demanderai pas si tu m’en veux ça serait te faire répéter inutilement ce que je sais. Je serai patiente parce que l’attente en vaudra le coup normalement mais la question de savoir si on est un couple ou non me trotte en tête. » Je fis une pause ébouriffant mes cheveux avant de me recoiffer juste après. Ca m’avait distrait et détendu pendant un moment puis je repris « Parce que si nous sommes un couple j’encaisserai moins le fait que tu ailles draguer contrairement à si tu me dis qu’on ne l’est pas enfin tu feras ce que tu veux. Ca me décevra mais au moins tu seras libre de faire ce que tu veux sans que je ne t’empêche de faire quoique ce soit. Comme ce soir où j’ai dis les mots qui ne fallait pas je pense, j’avais seulement pensée qu’un peu d’air en tant que célibataire te ferait du bien. » Peut être que de le dire comme ça me donnait plus l’air d’une débile qui ne le connait pas. « Nich tu es un dragueur ce n’est que comme ça que je te vois quand on marche dehors. Un dragueur qui en plus d’être beau et charmant sait parfaitement quoi dire pour que n’importe quelle fille tombe dans tes bras. Un dragueur dont je ne comprends pas excepté que je sois jolie pourquoi tu m’aime enfin m’aimait. C’est vrai que tu ne sais pas ce qui se passe dans ma tête mais c’est dur de ce dire qu’à tout moment une fille plus jolie comme celle qui t’avais embrassé ce soir là aurait put t’enlever à moi. Alors qu’au contraire si je te voyais comme un homme célibataire libre de ses choix ça passait mieux. C’est bête d’essayer de me justifier maintenant après t’avoir brisé comme je l’ai fait. Seulement il y a bien qu’en amour que je ne suis pas sur de moi et me rappeler comment ce soir tu m’as fait peur quand tu t’es mis en colère, de voir que ce même soir tu avais embrassé la seule fille qui j’aurai voulu qu’elle ne connaisse jamais le gout de tes lèvres. Ce soir là où je n’ai pas réellement réfléchi où j’ai juste tenté de voir ce qui m’arrangerait moi, comme l’égoïste que je suis. Je ne voyais que l’option de la rupture c’était comme une protection. Et puis dans ces situations la seule chose que je sais faire c'est fuir. » Je me tournais vers lui légèrement avant de finalement continué de regarder le sol. « Mais tu peux voir que je ne fais que des bêtises, je suis loin d’être parfaite, je suis maladroite je ne dis pas ce qu’il faut mais je donne l’air fière car c’est ce que je suis. Je m’étais toujours trouvé possessive mais je n’y avais jamais vu le mal jusqu’à ce soir là à Busan. Et je ne voulais pas en arriver au point de devoir t’enfermer seulement parce que je ne veux pas te perdre. Je préférais mieux me dire que si tu n’étais plus en couple avec moi ça serait mieux. Tu serais un homme libre et moi…j’observerai de loin. » Je ris nerveusement de mes dires. J'étais nerveuse de lui faire un si long discours alors que c'était bien la dernière chose que j'aurai voulu faire. Je pense que mes sentiments n’était pas de l’amour ils tournaient presque à l’obsession de ses moindres faits et gestes. « J’ai bien raison non ? Tu aurais moins de remords si tu faisais ce que tu aimais soit de draguer chacune des filles qui passaient sous tes yeux si tu savais que tu es célibataire non ? Malheureusement en pensant au mieux pour toi j’en ai oublié l’amour. C’est bête hein ? Je n’ai juste pas pensé à quel point une décision pareil allait tout détruire. Maintenant j’en suis arrivé au point que même pour t’envoyer un sms j’hésite. » Je pense que j’avais dis tout ce qui fallait non ? Pourquoi alors les mots continuaient de sortir ? « Dis moi Nich, on est un couple ? On est fiancé ? Ou pour le moment je ne suis qu’une fréquentation ? De retour à Ulsan on se fréquentera encore ? Ou on se séparera définitivement ? Je te presse oui je le sais mais seulement car ça fait deux mois que j’y pense, que je te veux que je t’attends. Que je me demande si tu arriveras à me pardonner qu’on puisse prendre un nouveau départ ensemble. C’est dingue. Je ne vois que toi et ça m’énerve de me dire que tout est de ma faute si j’en suis là ! Je couche avec d’autres hommes et je ne vois que toi ! Je voyage et c’est toi que je vois ! J’ai vraiment essayé de me dire que c’était fini que je devais arrêter d’espérer que tu ne voudrais plus de moi, que tu tournerais la page que tu te trouverais quelqu’un d’autre mais non je continue d’espérer que tu voudras encore de moi ! Qu’importe ce que je fais et dit il faut que ça soit toi qui me revienne à l’esprit. Je sais que tu n’es pas du genre à rester par pitié, donc dis moi où on est maintenant ! Depuis hier je suis troublée ! Tu m’as embrassé puis repoussé mais tu me donne quand même la bague. Je te dis que je serai toujours là pour toi mais tu ne semble plus me croire ou pas totalement alors que je suis prête à me donner corps et âme seulement pour toi. Je ne veux me réveiller qu’à tes côtés je ne veux faire sourire que toi, je ne veux être serré que dans tes bras, je ne veux offrir mon corps qu’a toi. Tu dis ne pas comprendre pourquoi je m’accroche à toi eh bien moi non plus je ne le comprends pas et pourtant c’est le cas. Je t’aime pour ces petites choses que je ne peux expliquer, moi si je te demandais pourquoi tu m’aimais tu n’arriverais surement pas à me répondre clairement. Pourquoi tu n’arrive pas à passer à autre chose depuis ces 2 mois ? Des filles comme moi aussi y en a des milliers rien qu’a Busan y a mon homologue et pourtant tu n’as pas réussi à tourner la page non plus ! Pourquoi ? Tu avais même Hyun Ae pour passer à autres choses à la place tu as préférer aller jouer avec le cœur d’autre femme. Tu es à côté de moi prônant que tu ne retomberas pas en amour, je ne dis pas que je baisserai les bras loin de là cette idée, j’éloignerai toutes femmes qui s’approchera de toi mais pourquoi tu continue de me fermer l’accès à ton cœur. Te faire souffrir était bien la dernière des choses que je voulais te faire subir. Mais de toute façon être méchante et cruelle c’est tout ce que je sais faire ! Je suis comme ça. Je veux te répéter quotidiennement à chaque instant et avec la plus grande des sincérités que je t’aime mais à un moment cela te fatiguera et t’énervera. Tu te mettras de nouveau en colère et tu me feras de nouveau fuir sans le vouloir. Mais je reviendrai comme un cercle vicieux incessant qui nous fatiguera jusqu’à ce que tu ne veuille plus du tout de moi et que tu tourne complètement cette page qui porte mon nom et que moi je passe définitivement à autre choses. » Des goutes salées tombèrent sur mes poignets, j’eus un petit sourire triste en coin je pleurai maintenant sans m’en rendre compte. J’essuyais le tout d’un coup de main et me releva doucement. « Enfin je me suis emporté légèrement, je ne voulais pas dire tout ça, je dois être fatigué mieux vaut que je rentre à l’hôtel. Et puis toi aussi tu dois être fatigué d’écouter ce monologue répétitif. Mieux vaut qu’on en reste là pour ce soir. » J’avais la voix qui tremblait, j’aurai peut être du partir sans un mot. J’attrapais mon téléphone et décida de finalement appeler la compagnie de taxi moi-même et de leurs indiqué comme je le pouvais là où je me situais cela fait je raccrochais frotta un peu mes yeux et porta mon regard sur Nich lui souhaitant une bonne nuit avant de marcher vers la civilisation. Mon taxi ne devrait pas tarder la nuit la circulation n’est pas vraiment dense.

Je m’éloignai doucement, n’arrivant toujours pas à croire que le seul moment que j’attendais, le moment où j’aurai pu avoir toutes les réponses à mes questions qui me hantait depuis deux mois s’en allait en quelques pas.
«Alors tu vas encore t'enfuir comme tu l'as fait à Busan?» cria-t-il derrière moi. Avais-je encore la force pour tout ça ? Même fuir ne me menait à rien, je restais il n’y avait rien, je partais il n’y avait rien de plus. Alors oui je préférais fuir au moins mes larmes auraient le temps de s’arrêter d’elles-mêmes. Mais fuir ne m’aiderait en rien. Je m’arrêtais donc et me retourna en sa direction attendant de voir ce qu’il avait à rajouter et voir si j’aurai les réponses que j’attendais.
Il se rapprocha avant de commencer son discours de sermon «Depuis qu'on se connait, chaque fois qu'une situation te déplait, tu fuis! Si tu n'avais pas préféré me fuir deux mois plutôt on n’en serrait pas là aujourd'hui. Tu veux répéter ton erreur ce soir? Si tu ne peux pas me donner ta confiance et si tu penses que je vais te quitter chaque fois qu'une fille croise notre chemin, on ira jamais très loin.» Oui pour moi là il me sermonnait ! Et ce n’est pas le moment ! Oui je fuis, oui je voulais répéter mon erreur, oui je voulais fuir cette conversation, oui je continuerai de penser qu’il me quittera chaque fois qu’une fille que je juge plus jolie passe devant lui donc oui il avait raison on ira jamais loin ! Et alors ? Je dirai que c’était mon choix et je l’assumerais !
Il saisit mon poignet m’empêchant de partir. «Tu ne trouves pas qu'on est pathétique? C'est ridiculement compliqué pour rien là» Je posai mon regard ailleurs, il avait peut être raison mais ce qui est simple me parait toujours compliqué. Car quand c’est trop simple les problèmes ne sont jamais très loin. De mon poignet ses mains étaient passées à ma taille, je me sentais déjà trop près pour pouvoir avoir les idées claires. «Tu regrettes la décision que tu as prise à Busan, et je regrettes de ne pas t'avoir retenue. Si j'hésite de la sorte aujourd'hui c'est parce que j'ai été aveuglé par ma peur de revivre ta perte. Je t'aime Myung Hee, je te désire comme fiancée, pas comme un regret dans ma vie.» Je relevais mon visage en sa direction visage à ses derniers mots mais changea vite d’avis. J’étais mal à l’aise. Il posa ses lèvres sur les miennes trop rapidement mais j’avais juste complètement fondu à l’intérieur. Pourquoi je m’entêtais à me dire que j’arriverai à vivre sans lui alors que juste quand il m’embrassait je ne voyais plus que lui. «Tu te demandais pourquoi je t'ai choisi plutôt qu'une autre fille? Contrairement à ce que tu peux penser, certes ton physique y est pour beaucoup, mais si ce n'était que ça, j'aurais tourné la page facilement tu ne crois pas? Myung Hee, je t'aime pour ton sourire, pour tes petites habitudes que tu as le matin en te réveillant. Je t'aime, car tu rends mes journées meilleures, car tu as ce don de me rendre important et je veux être celui qui te protège, qui te prends dans mes bras et qui te voit le dernier fermer les yeux le soir. Ton fort caractère te rend unique et sans cela je continuerais probablement à faire le con. Tu n'hésite jamais à me remettre à ma place et pour toi je veux être à mon meilleur. Avant de te connaître, je ne te cacherai pas que j'étais un imbécile de première classe qui n'avait aucun respect envers les filles. Elles n'étaient là que pour me divertir et quand je t'ai perdue, je suis redevenu ce jerk. J'ai besoin de toi près de moi, car je t'aime pour tout ce que tu es, autant tes petits défauts que tes qualités. De plus, je dois avouer que notre petit jeu que nous avons me plait bien.» Je n’avais pas l’impression qu’on parlait de la même personne lui et moi. Il me voyait d’une manière que je n’aurai pas cru possible. Je ne me voyais principalement que des défauts enfin j’avais mes qualités mais ce qu’il venait de cité rentrait plus dans la catégorie défauts pour moi. «J'ai réalisé que je t'aimais toujours quand j'ai appris pour toi et So Young et inconsciemment je t'en veux toujours d'être allée voir ailleurs malgré que nous n'étions plus ensemble. Je crois que je suis aussi possessif que tu peux l'être…mais je ne peux pas t'en vouloir pour ça, cela serait injuste. Seulement, si tu me dis que tu as couché avec Hyun Ki…euh j'ai été content de te connaître.» So Young ? So Young ? So Young ! SO YOUNG ! Mes yeux s’ouvrirent en grand une fois mon cerveau remis en place. Mais comment il a su ça ? Je le regardai étrangement. Même séparé il savait ce que je faisais ? Il était pire qu’un espion ! Et pourquoi ne pas venir me voir plutôt ? Je passais mes mains autour de sa taille j’étais rassuré de savoir que même sans le savoir j’avais toujours ma protection. Mais sa dernière remarque me fit rire, coucher avec Hyun Ki ? Faudra vraiment que lui et moi soit vraiment saoul pour que juste on puisse se retrouver dans la même pièce et encore plus dans le même lit. « Je ne coucherai surement jamais avec Hyun Ki quand même pas Nich ! » J’étais déjà convaincu, je ne fuirai surement plus mais il dit quand même enfin je veux ENFIN il dit les mots qui me fallait pour me rassurer totalement, je ne pensais pas qu’il me le dirait de si tôt et pourtant…«Je t'aime Cho Myung Hee, et un jour je compte bien faire de toi ma femme» Il les avait dit, et maintenant il était redevenu mon Nich, enfin il était redevenu mon fiancé. Ce n’était peut être pas mon Nich mais il ne pourra pas m’empêcher de dire qu’il est MON fiancé ! Et mon cœur ne se contrôlait plus sous son charme il m’offrit en supplément un baiser que je n’aurai pu refuser. Il m’avait tellement manqué, je ne voulais pas mettre fin à ce baiser, je voulais qu’il dure plus longtemps toujours plus longtemps mais ça aurait été bien trop beau hein ? Nich interrompu mon moment de rêve, c’était quand même assez méchant. «Je sais que je n'ai pas été fidèle dès le début, mais tout ce que je te demande c'est de croire en notre couple plutôt que de toujours imaginer la pire des situations.» Oui je faisais n’importe quoi…je le sais. Je déviai légèrement mon regard vers le sol, honteuse de toujours voir le pire pour nous. Mais lui n’eut pas la réaction à laquelle j’attendais, «Sinon, tu as raison, je suis épuisé et j'irais bien me coucher à présent» je voulais qu’il me serre dans ses bras pas qu’il m’annonce qu’il voulait aller dormir ! Ca me paressait logique pourtant ! Comment il pouvait casser un si joli moment ? Il faudrait que j’arrête de trop espérer parfois avec lui. «Alors on se revoit à Ulsan?»Je le vis s’éloigner sans même me regarder une dernière fois. Il n’était pas sérieux là ? On venait à peine de revenir ensemble et il pensait que j’allais attendre Ulsan pour rester avec lui ? Ce soir je n’allais pas dormir seule ! Hors de question ! Je le rattrapais bien rapidement en lui faisant bien rappeler par un coup sur l’épaule qu’il avait oublié quelqu’un derrière lui. Je n’allais pas attendre jusqu’à Ulsan, c’était impossible pour moi. Je passai mon bras autour du sien mais il jugea mieux de me coller contre lui et à vrai dire j’appréciai l’idée. On rejoint doucement la civilisation et on put aussi voir le taxi s’en aller. Il avait attendu combien de temps pour juger que maintenant il pouvait partir ? 2 min ? 3 ? 1 ? J’aimais de moins en moins les taxis vraiment ! Un peu remontée je voulu appeler un nouveau taxi mais Nich m’en retint sortant lui-même son téléphone. Je ne compris pas ce que cela aller changer, un appel venant son téléphone plutôt que du mien jusqu’à ce qu’une limousine approche et s’arrête devant nous. Je n’étais pas sur de comprendre tout de même. Nich roule en limousine maintenant ? En 2 mois ? « Dans quelle genre de compagnie tu travail ? T’est sur que ta compagnie ce n’est pas la mafia ? » Il me répondit que ça pouvait être « classe ». Travailler pour la mafia ? C’est « classe » ? Je ne voulais pas sortir avec un mafieux qui risque sa vie dès qu’il met le pied dehors. Donc mafia non ce n’est pas classe ! Mais alors pas du tout ! Enfin lui faisait ce que bon lui plaisait à chaque fois. En tout cas qu’il ne m’annonce pas qu’il fait parti de la mafia…je ne voulais pas !
Quelques minutes après on arrivait à mon hôtel puis dans le même temps à ma chambre. Mon cœur rayonnait rien qu’en pensant que ce soir j’allais dormir près de Nich. Mais ma joie s’envola en un instant dès que je pus allumer la lumière de ma chambre et que je vis un homme dans son plus simple appareil s’étant approprié mon lit. Je cachais immédiatement mes yeux lui criant de sortir de ma chambre mais je n’ai pas eue le temps de cacher les yeux à Nich et il commentait déjà. «Et bien tu ne t'ai pas ennuyée en mon absence». Ha c’est bon j’étais fini, je tentais du mieux de me justifier disant que je ne le connaissais même pas celui là, ha si c’était à l’expo, merci à lui de me l’avoir dit mais je ne me rappelais pas avoir donné les coordonnées de ma chambre. Nich semblait plus amusé qu’en colère. Mais ha ma nuit de rêve…oh mon dieu je la voyais s’envolé comme une plume sous mes yeux…oh non, non, non. Je baissai la tête complètement désespérer. Une fois le nudiste sorti, après avoir en plus rajouté que j’étais une mangeuse d’hommes. Je tentais encore de m’expliquer disant que je ne savais vraiment pas d’où il venait.
Je me demande si je n’étais pas déjà redevenue rouge de honte, j’arrivais à peine à le regarder, il devait penser que j’avais tourné la page rapidement. Enfin c’est ce que je pensais parce que sa réaction ne concordait pas trop avec mes pensées. Mes explications n’avaient pas l’air de l’intéresser puisqu’il me demanda du café. Du café ? Pourquoi du café ? Je lui indiquais celui donné par l’hôtel qui se trouvait dans un coin de la chambre puis continua de nouveau à me justifier même s’il m’avait fait signe d’arrêter. Jusqu’à ce que je remarque que je m’enfonçais moi-même en me justifiant. Je faisais n’importe quoi ! J’en avais marre on devait passer la nuit à dormir pas à m’écouter enchainer bêtise sur bêtise. Il se servit une tasse et m’en tendit une jugeant que j’en avais besoin. Mais non moi ce que j’avais besoin c’est de savoir ce qu’il pensait. «La prochaine fois on ira à ma chambre, ça vaut mieux» Il ne semblait en rien en colère ou autre, mais de quelle planète il venait ? Il se mettait en colère pour un baiser mais il s’en foutait s’il voyait un homme nu sur mon lit. Il avait une façon bien particulière de penser. «Hyu...euh on m'a dit que tu avais déménagée de chez ta tante, tu es retournée habiter chez ton père? Tu as trouvé un job peut-être? Ahh non impossible. Les études?» Comment ça impossible ? J’étais prête à tout il y a deux mois juste pour l’oublier. Non vraiment, s’il sait tout ça pourquoi il n’est pas venue me voir, il sait presque mes moindres faits et gestes enfin les plus importants je dirai ! Je lui fis une bise sur la joue bien trop heureuse de voir qu’il ne m’avait jamais réellement quitté puis le répondit seulement que j’ai déménagé par envie. Je doute qu’il se serait retenu d’aller voir Hyun Ae pensant qu’il n’y aurait plus d’espoir avec moi. Et moi je n’aurai supporté de le voir pensant moi aussi qu’il n’y avait plus d’espoir et surtout au côté de ma cousine. J’avais mes limites. On avait vraiment l’air bête c’est vrai. « Mais tu veux pas dormir ? T’avais dit que t’étais épuisé tout à l’heure. » Nich avait vu cette intervention de l’homme nu comme une bonne comédie. Il me répondit que de le voir l’avait réveillé pour au moins une ou deux bonnes heures. En une heure ou deux voire plus, dans une chambre d’hôtel avec l’homme le plus séduisant à côté de soi aux performances au lit bien qu’extraordinaire qu’est ce qu’on aurait bien pu faire ? « En deux heures…on peut faire beaucoup chose comme… » Je laissai ma main venir se balader doucement sur son torse, prête à lui sauter dessus mais il refroidit toute mes ardeurs. «Ouais en effet, dommage que j'aie encore ce mal de tête. La prochaine fois peut-être!» Je retombais comme une masse sur le dos. J’attends ça depuis trop longtemps et il me torture encore et toujours. Il se releva disant qu’il allait prendre une douche. Comme ça là maintenant monsieur j’ai mal à la tête à décidé qu’il avait envie de prendre une douche alors que sa copine en chaleur ne veux que lui dans son lit. Non vraiment il n’était pas sérieux ? Il voulait jouer avec moi maintenant ? Là ? Maintenant ? Dans l’état fragile que je suis ? D’accord ! Bah il avait raté sa chance ! A peine il eut fermé la porte de la salle de bain que je mis en pyjama, éteignit les lumières et partit me coucher. Je dois être celle qui joue avec ses envies et non lui ! En plus j’étais fatigué, le sommeil vint plus rapidement que je ne l’aurai cru. Mais il fut vite interrompu aussi.
Qu’est ce qu’il voulait ? L’hôtel avait un bon accueil il pouvait les appeler s’il avait un problème pourquoi me sortir de mon sommeil ? Car oui le coupable de ce violent réveil était Nich ! Evidemment ! Ayant allumé toutes les lumières de la chambre. « Qu’est ce qu’il se passe ? » dis-je à moitié endormi. C’est à ce moment qu’il trouva intelligent de tirer les couvertures ! Les lumières ça allait mais pas les couvertures ! « Ca va pas ? Rends-les-moi !...s’il te plait j’ai froid. » Il n’en fit qu’à sa tête et s’enroula dans les couvertures avant de se coucher à côté de moi. «Bonne nuit Princesse!» C’est lui qui me repoussait et maintenant je n’avais pas le droit de dormir ? Où était la logique ? Je le poussais doucement avec le pied jusqu’à ce qu’il tombe à terre. C’était drôle on aurait dit un saucisson géant. « Rends moi mes couvertures sinon ce soir tu dors par terre. » Il était trop beau pour qu’on lui en veuille «T'as pas le droit de t'endormir sans moi! Si c'est comme ça, c'est bon je vais dormir dans MA chambre!» Hein ? Comment ça ? Il pouvait se montrer vraiment adorable quand il s’y mettait. Mais il lui serait dur de rejoindre sa chambre là et puis c’est lui qui l’avait cherché. Oui bien sur que je me suis moqué de lui qui ne l’aurai pas fait, enroulé dans les couvertures juste parce que je m’étais endormi, et déblatérant des phrases sans sens y avait pas plus mignon. «J'ai mal à la tête, ce n’est pas juste, arrête de rire!» Maintenant il mettait la faute sur son mal de tête. « Allez arrête de faire l’imbécile remonte sur le lit. » Maintenant Nich boudait ! Je n’y croyais pas ! Entre lui et moi c’est moi qui devrais faire des scènes non ? Il me rendit mes couvertures et se mit dos à moi. Je voulais vraiment rire mais je me retins on n’allait pas se faire la guerre la nuit de nos retrouvailles. Je le mis plutôt sur le dos et m’appropria ce qui m’était dut. « On oublie tout ? » Je me penchais pour l’embrasser mais il tourna sa tête au dernier moment. Haa il allait me rendre folle ! «Dis-moi d'abord…à quoi je pense à ce moment précis?» C’était quoi encore ça ? Je n’étais pas devin moi ! « Hmm tu pense que Hyun Ki est un vrai imbécile…qui ne devrait pas exister et…que je suis la plus belle chose qui te soit jamais arrivé dans ta vie. » Je le vis sourire, j’avais eue bon c’est ça ? Alors il était où mon baiser ? J’attendais ma récompense là ! Il me fit basculer inversant désormais les rôles. «Good answer!» Superbe ! On s’embrassa et mon envie ne cessait de grandir, enfin j’allais pouvoir profiter des biens faits d’une réconciliation. «Je t'aime tellement, tu ne peux même pas t'imaginer à quel point je te désire, tu m'as manquée Princesse » C’était pareil pour moi, je ne voulais que lui alors pourquoi ? Pourquoi je n’arrivais pas à le toucher et laisser court à mes envies ? Pourquoi je tremblais et avait juste peur de le rapprocher contre moi ? Et ce qui approchait arriva, il me demanda ce que j’avais. Je ne savais pas ! Je bloquais. J’ai paniqué. Je n’allais pas pouvoir le garder si je ne pouvais même pas le satisfaire sexuellement. Maintenant je l’imaginais partir tout simplement et encore à cause de moi et sans le vouloir je me remettais à pleurer. Et lui parut découragé. Je devenais presque banale maintenant. « Je ne sais pas ce qu’il y a c’est étrange. Je suis désolée. » Il essuya mes larmes me proposant plutôt de dormir. Mais je ne voulais pas dormir ! Je n’avais pas envie de dormir ! Mais la seconde tentative fut pire que la première je fondis en larmes à la sensation de ses lèvres sur les miennes. Il soupira et s’allongea à côté de moi. Je faisais encore n’importe quoi, je ne voulais pas qu’il parte mais je n’arrivais même pas à lui faire plaisir. «Écoutes, on est sûrement mieux de dormir et d'oublier tout ça. Demain ça ira mieux.» Et si demain ça n’allait pas ? Et si tous les jours à venir ça n’irait pas ? C’était déjà le début de la fin, je bloquais sans comprendre la raison il eut un geste affectueux qui ne réussi qu’à être encore plus déçue de moi-même et je ne voulais même plus le regarder en face. J’ai attendu ce moment si longtemps et maintenant qu’il était là je bloquais bêtement. J’avais l’impression d’être en plein cauchemar. Je me relevais et parti m’enfermer dans la salle de bain trop honteuse de mon état. Je tentais de me calmer, je ne voyais pas ce qu’il clochait. Je fermais les yeux et me voilà à le voir à coucher avec une autre. Je n’y arriverai pas. Je bloquais sans raison face à un corps d’apollon. Moi, Myung Hee j’avais maintenant un blocage avec le corps des hommes. Ma crise dépassait celle du jour où il m’avait annoncé qu’il me voulait en tant que petite amie. J’avais peut être besoin de repos. Je déposais ma tête sur mes avant bras avant de l’entendre cogner à la porte. Je lui criais que j’allais bien qu’il pouvait aller se coucher mais la porte s’ouvrit quand même. Je soupirai cachant mon visage. Je ne voyais pas comment il pourrait m’aider…Il passait un bras autour de moi et tenta de comprendre ce qui se passait. «Je suis sûrement un débile et je n'y comprends rien, mais qu'est-ce qui se passe? Je t'ai fait mal? J'ai dit un truc? Qu'est-ce qu'il y a?» Si je savais on n’en serait pas là, je voulais sourire de le voir si attentionné pour moi mais n’y arriva pas. Je hochais ma tête de droite à gauche sans pour autant oser le regarder. Il enchaina disant qu’il serait toujours là demain à mon réveil mais je l’arrêtai bien vite lui disant que ce n’étais pas ça. «Tu as change de religion peut-être? Pas de sexe avant le mariage? Bon ok, c'est chiant, mais je peux m'y faire…» Mais où allait-il chercher ces raisons ? « C’est pas ça ! C’est te retrouver qui…est étrange. Enfin je ne sais pas vraiment ce qui m’arrive. » Je ne savais même pas comment lui expliquer ce que j’avais sachant que moi-même je ne savais pas. J’avais cruellement envie de lui de le plaquer contre un mur de laisser mes mains l’émoustiller pendant qu’il faisait de même avec moi et en même temps il y avait cette peur. Oui voilà c’était peut être de la peur, j’avais peur de…mal faire ? De ne plus être aussi douée que je l’avais été. Ou était-ce le stresse qui partait d’une manière bien particulière ? Je ne me sentais pas triste au fond de moi mais mes larmes jugeaient nécessaire d’apparaitre. Et elles refirent de nouveau appariation pendant qu’un idiot venait de surgir devant la porte de la salle de bain avec un bouquet et des chocolats. C’était pire que des rendez vous arrangés ! Ca en devenait presque effrayant. Il se vantait même d’être venu par la fenêtre, je commençais sérieusement à avoir peur mais cela ne concernait en rien mon blocage. Nich referma la porte devant le prétendant et revins auprès de moi. Me demandant combien j’en avais encore. Au lieu de sourire je ne voyais que mes larmes. Mais d’où elles sortaient elles encore ? J’avais envie de rire et je pleurai. Je devenais folle. J’avais peut être vraiment besoin de dormir. Comme s’il lisait dans mes pensées Nich me porta, je fermais les yeux m’agrippant d’abord à son cou, je soufflais doucement, essuyant doucement mes larmes. Comment mon cerveau et mon cœur arrivaient-ils à se faire aussi bien la guerre ne laissant à aucun le droit de prendre le dessus sur l’autre. Mes larmes coulaient m’empêchant même de lui donner un bisou sur la joue. J’en devenais pathétique. Il me déposa sur le lit et ramena les couvertures sur mes épaules. Mais je n’avais franchement pas envie de dormir. Je tournais la tête en direction de la table de chevet et y vit son téléphone. Je n’étais pas si curieuse d’habitude mais j’avais vraiment besoin de me changer les idées. J’avais un peu sécher mes larmes et ria des premiers messages que je lue mais à la vue du dernier message envoyé par Nich mes larmes sont revenue de plus belles et là elles avaient de bonne raisons d’être là. Il avait passée « une nuit inoubliable » avec je ne sais qui…et moi je n’étais pas foutu de lui faire vivre la même chose. A force ça en deviendrait un complexe. Après il irait voir la pimbêche qui a reçu ce message et il obtiendra une nouvelle nuit de rêve ! Lorsqu’il revint vers le lit je ne m’arrêtai plus de pleurer, j’étais devenue bien pitoyable maintenant de dragueuse aux prouesses exemplaires au lit j’étais devenu la pauvre fille prude et pitoyable qui n’ose même plus toucher son copain. Je lui demandais en colère plus contre moi-même que contre lui ce que le message « Cette nuit passée ensemble était inoubliable » voulait dire. Je m’attendais à ce qu’il me dise que ce n’était rien qu’il l’avait déjà oublié mais non j’eus droit plutôt à «Nous n'étions plus ensemble Myung Hee et puis toi aussi tu es allée voir ailleurs. Combien de gars as-tu mit dans ton lit? Une dizaine sinon plus!» Je sentais cette remarque comme un reproche. J’avais réussi à mettre une dizaine d’homme dans mon lit et je n’arrivais même pas à lui donner mon corps à lui. « Mais moi je n’ai gardé contact avec aucun d’eux ! » Et surtout je ne leurs laissait pas des messages comme celui-ci qui laissait bien paraître qu’on n’était pas contre une prochaine fois. «Je…je n'ai pas d'excuse. J'ai écris ces mots, mais je ne m'en voudrai pas. Tu m'avais quitté. Tu t'attendais à quoi? Que je reste célibataire toute ma vie?» Peut être bien oui ? Moi en tout cas c’est ce que je prévoyais de faire. Il m’énervait, je ne voyais vraiment pas combien de temps j’allais pouvoir le retenir auprès de moi. Moi aussi je l’avais quitté mais je n’arrivais à voir personne d’autre digne d’être à mes côtés sauf lui, lui ne voyait pas comme moi apparemment. Je me relevais rapidement lui rendant son téléphone et lui demandant de partir. Nous deux ça pouvaient pas marcher ! C’était évident ! «Je m'excuse, pardonne-moi» Je m’excusais aussi de mon geste. Je m’excusais de ne pas lui convenir assez. Si je le regardais mon avis changerai, il devait assez bien me connaitre puisqu’il tenta de me serrer contre lui j’aurai tellement voulu mais je ne voulais pas en même temps craquer aussi facilement, non je ne pouvais pas. Je n’arrivais qu’à lui demander de partir, de me laisser, encore…comme toujours.
Il partit sans même me porter un regard et il disparu derrière la porte de ma chambre. Ca faisait à peine une minute qu’il était parti. Le vide qu’il avait provoqué se creusait déjà de nouveau et s’amplifiait de seconde en seconde. Son nom résonnait dans ma tête. Mon cœur se compressait non je ne pouvais vivre de nouveau loin de lui et encore par ma faute. Je ne voulais pas qu’il me laisse. J’espérais ne pas l’avoir réalisé trop tard. Je me précipitais dans l’entrée ouvris la porte et le vis…là devant moi. Il n’était pas parti, j’aurai pu m’excuser là maintenant mais je devais en profiter pour ne plus répéter toute ces erreurs que je faisais avec lui. Je voulais me rattraper le plus rapidement. Je sautai dans ses bras le serrant le plus fort possible contre moi, croisant mes jambes dans son dos je l’embrassai jusqu’à manquer de souffle. « Je te tue si tu ose me tromper maintenant. » Ma mauvaise humeur et mes multiples crises n’aiderait jamais notre couple à avancé. Je devais apprendre à lui faire complètement confiance ça serai dur mais j’y arriverai. Et je devais impérativement arrêter mes crises et mes sautes d’humeur perpétuelle. « Je suis désolé vraiment désolé je ne veux plus jamais te perdre. Je t’aime beaucoup trop si je te perdais de nouveau je ne m’en remettrai pas. »
Ses caresses, ses baisers, son souffle dans mon cou. Il me déposa sur le lit et je me laissais guider, je ne bloquais plus mon cœur avait peut être gagné la bataille définitivement, je réfléchissais beaucoup trop en sa présence. Nos corps qui s’entremêlent, nos respirations qui s’accordent, cette passion, notre amour. Chaque fois que nous ne faisions qu’un c’était magique, chaque fois qu’il me transportait au 7eme je n’en voulais que toujours plus. C’était tout ce qui me manquait pour en avoir la confirmation, car oui maintenant pendant cette nuit j’ai su que réellement il n’y aurait que lui qui serait en mesure de rester à mes côtés. Je sais que je me répétais et que malgré tout je répétais mes erreurs mais j’étais comme ça. Lui était toujours là et c’est tout ce qui importait. Après une bonne partie de la nuit voire très tôt le matin on tomba de fatigue. J’étais contente je n’avais rien perdu, je ne comprenais toujours pas d’où provenait mes larmes mais cela m’importait peu maintenant. « Si je te demande de partir…même si j’insiste…s’il te plait…reste. Quoiqu’il arrive quoi que je dise reste. Ne me quitte pas. Sous le coup de la colère ou la tristesse je dis n’importe quoi mais j’aurai toujours besoin de toi. » J’allais partir encore pour un long discours qui résumerait à quel point je l’aimais mais il m’arrêta bien vite en m’embrassant et proposant de dormir plus tôt. Si je parlais trop il pouvait toujours me le dire hein. Même si j’appréciais plus le sourire qui me faisait. Tout doucement je fus bercé par ses doigts qui frôlaient ma peau et ses bisous qui se glissaient par-ci par là et sa douceur. J’enlaçais sa taille et logeait mon tête dans son cou.
Mes yeux s’ouvrirent brusquement dans la nuit enfin je pense qu’on était le matin mais seulement le soleil n’avait pas jugé nécessaire encore de pointer son nez, une peur, une inquiétude, un mauvais cauchemar ou autres je n’en connaissais pas vraiment la raison. Non je perdais vraiment la tête, peut être qu’une nuit seule m’aurai fait du bien. En une nuit il venait de chamboulé tout mon être. J’avais mes battements qui s’étaient accélérer rapidement au point que ça m’en avait coupé le sommeil. Mais ça ne fut pas plus mal, j’avais la chance de profiter de mon premier réveil au côté de Nich depuis qu’on s’était réconcilié. Et je ne voudrais échanger ma place avec personne. Même endormi il restait le plus bel homme de la planète. J’effleurais son visage du bout des doigts et souris de voir que pour une fois ça ne se passait pas dans un de mes malheureux rêves. Je passais une jambe de part et d’autre de lui et ramena la couverture sur moi. Cette chaleur m’avait manqué, sa chaleur et sa douceur. Je me rendormis sans étonnement assez rapidement au rythme de ses battements sous mon oreille je ne savais même pas à quel heure nous nous étions couchés mais je savais que je n’avais pas assez dormi et je n’avais pas encore assez profité de sa présence. Lorsque je rouvris les yeux j’avais atterris de nouveau à côté de lui et il me faisait face ses yeux ouverts. Je gémis un peu avant de me retourner. Il ne pouvait pas faire comme tout le monde (excepté moi) se réveiller, quitter le lit et faire sa vie plutôt que de se réveiller et observer à quel point ma fatigue se dessinait sur mon visage ? Non en faite c’était parfait comme ça. Je frottais un peu mes yeux histoire de pouvoir les ouvrir au complet qu’à moitié et lui fis de nouveau face. Je le laissai passer un bras sous ma tête et me rapprocha de lui en posant une main sur sa taille. Je lui volai un bisou sur les lèvres puis refermai les yeux, je n’étais pas totalement réveillé et les moments au lit étaient toujours les meilleurs. « On peut pas rester au lit aujourd’hui ? » Il embrassa mon front passant une main dans mes cheveux. C’était une réponse positive ou négative ? Pendant un long moment j’ai bien cru que c’était une réponse positive jusqu’à ce qu’il quitte le lit. Je ne tardais pas à le suivre enroulé dans les draps, le suivant au pas pendant qu’il attrapait chacun de ses vêtements. « Mon idée de rester au lit ne te plaisait pas ? » dis-je en riant. Je tentais d’enlever son haut à peine enfilé mais mes mains fut ramener à son visage. « Non hein ? Pas de journées au lit aujourd’hui ? Je vais aller prendre ma douche alors. »
Pour une fois je ne m’éternisai pas sous l’eau préférant largement profiter au maximum de cette journée puisque il était plus la pour travailler enfin je suppose qu’il était plus là pour ça. Oui je ne voulais pas qu’il ait des problèmes à son travail par ma faute quand même. S’il avait des problèmes avec son job ça ne devait engager que lui.
J’avais une petite idée de ce qu’on pourrait faire… mais non sur de si ça lui plairai. J’attrapais mon appareil photo puis passa ma main autour de sa taille. « Aujourd’hui on va se faire de bon souvenirs.» Je lui glissai une bise sur la joue et pris ma première photo de la journée. « T’est mannequin maintenant non ? Etre mitraillé par un appareil photo c’est devenu ton quotidien n’est ce pas ? Il me faut des photos de toi ! Tu sera mon modèle. » Je lui fis une grimace pour le taquiner et pris une nouvelle photo. A ce rythme j’étais persuadé que ce soir il allait me faire la guerre. Mais ce n’était pas grave. Il me demanda si j’avais une idée de ce que nous allions faire aujourd’hui. Et tout bonnement je répondis « On va faire le parcours touristique ! Des vieux monuments de Tokyo au plus récents ! Comme ça tu te rappelleras éternellement de cette journée ! »

Je n'avais plus rien en tête, comme si en l'espace de quelques secondes je venais de tout oublier, comme si soudainement tout s'effaçait; la rupture, son départ, ces deux longs mois…tout! Je retrouvais celle qui faisait battre mon coeur et rien n'allait m'arrêter, pas même un autre relou qui réussirait à rentrer dans la chambre par les conduits d'aération. Entre deux baisers, Myung Hee me souffla qu'elle était désolée et qu'elle ne voulait plus avoir à vivre notre séparation. Elle rajouta un "Je t'aime" qui me fit fondre. Je la sentais sincère et je ce sentiment d'être le plus important à ses yeux m'avait manqué. Je lui murmurai à mon tour un simple petit je t'aime, puis je repris possession de ses lèvres en la transportant jusqu'au lit, où je la déposai délicatement. Je me penchai au dessus d'elle, l'emprisonnant sous mes caresses, puis je me mis à retirer sa robe qui me limitait beaucoup trop à mon goût dans mes mouvements. Quelle le veuille ou non, son corps allait m'appartenir pour les prochaines heures et je comptais bien ne pas lui faire regretter de se donner à moi de la sorte. Je ne pus résister longtemps avant que mon corps m'oblige de laisser court à mes pulsions; elle m'avait vraiment trop manquée et mon corps me criait de ne pas continuer de jouer avec sa patience. Tout était bien meilleur avec Princesse, cette synchronisation que nos corps avaient lorsque nous faisions plus qu'un, ses baisers sans fin, la sensation de ses mains sur ma peau, chaque fois je me demandais comment elle faisait pour être la seule à me faire ressentir cette passion. À toutes les fois où je l'entendais pousser un soupir de plaisir, je croyais qu'elle en avait assez, mais bien au contraire, elle en redemandait toujours plus. Nous aurions plus exprimer notre amour que nous avions l'un pour l'autre encore longtemps, si seulement la fatigue ne s'était pas mis de la partie. Je gardai néanmoins ma belle dans mes bras essayant de résister à l'envie de fermer les yeux. Je continuai de la couvrir de baisers étant incapable de la quitter cette fois pour le monde des rêves.

« Si je te demande de partir…même si j’insiste…s’il te plait…reste. Quoiqu’il arrive quoi que je dise reste. Ne me quitte pas. Sous le coup de la colère ou la tristesse je dis n’importe quoi mais j’aurai toujours besoin de toi. »

C'était loin d'être mon genre de me battre pour une fille qui me disait de déguerpir, mais j'étais prêts à me battre pour la garder à mes côtés le plus longtemps possible. J'étais pas totalement stupide, je savais que le futur n'était pas complètement rose, mais il me suffirait de trouver les bons mots à toutes les fois et espérer…Myung Hee ouvrit encore la bouche probablement pour me faire un autre monologue comme elle avait fait en ville, mais je l'arrêtai à temps en l'embrassant et l'empêchant ainsi de continuer de dire ce que je savais déjà. Je caressai ensuite son visage et je lui proposai de dormir question de ne pas se réveiller trop tard demain…enfin aujourd'hui, puisque le soleil était déjà sur le point de se lever d'ici quelques heures. Ma main continua de descendre vers ses cuisses en passant par sa poitrine d'abord et en l'embrasser dans le cou. Elle céda à mes caresses et s'endormit très vite la tête près de mon épaule. Une fois que je fus certain qu'elle s'était endormie, je fermai les yeux étant calme, serein et totalement en amour avec cette fille qui dormait profondément dans mes bras.

Après quelques heures de repos, j'ouvris difficilement les yeux en sentant les rayons du soleil qui avaient envahis la pièce. Je gémis avant de me tourner la tête et de voir, face à moi, Princesse toujours endormie. J'eus un sourire en coin et je passai une main dans ses cheveux ayant encore de la difficulté à croire qu'elle était bien à côté de moi. Je ne réussis cependant pas à retrouver le sommeil et je préférai l'observer jusqu'à son réveil. Celui-ci ne se fit pas tarder et en me voyant, elle se retourna aussitôt étant contrariée que je l'ai fixer dormir. Cela me fit rire un peu jusqu'à ce qu'elle se retourne de nouveau pour me regarder. Elle vînt se coller pour ensuite me voler un premier baiser de la journée.

« On peut pas rester au lit aujourd’hui ? »

Ahh, j'avais oublié à quel point elle pouvait être paresseuse quand elle voulait. Je l'embrassai sur le front ne préférant ne pas lui répondre. Si bien sûr, j'étais que trop bien ainsi, mais je n'allais pas perdre l'une de mes journées de congé au lit non plus. Je me levai brusquement, quand j'étais décidément à me lever, ça ne me prenait que 5 secondes pour être prêt à affronter ma journée. De plus, cela ne laissa pas le temps à Myung Hee de me rattraper en me forcer à rester dans la chaleur des draps. J'attrapai rapidement mes vêtements au passage étant facilement frileux le matin…ben en fait il était quelle heure?

« Mon idée de rester au lit ne te plaisait pas ? »

Je me retournai vers elle qui était enroulée comme un sushi avec les couvertures. Myung Hee essaya de retirer mon chandail que je venais tout juste de mettre, mais Princesse s'arrêta d'elle-même.

« Non hein ? Pas de journées au lit aujourd’hui ? Je vais aller prendre ma douche alors. »

Je la regardai marcher jusqu'à la salle de bain comme si j'étais hypnotisé par sa démarche. Je secouai la tête et je me remis au lit en prenant la télécommande au passage. Malheureusement il n'y avait rien même après avoir fait le tour des canaux disponibles. Je grognai et je me relevai pour m'asseoir dans le lit et je saisis mon cellulaire. Mes applications allaient m'occuper si la télé n'était pas foutue de le faire. À mon plus grand étonnement, le bruit du jet de la douche s'arrêta après peu de temps et je me précipitai pour me lever du lit et qu'elle ne me voit pas paresser. J'eus à peine le temps de m'accotai contre le rebord du mur face à la porte de la salle de bain, que la porte s'ouvrit et je vis Myung Hee en sortir. Elle avait fait drôlement vite! Elle alla saisir son appareil photo ce qui me fit un peu peur. Qu'est-ce qu'elle allait faire avec ça dans la chambre.

« Aujourd’hui on va se faire de bon souvenirs.»

Euuhhh oui mais encore? Elle déposa un léger baiser sur ma joue et pris une première photo.

« T’est mannequin maintenant non ? Être mitraillé par un appareil photo c’est devenu ton quotidien n’est ce pas ? Il me faut des photos de toi ! Tu seras mon modèle. »

Là je n'étais pas certain, si je faisais ce job, c'est juste parce que ça avait le don de grossir mon ego et c'était motivant être désiré. On disait que j'étais doué, mais en dehors des shooting, je n'avais pas cette même confiance. Et puis, si c'était pour mettre ses photos sur mon mur après et faire concurrence à Poussin…le flash de la caméra m'interrompis et je me résolu à accepter son idée. On était à Tokyo, il fallait bien jouer les touristes un peu! Je la questionnai à savoir où elle voulait aller aujourd'hui, me doutant bien qu'elle ne voulait pas rester dans sa chambre d'hôtel pour prendre ses "souvenirs".

« On va faire le parcours touristique ! Des vieux monuments de Tokyo au plus récents ! Comme ça tu te rappelleras éternellement de cette journée ! »

Vieux et Monuments? C'étaient attrayants? Je doutai quelque peu et je me convaincu d'arrêter d'être pessimiste. Ça pouvait être une très belle journée et puis ça changerait de mes habitudes de toujours faire la même chose. Je lui souris avant de lui enlever habilement l'appareil photo des mains et de prendre un cliché pendant que je l'embrassais.

«Très bien, allons jouer aux touristes! Mais avant je meurs de faim!»

On prit donc un taxi en direction du nord de la ville sans avoir trop d'itinéraire en tête. En chemin, Myung Hee s'amusait à regarder un dépliant donné par l'hôtel concernant les attractions touristiques de Tokyo et moi ben, je m'amusais à regarder le chauffeur de taxi, qui lui s'amusait à relooker les jambes de ma copine dans son rétroviseur de temps à autres. Quel imbécile! Je brisai le silence, lorsque mon cellulaire se mit à vibrer à cause d'un sms de mon agent et je pus lire "Ne te voyant pas à l'hôtel, j'en déduis que tu as passé la nuit avec cette fille. Bravo…mais demain à 6h du matin tu vas travailler sinon tu ne vivras pas une journée de plus." Ah, il avait toujours le don d'être tendre avec moi (sarcasme) Myung Hee s'étira pour voir l'écran de mon cellulaire que je m'empressai de fermer avant qu'elle n'eut le temps. Elle exigea de voir alors je lui montrai un autre sms que j'avais reçu plus tôt par un ami qui me demandait quand je revenais à Ulsan. Myung Hee sembla croire à mon faux sms et se mit ensuite à me montrer son dépliant en me pointa un truc sur la carte. Elle voulait aller à Asakusa; un espèce de vieux quartier hyper connu au Japon à cause de son temple. Mais bon, de ce que j'en lisais, il y avait des cabarets, des cinémas, des théâtres et des restaurants, donc cela faisait mon affaire. Je demandai au chauffeur pervers s'il pouvait nous y déposer et il accepta (bien sûr) en rajoutant qu'on était d'ailleurs tout près de là. Ah! C'était parfait puisque j'avais vraiment faim. Une fois arrivés, je donnai un billet au pervers et je me figeai le temps d'observer les lieux. Myung Hee me prit par le bras et m'attira vers la ruelle des restaurants.

«Bon, après le Thai, le Français et le Japonais, on mange où cette fois?»

Princesse mit son doigt sur ses lèvres comme pour mieux réfléchir, puis me demanda ce que j'avais envie de manger. Non, mais elle ne me connaissait pas assez pour savoir que je détestais décider? Toutefois étant trop affamé, je ne tardai pas à poser mon choix sur l'Italien, car il fut le premier à croiser notre chemin. Le menu en main, je me mis à parcourir toute la carte à la recherche DU meilleur choix. Étrangement, j'avais toujours préféré la nourriture italienne à la coréenne et de voir tous ces choix alors que je mourrais de faim n'aidait pas à ma cause. Je commençai à penser à prendre une lasagne lorsqu'un commentaire de Poussin fait il y a des semaines de cela me revînt cruellement à l'esprit: "Pour un mannequin, tes abdos ne sont pas très impressionnants ! Il va falloir que tu ailles t’entraîner !" Je me mis à enrager de l'intérieur. Myung Hee dit alors qu'elle allait prendre une lasagne et me demanda ce que je prendrais. Je dû m'empêcher de grogner et je dis enfin un peu frustré par la situation que j'allais prendre la salade césar en refermant le menu et en mettant mes coudes sur la table complètement contrarié. Certes, ma copine me regarda étrangement, mais n'en fit pas toute une histoire. Lorsque les plats arrivèrent, l'odeur de son plat me rendit déprimé. En plus de ne pas pouvoir prendre mon assiette préférée je devais endurer de la voir en manger, tandis que moi j'avais cette stupide salade. Malgré le fait que sa lasagne était bouillante contrairement à mon plat, elle termina la première, puisque moi je jouais littéralement avec ces feuilles de laitues. Je n'avais jamais aimé la salade, c'était de la bouffe pour les vaches! Je poussai donc mon assiette après n'avoir mangé peut-être que la moitié pour ensuite porter mon regard piteux vers Myung Hee.

«Je hais la salade!»

Elle regarda en l'air me jugeant sûrement comme étant un imbécile. Je fis venir le serveur et je lui demandai l'addition, mais Princesse me coupa la parole en lui demandant tout d'abord s'il pouvait lui apporter le gâteau mousse au chocolat. Je fermai les yeux complètement dévasté de l'intérieur, j'avais de la difficulté à me rappeler la dernière fois que j'avais mangé du sucre. Le serveur revînt rapidement avec son gâteau et il me donna la facture. Je la regardai avec des gros yeux méchants. Elle avait un délice et moi ben…j'avais le bill.

«Ce soir j'exige d'aller au cabaret et de boire!»

Elle approuva en prétextant qu'elle ne refusait jamais de l'alcool. Quand Myung Hee eut enfin fini de me torturer en mangeant lentement et presque sensuellement son foutu gâteau, on remit les pieds dehors et on marcha vers ce fameux temple. Elle voulait voir des trucs vieux et poussiéreux, elle allait être servis! En marchant dans cette direction, Princesse sortis sa caméra et recommença à prendre mille et une photos. J'abaissai donc son appareil photo me sentant un peu trop fusillé par ses clichés et je passai mon bras dans son dos pour poser ma main sur sa taille et la ramener plus près de moi. Je lui donnai un baiser furtif, car étant trop dépendant à elle j'en avais de besoin d'un par heure, puis je lui demandai de se calmer avec appareil, car là elle ressemblait davantage à une touriste chinoise en vacances. Alors qu'on approchait de son temple, Myung Hee arrêta de marcher subitement et me pointa un petit stand parmi les autres magasins de souvenirs. Il n'y avait pas de porte clef ou même de chandail "I Love Japan", mais je ne pus lire le nom du magasin, ne connaissant absolument rien au japonais. Je me laissai tout de même tiré par Princesse qui elle, semblait savoir ce que c'était. Une femme nous accueillis en nous parlant en anglais. Myung Hee lui demanda le prix, puis me supplia presque de payer. Je ne savais toujours pas ce que c'était mais je devais payer? Je soupirai et je sortis suffisamment d'argent et la femme sortis alors des cartes et les déposèrent sur une table et là j'allumai.

«Haha, non! pas ces trucs de tarots!»

Myung Hee me tirailla par la manche pour ne pas que je partes ailleurs et tenta de me convaincre que ça pourrait être drôle. Je fronçai les sourcils, car j'avais toujours détesté ces bêtises de futur. Princesse se mit donc à faire ses petits yeux et je cédé à sa demande. C'est fou comment je pouvais être faible! La femme commença donc ses prédictions en nous demandant tout d'abord nos noms. Je répliquai assez bêtement qu'elle devait les connaître si elle était voyante. Myung Hee me tapa sur l'épaule et lui dit nos noms. La dame me demanda ensuite de lui poser une question concernant une inquiétude que j'avais ou une information que je voulais savoir touchant le futur. Je regardai vers le haut trouvant ce truc complètement débile et je fini par lui demander si mon pire ennemi, en l'occurrence Hyun Ki, allait mourir bientôt. Princesse répliqua en me sermonnant pour me faire comprendre que ça ne se faisait pas de souhaiter la mort de quelqu'un, mais je ne souhaitais pas sa mort, je voulais juste savoir…et puis c'était débile ces cartes alors autant poser des questions débiles. La femme me demanda ensuite de retourner une carte et une image représentant un chêne apparu. La dame fit un bruit d'admiration et me prit la main tout en commença à la flater. Je la regardai bizarrement et elle se mit à me révéler la signification de cette carte. «Non, cette personne que tu ne portes pas dans ton coeur jouera le rôle de protecteur et sera celui qui saura préserver tes liens avec cette personne qui fait battre ton coeur.» Je fus quelque peu, pour ne pas dire énormément offusqué par ce qu'elle venait de dire. Comme si Hyun Ki avait l'intention de m'aider un jour dans quelque chose! Je me tournai vers Princesse et je tentai de la convaincre de partir et d'aller voir ce foutu temple. Je sentis alors une goute d'eau me tomber sur la tête et je regarder vers le ciel pour m'apercevoir qu'il allait pleuvoir sous peu.

«Princesse, allez on y va, cette femme est folle»

Je l'embrassai à nouveau pour la convaincre de me suivre, mais aussi parce que j'en avais envie, mais malheureusement pour moi, Myung Hee refusa et insista pour poser elle aussi une question.

«Très bien! J'ai peut-être pas des super pouvoirs pour voir dans le futur, mais je sais que si on va pas se mettre à l'abris bientôt au temple, on va être trempés!»

Myung Hee me regarda avec un sourire en coin et posa sa main sur mon torse avant de rajouter que cela lui était bien égal, puisque la pluie me rendait séduisant et de ce qu'elle se rappelait je devenais presque sauvage sous la pluie. Elle devait faire référence à la dernière fois que nous étions à Busan. Bon ok j'avoue, elle était pas mal attractive elle aussi lorsqu'elle était mouillée, mais aujourd'hui je n'avais pas particulièrement envie d'être mouillé! Ce que j'avais en fait en ce moment, c'était de pouvoir la prendre dans mes bras et de profiter de cette journée et pas se faire raconter notre futur par une stupide femme qui se disait voyante. Je passai sans gêne ma mains sous son chandail en essayant de la convaincre de partir toute suite et de ne pas poser sa question, mais elle résista et posa sa foutue question. Bon ok, qu'elle pose sa question, mais après je ne sais pas si j'allais me retenir de l'embrasser. C'est stupide, mais depuis hier soir, je n'avais envie que de la savoir près de moi et de la prendre dans mes bras. Je n'avais que l'Envie de la sentir près de moi et de l'embrasser. Je ne pouvais pas être en manque, puisque hier je m'étais particulièrement bien amusé, pour ne pas dire extrêmement satisfait, mais pourtant, je ne me lassais plus de l'embrasser. Pourquoi j'étais dans un lieu public?!

Il ne sembla pas convaincu au début mais il esquissa quand même un sourire. Avant de prendre l’appareil photo et de prendre une joli photo de nous.
«Très bien, allons jouer aux touristes! Mais avant je meurs de faim!»
J’étais bien d’accord pour qu’on aille manger un bout pour affronter cette journée. J’attrapai un dépliant touristique en sortant et nous filions dans un taxi. Je regardais ma brochure à la recherche d’un lieu. La brochure en listait beaucoup mais celui qui attira le plus est celui qui porta les mots « le plus vieux » et l’heureux gagnant était Asakusa ! Etant le plus vieux quartier touristique de Tokyo. A ce moment le téléphone de Nich vibra et non ce n’était pas si silencieux ! Je me penchais pour voir qui était l’expéditeur mais Nich s’empressa de fermer son téléphone. « Je veux voir ! » Surtout qu’il n’y avait rien à cacher. Enfin à mes yeux ça ne valait pas la peine d’être cacher. Un ami qui lui demande quand est-ce qu’il rentre à Ulsan, enfin ce n’était que mon avis mais ça n’avait aucun intérêt à être caché. Bon je n’allais pas lancer un débat dessus, je montrai à Nich là où mon choix s’était porté pour aujourd’hui et je pense qu’il était d’accord puisqu’il demanda au taximan de nous y déposer. Une fois arrivée j’emmenais on se dirigea tout de suite vers les restaurants. «Bon, après le Thaï, le Français et le Japonais, on mange où cette fois?» Je me retournais vers lui et réfléchi vraiment légèrement avant de lui demander ce que lui préférait manger. Il tourna un peu la tête avant de marcher droit vers un restaurant italien, eh bien ça serait l’italien !
Une fois installée et le serveur nous ayant apporté nos menus, je balayais les plats des yeux attendant de voir sur lequel mon envie se ferait ressentir. Bon après un coup d’œil j’avais envie de pâtes bolognaise et de lasagnes. Mais quand le serveur arriva mon choix pencha finalement sur les lasagnes et je fus bien surprise de voir que Nich pris une salade césar. Enfin une salade quoi. Ce n’est pas que je pensais qu’il était un grand mangeur mais des mecs qui mange de la salade je n’en voient pas beaucoup même très rarement. Et même si c’est césar de la salade reste de la salade ! J’avais même plus l’impression que les rôles étaient inversés. Enfin bon personne ne l’avais forcé à prendre ça ! Je dois dire que ma lasagnes avait été particulièrement délicieuse une fois que j’eus terminé je portais mon regard vers mon copain qui lui semblait se battre avec sa propre salade avant qu’il m’annonce finalement qu’il n’aimait pas ça. Je levai les yeux au ciel, tellement ça me dépassait. S’il n’aimait pas pourquoi en prendre ? Il demanda l’addition mais je le coupais en vol en demandant un dessert au chocolat. J’en avais envie et puis je n’étais pas du genre à résister à l’appelle du chocolat.
Lui ne prit rien et c’était son problème hein ! Je lui en proposai quand même mais il refusa. Il ratait bien quelques chose, ce gâteau pouvait facilement rentré dans mon top 3 des meilleurs dessert au chocolat que j’avais gouté la place numéro 1 attribué sans hésitation à ma gouvernante qui faisait selon moi les meilleurs moelleux au chocolat de la terre toute entière. «Ce soir j'exige d'aller au cabaret et de boire!» J’acceptais bien évidemment. Ce n’est pas moi qui l’empêcherait, à de l’alcool on dit rarement non.
On sorti du restaurant et on se mit en route pour le temple, je lui pris la main et en profita aussi pour reprendre l’activité en plus de la sortie au temple, soit de prendre des photos. Bon j’en prenais un peu de tout mais j’y pouvais rien si je trouvais plus attrayant de photographier mon copain. Mais lui n’était pas du même avis il abaissa mon appareil passant une main sur ma taille et me comparant à une touriste chinoise. Il ne m’aurait pas glissé un baiser je lui en aurai voulu pour se commentaire. Ou pas en faite parce qu’il m’avait quand même bien fait rire. Je rangeai l’appareil à sa demande pour un moment et continua de marcher tout près de lui. Je n’appréciais que toujours plus le temps que je passais avec lui. Je parcourais des yeux les différents stands de souvenirs qui vendaient à peu près tous la même chose puis croisa celui d’une voyante, j’avais quand même un minimum de niveau en japonais. « Dans les affaires il te faut savoir parler plusieurs langues. » C’est ce qu’il me disait pour me motiver quand j’étais petite au final je parle assez bien le japonais, couramment l’anglais et le coréen et j’ai tenté le français mais j’en ai tout oublié. J’étais petite l’apprentissage fut rapide c’est en grandissant que j’en ai un peu perdu en ne le pratiquant pas assez. J’étais heureuse de voir qu’un peu de japonais s’était ancrée en moi, enfin « voyante » n’étais pas le meilleur mot à retenir je l’avoue mais quand même je l’avais retenue c’est tout ce qui comptais non ?
Je pointais le stand du doigt et regarda si Nich était d’accord. N’ayant aucunes réaction je pris ça pour un oui et l’emmena avec moi.
Lorsqu’on rentra une femme nous souhaita la bienvenue, je me renseignai sur le prix puis me retourna immédiatement vers mon copain pour qu’il paye. Il me regarda étrangement mais je réservais mes sous pour les petites choses inutiles qu’on pouvait transporter. J’insistais jusqu’à ce qu’il soupire et donna la somme demandé. La dame sortit ses cartes, j’étais toute excitée. «Haha, non! Pas ces trucs de tarots!» Quoi ? Si ça avait été dans une boule de Crystal ça aurait été mieux ? Je le tirais par la manche pour être sur qu’il ne disparaitrait pas comme un fantôme comme il en avait le don. Il insista pour partir mais je lui demandais de rester un peu pour voir, ça se trouve ça serait drôle hein, j’y rajoutais une tête piteuse toute façon on avait payé ça serait bête de partir avant même qu’on ait tenté. La voyante nous demanda nos noms et Nich fidèle à lui-même ne put s’empêcher de commenter prétextant que si elle était voyante elle devrait le savoir. Je soupirai intérieurement le frappant plutôt que lui faire des remarques et dis nos noms à la dame. Puis celle-ci nous demanda si nous avions une inquiétude ou si on avait une interrogation sur le futur. J’en avais pleins pour ma part mais le seule hic était de savoir si je voulais vraiment qu’on réponde à ces questions maintenant. Nich lui avait déjà sa question et ne prit pas de temps pour la poser. Sa question ? Si Hyun Ki allait mourir bientôt. Voyez le grand cœur de mon tendre fiancé. Bon la mon commentaire vint quand même souhaiter la mort de quelqu’un c’était un peu trop. Comme c’est lui qui avait posé la question c’est lui tiré une carte qui tomba un chêne et apparemment c’était bon signe vu comment la voyante lui pris la main. A y penser je devais être moins possessive parce que rien que la voyante le touchant me mis légèrement en colère surtout que ce n’est pas cette voyante qui pourrait me faire concurrence quoi ! J’étais pathétique. Enfin passons dans un souffle ma colère était passée. La voyante lui annonça la signification de la carte. «Non, cette personne que tu ne portes pas dans ton cœur jouera le rôle de protecteur et sera celui qui saura préserver tes liens avec cette personne qui fait battre ton cœur.» J’eus un léger blocage, je ne voyais pas comment Hyun Ki arrivera à faire tant de choses. Sachant bien sur qu’il n’aime ni moi ni Nich. Enfin, c’était mon tour ! Nich tenta quand même de me convaincre de partir mais il n’y arrivera pas je voulais poser ma question ! «Princesse, allez on y va, cette femme est folle» Non vraiment il était d’un délicat. Et le pire c’est que j’appréciais. Il m’embrassa et tenta encore de me faire partir mais j’avais ma question maintenant ! C’est là qu’il rétorqua «Très bien! J'ai peut-être pas des super pouvoirs pour voir dans le futur, mais je sais que si on va pas se mettre à l'abris bientôt au temple, on va être trempés!» Dans le passé l’annonce de la pluie m’aurait bien fait fuir mais à cause de qui je ne l’étais plus ? C’était qui le malin qui m’avait emmené sous la pluie contre ma volonté ? Il était particulièrement sexy quand il était mouillé. Sexy et sauvage. Donc qu’il ne compte pas sur moi pour éviter cette pluie et je le lui fis bien comprendre. Il eut à la suite de ça recours à d’autres que j’avoue si on avait été seule j’aurai bien céder mais là pour le coup c’était ni le lieu……….non juste le lieu était un problème. J’attrapais ses mains baladeuses et croisa mes doigts avec avant de demander à la voyante de ne pas faire attention de lui et posa ma question : « Est-ce qu’un problème grave arrivera dans les prochains jours ? » La dame m’indiqua de tirer une carte aussi mais je n’ai même pas pu voir le résultat, Nich me tira en dehors disant qu’il m’avait laissé posé ma question et que maintenant on pouvait y aller. Je lâchais sa main et me mis à avancer plus rapidement, pourquoi lui avait le droit à sa prédiction et pas moi ? En plus sa prédiction elle était nul j’avais quand même le droit de savoir si la mienne serait aussi nulle non ? Nich me rattrapa tout fier et pris ma taille, mais je jetai mon regard ailleurs. Bien sur que je boudais ! Il me fit comprendre que si je tenais tellement à savoir ce que la voyante allait me dire je pouvais toujours retourner la voir. Je lui fis un regard noir mais ce fut mon erreur. J’avais oublié que quand j’étais en colère je devais l’ignorer sinon comme maintenant bêtement je cédais. Il me redemanda si je voulais retourner la voir mais bien sur il devait se douter que maintenant mon envie était passée. Je soupirai bruyamment et me remis à marcher en l’ignorant ou en tentant en tout cas. Nich est quelqu’un de difficile à ignorer en particulier si la situation ne lui plait pas. Et moi qui l’ignore ça lui plait pas conséquence…aucunes il a obtenu ce qu’il voulait de toute manière. J’appuyais ma tête sur son épaule et je le tenais de nouveau par la taille. Je ressortis mon appareil et photographia l’entrée du temple puis tous ce qui s’y trouvait à l’intérieur. Je demandais de temps à mon copain de poser avec moi, même s’il ne montrait pas un enthousiaste extraordinaire à chaque fois. Je n’étais pas passionnée par le temple il était joli oui et il y avait des jolies représentations mais bon disons que j’aimais un peu plus les spectacles animés avec des choses époustouflantes. Mais juste pour ne pas que Nich me propose d’aller voir ailleurs je tentais au mieux d’être intéresser et courrai dans tout les sens. Pourquoi je faisais ça alors que je m’ennuyais ? Juste parce que c’était drôle et que j’avais quand même de jolie photos et surtout parce que dehors la pluie avait fait son appariation pour un petit moment. Une fois celle-ci calmé je fis aussi mes achats habituels qui pour le coup je ne tenais vraiment pas en place mais avec une vrai raison car il y en avait de tout les côtés et tout m’attirait. Sachant très bien en plus que la plus part n’était que des coups de cœurs du moment et que surement demain en les regardant je ne comprendrais même pas pourquoi je les avais achetés mais on s’en fiche n’est ce pas ? Le vendeur lui ne voyait que l’argent et moi je ne voyais que le plaisir c’était parfait ! De mon point de vue je ne trouvais pas que j’avais exagérer dans mes achats et tout tenait dans des petits sacs donc ca n’encombrait pas tellement. Une fois que j’eus décidé que j’en avais assez fait pour aujourd’hui je tombais dans les bras de mon chéri et en profita pour l’embrasser dans le cou en le serrant contre moi. « C’est bon j’en peux plus fini le tourisme. T’avais dis que tu voulais aller où tout à l’heure ? » Il me questionna du regard mais c’est bien lui qui avait exigé d’aller dans un cabaret non ? A moins qu’il ait changé d’avis pendant cette visite au temple. « Qu’importe où tu veux aller je te suis tant qu’on y va avant qu’une pluie ne daigne revenir pointer le bout de son nez. » Je le regardais un instant avec un petit sourire puis ne résista pas à la tentation de l’embrasser tendrement pendant un bon mais court moment. Je reculai mon visage mettant moi-même fin au doux délice et cacha ses yeux avec ma main puis sa bouche avec l’autre. Parti comme j’étais si on continuait à s’embrasser maintenant ça n’irait pas pour mon état mental. « On devrait y aller… » J’ôtais ma main de ses yeux voir s’il me réservait un regard étrange. « J’aime beaucoup trop t’embrasser ça en deviens presqu’une obsession mais ce n’est pas le moment. Alors on s’arrête là ! Plus de bisou avant d'être totalement seul ! » Là en tout cas il me regarda étrangement, il ne devait pas me comprendre. J’hésitai à enlever ma main de devant sa bouche. Il ria et ôta rapidement ma main avant de m’offrir un rapide baiser. Je le frappais de mon poing sur sa poitrine et il ria de plus belle. Il me donna un nouveau baiser furtif et passa un bras autour de mes épaules. « Avoue que tu cherche à m’énerver ! » Je me blottie contre lui après avoir lui avoir glissé un léger bisou.

Elle posa enfin sa question à la voyante et comme prévu, toute suite après, je la tirai vers moi pour l'attirer ailleurs. L'entente était bien qu'on partirait après qu'elle aie posé la question non?! Il n'avait jamais été question d'entendre la réponse. Bref, il n'était pas question! Myung Hee visiblement furieuse, relâcha ma main et se mit à marcher beaucoup plus vite devant moi. Il me suffit donc d'accélérer le pas et je la rattrapai par la taille, content d'être parti loin de la vieille folle aux prédictions et aux questions stupides. Cependant, en voyant qu'elle boudait je lui demandai surpris si ne pas connaître sa réponse la dérangeait à ce point. Elle me répondit de son plus beau regard noir et je fus obligé de lui proposer si elle ne voulait pas y retourner. Non mais je ne voulais pas passer la journée avec une boudeuse. Myung Hee m'affirma que ce n'était pas la peine toutefois, alors je n'argumentai pas. Quand elle eut fini de bouder, elle posa sa tête sur mon épaule avant de prendre une photo de l'entrée du temple duquel on avait enfin rejoins. Princesse eut aussi la drôle d'idée de me demander de poser avec elle sur certains clichés. J'acceptai une fois sur deux je dirais. J'aimais pas trop ressembler à un touriste à vrai dire. Je préférais me la jouer cool. Je dois dire que l'ambiance du temple y était aussi un peu pour quelque chose concernant ma plus ou moins bonne humeur. Ce n'était pas particulièrement attrayant comme endroit. C'était vieux, poussiéreux et il n'y avait rien à faire. C'était une place pour prier et se recueillir bref. Je laissai donc Princesse faire le tour jusqu'à ce qu'elle se fatigue sans dire un mot. Une fois que la pluie cessa, étrangement, l'envie de Myung Hee pour ce temple disparue en même temps pour laisser place à son désir de shopping. Après plus d'une dizaine de petits magasins de style souvenirs, Myung Hee était toujours aussi excitée et émerveillée par des objets qu'on retrouvait dans chacun d'eux. Un seul magasin aurait donc fait l'affaire quoi! Princesse dépensa donc une somme considérable dans des vêtements, des bijoux, des figurines décoratives et autres choses complètement inutiles. Alors que nous croisions un autre magasin "attrape touristes" sur notre chemin, je m'attendais à devoir ouvrir la porte à ma belle, mais elle me tomba plutôt dans les bras. Malgré tous ses sacs, elle se colla à moi et m'informa qu'elle en avait fini avec son shopping. Ça me surpris quelque peu, puisque la rue des magasins était encore longue et ça ne ressemblait pas à Myung Hee d'arrêter avant d'avoir regarder PARTOUT. Elle me demanda où je voulais aller à présent et je ne savais pas trop. La pluie était quand même un problème et étrangement aujourd'hui je n'avais pas envie d'aller m'enfermer à l'intérieur d'un building. Myung Hee coupa court à mes pensées en m'embrassant furtivement. Elle me couvrit ensuite la vue d'une main et mis l'autre sur ma bouche. Quoi, qu'est-ce qui lui prenait? Elle retira peu de temps après la main sur mes yeux en annonçant qu'on devrait se mettre en route. Euhhh..?

« J’aime beaucoup trop t’embrasser ça en deviens presqu’une obsession mais ce n’est pas le moment. Alors on s’arrête là ! Plus de bisou avant d'être totalement seul ! »

Quoi penser d'autre que: hein? Au moins l'envie de sauter l'un sur l'autre était partagé ce qui me fit bien rire surtout qu'elle n'était pas capable de se contrôler autrement. Je retirai moi-même son autre main qui était placée sur ma bouche pour ensuite déposer un court baiser sur ses lèvres question de l'aguicher. Je passai mon bras autour de ses épaules pour la ramener contre moi avant de nous mettre en route vers je ne sais quoi.

« Avoue que tu cherche à m’énerver ! »

Si elle ne s'en était pas rendue compte avant c'est parce qu'elle me connaissait très mal. Je prenais un plaisir fou à agacer tout le monde autour de moi et en plus si je pouvais le faire en l'embrassant, c'est parfait quoi! Enfin, on a néanmoins aboutis après un moment de marche aléatoire devant un parc plutôt fréquenté par les touristes. Myung Hee me tira légèrement le bras pour me faire comprendre qu'elle voulait aller voir ce lieu de plus près et je la suivis sans contester. Plusieurs couples, jeunes comme vieux, se baladaient près du bord de l'eau en regardant le couché de soleil. Ok c'était ringard, mais je dois avouer que le ciel rose était particulièrement beau. Je m'arrêtai un instant de marcher et je m'assis dans l'herbe pour faire face à l'eau prenant ainsi une pause puisque j'avais franchement très mal au pied à force de marcher autant. Princesse ne tarda pas à venir à côté de moi et se pencha la tête à nouveau sur mon épaule. Je passai mon bras dans son dos pour qu'elle se blottisse davantage et je déposai un baiser sur sa joue. Mes pieds me remercièrent alors grandement d'avoir enfin pris ne pause et je ne comptais pas me remettre debout d'ici un bout! Par contre, il fallait bien qu'un évènement vienne gâcher mes plans. À quelques mètres de là où nous étions, des pleures de jeune enfant se firent entendre. Je me retournai la tête en même temps que ma copine pour apercevoir un enfant pleurer à chaudes larmes en regardant un peu partout sûrement à la recherche de sa famille. La réaction de Myung Hee fut instantanée et étonnement je dois l'avouer, elle se leva pour aller rejoindre le petit. Je la suivis pas longtemps après un peu dégouté Bien sûr, étant une inconnue pour lui, il s'agita dans tous les sens pour remettre les pieds à terre.

«Dépose le avant qu'il te frappe…et puis il est visiblement Chinois, il ne doit pas comprendre un mot de ce que tu lui dit»

Elle me fit des yeux très très méchants avant de me dire de m'en occuper si j'étais si compétent en terme d'enfant perdu. Je lui pris donc l'enfant des bras et je le reposai à terre tout en restant à son niveau. Le problème c'est que j'étais aussi nul en mandarin qu'en japonais…Le seul moyen que je trouvai alors fut de sortir mon iphone et de commencer à dessiner deux bonhommes allumettes sur l'écran à dessin. Bon, maintenant il devait deviner que j'avais dessiner ses parents parce que sinon je n'avais aucune idée comment l'aider. Le petit arrêta toutefois de pleurer, heureusement, et il me prit le téléphone des mains et se mit à dessiner toutes sortes de conneries. Je me retournai la tête un peu confus vers Princesse ne sachant pas quoi faire. Elle croisa les bras en me disant que c'était mon problème maintenant que j'avais voulu m'en mêler. Je me relevai en regardant dans les alentours s'il n'y avait pas des responsables du parc; j'étais contre laisser le gamin là, mais j'étais contre le fait de devoir oublier l'idée d'aller au cabaret ce soir. Je tendis alors la main au gosse et il comprit sans trop me regarder en mettant sa petite main dans la mienne tout en continuant de dessiner des dinosaures sur l'écran de mon téléphone. Je me mis à marcher vers l'entrée du parc, mais je ne vis aucune cabane susceptible d'être tenu par des gars de la sécurité. Je soupirai ce qui fit bien rire Princesse. Je commençais vraiment à regretter de ne pas l'avoir laissée faire en s'occupant du perdu. Enfin, Myung Hee m'annonça qu'elle voyait un couple qui marchaient vite et énervé en me pointant la direction. Je m'arrêtai et j'essayai d'attirer l'attention du petit pour qu'il regarde s'il pouvait les reconnaître. Bien sûr, son regard ne se délogea aucunement du cellulaire. Je le pris donc dans mes bras avant d'aller à la rencontre du couple mystère. Heureusement pour ma patience, ma soirée et mon humeur, ces deux-là étaient bien les parents du petit pleurnichard. La mère me remercia soulagée et me le prit aussitôt des bras avant de partir aussi vite ni vu ni connu avec leur enfant…et mon Iphone. Je ne m'en fis pas trop, de toute façon je voulais la nouvelle version du Iphone en blanc. J'allai ensuite retrouver Myung Hee qui était couchée dans l'herbe et regardait le ciel. Bon les enfants n'étaient pas son truc et elle ne devait jamais s'être occupé de l'un d'eux auparavant, mais qu'est-ce qui avait de si intéressant dans le ciel pour qu'elle me laisse me foutre de ma gueule tout seul avec le petit. Je levai donc les yeux vers le haut et je n'y vis rien, mais alors absolument rien. Elle me sourit et me demanda si j'avais enfin terminé de faire joujou. Je fronçai les sourcils, mais je me retenu de dire tous commentaires. Je lui tendis la main pour lui faire signe de se relever chose qu'elle fit, puis elle se plaignit que toute cette marche l'avait épuisée et elle monta sur mon dos aussitôt. Oui, oui je sais ce que c'était, j'avais d'ailleurs très mal au pied moi aussi, c'est pourquoi j'eus l'idée d'appeler la limousine pour se rendre au cabaret, mais lorsque je mis ma main dans la poche de mon pantalon, je me rappelai que le petit morveux était parti avec. Je soupirai bruyamment avant de demander à ma copine de me passer son cellulaire pour appeler l'auto. Elle refusa et m'ordonna de la mener jusqu'au cabaret par moi-même et que dans le cas contraire, cela ne voulait que dire que je n'étais pas un homme. Là elle jouait avec ma fierté. C'est donc pour cette raison, qu'après 40 minutes de longue marche interminable, que nous sommes arrivés au cabaret. Cela ne fut bien sûr pas très long avant que je la dépose par terre étant complètement épuisé.

«Bon, vu que tu m'as laissé choisir le cabaret, puisque tu étais sur mon dos…»

Je ne terminai pas ma phrase, car je préférai tirer le rideaux du hall qui menait jusqu'à la pièce principale où se donnait tous les shows et là Myung Hee vit quel genre de cabaret c'était. Dans le genre burlesque avec pleins de filles en déshabillées. Elle me regarda offusquée et tenta de me tirer vers l'extérieur, malheureusement pour elle j'avais pris goût à la porter, alors je la pris dans mes bras avant de la porter jusqu'à une table où je lui ordonnai de s'asseoir.

«C'est un spectacle et regarde il y a pratiquement plus de filles dans la salle que de mecs qui sont venus voir le show. Aller fais pas la moue!»

Je n'attendis pas vraiment sa réponse que je demandai au serveur de m'apporter une bouteille de vin. Myung Hee se résigna enfin à prendre place tout en me fixant avec son regard le plus noir. Ben quoi, elle m'avait dit que cela ne lui dérangeait pas d'aller là où je voulais!

Spoiler:

On marcha un moment moi agrippé à lui sans but précis observant le paysage autour de nous. Mon cerveau me disait de le lâchait un peu car j’avais l’impression d’en devenir presque étouffante mais mon cœur lui resserrait plus fort son bras et je suivais l’option de la fille étouffante. Toute façon c’était bien connu que Nich ne mâchait pas ses mots quand quelque chose le dérangeait. Enfin on continua de marcher jusqu’à ce que l’on passe devant un parc assez fréquenté. Je tirai un peu sur le bras de Nich pour qu’il me suive car oui évidemment je voulais y faire un tour. Le soleil se couchait offrant une belle vue au bord de l’eau qui longeait le parc. Le ciel avait rosie et le soleil avait pris une teinte orangée. C’était beau.
Nich s’arrêta de marcher près d’un coin d’herbe et parti s’y installer face à l’eau et au soleil couchant. Je lui emboitai le pas en venant m’asseoir à côté de lui et en accotant de nouveau ma tête sur son épaule. Il me fit une bise sur la joue et passa un bras dans mon dos ce qui me fit sourire instantanément. J’étais bien, heureuse tranquille et apaisée peut être pour un court moment mais c’était tout de même bon et agréable. Ces moments m’avaient manqué et j’en savourerai chaque seconde, chaque instant. Je fermais les yeux pour en profiter au maximum. La rupture me paressait loin maintenant. Tout était parfait, j’étais transporté ailleurs pendant ce court moment car bien sur quand c’est trop parfait il faut que ce soit interrompu non ? Eh bien ce fut le cas, je commençais à peine à me reposer que des pleurs d’enfants se firent entendre derrière nous. Nich se retourna en sa direction en même temps que moi mais c’est moi qui parti instinctivement le prendre dans mes bras pour le consoler. Le petit se mit alors à pleurer plus fort et à se débattre. J’essayais de lui parler en vain mais apparemment ce n’était pas la bonne technique. Les petits ne m’aimaient pas de toute façon. Non je n’étais pas parano comme disaient mes amis ! Les petits ne m’aimaient vraiment pas ! Soit il me regardait mal voire il me fixait sans raison soit comme celui là il se débattait constamment fuyant ma compagnie. J’aimais les enfants mais eux ne m’aimaient pas donc je préférais les éviter. Au final je n’aimais que les enfants qui m’appréciaient et qui venait d’eux même vers moi! Et à la réaction du petit dans mes bras je me demandais pourquoi je ne l’avais pas ignoré lui aussi comme je faisais habituellement avec les autres.
«Dépose le avant qu'il te frappe…et puis il est visiblement Chinois, il ne doit pas comprendre un mot de ce que tu lui dis» D’accord, d’accord pardon monsieur expert d’enfant perdu ! « T’as qu’à t’en occuper si t’est si malin ! Tiens ! » Je lui tendais l’enfant pour qu’il le prenne puis, lui, le redéposa à terre et il se mit à sa hauteur. Eh bien voyons commençons le cours de comment on doit agir en compagnie d’enfant perdu, cours donné par l’un des meilleurs dans le domaine je suppose j’ai nommé monsieur Kim Nichkhun.
D’abord première étape on regarde l’enfant égaré complètement perdu parce que vraisemblablement le professeur ne parle pas la langue que l’enfant parle. Ensuite on prend son téléphone très avancé niveau technologie et on dessine deux idiots bonhommes très simplets en bâtonnet. Si on n’a pas la haute technologie laissait l’enfant seul livré à lui-même. Enfin continuons sois l’enfant comprend que le monsieur en face de lui dessine ses parents soit l’enfant voit le téléphone comme une nouvelle planche à dessiner et préfère emprunter celui-ci et dessiné comme l’a fait le grand monsieur. Eh bien le petit Chinois à pris la deuxième option malheureusement pour Nich. Il n’a pas reconnu que Nich tentait de dessiner ses parents mais en plus il effaça le dessin pour faire des dinosaures à la place. La communication était bien parti vous ne trouvez pas ? Nich se tourna vers moi un peu désorienté. « Tu t’en occupe ! Tu donnais l’air de mieux savoir que moi. Tu n’avais qu’à pas intervenir. » Nich se redressa et se mit à regarder tout autour de lui.
C’est le moment d’enclenché la deuxième étape lorsqu’on retrouve un enfant perdu que la communication ne passe pas on doit chercher des responsable du parc je suppose. Nich tendit sa main en direction du petit qui était absorbé par la nouvelle technologie puis on se dirigea vers l’entrée toujours avec l’objectif de trouvé quelqu’un qui pouvait prendre en charge le petit en attendant de trouver ses parents mais il n’y avait personne. Tout pour aider le bon samaritain n’est ce pas ! Voir Nich bientôt exaspérer de tourner en rond me fis rire, je tentais de ne pas complètement partir en fou rire quand même pour éviter ses foudres plus tard et puis il était craquant comme tout avec le petit à côté de lui. Enfin bon à force de tourner en rond, je me suis décidé à aider un peu quand même. En parcourant le monde autour de nous j’eus l’impression de voir un couple un peu agité qui tournait en rond comme nous mais avec beaucoup plus d’inquiétude sur le visage. Je tapotais l’épaule de Nich en pointant en direction de ce que je suppose était les parents.
Troisième étape lorsqu’on est en compagnie d’un enfant qui à perdu ses parents, adeptes des téléphone portable : Quand on a l’impression d’avoir retrouvé les propriétaires de l’enfant, demander confirmation au bout de chou en pointant les personnes concerné au loin ou près selon la situation si ce sont bien ses parents. Mais quand l’enfant ne veut pas lever la tête -embêtant comme ils sont- comment on fait ? Eh bien selon la méthode Nich on prend l’enfant et on suit son intuition en ramenant le petit auprès du couple. Si ce n’était pas l’enfant qui donnerait la réponse ça serait les adultes. Je souhaitais à Nich et au petit que les gens qu’ils partaient voir était bien ses parents sinon je pouvais parier que mon copain péterait vite les plombs. Moi pour ma part je n’avais cessé de rire de la situation et j’en avais un tantinet marre de tourner en rond, je commençais à avoir mal au pied en plus. Je préférai donc m’allonger dans l’herbe en attendant que le problème se résolve. Le paysage méritait bien que je m’attarde un peu sur lui.
Nich réapparu dans mon champs de vision quelque temps après puis leva la tête au ciel avant de me regarder étrangement. Y’avait un problème ? « C’est bon t’as fini de jouer ? » Mon commentaire ne lui avait pas plus ça se lisait sur son visage et c’était toujours aussi amusant à voir. D’accord ça n’avait pas été une partie de plaisir mais il ne s’en serait pas mêlé c’est surement lui qui serait en train de se moquer de moi en ce moment. Et puis faut toujours prendre les choses avec humour c’est mieux. Il me tendit sa main sans un mot en signe de réponse à mon avis, vu qu’apparemment il voulait que je me lève plutôt que de blablater, je m’exécutais donc et me relevais dans la minute par son aide. Une fois en équilibre sur mes deux pieds je me plains d’être fatigué et d’avoir mal au pied, c’était une bonne raison pour grimper sur son dos ! Ca aussi ça m’avait manqué. A force d’essayer de monter avant j’en devenais presque experte maintenant. En 2 coups j’étais sur son dos et bien agrippé. En réponse à cela Nich me demanda mon téléphone. Pourquoi ? Et puis le sien il était où pourquoi je devais lui prêter le mien ? Je lui demandais bien évidemment où était le sien. Et disons que voilà en gros le petit en plus d’avoir retrouvé ses parents il eue un joli cadeau bien high-tech de la part de Nich. Il n’était pas malin mon copain parfois. Eh bien tant mieux qu’il n’ait plus son téléphone, c’est que j’avais tout les pouvoirs. Bon ok juste le pouvoir du téléphone. Un téléphone qu’il n’utilisait pas si souvent en plus. Ouais c’était nul en faite. Enfin je voulais être porté sur son dos et non être conduit en voiture. C’étais un caprice et je ne voulais pas descendre ni qu’il me fasse descendre ! Et pour obtenir ce que je voulais il n’y avait qu’une chose excepté mon extrême amour et ma beauté pour le convaincre : sa fierté ! « Emmène moi jusqu’à ton lieu à pied si t’est un homme. Si tu ne le fais pas c’est comme si tu n’en étais pas un à mes yeux. » Il me réinstalla plus correctement sur son dos et se mis en marche. Inutile de dire que j’étais bien plus qu’heureuse. J’enlaçais mes bras autour de son cou et lui racontais tout les bêtises de mon répertoire. C’étais confortable d’être porter et puis j’avais facilement des frissons quand ses mains bougeaient sur mes jambes, le temps de me réhabituer je pense. J’aimais regarder au dessus de son épaule pour regarder comment c’était bon d’être en hauteur. Et puis c’était amusant de jouer avec ses cheveux aussi et de lui glisser des bisous dans le cou. En résumé j’aimais être porté par Nich, j’en devenais une grande enfant. On arrivait au cabaret bien trop rapidement à mon gout. J’aurai voulu rester plus longtemps sur lui mais à peine arriver devant la porte la première chose qu’il fit c’est me mettre à terre et reprendre son souffle avant de s’adresser à moi.«Bon, vu que tu m'as laissé choisir le cabaret, puisque tu étais sur mon dos…» Il ne termina même pas sa phrase et tira le rideau derrière l’entrée pour montrer l’intérieur. Un show était en cours, une femme s’agitait dans tout les sens sur la scène et elle s’apprêtait à ôter son corset sur une musique des années 90. C’était un club de striptease élégant ? Avec un nom plus joli et classe pour ne pas attirer les soupçons. C’est ça qu’il voulait voir absolument ? Du striptease ! Il se moquait tout bonnement de moi là ! Oui pour moi quand tu te déshabille devant une personne cela devient du striptease. Qu’importe comment ça reste du striptease ! Sinon expliqué moi ce qu’est un striptease ! Non je ne voulais pas rester là. A moins qu’un homme viennent se déshabiller aussi sous mes yeux comme ça lui avait ce qu’il voulait et moi aussi. Mais j’étais certaine que si je lui faisais la proposition d’aller voir des stripteaseurs il refuserait de m’emmener. Je tentai de le tirer vers l’extérieur lui faisant comprendre que la place ne me plaisait pas.
Et c’est dans ces petits tout petits moments que Nich m’énervait d’être…Nich. Ca va moi aussi si j’avais la force de le porter je le ferai, mais ça serait me transformer en Hulk pour le coup voir un mix de tout les héros Marvel ! J’étais une fille avec une force de fille. Donc monsieur usa aisément de sa force masculine pour me porter jusqu’à un siège dans son club de striptease de luxe avant de me demander de m’asseoir. «C'est un spectacle et regarde il y a pratiquement plus de filles dans la salle que de mecs qui sont venus voir le show. Aller fais pas la moue!» Déjà d’une chose je ne faisais pas la moue ! Deuxièmement ça se trouve ces filles sont venues pour voir ce qu’était ce spectacle avant de laisser leurs copains venir regarder ou peut être qu’elle aimait les filles poils qu’est ce que j’en savais. Et puis troisièmement ça se trouve ces filles sont dingues, je n’ai rien à voir avec elles ! Pourquoi MOI je devrai regarder ça ? Nich s’installa à son aise ne faisant même plus attention à moi et commandant même un vin pour montrer qu’il ne bougeait plus. Je fus donc obligé de m’installer à côté. Obligé oui ! Ce n’est pas que je considérais Nich comme un bébé certes mais je n’allais pas le laisser seul ici ! Pourquoi ? Parce que ! Et puis arrêtez avec ces questions ! Je l’aurai bien laissé contemplé ces filles à demi nu profitant du spectacle tranquillement ou non mais je n’y arrivais pas donc je m’assis tout en lui lançant tout mes regards les plus meurtriers. « J’espère que tu projette pas de m’emmener dans un véritable club de striptease plus tard. Sauf si j’ai le droit au striptease d’un bel homme qui aime les contacts physiques. » Je m’accoudais sur la table cherchant à voir comment m’occuper en attendant. Je levais les yeux vers le plafond puis regarda tout autour. La déco étais joli c’était sombre mais très joli et classe avec des couleurs bordeaux et doré. C’était comme un club de striptease de luxe vraiment. Je ne changeais pas d’idée. Ha j’appréciais le fait d’être définitivement assise déjà même si le lieu ne me convenait pas tellement. Je n’avais pas marché autant que mon copain mais j’avais tout de même mal au pied. Je m’adossais contre mon siège et sortit mon téléphone en soupirant comme si je portais le monde sur les épaules puis fis une petite mine à Nich pour tenter de le convaincre de partir. « Si c’est les stripteases que t’aime je peux t’en faire suffit de le dire pourquoi venir ici ? » demandai-je piteusement. Mais là je l’avais déjà perdu il était déjà parti dans son spectacle et ne me portait plus d’attention. J’aurai voulu faire comme dans les séries et lui écrasé violemment le pied pour ne pas qu’il m’oublie et lui montrer que j’étais en colère mais tout ce que j’y gagnerais c’est de le mettre en colère. Bah oui Nich ce n’est pas un type de série TV donc je ne peux pas prédire sa réaction. Donc j’optais plus pour le rapprochement mais changea au dernier moment d’avis et tenta plutôt de regarder réellement le spectacle. L’une des nombreuses représentations se terminait et une nouvelle plutôt rigolote commença. Enfin les mimiques de la fille étaient rigolotes. Celle qui suivait se prenait carrément pour une diva. En tout cas…toutes les filles n’étaient pas toutes jolies. Y en avait…mais pas des masses. Au fil des heures je commençais malgré tout à apprécier de plus en plus, enfin certains étaient tout de même nuls mais j’en appréciai la grande majorité. Finalement y avait pas que le fait de se mettre qu’en sous vêtements oui parce que ça n’allait pas vers le nue complet on le frôlait sans franchir. Parfois c’était mignon même. « L’effeuillage burlesque » comme m’avait dit le serveur en apportant la bouteille de vin tout à l’heure voulant corriger la faute que j’avais commise en disant que c’était tout bonnement du striptease. Enfin quoiqu’il en soit « l’effeuillage burlesque » ce n’était pas si mal. Ce que je pensais vraiment nul et seulement au gout des hommes au départ ce trouve être rigolo et sensuel mais quand même y a plus de plaisir pour un homme que pour une femme. Mais ce n’est que mon avis. Parce que voir des filles se trémousser en culottes je ne vois pas comment ça peut me faire plaisir…Mais Nich…c’était le semi nu qu’il aimait, l’humour ou le tout de l’humour au mimique que les filles faisaient en passant par l’effeuillage ? A y penser j’avais peut être une image de Nich qui n’étais pas totalement lui. Je ne le connaissais peut être pas vraiment quand j’y pense. Enfin j’en connaissais le strict minimum ou quand même un peu plus. Qu’est ce que je savais même sur lui ? Enfin je ne savais pas et je m’en fichais pour le moment. J’y réfléchirai quand quelque chose chez lui me dérangerai réellement. Je lui jetais un regard un peu inquiet, quand il regarda en ma direction je changeai mon regard inquiet en regard de tentatrice et lui fis un clin d’œil tout en souriant avant de reporter toute mon attention sur le show. J’avais beaucoup trop de choses qui me passaient par la tête en ce moment bonnes ou mauvaises. On en profita aussi pour manger, ce n’est pas que c’était tellement ennuyant quand j’en eus faim mais j’avais des horaires approximative de repas et là mon ventre m’annonçait que c’était l’heure de le remplir. Un nouveau bon point pour son cabaret qui faisait restaurant. La soirée qui était mal annoncée se déroula au final plutôt bien. Et je venais encore de découvrir une nouvelle chose. Une fois le spectacle terminé et quelques applaudissement bien mérité je me relevais d’un bond, non je n’étais pas en pleine forme loin de là j’étais même épuisée ! Voyant que mon copain ne me suivait pas dans mon élan je me rassis puis le fixa en souriant. « Alors c’est quoi que tu préfère ? Le burlesque avec le semi déshabillé ou le striptease intégral ? » J’écoutais sa réponse et eus l’impression qu’il me taquinait. Je lui fis une petite grimace avant de poser une main sur son épaule « Je suis fatiguée, cassée, épuisée… On ne peut pas rentrer ? » Je passais derrière son siège et passa mes bras autour de son cou tout en y déposant de léger baiser. « S’il te plait…ou tu voulais passer au bar. » Il me montra sa main et je lui demandais ce qu’il voulait, j’étais presque au point de m’endormir dans cette position j’avais plus la force pour rire pour le moment ni pour me faire de grand questionnement. Il me rappela qu’il n’avait plus téléphone. Ha oui ce détail…En faite j’avais encore la force de rire. « Et tu compte t’en procuré un nouveau quand ? Tu deviens injoignable là ! C’est embêtant. » Il récupéra le téléphone lui-même dans mon sac puis me demanda de me rasseoir pendant qu’il appelait sa limousine. « Nich… » J’allais presque lui demander l’autorisation de faire ce que je m’apprêtais à faire mais en même temps c’était bête. Je ne terminai donc pas ma phrase et m’exécuta sans réfléchir. Je m’assis sur ses jambes et posa ma tête sur son épaule puis ferma les yeux un instant. Dès que je senti mon copain bougé je rouvris les yeux et demanda si la voiture était arrivé. Il répondit positivement, je m’étais donc endormi. Je me redressai rapidement me remettant en équilibre sur mes deux pieds. J’avais encore la force pour marcher quand même. Je lui pris la main et on se dirigea doucement vers la sortie, là où la limousine se trouvait, j’avais la force de marcher mais je ne pouvais pas être flash non plus.
Une fois à l’intérieur du véhicule je m’allongeai immédiatement de tout mon long sur les sièges mais sans me rendormir pour autant. J’utilisai les jambes de mon copain comme oreiller et m’amusais avec sa main la plus proche de moi. « Je suis en train d’y penser...de retour à Busan… » Je me redressai légèrement, toute fatigue envolé subitement et le regarda dans les yeux un instant. Il attendit la suite de la phrase qui ne vint pas. « Non rien…on y ait pas encore de toute façon. » Je soupirai doucement et reposa ma tête sur ses genoux, jouant encore avec ses phalanges et en observant les lignes de sa main. J’agissais bizarrement oui c’est vrai mais je n’étais pas sur de vouloir encore lui poser des tonnes de questions maintenant. Et puis mes questionnement était peut être inutiles. Je changeais donc de sujet commentant sa main deux fois plus grandes que la mienne et ses lignes disant qu’il aurait une longue vie semé de problème donnant l’air que je m’y connaissais mais fallait pas être très futé pour voir que je disais n’importe quoi. Mais je mis la faute sur la fatigue, je voulais rester éveillé pour ne pas perdre le peu de force que j’avais. Car certain si je m’endormais maintenant je passais assurément la nuit dans la voiture. Enfin on arriva à l’hôtel puis à la chambre doucement certes mais ce qui comptait c’est qu’on y était non ? Avant de rentrer je me retournais vers mon copain pour lui faire face et attrapais ses mains caché dans ses poches avant de passer mes bras autour de sa taille. Je restais un instant à le regarder en me perdant dans son regard. C’était ces moments où on ou plutôt où je me demandais comment on en était arrivé là ou juste comment il pouvait avoir autant d’emprise sur moi. Je ne voulais le partager avec personne, le garder captif dans mes bras rien que pour et qu’il n’aille nulle part ailleurs trop loin de moi. Je ne voulais le partager avec personne et le garder captif rien que pour moi. Malheureusement c’était impossible. En y pensant je soupirai doucement en baissant la tête et en fermant les yeux. Je l’avais auprès de moi, c’était déjà ça. Je resserrais mon étreinte collant ma tête contre sa poitrine. Je l’entendis me demander pourquoi on ne rentrait pas dans la chambre mais n’ayant pas de réponses à sa question je ne répondis rien. J’avais envie de le prendre dans mes bras et de le serrer contre moi sans attendre et je l’avais fait sans réfléchir et je ne voulais pas bouger pour le moment.
Je relevais mon visage en direction du sien frôlant ses lèvres des miennes en souriant de plaisir. Je me collais davantage contre lui avant de l’embrasser pour de bon intensifiant doucement l’échange. Mes mains étant passées de sa taille à sa nuque avant de finalement saisir son visage du bout des doigts. Je voulais qu’il ressente à quel point je l’aimais. Mon amour qui était aussi fort que les battements de mon cœur lorsque je le voyais, aussi tendre et aussi amoureux que mes baisers et aussi doux que mes caresses. J’aimais Nich et peut être trop… Je reculais progressivement mon visage du sien, mettant ainsi doucement fin au baiser avant de lui faire mon plus beau sourire. Je maintenais mes yeux fermés posant ma tête sur son épaule « Si on va plus loin maintenant ça serait bien trop court car je suis bien trop fatigué et tu serai déçu et je ne veux pas que cela arrive. » Je mordis légèrement ma lèvre inférieure contente ou peut être comblée par son baiser si ce n’est pas plus même. Je plongeai de nouveau mon regard pétillant me penchant encore un peu vers lui pour lui voler un nouveau bon baiser que je savourais encore. Mais plus j’étais bien plus je fatiguais. Je me résignai donc à ouvrir la porte de la chambre et à rentrer à l’intérieur suivit de près par mon copain. J’ôtais rapidement mes vêtements et me glissa dans les couvertures. Une fois bien installé et à l’aise dans le lit je fixais Nich pour qu’il me rejoigne au plus vite. Il s’assit au bord du lit et comme l’idiote que je suis-je lui demandais pourquoi et s’il m’en voulait que je ne couche pas avec ce soir. Ce qui me valut un rire moqueur. J’avais le don de m’inquiéter pour rien avec lui et de poser des questions stupides. C’était moi voilà tout. Et il pouvait se sentir privilégié de voir toutes maladresses que je faisais au mieux de caché. Il m’annonça qu’il comptait juste aller prendre une douche après. Je me blottis donc de nouveau sous les couvertures gardant quand même ma tête en appui sur ma main pour continuer à avoir une vue d’ensemble sur lui. « Il est quel heure ? » Il regarda sa montre avant de me répondre et de demander si cela avait de l’importance sachant que j’étais fatigué et que donc logiquement je devrais tout simplement dormir. Il avait raison, j’étais épuisée mais je n’arrivais pas à m’endormir pour autant. Je pouvais encore tenir éveillé et je préférais donc le rester et puiser dans mes petites réserves. Je m’accaparai un oreiller que je serrai contre moi. « T’as raison mais j’y arrive pas. Je vais me comporter comme une copine agaçante en attendant. » Je le tirai par le bras pour qu’il se rapproche et qu’il s’allonge à côté de moi. Une fois cela fait je dépoussiérai le côté de son torse qui allait accueillir ma tête avant que je sois KO. « Hmm réfléchissons…je veux que mon copain que j’aime plus que tout me cajole et me couvre de baiser avant que je dorme. C’est possible ? » Lui demandai-je en rigolant. Je me redressai légèrement pour pouvoir le regarder. « Tu penses que c’est une mauvaise idée si on joue au jeu des 5 vérités ce soir ? J’ai envie de papoter avec toi avec mes dernières forces. Hein que tu veux bien ! » Proposai-je avec un petit sourire. La première fois qu’on avait joué à ce jeu datait de longtemps et en plus dans mes souvenir ça avait légèrement mal tourné mais très légèrement car c’était vite réglé aussi, je cachais ma tête pour bailler discrètement avant de le regarder de nouveau. Mais c’était aussi ce jeu qui avais quand même fait avancé légèrement notre relation avant qu’on en arrive là où en est maintenant et puis il avait son côté amusant aussi ce jeu. Manquait que l’alcool.
Laissant mes doigts caresser son bras j’attendis sa réponse. Quand je disais que je voulais profiter au maximum de cette journée ça comptait bien sur le fait de ne m’endormir que quand je n’aurai plus la force de garder les yeux ouverts. J’aurai bien voulu prendre ma douche avec lui mais oui j’assurai l’aller vers la salle de bain mais non je ne pouvais assurer le retour vers le lit et Nich devait être assez fatigué comme ça après avoir autant marché et en plus m’avoir porté. Lorsqu’il s’apprêta à répondre je l’interrompis prétextant que j’avais dit que j’allais être une copine agaçante ce soir et que donc son avis au final ne comptait pas et que je ne lui permettais même pas de me poser des questions en retour. Je me réinstallais entrelaçant ses doigts avec les miens et y déposer un doux baiser sur nos mains. « Bon je commence, et pas de mensonges ! D’abord c’est quoi la chose que tu aime le plus chez moi ? Attention je parle de quelque chose que si je n’avais plus ça serait grave. » J’aimais les compliments ça me semblait évident que la première question devait me concerner. Mes autres questions m’étaient venu pendant ces jours où je tournai en rond et que je repensai à notre rencontre jusqu’à notre rupture. Vous savez quand on veut vraiment s’achever c’est ce qu’on fait. On prend une bonne bouteille d’alcool on se met dans un coin et on repense à tout ce qui était beau histoire de bien se faire mal et l’alcool était là normalement pour tout faire oublier malheureusement avec ces souvenirs même l’alcool n’avait pas réussi à les effacer. J’écoutais sa réponse avant d’enchainer « Est-ce que tu me joueras de la guitare un jour ? » Eh oui je remontais aussi loin. Cette journée avait été superbe, j’étais partante pour retourner chez son père si ça se repassait de la même manière. La réponse ne sortit pas aussi rapidement que pour la première mais elle paressait déjà plus sincères. « Comment tu fais pour supporter mon mauvais caractère et le fais que je sois aussi collante et possessive ? » Non je ne me mentais pas je savais que j’avais un caractère pas très facile à vivre et lui avait quand même réussi à me demander en mariage alors que je lui en fais encore voir de toute les couleurs avec mes humeurs changeante. Je changeais de position et me mis sur le ventre, je lui volais un baiser, passa une main dans ses cheveux puis passa mon bras autour de lui avant de finalement monter à califourchon. Je pianotais sa poitrine en remontant vers son cou. « Est ce que Doogie est toujours en vie ? » C’est un détail qui m’avait un peu inquiéter un soir comme ça en allant me coucher, j’espérai juste qu’il ne l’avait pas vendu ou donner à la fourrière ou pire qu’il soit mort. Non je voulais retrouver Doogie. Je m’en voudrais pour longtemps sinon. « Et enfin…hmm pendant qu’on était séparé ou plutôt quand tu as pu savourer le gout d’être de nouveau célibataire et seul…t’est il arriver de vouloir m’appeler ? » Je voulu aborder le sujet Hyun Ae au départ, savoir si au moins cette rupture lui avait permis de se réconcilier avec son amie mais chaque fois que ce sujet arrivait ça installait une mauvaise ambiance alors j’optais pour l’éviter pour le moment. A la place je préférais quémander un câlin tout en me penchant vers lui m’apprêtant à m’endormir pour de bon.

Je pris donc place n'attendant nullement que Myung Hee le fasse en premier. J'étais décidé à rester et à assister à mon spectacle de burlesque même si ma copine préférerait attendre dehors. Cependant, malgré mon caractère de merde que j'avais avec elle, Princesse tira une chaise près de moi et pris à son tour place sans oublier de me réserver son plus beau regard noir.

« J’espère que tu ne projettes pas de m’emmener dans un véritable club de striptease plus tard. Sauf si j’ai le droit au striptease d’un bel homme qui aime les contacts physiques. »

Je retins mon rire de stupéfaction. Pourquoi parlait-elle de striptease? Nous n'étions pas dans une boîte de stripteaseuses ici! Non, elles étaient des professionnelles du spectacle et de la danse…c'est tout! Bref, je ne portai pas trop attention à son commentaire et je posai mes yeux sur la scène sans pouvoir regarder ailleurs par la suite. Je devais même avouer que les Japonaises avaient un petit "je ne sais quoi" de plus que les Coréennes. En tout cas, elles étaient plus divertissantes que ma fiancée bougonneuse à côté de moi. De temps en temps, je jetais un oeil sur Princesse qui semblait s'ennuyer comme jamais. Profitant du fait que j'avais mon regard porté sur elle, Myung Hee me fit une petite moue d'une enfant de 6 ans pour qu'on fiche le camp d'ici.

« Si c’est les stripteases que t’aime je peux t’en faire suffit de le dire pourquoi venir ici ? »

Elle n'aurait pas pu utiliser une voix plus piteuse. C'était le summum de la tentative d'évasion. Je préférai donc porter toute mon attention sur ce qui se passait devant moi plutôt que de céder à ses petits yeux, car oui…j'aurais pu céder, moi le grand Nich! Après un trop long moment d'attente, mon alcool arriva et Myung Hee se servie rapidement la première en calant pratiquement tout son verre d'un coup. Je restai figé devant ce qu'elle venait de faire avant de me servir à mon tour, un peu déconcerté qu'elle veuille boire autant; elle devait vraiment s'ennuyer. Toutefois, plus le temps passait et plus la bouteille se vidait et plus Myung Hee ne devenait plus une gêne, bien au contraire. Ses yeux étaient rivés sur la petite scène et on aurait dit qu'elle appréciait soudainement le spectacle offert. Et bien tant mieux! Je me retournai moi aussi vers le show et je profitai des derniers numéros. Quand les danseuses retournèrent définitivement en coulisses, de nombreux applaudissements se firent entendre au même moment que Princesse avait décidé qu'elle avait fait sa B.A de la journée et qu'elle se leva de sa chaise, prête à partir. Je la regardai de bas jusqu'à ce qu'elle en vienne à se rasseoir et me sourit.

«Alors c’est quoi que tu préfère ? Le burlesque avec le semi déshabillé ou le striptease intégral ?»

Je réfléchis un court instant avant de lui répondre que j'aurais préféré la voir elle sur la scène et finir cela en privé. Bien sûr, elle me fit une grimace de toute beauté pour ensuite me demander de rentrer, car elle était fatiguée. Myung Hee se leva et alla entourer mon cou de ses bras en passant derrière moi en prenant le temps d'y déposer un léger baiser. Dans le genre bien allumeuse, mais pas trop.

« S’il te plait…ou tu voulais passer au bar. »

Je lui montrai la paume de ma main en attendant qu'elle me donne ce que je voulais, soit son cellulaire pour appeler la limousine. Elle ne semblait toutefois ne rien comprendre et avec ce regard de confusion je lui rappelai que je n'avais plus le mien depuis le parc. Princesse se mit à rire en oubliant totalement de me tendre son téléphone.

«Et tu compte t’en procuré un nouveau quand ? Tu deviens injoignable là ! C’est embêtant»

Je pris l'appareil par moi-même en fouillant dans son sac sans lui demander la permission d'aventurer ma main dans ce objet maudit pour les hommes. Je composai le numéro et en entendant la première sonnerie, je demandai à ma copine de se rasseoir car de toute façon la limousine ne serait pas sur le point d'arriver avant un petit moment.

« Nich… »

Je levai les yeux vers Myung Hee, mais elle préféra couper court à sa phrase et se laissa tomber sur mes jambes en posant sa tête sur mon épaule. Ouias, ben je savais qu'elle pouvait être fatiguée , mais je ne pouvais pas faire plus vite que notre lift. Je passai une main dans ses cheveux tout en attendant que ce foutu chauffeur daigne me répondre. Enfin, alors que je commençais à craindre la possibilité de devoir porter ma copine jusqu'à l'hôtel, le gars de la limousine décrocha et je lui dis de venir nous chercher pour ensuite raccrocher. Je voulus redonner le téléphone à Myung Hee, mais je m'aperçu qu'en seulement 1 minute, qu'elle avait réussi à s'endormir. Je la serrai plus fort dans mes bras tout en attendant impatiemment la voiture. Au bout d'une dizaine de minutes, le cellulaire de Princesse se remit à vibrer et je répondis pour apprendre que notre transport venait d'arriver et qu'il nous attendait à l'entrée du bâtiment. Je tentai d'étirer le bras pour attraper son sac sans la réveiller, mais ce fut un échec total. Myung Hee se mit à parler et me demanda si la limousine était arrivée. Je lui fit un bref oui et elle se releva instantanément pour me tirer par la main et se rendre le plus vite possible jusqu'à la voiture. Une fois son désir accompli, elle ne perdit pas une seconde à s'allonger sur tout le siège arrière voulant probablement repartir au pays des rêves. Elle vînt poser sa tête sur mes jambes après un court moment pour ensuite me dire un truc qui ne me fit pas tellement sourire.

« Je suis en train d’y penser...de retour à Busan… »

Elle aurait mieux fait de rester endormie elle. C'était quoi cette idée? Myung Hee se redressa un petit peu pour faire en sorte de me voir et elle sembla attendre ma réaction. Or, ma réaction je l'avais eut en l'espace d'un dixième de seconde. Au son du nom de sa ville d'origine, mon coeur n'avait guère apprécié la nouvelle et avait réveillé tous les sens de mon corps comme pour me préparer face à un éventuel danger. Je restai cependant indifférent la seconde d'après, ne voulant pas trop qu'elle puisse lire sur mon visage. Princesse reprit donc en me rassurant légèrement en prétextant que ce n'était pas pour maintenant. Elle reposa sa tête sur mes jambes tout en soupirant. Je tournai la tête vers la fenêtre et je devins pensif au point d'en oublier la présence de Myung Hee. Si elle voulait retourner vivre dans cette ville, qu'est-ce que cela voulait dire? Logiquement, si j'étais fidèle à mes paroles, je me devrais de la suivre jusque là. De toute façon, la job n'était pas un problème, la plupart des contrats se faisaient à l'extérieur d'Usant. Le logement; je pourrais continuer de payer le temps que Min Seul trouve quelqu'un d'autre. Toutefois…arf je laissai pousser un petit soupir. Je ne voulais pas aller à Busan…plus maintenant! Même si cela n'était qu'à une quarantaine de minutes, j'adorais ma coloc et je ne pouvais pas espérer mieux qu'elle. Et puis, si Myung Hee retournait à Busan, c'était pour aller vivre chez son père? Ahh et puis même si elle devait retourner là-bas, je pourrais toujours monter la voir régulièrement, puisque j'avais une voiture maintenant. Et puis il y avait Hyun Ae qui me retenait toujours à Ulsan. Je n'arrivai pas à une solution avant que ma fiancée coupe court à mes réflexions en commençant à lire les lignes de ma main. Si j'avais bien compris, j'aurais une longue vie remplis de problèmes…magnifique!

À la fin de ses prédictions, la voiture s'arrêta devant l'entrée principale de l'hôtel de ma belle. On se dirigea lentement vers la porte de sa chambre où je m'arrêtai et je regardai Myung Hee qui se retourna vers moi avant de se décider à ouvrir sa porte. Elle m'enleva mes mains de mes poches et passa ses bras autour de ma taille. Je l'entourai à mon tour la resserant encore plus à moi. J'attendis de savoir ce qu'elle avait à agir de la sorte, mais Myung Hee cessa de me regarder pour ensuite pousser un soupir et en baissant la tête et la loger sur mon torse. Son comportement commençait à m'inquiéter et je lui demandai pourquoi on restait à l'extérieur de la chambre, toutefois aucune réponse ne suivit. Princesse releva la tête et nos lèvres se frôlèrent question de juste faire durer l'envie et me rendre impatient de passer cette porte. Myung Hee me fit finalement le plaisir d'échanger un baiser long et langoureux. Nos mains se mirent à se balader et j'en oubliai presque j'étais toujours dans le corridor d'un hôtel. Elle tenta de séparer progressivement ses lèvres des miennes, mais je refusai la collant toujours plus vers moi. Je me résignai finalement à ce qu'elle mette fin au baiser, car je ne tenais pas particulièrement à passer la nuit devant sa porte.

« Si on va plus loin maintenant ça serait bien trop court car je suis bien trop fatiguée et tu serai déçu et je ne veux pas que cela arrive. »

Elle ne tarda pas à me donner un autre baiser me laissant sur ma "faim". Juste s'embrasser? Pas aller plus loin? Là j'étais dégouté! Myung Hee se montrait affectueuse depuis au moins une heure et après le spectacle que j'avais vu ce soir, je dois dire que l'abstinence ne me disait pas tellement ce soir. Princesse ouvra finalement la porte après notre court échange et se dirigea automatiquement près du lit et enleva ses vêtements. Je du dévier le regard et prendre une respiration pour calmer mes envies. Ce soir, je devais me contenter des bisous, me répétais-je à moi-même sans arrêt. Je reportai mon attention sur ma copine pour voir qu'elle était déjà glissée sous les draps. Une fois calmé, je vins la rejoindre en restant toutefois assis sur le lit. Princesse me demanda aussitôt si je lui en voulais qu'elle soit trop fatiguée pour faire l'amour. Je m'en excuse, mais je ne pus retenir mon petit rire moqueur. Elle n'était pas mon esclave sexuel quand même. C'est juste moi qui avait eut la mauvaise idée d'aller au cabaret le soir que ma copine était fatiguée, c'est mon problème quoi.

Sachant que je ne pouvais espérer plus de sa part ce soir, je lui annonçai qu'elle n'avait qu'à fermer l'oeil à présent qu'elle était enfin au chaud dans ses couvertures et que j'en profiterais pour aller prendre une douche avant de me coucher.

« Il est quelle heure ? »

Je regardai alors ma montre pour me rendre compte qu'il était drôlement tard et que demain j'allais pas être capable de me lever à l'heure. Je tournai la tête vers ma copine pour lui demander si elle accordait vraiment de l'importance à savoir qu'elle heure il était et je lui répétai de dormir.

« T’as raison mais j’y arrive pas. Je vais me comporter comme une copine agaçante en attendant.»

Aussitôt dit, aussitôt fait! Elle me tira par le bras pour me forcer à m'allonger sur le lit et être plus près et déposa sa tête sur mon torse en refusant visiblement catégoriquement que je bouge de là. Bon je n'allais pas m'endormir là moi!

« Hmm réfléchissons…je veux que mon copain que j’aime plus que tout me cajole et me couvre de baiser avant que je dorme. C’est possible ?»

Dit-elle tout en riant. Non, je suis désolé, mais ça c'était impossible, car si je m'y osais, mes pulsions allaient reprendre le dessus.

«Tu penses que c’est une mauvaise idée si on joue au jeu des 5 vérités ce soir ? J’ai envie de papoter avec toi avec mes dernières forces. Hein que tu veux bien ! »

J'hésitai un long moment, mais en voyant son sourire, se fut difficile de lui en empêcher, surtout qu'elle ne me laissa à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'elle me rappela qu'elle serait une copine collante. Bon aller, qu'elle la pose sa question. Myung Hee se replaça sur le lit pour pouvoir me voir davantage et me prit l'une de mes mains qu'elle emprisonna en entrelaçant nos doigts.

« Bon je commence, et pas de mensonges ! D’abord c’est quoi la chose que tu aime le plus chez moi ? Attention je parle de quelque chose que si je n’avais plus ça serait grave. »

Arf, je vins à me rappeler que le soir, je n'étais jamais très bien placé pour commencer à réfléchir. Je m'en voulu très rapidement d'avoir accepté son jeu et après quelques secondes de réflexion, je lui dit ma réponse la plus simple et clair.

«Ce que j'aime le plus chez toi, c'est l'amour que tu as pour moi. C'est tout ce que j'ai besoin…de savoir que mes sentiments sont réciproques»

Elle enchaîna avec sa seconde question

« Est-ce que tu me joueras de la guitare un jour ? »

Sur ce coup je me mis à regarder autour un peu mal à l'aise à la recherche d'un échappatoire. Ma musique était quelque chose de très important pour moi et au risque de paraître prétentieux, j'étais plutôt doué, même que j'avais mes propres compositions. Cependant, je n'avais pas retouché à un instrument depuis la mort de ma mère, car cela ne me rappelait que mon adolescence de merde. Certains jeunes, pendant leur crise d'adolescence, buvaient, d'autres se droguaient et il y en avait qui se mettait à exprimer leur frustration sur papier; et puis il y a moi qui avait fait tout ça, au lieu de devoir choisir.

«Non, je ….je ne crois pas rejouer de la guitare un jour»

« Comment tu fais pour supporter mon mauvais caractère et le fais que je sois aussi collante et possessive ? »

Je parus sans doute très surpris de sa nouvelle question et je me contentai de lui répondre à ma manière évitant d'y répondre réellement

«De la même façon que tu fais pour supporter mon mauvais caractère et ma jalousie grandissante, sans compter mon attitude de dragueur»

Elle se coucha ensuite sur le ventre et me vola un doux baiser, mais elle ne s'arrêta pas là. Myung Hee se mit à califourchon sur moi avant de jouer du bout de ses doigts sur mon torse tout en remontant progressivement.

« Est ce que Doogie est toujours en vie ? »

Je ris bien content d'avoir enfin une question facile et je lui répondis que Doogie se portait à merveille, qu'il avait même grandit à une vitesse folle et qu'elle risquait de ne plus le reconnaître.

Je voulus pousser un soupir en réalisant qu'il ne lui restait qu'une seule question à poser, mais je m'abstenu tout de même.

« Et enfin…hmm pendant qu’on était séparé ou plutôt quand tu as pu savourer le gout d’être de nouveau célibataire et seul…t’est il arriver de vouloir m’appeler ? »

Et bien FUCK. Je détestais sa dernière question. Elle se coucha plus près de moi et exigea un câlin que je fus réticent à lui donner.

«Tu as bien dit pas de mensonges?»

Elle fronça les sourcils et me fit oui de la tête impatiente.

«Ok! Premièrement je tiens à dire que tu m'as manqué ces derniers mois. Humm et c'est pas juste j'ai aucun moyen d'évasion là avec toi sur moi!»

Je vis qu'elle devenait de plus en plus impatiente de connaître la réponse et que je n'allais peut-être pas m'en sortir vivant.

«La première semaine, je l'ai passé dévasté chez mon père et tous les soirs je passais proche de t'appeler, jusqu'à ce que mon frère se fatigue et qu'il me prenne mon cellulaire pour effacer ton numéro de la mémoire du téléphone. Je suis retourné à mon appartement après, car j'avais des envies meurtrières envers mon père et j'ai replongé dans la drogue.»

Je pris une pause ne sachant pas si je devais continuer de tout lui dire, après tout on était pas sensé ce cacher quoi que ce soit. J'enchaînai donc le reste de ma réponse en très très très peu de temps en étant presque incompréhensible.

«Et là j'ai appris par Jay que tu avais couché avec So Young, cet imbécile de première et je suis allé le battre, j'ai fini par aller à l'hôpital par précaution et j'y ai croisé la copine d'un de mes proche amis qui en a profité pour m'inviter en boîte le soir même et j'y suis allé, j'ai bu, j'ai commencé à fréquenter des filles pour les laisser dès que je voyais qu'elle s'attachaient à moi, leurs pleures me remontaient toujours le moral, mais ça je te l'ai déjà dit, pis là je me suis mis à sortir et sortir au point qu'un soir je suis tombé knock out à mon appartement et où j'ai voulu reprendre de la drogue, car je me sentais seul et la Kyung Ae m'a appelé pour me dire que Hyun Ae avait tenté de se suicider, mais ce n'était pas vrai, il avait dit ça pour que je me pointe à l'hôpital, le con! On s'est réconciliés elle et moi et…»

Je repris enfin mon souffle me demandant VRAIMENT pourquoi je lui disais tout ça

«J'ai passé tout mon temps dernièrement avec ta cousine et elle a été la seule capable à t'enlever de mes pensées sans l'aide de l'alcool ou de drogues illicites. Bref, sincèrement quand je t'ai vu à l'expo cette semaine ce n'était pas de l'amour que j'avais pour toi, j'étais sur le point de tourner la page et de me débarrasser de la bague, mais il t'a suffit d'un sourire pour que mon coeur t'appartienne à nouveau, malgré mon désir de rester insensible»

Je fermai aussitôt les yeux me rendant compte de ce que je venais de dire. Je lui demandai si elle avait mis quelque chose dans mon verre pour que je dise toutes ces conneries, mais elle m'assura que non. Je m'excusai bien sûr en lui disant d'oublier tout ce que je venais de dire et de faire comme si elle l'avait juste rêvé. Je la poussai sur le côté et je me relevai du lit direction la salle de bain, mais elle m'a alors retenu par le poignet en me demandant de revenir et que j'avais le droit à 5 questions moi aussi. Quoi? Elle ne le prenait pas mal ou bien elle se forçait pour effacer sa colère. Je vins me recoller à elle tout en gardant mes précautions, peut-être voulait-elle juste me tuer à coup de couteau et qu'ainsi ça serait plus facile. Mais non, elle reprit possession d'une de mes mains et posa sa tête sur mon bras pour ensuite me dire qu'elle était prête à entendre ma première question. Je me mis à regarder dans la pièce à la recherche d'idée, mais rien ne me passait par la tête.

«Humm, pourquoi So Young? Tu sais que cette erreur humaine sort avec ma cousine?»

Je n'attendis même pas sa réponse que je continuai avec ma deuxième question

«Maintenant, qu'on est revenu ensemble, tu crois qu'on pourra ne pas se séparer avant un bon trois mois question de battre notre record?»

J'écoutai sa réponse tout en étant à la recherche d'une prochaine question, mais je n'avais pas beaucoup d'interrogation à son sujet.

«Tu as parlé de Busan tout à l'heure. J'avoue que ça m'a mis un peu anxieux ce truc. Tu prévois y retourner bientôt? Et pourquoi? Pour tes études? Tu retournes chez toi père? Ou bien on se prendrait un appartement à deux. Je ne sais pas c'est un peu tôt pour vivre ensemble, même si on passait toutes nos journées…»

Elle me mit sa main sur ma bouche pour que je me taise avant de répondre à mon interrogation qui me tracassait visiblement plus que ce que je prétendais. Je fus ensuite à la recherche de mon avant dernière question.

«Pourquoi es-tu partie de chez ton oncle?»

Je pouvais un peu deviner sa réponse, mais de ce que j'avais compris, elle avait ses vacances payées par son père, car elle aidait sa tante et la famille...enfin c'était l'entente pour retarder ses études. Du coup, je ne comprenais pas trop ce qui c'était passé pour que son père accepte de lui continuer de lui payer un appartement à Ulsan.

«Veux-tu me faire l'honneur de m'accompagner en fin de semaine au mariage de mon père? Il se remarie avec cette conne de belle-mère et puis je te dois encore une robe»

Elle se mit à fixer le plafond et me dit qu'elle y penserait avant de se retourner et d'éteindre la lampe de chevet et me souhaiter une bonne nuit. Je fus étonné et à cours de mots. Je me satisfait néanmoins de lui donner un bisou sur la joue et de remonter la couverture sur ses épaules en lui rendant son bonne nuit. Elle avait été particulièrement tolérante ces dernières heures avec moi et je lui devait bien ce petit caprice. Je me levai et j'allai directement dans la douche à laquelle je rêvais depuis que j'avais terminé l'autre de ce matin. J'y restai beaucoup trop longtemps comparativement à d'habitude appréciant le contact de l'eau chaude sur mon corps. Ça me réveilla et j'en oubliai même mes tracas. C'était presque euphorique comme douche ça! Pratiquement comme la drogue sans les effets indésirables. Je ressortis de la salle de bain complètement habillé, car je n'avais nettement pas l'intention d'aller rejoindre Princesse toute suite au lit n'étant nullement fatigué. Je décidai de prendre la carte magnétique sur la table près du lit et je partis à l'exploration de l'hôtel même si tard durant la nuit. Dans une pièce près du hall je ne tardai pas à trouver ce que je voulais; l'ordinateur. Ben oui, j'étais un accro de la technologie et de ne pas avoir mon cellulaire me rendait fou. Je me connectai rapidement sur Facebook et je vis qu'il m'arrivait encore d'être populaire et que j'avais encore une vie sociale même à des milliers de kilomètres d'Ulsan. Dès connecté, je vis dans mes contacts que Poussin était encore connectée. Je trouvai cela un peu étrange qu'elle le soit à cette heure et je lui écrivis pour prendre de ses nouvelles et savoir quand elle irait au lit. Je passai beaucoup trop de temps à parler avec elle via Facebook au point qu'à 3h je fus obligé de lui dire bonne nuit, car je devais être dans moins de trois heures réveillé et prêt pour aller travailler. Je penserai à m'acheter du café. Je retournai tel un ninja espion dans le lit avec Myung Hee qui dormait profondément dos à moi sur le côté. Je passai mon bras le long de sa taille pour me coller mieux à elle et trouver le sommeil plus vite.

«Tu as bien dit pas de mensonges?» Euh ok...Ce n’était pas la remarque que j’attendais…Je lui fis un oui de la tête attendant sa réponse. «Ok! Premièrement je tiens à dire que tu m'as manqué ces derniers mois. Humm et c'est pas juste j'ai aucun moyen d'évasion là avec toi sur moi!» Je lui avais manqué, c'est vrai ? Il avait vraiment commencé par les bons mots. Mais pourquoi voulait-il s’enfuir ? Il avait des choses à me cacher ? Je devenais de plus en plus curieuse. «La première semaine, je l'ai passé dévasté chez mon père et tous les soirs je passais proche de t'appeler, jusqu'à ce que mon frère se fatigue et qu'il me prenne mon cellulaire pour effacer ton numéro de la mémoire du téléphone. Je suis retourné à mon appartement après, car j'avais des envies meurtrières envers mon père et j'ai replongé dans la drogue.» J’étais beaucoup moins enthousiaste qu’au début. Ses paroles venaient légèrement de me refroidir. Je m’en voulu cruellement et puis y a eue encore cette foutu drogue. Je me retenue de dire quoique ce soit et arrêta de m’amuser voulant l’écouter plus sérieusement. «Et là j'ai appris par Jay que tu avais couché avec So Young, cet imbécile de première et je suis allé le battre, j'ai fini par aller à l'hôpital par précaution et j'y ai croisé la copine d'un de mes proche amis qui en a profité pour m'inviter en boîte le soir même et j'y suis allé, j'ai bu, j'ai commencé à fréquenter des filles pour les laisser dès que je voyais qu'elle s'attachaient à moi, leurs pleures me remontaient toujours le moral, mais ça je te l'ai déjà dit, pis là je me suis mis à sortir et sortir au point qu'un soir je suis tombé knock out à mon appartement et où j'ai voulu reprendre de la drogue, car je me sentais seul et la Kyung Ae m'a appelé pour me dire que Hyun Ae avait tenté de se suicider, mais ce n'était pas vrai, il avait dit ça pour que je me pointe à l'hôpital, le con! On s'est réconciliés elle et moi et…» En faite je venais de réveiller le monstre sans cœur Nich. Je l’avoue j’étais bien heureuse de ne pas m’y être frotté. Mais la partie qui m’interpella plus fut celle qui concernait Hyun Ae évidemment. J’ôtais mes mains de son torse au son de son nom. J’étais contente de savoir qu’il c’était réconcilié avec ma cousine mais qu’à moitié voire moins. J’avais moins peur de le perdre quand il était en froid avec elle. Mais de toute façon face à leur relation je pouvais faire quoi ? Soit je l’acceptais soit je le perdais. Je préférais donc accepter la situation telle qu’elle était. Et lorsqu’il continua son discours cela me confirma dans mon idée. «J'ai passé tout mon temps dernièrement avec ta cousine et elle a été la seule capable à t'enlever de mes pensées sans l'aide de l'alcool ou de drogues illicites. Bref, sincèrement quand je t'ai vu à l'expo cette semaine ce n'était pas de l'amour que j'avais pour toi, j'étais sur le point de tourner la page et de me débarrasser de la bague, mais il t'a suffit d'un sourire pour que mon cœur t'appartienne à nouveau, malgré mon désir de rester insensible» Je n’aurai pas du revenir…c’est la seule chose à laquelle je pensais dès les premiers mots. Je n’avais que ça en tête. Je n’aurai pas du insister, je n’aurai pas du chercher à le convaincre. J’aurai du le laisser avec Hyun Ae. Mais j’avais une excuse ! Je ne savais pas qu’il s’était réconcilié avec elle et sur le moment je n’avais pas réfléchi comme je le faisais en ce moment. J'était inquiète de ce qui se passerait par la suite. Ayant déjà perdue une première fois son amie à cause de moi...allait-elle encore lui pardonné ? Je lui aurai bien poser la question mais il perturba.
Dès qu’il eut fini de parler il ferma aussitôt les yeux et me demanda si j’avais mis quelque chose dans son verre. Mon sourire revint et mes questions futiles s'envolèrent. Je ne regrettais pas finalement. Cet homme sous moi qui prônait qu’il ne m’appartenait pas, était à moi qu'il le veuille ou non. Et je ne le laisserai plus et même quand lui voudra plus de moi je ne laisserai pas. Foi de Myung Hee je ne le perdrai pas. A peine avais-je pensé ses mots que Nich me poussait sur le côté. J’avais raté un épisode là. J’ai dit que je ne le perdrai pas ! Je le retins par le poignet. « Attends ! T’as le droit à 5 questions toi aussi. Reviens. » De toute manière avec lui…j’étais soumise. Je cherchais continuellement à le rendre heureux et à le faire sourire. Je n’aimais pas lui faire la guerre trop longtemps même si les efforts étaient là. Non moi je ne voulais qu’être près de lui et être serré dans ses bras et ne recevoir que ses baisers. J’étais amoureuse…voilà tout simplement.
Il revint s’installer à côté de moi et je repris possession de sa main et de son bras en y accotant ma tête. « Allez vas y ! Première question. » Je profitais de sa chaleur et de sa tendresse et attendit sa question qui ne tarda pas. «Humm, pourquoi So Young? Tu sais que cette erreur humaine sort avec ma cousine?» Ha euh je ne savais pas, je n’ai appris qu’aujourd’hui qu’il haïssait à ce point So Young, à vrai dire à part son prénom et qu’il avait belle gueule et qu’il avait de quoi satisfaire la gente féminine dans son pantalon je ne le connaissais pas. Et maintenant je savais que je devais l’éviter mais je savais aussi qui allait voir si je voulais mettre hors de lui Nich. Enfin peut être pas puisqu’il est en couple avec la cousine à Nich…oh et puis s’il n’y a plus de problème entre nous je n’aurais pas de raison d’aller voir ailleurs. «Maintenant, qu'on est revenu ensemble, tu crois qu'on pourra ne pas se séparer avant un bon trois mois question de battre notre record?» Je réalisais qu’il ne m’avait même pas laissé de répondre à sa première question, surement que la réponse ne l’intéressait pas en faite.
Je ris un peu à sa seconde question. « Eh bien je pense que c’est faisable je vais essayer de ne pas répéter mes erreurs. Et essaye d'en faire de même. » Disons, qu’au lieu de prendre à peine 30 min pour chercher un résoudre un problème j’attendrai une nuit de sommeil et d’être calme avant de prendre une quelconque décision. «Tu as parlé de Busan tout à l'heure. J'avoue que ça m'a mis un peu anxieux ce truc. Tu prévois y retourner bientôt? Et pourquoi? Pour tes études? Tu retournes chez ton père? Ou bien on se prendrait un appartement à deux. Je ne sais pas c'est un peu tôt pour vivre ensemble, même si on passait toutes nos journées…» Busan ? J’avais dis Busan ? Pas Ulsan ? Je m’empressai de mettre la main sur la bouche de mon copain qui semblait vraiment inquiet à ce sujet ce qui me fit rire de plus bel. « Je suis fatigué Nich, c’était Ulsan que je voulais dire je pense mais j’ai oublié pourquoi. Et pour calmer ton inquiétude j’irai régulièrement à Busan comme toujours mais je ne te forcerai pas à m'accompagner. Et je n’ai toujours pas changé d’idées à propos des études même si, je sais qu’il faut que je me presse. D’ailleurs j’ai réfléchi à dans quel domaine commencé mais j’hésite encore un peu. C’est vraiment chiant ! Et enfin…vivre ensemble…Nich sérieusement…je te trouve trop mignon de penser à ce qu’on vive ensemble mais pour le moment je n’en ai pas envie. Pas que passée 24h/24 mon temps avec toi me dérange loin de là mais pour le moment j’aime mon petit chez moi à moi. Et dont étonnamment j’arrive à m’en occuper. » Et puis je n’étais pas folle non plus on venait à peine de revenir ensemble, je n’allais pas lui faire des propositions pareils ! Je ne voulais pas l’effrayer non plus. Même si ça aurait pu être très drôle.
La question qui suivit me surpris un peu «Pourquoi es-tu partie de chez ton oncle?» Il me demandait pourquoi ? Cela me semblait logique pourtant que je parte. Bon je ne respectais plus mon engagement, mais mon père savait bien comment j’étais. Je n’allais pas rester chez mon oncle ! Faut dire qu’à deux pas de ma chambre y avait celle de sa meilleure amie et à l’opposé celle de son meilleure ami, euh moi j’étais la vilaine bête noire qui avait détruit sa vie valait mieux que je disparaisse discrètement. « Pourquoi t’étais déçu ? Je suis partie parce que j’habitais sous le même toit que tes meilleurs amis et je voulais éviter de te croiser sans le vouloir. Ca nous aurait fait du mal à tout les deux de toute façon. Et apparemment j’ai bien fait si j’en crois tes paroles de tout à l’heure puisque tu t’es rabiboché avec Hyun Ae entre temps…Mais bon regarde où nous en somme…Que j’ai déménagé n’as pas empêché qu’on se revoit finalement. »
Je n’aurais pas pensé que ça l’intéressait de savoir pourquoi j’avais « disparu » du secteur ou au moins je pensais qu’il s’en serait douté. Enfin il avait bien dit qu’il avait failli tourner la page de toute manière c’est qu’au fond il ne s’en intéressait pas plus que ça. Oui ses paroles ne partiraient pas de si tôt. Enfin bon…je sais c’était de ma faute. Tout ce qui était arrivé en mon absence c’était juste le résultat de ma bêtise. Nich me sortit de mes pensées avec sa dernière question. «Veux-tu me faire l'honneur de m'accompagner en fin de semaine au mariage de mon père? Il se remarie avec cette conne de belle-mère et puis je te dois encore une robe» J’avais un semblant de déjà vu à ce moment. Il m’invitait de nouveau voir son père ? Moi ? Il était sur de lui ? Je n’approuvais pas l’idée. A peine remis ensemble il voulait qu’on aille voir son père ? Enfin on verra s’il me le rappelait j’y penserai plus sérieusement plus tard parce que pour le moment j’étais fatigué, et je pense que lui aussi au moins un petit peu. « J’y penserai… » Dis-je avant de me retourner et d’éteindre la lumière de la table de chevet. Vous le voyez la le style de la fille inaccessible ? Il marche pas hein surtout pas avec lui.
Je lui souhaitais une bonne nuit et ferma les yeux. Je sentis une bise se déposer sur ma joue et la couverture remonter sur mes épaules avant de l’entendre me souhaiter une bonne nuit lui aussi. Il était plus mignon et adorable que dans mes souvenirs. Où c’était peut être juste le fait d’être de nouveau chouchouter qui me faisait du bien. J’entendis la porte de la salle de bain se fermer quelques instant après et mes yeux se rouvrirent instantanément. Je me remis sur le dos et fixa le plafond. Une seule question me venait en tête : Qu’est ce que je faisais là ? Oui j’avais ce côté idiot qui me collait à la peau qui me disait que je devrais m’enfuir maintenant. Le laisser de nouveau qu’il tourne la page une bonne fois pour toute et qu’il m’oublie. Eh oui même après ces deux mois j’arrivais encore à penser à l’option de fuite. Pourquoi fuir encore ? Parce que je doutais, parce que j’avais peur, parce qu’il avait refait sa vie et que je ne lui attirais ou que je lui attirerais que des ennuis…une nouvelle fois Parce qu’il était à deux doigts de tourner la page et de faire une croix sur moi et je revenais comme une fleur comme si rien ne s’était passée comme si je n’avais rien fait. Mes pensées n’avaient pas muri malheureusement. Je portais le revers de main à mon front tout en fermant les yeux laissant un soupir s’échapper. Mon rythme cardiaque venait encore d’en prendre un coup. Je me compliquais encore l’existence…encore et toujours. Je frottais mes yeux tentant de vider mon esprit et dormir. Je me répétais que je devais oublier ce qu’il m’avait dit plus tôt comme il me l’avait conseillé. « Oublie, oublie, oublie… » Sans alcool la tâche devenait plus difficile. Hyun Ae n’étais pas un obstacle n’est ce pas ? Nich m’aimait ! Oui c’est ça il m’aimait. Il m’aimait, je l’aimais. On avait ce qu’il fallait pour que ca dure. Si je m’accrochais et que je lui montrais que je tenais à lui…il ne me quitterait pas hein. J’inspirai fort me répétant une dernière fois qu’il m’aimait je me retournais vers la porte de la salle de bain où l’eau coulait déjà depuis un moment avant de fermer les yeux pour de bon. Sans m’endormir directement mais ca ne tarda pas.
Je fus réveillé un peu plus tard par mon propre téléphone. Je ne voyais pas qui ça pouvait être puisque mes amis préféraient me contacter par message ou surtout pas si tôt. J’optais pour ne pas répondre et me tournait vers mon copain cherchant à être mieux blotti contre lui. Mais à peine quelques secondes d’attente et je déclarais que la sonnerie avait gagné, je ne pouvais pas laisser mon téléphone sonner ainsi. Je tendis mon bras lourd vers la table de chevet et répondit. La voix voulait parler à Nich. Je regardais le numéro puis vers Nich avant de répondre qu’il dormait. Je raccrochai et me colla à mon amoureux en refermant les yeux. Je ne cherchais pas plus loin que ça à savoir comment une personne que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam pouvait avoir mon numéro et en plus qui demandait Nich en sachant donc qu’il était en ma présence. Jusqu’à ce qu’il rappelle…Il demanda à ce que je réveille mon copain et que je lui passe le téléphone. Comment ça ? Il n’avait qu’à l’appeler lui-même ! Est ce que j’étais la secrétaire de monsieur ? « Appelez le vous-même ! » Je raccrochais de nouveau et grogna légèrement après le téléphone et la sonnerie retentit de nouveau. Là ça m’énervait un peu. Je réveillais Nich et lui tendis le téléphone qui sonnait encore avant de me retourner et de me cacher sous la couverture. Les bonnes vieilles habitudes étaient revenues. Pas de sommeil complètement tranquille avec Nich. Je l’entendis baragouiner quelques mots avant d’avoir la sensation qu’il quittait le lit. Je me retournais en hâte et attrapa sa main au vol. « Nan ! Tu va où ? » Ce n’était pas sensée être un job où il pouvait flâner tranquillement au lit ? Le soleil était à peine levé. Je savais que j’aurai du laisser mon téléphone sonner ! Même si lui, avec un sourire, pouvait me faire rester au lit des heures et des heures durant avec lui, moi je pouvais sourire pleurer me mettre en colère, l’agrippé du mieux que je pouvais s’il devait ou voulait partir il partait. Je m’assis sur le lit et serra mon oreiller contre mon ventre. « Tu va laisser une jolie fille comme moi comme ça ? Tu ne seras pas extrêmement retard si tu m’embrasse juste un peu hein. » Je me rapprochais du bord du lit et attrapais son t-shirt avant qu’il l’enfile, il en tenait un bout et moi l’autre. Et j’étais déterminé même s’il était bientôt 6h du matin, que j’étais encore bien fatigué j’avais toute ma tête, je le voulais ce baiser. Je me mis à genou sur le lit pour gagner un peu de hauteur et je lui fis mon regard déterminé avant de le transformer en un piteux. C’étais celui qui marchait le mieux. « Juste un tout petit, juste pour être sur que je ne suis pas en plein rêve. Je ne vais pas te voir pendant longtemps en plus. Allez s’il te plait Nich. » J’étais endormi et ma voix enfantine avait un son bien bizarre à mes oreilles. Je me rapprochais un peu plus jusqu’à posé le pied à terre. Je lâchais son t-shirt pour qu’il puisse l’enfiler et passa mes bras autour de son cou juste après. « Juste un tout petit. » Je tentai d’imagé mon « petit » en un fine espace entre mon pouce et mon index qu'ils se frôlaient presque. Avant de lui faire un sourire d’enfant. Je savais que j’avais eue ma permission bien avant de la demander. S’il ne m’autorisait pas je l’aurai volé de toute manière. Je déposai une bise sur chacune de ses joues avant de me faire plaisir en l’embrassant doucement. Juste un petit on avait dit. C’était magique, je ne réalisais toujours pas qu’il était là devant moi et qu’il m’offrait ses lèvres de nouveau pour échanger des tendre baiser. Je ne pensais pas ça possible il y a encore 2 jours. Je m’agrippais un peu plus à lui afin de pouvoir faire passer mes jambes dans son dos. J’en voulais plus, je ne voulais pas qu’il parte je le voulais sous la couette avec moi, je n’avais pas encore assez profité de cette réconciliation. Je descendais progressivement mes baisers vers son cou avant de remonter à ses lèvres, mais je n’aurai pas du lui laisser le temps de parler. Je caressais sa joue du revers ma main avec un sourire qui maintenant ne voulais plus s’effacer. Je n’aurai pas du répondre à ce foutu téléphone ! Au moins j’aurai eue un peu plus de temps. Il me rappela qu’il devait partir parce qu’on l’attendait avant de me redéposer sur le lit. Je ne pus empêcher de laisser échapper mon soupir de déception. Il ramena la couverture sur mes épaules et je lui fis dos. Il n’avait pas changé moi non plus. « T’as qu’à y aller alors » marmonnai-je en logeant ma tête sous l’oreiller. Mais dès que je ne le senti plus près de moi je sortais de ma cachette. « Tu m’oublie pas hein ! T’est peut être plus MON Nich mais tu reste MON fiancé A MOI ! T’est en MA possession ! Dis le bien à toutes celle qui oseront. » Lui dis je tout en lui montrant la main qui portait la bague. Je me plaisais à agir comme une enfant et à faire des caprices. Mon cœur en était en joie de si beau matin. Et il était le seul à pouvoir me mettre dans un tel état avec si peu de moyens. « Et…mon amour…tu m’appelleras quand tu seras de retour à Ulsan hein ? Tu…va me manqué quand même… » Je soupirai bruyamment d’être si faible en face de lui. « Je n’arrive même pas à te bouder je suis débile un peu. Passe une bonne journée surtout. » Je lui souris du mieux que je pouvais avec ma tête endormi et mes cheveux dans tout les sens. Je devais être bien jolie comme ça...Je ne savais pas si je devais rajouter ces petits mots, ça faisait…film romantique ou un truc du style je ne trouvais pas le mot exact mais qu’importe ça me faisait bizarre, j’allais paraitre plus débile en plus. Mais de toute façon les mots étaient déjà sortis d’eux-mêmes. « Je t’aime. » Je lui tirai la langue pour qu’il s’épargne de commentaire et me recoucha. Je me résolu à me rendormir, comme une fille naïvement accro je récupérais l’oreiller qu’il avait utilisé et ferma les yeux la tête enfoui à l’intérieur et le sourire aux lèvres. Finalement ce séjour à Tokyo était bien le meilleur choix que j’avais fait après notre rupture qui était maintenant un lointain souvenir. La bague qui avait par erreur quitté mon doigt avait retrouvé la place qui lui était du. Et mon cœur l’en remerciait de ne plus se sentir si vide. Allez encore 2 jours à Tokyo et Ulsan pourra retrouver la perle qu’il avait perdue.