Tu es sortit de la chambre, seul une brise légère s'engouffre dans ma chambre faisant voleter légèrement mes rideaux.
Mes bras posés derrière ma tête, je reste perdu dans mes pensées, l'air et si lourd. Il va y avoir un orage, je passe en position assise, passant au dessus de ma tête mon débardeur.

Je ne sais que faire, je n'ai pas envie de dormir mais je n'ai pas envie de sortir de cette chambre. Pas envie d'étudier, ni de regarder un film.
Je quitte mon lit, prendre un livre dans ma bibliothèque et retourne dans mon lit, je vais photographier l'orage quand il éclatera, j'aime les zébrure qui déchire le ciel dans ce grondement sourd et les couleurs. J'allume la chaine hifi.

J'ouvre le livre et commence à lire. Il y a tellement de chose que cache ma famille, et beaucoup ne sont pas vraiment marrante, tu es pas très curieux, c'est intéressant. Je n'ai plus envie de te raconter, tant pis pour toi de toute façon ; les pages du livre se tournent, je lis à peine ce que j'ai sous les yeux. En fond sonnore passe la chanson « i remember » j'adore cette chanson, je monte un peu le son, elle me correspond presque bien.

« Da jiog gatdeon uliui gieogi
Wae ajigdo meolitsoge nama ineunji nan moleugesseo »

J'entends le ciel gronder au loin, je me lève et commence à admirer le ciel couvert et les éclairs qui déchire le ciel, le temps qu'il se rapproche, je vais prendre mon appareil photo dernier modèle et prend quelques cliché.

La photographie est une de mes autres passion, j'aimerai bien faire un shooting photo en tant que photographe. J'ai déjà été modèle pour quelques publicité et j'avoue que cela me plaisait bien.
Puis je retourne dans mon lit alors que l'orage fait rage dehors, la fenêtre est resté ouverte, ça m'est égal. Je m'enveloppe de mes draps, les yeux fermés doucement je m'endors

Je me réveille au petit matin, je n'avais pas fermé les rideaux. Finalement hier je n'ai pas appelé Tae. Non je n'avais pas envie de salir les draps d'un lit qui ne m’appartient pas . Mais en y repensant je me doute qu'il fera désinfecter la chambre après mon dépars. Je soupirs et me redresse entre les draps en satin .Je touche le tissus précieux et le laisse glisser le long de mes fines jambes blanches . Je descend du lit et m'habille de mes vêtements de la veille . Je pense que Gak ne dort plus il n'est pas du genre à faire des grâces matinées. En faite si ,mais je le soupçonne trop fier pour paresser alors que je suis chez lui .Je descend l'escalier . Le salon est faiblement éclairé par les premiers rayons du jour. Je glisse deux doigts contre la vitre , elle est chaude, dehors ça doit être une vrai fournaise . Je tourne et entre dans la vaste cuisine. La domestique est déjà là, apprêtée parfaitement comme une gouvernante du début du siècle dans les familles riche d'occident . Cela me dépasse complètement mais je ne dis rien et lui souffle juste un simple "bonjour" quand elle daigne lever la tête de son plat .Je m'assoit au comptoir du coté du salon , face à la cuisine et pose un coude dessus .Je soupir en répondant positivement à sa proposition de café. J'en ai bien besoin ..


Ma tasse fumante m'est apporté et je la bois presque en une seule gorgée. Je suis pressé mais j'ai surtout besoin de me réveiller. J'ai des questions à lui poser ,mais gak semble encore dormir . Il est huit heure tout de même . Je regarde ma montre, mon prochain train ne pars que dans une heure, il faut que j'aille lui parler maintenant. Je me relève , traverse le salon et gravis à nouveau l'escalier pour cette fois rejoindre Gak dans sa chambre. J'entre sans frapper de toute façon je pense bien qu'il dors .Je souris en observant le bordel qu'il y a mit, des livres partout, une housse d'objectif .. Je m'assoit au pied de son lit et touche doucement le drap . Hier j'ai dormis ici ,et visiblement il ne les a pas fait changer .

"Debout Hyung"

J'appuie sur sa cuisse et la secoue, qu'il se grouille d'ouvrir les yeux !

Je dors paisiblement, mon bras sous l'oreiller. Les délicats rayon du soleil chatouille mon visage dans une tendre caresse chaude.
Je suis chez moi et j'ai bien la flemme de me lever tôt ; Soyoun ne m'as pas encore apporté mon petit déjeuner.
Alors que je paresse dans mon lit, j'entends la porte s'ouvrir, à la démarche je me rend compte que c'est toi.

Je pensais que tu étais partis tôt, ne voulais tu pas être le plus loin possible de moi ? Car je te rend triste.
Je me tourne paresseusement dos à toi, avant que ta main ne touche ma cuisse, instinctivement je la rétracte.

- Debout Hyung

Je ne répond rien, mes yeux toujours clos. Je déteste être secouer de bon matin, je me retient quelques instant de te mettre mon pied dans le ventre, mais je n'y tient peu de temps avant que je te donne un coup, sous ton insistance, je grommelle en ouvrant légèrement les yeux , tu porte encore mon jean et mon boxer. Je t'entends râler.
Je me tourne dans l'autre sens, je ne bougerai pas tant que j'ai pas mon petit déjeuner.

Tu as laissé la porte ouverte, j'entends enfin ma domestique monter les marches de l'escalier. Après t'avoir saluer poliment, elle se glisse dans la chambre.
Alors que Soyoun pose mon plateau sur la petite table, elle a ouvrir mes rideaux,.

- Mr il est l'heure de se lever, votre petit déjeuner et prêt. Ne traîner pas, vous avez un lourd emplois du temps.[/i]

Elle fait la moue, mes rideaux sont encore mouillé de l'orage violent de la veille, sans un mot elle nous laisse seul dans la chambre. Après que je marmonne des choses incompréhensible, je m'installe dans mon lit, le draps glisse sur mon torse, ma fine musculature se découvrant sous tes yeux, je m'étire doucement.
Je te regarde. Tu as été patient.

- [i]Bonjour

j'évite le coup que Gak a manqué de me donner .Je fronce les sourcils, qu'est ce qu'il attend au juste? Que je m’énerve? Que je l'étouffe avec son oreiller au plume d'oie? Je ris mauvais à cette idée très plaisante finalement. Mais je comprend vite quand la bonne arrive et dépose un plateau au bord du lit. Non mais je rêve? Comment peut-il autant juger les autres alors que monsieur ce laisse servir comme un mome de douze ans? Il est pathétique. La domestique fait le tour du lit et ouvre les rideaux, même ça monsieur ne sait pas faire? Elle se retire nous laissant seul dans la grande chambre . Je soupirs et m'assoit dans le lit, le dos appuyé contre le dessus de lit, Rien à foutre il me fera une petite place. Les jambes tendu les mains croisé sur ma ceinture je tourne la tête vers lui, baissant les yeux sur son torse. il n'a vraiment rien d'excitant chez ce mec. Il n'est pas musclé pour un sous. Je ricane mauvais en lui remontant le drap jusqu'au nombril.

"Cache ça j'vais vomir mon café sinon"

je souris un peu et lui approche son plateau pour qu'il puisse manger .Je fais une petite moue et me lève observer par la fenêtre . Je reviens vers lui quand je constate que le sol est tremper, je suis en chaussette j'ai horreur quand elles sont humide. Je me tiens debout prés du pied du lit et fait une petite moue en observant les cadres photo.

"tu voulais dire quoi par secret? "

Je tourne la tête et plonge mon regard dans le sien .Je ne suis resté ici que pour ça, sinon je serai déjà en partance pour la gare .Ma curiosité me tuera un jour . Je fais un petit sourire constatant qu'il ne me lâchera pas le morceau si facilement. Je reviens vers lui et lui ouvre son petit pot de confiture. J'ai toujours prit soin de mes amis, parce qu'on l'a pas suffisamment fait avec moi. Là ce n'est que mes habitudes qui parle , qu'il ne pense pas que je veut faire le mec sympa .

Tu remonte ma couverture, je me sens moins à l'aise trop couvert pour manger.

-Cache ça j'vais vomir mon café sinon

Je t'ignore et redescend la couverture au dessus de mes cuisses, déjà que je te tolère dans mon lit.

- là bas il y a un canapé, si tu es pas content tu as cas aller dessus.

Je commence à déjeuner, quelques tartines à la confiture, jus d'orange pressé ce matin, café et des croissants.
Prenant la tasse entre mes mains, je bois une gorgée du liquide chaud alors que tu te ballade dans ma chambre.

- tu voulais dire quoi par secret?

Je lève la tête de mon plateau le croissant dans la bouche, je te regarde incrédule ; tu ne sais pas ce qu'es un secret.

- Ouvre un dictionnaire si tu as besoin de la définition de ce mot.

Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, qu'es que tu es peut être con. Je finis mon croissant, et te regarde ouvre ma confiture. Tu penses que je peux pas le faire tous seul ? Je suis peut être un assisté mais certaine chose je sais le faire tous seul quand même. Je prend un air agacé.

- Tu veux pas aussi faire mes tartine tant que tu y es ?!

Tu fais gros hypocrite qui essaye de t'amadouer en étant gentil mais c'est tous le contraire, dégoutant.
Ca m'arrache un remerciement, douloureux dans ma gorge quand même. Je parlerai pas tant que je n'ai pas finis de déjeuner. Je prend tous mon temps pour déjeuner, je ne mange pas tous dans mon plateau, je t'en propose même si je doute que tu vas y toucher puisque c'est à moi.
J'essuie le coin de ma bouche délicatement avec la serviette, essuie mes mains. Je suis entièrement disponible pour une conversation, je suis dans les meilleurs conditions.

- Ton histoire.. La mienne ... et pourquoi Eunji te haïs.

- Ouvre un dictionnaire si tu as besoin de la définition de ce mot

Je soupir , lui aussi aurai bien besoin de reviser le coréen, si il n'a pas compris le sens de ma question.Je m'assois à ses coté en soupirant lourdement . Il m'agace à être si agressif dés le matin,on croirai un petit chien à qui on aurai retiré son os , trop argneux. Je le dévisage, pourquoi le prend -t-il si mal?

Tu veux pas aussi faire mes tartine tant que tu y es ?!

Je n'ai pas réfléchis, je materne souvent mes propres amis, avec lui ce n'était qu'un reflex rien de plus.Je soupirs blessé et enervé par sa reaction.Elle n'était pas justifié, il ce fait chouchouter par toutes ces femmes, que je prenne un peu soin de lui ça fait quoi? je le dégoute c'est ça? Qu'il aille se faire foutre. Je m'assois à coté de lui et me pose contre la tête de lit. Il mange et moi je l'écoute le regard dans le vide. Je soupir de quoi il parle?

Ton histoire.. La mienne ... et pourquoi Eunji te haïs.

Je regarde, j n'ai pas envie de parler de ça, sa mère je la deteste tellement. Elle n'a pas fait que me hair durant des années, elle m'a torturé psychologiquement et a manqué de me tuer plusieurs fois, et toujours volontairement. Je me mord la lèvre et glisse un doigt sous son menton puis un autre glisse contre la commissure de ses lèvres Le regard embué je retire une miette de pain. Tant pis si il me frappe ou me repousse , j'ai fait ça par reflex une nouvelle fois. Je laisse retomber ma main et bscule la tête vers l'arrière, observant son plafond. un air frai provenant de la baie vitré viens caresser ma gorge. c'est relaxant.

" Va s'y explique moi.."

Je suis prés à tout entendre, même si il croit tout savoir, il ne sait absolument rien de sa mère et de ce quelle a fait pour me faire disparaitre .

Alors que nous parlions, je te regarde que très brièvement avant d'être frappé par l'expression de ton visage et de tes yeux, si moi je ne suis pas expressif, toi tu les !

A la prononciation du nom de ma mère ton regard se vida, dedans défilé nombre de ressentiment, l'anxiété, la tristesse, l'effrayement.
Je ne sais pas ce qu'elle ta fait et je veux pas le savoir, mais à lire ton expression...ça devait être très dur psychologiquement.

Tes doigts agrippant mon visage, je te regarde que plus profondément. La présence de cette familiarité entre nous, ce contact de ta main sur mon menton et mes lèvres me met à l'aise. J'attrape ton poignet et le retire doucement, mes yeux plongé dans le tiens.

- Va s'y explique moi..

je détournais le regard pour me perdre dans la contemplation d'un tableau accroché au mur, doucement je me remémore les paroles que j'ai entendus et compris enfant. Je ferme les yeux quelques instant. Et lâche un long soupire. Je n'ai pas envie de le raconter, hier tu n'as pas voulus le savoir, ta chance est passé, ça me gonfle profondément. J'ouvre doucement les yeux et prend un ton monocorde.

- Le véritable amour n'existe pas. On dit souvent que seul le premier amour existe et on ne l'oublie jamais, on vie avec le souvenir tel une aquarelle dont les couleurs sont si dilué.

Je me lève, ramassant mon paquet de cigarette sur la table de nuit je vais fumer au bord de la fenêtre.

- LeeHoon n'a jamais oublié son premier amour, une jeune femme rencontré à l'université. C'est un amour en 3sd, alors qu'il marchait dans une des allées, il est passé prés d'elle et tomba immédiatement amoureux de cette jeune femme. Ce fût réciproque pendant plusieurs mois ils filaient un parfait amour. Elle était d'origine modeste, un jour elle tomba malade se pensant condamnés elle préféra taire sa maladie et retourna chez ses parents plutôt que de voir son état se dégrader et rendre malheureux LeeHoon...

Je prenais le temps de souffler un panel de fumée le temps que tu absorbe l'information avant de continuer.

- LeeHun fou de chagrin mit beaucoup de temps pour s'en remettre, jamais il oublia cette jeune femme. Quelques années plus tard, il se maria avec Eunji, elle était folle amoureuse de lui depuis des années et elle vit la « disparition » de sa rivale comme le moment idéal de faire comprendre à LeeHun qu'elle était là. Eunji enceinte, le premier amour de LeeHun re apparut. Elle était marié mais elle non plus oublia jamais son premier amour et l'aimait encore, alors qu'ils entretenaient une relation étrange depuis plusieurs année avec LeeHun, la jeune femme tomba enceinte, Eunji pensait que c'était l'enfant de LeeHun, pour la jeune femme c'était celui de son mari. LeeHun faisait tous pour aider cette femme et son mari dans la suspicion

Je te regardais avec un sourire mauvais.

- Cette femme s'appelait Hamako épouse Han Daejung.

Il se lève, il me laisse encore, ma présence le dégoute vraiment, et moi ça me blesse. J'attends ses révélations et je m'en vais . Je l'écoute distraitement, j'en ai marre de sa façon de dire les choses, il narre comme si contait une histoire, et moi ça me gonfle royalement . Gak ne sait jamais parler naturellement, il n'a aucune personnalité, il a peur d'être ennuyant sans doute alors il en fait trop . Peut être que son cercle d'ami est pendu à ses lèvres, mais moi pas. Je trouve ça plus que pathétique de toujours faire languir pour à la fin ne pas être surpris .Il parle il parle et moi je touche distraitement les poignets en or du plateau négligemment posé entre les draps défait . Je soupir je crois que je n'apprendrai rien d'extraordinaire, encore une fois il est décevant .Il se retourne et je lève les yeux vers lui .Il sourit tellement méchamment , pff quoi qu'est-ce qu'il a ?

"Cette femme s'appelait Hamako épouse Han Daejung."

Je me fige, et tente de dissimuler mon trouble en cherchant du regard quelque chose à fixer. Je me mord la lèvre et tousse un peu ,mon cœur bat trop vite, on ne peut pas être de vrai frère, c'est un connard , sa famille n'est pas la mienne, je n'ai rien à avoir avec ces gens . Comment il ose me dire ça, m'avouer ça alors que son père ne l'a jamais fait. Si Gak le sait toute la famille Lee le sait ,ce n'était pas à lui de me dire ça, il gâche tout, il s'en moque de me faire souffrir. Je me relève et hausse les épaules , je prend un air détaché et rajuste ma veste.

"Tant que tu ne me dis pas que ta conne de mère est la mienne , tout me va "

Je crache ces mots et claque la porte en sortant. C'est quoi cette histoire? Comment c'est possible, je serai son vrai demi-frère? Un Lee aussi? Voilà pourquoi la reprise de l'entreprise familiale est autant à moi qu'à Gak .. C'est sans doute pour ça que sa mère ne me supporte pas, je représente l'amour entre son mari et une autre femme, elle est jalouse et maintenant je trouve ça jouissif . Je souris mauvais en renfilant mes baskets . Je vais leur en faire baver, à tous, mais plus particulièrement Gak qui m'a trop longtemps méprisé.

- Tant que tu ne me dis pas que ta conne de mère est la mienne , tout me va

Je suis piqué au vif, ma mère n'est pas une très bonne personne, incestueuse et jalouse. Mais si elle est dans cet état là c'est la faute de la mère à Jaejun, je siffle entre mes dents

- La tienne est une trainée. Tel mère tel fils comme tu dis si bien !

La porte claque tu es déjà plus dans la chambre quand ces propos finissent de sortir de ma bouche.

Je ne sais pas si je suis en colère, je vais à mon mini bar, sortant la bouteille de whisky j'avale deux verres pleins avant de reposer mon verre dans un claquement sourd du verre sur la table en verre. Je me tourne vers la fenêtre, il recommence à pleuvoir.

Je file prendre une douche et m'habiller. Je vais aller me promener à la mer histoire de me changer les idées. Plutôt insensible en apparence, cette histoire plus je me la remémore, plus ma gorge se pince. Je ris bêtement, je suis vraiment dans une famille pourrit, c'est tellement pathétique.

Mon bas de pyjama glisse sur mes chevilles alors que je me glisse sous l'eau chaude, j'essaye de me détendre. L'eau ruisselle sur mon corps mince, je passe une main dans mes cheveux humide. Je me demande dans quel état tu es, tu dois être mal à l'aise et content, tu as un bon argument pour faire chier. Père a jamais voulu faire les test de paternité, il préfère continuer de croire que tu es son fils avec sa maitresse, cette pute. Tous seul je commence à m’énerver, je tape du poing contre la paroi de la douche ; je te hais.

J'en ai tellement marre, j'aimerai être loin de tout ça, loin des histoires de famille qui ne font que me blesser. Je sors de la douche et me vêtit. Descend au rez de chaussée; je ne te vois pas tu as du partir déjà, je me précipite contre ma nourrice qui est installé dans le canapé à broder. Elle me prend contre elle.

- Maman ! Partons d'ici s'il te plaît.

Terminé (désolé du retard)