La voiture s'engage dans une large avenue que je crois reconnaitre .C'est dans ce genre d'endroit que j'aime flâner , faire du lèche vitrine et parfois, quand je suis chanceux j'entre dans ces luxueuses boutiques et y achète un sac, une paire de chaussure , parfois même une tenue complète . Je me mord la lèvre , pourquoi me conduit -il chez lui? Vu le temps qu'il fait les bus arrêteront leur tournées dans à peine une heure.Il faut vraiment que je passe le permis , en commençant par m'inscrire dans une auto-école .
Je soupir et ouvre la portière. Je prend mon sac contre ma poitrine et me précipite dehors ma sacoche sur la tête. Je geins plaintivement en enjambant une flaque d'eau et me réfugie sous le porche de son immense immeuble . Je discerne à travers la pluie Gak et son majordome, il lui tient un parapluie? Je n'y crois pas .. Je fulmine moi je suis trempé jusqu'aux os, ça fait deux fois aujourd'hui !

Gak m'ignore et laisse son majordome lui ouvrir la porte d'entrée, on croirai presque que c'est un grand hôtel .. Un homme à l'accueil salut Gak et lui tend son courrier ..Il a un concierge? Je balbutie un bonjour peu assuré et suis de prés mon hyung qui jubile , totalement dans son élément . Je lui ferai payer . On monte dans l'ascenseur , tout les deux le majordome étant retourner à la voiture . Je suis un peu gêné je goute , j'ai mouillé la moquette rouge au sol. Je me retourne et m'observe dans le miroir, mon maquillage à couler sur mes pommettes. .. Je me mord la lèvre et regarde en coin si Gak sans est aperçu, pourquoi faut-il que je m'humilie toujours quand il est là? . J’essuie mes joues et passe ma mains sous les mèches qui me colles au front ..Je gonfle les joues agacées de n'être pas à mon avantage, j'ai horreur d'être négligé . un Ding bien sonore me fait me retournée et une voix féminine et douce nous annonce notre étage.. Mais wow je veux vivre ici !

On sort et toujours un peu déboussolé je le suis sans rien dire , je vais dormir ici? Il se stoppe devant une porte en bois noble et se retourne, aie quoi pourquoi il me dévisage comme ça? Je n'aurai pas du le suivre?

"Heu...Quoi?"

Mon majordome après avoir ouvert la porte d’entrée, s’en retourne sortir nos valises et les dépose chez le concierge, il les montera plus tard. Ma nourrice qui nous suivait dans une voiture derrière l’attend à l’entrée, ils vont aller faire les courses. Elle sait ce que j’aime.

Alors que je m’engage dans l’entrée, je prends le courrier que le concierge me donne.

- Merci René. Des gens sont passés ?


Je regarde les différentes lettres que j’ai reçues, en avançant jusqu’à l’ascenseur. Je te jette un regard distant, il y a plusieurs miroir dans le hall, tu vas te regarder dans tous ?

- Oui, Monsieur, Mlle Lee est passé deux fois. Elle a laissé un mot et un paquet pour vous
- Oh, plus tard, vous les donnerez à Soyoun. Bonne journée René.

Je te vois regarder avec des yeux ébahit l’immeuble dans lequel je vis, je regarde autours de moi.
Il y a rien d’exceptionnelle pourtant. L’ascenseur s’ouvre, je suis le seul sur mon pallier, je m’approche de la porte et l’ouvre avec un code numérique. La porte se désamorce dans un bruit léger. Je me tourne vers toi.

- Heu...Quoi?
- Enlève tes chaussures et va te changer.

La porte s’ouvre, je met mes pantoufles et pénètre dans l’immense salon d’un blanc immaculé, je vais directement poser le courrier, sur le bureau. Au mur et accroché plusieurs œuvre d’art, les meubles sont pour contrasté en bois d’acajou assortit au parquet. Le canapé est parsemé de quelques coussins noir, de grande baie vitrée illuminé la pièce.
Je me dirige dans la cuisine qui est dans les mêmes teintes que le reste du rez de chaussée. Je te laisse entrer et regarder ce qu’il y a autours de toi. J’ouvre le frigo et prend une bière.

- Tu veux boire quelque chose ?

Je me demande où est ma domestique ?

Mlle Lee? Gak a une copine? Elle n'est pas officielle sinon il en aurait parlé à son père. Il sortirai donc avec une fille qui n'est pas digne de son rang? Je suis trop curieux je veux en apprendre plus sur cette Lee. Je retire mes chaussures sans rien dire et les laisse dans l'entrée, il veut que je me change mais où? Je reste dans l'entrée de peur de tout salir et observe l'appartement d'où je suis .
Tout est si moderne...si design et luxueux à la fois. ça m'arrache la bouche de le dire mais il a vraiment du gout pour la décoration. Je tourne la tête vers lui quand il me pose une question.

- Tu veux boire quelque chose ?

Je fais la moue, là pour l'instant j'aimerai juste m'assoir mais je ne demande pas, je reste planter là prés des chaussures, me dandinant d'un pied sur l'autre parce que j'ai froid .. je ne porte pas de chaussette .

"Heu oui...un chocolat chaud c'est possible? "

Je lâche un petit rire nerveux et me décide à faire un pas, tant pis je nettoierai si cela est nécessaire. Je fais plusieurs grandes enjamber pour mouiller le moins de surface possible et pose ma mains sur le comptoir qui sépare la cuisine du salon .Avançant les yeux fixés sur le sol pour vérifier qu'aucunes gouttes d'eau ne tachent le parquet vernis je me retrouve nez à nez avec Gak .. Je ne sais plus où me mettre , sur la pointe des pieds je reste immobile tout pressé contre lui.

"Je....Où je peux me changer? "

Je souris un peu gêné et le laisse se reculer . Je suis de plus en plus mal à l'aise avec lui, depuis qu'il a mentit à sa mère sur la nuit dernière. D'ailleurs il ne m'a pas dit pourquoi .

- Heu oui...un chocolat chaud c'est possible?

Du chocolat chaud ? je ne sais pas si j’ai ça, je crois que Soyoun en bois de temps en temps. J’ouvre la boite des capsules, et trouve une capsule de chocolats chaud.
Je ne savais pas que l’on avait ça, je l’introduis dans la nespresso. Dans toute la cuisine, je ne sais me servir que de la machine à café, je suis fière de moi, je n’aurais pas eu l’air con dans le cas contraire.

Alors que je prépare, enfin que je regarde la machine préparer ton chocolat chaud, j’ouvre le placard et grignote un biscuit.


La tasse prête, je la prends, il me manque une cuillère, je me retourne vivement pour aller chercher l’ustensile lorsque je me retrouve nez à nez avec toi.
Je suis un peu embarrassé de cette promiscuité, tu es là contre moi avec tes yeux de chiot, tu dois avoir froid, tes lèvres sont bleutée.
Je te regarde dans les yeux, tu es tout mouillé, tes cheveux goutent sur ton visage dessinant les courbes fine de ton visage.

- Je....Où je peux me changer?

Je lève doucement ma main pour retirer la petite goutte d’eau qui perle sur ta lèvre, mais arrête mon geste en cours la posant finalement sur ton torse et te repousse pour passer.

- Regarde où tu vas ! bon sang. Et je t’ai dit de te déshabiller ! tu salis tous là.

Je vais prendre la petite cuillère, reviens à ta tasse et la pose sur la soucoupe. Prenant ma bouteille de bière, je bois une gorge rafraichissante. J'aime pas qu'il sois si près de moi, je crois que ça me met mal à l'aise

Je devrais aller me changer aussi, ma chemise et humide. Je vais aller prendre une douche ça me réchauffera. Je te laisse la tasse sur le comptoir et monte dans la mezzanine où se trouve ma chambre.

- Viens

- Regarde où tu vas ! bon sang. Et je t’ai dit de te déshabiller ! tu salis tous là.

Je sursaute et baisse de nouveau la tête,non vraiment lui et moi ça ne collera jamais. J'observe le chocolat fumant sur la table et me pince les lèvres. Il me donne drôlement envie, j'ai encore très froid . Je tend le bras mais sursaute à son Viens autoritaire . Il ne me laisse pas le choix visiblement . Je soupir et quitte la cuisine pour le rejoindre dans l'escalier. Je monte les marches en couinant légèrement , elles sont froides! Mes pieds auront vraiment souffert se soir . Je le regarde et fronce les sourcils

"c'est bon j'arrive du calme "

Je le suis et on arrive devant une porte, peinte en blanc j'adore la poignet elle est ronde comme dans les films américains, où les maisons au canada . Je le regarde une nouvelle fois, perplexe et hausse un sourcils :

"Heu on va attendre là ou tu te décide à m'inviter à entrer ?"

Je pousse la porte et entre , c'est une énorme salle de bain.. Du marbre partout, éclairé par des néons, c'est tellement moderne, une seule fois j'ai été dans un hôtel de luxe et même un trois étoile n'avais pas ce genre de robinet . Je me retourne et ne peux pas cacher cette fois un large sourire.

"Oh je peux aller dans la baignoire ! Sil te plait !"

Je fais la moue et me met a sautiller sur place, tant pis si il me prend pour un con je vais en profiter un max de son appart' je suis certain qu'il ne me réinvitera pas. Je me pince les lèvres et touche à mon t-shirt trempé.

"Tu vas me prêter des vêtements aussi? "

Je n'ai pas à le remercier c'est lui qui m'a sortit de chez lui et emmener ici alors que je lui avait donner l'adresse d'où j'habite .

Alors que nous sommes devant la porte de la salle de bain, je fronce les sourcils.

J’espère que Soyoun a rangée la salle de bain.

Avant que je parte, il y avait une soirée chez moi et des sous vêtements de femme trainé un peu partout dans la salle de bain. Je n’aimerai pas qu’il tombe sur un soutient gorge dans ma salle de bain ou d’autre chose plus compromettante.

- Heu on va attendre là ou tu te décide à m'inviter à entrer ?
- Tais toi, je t’ai pas sonné

Tu ouvre la porte, je rentre à ta suite et alors que tu t’extasie devant les robinets, je fais le tour de la salle de bain pour ramasser ce qui serais susceptible de traîner et qui ne m’appartient pas. Je vois un magnifique string rouge en dentelle qui est sur le tabouret, je l’attrape vivement avant que tu le vois, alors que tu m’interpelle.

Hmm, je sais à qui il est lui … je tousse un peu. J’espère très sincèrement que tu ne trouveras rien d’autre, les filles oublie beaucoup trop de chose ahurissante dans cette salle de bain.

- Oh je peux aller dans la baignoire ! Sil te plait !

Je le serre dans ma main derrière mon dos en te regardant sautiller comme un gosse à qui on a promis une sucette s’il est sage. Je prends un air blaze, tu n’es vraiment pas sortable comme gamin.

- Tu vas me prêter des vêtements aussi?

Je me décale doucement de quelques pas pour ouvrir un tiroir « d’objet trouvé » pour y glisser le string discrètement.

- Ouai, je te passerai des vêtements si tu veux, tu vas pas rester cul nus. Mais tu te douche dans la salle de bain de ma nourrice et de ma domestique. La porte dérobé sous l’escalier

Je te pousse hors de la salle.

-Ouai, je te passerai des vêtements si tu veux, tu vas pas rester cul nus. Mais tu te douche dans la salle de bain de ma nourrice et de ma domestique. La porte dérobé sous l’escalier

Je fronce les sourcils il se fou de ma gueule ou quoi? Cette réponse ne me plait vraiment pas du tout. et je le fais savoir .

"Non ! Attend! tu me prend pour qui ?! J'étais bien moi chez tes parents si t'avais pas foutu la merde a beugler j'y serai encore! je vais pas chez les domestiques va t'faire! "

Je rouvre la porte et dévale l'escalier, il me prend pour qui? il me montre sa jolie salle de bain et au final non il me demande de redescendre. c'est quoi ça? Il se croit encore comme quand on était petit? C'est fini le tu veux le gâteau t'aura la claque. Je renfile mes chaussures et cherche mon sac, merde je l'ai foutu où?!

"En plus , je les avaient vu les strings abruti ! Mais j'en ai rien à foutre de ce que tu fais et avec qui ! Pff j'uis bien moins coincé que toi . Il est où se sac?! "

Je retire une nouvelle fois mes sneakers et traverse le salon sans faire attention à si je mouille ou non son foutu parquet. Je soulève les oreillers en grognant et me dirige ensuite vers sa cuisine de beauf . Tiens! Bingo ! Je le prend , il était là sur un des haut tabouret. Je vois la tasse de chocolat froid, j'ai envie de l'envoyer voler il ne sait pas lui que je suis affreusement violent au plus profond de moi. Mais j'arrive à me contenir . Je retourne dans le salon et m'apprête à remettre pour la dernière fois mes chaussures.

Gak , finalement je n'ai plus jamais envie de le revoir, il me méprise me prend de haut et se fou royalement de moi . A quoi il joue? Ça le divertie? Je l'amuse? Pff je veux plus jamais le revoir lui et sa mère complètement dégénéré .Finalement c'est pas plus mal de n'avoir pas de hyung .

Je traversais la salle de bain prenant soin de te contourner.

-Non ! Attend! tu me prend pour qui ?! J'étais bien moi chez tes parents si t'avais pas foutu la merde a beugler j'y serai encore! je vais pas chez les domestiques va t'faire!

Tu gueule, tu t’énerve, je continue ce que je fais. J’ouvre une porte de la salle de bain, elle donne accès à mon petit dressing. C’est le seul accès que j’ai pour atteindre ce dressing. Je sélectionne quelques vêtements pour toi, ne t’écoutant pas tes propos, de toute façon je les entends pas.

Non mais attends il croyait quoi ? Il est trempé, avant de se doucher il lui faut des vêtements et du linge de douche.

Je sors du dressing posant le linge sur la rambarde on verra ça plus tard, je t’entends encore râler, je déteste les gens trop bruyant. Je descends l’escalier rapidement, alors que tu t’apprête à partir, je t’attrape par l’épaule et te retourne.

- Non mais tu te crois où ?

Je te mets un coup de poing au visage et viens chopper ton visage entre mes doigts. Je sers vigoureusement tes joues, te regardant toujours aussi froidement.

- Ici tu es chez moi, tu respecte mes règles. Les gens qui sont aussi bruyant m'insupportent.
Si tu veux partir vas y la porte est ouverte, je ne retiens personne.

Je te lâche en te repoussant, tu tombe en arrière. Et me tourne dos à toi.

- Il y a une autre salle de bain dans la chambre d’amis. Ton linge est sur la rambarde de la mezzanine.

Je remonte et ferme la porte de la salle de bain. J’allume l’eau de la baignoire qui se met à couler dans un doux bruit. Je retire mes vêtements, les laissant en boule sur le sol. Je mets un peu de sel de bain pour me détendre et me glisse dans l’eau. Attrapant la petite télécommande, j’allume la chaine Hifi.

-Non mais tu te crois où ?

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il descend et me saisit par la mâchoire et m'en colle une. Je tombe au sol , j'ai perdu l'équilibre sous son coup. Je me frotte la machoire les sourcils froncés , les yeux humidifiés par la rage. Quand il remonte l'escalier je crache sur un ton de reproche :

"Telle mère tel fils !"

Je me relève tant dis que lui à gagner l'étage du dessus. Je fixe la pluie qui frappe si fort les baies vitrées et soupir lourdement avant de rejoindre la salle d'eau à l'étage. Il me prend pour qui ce mec? Je tire les vêtements qu'il m'a laissé sur la rambarde et m'enferme les yeux baissés, je suis à bout il m'a épuisé aujourd'hui . Finalement ne pas l'avoir revu en presque deux ans ça ne m'avait pas vraiment manqué, j'avais réussit à le sortir de ma vie, lui et sa famille de taré. Mais voilà le temps avait finit par me faire oublier tous les moments horribles que j'ai passés chez eux , en leur compagnie . Je pense que mes premières années dans des familles d'accueil n'étaient pas les plus mauvaises, j'ai souvent haïs monsieur Lee de m'avoir recueillis je ne lui avais rien demandé. .

Je me déshabille mécaniquement l'esprit encore embrumé et la joue douloureuse. Quand j'étais petit ce n'était pas rare que Gak lève la main sur moi, mais maintenant que je suis un adulte je pensais vraiment que je ne me laisserai plus faire. J'ai eu tord. Je pense qu'être chez lui à été un facteur important sur mon manque de réactivité. Je laisse l'eau glisser sur mon corps dénudé et encore gelé par la pluie . Je ferme les yeux et fredonne une chanson rassurante, là même que lorsque la vieille Lee m'enfermait dans le noir pour me punir . Je coupe l'eau et sors une serviette autour de la taille. Je m'habille après mettre séché et hésite à enfiler ses fringues. mais les miens sont encore trempé , pourtant je les ai mis sur le séchoir .Je sors une fois vêtu et redescend l'escalier , je m'assoit sur la dernière marche la joue contre le mur frai ,les genoux ramener contre mon torse. Mes paupières se font lourdes et doucement je m'endors bercés par les pleures du ciel .

« Telle mère tel fils ! » Telle mère , tel fils…. Cette phrase que tu as dite me trotte dans la tête. Suis-je vraiment comme ma mère ?

Je me laisse glisser dans le fond de la baignoire, immergeant ma tête sous l’eau. J’y reste quelques instant pour y réfléchir, à bout de souffle je sors ma tête de l’eau et prend une inspiration. Mes mains passent de mes yeux à l’arrière de ma nuque. Soupirant, je sors de l’eau, enroulant ma serviette sur mes hanches.

Alors que j’allais dans le dressing de ma chambre, je vois une forme contre le mur, en bas de l’escalier.

- Jaejun. Han Jaejun !

Tu ne me réponds pas, je descends doucement et me place en face de toi, je te regarde endormis. Tu ressemble encore à cet enfant apeuré, tellement à cet enfant que j’entendais pleurer la nuit, enfant je me souviens vouloir te consoler quand mère te punissait. Mais je ne m’en sentais pas capable. Es ce que je suis vraiment comme Eunji ?

Doucement, je t’enlace de mes bras.

- Je suis désolé…

Je passe un bras sous tes genoux, l’autre sur ton dos, je décrispe ton corps tendus et te porte contre moi, remontant l’escalier.
J’ouvre ma chambre et te dépose sur mon lit.
La chambre d’ami est pas préparé et je sais que petit tu aimais être dans mon lits quand je n’étais pas là et que mère tu punissais.
Je tire mes draps sur toi, pour te réchauffer, ton corps est encore si froid.

Rassuré que tu es bien installé, je vais m’habiller dans le grand dressing. Puis je descends, je vais aller sur mon ordinateur récupérer quelque cours et connaître nos sujets de devoirs.

Soyoun et ma nourrice rentre enfin, je me précipite vers elle rassuré. Comme un enfant je me blottit dans les bras de ma nourrice et embrasse sa joue.

Je remue, j'ai chaud , je suffoque écraser par un lourd poids. Je me débat un temps et arrive à me redresser assit, haletant. Je fixe devant moi, il fait sombre mais je ne reconnais rien . Je me relève une mains sur le front, je suis moite j'ai mal dormis . A qui est cette chambre? Je quitte le lit en déposant avec précaution mes pieds nus sur le sol froid de la pièce. Je serre les dent et entour l'une des barres du lit à baldaquin pour me tenir droit. Je fais un rapide tour de la pièce d'un simple regard et malgré la pénombre ambiante j'y discerne des photos , d’énorme poster à l'effigie de Gak . Ce mec est mégalo . Je soupirs en grimaçant et me décide à bouger. Je pousse la porte et marche le long du mur observant par dessus la rambarde de la mezzanine . J'entends une voix féminine, je la reconnais comme appartenant à la nourrice de mon faux frère. Cette femme ne m'a jamais adresser un seul mot et ne m'a jamais porter d'attention mais je ne la déteste pas .
Je descend l'escalier une mains sur la rampe l'autre appuyé contre le mur, je me stoppe au son d'une voix qui m'est inconnu . Je fronce les sourcils et me glisse contre la rambarde, je m'y penche et tente d'apercevoir les personnes présentent dans le salon. Rien à faire de là où je me trouve je ne peux qu'entrevoir une paire de talon . Hm prétentieuse et coquette? Vraiment Gak n'est qu'un fils à papa. Il fait le mec libre et indépendant mes c'est faux. Il tient à son petit confort,à son statue et tout les avantages que ce dernier lui offre. La preuve il ne se fait que des filles de bonne famille . Je me décide à les rejoindre tant pis si je casse l'ambiance je suis habituer avec eux . Je m'avance et sors de la pénombre pour pénétré dans le vaste séjour. Je suis en débardeur et pantalon rayé, en gros en pyjama de beauf quoi.
Je passe une main dans mes cheveux colorés et fait un petit signe de tête à la nourrice qui signale m'a présence à Gak assit au milieu du grand canapé d'angle blanc cassé . Où est l'autre fille? Je cherche un peu ,les bras dans le dos sur la pointe des pieds je lève le menton pour jeter des coups d’œil discrets dans les autres pièces . Je me pince les lèvres et reporte mon attention sur Gak toujours dos à moi .

"Merci pour le lit, j'ai pas fait exprès de m'endormir dans ton escalier"

Je grimace vraiment saouler , j'en ai marre de devoir marcher sur des œufs avec lui de me sentir toujours redevable de quelque chose . Je contourne le canapé et m'y assoit, assez loin de lui . Je serre les mains entre mes genoux et tâtonne le tapis duveteux du plat de mes pieds blanc et fin .

"J'peux changer les draps si tu veux, il y faisait trop chaud là haut ou alors je suis tombé malade ."

Nous sommes installés au salon, je parle du projet d’étude qu’on nous demande à l’université. Je me sens beaucoup mieux depuis que ma nourrice et ma domestique sont là.
Je ressemble à un enfant quand je suis avec elle, complètement enfantin et je parais beaucoup moins sans sentiments, je serre un coussin contre moi, regardant la TV ; lorsque ma nourrice me dit que tu es réveillé.

Je ne veux pas perdre la face, je lâche mon coussin, prenant un air plus mature et sur de moi. Je te regarde du coin de l’œil, tu cherche quelques chose, je ne vois pas quoi il y a personne ici… enfin presque.

- Merci pour le lit, j'ai pas fait exprès de m'endormir dans ton escalier
- Fais plus attention ! tu étais en plein milieux du chemin.

Il y a rien à faire, je n’arrive pas être gentil quand je te parle, cela n’échappe pas à ma nourrice qui en profite pour me réprimander, la honte.

- LeeGak ne soit pas agressif !

Je me fais doux comme un agneau en fronçant les sourcils contrarié. Marmonnant.

- Oui maman…

Tu t’installe à l’autre bout du canapé. Ma nourrice te donne des coussins pour que tu sois plus confortablement installé. Elle ne te parlait pas souvent, pourtant dans l’ombre, souvent elle te laissait des sucreries ou des médicaments quand tu étais malade.
Si elle était prise à s’occuper de toi, Mme Lee la réprimandé et elle risquait de se faire licencier.
j’appelle Soyoun, lui demandant un coca cola. Elle est déjà en train de préparer le dîner. Mon avion à déjà décollé depuis un moment, mais tu dormais tant pis.

- J'peux changer les draps si tu veux, il y faisait trop chaud là haut ou alors je suis tombé malade.
- Non, laisse ce n’est pas grave. Tu es souffrant ??

Je regarde ton front où perle des goute sueur, tes joues sont rougies. Tu as du attraper froid. La domestique arrive, et nous sers des coca cola. Ces cheveux sont relevé dans un chignon stricte et elle est en tailleur, pourtant elle est très jeune et assez jolie.

- Fais plus attention ! tu étais en plein milieux du chemin.

Je sursaute légèrement et le foudroie du regard mais souris victorieux quand sa nourrice le réprimande, j'aime bien cette femme finalement. Je glousse un peu mais reste décontenancer quand elle me dorlote, je la laisse faire cependant ne cherchant pas à imposer mes choix . Il a dit maman? Je tourne à nouveau la tête vers lui et l'observe , c'est étrange j'aurai presque discerné chez lui un aura plus enfantin qu'à l'ordinaire, il me parait aussi moins coincé et sérieux . Je pense qu'il est plus lui même quand il n'est pas entouré de sa famille il n'a pas à jouer un role, le fils unique qui réussit tout. Mais ce n'est pas pour autant que je vais le plaindre je n'ai pas oublié son coup de tout à l'heure. à ce souvenir j'effleure ma mâchoire du bout des doigts et grimace quelque peu . Je me reprend et garde le dos droit, l'air de rien .

"Non, laisse ce n’est pas grave. Tu es souffrant ??"
Là je suis cidéré , mais ils sont combien dans son corps? Je le savais qu'il était dérangé mais de là a avoir plusieurs personnalité . J'ai un mouvement de recule quand il s'approche pour regarder mon front , au même moment une femme arrive et dépose des verres devant nous. Oh..c'est-elle alors, c'est sa domestique? C'était pas son string alors si ? Je la dévisage du coin de l’œil ,elle pourrai être plus jolie si elle n'était pas habiller de façon si carré. Je n'aime pas les filles avec les cheveux tirés autant vers l'arrière, quand j'étais petit je les trouvais toutes sévères .
Je fixe le verre et tourne la tête vers Gak alors qu'il se saisit du sien .

"Je n'aime pas ça, le coca, je n'en bois plus depuis longtemps "

Je repousse le verre avec dédain et croise les bras. La domestique repose le verre sur son plateau et s'en retourne à la cuisine. Je joue au gosse pourri gâté mais je veux en faire baver à Gak j'ai bien remarqué qu'il est doux comme un agneau en présence de sa nourrice, alors je vais en profiter !

Un air surpris ce dessine sur ton visage, c’est vrai qu’il y a de quoi. Je trouve ça vraiment gênant d’être mis à nus de la sorte, surtout par mon frère.
Car même si je suis encore crispé du visage, je souris beaucoup et laisse quelques rares émotions apparaître sur mon visage même si je garde une certaine retenus.

Alors que tu te recule, j’avance encore un peu vers toi, posant doucement ma main contre ton front. Tu es brûlant, je me tourne vers ma nourrice.

- Maman, Jaejun il est malade.
- Je n'aime pas ça, le coca, je n'en bois plus depuis longtemps

J’hausse un sourcil à ton comportement, je n’aime pas la façon dont tu as répondus à Soyoun et ma nourrice a remarqué ton petit jeu, je te jette un regard noire, que je t’y reprends plus. Je reste le même, ma jambe sur le canapé, s’étend et te donne un coup sur la cuisse.

Puis prend mon verre de coca, bois une gorgée en regardant Soyoun, alors qu’elle s’éloigne avec le verre que tu lui as renvoyé, elle est vraiment embarrassé, je pose mon verre et la suis, d’un coup je défais ses barrettes. C’est long cheveux noir se répande sur son dos alors qu’elle rougit offusqué.

- M…Maître.

Je ris doucement, prenant un chouchou, je lui fais une queue de cheval. J’aime bien l’embêté parfois.

- Eunji est pas ici, détend toi. Il te fera rien.

Elle se laisse faire docilement, s’incline et retourne en cuisine. Elle est très timide.
Alors que je m’occupais des cheveux de Soyoun, ma nourrice était revenue avec un verre d’eau, des médicaments et un thermomètre à la main. Elle s’installa près de toi, posant sa main délicate sur ton front.

- tu as mal à la tête Jaejun ?

Prenant ta température, je revenais m’installer dans le canapé, la regardant s’occuper de toi. J’allumais une nouvelle cigarette. Je fume trop au goût de ma nourrice.

J'attrape son pied et serre mes doigts dessus en fronçant les sourcils une lèvre mordue, je suis sadique. Il retire son pied et je lui tire la langue touchant mon front discrètement une fois que je le sais loin de moi. Oui il a raison je suis bouillant. Un faible couinement me fait tendre l'oreille et tourner légèrement la tête. J'observe le petit manège de Gak avec la bonne. Ça me dégoute il n'a rien d'autre à faire que de charmer sa boniche? Il doit vraiment avoir faim pour s'attaquer à tout ce qui bouge. Je me remet droit quand la nourrice se ramène avec de l'eau un médicament et un thermomètre. Je fronce les sourcils voyant le coup fourrer venir de loin. J'allais décliner l'offre mais un vertige me prend ,et je me laisse faire mon dos appuyé contre l'accoudoir du sofa.

Gak finit enfin de gazouiller comme un pauvre abrutit et reviens vers nous. Je me bouche le nez en avalant avec difficulté le liquide blanchâtre . Je finis et réprime une envie de vomir. La nourrice s'éclipse avec le verre et je tourne la tête vers Gak qui fume en se prélassant .

"Je peux fumer aussi? "

Je m'approche et tire le cendrier vers moi avant de lui piquer une clope, quoi on fume les même . Je lui fait un petit sourire en coin quand la bonne revient vers nous pour débarrasser le verre de mon faux frère. Je relâche la première taffe en fermant les yeux, laissant mon dos s'enfoncer entre les coussins. La jeune femme s'éloigne et je donne un coup plutôt brusque dans l'épaule du peintre

"hé bé tu te tape tout le monde ici où quoi? Même ta domestique j'y crois pas. On croit souvent que les gays couchent avec n'importe quoi mais visiblement les hétéros ne semblent pas en reste "

Je fais un"O" avec la fumée en riant je m'en fiche il me frappera pas . La nourrice arrive et lui signal que le repas est prés . Je ne dis rien et reste assit là je me demande où je vais dormir.

- Je peux fumer aussi?
- Non
Tu te sers dans mon paquet tranquillement, allez c’est la fête tous le monde à poil. Je rêve, tu fais vraiment comme chez toi. Mais tu n’es pas chez toi ici mon petit, je crois que tu es entrain de l’oublier. Je serai te le rappeler au bon moment ne t’inquiète pas.

Alors que j’écrase mon mégot dans le cendrier, je reçois ton coup de coude dans l’épaule.

- hé bé tu te tape tout le monde ici où quoi? Même ta domestique j'y crois pas. On croit souvent que les gays couchent avec n'importe quoi mais visiblement les hétéros ne semblent pas en reste.

Alors là j’hallucine totalement, quel petit merdeux, tu te crois immuniser parce qu’il y a ma nourrice ? Tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je regarde faire ton petit cercle tout content. Je te lance un regard noir.
Sans crier garde je te donne un coup dans le ventre avant de me pencher vers toi et de siffler entre mes dents.

- Tu te crois où petit merdeux, je suis assez tolérant mais n’abuse pas de ma bonté. Je te foutrai dehors nu, c’est mes vêtements que tu porte, non ?

Je glisse un doigt sur ta mâchoire, appuyant sur le bleu du coup de poing de toute à l’heure.
Ta cigarette entre tes doigts, je la prends et l’écrase sans vergogne.
Ma nourrice nous à vus, mais elle ne dit rien, je me lève le repas étant prêt. Je tourne la tête par-dessus mon épaule, les mains dans mes poches.

- Je ne couche pas avec Soyoun, sois pas jaloux.

Je ris légèrement et vas m’installer à table, tu reste dans le canapé une main posé sur ton ventre. Encore heureux que l’on n’est pas mangé tu aurais vomi sur le tapis, tu aurais nettoyé.
Je suis seul à table, les plats sont disposé au centre de table et à ma gauche se tient debout ma nourrice et Soyoun.

Je me crispe lorsqu'il me donne un coup et laisse ses doigts me retirer ma cigarette .

" Tu te crois où petit merdeux, je suis assez tolérant mais n’abuse pas de ma bonté. Je te foutrai dehors nu, c’est mes vêtements que tu porte, non ? "

Je souris légèrement malgré tout, je crois que je vais finir par jouer avec lui. Il appuie sur mon bleu, je couine dans un souffle et tourne la tête vers lui, lui lançant un regard soumis . Il se relève et se dirige à table, moi je reste planté là , plié en deux , j’essaie de reprendre mon souffle.

- Je ne couche pas avec Soyoun, sois pas jaloux.

Il cherche à m'achever ou quoi? Je me relève peut de temps après et m'amène à table, la domestique reste là? Je ne dis rien et m'excuse de mon retard. La nourrice sourit, je ne lui rend pas et m'assoit à la droite de Gak là où est disposé mon assiette et mes couverts. Je mange sans rien dire, je vais jouer avec lui moi aussi. Lui est impulsif et aime bien me piquer . Moi je vais lui faire se taper la honte. Le seul truc qui pourra m'arriver c'est de me prendre un autre coup et de me faire virer de chez lui. Donc pas grand chose.
Je finis mon verre d'eau et ma bouchée puis incline la tête poliment . Je me lève et passe derrière Gak pour monter à l'étage mais avant ça je passe mes mains dans son cou et me penche embrasser délicatement sa tempe .

"Merci mon hyung, je t'attend en haut .."

Mon ton est suave et bourré de sous entendu. Je ricane très légèrement et monte l'escalier plutôt rapidement. Il va me tuer. Je cours dans le couloir sur la pointe des pieds et cherche la porte de sa chambre en riant tout excité .

Pendant les repas où j’ai des invités, Soyoun et ma nourrice mange après nous. Elles restent debout prêt de la table disponible pour servir les plats, l’eau ou toutes autres demandes qui rentrent dans un cadre stricte.

Alors que je mange mon dessert, tu te lève, je sens un frisson parcourir mon corps en partant de mon cou. Je me redresse d’un coup, posant ma cuillère vivement. Je sens tes lèvres contre ma tempe.

Tu te trompe mon coco, je ne suis pas de ce bord là ! La gaypride c’est au printemps ! et surement pas chez moi !

- Merci mon hyung, je t'attend en haut ..

Les yeux grand ouvert, je regarde ma nourrice et Soyoun qui sont sous le choc de ton comportement. Elles m’interrogent du regard, je fais non de la tête.

- Ca doit être la fièvre, il délire

Par ces mots j’essaye avant tous de me rassurer moi-même , un tremblement de dégout me parcourt, un homme qui touche mon corps, c’est horripilant ! Alors pourquoi ai-je frissonné de plaisir ? je crois que… Il serait capable de me faire bander cet abrutit.

Je t’entends glousser dans l’escalier. Je finis mon dessert tranquillement, avant de sortir de table. Remerciant du repas. Une fois qu’elles auront débarrassé, elles pourront diner et s’éclipserons dans leur suite réservé jusqu’à demain matin où si j’ai besoin d’elle dans la nuit, elles sont disponible. J’embrasse tendrement ma nourrice.

Je monte l’escalier calmement, je passe à mon petit dressing enfilant mon pyjama et me brosse les dents, je regarde mon reflet dans le miroir.

Tu veux jouer à ça ? Tu t’en prends à la mauvaise personne, tu ne sais pas de quoi je suis capable. Allons-y mon cher « dongsaeng ». Je bois l’eau du gobelet pour me rincer la bouche et viens me planter devant la porte de ma chambre.

J’ouvre la porte de la chambre et me glisse à l’intérieur.

Je me suis finalement glisser dans sa chambre, il ne m'en a pas donné a mon arrivé et je n'osais pas ouvrir les autres portes. Même si je veux jouer je ne veux pas non plus être mal élève . C'est juste entre lui et moi. Je regarde toute les photos qui sont disposée au mur , il s'aime vraiment ..je ricane en fixant l’énorme poster au dessus du lit dans lequel j'ai dormis et secoue la tête désapprouvant .

"ça te fait un trop gros nez idiot "

Je souris un peu, quand j'étais petit je nous cherchais des ressembles .je trouvais que nos nez était similaire, mais en réalité le sien est bossu et moche. Je ricane mesquinement et m'allonge dans le lit, une main sous mon débardeur blanc . Je me caresse le ventre doucement du bout des doigts , ça me relaxe je fais ça souvent le soir pour trouver le sommeil. Mon autre bras plié reste derrière ma tête. J'entends des bruits sur le palier alors je me redresse assit et me recoiffe le mieux que je peux. Il va me frapper? me foutre dehors? Je décide prudemment de me lever et de rester debout prés de sa fenêtre, j'ai repéré une piscine en dessous je pourrai toujours sauté si il me menace. Il entre et j'essaie de garder confiance mais il est tellement imprévisible qu'il ne va peut être pas comprendre que je voulais juste le provoquer . Il est suffisamment con pour croire qu'il m'attire vraiment. Il faudrait qu'il arrête d'être autant centré sur sa petite personne .
Je le détaille enfin, lui et son pyjama noir très masculin mais un peu trop grand au niveau des jambes. Je réprime un rire à sa tête et ses cheveux tout décoiffés .

"Bien mangé? je te manquais? "

Je ferme la porte avec précaution, j'entends ma nourrice et soyoun murmurer en bas.
Je me tourne vers toi et te regarde, sur mon visage froid se dessine un sourire mesquin, je fais quelques pas qui comble le vide entre nous, te regardant dans les yeux.

Tes yeux si grand, tu n'es pas très bridé par rapport à notre famille. Quand nous expliquons que tu es mon jeune frère les gens pense que Eunji ta eu avec une tiers personne, car tu lui ressemble un peu. Si tu le savais je crois que tu te tuerais sur le champ.

- Bien mangé? je te manquais?

Passant derrière toi, je glisse ma main sous ton haut et te caresse comme je t'ai vus tant de fois le faire enfant. Tu es tous contre moi et pourtant sans te voir je sais que tu dois te sentir embarrassé, ton rythme cardiaque a accéléré et ta peau frémit sous mes doigts habile. Je murmure à ton oreille

- C'est comme ça que tu aimes ?

Je souffle un peu dans le creux de l'oreille.

- Tu sais.... les filles tombent dans mes bras, cela ne t'effraie pas trop ?

Mes lèvres viennent se poser contre ta peau sensuellement, ma respiration chaude caresse ta peau et mes murmures se perdent dans ton oreille dans une douce pleine de passion et d'envie. J'aurais du être acteur, cette idée me fait sourire, j'ai envie de rentrer dans ton jeux et de m'amuser.

- Je vais te raconter un secret... un secret sur ma famille, non notre famille.

Tous doucement mes mains montent jusqu'à ton mamelons que j'effleure puis redescend à ton bas ventre, se glissant dans l'élastique, je sens ta pilosité pubienne sous mes doigts, j'y glisse un doigt aventureux. Ca me dégoute un peu, mais je fais comme si j'aimais après tous, ma vie n'est elle pas un rôle que je tiens ?

Tu dois te sentir perturbé un peu ? Hein, Han Jaejun !

Je perd mon assurance quand je le vois approcher. Je fais un pas pour me reculer mais il est trop rapide et passe derrière moi. Je reste statufié quand ses mains glissent sous mon débardeur de nuit pour venir flatter mon ventre . Je fronce les sourcils , ça ne m'amuse plus. Je suis tendu et légèrement inquiet, il joue oui il est sérieux? Gak ne l'a jamais été avec moi sauf quand il était en colère. Il l'est là?

- C'est comme ça que tu aimes ?

Non absolument pas, c'est même très désagréable . Je fronce les sourcils contrarié qu'il me touche comme ça, qu'il pense que c'est du tout cuit sous prétexte qu'il me pelote et me souffle dans le coup . Je suis tellement mal à l'aise, je trouve ça limite sale, c'est mon frère, enfin je me suis toujours dit ça ...

- Tu sais.... les filles tombent dans mes bras, cela ne t'effraie pas trop ?

Un léger rire mauvais passe la barrière de mes lèvres serrées. Il se prend pour qui? Elles couchent avec lui parce qu'elles savent dans quel sorte de lit elles vont tomber. Si il était aussi fauché que moi son physique ne serai pas suffisant pour attiré les filles. Gak est moins beau que moi, ça je l'ai toujours su.
Sa main glisse dans mon bas, cette fois c'est trop et je la lui retire immédiatement me retournant les larmes aux bords des cils.

"Arrête! Pourquoi tu fais ça? Tu es en colère contre moi?Me....me touche plus . Je suis en couple ."

Je fronce les sourcils et tente de soutenir son regard, je me pince les lèvres et finis par baissés les yeux. Mes poings se desserre et une phrase me revient en mémoire . Il n'a jamais dit "notre" en parlant de sa famille, il me faisait comprendre très clairement et depuis toujours que je n'étais qu'une pièce rapporter , que je n'étais en rien quelqu'un de sa famille .. Qu'est ce qu'il a voulu dire alors . De quel secret parle -t-il ?
Après un temps je demande à demi-mot, la peur de me faire rembarré me nouant l'estomac .

"On dort ensemble? Ou j'ai le droit à une chambre d'ami? "

Il va me rembarrer et me dire d'aller sur le canapé . Je soupir et piétine un peu le sol , il est duveteux son tapis, comme celui du salon, ce sont des tissus très couteux ..

Il y a rien à faire, malgré ses yeux larmoyant, ni tristesse, ni joie, ni pitié, traverse les trait froid de mon visage. Je me contente juste de retirer mes mains et de passer mon pouce sur tes pommettes saillantes.

- Arrête! Pourquoi tu fais ça? Tu es en colère contre moi?Me....me touche plus . Je suis en couple

Tu es en couple ?! Je ne peux m’empêcher de rire de cette nouvelle. Il y a des gens assez timbré pour le supporter et surtout « des hommes » comme toi.
Enfin... si... il y aussi mon cousin, cette idée me fait frémir, je n'en ai pas parlé quand il est venus faire ces salutations matinales mais je trouve ça répugnant.

- Ça m'est complètement égal que tu es un petit ami.

Je soulève ton menton entre mes doigts pour que tu me regarde, tu finis par baisser les yeux en pinçant ta lèvre. Tu es toujours aussi soumis et fragile. Je siffle entre mes dents.

- Ça fait les gros dur joueur mais des que tu entre dans le jeux ça panique et ça devient doux.

Je m'éloigne de toi, mon lit à été défait mais pas refait, je ne sais pas faire mon lit, je vais demander à Soyoun de monter le faire. Je la bip à l'interphone .

-On dort ensemble? Ou j'ai le droit à une chambre d'ami?
- Tu as une chambre de faite, mais si tu as si peur de dormir ici. Tu peux dormir dans le canapé de ma chambre.

Sur mon secrétaire se dresse un netbook ainsi que mon ordinateur. J'attrape le net book et viens m'installer dans un des sofa, pour lire mes cours du jours. J'ajuste mes lunettes sur le bout de mon nez.
Peux de gens le savent, je n'étudie pas que l'art.

- Ça fait les gros dur joueur mais des que tu entre dans le jeux ça panique et ça devient doux.

Et voilà il redevient tout de suite cassant et méprisant. Je ne dis rien et le laisse s'éloigner pour appeler sa bonne. Il ne sait même pas faire son lit, ce mec est un incapable .Sur plus de points que je ne le crois je suis supérieur à lui .Il s'éloigne de moi me laissant là planter comme un abrutit au beau milieu de sa chambre. Je pense que je vais choisir d'être dans une pièce séparée de lui .. Demain je prendrai le premier train pour rentré chez moi. Je suis si mal ici .Je me retourne et l'observe, il est déjà sur son pc, il m'ignore il s'en moque de moi. J'en devient triste, énervé, vexé, frustré . Les gros durs hein .Je fronce les sourcils et laisse sa bonne passée devant moi . Elle retape le lit et s'éloigne à reculons les mains jointes devant son bassin. Je ne lui accorde même pas un regard, les yeux rivés sur Gak et ses manières qui m’insupporte .

"Je veux être le plus loin possible de toi ici . Dit moi où ce trouve cette chambre"

Je sers les poings encore une fois, tant pis pour le secret je n'ai plus vraiment envie de le découvrir, de toute évidence il ne me concerne pas alors soit . Il relève enfin les yeux vers moi, c'est trop d'honneur qu'il me fait là. J'aimerai un jour le mépriser autant que lui me méprise. J'aimerai aussi que ses regards dégouté ne me blessent plus ,j'aimerai tant ne l'avoir jamais rencontré. je m'avance vers la porte après qu'il m'est indiqué l'emplacement de ma chambre pour cette nuit. Je ramasse mes vêtements de la veille portés ici par la domestiques. J'en sors mon portable et remarque des sms , je souris apaisé en les lisant ,c'est bien la première fois de la journée que je me sens bien . J'éteins le clavier et quitte la pièce mais avant ça je souffle sur un ton soulagé et résigné :

"Bonne nuit Hyung..."

Soyoun entre d'un pas de velours, elle est déjà dans sa nuisette, ses long cheveux nattés repose sur son épaule, elle retape mon lit, je n'aime pas dormir dans des draps non tiré.
Le lit fait, elle se retire aussi discrètement qu'elle est venus.
La porte fermé, j'entends ta voix contrarié. Qu'es que tu as encore ? Tu es épuisant quand tu t'y met.

- Je veux être le plus loin possible de toi ici . Dit moi où ce trouve cette chambre

Je te regarde toujours aussi neutre, même si parfois tes paroles me blesse, alors que je ne fais pas forcément exprès d'être comme je suis. Du moins avec toi. Un léger soupire s'échappe de ma poitrine.

- Cette chambre est là ou tu veux qu'elle soit.

Je sais pas pourquoi j'ai dit ça, mais ma réponse n'est pas erroné. Tu veux être loin alors cette chambre est là où tu veux quelle soit. Je n'ai pas à te dire ou ce trouve cette distance de moi, c'est à toi de me dire où cela se situe. Je pense pas que ma domestique l'est préparé, je ne lui ai pas dit de le faire, et la chambre a été utilisé dernièrement il y a plus de draps. Tu lis tes sms avec le sourire, je te revois sourire pour la première fois depuis le début de la soirée. Enfin quelque chose de réjouissant.

- Bonne nuit Hyung...
- Bonne nuit

La porte claque, je frotte mes yeux lascivement. Je me lève, posant mon netbook sur la table basse, je m'approche de la fenêtre, l'ouvre et va sur la terrasse. Je regarde les lumière de la nuit. Ça c'est tellement beau. La pluie à cessé mais le temps reste humide. J'aime l'odeur après la pluie.
Je retourne à l'intérieur, laissant la porte fenêtre ouverte. J'éteins mon netbook et me couche.

- Ca sent le Jaejun...

Je n'ai pas bien entendue, mais je crois qu'il m'a souhaité la bonne nuit aussi. Je souris malgré tout, la colère s évaporant peu à peu de mon corps pour laissé place à un sentiment de tristesse. Je rentre dans une chambre au piff, et trouve un lit aux draps pliés au pieds du matelas . Je soupirs il faut en plus que je le fasse?
Je me dépêche de mettre le protège matelas, puis le draps housse, ensuite la couette et les taies d’oreillers. Je m'écroule sur le lit ,j'ai fait trop de grand mouvement , on étouffe dans cette pièce je transpire ! J'halete en tirant la langue et me retourne sur le dos, une mains sous mon débardeur. J'effleure mon ventre pour me relaxer et soupirs les jambes légèrement écartées pour avoir toujours un œil sur la porte d'entrée. Je ferme les yeux et laisse mon esprit vagabonder . Je repense aux mots de Gak, pas les plus blessants non , les plus intéressants . Un secret de famille?De quel genre de secret s'agit-il?
Je suis beaucoup trop curieux! Je me tourne et me retourne dans mon lit, mon pouce titillant toujours mon percing . Je fais une petite moue et échappe un léger soupirs d'aise. Super en mode gros lourd j'ai réussit à m'exciter avec quelques caresses, la voix de Gak en tête et le souvenir de ses mains sur mes tétons.
Je retire ma main et me tourne face à la fenêtre, contrarié . Il s'est juste foutu de moi , il me déteste, il est homophobe, c'est qu'on gros con. Et moi j'ai dit être en couple comme un gamin pour lui clouer le bec. Mais il ne m'a pas cru , il ce moque même peut être de moi à l'heure qu'il est .Ce sale diable .Je fronce les sourcils et me tourne sur le dos, je suis contrarié c'est clair ! Je ferme les yeux et revois TaeMoo derrière mes paupières, je souris malicieusement et décide de l'appeler . Faire ça par téléphone c'est excitant aussi .J'attrape mon mobile et cherche son nom dans mon répertoire j'ai déjà le cœur qui bat fort .