Comment résumer ma journée de travail. L’enfer ? Oui c’était le bon mot, c’était exactement ce que j’avais ressenti tout le long de cette matinée heureusement que je ne travaillais pas cette après-midi car j’aurai pu être capable d’étriper certains mannequins, face à certains comportements hautain voir enfantin. Certains se croyez tout permis et franchement c’était tout bonnement irritant et ça m’était difficile de gérer ce genre de comportement que je n’arrivais pas à comprendre moi-même.  C’était de plus en plus de nos jours, j’avais l’impression d’avoir à faire à des personnes ayant juste un petit pois dans le cerveau, ce n’était pas possible autrement d’être aussi instable. De passer du rire aux larmes en même pas une secondes. De quoi perdre le contrôle parfois, heureusement que mon professionnalisme et que mon expérience me servait de bouclier. Saluant tout le monde, je quittais enfin l’entreprise avec grand enthousiasme j’allais enfin pouvoir rentrer chez moi, prendre un bon bain, me détendre et surtout dormir pour évacuer tout ce stress et cette colère qui s’était insinuait au travers de mes vêtements. Quand soudainement je sentis mon portable vibré dans ma poche j’avais reçu un sms de Junno, non pas possible. Je lisais le message sans plus tarder, me surprenant à n’avoir qu’une hâte lire son message au plus vite, j’étais sans doute plus inquiète qu’autre chose. M’imaginant le pire mais ce n'était rien de tel.  Il me demandait de passer une après-midi avec lui, je virais au rouge, il pensait que j’étais disponible tout le temps quand ça le concerné? Bon j’avoue qu’il savait comment s'y prendre pour me faire céder, enfin sans arrière-pensée bien évidemment. Il avait le don pour me rendre plus docile et moins insociable que je n’étais. Me mettre en robe non mais il rêvait tout simplement ce n’était pas demain la veille qu’il me verrait ainsi. Une heure ? Je regardais ma montre, soupirant fortement m’ébouriffant les cheveux, mais franchement quand est ce que j’allais pouvoir me retrouver seule avec moi-même, loin de la race humaine que j’avais du mal à supporter. Bon pour lui je ferai une exception mais bon même si j’avais dit que je n’étais pas d’accord, il serait quand même venu et il m’aurait harcelé en bas de ma porte, en criant mon nom avec tout plein de mots d’amour, et je ne voulais pas que les gens soient spectateur de ma vie, j’appréciais la discrétion. Lui était bien le contraire. Je soupirais puis, je décidais de lui répondre, tout en commençant à marcher vers chez moi.




Bon maintenant j’étais chez moi. J’allais juste me contenter de mettre des vêtements simple et relax Tenue - Face , je n’allais pas non plus me mettre sur mon trente et un, je n’en avais pas la moindre envie. Je me déplaçais dans mon appartement tout en entraînant des pieds, prenant le temps de me rafraîchir un peu et d‘être tout de même présentable. J’avais une certaine réputation que je devais tout de même conserver à l’extérieur. Le temps n’était pas au bon fixe, on sentait l’automne prendre place au printemps. Je décidais de m’allonger pendant quelques instants sur mon lit, fermant mes yeux m’assoupissant sans la moindre difficulté. Quand j’entendis quelqu’un frapper à ma porte, je me tournais plusieurs fois dans mes draps, avant de prendre le courage de me lever, je m’étirais de tout mon long les yeux légèrement clos, j’ouvris la porte et je fus enlacé subitement, ce qui eut le don de me réveiller complètement. Comme si j'avais pris une douche froide, vous voyez ce que je veux dire. Ce genre de contact avait tendance à me figer sur place et à me transformer en un véritable démon. Je n’aimais pas ce genre de contacte et d’embrassement, mais Junno n’avait pas vraiment de difficulté à agir de la sorte.  C’était bien ça le problème avec lui, il est tactile, je m’y étais fait mais j’étais toujours un peur réticente face à ce genre de comportement et d’affection. Voir totalement réticente!


« T’es vraiment obligé d’agir comme une sangsue avec moi ! » - je le grondais un peu, essayant de passer mes bras autour des siens pour me dégager. Mon regard lui disait clairement de me lâcher maintenant, mais têtu comme il était, il se contentait de rester là, à me tenir comme si j’étais sa bouée de sauvetage.


« As-tu peur de te noyer Junno ? » - je le cherchais un peu, puis quand il me demandait si j’étais prête mon nez se fronça un peu, oui hélas. Un vrai gamin! « Bien sûre que je suis prête. Avais-je vraiment le choix ? » - je baillais fortement, restant immobile attendant sagement qu'il me libère.