Depuis combien de temps n'avais-je pas eu la chance de pouvoir avoir un moment de tranquillité ? Sans que le moindre imprévu ne vienne gâcher ces instants de paix, que je recherchais depuis de nombreux jours. Aujourd'hui j'avais la chance de pouvoir me reposer, sans que quiconque ne soit autour de moi, à m'assaillirent de vêtements, ni même à entendre les mannequins se plaindre et geindre, parfois il m'arrivait d'avoir envie, de leur couper le bec, je ne supportais pas cette attitude hautaine et jamais satisfaite par le talent de ceux qui tissent ces vêtements, malheureusement elle se faisait de plus en plus existante, de nos jours. Une fatalité. Une évidence. Une constatation.



J'avais même eu le temps de ranger l'appartement, il y avait un long moment, que je n'avais pas pris le temps de faire le ménage consciencieusement. Je le faisais souvent rapidement, n'ayant jamais le temps d'en faire d'avantage, quand je rentrais du travail, ce que je désirais le plus c'était de prendre un bain mousseux, de me mettre en pyjama et de rentrer dans mon lit. Soupirant tous les soirs en sachant que le lendemain, ça serait la même chose. La chance avait tournée en ma faveur, j'avais enfin quelques jours de repos, où je pourrais me consacrer à moi-même. J'allais prendre le temps de faire les choses, j'eux même l'envie et le désir, de préparer quelques plats légers sans pour autant qu'il ne soit trop copieux. J'avais fait plusieurs plats avec différentes sortes de crudités, mélanges et assaisonnements jamais identique. Par contre, je n'avais rien fait d'autre, après tout si nous souhaitions manger autres choses, nous pourrions toujours commander. Je ne voulais pas vraiment me prendre la tête, ni m'investir trop personnellement, je ne voulais pas agir en totale opposition avec celle que j'étais véritablement. Par contre, je comptais sur lui pour emmener quelques choses à boire ce soir, après tout je n'étais pas du genre à avoir un bar, avec différentes bouteilles alcoolisées, je n'y connaissais vraiment rien. Après tout, l'alcool n'avait jamais été au centre de mes désirs.



J'étais légèrement anxieuse, à vrai dire je n'avais pas pensé qu'il aurait accepté de passer un moment agréable avec moi, j'étais flattée mais à la fois surprise, mais avant tout mal à l'aise, je n'étais pas très douée en ce qui concernait l'élégance et la subtilité. J'étais tout le contraire. Je ne fis pas attention à ce que je faisais voulant, poser les verres sur la table du salon, l'un des deux se brisa, d'un fracas impressionnant, m'irritant les oreilles, tentant en vain de ramasser les morceaux, je me coupais à plusieurs reprises. Etais-je stupide à ce point-là où avais-je la tête ailleurs pour ne pas avoir pris le balai et la balayette. M'ébouriffant les cheveux face à ma maladresse. Je dus me diriger vers la salle de bain avec hâte, traînant des pieds, je sortis la trousse de secours, posant mes fesses sur le rebord de la baignoire, désinfectants les plaies et les recouvrant d'un pansement, heureusement que je ne travaillais pas demain. Une fois la tâche accomplie, je me recoiffais à al va vite, je n'avais point une tenue élégante et raffiné. Une tenue décontracté rien de plus rien de moins. Un jean noir un peu trop gros, un t-shirt blanc et un pull en laine gris. Alors que j'étais dans mes songes, j'entendis une porte sonnait, je fus surprise, je regardais ma montre, il était légèrement en avance, mais bien à l'heure prévue alors que de mon côté, je n'avais pas eu le temps de tout faire. A la base, j'aurai tout fait pour que les choses soient à leur place, mais je ne pris pas le temps et décida d'aller lui ouvrir la porte, sans plus tarder. Je ne voulais pas qu'il attende dehors trop longtemps, avec le voisinage on est jamais trop prudent, plus vite il serait rentré, ainsi cela éviterai ainsi, que certaines personnes que je considérais faibles point de vue intellectuelle et commères sur les bords. Je détestais ce genre d'individu, je les fuyais le plus souvent, me connaissant si j'osais leur faire fasse je pourrais être incapable de me contrôler.

On ne peut pas vraiment dire que je lui avais rendu ce même sourire, je m’étais seulement contenter, de lui ouvrir la porte et de le laisser entrer sans plus tarder. A vrai dire je ne voulais pas vraiment nous attirer des ennuis, comme l’un et à l’autre. Je voulais à tout prix l’éviter. Ma vie était déjà bien suffisamment compliquer pour qu’elle ne le soit d’avantage. Je l’écoutais calmement, prenant soin de fermer la porte derrière moi discrètement afin qu’aucun bruit ne puisse être suspect. Nous étions désormais dans mon appartement à l’abri des regards et des curieux.  J’appréciais le son doux de sa voix, j’observais son dos silencieusement, parvenant à contenir un soupir qui aurait pu sortir de ma bouche. Je répondis à mon tour, calmement essayant de ne pas monter mon mal à l’aise, face à ses paroles. A vrai dire personne n’était venu ici, depuis que j’avais aménagé ici, personne n’était venu, je n’autorisais personne à entrer chez moi. Avec lui, je faisais l’exception, donc accueillir des hôtes n’étaient pas vraiment une chose que je faisais constamment, voir jamais, donc j’espérais que je parviendrai à me comporter convenablement et ne pas me montrer désagréable et froid tout au long de cette soirée.


« Bonsoir Woo Jin. Ne t’attend pas à ce que le repas soit copieux, j’ai juste prit la peine de faire quelques terrines mais après je n’ai rien ais d’autres. Si jamais tu veux manger un peu plus, nous pourrons commander, ça ne me dérange pas. » - j’essayais de me montrer sociable et soucieux de mon hôte je ne savais pas s’il ne prendrait bien ou mal, j’essayais de ne pas me prendre trop la tête avec ça. Je pris donc ses bouteilles qui tenaient dans ses mains, nos doigts se frôlèrent, sans pour autant accentuer ce geste, je posais les bouteilles sur la table base, arrangeant les verres, jetant un œil par ci par là, en espérant qu’aucun morceaux de verre ne pourraient le blesser, tout comme moi-même, j’avais suffisamment morflée.  J’entendis ensuite son rire communicatif mais je me contentais juste de sourire légèrement. Je comprenais ce qu’il ressentait, mais je décidais de demeurer silencieuse, après tout j’appréciais le son de sa voix, et l’entendre parvenait à apaiser l’atmosphère tout comme moi-même, mais ça encore fallait –il que je l’accepte et ce n’était pas gagné.


« Merci pour les bouteilles en tout cas, je pense que nous pouvons désormais le gouter et le partager ensemble. » - je lui souriais aimablement, mon regard quant à lui, ne montrer pas réellement une grande émotion. « Je fais chercher un tire-bouchon, installe toi convenablement fait comme chez toi. Je reviens. » - je ne voulais pas non plus paraitre étouffante, je me dirigeais vers ma cuisine américaine, ouvrant un tiroir qui grinça, je grimaçais légèrement puis je fouillais avant de trouver le tire-bouchon, je le pris dans ma main puis revint vers lui. Je fus surpris qu’il soit ainsi heureux de me voir, ce n’était pas vraiment une chose que j’attendais, ni même que j’espérais entendre une fois dans ma vie. A vrai dire, nous nous étions rencontré sur le coup d’un soir, on avait couché ensemble, ça n’aurai du sans doute jamais se reproduire, mais à chaque fois nous reprenions contacte et à chaque fois mes pulsions sexuelles se trouvaient éveiller en sa présence, on finissait toujours par coucher ensemble, sans doute qu’un lien c’était tissé entre nous à force de nous voir ont s’étaient habitué à la présence de l’autre, sans pour autant penser à l’engagement ou aux sentiments. Ma vois était neutre, mais je parvins cette fois ci à lui sourire délicatement, je demeurais tout de même anxieuse et exténué, la fatigue sans doute et puis nous trouver ainsi à parler ensemble, était pas une chose que j’aurai cru envisageable un jour.


« Ta présence n’est pas des plus désagréable non plus.  Je te laisse ouvrir la bouteille, tu seras sans doute mieux t’en sortir que moi. » -  je lui tendis le tire-bouchon, me relevant aussitôt, j’allais vers le frigo sortant ce que j’avais préparé, parvenant à tout emmener en même temps, je marchais avec difficulté tout de même, mais je parvins à poser deux assiette, mais une autre était tenue par ma propre main, mon pied s’entropie avec le tapis, je perdis l’équilibre et je voulus prendre appui avec mon autre main sur sa cuisse mais ma main ripa et je me retrouvais assise sur ses cuisses, le bras tendu avec  l’assiette, je paniquais un peu puis soufflant fortement quand je me rendis compte que rien n’avait quitté l’assiette, je la posais aussitôt sur la table.


« Pardon.  Je ne pensais pas que ma maladresse reprendrait les devant ce soir, je pensais qu’elle s’était adoucie, mais je mettais trompée. » - je restais tout de même assise sur lui-même penchant ma tête vers le bas pour être sûr que rien n’était tombé.  Le silence nous entourait mais je ne savais pas s’ils étaient agréable ou non, je décidais donc d’allumer la chaîne stéréo pour qu’une musique d’ambiance, ne viennent nous entourer, je lançais ensuite la télécommande sur le fauteuil, à la va vite. Je posais ma main sur son épaule, le regardant fixement, je dis sans arrière-pensée - « Si jamais tu as encore faim … on pourra toujours s’arranger … tant un homme je pense que ça ne te suffira pas donc si jamais tu as encore faim on pourra commander à moins que tu veilles cuisiner autre chose et que je préfère avoir un désert. » - j’étais un peu confuse, je  passais ma main derrière sa nuque, touchant le lobe de son oreille avec mon pouce, le regard concentré, l’inquiétude devait s’y lire sans doute, à vrai dire je pense que dans le fond je ne voulais pas qu’il passe une mauvaise soirée. Oui c’est sans doute pour ça que j’étais comme ça.

J’appréciais le ton de sa voix. Le son de celle-ci m’apaisait même si je n’étais pas du genre à accepter ce genre de sensation que je ne laissais jamais possible dans ma vie. L’attachement et cette sensation d’être à l’aise auprès d’une personne, était devenue une chose impossible pour moi, mais avec lui c’était différent, même si notre relation avait commencé par une attirance physique plus que sentimentale, c’était devenu notre quotidien et peut être que je mettais habituée à sa présence, sans m’en rendre compte. Une évidence sans pour autant en faire une formalité. Etre si proche de lui n’arrangeait en rien les choses, l’attirance physique que j’éprouvais en son égard s’éveillait au fond de moi, je sentais une chaleur enveloppait mon bas ventre et de répandre dans tous les membres de mon corps. Un frisson me parcouru, mais je n’avais pas vraiment l’envie d’agir ce soir ou alors plus tard. La fatigue avait raison de moi et avais-je sans doute uniquement besoin de passer une agréable soirée avec lui, enfin c’est ce que je me contenterai pour le moment, même si je savais qu’à tout moment nous pourrions laisser nos désirs prendre le devant sur la raison. J’étais tout de même soulagé quand il me dit qu’il pourrait se contenter de ça, pourtant j’en demeurais pas moins convaincue. Je me relevais donc, puis pris congé sur le canapé, restant près de lui, prenant mon verre dans mes mains l’apportant à mes lèvres, je pris quelques gorgées de ce vin, son goût sucré me plaisait, je reposais le verre ensuite ne le buvant pas entièrement.  Je m’étalais un peu sur le canapé, allongeant mes bras sur le canapé, je soupirais doucement, fermant ms yeux pendant quelques instants, avant de prendre la parole, mon ton était légèrement lasse sans pour autant être agressive.


« Si tu n’as pas assez de ces verrines, tu peux commander une pizza ou autres choses si tu le désires. Je ne t’oblige à rien mais soit à l’aise, si tu veux manger d’avantage nous pouvons appeler un restaurant ou que sais-je encore. Je n’ai pas vraiment faim ce soir, préparer à manger me coupe la faim donc tu peux tout manger. » - j’étais sincère, je n’avais pas vraiment l’envie de manger. J’enchainais ensuite, sur un ton plus crue cette fois si le regardant avec attention « Par contre tu paieras ! » - je souriais d’un air un peu espiègle, je n’avais pas l’intention de lui payer quoique ce soit. J’avoue que j’étais parfois radine et il était rare de me voir payer un repas ou une boisson à qui que ce soit. La musique enveloppait l’atmosphère, els jets de lumière dans la pièce n’était pas désagréable bien au contraire elles avaient le pouvoir de m’apaiser, j’avais l’impression d ‘être loin de tout et c’était ce que je recherchais ce soir, en plus d’avoir un homme pour me tenir compagnie. Cette soirée promettait d’être agréable enfin c’est ce que je ressentais pour le moment.


« Après si tu peux te contenter d’une pomme comme désert alors tu n’auras qu’à ouvrir le frigo. » - je m’étirais, posant mes pieds sur la petite table, bougeant ceux-ci sans doute un peu trop énergiquement, mon impulsivité ne me quittait jamais, malgré tout. Je sentis son regard me jaugeait d’une façon que je qualifierai de plaisant. Je me redressais donc, prenant le verre dans mes mains, acceptant de trinquer avec lui. Je ne souriais pas pour autant mais mon regard demeurait neutre ce qui n’était pas souvent le cas chez moi. Je fis trinquer nos verres ensemble.


« Avez plaisir. » - je bus le verre entièrement cette fois ci le posant sur la table, je tendis les plats vers lui pour qu’il se serve. « Fait comme chez toi. Si jamais tu n’aimes pas certaines choses laisse-les ! » - j’étais sincère je ne voulais pas qu’ils e force à manger quelque chose qu’il n’aimerait pas, je ne savais pas si ce que j’avais préparé aller être mangeable, je l’espérais en tout cas mais je préférais le mettre en garde. « Mange  Won Jin. » - je voulais qu’il mange à sa faim, je me contentais de prendre quelques tomates cerise, afin de combler mon estomac sans pour autant avoir faim. J’écoutais la musique, chantonnant la chanson discrètement. Je mis mes jambes sur le canapé, posant mes mains sur mes genoux, laissant mes pieds bougeaient comme ils le souhaiteraient. Puis mon regard se porta vers lui, je l’observais mangé de temps en temps tout en regardant parfois la nuit qui s’offrait à nous. Le calme qui régnait dans cette pièce était bénéfique pour nous, sa présence à mes côtés me plaisait j’espérais que pour lui c’était la même chose. « J’espère que tu passeras une bonne soirée en tout cas et que tu ne t’es pas forcé à venir. » - je le fixais, le détaillant à mon tour. Voir qu’il portait des vêtements simple et décontracté pouvait montrer qu’il devait se sentir tout de même à l’aise, malgré notre relation.