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 "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪

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MessageSujet: "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪   "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪ EmptySam 25 Mai - 12:22

"Un jour tu comprendra mon inquiétude de grand-frère ... mais je m'excuse de t'avoir fait souffrir ce jour-là. Je t'aime, petit-soeur. N.JH."


Les rayons du soleil filtraient doucement au travers des grandes baies vitrées. Ils inondaient avec grâce et beauté la pièce, blanche ont le lit était le maitre des lieux. Les rideaux dansaient doucement au rythme de la brise, rafraichissent l’air de la pièce. Sur le lit, une forme indescriptible, moulé par les draps gris et de satin, bougeait doucement au contact de la brise fraiche du printemps. La forme bougeait au fils des minutes, se mouvant mollement dans les draps en émettant des bruits que l’ont pouvait désigner comme : des gémissements. Le soleil, s’élevait dans le ciel, mais la forme ne se décidait pas à se lever ou même à ôter les draps de son corps. Cependant un bruit, striant, fort, à en crever les tympans, venait de retentir entre les quatre coins de la pièce, faisant émettre un gémissement, bruyant, de la forme. Cette dernière, osa, doucement, sortir une de ses mains, dans l’entre chaude des draps. Cette ladite main, agrippa avec poigne et force l’objet bruyant et l’éjecta avec grâce et souplesse contre le mur adjacent. Un petit rire se fit entendre de sous les draps, indiçant que la forme, riait et était contente de son action. Ricanant de nouveau, la forme sortit un second bras, puis sans dire un mot, ôta les draps de son …. Visage ? Ses cheveux partaient dans tous les sens, ses yeux étaient collés à sa peau, de la bave séché était collée sur le coin de sa bouche, mais surtout …. Elle avait des caractères imprimés sur la joue gauche, indiquant : « comment devenir un bon frère ? ». Baillant de tout son saoul, sans prendre un compte son environnement, elle lâche un gaz des plus glamour et des plus classe en se frottant le bout du nez.

Otant ses jambes des draps, elle enfila, délicatement ses chaussons et s’étira comme un chat. Encore endormie la forme, se prit la porte de sa chambre, avant de cogner son petit orteil à la table du couloir. Cette action autant tout son bon coréen à la forme, qui nous dévoila un répertoire de noms d’oiseaux assez riche.

« MAIS BORDEL ! C’EST QUOI CETTE FOUTUE TABLE DE MES DEUX QUI TRAINE, ICI ?! »

Passant sa main sur son visage, la forme se dit que s’énerver dès le matin, n’était pas bon pour sa santé mentale et physique. Installant son fessier, précieux, sur le parquet du couloir, elle massa délicatement son petit orteil rouge et endolorie par la douleur, que cette foutue table lui avait infligé. Râlant dans se barbe, il injuria et maudit de son mieux cette table qui avait osé la mettre de mauvaise humeur. La forme n’était pas une personne qu’on devait énerver. Son derrière, si précieux de riche dirigeant, il sentit des petits coups de museau. Se retournant délicatement, sur son fessier de riche dirigeant et délicat, il tomba nez contre truffe avec Muhan-ui, son petit chien. Petit mâle, Sharpei, de trois mois, la forme en était tombée radicalement amoureuse. L’attrapant par-dessous les pattes de devant, elle embrasse délicatement cette petite truffe tout fraiche, avant de dessiner sur son visage un grand sourire, en sentant la langue du chiot lécher son nez.

Se levant du sol, époussetant son fessier délicat et de riche dirigeant, il prit les escaliers, regardant correctement ou elle mettait les pieds, portant son chien sous le bras, le caressant avec le pouce. Arrivé, saine et sauve, en bas la forme déposant le chiot sur le sol et en trainant des pieds elle prit la direction de la cuisine, baillant comme un saoul. Attrapant distraitement une tasse, une ombre passa en vitesse grand V à ses côtés, lui faisant lâcher sa prise. Reflex. En une dizaine de seconde s son cœur avec loupé la moitié de ses battement obligatoire, le forcent à se rattraper à levier et souffler un bon coup. Relevant le visage, il déposa, les mains tremblantes, le mug « Winni l’ourson » sur le bord de levier et prit un gran bol d’air dans ses poumons.

« EUNJI ! SALE PESTE ! JE TE JURE LA PROCHAINE FOIS J’TE FAIT ROTIR DANS TON SANG ! SOIT MAUDITE ! »

La respiration saccadé, la forme prit la tasse avec violence et partie se servir un café, qu’elle avait, hier, programmé. Heureusement qu’elle l’avait programmé son café, sinon à ce stade là, elle n’aurait jamais eu le courage de se le préparer. Déposant, délicatement, son délicat, fessier sur le sofa, elle croisa ses jambes et admira. Admirer les magnifiques tableaux qui ornait les murs de son riche appartement, était un des ses moments favoris. La forme posa ses yeux sur le tableau d’une jeune femme à moitié nue, qui était en noir et blanc. Ses lèvres dessinèrent un magnifique sourire, avant d’être cachée par la tasse qui lui apportait son café. Un second sourire apparut sur les lèvres de la forme, quand elle repensait à ses pensées, pas toujours très matures ceci dit.

Alors que la forme se levait, pour reprendre une tasse de café, l’ombre passait devant lui, tel un vent de fleur, tant le parfum irritait le nez de la forme. Se frottant le nez, sans grâce ni classe, la forme se tourna vers se tourbillon de fragrance et y découvrir ladite « Eun Ji la peste » qui enfilait ses chaussures.

« Tu vas où ? Même pas un bisou à ton frère adoré ? Ben, merci la fraternité ! »

Souriant de ses trente deux dents la jeune fille embrassa délicatement la joue de son frère et murmura un petit : « bonne journée Joon Hee-oppa ! » et elle avait filé. Souriant à son tour, Joon Hee parti reprendre du café avant de monter à l’étage et de prendre sa douche. Douche qu’il avait particulièrement apprécié après tout les événements qu’il avait du vivre ce matin. Les matins comme ça devaient être punis par la loi, disait-il dans sa barbe en sortant de la baignoire. Une fois sa douche fini, Joon Hee prit le chemin de sa chambre, pour se jeter dans son dressing à la recherche d’une tenue convenable. Aujourd’hui, il n’irait pas à l’entreprise, il voulait prendre quelques jours de repos. Depuis son arrivé au siège d’Ulsan, son père ne lui avait accordé aucunes vacances, le forcent à assimiler toutes les notions de l’entreprise familial … qui ne l’était plus trop. Soufflant un bon coup, il prit dans son armoire un e chemise blanche qui recouvrit avec un pull à rayure marine, avec un pantalon marron. Tenue simple, mais efficace. Coiffant ses cheveux à la vite, il prit tout de même soin de sa peau en appliquant une lotion purifiante et revigorante qui luttant contre la prise de ride. Etant donné qu’il perdait déjà ses cheveux à cause du stresse du travail, Joon Hee ne souhaitait pas attraper des pattes d’oie à son jeune âge. Ne désirant pas mettre ses lentille, il attrapa ses lunettes et les enfila délicatement admirant son reflet dans la classe, avant de baiser la tête et de lever un pouce. Irrécupérable.

Il était assit sur son canapé, Muhan-ui la tête sur sa cuisse, quand une soudaine envie le prit. Eun Ah. Cela fessait longtemps qu’il ne l’avait pas vu … De toutes les façons, depuis qu’il avait apprit qu’Eun Ah était sa sœur biologique, leur rencontres se fessait de plus en plus rare, voir même jamais. Ils ne se voyaient plus. Joon Hee ne savait pas réagir face à elle, comment aborder les choses simple de la vie, oui, il était mal à l’aise. Soupirant, il reprit sa lecture, disant à son chiot, que c’était une très mauvaise idée. Pourtant malgré ça, Eun Ah lui trottait dans la tête, trop. Balançant son magasine à l’autre bout du sofa, il se dit qu’il devait l’appeler, juste pour prendre de ses nouvelles. Son cœur battait la chamade, il ne savait pas quoi faire. Joon Hee partit au studio photo, qui était sa grande passion, pour prendre son téléphone portable qu’il avait laissé là-bas par inadvertance. Composant le numéro de téléphone de sa « sœur » … sœur, Eun Ah était sa sœur, il ne devait pas agir ainsi. Prenant son courage à deux mains, il appuya sur le téléphone vert. Une, deux, trois, quatre … sonneries rien. C’était bizarre. Eun Ah répondait toujours aux appels de Joon Hee. Essayant une seconde fois, rien, puis une troisième, une quatrième, une cinquième fois, toujours rien. Trouvant ça bizarre, il déposa son téléphone sur le bureau, prenant place dessus. Balançant sa tête de droite à gauche, il réfléchissait. Non ce n’ était définitivement pas normal.

Descendant les marches quatre à quarte, empoignant son manteau, attrapant la laisse du chien, et enfilant ses chaussures il sortit de son appartement fessant bien attention à le fermer à double tour. Il avait oublié une fois de le fermer et Min Yeon …. Min Yeon, se nom sonnait tellement doux à ses oreilles, que malgré l’inquiétude qui le rongeait, un peu, un sourire prit place sur ce visage tirer par l’angoisse. En parlant de se doux nom, ce dernier venait de s’afficher sur l’écran de son Smartphone, avec un petit cœur à côté. Regardant le contenu du message, il trouvait le texte très guimauve, mais sa réponse ne fut pas mieux. Au final il devait se rendre à l’évidence, que Min Yeon n’avait même pas volé son cœur, elle l’avait carrément dévoré. Joon Hee ne pouvait pas contenir ses sentiments vis-à-vis de la jeune femme. Installant son téléphone dans sa poche, il prit un pas rapide, mais assez lent pour le chiot, et se dirigea vers le garage.

Muhan-ui était installé derrière sur une petit couverture, pour éviter d’abimer le cuire de la nouvelle voiture du patron de Samsung America. Effectuant une parfaite manœuvre, la voiture sortie en trombe du garage manquant de percuter une autre voiture. La radio s’enclenchai toute seule diffusant des musiques de pop sud-coréenne. Joon Hee balançait la tête au rythme de la batterie et tournait le volant, en direction de chez Eun Ah. Il connaissait la route par cœur. Quand ils étaient encore que cousin, ils se voyaient souvent, alors le trajet était pour lui une sorte … d’habitude.

Eun Ah était quelqu’un que Joon Hee appréciait beaucoup. Elle avait marqué son enfance aux Etats-Unis avec les quatre cent coups qu’ils avaient faits. Avec leur cousins et cousines, ils étaient les terribles du quartier chic. Il sourit à cette remarque. Tous les souvenirs qu’ils avaient en commun, il les aimait, pourtant …. Pourtant toute cette histoire d’adultère les avait bafoués. Joon Hee en souffrait encore de cette révélation, il ne pouvait pas imaginer la douleur qu’Eun Ah avait du ressentir à ce repas de famille, pour pâques, qui devait se dérouler dans la bonne entente. Joon Hee senti son cœur se serrer. Il n’arrivait pas à imaginer que sa famille avait pu tremper dans de tels secrets. Effectuant le dernier virage, il arriva au pied de l’immeuble qui abritait le loft d’Eun Ah. Se garant correctement il attrapa Muhan-ui et partit en direction de la porte d’entrée.

Etonnant. Cette dernière n’était pas fermée. Pénétrant dans le hall de l’immeuble, il remarquait que c’était toujours aussi chic et luxueux. Regardant les boite aux lettres, il regardant la numéro de l’appartement de Kim Eun Ah et sourit à sa bêtise. Il savait très bien à quel étage sa sœur habitait … mais il voulait vérifier si le courrier était relevé pour s’assurer qu’elle était là. Il n’y avait rien, alors elle devait être là. Pourtant il ne s’imaginait pas se retrouver dans une telle situation.

Arrivant à l’étage il déposa le chiot par terre et se dirigea vers l’appartement. Cette porte aussi n’était pas fermé. C’était une manie dans cet immeuble de laisser les portes ouvertes ? Joon Hee décidait de ne pas frapper et d’entrée. Grosse erreur. Ou plutôt, il aurait mieux fait de ne pas s’inquiéter et de rester chez lui. Alors qu’il s’apprêtait à entrer un homme, un totalement pété en sortit. Il était grand, coréen, beau il fallait le dire, mais il puait l’alcool. L’homme posa Joon Hee pour sortir, ce qui ne plus pas au jeune homme, qui agrippa le bras de l’autre homme. Le regardant entre quatre yeux, il essayant de ne pas vomir tellement l’odeur de cet homme était infecte.

« Qui es-tu ? Que faits-tu ici ? »

Son ton était froid, dur et menaçant. Il n’avait pas souhaité être si rude, mais l’inquiétude qui montait en lui, lui avait fait perdre tous ses moyens. L’homme eut un rictus qui se voulait être en sourire, se détacha de l’emprise de Joon Hee et partit sans un mot. Joon Hee ne dit rien et laissa l’homme partir. Pénétrant à son tour dans l’appartement, il laissant Muhan-ui dans un coin, sur un cousin trouver par-là et lui murmurant d’être sage et de ne pas bouger. Donnant une dernière caresse à l’animal, il se leva et se dirigea vers le salon-séjour. Il ôta sa veste et la cala sur son bras. Qu’elle ne fut pas sa surprise en découvrant l’état du salon et surtout … d’Eun Ah.

Sa veste rencontra le sol dans un bruit souple et délicat. Elle tomba avec grâce et prestance sur le sol, qui l’accueillit les bras ouvert. Ouver, c’était aussi la bouche de Joon Hee, qui n’allait pas tarder à cogner contre le sol, tant la surprise était grande. Eun Ah était là, devant lui, uniquement vêtu d’un drap qui lui couvrait simplement les parties intimes laissant sa poitrine à la vue de tous, les yeux défoncés, les lèvres légèrement entrouvertes pour laisser l’air pénétrer. Joon Hee était choquée de cette vue. Eun Ah … était-ce elle ?

Secouant la tête, il se dirigea vers sa sœur, attrapant par la même occasion une couverture qui traînait par là et lui couvrit les épaules avec. Non, mais c’était quoi ça ?

« Eun Ah …. Eun Ah, tu m’entends ? C’est moi. Joon Hee. »

Joon Hee secouait délicatement, puis fermement les épaules de la jeune femme en quête de réponse, qu’il n’eut d’ailleurs pas. Sentent ses nerfs chauffés, il agrippa, sans s’en rendre compte, plus fermement les épaules d’Eun Ah, laissant quelques traces rouges à l’ancien emplacement de ses doigts. Il recula. Il admirait, si on peut dire, l’environnement dans lequel il se trouvait, puis posa ses yeux sur sa sœur. Elle était … défoncée. Totalement pété. Il connaissait ses sensations. Il connaissait se mal-être, il s’avait. Il était passé par là, lui aussi. Il se rendait compte, peut-être trop tard, que sa sœur souffrait, et beaucoup. Mais … il n’arrivait pas à faire la part des choses. Elle était folle, folle de se mettre dans cet état ! L’homme qui était sortit de l’appartement, n’était certainement pas le livreur de glace. Joon Hee savait très bien que sa sœur avec une vie sexuel, il l’avait apprit à son insu, et c’était bien pour elle, mais de là … à avoir un sex-friend, ou même des aventures d’une nuit, d’une journée ! Il était en colère. Contre tous.

Fermant la porte d’entrée, qu’il avait lui aussi oublié de ferme, il se plaça devant une Eun Ah, qui n’avait toujours pas réagit. Alors tout se passa très vite, trop vite, pour que Joon Hee regrette tout. Il avait secoué la jeune fille, dans tous les sens pour la faire revenir, il avait hurlé contre elle … il l’avait giflé, pourtant aucune culpabilité sur le moment. Elle devait réagir, elle devait se réveiller.

« EUN AH ! Bordel de merde ! Répond moi ! C’était qui ce gars ? Qu’avez-vous fait ? Eun ah ! Répond moi pour l’amour de dieu ! Qu’est-ce que tu as pris, tu as bu quoi ? C’est lui ? Qu’est-ce qui t’a conduit à cet état ! Mais merde ! Répond moi ! shit ! »

Joon Hee ne pouvait plus contrôler son flux de parole … il s’était perdu dans les méandres de la colère.


Dernière édition par Nam Joon Hee le Mer 29 Mai - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪   "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪ EmptySam 25 Mai - 19:39

    Huuuuh la soirée avait bien commencé ce soir là pourtant. Elle avait été travailler comme d'habitude, puis elle avait été comme toujours embarquée par un des back-dancers du groupe, qui avait souvent des entrées dans certaines boites pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Du coup, elle avait suivi. Elle voulait oublier beaucoup de chose, et quoi de mieux que de se divertir en allant faire la fête ? Et boire. Et parler avec des gens. Enfin ça, elle s'en souvenait rarement hein. Elle se souvenait d'épisodes souvent mais ca s'arrêtait là. Sauf que ce soir là elle était tombée sur Hyunsu. Ce cher Hyunsu, avec qui elle avait déjà un joyeux petit passé. Oui, ils avaient déjà bien bu et oui, a vrai dire, elle n'avait plus grand chose a lui cacher physiquement parlant. Ils avaient déjà eu quelques... histoires autour d'un lit, et par là suite c'était devenu le sex-friend en quelque sorte. Moins emmerdant qu'un copain, et beaucoup plus fun. Enfin bref, ce soir là ils avaient encore bien bien abusé des boissons. Ce n'était pas un désastre en soi, sauf qu'elle avait encore eu l'excellente idée de traîner Hyunsu chez elle, pour continuer la soirée. Quelques bouteilles de vodka plus tard, et pas mal de cigarettes plus loin pour Eun Ah, ils étaient repartis dans leur occupation principale quand ils ne buvaient pas. Le corps a corps. Partout. Le lit, la cuisine, aucune pièce du loft n'était épargnée. Ce qui expliquait aussi souvent l'état désastreux de son appartement après leurs rencontres . C'était pas spécialement violent, mais plutôt...bestial. C'était exactement le mot. Sans rentrer dans les détails, il arrivait a Eun Ah de se dire qu'elle avait quand même eu de la chance, il n'était pas moche, et ce n'était pas non plus le pire mec pour ce genre d'activités nocturnes, bien au contraire. Vers huit heures du matin, ils reprirent l'after-party, et le cycle recommença. Si il y avait eu une expression ça aurait été « sex, drugs et rock'n'roll ». Ils étaient complètement défoncés avec les boissons et les cigarettes, mais c'était justement ça qui était drôle. Quand elle était vraiment ivre, elle ne se souvenait pas qui elle était. Elle oubliait tout. Et c'était justement le but. Bon, elle était la première a reconnaître qu'elle pouvait abuser, mais au fond, elle s'en foutait totalement. C'était tellement amusant. Elle ne réfléchissait pas dans ces moments là. Elle ne réfléchit pas non plus lorsque son téléphone sonna. Au début, dans son esprit, elle se demandait ce que c'était. Un machin qui faisait du bruit comme ça... Puis elle vit un truc lumineux s'allumer sur la table basse du salon, et commencer a faire du bruit comme cinquante. Elle en déduisit que c'était un téléphone. Elle ignorait a qui il était. Et elle n'était pas vraiment en position d'aller le chercher. Déjà, elle supportait le poids de Hyunsu sur sa faible carcasse, puis elle n'avait aucune envie de chercher son téléphone pour voir un message de son manager. Du coup, elle laissa couler. Elle se rendormit, avant de sentir le poids se lever. Elle ouvrit les yeux a moitié, a cause de la lumière, et elle entendit Hyunsu marmonner un truc totalement incompréhensible pour elle. Et sans autre forme de réponse, elle se leva, en s'enroulant tant bien que mal dans le drap qu'ils avaient trimbalé dans leur ménage. Et elle commença a se diriger vers la cuisine avant de faire un gros arrêt. Elle avait totalement oublié ce qu'elle allait y faire. Puis elle avisa Hyunsu qui était en train de chercher ses vêtements parmi le bazar qu'ils avaient crée. Ah oui. Elle allait faire du café. Enfin essayer. Parce qu'en étant complètement ivre, c'était surement trop lui demander, surtout quand on allait dans la salle de bain, au lieu de la cuisine. Voyant qu'un truc clochait forcément, elle retourna dans le salon, et adressa un sourire désolé a Hyunsu, avant de dire d'un ton totalement perdu et fataliste et de se rasseoir sur le canapé, l'air complètement décalée.

    « J'me suis perdue »

    En tant normal, ca les aurait fait rire, mais là. Ils étaient tellement a l'ouest qu'aucun des deux ne releva la phrase. Puis elle regarda le téléphone, et en identifia un comme le sien. Elle vit juste une liste ou s'ajoutaient Joon Hee et le Manager. Justement ceux a qui elle ne voulait pas parler. Son manager était un casse pied de première. Puis Joon Hee, c'était Joon Hee. Un de ces foutus Nam qu'elle détestait plus que tout. Enfin lui non, a proprement parler. Contre lui, elle n'avait rien. Ils avaient fait les 400 coups enfants, et ils avaient été proches, mais c'était du passé. Plus depuis qu'elle avait appris qu'en fait c'était son frère. Et qu'elle se payait la « tante » Nam, qui se figurait qu'être sa mère biologique allait tout régler. Jamais. Pas comme ça du moins. Elle pensait juste assister a un repas de famille, et BOUM. C'était tombé « ma vieille t'es pas une Kim. Mais t'es pas une Nam non plus ». Whut ? Mais elle était qui alors ? La fille du facteur ? Bonne question. Elle repensait a ça, lorsqu'elle vit Hyunsu lui dire qu'il allait y aller. Il travaillait l'après midi. Elle lui adressa un sourire en coin, avant de s'étirer et de bailler. Le drap commença a se faire la valda, découvrant sa poitrine. Bon, c'était pas comme si Hyunsu l'avait jamais vue, donc elle ne réagit même pas se contentant de bailler comme si elle n'avait pas dormi depuis des siècles. Pendant ce temps, elle entendit une voix sur le pallier de la porte ouverte. Surement le facteur. Ce mec ne servait a rien de toute manière, a part la réveiller hyper tôt pour des trucs inutiles. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était de voir Joon Hee débarquer là, comme ça. Elle ne réagit même pas quand elle le vit apparaître a l'entrée du salon. Elle le regardait comme s'il s'agissait d'une hallucination. Lui se contentait de fixer le salon comme si une bombe avait explosé en son centre. Bon.... C'était pas vraiment faut, c'était un peu sans dessus dessous, mais bon... Puis avant même qu'elle puisse dire quoi que ce soit de constructif ou de compréhensible, elle le vit arriver, avec une couverture, secouer la tête et la lui coller sur les épaules. Puis elle l'entendit dire d'un ton qu'on prenait pour parler aux cinglés. Ou au gamins.

    « Eun Ah …. Eun Ah, tu m’entends ? C’est moi. Joon Hee. »

    Rien que d'entendre cette voix qui lui semblait pleine de pitié ? Ou non de condescendance, ca l'énervait. En fait, rien que le fait qu'il lui parle ou qu'il soit là lui donnait envie de reprendre la bouteille de vodka qui devait traîner quelque part sur la table du séjour et de la descendre cul sec. Sauf que là.... Elle ne se sentait pas d'attaque de se lever. Elle se contenta de le fixer sans aucune expression, en se demandant quel vent pouvait l'amener chez elle de bon matin. Même si au fond d'elle, ca l'énervait qu'il soit là. Puis soudain son cerveau sembla doté d'un éclair de génie, lorsqu'elle songea que ce n'était pas le facteur qu'elle avait du entendre, mais Joon Hee qui parlait avec... Hyunsu. Rien que l'image lui donnait envie de rire. Parce qu'elle aurait adoré voir la réaction de son frère devant un mec qui sort de son appartement. Sauf que la réaction de cette pensée n'était visiblement pas un signe suffisant pour Joon Hee, qui commençait a la secouer. Au début c'était pas brusque, mais elle le sentait secouer ses épaules de plus en plus fort. Il croyait quoi, que c'était un prunier ? Non parce que là, il allait attendre longtemps, rien n'allait tomber a part peut être sa tête. Elle avait envie de vomir, et la secouer n'était pas forcément la meilleure idée. Puis il agripait ses épaules, comme si le fait de lui martyriser les épaules allait la faire lui répondre plus vite. Puis sans comprendre, elle le vit aller fermer la porte d'entrée qui était restée ouverte. Bon c'était pas comme si sa folle de voisine allait venir ici hein. Quoi que, ca aurait été drôle tiens, de la voir essayer d’œuvrer pour la paix du voisinage. Cette pensée lui attira un autre sourire en coin. Sourire qui devint encore plus grand quand elle vit qu'il était énervé. Et pas qu'un peu. C'était presque aussi bien que d'être ivre d'énerver les autres. Ce qu'elle n'avait pas prévu par contre serait sa réaction. Il commença a la secouer dans tous les sens, lui donnant encore plus envie de lui vomir sur ses chaussures de marque , puis avait hurlé, avant de la gifler. Ca lui remit directement les idées en place. Elle ne réagit même pas sur le moment. Elle ne cilla pas non plus. Pas d'air blessé, rien. Et avant même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il commença a crier.

    « EUN AH ! Bordel de merde ! Répond moi ! C’était qui ce gars ? Qu’avez-vous fait ? Eun ah ! Répond moi pour l’amour de dieu ! Qu’est-ce que tu as pris, tu as bu quoi ? C’est lui ? Qu’est-ce qui t’a conduit à cet état ! Mais merde ! Répond moi ! shit ! »

    Purée, il est ou le bouton arrêt sur ce machin là ? Ca s'arrêtait jamais ou quoi ? Insérez une piéce dans le jukebox vous connaissez ? Puis une fois qu'il était calmé au niveau des paroles, elle remonta son drap et jeta sa couverture. Elle avait pas vraiment froid. Puis elle se leva pour se mettre a son niveau. Elle n'avait pas du tout apprécié son cirque. Et la gifle était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase déjà plein depuis longtemps. Et sans même qu'elle n'y pense sa main vola en direction du visage de son frère. Et « BAM ». Elle pouvait voir la trace de sa main sur sa joue. Bizarrement, même pétée, voir la trace de sa main la fit se sentir mal un bref instant avant de se souvenir du pourquoi de la gifle. Elle avait un regard noir.

    « Ne me gifle plus jamais. Plus Jamais. »

    C'était la seule phrase qu'elle avait eu a dire sur le moment, et en anglais pour être sure qu'il comprenne chaque mot de cette courte phrase dite comme si elle était en train de le menacer. Elle n'avait aucune envie de le ménager a l'heure actuelle. Elle lui adressait un regard furieux, avant de répondre sèchement, de mauvaise humeur, comme si c'était un débile profond.

    « Tu as eu l'immeeeeeense honneur de croiser Hyun. C'est le livreur de glace. Quand a ce qu'on a fait, je ne pense pas que tu sois assez âgé pour le savoir très cher. Quand a ce que j'ai pris, j'en sais rien. J'suis pas gestionnaire moi. »

    Puis sans se départir de son air mauvais, elle reprit sur un ton beaucoup plus ironique et polaire

    « Mais on se demanderait presque pourquoi j'en suis là hein. Foutus Nam !  »

    Et sans attendre sa réponse, elle enjamba les trucs par terre, pour essayer de sortir de l'emmerde profonde ou elle était. Parce que pour elle, c'était drôlement emmerdant, avoir son frère qui foutait son nez dans ses affaires avec Hyunsu, puis aussi ses habitudes, c'était vraiment, mais vraiment pas bon. Elle pensait a ça, lorsqu'elle réalisa que s'il était là, c'était pas pour rien. Du coup, elle se retourna vers lui avant de demander méchamment

    « Et que me vaut l'honneur de la visite du président de Samsung ? Le vieux veut encore en rajouter une couche à la tâche que je suis, alors il t'envoie c'est ça ? »

    C'était méchant et facile de lui balancer ça, mais dans un certain sens, ca lui faisait du bien d'être méchante comme ça. Elle exprimait quelque part ce qu'elle pensait tout au fond d'elle, même si c'était plutôt méchant par moment. Puis sans attendre de réponse, elle alla vers la table du séjour, et avala rapidement le fond de vodka qui restait dans la bouteille. Avant même que son frère n'ai fait un mouvement. Vide. La bouteille était vide, comme elle. Une espèce de coquille qui n'avait plus spécialement de but. Elle regarda la bouteille vide amusée, avant de laisser tomber par terre. Brisée. Comme elle en quelque sorte. Elle ne faisait même plus attention a Joon Hee. Elle regardait les morceaux de verre brisés, avant de dire froidement.

    « Tu vois cette bouteille ? C'est ce que ta famille de cinglé a fait de moi. Alors ne viens pas ici me demander ce qui se passe. Pas à moi. »

    Puis même si elle était pied nus, elle enjamba les morceaux de verre, enfin ceux qu'elle pu, et commença a se diriger vers la cuisine, sans se soucier de son « invité », ou des blessures qu'elle aurait pu s'imposer en marchant sur le verre. C'était toute la beauté du truc quand elle était pétée. Elle faisait ce qu'elle voulait, elle disait ce qu'elle voulait. Et surtout, elle ne se sentait pas coupable de ce qu'elle disait. Même si elle avait doublement envie de vomir d'un coup . Elle aurait mieux fait de s'abstenir de boire le fond, mais cette évidence s'imposa a elle après l'avoir fait, comme toujours. Elle était mal. Mais elle n'avait absolument aucune envie de le lui montrer. Parce que même s'il était un de ceux qui l'avaient connue enfant, et donc elle était proche, c'était un Nam. Et elle n'avait aucune confiance en eux. Puis en ce qui concernait Joon Hee et Eun ji, c'était un cas encore a part, ou elle ne faisait pas confiance, même si une part d'elle lui disait qu'ils en étaient au même point qu'elle.
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MessageSujet: Re: "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪   "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪ EmptyMer 29 Mai - 14:33

Joon Hee n’était pas le genre de gars qui déprime facilement, qui tape pour fuir cette sombre et triste atmosphère, qui pète des câbles car l’humeur n’est pas au rendez-vous. Non c’était le genre de gars qui s’isole, qui rentre dans un mutisme aussi dur que du béton et qui n’en sort pas avant d’avoir purgé toutes ses fautes et erreurs. Enfant extraverti et joyeux, il n’avait jamais vraiment connu les problèmes de dépression, de malheur, de solitude. Toujours bien entouré par sa famille, il n’avait jamais manqué de rien. Des frères et des sœurs aimant, des parents présents malgré leur travail, une famille soudée comme les doigts de la main. Il n’avait manqué de rien, jamais. Toujours gâté à ne plus en finir, à 18 ans, il vivait comme un riche homme célibataire de 30 ans. Les gâteries n’ont pas aidé les enfants Nam à vivre comme les autres. Cependant, Joon Hee gardait en lui un côté sombre de son enfance si belle et magnifique. Si paradisiaque, quand sa mère la comptait à la famille, pour la énième fois. Paradisiaque ? Joon Hee avait toujours eut un petit rictus au coin. Oui, elle était belle la vie en Amérique, de belles filles, de beaux quartiers, beaucoup de chose à faire, mais aussi … de la discrimination. Combien de fois en primaire et au collège, les gens s’étaient moqués de ses yeux bridés, de sa petite taille, étant enfant ? Un nombre incalculable de fois, et à chaque fois, Joon Hee pleurait. Seul. Dans son coin. Non ce n’était pas que du bonheur, il y avait cette part de tristesse dans le cœur du jeune homme dont la vie devrait relever du Paradis. Alors il avait apprit à former une sorte de carapace contre ces attaques autant physique de psychologique. Combien de fois avait-il reçu de la farine avec des œufs sur la tête ? Des seaux d’eau avec des algues et des excréments de chien sur ses vêtements ? Un nombre incalculable de fois. Et pourtant. Jamais personne n’avait su. Personne. Il avait toujours fait preuve d’autonomie sur ce point, toujours à régler ses problèmes seuls … comme un grand. Ses parents, involontairement, l’avait élevé de façon à que qu’il-ce débrouille, très vite, seul. Alors il avait appliqué son éducation à la lettre.

Ses frères et sœurs, étaient des choses très précieuses à son cœur, comme ses coussins et ses cousines. Avec eux, les quatre cent coups étaient bien loin, et de nouvelles bêtises avaient vu le jour. Il avait tout fait avec eux, tout. Vraiment. Il avait partagé beaucoup de passionnant moment avec ses cousins, mais surtout cousines. Joon Hee était très proches de ses dernières. Il avait une affinité particulière avec l’une d’entre elle : Eun Ah. Ils étaient simplement cousins, pourtant ils se ressemblaient. Même yeux, même bouches … même sourires. Personne n’avait jamais osé le dire, de peur de créer des problèmes. Pourtant. Pourtant ! S’ils l’avaient dit bien plutôt, peut-être … peut-être qu’ils ne seraient pas là, où ils en sont. Ne plus pouvoir se regarder dans les yeux, tant nombre passé s’y reflète.

Passé sombre. Ont croyait dur comme fer que les Nam était la famille parfaite. Petite famille d’émigré sud-coréen, pour les affaires, bonne éducation, gentil, à l’écoute des voisins, enfants modèles … ils avaient tout. Et Joon Hee pensait vraiment, qu’il avait une famille exemplaire. Pourtant il était bien loin de la véritable face caché de cette famille « si parfaite ». Sombre. Noir. Crie. Secret. Mensonges. Voilà quelle était la véritable façade de cette famille au penchant parfait. Elle baignait dans un étant de mensonges infini. Rien de plus horrible. De la tromperie. Des fils de mensonge en guise de berceuse pour enfant, voilà ce qu’elle était. Le mensonge entre êtres de la même famille … Joon Hee en avait grandement pâtie de ses secrets trop longtemps enfouie sous une couche de poussière. Il aura fallut attendre 20 ans. Vingt longues année de secret, pour que tout prenne forme. Attendre que le grand patriarche de la famille ouvre sa bouche barbue et desséchée pour éclaircir toutes les zones d’ombres. Eun Ah. Joon Hee. Les Nam. Voilà LE secret. Secret gardé depuis la naissance de cet « enfant adultère ». Selon les dires du patriarche, c’était comme-ça et pas autrement. Toutes les tentions qui avaient existées jusqu’à ce jour avait prit enfin forme et raison. C’était ça, LE secret. C’était Eun Ah. Sœur. Elle était ma sœur.

Par il ne sait qu’elle mouche, Joon Hee avait eut envie de voir sa fameuse sœur. Depuis le fameux diner de famille, ils ne s’étaient pas trop parlé ou même vu. Alors Joon Hee s’était dit que c’était l’occasion ou jamais de la voire et de discuter … calmement. Eun Ah avait beau crier haut et fort qu’elle n’était pas une Nam, elle avait dès traits de caractères identiques à ses semblables. Dès que le sujet était abordé, les cris se fessaient plus fort et violent, avec une pointe de mal-être.

Joon Hee avait, ô grand jamais, pensé arriver dans une telle situation. Jamais, il n’avait pensé voir sa cousine … sa sœur, biologique, dans un tel état. Non, jamais. Pour la première fois de sa vie Joon Hee c’était maudit d’être venu alors que le propriétaire ne l’avait pas invité. D’habitude calme et détendu, au bord du je m’enfoutisme, il aurait reposé son téléphone et aurait fini sa lecture en caressant le chiot à ses côtés. Pourtant. Pourtant dès que ça touchait Eun Ah, il avait cette pointe d’inquiétude qui naissait au creux du ventre, une espèce de requin qui attaquait ses boyaux les uns après les autres, dans l’espoir de lui faire bouger ses petites fesses de gosse de riche. Alors, il c’était rendu chez sa sœur, et avait découvert un homme, peu vêtu, ceci dit, qui empestait l’alcool à des kilomètres à la ronde. Et là. Là c’était le « truc » qui avait fait « tilt » dans le cerveau du jeune coréen. Quelque chose n’allait pas rond, non vraiment pas. Sur ces paroles … il était rentré. Et le choque de vie il avait reçu. Plus jamais.

Elle était là. À moitié vêtu. La poitrine à l’air, les lèvres légèrement entre ouverte. On sentait au tour d’elle une sorte d’aura malsaine. Une aura de personne triste, mal dans sa peau. Une personne qui veut en finir vite avec sa vie, qui veut arrêter de souffrir inutilement, qui ne lutte plus contre les obstacles de la vie, qui subit et … qui s’en suffit. Elle était juste, là devant ses yeux. Il avait paniqué. Trop. Peut-être aurait-il du partir, faire comme-ci il n’avait rien vu et rentrer chez lui, continuer à lire « presse et people », un magazine de Min Yeon. Comme-ci il n’avait vu cette lueur dans les yeux de sa sœur, cette lueur … de malaise. Cette lueur si souvent abordé dans ses yeux noisette, cette lueur qu’il connait si bien qu’elle est familière pour lui. Jamais il n’avait vu quelqu’un avec cette lueur dans les yeux, la même, l’identique. Ils étaient pareils. Joon Hee avait dont détachés ses actes de ses pensées et c’était littéralement jeté sur Eun Ah, qui n’avait point réagit à violence de secousse de Joon Hee. Cette réaction n’avait fait qu’accentuer le requin dans ses boyaux. Il était dévoré de toutes parts. Il ne savait plus. Il ne savait pas. Tout simplement. Il n’avait pas été un frère exemplaire, il n’avait pas été un aîné convenable, et il était loin d’être … un bon père. Alors que devait-il faire ? Que devait-il dire ? Il ne savait pas. Il n’avait su. Tout simplement … parce que c’était la première fois qu’il rencontrait quelqu’un comme lui. Qui avait mal, mais qui jouait les forts, mais qui tombait au moindre contact avec la solitude. C’était ainsi qu’ils luttaient contre les autres, contre la vie. C’était des lâches. Et Joon Hee se revoyait quelques années plus tôt. Et là c’était partie. Il avait hurlé contre Eun Ah, il l’avait secoué et secoué, comme-ci des pruneaux allaient en tomber. Sauf que rien. Pas de pruneaux. Pas de réaction.

Une gifle. C’est tout.

C’était parti sans vraiment prévenir. Il n’avait pas prévu son geste, mais pourtant … pourtant il sentait que pour la sortir de sa transe c’était le mieux. Le mieux certes, mais la tempête était à prévoir. Il s’en doutait. Eun Ah, n’allait pas aimer, vraiment pas. Mais pouvait-on lui en vouloir ? Pouvait-on le blâmer, de ce faire du souci ? Pouvait-on lui dire du mal alors qu’il voulait aider ? Juste faire réagir, cette personne qu’il aimait. Lui redonner le sourire, qu’il avait tant aimé dans le passé, sourire avec elle, rire, partager et juste … se regarder. Oui. Juste ce contact. Pourtant, grand dieu, il aurait déplacé ciel et terre pour tout éviter. La réaction n’avait pas été longue.

Une gifle. Simple rendu de la monnaie. Au moins réaction il y avait.

Joon Hee avait eut l’automatisme de porter sa main à sa joue et de simplement fixé Eun Ah avec des yeux vide, terme, sans vie. Il avait mal. Non, la gifle ce n’était rien par rapport à la douleur de son cœur. Il saignait, abondamment. Il avait tellement mal qu’il pourrait en mourir. Sa poitrine se serrait, il se sentait suffoqué. La douleur, le perdait, il en mourrait. Comme pour l’achever dans les règles de l’art, Eun Ah avait prononcé ces mots comme une hache qui coupe un chêne. Sans compassion, ni peine, non simplement cru. Tranchant.

« Ne me gifle plus jamais. Plus Jamais. »

Un anglais parfait. Un accent magnifique. Du à sa natalité dans le pays anglophone certainement. Mais Joon Hee n’avait ressentit aucune culpabilité, ni rien d’autre. Il se dit juste, qu’il avait réussit à la faire bouger. Certes, il s’était prit une baffe, mais c’était déjà une réaction plus vive, que cette espèce de mutisme incessant qui lui tapait sur les nerfs. Alors il avait massé sa joue, histoire de faire partir la douleur, même si la plus forte, au niveau de son cœur, ne passait pas. Son cœur se serrait de plus en plus. Ses yeux, était toujours aussi vide. Ils fixaient Eun Ah, sans vraiment la voir. Alors Joon Hee était plongé dans une sorte … d’il ne sait trop quoi.

Il la regardait se déplacement aisément, malgré son drap trop grand, dans l’appartement à la recherche d’une quelconque activité. Elle ne portait aucun regard sur le jeune homme, comme-ci se dernier était invisible. Dans le fond, Joon Hee n’était-il pas invisible aux yeux de la jeune fille ? N’était-il pas le fils de ceux qui l’avait, lamentablement, trahis ? N’était-il pas … lui aussi un fautif ? Non ! Il ne l’était pas ! Comme elle … comme ses frères et sœurs, ils avaient apprit la nouvelle, aussi bouleversante soit-elle, de la manière la plus répugnante qu’il soit. Il n’avait pas répondu. Que répondre à une telle haine ? Joon Hee n’avait pas le cœur à prendre part à la haine et à la douleur, environnante. Non, il ne voulait plus sombrer dedans. Trop souffert. Trop de mal. Trop de souvenirs …

Alors que Joon Hee se déplaçait à la gauche de la jeune femme, ses yeux étaient toujours aussi vides, Eun Ah continua sa tirade, glaçant au passage les os de Joon Hee.

« Tu as eu l'immeeeeeense honneur de croiser Hyun. C'est le livreur de glace. Quand a ce qu'on a fait, je ne pense pas que tu sois assez âgé pour le savoir très cher. Quand a ce que j'ai pris, j'en sais rien. J'suis pas gestionnaire moi »

Livreur de glace ? « What ? » Elle se foutait de sa gueule de beau coréen, ou quoi ? Il savait, qu’il usait souvent de cette expression pour désigner un tel ou un tel, mais … dans cette situation, ce n’était pas le terme le mieux choisi. « Hyun » … Ils étaient si intimes, qu’ils se donnaient déjà des surnoms ? Joon Hee plaça sa main sur son front, le sentant se perler de sueur. Non, il n’était pas en colère. Non, il n’allait pas hurler. Il souriait. Ce sourire rempli de tristesse et d’amertume. Alors, elle voulait jouer là petite ? Elle voulait jouer avec les grands ? Joon Hee pouffa doucement. « Je ne suis pas gestionnaire moi. », et ? « Pas assez âgé » ? Oh, elle voulait aller sur ce terrain. Très bien, ma grande. Tu veux jouer, jouons … mais pleur pas, quand tu seras tête contre le carreau, le nez en sang. Dans la vie, les règles n’existent pas, seul les plus forts reste … les losers … meurent.

« Eun Ah … Ne joue pas à ce jeu avec moi. Livreur de glace ? Oh parfait ! J’espère que j’aurai le droit aussi à ma glace. Pas assez âgé ? Oui, tu as certainement raison … je préfère rester le saint à sa maman, que je suis, et profiter pleinement de ma vie. Garde dont tes histoires de glacier. Gestionnaire ? Et alors ? »

Durant sa tirade, il avait empoigné le menton d’Eun Ah entre ses mains et avait planté ses yeux dans les seins, lâchant ses mots sans sentiments, sans sous-entendus, juste comme ça. À quoi bon s’énerver ? Eun Ah ne serait pas touché par sa crise de colère, alors pourquoi perdre inutilement de l’énergie, quand ont pouvait toucher quelqu’un par … la blessure ? Joon Hee, ne voulait pas arriver à cette extrême … mais, pour certaines raisons, il s’était laissé happer, comme une enfant, dans les abîmes de son passé. Dans cet océan de haine et d’amertume. Cet orage de regret et de vengeance.

Il rit. Un franc coup. Oui, il devait extérioriser, lui aussi. Il en avait marre, de ce masque au sourire parfait, ces yeux qui renvoient que du bonheur. Lui aussi, il voulait péter des câbles, lâcher sa colère et ses peines … il était humain, avant tout. Il regardait Eun Ah ans les yeux, une once de haine, pointant légèrement. D’ailleurs la jeune fille lui rendit volontiers, avant de piquer une mèche d’ironie de ses yeux noisette.

«Mais on se demanderait presque pourquoi j'en suis là hein. Foutus Nam ! »

« Foutus Nam ! » … Joon Hee perdit son sourire moqueur, qu’il avait abordé quelques temps avant. Foutus … foutus … Nam. Nam. Nam. Nam. Il en avait marre, des Nam. Il en avait marre de tous ces problèmes. Il en pouvait plus, il voulait simplement que tout ce stop. Il voulait seulement voir sa sœur, avoir une discutions posé avec elle … mais que fessait-il ? Il envenimait la situation et Eun Ah n’arrangeait rien.

« C’est tellement simple de balancer tout sur le dos des autres. Tu es vraiment une sale Nam. Tu tiens bien d’eux. À croire que c’est toi qui à toujours vécu avec eux … et pas moi. Se cacher derrière une façade de merde, dire que les autres sont les fautifs. Tu rentres si bien dans le moule, ma chère Eun Ah, que j’en ai presque peur de perdre ma place. Tellement simple de critiquer.»

Joon Hee, avait ce sourire moqueur et plein de haine, qu’il abordait quand tout aillait mal …. Et là tout allait mal. Il n’arrangeait pas la situation. Non, il l’aggravait. Mais il en avait marre. À chaque fois il s’en prenait plein le bec, alors à un moment ou un autre faut dire stop et se montrer au grand jour. Min Yeon ne connaissait pas cette face cachée de Joon Hee, le tout gentil. Non, il la gardait pour lui et les gens qui méritaient de subir sa colère. Appuyer sur un quelconque meuble, Joon Hee fessait face à Eun Ah, sa sœur.

Alors Eun Ah, commença à marcher à travers l’appartement, à la recherche d’une quelconque occupation semblerait-il. Joon Hee la suivait des yeux, et tomba sur la bouteille de whisky à moitié vidé. Il passa ses yeux d’Eun Ah à la bouteille et osait les épaules. Tant qu’à faire tout foirer, autant le faire dans les règles. Cela fait longtemps qu’il n’avait pas bu. Tirant sur le bouchon, il avala le reste du contenu, sentant sa gorge le bruler quelque peu. Ah le whisky une de ses boissons favorites. Fermant les yeux pour apprécier au mieux cette liqueur, il termina avec une « aaaah » appréciatif. Eun Ah était toujours entrain de voguer sur le sol de son appartement. Joon Hee en profita pour allumer, calmement, une cigarette. Savourant la première taffe, il vit Eun Ah se stopper au milieu de la pièce. Elle se retourna et lui lança un regard méchant, suivit de propos plus que sarcastiques, qui tira un énième sourire à Joon Hee.

« Et que me vaut l'honneur de la visite du président de Samsung ? Le vieux veut encore en rajouter une couche à la tâche que je suis, alors il t'envoie c'est ça ? »

Joon Hee planta ses yeux dans ceux d’Eun Ah. Il rigola. Mon dieu, qu’elle était drôle cette jeune femme. Il ne s’était jamais rendu compte à quel point, elle avait un sens de l’humour bien plus que prononcé. Joon Hee s’en tenait le ventre, mais reprit bien vite son sérieux … Enfin, une sorte de sérieux. Son sourire ne passait pas. L’alcool et la nicotine, lui avait fait un bien fou … il se sentait relaxé, tranquille … bien, il était bien. Il avait envie de jouer, comme avant … même s’il allait blesser. Eun Ah … pourquoi as-tu fait sortir cette chose dont Joon Hee avait le plus peur ?

« As-tu du wasabi ? Je meurs de faim, vois-tu. »

Sans laisser le temps à la jeune femme de répondre il s’approcha dangereusement de la jeune femme et la tira par le bras pour qu’ils soient en « face to face ». Joon Hee sentait ses lèvres se tirer en un mauvais sourire. Sourire triste et haineux. Oui, il aimait cette sensation de plénitude, cette sensation qu’il pouvait tout faire … même blesser. Déposant ses mains sur le menton de la jeune femme, il fit tourner son visage violement vers la droite et prit appuis sur un meuble, avant de la toiser avec haine et dégout.

« Samsung …. Hum. Quel beau nom. J’aime cette phrase. Redit-là. Honneur ? …hum. Président ?... ouep. Le président de Samsung est chez toi … et ? Pourquoi ? Le vieux ? Cette chose qui te sert de père tu veux dire ? Non, ce n’est pas lui qui m’envoie. Vois-tu, ce qui nous sépare toi et moi, c’est que je suis autonome, j’ai pas besoin qu’une certaine personne soit derrière moi pour faire des choix et avancer. Je n’obéis à cette personne que tu appels « vieux ». J’étais venu en paix, pour discuter, calment avec toi … mais il semblerait, que tu n’étais pas de cet avis … alors … »

Il laissa sa phrase en suspense, regardant dans l’entrée si le chiot avait bougé. Rien. Il tira sur sa cigarette, avalent goulument la fumé et la recrachant par le nez, savourant ce doux instant. Joon Hee tendit, vers Eun Ah, sa cigarette, avant de se relever et de marcher dans l’appartement. Il marchait, sans vraiment savoir où aller. Il vogua, comme il aimait le dire, dans ce loft. Tournant le dos à la jeune femme, il tira sur sa cigarette, qu’il avait finalement reprit, ne souhaitant pas laisser son objet « au bonheur » partir aussi vite. Il tourna doucement la tête. Très doucement. En direction d’Eun Ah, affichant un sourire malsain.

« Alors je vais jouer. Avec toi. Dans les règles. »

Alors qu’il avait dit ça Eun Ah s’enfilait le reste de la bouteille de vodka. Joon Hee eut un rictus amusé face aux réactions de sa « sœur ». Non, à cet instant, elle n’était pas « sa sœur ». Elle était une partie d’amusement. Et c’était réciproque. De toutes les façons Eun Ah ne fessait même plus attention à lui. Alors autant prendre plaisir. Il regarda fixement Eun Ah. Elle regardait la bouteille d’un air amusé. À croire qu’elle devenait folle. De toutes les façons, êtres fou c’était une caractéristique que les Nam avaient.

Brisée.

La bouteille.

Lucide.

Perdue.

Froid.


Joon Hee avait quelques instants retrouvé une certaine lucidité, mais sa haine et son amertume avaient très vite reprit le dessus. Alors il contemplait Eun Ah qui regardait les morceaux de la bouteille, comme fasciné. Comme-ci, cette bouteille la représentait. Alors, elle lâcha d’un ton froid.

« Tu vois cette bouteille ? C'est ce que ta famille de cinglé a fait de moi. Alors ne viens pas ici me demander ce qui se passe. Pas à moi. »

Bim. IN YOUR FACE. Voilà ce que cela voulais dire. Casses toi et prends ça dans ta belle gueule. À vrai dire il s’y attendait à être attaqué de la sorte. Mais il n’y était pas préparé. Eun Ah … c’était tout un mystère dans sa vie. Il la connaissait comme s’il l’avait fait et pourtant … elle est tout aussi mystérieuse. Mais, il avait sourit. Alors c’était « ça » le problème. Et lui souriait. Oui, mine de rien, cette phrase lui avait fait du bien. Dans le fond, n’était-ce pas une confidence qu’elle venait de lui faire ? Ne venait-elle pas de ce confié ?

Joon Hee se leva et ramassa le bout de verre. Qu’elle enfant capricieuse fessait-elle.

« Tu es capricieuse, Eun Ah. Regarde tous les éclats de verre. Et si tu marchais dessus, hein ? »

Sans rien dire de plus, Joon Hee prit une bonne poigné de verre dans sa main gauche et se leva, pour être à la hauteur de la jeune femme. Il la toisait dans les yeux, profondément, cherchant quelque chose au fond de ces yeux si mystérieux. Il la regardait plus intensément. Il mit sa main devant les yeux de la jeune femme. Et serra.

Le sang ne mit pas longtemps à toucher le sol et à former une petite flaque pourpre. Joon Hee souriait. De toutes ses dents, les yeux remplient de haine et d’incompréhension. Non, il ne comprenait pas … comment avaient-ils pu finir ainsi. Il serra plus fort, la plaie saignait plus, le sang coulait plus, mais il s’en fichait. Les yeux toujours rivés sur Eun Ah, il serait sa poigne encore plus fort, au moins d’avoir un rictus au coin de la bouche. Sa main desserra les bouts de verres rougis, et ils tombèrent doucement sur le sol, aux côtés de la flaque pourpre. Ils s’étalèrent doucement, calmement, entrant en contact avec les chaussures clair de Joon Hee. La tâche de sang avait légèrement salis les pans du drap de la jeune femme. Toujours les yeux, dans les yeux d’Eun Ah, son sourire se transforma en quelque chose de malsain, de d’amertume … en quelque chose de mauvais. Joon Hee avait se côté mauvais. Triste. Il était temps pour toi, Eun Ah de voir ce côté, si redouté par Joon Hee.

« Cette bouteille c’est toi ? Ce que tu es devenue à cause de ma famille de cinglé ?… alors tu es bien pathétique Eun Ah. Très pathétique. Te faire atteindre par des choses aussi futiles. Brisée ? Tu es brisée ? »

Joon Hee avait légèrement haussé la voix sur le dernier « brisé » … Il avait son visage à quelque centimètre de celui d’Eun ah, la main en sang sur son menton.

« Tu crois être la seule ? Tu crois que tu es la seule, dans cet état ? Tu crois que tu es la seule à être touché ? Tu es une égocentrique. « Pas à toi » ? Et pourquoi ? Parce que madame vient d’apprendre qu’elle n’est pas une Kim mais pas une Nam. Tu n’étais pas voulue, tu n’étais pas voulue ma grande, la vie est faite ainsi. Mais fait pas chier ton monde avec ça. Chacun sa merde. Accepte. Sinon casse-toi, loin. La prochaine je saurais que venir titiller madame, je pense être à al seule à souffrir, n’était pas vraiment une partie de plaisir … tu es devenue … Ennuyante, Eun Ah. »

Il avait lâché ces quelques mots comme ça … Allumant une cigarette. Il se doutait bien que l’orage était loin d’être fini, mais au final … peut-être qu’après cette tempête tout ira mieux. Ou pas.
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MessageSujet: Re: "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪   "Parce que tu ne me comprend pas!" feat. Eun Ah ♪ EmptyMer 29 Mai - 20:56

    Très franchement, elle n'avait qu'une envie. Le voir partir. Partir de sa maison, rester loin d'elle et ne plus lui rappeler qu'elle était comme un de ces fameux produits « no-name » qui sont issus de grandes familles mais qu'on refusait de reconnaître a cause de leur faible valeur. Elle n'avait jamais connu ça. Jamais. Ni quand elle avait été aux États Unis, ou elle s'était fait des amis en or, ou même à l'école. Certes, il y avait toujours un abruti pour lui dire qu'elle était bizarre avec ses petits yeux, mais après tout, c'était son charme, et elle l'avait assumé. Avec le sourire et un peu de méchanceté. Mais elle avait tout assumé parce qu'elle était confiante en l'avenir, en ses parents, en ses amis. Jusqu'à ce jour là. Maintenant, elle était seule. Elle n'avait pas voulu embêter Myung Hee avec cette histoire, puis franchement, en ce moment Myung Hee avait été plus préoccupée par son mari, alors a quoi bon aller l'embêter avec des histoires qui l'ennuierait ? Du coup, elle s'était tue. Et elle avait géré à sa manière. Elle avait résisté un temps a la petite voix qui lui disait « tu n'es personne idiote, fais toi une raison ». Puis elle avait cédé. Et elle avait dérapé. Sans rien montrer. Enfin jusqu'à aujourd'hui. Personne ne savait a quel point elle avait dérapé, et bizarrement, ca lui plaisait. Saoule, tout était tellement plus cool. Elle oubliait beaucoup, et ce dont elle se souvenait n'était plus tellement important dans ces moments là. Il fallait vivre dangereusement n'est ce pas ? C'était justement son cas. Vivre au pied du gouffre, c'était ce qui la maintenait bien dans sa tête quelque part.

    Elle avait largement fui les Nam , depuis les charmantes déclarations du vieux cinglé qui servait de grand père. Elle ne voulait pas vraiment avoir a faire a eux. Bon, elle avait répondu quelques fois au téléphone a Joon Hee. Mais elle n'avait aucune envie de le voir se mêler de sa vie. Pas plus que les autres. Surtout si c'était pour se prendre la tête. Elle n'était pas une Nam . Surement pas. Jamais même. Mais elle était pas une Kim non plus. Donc elle était quelque part entre les deux, sans savoir exactement quoi. Ce qui mettait régulièrement le feu au poudre quand Joon Hee lui rappelait sans le vouloir qu'elle était sa sœur. Toujours était il qu'il avait dépassé les bornes. Se pointer chez elle comme ça. Sans prévenir. Enfin bon... Ca encore, ca aurait pu passer. Mais la secouer et la gifler, non. Ça, ca ne passait vraiment pas. Puis sans attendre, elle l'avait giflé en retour. C'était trop. Elle n'avait aucune envie d'être gentille ou autre chose. Elle voulait le faire partir. Loin. Très loin. Même si ils avaient beaucoup de souvenirs, elle n'avait aucune envie de le voir. Ca lui rappelait a quel point son passé reposait sur un mensonge. Un seul et unique mensonge, qui avait tout détruit. Elle n'avait que l'envie de le faire partir. Si bien que lorsqu'elle répondit a sa question sur Hyun Su, elle n'avait pu empêcher un sourire glacial en imaginant l'état de colère de Joon Hee. Oui c'était amusant de l'énerver. Avec de la chance, ca le ferait partir, ou alors ca donnerait quelque chose qui la distrairait assez pour oublier. Ce qu'elle eut fut encore plus amusant a ses yeux a elle.

    « Eun Ah … Ne joue pas à ce jeu avec moi. Livreur de glace ? Oh parfait ! J’espère que j’aurai le droit aussi à ma glace. Pas assez âgé ? Oui, tu as certainement raison … je préfère rester le saint à sa maman, que je suis, et profiter pleinement de ma vie. Garde dont tes histoires de glacier. Gestionnaire ? Et alors ? »

    Il avait empoigné son menton, en la fixant droit dans les yeux. Elle se contentait de le fixer froidement, comme s'il appartenait a un passé révolu. Elle avait cette lueur de colère permanente qui montrait aussi qu'elle n'allait pas s'avouer vaincu ainsi. Jamais. Et encore moins devant un Nam. Sans chercher a bouger elle lui adressa un regard a mi chemin encore l'exaspération et l'envie de le pousser dans ses retranchements, le plus loin possible. Pour qu'il parte. En cet instant précis, le passé, elle s'en moquait.

    « Au contraire. Je trouve ce jeu très divertissant. Tu as raison reste avec ta mooooman, soit un bon fifils, elle sera fière de toi. Quand a la glace, je doute que nous parlions de la même chose... Tu devrais demander a ta moman, qui sait, elle, elle doit savoir de quoi je peux bien vouloir parler »

    Puis son envie de le pousser dans ses retranchements se transforma en quelque chose de plus profond. Elle n'avait qu'une envie qu'il pique une crise et qu'il disparaisse. Pour un long moment. La vie ca aurait été bien. Puis sans qu'elle ne comprenne, il se mit a rire. Comme si c'était normal. Elle le haïssait en ce moment très précis, et il semblait qu'il le lui rendait bien. Tant mieux, ca lui rendait la vie encore plus facile. Elle ne se sentirait pas coupable de lui dire les pires saletés qu'elle avait en tête. Elle maudissait les Nam. Et une fois sa pensée exprimée a voix haute, l'expression de Joonhee changea. Son sourire avait changé. Et ca n'augurait rien de bon, ce qu'Eun Ah apprécia.

    « C’est tellement simple de balancer tout sur le dos des autres. Tu es vraiment une sale Nam. Tu tiens bien d’eux. À croire que c’est toi qui à toujours vécu avec eux … et pas moi. Se cacher derrière une façade de merde, dire que les autres sont les fautifs. Tu rentres si bien dans le moule, ma chère Eun Ah, que j’en ai presque peur de perdre ma place. Tellement simple de critiquer.»

    Sourire moqueur. Puis plus rien. Elle n'avait plus envie de jouer. Elle n'était pas une NAM. JAMAIS. NEVER. NO WAY. C'était ce qui tournait en boucle dans sa petite tête. Et, elle sentit ses muscles se contracter en l'entendant dire qu'elle était une sale Nam. Elle lui jeta un regard noir, avant de faire comme s'il n'existait plus. Elle n'était pas une Nam. Et il n'avait aucun droit de lui dire ça. Elle n'avait aucune envie de lui répliquer quoi que ce soit, a part de l'insulter et de le mettre dehors. Elle se balladait dans son salon qui tenait plus d'un salon et du coin de l’œil elle vit Joon Hee boire. Tant mieux, elle s'en moquait, tant qu'il arrêtait de lui dire qu'elle était une de ces saletés de Nam. Elle avait envie de jetter ses souvenirs aux feux a l'instant même. Elle lui demandait ensuite ce qu'il fabriquait ici. Le vieux voulait quelque chose ? Ou lui rappeler qu'elle était totalement hors de propos dans la famille Nam ? Non parce que si c'était ça, elle allait se faire un plaisir de lui dire d'aller voir chez les grecs si elle y était. Elle le vit sourire. Rire. Et bizarrement ca ne l'étonnait même pas. Puis il posa une question qui lui parut étrange.

    « As-tu du wasabi ? Je meurs de faim, vois-tu. »

    Puis sans qu'elle ai le temps d'esquiver, il la tira par le bras pour la coller en face de lui. Elle avait envie de le taper, de le blesser . Mais elle savait pertinemment qu'en était saoule, et en plus une fille, elle ne ferait pas le poids contre lui. Pas vraiment. Il avait un sourire qui lui promettait qu'elle allait pouvoir le maudire en toute bonne conscience plus tard. Il tourna violemment son visage vers la droite avant de s’appuyer sur un meuble, et de la toiser dégouté.

    « Samsung …. Hum. Quel beau nom. J’aime cette phrase. Redit-là. Honneur ? …hum. Président ?... ouep. Le président de Samsung est chez toi … et ? Pourquoi ? Le vieux ? Cette chose qui te sert de père tu veux dire ? Non, ce n’est pas lui qui m’envoie. Vois-tu, ce qui nous sépare toi et moi, c’est que je suis autonome, j’ai pas besoin qu’une certaine personne soit derrière moi pour faire des choix et avancer. Je n’obéis à cette personne que tu appels « vieux ». J’étais venu en paix, pour discuter, calment avec toi … mais il semblerait, que tu n’étais pas de cet avis … alors … »

    Elle n'avait qu'une envie, c'était de lui cracher sur les chaussures. De le taper. Et puis elle eut un sourire froid. Inexpressif. Il regardait son chien, puis elle se contenta de refuser la cigarette qu'il lui proposait. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. Elle se contenta de lui accorder un air dédaigneux. Puis elle le vit se balader dans le salon, et il se tourna vers elle, avec un sourire malsain.

    « Alors je vais jouer. Avec toi. Dans les règles. »

    Eun Ah écoutait que d'une oreille se qu'il disait. De toute manière, il a dit qu'il voulait jouer ? Elle allait jouer. Il n'y avait pas de règles pour elle . Gagner signifiait le voir partir, le blesser. Le plus possible. Même s'il ne méritait pas exclusivement ce sort. Elle le voyait rire. Rigoles Joon, Rigoles. Crois moi, il arrivera forcement un moment ou tu ne rigoleras plus. Et elle lâcha la bouteille, qui se brisa au contact du sol. Même le verre ne resistait pas a ce genre de choc. C'était son histoire face a la vérité. Et lui souriait comme l'abruti du village . Elle avait de plus en plus envie de le taper. Elle le vit ramasser un bout de verre.

    « Tu es capricieuse, Eun Ah. Regarde tous les éclats de verre. Et si tu marchais dessus, hein ? »

    Elle lui adressa un grand sourire hypocrite, avant de dire froidement, et aussi violemment qu'elle pouvait.

    « Je ne suis pas une Nam. Surement pas comme vous. Jamais. Je préfére encore être Harakiri que d'être comme vous, d'être une f*****g de sale Nam. Je refuse de devenir une cinglée de Nam qui aboie quand le vieux crétin là haut exige quelque chose. Si vouloir n'avoir jamais su, ou même vouloir oublier est un caprice, alors ouais. Ouais je suis capricieuse, sinon garde tes critiques pour toi. »

    Elle le vit ramasser encore du verre, et se lever. Elle le regardait serrer ses mains sur le verre et saigner. Il espérait la faire réagir c'était ça ? Elle ne changeait pas d'expression. Elle les haissait tous autant qu'ils étaient. Et a ce jeu là, elle pouvait être aussi douée que lui. Même pire. Puis il ouvrit la main, et elle vit le sang impregner ses chaussures et le drap. Bon, pas comme si il était pauvre l'autre là hein.  Il avait surement 45 paires de rechanges dans son armoire alors.... Puis elle vit son expression devenir encore plus malsaine.

    « Cette bouteille c’est toi ? Ce que tu es devenue à cause de ma famille de cinglé ?… alors tu es bien pathétique Eun Ah. Très pathétique. Te faire atteindre par des choses aussi futiles. Brisée ? Tu es brisée ? »

    Il tenait son menton, et elle sentait l'odeur du sang, ce qui lui donnait des haut le cœur. Non. Ca allait passer. Elle n'allait pas vomir. Elle ne lui ferait pas ce plaisir là. Il voulait l'avoir a l'etat de choc ? Accroches toi mon cher. Tu vas devoir aller loin. Très très loin. Il haussa le ton sur le dernier « brisée ». Puis sans la laisser parler, il continua son truc.

    « Tu crois être la seule ? Tu crois que tu es la seule, dans cet état ? Tu crois que tu es la seule à être touché ? Tu es une égocentrique. « Pas à toi » ? Et pourquoi ? Parce que madame vient d’apprendre qu’elle n’est pas une Kim mais pas une Nam. Tu n’étais pas voulue, tu n’étais pas voulue ma grande, la vie est faite ainsi. Mais fait pas chier ton monde avec ça. Chacun sa merde. Accepte. Sinon casse-toi, loin. La prochaine je saurais que venir titiller madame, je pense être à al seule à souffrir, n’était pas vraiment une partie de plaisir … tu es devenue … Ennuyante, Eun Ah. »

    Après ces quelques mots, il alluma une cigarette. Eun Ah avait envie de crier. Qu'il sorte, qu'il dégage. Qu'il disparaisse. Et sans même hausser un sourcil, en avançant vers lui, elle mit les pieds sur les débris de verre. La douleur semblait minime par rapport a la colère qu'elle éprouvait pour lui. Elle le fixait méchamment, comme si celui qu'elle avait en face d'elle c'était quelqu'un dont elle voulait la mort.

    « Bien sûr. Monsieur le Nam parfait a surement raison. Comme toujours voyons. Je me plains de choses futiles ? Tu as raison, je me plains de choses tellement futiles que désormais, je ne vais plus m'en soucier, je vais être égocentrique comme tu le dis si bien. Je vais plus me soucier ni des Nam, ni des Kim . Ni de personne a part moi. Que vous alliez tous en enfers voir si j'y suis. Oubliez moi. On me voulait pas a l'époque, on me veux toujours pas, tant mieux, partez. Faites comme si je n'existais pas, et laissez moi vivre comme je veux. Au lieu de me juger, t'as qu'a rentrer gentiment chez toi, et faire ton rapport a ta moman chérie. Au moins, tu t'ennuieras pas là bas. »

    Elle lui en voulait d'être aussi con. D'être un Nam. Elle avait insisté sur le « ta moman », parce qu'elle ne la reconnaîtrait jamais en tant que tel, et que c'était un motif de dispute assez fréquent entre eux. Et elle jouait la dessus, comme toujours a lui rappeler qu'ils ne seront jamais. JAMAIS sa famille. Puis sans attendre, elle se retourna et chercha le paquet de cigarette qu'elle avait entamé la nuit dernière. Avant de rire toute seule. Il appelait ca jouer le Joon Hee. Et bah purée, elle allait gagner haut la main.

    « Tu appelles ca jouer ?... Pardonnes moi hein, mais... »

    Elle continua a rire. Avant de le fixer d'un air mauvais. Puis sans préavis, et le paquet de cigarette dans la main, elle fonca sur lui, et commença a le pousser vers l'arrière. Surpris, il recula de quelques pas. Avant qu'elle ne se fiche devant lui et ne commence a dire froidement.

    « Mon monde comme tu l'appelle si joliment n'a jamais demandé votre sale présence de Nam. Quand a ce que tu penses de moi. Je m'en fous. J'ai arrêté de m'en soucier y'a quelques temps déjà. Et j'accepterais rien, rien qui vient de vous. C'est toi, si t'es pas content tu reprends ton chihuahua pinailleur, et tu te tires. T'es chez moi là. Je t'ai jamais demandé de venir ici. Tu vois, moi aussi je sais jouer. »

    Puis sans attendre de réponse, elle se dirigea vers la fenêtre, pour fumer une cigarette. Elle allait se faire engueuler. Par le manager, parce qu'elle avait mal aux pieds, et qu'elle s'était blessée. Par la femme de ménage, parce qu'elle avait laissé ses empreintes de coupure partout ou elle avait marché, et qu'il y avait du sang sur le parquet. Mais bizarrement, elle s'en foutait totalement. Elle était appuyée sur le rebord de la fenêtre, a fumer. Et c'était la seule chose qui importait. Elle voulait rester comme ça un long moment. Elle était totalement lessivée, et l'autre n'avait pas spécialement arrangé la chose. Puis se retournant et le voyant toujours là, elle n'esquissa même pas un vague sourire. Rien. Juste de la colère. Puis sans attendre, elle se dirigea vers la première bouteille qu'elle trouvait, et se contenta de continuer a boire. Avant de le regarder avec un air ironique.

    « Satisfait du spectacle ? Je m'en voudrais de décevoir un SIIIIIIII bon public. »

    Son drap avait par endroit la trace de ses pieds par endroits coupés, mais elle s'en foutait totalement. Elle était lessivée. Totalement lessivée, et elle commençait a se sentir fatiguée. A avoir mal au pieds. A etre barbouillée. Et elle voulait par dessus tout qu'il fiche le camps. Qu'il arrête d'être la a la fixer avec son air supérieur. Puis sans comprendre comment ou pourquoi elle se retrouva en face de lui a dire d'un ton cruel.

    « FOUTU NAM. Ouais j'ose le dire. Je vous hais. Je vous déteste. Ma vie était peut être pas un conte de fée, mais elle me plaisait. Maintenant, ma vie c'est quoi ? Ah oui. Me demander si je suis effectivement votre sœur, et pas la fille du livreur de glace de ta mère. Puis aussi savoir quel nom je devrais prendre. Je devrais poser cette question a ta mère tiens. Elle a peut être un nom qu'elle refile a ses bâtards, sait on jamais. Un nom qui ferait pas tache a votre prestigieuse famille de lapins.  »

    Elle avait haussé le ton sur le je vous hais. Ca lui faisait du bien de lui dire ça, droit dans les yeux. Avec cet air totalement fatigué et cruel. Mais elle s'en moquait, elle explosait, et ca l'arrangeait. Elle avait envie de continuer mais quelque chose la bloquait. Comme si elle savait que si elle le disait, elle allait se mettre a pleurer. Et elle se refusait a pleurer en face de lui. Alors elle lui adressa un sourire encore plus cruel. Avant de continuer sur le même ton blessant.

    « Qui sait, être proche des livreurs de glace, c'est de famille hein... On est toutes souples dans la famille faut croire... Je devrais la remercier tu penses? »

    Elle était mauvaise quand elle disait ça. Elle en avait parfaitement conscience. Elle dépassait les bornes surement, mais elle s'en moquait totalement. C'était tellement bon d'être une garce a l'était brut. Puis en allumant sa cigarette. Elle lui asséna une phrase dont elle n'était vraiment pas fière, mais qui prenait tout son sens pour elle. Connaissant et Joon Hee et Min Yeon.

    « En attendant, Min Yeon est vraiment la reine des connes....Quoi que... Vous devriez vous entendre, hein... Qui se ressemble s'assemble... »

    Elle ne finit pas sa phrase, préférant esquisser un sourire malsain. Elle préférait ne rien dire d'autre. Elle l'appréciait, mais là elle avait vraiment parié sur la mauvaise famille. Elle se contenta de le fixer droit dans les yeux, avec un air mauvais et cruel. Tu voulais jouer Joon Hee, jouons. Mais a ce jeu, on est deux a savoir jouer. Maintenant, que le pire des deux gagne. Et là, elle ne se prononçait pas sur l'identité du gagnant. Loin de là. Puis sans même, lui accorder un autre regard avec ces charmantes réflexions, elle balança sa cigarette par la fenêtre. Tant pis s'il y avait quelqu'un en dessous, ca leur apprendra a rester sous ses fenêtres. Puis elle s'étira sans se départir de son sourire mauvais. Oh oh... Quelque chose lui disait que ca allait devenir très très instructif.
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