Enfin une journée tranquille, elle venait de revenir chez elle, après quelques heures de travail à l'hôpital, un bon bain chaud et l'enfilage de son pyjama, elle était prête à aller ce caler contre le sofa devant un bon drama et attendre son frère. Mais voilà, l'hôpital en avait décidée autrement, son portable sonnait, au début. Elle fut portée de ne pas répondre, mais c'était quand même son internat, il ne fallait pas manquer une seule chance. Elle ouvrit l'appareil, se présenta et comme elle le pensait devait ce rhabiller et vite, le médecin chargé de sa personne l'attendait dans trente minutes, la fille qui devait faire ce chiffre n'était point présente et donc sur la liste son nom était le prochain, Tachibara Hana. Elle allait finalement quitter l'appartement, mais ses pieds stoppèrent sur le portique, le noir, la journée venait de ce terminée, sa peur reprenait le dessus, Hana ne pouvait aucunement bouger de là et pourtant elle le devait. Une ombre s'approcha d'elle, après quelques minutes elle compris que c'était son frère et une brève explication plus tard, Yuu la conduisait à l'urgence pour son chiffre qui durait toute la nuit.

Un passage éclair au vestiaire, une course jusqu'à son étage, une chute assez magnifique en plein milieu du couloir, c'est essouffler qu'elle arriva avec deux minutes d'avance devant le médecin de garde. Celui-ci lui présenta quelques patients de l'urgence à s'occuper, aucun cas grave, mais des cas à ne pas lâcher des yeux. Sa nuit allait ce résumé à prendre les constantes a toutes les heures de chaque patient et les noter dans leur dossier, une nuit reposante et magnifique. Elle était rendue à sa troisième heures, lorsqu'une horde de personnes entra, une bagarre dans un bar, rien de bien palpitant. Laissant ses cas à un infirmier, elle alla aider ses collègues, elle reçut un homme inconscient avec un hématomes sous-durale au front, elle demanda des radios et passa à un autre. Une de ses collègues vint à sa rencontre.

- On échange ? Cet homme est insupportable, il a une plaie ouverte juste à côté de l'oeil et il veut s'en aller.

Hana prit le dossier, se renseigna un peu et partie voir l'homme à la coupure qui était déjà en train de ramasser ses effets. Elle lut vite, vite le dossier, 23 ans, étudiant en art, a de la famille, mais ne veut pas appeler personne, aucun antécédent médical connu, du moins écrit. Parfois, elle aimerait que les autres internes fassent mieux leur boulot. Hana souriante s'approcha déposa le dossier dans la fente au bout du lit.

- Monsieur Gak, je suis le docteur Tachibara. Je dois vous ausculter, vous faire passer une radio et un test pour la vue.

La petite Hana ne perdait que rarement son sang froid, mais cet homme qui ne l'écoutais pas, ses patients qui étaient à la charge d'un infirmier et son double chiffre auront raison d'elle.

- Écoutez monsieur. Vous avez deux options. La première, est que restiez sagement assis sur ce lit, vous faites les tests calmement et vous repartez d'ici avec votre oeil en bon état. La deuxième, vous quittez l'hôpital contre mon avis, tout va bien jusqu'au lendemain où vous ne voyiez plus rien parce que vous vous êtes couché sur votre oeil, mais comme vous n'avez fait aucun test, on n'a pas pus voir la minuscule partie de verre de bouteille qui est peut-être logé tout près de votre nerf optique ce qui en dormant a bougé et vous a rendu aveugle.

Elle venait de lui faire savoir ses options certes elle n'y étais pas allée doucement comme elle aurait dû, mais il lui semblait que cet homme était capable de le prendre.

- Si vous avez un choix à faire, faites le vite, car je n'ai pas que vous à voir et les autres veulent se faire soigner et sont aimables avec les internes qui sont là pour leur sauver la vie.

Maintenant il ne restait à la jeune interne d'attendre la réponse, le sourire aux lèvres elle ne disait plus rien.

Hana continua de sourire, elle avait gagné, certes il n'était pas plus aimable, mais au moins il ferait les test et rien de pourrais aller de travers. Mais son petit air supérieur de "tu auras de mes nouvelles s'il n'y a rien" l'agaçait, qui était-il pour la menacer ainsi. Comme s'il pouvait faire quelque chose si son oeil avait rien, c'était l'avis médicale ainsi que la façon de faire selon les lois du conseil d'administration de l'hôpital. Elle n'avait pas peur des représailles.

- Vous pouvez porter plainte s'il n'y a rien, mais ce sont les règles de l'hôpital.

Puis il venait de l'insulter, il venait de dire qu'elle mettait en doute son mentor, la jeune interne commençait à perdre patience, cet homme était vraiment un ingrat fini. Les yeux fermer, elle respira un bon coup et quitta la pièce. Hana lâcha le dossier rudement sur le comptoir des infirmière et grogna, une des infirmières la regarda avec un sourire compatissant tout en lui donnant les formulaires des deux test qu'elle avait besoin. Une fois ceux-ci rempli, elle les envoya au bon département et alla parler au médecin en question. Celui-ci comprit la situation et la chargea de surveiller ce patient, cet ordre ne fit aucunement son bonheur, elle, une interne de troisième année se retrouvait prise dans une chambre avec un homme imbus de lui-même a remplir des dossiers. C'est avec une pile de dossier qu'elle rentra une seconde fois dans la chambre et qu'elle prit place sur la chaise attenante à la petite table, elle laissa cette pile tomber sur la table et commença à lire le premier.

- Je suis ici pour vous surveiller sur ordre de mon supérieur, car vous menacer de partir et qu'il ne veut pas que vous le fassiez.

Elle n'aimait pas cette situation, mais la prenait en souriant encore comme toujours, jamais elle ne montrerait qu'elle était fâcher. Tranquillement et en silence, elle remplissait des dossier, les départements étant débordé, elle en avait surement pour la nuit à attendre un simple appel pour lui indiquer que son patient sera vu dans l'heure et qu'elle devait le conduire. De temps en temps, la jeune interne jetait un regard vers son patient, elle se levait pour vérifier ses constante, en gros, elle faisait son travail comme il se devait. L'interne qui avait prit ses patient, vint la voir les lui remettre disant que tout allait bien, au moins cette tâche était terminé par contre, elle devait lire tous c'est nouveau dossier et les signés, ça allait lui prendre des heures. Un autre soupire sortit de sa bouche, pour le énième fois aujourd'hui.

Spoiler:

De la paperasse voila ce qui m'attendait tout le temps que je passait avec cet homme dans sa chambre, au moins je ne soignais personnes avec ma fatigue quel erreurs j'aurais pus causer, surement que mon résident connait l'état dans lequel je me trouve. Si j'attrape celui ou celle qui ne s'est pas présenter aujourd'hui ca va mal aller. Pas que je n'aime pas mon boulot, mais de là à faire plus d'heure que supposé, je ne suis pas surhumaine. Je louchais une couple de fois sur mon patient, regarder ses constantes et chaque fois je le vie me regarder, puis écrire sur son carnet. Un artiste, je me demandais une couple de fois s'il me dessinait, ce qui n'est pas très légal sans mon accord, mais je ne m'en formaliserais pas e soir, j'en avait pas la force.

Une amie à moi, interne elle aussi entra dans la chambre un café en main avec le sourire désolé que je lui connaissait si bien. C'était donc sa faute si j'étais là ce soir et elle croyait m’acheter avec cette boisson chaude que je vénère. Elle vint prendre place devant moi poussant le café dans mes mains, désolé est tout ce que j'obtiens de sa bouche. Je n'arrivais pas vraiment à lui en vouloir, elle est comme ça, elle aime plus la vie que travailler, par chance elle ne le fait pas tout le temps. Je la repoussait en dehors de la chambre lui intimant de quitter l'hôpital avant de se faire prendre, elle était supposément malade. Tout en refermant, je m'approchais du lit de monsieur le grincheux pour tout vraiment vérifier, tout était correct, heureusement. La curiosité, me piqua, je voulais voir ce à quoi je ressemblais sur papier dessiner de sa main.

- Je peux voir ? Le portrait que vous avez fait de moi.

J'étais vraiment curieuse et assez impression, cela ne lui avait pas pris tant de temps, à ce que j'ai pus remarquer. Comme chaque fois, ma face devait faire paraître ma curiosité, ont me dit souvent que je ne cache jamais rien, même si j'essaie de mentir, ce qui est parfois un handicap. Je ne sais pas s'il allait me le montrer, mais je ne gagne rien a ne pas demander, je restait là attendant une réponse patiemment.

J'adore les dessins fait à la main et chaque fois cela m'impressionne la facilité qu'on certain a tout mettre sur papier si aisément tandis que moi j'ai de la difficulté à même faire un œil. Vous me direz qu'un oeil n'est certes pas le plus simple, mais je ne vous dit pas a quoi ressemble même un de mes dessins abstrait. Voilà pourquoi je voulais voir ce qu'il avait fait en quelques minutes de moi. Surtout que depuis qu'il attend, il n'a pas arrêter d'écrire là-dedans. Ses yeux ont surement leur pleine capacité, je veux bien le croire.

Il avait encore une fois été des plus agréables, il avait encore argumenter sur le fait qu'il était emprisonner et qu'il n'avait aucunement confiance en cet établissement. J'aurais pus lui dire qu'il pouvait partir contre l'ordre du médecin et signer la décharge, mais sa bonne humeur me forçait à le garder avec moi, ça lui apprendra. Je me doutais bien que ce retrouver ici la nuit quand ont ne l'avait aucunement chercher, n'avait rien de jouissif, mais il pourrait au moins être plus courtois. Au moins, il avait surement un bon fond quelque part, car même s'il avait fait comme s'il ne me le montrait pas, j'avais vu le dessin me représentant et je savais qu'il me l'avait montrer de lui-même. Je ne lui dirais pas.

Je retournais à mon café et ma pile énorme de dossier a finir, ses constante ne changeait pas et il n'était pas d'humeur a parler, ce que je ne penserais même pas à faire avec un homme comme lui. Son attente aurait pus être moins ennuyeuse s'il.. Bon je devais finir cette pile et arrêter de me prendre la tête avec cet homme, j'étais déjà épuiser et il n'arrangerait rien, je sentais que j'allais perdre patience et c'était mauvais pour moi. Concentration sur les dossier et tout irait bien jusqu'à ce que je reçoive l'appel de la radiologie. Plutôt un accident d'auto était arriver à l'urgence, presque deux minutes après lui, deux enfants et leur grand-parents, par conséquents, ils passent en priorités. Je savais que les enfants étaient déjà aller à la radio, mais les grand-parents je n'en avait aucune idée. L'appel arriverait surement bientôt.

Du coin de l'oeil je vis mon patient mécontent se frotter la tempe et son oeil se mit a couler. Je n'allais pas vérifier, les larmes et le mal sont quelque chose de normal après un accident de ce genre, surtout si de suite après ont force ses yeux en dessinant, les larmes affluerait sans arrêt, jusqu'à ce qu'ils aient eu un peu de repos.

- Arrêter de dessiner, votre oeil pleure pour cela, il vient de subir un choque et vous le faites travailler.

Son bipper se mit a vibrer, elle regarda et d'un sourire à son patient elle sortit aussitôt, la radiologie venait de l’appeler, ils avaient un trou dans quelques minutes et donc elle pouvait descendre, est-ce qu'elle devait le prendre ou le laisser passer, rester une heure de plus avec cet homme arrogant ou pas. Pour le lui faire payer, elle ne prendrait pas ce trou, mais comme elle savait qu'elle ne tiendrais plus sans sortir de ses gonds, elle accepta. Elle entra dans la chambre et repris sa place comme de rien, du moins jusqu'à ce qu'il se mette encore une fois à critiquer.

- Bon. Puisque vous le demander si gentillement. Je vais les rappeler et leur dire de laisser la place a un autre. Monsieur Gak, ici c'est un hôpital, les gens qui vous soignent mérite un minimum de respect et ce même si votre attente a été longue. Excusez les de faire passer une famille avec deux enfants, d'un accident de voiture avant vous. Maintenant si cela ne vous dérange pas de prendre place dans la chaise roulante, ont va y aller.

Et tout cela avec le sourire.