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 [hoot maybe] Made in France

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MessageSujet: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyJeu 27 Déc - 22:01

Et voici encore un nouveau jour qui se termine, ici à l’ESMOD, l’école de rêve pour tous ceux qui veulent un jour travailler dans la mode.
Je faisais parti de ces gens, j’avais encore du mal à y croire. Mais j’aimais vraiment ce que je faisais étrangement. Pour preuve je ne vais sécher que peu de cours depuis que le trimestre avait commencé.

Aujourd’hui on avait eue une conférence avec un des grands noms dans le domaine de la publicité. Il avait expliqué sur quoi nous devions absolument porter attention lorsqu’on s’apprêtait à vendre un nouveau produit encore inconnu du public. On avait pu le questionner sur son métier sur ses relations et comment celles-ci s’étaient crées. Je vous assure c’était passionnant.
Bon oui, je l’avoue…je n’étais pas non plus l’élève la plus modèle. J’avais réussi à construire mon petit cercle d’amis, on s’était des trouvés d’autre points commun autre que la mode évidemment. A nous 6 on formait une bonne clique de casse cou qui travaille, trois d’entre eux apprenaient le français tout comme moi dans la même école, pense que c’est ce qui nous a aidé à renforcé les liens, un autre c’est parce que j’avais eue un travail en commun avec lui puis le courant était tout de suite passé on à le même avis sur a peu près tout. Un autre c’est le français du groupe, c’est un passionnée de mode et d’Asie, je le remercie d’avoir croisé mon chemin chaque fois qu’il me fait découvrir une nouvelle place avec de la bonne nourriture asiatique, bah oui malgré que j’adore la nourriture française la bouffe asiatique ça me manque parfois. Et le dernier doit être celui qui plait le moins à Nich, je vous laisse deviner pourquoi. Je ne pense même pas qu’ils se soient déjà croisés. Oui il est beau, il s’appelle Daniel et il est franco coréen mais il a plus de trait français que de très coréen. Je l’aime cet homme parce qu’on délire tout le temps ensemble, qu’en un regard en cours on peut avoir des fou rires et que c’est surtout le premier que j’ai croisé à l’école. Et qu’il m’aidait aussi pour mon français.

Enfin passons ! Aujourd’hui j’avais donc eue ma petite conférence, quelques cours de marketing et de langue puis j’étais resté un peu plus pour travailler un peu plus. Oui vous avez bien lu je rester toujours un peu plus pour révisez, le niveau de l’école l’obligeait. L’école était comme sans pitié : tu marches ou tu crèves.
Après la journée à l’école suivaient les cours à quelques minutes de là dans une autre université pour approfondir mon français. J’y allais le plus souvent avec les amies mais il m’arrivait d’y aller seule et de les rejoindre là bas. Nos emplois du temps ne concordaient pas à toutes les fois. Ha ! J’oubliais ! C’était toujours un plaisir de prendre la route vers l’université, pas parce que les routes parisiennes étaient géniales ça c’est faut mais surtout parce que je roulais dans ma petite voiture à moi cadeau de mon mari que j’aime pour Noël. Une jolie Audi A5 noire avec son joli cuir noir, une voiture aussi élégante que moi voilà. Je me rappelle quand il me l’a montré avec son gros nœud tout rouge. Ha je n’oublierais surement jamais !

Bref ! Après une journée de cours bien fatigante je rentrais malgré tout sourire voir Nich. Je ne le voyais pratiquement pas de la journée et à chaque il me manquait énormément, et l’harcelait par sms ce n’était pas mieux qu’un gros câlin. Ce soir comme il arrivait de temps en temps j’étais rentré avec Daniel. Il n’habitait pas trop loin enfin c’est ce qu’il disait mais je savais bien qu’il prenait le métro pour au moins deux ou trois stations de plus. Il s’était désigner comme mon garde du corps et c’était ainsi qu’on nous voyait dans l’école. Puis je trouvais ça parfait moi ca me faisait rire et j’évitais ainsi des gens trop ballot.
Arrivée à l’appartement la première chose que je fis c’est de sauter au cou de Nich qui jouait. Moi je faisais sensiblement les mêmes choses quand je rentrais, les activités de Nich variaient. Il pouvait soit être en train de dormir, soit cuisiner. Soit sur sa console où soit à faire quelques choses de totalement différent mais il était toujours là quand je rentrais et c’est ce que j’aimais le plus.
Après la deuxième étape était de lui compter ma journée. Et là aussi deux cas de figures soit il m’écoutait attentivement, il semblait intéresser et me posait même des questions soit pas du tout et c’était comme parler à un fantôme…ou un mur. Ce soir c’était pas du tout. Et je faisais face à un mur.
Et pour preuve je lui avais raconté tout ma journée en détail en parlant de tout ce que je venais d’apprendre, des lieux sympas qu’on pourrait visiter, et des gens que je critiquais constamment. A chaque réplique j’avais le droit à un simple hochement de tète ou un petit bruit qui sortait de sa bouche qui devait être un signe d’approbation je crois mais il n’était pas du tout concentrée sur ce que je disais. Je demandais pas non plus qu’il me porte toute son attention mais une grande partie n’était pas de refus disons. Pour le provoquer un peu je lui avais même raconté que Daniel m’avait raccompagnée à la maison face à sa non réaction je continuais que cela importait peu à Daniel que je sois mariée et qu’il voulait que je sois sa copine juste en France s’il le fallait. Puisqu’il continuait de ne rien faire j’enchainais en disant que je trouvais sa proposition pas mal puisqu’il n’était pas si moche et plutôt très gentil avec moi. Si je vous dis que la réaction de Nich fut la même que quand je lui avais parlé d’un magasin coréen sur paris soit un simple hochement de tète vous approuverez qu’il ne m’écoutait pas hein ? Pourtant il y a un moment où il à réagit seulement ce n’était pas celui sur quoi je m’attendais parce que c’était vraiment pour me moquer de lui.

    « Tu sais à quoi je pensais ? Le blond pourrait être une belle couleur sur moi vu comment elle te va bien à toi »


Ha là j’étais certaine qu’il m’écoutait si j’en croyais l’expression de son visage.


Dernière édition par Cho Myung Hee le Ven 25 Jan - 20:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyJeu 27 Déc - 23:51

[hoot maybe] Made in France InCpj
crédit wordstorm



Jour 23,

Cela faisait maintenant un peu plus de trois semaines que Myung Hee et moi avions quitté la Corée afin de réaliser notre destin et partir à la découverte de terres inconnues. Notre périple avait donc débuté le 7 janvier 2013 dans une ville nommé familièrement Paris. Dès les premiers instants, j’avais toute suite remarqué une différence entre Paris et Ulsan. La communauté locale était différente. Tout en découvrant mon nouvel habitat, j’analysais le comportement de ces singes primitifs. Le fait de se laver n’était pas une priorité pour cette espèce. Ils ne semblaient pas s’inquiété du boucan qu’ils produisaient lorsqu’ils parlaient en lieux publics. De plus, ces bêtes qu’on appellent les Parisiens ont l’étrange manie de vénérer un dieu peu puissant. C’est un saint je crois puisque je vois souvent le mot saint-germain au milieu du symbole qui le représente. Mes voisins sont des croyants. Très souvent le soir, nous les entendions crier dans leur salon «droit au but ». Ça doit être leur prière au dieu. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire, mais enfin passons.

Depuis mon insertion dans cette population, ma crainte de l’inconnu n’avait pas diminuée. Les jeunes me pointaient du doigt, toutes les races n’hésitaient pas à s’accoupler et à se promener librement dans la rue et aussi il y avait ce qu’on appelle les « putains » je n’avais pas tout à fait compris à quel classe de gens cela faisait référence, mais j’entendais souvent les autres s’interpeller entre eux ainsi.

Et pourtant! En ce 23e jour, j’avais réussi à trouver le courage de sortir dehors sans être accompagné de Myung Hee. C’était une première pour moi. Normalement je ne sortais jamais sans ma femme, car elle se débrouillait mieux en français que moi. Pour tout dire, j’avais un blocage. Je manquais totalement de confiance en moi et je n’osais pas essayer de le pratiquer. Toutefois, comme mon humeur était massacrante ces derniers temps, j’en étais venu à la conclusion qu’il me fallait une bonne tasse de café. Après tout, de bouche à oreille on m’avait dit que cette espèce animale était douée pour faire du café. Ma déception avait été telle lorsque j’avais pris cette première gorgée de café français. Assis à l’une des tables d’un petit bistro très populaire, je n’avais pu retenir ma grimace de dégoût. J’étais donc devenu encore plus de mauvaise humeur. Sans le finir, j’étais sorti du café d’un pas décidé. Ça n’accotait certainement pas le Chokollis de Hyun Ae.

Quel désastre! Je vins à m’ennuyer de plus en plus de mon pays natal et plus précisément de ma meilleure amie. De la façon que l’année 2012 avait pris fin, je n’avais pas profité pleinement des derniers moments en terres coréennes avec Hyun Ae. J’étais parti en froid en me disant que j’allais tout recommencer à nouveau. La vérité cependant était que je le regrettais. J’avais accepté avec le temps qu’elle ait décidé de faire sa vie avec un autre, mais je n’acceptais pas le fait que Hyun Ae cache certaine chose à mon frère. Mais maintenant que j’étais à plus de 8 fuseaux horaires d’elle, je m’ennuyais énormément de ma Hyun Ae. Elle n’était pas la seule personne de mon entourage qui me manquait bien sûr, mais en ce mercredi matin, mon corps exigeait que Hyun Ae me serve un café. Un délicieux café comme seule elle sait les faire. Seule Hyun Ae semblait comprendre tous mes désirs en ce qui concerne la saveur d’une tasse de café.

Mais n’allez pas croire qu’il y a juste des côtés négatifs à mon déménagement! Si j’étais resté en Corée, je n’aurais sûrement pas réalisé que Hyun Ae me manquait. Pratiquement tous les jours, quand je me levais, j’allais retrouver Hyun Ae sois sur msn ou par skype. Et à toutes les fois, notre sujet de conversation tournait autour de la même chose : il faut mettre Sun Ae enceinte! Sinon à part cela, elle me donnait des nouvelles de la famille Cho/Kim. Mine de rien, elle arrivait toujours à me remonter le moral. Contrairement à Myung Hee, je crois qu’elle le voyait que je n’étais pas heureux ici, donc elle faisait toujours tout pour être agréable. Et puis, l’avantage d’être dans un autre pays faisait que c’était très facile de respecter ma promesse de fidélité tout en passant du bon temps avec Hyun Ae.

Bref, le fait est que pendant que je repensais à tout cela, je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais égaré en sortant du bistro. Je m’arrêtai de marcher brusquement quand je compris que je ne reconnaissais pas les immeubles. Je me fis bousculer et insulté quand un couple qui me suivait de près me fonça de dans. Je n’eus même pas envie de m’excuser. Je voulu revenir sur mes pas, mais plus je marchais et plus je me perdais. Après une dizaine de minutes je perdu patience. Je sortis mon cellulaire de mes poches pour appeler Myung Hee. Mais bien sûr, puisqu’elle était en cours avec ses fantastiques amis, elle ne répondu pas. Ma seconde option fut d’appeler Hyun Ae. Celle-ci répondu rapidement et je la rassurai aussitôt que j’allais payer pour cet appel. Elle me parlait dans ma langue maternelle ce qui eut l’effet de me calmer. Hyun Ae ne savait même pas à quel point c’était rassurant d’entendre sa voix. J’écoulai le temps tout en tournant autour du pot plusieurs minutes. Je lui fis d’abord croire que j’avais appelé afin de savoir comment elle faisait une dinde au four, mais elle comprit que je ne l’avais pas appelée pour cela. Depuis quand que Kim Nichkhun faisait des repas élaborés!? D’un ton de voix piteux, je lui demandai si elle ne pouvait pas m’aider à retrouver mon chemin en allant sur google maps. Je crois qu’elle eut bel et bien pitié de moi puisqu’elle m’aida pendant plus d’une heure en gardant la ligne jusqu’à ce que je retrouve ma tour d’appartements.

En arrivant, et après avoir raccroché en lui promettant de lui faire des jumeaux, je m’étais précipité dans le salon en me roulant sur le tapis au pied du sofa. En boule, je gémissais en me disant que je ne remettrais plus jamais les pieds dehors.

« J’VEUUUUXX PARTIRRR »

À ma complainte, mon chien était venu me retrouver en me collant sa balle pleine de bave au visage. J’allais resté mort sur ce tapis toute l’après midi. J’étais décidé!

Les heures passèrent et j’avais finalement décidé de jouer à la console avec mes amis en ligne. C’était un peu mon moyen à moi de vivre avec mon mal du pays. Le temps passait plus vite ainsi et je dois avouer que je ne su même quelle heure qu’il était quand Myung Hee revînt des cours. Elle prit possession de la place à côté de moi et pensa que ce qu’elle me racontait m’intéressait plus que ma partie de 1000 points à COD. Je pensais sérieusement qu’elle s’arrêterait de parler, mais je dû m’avouer vaincu quand elle prononça les mots fatidiques.

« Tu sais à quoi je pensais ? Le blond pourrait être une belle couleur sur moi vu comment elle te va bien à toi »

Lentement, après avoir fait pause, j’avais tourné la tête vers elle avec de gros yeux remplis de haine. Elle pensait faire quoi?! Avec la journée que je venais de vivre, elle pensait pouvoir débarquer ici et me dire qu’elle voulait se teindre en blond? Non! Le blond c’était à moi. Elle n’avait pas le droit de me copier. Et puis elle était bien en noire. C’était quoi le problème. En plus de m’arracher à ma Corée, elle voulait me voler aussi mon blond. C’est pourquoi sur un ton très sec je lui répondu tout simplement :

« Non. »

Puis je tournai la tête vers ma grosse télévision de 60pouces pour continuer ma domination. Myung Hee resta là à me fixer jusqu’à ce que je me fatigue. Et là, sans aucune raison particulière, je craquai. Lançant la manette de xbox à terre je me levai d’un bond du sofa en l’inondant d’accusations.

« Le blond ça serait laid sur toi et puis ton charmant Daniel n’aimerait pas ça! Oui oui tu as bien entendu, Daniel! Tu crois que je ne suis pas au courant de son existence? Il t’envoie toujours plein de messages sur ton cellulaire. Mais ô je comprends que tu puisses être plus attirée par un métis qui parle très bien français. Ça doit être très sexy quand il parle. Alors c’est lui qui veut que tu deviennes blonde c’est ça? Je le hais! »

Je quittai le salon pour me diriger plutôt vers la cuisine pour prendre la pinte de lait au chocolat dans le frigo. Mes gestes étaient brusques et rapides, mais le fait que je me défoulais dans le lait au chocolat venait atténuer mon image de gros méchant loup. De l’alcool était plus de circonstance, mais je voulais du choco et je voulais ma Hyun Ae et Kyung Ae. Je voulais ma Corée. Je portai le verre à ma bouche sans pour autant en prendre une gorgée. Je redéposai le verre sur le comptoir avant de me frapper la tête contre ce même comptoir. Je soupirai bruyamment avant de finalement me vider le cœur.

«J’ai passé 2h couché en boule sur le tapis, là..oui oui juste là » dis-je en pointant le salon.

Depuis notre arrivée en France, j’avais tenté de cacher ma mauvaise humeur à Myung Hee le plus possible pour qu’elle ne sache pas que je détestais cela ici. C’était son rêve et elle adorait ses études. Je ne voulais pas être le gros pas gentil qui brisait tout cela. Je crois que ce soir, j’avais peut-être échoué. Je repris finalement la parole en disant que j’étais totalement contre le fait qu’elle devienne blonde et que si elle faisait ça, j’étais prêt à me teindre en rose.

« Je suis aussi prêt à faire la grève du sexe, à devenir gros en mangeant plein de pains baguettes à te traiter de pas gentille à tous les matins, parce que oui c’est ce que tu es, une pas gentille qui ne prend pas en compte les désirs de ton mari! »

jours 23,
Mon état mental s’était aggravé. Je me parlais tout seul, je craignais le monde extérieur moi qui avait normalement sans cesse besoin de compagnie et je faisais des crises de fille à ma femme. Finalement, mon chien était mon meilleur ami. Aucune tentative d’intégration avait été faite et je détestais les Français qui me volaient à tous les matins ma femme.

J’avais besoin d’une bière!

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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyVen 28 Déc - 22:14

J’avais eue droit à ce regard qui ne disait rien de bon. Accentué par une réponse négative sur un ton sec. Et c’est seulement ça que j’eus. Un simple « Non » clair et net, rien d’autre.
Je continuais de le regarder m’attendant à plus de conversation. J’allais être patiente ce coup ci.

C’est après un soupir semble-t-il d’exaspération, Nich balança sa manette et se tourna vers moi pour m’inonder de reproche. Enfin façon de parler…

    « Le blond ça serait laid sur toi et puis ton charmant Daniel n’aimerait pas ça! Oui oui tu as bien entendu, Daniel! Tu crois que je ne suis pas au courant de son existence? Il t’envoie toujours plein de messages sur ton cellulaire. Mais ô je comprends que tu puisses être plus attirée par un métis qui parle très bien français. Ça doit être très sexy quand il parle. Alors c’est lui qui veut que tu deviennes blonde c’est ça? Je le hais! »


Qu’est ce qui me racontait maintenant ? Qu’est ce que Daniel venait faire dans cette histoire ? Est-ce que j’avais mis un lien entre ma couleur et Daniel ? Et de toute manière tout ce que je venais de dire était un tissu de mensonge pour le faire réagir…

    « Je peux savoir qu’est ce qui t’arrives ? »


Non je ne l’avais pas dit assez fort pour qu’il l’entende. Avais-je seulement envie de le savoir ? Il s’était lever si brusquement que je n’avais même plus envie de faire la conversation avec lui. Je le suivais malgré tout sans rajouter un mot de plus à quoi ça servirait de toute façon il semblait d’humeur massacrante et même si je semblais exagérer je suis sur que j’en étais pas loin. Demandez à la brique de lait si elle ne ressentait pas la mauvaise humeur de monsieur. Oui petite parenthèse mais il buvait bien du lait en soirée et ca ressemblait pas tant à du lait de poule c’était un bon lait chocolaté, non Nich n’a pas changer pour autant. Preuve, il redéposa son verre de lait plutôt brusquement, hors contexte j’aurai éclaté de rire, puis il se frappa la tête plutôt gentiment contre le comptoir.
Moi qui pensait que son lait le calmerait ce n’était pas complètement ça.

    «J’ai passé 2h couché en boule sur le tapis, là...oui oui juste là »


Sans trop comprendre pourquoi je tournais la tête en direction du tapis comme si je ne savais pas où il se trouvait puis je regardais de nouveau mon mari. Pourquoi il n’est pas sorti ? Pourquoi il n’est pas venu me voir ? Je ne pouvais pas demander pourquoi il ne m’avait pas appelé puis qu’il l’avait fait. Je réalisais que je n’avais jamais vraiment demandé à Nich si la France lui plaisait…est ce que c’était le moment de m’y risquer ?
Un petit blanc c’était installé entre nous. Je ne savais pas quoi dire…mais il s’empressa de reprendre la parole revenant au débat de ma future teinture blonde. Il était totalement opposé à ça et il me menaçait même de se teindre en rose. Il n’oserait jamais faire ça de toute manière.

    « Je suis aussi prêt à faire la grève du sexe, à devenir gros en mangeant plein de pains baguettes à te traiter de pas gentille à tous les matins, parce que oui c’est ce que tu es, une pas gentille qui ne prend pas en compte les désirs de ton mari! »


Tout ça c’était faux il pourrait jamais faire ça ! Il aimait trop son physique pour l’enlaidir et ne parlons même pas du sexe…c’était certain qu’il ne pouvait pas tant s’en passer.

    « Ok ! Tu vas me dire ce qui ne va pas ? Ca va plus loin que mes cheveux là ! D’abord tout ça c’était juste pour te faire réagir ! Daniel il à jamais rien dit de tels et moi j’ai jamais parlé de sortir avec lui, il sait que je t’aime et ça à jamais été un problème ! De plus oui j’aime mes beaux cheveux noirs donc non je ne les teindrais surement jamais en blond ou pas en même temps que toi. Mais explique-moi pourquoi t’es resté pendant 2h au sol ? »


J’inspirais profondément en regardant le plafond. J’étais fatiguée même si ça ne semblait pas. Moi j’avais imaginé ma soirée avec un câlin de mon amoureux devant un film et dormir jusqu’au lendemain où je n’avais pas cours donc grasse matinée.

    « Vas y je t’écoute ! C’est quoi les désirs de monsieur auquel je ne porte pas attention ? Dis moi la France te plait Nich ? Si ce n’est pas le cas on peut toujours rentrer ou tu peux rentrer toi seul. Je pensais que ça nous ferait plaisir à tout les deux ce voyage mais si c’est pour que tu me compte à chaque que tu t’es ennuyé à rien faire je t’en voudrais pas que tu veuilles rentrer. Et je te vois venir NON j’en profiterai pas pour aller fricoter avec Daniel ! »


A vrai dire je n’ai pas insisté mais j’avoue qu’il aurait refusé de venir à Paris avec moi ça aurait jeté un grand froid entre nous. Mais là je me demandais si ce voyage était une bonne chose où non… Si on visualisait j’avais moins d’attache que lui à Ulsan. Au pire mon père je sais qu’il voulait vraiment me voir payer un billet ne lui poserait pas problème, et pour mes proches amis je m’engageais à leurs payer le billet s’il le fallait.

    « Donc parce que tu t’es ennuyé tu décides qu’il est mieux de ne pas me porter attention donc ? Je te raconterai plus mes journées alors comme ça ton ennui paraitra moins je pense. Tu peux aussi essayer de venir à l’université avec moi, celle où j’apprends le français, tu peux venir ! Tu ferais des rencontres sympas en plus. »


J’étais un peu dérouté. Je ne savais pas quoi faire. Voilà. D’habitude c’était plus la situation inverse qui se produisait. J’étais perturbé. Et je pense que cela se ressentait dans ma succession de répétitions de paroles inutiles.

    « Ok ! Voilà ! Nich je ne sais pas quoi faire pour t’aider ! Ok ! »


Est-ce que tout ce que je venais de faire était logique ? Non ! Est-ce que cela avait servit à quelques choses ? Aucunes idées ! Mais j’espérais bien que oui. Je n’étais pas spécialement fâché mais en faite je trouvais bien qu’il faisait peut d’effort pour s’intégrer au pays ! Au pire je lui donnerai mes adresses ça peut toujours aider non ? Je voulais que Nich soit bien à Paris mais ça ne serait pas une mince affaire je crois.
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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyVen 28 Déc - 23:52

Aussi loin que je me souvienne, je n’avais jamais souhaité être dans la peau de quelqu’un d’autre. Ça aurait été futile de toute façon puisque je savais que tout le monde rêvait d’être moi. Toutefois ce soir, alors que je prenais une gorgée de lait au chocolat, je trouvais que la vie était moche. Mon quotidien avait un léger goût de chocolat et un arrière goût de produit laitier. Normalement, ma vie avait plutôt un goût d’orge. Dans ce temps-là ça allait toujours mieux. C’est pourquoi, alors que Myung Hee s’indignait devant moi en répliquant à mes douces paroles, je me tournai vers le frigo pour me prendre une bière que je décapsulai en laissant trainer le bouchon à terre. Avec un peu de chance le chien allait s’étouffer avec et mourir.

« Ok ! Tu vas me dire ce qui ne va pas ? Ca va plus loin que mes cheveux là ! D’abord tout ça c’était juste pour te faire réagir ! Daniel il à jamais rien dit de tels et moi j’ai jamais parlé de sortir avec lui, il sait que je t’aime et ça à jamais été un problème ! De plus oui j’aime mes beaux cheveux noirs donc non je ne les teindrais surement jamais en blond ou pas en même temps que toi. Mais explique-moi pourquoi t’es resté pendant 2h au sol ? »

C’était probablement méchant de dire ça mais Myung Hee me faisait rire quand elle était fâchée ou de mauvaise humeur. Elle me rappelait ma petite cousine à l’âge de 5 ans qui pleurait pour un rien. Ce n’était pas crédible. On dirait que Princesse se forçait à être en colère, car elle savait que c’était cela qu’elle devait faire dans de pareilles situations. Il y avait aussi cette manie qu’elle avait de regarder le plafond quand quelque chose l’impatientait et moi à toutes les fois, je mordais à l’hameçon en regardant à la même place qu’elle avant de me rendre compte qu’il n’y avait rien là-haut en fait.

« Vas y je t’écoute ! C’est quoi les désirs de monsieur auquel je ne porte pas attention ? Dis moi la France te plait Nich ? Si ce n’est pas le cas on peut toujours rentrer ou tu peux rentrer toi seul. Je pensais que ça nous ferait plaisir à tout les deux ce voyage mais si c’est pour que tu me compte à chaque que tu t’es ennuyé à rien faire je t’en voudrais pas que tu veuilles rentrer. Et je te vois venir NON j’en profiterai pas pour aller fricoter avec Daniel ! »

Ma bière était rendue à la moitié déjà et je laissais Princesse s’exprimer. Je n’avais pas ouvert la bouche une seule fois encore. J’allais bien sûr lui répondre, mais plus tard. Pour l’instant le seul fait qu’elle réagisse ainsi faisait baisser ma propre colère. C’était donc aussi simple que ça. Quand j’étais en colère, je devais mettre Myung Hee en colère qui me ferait rire par la suite. Bien sûr ça n’enlevait aucun de mes problèmes, mais disons que j’étais plus conciliant. Et puis il y avait ces quelques mots qu’elle avait prononcés « Vas-y je t’écoute! ». Elle semblait vouloir mettre ma tête sur un piquet, mais malgré tout j’aimais bien l’entendre dire ça. Myung Hee était là pour m’écouter…Et pourtant…elle continuait de parler et parler!


« Donc parce que tu t’es ennuyé tu décides qu’il est mieux de ne pas me porter attention donc ? Je te raconterai plus mes journées alors comme ça ton ennui paraitra moins je pense. Tu peux aussi essayer de venir à l’université avec moi, celle où j’apprends le français, tu peux venir ! Tu ferais des rencontres sympas en plus. »

Vous comprenez maintenant pourquoi les crises de Myung Hee me remontaient le moral. Elle se ridiculisait et c’était pour cette idiote de Myung Hee que j’étais tombé amoureux.

« Ok ! Voilà ! Nich je ne sais pas quoi faire pour t’aider ! Ok ! »

Sans afficher d’expression sur mon visage, je continuais de la regarder tout en savourant ma bière française. Humm il y avait ça que je devais prendre en compte aussi : j’étais amoureux de cette bière la 1664 et il n’y en avait pas en Corée. L’autre point qui était important à mes yeux et qui ne se trouvait pas en Asie, c’était cette femme devant moi qui devenait probablement folle à l’instant à cause de moi. Mais elle avait bien de la chance, elle avait épousé un homme bipolaire.

On resta ensuite dans le silence durant plusieurs secondes avant que je comprenne que Myung Hee avait fini de parler. Sourire en coin, je terminai ma bouteille en calant le restant de son contenu avant de finalement répondre aux nombreuses interrogations de ma femme.

« Tu es plus sexy avec les cheveux noires, sinon Daniel je trouve ça moche comme nom, ensuite c’était parce que ce tapis se trouvait dans l’appart…appart que j’ai cherché pendant une heure après m’être perdu en ville parce que la vérité est que je déteste le français, que je ne suis bien ici que lorsque tu es là. Dans le cas contraire j’ai l’impression de vivre dans un autre univers où tout le monde veut me tuer. Sais-tu si dans l’histoire de la France il y a eut un holocauste contre les Coréens? »

Je m’étais arrêté à ces mots. Je ne voulais pas continuer de lui faire part de mes pensées. Je ne voulais pas lui avouer qu’en acceptant de partir pour la France je ne m’imaginais pas qu’elle allait passer autant de temps à l’école ou ailleurs. De plus, elle avait raison lorsqu’elle sous-entendait que je ne faisais pas d’effort pour m’intégrer, mais après un premier échec pour un contrat en France, j’avais baissé les bras. Trop blessé dans ma fierté sans doute. Toutefois, il y avait un petit détail qui me dérangeait dans tout ce que Myung Hee venait de dire. Elle m’avait dit de partir…ça me dérangeait pour la simple et bonne raison qu’elle savait très bien que si je faisais ça, alors nous ne fêterions jamais notre 1an de mariage. Il y a de cela quelques années je ne croyais pas en l’amour. Pas plus tard que l’été d’avant, j’étais convaincu que c’était un mythe inventé par les femmes pour tirer le plus d’argent possible des hommes. Bref, le jour où j’allais croire à des relations à distance était bien loin! Je ravalai néanmoins mes paroles. Si l’alcool avait l’effet de rendre les hommes agressifs, alors moi c’était le contraire et de voir Myung Hee dans cet état me fit comprendre que c’était de ma faute.

C’est donc pour cela que je me laissai tomber la tête en l’arrière en soupirant. C’est seulement lorsque j’ouvris les yeux que je vis encore une fois qu’il n’y avait rien au plafond. Je fronçai les sourcils, sûrement déçu de ne pas y avoir vu un dragon, que je murmurai très rapidement quelques paroles pour m’excuser auprès de Myung Hee. Sans surprise, elle me fit répéter une seconde fois puisqu’elle n’avait rien compris. La seconde d’après, je me sauvais dans le salon d’un pas rapide pour aller m’allonger sur mon grand et long sofa des dieux. J’ouvris la télé pour essayer de cacher ma honte et mon humiliation grâce à une émission. Je tombai alors sur le bulletin de nouvelles de 21h. Instantanément, au son de la voix de la femme, je plissai les yeux en lui réservant mon regard de haine. Bien vite je me rendis compte que Myung Hee m’avait suivi au salon puisque son rire me fit comprendre qu’elle comprenait ce que je ne comprenais pas à la tv. Je me levai d’un bond en criant à la lectrice de nouvelles de parler Coréen! Je fermai la tv avant de contourner le sofa pour aller me chercher une seconde bière. Je fus cependant arrêté dans ma quête au bonheur éternel par une malicieuse princesse. À croire son regard, elle avait une autre idée en tête pour m’apporter bonheur éternel et apparemment ça n’incluait pas la bière.

Comme pour trouver réconfort et me rappeler que c’était franchement plaisant de vivre en France, j’approchai mon visage de Myung Hee pour y quémander un baiser, mais elle se recula au dernier instant me laissant sur ma faim. Je fis un pas vers elle, tandis qu’elle en faisait un vers l’arrière. Nos regards ne se quittèrent plus et ce même si nous ne connaissions pas encore tout à fait les dimensions de notre appartement. Au passage, on rencontra plusieurs meubles avant d’aboutir contre l’ilot de la cuisine. Elle ne pouvait plus partir bien loin.

Aussi loin que je me souvienne, chaque fois qu’on me demandait qui je voudrais être dans la vie, je répondais que je voulais être personne d’autre que moi, parce que je croyais dur comme fer que j’étais la personne la plus chanceuse sur terre. Avec le temps, mes fantasmes de gamins avaient été remplacés par la rationalité. Je savais maintenant que je n’étais pas l’homme le plus chanceux sur terre. Je n’arrivais pas à obtenir de contrat de mannequinat en Europe, j’avais de la difficulté à apprendre le français et le cœur de ma meilleure amie avait penché pour mon petit frère. Toutefois, à cet instant même, si on me demandait avec qui j’échangerais de vie, je répondrais que je garderais la mienne volontiers parce que j’avais une femme assez particulière pour qui j’acceptais de faire des concessions pour la garder près de moi. De la soumission? Je préférais dire que j’en étais amoureux.


Est-ce que notre dispute était réglée? Eh bien comme toutes les autres qui égayaient notre quotidien, elle s’était simplement effacée de notre mémoire. Alors que je posai mes mains sur les hanches de Princesse pour coller son corps au mien, je vins à lui chuchoter à l’oreille quelques mots pour l’agacer un peu.

«Alors…comment a été ta journée? »

Elle me repoussa légèrement en me frappant sur le torse. Je me moquais d’elle, mais de moi à la fois. Je pensais vraiment m’arrêter à quelques baisers pour ce soir, mais je me rappelai que nous n’avions pas encore expérimenté les autres pièces de l’appartement. Il fallait remédier à cet affront. Je vins ainsi capturer ses lèvres pour un long baiser qui répara tous les pots casés d’un seul coup. Je déposai ensuite mes lèvres dans le creux de son épaule avant de remonter à son cou tandis que mes mains s’amusaient subtilement à enlever ses vêtements. Pour cette étape, je dois dire que j’étais pas mal doué. Le seul détail que j’avais peut-être oublié de prendre en considération c’était que des comptoirs en granit n’étaient pas très chauds. J’incitai alors pour que Myung Hee passe ses jambes autour de ma taille; la chambre allait faire l’affaire pour ce soir. En chemin, on abandonna pratiquement tous nos vêtements à un point tel qu’on gagna le lit assez rapidement. De toute façon, les réconciliations du genre étaient toujours les meilleures et celles dont j’étais le plus impatient pour m’excuser de tous mes pêchers.
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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyVen 4 Jan - 21:25

Un silence s'installa entre nous. Je le regardais sans trop savoir ce que mon regard renvoyait comme pensée, c'était tellement le bazar dans ma tête. J'avais besoin qu'il me parle et qu'il m'explique clairement. Ou non peut être que j'avais seulement besoin de mon câlin. Peut être que la fatigue avait pris le dessus et que je ne pensais plus de manière sensée. Ce silence ne me plaisait pas. Seulement je n'avais rien à rajouté. J'allais pour lui crier de parler car j'en pouvais plus qu'il ne dise rien et de ce silence pesant. Ca se trouve que ce silence avait duré à peine une minute mais dans ma tête ça semblait une éternité. C'est quand je le vis terminer sa bière que je me calmais un peu. Il esquissa ce petit sourire qui pouvait autant me sortir par les yeux que me faire fondre. Et là mes deux humeurs se battaient pour prendre le dessus pendant qu'il me répondait avec simplicité.

    « Tu es plus sexy avec les cheveux noires, sinon Daniel je trouve ça moche comme nom, ensuite c’était parce que ce tapis se trouvait dans l’appart…appart que j’ai cherché pendant une heure après m’être perdu en ville parce que la vérité est que je déteste le français, que je ne suis bien ici que lorsque tu es là. Dans le cas contraire j’ai l’impression de vivre dans un autre univers où tout le monde veut me tuer. Sais-tu si dans l’histoire de la France il y a eut un holocauste contre les Coréens? »


J'esquissais un petit sourire. Qu'est ce que je l'aimais cet homme quand même pour ce qu'il pouvait faire ou dire en public et en privée. Et puis il avait quoi contre le nom Daniel, il semblait que dans ma bouche ça semblait très joli pourtant ! Mais je ne pouvais pas contester que mon mari était mignon que quelques mots glissés m'avaient fait fondre et que je ne voulais que des bisous et des calins maintenant. Juste quelques mots m'avaient donner envie de lui.
Seulement allez savoir pourquoi, Nich préféra aller s'étaler sur le canapé. Oui ok il s'était excusé et j'avais eue un peu de mal comme d'habitude, mais ce canapé connaissait ses formes par coeur ! Moi j'aimais à les redécouvrir chaque jour et ce soir encore plus étrangement...ou non. Mon regard rempli de désir n'était peut etre pas assez voyant... m'enfin je n'en dis rien et vint le rejoindre doucement. C'était les infos du soir et la présentatrice ne semblait pas très douée dans son discours elle avait fait un léger lapsus qui me fit rire. Nich se leva d'un bond en criant a la tv de parler de coréen je me retins de rire en lui suivant du regard. Voyant qu'il se redirigeait vers la cuisine je le rattrapais bien vite. Je ne savais pas combien de temps il allait ignorer mes envies mais je trouvais ça long.

J'attrapais son bras et lui offrit mon regard le plus tentateur auquel merci il ne résista pas, il vint même pour quémander un bisou que je me fis un plaisir de lui refuser. Le jeu du chat et de la souris était reparti même si c'était pour un court instant cela permettait toujours d'entretenir cette flamme en nous. Je me retrouvais bien vite contre la table de bar de la cuisine. Je ne gagnais pas souvent et ça ne me dérangeait vraiment pas. Il posa ses mains sur mes hanches tout en me rapprochant de lui ce qui me fit frisonner légèrement de bien être. Ses lèvres se rapprochèrent de mon oreille pour me murmurer la pire question en cette situation :

    «Alors…comment a été ta journée? »


Il me cherchait ! J'en étais sur ! Je frappais légèrement son torse pendant qu'il riait légèrement, je pouvais bien feindre de n'avoir plus envie de lui mais ça aurait été totalement faux et je me serai pris dans mon propre jeu. Et puis j'aimais ces petits baiser qu'on s'échangeait, ils faisaient bondir mon petit coeur et me mettaient en joie. Très vite les petits baisers devinrent plus langoureux. Ses lèvres descendirent au creux de mon cou me faisant frissonner tandis qu'il remontait doucement. Je reprenais goûts à sentir ses mains agiles me déshabiller. Mes lèvres reprenaient possession des siennes lorsqu'il incita à ce que je croise mes jambes autour de lui. Je lui fis part aussi de mon habilité à lui retiré ses vêtements pendant qu'on avançait vers la chambre pour une nuit longue et plaisante dans les bras de mon mari. Notre petit accrochage n'était plus qu'un lointain souvenir. Je pensais déjà à la journée de demain que j'allais passer avec mon mari.
Comme j'aimais tant le faire je me plaçais au dessus de lui. Je ne savais pas l'heure qu'il était et l'envie de le savoir ne me venait pas. Je regardais Nich en lui glissant tes bisous dans le cou de temps à autres. Nos habitudes n'avaient pas changer on retournés les couvertures jusqu'à en être épuisés.

    « Demain je suis toute à toi ! Et je te montrerai que Paris c'est pas si monstrueux ! »


Demain je comptais bien faire la vraie touriste ! Le type de touriste qui prend tout et n'importe quoi en photo qui s'éblouie de tout et n'importe quoi et qui ne cesse de vouloir aller dans toutes les places meme les deja vue.

    « On m'a parler de pleins de place asiatique ! Tu pourras aller demander du job la bas aussi . Tu seras peut etre pas mannequin mais serveur c'est cool aussi. »


Oui c'était peut etre pas le sujet à abordé là dans cette position mais tant qu'il m'écoutait le reste m'importait peu.
J'avais tout un carnet d'adresse ou je voulais manger, si Nich travaillait dans l'un d'entre eux ca me derangerait pas.

    «Tu le sais que je t'aime mon coeur ? Que j'ai juste tellement hâte de fêter nos 1 an avec toi ? En plus on le fêtera dans la ville plus romantique de la planète ! Tu trouves pas ça beau ? »


S'il me répondait positivement j'aurai été plutôt choqué. Mais demain j'allais lui faire aimer Paris comme il n'aurait jamais pu l'imaginer !
Je continuais de lui faire des tendresses avec amour me rappelant tout le chemin qu'on avait parcouru tout les deux en sachant pertinemment que ce n'était pas encore fini. En y repensant j'étais quand même touché. Il était surement pas le plus parfait et beaucoup d'exemples pourrait l'expliquer et pourtant pour rien au monde j'aimerai qu'il change. Son caractère le rendait unique et correspondait totalement pour moi à mes yeux. Oui j'aimais me faché contre lui, oui j'aimais le trainer contre son gré dans de multiple magasins, oui j'aimais quand on n'était pas d'accord, j'aimais le couple qu'on était. Parfait dans son imperfection. A vrai dire j'avais tellement pensée que je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais endormi. J'avais pensé jusqu'à m'endormir sourire aux lèvres.

Le lendemain je me reveillais brusquement. Non pas que j'avais fais un cauchemar ou autre juste la grande volonté de me reveiller avant mon époux et la peur d'avoir raté mon coup. Mais ce ne fut en rien un echec.. Il m'avait seulement fait dos. Je lui glissais un bisou dans le cou avant de quitter en catimini le lit. Comme a chaque matin je croisais en chemin Valentine qui venait prendre place sur le lit profitant de mon absence.
J'attrapais un jogging et un gros pull de Nich car je n'avais pas perdu cette habitude de lui chiper ses affaires. Oui j'aimais ça être entouré du parfum de mon chéri, oui j'étais devenue comme ces autres filles.
Enfin bon je sortais pas loin de la maison acheter du pain baguette made in france et quelques croissants et pains au chocolats. en remontant je revérifiais si Nich s'était éveillé et soupirais de soulagement en voyant que non.
Je préparais donc un café bien chaud que je versais dans une tasse. Je disposais joliment le pain, les croissants et les pains au chocolats dans un petit panier. Je versais du jus dans un verre et disposa le tout sur un plateau. J'étais fière de moi et j'y rajoutais ma petite touche personnelle en déco soit un petit plan des métros de paris. Bon oui ça me définissait pas moi mais ça montrait bien ce qu'on allait faire aujourd'hui.

Tout comme un bon vieux films français ou américains qui sait, je venais frapper à la porte de ma voix mielleuse je lui souhaitais bon matin. Je m'approchais du lit en posant le plateau sur la table de chevet et commençant à lui faire tout pleins de petits bisous partout jusqu'à ce qu'il se redresse.

    «T'as pas oublié ? Aujourd'hui journée dans Paris ! Au programme tout les lieux célèbres ! Et particulièrement le Moulin Rouge parce que je sais que ça te plairas. »


Je lui offrit mon plus beau sourire en venant me placer derrière lui pour l'enlacer en passant mes bras autour de son cou. Ma seule question fut après si le futur programme lui plaisait.
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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyMer 9 Jan - 0:36

Est-ce possible? Est-ce possible que la peau de Myung Hee soit plus douce que la soie, que ses lèvres soient plus délicieuses qu’une fraise trempée dans le chocolat, que ses courbes soient plus divines qu’une déesse? Il y avait bien quelque chose de spécial dans l’air à Paris. Peu importe ce que c’était, elle méritait bien le titre de la ville de l’amour. Depuis que nous avions élu domicile sur le territoire français, si nos discussions étaient devenues un peu plus conflictuelles s’en était tout autre de nos retrouvailles quand les lumières étaient fermées. Même si c’était devenu moins fréquent, j’appréciais maintenant pleinement ces moments d’intimité avec ma femme.

Malgré notre petite réconciliation qui avait duré plusieurs heures, je ne trouvai pas le sommeil toute suite. Je vins donc à serrer Myung Hee dans mes bras faisant ainsi d’elle ma prisonnière. Princesse ne souhaitait pas non plus sombrer dans le monde des rêves et se mit à parler. Je tentais à plusieurs reprises de réclamer un baiser et ainsi la faire taire, mais elle appréciait tout particulièrement les conversations même si je ne participais pas à ces dernières.

« Demain je suis toute à toi ! Et je te montrerai que Paris ce n’est pas si monstrueux ! »

Je ne lui répondu même pas d’un signe de la tête. Ce que je voulais qu’elle soit toute à moi maintenant. Je cherchai à nouveau à la déstabiliser et lui faire oublier son idée de parler en l’embrassant dans le cou pour ensuite descendre peu à peu vers la naissance de sa poitrine. Mais…sans résultat. Puis Myung Hee trouva le moyen de renchérir en me proposant de travailler comme serveur dans une des nombreuses places asiatiques. J’avais alors relevé le regard vers elle pour voir si elle était sérieuse. Moi serveur? Elle n’avait pas remarqué que j’étais tout sauf courtois et serviable.

«Tu le sais que je t'aime mon cœur ? Que j'ai juste tellement hâte de fêter nos 1 an avec toi ? En plus on le fêtera dans la ville plus romantique de la planète ! Tu ne trouves pas ça beau ?»

En guise de réponse tout ce que je trouvai à faire fut de tasser du revers de la main une de ses mèches de cheveux qui s’était glissée sur son visage. Je lui fis un sourire sincère sans pour autant daigner prononcer un seul mot. J’étais rarement très bavard après avoir fait l’amour contrairement à ma femme. Je crois qu’elle comprit qu’elle allait tenir un monologue si elle continuait puisqu’elle arrêta de parler. Elle fut la première à fermer les yeux tandis que je me plaisais encore à l’observer. Mine de rien, c’était quand même dans ces moments-là que je la trouvais la plus attirante; sans vêtements. J’y pouvais rien si le corps d’une femme était ainsi fait. Sentant la respiration de ma belle devenir régulière et calme, je vins à la conclusion qu’elle m’avait abandonnée pour le monde des rêves. Je déposai un baiser sur son front avant de moi aussi m’endormir.

Un son me sortit de mon merveilleux rêve. J’ouvris les yeux un peu confus ne sachant même pas si je venais de dormir durant 9 secondes ou 9 heures. C’est en voyant Myung Hee s’approcher du lit avec un plateau que je compris que j’avais peut-être dormis trop longtemps. Miss Cho était rayonnante, souriante et réveillée, bref tout le contraire de moi. Je tournai la tête d’abord vers la fenêtre avant de regarder le cadran en soupirant. J’aurais encore passé quelques heures la tête sur l’oreiller. Pourquoi pas 9 ou 10 heures supplémentaires? Puis je remarquai que Myung Hee avait dû regarder un film des années 50, puisque le plateau qu’elle déposa sur la table de chevet contenait le petit-déj. C’était très mignon de sa part comme attention, mais je n’avais pas encore trouvé la force de quitter mon oreiller. Cette force arriva seulement lorsque mon épouse se mit à m’embrasser un peu partout jusqu’à ce que je me redresse pour m’asseoir dans le lit.

«T'as pas oublié ? Aujourd'hui journée dans Paris ! Au programme tous les lieux célèbres ! Et particulièrement le Moulin Rouge parce que je sais que ça te plairas. »

C’était difficile de résister de si bon matin à son sourire et à ses tendresses. Je devais être comparable au chat. J’étais paresseux et j’acceptais toutes caresses provenant de ma maîtresse. M’enlaçant par l’arrière, je la tirai en la forçant à s’allonger à côté de moi sur les couvertures. Comment avait-elle osé quitter la chambre sans mon consentement! Je ne pu résister à l’envie de la punir en la chatouillant profitant du fait qu’elle ne pouvait plus se sauver. Me rappelant qu’il y avait des croissants à portée de main, j’abandonnai mes taquineries pour jeter mon dévolu sur la nourriture plutôt. Déchirant le bout en pointe pour le mettre dans ma bouche, Princesse m’arracha le reste du croissant au chocolat et se l’appropriant. Elle semblait trouver cela drôle, contrairement à moi. Le centre était toujours ce qu’il y avait de meilleur! Avalant ma bouchée je lui fis un regard rempli de noirceur et de mesquinerie avant de me jeter sur ma voleuse.

« Je viens reprendre ce qui m’appartiens! »

Contrairement à ce qu’elle aurait pu penser, je ne tentai pas de reprendre le croissant, mais mes mains glissèrent plutôt sous le chandail qu’elle m’avait emprunté pour essayer de le lui enlever. C’était une bonne excuse pour reprendre nos petites parties de soumission et de dominance. Après tout, hier soir, elle s’était bien amusée à avoir le dessus et maintenant c’était à mon tour. Elle fut forcée de relâcher la pâtisserie sur le lit afin de se défendre. Sûrement en guise de vengeance, Valentine qu’on venait de réveiller, en profita pour saisir le fameux croissant et partir avec ailleurs dans l’appartement. Personne ne voulait que je bouffe ce matin décidemment.

« Tu crois que c’est mortel le chocolat pour les chats? »
dis-je dépité en lâchant Myung Hee.

Est-ce que je devais partir à la poursuite de la chatte pour le lui enlever ou rester sous la couette. Ma décision fut prise rapidement. Me retournant de l’autre côté, j’étirai le bras pour prendre un autre croissant dans le panier, mais en posant la main dessus, je découvris qu’il n’y avait pas juste de la nourriture dans ce plateau. Je déposai le croissant là où je venais de la prendre et je revins me coucher sur le dos avec un dépliant avec tout plein de lignes colorées.

« C’est marrant on dirait le plan du métro de Seoul ou de Toky….AHHH NON! »

Je lançai le plan à bout de bras au bout du lit en le fixant traumatisé comme s’il s’agissait du démon. C’était le plan du métro à Paris. Pour qui Myung Hee me prenait? Moi voyager avec les transports en commun? Je trouvais même cela inconcevable que Myung Hee y songe d’elle-même. Depuis que j’étais jeune, nous avions un chauffeur personnel et quand j’avais quitté la maison familiale, je n’avais pas tardé à redécouvrir les joies de la marche. Pas question de prendre l’autobus ou le métro à Seoul. Un taxi à la limite mais pas le métro et encore moins le métro français!

« C’est sale ces places! On pourrait marcher à la place! »

J’avais ma mine de petit chien piteux qui ne fit aucun effet sur Myung Hee. Je pensais d’abord avoir gagné puisqu’elle accepta, mais la seconde d’après elle me montra le plan de la ville au verso et donc du nombre de km qu’on aurait à marcher. Je lui arraché des mains le dépliant en le lançant à nouveau au bout du lit.

« Tu peux me dire à quoi ça m’a servit de t’acheter une voiture alors? »

Son argument était qu’on passerait sans doute notre journée à chercher du stationnement si on se risquait d’aller en ville la fin de semaine en voiture. C’est donc très joyeusement que je lui annonçai que lundi elle n’avait pas de cours! Je poursuivis aussitôt que maintenant j’allais me recoucher et qu’on irait jouer au touriste lundi en voiture. Cependant ma femme ne l’entendait pas ainsi et elle avait appris avec le temps comment me manipuler. Couché sur le dos, Myung Hee était venu s’allonger contre mon torse en jouant avec son index dessus et en prenant sa voix aguicheuse, elle me souffla des mots doux. Je relevai quelque peu la tête pour quémander un baiser, mais à l’instant où nos lèvres vinrent à se frôler, Myung Hee se releva brusquement en quittant carrément le lit.

« Ya! »

Elle se sauva sans même hésiter une seconde en riant malicieusement. Je la détestais. Me tournant à nouveau vers la table de chevet, je pris un des verres de jus pour le caler afin de trouver le courage de sortir du lit. Et il était où mon café? Cinq minutes après, j’étais couché sur le tapis du walk-in, mais habillé cette fois. Pas la peine de dire que je ne voulais pas sortir. J’avais finalement opté pour des vêtements normaux pour bien me fondre à la population pauvre qui fréquente le métro. Tel un mourant, je râlai en sentant ma mort prochaine. Après avoir pris une grande respiration, je me relevai et j’allai retrouver Myung Hee au salon. Je me laissai tomber sur le sofa de sorte à avoir la tête dans le vide et les jambes sur le dossier.

« Non mais sérieusement tu me vois serveur? Parce que plus j’y pense et c’est une bonne idée. Un restaurant coréen! Au moins je rencontrerais plein de Coréens….et de Coréennes » terminai-je en mettant l’accent sur le dernier mot.

Je tirai la langue à Myung Hee qui ne semblait pas trouver ma blague aussi bonne que moi. Je fis donc une tentative de changer rapidement de sujet en lui demandant ce qu’elle voulait voir aujourd’hui. Le quartier chinois? La tour Eiffel? Les sans-abris dans le métro? Pour ma part, je n’avais que deux exigences. Je voulais fouler le gazon du stade de France comme n’importe quel grand amateur de foot, mais j’avais envie d’aller au manoir de paris. On me l’avait conseillé parce qu’il y avait des légendes de fantômes et qui dit fantômes dit une Myung Hee qui a atrocement peur et qui se colle à moi son grand héro. Me relevant pour poser mes pieds au sol d’un air bien déterminé, j’annonçai à Myung Hee que j’étais prêt à aller affronter les germes et les pauvres du métro.

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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyVen 25 Jan - 20:40

Semblait qu’il préférait mieux me voir que de m’avoir sur le dos. Et je ne mis aucune contrainte à me laisser glisser à côté de lui. Il en profita pour me sauter dessus et me chatouiller. Et ce sont mes rires qui raisonnèrent dans toute la maison jusqu’à ce qu’il me libère enfin quand j’avais les larmes au yeux et les abdos tout retravailler. Mais ce n’est pas à ma demandes qu’il m’avait laisser je n’avais même pas formuler une telle chose mais c’est plutôt à l’appel du croissant au chocolat. Qui pouvait y resister ?
Moi je ne le pouvais pas et je me fis une joie de prendre le croissant des mains de mon chéri. Un grand sourire au lèvre je croquais un léger bout. Nich se repencha vers moi ce qui me fit sourire bien plus.

    « Je viens reprendre ce qui m’appartiens! »


Moi qui pensait qu’il me parlait du croissant ce fut tout autre. Ses mains vinrent se loger sous mon pull qui était en faite le sien mais qui m’allait si bien. Je m’étais remis à rire car il me chatouillait encore mais moins. J’en abandonnais le croissant que Valentine pris avec elle et s’en alla calmement le croissant à la bouche. Voir Valentine partir stoppa Nich.

    « Tu crois que c’est mortel le chocolat pour les chats? »


C’était une bonne question qu’il me posait…je savais que pour les chiens c’était mauvais mais j’en avais aucune idée pour les chats ! A y penser peut être qu’il fallait mieux arrêter Valentine dans sa course. Je n’en était pas specialement motivée et Nich non plus semble t-il puisqu’il prit un nouveau croissant et reposa sa tête sur l’oreiller.
Et sans le savoir on en était arrivée au meilleur moment du réveil ! Nich avait mis la main sur le plan des métros de Paris.
La première réaction avait été très amusante.

    « C’est marrant on dirait le plan du métro de Seoul ou de Toky….AHHH NON! »

J’éclatais de rire pendant que le plan virevoltait vers le bout du lit. Il était comme tétanisé comme si je lui avait montrer la pire chose au monde. Je vous assure que ça valait le coup d’œil, c’était encore un moment que j’allais immortalisé dans ma mémoire. Je me demandais à quand était la dernière qu’on avait pris les transports en chemin nous deux. Ha c’était avant que Nich ait sa voiture quand on allait à Busan. Mais encore c’était pas tant un transport en commun ce bus c’était comme un autobus de voyage. Je pense bien que je n’avais jamais pris de transport en commun dans ma vie et c’est ça qui rendait l’aventure encore plus trépidante !

    « C’est sale ces places! On pourrait marcher à la place! »


Il m’avait offert sa bouille adorable de chat piteux auquel on ne peut résister. Je n’en avais aucune intention de toute façon il changerait lui-même d’avis ! Sans rechigner j’approuvais grandement son idée en disant que ça allait être encore meilleur ainsi puis parti récupérer le plan pour lui montrer toute les distances que nous aurions à faire à pieds et Nich eut de quoi faire facilement un choix. Et il renvoya balader le pauvre petit plan.

    « Tu peux me dire à quoi ça m’a servit de t’acheter une voiture alors? »


Je lui expliquais qu’en semaine c’était plus facile mais le weekend cela serait problématique surtout près des places touristiques. Et comme si Nich s’était préparer à ce type de conversation il riposta que le lundi je n’avais pas cours et que donc on pourrait très bien y aller ce jour-ci. Or mes lundi je les réservais à mes petites révisions et mon apprentissage du français. Pour lui c’était une affaire conclut mais pas pour moi et il était hors de question qu’il gagne. C’est pour cela que lorsqu’il s’allongea sur le dos je grimpai sur lui en devenant la Myung charmeuse. En glissant mon doigt le long de sa colonne je lui glissais des mots tendres au creux de l’oreille. Je senti ma victoire approché quand il vint me quémander un bisou, c’est quand j’étais assez proche de lui pour sentir son souffle se mêlé au mien je proclamais ma victoire et me leva brusquement pour quitter la chambre et aller enfiler ma tenue.

    « Ya! »


Je riais fière de mon coup et changea pour une tenue plus jolie que celle de la fille sexy dans le gros pull. J’abordais la belle fille dans une robe qui mettait en valeurs mes jambes. Quand je ressortis de la salle de bain j’allais m’installer sur le canapé, pour aller attendre mon beau mari dans le salon hâte de voir sa grande motivation.
Il arriva en trainant des pieds et s’installa dans une position bien particulière, soit la tête en bas et les pieds en l’air. C’était du Nich tout craché et ça me tirait un sourire en coin.

    « Non mais sérieusement tu me vois serveur? Parce que plus j’y pense et c’est une bonne idée. Un restaurant coréen! Au moins je rencontrerais plein de Coréens….et de Coréennes »


J’hochais positivement la tête en souriant. Mon Nich serveur, ha rien de m’imaginer et je fondais à quel point il serait beau. Puis mon esprit n’eut même pas le temps de s’évader. Pourquoi il insistait tellement sur les coréennes ? Les coréens c’était très bien ! Je voulais feindre que cela ne me touchait pas ma conviction était même prête à lui dire de rencontrer plein de coréennes et que ca ne me toucherai pas seulement ces mots ne voulaient pas traverser la barrière de mes lèvres.

    « Pourquoi tu veux voir des coréennes ? Non ! Les coréens c’est très bien ! »


Il me tirait la langue signe qu’il essaye tout simplement de m’embeter, eh bien il avait réussi parce que sa blague je ne la trouvais pas si top que ça, je partageais pas mon Nich.
Sentant peut être que le sujet était sensible il se mit tout d’un coup à parler de ce qu’on ferait aujourd’hui.

Il s’était redresser, s’était mis en équilibre sur ses deux jambes mais ne voyait toujours pas ma proto-jalousie. Je voulais plus qu’il devienne serveur ! Surtout pas pour aller draguer ! Oui je l’avoue ! Plus je passais de jour au côté de Nich plus ma jalousie grandissait, mais c’était mon mien à moi, c’était mon Nich et je n’avais jamais vraiment aimé partager.
Je lui décrivais brièvement le programme que j’avais en tête celui qui devait absolument passer par le circuit touristique, mais rapidement mes paroles revinrent sur ces Coréennes que mon mari avait évoqués il y a peu.

    « Est-ce que tu penses vraiment que tu pourrais trouver une coréenne aussi formidable que moi ? Aussi jolie surtout ? »


Je fis un tour sur moi-même pour lui montrer ce joli physique qui me rendait toujours aussi fière même si Nich avait pris cette mauvaise habitude de dire qu’il était gros. Je m’arrêtais sur l’une de mes poses sexy qui mettait mes jambes en valeurs.

    « Est-ce que tu penses pouvoir trouver une coréenne avec d’aussi belles jambes, de si jolies courbes et un si jolie sourire ? »


Je me rapprochais doucement pour venir passer mes bras autour de mon mari. Je ne voulais pas qu’il drague les autres filles coréennes ou non. J’allais pour user de mes atouts en glissant doucement mes mains sous son t-shirt, caressant son dos du bout des doigts. J’appréciais sa peau douce. Quoique allez savoir mais y avait vraiment peu de chose que je n’aimais pas chez lui.
Je réduisais peu à peu l’écart entre mon amour et moi puis en vint finalement à gouter à ses lèvres dont je ne me lassais absolument pas. Elles n’étaient pas seulement douce ses lèvres elles étaient…comment dire…ce petit truc indescriptible qui faisait que je ne voulais pas m’en séparer.
Mes mains remontaient doucement dans son dos tout en appréciant le toucher. Je me séparais légèrement de lui juste pour lui souffler que de toute façon les monuments de Paris pouvaient bien attendre un peu j’allais consacrer ce futur moment à montrer à mon mari à quel point les autres coréennes ne me valaient pas et qu’il lui serait impossible d’en trouver deux comme moi.
Je l’invitais dans un langage du corps assez clair de s’asseoir sur le canapé en le poussant légèrement vers celui-ci. Je me chargeais moi-même de dézipper ma robe et je commençais par lui montrer mon premier talent, pouvait-on considérer cela comme un talent ? Je m’étais pencher en sa direction pour lui voler un doux baiser pendant que mes mains glissaient jusqu’à sa taille et déboutonnais habilement le pantalon de mon chéri. J’avais ce sourire joyeux qui habitait toujours mon visage quand je savais que ce qui allait suivre allait tellement me faire du bien que j’en perdrai la tête. Je m’empressais de venir m’installer sur Nich en optant d’abord pour les caresses. J’étais de nature trop rapide j’en avais cette impression, peut être cela était du à mon impatience. Il semblait que mes caresses plaisaient mais celle de mon époux me faisaient frémir. Mes lèvres avaient quitté les siennes pour venir se loger dans son cou. Mes mains glissèrent à l’intérieur de son boxer et un sourire se dessina sur mon visage en sentant son membre du bout de mes doigts. Doucement je commençais de léger va-et-vient en déposant le plus de baiser dans son cou et sur toute partie de peau qui m’était accessible.

J’ôtais un instant ma main du boxer de mon copain dans l’intention d’aider sa jumelle à retirer le haut de Nich. Je m’en mordillais la lèvre, à la si belle vue que cela m’offrait. C’était dingue l’effet qu’il avait sur moi malgré que je connaisse ce corps par cœur dans ses moindres détails. Je déposais un doux sur son torse et descendit doucement jusqu’à sa taille. Sans aucun gêne je fis glisser ses bas et m’attarda à provoquer le plus de plaisir possible à Nich. Il n’y avait pas beaucoup de méthodes différentes et la plus efficace dans la position où j’étais se faisait avec ma bouche. Disons qu’à ce moment je savais quoi faire et je ne me fis pas prier. Quelques filles considères que ce sont plutôt les filles « faciles » qui faisaient de telles de choses mais de mon point de vue si tu aimes la personne à qui tu le fais et que ça lui fait plaisir aussi dans ce sens ça devient une belle action presque romantique. Et oui j’étais sur que ce que je faisais actuellement dans des va-et-vient langoureux plaisait à mon mari, je l’entendais et je le ressentais.
Après avoir ralenti la cadence j’étais revenu me saisir de ses lèvres, un délice infini dont je me délectais en empêchant Nich de pouvoir poser ses mains sur mon corps. Mes baisers glissèrent doucement dans un chemin qui passait par sa joue, son oreille dont j’en mordillais légèrement le lobe puis jusqu’à son cou que je mordais aussi tendrement. Après avoir complimenté dans un chuchotement la jolie boucle d’oreille que portait mon chéri, mes lèvres continuèrent leurs routes sur son épaule en alternant bisou et mordillement. J’avais ce petit sourire en coin, malicieux, comme une petite fille qui mangeait une délicieuse sucrerie. Voilà Nich était ma sucrerie ! Je mordis délicatement le torse de ma sucrerie puis recula mon visage pour lui faire face. Je me mordillais la lèvre avec envie en serrant les mains de Nich pour ne pas qu’elles m’échappent. Je déposais une bise sur chacune d’elles puis vient mordiller la lèvre de Nich.

    « Je t’aime tu sais ? »
chuchotai-je à son oreille avant de finalement lâcher ses mains pour passer mes bras autour de son cou.

Je sentis mon soutien gorge se détacher et glisser le long de mes bras suivi de près par les mains délicates de mon Nich mais mon esprit était déjà loin perdu dans le baiser amoureux que l’on s’échangeait à ce moment. Mes bras agissaient d’eux même et mon soutien eut vite rejoint le sol tandis que je reprenais ma position initiale. Nos respirations étaient bruyantes mais retranscrivaient très bien l’envie qui nous parcourait. Je frissonnais de plaisir chaque fois que ses mains parcouraient mon corps, et instinctivement je le rapprochais encore plus de moi quitte à ce que ma poitrine soit collée contre lui.
Il fallait que je me fasse à cette idée que j’aimais beaucoup trop faire l’amour avec Nich que si je n’avais pas ces obligations d’avoir une vie et d’aller voir le monde extérieur je passerai mon temps à demander à Nich de me procurer plaisir et jouissance et à l’accrocher au lit pour ne pas qu’il m’échappe.
Mais quand ces moments étaient rare comme en ce moment l’échange n’en devenait que plus intense.
Quand je sentis les mains de Nich glisser vers mon bas ventre je penchais doucement vers le côté pour qu’il m’y allonge et sans trop d’étonnement ma culotte ne pris pas plus de temps pour disparaitre, surement qu’elle était de trop. S’en suivit les moments les plus plaisants pour moi d’abord avec un doigt, puis deux, un petit gémissement, un deuxième plus intense. Sans même que je n’ai à lui dire il savait toujours où se placer pour que je gémisse plus fort et plus intensément, seuls mes mains se crispaient autour de son bras puis son membre quand l’envie m’était venue de le masser. Il n’y avait pas de raison qu’il n’y ait que moi qui vivent milles sensations. Plus il accélérait plus je l’imitais jusqu’à j’en arrivais à vouloir son sexe en moi plutôt que ses doigts. J’arrivais entre deux mots à lui faire comprendre mes envies. Il n’en fallut pas plus pour qu’il me pénètre d’un coup sec qui me tira un cri de plaisir et mes ongles qui se plantèrent dans sa taille. Ce n’est qu’au premier va-et-vient que je réalisais qu’il fallait peut être que je pense à éviter de lui laisser des marques. On allait penser qui sort avec une panthère après. Oui je l’avais pensé seulement entre penser et agir il y avait un fossé. Nich avait accélérer le rythme de ses va-et-vient et allez savoir mais je me plaisais à lui mordiller l’oreille et le cou tout en griffant tendrement son dos et ses bras. Je n’étais pas pour autant silencieuse c’était juste des mini occasions pour étouffer certaine de mes déclarations plutôt bruyantes.
Par contre il eut réussi à éviter certaine de mes griffures quand la position ne nous le permettait pas. Cette même position qui nous procurait un plaisir fou mais qui nous empêchait d’être face à face mais cela ne m’empêchait pas d’agripper une de ses mains, j’aimais les bisous qu’il me glissait dans le cou ça me faisait frissonner et décuplait l’intensité de mes gémissement. Il avait tout ce qu’il fallait pour me faire perdre la tête et il ne manqua pas à la règle. C’est essoufflé qu’on retombait sur le canapé et que je le couvrais de doux baiser.
Timidement et à voix basse je m’excusais pour les griffures en essayant de vérifier si cela avait fais des marques ou non. Je pianotais ses bras en caressant sa peau ensuite.
Ma seule envie actuellement c’était de recommencer et pourtant ce qui sortit de ma bouche fut tout autre chose.

    « Allez hop ! Paris nous voici ! »


Je frappais sur son torse avec mes deux mains à plats puis me redressais. Ma véritable envie c’était d’acheter plus d’accessoire qu’on pourrait utiliser au lit. J’allais demander à mon téléphone ce qu’il avait à me proposer pour remédier à cela.

    « En tout cas…jamais au grand jamais je laisserai une fille t’enlever à moi ! J’ai besoin de tout ça maintenant pour vivre. »


J’avais tracé un trait droit de son torse jusqu'à son bassin avant de poker son front et de lui voler un baiser. J’avais désormais tout simplement besoin de lui à mes côtés pour pouvoir avancer.

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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyMer 6 Fév - 0:35

Débordant de motivation, je me tenais debout face à Myung Hee pour lui faire signe que j’étais prêt à aller affronter les sales pauvres du métro. Quant à elle, l’envie de sortir ne se lisait plus sur son visage, c’était plutôt une sorte d’expression qu’elle avait l’habitude d’avoir quand quelque chose ne faisait pas son affaire. Je devais lui avoir dit un truc qui l’avait contrarié. Va savoir! Princesse sembla néanmoins déterminée à garder cela pour elle et le sujet revînt sur le planning de la journée. Elle évoqua le circuit touristique sans pour autant terminer sa phrase. Je n’allais pas savoir où cette visite allait finir puisque ma femme changea de dires subitement.

« Est-ce que tu penses vraiment que tu pourrais trouver une coréenne aussi formidable que moi ? Aussi jolie surtout ? »

Ahhh c’était donc ça le petit rictus de mécontentement qu’elle avait eut. Je ne la connaissais pas autant jalouse. Myung Hee fit un tour sur elle même pour venir appuyer son affirmation et montrer tous ses atouts. Un bon mari aurait rassuré sa femme en disant qu’il n’y a qu’elle à ses yeux et blabla, mais puisque je n’étais pas un bon mari, j’eus plutôt la réaction de rire de sa réaction et de m’enfler la tête face à cette crise de jalousie.

« Est-ce que tu penses pouvoir trouver une coréenne avec d’aussi belles jambes, de si jolies courbes et un si jolie sourire ? »

Pas besoin de prendre le temps d’y répondre puisqu’elle se rapprocha de moi avant d’enlacer ses bras autour de moi. Cho Myung Hee était jalouse et possessive. C’était parfait ainsi, car j’avais souvent besoin qu’on flatte mon ego et qu’on me rappelle à quel point je suis essentiel dans la vie des personnes de mon entourage. Bientôt, Princesse glissa ses mains sous mon fantastique chandail galaxie intersidérale full hot. Je continuai de lui sourire étant amusé par son comportement jusqu’à ce qu’elle l’efface en me volant un baiser un peu trop intense pour les circonstances. En quelques secondes Myung Hee avait réussi à m’amener de folles idées en tête. C’est lorsqu’elle me murmura que Paris pouvait bien attendre un peu que je compris que je m’étais sûrement habillé pour rien aujourd’hui. Je compris aussi très vite que j’aurais mieux fait de rester assis sur le sofa quand Myung Hee me poussa sur ce dernier. Aussi belle que pouvait être cette robe, je la préférais nettement sur le plancher. Princesse venait de lire dans mes pensées puisqu’elle la détacha aussitôt. Se penchant lentement vers moi, je pouvais apprécier la vue avant de fermer mes yeux pour un nouveau baiser plus enflammé cette fois.

Bientôt j’eus un petit indice qui me confirma que la tour Eiffel ce n’était pas pour la prochaine heure quand elle détacha mes pantalons. N’hésitant plus une seule seconde, mes mains se mirent de la partie elles aussi en logeant les courbes de Myung Hee en incitant son corps à se rapprocher davantage du mien. J’aimais voir les frissons se dessiner sur sa peau, entendre son cœur devenir plus bruyant, mais surtout sentir la douceur de son ventre, de ses jambes et de son visage sous le passage de mes mains. Je sentais un certain empressement dans les gestes de Myung Hee, mais cela devait bien être réciproque. On avait pas besoin d’attendre et de faire augmenter le plaisir, il était déjà très présent. Je perdu les lèvres de Princesse quand elle préféra plutôt mon cou. Ce n’est pas moi qui allais m’en plaindre. Ce fut encore plus vrai quand ses mains, plus aventureuses que les miennes pour l’instant, allèrent caresser mon membre avant de commencer de lents va-et-vient. Pas la peine de dire que j’étais légèrement pris au dépourvu; moi qui avait l’habitude de leader les préliminaires. Mais ce n’était plus un secret entre nous, Myung Hee avait toujours été plus entreprenante le jour et moi le soir. Je fus presque déçu quand elle cessa ses caresses afin d’enlever mon chandail. Ce ne fut que pour quelques secondes avant que nos folies reprennent. Je vins à me dire que je devais penser à la rendre jalouse plus souvent quand je compris que ses baisers sur mon torse descendaient de plus en plus jusqu’à ce qu’elle atteigne une hauteur assez intéressante. Elle me retira le dernier morceau de linge que je portais, puis un frisson de plaisir parcouru tout mon corps quand Myung Hee prit en bouche mon membre. La seconde d’après, j’ouvris les yeux pour apprécier le spectacle. Non mais franchement quel homme n’aimait pas voir une femme dans cette position là juste devant lui!? Même si je dois dire que le corps nu d’une femme est ce qu’il y a de plus sensuel, celui d’une femme en sous-vêtements est sans aucun doute plus sexy. À travers ceux-ci je pouvais laisser aller mon imagination et faire durer ma convoitise. J’avais beau connaître toutes les formes de Myung Hee, chaque fois c’était comme si je les redécouvrais. Princesse avait raison sur ce point. Peu de Coréennes pouvaient rivaliser avec elle en ce qui concerne les fellations. Le plus difficile était de résilier mon plaisir grandissant. Mais chaque fois que j’essayais de penser à quelque chose, mon esprit me ramenait aux sensations éprouvées à cet instant. Le contact de sa langue contre mon sexe et la chaleur de celle-ci me rendait soumis à cette délicieuse torture. Entre mes lèvres, je murmurai son prénom quand je sentis le rythme être plus saccadé et je ne me gênai pas pour lui faire part de ma satisfaction.

J’eus la chance de respirer un peu mieux quand elle remonta jusqu’à mon visage pour me voler un baiser auquel je répondu bien évidemment. Elle s’empara cependant de mes mains au passage devinant sûrement ce que je voulais faire. Elle était très douée pour aguicher les hommes, mais j’étais déterminé à voir son soutien-gorge rejoindre mon chandail au sol.

Je restai néanmoins soumis à ses tendresses appréciant la Myung Hee que j’avais devant moi. La tigresse fit son apparition lorsqu’elle vînt mordiller mon oreille pour ensuite s’acharner sur mon cou. Et maintenant, les marques qu’elle allait me laisser démontreraient clairement que j’ai une copine très attentionnée…

Je n’étais pas habitué de la voir ainsi ce qui avait pour effet d’augmenter le plaisir de la chose. Avais-je un petit côté sado-maso? Probablement, puisque j’adorais ce délicieux traitement qu’elle me réservait. Enfin, elle s’attaqua à mon torse pendant que je refoulais encore mon envie de lui retirer ses sous-vêtements et lui montrer que moi aussi je pouvais être doué pour l’obliger à prononcer mon nom. Finalement, la tigresse Cho se calma un instant et nos regards eurent le temps de se croiser. Elle m’embrassa et me fit croire à un baiser avant de me mordre la lèvre inférieure. La température dans la pièce venait certainement de monter de plusieurs degrés. Ce n’était pas que mon imagination hein?

« Je t’aime tu sais ? » entendis-je à mon oreille

Myung Hee me relâcha finalement et je ne perdis pas une seconde pour venir poser mes mains dans son dos tandis qu’elle s’occupa de réduire l’espace entre nos corps en passa ses bras autour de mon cou. Ce ne fut qu’une question de secondes avant que son soutif ne soit plus attaché. Je le fis glisser le long de ses bras sans me montrer trop empressé. J’aimais la vue qui se montrait peu à peu à moi. Reprenant nos baisers, j’entrepris de masser sa poitrine tendrement. À travers cette caresse, elle pouvait y deviner l’envie et le plaisir qui ne demandaient qu’à être comblés. Comprimant ses seins entre mes mains sans pour autant chercher à lui faire mal, je perdu mon petit air sage. Sa réaction fut de réduire complètement l’espace entre nous. Au contact de sa poitrine contre mon torse, j’eus à nouveau un frisson de plaisir. Si nos respirations étaient saccadées, nos cœurs eux battaient au même rythme. Un peu impatient, mes mains descendirent ensuite vers son bas ventre sur lequel je m’attardai un instant en lui faisant croire que je descendrais toujours un peu plus sans pour autant le faire. Je compris ce qu’elle voulait quand elle s’allongea sur le sofa se mettant ainsi totalement à ma merci. Accompagné d’un sourire rempli de malice, mes doigts passèrent sous sa culotte pour ensuite la faire glisser vers le bas. Plus rien ne venait s’interposer entre nous à présent. Si je n’avais écouté que mon excitation du moment, je l’aurais prise là toute suite, mais j’optai cependant pour repousser encore un peu LE moment. M’allongeant d’abord tout juste au dessus de Princesse, j’y introduisis ensuite un doigt dans son intimité, puis un deuxième sans trop de délicatesse. Rapidement, j’entendis les gémissements de Myung Hee qui avaient le don de m’exciter comme jamais. C’était très réjouissant de voir l’expression sur son visage pendant qu’elle se languissait de plaisir. Elle fit devenir les choses plus intenses entre nous lorsqu’elle parvînt à glisser une main jusqu’à mon membre et reprendre ses mouvements de va-et-vient. Cela eut pour effet de me faire accélérer le geste répétitifs qu’avaient mes doigts à l’intérieur d’elle et tel un cercle vicieux, Myung Hee accéléra elle aussi la cadence.

Je pouvais littéralement dire que j’avais son plaisir aux bouts des doigts et j’aimais qu’elle soit soumise à mes caresses. J’acceptai néanmoins de donner suite à sa requête qu’elle formula entre deux soupirs. Posant mes mains de chaque côté de son corps, je vins la pénétrer d’un coup vif et profond. Elle en profita pour me planter ses ongles dans ma peau en poussant un cri qui m’incita grandement à continuer mes va-et-vient à l’intérieur d’elle. N’écoutant plus que mon excitation, j’y allai d’une cadence rapide sans jamais faillir. Myung Hee se vengea en me griffant un peu partout sur le corps. Je ne me risquai même pas à l’embrasser sachant qu’elle me mordrait peut-être jusqu’au sang. C’est à cette pensée, que j’eus la réaction inverse en allant justement quémander un baiser. À la pénétration suivante, je vins confirmer mon hypothèse. Myung Hee me mordu la lèvre avant d’étouffer une complainte. Ce ne fut pas très long avant que nous atteignions ensemble l’orgasme.

J’allai ensuite déposer des baisers dans le creux de son cou pour retrouver ses petits frissons qu’elle avait quand je trouvais son point faible. Allongés sur le sofa, je la gardai précieusement contre moi en l’embrassant furtivement. La Myung Hee plus sage et attentionnée reprit possession de son corps et elle s’excusa pour les marques qu’elle m’avait faites. Princesse voulu entre autre vérifier les étendus des dégâts sur mon bras, mais je l’arrêtai en ramenant son visage près du mien pour l’embrasser et lui faire comprendre de ne pas s’inquiéter pour ça. Elle s’amusa néanmoins à pianoter sur mon bras avant d’annoncer haut et fort...

« Allez hop ! Paris nous voici ! »

Elle plaqua ses deux mains sur mon torse pour s’aider à se relever et commença à se rhabiller.

« En tout cas…jamais au grand jamais je laisserai une fille t’enlever à moi ! J’ai besoin de tout ça maintenant pour vivre. »

À ses paroles, je me rappelai pourquoi tout cela avait commencé et j’eus un sourire en coin en repensant à la jalousie de ma Princesse. Elle posa alors son index sur mon torse avant de descendre jusqu’à mon bassin. Je suivi son doigt des yeux jusqu’à ce qu’elle vienne me poker le front ce qui fut une surprise déplaisante. Elle se fit pardonner d’un baiser pour ensuite me faire dos et aller récupérer ses vêtements. Quelques minutes plus tard, nous avions retrouvés nos vêtements. Myung Hee avait même mis son manteau, mais je lui fis signe de l’enlever.

«Tu vas avoir chaud si tu le mets toute suite… »

Pensait-elle réellement que nous allions sortir à présent? Non, moi je ne sortirais pas toute suite. Après avoir fait l’amour il n’y avait que trois options qui s’offrait à moi. Sois je dormais, sois je fumais ou dans ce cas-ci, sois je me faisais un casse-croute. Je disparu dans la cuisine en laissant Princesse déconcertée sur le pas de la porte à l’entrée. La première chose que je fis fut d’ouvrir le frigo pour y découvrir qu’il ne restait pas grand chose. Myung Hee arriva justement à cet instant en proposant d’aller manger plutôt à l’extérieur. Sinon elle souligna le fait qu’il restait des croissants dans la chambre sur la table de chevet. Je m’arrêtai dans ma quête de nourriture pour poser mon regard sur ma femme qui avait encore son manteau sur le dos. Elle pensait encore que d’ici 5 minutes nous serions dehors? Et là parce qu’il m’arrive d’avoir encore 5 ans d’âge mental, je me mis au défi de voir combien de temps elle allait tenir avant de décider de finalement retirer son manteau. Tant pis si elle mourrait de chaleur.

Décidant que le croissant ferait l’affaire, je me trainai les pieds jusqu’à la chambre pour en récupérer un. C’est seulement à quelques mètres du meuble où devait se trouver les pâtisseries que je constatai leur disparition. Lentement mais sûrement, je tournai la tête vers le lit pour y voir deux êtres abominables qui jouaient aux innocents et j’ai nommé Doogie et Valentine. Ils étaient aussi ronds que des boules de bowling. Les idiots avaient tout dévoré.

« Myung Hee tes animaux vont être malades, viens t’en occuper! »

Elle rentra aussitôt dans la chambre et la première chose que je fis fut de constater qu’elle avait encore son manteau. Je lui fis un sourire malicieux avant de sous-entendre qu’on ne pouvait malheureusement pas quitter l’appart et laisser deux pauvres animaux malades seuls. Elle prétendu qu’ils ne seraient pas malades mais juste gros pour les prochaines 24h. Elle vînt ensuite me tirer par le bras pour m’obliger à la suivre jusqu’à l’entrée de l’appart. Là, elle me mit mon manteau dans les mains que j’acceptai en réservant un regard noir à ce manteau. C’est seulement en l’enfilant que…

« mais je ne peux pas mettre ça. Je vais sortir du lot de pauvres du métro. Ils vont vouloir me le voler et tout. Je dois le salir. Je sais! Je vais le porter dans la maison pendant 3 jours et après on prendra le métro »

Je tournai les talons dans l’espoir de retourner me vautrer sur le sofa du salon, mais Myung Hee m’attrapa par le collet et m’empêcha de partir. Comment pouvait-elle être désirable et la seconde d’après être mon pire cauchemar qui m’obligeait à sortir en public. On ne pouvait pas tout simplement retourner faire l’amour? Et c’est à cette pensée que mon sourire revînt aussitôt. Faisant face à Myung Hee, je m’approchai d’elle jusqu’à ce que je puisse passer une main dans sa chevelure. Et c’est avec mon sourire charmeur que je lui demandai à quoi bon sortir quand on pouvait en profiter de ses jours de congé pour consommer notre amour. Lui volant ensuite un baiser, je la fis reculer jusqu’au mur derrière elle pour l’emprisonner entre celui-ci et mon corps. Moi qui croyais avoir gagné…Myung Hee succomba et le baiser perdura jusqu’à ce que je laisse tomber ma garde et qu’elle se faufile sous mon bras. Je me retrouvai face à face avec la belle peinture de l’entrée. Fronçant les sourcils, je me suis résolu à ma dernière tactique : celle de faire le piteux. Me retournant vers elle, je lui montrai que je n’avais pas du tout envie de sortir aujourd’hui; surtout pas après avoir goûté ainsi à son corps. Pourquoi voulait-elle aller se fondre dans la masse. Je sais qu’ici ce n’était pas pareil et que les marques d’affections en public étaient bien mieux toléré qu’en Corée, mais malgré tout je n’avais pas envie de la partager avec tous les Parisiens.

Si moi je venais d’avoir recours à ma dernière tactique, je crois que Myung Hee en était rendue elle aussi à sa dernière. Elle s’avança de moi et vînt me chuchoter à l’oreille qu’elle savait où trouver un sexshop. Subitement, mon visage s’illumina et je ne tardai pas une seule seconde pour enfiler mon foutu manteau.

C’est seulement en bas dans la rue que j’en profitai pour informai Myung Hee du fait qu’elle était légèrement pour ne pas dire beaucoup dépeignée. Elle passa aussitôt ses mains dans ses cheveux en semblant contrariée que je n’ai pas voulu lui dire plus tôt. Je ne voyais rien de mal à marcher à côté d’une fille avec écrit sur le front je viens de faire l’amour ; bien au contraire! Et parce qu’on est un couple complètement immature, elle se vengeant en passant sa main dans mes cheveux pour me décoiffer à mon tour. S’en suivi d’une bataille féroce de chatouillements et de qui allait avoir l’air le plus mal foutu. Je crois que je peux dire que j’avais gagné puisqu’elle avait plus de cheveux à décoiffer entre autre. Arrivés tout près de la station de métro, je m’arrêtai net en pointant du doigt un café de l’autre bord de la rue.

« J’ai faim! » dis-je tel un gamin.

Je voulais mon café. Je voulais manger! Myung Hee ne l’entendait cependant pas ainsi. Elle prétendait même avoir déjà goûté à leur café et qu’il était imbuvable. Princesse argumenta en disant qu’il y avait un restaurant bien meilleur à quelques stations de métro d’ici et que j’allais forcément le préféré qu’à celui de ce petit café. Je crois que je peux dire qu’elle avait parlé à un sourd. La seconde d’après, je transportais Myung Hee dans mes bras pour être certain qu’elle allait me suivre et je traversais la rue. Les regards des passants se retournèrent sur notre passage, mais ça m’était égal. Quand j’avais quelque chose en tête, c’était impossible de me faire changer d’avis. 10 minutes plus tard, une tasse de café presque pleine était poussée loin de moi.

« Ce café est imbuvable. Pourquoi tu ne me l’as pas dit? »

Bien sûr je narguais Myung Hee qui était assise juste en face de moi et qui devait se dire intérieurement je te l’avais dit. Je profitai de cet instant pour sortir mon cellulaire et envoyer un sms à Hyun Ae. Comme j’avais l’habitude de le faire, je prenais le café en photo et j’envoyais ensuite un commentaire du genre : tu fais de meilleurs cafés que les Parisiens. J’ignorais combien de photo de café qu’elle avait reçu, mais il devait y avoir un bon paquet. Serrant mon cellulaire dans les poches de mon manteau je repris la parole pour dire à Myung Hee qu’elle pouvait pas m’en vouloir de l’avoir trainée jusqu’ici puisqu’au moins à l’intérieur du resto on pouvait se réchauffer. Elle prétendait ne pas avoir froid et c’est alors que je plaquai mes mains froides sur son visage pour la convaincre d’avoir froid. Bien sûr, cette raison cachait la vrai raison du pourquoi j’avais décidé de prendre un café. Je ne voulais vraiment pas prendre le métro.

C’est devant les escaliers roulants qui descendaient dans tout ce labyrinthe qu’est le métro que je m’arrêtai en fixant ces escaliers. C’était sale. Je tournai la tête de gauche à droite et déjà je vis un itinérant couché dans un coin. Je regardai d’un air piteux Myung Hee et je tentai ma dernière chance.

« Pourquoi on ne se paye pas un taxi? »

Peine perdue. La seconde d’après, ma main était posée sur la rampe de l’escalier mécanique. L’aventure se passa plutôt bien et on arriva sur le quai de la ligne que nous voulions prendre sans trop d’embûches. Immobile sur le bord, je ne pu m’empêcher de me divertir en jugeant les gens tout autour. Il y avait ce gars louche qui était clairement un drogué en manque, à sa gauche, une mère probablement monoparentale avec son bébé et tout au bout il y avait cette gang de filles en talons hauts, petites robes courtes et à peine quelque chose pour se couvrir. Il y avait aussi cet individu classique qui semble abonné au métro. Vous savez celui que vous surveillez toujours du coin de l’œil car vous le soupçonné être un tueur qui pousse les gens sur les rails alors que le métro approche. Ce gars louche qui se parle à lui tout seul et qui tourne en rond. Et enfin, il y avait Myung Hee et moi, les deux asiatiques de la station. Afin de trouver motivation là où il n’y en avait pas, je me tournai vers ma femme pour l’enlacer en glissant mes bras dans le bas de son dos. Par habitude, elle passa les siens autour de mon cou et avant de prononcer un seul mot, je lui fis un sourire qui mourut dans un petit baiser du bout des lèvres.

« Chérie…c’est vraiment crasse ici et ça te rend que plus belle »

Je ne pu m'empêcher de rire face à mon dernier commentaire ridicule. Au moins, j’arrivais à voir les bons côtés. Allais-je ressortir d’ici vivant? Je crois que oui. Pour penser à autre chose que ce fou qui semblait être un meurtrier, je demandai à Myung Hee de me répéter le planning de la journée. Je lui fis cependant part de mon caprice qui était de commencer le tout par une petite visite au sexshop. Quoi? J’étais un homme avant d’être un touriste!
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MessageSujet: Re: [hoot maybe] Made in France   [hoot maybe] Made in France EmptyJeu 14 Mar - 22:16

J’avoue que même si le moment passé avait été très plaisant je n’avais pas perdu beaucoup de temps pour me rhabiller et enfiler mon manteau. Mais allez savoir Nich n’avait pas cette même motivation. Si ça me surprenait ? Non plus maintenant. Il y avait de ces moments où je me disais que Nich avait été créé pour ne jamais aller dans mon sens.

    «Tu vas avoir chaud si tu le mets toute suite… »


Mais il voulait partir quand ? Certes Paris était belle de nuit mais je n’avais pas l’attention de sortir a 23h je trouvais qu’on avait assez perdu de temps !
Nich ne semblait pas du même avis. Monsieur se dirigea plutôt vers la cuisine. Ce qui était bien avec cette pièce c’est que j’étais sur de ce qu’il voulait, soit de la nourriture. Je lui emboitais le pas pour lui proposer d’aller manger ailleurs plutôt ou sinon de prendre un casse croute rapide comme les croissants qui étaient encore dans la chambre.
Sans avoir une réelle réponse, je compris que Nich opta pour le croissant. Je l’avais déduis quand il se dirigea nonchalamment vers la chambre. Je jetai un coup d’œil à l’heure en me disant que je pouvais encore lui laisser quelques minutes de flânage avant d’utiliser la manière forte. Seulement je n’avais pas prévu que deux petits chenapans mettront mon plan en péril.

    « Myung Hee tes animaux vont être malades, viens t’en occuper! »


Vraiment ! C’est comme si on avait deux enfants ! Quand ils étaient tout beaux et adorables c’était les bêtes a Nich et dès qu’ils étaient enquiquinant et qu’ils faisaient des bêtises ça devenaient les miens ! Mais je me rappelle bien moi j’ai seulement une chatte et Nich a un chien !

    « Ce sont nos animaux ! » criai-je avant de venir voir le mal qui avait été commis.


A peine arriver dans la chambre et Nich s’empressa de nous qu’il nous serait impossible de sortir maintenant alors que Doogie et Valentine allaient tomber malade. C’est avec un de mes jolis sourires que je lui répondis qu’ils allaient juste prendre un peu de poids mais qu’il n’y avait rien de si important au point de nous empêcher de sortir.
Considérant que les quelques minutes s’étaient écoulées j’optais pour la manière forte et tirais Nich avec moi dans l’entrée avant de lui donner son manteau. Tout était en bonne voie pour le départ jusqu’à ce que Nich décide encore de dire des bêtises.

    « Mais je ne peux pas mettre ça. Je vais sortir du lot de pauvres du métro. Ils vont vouloir me le voler et tout. Je dois le salir. Je sais! Je vais le porter dans la maison pendant 3 jours et après on prendra le métro »


Il me désespérait par moment…aussi rapidement que ses mots furent exprimés qu’il me fit dos prêt pour faire autre chose que sortir de la maison je suppose. Je le rattrapais bien vite par le col, on y était presque je n’allais pas le laisser filer.
Etrangement il ne força pas plus et me fit de nouveau face avec ce sourire dont j’avais beaucoup de mal à résister habituellement et même actuellement. Selon lui à quoi bon servait-il de sortir puisqu’on pouvait tout aussi bien savourer notre amour d’une manière plus physique disons. Si j’étais d’accord ? Oh que oui ! Mais en même temps si on passait notre vie à ça je suis sur que ça nous lasserai. Seulement que je vous l’avoue ma pensée changea du tout au tout quand il vint sceller ses lèvres aux miennes. J’avais eue un moment d’absence où seul mon cœur me demandait plus. J’ai vraiment failli succomber, il avait réussi à me ramener contre un des murs de l’entrée où je ne pouvais profiter que de sa tendresse et rien d’autres. Seulement je me rappelais bien vite ce pourquoi on se trouvait actuellement dans l’entrée avec nos vestes sur nos épaules et sans hésitation je rompis le baiser pour m’échapper avant de changer d’avis.
Nich se retourna pour me faire comprendre qu’il ne voulait vraiment pas sortir aujourd’hui. Il avait sorti de son répertoire ce regard qui devait me faire sentir coupable. J’attrapais sa main pour y faire un petit bisou et me rapprocha un peu plus de lui pour lui murmurer que je connaissais une bonne adresse de sex-shop. J’arrivais à mon dernier moyen de le persuader.
Et devinez qui a gagné ?

Haha ! C’était bien évident que c’était moi ! Qui pouvait me résister ? Surtout pas mon mari ! Impossible ! Pas avec mes invitations plus qu’explicites. L’homme ne pouvait résister à l’appelle de la femme quand celle-ci répondait à ses envies.

Seulement tout au long de ma course poursuite pour convaincre Nich de sortir il y avait un détail auquel je n’avais pas pensé pour une fois, soit mon apparence. Mon mari se fit une grande joie de me dire que mes cheveux disaient clairement qu’il y a peu je venais de prendre plaisir avec mon copain. Automatiquement j’eus le geste de me recoiffer du mieux que je pouvais puis trouvant ça injuste que lui soit encore tout beau je passais une main dans ses cheveux pour le décoiffer aussi en sachant en plus qu’il n’aimait pas ça c’était encore mieux. Il y eut bien sur par la suite la bataille pour savoir qui réussira à décoiffer mieux l’autre. Tout les coups étaient permis même si celui des chatouilles étaient celui que nous préférions. Au final j’étais encore plus mal coiffé qu’a début et Nich avait un look vraiment cool de cheveux déstructuré. Je trouvais cela vraiment injuste !

Contrariée je marchais rapidement vers la station de métro tout en vérifiant bien que Nich me suivait. Il était capade de disparaitre discrètement pendant que j’ai les yeux tournés.
Rien que d’y penser et je retournais à la même hauteur que lui prêt à l’attraper s’il décidait de revenir sur ses pas.
Arrivée à la station je vous assure que j’avais presque un sourire en me disant qu’on y était enfin arrivée mais non ! Nich avait trouvé le moyen d’y échapper une fois de plus.

    « J’ai faim! » avait été ses mots pendant qu’il pointait un café au loin.


Bon je lui concédais qu’il n’avait pas eue son croissant, ni rien à manger depuis le matin d’ailleurs mais y avait plein de lieu meilleur que ce café. Je l’avais pas gouté mais j’en étais sur au fond de moi ! J’argumentais donc pour lui dire à quel point c’était mieux qu’on parte maintenant que je connaissais des adresses qui lui plairaient forcément ! Plus j’essayais d’argumenter moins il m’écoutait je le voyais à ses yeux qui ne cessait de fixer ce café et moins de temps que pour y penser et il me portait déjà vers le café.
Je ne faisais pas de belle image comme dans les contes de fées quand on disait, je le porte dans mon cœur ! Non ! Lui il me portait vraiment ! Mes pieds ne touchaient plus le sol et les yeux des passants étaient rivés sur nous ! Je ne savais même pas où me mettre. Je n’avais pas honte mais je n’aimais pas attirer l’attention ainsi. Et le résultat en fut presque prévisible.

    « Ce café est imbuvable. Pourquoi tu ne me l’as pas dit? »


Je détournais le regard en croisant les bras. Il m’énervait.
Selon lui je ne pouvais pas me plaindre d’être venue ici parce que ça nous permettait de nous réchauffer. Mais pour ma part je n’avais pas froid ! Enfin jusqu’à ce qu’il vienne poser ses mains froides sur mon visage je n’avais pas froid. Il n’avait pas de poche dans sa veste ?
On paya le café puis on ressorti direction le métro pour la deuxième fois mais qui semblait être la énième. Et Nich essayait encore d’y échapper je ne voyais pas le mal j’y arrivais bien à le prendre moi. Il était sensé être plus fort que moi ! Et pourtant il n’était vraiment pas motivée, j’étais un vrai bourreau avec mon époux.

    « Pourquoi on ne se paye pas un taxi? »


Me semble qu’on en avait déjà discuté. Ca serait tout simplement plus de galères et plus cher que d’y aller en métro ! Mais je pense que comme je n’avais pas céder à ce dernier caprice il n’insista plus et on descendit finalement dans les sous terrains de Paris direction le métro.
Arrivée sur le quai j’essayais de bien me rappeler ce que l’on m’avait dit pour le trajet pour éviter d’avoir à regarder de nouveau sur le plan. Je voulais devenir une vraie parisienne qui n’avait pas besoin de demander mon chemin.
Nich vint me surprendre dans mes pensées quand il vint m’enlacer doucement. Alala mon pauvre mari il en subissait des choses à cause de moi j’espère qu’il me pardonnera tiens. Il arrivait encore à sourire c’est que tout n’était pas perdu je passais donc mes bras autour de son cou comme à mon habitude. Après un rapide baiser il me fit part de sa pensée qui me décocha un sourire plus large que le sien.

    « Chérie…c’est vraiment crasse ici et ça te rend que plus belle »


En réfléchissant bien c’était vraiment flatteur d’être comparé a la crasse de Paris non ? Non c’est vrai. Il était bête mais il me faisait rire et je le trouvais si mignon. Pendant que je me perdais à le contempler il me demanda un rappel de ce qu’on ferait aujourd’hui avec une petite faveur digne de lui : passer au sex-shop en premier.

Le métro arriva par la suite et dans ma tête je voulais d’abord voir la tour Eiffel avant d’aller visiter un sex-shop, mais cette pensée je la gardai bien au fond de moi. J’indiquais seulement à Nich les stations où on devait descendre. Arrivait sur la ligne dite de ligne touristiques car toute les stations menaient à un endroit célèbre de Paris, je constatais que le métro avait gagné en population et qu’il y avait bien plus d’étranger que de français actuellement avec nous il suffisait d’entendre les différentes langues que je ne connaissais absolument pas.
Et ce fut là en descendant à la station Trocadéro et en surmontant la foule de monde on arriva enfin à quelques pas de la Tour Eiffel. Je tirai Nich avec moi qui venait surement de comprendre que le sex-shop n’était pas pour tout de suite. Je lui promettais qu’après la Tour Eiffel on irait mais que je voulais vraiment voir la grande dame de fer avant de faire quoique ce soit. Je sorti par la suite mon appareil photo pour prendre une dizaine de photos avec et sans Nich qui n’y mettait pas beaucoup de volonté par moment. Je demandais ensuite à des passants bien typés français comme on pouvait en croiser dans les films pour nous prendre en photo. J’y jouais mon plus beau sourire et ma voix la plus charmante et je suis sur que mon accent aida aussi puisque le passant fut curieux de savoir d’où je venais et où est ce que j’apprenais le français et aussi depuis combien de temps. Selon lui je m’en sortais très bien pour quelqu’un qui étudiait depuis peu. Je le remerciais pour le compliment et pour la photo avant de rejoindre Nich et lui retranscrire tout ce qui venait de se passer.

    « Je maîtrise bien le français qu’on m’a dit ! C’est génial hein ! »


J’étais vraiment surexcité et j’avais vraiment grand mal à tenir en place. D’ailleurs je ne le disais pas à Nich mais on reviendrait encore ici ce soir car Paris de nuit c’est ça qui était le plus beau !
Chose promise chose due ! Après avoir fait un tour au haut de la tour Montparnasse car oui je m’étais encore jouer de Nich je me rattrapais bien en l’emmenant sur les rues du Moulin Rouge et là où on pouvait des sex-shops assez facilement. J’appelais une amie pour qu’elle m’indique précisément le sex-shop exacte où elle était aller et dont on avait vaguement discuté une fois. Eh oui on pouvait dire que nos conversations étaient très variées entre elle et moi.
J’arrivais devant le grand rideau bleu nuit après confirmation je rentrais en compagnie de Nich.
Une lumière violette éclairait l’entrée, a croire qu’on rendait visite à un mac mais une fois les portes du magasin passé tout ressemblait à un bon supermarché assez grand seulement que la spécialité était tout ce qui reliait le sexe.
On arrivait à reconnaître chaque personne, il y avait l’habitué qui venait juste agrémenté sa grande collection de dvd coquin, le gêné qui pensait que tout le monde le scrutait dans ses actions et agissait rapidement en cachant chaque article qu’il prenait il y avait un autre couple qui semblait cherchait une chose bien précise pour des activités bien particulières et y avait nous, Nich qui me semblait très curieux de savoir ce que j’allais prendre tout en me montrant certains articles et moi qui me fixait pour des accessoires. Et le premier me sauta aux yeux. J’attrapais le plutôt grand dildo et le montrait à mon copain.

    « Le cauchemar des maris et des petits amis ! Imagine si je prenais plus de plaisir avec ça qu’avec toi ! Ca serait pas bon pour ton égo hein » dis-je en riant légèrement avant de reposer l’objet à sa place. Il n’y avait que les insatisfaites qui utilisaient ça.


Toute joyeuse je me tournais vers un nouvel accessoire puis vers mon époux avec des menottes en fourrures noires et sans attendre de commentaires je les rajoutais au panier qu’on avait pris à l’entrée. Ca j’en voulais ! J’étais impressionnée de tous les articles qui étaient présentés. Sans rires y en avait vraiment pour tout les gouts et y en avait même je me demandais vraiment à quoi ça pouvait servir.
Et chaque fois comme s’il lisait sur mon visage ou dans mes pensées il y avait ce même vendeur à quelques pas de nous qui s’empressait de venir nous expliquer exactement l’utilité de tel ou tel accessoire, je ne comprenais pas tout les mots qu’il disait mais il arrivait très bien à transmettre l’image ce qui me troublait beaucoup et je faisais donc en sorte de toujours rester près de Nich à chaque explication. Le pire c’est qu’on l’appelait même pas, il venait automatiquement à nous.
Mais une fois parti j’arrivais vite à l’oublier. Dans un rayon je prenais un fouet et le montrait à Nich avec un sourire diabolique.

    « Tu veux tester ? »


Je m’amusais par la suite à essayer de le frapper avec. Il m’arrivait d’être une grande enfant immature et je riais beaucoup que je décidais de le garder juste le temps qu’on fasse notre tour dans le magasin.
Je jetai ensuite un œil aux dvd d’un air suspicieux…En particulier quand c’était des asiatiques.

    « Tu regardais des trucs comme ça toi aussi ? »


Je savais bien que non mais j’avais envie de poser encore la question juste pour le plaisir. Il y avait des déguisements, et des vêtements spéciaux comme un slip pour deux. Les français avaient vraiment des idées folles pour faire l’amour. Je rajoutais au panier un jeu de société érotique et un jeu de cartes dans le style inutiles j’étais championne. Je demandais à Nich si ça changeait beaucoup si je prenais des tenues en particulier semblait qu’il n’était ni pour ni contre donc je pris ce que je supposais ceux qui m’iraient bien soit la femme de chambre à la française, l’infirmière sexy et la policière parce que ça allait avec les menottes. Je récoltais ensuite des huiles de massages et j’en terminais ici.
Je jugeais que c’était tout pour moi de mon côté. Je demandais à Nich s’il voulait autre chose avant d’aller payer.
A vrai dire c’était quand même cher le plaisir sexuel quand je vus le montant de tout nos achats. Etre sadomaso ça devait être un vrai investissement dis donc.

Après cette étape au sex-shop passait j’étais toujours d’humeur à dépenser donc la nouvelle destination fut et je crois bien qu’elle rentrait dans un de mes plus beaux souvenirs car ce fut un shopping aux Champs Elysées. Pour ce fait je n’avais pas utilisé la carte de tout les jours mais ma carte sans plafond celle que mon père ne m’avait pas vraiment laisser mais que j’avais pris en le remerciant.
Je pense que j’avais battu mon record de temps a faire du shopping. Nich était le plus courageux de tout mon entourage. Il avait supporté que je fasse les magasins tout l’après midi. J’avais découvert la beauté du château Abercrombie avec même ma jolie photo avec le mannequin aux tablettes de chocolats plantés à l’entrée. Nich avait fait l’impasse sur cette photo pas très utile de son point de vue. On avait fait un tour chez Louis Vuitton ! On ne pouvait pas faire plus français !
J’avais fait un tour dans absolument toutes les boutiques présentes avec de très belles vitrines.

    « T’en fais pas on rentrera en taxi, c’est bien mieux ! »


Avec tous les sacs qu’on avait c’était la meilleure solution. C’était le paradis ici ! Enfin le paradis du shopping en tout cas. Nich peut même se rincer l’œil auprès des magasins qui exposaient de belles voitures. Je lui demandais s’il ne comptait pas en acheter une puisqu’il avait du laisser sa belle Mitsubishi pour m’offrir ma belle Audi. J’étais même fasciné par les voitures aujourd’hui. Tout me fascinait, les vêtements, les parfumeries.
Par la suite on passa par l’un des quartiers chinois. Ce qui n’était pas pratique avec les métros c’est que ça prenait beaucoup de notre temps. Mais c’est en rentrant dans un magasin que je retrouvais mes sources. Et je pense que c’est là où Nich se senti le plus à l’aise. Tout était coréen, tous était écrit en coréen, j’y retrouvais même ma boisson favorite que je ne retrouvais pas dans les autres commerces. C’est comme si on avait jamais quitté le pays. Les vendeurs avaient le même niveau de français que moi et on voyait bien qu’il préférait mieux parler en coréen. Je rentrai dans une grande conversation avec la vendeuse en lui parlant de pourquoi j’étais ici comment ça se passait pour Nich et moi qui m’avait donner l’adresse d’ici et elle en échange me racontait depuis quand elle était là que son frère pouvait aider Nich. C’était beau la solidarité. Elle nous proposa de l’attendre et qu’on irait faire un tour dans le Bubble Tea où était vendeur son frère. Je regardais Nich en coin en lui demandant en riant si vendeur dans un Bubble Tea était un job de son rang il avait entre vendeur au Bubble Tea ou serveur dans un restaurant coréen je trouve que ce n’était pas si mal. Je l’enviais presque.

On s’arrêta au Bubble Tea où on fit la connaissance du frère qui avait le même âge que Nich et qui avait un an d’écart avec sa sœur c’était le plus grand qui chérissait sa petite sœur plus que tout…je vous assure qu’il me rappelait quelqu’un ! Mais il n’avait pas le même charme que Kyung. Le contact passa facilement aussi avec lui il était plutôt amusant et très gentil. Il accepta même de parler de Nich à son patron en assurant que ça ne poserait surement pas de problèmes. Je regardais Nich pour essayer de savoir ce qu’il pensait mais c’était dur à discerner.
Le soir commençait peu à peu à tomber et les lumières de Paris s’allumaient au même rythme. La vue en devenait sublime qu’importe où l’on se trouvait. Je proposais pour fêter cette belle rencontre d’aller dans le restaurant où normalement j’avais proposé à Nich de travailler avant qu’on lui propose une place au Bubble Tea. Pour ce fait il a fallut retourner sur nos pas mais heureusement le grand frère avait une voiture et on n’eut pas à trimballer tout mes sacs dans les transports.
J’essayais d’éviter le regard de Nich quand j’eus un soupire de soulagement en voyant la voiture. Oui je sais il l’avait proposé et j’avais insisté pour pas la prendre mais là vraiment je regrettais d’avoir dis non.
Là où nous étions nous avions une vue directe sur l’Arc de Triomphe qui était illuminé de toute part. La prochaine fois la vue serait sur la tour Eiffel ou encore mieux on serait dedans pour voir tout Paris. Je m’en faisais la promesse.

    « Ca a été une grosse journée hein ? Pardon d’un après midi touristique c’est devenue une journée shopping. J’espère que je ne t’ai pas trop épuisé et que tu ne m’en veux pas trop. »

Je m’excusais vraiment ! J’avais fait courir Nich un peu partout ! Qui sait ? Ça se trouve qu’au fond de lui il voulait tout simplement mourir et il regrettait amèrement de m’avoir épousé. Tout était possible ! On avait tellement de sacs et j’en portais à peine deux ou trois. Je n’aurais vraiment pas aimé avoir une femme comme moi à ce moment.
Subitement je me levais de mon siège pour lui voler un baiser et lui offrit mon plus jolie sourire.

    « Comme on est dans la ville de l’amour je tiens à te dire que je t’aime Nich, je t’aime vraiment beaucoup et je suis très heureuse d’être ta femme. »


Lorsqu’un serveur vint prendre nos commandes je pris tous mes plats favoris, la nourriture coréenne m’avait quand même manqué. Le service était parfait et il ne fut que peu de temps après notre commande pour qu’on commence à manger. On cogna nos verres ensembles et je réalisais à quel point ma vie avait changé et à quel point je ne regrettais pas mes choix jusqu’à maintenant.

Le repas avait délicieux et la complicité que Nich et moi avions me faisait toujours chaud au cœur. Je réalisais que je passais beaucoup de trop de temps à l’école et que c’était plus comme avant quand je le voyais dès qu’il rentrait à la maison. Puis une question me vint.

    « Nich…la France te plait ? Ou tu préfèrerais rentrer le plus rapidement possible à Ulsan ? »


Moi la France me plaisait il n’y avait aucun doute là-dessus mais par manque de temps et surtout parce que je n’avais pas envie de faire face à cette question, je ne m’étais jamais demander ce que Nich pensait vraiment. Je sais qu’il avait du mal avec les Français en général mais bon moi aussi au début et maintenant je voulais y rester mais je ne savais pas si c’était le même schéma.

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