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 All my love is for you (flashback)

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MessageSujet: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyMar 4 Sep - 8:33

All my love is for you (flashback) Img_22b2d9f1253186073beba9c79101eafeAll my love is for you (flashback) Img_dc5731721c8d4a7890b4f68b0c9cccdb
i need you in my life


    - Aller, dépêches-toi! Tu es lent!


Mi Ran était déjà sortit de la voiture et se rendait à la course à la petite plage de sable brun du grand lac, laissant seul ses parents ainsi que Nichkhun. Ses sandales dans les mains, elle les jeta parterre une fois arrivée aux berges de l’eau. Rapidement, elle enleva son chandail blanc et le lança sur le sol. Puis, elle fit de même avec ses shorts en jean. Maintenant qu’elle n’avait plus que son costume de bain sur elle, elle tourna la tête et vit son ami au loin, qui la regardait, un sourire aux lèvres. Elle était si heureuse d’être enfin arrivée! La jeune fille avait toujours adorée les vacances d’été et c’était les premières qu’elle passait avec Nichkhun. Ces deux là ne s’étaient pratiquement pas quittés depuis le début des vacances qui séparaient l’année scolaire en deux avait commencé. Ils s’entendaient tellement bien qu’elle avait décidé de l’invité à venir dans la maison d’été que ses parents possédaient près d’un grand lac et, maintenant, ils venaient d’arriver après trois heures de route. La jeune femme jeta encore un regard vers le jeune homme avant de prendre finalement son élan pour se jeter dans l’eau fraîche du lac. Elle s’enfonça jusqu’à la taille, patienta un moment, pour s’habituer à la température de l’eau et lorsqu’elle sentit la chaleur gagner à nouveau ses jambes, elle plongea tête la première. Le contraste fut palpable et Mi Ran frissonna : Même l’été, l’eau du lac avait toujours été plus froide que la normale. Ouvrant ses yeux, elle observa le fond marin avant de regrouper ses cheveux dans sa main droite et de sortir de l’eau. D’ici, elle avait une vue parfaite de la grande maison en bois, de l’entrée où la voiture avait été garée, de ses parents qui rentraient les différents baguages dans la maison. Elle ne vit pourtant pas Nichkhun. Fronçant les sourcils, elle se retourna pour faire face à la plage et elle le vit qui la regardait, un grand sourire aux lèvres.

    - Tu es lent! Je t’attends depuis tout à l’heure.


Oui, bon, elle exagérait un peu, car cela ne faisait pas longtemps qu’elle l’attendait, mais quand même! Elle voulait s’amuser, elle voulait nager, elle voulait s’allonger sur le sable chaud et se faire bronzer sous les rayons du soleil, elle voulait allez faire du canot, faire un feu de camp la nuit tombée, en mangeant des guimauves. Tout cela, elle voulait le faire avec lui et avec personne d’autre. Souriante, elle laissa tomber ses longs cheveux trempés sur son épaule droite. Le beau brun la fixa encore quelques temps puis finit par enlever son chandail noir et il s’avança près de la rive, hésitant. Levant les yeux au ciel, elle poussa un petit soupire avant de lui crier que l’eau n’était pas froide. C’était un tout petit mensonge, car l’eau n’était pas des plus chaudes, mais il fallait bien qu’il se décide à venir la rejoindre. Elle n’allait quand même pas se baigner seule! Le sourire de Mi Ran s’agrandit quand son ami couru pour entrer dans l’eau et la rejoindre. Enfin! Il était temps qu’il arrive. En à peine quelques enjambées, il était déjà à côté d’elle, une expression faussement fâchée au visage. Il lui dit sans attendre à quel point elle était menteuse à propos de la température de l’eau, pour seule réponse, elle sortit sa langue pour lui faire une belle grimace. Elle rigola et se mit sur le dos, se laissant bercer par les petites vagues ainsi que les courants chauds et froids qui variaient d’une seconde à l’autre. Silencieuse, elle tourna la tête vers Nich et le regarda un moment. À dix-sept ans, Kim Nichkhun était déjà un jeune homme d’une beauté à couper le souffle. Elle était sûre que, plus tard, il allait l’être tout autant. La femme qui finirait par mettre le grappin dessus serait une veinarde, se dit Mi Ran, ses yeux noisette toujours posés sur lui. Lentement, elle s’éloigna du jeune garçon, se laissant porter par le courant. Que faire pour passer le temps? Ils ne pouvaient pas jouer à Marco Polo car, même s’ils étaient assez les deux, ce jeu était bien plus amusant joué à plusieurs. Une course? Pourquoi pas? Après tout, le lac était assez grand pour qu’ils en fassent de toutes les longueurs possibles! Se donnant une petite poussée avec les jambes sur se redresser, elle prit appuis sur son ami pour se tenir en équilibre et observa les alentours, à la recherche du point d’arrivé. Elle n’avait pas envie de nager d’une rive à l’autre, surtout qu’il pouvait y avoir des grenouilles et autres animaux aquatiques peu intéressants. Quant à nager jusqu’à la plage, cela serait un jeu d’enfant de la distance où ils étaient. Non. Il fallait quelque chose de bien plus plaisant à atteindre comme but. Et c’est là qu’elle vit ce qu’elle recherchait. Le petit îlot en plein milieu du grand lac. Un petit sourire malicieux vint se former au coin de ses lèvres et elle enfonça gentiment son doigt dans les côtes de Nich.

    - On fait la course : Le premier arrivé à l’îlot là-bas gagne… Que pourrais-t-il gagner, en fait? Tu as une idée?


Se mettant à réfléchir à une idée de prix, elle ne remarqua pas que le jeune homme avait déjà prit son élan pour partir à la nage. Quand elle réalisa qu’il n’était plus à côté d’elle et qu’il avait trois bonnes longueurs d’avance sur elle, elle fronça les sourcils.

    - Sal tricheur! Cria-t-elle avant de prendre elle aussi son élan et de se mettre à nager vers l’îlot de pierre.


Même si elle était bonne nageuse, elle savait que Nich allait gagner puisqu’il était partit en avance. Elle donna quand même tout ce qu’elle avait pour arriver le plus rapidement possible au point d’arriver de cette course improvisée. Posant la main sur la pierre chaude, elle sentit les mains de NIchkhun s’enrouler contre ses fins poignets pour l’aider à monter sur l’îlot, qui était juste assez grand pour permettre à deux personnes de s’allonger dessus. Le fusillant du regard, elle se tourna pour être dos à lui, croisant les bras par la même occasion sur sa poitrine, faisant mine de le bouder. Elle faisait cela en blague, car elle était loin d’être une personne rancunière et mauvaise perdante. Nich passa alors ses bras autour d’elle et vint l’attirer vers lui, posant sa tête sur les épaules de Mi Ran. Il s’excusa alors et aucun des deux ne bougea. Elle aimait cette proximité entre eux, le fait de le sentir près d’elle, autant physiquement que moralement. Ne sachant que dire, elle leva quelque peu ses bras vers le haut et alla poser ses mains sur celles du jeune homme.

    - Tu as une idée de prix, puisque tu as gagné la course?


Suite à toute cette action, elle n’avait pas eu le temps de réfléchir à un prix pour le gagnant, comme il était partit en flèche, même avant qu’elle ne donne le compte du signal de départ.

    - Tu as droit à ce que tu veux. Tant que c’est faisable et raisonnable.


Fermant doucement ses grands yeux, elle profita des rayons chauds du soleil de midi qui réchauffaient lentement sa peau mouillée par l’eau, séchant les gouttelettes d’eau sur sa peau pratiquement nue.

    - Et que cela ne me coûte pas un prix de fou. Et aussi que ça n’humilie personne!


La liste des conditions s’allongeait peut-à-peut et elle réalisa toute les bêtises qu’elle pouvait dire. Bien vite, la parole se transforma en rire. Elle se tut à nouveau quand elle sentit le souffle chaud de son ami contre son cou. Un léger frisson la parcourut, mais elle ignora cette réaction due au désir. Si elle pouvait sentir son souffle aussi près, c’était probablement car il allait parler et lui donner une réponse pour le prix qu’il allait réquisitionner maintenant ou au courant de la journée. Car, oui, il avait le droit de demander son prix quand il le voudrait au fil de leur séjour dans ce lieu tranquille. À lui de bien penser à ce qu’il voudrait! Souriante, elle ne pu s’empêcher de se trouver chanceuse de l’avoir comme ami. Merci à Kyung Ae, qui lui avait présenté ce charmant jeune homme l’an passé. Depuis qu’ils se connaissaient, Nichkhun et elle avaient cette complicité que tous enviaient. Même pas besoin de mots pour se comprendre. Ils étaient cool comme ça, ils étaient faits pour s’entendre. Se mordant la lèvre, elle attendit toujours la réponse de son ami. Peut-être allait-il tout simplement esquiver le sujet et garder son idée dans sa tête, pour plus tard dans la journée, durant la soirée ou demain. Il faudrait quand même qu’il lui fasse part de son idée, car, une fois qu’ils partiraient du lac pour revenir à Ulsan, le prix ne pourrait plus être réquisitionné. C’était un règlement qu’elle venait d’inventer à l’instant, dans sa petite tête. Au loin, elle entendit la voix de sa mère, qui leur disait qu’ils allaient bientôt manger, dans maximum 30 minutes.

    - Bon… Il nous reste trente minutes à passer. Tu as envie de faire quoi pendant ce temps-là?



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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyDim 9 Sep - 20:03


All my love is for you (flashback) 120910021015201941
Kim Power


« Aller, dépêches-toi! Tu es lent! »

Je n’allais pas lui répondre. De la voir être excitée à ce point en sortant précipitamment de la voiture la rendait adorable au point tel que j’oubliai le fait qu’elle venait de me traiter de lent. En même temps, je vins à me demander si ce n’était pas elle plutôt qui était trop rapide. La voiture de ses parents avait à peine eu le temps de s’arrêter devant le chalet, que déjà Mi Ran courrait en direction du lac. Mon amie avait toujours été ainsi et c’est ce qui faisait son charme. Sa bonne humeur rendait les autres autour d’elle heureux. Lorsque mon amie eut atteins la plage, son père me fit signe de ne pas les aider à décharger la voiture et que je ferais mieux d’aller veiller à ce que Mi Ran ne se noie pas. C’était une bonne idée, car il pouvait y arriver de faire des choses toutes bêtes comme oublier qu’on ne peut pas respirer sous l’eau.

Je suis donc allé la retrouver, mais je restai sur la petite colline qui séparait le sentier de la plage. Je la regardai de loin, elle qui était en train de révéler son corps. N’ayant plus que son bikini sur son corps, elle se tourna vers moi le sourire aux lèvres. Je lui retournai son sourire sans daigner m’approcher. La vue d’ici était bien plus magnifique. Avoir un appareil photo en main je me serais probablement amusé à la rendre timide en prenant des photos d’elle sur la plage avec seulement son maillot de bain. Mais bon, ça allait être pour plus tard. Ce n’est pas comme si le temps pressait. Nous venions tout juste d’arriver dans cet endroit paradisiaque qui appartenait à ses parents. Le jour qu’elle m’avait demandé de l’accompagner pour quelques jours à son chalet, je n’avais pas pu refuser l’offre. De toute façon, même si elle m’avait invité à la suivre au milieu d’un champ de bataille, je crois bien que je l’aurais suivie malgré tout. J’étais devenu presque dépendant à sa présence. De nature sociale, je n’avais jamais aimé me retrouver seul à rien faire. Je devais être constamment entouré de personnes et Mi Ran s’était révélée être de très bonne compagnie lors de la dernière année. Ça ne faisait pas des siècles que je la connaissais et pourtant, nous étions déjà très complices ensemble. Des inséparables? Ça serait peu dire. Je passais tout mon temps avec cette fille, donnant l’impression à mon entourage qu’elle était devenue ma petite amie.

Bref, tandis que mes pieds n’avaient pas encore rejoins le sable, Mi Ran décida qu’il était grand temps pour elle de se mouiller. Elle s’enfonça dans l’eau jusqu’à la taille avant de plonger entièrement sa tête. Je devais bien l’admettre qu’elle m’impressionnait puisque l’eau ne semblait pas du tout chaude. C’était encore le matin malgré nos trois heures de route nécessaires pour venir jusqu’ici et le soleil n’avait pas encore eut le temps de réchauffer le fond marin. Je crois que ma théorie tenait la route, puisque Mi Ran se plaignit encore du temps que je mettais avant de venir la rejoindre et partager son cauchemar. Je restai là à analyser la situation. Est-ce que je voulais me mouiller toute suite et prendre le risque d’avoir froid le reste de la journée? Mi Ran influença grandement mon choix sans le savoir lorsqu’elle passa toute sa chevelure sur son épaule droite. Elle était trop sexy ainsi.

D’un mouvement rapide, je retirai mon chandail que j’abandonnai sur le sable. Je m’avançai de l’eau pour y tremper mes pieds. Un frisson me parcouru tous les corps quand je réalisai ce que je m’apprêtais à faire. J’avais toujours été plus du genre spa et sauna. Mi Ran me cria que ce n’était pas froid, et j’eus envie de lui décerner le titre de la pire menteuse. Je fis quelques pas vers l’arrière pour retrouver le sable avant de me décider et de m’élancer dans le lac d’un seul coup. Avec de l’eau jusqu’aux hanches, je sentis tous les muscles de mon corps me hurler que j’étais un imbécile. Réservant un joli regard noir à mon amie, je la traitai de menteuse et j’eus le droit à sa plus belle grimace. Cela semblait l’amuser drôlement alors qu’elle se laissait maintenant flotter sur le dos. Je levai les yeux vers le ciel. Cette fille me donnait l’impression qu’elle avait 5 ans parfois…mais c’était adorable. Et puis je ne pouvais pas lui en vouloir de m’avoir menti puisque je le faisais constamment. Je ne comptais même pu le nombre de fois que je lui avais fait croire que j’avais oublié mes clefs de maison pour pouvoir rester chez elle.

Ne me laissant même pas le temps de finir de me mouiller jusqu’à la tête, Mi Ran se redressa en prenant appui sur mon épaule. Je baissai les yeux vers elle en me demandant ce qu’elle faisait à tourner la tête ainsi dans tous les sens. Elle avait son sourire malicieux qui ne présageait rien de bon. Mi Ran me prit par surprise en planta son index dans mes côtes me faisant sursauter. Pourquoi elle avait fait ça!?


« On fait la course : Le premier arrivé à l’îlot là-bas gagne… Que pourrais-t-il gagner, en fait? Tu as une idée? »

Avec ce geste qu’elle osé commettre, j’étais bien décidé à ne pas la laisser gagner. Son petit sourire diabolique allait disparaître bientôt. Je tâchai de trouver une idée pour le gagnant qui serait nul autre que moi, mais après un trop long moment de réflexion je déterminai que j’allais bien pouvoir trouver ça après. Sans attendre un signal de départ, je partis à la nage vers le petit îlot qui se devait être la ligne d’arrivée. Mi Ran mis plusieurs secondes avant de se rendre compte que je n’étais plus à côté d’elle, ce qui me fis rire et par le même coup me fit ralentir dans la course. Néanmoins, c’est sans surprise que j’arrivai le premier avec un bon nombre de longueurs d’avance. Quand Mi Ran arriva, je l’aidai à monter sur l’îlot en la prenant par le poignet me rappelant à quel point elle pouvait être légère cette fille. Elle se mit ensuite à bouder en me faisant dos et en prenant la pose des bras croisés sous la poitrine. Elle aurait dû gagner un oscar pour la meilleure actrice. Tout naturellement, je vins à passer mes bras autour d’elle pendant qu’elle me faisait toujours dos. Je posai ensuite ma tête sur l’une de ses épaules pour essayer de la faire flancher. J’avais envie de mettre à mon tour mon index dans ses côtes et lui donner l’ordre de m’aimer, mais elle ne resta pas immobile très longtemps. Elle posa ses mains sur les miennes me faisant penser qu’elle ne me boudait plus.

« Tu as une idée de prix, puisque tu as gagné la course? »

Un large sourire sur les lèvres, je me mis à réfléchir à un prix auquel j’aurais le droit. Elle ajouta que j’avais le droit à tout ce que je voulais, tant que c’était faisable et raisonnable. Mon sourire victorieux fit place à mon sourire malicieux. À tout ce que je voulais hein?

« Et que cela ne me coûte pas un prix de fou. Et aussi que ça n’humilie personne! »

« Eh merde! Moi qui voulait justement t’humilier! Non mais franchement Mi Ran pour qui tu me prends?!» lui répondis-je

J’avais beaucoup trop de respect pour cette fille. Je n’aurais jamais pu envisager penser à un truc qui la rabaisserait. Bien au contraire, j’adorais être toujours près d’elle et la prendre dans mes bras comme pour me donner le sentiment qu’elle était protéger contre tous les malheurs. C’était absurde je sais bien. Je cru avoir trouvé mon prix, quand Mi Ran reprit la parole pour rajouter des conditions encore. Je fronçai les sourcils avant de faire une onomatopée pour lui faire comprendre qu’elle exagérait là avec toutes ses conditions ridicules. Je n’avais plus le droit à rien en fin de compte. Il suffit que nos regards se croisent pour qu’un fou rire se fasse entendre. Quand je disais que le courant avait toujours très bien passé entre nous. Nous en étions rendus au stade du langage visuel. Je ne lisais pas encore dans ses pensées, mais c’était tout comme. Un silence se réinstalla entre nous pendant que j’hésitais à dire l’idée que j’avais en tête. C’était trop demander que d’exiger à mon amie d’enlever son haut de bikini? Ça relevait de l’humiliation? Je n’en étais pas certain et c’est pourquoi je me gardai de dire ce à quoi je pensais. J’allais trouver autre chose. Toutefois, je fus coupé dans mon brainstorming quand une voix se fit entendre au loin. Je tournai la tête vers la plage près du chalet d’où venait cette voix et je vis la mère de mon amie nous appeler. Nous allions manger très bientôt et nous ne devions pas trop s’éloigner.

« Bon… Il nous reste trente minutes à passer. Tu as envie de faire quoi pendant ce temps-là? »

Elle me demandait de prendre une décision? Finalement elle ne me connaissait pas aussi bien que je l’aurais cru. Sans lui donner de réponse, je la relâchai enfin et je m’allongeai sur le dos tout près d’elle. Les mains jointes derrière la tête je la regardai en souriant. D’ici la vue était excellente, mais je me gardai encore d’exprimer une telle pensée. Toutefois, à voir aussi bien toutes ses jolies formes, je vins à me demander pourquoi elle avait perdu son temps à m’inviter moi à son chalet. C’était l’occasion parfaite de draguer son dreamguy étant pratiquement toujours en bikini. J’avoue que ses vieux étaient du voyage aussi, mais c’était un tout petit détail. Je me redressai pour être capable de prendre sa main dans la mienne et tirer Mi Ran au sol la forçant à s’asseoir à son tour. Puis, sans encore oser ouvrir la boucher, je me recouchai sur le dos en fermant les yeux. J’adorais la chaleur bien plus que l’eau froide. Pendant ce temps, je continuais de penser à un prix pour ma victoire et ne trouvant aucune solution à mon manque d’idée, je vins à considérer une autre possibilité.

« Tu sais quoi, quand il faudra retourner dans l’eau pour aller manger, je vais te laisser une chance. Si tu gagnes la seconde course, je te laisse toi aussi le droit d’exiger le prix que tu souhaites. Pour ma part j’ai trouvé le mien, mais je te le dirai que ce soir autour du feu »

Oui oui je venais tout juste de décider qu’on allait avoir le droit à un feu de camp ce soir. Je voulais manger des guimauves et essayer de sympathiser avec le paternel de Mi Ran dans l’espoir de l’amadouer un peu et qu’il me laisse ensuite boire l’une de ses bières malgré le fait que j’étais encore mineur. Toutefois, j’avais menti, je ne savais pas encore ce que j’allais demander à Mi Ran en guise de victoire. Peut-être que ça allait être une chose aussi simple qu’un shotgun absolu sur le lit dans lequel j’allais dormir ce soir.

Je laissai ma curiosité parler en demandant à Mi Ran si elle savait ce que nous allions manger pour dîner. Elle haussa les épaules et j’en conclu que ça serait donc une surprise. Mais j’étais affamé et je devais me sortir de la tête mes envies de dévorer un gros steak. Ce fus à mon tour de me redresser pour me mettre à regarder de tous les côtés à la recherche de quelque chose de précis. Mi Ran semblait patience et ne posa pas de question sur mon comportement. Je vis un arbre derrière nous à l’écorce blanche ce qui me fit sourire. Je m’approchai d’abord de la rive pour prendre un caillou au bout pointu et je pris mon amie par la main pour l’attirer avec moi vers l’arbre. Je posai mes yeux sur le feuillus, puis sur Mi Ran avant de finalement lui donner des explications

« Ça fait tout juste un an qu’on s’est connus pas vrai? Peu importe, même si ce week-end à ton chalet ne fait que commencer, j’ai l’impression que nos quelques jours ici changeront grandement notre relation et que tu vas devoir me supporter encore longtemps »

J’avais dit que notre relation allait changer grandement, mais je n’avais pas dit si cela allait être positivement ou négativement. Je voyais mal qu’on reparte d’ici en ne voulant plus jamais s’adresser la parole, mais je n’écartais aucune possibilité. Après tout, les filles pouvaient vraiment être chiantes parfois. Je levai ma main qui tenait la roche et j’entaillai l’écorce de l’arbre pour y faire trois traits bien distincts pour former un K. Partageant le même nom de famille, Kim, s’était un peu notre marque de commerce à nous deux. Je reposai mon regard sur Mi Ran en laissant sous-entendre que l’année prochaine elle pourrait bien faire un nouveau K si elle a la chance de m’avoir à ses côtés. Répété l’expérience du chalet une fois par an…pourquoi pas! Si par malheur après le High School on en venait à se perdre de vue, au moins ce chalet allait nous permettre de nous revoir une fois par an. Est-ce que je craignais de perdre mon amie? Un peu oui. Avec le physique qu’elle avait, je savais très bien qu’un jour, le cœur de Mi Ran allait battre pour un homme et peut-être que ce jour, elle n’aurait plus le temps de voir ses amis. Peut-être même que j’allais détester ce gars à mort alors je devais bien faire en sorte toute suite qu’elle ne serait jamais porté à m’oublier. Des sentiments pour elle? Non aucun. C’est ce que je me plaisais à répondre.

Je pris la main de Mi Ran pour y déposer la pierre que j’avais utilisée pour graver sur l’arbre et je lui fis un sourire sincère comme si j’essayais de la charmer. C’était peut-être ce que je cherchais à faire après tout. Bref, la relâchai ensuite précipitamment sa main et je partis à la course vers l’eau en la prenant par surprise encore une fois. Je tournai la tête avant de rentrer dans l’eau pour voir Mi Ran qui avait son regard contrariée que j’aie encore osé tricher dans la course. Alors qu’elle s’apprêtait à sauter dans l’eau et ainsi prendre de l’avance sur moi, je l’attrapai par la taille pour l’entraîner avec moi dans l’eau. Je fis d’elle ma prisonnière. Bien sûr, la belle brune tenta de s’échapper et me lança plusieurs fois de l’eau au visage, mais sans succès; je la tenais toujours bien dans mes bras. Elle voulu ensuite essayer la tactique de me mordre le bras, mais ça ne déclencha que notre fou rire. Décidément, cette course n’était pas sur le point de se terminer. En 1 minute, nous n’avions même pas avancés d’un mètre. Je vins finalement par passer un bras sous ses jambes pour la soulever et l’empêcher de toucher le fond de l’eau. Instinctivement, elle passa son bras autour de mon cou et soudainement elle sembla accepter de donner sa capitulation. Je me mis à marcher jusqu’à ce que la profondeur du lac me le permette. Mi Ran en profita pour me faire remarquer que je n’allais pas pouvoir la transporter ainsi jusqu’à la rive et elle avait bien raison. J’allais la relâcher mais avant…

« J’ai trouvé mon prix. Tu dois répondre sincèrement à ma question.Es-tu vierge?»

Je la gardai sous mon emprise jusqu’à ce qu’elle accepte de bien vouloir me répondre.



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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyDim 4 Nov - 21:16

All my love is for you (flashback) Img_22b2d9f1253186073beba9c79101eafeAll my love is for you (flashback) Img_dc5731721c8d4a7890b4f68b0c9cccdb
i need you in my life


    Elle se mit à rigoler quand elle entendit Nichkhun lui dire d’un ton bien sarcastique qu’il voulait justement trouver quelque chose pour l’humilier. Elle ne pu que faire un petit ‘tss’ à la suite de ses paroles avant d’un doux rire sorte à nouveau de sa bouche. C’était bien elle, à toujours mettre des restrictions sur tout, comme si elle risquait vraiment de se faire humilier. Surtout que la personne visée n’était autre que Nich et qu’elle savait qu’il ne lui ferait jamais une chose pareille. Pour s’amuser, elle ajouta d’autres conditions plus ridicules les unes que les autres, jusqu’à ce que, finalement, il ne puisse plus rien faire. Leurs regards se croisèrent et ils furent prit d’un fou rire incontrôlable. Ce que c’était bon, d’être en sa compagnie. Elle n’osait même pas imaginer sa vie future sans lui. Ô, comme ce serait monotone! Il était la raison principale pour laquelle ce sourire était constamment affiché sur son beau visage d’ange. Une vie sans lui, ce serait comme un hiver sans neige : nul, dépourvu de beauté et d’intérêt. Et si jamais ils se perdaient de vue dans le futur? Rien que cette pensée lui donna un frisson et elle refusa de réfléchir plus à cela. Elle était ici pour s’amuser, pour profiter du soleil, de la chaleur de l’été Vivre au jour le jour. You only live once. YOLO? Dans le même genre, sans le côté ‘’swag’’ de cette pensée. Entre temps, sa mère était sortit leur dire que le repas allait bientôt être prêt. Mi Ran demanda à Nichkhun ce qu’il voulait faire pour passer le temps. Oh oui, elle lui demandait de décider, même si il n’avait jamais aimé prendre de décisions. Une petite moue attristée vint s’afficher sur son doux visage quand son ami s’écarta d’elle, la laissant donc seule la jeune coréenne debout, observant au loin le chemin qu’elle avait emprunté pour se rendre jusqu’au lac une demi-heure plus tôt. Le léger vent qui soufflait venait caresser la peau de Mi Ran et elle ferma les yeux un moment, profitant de cet instant de calme pour respirer un bon coup, pour graver ces différentes scènes de la journée dans sa mémoire à jamais. Quelques mèches de ses cheveux vinrent effleurer ses joues et elle ouvrit lentement les yeux. Se tournant lentement vers Nich, elle lui offrit un sourire des plus charmants. Elle était heureuse qu’il soit ici avec elle. Comme elle se serait ennuyée sans lui. Bien sur, il y avait ce charmant jeune homme qui venait lui aussi passer ses vacances au lac, mais, ce n’aurait pas été la même chose. Elle ne se serait pas amusée autant qu’avec Nichkhun, elle n’aurait pas eu de moments aussi mémorables ni cette complicité qui les liait. Son sourire ne disparaissant pas d’un centimètre de son visage angélique, elle sentit la main de son ami venir agripper la sienne et l’attirer vers lui, comme pour la forcer à s’assoir. Au début, elle résista, tirant elle aussi sur sa main, mais voyant qu’il était bien plus fort qu’elle, elle céda, levant les yeux au ciel avant de finalement s’assoir à côté de lui, silencieusement. Elle se concentra sur le son du vent dans les feuilles, du rire heureux des enfants au loin, de l’eau qui bougeait doucement. Elle prit encore une longue inspiration, comme si le fait d’être en pleine nature allait purifier ses poumons de l’air pollué d’Ulsan, de la grande ville. Son bon ami finit finalement par briser ce silence dénué de malais en lui proposant quelque chose.

      - Tu sais quoi, quand il faudra retourner dans l’eau pour aller manger, je vais te laisser une chance. Si tu gagnes la seconde course, je te laisse toi aussi le droit d’exiger le prix que tu souhaites. Pour ma part j’ai trouvé le mien, mais je te le dirai que ce soir autour du feu.


    Une seconde course? La proposition qu’il lui faisait était très intéressante aux yeux de Mi Ran, qui pourrait peut-être, alors, gagner cette course et exiger un truc en échange, elle aussi. Dans ses yeux se apparu alors une lueur d’excitation. Et un feu de camp aussi! Il avait fait un planning, dit donc! Heureuse, elle noua à nouveau ses doigts avec ceux du jeune homme et elle alla déposer un léger baiser sur le dessus de sa main, sa façon à elle de le remercier sans prononcer un seul mot. Elle n’aurait jamais pu se permettre de faire cela avec un autre garçon, le baiser, je veux dire. Il n’y avait qu’avec Nich qu’elle faisait ce genre de choses, il n’y avait que lui pour ne pas trouver cela gênant, pour ne pas s’imaginer des choses. Mi Ran avait toujours été une jeune fille dans le style ‘let’s get physical’, sans l’allusion sexuelle, vous voyez le genre? À toujours donner des câlins aux autres, à les embrasser sur les joues, à chercher le contact physique. Cela la rassurait, en quelque sorte, de savoir qu’elle n’était jamais seule, que quelqu’un était près d’elle, à moins de quelques centimètres. Souriante, elle passa une main dans ses cheveux avant de reposer la main de Nich sur son torse.

      - C’est une super bonne idée! Je te battrais à coup sûr à la course, en tout cas. Et c’est aussi une très bonne idée, le feu de camp. On mangera des guimauves! Et on pourrait essayer de piquer un peu de bières à mon père?


    Décidément, ils avaient les mêmes idées quant à la bière, malgré que Mi Ran ne fût pas du genre à boire beaucoup d’alcool. Malgré tout, c’était les vacances et ce n’était pas n’importe lesquelles! Elles seraient inoubliables. Elle se demanda ensuite qu’est-ce que Nich avait bien pu trouver comme idée, fronçant les sourcils, posant un regard accusateur sur lui.

      - Hey. Pourquoi tu ne me dis pas tout de suite ce que tu veux? C’est pas bien de me faire attendre, tu sais.


    Elle espérait secrètement qu’il craquerait et qu’il lui révélerait ce qu’il voulait avant la fin de la journée, si possible, please. Elle détestait cela, quand il la faisait attendre de la sorte, juste pour jouer avec elle. Affichant une petite moue boudeuse, alors que Nich lui demandait si elle savait ce qu’ils allaient manger pour dîner. Elle haussa les épaules, se demandant alors ce qu’ils allaient manger, laissant un doute planer dans son esprit. Son estomac se mit à gargouiller et elle plaça ses mains contre son ventre, le rouge commençant lentement à gagner ses joues. Elle détestait quand cela lui arrivait et elle espérait que monsieur Kim n’est pas entendu ce bruit, pour qu’il ne se moque pas amicalement d’elle, comme il le faisait si souvent. Mais il n’eut pas l’air d’avoir entendu, ce qui soulagea la jeune femme. Par-contre, son ami se redressa subitement et chercha quelque chose du regard, ce qui intrigua Mi Ran. À nouveau, ses sourcils se froncèrent et elle l’observa d’un drôle d’air. Elle voulut lui demander ce qu’il cherchait, mais elle s’abstenu, croyant qu’il était bon pour le développement mental du jeune homme de chercher seul. HMM, oui, bien sûr, elle se moquait mentalement de lui. Elle se retenu de me pas pouffer de rire et patienta comme elle seule savait le faire, silencieuse, le laissant continuer sa recherche. Pendant ce temps, elle se demandait toujours ce qu’ils allaient manger. Humant l’air ambiant, elle ne réussit pas à déceler une quelconque odeur émanant de la maison de vacances des Kim. Elle présuma donc que c’était quelque chose de froid, ne nécessitant pas de cuisson. Ou peut-être qu’elle se trompait et qu’elle n’avait pas un odorat si développé que cela, après tout. Se mordillant la lèvre, elle abandonna donc l’idée de trouver le repas et porta plutôt son attention sur Nich, qui avait l’air d’avoir trouvé ce qu’il cherchait. Pour confirmer ses soupçons, le jeune homme vint lui prendre la main et la hissa sur ses pieds. Elle lui jeta un regard intrigué alors qu’il portait son regard d’elle au feuillus.

      - Aller, déballe ton sac Nich!


    Elle n’allait pas attendre là toute la journée, non de Dieu! En fait, elle faisait comme si elle était un peu énervée, mais elle ne l’était pas. Et Nichkhun le savait. Mi Ran était peut-être la femme la plus patiente du monde, no jokes! Après un long échange de sourire, son ami finit par révéler ce qu’il avait en tête.

      - Ça fait tout juste un an qu’on s’est connus pas vrai? Peu importe, même si ce week-end à ton chalet ne fait que commencer, j’ai l’impression que nos quelques jours ici changeront grandement notre relation et que tu vas devoir me supporter encore longtemps.


    À chaque parole, la jeune femme approuvait d’un signe de tête, son sourire grandissant à vue d’œil. Il n’y avait pas à dire, ils étaient sur la même longueur d’onde. Elle aussi savait que ce week-end allait être mémorable, qu’ils allaient vivre des moments magiques, qui allaient fortifier leur relation. Plus il serait présent dans sa vie, mieux elle se porterait. Et elle espérait que leur relation ne se finisse pas abruptement suite à ces quelques jours de vacances ensemble. Ce qui l’étonnait grandement. Elle était sûre qu’ils n’allaient pas se brouiller, ils ne pouvaient tout simplement PAS mettre fin à cette amitié. Cela faisait tout juste un an qu’ils se connaissaient, environ, mais il s’était créer un lien indestructible entre eux. Il y avait eu une connexion dès l’instant où ils s’étaient parlé. Ça ne pouvait pas changer en à peine quelques jours. Observant Nichkhun qui tenait la pierre dans ses mains, elle s’approcha avec lui près de l’arbre et se pencha pour observer ce qu’il allait faire. Lentement, mais sûrement, il entailla la dure écorce de l’arbre et entreprit de tracer une lettre, qui s’avérait être un K. Elle n’eu même pas le besoin de l’interroger du regard sur la signification de ceci. K comme Kim. Kim comme le nom de famille que les deux partageaient sans être pourtant liés de sang. Leurs regards se croisèrent et ils se sourirent. Même s’ils en venaient à ne plus se parler, à ne plus se voir, si ils revenaient ici, à cet endroit, ils se souviendraient toujours des moments passés ici, ensemble. Mais imaginer sa vie sans lui, elle ne voulait même pas y penser. Sa tristesse serait plus grande qu’un chagrin d’amour. Aimer Nichkhun? Autrement qu’en amitié? Voyons, jamais! Qu’ils terminent ensemble, en tant que couple? Impossible. Ils étaient tout simplement de très bons amis…

    Refermant ses doigts sur la petite roche que son ami avait glissé dans sa main, elle la serra fortement et la porta à son cœur, comme si c’était le plus beau bijou au monde, comme si cette chose valait des millions. Et, alors que ce moment était si parfait, si beau, Nichkhun lâcha précipitamment la main de Mi Ran et se mit à courir en direction de l’eau. Pas encore? Elle le fusilla du regard et, s’assurant de serrer bien fort la roche dans sa main, s’élança à son tour, rattrapant le jeune homme dans sa course. Cette fois-ci, il n’allait pas la battre à ce jeu-là. La tricherie, pas chez les Kim, pas chez elle, en tout cas. Le rattrapant à l’autre bout du rocher, elle s’apprêta à sauter dans l’eau froide, mais au dernier moment, Nich l’attrapa par la taille et fit le grand saut avec elle dans ses bras. Un cri s’échappa de la bouche de la brunette alors que les deux tombèrent pour finalement s’enfoncer dans l’eau glacée. Ouvrant les yeux dans l’eau, elle lança un faux regard haineux et, pour toute réponse, quelques bulles sortirent de leurs bouches. Bien vite, elle entreprit d’essayer de remonter à la surface, sauf qu’elle était toujours prisonnière des bras musclés de son ami. Ils remontèrent ensemble à la surface et une fois leurs têtes à découvert, elle entreprit d’envoyer de l’eau au visage du méchant qu’il l’empêchait de gagner cette deuxième course. Sans grand succès, puisqu’il la tenait toujours fermement dans ses bras. Boudeuse, elle essaya la tactique ultime : lui mordre le bras, mais, Mi Ran était aussi menaçante qu’une coccinelle, donc cette technique ne fit que déclencher un fou rire général de la part des deux écoliers en vacances. Et la course n’était pas sur le bord de finir, puisqu’ils n’avaient pas avancés d’un mètre et qu’ils se chamaillaient toujours entre eux. Bien vite, la jeune Kim perdit l’avantage, car Nichkhun trouva une technique bien plus redoutable que celle qu’elle avait tenté d’utiliser. Elle sentit le bras du beau brun se glisser entre ses jambes pour venir la soulever du sol, ce qui l’empêchait de toucher le font de l’eau. En un geste instinctif, elle vint passer son bras autour du cou de son ami et cessa de lutter, comme si elle donnait sa capitulation. Elle abandonnait. Jamais elle ne pourrait le vaincre à ce petit jeu. Elle afficha quand même une petite moue triste, comparable à celle d’un enfant auquel on aurait interdit quelque chose, avant d’enfouir son visage dans le creux de l’épaule de Nich. Bien vite, ils arrivèrent près du bord de l’eau et un petit sourire satisfait apparut au visage de l’adolescente. Il ne serait pas capable de la porter jusqu’au chalet, même si elle ne doutait pas de sa force physique, loin de là. Elle lui fit donc part de cette pensée et il approuva. Malgré tout, il semblait y avait quelque chose de louche face à cette capitulation. Cela avait été bien trop facile. Comme elle connaissait si bien le jeune homme, il vint lui annoncer qu’il avait trouvé son prix.

      - Tu dois répondre sincèrement à ma question.


    Fronçant les sourcils, elle fit oui de la tête, se demandant ce qu’allait être cette fameuse question. Qu’allait-il lui demander? Même si elle le connaissait mieux que quiconque, il pouvait être bien imprévisible quelques fois.

      - Es-tu vierge? Lui demanda-il, la serrant contre lui, lui faisant bien comprendre qu’elle ne pourrait pas partir tant qu’elle ne répondrait pas franchement à cette question.


    Et elle savait qu’elle ne pouvait pas mentir, car il lisait en elle comme un livre ouvert. Quelle idée, aussi, de lui demander cela! Elle sentait son visage devenir rouge alors que les secondes passaient. Oui, elle était vierge, mais, jamais personne ne l’avait questionné à ce sujet. Elle enfouit encore plus son visage contre l’épaule du jeune homme avant de soupirer.

      - Oui, marmonna-t-elle.


    Il ne comprit donc pas ce qu’elle avait dit, puisqu’elle avait prononcé ce mot si faiblement que même elle se demandait si elle l’avait vraiment dit. Refermant encore un peu plus son étreinte sur son ami, elle finit par redresser la tête et de l’observer. Elle se mordilla l’intérieur de la joue avant de répéter ce qu’elle avait dit quelques secondes plus tôt.

      - Oui, je suis vierge.


    Elle savait qu’elle était aussi rouge qu’une tomate, elle sentait la chaleur gagner son visage et elle détestait cela.

      - Heureux? Lui demanda-t-elle, l’observant du mieux qu’elle pouvait placer de la sorte, toujours dans ses bras.


    Il fit lentement un signe de la tête et Mi Ran lui demanda alors de bien vouloir la poser sur le sol. Il n’avait pas le choix, il lui avait promis. Il n’eu donc d’autre choix que de la lâcher et c’est rapidement qu’elle prit son élan et qu’elle se mit à courir vers la petite plage de sable fin, prenant au passage ses vêtements qu’elle avait laissé là, en boule, avant de courir à toute vitesse dans le petit chemin qui menait à la maison d’été des Kim. C’est elle qui arriva la première, suivit de près pas Nichkhun. Elle se stoppa devant la porte d’entré, essoufflée, essayant de reprendre son souffle du mieux qu’elle pouvait. Satisfaite d’elle, elle jeta un regard victorieux au jeune coréen avant de lui tirer la langue, lui faisant une jolie grimace comme seule elle pouvait le faire. Maintenant, elle aussi devait réfléchir à ce qu’elle voudrait obtenir en retour, suite à cette victoire. Un air songeur au visage, elle s’adossa à la porte d’entrée et haussa les épaules avant de prendre la main de son ami.

      - Je n’ai aucune idée de ce que je vais te demander, mais, je sais une chose : j’ai vraiment faim!


    Sur ces sages paroles, elle se tourna donc et ouvrit la porte lentement, ayant toujours la main de Nich dans la sienne. Une fois à l’intérieur, elle laissa son ami fermer la porte derrière lui et elle traversa le grand salon – car, même si ils étaient dans un chalet, ce devait être le plus chic que personne eu jamais vu, quand on connaissait la fortune que les parents de Mi Ran possédaient- pour se rendre à la cuisine. Là, elle entra et surprit ses parents s’embrassent amoureusement, ce qui fit sourire l’adolescente. C’était si mignon. Elle se racla alors la gorge, non sans être un peu malheureuse d’interrompre ce beau moment, ce qui fit sursauter ses géniteurs, qui ne s’attendaient probablement pas à ce que leur fille et son ami les surprennent. Mi Ran leur dit tout simplement qu’ils allaient se changer en haut avant de venir manger le dîner. Jetant un regard à Nich, elle s’éclipsa avec lui hors de la cuisine, allant trouver le grand escalier blanc qui menait au deuxième étage, ayant toujours dans sa main celle de son ami. Ils arrivèrent en haut et, au lieu de se séparer pour aller chacun dans leurs chambres, ils se dirigèrent vers la chambre de la brunette. Lentement, elle ouvrit la porte, lâcha la main de Nichkhun et se jeta sur le grand lit King de la chambre au décor pur, blanc et bleu royal. Elle était toujours un peu mouillée, mais, elle se dit que si les couvertures du lit étaient humides ce soir, elle pourrait toujours aller se glisser dans le lit de son ami. Non qu’elle est une idée en tête, ce qui n’était pas son genre.

      - Mes parents étaient trop mignons.


    Soupirant, elle espérait qu’un jour, elle puisse trouver le grand amour, comme ses parents s’étaient trouvés.



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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyDim 25 Nov - 22:27

Avec un sourire mesquin je la regardais jusqu’à ce qu’elle enfin ouvrir la bouche. Son visage avait prit une jolie teinte de rouge me faisant croire que ma question l’avait gênée ce qui me fit rire. Je venais de toucher à une corde sensible? Pour ne pas avoir à répondre probablement, Mi Ran se cacha le visage dans le creux de mon épaule avant de finalement murmurer la réponse que j’attendais. Un faible son sorti de sa bouche, mais je ne pu déceler s’il s’agissait d’une réponse négative ou positive. Je l’amenai donc à répéter en ne disant pas un mot. Je l’observai intrigué jusqu’à ce qu’elle relève la tête et que mon regard croisa le sien.

« Oui, je suis vierge »

Elle était encore vierge? Bien sûr que c’était surprenant. Mi Ran était une fille, que dis-je, une femme ravissante. Plusieurs garçons de l’école rêvaient de pouvoir lui adresser la parole et les autres se contentaient de fantasmer sur la belle brune. Ils n’avaient tous ma chance. Moi j’étais cool et surtout chanceux. J’allais quand même passer le week-end perdu avec elle dans un chalet. Certes, ces parents étaient de la partie, mais ce n’était qu’un détail. Bref, j’étais agréablement surpris de connaître la vérité. Au moins ainsi je savais qu’aucun salop n’avait profité de la naïveté de mon amie. Oui naïveté car cette fille était beaucoup trop joyeuse et souriante; elle aimait tout le monde et donnait facilement sa confiance. Enfin, c’était l’impression qu’elle laissait.

« Heureux? »

Toujours les yeux rivés sur Mi Ran, je lui fis signe que oui de la tête. De plus, je savais qu’elle serait incapable de me mentir. J’allais pouvoir dormir sur mes deux oreilles ce soir. Mon amie enchaina avec une seconde question soit de savoir si à présent j’acceptais bien de la redéposer sur le sol. J’acceptai afin de tenir ma parole et la jeune fille en profita pour prendre son élan avec pour objectif d’arriver à la maison de vacances avant moi. C’était peine perdue, elle allait gagner et j’acceptais bien de la laisser remporter cette fois, mais seulement pour cette fois. Mi Ran n’eut qu’à attendre quelques secondes devant la porte d’entrée avant que j’arrive. Elle ne manqua pas de me narguer un peu et de célébrer sa victoire tout en tirant la langue. Je lui retournai sa grimace pendant que je tentais de regarder ailleurs pour ne pas trop laisser paraître que j’étais quelque peu agacé. C’est seulement lorsque je sentie la main de Mi Ran dans la mienne que je reportai mon attention sur elle.

« Je n’ai aucune idée de ce que je vais te demander, mais, je sais une chose : j’ai vraiment faim! »

J’allais donc avoir mon châtiment après le repas. Je la suivie inévitablement à l’intérieur en la tenant toujours par la main. Après avoir franchi le salon somptueux, nous avons aboutis dans la cuisine où on découvrit ses parents qui s’embrassaient à pleine bouche. Mon réflexe avait été de faire un pas vers l’arrière en pensant qu’on avait encore une chance de ne pas se faire remarquer, mais la main de Mi Ran m’avait retenu. Sa technique fut plutôt de ne pas passer inaperçu bien au contraire. Elle se racla la gorge avec son air coquin sur le visage. Elle aimait ce qu’elle avait sous les yeux? Personnellement, si je surprenais un jour mes parents dans la même situation, je serais bien plus dégoûté qu’autre chose. En fait, ça serait probablement la fin du monde. Mes parents ne se démontraient jamais de l’affection comme ceux de Mi Ran pouvaient le faire. En 2005 je croyais que l’amour était un mythe. Apparemment non. Ses parents ne tardèrent pas à se séparés et je reconnu la même expression de gêne de Mi Ran sur le visage de sa mère. Étrangement, je trouvais ça mignon. Mon amie annonça que nous allions nous changer avant de passer à table et me tira avec elle la seconde d’après. Les chambres se trouvaient au deuxième étage et pourtant, en haut de l’escalier je tenais toujours la main de Mi Ran captive. Je la suivie donc jusqu’à sa chambre pour bien l’embêter encore un peu. Après tout moi je n’avais pas envie de me changer. J’étais bien en maillot. Mi Ran ne semblait pas vouloir se changer non plus car elle se jeta littéralement sur son grand lit malgré le fait que son bikini allait probablement mouiller ses draps.

« Mes parents étaient trop mignons »

Sage, j’étais resté debout devant le lit en approuvant d’un faible signe de tête les dernières paroles de Mi Ran. En fait, je n’en pensais pas grand chose. C’était juste étrange pour moi de voir deux vieux s’aimer. Les géniteurs de mon amie n’étaient pas si vieux, mais pour moi c’était tout comme. Bien sûr, mon meilleur ami avait aussi des parents qui s’aimaient, mais généralement, je n’avais pas l’habitude de les surprendre sur le comptoir de la cuisine et dieu sait que je passais ma vie chez eux. Je pensais donc que les parents de Mi Ran étaient particuliers. Et puis, est-ce que leur fille était pareille? Je vins à penser que si elle était toujours vierge, c’était peut-être parce qu’elle attendait une sorte de prince charmant imaginaire sortit tout droit d’un film de Disney. Peut-être qu’elle attendait le mariage aussi. En tout cas, je n’avais pas de bonnes raisons pour expliquer le fait que cette fille, là couchée devant moi en bikini avec un corps parfait et aux courbes tellement…tellement….là je me perdais dans mes pensées. Non elle ne pouvait pas être autre chose qu’une vierge volontaire.

Je dois dire qu’à cet instant, des pensées impures me traversaient l’esprit à coup sûr, mais il y avait un seul problème. Je respectais trop Mi Ran pour profiter de la situation. Et puis, nous n’étions que des amis n’est-ce pas? Afin de détourner mes vilaines pensées, je me tournai vers les bagages au pied du lit de mon amie. Je l’ouvris sans gêne pour en sortir une robe d’été que je lançai ensuite à côté de Mi Ran. Je lui donnai ensuite l’ordre de s’habiller parce que si on mettait trop de temps à descendre, j’étais certain que ses géniteurs allaient débarquer dans la chambre en trombe.

« Allez habilles-toi. Tu auras tout le temps voulu pour dormir ce soir petite paresseuse »

À mes mots, je sortis de la chambre pour aller me changer dans la mienne. Une fois cela fait, j’attendis devant la porte que Mi Ran sorte à son tour avant de descendre. Si elle était sexy dans son bikini, maintenant elle était ravissante dans sa robe. Sans vraiment résister à l’envie, je repris sa main pour descendre l’escalier. Nous étions de retour dans la cuisine après pas plus de cinq minutes et déjà ses parents s’étaient remis à s’embrasser à demi sur le comptoir. Amusé cette fois, je me tournai la tête vers Mi Ran pour la laisser s’en charger. Un nouveau raclement de gorge se fit entendre et cette fois ses parents se permettaient quelques secondes encore avant de se séparer. On passa finalement à table quand M.Kim se décida à rendre la liberté à sa femme pour qu’elle serve nos assiettes. Au menu, des brochettes cuites sur le barbecue accompagné de riz. Connaissant les talents culinaires de ses parents, ça promenait d’être bon.

Pendant le repas, je ne pu résister à l’envie de demander si on pouvait faire un feu avec des guimauves une fois que le soleil se serait couché. Une fois que j’eus l’approbation de ses parents, ce ne fut qu’une question de seconde avant que je termine mon plat. Je devais me faire de la place dans mon estomac pour le sucre que j’allais avaler plus tard. On ne traina pas très longtemps à table. J’attendis que Mi Ran finisse elle aussi de manger puis on s’excusa de table. Toutefois, les vieux en avaient décidé autrement. Apparemment, nous avions passé une bonne heure à s’amuser dans l’eau et que là c’était à leur tour de profiter encore un peu du soleil avant qu’il ne se couche. Nous étions donc collés à la corvée de vaisselles. Je vis ses parents s’enfuir de la cuisine à toute vitesse après nous avoir refilé le linge pour essuyer et la bouteille de bulles bulles aussi appelée savon. Dégouté, je les fixai par la fenêtre dans la cuisine qui donnait sur la plage. Mi Ran tenta de me motiver et par son simple sourire, j’oubliai bien vite mes envies de vengeance.

Je pris le premier le linge à vaisselle, donnant ainsi le rôle à Mi Ran de laver les assiettes et chaudron. Étant toutefois un gamin, j’insistai pour rajouter du savon dans l’eau pour qu’il y ait encore plus de bulle. Après la deuxième assiette, j’avais déjà perdu mon sérieux. Avec mon doigt, je récupérai sur le bout de mon doigt un peu de mousse toujours présente sur l’assiette pour aller en mettre sur la joue de miss Kim. Mon geste la pris par surprise et elle se retourna vers moi en me rappelant que c’était elle le maître de l’eau. Elle avait bien raison. Elle avait plus d’arme en sa possession. Je devais être stratégique. Je lui fis signe que j’allais me calmer alors qu’elle se débarrassait de sa mousse au visage. Cela ne me prit pas plus de vingt secondes avant de plonger ma main dans l’eau chaude du lavabo et en faire ricocher pour mouiller mon amie beaucoup trop naïve. Sa réplique ne se fit pas tarder. La cuisine devenait le champ de notre bataille d’eau tout en restant néanmoins raisonnable. C’était davantage nos vêtements qui y passaient plutôt que le plancher.

Au final, il n’eut cependant pas de gagnants puisque cette fois, c’est nous qui fut interrompus par les parents qui rentraient tout juste de dehors après une trentaine de minutes de bataille intensive. La mère nous chassa de sa cuisine en disant qu’elle allait terminer la vaisselle et qu’on pouvait en profiter pour aller nous réchauffer, mais surtout nous sécher près du feu dehors que M.Kim venait d’allumer. Ils n’étaient pas agacés seulement maintenant ils savaient qu’il ne fallait pas me laisser seul avec leur fille dans la cuisine. Amusé, j’attrapai Mi Ran par le poignet pour la tirer vers l’extérieur après qu’on ait réquisitionné les marshmallow.

On tira deux chaises près du feu qui crépitait. J’adorais ce son. Le soleil n’était pas tout à fait disparu, mais il faisait quand même sombre. Assez sombre pour voir le visage de Mi Ran être éclairé par les flammes. Je crois que j’étais trop longtemps à l’observer, puisque Mi Ran me sortit de ma bulle en passant sa main devant mes yeux. Je me redressai un peu confus alors qu’elle me demanda si je voulais bien m’assurer que le feu reste vivant pendant qu’elle allait nous chercher deux branches pour les guimauves. Encore une fois, je fis oui de la tête avant qu’elle se lève. En lançant une bûche dans le feu, je me suis remis à fixer les flammes qui vacillaient en pensant à Mi Ran. Est-ce que les choses auxquelles je pensais à cet instant étaient mal? Même si je l’aimais énormément, je ne pouvais me résoudre à faire ce à quoi je pensais ce soir. Mi Ran ne méritait pas le genre de relation que je pouvais lui offrir. Des relations à long terme ce n’était vraiment pas pour moi. Et pourtant, je n’avais pas envie de la voir avec un autre. Mais en même temps, j’avais cette autre fille dans ma tête et qui n’était jamais partie. Mi Ran m’en voudrait de vouloir essayer de voir ce que ça fait d’être près d’elle sans pour autant lui garantir un lendemain?

Je me secouai subitement la tête plusieurs fois pendant que je me demandais à quoi je pensais là. Ça ne me ressemblait pas. Dans une semaine je serais dans un club illégalement à draguer une autre fille. C’était ça mon plaisir de vivre. C’était ça qui faisait qui j’étais!

Finalement Mi Ran revînt près du feu avec les deux longues branches et son fidèle sourire. Elle me tendit une d’entre elles tout en m’ordonnant d’ouvrir le sac de marshmallow. Je m’exécutai et je lui mis une grosse guimauve au bout de son bâton avant de faire pareil pour le mien. La première qui ressortie du feu grillée était excellente. Je passai proche de me brûler tout l’intérieur de la bouche, mais ça en valait nettement la peine. C’était délicieux. Alors que je faisais grillée ma deuxième victime de race blanche je me tournai vers Mi Ran qui avait toujours et encore son sourire aux lèvres. Elle était ravissante, mais elle venait surtout de se mettre de la guimauve plein la bouche. Cette vision me fit rire et elle me demanda ce que j’avais à rire ainsi pendant qu’elle mettait son index dans sa bouche pour prendre le sucre qui s’y était collé. Déposant ma branche à terre, je me penchai vers la chaise de mon amie pour enlever le reste de marshmallow qu’elle avait sur le bord des lèvres. Lèvres que je restai à contempler l’espace d’un dixième de seconde. Toutefois c’était un dixième de seconde de trop. Je vins à croiser son regard et je ne pu y résister.

« tu m’en voudrais si … »

Je pris même pas la peine de finir ma phrase. Impulsivement, je vins à l’embrasser. Geste impulsif, certes, mais le baiser fut très doux. Ses lèvres étaient sucrées sans surprise, mais j’étais certain qu’elle avait toujours ce délicieux goût. Je rompu le baiser le premier ne voulant pas mettre un malaise. Je restai néanmoins près de son visage avant de venir, du revers de la main, caresser sa joue tandis que mes yeux retrouvaient les siens.

« si je t’embrasse… »

Voilà je venais de terminer ma phrase.

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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyMar 5 Fév - 2:11

All my love is for you (flashback) Img_22b2d9f1253186073beba9c79101eafeAll my love is for you (flashback) Img_dc5731721c8d4a7890b4f68b0c9cccdb
i need you in my life


    Elle offrit un de ses sourires à la fois mignon et charmeur avant de dire de vive voix ce qu’elle pensait sur ses parents : Elle avait trouvé très mignon, bien qu’elle était habituée à ces échanges de baisers entre eux. En effet, l’on pouvait sentir toute cette tendresse entre eux, l’on pouvait voir tout cet amour qui les rendait si fou l’un de l’autre. Un peu comme des adultes qui avaient arrêtés de vieillir, son père et sa mère avaient toujours conservé cette vitalité et ce côté «jeune» qui faisait d’eux des personnes vraiment agréables. Tous les amis de Mi Ran aimaient ses parents, deux êtres colorés et toujours souriant, faisant des pitreries et ayant d’excellents goûts dans tout ce qui touchait à la mode, à la musique, etc. Ce n’était pas pour rien que son père possédait une enterteinment et qu’il produisait de grands groupes coréens. La jeune coréenne était sûre que Nichkhun appréciait ses parents et du côté de ses géniteurs, il ne fallait pas mentir, ils l’aimaient beaucoup, ce garçon. Ils demandaient souvent à Mi Ran s’il se passait quelque chose entre elle et lui et chaque fois, elle niait, disant qu’ils étaient tout simplement de très bons amis. Et c’était vrai, non? Rien de plus, rien de moins. Ils s’adoraient, mais elle n’était pas sûre qu’il l’aime plus que cela. Malgré tout, il y avait toujours ce doute dans son esprit. Si jamais il devait se passer quelque chose avec lui, cela ne lui dérangerait vraiment pas. Au contraire, elle en serait probablement heureuse. Il fallait croire que la vie en décidait autrement, puisqu’il n’y avait jamais rien eu de plus entre eux que de petits baisers sur les joues pour faire mignon et quand ils se tenaient la main, comme ils le faisaient si souvent, ce qui trompait bien les gens. À croire qu’on ne pouvait plus se tenir la main tranquille! Même ses amis les plus proches avaient demandé à Mi Ran s’il y avait quelque chose avec Nichkhun. Si elle avait couchée avec lui. Vraiment pas! Elle était encore vierge et, bien que cela puisse paraitre un peu idiot, elle attendait le bon gars pour vivre sa première fois. Elle ne voulait pas le regretter, elle voulait s’en souvenir toute sa vie, pouvoir sourire en se remémorant ce souvenir, se remémorer de tout cet événement qui, elle espérait, n’allait pas être catastrophique. Mais pour l’instant, elle devait arrêter de penser à cela. Son ami était là et il l’observait, debout au pied de son lit, souriant. Elle lui offrit un de ses sourires à couper le souffle, si joyeux, dont seule elle en connaissait le secret avant de se rouler sur le dos pour regarder le plafond

      - Allez habilles-toi. Tu auras tout le temps voulu pour dormir ce soir petite paresseuse.


    À ses paroles, la jeune Mi Ran prit un coussin sur le lit et le lança au visage de son ami avant de lui tirer la langue en une grimace mignonne et de rigoler. Elle se redressa sur le grand lit pour faire face à Nichkhun et descendit pour se mettre face à lui et de le pousser gentiment hors de sa chambre, pour qu’elle puisse se changer sans qu’il ne la voit. Restant devant sa porte de chambre, elle se dirigea finalement vers son plus gros sac de voyage, qui contenait ses vêtements. Elle l’ouvrit et en sortit une robe sans bretelles et rose pastel qu’elle décida d’enfiler par-dessus son maillot de bain. Après tout, ils allaient probablement retourner se baigner plus tard, peut-être après le dîner, alors aussi bien le garder! Sortant une serviette de son sac, elle la déplia et entreprit de la passer sur ses cheveux mouillés, de sorte que l’eau en surplus s’en aille, pour ne pas que l’eau ne tombe trop sur sa robe. Une fois cela fait, elle prit sa brosse à cheveux et entreprit de démêler sa longue chevelure brune pour ne pas que des nœuds se forment une fois ses légères boucles sèches. Déposant l’objet sur le coin de la petite coiffeuse, elle s’observa dans le miroir et fut satisfaite du résultat : une Mi Ran naturelle et fraiche, comme à l’habitude. Souriante, elle ouvrit la porte de la chambre et fut surprise de voir Nichkhun l’attendre. Elle espérait qu’il n’était pas là depuis longtemps, sinon, elle serait désolée d’avoir mis autant de temps. Enfin, elle n’avait mit que quelques minutes à se préparer, mais tout de même! S’il y avait bien une chose qu’elle détestait faire, c’était de se faire attendre. Ébouriffant les cheveux noirs du jeune homme, elle noua ses doigts aux siens quand il lui prit la main pour descendre les escaliers. À peine quelques secondes plus tard, ils étaient rendu à la cuisine, où ils surprirent encore M. et Madame Kim s’embrassant amoureusement. Mi Ran haussa un sourcil, amusée de voir ses parents si affectueux depuis ce début de vacances, puis elle se racla la gorge, comme pour montrer à ses géniteurs qu’ils avaient des spectateurs. Moins surpris que la première fois, son père et sa mère s’embrassèrent encore pendant quelques secondes avant de rompre cette étreinte. La jeune Kim poussa gentiment son ami pour qu’ils aillent s’assoir à la table, attendant que sa mère les serve. L’odeur qu’ils auraient pu sentir de la plage suffisait à mettre l’eau à la bouche de la jeune fille, qui devinait qu’il s’agissait du fameux poulet de ses parents, bons cuisiniers. Elle était sûre que le plat allait être apprécié de Nichkhun.

    Ce ne fut pas long que les deux attaquaient leurs brochettes respectives, mangeant comme s’ils étaient affamés. Durant le repas, Nickhun demanda au père de Mi Ran s’ils pouvaient faire un feu plus tard dans la soirée, rien que les deux, ce à quoi son père répondit de façon positive. Le sourire de la jeune femme ne pu qu’être heureuse : il était clair que ses parents aimaient son ami, sinon il aurait été hors de question de les laisser seuls le soir comme ça, sans la surveillance d’un adulte responsable. Dès qu’ils eurent la confirmation pour le plan de ce soir, les deux finirent rapidement leurs assiettes avant de vouloir filer de table. Oh non, la mère de la jeune femme les stoppa dans leur élan en leur disant que ce serait à eux de faire la vaisselle. La jeune Mi Ran fit la moue, mais ne répliqua pas : les ordres, c’était les ordres. Et puis, elle se dit que ses parents avaient bien le droit de profiter un peu du soleil avant qu’il ne se couche, dans à peine quelques heures. Elle observa ses géniteurs sortir rapidement de la cuisine et, soupirant, elle entreprit de ramasser les assiettes encore sur la table avant de les déposer sur le comptoir, près de l’évier. Jetant un regard à son ami, elle vit qu’il n’avait aucunement envie de faire cela. Bonne comme elle était, elle le convainc et lui offrit un joli sourire d’encouragement avant de lui désigner du regard le linge à vaisselle. Elle, elle s’occuperait de nettoyer tout ça. Bouchant l’évier avec le bouchon de métal, elle prit la bouteille de savon et en versa assez pour que l’eau soit bien moussante, ce qui n’allait pas servir à mieux laver les assiettes, mais à autre chose. Nichkhun avait probablement eu la même idée qu’elle, car il insista pour verser plus de savon dans l’eau chaude. Pouffant, la brunette prit la première assiette et la savonna avec l’éponge avant de la tendre au jeune homme pour qu’il la rince et l’essuie. Elle s’attendait quand même à ce que lui et elle gardent leur sérieux un peu plus longtemps, mais bien vite, la situation dégénéra. Ils s’étaient déclarés la guerre. La Guerre du Savon à Vaisselle, la première au monde, qui serait dévastatrice. Le soldat Nich avait beau être fort, Mi Ran avait plus d’un tour dans son sac. Jouer les cartes de l’innocence était un bon atout pour elle. Bien vite, leurs vêtements tantôt secs devinrent trempés et ils avaient tous deux de la mousse dans les cheveux. Leur fou rire ne se stoppait pas, au contraire, il gagnait en intensité à mesure que les secondes passaient. Quelques fois, Nich lui disait qu’il arrêtait, Mimi le croyait, c’était un mensonge, elle recevait de l’eau en pleine face! Quelques fois, c’était l’inverse, une vengeance made in Mimi, lui jetant de l’eau dessus. Qui allait être le gagnant? On le sut jamais. C’est comme cela que la Guerre du Savon à Vaisselle se termina, sans vainqueur, car le maître suprême, la mère, chassa sa fille et son ami hors de la cuisine, découragée des agissements de ceux-ci, leur disant, par la même occasion, que le feu était prêt. En fait, Mi Ran était sûre que sa mère n’était aucunement fâchée contre eux. Oui, ses parents étaient cools!

    Tel deux enfants, la jeune étudiante sortit à la suite du beau brun, qui lui tenait le poignet, un sac de marshmallow dans les mains. Ils allaient manger plein de sucre, ils allaient passer une superbe soirée, elle le savait. Avec l’aide du jeune homme, elle tira deux chaises près du feu et, presqu’en même temps, ils s’assirent sur celles-ci. Qu’il était bon d’être en vacances, loin de la ville, isolés, seulement qu’eux, la nature, ce feu et ce couché de soleil. La pénombre s’installait et les deux amis étaient près du feu. Mi Ran observait les flemmes danser au rythme des courants d’air, fascinée par ces teintes orangées que le feu produisait. Elle finit néanmoins par vouloir un marshmallow et elle réalisa subitement qu’ils n’avaient pas de bâton de bois pour faire griller les guimauves. Se tournant donc vers son ami, elle le surprit à la fixer. Cela devait faire un moment qu’il la regardait, car il avait l’air dans la lune. Instinctivement, elle passa sa main devant les yeux du garçon, ce qui le rendit quelque peu confus. Rigolant, elle se leva et lui lança le sac de gâteries sucrés.

      - Je vais nous trouver des bâtons de bois, pour manger les marshmallows, toi, surveille le feu! Avait-elle dit, d’un ton joyeux.


    [Partir à la recherche de bouts de bois assez long et fin n’était pas chose aisée, mais ce n’était pas non plus la tâche la plus difficile du monde. Du moins, elle aimait mieux chercher que de surveiller le feu, car elle savait qu’elle n’avait aucun talent là-dedans. Et puis, Nich, c’était un gars, il savait sûrement comment faire! Il savait faire bien des choses, il savait surtout la rendre joyeuse, la rendre unique. Elle l’adorait plus que quiconque et quand on lui demandait si elle l’aimait plus qu’en amitié, elle répondait toujours négativement. Se pouvait-il qu’elle l’apprécie plus que cela? Secouant la tête, elle se trouva ridicule de penser à cela un seul instant. Non, elle n’était pas amoureuse de lui. Alors, pourquoi, quand elle le voyait avec une autre fille, son cœur se serrait dans sa poitrine? Elle aurait aimé le garder à elle pour le restant de ses jours. Geste purement égoïste, c’était vrai. Elle soupira et finit par trouver une branche, puis une deuxième, quelques mètres plus loin. Heureuse que sa recherche aie été fructueuse, elle rebroussa chemin et, un sourire aux lèvres, tendit une branche à Nich dès qu’elle fut près du feu.

      - Et voilà, mission accomplie, mon général!


    Rigolant, elle s’assied sur sa chaise, qu’elle approcha un peu plus de son ami avant de lui ordonner d’ouvrir le sac de guimauves blanches et sucrés. Pointant le bout de son bâton dans la direction du jeune homme, elle attendit qu’il plante un marshmallow au bout de celui-ci et, heureuse de voir cette sucrerie blanche, elle la mit près des flammes chaudes du feu, attendant que celle-ci devienne dorée. Contrairement à bien des gens, Mi Ran n’était pas fan des guimauves brûlées, mais disons que lorsqu’elle en avait une, elle la mangeait quand même, parce qu’elle adorait le sucre. Une fois qu’elle jugea le marshmallow bon, elle approcha la sucrerie à sa bouche et la mangea rapidement. C’était tellement bon et cela faisait tellement longtemps qu’elle n’en avait pas mangé qu’elle s’était probablement collé les lèvres avec tout ce sucre. Malgré tout, elle s’en fichait et elle sourit de toutes ses dents à son ami lorsqu’il la regarda. Il se mit alors à rire et, pendant un moment, elle se demanda ce qui pouvait bien déclencher ce fou rire. Rapidement, elle réalisa qu’elle avait probablement une sale tête avec toute cette guimauve sur les lèvres. Elle secoua la tête et lui demanda innocemment pourquoi il riait autant, tout en enlevant le sucre sur sa lèvre inférieure. Il devait encore en rester, car Nichkhun déposa sa branche sur le sol et se pencha vers elle pour venir enlever le reste du marshmallow collé. Ils avaient souvent été près comme cela, mais ce soir, elle sentait qu’il y avait un truc de différent, juste à la façon dont il la contemplait. Il brisa le silence en lui posant un début de question.

      - Tu m’en voudrais si …


    Elle ne finissait même pas sa phrase qu’il vint plaquer ses lèvres à celle de la jeune Mi Ran. Étonnée, celle-ci ne broncha nullement, au contraire, elle prolongea le baiser, qui fut très doux. Quelques secondes plus tard, son ami rompit le baiser. Les yeux bruns de celui-ci vinrent rencontrer ceux de la brunette et elle sourit timidement alors qu’il caressait sa joue. Elle pouvait sentir ses joues rougir et elle se demandait ce qu’elle pouvait bien dire. Doucement, comme un murmure, Nickhun finit par terminer sa phrase.

      - si je t’embrasse…


    Elle mit quelques secondes avant d’assimiler le tout : son bon ami venait de l’embrasser. Ami qu’elle trouvait vraiment charmant, qu’elle avait toujours trouvé à son goût, mais, que pourtant, elle savait qu’il ne pourrait rien avoir entre eux. Si elle était légèrement perdue dans ses pensées, elle ne le montra pas, néanmoins.

      - Non, je ne t’en voudrais pas…


    Un petit sourire timide se dessina sur le visage de la jeune femme alors qu’elle se reculait un peu du visage de son ami. Elle aurait aimé l’embrasser encore, mais peut-être qu’il ne voudrait plus. Peut-être n’avait-il fait cela que sur un coup de tête. Elle étira sa main pour fouiller dans le sac de guimauves qui était posé entre leurs chaises et elle en planta une sur le bout de son bâton de bois avant de la mettre sur le feu. Entre temps, elle avait cependant noué ses doigts à ceux de Nich, serrant donc sa main dans la sienne. Un silence était tombé entre eux, comme le soleil, qui s’était caché derrière les montages, laissant les deux jeunes amis seuls dans le noir, éclairés par les flammes du feu. Elle ne savait pas trop quoi dire, quoi faire, alors elle regardait sa guimauve qui grillait lentement, essayant de chasser son envie d’embrasser à nouveau son ami. Il ne fallait pas, ce n’était pas bien. Enfin, oui, cela pouvait être bien. Très bien, même. Elle en avait monstrueusement envie. C’est pour cela qu’une fois son marshmallow bien grillé, elle alla le glisser sous le nez de Nichkhun, voulant lui montrer qu’elle lui donnerait. Alors qu’il s’en allait mordre dedans, Mi Ran éloigna son bâton. Elle porta la sucrerie à sa bouche et mordit dedans, lançant un petit regard à son ami.

      - Viens la chercher si tu la veux.


    Oui, même avec ses airs de petite fille parfaite et sage, Mi Ran pouvait être bien machiavélique. Ce n’était pas parce qu’elle n’avait jamais fait l’amour qu’elle ne pouvait pas être frivole quelques fois! Montrer des facettes cachées de sa personnalité aux gens était toujours une partie de plaisir. Ce petit côté taquin, personne ne l’avait vraiment vu, sauf peut-être Nich et encore là, rarement. Pas comme ce soir en tout cas. Rapidement, son ami comprit le message et il s’avança vers elle pour saisir la guimauve. Chacun en un morceau et quand ils eurent terminé de manger, la brunette plaqua ses lèvres contre celles du jeune homme. Ce baiser fut moins chaste, toujours aussi doux, mais plus insistant, plus surprenant, venant de Mi Ran. Elle ne savait pas comment la soirée allait se terminer, mais elle en aimait bien le commencement.


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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyLun 4 Mar - 22:56

En vacances l’été, il pouvait arriver plein d’évènements. C’était souvent durant cette période de l’année que les choses dont on s’attendait le moins se produisaient. Pourtant d’un point de vue extérieur, je crois que tout aurait pu être anticipé aux détails près. Ça faisait combien de temps que ce petit jeu de drague mutuel entre Mi Ran et moi durait? Trop longtemps je crois. C’est pour cela que je cédé finalement après avoir passé une journée juste parfaite en sa compagnie. Ses parents avaient beau être dans les parages, c’était cet instant le moment idéal selon-moi. Et il arriva ce qui semblait être si imprévisible; j’embrassai Kim Mi Ran.

Loin de moi l’idée de l’effrayer, je ne fis pas durer le baiser bien longtemps. Retirant mes lèvres des siennes, je restai néanmoins tout près de son visage avant de lui sourire et finir ma phrase que j’avais débutée plus tôt. Elle me donna la réponse que j’espérais, mais au lieu de me laisser goûter à nouveau à ses lèvres sucrées, mon amie se recula et porta son attention sur les guimauves. Portant un nouveau marshmallow au feu pour le griller, j’observai discrètement Mi Ran éclairée par les flammes qui valsaient sur son visage. Son simple geste de venir prendre ma main pour y enlacer ses doigts aux miens me rassura. Elle ne pensait pas que j’étais un violeur de jeune femme. Toutefois, cela m’ennuyait qu’elle donne plus d’attention à cette stupide guimauve, qu’elle faisait brûler au feu, qu’à moi. Cette guimauve s’avéra moins stupide, quand elle termina tout près de mon visage. Mi Ran me l’offrait et je la trouvais subitement très appétissante….la guimauve.

J’ouvris la bouche et je m’approchai pour la prendre du bâton, mais à la dernière seconde, elle disparue car mon amie changea subitement d’avis. Elle mangea la délicieuse gâterie en me narguant du regard. J’étais sans mot. Mon amie était une petite agace.

« Viens la chercher si tu la veux »

Rectification, mon amie était une agace experte. Sans plus attendre, je n’hésitai pas à m’approcher d’elle en jouant le même jeu que miss Kim diabolique. Étant tout près de son visage, je maintenais son regard en ne la quittant pas des yeux et ce même quand je pris la dernière bouchée de cette pauvre guimauve. Cette dernière s’avéra être la meilleure que j’avais mangé de ma vie. Je continuai de la défier du regard en restant à quelques centimètres de son visage. Ce ne fut qu’une question de secondes avant que Mi Ran cède la première et pose ses lèvres sur les miennes. Pas question de faire deux fois la même erreur. Cette fois le baiser fut plus langoureux et intense. Je n’avais pas l’intention qu’elle me file entre les doigts une nouvelle fois. Est-ce qu’il fallait réellement que cet échange prenne fin? Ce n’est qu’après un instant que le baiser se termina, nous permettant ainsi de reprendre notre souffle.

C’est probablement qu’à cette seconde que je pris conscience de ce que nous étions en train de faire. J’eus un mouvement de recul soudainement en laissant planer le doute que j’étais mal à l’aise par la situation. Je n’avais pas l’habitude de trop penser. Je préférais foncer et s’il avait quoi que ce soit à regretter, ça serait pour le lendemain. Mais ce fut quand je croisai les yeux de Mi Ran que je compris que je n’avais pas le droit d’agir de la sorte…pas avec elle. Je la respectais trop. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était de l’amour. Qui j’étais moi pour déterminer si j’étais amoureux ou non? Toutefois, cette jolie brunette qui était assise tout près de moi était très importante à mes yeux. Trop importante pour risquer de la perdre. J’avais toujours été ainsi, j’y pouvais rien. Je préférais l’amitié au sexe. Incroyable mais vrai!

Bref, ne voulant pas la mettre elle aussi mal à l’aise à cause de mon attitude, je répétai son petit manège en faisant griller un marshmallow sur le feu. La seule différence cette fois-ci fut que je lui laissai entièrement. J’avais tendu le bâton tout près de sa bouche pour qu’elle souffle sur la guimauve encore trop chaude. Elle avait finalement réussi à la manger entièrement sans se salir comme lors de sa première tentative. Je baissai ensuite innocemment la tête afin de fixer le feu qui ne semblait plus très puissant. Il fallait peut-être y rajouter du bois? Il étouffait? Non impossible, il y avait beaucoup de vent ce soir. D’ailleurs ce petit coquin de vent s’amusait à aller dans la chevelure de Mi Ran ne la rendant que plus attirante. Je devais me changer les idées.

Précipitamment, je me levai en annonçant à mon amie que j’allais trouver du bois pour alimenter le feu. Je n’avais pas l’intention qu’il meurt. Pas toute suite! Cependant, ma principale intention était plutôt d’aller remettre mon esprit en place. Je m’étais ainsi éloignée de Miss Kim en me dirigeant vers la plage. Trainant les pieds dans le sable jusqu’au remoule des vagues, je me penchai pour me mettre de l’eau dans le visage. Ce fut la pire idée du monde, puisque je goutai ensuite le salé sur mes lèvres. Au moins ça avait eu le mérite de refroidir mes ardeurs. Je secouai la tête de gauche à droite avant de prendre une grande inspiration pour me donner du courage. Je n’allais pas sauter sur mon amie!

Je tournai les talons afin de me mettre réellement à ma tâche de trouver de quoi faire vivre le feu quand je fus surpris de voir Mi Ran tout juste derrière moi. Elle avait son petit sourire taquin. Pris de court, je tentai de trouver un argument solide! …

« Oui je suis allé sur la plage pour trouver du bon bois, pas du tout humide et ….couvert de sable…. »

Je n’allais pas continuer ma phrase. Mi Ran savait déjà que ce n’était pas ici que j’allais trouver un bon combustible. Je ne ferais que tuer le feu avec ces saletés de brindilles. J’étais d’ailleurs prêt à mettre ma main au feu (hahaha jeu de mots) que Mi Ran savait ce qui m’avait poussé à me rendre sur la plage. Soufflant en m’avouant vaincu, je m’avançai d’un pas décidé vers celle que je considérais jusqu’ici comme une amie, avant de réduire complètement l’espace entre nous. Glissant une main sous son menton, je le relevai pour lui voler un baiser passionné. J’avais bien cessé de compter le nombre de mois durant lesquels je refoulais mon envie de l’embrasser. Quoi de mieux qu’une chaude journée de vacances d’été pour s’incliner devant l’évidence que j’étais attirée par cette fille?


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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyDim 2 Juin - 22:18

All my love is for you (flashback) Img_22b2d9f1253186073beba9c79101eafeAll my love is for you (flashback) Img_dc5731721c8d4a7890b4f68b0c9cccdb
i need you in my life


    Mi Ran aurait aimé que ce baiser puisse durer longtemps. Malgré tout, il dura assez longtemps pour qu’elle réalise ce qui se passait : elle venait d’embrasser Nichkhun, son ami. Certes, elle l’avait toujours trouvé à son goût, elle avait toujours été un peu envieuse des filles avec qui il était sorti, mais ça s’arrêtait là. Jamais elle n’aurait pensé l’embrasser ce soir, parce qu’elle n’avait jamais imaginé qu’une chose pareille puisse arriver entre eux. Oh, bien sûr, elle avait apprécié, là n’était pas le problème. Le problème était qu’elle ne voulait pas que leur amitié se termine ou souffre de ce qu’ils venaient de faire. Tout ça était bien compliqué. C’était comme choisir entre deux saveurs de crèmes glacées que l’on adorait : choix difficile. À moins de décider de prendre un cornet à deux boules ou d’acheter les deux pots de glace. Mais, la gourmandise, c’était un péché, non ? Se questionner autant, voilà ce qu’elle aurait aimé ne pas faire. Malheureusement, être dans une situation où on en vient à embrasser le garçon avec qui on passera probablement tout l’été et qui n’a jamais vraiment été rien de plus qu’un ami, c’est assez soudain et inattendu. Et elle qui faisait sa pure en ne lui prenant que la main, elle venait de faire un pas de plus du côté sombre de la force des agaces en demandant de venir croquer la guimauve qu’elle avait soigneusement placé entre ses dents pour qu’il puisse venir la chercher. Un petit défi, pour pimenter la soirée, comme ça, rien de bien sérieux. Il comprit bien rapidement son petit manège et il s’approcha d’elle, la défiant du regard et, toujours en l’observant, croqua le marshmallow. Il ne s’éloigna pas, par-contre. Il resta là, à quelques centimètres du visage de la brunette. Lui aussi était une agace, mais il était plus expérimenté qu’elle. Je vous laisse deviner ce qui se produit ensuite ? Il n’en fallu pas beaucoup pour que leurs lèvres se retrouvent et que les deux échangent un baiser plus passionné que le premier. Un doute planait toujours dans l’esprit de l’adolescente de seize ans. Faisait-elle les bons choix ? Une part d’elle lui criait de prolonger le baiser, mais une autre lui disait qu’il serait plus raisonnable s’ils mettaient fin au baiser. Et peut-être que Nichkhun lisait dans ses pensées, parce que c’est ce qu’il fit. Le baiser fut rompu et il eu un petit mouvement de recul. Mi Ran se sentit mal, c’était elle qui avait été la tentatrice, entre les deux. Ils se regardèrent dans les yeux quelques temps, pas trop sûrs de ce qu’ils allaient faire.

    Comme pour changer ce malaise qui s’était installé entre eux, son ami remit une sucrerie sur le bout de son bâton et la fit griller sur le feu, pour ensuite lui tendre. Un sourire apparut sur le visage de la brunette et elle souffla sur la guimauve en attendant qu’elle refroidisse un peu, ne voulant pas se brûler. Ce serait bête ! C’est plus habillement que tantôt qu’elle réussit à manger la guimauve sans se salir. On aurait dû lui décerner une médaille.

      - Merci, dit-elle doucement.


    Elle avait laissé tomber son air taquin et elle l’observait du coin de l’œil : Il regardait calmement le feu qui avait l’air d’avoir quelques difficultés à garder la flamme (badum tchiii, jeu de mot). Peut-être allait-il mourir ? Non, ce serait trop injuste, ils venaient à peine de s’installer devant et ils n’avaient même pas encore profité pleinement de sa chaleur et du grillage de guimauves. Nichkhun se leva soudainement, lui disant qu’il allait chercher du bois pour le feu. Hochant lentement la tête, replaçant ses cheveux qui volaient au vent, elle le regarda qui partit vers la plage, la laissant seule dans la nature. Cool, et si un méchant ours sortait du bois pour venir lui dire un bonsoir ? Le plus logique aurait été qu’elle aille le rejoindre, mais il avait plus l’air de vouloir y aller seul. Elle soupira et se leva pour aller prendre le sac de marshmallows qui était près de la chaise vide de son ami. Elle pouvait se le permettre, d’abuser de sucreries, avec la taille qu’elle avait ! Et, quand on s’ennuie et qu’on est laissée seule, qu’est-ce qu’on fait ? On mange ! Sauf que, on s’ennuie vite à faire ça. C’est pourquoi au bout de la septième guimauve, Mi Ran soupira de plus belle. Si elle restait là à ne rien faire, elle allait s’endormir et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Déposant le sac de sucreries sur la chaise, elle partie donc à l’aventure, à la poursuite de Nichkhun, espérant qu’il ne soit pas trop loin.

    C’est près de l’eau qu’elle cru le voir. Avec la noirceur, il était difficile de distinguer les gens. En l’entendant soupirer, elle fut enfin convaincue de l’identité de la personne. C’était bien lui, non loin d’elle, près de la rive. S’avançant silencieusement, un sourire aux lèvres, elle voulu lui faire peur et cela fonctionna à moitié, sans qu’elle ne fasse rien de plus pour. Il fut surprit de la trouver derrière lui et elle éclata de rire.

      - Oui je suis allé sur la plage pour trouver du bon bois, pas du tout humide et ….couvert de sable….


    Elle hocha la tête, faisant mine de le croire. La brunette n’était peut-être pas une experte des feux de camp, mais elle savait que le bois qu’il cherchait ne se trouvait pas près de la plage. Malgré tout, elle trouvait la situation amusante, surtout en le voyant se justifier comme ça. Debout, non loin de lui, elle le fixa, son sourire toujours aux lèvres.

      - On va dire que je te crois, Kim Nichkhun, on va dire.


    Elle rigola avant de mettre une mèche de ses longs cheveux bruns derrière son oreille. S’il était partit, c’était sûrement pour éviter un autre baiser avec elle, pensait-elle. Et elle comprenait, elle ne le prenait pas mal, vraiment pas. Parce qu’ils étaient de très bons amis, point barre. Alors, c’est avec surprise qu’elle réagit quand il s’avança vert elle, réduisant l’espace qui, tantôt, les séparait. Une seconde plus tard, il glissait sa main sous son menton et l’embrassait. Elle fut aussi surprise que tout à l’heure. C’était une bonne surprise. Doucement, elle passa ses bras autour du coup de son ami tout en prolongeant le baiser passionné qu’ils échangeaient. C’était cool, comme soirée. Certes, elle ne savait pas comment cela allait se terminer – enfin, elle en avait une petite idée – mais elle s’amusait bien, pour le moment. Et une idée machiavélique lui passa par la tête alors qu’elle mettait doucement fin au baiser langoureux et passionné. S’écartant un peu de lui, elle l’observa, son sourire de diablesse aux lèvres, analysant la situation. Si elle voulait réaliser son plan, elle devrait faire preuve d’imagination. Ou de force. Elle ne savait pas si elle allait pouvoir y arriver, mais tel était son but en cette soirée douce d’été (enfin, non, elle avait un autre but que celui-là, mais chuuut !) Sans crier gare, elle décida de descendre le zipper de sa robe, sous les yeux intrigués de Nichkhun. Il se demandait probablement ce qu’elle allait faire et là était tout l’intérêt de la chose. Avant de continuer son plan machiavélique, elle pointa les souliers de son ami avant de reprendre la parole.

      - Enlève tes souliers.


    Elle venait de lui donner un ordre d’une voix faussement autoritaire, même si elle n’avait jamais été crédible dans le rôle de la donneuse d’ordres. L’adolescent, ne sachant trop que faire, finit par les enlever. Un sourire satisfait au visage, elle entreprit de continuer son plan. Bien qu’elle soit machiavélique, elle avait décidé d’épargner les souliers dans cette histoire, quelle générosité. Voyant qu’elle avait toujours l’attention de son ami sur elle, elle leva ensuite le bas de sa robe et l’enleva, la laissant tomber dans le sable. En dessous, elle avait encore son maillot de bain. Nichkhun ne réalisa pas vraiment ce qui se préparait, où, du moins, pas durant les premières secondes, qui lui furent cruciales. En moins de temps qu’il n’en fallait pour dire ‘’allo’’, elle l’avait déjà agrippé et entrainé avec elle dans l’eau froide et légèrement salée. Si elle eu froid au début, elle fut rapidement prise d’un énorme fou rire quand elle vit l’expression choquée que son ami affichait au visage. Elle était vraiment diabolique, la petite Mi Ran, et il le savait, mais il baissait sa garde si rapidement qu’elle adorait en profiter. Et c’est ce qu’elle avait fait. Maintenant, elle s’agrippait à lui pour le pas qu’il parte maintenant. C’était cool, les faux bains de minuits. Parce que, bon, ils n’étaient pas nus. Nich avait encore tous ses vêtements et Mimi avait toujours son maillot de bain sur elle. Au moins, ça faisait un souvenir, se dit-elle. Plus tard, lorsqu’ils auraient dix ans de plus, ils pourraient se revoir et se remémorer ce moment en riant.

      - Arrête d’être aussi choqué et profite un peu, sinon tu vas finir par mourir congelé dans l’eau.


    Bien sûr, elle exagérait. L’eau n’était pas si froide, mais ce n’était peut-être qu’elle. Après tout, elle avait toujours été comme un poisson dans l’eau et se baigner à cette température, elle s’en fichait un peu. Et puis, au pire, il pourrait toujours la réchauffer, s’il se décidait à défiger. Elle savait ce qu’il pensait, il prévoyait probablement sa vengeance. Elle l’avait mérité, elle attendrait le moment où il se vengerait avec appréhension. Il était tellement original qu’il allait sûrement trouver une idée folle pour se venger. Mimi passa une main dans les cheveux bruns de son ami avant de lui sourire.

      - Bon, si tu bouges pas, je te laisse te transformer en glaçon seul dans ton coin !


    C’était bien beau de vouloir rester près de lui, d’être si près qu’elle pourrait encore l’embrasser, mais dès qu’elle était dans l’eau, elle devait nager un peu, c’était le minimum. Alors, fidèle à son caractère d’agace, elle entreprit de s’éloigner très lentement de lui, se laissant plutôt flotter sur l’eau. Il pourrait toujours changer d’idée et réagir à ses propos. Elle n’attendait que ça, après tout.
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MessageSujet: Re: All my love is for you (flashback)   All my love is for you (flashback) EmptyMer 3 Juil - 21:58


Même si le baiser était excellent, je vins à me demander si je faisais la bonne chose. Mi Ran semblait avoir eu un mouvement de surprise quand je l’embrassai. Je fus rassuré seulement lorsqu’elle passa ses bras autour de mon cou. C’était bon signe. Dans le cas contraire, elle m’aurait repoussé non? Elle aurait pu aussi me piquer sur un bâton et me faire cuire comme de la guimauve sur le feu. Toutefois, ça aurait été un peu plus radical comme méthode. Toute bonne chose avait une fin et c’était un peu plus vrai en ce qui concerne ce baiser. Mon amie se recula lentement et je pu voir dans son regard qu’elle ne voulait pas en rester là. Je la scrutai jusqu’à ce qu’elle daigne me dire ce qu’il pouvait bien lui passer par la tête. Sous mes yeux ébahis, elle se mit à descendre la fermeture éclair de sa robe. Je suivi son mouvement en essayant de comprendre quelle mouche avait piquée Mi Ran.

« Enlève tes souliers »

Pas certain, je continuais de la fixer en ayant l’air vraiment confus, mais qu’elle l’avait dit sur un ton assez autoritaire, je m’exécutai après quelques secondes de réflexion. À la suite, je me redressai pour y retrouver son sourire machiavélique qui refusait de quitter son visage. Toutefois, une chose bien plus nuisible quitta son corps. Sa robe alla finalement terminer sa course dans le sable encore chaud. Moi qui espérais y trouver ses sous-vêtements sexy, je tombai plutôt sur son bikini. Bof c’était mieux que rien. Je pouvais au moins très bien deviner les formes et la silhouette de ma coquine d’amie. Cette dernière refusait toujours de me dire pourquoi elle m’avait ordonné de retirer mes souliers. Par contre, une fois que mes pensées, de gars en manque et qui désire faire l’amour à une fille sur la plage, furent chassées je compris très vite pourquoi elle s’était mise en bikini. Malheureusement, c’était trop tard. Le temps que je ne sois plus dans un vortex de confusion avait été suffisant pour qu’elle réussisse son plan diabolique.

La seconde d’après, Mi Ran était wet et ce n’était pas parce que je m’étais amusé à découvrir son corps. Ça aurait pu être une très belle vision, une Kim Mi Ran mouillée et en maillot de bain, le seul problème c’était qu’elle n’y était pas seule. Son plan diabolique m’avait inclus. J’étais moi aussi mouillé et complètement pris au dépourvu. La diablesse trouvait cela très drôle et elle ne cessait de rire. Je la regardai d’abord avec toute la noirceur que je pouvais posséder. Je ne suis cependant pas resté très longtemps fâché avant d’éclater de rire à mon tour et de rentrer dans son jeu alors qu’elle s’accrochait à moi. Elle avait fait la pire erreur de sa vie. Elle aurait dû partir à courir comme Forest Gump. Kim Mi Ran allait mourir. La vengeance était un plan qui se mange froid.

« Arrête d’être aussi choqué et profite un peu, sinon tu vas finir par mourir congelé dans l’eau »

Elle pouvait bien parlé! Ce n’était pas elle qui avait ses vêtements mouillés et froids collés à sa peau. Une fille c’était très sexy une fois mouillé, mais moi je devais avoir le look d’un caniche qui ne méritait nullement qu’on le garoche dans l’eau. La cerise sur le gâteau fut lorsqu’elle mit sa main dans mes cheveux. J’avais horreur qu’on joue avec eux normalement, mais puisqu’ils avaient déjà perdu leur look de décoiffés mais coiffés, j’abdiquai lâchement en endurant sa torture.


« Bon, si tu bouges pas, je te laisse te transformer en glaçon seul dans ton coin ! »

Cette fille était le mal en personne. Toutefois, j’avoue que malgré le fait que je ne bougeais pas énormément, j’étais loin d’avoir froid dans l’eau. Elle semblait l’ignorer, mais le fait qu’elle se soit accrochée ainsi à moi avait pour effet d’aplatir sa poitrine contre mon torse. Bref, je n’avais pas très froid, bien au contraire. Je devais me concentrer pour effacer ces pensées perverses. De telles pensées devaient faire pleurer le petit Jésus. Et parce que j’étais un bon pratiquant (haha j’étais le pire!), on me facilita la tâche quand je sentie que Mi Ran me relâcha. Toujours en me fixant droit dans les yeux, elle recula jusqu’à se laisser flotter sur l’eau. Mais quelle agace cette fille. Elle était fantastique!

Et parce que j’étais un vrai gentleman, je m’approchai d’elle avant de lui jeter de l’eau à la figure. Ce ne fut pas très long avant que sa réplique aboutisse dans mon visage. Nous avions 5 ans. En fait, c’était ce qu’on faisait paraître en s’éclaboussant de la sorte et en y prenant autant de plaisir. Mais parce que j’étais malin et que c’était la nuit, j’optai pour la meilleure stratégie au monde. Je fis un grand sourire à Mi Ran avant de disparaître sous l’eau. Puisqu’il faisait maintenant noir, elle ne pourrait pas me voir approcher et elle ne saurait pas de quel côté que j’allais arriver. J’espère que pour la peine je lui avais fait peur quelque peu parce que je détestais mettre ma tête sous l’eau et goûter l’eau salée sur mes lèvres ensuite. Ça me rappelait une fille qui avait un goût salé là où il ne fallait pas. Bref, j’arrivai tel un méchant prédateur dans son dos et je sortis de l’eau avant de la soulever et la prendre aisément dans mes bras. Je ne me gênai pas pour lui mordre l’épaule avant de lui ordonner de me désigner comme le vainqueur de ce face à face. Mi Ran semblait s’y refuser. Je devais la menacer? D’un geste vif, je glissai ma main vers les cordes de son haut de bikini et je tirai sur celles-ci avant de la laisser tomber dans l’eau. Je crois que Hyun Ae m’aurait tué si j’avais osé lui faire un coup pareil, mais je n’avais pas très peur de miss Kim.

Elle sortie de l’eau en ayant l’air outrée cependant que j’ai eu le courage d’oser d’essayer de la déshabiller. De mon bord, je lui montrai que j’étais encore capable d’avoir l’air adorablement innocent.

« tu me pardonnes? »

Je souriais pour la narguer. Personnellement j’adorais le spectacle. Elle se tenait le bikini afin d’être sûre que mes petits yeux saints ne voient rien d’offusquant. Puis, je la laissai sagement rattacher les deux cordes sans le lui en empêcher. Une fois que cela fut fait, je ne tardai pas à me rapprocher d’elle afin de l’entourer de mes gros bras viriles et chauds. Je lui devais bien ça après l’avoir complètement mouillée.

« Eh ne vas pas croire que c’était là ma vengeance… »

Lui faisant face, je tirai la langue comme pour ranimer en nous notre instinct de petits enfants cons. Cependant, la seconde suivante, mon corps au complet se raidis et ce n’était pas parce que Mi Ran avait mis sa main à un endroit très stratégique sur mon corps. Non non, ma virilité avait été épargné par ses mains baladeuses pour l’instant. En fait, j’avais plutôt senti un truc louche me longer la jambe. Fronçant les sourcils, je demandai à Mi Ran si elle avait oublié de s’épiler les jambes. Qui sait, peut-être qu’elle pouvait être vraiment poilue. Elle ne sembla pas comprendre ma question et j’ai alors réagis un peu plus brusquement en la relâchant.

« J’ai senti un truc sous l’eau. Ya un fucking requin blanc dans l’eau c’est sûr! »

Je baissai la tête pour regarder autour de moi mais je ne trouvais rien. Pas une seconde à perdre, je pris à nouveau Mi Ran dans mes bras pour la porter. J’allais la sauver de cette méduse. Oui le requin blanc venait de se transformer en méduse soudainement. Une fois sur le sable, je regardai l’eau d’un air victorieux. Nous n’étions pas mort.

« Inquiète toi pas, je ne t’aurais pas laissé mourir étant encore vierge. Ça aurait été triste »

Toutefois, cette petite phobie de ma part marqua la fin de notre baignade improvisée. Je préférais y retourner quand je pourrais voir le sol marin. Je tournai la tête vers ma compatriote Kim qui devait avoir froid. Mine de rien, sans soleil il ne faisait pas très chaud dehors une fois qu’on était mouillé. Mes yeux se portèrent ensuite sur le feu et je constatai qu’il allait s’éteindre sous peu. Je lui proposai donc de rentrer à l’intérieur et de remettre ça à demain. De toute façon, nos jours n’étaient pas comptés puisque nous serions ici pour encore 4 jours au moins.

Quand nous avons mis les pieds dans le chalet, on constata bien rapidement que la demeure était plongée dans le noir. Un rapide coup d’œil dans la cuisine nous confirma que ses parents étaient partis dans la chambre à coucher. La vaisselle trainait encore sur les comptoirs, signe d’une envie soudaine de ses géniteurs. Je crois qu’ils avaient bien apprécié le fait que nous soyons sortis de la maison. Enfin bref, on décida de faire comme eux. En fait, pas tout à fait, mais on se dirigea vers la chambre de Mi Ran dans l’idée de dormir éventuellement. Mais fidèle à nos habitudes de grands parleurs, j’ai pris quelque peu racine dans sa chambre. Le méchant que j’étais avait envahi son grand lit afin de le mouiller avec mon linge pas sec du tout. J’avais même pris le temps de bien me rouler sur toute la largueur du lit. J’avais ensuite attrapée Mi Ran par le poignet pour qu’elle m’aide à faire pareil. Même si elle devait être contre mon idée, elle ne pu faire autrement puisque je l’avais bien saisie et je l’avais entourée avec mes bras. J’avais fini par arrêter de me rouler de gauche à droite quand j’ai finalement abouti au dessus de Mi Ran. J’arrêtai subitement de rire et je la regardai droit dans les yeux. Elle devait tellement me détester. Ses draps étaient trempés. Il fallait bien les réchauffer un peu…

« Mi Ran……retiens-moi », dis-je avant de me redresser et entreprendre de me relever afin de quitter la chambre.

Toutefois, à ma plus grande surprise, Mi Ran m’avait écouté. Arrêté dans mon mouvement, je tournai à nouveau la tête en direction de mon amie pour voir sa main qui tenait mon t-shirt captif. Elle me tira vers elle et ce fut là le signe que j’avais attendu. Comme si c’était quelque chose de naturel entre nous, j’approchai lentement mes lèvres des siennes avant de finalement les saisir. On s’embrassait comme s’il s’agissait de notre dernier baiser. Il était passionné mais surtout très fougueux. Est-ce que cela faisait longtemps qu’elle en rêvait? Pour ma part, c’était depuis le premier jour où je l’avais rencontrée. J’avais été assez patient. Et sans réfléchir d’avantage, je mis fin au baiser afin de retirer mon chandail et le passer par dessus ma tête. Il alla retrouver le plancher pendant que moi je retrouvais le goût sucrée que j’aimais tant sur les lèvres de cette fille qui était le diable de la tentation en personne.


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