Un bruit lourd traverse la maison, comme un troupeau d’hippopotame qui décide de visiter ma maison, faisant claquer les portes fines et grincer les parquets lustrés, troublant ma quiétude et la sérénité qu’offrait le lieu.
Je fronçais les sourcils contrarié, te fusillant du regard quand tu apparus dans la cuisine. Je regarde ma nourrice te donner le téléphone, écoutant discrètement ta conversation, me posant une question.
Tae osera t’il défier mon autorité, mettant en péril sa place au sein de la compagnie ? Pour venir te chercher.
Je méditer sur le sujet, buvant ma tasse de café fumante.

Mon déjeuner avalé, je remontais dans les étages, prenant du linge propre et me dirigea vers la salle de bain à l’ancienne, toute la pièce était couverte de bois, une fenêtre ouverte sur le verger. Je retirais mes vêtements et me glissa dans le bac d’eau chaud qui avait était préparé à mon intention.
Soyoun apporta les serviettes et pris mon linge qui venait sur le sol, je lui demandais d’aller te surveiller, la porte passé, je la rappelais lui demandant de te ramener ici dans 2h30.

Taemoo n’allait pas venir, j’en avais la certitude. Je profitais de mon bain, les biens fait de l’eau chaude sur mon corps contracturé par la tension, m’accordant une petite sieste de quelques minutes.
Puis sortit, m’habillant toujours d’une tenue traditionnelle, petite habitude quand j’étais dans ce lieu. Mon yukata était blanc avec des motifs géométriques beiges, il faisait beau, ça allait bien avec le temps et le paysage.
Je regardais brièvement l’heure, elle ne passait pas vite. Je voulais savoir si tu étais toujours là, à attendre assis par terre ; luttant pour ne pas m’y rendre, car j’aurais perdu la face surtout si mon cousin arrive à se moment là !

Je me dirigeais vers l’avant de la maison, marchant doucement vers le portail pour voir si tu étais toujours là.

Assit dans l'herbe j’attends, mon sac serré contre ma poitrine. J'ai l'impression qu'à chaque instant sa voiture va débouler du petit chemin. Mais plus le temps passe plus je perd patience . Il se fou de ma gueule, il tient tellement à sa place ...Je me mord la lèvre en me remettant sur mes pieds, je vais marcher un peu pour me dégourdir les jambes. Je marche tranquillement les bras croisés, le regard braqué sur la route. Le soleil me brule presque la rétine mais je continu à le fixer , déterminé . ça me rend triste de n'être pas suffisamment important pour que Tae daigne se ramener ...Pourtant si je coupe tout lien il va flipper et venir me chercher jusqu'à chez moi me couvrir de bel parole et me demander de ne plus faire ça . Pff, il me sonne lorsqu'il en a envie et moi j'accours parce que je tiens à lui.. Je baisse les yeux quand je réalise qu'il ne viendra pas, que je n'avais pas la moindre chance de le voir arrivé, il n'en a rien a foutre de ma gueule.
Je retourne vers le carré d'herbe où j'avais laissé mon sac et m'en saisit , le serrant contre mon torse, j'y sors mon portable vérifier qu'aucun sms ne m'a été envoyé ah si :

"De Tae à Jeje:

Désolé pas le temps, ce soir je passerai te voir à l’hôtel on discutera .
"

Hm , discuté de quoi hein? Je ne répond pas et m'éloigne, autant marché un peu ,je vais faire de l'auto-stop, peut être qu'un automobiliste me ramènera jusqu'à la ville. J'entends des pas derrière moi, je me retourne et reste figé, Gak? Pourquoi il est là? Il va se foutre de moi? et ma sale manie à me faire des illusions ...Je soupire en baissant la tête. qu'il commence je suis prés à tout entendre .

Je te dévisageais quelques instants, lisant ta déception dans tes yeux. Pourtant je ne regrette pas d’interdire Taemoo de te voir, au contraire je m’en félicite.
Suis-je égoïste de vouloir te garder que pour moi ?

Sous mon apparence dure, je suis troublé. Tu me perturbe, ce n’est pas vraiment toi que je te rejette, c’est plutôt mes sentiments envers toi, que je refuse et ignore.
C’est assez idiot, je l’avoue… mais en te rejetant, c’est mes sentiments que je rejette. Même si cela te blesse, même si cela me blesse, je ne sais comment accepter une bonne fois pour toute ce sentiments qui sommeil depuis ton arrivée dans notre famille.
Je te revois arriver un peu perdu, avec tes grand yeux triste, ton visage d’ange… et moi caché derrière ma mère je t’ai trouvé tellement beau, je voulais te prendre dans mes bras et te consoler et… si mon cœur n’a jamais battu pour une fille, je suis sur que mon cœur a battu ce jour là.

Te voir autant désemparé par le fait que mon cousin ne vient pas, je revois tes yeux d’enfants qui cherchait désespérément un peu d’affection, un peu d’amour, qu’on lui dise qu’il a de l’importance dans nos vies. Dans cette grande famille froide, où les élans d’affection ne se font qu’a demi-mots.

Sans un mot, je venais prêt de toi, prenant ta main dans la mienne, je murmurer ces quelques mots.

- Viens on rentre….

Je tournais les talons et te traina avec moi à ma suite, les graviers de l’allée crissèrent sous nos pas, je ne sais pas trop comment m’y prendre. Retirant les getha, tu me suivais dans le dédale de couloir, il y avait déjà de l’eau chaude dans le bac. Je t’invitais à prendre un bain.

- fais comme chez toi, Soyoun va t’apporter des vêtements propres.

Aussi silencieux que mon entrée, je sortis de la salle de bain.

Je me mord la lèvre pour la première fois je lis de la compassion et non de la pitié lorsque Gak me regarde droit dans les yeux. Je baisse la tête et le laisse me trainer jusqu'à son domaine, j'ai le cœur gros presque envie de pleuré. Je crois qu'avec TaeMoo s'est définitivement fini, je viens une nouvelle fois d'espéré pour rien. Je le suis et fixe la baignoire a l'eau chaude . Je me mord la lèvre et commence à me dévêtir lorsqu'il quitte la pièce. Je vais me détendre un peu et après j'aviserai.

Dans l'eau , le corps détendu je me met a réfléchir, sur un peu tout .. Gak, moi, mes amis, mais j'évite le sujet qui fâche, Taemoo.. Je retiens encore un sanglot et cache mon visage derrière mes mains, je me serai trompé sur toute la ligne avec lui? Je frissonne en relevant les yeux, il serai peut être temps de sortir, sinon je vais continuer a me ressasser tout ça .. Nue je me sèche, dos à la fenêtre, avant que quelqu'un tape à la porte . Je laisse entré la domestique en cachant mon bassin avec une serviette ; elle dépose un yukata et s'en va sans même relever la tête. Je me mord la lèvre, lâche le drap de bain remet mon boxer et enfile le vêtement propre .
Je me regarde dans le miroir, détaillant mes fins traits , mes cheveux décolorés , ma silhouette filiforme ...Je soupire et quitte la pièce rejoignant le bout du couloir, un peu gêné, caché dans l'ombre j’attends un signe de la part de gak .
Je ne me sens clairement pas chez moi ici, et en plus porter ce genre de vêtement ne me met pas à l'aise. Même si je n'y suis pour rien j'ai peur que Gak se moque de moi car lui a le corps pour s'habiller ainsi .. Gak est mieux que moi dans un sens, je crois qu'il n'y a qu'au niveau du visage que je suis plus beau que lui. Je soupire les lèvres pincés j'attends qu'on me remarque .

Alors que tu prenais ton bain dans la salle d’eau, je lisais un bouquin sur l’art adossé à un pilier extérieur.
J’avais laissé de coté pour quelques jours la peinture, l’inspiration commençait à me manquer, je profitais d’être ici pour me ressourcer.
Le temps passait, assis à l’extérieur, attendant patiemment que tu termine, j’allais bientôt m’assoupir lorsque Soyoun me rejoignit pour me dire que tu étais prêt et que Haruko allait préparer du thé lors d’une cérémonie pour te souhaiter la bienvenu en ce lieu.
Je me relevais en faisant une moue, j’avais beau vivre depuis plusieurs année dans ce pays, je n’aimais toujours pas ce genre de cérémonie.
D’un pas nonchalant j’entrais dans la demeure attendant que tu arrives
M’installant au salon, je regardais Haruko placer les ustensiles.

Quand j’entendais la porte du couloir coulissait, je fis attention à ta démarche, ton pas était plus léger, visiblement ce bain t’avais fait du bien, un très léger sourire se dessina sur mon visage fermé pour disparaître aussitôt.
Assit en seiza je regardais ma gouvernante japonaise qui tenais cette maison, préparer le thé, dans une complexe cérémonie, quelques peu fatigante par sa lenteur.
Je me tournais vers toi et te fis signe de t’asseoir prés de moi dans le plus grand silence pour pas la déranger. Me penchant vers toi je glissais à ton oreille.

- Haruko a voulu faire une cérémonie pour te souhaiter la bienvenu. J'espère que tu appréciera

Je voulais vraiment te mettre à l'aise, mais j"étais assez brouillon, je pense.
Je regardais la gouvernante faire son cérémonial, sans broncher, méditant plus sur le sujet du repas que celui de la joie te prendre son temps.
Discrètement, je tournais les yeux vers toi pour voir tes réactions face à ce cérémonial, qui je doute, devais t’être familier.
La fin arriva enfin, après avoir tourné trois fois le bol dans ma main, je bus le liquide amer et attendit que tu fis de même, avant de me relever. Je remerciais Haruko en japonais, la gratifiant de son talent pour préparer du thé.

Je pouvais enfin te détailler de haut en bas, tu n’étais vraiment pas fait pour porter des vêtements traditionnel masculin, peut être des féminins… cette idée me plut et je souris allégrement.

- Tu veux que je te fais visiter la maison ?

Je descend finalement, il n'est même pas venue me chercher, qu'est ce que je croyais, il continue sa vie avec ou sans moi. Même si je suis chez lui son quotidien ne change pas. Je suis déçu mais après tout j'ai toujours eu cette place de simple invité non désiré .. Je soupire et laisse la gouvernante servir le thé . Je prend place au cotés de Gak et fixe le thé être verser dans les petites tasses. J'ai déjà assisté à ce genre de cérémonie et je trouve ça barbant mais par politesse et parce que je n'ai pas vraiment le choix non plus je reste là et y trempe même mes lèvres.

Quand cela ce finit Gak se relève et m'aide, je trouve ça étrange mais j'accepte cette position ma ankylosé les genoux . Il veut me faire visiter la grande maison, pourquoi ça? Je ne compte pas rester mais c'est vrai que je ne vais pas entamer la discussion sur la manière dont il compte me ramener chez moi. Je trouve cela un peu déplacé. Je me pince les lèvres et regarde les pièces dont il fait coulisser les portes. Au bout d'un moment on tombe sur un salon, j'y rentre et observe les cadres posé sur un buffet en bois vernis , il y a plusieurs photos, des photos de Gak lors de cérémonie de diplôme ; de Gak avec ses parents, des amis ...et une avec TaeMoo.. Mon coeur se serre et je ne peux pas m'empêcher de glisser mes doigts sur le verre du cadre, là ou pose tae. Je retiens plusieurs larmes en sanglotant au creux de ma main pressée sur ma bouche . J'étais peut être vraiment amoureux de lui, et je ne l'ai réaliser que ce weekend passé dans la famille .

Ce n'est peut être pas de l'amour, mais il était le seul lien qui me relier encore à la famille Lee, a ses cotés j'avais l'impression d'appartenir au clan. Maintenant je suis de nouveau seul , à l'écart il est clair que je ne serai plus convié au mariage, au fêtes ni au baptême ..
Je fond en larme, ma vue se brouille et ma respiration deviens douloureuses . Je tente de le cacher à Gak resté dans l’embrasure de la porte, il va encore râler , se mettre en colère et me chasser de chez lui ..

Non mais quel culot, j’essaye d’améliorer nos relation, et même par un merci, ni même un sourire à mon égard. je voyais bien que la seule chose qui avait de l'importance c'était mon cousin !

Alors que je marchais devant toi, je sentais que tu n’en avais rien à faire de ce que je te montrais. Je ne pus empêcher un soupire agacé de m’échapper.
Je bouillais de te laisser dans n’importe quelle pièce et de partir à l’opposer faire autre chose, car je faisais des efforts !

J’ouvrais le salon, te laissant entrer dedans, te laissant admirer les photos de familles près de l’hôtel des ancêtres, j’observai tes faits et geste plus que mécontent. Un second soupir discret m’échappa, je te vois qui ne bouge pas devant une photo, de loin j’essaye de me rappeler qu’es que j’ai bien pus y mettre, l’image de mon cousin et moi à la pêche.
J’entendais brièvement tes sanglots, il y a vraiment pas de justice dans ce bas monde ! D’un pas rapide je reliais les mètres qui nous séparait, je ne pouvais plus encadrer mon cousin, d’un geste brusque, je décroché le cadre du mur et le jetât au sol plus loin dans la pièce. Le verre se brisa dans un son bref et étouffé sur les tatamis qui jonchaient le sol.
Je te vis sursauter, mais n’en tenait plus compte. Enragé, j’avançais vers le cadre brisé, poussant les débris, pour prendre la photo.
Le visage de Taemoo était intact, mais moi… mon visage avait été entaillé sévèrement.
Je me tournais vers toi qui avait les yeux larmoyant, et te lança un regard noir.

- je voulais être ton frère…. Essayer de l’être…. Mais il y a rien a faire ça marchera jamais !

Mon poing se serra sur la photo qui se plia, un bris de verre entailla ma main, j’en grimaçais de douleur, mais rejetât la photo.

- Tu as cas la prendre si elle te plait tant !

Je sortais de la chambre, hors de moi. La maison fût traversée, ainsi que le jardin et je prenais le chemin des bois. J’allais me réfugier dans la maison de thé.

Je sursaute lorsqu'il arrive et arrache avec rage le cadre du mur. Je ne comprend pas son comportement pourquoi il me fait ça? Je me pince les lèvres, j'ai horreur du bruit ,et celui du verre qui casse est vraiment horrible à mes oreilles. Je n'ose pas m'avancer, il est tellement en colère... Ses mots me glace le sang, je le regarde quoi un bon frère? Il est jaloux que je préfère son cousin? Ce n'est pas le même amour, j'aime mon frère mais Tae c'est....tellement différent . Je ramasse la photo et tente de le rattraper mais il marche beaucoup trop vite.Pieds nus, sur les cailloux je cours pour tenter de le retrouver avant qu'il ne change à nouveau d'endroit . Je monte sur la petite estrade en bois et pousse la porte battante, me pinçant les lèvres . Je détaille les lieux d'un regard inquiet mais rassuré de voir sa silhouette de l'autre coté de la maison abrité sous le perron . Je m'approche et viens m'assoir à coté de lui, lissant la photo maladroitement .

"tiens...excuse moi si..je t'ai vexer , blesser ...peut importe désolé de t'avoir énervé. "

Je le détaille d'un regard triste , tentant de ne pas défaillir . Il m'intimide tellement et j'ai tellement du mal à me comporter normalement en ça présence . J'ai peur de mal agir ,qu'il m'envoie chier pour un simple faux pas, Gak est bien trop exigeant et moi je suis loin d'être quelqu'un de parfait.
Je repense à ses mots et souffle alors :

"Gak, tu sais ... je..même si tu n'as jamais été bon avec moi, je te considère et t'ai toujours considérai comme mon frère ainé ..Alors ne prend pas peur si tu penses que je préfère ton cousin à toi .. "

Même si en quelque sorte c'est le cas, lorsqu'il est question du semblant de famille que j'ai je pense que Gak passe avant tout les autres. Parce que j'admire ce type qui possède un don pour le dessin, la peinture ,tout ce qui touche à l'art.
Il est aussi si sur de lui, et en ses capacités, je l'envie il a vraiment l'image d'un frère idéal si on met de coté son caractère arrogant qui domine presque le reste de sa personnalité . Je souris un peu à cet pensée et tourne la tête vers lui , surpris de le voir me regarder, il ne parait plus en colère.

C’était une petite clairière à l’entrée du bois. La petite maison de thé prônait sur un jardin de mousse et quelques rochers aménagés en jardin zen, sur la gauche, une fontaine à bascule faisait tinter le bruit du bambou sur la pierre, quand l’eau se déversait, dans un rythme régulier.
Cette vision si simple me réconforta et plus je m’approchais de la maisonnée plus je me calmais.
Retirant mes gheta, je montais sur la petite terrasse de bois ciré et fit coulisser la porte, me glissant à l’intérieur.
Je détaillé l’unique pièce de 3 tatamis, elle n’était pas entièrement restaurée encore, les tatamis devaient être changés et les murs re faient, Mais déjà j’aimais m’y réfugié.
ce lieu qui inspirait le silence, et la quiétude m’aidait souvent à retrouver mon calme.

J’avançais lentement vers l’endroit où l’on faisait chauffé l’eau, je pris un peu de bois et alluma un petit feu pour chauffer la pièce froide et humide. Puis je viens m’installer à coté.

Ma solitude fut de courte durée, la porte coulissa et ton pas mal à l’aise se fit entendre. Je restais impassible à ton intrusion, alors que tu venais t’asseoir près de moi.

- Tiens...excuse moi si..je t'ai vexer, blesser ...peut importe désolé de t'avoir énervé.

Alors que tu lissais la photo, j’écoutais tes mots sans y répondre. Comme si cela te faisait quelque chose que je sors une nouvelle fois de mes gonds, avant jamais cela ne t’avais perturbé.

- Gak, tu sais ... je..même si tu n'as jamais été bon avec moi, je te considère et t'ai toujours considérai comme mon frère ainé ..Alors ne prend pas peur si tu penses que je préfère ton cousin à toi ..

Lentement, je te pris pris la photo et la mis au feu. Je voulais plus entendre parler, ni même voir cette photo.
Mes yeux rivé sur le brasier, je regardais cette photo qui sous l’effet de la chaleur, se mis a fondre, mon visage déchiré et le visage souriant de mon cousin, disparut au milieu des flammes. J’ouvris enfin la bouche, parlant avec calme et sérénité.

- Qu’importe ce que j’ai fait avant…. Qu’importe ce que je fais maintenant… on ne reviens pas en arrière, on ne pardonne pas les erreurs… et ma lâcheté.

Je quittais le feu des yeux pour te regarder, remarquant tes pieds abîmé d’avoir marcher sans tes chaussures, tu es toujours aussi fragile.

La photo brule, mon cœur se serre et je doigt me contrôler pour ne pas tendre les mains , les plonger dans le feu et la récupéré . c'est complètement débile , ce n'est qu'un bout de papier glacé, mais il était symbolique il représentait leur merveilleuse entente avant que je ne réapparaisse dans la vie de Tae..Je m'en veux j'ai l'impression d'avoir toujours constamment chercher la colère de Gak, peu être pour attiré son attention? Car ci il n'était pas énervé contre moi au yeux de mon frère de cœur j'étais invisible .. Je retiens un trémolo dans ma voix , son regard et profond, mais ses mots confus, je ne comprend pas vraiment leur sens mais lui demander ce qu'il a voulu dire peut ensuite se retourner contre moi, notre bonne entente est beaucoup fragile .

Un soupire m'échappe et je remarque alors que son regard est dirigé sur mes pieds blessés. Un peu gêné je les couvre à l'aide de mon large vêtement . Voilà encore une fois je suis sans nul doute vu comme un type bon à être protéger car incapable de le faire seul. Je suis trop fragile , je comprend que cela exaspère mon hyung, quoi que c'est un peu son rôle non? à mon frère ? Je me mord la lèvre et tente une approche, glissant doucement contre lui. J'ai toujours eu besoin de Gak, et je crois que je me suis imposé dans sa vie avec autant de persévérance sans jamais renoncé , parce que c'était Gak ..

Ma joue s'appuie contre son épaule, les bras serré autour de mes genoux j'observe pensif la petite étendu d'eau non loin. Je ferme les yeux et tente de calmer ma respiration ,car dans les moment ou je suis en stresse j'ai tendance à ne pas savoir réguler mon souffle ..
J'ai beau tenté de me calmer sa réponse me tourne dans la tête, je vais juste poser une question, on verra bien.

"ta lacheté hyung?"

Ma voix brise le silence du lieu, j'ai l'impression que ma curiosité mal placé la profané .. Je me mord la lèvre prés à recevoir une réplique acerbe et me sentir être repoussé .

La photo avait entièrement était calciné et alors que tu cachais tes pieds, ma main se posa sur une de tes chevilles, délicatement. Je m’en voulais que t’es petits pieds soit écorché, mais rien n’apparaissait sur mon visage impassible, je n’ai jamais réussi à te protéger correctement que se soit de ma mère, à l’école et encore moins de moi-même… je n’avais pas les qualités nécessaire pour avoir un frère, j’étais trop solitaire et fière pour l’être.
Un poids sur mon épaule, me ramena doucement hors de ma méditation. Je me sentais mal à l’aise que tu te repose sur moi, alors que je ne pensais pas le mériter.
Je te regardais vague du coin de l’œil, n’osant pas bouger, puis ta voix brisa le silence qui c’était installé.

- ta lâcheté hyung?

Un profond soupire s’échappa de ma poitrine

- Ne t’occupe pas de ça

J’avais vraiment pas envie de parler de ça, toute ces fois ou je voulais me révolter contre ma mère d’arrêter de te frapper et de te tourmenté, je savais qu’elle le faisait parfois j’étais juste à coté et jamais je n’ai rien fait … Sauf quand je suis devenu adolescent et que mère me tournait autours, tant que je m’occupais d’elle et que je faisais ce qu’elle voulait… elle te laissait tranquille.
Un autre soupire se fît entendre, doucement je poussais ta tête de mon épaule.

- Bouge pas de là

Doucement, je me relevais et allais prendre un peu d’eau et du linge propre. Dans une des alcoves et revenais pres de là ou nous étions.
Alors que je m’agenouillé devant toi, je pris chacun de tes pieds et les posa sur mes jambes tendus.
Mouillant une des serviettes, je les nettoyés avec minutie, essayant de pas te faire d’avantage mal ; enlevant chaque impureté qui aurait pus se glisser dans tes griffures avant de les sécher dans une autre serviette propre. J’étais assez maladroit dans mes gestes mais je faisais de mon mieux.
Moi qui ne faisait jamais rien par moi-même, je prenais soin de mon frère, c’était assez étrange.

Quand il retire ma tête je perd légèrement l équilibre , j'étais presque entrain de m'endormir là. Je le regarde partir et frissonne lorsqu'une légère brise passe entre les pans de mon vêtement traditionnel . Je me mord la lèvre et resserre mes bras autour de mes genoux, les paupières closes je tente de me laisser aller, c'est si paisible ici que je pourrai m'endormir mais pour ça j'ai besoin d'une épaule sur laquelle déposer ma joue.
Je l'entend revenir alors doucement je relève la tête et esquisse un sourire mais il est trop concentré pour le remarquer . Je suis surpris par l'initiative qu'il prend ça ne lui ressemble pas du tout, alors vraiment pas .Mes pied sur ses cuisses, je le laisse faire ses gestes sont précis et ses mains douces même si il est un peu maladroite . Je souris mais reste décontenancé et très très mal à l'aise en règle général je n'aime pas vraiment qu'on me touche ,c'est moi qui doit le faire et pas l'inverse .
Je me mord la lèvre et retire mes pieds les déposant sur le planché froid .

"Merci hyung."

Mon merci était sincère, mais je suis encore étrangement mal je ne suis pas habituer à ce genre d'agissement venant de sa part je crois que ce n'était pas naturel en tout cas pas avec moi. Je suis content qu'il ait tenté de faire des efforts mais il me parait tellement absent il doit être torturé par quelques choses sans doutes perdu dans son esprit, comme trop souvent .
Je me relève , j'ai vraiment trop froid ici

"allons à l’intérieur hyung "

Je lui tend la main et le tire en faisant coulisser la porte et nous fais prendre place sur les tatami . assit en seiza je le regarde il est toujours si silencieux .. Je me mord la lèvre la tête penchée et tente d'attirer son attention.

"Hyung...tu te sens mal? "

Je dépose la bassine et le linge sur le coté alors que tu rétracter contre toi-même. Je ne t’accord aucun regard alors que je reprends ma place en soupirant.

- Merci hyung

je tourne mon visage vers toi en te dévisageant, et intérieurement j’étais très amusé de ton air décontenancé, puis regardant la fontaine je me replongeais dans mes songes. Avant que tu me réveil de ma contemplation.

- allons à l’intérieur hyung
- si tu veux…

Je refusais ta main tendue vers moi, me levant, j’entrais à ta suite. M’asseyant près du foyer qui brulait encore, je rentrais mes bras dans mon kimono, j’avais envie d’être seul et de dessiner… hélas mon matériel était à l’intérieur de la maison, un profond soupire s’échappa alors que j’ignorais ta question. Doucement je me reculais prenant appuie contre une pile de tatamis , posant ma tête tous contre.
Seul le bruit du vent, de l’eau et du feu qui crépitait me parvenait encore aux oreilles, perdu dans mes pensées, mes yeux se fermèrent doucement.
J’aurais bien fait aussi une petite sieste…ouvrant doucement mes yeux clos, je murmurais

- je vais rentrer, je me sens pas à mon aise d’être ici avec toi

Doucement, je me levais et remettait bien mes manches, couvrant le feu, je sortis de la maison de thé.

- Jaejun viens là

Je remettais mes sandales de bois, alors que je t’attendais, assis sur la terrasse.

- Tu veux que je te ramène à la maison ?

J’aurais pus te laisser là, mais le souvenir que tu n’avais pas de chaussures m’effleura l’esprit, j’aurais pus te laisser ici et envoyer ma vieille domestique japonaise, mais je sentais que tu allais encore faire un caprice ou je ne sais quoi d’autre et je n’avais aucune envie de t’entendre te plaindre, dans l’immédiat je voulais juste garder cette paix et ce silence le plus longtemps possible.

Il ne semble pas vouloir bouger, et moi j’attends là bêtement qu'il me répond ou daigne un minimum me porter de l’intérêt . De toute façon je le savais, mais qu'est ce que je croyais? Je me fige à sa phrase, je l'insupporte tellement qu'il ne peut même pas rester avec moi? Je me sens con de lui avoir couru après d'avoir flanché face à son ton calme quand j'attendais dehors. Il s'en fou de moi, il me sonne lorsque monsieur en a envie, il n'a jamais désiré être mon hyung, il se joue simplement de moi , et je me fais avoir comme un con.
Je me relève je ne vais pas faire de crise, je ne vais même pas pleurer Gak n'est rien pour moi qu'un pauvre con qui m'a pourrie toute mon enfance . Je le dépasse ne l'écoutant pas j'ai compris maintenant et je jure qu'on ne m'y reprendra pas , jamais plus je ne lui ferai confiance.
je descend et marche sur les pierres tant pis, au point ou j'en suis. les poings serrés je m'éloigne et retourne à sa résidence, la bonne s'amène pour me séché avec une serviette mais je l'envoi baladé, j'ai été suffisamment poli, là c'est plus fort que moi.
Je la contourne en ignorant l'air choqué qu'elle aborde, les domestiques ne sont pas fait pour être choyé, où se croit-elle? Mais bon , visiblement aux yeux de Gak cette vieille folle à plus d'importante que moi, son hypothétique frère . Je remonte à l'étage et enfile mes vêtements, tant pis je me doucherai bien une fois à l’hôtel . J'attrape mon sac et sort mon smartphone je l'occalise l'arrêt de bus le plus proche et sors de la maison sans demander mon reste. Toutes mes affaires sous le bras je quitte le domaine sans dire aurevoir à quiconque, je n'étais pas le bienvenue ,alors autant ne pas continuer cette mascarade plus longtemps . Je marche une bonne demi-heure sous la pluie rageant cette fois à haute voix contre mon connard de frère qui me déteste sans que je ne sache vraiment pourquoi, sur mon ingrat de pseudo cousin qui ne pense même pas à moi qui suis si loin de chez moi sans un sous, et je fulmine contre mes parents qui auraient du être plus vigilent sur la route. Si ils n'étaient pas décédé jamais je n'aurai découvert toutes ces personnes horribles, et je n'aurai pas apprit que sans doute Gak soit mon vrai demi frère.
Enfin se profile devant moi la station, je me dépêche et attrape le bus , je monte et m'installe dans le font, je suis ruisselant d'eau , frigorifié mais toujours aussi énervé .