D’une main, j’attrapais le mémo que j’avais déposé dans mon calepin. Regardant avec attention le petit plan que j’avais dessiné, me remémorant encore le chemin pour arriver jusqu’à chez toi, puis tournant le feuillet je relisais l’adresse.

Il était 18 heures passé, assise dans le fond du bus, mes écouteurs dans les oreilles, je regardais les paysages urbains défilés sur un air de pop à la mode. Dans ma main, je serai délicatement ce précieux papier, dessus était écrite ton adresse. C’était la première fois que je venais ici et j’avoue, j’avais peur de me perdre. Perdu dans mes pensées, je ne voyais pas que la station ou je devais descendre était là, quand le bus allait repartir, je sortis de ma rêverie et je me rendis compte que je devais descendre, prise de panique, je me levais d’un bond, attrapant mes affaires et courus voir le chauffeur, très gentils, il arrêtât le bus et je pus descendre, rassuré, je regardais de droite et de gauche pour essayer de trouver mon chemin.

L’automne était là, pourtant je n’étais pas très couverte. Une jupe de style ballerine en tulle blanche qui m’arrivait au dessus du genou, un chemisier blanc à manche courte, un petit nœud papillons noire et mes converses rouge. Mes cheveux n’était retenus que d’un coté avec une fine barrette. Mon sac de cours en bandoulière et un pot avec un jasmin dedans.

Vérifiant une dernière fois, je gonflais mes joues. Puis je m’engageais sur la route qui me semblait la bonne.
Mes yeux curieux essayent de tous voir, de tous admirer, la découverte d’un nouveau lieu m’enchante toujours. Sauf qu’a regarder tous, je ne faisais plus attention à ma route, ce qui me valut un grand détour épuisant et d’avoir demandé mon chemin à deux aimable personnes qui m’aiguillèrent sur la bonne voie.

Arrivé devant ton immeuble, j’étais un peu anxieuse, regardant les hauts murs qui se dessiné devant moi ; lentement je gravis le perron et sonna. Je me retenais de faire demi-tour, les joues rougis, je suis mal habillé !

Je n’ai pas appelé, pour demander si je pouvais passer chez toi, d’ailleurs je ne sais même pas pourquoi je suis ici, enfin si je cherchais un prétexte pour te voir et le jasmin que je tenais entre mes bras était mon excuse.

Aujourd’hui au jardin botanique nous avons travaillés sur la place de ce petit arbuste dans les jardins, son entretien, sa multiplication et les diverses manière de l’implanter dans le paysage et les différentes espèces qui existe. Et mon regard a été irrésistiblement attiré par une de ses multitude de variante, appelé communément jasmin du cap, l’une d’elle en particulier le « Gardenia jasminoide var. radicans », son feuillage vert foncé et épais était en total contradiction avec la petite fleur au fin pétale et au parfum de fleur d’oranger ; à ce moment là, mon esprit se mit à vagabonder vers toi, je trouvais qu’elle te ressemblait en quelque sorte.
Je n’entendais plus la question trop prise dans mes pensées avec un sourire béat aux lèvres.
J’avais envie de te voir, et lors de ma dernière visite pour mon chiot Rozen, tu m’avais griffonné ton adresse sur un post-it, me disant de passer quand je le désirais.
J’étais tellement contente, une impression que l’on avait franchit un cap et que notre amitié était sincère.
Mais voilà, je n’étais pas si bien préparée que ça. Je me reculais de quelques centimètres, me répétant inlassablement pourquoi j’ai sonnée ?! Dans ma tête s’imaginait mille et un plans de fuite. Soit je pars en courant avant que la porte ne s’ouvre en laissant les fleurs sur le perron, soit je…je m’éloigne de quelques pas et fait mine de pas avoir sonné, en me tournant pour faire genre ce n’est pas moi, je ne fais que passer. C’est puéril.. Mais bon..

La porte s’ouvrit, alors que j’allais m’excuser et m’en retourner, mes yeux tombèrent sur toi, vêtu de ton seul peignoir, je fus quelque peux confuse.
Mes yeux remontèrent discrètement le long de tes jambes fines, puis sur l’entrebâillement du pan de ton vêtement, laissant entrevoir ta peau nue, le rouge me monta aux joues à l’image de ton corps dévêtu, tournant légèrement ma tête. J’imaginais HaNeul avec un homme à se moment présent, un homme doux et attentionné, je le voyais grand, bien bâtit, un plombier peut être … qui l’embrasserai et lui ferai l’amour. Il devait être encore là. Ma curiosité me poussait à essayer d’entre voir à l’intérieur, car dans les films c’est toujours quand l’on sonne à la porte, que l’homme arrive par derrière en demandant à sa maitresse : « c’est qui ? » d’une voix viril. Mais rien ne se passa.

-Bonjour ma chérie, je suis ravie de te voir. Tu es superbe ! Allez ne reste pas dehors, rentre je t’en prie

Alors que tu m’invitais à l’intérieur, je prie mon courage à deux mains et Je me cachais derrière mon buisson fleurit, entrant dans la demeure timidement.

- Bonjour docteur. Je… ne reste pas longtemps, vous avez l’air occupée, j’étais juste… venu vous porter des fleurs.

Je lui tendais le pot avec un jolie sourire, avant d’ôter mes chaussures et de l’accompagner dans la maison.
Nous allâmes dans le salon, attentive, je regardais autours de moi, sur la table basse était exposé un Dvd porno ouvert ainsi qu’un god, mes yeux s’ouvrèrent de stupeur, je n’osais regarder vers la Tv, le menu principal du Dvd devait tourner encore. visiblement ma chère hôte n’était pas avec un beau plombier mais avait passée du bon temps en solitaire et j’empiétai un peu sur son intimité. Je ne savais pas où me mettre, ni où regarder, restant debout, mes mains croisés sur ma jupe.

Je me mordais ma lèvre embarrassé de mon erreur et de mon empressement de vouloir la voir.
Je n’avais pas beaucoup d’amis à Ulsan et Ha Neul était vraiment précieuse à mes yeux.
En plus d’avoir un corps et un visage parfait, elle était sympathique et avait un joli sourire communicatif. J’avais une grande admiration pour elle, et son travail presque, de la jalousie.

- Merci, elles sont vraiment superbes ces fleurs, mais que leur faut -elle comme entretient pour bien vivre ? Navrée, je n’y connais pas grand-chose. Mais tu ne me dérange pas au contraire.
- ce n’est pas très exigeant, la mettre à mi-ombre loin des courants d’air et l’arroser tous les jours


je rougissais, finalement c’est assez fastidieux comme plante, j’aurais pus trouver autre chose.
Alors je me balançais sur mes jambes pour cacher mon malaise, tu rangeas tes petites affaire, je regardais brièvement la pièce ou je me trouvais avant de porter mon attention sur toi, tu n’avais pas l’air affecté que je te vois si peux vêtu ainsi que je sois si indiscrète sur ton occupations de la veille, j’en restais ébahit, moi qui était du genre assez prude et discrète.

- Je suis désolée, j’ai eu une pulsion incontrôlable. Ma petite amie m’a larguée depuis un peu plus d’une semaine et j’avais envie de sexe

Un battement de cœur me manqua à cette révélation, j’étais vraiment trop coincé et ce genre de sujet me mettais vraiment d’en l’embarras, je me détournais pour aller devant un cadre de photo HaNeul, les contemplant, elle était vraiment jolie, essayant de reprendre mon calme en vain.

- J’espère que tu n’as rien contre les homosexuels Luna, car je suis lesbienne. Je n’aime pas les hommes même si j’ai déjà couché avec deux mâles mais pas en même temps.

J’essayer de parler normalement mais je ne pouvais m’empêcher de bredouiller et de marmonner entre mes lèvres.

- Je..je n’ai rien contre… du moment que deux personnes s’aiment c’est le principal… non ?

Prenant une grande inspiration, j’allais pas rester dos à elle toute la journée, c’était impolis. Je me retournais lentement et venais près de toi.

- Luna, j’ai une petite question…
- O..oui ?
- As-tu déjà eu une aventure sexuelle avec une femme ?

Je ne pouvais cachée ma stupeur face à cette question, qui plus est ta poitrine charnue attirait inlassablement mon regard, que j’en paraissais presque pervers, au fond de moi j’avais envie de caresser et de gouter sa peau de pêche, c’était la première fois que je ressentais ce genre de chose et je voulais rejeter ces pensée obscène de ma conscience en fermant les yeux.
Je déglutis péniblement.

- N..non… jamais

Pour être honnête, je n’avais eu qu’un seul petit ami Son Shin Il, et la fin de notre histoire m’avait tellement bouleversé que je n’avais pas réussis à réitéré l’expérience, car d’une certaine manière, même s’il avait beaucoup de défaut j’avais étais éperdument amoureuse de lui et j’étais poursuivis par la crainte de retrouver une arme à feu.
Mon calme à peut près retrouver, je dévisageais Haneul avec mes yeux malicieux.
J’étais consciente que je paraissais vraiment comme une bonne sœur devant ta liberté d’agir et de pensée, mais je tenais vraiment à notre amitié et peut être que ta compagnie me ferait grandir, un peu…Je m'installais sur le divan, lissant ma jupe de mes délicate main. J'essayais tant bien que mal de me détendre mais ce n'était pas évident.

- Docteur... je voulais vous demander... un jour... vous viendrez chez moi ? j'aimerai que vous voyez comment Rozen à grandit et j'aurais voulus cuisiner pour vous

J'essayais tant bien que mal de faire une diversion, et depuis longtemps je me disais qu'il faillait que je l'invite.

La demoiselle qui se trouvait dans mon salon était des plus sympathiques, joyeuses et j’avoue très très sexy, j’aimais beaucoup les jeunes femmes dans son genre. Elle semblait si douce et si pure. J’avais reçu de la belle Luna un joli plan de fleurs, j’étais assez touchée mais embêtée car les fleurs et moi cela faisait deux, je n’avais jamais eu la main verte et malheureusement les rares plantes ou végétaux que j’avais eu étaient morts quelques jours après leur arrivées dans mon appartement. Ma mère n’était pas spécialement douée non plus pour ça d’ailleurs… Cela devait être de famille je crois. J’avais demandé à ma visiteuse comment s’occuper des jasmins en m’excusant.

- Ce n’est pas très exigeant, la mettre à mi-ombre loin des courants d’air et l’arroser tous les jours.

Je lui souriais tendrement pour la remercier, la place ou je les avais posés n’était guère bonne alors, car presque tout les courants d’air passait par cet endroit.

- je sais ou je vais les mettre alors, sur ma petite table là. Ainsi je pourrai mieux profiter de leur parfum délicat. Ca va cela à l’air facile comme plante à entretenir. Merci elles sont vraiment magnifique.

J’avais envie de la serrer dans mes bras pour la remercier. Mais je ne le fis pas car mon désordre avait du te mettre mal à l’aise, je te regardais ce balancer sur ces jambes, sans doute le gode placé sur la table y était pour quelque chose. Peut être que la manière dont j’étais habillée jouait aussi dans ta gêne mais ça je ne savais pas. Je rangeais mon article sexuel dans ma chambre en toute hâte et revins dans la pièce, près de toi. Je m’excusais et te racontais que je venais de me faire larguer d’où mon manque de sexe. Je vis Luna se retourner sur une de mes photos, à l’endroit ou elle se trouvait cela devait être celle ou je pose avec un jeune chimpanzé dans mes bras, ou une photo avec Rylee quand nous nous étions connues. Avec ma franchise habituelle, je lui demandais si elle n’avait rien contre les homosexuels car personnellement j’étais lesbienne. Je n’aimais guère les homophobes, ces gens se croient supérieurs car ils sont hétéro donc soit disant comme le créateur les auraient voulu ou d’autres conneries dans le genre.

- Je..je n’ai rien contre… du moment que deux personnes s’aiment c’est le principal… non ?

Je souriais à l’entendre, tant mieux elle n’avait rien contre les gens comme moi, j’étais soulagée car j’aimais bien cette petite et en faire une amie si elle ne voulait pas de moi ou venir faire un tour sous la couette m’enchanterait tout aussi bien. Mon caractère fort ne me permettait pas d’avoir beaucoup d’amies ou amis, les rares hommes que j’avais rencontrés avaient voulu soit me sauter ou que je me batte avec eux…

-C’est tout à fait ça ma chérie, qu’importe le sexe c’est l’amour qui compte.

Je lui souriais franchement mais elle ne voyait pas, elle était toujours retournée vers ma photo, quand elle se retourna, je lui demandais si je pouvais lui poser une petite question, elle me répondait en bafouant légèrement, je trouvais cela mignon et je lui demandais finalement si elle avait déjà eu une aventure sexuelle avec une femme.

- N..non… jamais

Me dit elle péniblement, alors que je sentais ton regard posé sur ma poitrine, légèrement dévoilée par mon peignoir entre ouvert sur cette partie de mon corps. Cela ne me déplaisait pas bien au contraire, je sentais une certaine envie monter en moi, je voulais que tu me touches, que tu m’embrasses que nous allions nous allonger toutes les deux dans mon lit pour faire l’amour jusqu’à l’épuisement total. Que tu t’endormes dans mes bras. Je te voulais toi à ce moment là. Nos regards se croisèrent et elle me posait à son tour une question après s’être installée sur le divan.

- Docteur... je voulais vous demander... un jour... vous viendrez chez moi ? j'aimerai que vous voyez comment Rozen à grandit et j'aurais voulus cuisiner pour vous

Cette idée et cette invitation me plaisait beaucoup, énormément même car Rozen était un chiot tout aussi mimi que sa maitresse et j’avais envie de gouter à sa cuisine. Je m’approchais doucement d’elle, me penchait pour mettre ma poitrine en évidence et posais mon indexe sur ses lèvres.

- Appelle moi Ha Neul s’il te plait.

Je souriais en faisant cela, car c’était de la pure provocation, l’envie que j’avais ressentie n’était toujours pas partie et quelque chose me disait que j’avais une chance.

- Avec plaisir pour l’invitation, j’accepte, cela me fera plaisir de voir Rozen et de gouter ce que tu m’auras préparé.

Ma voix était devenue plus sensuelle, j’avais un peu chaud aussi, je détaillais chaque détail de son corps, elle était assise jupe lissée par ses mains, souriante. Je me mettais carrément à genoux devant elle et écartais doucement le tissu de mes épaules, puis de mes bras, laissant ainsi apparaitre mes seins généreux, mes tétons pointant sans doute désireux de finir dans sa bouche. Elle pouvait voir que ma peau était blanche et que j’avais des frissons.

- Luna, j’aimerais être ta première expérience lesbienne si tu le désires là maintenant tout de suite.

Je n ‘étais pas gênée d’être à moitié nue devant elle, la belle avait encore de la chance car j’aurais pu me déshabiller totalement et être encore plus provocatrice mais je ne voulait pas l’effrayer et qu’elle se sauve. J’attendais sagement sa réponse

Après mes cours de la journée et un passage à la pépinière de l’école, je m’étais rendue chez ma vétérinaire Gao HaNeul. Au début notre relation était purement et simplement professionnelle, elle était la vétérinaire attitré de Rozen mon berger des Shetland. J’étais encore novice dans l’éducation d’un chiot et HaNeul m’avait donné son numéro de téléphone pour répondre à toutes mes questions et mes inquiétudes.

Au fur et à mesure, nous nous sommes rapprochées et sommes devenu plus intimes entre nous, en plus de parler d’éducation canine, nous commençons à parler de nous.
Nous étions en début de soirée quand j’ai sonnée à ta porte, pour t’apporter des fleurs, mais au fond cela faisait un moment que je ne te voyais plus et j’avais juste envie de te voir, je n’avais pas beaucoup d’amie car peu de temps mais toi… je te considéré comme telle et j’espère que cela était réciproque.

Après être arrivé chez elle et d’avoir la surprise de voir ma véto habillé d’un simple peignoir, les découverte que je fis chez elle m’avait plus que perturbé, j’étais du genre prude et un étalage de ce genre me rendait quelques peu confuse.

Les questions qui s’en suivaient me rendait de plus en plus mal à l’aise, ce n’était pas un sujet dont je parlais librement et même que je n’abordais jamais. Heureusement que ma diversion avait fonctionné, je commençais à recouvrer doucement mes esprits.
Pendant que je réfléchissais à qu’es que j’allais te préparer, je te suivais du regard alors que tu te levais.
Quelle fût ma surprise quand mes yeux louchèrent une nouvelle fois sur ta poitrine, mes cuisses se serrèrent, alors que le rouge me monta aux joues au contact de ton index sur mes fines lèvres.

-Appelle moi Ha Neul s’il te plait

Je bégaie une nouvelle fois, ce qui me rendait que plus mal à l’aise,

-O..oui.. doct.. euh…. HaNeul

Je déglutissais péniblement, fixant mon regard dans le tiens. Et malgré la situation embarrassant dans laquelle je me trouvais, un sourire éclaira mon visage alors que tu acceptais mon invitation, cela faisait longtemps que je ne cuisinais plus vraiment, à cause de la domestique de Gak en grande partie.
Mes écarquillés, je suivais ton corps dévoilé qui glissait au sol.

-Doc… HaNeul que faite vous au sol ?!

J’étais confuse, posant ma main sur ma bouche c’était ma stupeur de voir mon hôte dévoilant sa poitrine que je dissimulais derrière ma main.

J’aurais voulus détourner les yeux, peut être même partir en courant, mais je faisais rien que de rester assise là. Mon regard fasciné et curieux de voir cette chair dénudé, au teint de lait qui capturait mon regard inlassablement, je n’entendais plus le son de ta voix, perdu dans mes pensées et ce désire nouveau que je ressentais. Cette envie qui me tenaillais de caresser cette peau qui paraissait douce, avec une extrême lenteur, je descendais de ma chaise et venais près d’elle, le bout de mes doigts effleurant la pointe érigé de tes mamelons.

Je me mordais la lèvre, un peu honteuse d’avoir cette envie soudaine de toucher ton corps, moi qui n’avait aucune expérience dans le domaine. J’avais envie de caresser son magnifique corps.
Je levais mes yeux subjugué par ta poitrine, vers ton visage, tes lèvres, ton nez et enfin tes yeux, un sourire se dessina sur mon visage, alors que mes doigts continuais d'explorais ta poitrine.