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 Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ? [CAMERON]

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MessageSujet: Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ? [CAMERON]   Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ? [CAMERON] EmptyLun 21 Mai - 9:49


Cameron & Bo Yung
Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ?

Cela fait un bout de temps que Bo Yung ne s'est pas reposée, n'a pas pris un jour de repos et souffler. Depuis qu'elle a repris l'entreprise, après l'infarctus de son père, elle ne s'est jamais posée. Le temps, c'est de l'argent. Voilà comment elle réfléchissait, où elle trouvait la force de continuer et d'avancer. Elle voulait que la société réussisse, que son père soit fière d'elle alors qu'il était malade. Il ne devait pas s'inquiéter, elle devait tout gérer. Et mine de rien, elle avait réussi. Bon, aidée par son frère mais une grosse partie des bénéfices du travail qu'elle avait fourni lui revenait. Alors aujourd'hui, elle compte bien se reposer, ne rien faire, profiter du beau temps ! Parce que oui, en plus d'avoir pris un jour de congé, elle le prend au meilleur moment, le jour où il fait le plus beau de toute la semaine.

PDG d'une multinationale, c'est beaucoup de boulot. Après que son père ait fait un arrêt cardiaque, Bo Yung a été propulsé à ce poste sans aucune expérience ni de soutien ou d'aide. Elle a plutôt été critiqué. On avait jamais vu ça : une femme, qui plus est, ayant à peine vingt ans à l'époque, responsable d'une des plus grandes franchises de toute l'Asie ? Ridicule ! Ce qui l'avait le plus marqué, la plus grand épreuve qu'elle avait du surmonter, c'était bien la première réunion à laquelle elle avait du participer. Celle qui regroupait beaucoup d'hommes puissants économiquement, des PDG, des hommes politiques aussi. Elle s'était faites toute petite, écoutait et ne pipait mot. Puis ils avaient commencé à la taquiner, et pas gentiment. Mais Bo Yung n'est pas quelqu'un qui se laisse faire et elle les a calmé dès entrée de jeu.

Ce monde, elle le connait pour l'avoir côtoyé toute sa vie. Pas de façon régulière ni aussi directe. Ses parents l'avaient toujours préservé de ce monde impitoyable rempli de requins. Cet univers bourré d'hommes aux pouvoirs écrasants, qui se permettent de tout, qui ne pensent qu'à eux et à leurs argents. Bo Yung les a toujours évité, a été préservé. Même petite, elle ne les côtoyait pas. Ces filles et garçons capricieux, arrogants, égoïstes, exigeants, artificiels, manipulateurs. Elle a toujours été différente. D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'elle a eu beaucoup de mal à trouver sa place, à se faire accepter, respecter. Bo Yung, c'est une fille très simple, naturelle. Un peu trop, parfois. En arrivant dans la société, elle était déjà connue car c'était la fille de l'ancien dirigeant. Mais les gens l'ont pourtant sous-estimé.

Ce n'est pas une personne qui est faite pour devenir PDG d'une multinationale, pas dans ce monde, pas de cette manière. Mais elle s'en est plutôt bien sortie, même très bien. Vulgaire, têtue, bruyante, maladroite, quelque peu farfelue, étourdie, impulsive. Elle a tout d'une anti princesse ! Bo Yung a toujours voulu en devenir une. Même aujourd'hui, alors qu'elle est majeure, adulte, elle croit toujours aux contes de fées. Petit naïve, elle pense qu'un jour son prince charmant viendra la chercher. Depuis quelques mois, elle est avec quelqu'un. C'est un gentil garçon, aimable, qui lui ressemble, ils se complètement plutôt assez bien et n'ont pas de problème. Pourtant, quand elle réfléchit, elle n'arrive pas à savoir si c'est le bon. Son cœur s'emballe quand elle le voit, quand il la touche, quand il l'enlace. Presque certaine de l'aimer, elle ressent un vide au fond d'elle-même. Et elle pense savoir pourquoi. Parce qu'il a déjà un enfant et que, ce n'est pas Bo Yung la mère. Quand le père lui a présenté ce petit bonhomme, elle l'a trouvé chou, elle s'est dit que ce ne serait pas un problème parce qu'elle aime les enfants. Mais plus le temps passe, plus le gamin grandit et plus il ressemble à sa mère. Et ce n'est pas elle. Ça la tracasse beaucoup, d'ailleurs, c'est pour cette raison qu'aujourd'hui, elle n'a pas appelé son copain pour qu'ils sortent en amoureux. La jeune femme veut respirer, se reposer, réfléchir, faire le point puis dormir. Parce qu'elle manque cruellement de sommeil.

Dans la rue, quand on croise Bo Yung, c'est vrai qu'on ne dirait pas que c'est une femme qui dirige un des plus grands piliers de l'économie asiatique. Avec son leggings léopard, ses tresses faites à la va vite et ses grosses lunettes, on dirait plutôt une étudiante à la recherche d'un job. Malgré le soleil qui tape fort, elle supporte largement son sweat. Qu'est-ce qu'elle aime le printemps ! L'hiver est parti et avec lui, les températures très baisses; la neige, le verglas. La nature s'épanouit, le temps est doux, quelque peu frais mais supportable. Vagabondant dans les grandes avenues d'Ulsan, tenant fermement la lanière de son sac en bandoulière, Bo Yung ferme les yeux et profite du paysage, respirant l'air. Elle aime beaucoup cette ville et ces habitants. D'abord parce qu'elle y a passé toute son enfance mais aussi parce que c'est une jolie métropole. Durant son enfance, sa famille et elle faisait beaucoup d'aller-retour entre les États-Unis, Ulsan et la Chine. Elle passait toutes ses vacances dans ses deux pays et c'est grâce à ça qu'elle est désormais trilingue. Parler l'anglais et le mandarin, c'est très utile pour son travail et pour les affaires ! Aujourd'hui, elle voyage aussi beaucoup, même plus qu'avant. Paris, Londres, Tokyo, Sydney, Moscou, Berlin, Toronto... De nombreuses villes qu'elle n'avait jamais vu et que maintenant, elle connait très bien. Allant partout dans le monde, Bo Yung veut exporter la société et veut élargir son cercle de clients. Et elle y arrive plutôt très bien, pour l'instant.

S'arrêtant devant la vitre d'un café, elle se recoiffe rapidement, remet en place une mèche qui dépassait. C'est alors qu'elle aperçut dans le reflet de la vitre, derrière elle, la silhouette de quelqu'un qu'elle connaissait. Le temps qu'elle tilte, qu'elle comprenne qui cela peut-il être, il était déjà parti. En se souvenant de son identité, une boule se forme au niveau de son ventre. Se retournant brusquement et commençant à regarder à gauche puis droite pour voir où il venait de partir, Bo Yung soupire. Limite agacée, déçue de l'avoir raté, elle marche d'un pas las, fait une moue boudeuse et garde la tête baissée. C'est alors qu'elle aperçut une tête blonde au loin, et telle une indienne, elle place sa main sur son front pour se faire de l'ombre et bien voir. Après confirmation, elle court vers lui et pose sa main sur son épaule.

« Cameron ? ... Ah ! Cameron, c'est toi ! Ça fait si longtemps ! »

Finissant ses phrases sur un ton exclamatif à chaque fois qui laissait entendre sa surprise, sa joie de le revoir, elle souriait de toute ses dents. Joyeuse, Bo Yung sautillait un peu sur place, lui tenant un de ses deux bras. Gesticulant, elle avait du mal à cacher son excitation, son entrain. Elle n'aurait jamais pensé le revoir ici et ça lui fait énormément plaisir. Ulsan, c'est grand. Un peu trop grand car la jeune femme a l'impression que cela fait une éternité qu'ils ne se sont pas vus, pas parlé. Un peu trop longtemps à son goût.


Dernière édition par Nam Bo Yung le Mer 23 Mai - 9:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ? [CAMERON]   Tu me fuis, je te suis. Et si je te fuis, tu me suivras ? [CAMERON] EmptyMar 22 Mai - 8:00

Le changement. Une étape cruciale dans la vie de tout être humain. Indispensable même car sans changement point d'évolution. À quoi bon exister si ce n'est dans le but de s'améliorer ? C'est dans ce point que réside l'essence même de la vie. Parvenir à être un homme meilleur, ne plus se prendre la tête avec des choses stupides ou enfin arriver à se détacher de choses futiles. Aller de l'avant comme on dit si bien. Une idée qui depuis quelques temps déjà trottait dans la tête de Cameron. C'est une chose de vouloir changer, la réalisation demeure une toute autre paire de manche. Dans son cas, c'était arrivé un après-midi ensoleillé, sans crier gare. La nouvelle fut comme une douche froide. Tombé des nues, le blond n'avait pu rebondir comme il le fait si bien à n'importe quel événement perturbateur. Bien que possédant cette incroyable habilité à ne jamais montrer un quelconque sentiment négatif ou pouvant le mettre en position de faiblesse, cette fois ci la donne avait changé. Non vraiment il s'attendait à tout sauf à une telle nouvelle. Nam Bo Yung. Cette jeune femme pour qui il avait beaucoup d'affection et qui pour l'instant l'attirait physiquement était casée. Un vrai coup de massue. Dire qu'il avait osé s'imaginer plus d'une fois lui plaire. Quel bel imbécile il faisait à présent. Par chance personne n'était au courant de toute cette histoire. Comme à son habitude très discret sur sa vie sentimentale ou affective en générale, Cameron s'était bien gardé de dévoiler ces détails croustillants au premier venu. Une chance n'est-ce-pas ? Il serrait passé pour le plus gros des imbéciles... Un luxe exclu de ses options.

Ce fut donc le plus naturellement du monde qu'il décida de la rayer progressivement de ses fréquentations. Lâche vous dites ? Probablement oui mais il ne l'admettra jamais. Plutôt que de faire face au problème, comprendre ce qui peut bien se tramer dans sa cervelle de piaf et se battre jusqu'au bout, le blond préfère fuir. Une solution comme une autre cela dit. Ainsi, au paravant très soucieux de la rencontrer, il faisait à présent tous les efforts nécessaires pour l'éviter. Bientôt un mois et demi qu'ils ne s'étaient pas croisés et Cameron respirait enfin. Il sortait, se vidait l'esprit, rencontrait des femmes de très court passage dans ses bras. La routine habituelle en somme. Un irrémédiable besoin de changer le torturait cependant. Il fallait définitivement tourner la page, laisser libre champ à de nouvelles possibilités. Le premier objectif qu'il se fixa ? Se débarrasser de sa tignasse blonde. Ça lui faisait un point commun avec le fameux petit ami de la jeune femme et il refusait d'y penser plus longtemps. Une étape primordiale pour ce maniaque de l'apparence. Tout devait être calculé soigneusement. La couleur, la coupe exacte et la garde robe allant avec. Oui, Cameron ne voulait rien laisser au hasard. Revenir à une valeur sûre semblait trop facile... C'était décidé. Il opterait finalement vers du rouge tirant vers le roux. Le simple fait de décider une chose paraissant banale pour beaucoup d'hommes redonnait du poil de la bête à l'eurasien jusqu'à présent sur les rotules. Souvent qualifié de matérialiste par des mauvaises langues, le jeune homme continuait sa route sans se laisser démonter. Après tout avec un métier comme le sien et le rêve de devenir styliste si on ne se préoccupe pas un tant soit peu de son apparence c'est qu'il y a un problème quelque part. Imaginez un mannequin incapable de se maquiller, se coiffer et s'habiller. C'est quoi à part une belle gueule ? Et un styliste s'habillant à la Johnny Deep dans ses meilleurs jours... On est en droit de craindre pour les créations qu'il va oser pondre. Enfin, par chance dans le cas de Cameron l'apparence était primordiale et indissociable de l'estime de soi. Quand on se sent bien dans son corps et beau on a forcément confiance en soi.

Ainsi, les mains dans les poches de son jean gris troué ici et là, lunettes de soleil sur le nez, Cameron arpentait les rues de la ville sans but précis. Profiter d'un long week-end avant son prochain shooting, voilà quel était le principal objectif du jeune homme. Autant profiter du beau temps pour aller faire un peu de shopping et pourquoi pas avoir quelques idées de créations. La journée s'annonçait plutôt bien jusqu'à ce qu'il entre dans ce café. Commandant sa boisson favorite, il attrapa une dosette de sucre avant de sentir une main se poser sur son épaule alors qu'il se dirigeait vers une table. Le jeune homme eut tout juste le temps de se retourner que le son de sa voix parvint jusqu'à ses oreilles. Voilà ce qu'il redoutait : la croiser. Elle l'avait probablement repéré à sa couleur de cheveux. Les blonds platines ça ne court pas les rues. À cet instant précis, il se maudissait comme jamais. Pourquoi diable n'avait-il pas changer de couleur plus tôt ? Égoïste, Cameron n'avait pas imaginé une seule seconde qu'il pouvait manquer à la jeune femme. Dans l'esprit parfois étriqué du blond, seul son propre intérêt comptait. Ce n'est pas le genre de personnes à prendre sur lui quand une situation le blesse. Tel un gamin n'ayant pas grandit, il ne va pas envisager les diverses portées de ses actes. Si lui y trouve son compte c'est l'essentiel. Pas génial je vous l'accorde mais il faudrait changer tout un caractère pour que les choses évoluent.
« Cameron ? ... Ah ! Cameron, c'est toi ! Ça fait si longtemps ! »
Rien que d'entendre son ton il constatait avec dépit à quel point cette rencontre imprévue lui faisait plaisir. Ne témoignant pas le même entrain que la jeune femme, le blond hocha faiblement de la tête comme pour approuver sa dernière phrase. Oui, effectivement ça faisait longtemps. Peut être pas assez pour qu'elle l’oubli. Dommage... Pensa t il, les yeux rivés sur son sachet de sucre qu'il déchira et versa dans le grand gobelet de café avant de touiller le contenu avec une de ses tiges en plastique blanc.

« Tu as l'air très en forme... Comme d'habitude. Tu ne travailles pas aujourd'hui ? »

Demanda t il pas pure politesse. Toute fois, il semblait bien différent de leurs différentes rencontres. D'ordinaire souriant et plein d'entrain tout comme elle, Cameron se montrait sous un jour nouveau. Le visage presque dénué de toute émotion, il réfléchissait en même temps à quel procédé employer pour se sauver le plus tôt possible sans paraître trop rude pour autant. Si son but était de ne plus jamais la revoir, l'oublier et se faire oublier, Cameron ne voulait toute fois pas la blesser pour autant. Faire les choses en douceur, voilà sa volonté. Pour l'instant ça semblait très mal engagé. Il prit donc place à la table se trouvant à seulement quelques mètres d'elle, priant intérieurement pour qu'elle ne soit que de passage ici et ne s'attarde pas. L'eurasien n'avait aucune envie de l'entendre étaler sa vie de femme comblée par un autre homme. C'était au dessus de ses forces.
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