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 Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]

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MessageSujet: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptySam 5 Jan - 19:12

Tout l'avant midi j'avais parlé avec Sung Gyu. Nous allions à la patinoire ! J'étais surexcité face à cette sortie. Bien sûr, nous en avions déjà eu d'autres, mais celle-ci m'enchantait particulièrement. Le jeune homme, que j'appelais affectueusement "Grand frère" m'avait souvent emmené dans divers endroits, mais toujours dans le but de m'amuser. Cette fois-ci, je lui avais demandé de me faire découvrir un "lieu Sung Gyu". Un lieu qui pour Sung Gyu signifiait réconfort, paix, même carrément maison. Le jeune homme m'avait tout de suite proposé de m'emmener à la patinoire, et à mon tour, je m'étais empressé d'accepter. Même si je ne savais pas du tout patiner. Mais, m'inondant d'une vague de bonheur, mon "grand frère" avait dit qu'il m'aiderait.

Cette "vague de bonheur" s'était accompagnée d'une soudaine montée de chaleur et de sensations bizarres dans le ventre, qui semblaient à la fois être des coups de poings et des chatouilles. Je n'avais jamais vécu ça, et je mettais ça sur le dos de la première fois que j'allais enfiler des patins et tenter de patiner. Ou bien mon essai culinaire de la veille (c'était franchement pas terrible). Bref, j'avais très hâte de rejoindre mon ami.

C'était en plein hiver, et donc il faisait très froid, ce qui n'allais pas aider à ma nature frileuse. Je m'assis au pied de mon lit, fixant ma garde robe en me demandant ce que j'allais porter. Bien sur, des jeans. Skinny, probablement. Et... un pull. Bleu.. non, rose ? Okay, bon, il allait être noir. Sur un t-shirt. Bleu.. rose ? Okay, rose. Je me levai et allai chercher les items. Je pris des jeans délavés et les enfilai, ainsi qu'un t-shirt rose pâle bien simple, sans motif ni flaflas. Je le mis et me regardai dans le miroir accroché à l'intérieur de la porte. Bien ! Je saisis un pull noir et le mis par dessus. Je me m'observai à nouveau. Hum... Je le retirai et pris un autre pull, ligné gris et blanc. Voilà ! Je le passai et fis un sourire satisfait devant mon reflet. Maintenant... les cheveux.

Il faut comprendre un truc avec moi et mes cheveux. C'est plus qu'important. Ils sont toujours, toujours bien coiffés. Et ils ont toujours une belle couleur.. enfin, sauf cette fois où j'ai demandé un roux "doux" au coiffeur, et que j'étais sorti de là orange fluo. J'étais assez frustré. Bref, ils sont présentement châtains clair, et je décidai de les aplatir. J'avertis Mayron que j'allumais le fer plat, pour pas qu'il ne se brûle une nouvelle fois en entrant dans la salle de bain. C'était arrivé deux fois et depuis, je le signalais à mon colocataire à tous les coups. Une fois mes cheveux domptés, je regardai l'heure.

Je devais rejoindre Sung Gyu à 13h30 à la patinoire, et il n'était que midi. Je devais attendre encore une heure avant de partir. Mince ! Je commençai à sautiller partout dans l'appartement.

« Je devrais manger un truc », me dis-je à voix haute.

Mayron me demanda depuis le salon si je lui avais parlé. Je répondis par la négative, mais je courus vers lui et sautai sur le sofa à côté de lui et Mozart. Je caressai la tête du lapin et fit un câlin à Mayron, et me relevai pour aller me faire à manger. J'offris de préparer le repas à mon colocataire, offre qu'il accepta. Je l'avertis que je préparais aussi une part qu'il mangerait au diner, et fis un petit plat de pâtes rapidement. Nous mangeâmes à table, et lorsque j'eus fini, il était treize heure. L'heure de partir ! Je mis le reste du plat dans le frigo pour Mayron et saisit mon manteau et mon sac en le saluant.

J'enfilai mon écharpe et mis mon manteau que j'attachai en descendant au WF. Je passai la ganse de mon sac en bandoulière sur mon épaule et souris en glissant ma main sur le cuir familier dans lequel était découpé mon sac. Je sortis mon trousseau de clefs d'une des nombreuses pochettes et barrai la porte derrière moi. Je reculai et lançai un regard joyeux à l'enseigne accrochée au mur en briques. J'étais fier de ce qu'était devenu le Wendy's Flower. Je souriais quand je débarrai la portière du côté conducteur de ma voiture. Je m'assis derrière le volant et mis le moteur en marche en chantonnant. J'enfilai les lunettes soleil qui étaient toujours sur le dashboard puis, dès que ma ceinture fut attachée, je redevins totalement sérieux et concentré. Je ne voulais pas risquer de frapper quelqu'un dans la rue, comme c'était (presque) arrivé avec Mayron !

J'étais rendu à la patinoire après quelques minutes de route et lorsque je sortis mon portable d'une des pochettes de mon sac, l'écran affichait 13h11. Je souris en voyant les chiffres passer à 13h12. Je sortis du tacot qu'était ma voiture et fermai la portière, que je verrouillai. Puis, je mis mes mitaines lorsqu'un long frisson me parcourut du bout des cheveux jusqu'aux oreilles. Je devais avoir fière allure.. Ou pas. Mon manteau noir, mon foulard et mes mitaines rouges assortis, avec mes wayfarer sur le nez, je souriais en marchant fièrement vers la patinoire... Du moins jusqu'à ce que je passe proche de me ramasser sur le derrière en glissant sur une plaque de glace sur le sol du stationnement. Je terminai donc mon trajet vers l'entrée de l’aréna les yeux rivés au sol, en évitant les petites flaques d'eau glacées.

J'entrai et jetai un regard circulaire. La patinoire accueillait une bonne douzaine de personnes présentement, et je vis quelques gens en train d'attacher leurs patins sur les bancs prévus à cet effet, près des portes menant à la glace. Je notai aussi un petit comptoir où nous pouvions acheter des petites tasses (en plastique) de café et de chocolat chaud, ainsi que d'autres petits trucs comme des biscuits emballés individuellement, enfin, des trucs du genre. Puis, voyant un deuxième comptoir où nous pouvions louer des patins, je poussai un léger soupir. Je m'y dirigeai et demandai au jeune homme qui était assis derrière le muret si je pouvais louer des patins. Il me jeta un regard qui disait clairement "Non, c'est clair que non. C'est pour ça que le kiosque s'appelle Location de patins." Cependant, il se contenta de me demander quelle taille je chaussais et me tendit la paire adéquate lorsque je lui répondis. Je lui souris en les prenant et me dirigeai vers les gradins. Je montai jusqu'à la huitième rangée et m'y assis. Je regardai les patins, et, désemparé, je réalisai que je n'avais aucune foutue idée de comment enfiler ces "souliers à lames". Je levai la tête pour voir s'il y avait quelqu'un aux alentours qui pourrait m'aider quand une masse me sauta dessus.

« Sung Gyuuuuuu ! », m'écriai-je en serrant dans mes bras mon "grand frère".
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Hwang Sung Gyu

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MessageSujet: Re: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptySam 5 Jan - 21:24

    Ce matin j’ai longuement discuté avec celui que je considère comme mon petit-frère ; Mun Hee. D’abords de tout et rien, pour finalement décidé que cette après-midi nous irons à la patinoire. Il m’a demandé de l’emmener quelque part où je me sens bien, comme chez-moi. Sans hésiter je lui ai proposé la patinoire. C’est comme ma seconde maison, le patin à glace c’est une grosse partie de ma vie. Je ne pourrai pas me passer de cette passion. Certains aiment l’équitation, le football, le volley, la natation, moi c’est juste le patinage, chacun son truc. Je suis plutôt content d’emmener Mun Hee à la patinoire avec moi … Même si j’appréhende un peu. Je continue de l’appeler innocemment « petit-frère » ou « dongsaeng », mais dans le fond je sais que les sentiments qui se développe quand je suis avec lui sont tous autres. Mon cœur qui s’accélère en sa présence, ce n’est pas de la simple fraternité, pourtant je n’ai pas le choix. Je ne peux pas, je ne dois pas et je ne veux pas avoir des sentiments autres pour lui. Point. Je me fais peut-être des idées. Si ça se trouve la semaine prochaine tout redeviendra normal et ça n’aura été qu’une passade … Peut-être, je verrai bien. En attendant je dois me dépêcher ou je vais être en retard. Oui, ça revient souvent avec moi ça. D’ailleurs … D’habitude je m’en fiche un peu d’être en retard, même si par politesse je m’excuse. Pourquoi je tiens tant à être à l’heure aujourd’hui ? Est-ce que c’est mon rendez-vous avec Mun Hee qui change tout ? Parce que c’est lui je ne veux pas être en retard … Je n’en sais trop rien. Pour la peine je me forcerai à arriver avec quelques minutes de retard. Pas beaucoup … Juste assez pour me prouver que le voir ne m’est pas indispensable, que ce que je ressens disparaitra. Pourtant je trépigne déjà d’impatience. Pourquoi ?

    La tête pleine de question je prends une douche rapide, n’ayant pas eu le temps d’y passer hier soir. Je suis rentré tellement tard de mon entrainement et après j’ai travaillé un peu mes cours. Bah oui quand même … Mais mon bouquin m’a servie d’oreiller alors j’ai finis par aller me coucher. Mon lit c’est beaucoup plus confortable pour dormir, y’a pas de doute … Après ma douche j’enfile des vêtements chauds, on va à la patinoire, pas à la plage en pleins mois d’août. J’opte pour un pull sans manche bleu foncé et une chemise blanche en dessous, pour ce qui est du bas un simple jean fera largement l’affaire. Je chausse mes éternels converse, qui commencent sérieusement à être abîmées, on dirait qu’elles ont fait la guerre, pensais-je en souriant. Shin Il n’est pas là il travail, alors je mange seul, en tête à tête avec la télé. Génial ! J’aurais dû inviter Mun Hee à manger à la maison et … Non ! Ce n’est pas une bonne idée. Pourquoi je pense toujours à lui moi ? Je soupire. Et jette un coup d’œil inquiet à l’horloge. Si je pars maintenant, je serai … En retard. Quand je vous dis que c’est pire qu’une manie avec moi. D’abords avec Mee Yeon, puis Jae Hyo, maintenant Mun Hee, avec tout le monde de toute façon. J’enfile une veste en cuir, je balance mon sac à dos sur mon épaule et je claque la porte derrière-moi, sans oublier de la verrouiller à la hâte.

    Je m’y rends à pieds, ce n’est pas si loin que ça de chez-moi et puis … Je ne sais pas, j’ai envie de marcher c’est tout. J’aime faire du sport, la marche à pied en est un, non ? Je traverse les rues sans vraiment m’en rendre compte. Aller à la patinoire est devenu un automatisme pour moi, j’y vais tellement souvent, même quand je n’ai pas entraînement je squatte. C’est d’ailleurs ici que j’ai rencontré Hye Mi. C’est vraiment ma seconde maison, Mun Hee va être content c’est ce qu’il voulait, non ? J’arrive enfin à destination. Je ne prends pas la peine de m’arrêter pour louer des patins, puisque j’ai ce qu’il faut dans mon sac à dos. Je fais du patin à glace presque tous les jours, alors j’ai mes propres patins et je n’en utiliserai pas d’autres. Je suis emmitouflé dans une écharpe, des gants et un manteau, pourtant j’ai froid, je suis plus à l’abri dans le bâtiment, mais ça ne durera pas une fois que je serai sur la glace. Je me rends directement aux bancs pour enfiler mes patins et aussi voir si Mun Hee est là, vu l’heure je pense que oui …

    Un sourire se dessine sur mes lèvres. Il est là. Il a l’air de galérer avec les patins … Je me précipite vers lui et je lui saute littéralement dessus, alors que mon cœur semble un peu s’emballer, je suis heureux de le voir, même si je le vois très souvent.

    - Mun Hee ! dis-je d’une voix enjouée.

    Après une brève étreinte et ce sourire qui ne se décolle pas de mes lèvres, je regarde ses patins.

    - Un peu d’aide, p’tit frère ? dis-je en l’aidant finalement à les enfiler.

    J’ai l’habitude depuis le temps que je le fais et en deux temps trois mouvements c’est fait.

    - Voilà ! Heureusement que je suis arrivé, tu aurais pu galérer longtemps, dis-je pour le taquiner, sachant pertinemment qu’il aurait pu demander à quelqu’un, tu vas bien j’espère ?

    Je lui ai parlé par SMS toute la matinée mais je demande quand même comment il va, je suis très protecteur envers Mun Hee, pourtant je ne suis pas vraiment comme ça avec les autres … Je préfère que quelqu’un prenne soins de moi, plutôt que prendre soins des autres. Sûrement à cause d’avoir été chouchouté par ma mère et ma sœur durant toute mon enfance. Mais j’ai vraiment envie de m’occuper de Mun Hee comme d’un petit frère, comme Na Eun l’a si bien fait avec moi quand nous étions gosses. Je m’assois juste à côté de lui et je sors mes patins de mon sac pour les enfiler et être fin prêt à affronter la glace. Avant j’enferme mon sac dans un casier, je ne vais pas le laisser là comme ça en pleins milieu de tout le monde, alors qu’il y a quand même mon portable et autres objets importants dedans, je demande aussi à Mun Hee s’il veut ranger quelque chose avant d’y aller.

    Puis j’attrape sa main pour l’entrainer à ma suite.

    - Fais attention de ne pas tomber, ce n’est pas simple de marcher sur la terre ferme avec ça aux pieds, dis-je en veillant à ne pas aller trop vite pour ne pas qu’il s’étale au sol. Moi-même j’ai faillis m’en prendre un bon nombre de chute comme ça, depuis que j’ai commencé le patin à glace.

    La patinoire n’est pas super fréquentée aujourd’hui, il y a du monde, mais sans plus. Ce n’est pas plus mal, surtout si Mun Hee n’a pas l’habitude. Je vais sur la glace en premier et sans lâcher sa main, je le laisse venir à son tour. Et j’adresse un grand-sourire à mon … Petit frère.

    Spoiler:


Dernière édition par Hwang Sung Gyu le Dim 13 Jan - 4:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptySam 12 Jan - 13:12

Je relâchai Sung Gyu doucement, alors que je me demandais pourquoi j’avais ressenti un pincement au cœur. Peut-être que ce mauvais repas de la veille m’avait vraiment refilé de quoi ? J’écartai ces pensées de mon esprit et hochai la tête en riant lorsque mon hyung m’offrit de m’aider à attacher mes patins. Je savais très bien, à voir son visage, qu’il se moquait un tout petit peu de moi, mais ça ne me dérangeait pas. J’aurais définitivement ri, si j’avais été à sa place ! Alors qu’il s’agenouillait devant mes pieds, je ne pus m’empêcher de détailler son corps. Sung Gyu était si parfait ! Je dus me retenir pour ne pas passer les mains dans ses cheveux, puisque ça aurait été vraiment déplacé. Je lui souris donc innocemment lorsqu’il releva la tête, sa tâche terminée.


« Voilà ! Heureusement que je suis arrivé, tu aurais pu galérer longtemps. Tu vas bien j’espère ?, demanda mon hyung en s’installant à côté de moi pour mettre ses patins.

-Bien sur que ça va, je suis excité comme une puce, même si j’ai peur. Hé, c’est ma première fois ! répondis-je en sautillant, toujours assis, sur le banc d’estrade. Et toi, ça va ? »
Une jeune femme, non loin de là, se retourna et me jeta un regard interloqué dès que j’eus fini de parler. J’étais en train de me demander qu’est-ce que j’avais dit quand Sung Gyu m’offrit de mettre mon sac dans un casier. J’acceptai en réalisant que j’avais eu la mauvaise idée de m’installer dans la dernière rangée des estrades. Comment j’allais faire pour descendre sans me briser quelque chose, avec ces patins inconfortables et dangereux ? Puis, je sentis une main attraper la mienne et je pus descendre les estrades sans encombre. Je souris donc lorsque mon ainé me parla.


« Fais attention de ne pas tomber, ce n’est pas simple de marcher sur la terre ferme avec ça aux pieds, dit-il.

-Oui, j’avais cru comprendre ça ! répliquai-je en riant.»
Je cessai sec de rire en partant vers l’arrière, un pied déjà dans les airs. J’avais cru que je pourrais recommencer à marcher avec ces cochonneries aux pieds, mais à peine avais-je fait un pas que je me retrouvais… miraculeusement dans les bras de Sung Gyu. Comment faisait-il pour avoir de si bons réflexes ? Si ce n’était pas de lui, je serais présentement par terre, les quatre pattes en l’air, à me demander pourquoi j’avais insisté pour qu’on vienne ici. Je lui souris en me redressant, et j’écartai un peu les pieds pour être certain d’avoir un bon équilibre sur ce sol froid. Si j’étais incapable de me tenir debout sur du béton, qu’est-ce que ça allait être sur glace ? Je commençais à m’inquiéter, mais je continuai à marcher vers la patinoire en tenant la main de mon hyung. Je m’arrêtai pourtant sec en voyant la glace. Mais ça glisse, la glace ! Enfin, je le savais déjà, mais c’était comme si je venais de réaliser à quel point c’était une mauvaise idée. Puis, je regardai Sung Gyu dans les yeux et je me suis dit “Et puis merde. Au pire, si je meurs en me fracturant le crâne parce que la glace ça glisse et que c’est très dangereux, ben je serai avec mon hyung préféré. “ Je m’avançai lentement vers lui. Il était déjà sur glace, et il patinait à reculons, mais il me tenait la main et souriait et ce fut tout. Je n’avais pas besoin d’avoir peur de me tuer aujourd’hui, car il serait là pour me rattraper, je le voyais dans ses yeux. Il me l’avait prouvé plus tôt, alors que nous étions encore sur le sol en béton de l’aréna. Je lui faisais complètement confiance et c’est pourquoi j’avançai en titubant sur la glace. Il recula en glissant lentement et je suivis son rythme d’un pas incertain.

Je commençais à m’épater, mais un regard en arrière suffit pour voir que je n’avais avancé que de deux mètres. Ça me déconcentra, et je me ramassai rapidement le cul sur la glace. Je regardai Sung Gyu, à qui je n’avais pas rendu sa main, qui s’approchait de moi les sourcils froncés. Je fis une moue exagérée, comme ces émoticônes “:C” et il éclata de rire. Je le suivis quelques centièmes de seconde plus tard. Lorsque nous eûmes fini de se moquer de la situation, je tentai de me relever. Je lâchai sa main et je ressentis le même pincement que plus tôt, mais je ne m’en préoccupai pas. Je mis les mains sur la glace devant moi et tentai de me relever en me mettant à quatre pattes. Je réussis sans problème à poser les genoux au sol, mais lorsque j’essayai de me mettre sur pieds tout en refusant l’aide de mon hyung, mes patins partirent vers l’arrière et je me retrouvai à plat ventre sur la glace froide. Par chance, j’avais réussi à mettre mes bras sous mon visage pour me protéger en tombant, mais j’avais quand même tout le reste du corps en contact avec l’eau gelée. Qui était froide. Frileux comme pas possible, il ne m’en fallut pas plus pour que je me mette à trembler au sol. Les gens devaient penser que je pleurais, mais je m’en foutais.


« Je ne peux pas faire ça hyung ! J’en suis incapable et tu le sais ! »
J’entendis un froissement de tissus, et une main se posa sur mon épaule, alors que j’étais encore couché sur le sol à grelotter. Je me retournai sur le dos pour regarder Sung Gyu, qui s’était agenouillé à côté de moi. Je devais avoir l’air d’une vraie mauviette, mais je m’en foutais. Je croisai les bras sur mon visage pour que la lumière artificielle accrochée au haut plafond cesse de m’aveugler. Puis, mon ainé me donna une tape sur la cuisse en m’encourageant à me relever. Je ne le fis qu’en partie, en m’asseyant sur la glace. Mes dents s’entrechoquaient alors que je grelottais, et je fus parcouru d’un grand frisson en sentant la surface froide sur mon derrière. C’était tellement désagréable !


« J’essaie une dernière fois. Une seule. Sérieusement. Si ça ne fonctionne pas, je te jure que je retire ces patins inconfortables et je fous le camp de cette patinoire en chaussettes. »
Je grognai en me mettant à genoux, cette fois-ci les bras tendus de chaque côté de mon corps pour garder l’équilibre. Puis, je glissai lentement la jambe gauche vers l’avant, pour ensuite encrer bien solidement les petites dents sur le devant de la lame dans la glace. Je poussai sur cette jambe en tirant sur l’autre, et, à ma plus grande surprise, je me suis retrouvé sur mes deux jambes. J’avais réussi ! Je poussai un petit cri de joie, le sourire étiré jusqu’aux oreilles. Je tapai dans mes mains en sautillant. Erreur. Je sentis mon corps partir vers l’arrière à nouveau et je fermai les yeux en croisant les bras derrière mon crâne, pour ne pas risquer de me blesser. Et puis soudainement, je ne tombais plus. Pourtant, je ne sentais pas la froide morsure de la glace… J’ouvris un œil lentement et lorsque je vis le visage de Sung Gyu, rassurant, je lui souris.


« Merci. »

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MessageSujet: Re: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptyDim 13 Jan - 6:01

    Je dois rejoindre Mun Hee à la patinoire. Si vous saviez comme j’ai hâte de passer l’après-midi avec lui … Quand je l’aperçois dans la patinoire, je me précipite vers lui et le prends dans mes bras pour une brève étreinte. À ce contact, j’ai l’impression que mon cœur s’emballe, alors je me recule un peu de mon Dongsaeng et je lui souris. Il a l’air de galérer avec ses patins, je m’accroupis devant lui pour l’aider, non sans me moquer un peu. Ce n’est pas méchamment que je me moque, je ne me le permettrais pas. Une fois les patins de Mun Hee lacés à ses pieds, je m’assois à côté de lui pour mettre les miens, tout en l’écoutant me dire qu’il est tout excité même s’il a un peu peur. Un petit rire s’échappe de mes lèvres. Surtout quand je vois la mine interloquée, de la femme quelques mètres devant nous, à cause de la phrase à double sens de Mun Hee. Il n'a pas du se rendre compte de ses propos ... Il est vraiment trop adorable, ça devrait être interdit de l’être autant. Heureusement, il me répond qu’il va bien. Je ne suis pas trop du genre à me soucier du sort des autres, mais avec mes proches c’est tout autre chose. Je n’aime pas savoir que mon dongsaeng va mal.

    - Je vais bien aussi, répondis-je en terminant de lacer mes patins, t’inquiètes pas, avec moi tu n’as aucune raison d’avoir peur, assurais-je en souriant.

    C’est vrai, quoi ? Je ne laisserai pas Mun Hee galérer tout seul sur ses patins, je ferai tout pour l’aider et qu’il apprécie au moins un minimum, ce qui au fil des années est devenu une partie de ma vie. Je ne m’imagine pas du tout faire autre chose comme sport ou activité. Le patin c’est ma passion et ce n’est pas demain la veille que j’arrêterai de venir à la patinoire presque tous les jours. Si Mun Hee pouvait aimer le patin à glace, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ce serait vraiment cool. Comme ça nous pourrons revenir une autre fois. Être à la patinoire en compagnie de Mun Hee c’est juste parfait, car ça réunis deux chose indispensable à ma vie, même si j’essaie de le nier. Je prends la main de celui que je dois voir comme mon petit frère, pour qu’il puisse descendre sans se casser une jambe ou un bras. Moi j’ai l’habitude, mais c’est difficile quand même. Ça fait presque treize ans que je fais du patin, mais je manque toujours de me casser la figure en marchant sur la terre ferme avec ça aux pieds. Alors que sur la glace je suis parfaitement à l’aise. Je tiens fermement la main de Mun Hee, pour ne pas qu’il se blesse, mais il trouve quand même le moyen de tomber. Enfin, j’ai le réflexe de le rattraper, sinon il se serait étalé par terre. Je lui souris et je le lâche un peu à contre cœur pour qu’il puisse se redresser. Nous rangeons nos affaires dans le casier et c’est partie pour une après-midi sur la glace.

    Je m’engage sur la glace en premier et sans lâcher la main de Mun Hee je le laisse venir à son tour. Il a l’air hésitant, en même temps c’est compréhensible. La première fois que j’ai mis les pieds sur de la glace avec ma sœur, j’étais aussi assez réticent, mais je ne regrette pas. Il me regarde dans les yeux et je lui adresse un petit sourire, qui se veut rassurant, comme pour l’encourager. Il finit par me rejoindre sur la glace et je ne suis toujours pas décidé à lâcher sa main. Je commence à patiner vers l’arrière doucement pour ne pas le brusquer. Avant toute chose, il faut qu’il se sente à l’aise sur la glace. Sur le coup je suis inquiet quand il tombe sur la glace, mais il n’a pas l’air de s’être fait mal. Allongé par terre, Mun Hee tient toujours ma main dans la sienne. Je finis par rire, lorsque je suis sûr qu’il y a eu plus de peur que de mal. Je ne me serai pas permis de rire, s’il avait été blessé. Je veux lui proposer mon aide, mais il refuse, alors je le laisse faire, me contentant de l’observer du coin de l’œil. Mais à peine a-t-il commencé à se relever, qu’il retombe une nouvelle fois. Un tout petit sourire reste sur mes lèvres, mais il s’efface aussitôt quand Mun Hee prononce quelques paroles qui ne me plaisent pas des masses. Pourquoi est-il si défaitiste ? Je soupire et je m’accroupis à ses côtés.

    - Comment ça tu ne peux pas le faire ? C’est sûr que si tu réagis comme ça à chaque chute, tu ne vas pas beaucoup avancer … Alors maintenant tu vas me faire le plaisir de te remettre debout et plus vite que ça ! je termine ma phrase en lui donnant une tape sur la cuisse pour l’encourager un peu plus et je lui souris.

    Je ne lui ai pas parlé méchamment, mon but n’est pas de le décourager ou de le forcer, mais je ne veux pas non plus qu’il se décourage si vite, alors je me suis fait un peu insistant dans mes paroles.

    - Aller debout ! ajoutais-je en pinçant légèrement sa joue, avant de me relever.

    J’écoute toujours attentivement ce qu’il a, à me dire et je souris. Il veut sérieusement partir en chaussette. Je ne peux retenir un rire. Il n’est pas croyable, mais je l’adore quand même. Je prends un air faussement vexé et je le regarde droit dans les yeux :

    - Quoi ?! Tu veux m’abandonner ?

    Mais je ne garde pas mon sérieux bien longtemps, je n’en suis pas capable et mon sourire reprend très vite sa place. Je l’observe essayer de se relever, il va y arriver j’en suis sûr. Avec de la persévérance on arrive à faire beaucoup de chose, enfin je crois … C’est sa première fois sur la glace, normal qu’il galère. Je n’en menais pas large la première fois moi non plus. Une fois j’ai fait une sacré chute et je refusais fermement d’y retourner, si Na Eun ne m’y avait pas forcé j’aurais sans aucun doute tout arrêté. Donc c’est un peu grâce à elle, que j’en suis là aujourd’hui et je me rends compte que j’ai vraiment été stupide de vouloir arrêter. Alors je ne laisserai pas Mun Hee abandonner comme ça. Ça ne fait même pas dix minutes, que nous sommes là. Bah voilà, il est debout ! Ne pas parler trop vite, tout content mon dongsaeng se met à sautiller sur place, ce n’est pas la meilleure chose à faire avec des patins aux pieds. Je ne sais pas d’où je sors tous ces réflexes, mais je réussis à rattraper Mun Hee avant qu’il percute la glace froide. Je n’aime pas le sentir si proche de moi. Enfin, ce n’est pas que ne je n’aime pas ça, c’est surtout mon cœur qui s’emballe que je ne comprends pas. Il ouvre les yeux et nos regards se croisent, je suis juste capable de lui adresser un faible sourire. Il me remercie, je reste là, pendant une fraction de seconde à l’observer. Avant de l’aider précipitamment à se relever et de me reculer brusquement. C’est décidé ! Plus jamais je ne laisse Mun Hee être aussi proche de moi. Pourquoi mon cœur ne se calme pas, hein ? Et puis s’il tombe une nouvelle fois, je fais comment ? Je ne veux pas qu’il se blesse, mais si je veux le rattraper, je serai obligé de rétablir un contact entre nos deux corps. Je lui adresse un sourire timide. Incapable de faire un mouvement ou de prononcer la moindre parole.

    - Bon aller, tu ne m’abandonne pas ici et tu recommences ! Il ne faut pas s’arrêter sur une chute, ok ?

    Dis-je d’un ton qui se voulait assuré, mais qui au final ne l’est pas vraiment … Voir pas du tout.

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MessageSujet: Re: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptySam 26 Jan - 18:01

Le fait que Sung Gyu me rattrape à nouveau m’avait grandement rassuré. Pourtant, c’était sa réaction qui me rendit mal à l’aise, inquiet. Qu’est-ce que c’était cette voix tremblante ? Ce sourire tordu ? Oh. Mon. Dieu. Je l’avais blessé ? Mon cœur s’accéléra sous la panique d’avoir blessé mon si précieux hyung. Je lui lançai un regard soucieux et je m’approchai de lui, d’un glissement hésitant.

Je saisis sa main en ouvrant la bouche pour lui demander s’il était bel et bien blessé quand il se sépara brusquement de moi, comme si je l’avais poussé. J’ouvris de grands yeux surpris et encrai mon regard dans le sien.


« Hyung… ? », commencai-je, me retenant de pleurer.


En effet, j’étais vraiment sensible. D’accord, trop sensible. Mais voir Sung Gyu réagir de cette manière m’avait énormément rendu perplexe. Pourquoi avait-il réagi de cette manière ? Je n’y comprenais plus rien… Je détournai le regard, qui était jusqu’alors attaché au sien, et commençai à patiner en me retenant sur la bande qui entourait la glace. Je préférais m’éloigner un peu avant d’éclater en sanglots. Nous étions dans un coin, si bien que lorsque je tournai dans la courbe, je le vis debout au même endroit, en train de me regarder. Je retournai la tête vers l’avant et avançai encore un peu plus vite. Je prenais décidément de l’assurance. J’étais rendu dans le coin opposé, où je m’étais rendu lentement mais surement en me tenant à la bande, quand je me suis dit que je pourrais bien essayer de le faire sans être carrément accroché au muret. Je retirai donc doucement mes mains de mon accotoir et m’en éloignai d’environ cinquante centimètres. Puis, je recommençai à avancer, les deux bras écartés pour avoir un semblant d’équilibre et les jambes tremblantes à cause du froid qu’avait occasionné ma chute plus tôt sur la glace… Sung Gyu !

Il m’avait complètement sorti de la tête, puisque j’étais distrait par ma lente course autour de la patinoire. Je m’assénai une baffe mentalement, parce que j’étais vraiment un taré de l’avoir laissé comme ça dans l’autre coin, pour ensuite carrément l’oublier. Je me retournai sec vers l’endroit où j’imaginais le voir, pour ne pas l’y retrouver. Je me mis donc à jeter des regards partout dans les gradins. Il ne pouvait quand même pas m’avoir laissé tout seul ici ! J’entrepris de traverser la glace, confiant, mais après quelques pas je me retrouvai au centre de la patinoire, perdant toute mon assurance alors que les jeunes couples tournaient tout autour de moi. Je me mis à tanguer sur mes lames, et mes yeux se remplirent de larmes.

Je me sentais comme un enfant ayant perdu sa maman dans le supermarché. Seulement, là, j’avais 19 ans, et pas 6, et je me voyais très mal m’asseoir en petite boule sur le sol en attendant que quelqu’un vienne m’aider. J’essuyai donc rageusement la larme solitaire qui avait glissé sur la joue droite. La laine rugueuse de ma mitaine sembla avoir l’effet d’un coup de pied au derrière, et je me redressai tout d’un coup sur mes patins. Je devais sortir d’ici tout seul, puisque mon hyung avait apparemment déserté les lieux. Je recommençai à avancer vers la porte qui me permettrait de quitter la surface froide et glissante. Je n’en étais qu’à quelques mètres, et je sentais une émotion étrange monter en moi. J’aurais pu croire que c’était de la fierté, celle de m’être rendu aussi loin. J’aurais pu croire que c’était l’abandon, car j’étais maintenant presque sur à cent pour cent que Sung Gyu avait quitté l’aréna. Mais ce n’était pas ça. Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était tellement douloureux… C’était comme si on m’avait rué la poitrine de coups, comme si on m’avait piétiné la tête. Je me sentais vraiment mal. Je fermai brusquement les yeux en les sentant brûler, signe que j’allais me mettre à pleurer. J’allais les ouvrir quand je sentis une masse me foncer dessus. Je sentis mon corps reculer sous l’impact, et je décidai de garder les yeux fermés. Je mis mes mains derrière ma tête pour le pas la frapper sur le sol lors de ma chute. J’entendis une voix féminine commencer à pousser un petit cri, puis je sentis, pour une troisième fois dans la journée, mon corps stopper sa descente vers le sol. J’allais remercier la jeune femme de m’avoir rattrapé tout en m’excusant de m’être mis dans son chemin, en ouvrant les yeux, quand je vis un visage pas du tout féminin au dessus du mien.

Tout s’était passé en une fraction de seconde. J’avais reconnu l’odeur de Sung Gyu quelques centièmes de seconde avant d’ouvrir mes yeux. Mes yeux, qui étaient à nouveau encrés aux siens, pour une énième fois dans cette journée. Mon cœur se mit à battre encore plus fort, chose qui me surprit, car le choc d’être percuté et l’attente de sentir mon corps percuter la glace l’avaient déjà fait battre très rapidement.


« Merci. », entendis-je une voix souffler.


Je me demandai un minime instant qui avait dit cela avant de réaliser que c’était moi qui avait, pour la centième fois aujourd’hui, démontré ma gratitude effrayée à mon hyung. Alors que je me redressais, je sentis mes yeux se remplir de larmes encore une fois. Puis suivit une autre émotion inconnue. La douleur que j’avais ressentie plus tôt en m’apprêtant à quitter la glace semblait être recouverte d’une couche de chaleur apaisante alors que j’observais le visage de mon ainé. Je sentis ma gorge se serrer et je m’approchai de lui en glissant lentement sur mes patins. Je le serrai fort dans mes bras, en mettant mon visage dans son cou, sur le col froid de son manteau. Je laissai quelques larmes couler en retenant mon souffle, puis je pris une grande bouffée d’air, sanglotant dans son cou :


« J-Je croyais q-que tu m’a-m’avais laissé t-tout seul, je croyais q-que t’étais parti, je suis désolé de t’avoir lai-laissé tout seul là-là-bas mais j’y com-comprends plus rien, tu-tu vois, p-plus rien, un moment t-tu as l’air bien, et l’autre tu t’é-t’éloignes si je te prends la main, et pis là-là je croyais q-que tu m’a-m’avais laissé t-tout seul, je v-veux pas quet- tu me laisse tout seul, ok ? J’avais peur, tu comprends, j’avais mal pa-partout parce que je croyais q-que t’étais parti, et pis… »


Je m’arrêtai, me disant que je parlais trop pour rien dire, et qu’en plus, mes sanglots me faisaient passer pour un bègue. Je me contentai donc de resserrer ma prise autour de la taille de Sung Gyu, respirant de manière saccadée dans le cou de mon hyung. Puis, je m’imaginai ce dont j’avais l’air d’un point de vue extérieur et je m’éloignai de lui.


« Je dois avoir l’air d’un gros bébé, là », dis-je en m’essuyant les yeux avec mes grosse mitaines, tentant un sourire. « Tu m’as vu ? J’ai réussi à traverser la glace ! »

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Hwang Sung Gyu

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MessageSujet: Re: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu]   Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis [feat. Hwang Sung Gyu] EmptyMer 30 Jan - 10:21

    Une fois de plus j’empêche Mun Hee de percuter douloureusement la glace … Je ne veux pas qu’il se blesse, alors j’essaie d’être toujours près de lui, en cas de besoin. Sauf, que je n’ai pas prévu ce qui se passerait par la suite … Mun Hee est encore dans mes bras, car je viens de le retenir, alors qu’il chutait. J’observe le visage de mon dongsaeng avant de me rendre compte que mon cœur à commencer une course effrénée dans m poitrine. Je n’arrive pas à détourner mon regard de Mun Hee que je serre toujours contre moi, avant de réalisé notre proximité. Sans prévenir, je l’aide brusquement à se redresser et je me recule. Mon cœur se met à battre plus fort et je suis comme hypnotisé par le jeune homme qui se tient en face de moi. Je n’aime pas ce genre de réaction quand Mun Hee a le malheur d’être trop proche de moi. D’une voix qui se veut assurer, je lui dis de ne pas abandonner si tôt et de ne pas rester sur une chute. Cependant, ma voix tremble légèrement et mon sourire est tout sauf naturel. Pourquoi un simple contact avec mon dongsaeng me met dans tous mes états … ? Je fixe toujours Mun Hee qui s’approche de moi. Oh, non, non, non … Je ne vais pas laisser ce contact entre nos deux corps se rétablir, hors de question ! J’essaie d’être normal avec lui, de me comporter en bon hyung, mais c’est juste impossible car j’ai toujours ce genre de sensation bizarre quand Mun Hee est dans les parages. Des sensations que je ne connais que trop bien … Une attirance qui n’a vraiment pas lieu d’être. Je ne peux pas être attiré par celui que je vois comme un petit frère. Quand il me prend la main j’ai un mouvement de recul et je me sépare de lui aussi sec. Il s’adresse à moi d’une voix hésitante et ses yeux commencent à se mouiller … Oh non ! Je t’en supplie Mun Hee ne pleure pas. J’ai envie de le prendre dans mes bras, le consoler … Je ne veux pas qu’il pleure parce que je l’ai brusquement repoussé sans raison. Pourtant il y a de quoi … Surtout pour Mun Hee. Je connais bien mon dongsaeng depuis le temps et je sais qu’il est très sensible, contrairement à moi. Je n’aime pas voir ses yeux s’embuer de larmes et encore moins de savoir que c’est de ma faute. Je suis tellement stupide ... À force de me voiler la face, je le blesse. Néanmoins, je ne peux pas voir de tel sentiment envers lui … Ce n’est juste pas possible.

    Je n’essaie même pas de le retenir quand Mun Hee me tourne le dos et s’éloigne. J’aurais pu l’empêcher de partir, mais … Pour lui dire quoi ? Que je suis désolé ? Que je m’en veux de l’avoir repoussé ? Alors que je sais très bien qu’il y a de grandes chances pour que je recommence, un moment ou un autre … Je n’ai pas du tout aimé ce regard qu’il m’a lancé quand il s’est légèrement retourné. J’ai eu l’impression que quelqu’un prenait un malin plaisir à marcher sur mon cœur pour le mettre en pièces. Je ferai mieux de mettre de la distance entre lui et moi, avant de nous faire souffrir encore plus. Du moins, je devrais m’éloigner de Mun Hee, le temps que cette attirance n’aura pas disparue. Je tiens énormément à mon dongsaeng et je suppose que c’est réciproque. Nous nous entendons vraiment bien, comme des frères et je ne veux pas briser ce lien. Surtout qu’avec moi une attirance ne dure jamais bien longtemps. Pourtant j’ai été jusqu’à en parler à Jae Hyo. Je lui ai dit ce que j’avais sur le cœur et que je pensais être amoureux. Non mais quel con … Pourquoi j’ai fait ça moi ? Je ne demande qu’une seule chose … Que ce ne soit que passager et que je puisse retrouver ma complicité avec Mun Hee, sans me sentir mal à l’aise. Surtout avant qu’il ne soit trop tard. Il s’éloigne toujours un peu plus et je finis par détourner mon regard de sa silhouette. J’ai besoin de m’isoler quelques brèves minutes. Je sors de l’aréna de glace et prudemment je me dirige vers les casiers où j’ai enfermé mes affaires plus tôt. Je déverrouille le cadenas et je fouille dans mon sac à dos. Je bois une gorgé d’eau dans une petite bouteille en plastique et je regarde mon portable. Aucun nouveau message. Oui, tout ça, pour ça, mais j’avais besoin de m’éloigner de cette vision de Mun Hee tout triste à cause de moi. Je me rappelle que j’ai emporté dans mon sac un paquet de gâteau, un thermos de chocolat chaud et des bonbons, pour faire plaisir à mon dongsaeng. Je regarde ma montre … Il n’est pas encore 16h, encore une petite demi-heure heure à attendre et puis même si on fait une pause un peu plus tôt ce n’est pas dramatique. Je reviendrai chercher tout ça un peu plus tard. J’avais juste envie de lui faire plaisir et voir son adorable sourire. Je souris moi-même inconsciemment en pensant à ça, mais ma joie s’envole aussitôt que je reviens à la réalité et que je me rappelle ce qu’il vient de se passer. Je referme lentement le casier et je retourne près de l’aréna.

    J’hésite à y retourner. Mun Hee est peut-être déjà parti … Je pose un pied sur la glace et une fois mon équilibre trouvé, je lance un regard circulaire dans la patinoire. Mon regard s’arrête sur mon dongsaeng qui se débrouille comme il peut pour survivre au milieu de la patinoire. Un faible sourire se dessine sur mes lèvres, il ne s’en sort pas si mal en patin. Il devrait juste prendre un peu plus d’assurance. Je commence à glisser sur la glace pour aller le rejoindre et m’excuser de mon comportement. Je trouverai un prétexte bidon pour me justifier et j’espère qu’il ne m’en voudra pas … Je suis presque arrivé à la hauteur de Mun Hee quand j’entends un crie qui me sors de mes pensées et me fait relever la tête. Mon dongsaeng vient de percuter une jeune femme, mais tout ce que j’arrive à assimiler, c’est qu’il est à deux doigts de s’écrouler sur la glace. Sortant encore un réflexe de nulle part, tout se passe assez rapidement, mais je le rattrape de justesse. Mun Hee finit sa chute dans mes bras. Je sais … J’avais dit que je ne voulais plus aucun contact physique avec lui, mais je ne veux pas qu’il se blesse. Même si je dois me casser une jambe et arrêter le patin pendant de longs mois, car j’aurais joué les sauveurs, je refuse qu’il se fasse mal. J’ai l’impression que des ailes me poussent dans le dos chaque fois que je me dépêche pour le rattraper. Quand il ouvre les yeux, nos regards se croisent, mais je n’essaie pas de regarder ailleurs. Je lui adresse un petit sourire qui se veut rassurant. Je ne veux pas briser mon lien avec Mun Hee, alors je dois prendre sur moi et faire comme si de rien était. Je l’aide lentement à retrouver son équilibre, mais je n’ai plus envie de le lâcher ou de le laisser partir … Un coup je le veux tout près de moi et l’autre je veux fuir ce que je ressens … Je vais tourner dingue !

    - Ça va ? Rien de casser ? Je te laisse cinq minutes et tu trouves le moyen de manque de te blesser ? T’es pas croyable ! dis-je avec un air faussement en colère, mais bien sûr je le taquine, le ton tout doux de ma voix et mon sourire, le laisse bien vite paraître.

    Mun Hee s’approche de moi et se met à pleurer calant sa tête dans mon cou. Je l’enlace malgré les papillons qui se réveillent dans mon ventre et je lui caresse les cheveux pour lui faire comprendre que je suis là, qu’il n’a pas à pleurer.

    - Eh, pourquoi tu pleures voyons ? Tu me crois vraiment capable de te laisser tout seul ? Tu es une vraie catastrophe ambulante, dis-je pour plaisanter. Excuse-moi pour mon comportement tout à l’heure, si je t’ai blessé j’en suis vraiment désolé, beaucoup de choses me préoccupe ces derniers temps, mais je ne veux pas que tu en paies les frais. Je suis vraiment désolé Mun Hee, continuais-je en resserrant mon étreinte. Je suis là maintenant, ok ? Je ne te laisserai pas promis …

    Je dépose un léger baiser au sommet de son crâne. Aish le voir pleurer comme ça me déchire le cœur … J’ai bien compris que Mun Hee a été blessé par mon comportement, je m’en veux, s’il savait à quel point ! Je le laisse se reculer, mais je n’ai qu’une envie ; le serrer encore et toujours tout contre moi. Je lui souris tendrement, je n’aime vraiment pas le voir mal.

    - Eh ouais, t’as fait des progrès ! Je suis fier de toi ! T’as vu que ça ne sert à rien d’abandonner, il faut juste du temps et de la pratique, tu crois que j’ai atteint mon niveau en claquant des doigts ?

    Je ris, j’aime bien taquiner Mun Hee, en plus ça me change les idées et ça m’aide à me décontracter, ce qui n’est pas chose facile depuis quelques temps en présence de mon dongsaeng.

    - Ça te dit une petite pause ? Tu as peut-être faim ou soif ? J’ai une surprise rien que pour toi dans mon sac, dis-je avec un petit clin d’œil.

    Je parle bien sûr du petit goûter improvisé que j’ai dans mon sac … Je commence à avoir un peu faim, mais s’il préfère patiner encore un peu, ça me va aussi.

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