L'eau chaude de la douche coulait sur mon corps dénudé. Elle parcourait mes bras, passait lentement sur mon ventre plat, glissait sur mon jardin secret, traversait mes jambes puis atteignait le carrelage blanc de la cabine. Je me délectais de cette sensation, l'eau me détendait à un point... C'est dingue... Ce liquide qui s'introduit dans votre peau, qui passe rapidement ou lentement, qui vous caresse... J'aimais vraiment sa, comme je pense, beaucoup de gens. Et je savais que la douche était juste une étape avant de m'assoir devant la toile. La peinture est une telle passion... Rien ne m'excite plus que sa! Les doux pinceaux, l'odeur de la peinture fraiche, le touché de la toile... Je ne faisais plus attention aux hommes dans la rue, les beaux garçons, je les renvoyais chez eux. J'étais une droguée. Je coupais l'eau d'un geste sec, et sortis de la douche en enfilant simplement mon peignoir blanc. Je sortis de la salle de bain et je me retrouvais dans le séjour, la toile tant attendue, juste en face de moi. Je me pressais pour aller dans la cuisine, me préparer un petit en cas. je fouillais dans mes placards pour trouver une tasse, c'est un tel bazar là dedans... Tout les jours je remets au lendemain le grand rangement de ma cuisine. J'en ai conscience, mais j'ai vraiment pas envie de le faire. Une fois l'objet trouvé, je le remplis de lait, je sors une boite de cookie et trempote un des gâteau dans le liquide blanc. Je grignote le bout humide du gâteau et je continue ainsi, jusqu’à avoir fini. J'avais faim, mais le désire de peindre se faisait de plus en plus grand... Rho et puis... Je mangerais plus tard! Sur cette pensée, je partis m’assoir sur mon tabouret, en face de ma toile.

Enfin, à nous deux ma belle! J’attrape mes pinceaux et les pose sur mes genoux, toute souriante. Mes pots de peintures sont juste à mes pieds! Rha, j'ai toujours cette même euphorie dès que je suis assise à cette place. Je ne changerais jamais. Je ris un peu et me courbe pour ouvrir le bleu cyan, je trempe un pinceau dedans et regarde les poils de l'objet se couvrir de la couleur. Je trempe ensuite le pinceau dans l'eau et le laisse plonger dedans. C'est une drôle de technique, mais je fais toujours sa. Je change de couleur chaque jour, c'est en quelque sorte pour "vérifier" la peinture qu'il y a dans le pot. Personne ne pourrait comprendre se petit rituel. Je prends ensuite ma sorte de pipette et j'aspire le bleu avec, je dépose ensuite se que j'ai collecté sur ma palette, et je fais de même avec les autres couleurs. Je commence donc à les mélanger entres elles, jusqu'à trouver se que je voulais. Et désormais, je pouvais enfin démarrer mon travail. Les minutes passent rapidement, voir trop... Je m'amuse tellement lorsque je peins, je me salie les mains, le peignoir, mes jambes nues sont couvertes elles aussi de peinture. Mais je m'en fou! Je continue ma tâche, sans me soucier de mon apparence. C'est ridicule de prendre dans ces cas là une douche avant de peindre, mais c'est juste que lors de cette douche, je me mouille le corps, uniquement. Mais bon, peu importe, c'est comme sa. Au bout d'un certain temps, j'entends un éclair, sa m’effraie et j'observe l'extérieur, via la baie vitré. Une pluie extrêmement forte surgit en même pas quelques secondes! Surprise par cette intempérie, je cligne des yeux plusieurs fois avant de reprendre mon travail.

Une heure... Deux heures... J'en sais trop rien, je suis juste dans un autre univers. Mon univers, mon paradis à moi. Mais un autre coup de tonnerre me fit sortir de mon monde. Je regarde alors le dehors encore une fois mais cette fois ci c'est différent. La pluie est encore là, certes, voir encore plus forte que tout à l'heure, mais une ombre est présente sur le trottoir. Elle est fixe. Je la regarde alors, l’examine, sans comprendre. C'est la forme d'un homme. Que faisait-il ici sous la pluie? Qu'observait il avec tant d’insistance? Je me lève alors et m'approche de la baie vitrée, je pose la paume de ma main sur la vitre et souris à l'ombre, par pure et simple gentillesse. Je suis couverte de peinture et pas très présentable, surtout que je suis nue sous mon peignoir, mais bon, j'allais pas laisser cette personne sous la pluie. Je fais coulisser la porte cours dehors pour arriver en face de lui, mes pied ne sont pas couverts, et je fus rapidement trempée. Je prends alors le poignet de l'inconnu. Il portait un costume élégant... Que j'avais taché de peinture en plus. Et je cours vers l'intérieur de ma maison, l'entrainant avec moi. Une fois à l'abri, je referme la porte et me poste en face de lui. Je lève mes yeux vers son visage, tout sourire, et observe ton visage. Il est grand, très grand... En tout cas bien plus grand que moi. Je me sens minuscule d'un coup... Et puis il a une bonne bouille, il ne semble pas méchant. Bon... Il est peut être tout mouillé... Oh mon Dieu Sun Nah! Quelle idiote! Je marche alors rapidement vers la salle de bain et prends une serviette, je reviens un peu plus vite et glisse sur le sol. J'arrête à temps ma glissade pour ne pas te tomber dessus et je te tends la serviette, un sourire serviable aux lèvres.

_Tenez...

Je pose la serviette entre ses mains, tournant mon visage sur le côté. Je garde mon sourire puis retourne dans la salle de bain pour m'en chercher une. A force de penser aux autres, j'ai tendance à m'oublier moi même. Je me regarde dans le miroir, me trouvant abominable. Il doit me prendre pour une folle... C'est limite si je le kidnappe en plus de sa. Sun Nah, tu es de plus en plus ridicule. Je plaque mes mains peinturlurées sur mes joues et je soupire un peu coup, avant de me sécher rapidement. Je retourne dans le séjour au bout d'une minute ou deux et je le fixe, un peu trop gênée pour parler.

J’m’ennuie .. Non je ne m’ennuie pas en réalité.. Je me fais chier c’est totalement différent. L’ennuie à du bon, lorsque nous nous ennuyons il nous est possible de réfléchir calmement et de nous poser.. Mais quand on se, vulgairement dit, « fait chier », il n’y a même plus de place pour la pensée, la seule chose qui nous ronge le cerveau est justement cet ennuie ressentit. Nous avons tellement envie de faire quelque chose que nous avons envie de rien. Je regarde mes dossiers posés sur mon bureau, ces dizaines de tat de feuilles empilées, toutes ces affaires à classer, à lire ou a relire.. J’aime mon boulot, j’aime énormément mon boulot même mais.. quand je ne suis pas décider, il ne faut vraiment rien me demander. Je soupire, fermant les yeux et appuyant mon dos contre le dossier de la chaise. Je ne sais pas pourquoi mais je suis sûr que si je reste encore dix minutes comme ça il serait très fort probable que je m’endorme et ce, pendant des heures. Ma position est confortable, il ne me reste plus que quelques heures à rester cloitré dans ce bureau et après je serais, pour la soirée, libre comme le vent… Libre de retrouvé mon appartement avec sa grande baie vitré d’où je peux admirer les lumières de la villes, cet appartement qui me donne l’impression de dominer le monde.. Mais cet appartement aussi ou la solitude ainsi que les emballage du restaurant chinois et la paperasse quotidienne dominent mon humeur.. Mais oui ! Oui j’aime mener cette vie que je dédie aux autres et à leurs problèmes, bien que depuis quelque temps, je n’ai plus très envie de grand-chose… Bon, mister Choi, si tu ne veux pas que cette vie de travail qui te correspond parfaitement te file entre les doigts tu devrais te mettre à bosser et ce dès maintenant ! C’est en soupirant et pas très décider que je me relève, ouvrant les yeux. Je saisis d’un geste lasse un dossier comme ça un peu au hasard, et c’est très concentré que je replonge dans mes affaires.

Le temps passe vite, peut-être même trop vite lorsque nous sommes plongé dans les affaires et dans le monde du travail, lorsque nous nous dédions à une activité que nous aimons et qui nous correspond à 1000%. C’est avec mon stylo rouge en main que je lis et corrige mes dossiers. Mon PC est allumé et une tasse de café se trouve à mes côtés dans le but de me tenir éveillé. Je baille, mon dieu quelle heure est-il ? Je laisse mes yeux glisser légèrement sur la droite pour pouvoir regarder l’heure qu’indique mon ordinateur. Parait-il qu’il est déjà 20heure et que donc, j’aurais déjà dut partir il y a plus d’une heure. Je me lève tout en enregistrant mon fichier. Je ferme l’ordinateur d’un geste habituel et la récupère pour le ranger dans sa petite sacoche. Que vais-je bien pouvoir faire ce soir ? .. un tour en ville sans doute. Surtout qu’il y a un endroit où j’ai réellement envie de retrouver. La semaine dernière, j’airais un peu au hasard dans les rues moyennes d’Ulsan quand j’ai découvert une maison avec une grande baie vitré qui donnait sur un salon.. Dans ce salon, je pouvais apercevoir un chevet de peinture et plein de magnifiques tableaux. Avec un peu de chance, peut-être qu’à cette heure là même il y aura quelqu’un a qui je pourrais demander d’acheter un tableau, de toute manière, je ne crois pas que l’argent se refuse.

Je suis enfin sortit du bureau, j’en ai profité pour récupéré en plus de mon ordinateur un ou deux dossiers que je pourrais lire si l’envie me vient… Surtout l’insomnie. Et c’est très sur de moi et confiant que je tends le bras afin t’appeler un taxi. Par chance, je n’ai guère longtemps à attendre qu’un taxi noir me rejoint près du trottoir. J’entre et demande qu’il me conduise plus en périphérie de la ville, dans le quartier moyen où je me trouvais l’autre jour.

Une fois arrivé, il me pose, je le paye et m’en vais, faisant bien attention de ne rien omettre dans la voiture ou je risquerais fortement d’avoir des problèmes et de ne plus être considérer comme quelqu’un de très sérieux au près des hommes politiques du coin. J’avance dans les rues à la recherche de la maison que je convoite tant mais rien nada.. et je demanderais bien de l’aide au gens du coin mais il fait nuit et la dernière fois que je suis venu, il faisait nuit. Pourtant, c’est lorsque l’espoir est presque mort qu’une étincelle renait en moi. Je suis devant un arbuste taillé et il a à ses côtés deux petits lampadaires afin de l’aluminer. La dernière fois que je suis venu je me souviens avoir été choqué par cette chose hideuse mise en avant pas deux pausaux lumineux aussi horrible que lui. Ce n’était pas très loin de cette maison je le sais.. Et je le sens ! C’est donc avec beaucoup d’entrain que j’avance encore un peu et.. BINGO ! Elle est là.. La lumière est allumé et je peux voir une femme peindre, ses longs cheveux blonds tombent sur ses épaules et elle semble réellement très concentré. C’est malgré moi que je me surprend à l’admirer. Je ne vois pas grand-chose.. Mais j’en vois assez pour voir qu’elle est magnifique et qu’elle aime ce qu’elle fait. Ses gestes sont précis et.. elle me touche. Je sens une goute d’eau tombé sur le bout de mon nez, une autre atterrie sur mon front, un troisième sur ma joue et une autre sur mon menton. Ces quelques goutent se font de plus en plus nombreuses et pourtant je ne bouge pas, beaucoup trop occupé à admirer la jeune femme en train de peindre. Me voilà fasciné, bouche bée.. Je n’avais pas ressentit cette plénitude émotionnelle depuis des années et me voilà totalement admiratif de quelqu’un que je ne connais pas.. Mon esprit se vide alors que mon corps se rempli de flotte. Je peux attrapé froid.. et alors ? Je m’en moque, j’en oublie même mon ordinateur et mes dossiers. Après plusieurs longues minutes, je vois la jeune femme se lever, elle se dirige près de la vite et je continue de la fixer de mes petits yeux noirs. Elle ouvre la porte et se précipite vers moi, me tirant à l’intérieure de chez elle par je ne sais quel élan de gentillesse. Et moi je me laisse faire, ne prêtant attention à rien d’autre qu’aux fins trais de son visage, à la peinture séché sur sa joue .. Et c’est sans même trop comprendre pourquoi que je suis sur un canapé. Je reprend peu à peu mes esprits que la jeune femme me tend une serviette.. Que tu me tends cette serviette. Tu me dis te ta voix aigue :

« _Tenez. »

Ton sourire n’a pas quitter ton visage, à peine ai-je le temps de te dire merci que te revoilà déjà partit. Mon dieu mais qu’ai-je fais ? Tout s’est passé si vite je n’ai même pas eu le temps de riposté. Me voilà maintenant sur le canapé d’une inconnue que j’admire depuis des heures debout sous l’eau. Que vais-je bien pouvoir lui dire ? Même si je lui dit que je la regardais juste peindre, vue les circonstances c’est fort probable qu’elle entendre « Bonjour je suis un pédophile. ». En plus de tout, les femmes sont vicieuses et méchantes. Un tel geste ne m’étonnerais même pas.. Et elle m’a peut-être fait entrer, elle va peut-être me violer et dire que c’est moi qui l’ai forcé à entretenir un rapport sexuel avec moi ! Ce genre de choses arrive tellement fréquemment, et je crois que je suis mieux placé que qui conque pour pouvoir en parler. Tu reviens une serviette sur la tête, je relève les yeux vers toi pour pouvoir te regarder et.. un picotement étrange se fait ressentir en plein centre de ma poitrine. Je sens mes joues rosir, j’ai chaud et je me sens tout nerveux. Mon dieu que m’arrive t-il ? Ce qui est drôle, c’est que tu sembles tout aussi gêné que moi. Tu me regardes sans même me dire un mot. Je souris et soupire du nez en guise de rire avant de baisser la tête. Je me racle la gorge avant de prendre mon courage à deux mains afin de pouvoir dire quelque chose.

« _Excusez moi.. Je tiens tout de suite à vous rassurer je ne suis pas un pédophile ou un violeur tueur en série ou je ne sais quoi ! »

D’après mes amis, à cause de mon boulot, j’vois le mal partout.. Vrai ?

« _ Je ne suis pas non plus quelqu’un de méchant et .. Je ne comprend pas vraiment ce que je fais là, je me lève, tremblant de froid ou d’autre chose vas savoir.. Et je voudrais que vous m’excusiez parce que oui, je vous épie depuis toute à l’heure. Je ne comptais pas rester là debout à vous regarder pendant je ne sais combien de temps et encore moins à des heurs pareilles c’est juste que, je suis passé un soir la semaine dernière, j’ai vu vos tableau et j’espérais peut-être pouvoir vous un acheter un ce soir.. Sauf que.. Je ne suis pas venu à vous j’étais disons perdu dans mes songes.. Je soupire, passant d’un geste automatique ma main dans ma nuque, je baisse les yeux. Excusez moi je vous prie du dérangement… Je vais m’en aller je ne veux pas vous causer du tord encore plus longtemps. »

Je m’approche de toi et me courbe poliment afin de te saluer.. Pourtant, quelque chose au fond de moi me retient ici alors que j’aimerais vraiment partir… Je parle sans même pouvoir me contrôler.

« _ Juste.. Afin de vous remercier de votre hospitalité je pourrais peut-être vous offrir un verre là tout de suite maintenant si il y a quelque chose dans le coin.. Et.. Si vous ne voulez pas considérez juste que c’est pour vous acheter un de vos tableaux et nous n’irrons pas plus loin qu’un simple échange : argent/œuvre d’art.. »

LOSE CONTROLE!!

Et voila, désormais un inconnu trônait dans mon chez moi. A vrai dire, je n'étais pas vraiment inquiète de sa, tu ne semblais pas méchant et surtout je ne trouvais pas que tu ressemblait à un tueur en série, comme tu l'avais mentionner. Au contraire, cette remarque m'avait arraché un petit rire discret. Je voyais que tu étais très nerveux, et je me demandais bien pourquoi. Je m'assois donc à tes côtés et te fais un grand sourire, en t'observant avec intention. Tu es vraiment un très joli garçon, et des petites bouclettes me font étrangement craquer. J'aurais tant voulu les enrouler autour de mes doigts couverts de peintures, qui est sèche maintenant. Tu commences à parler, alors je prends le soin de t'écouter attentivement, tout en prenant ton sac pour le déposer sur la table basse. Tu es toujours aussi nerveux, c’est tellement mignon! Je plisse mes yeux, pour bien te montrer que je suis attentive à ce que tu me dis. Et puis je penche légèrement ma tête sur le côté quand tu dit que tu m'épiais. C'est spécial... Et sa me surprend un peu. J'ai pas pour habitude qu'un homme m'épie a travers ma baie vitrée. Alors je cligne un peu des yeux en continuant de t'écouter. Oh! Comme sa tu t’intéressais à mes tableaux! Je m’apprêtais donc à me lever pour te les présenter que déjà une nouvelle tirade sortait de ta bouche. Alors je reste assise, à réfléchir à tes paroles. Boire un verre? Dans l'état où je suis, sa va être compliqué de sortir dehors... Alors je me lève d'un bond et sors un tas de papier de mon bureau. Je les éparpille sur la table basse par la suite. Les feuilles marchaient par paire, en gros, sur l'une il y avait la photo d'une de mes créations, et sur l'autre un descriptif complet de l’œuvre.

_Alors, regardez ceci et puis... Mettez sur un tas toutes celles qui vous intéressent, on discutera du prix au bar.je fais alors un immense sourire. Vous permettez que j'aille me préparer? Je ne pense pas que je vais sortir couverte de peintures et surtout en peignoir! Sinon, les gens vont me prendre pour une folle, n'es-ce pas? Au fait, je m'appelle Im Sun Nah. Bon, je vais vous laissez regarder tout sa. A tout de suite.

Je pars donc dans la salle de bain, prête à prendre une bonne douche et à me faire belle... Même si c'était pour un inconnu. Je verrouille la porte et enlève mon peignoir puis rentre dans la cabine de douche, pour la deuxième fois de la soirée. Il faut que je me débarbouille au plus vite. J'aime pas me presser sous la douche, car j'adore ce moment... Mais bon, je vais pas laisser une personne que je connais ni d'Adam ni d’Ève rester seule dans mon salon! Vite fait, je tourne le robinet d'eau chaude et je commence à enlever toute cette peinture collée à ma peau. Au bout de même pas quelque seconde, les écailles jaunes, rouges, bleues et même violettes se retrouve sur le sol blanc de la cabine. Elles se perdent ensuite dans la canalisation, puis sont rapidement suivies par d'autres amies roses, vertes et encore jaunes. Par chance, mes cheveux n'étaient pas contaminer! Alors je pris juste la peine de passer brièvement du gel douche à la vanille sur mon corps. Une fois la mousse dispersée elle aussi sur le sol de la douche, je sors dare-dare pour me sécher. Aller, vite, vite Sun Nah! Heureusement qu'une porte lie ma chambre et la salle de bain, je n'aurais pas voulu passer devant toi complètement nue! Je me retrouve dans ma chambre, à fouiller dans mes placards. Petite culotte, soutient gorge assortie, robe noir très simple, collant chair... Je mets vite fais tout ce ramdam puis retourne dans le salon un peu épuisée de cette rapidité.

_Alors, vous trouvez votre bonheur?

Je regarde par dessus ton épaule pour voir où tu en étais avec les feuilles. Tu ne me semble pas perdu loin de là, j'ai l'impression que tu sais exactement se que tu veux... C'est plutôt bien! Je passe dans la cuisine pour prendre un cookie que je déguste doucement tout en t'épiant du comptoir. Je prends la boite, me disant que tu en voulais peut être donc je viens la déposer sur la table basse à côté de ton sac.

_Prenez en si vous avez faim! Je vais mettre mes chaussures et prendre ma veste, je reviens.

Rha, Sun Nah! Tu es complètement dingue! Je prends mon trench beige et enfile des bottines noirs... En plus, quelle idée de ce mettre en robe par ce temps? Oh, je m'en fiche. Je retourne m'asseoir prêt de toi et te dis que je suis prête.