Aujourd'hui, je me suis levée du bon pied pour une fois. Pourquoi je dis "pour une fois ?". Non mais sérieux, quand on se lève dans un studio tout pourri, on a pas vraiment la pêche. En plus depuis que j'ai déménager ici, je dors mal. Mon lit est juste minable ... Enfin bref, on s'en fout de mon lit. Donc comme je le disais, ce matin je m'étais levée du bon pied. Je n'avais pas mal au dos, j'avais bien dormis et surtout, c'était le week-end. Qui dit week-end dit repos ! Enfin pas vraiment ... La semaine je vais en cours mais le week-end je travaille de droite à gauche pour gagner deux ou trois sous. Mais je préfère travailler qu'aller en cours. Je sais que j'ai vraiment de la chance de pouvoir faire des études dans une université de renom mais voilà ... Je préfère avoir une vie active. Et quelle vie active ... Aujourd'hui je dois vendre des beignets sur une plage de fils à papa. Ralala, voir des riches toutes la journée, ça me déprime ... Non, il ne faut pas que j'y pense ! Pour une fois que je suis de bonne humeur, ce ne sont pas ses petits prétencieux qui vont me bouffer ma bonne humeur. Je me prépare vite fait, comme tous les jours et je pars toute contente. En arrivant chez l'épicier ou je travaille de temps en temps, celui-ci m'avertit qu'aujourd'hui il devait y avoir beaucoup de jeunes sur la plage. Après tout, c'est l'été donc ça ne va pas changer de d'habitude. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui il fait super beau. Le soleil doit attirer les riches. Beurk ... Rien que de prononcer le mot "riche" ça m'écoeure ... Donc, je pars mes beignets autours du cou [Non j'ai pas un collier de beignets ... J'ai le cageot accroché à mon cou. Il est relier par un morceau de cuir. Enfin, vous voyez ce que je veux dire ?] Donc me voilà partie chez les riches. Rien qu’en arrivant devant la plage, vous savez qu’il y a des friqués là dedans. Que je vous fasse un shéma : déjà, il y a des vigiles partout. Je sais pas si vous avez déjà regardé une vidéo de Paris Hilton à la plage. C’est vraiment horrible ! Les plages sont comme cloturées pour empêcher à tout « parasites » de s’introduire dans la plage privée. A l’intérieur c’est tout aussi bizarre. Vous avez des bars supers branchés et aussi des boites de nuit – pour la nuit [Nan sans dec’ ?! ]. Bref, ça ressemble même plus à une plage. Après vous avez pleins de transats et tout et tout. Quand je vais à la plage avec mes amis ou même avec ma famille on est juste sur des serviettes. Ici non. Ils font bronzette sur des transats. Peut-être ont-ils trop peur de se salir avec le sable ? C’est vraiment pitoyable … Ce que je ne comprendrais jamais c’est comment un pauvre épicier comme mon patron a réussis à décrocher des places pour vendre ses beignets ici … Enfin, le principal c’est que je puisse bossé. Le reste on s’en fiche un peu. Après avoir montrer mon pass aux vigiles je pénètre donc dans cette plage privé. OMG !! Je comprend pourquoi le patron m’avait dit qu’il y aurait du monde ! Ralala, c’est vraiment impressionnant. J’espère que j’aurais assez de beignets … Le plus souvent, ce sont les mecs qui viennent acheter des beignets ou d’autres sucreries de ce genre. Les filles font attention à leur ligne dans ce milieu … Je comprend pas ça non plus. Bon, cherchons ... Tiens ! Un client potenciel ! J’espère que je vais pas me faire remballer. A vrai dire ça m’arrive rarement quand je vais voir des garçons. Avec ma bouille d’ange [c’est pas moi qui le dis, c’est mon entourage] j’arrive facilement à leur vendre n’importe quoi. Par contre avec les filles, ça dépend … Si je tombe sur des sympas, elles m’achètent deux ou trois trucs. Par contre quand ce sont des salles gamines pourries gâtées … Elles me remballent à chaque fois. Bon, je préfère rien dire parce qu’il faut laisser couler. Mais bon, desfois c’est assez blaissant. Genre, quand on me traite sur la façon dont je me tient ou même la façon dont je m’habille, ça m’insupporte au plus au point. Une fois, une fille m’a dit que je ne devais pas traîner ma saleté sur cette plage. J’vous jure, elle faisait trop sa fière parce qu’elle avait du fric. J’avais trop envie de la giffler celle là. Je lui ai juste répondu. Mais enfet, je crois que c’est ce qu’elle cherchait. Elle me provoquait. Non ! Il faut que j’arrête de penser à ça ! Sérieux, je veux pas perdre ma bonne humeur … Donc, ou j’en étais … A oui ! Un client, vite, je vais vers lui ! Il tourne sa tête vers moi … Oulala, il est mignon lui ! Non mais … Ralala … NON ! MinHa, concentre toi sur ton boulot, pas sur le jolie minois de ton client. Pourquoi est-ce que je fais ce boulot ? Hein pourquoi ? C’est pas parce que je vois des riches qu’ils ne m’attirent pas ! C’est vraiment injuste. Bon … *respire* … Je me concentre, je respire un bon coup … Je me dis « Fighting MinHa » et … C’est partie !

10 minutes plus tard

Finalement, c’était pas si difficile que ça. Bon d’accord il me regardait un peu bizarrement mais voilà. Mais à un moment il m’a trop fait flipper ! Quand je lui ai demandé ce qu’il voulait il m’a répondu « une jolie dame » … Oulala … Mais bon, je m’en suis sortie ! Maintenant tournons la page. Je dois me trouver d’autre clients. Il y a du monde mais … Certains n’ont pas l’air vraiment sympa. Je juge les gens en fonction de leur visage. Par exemple si les traits de leur visage sont doux, alors j’en déduit que la personne est sympa. Par contre si il paraît grognon, je laisse tomber [Oui j’ai employé grognon. J’ai cherché 30 ans un bon mot et y a que celui là qui met venu à l’esprit u.u]. Dans le ciel, il y a une caméra qui volle. Oui qui volle, vous avez bien lu. C’est une nouvelle façon de prendre des photos chez les paparazzis. C’est assez spécial mais bon. Par contre, je ne sais pas pourquoi ils veulent prendre des photos. A ma connaissance, il n’y a pas de célébrités aujourd’hui. Ou du moins, pas des stars US … Peut-être une star Coréenne ? Non je pense pas, le patron m’aurait prévenu. Quand il y a une star, j’arrive à lui vendre assez de marchandise. Oui c’est difficile à croire mais c’est la vérité. Surtout chez les stars US. Ils trouvent que les marchands sur les plages ça fait très « Coréen ». Personellement, je ne vois pas en quoi cela fait « Coréen » de vendre des patisseries et des sucreries sur une plage. En Espagne par exemple, ça se fait aussi. En France, au Japon … Enfet partout. Mais bon, les stars ne comprennent rien. Il faut que j’arrête de rêvasser. J’ai à peine vendu 3 beignets et 2 sucettes. Pitoyable … Le sable est dur aujourd’hui, c’est vraiment pas agréable sous les pieds … Je suis mal à l’aise, j’ai l’impression de transpirer de partout … Le cageot est vraiment lourd, j’ai trop envis de me mettre par terre et de me reposer deux minutes. Non ça se fait pas en pleins travail. Surtout que je me ferais remarqué et je supporte pas ça … Bon, je dois trouver un client et au plus vite ! Peut-être que ça me stimulera. Tiens, cette bande de copine m’a l’air bien sympa. Quand on est entre potes, on aime bien partager des patisseries ou des conneries de ce genre. Enfin, peut-être que les gens riches n’aiment pas ça ? Booh et puis après tout, j’aurais tenté. En plus les filles ont vraiment la classe … Mais elles se la pètent. Allez, je me lance !

Aujourd’hui tentative de sortie. Aucune envie, je suis comme les vampires je préfère vivre la nuit. Surtout que là où j’en étais resté au lit ne m’aurait dérangé en rien. Malheureusement il fallait que je quitte le lit. La raison ? Je n’étais pas chez moi. Une bonne raison n’est ce pas. Me demandais pas où j’étais, j’imagine que c’est presque évident. Je venais encore de donner mon corps pour oublier quelque chose ancrée à moi comme une marque indélébile. Le gars de cette nuit, avait apprécié nos folies et me laissait son numéro pour qu’on puisse se revoir. Il pouvait toujours rêver. Lui avait apprécié moi j’avais eue presque envie de dormir debout pendant l’acte. Oui dormir ! Quand on ne sait pas si faire c’est ce que ça donne. Après un long soupir rempli de regret je sortais du lit et me dirigeai vers la salle de bain. Après m’être préparé je restais un instant, assise sur le lit de la chambre d’hôtel. Qu’est ce que j’allais faire aujourd’hui ? Dépenser mes sous pour la énième fois en achetant des robes ou retourner flâner devant ma TV attendant le miracle qui me sortirait de ce calvaire qu’avait pris ma vie. Je ne manquais pas de me traiter d’idiote encore, avant que mon téléphone ne sonne. Une amie. J’hésitais à répondre ça sentait la sortie forcée à plein nez. Mais je répondis quand même et comme je le sentais, elle me forçait à sortir, aujourd’hui c’était la grande sortie, Wouah on allait à la plage ! La plage ! C’est comme si elle ne m’écoutait pas quand je leurs parlait ! Après avoir négocié du mieux que je pouvais elle gagnait et je me devais d’être prête pour 13h car elles viendraient toute me chercher par la force.
Donc c’est dans le plus grand dégout que je quittais l’hôtel pour rentrer chez moi enfiler un maillot de bain et une robe de plage. A peine avais-je fini qu’elles sonnaient toutes au rendez vous. Mais à quelle heure m’étais-je réveillé ? Enfin bon pas grave. Je les suivais, une sortie me ferait quand même du bien, je draguerais à ma guise ou en tout cas j’essayerai surtout que pour le coup on allait sur la plage des fils à papa…pour me changer les idées. Je vous assure mes amies n’écoutent vraiment pas quand je leurs parle de mes amours !
En arrivant, la plage n’était pas totalement remplie, les gens commençaient à arriver petit à petit. Je soupirai en voyant certains arriver avec des vigiles. Ce n’est pas à la plage des privées qu’on commettait le plus de crimes hein. Enfin je ne m’attardais pas sur eux. Je m’installais tranquillement sur mon transat légèrement à l’écart des autres mais sans qu’on ne suppose que je sois venue seule. Je sortais mon baladeur mp3 et monta le volume assez pour me sentir coupé du monde puis plaçais mon transat en fonction du soleil. Si je venais à la plage ce n’était que très rarement pour l’eau. Le sel de mer non merci ! Et je ne le dirais jamais assez ! J’attachais mes cheveux et replaça mes lunettes correctement sur mon nez avant de me détendre totalement au rythme de la musique. Il me hantait. J’en avais marre ! J’étais même à presque me dire qu’il me possédait. Un de mes écouteurs est retiré. Qu’est ce qu’elles me voulaient ? J’étais là, elles voulaient quoi de plus venant de moi ? Elles avaient de l’argent. Ha s’il vous plait ne me dites pas qu’elles voulaient encore me parler de passer à autre choses. Et si pourtant, comme une multitude de mamans elles me conseillaient de tourner la page. Elles ne m’écoutaient pas ! Un jour quand je serai plus calmés je leurs ferai comprendre mon point de vue. Aujourd’hui je n’avais pas la motivation, je remettais calmement mon écouteur, rabaissais mes lunettes sur mon nez et refermais les yeux. Soleil fais ton boulot et dore ma peau ! Deux de mes amies nous annonça qu’elles allaient dans l’eau, eh bien qu’elles fassent ! On n’est pas leurs parents là où elles vont on s’en fout royalement ! Enfin pour ma part c’était le cas, j’aimerai juste qu’elles arrêtent systématiquement de m’enlever ce foutu écouteur et qui était très bien au chaud dans mon oreille ! Et comme pour me m’énerver encore le seul moment où je pus vraiment profiter du soleil eh bien une ombre apparu. Non je ne suis pas de celle qui pense qu’à la moindre ombre c’est signe de pluie, je suis plus du genre à me dire que s’il y a une ombre qui m’empêchait de profiter du soleil c’est tout bonnement que quelqu’un s’interposait entre lui et moi. Je relevais mes lunettes sur ma tête et regarda qui était l’idiot qui avait le courage de venir interrompre ma séance de bronzage. J’ôtais mes lunettes et portait mon regard à demi-aveuglé par les rayons vers l’individu qui s’avérait être une fille. A la regardé en détail, il s’avérait quel était vendeuse. Les vendeuses à la plage n'étaient pas mes meilleures amies, disons que si elle pouvait m'éviter c'était mieux. Ca marchandait alors que si y avait un prix au départ, elle se devait de le tenir non ? Certaines faisait des têtes d'idiotes enfin ca ne changeait pas de leurs de tête de d'habitude je suppose...Enfin voilà une vendeuse venait de s'interposer entre mon soleil et mon corps. Comment étais-je sur qu'elle était vendeuse ? Surement parce qu'elle portait un de ces horrible cageot que je ne supporterais jamais porter autour de mon cou. Et qu'à l'intérieur de celui ci y avait de quoi vendre. Je me redressais légèrement pour voir la marchandise. Des beignets. Je jetais un œil à mon ventre puis à mon sac de plage qui contenait quelques sachets de bonbon. Puis reposa mon regard sur la vendeuse et ses « beignets ». Ce n’est pas que je n’aimais pas les beignets loin de là même mais bon j’avais des bonbons je pense que c’était assez. Il faisait chaud, si je mangeais trop je me sentirai mal après c’était prévisible.
« Qu’importe le prix, j’en veux pas. Vire juste d’entre moi et mon soleil. Tu dérange. » Je replaçais mes lunettes et me réinstalla confortablement sur mon transat. Mais l’ombres elle ne partait pas. J’enlevais de nouveau mes lunettes ainsi que mes écouteurs et la regarda. « Il y a un mot que tu n’as pas compris dans vire ? Il n’est pourtant pas si difficile à comprendre. Vire ! »

Et voilà, ce que je craignais est arrivé. La nana sur qui je tombe est une salle bourgeoise qui se la pète. Non mais vous entendez comment elle me parle ? Elle pourrait le dire plus poliment. « Tu vire ». Non mais je rêve ! Je vais pas me laisser faire ! Non elle peut toujours espérer. Je ne reste pas là pour la convaincre de m'acheter à manger, je suis là pour me faire respecter un minimum. Non mais sérieux, comment elle se la pète sur son transat ! Je sais que je me répète mais je ne le dirais jamais assez: je hais les riches. Ils sont tellement prétencieux … Surtout celle-ci ! Je suis déjà tomber sur des salles riches mais comme elle, je ne crois pas ! En plus elle continue de me regarder avec son air de deux airs. Vous devriez la voir ! Elle a la bouche entrouverte et est comme « sur pause ». Ca doit faire 1 minute qu'elle est dans cette position. J'ai envie de rire … Non, ce n'est pas le moment MinHa. Mais bon, malgré ça, je dois avouer qu'elle a vraiment de la classe cette fille. Pas sympa mais très jolie. Et c'est à ce moment là, qu'elle commence à pousser un petit soupir, comme pour se foutre de ma gueule. Ca, c'était vraiment de trop ! Je sens la rage me monter au visage, j'ai chaud, je suis sûre que mon visage est tout rouge. Mais rien à faire. Je commence à serrer mes poings. Non, je ne vais pas me battre, ce n'est pas mon genre. Quand je fais ça, c'est plutôt pour essayer de me contenir. Mais ça ne marche que 1 fois sur mille. Et c'est là que les mots sortent de ma bouche:

- Non mais pour qui tu te prend ? Ta famille ne t'as donc pas apprit la politesse ?

Je ne connais pas cette fille mais je peux déjà dire que je la déteste. La fille à côté d'elle n'a pas l'air bien plus aimable. Par contre, elle n'a pas l'air bien fufute. Elle n'arrête pas d'affirmer ce que dit l'autre fille. Je sais, ça ne se fait pas vraiment de dire « l'autre » mais je ne connais pas son nom. Et à vrai dire, je n'en ai rien à faire de son nom … Bref, revenons en au fait. Il faut que je lui sorte autre chose … Bon et puis je laisse faire mon cerveau.

- Normalement, chez les riches, c'est ce que l'on apprend en premier aux enfants.

Enfin je sors « chez les riches » mais c'est ce que l'on apprend aussi en premier aux enfants qui sont pauvres. Enfin bon, que rajouter de plus sur cette fille ? Rien. Strictement rien ! Oh, et maintenant c'est son amie qui en rajoute une couche !

- C'est plutôt ta famille qui ne t'as pas appris la politesse ! Comment oses tu parler comme ça à Myung Hee ?

Elle s'appelle donc Myung Hee ? Ca va bien avec sa tête je trouve … Mais pourquoi elle parle celle là ? Elle n'est pas dans la conversation ! Ca se passe entre cette fameuse Myung Hee et moi. Mais je crois que sur ce point là, mon adversaire est d'accord avec moi. Elle coupe la parole de son amie en lui faisant signe de la main de se la fermer. C'est impressionnant, l'autre fille se tait. Elle a vraiment l'emprise sur son amie !

Spoiler:

J’attendais, j’étais patiente, aujourd'hui enfin je n'avais pas la force pour m'exaspérer rapidement comme à mon habitude. Si le message n’était pas encore arrivé à son cerveau je pouvais comprendre. Ce n'est pas que je la trouvais bête mais un petit peu quand même. Quand on te dit non...il n'y a pas d'autres messages cachés. Un non reste un non quoiqu'il arrive. Mais pourtant elle persistait à ne pas bouger et à rester planté là ! Elle était quoi ? Un lampadaire ? Un arbre ? Elle était coincée ? Quelque chose l’empêchait de partir ? Ce n’était pas la fin si je n’achetais pas un de ses beignets. Si ? Impossible. Ses beignets ne me donnaient même pas envie sous cette chaleur. C’était la première fois que je venais sur cette plage, enfin surement la première et la dernière. Alors que j'achète un beignet ou non ça ne changerai absolument rien. Cette plage n’avait rien pour que je l’apprécie. Des personnes qui la fréquentent au personnel...ou en tout cas ils ne m’ont pas envoyé la meilleure. Mais enfin pourquoi elle ne partait pas ? Elle voulait devenir mon nouveau parasol ? Pas de bol je n’avais pas besoin de parasol pour le moment. Mon numéro peut être ? Eh bien c'est malheureux mais je n'aimais que les pures mâles. A bout de nerfs et devenue rouge écrevisse, elle s’exprima enfin. Elle serrait les poings comme si elle voulait me frapper, bon d’accord je suis très féminine mais je sais un minimum me défendre tout de même qu’elle ne me cherche pas alors ! « Non mais pour qui tu te prends ? Ta famille ne t'as donc pas apprit la politesse ? » Elle se moquait de moi là ? Je n’étais pas d’humeur pour des jérémiades enfantines, l'éducation ? Mon père m’as très bien éduqué, ma gouvernante aussi c’est même à partir de ces paroles que je suis devenu ce que je suis mon père qui disait si bien que quand on m’empêche de faire ce que je souhaitais je devais m’imposer ! Voilà eh bien j’appliquais ce qu’on m’avait appris ! Je veux bronzer elle m’en empêche je m’impose ! « Normalement, chez les riches, c'est ce que l'on apprend en premier aux enfants. » Comment ça « chez les riches » ? A en voir nous « chez les riches » notre éducation était mieux que chez elle. Où ca ne devait pas être ce qu’on lui a appris dès son plus jeune âge à elle. Je n’y pouvais rien moi si son père n’avait pas aussi bien marché dans les affaires que le mien. Qu’elle aille s’en plaindre à son père pas à moi. Riche on l’est ou on le devient si on le veut vraiment ! De toute façon elle était censée vendre ses beignets, pas me parler de mon statut social qui diffère au sien! Depuis quand on parle à ses futurs clients de la sorte ? A cette allure mademoiselle serait loin de devenir riche. Elle ne devait pas vendre beaucoup en tout cas pas auprès des filles si elle abordait toujours ce ton. Et le commerce ça concerne tout le monde ! Paroles de papa chéri ! Enfin bon je faisais au mieux pour l’ignorer je n’étais sérieusement pas d’humeur pour m’attarder sur des choses pareilles. Les problèmes et la bagarre ce n’est pas avec moi qu’elle les aurait qu'elle aille enquiquiner quelqu'un d'autres.
J’étais prête pour faire abstention de nouveau et définitivement de sa présence jusqu’à ce que mon amie prenne la parole. « C'est plutôt ta famille qui ne t'as pas appris la politesse ! Comment oses-tu parler comme ça à Myung Hee ? » Je ne me rappelais pas lui avoir demandé de prendre ma défense ? J’étais assez grande pour le faire moi-même. C'était presque dire que j'étais faible ! Je lui fis signe de se taire avant d’ôter encore mes lunettes. Si j’avais su qu’il serait si difficile de bronzer ici je ne serai pas venue ! « Je peux savoir ce que tu fais ? T'ai je demander le moindre aide ? La prochaine fois oublié pour vos sorties s'il vous plait. » demandai-je à mon amie avec mon regard le plus déplaisant. J'attendis qu'elle retourne à ses occupations qui ne me concernaient pas avec le reste du groupe puis je me retournais vers la soi-disant fille polie. « Permet moi de te dire que mon éducation semble meilleure que la tienne ! Je ne te permets pas de la critiquer. Ce que tu pense être de l’éducation c’est plus du caractère, rien à voir avec l’éducation ! Toi tu semble n'avoir ni l'un ni l'autre. » Je ne voyais pas tellement ce qu’elle attendait de moi ! C’était son plaisir de venir chercher les problèmes ? On ne m’avait jamais dit que cela était un passe temps ! Etait-elle folle ? « Je ne suis pas mais alors vraiment pas d’humeur pour me chamailler donc toi et tes beignets faites moi l’honneur d’aller ailleurs ! A moins que… » Je m’assis sur le bord de mon transat et farfouilla dans mon sac avant de trouver mon porte monnaie, j'avais quelques billets qui traînaient à l'intérieur, je les sortis et lui tendis. « C’est ça que tu veux ? Tiens je t’en fais cadeau si tu t’en va s’il te plait. Je ne veux pas de tes beignets, juste que tu t’en aille. Fais-moi juste ce plaisir. » Je posais le tout dans son panier avant de me rallonger, à force d'insister je n’allais pas tenir longtemps, je parlais calmement et je n'étais pas encore arrivé au point d'être méchante mais il ne fallait pas me pousser à bout non plus.

Myung Hee n'a pas l'air très contente que son amie est prit sa défense. Perso, j'aurais réagit de la même façon. Qu'est-ce qu'elle vient squatter la conversation ? Ce ne sont pas ses affaires, même si Myung Hee est son amie. Enfin bref ...

- Je peux savoir ce que tu fais ? T'ai je demander le moindre aide ? La prochaine fois oublié pour vos sorties s'il vous plait.

Ce qui veut dire qu'elle ne voulait pas venir à la plage ? Je pensais que les gens aisés aimaient sortir ? Ou peut-être que ce n'est qu'un cliché après tout. Je ressens un sentiment assez bizarre. Que je vous explique: je hais Myung Hee mais en même temps j'éprouve une certaine ... adoration ? Non pas quand même, mais je dois dire qu'elle a vraiment la classe et qu'elle a une forte personnalité. J'aime vraiment ça. Oui, je vous avez prévenu, c'est un sentiment assez spécial. Mais bon, j'y peut rien ! Je regrette presque de lui avoir tenu tête comme ça ... Je suis idiote n'est-ce pas ?

- Permet moi de te dire que mon éducation semble meilleure que la tienne ! Je ne te permets pas de la critiquer. Ce que tu pense être de l’éducation c’est plus du caractère, rien à voir avec l’éducation ! Toi tu semble n'avoir ni l'un ni l'autre.

Peut-être que moi je trouve qu'elle a de la classe mais ce n'est visiblement pas son cas envers moi. En même temps, je n'ai pas vraiment de classe, surtout quand je suis habillé pour aller au boulot. Mais bon, revenons en à la conversation. Elle vient de me dire que je n'avais pas de caractère et que je n'avais pas eu une bonne éducation. Bon avouons que je l'ai quand même chercher mais je ne lui ai pas dit qu'elle n'avait pas de caractère ! HA ! Mon dieu, je viens de me rendre compte qu'elle avait raison. Non pas que je n'ai pas de caractère et que j'étais impolie mais sur le fait que ce soit sont caractère et non son éducation. Qu'est-ce que je dois faire, m'excuser ? Oui c'est le mieux. Surtout que ma mère m'a toujours dit "Celui qui ignore ou qui s'excuse est toujours le plus intéligent, crois moi". J'espère qu'elle avait raison parce que si ce n'est pas le cas ...

- Je ne suis pas mais alors vraiment pas d’humeur pour me chamailler donc toi et tes beignets faites moi l’honneur d’aller ailleurs ! A moins que…

Elle farfouille dans son sac et sort son portefeuille. Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle me sort l'argent et elle me le tend. Comme si j'allais lui araché des mains. Ce que j'attendais c'est qu'elle s'excuse, un minimum quoi. Mais au lieu de ça, moi aussi je l'ai agressé et sérieux, c'était pas très intéligent de ma part.

- C’est ça que tu veux ? Tiens je t’en fais cadeau si tu t’en va s’il te plait. Je ne veux pas de tes beignets, juste que tu t’en aille. Fais-moi juste ce plaisir.

Elle ne veut pas de mes beignets ? Et bien moi, je ne veux pas de son argent. C'est aussi clair que ça. Bref, maintenant, j'espère qu'elle va me laisser en placer une parce que là, j'attend depuis un moment pour lui faire mes excuses. Et si ça continue trop longtemps et bien, je vais changer d'avis.

- Non merci, je n'en veux pas de ton argent, tu peux le reprendre. Je voudrai m'excuser de t'avoir embêter si longtemps. Je me suis emporter ... Tout ça pour dire que je m'en vais et, encore une fois, désolé.

Je lui redonne son argent et je tourne les talons. Finalement, on est pas si mal quand on fait des excuses !