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 Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak

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MessageSujet: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 28 Jan - 16:52



Tu m'aides à quitter la voiture, je suis tellement assommer que tu décides de me porter sur ton épaule, je me débat un peu ,riposte et geins je n'aime pas me sentir si impuissant,tout mon corps parait flasque je n'arrive plus à bouger un seul membre et doucement la joue sur ton épaule j'abdique , épuisé.

Tu nous fais entrée et je soupire d'aise en reconnaissant la chaleur accueillante de mon petit studio, je me sens tout de suis plus en sécurité et souris même légèrement quand tu m'allonges sur mon sofa faute de pouvoir me hisser jusqu'à ma mezzanine . Là je sombre une nouvelle fois dans un sommeil sans rêve, mon corps moite et brulant me fait remuer d’inconfort , tout comme ma respiration agité et entre coupé de quinte de toux . Tu parles ,je t'entends murmurer, et même si certains mots arrivent jusqu'à mes oreilles je ne parviens pas à les comprendre , ma tête me tourne et semble compresser, je me bat déjà pour ne pas vomir encore une fois, je ne peux pas me concentré plus pour tenter d’interpréter tes mots .
Tu t'éloignes et reviens, je sens après ça quelque chose de froid être posée sur mon front, je geins plaintivement et crois tendre mon bras mais ce dernier reste clouer au sofa. Mon corps pèse une tonne, en tout cas j'en ai la nette impression, j'ai de plus en plus peur de cette condition , de cet état second, je me demande si c'est ce genre de drogue qu'on administre aux filles dans les soirées, je les plains ,les pauvres.
Chutant à nouveau par la fatigue mes paupières restent sceller et mon dos écrasé entre les oreillers, s'affaissant de plus en plus sous un poids imaginaire . Je m'endors, toi que fais tu ? Reste avec moi ...avec qui je parle?


Au beau milieu de la nuit , agité par des remontés acides et des brules d'estomac j'ouvre un oeil ,emplissant mes poumons d'air frai . Je tourne la tête et ne vois personne, déçu et attristé je me relève péniblement et part vers ma petite salle de bain, me rincé le visage et finir de vomir ce qu'il me rester dans le ventre .
Je me brosse les dents puis me douche, à moitié endormis mais déjà bien plus en forme je me met en pyjama et grimpe sur l'échelle pour rejoindre mon lit en hauteur . Je m'arrête quand un pied nue remue à quelque centimètre de mon visage, je suis des yeux la cheville, le mollet la cuisse et la hanche de son propriétaire avant de sourire quand un dos tatoué apparait sous un gros pans de drap . Tu n'es pas partit, tu t'es juste déshabiller et t'es permis de monté dans mon lit, c'est mignon je ne t'en voudrai pas,de plus les draps ont été changés, petit chanceux.
Je glisse souplement mon corps au coté du tiens, sans me cogner la tête sous la charpente incliné du toit. Tu es allongé sur le ventre et semble profondément endormis, je souris en caressant ta joue du bout des doigts, dégageant quelques mèche humide de ta nuque . Je hausse un sourcils et soulève le draps,je constate alors que tu portes l'un de mes boxer, je ricane , tu t'es douché avant de venir te lover dans mes draps? Quel gentil attention, preuve que tu as été bien élever. j'approche mon visage et doucement dépose un baisé sur ta joue avant de bien me rallonger .
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyMar 29 Jan - 6:19

Je dors à moitié, j’entends du bruit, mais je suis trop faible pour me relever, mon corps refuse de bouger, je laisse donc courir, tant qu’il n’y a pas de danger, tant que je ne sursaute pas, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, pourtant je reste aux aguets, luttant contre le sommeil qui m’emporte. Je te reconnais, je t’entends rire doucement, tu es venu dans ton lit, tu devais te sentir mieux et lorsque tu déposes un baiser sur ma joue, tu m’électrises au point que cette fois-ci je puisse ouvrir les yeux et me mettre enfin à bouger à ma convenance. Tu t’allonges et je me redresse doucement, m’étirant quelque peu, mes poignés craquants.

Je t’observe doucement, puis te rends ton baiser en te glissant un « bonne nuit Jae Jun » à l’oreille, profitant quelque peu de cette parole pour m’assurer que tu vas bien en passant ma main sur ton front. Je souris, puis me rallonge, mettant peu de temps à me rendormir tant l’atmosphère me semble douce.

Lorsque je me lève, tu es toujours là, tu es entre mes bras et ça ne me dérange pas, je profite alors pour flemmer encore un peu, mais rapidement le vibreur de mon téléphone me dérange. Je regarde de qui il s’agit et souffle au dessus de ta tête, me contentant d’envoyer un sms discrètement, car elle ne mérite pas que je la rappelle, elle devrait le savoir. Je lui dis simplement que je ne suis pas chez moi et ça lui suffira. Je l’imagine attendre devant ma porte toute la nuit et cette idée m’enchante qu’elle se prenne autant au jeu et que j’ai pu la fuir à nouveau. Je pose l’objet un peu plus loin, puis me décide à me lever, m’étirant doucement en prenant soin de ne pas te réveiller. Je descends, puis récupère mes affaires, allant dans la salle de bain pour me rhabiller avant de prendre le temps de visiter le petit appartement cette fois.

Je remarque que tu as une photo de moi, je ne sais pas où tu l’as eu, mais elle prouve que tu n’es pas aussi indifférent que je l’ai été et je souris en me disant que je t’offrirais mieux. Nous serons deux sur les prochaines, que tu puisses te sentir en paix, au moins avec moi.

Sur ton bureau, un crayon, tu as beaucoup gommé ton dessin, je vois des contours et quelques formes qui se distinguent. J’ai toujours affectionné les travaux crayonnés, car ils sont bien plus détaillés qu’à la plume ou au pinceau. Ce dessin est très incomplet, mais je vois déjà que tu te débrouilles et ne m’attarde pas dessus, caressant juste le papier, satisfait d’avoir pu enfin voir ce que tu vaux, même si j’imagine le rendu bien plus beau encore. Tu as cette empreinte délicate que je te prêtais, torturée par les milliers de coups de crayon désordonnés, mais pour autant justes.

Je décide de sortir, pour faire un tour et prendre de quoi manger, je n’ose pas regarder ce que tua as dans tes placards, je ne voudrais pas te priver de quoi que ce soit et comme je me suis invité il est donc de mon devoir de te ravitailler. On me regarde comme un extra-terrestre, peut-être parce que je sors de ton appartement ? Ou parce que je ne ressemble à personne ici ? Je suis étudiant pourtant... et je souris de ce petit effet, me contentant d’aller à la boulangerie du coin, que je trouve un peu plus loin pour ramener des vivres.

J’ai pris soin de prendre tes clés, histoire de ne pas déranger ton sommeil et lorsque je reviens tu es debout. Est-ce que tu ne t’y attendais pas ? Je relève immédiatement le petit sachet empli de mets délicieux pour te prouver ma bonne volonté, penchant la tête sur le côté, car je ne comprends pas ton regard. J’entre, gêné puis referme la porte derrière moi en posant le sachet sur la table de ta cuisine, te rendant également tes clés en me grattant la nuque. Ais-je fait quelque chose de mal ?
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyMer 30 Jan - 19:48

Tu finis par ouvrir un œil tu sembles apaisé malgré le peu d'espace qui sépare nos corps, je souris un peu ,moi aussi assommer par la fatigue . Ton bonne nuit est si doux à mon oreille qui me fait fermer les yeux et sourire un peu niaisement avant que je finisse par me faire étreindre par les bras accueillant de Morphée. Dans la nuit je remue ,beaucoup , pas habitué a avoir un homme près de moi habituellement ils s'en vont après avoir passé une nuit torride entre mes cuisses ~.

Je me réveille à l'aube, avec un mal de crâne atroce, sans doute les derniers effets de la drogue et de l'alcool ingurgité la nuit dernière. Je glisse une main timide sur la couverture bombée à mes cotés, mais surpris de ne rien sentir sous mes doigts je relève la tête , me mordillant la lèvre . Tu es partis, tu as fuis encore , alors qu'on allait très certainement finir de réglé nos soucis enfin pouvoir tirer un trait sur tout ça , définitivement .
J'agrippe les couvertures et les rejette rageusement jusqu'au pied du lit, les frappant contre le mur. Je descend par l'échelle, et m'approche du canapé, ramassant les cadavres de vêtements souillés au sol je les roule en boule et les fourre dans la panière à linge sale . Les poings serrés sur mes hanches je jette un coup d’œil à la seule pièce de l'appartement et décide d'aéré un peu ,je tire correctement les rideaux et ouvre les deux fenêtre , soupirant d'aise le nez dehors, le visage agréablement chatouillé par l'air frai d'une matinée nuageuse .
Cette simple petite chose me fait retrouver le sourire, autant relativisé, si tu es partit c'était pour moins souffrir, et c'est ce que je veux aussi, je t'ai fait trop de mal hier et je m'en veux .

J'entends du bruit près de la porte, étonné je m'en approche, relevant le bas de mon pyjama pour ne pas marcher dessus, j'attends et vois le bout de ton nez pointé, je suis rassuré mais un peu perplexe, pourquoi étais-tu sorti? Doucement je m'écarte pour te laisser entré, tirant sur ma chemise en coton pour couvrir mon épaule dénudé . Je suis tout décoiffé et encore en pyjama ,j'ai honte d'être si négligé devant toi, alors qu'on a passé la nuit ensemble, et que ce n'est pas la première .
On se dévisage, je frotte mes paupières de mes poings serrés baillant un peu . Une bonne odeur vient me caresser les narines, je souris un peu et m'approche, déposer un baisé mouillé sur sa joue fraiche, retournant vers les fenêtres pour les fermer . Il ne faudrait pas que tu attrapes froid.
Je suis tellement soulagé que tu ne sois pas parti, encore une fois tu m'as surpris , dans le bon sens du terme .
Je ramasse le paquet que tu as acheter et par m'assoir sur mon canapé, là ou je déjeune tout les jours.
Assit en tailleurs je te fais un petit signe de main pour que tu viennes près de moi, je te souris timidement, reposant le sac que je n'ai pas ouvert sur tes cuisses.

"il fait bon dehors? "

Normalement à cette heure là je dors, on ne me voit pas émerger de ma cabane avant quatorze quinze heure . En réalité je rate beaucoup de chose, comme ce petit bonheur si simple de sortir dehors à l'aube , pour prendre l'air .
Je soupire parce que je sais que je ne tiendrai aucune bonne résolution , ou peut être que si, une fois ou deux et après j'abandonnerai .
Je remarque une feuille au sol; sans doute s'est-elle envolé lorsque la porte d'entrée à été ouverte, sous un courant d'air intempestif . Je me relève et la ramasse, c'est un de mes croquis, je me mord la lèvre en le pressant contre mon torse,jetant un coup d’œil par dessus mon épaule pour voir si tu regarde dans ma direction , non et je pousse un ouf de soulagement . Je le plis grossièrement et le four dans la petite poche de ma veste de pyjama et remonte sur le canapé ,tenant ma cheville d'une main, la plaçant sous mon fessier .
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyVen 1 Fév - 11:39

Tu as l’air surpris, visiblement, mon entrée à fait son petit effet. J’entre et te laisse m’embrasser la joue, je t’ébouriffe les cheveux, car je n’ose pas encore poser mes lèvres sur ta joue, je pense que le contact d’hier m’en empêche, bien que nous ayons dormi ensemble, je ne voudrais pas refaire les mêmes erreurs. Tu fermes la fenêtre et me demandes s’il fait bon dehors, je penche la tête.

Oui, assez pour qu’on soit bien réveillé

Je n’ai pas manqué de remarquer ton pantalon trop lâche et ton épaule dénudée, enfant, cela ne m’aidait pas, tu avais toujours l’air de porter des choses qui ne t’allaient pas exprès. Je pensais que tu voulais laisser entendre que nous ne t’habillons pas, mais non, le confort était la seule raison. Tu n’as pas changé et je m’en réjouis, au moins tu es assez têtu pour ne pas te laisser convaincre par les mauvaises raisons... enfin, lorsqu’il s’agit de moi, disons.

Tu m’invites à m’asseoir à tes côtés et je ne me fais pas prier, prenant le sachet que tu me temps pour le poser en face de nous, et en déballer le contenu, tu as l’embarras du choix, j’ai tout pris en double afin que nous soyons rassasiés. Je mords très rapidement dans un croissant. Tu n’as surement jamais vu cette façon de manger chez les Lee. Sans doute, tu découvres à quel point, je brise les habitudes du week-end quand je suis chez moi, ou ailleurs. Je déteste ces manières trop snobs... bien que certaines soient fort utiles et me semblent naturelles, j’ai du mal à me faire lorsque l’on mange à table.

Je me souviens encore, lorsque tu apprenais les rudiments des couverts... tu te faisais souvent frapper par ma mère... et je n’en souriais pas. Car j’étais aussi passé par là, depuis enfants, certes, mais je n’en avais pas eu un bon souvenir. J’en frissonne d’ailleurs. Je ne préfère pas évoquer ce souvenir. Sur mon téléphone, elle rappelle encore et cette fois, je te fais signe de ne rien dire, te montrant de qui il s’agit que tu ne te méprennes pas.

Allo ? Non... je ne suis pas chez moi, où est le problème ? Il n’y en a pas, d’accord. Alors, pourquoi m’appeler ? Je ne suis pas là, nous nous verrons ce week-end... patientez jusque-là, je suis très occupé. Au revoir.

Je raccroche enfin, soupirant, puis te regarde. Elle me harcèle, si tu savais... je pense que tu lui en voudrais, que tu me comprendrais, mais j’ai une certaine fierté mal placée, une certaine honte qui me pousse à ne rien te dire. Être faible devant toi, je l’ai déjà été... mais je ne veux pas l’être autant, je ne veux pas que tu me prennes en pitié... car je ne l’ai jamais fait pour toi. Pourtant, j’ai besoin d’en parler... qu’il y ait un témoin. Mais je me refuse à ce que ce soit toi. Sans doute parce qu’on ne te croirait pas... ou bien... parce qu’elle t’en tiendrait rigueur plus que de coutume et qu’elle te ferait plus de mal qu’à moi encore. Elle n’a pas réussi à m’atteindre... et elle se venge sur toi, très certainement.

Ça te plait ? j’ai pris ça à la boulangerie en bas de la rue

Nous mangeons silencieusement, et je profite pour jeter un dernier coup d’oeil à ton appartement, avant de voir une feuille s’envoler, que tu récupères si rapidement que je n’ai pas l’occasion de voir ce dont il s’agit. Je te regarde en penchant la tête. Tu n’es toujours pas décidé à me montrer et je lance alors une main vers tes côtes pour te chatouiller.

Je sais que je peux être effrayant parfois, je n’ai jamais été très doux avec toi, pourtant je change doucement et naturellement, qui plus est. J’espère qu’un jour tu auras moins peur de mon regard sur ce que tu es. Vraiment, je ne demande qu’à découvrir, pas à te juger.

Je lui souris, et mords à nouveau dans une brioche, m’étirant avec le pain dans la bouche, mes bras en l’air. Je te regarde encore, puis retire la brioche avant qu’elle ne tombe, avalant tranquillement le morceau dans ma bouche. Je me demande ce que tu as prévu de faire aujourd’hui, si tu comptes que je fasse partie de tes projets ou non, si je suis trop envahissant... je me demande, si je suis désiré... après cette nuit. Même s’il ne s’est rien passé. J’ai envie de te le faire croire, juste pour t’embêter, mais tu n’étais peut-être pas assez saoul. Je sais que c’est une mauvaise idée, car tu vas sans doute t’offusquer et me jeter dehors. Mais je me sentirais mieux à savoir que tu réagis de cette façon, car au plus j’y pense, au plus j’ai envie d’être proche de toi d’une façon, qui n’est ni fraternelle, ni amicale... et ça m’inquiète.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 4 Fév - 12:41

Je tend le bras et attrape une des douceurs, souriant en croquant généreusement dedans . Je n'ai pas l'occasion de manger ce genre de chose, sachant que je me lève seulement quelques minutes avant d'aller en cours je saute systématiquement le petit déjeuner. J'ai pris la même viennoiserie que toi, un croissant? Je ne suis même pas sûr de savoir le prononcer.
Je ris un peu quand tu me chatouille, je remue en passant une main sur ma bouche, je n'aime pas trop quand je souris parce que ça ne me met pas à mon avantage: je n'ai pas vraiment les dents très droites.

"Aish.....Hyung !"

Je me laisse retomber à ses cotés et remue un peu, couinant plaintivement. Je suis très, très chatouilleux et je crois que tu vas le découvrir. Tu continu de faire courir tes doigts sur mes cotes et mes flans, je suis essoufflé, mais toi tu semble décider à me faire céder. Désolé je suis difficile à soumettre quand j'ai une idée en tête.
Tu finis par mettre un terme à mon supplice, toujours en riant je me redresse, soufflant fort pour calmer les battements de mon cœur . Tu mange encore, je te regarde un peu haletant, tu es tellement mignon parfois que j'ai du mal à me souvenir de toi mauvais, je parle de à l'âge adulte, parce qu'enfants je n'ai malheureusement rien oublié . Je t'imite encore et reprend mon croissant que j'avale en deux trois bouchées. Ce que tu viens de me dire me trotte dans la tête, oui tu as changé, et oui maintenant je te crois quand tu me dis que c'est naturellement .. Mais je sais pas il y a encore quelque chose qui bloque, peut être que le fait de ne pas poser de nom sur notre nouvelle relation me freine ? Il faut que les choses soient clair avec moi, certes souvent je me laisse porter par le vent mais quand il s'agit d'une chose auquel je tiens ,je ne veux plus jouer, je veux être sur .

Mes fines mains touchent le bas de mon pyjama, je grimace un peu en y remarquant une tâche brunâtre, sans doute du café, ça imprègne trop les fringues ce truc là ! Je fais une petite moue et tire ma chemise large en coton pour la caché, et tourne la tête vers toi, essuyant le haut de ton t-shirt couvert de petites miettes. Je l'ai fait par réflex,j'aime bien prendre soin des gens que j'aime, je suis toujours appeler la maman, même parmi les quelques vrais amis que j'ai à la fac. Je te souris encore et reporte mon attention sur le magnifique temps qu'il fait dehors , ça me donne envie de sortir, d'aller m'amuser , de flâner dans les rues le nez lever vers le ciel . Je le fais souvent , les weekend , les lendemain de fête quand je n'ai pas la tête dans les toilettes à recracher tout ce que j'ai pu avaler la veille . Je grimace à cette idée, ma vie n'est pas saine et je dois y remédier .

"ça te dis d'aller courir au parc? "
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 4 Fév - 13:56

T’entendre rire me fait du bien, j’ai l’impression de ne plus être le monstre de tes cauchemars, celui qui hante tes nuits comme tes jours en week-end et qui autrefois te faisaient tressaillir d’une ombre portée sur un mur. Nous finissons de manger. Tu te redresses et ajustes ta tenue, venant ensuite épousseter mes vêtements pour les libérer de quelques miettes. J’ai été surpris, c’est la première fois que tu fais ça, tu prends des initiatives plutôt dangereuses, mais tu dois le savoir, au fond, que tu ne crains plus rien.

Puis finalement, le silence. Celui que j’attendais, qui me pèse et que je déteste tant. Mais tu m’en délivres. Je craignais de ne pas pouvoir profiter de cette journée, pourtant, tu m’invites ne serait-ce qu’à courir avec toi et ça me fait sourire. J’acquiesce simplement, passant mes mains sur mes genoux. Dehors il fait bon, et même si la tenue n’est pas adéquate, ce n’est pas le but de cette petite sortie. Ainsi, je t’attends pendant que tu prends une douche, je profite pour observer ton corps se lever sous mes yeux pour marcher jusqu’à ce qui aurait été un placard chez moi. Je me mords la lèvre et détourne le regard, gêné. Je ne sais pas ce qu’il me prend, je t’ai toujours envié pour ton corps, c’est ce que j’ai cru, tu es si désirable... je voulais l’être aussi, ta beauté si différente de la mienne, bien plus chaude encore et pourtant en cela nous sommes semblables, nous ne laissons pas approcher n’importe qui... d’ordinaire.

J’ai toujours cru que ce n’était que cela. Jusqu’à aujourd’hui. Non, je n’ai jamais voulu te ressembler, je crois qu’en fin de compte, je voulais simplement cette beauté pour moi... sans en être le détenteur. Ni un objet de collection, ni une muse, mais tu t’en rapproches très certainement, avec une paire d’ailes en plus. Est-ce la raison de ce dessin dans ton dos ? Libre à jamais ? Sans qu’il n’y ait chance que l’on puisse t’attraper ? Je me demande par quel genre tu te laisserais apprivoiser. Mais secrètement, j’espère que ça ne sera jamais le cas. Je pense à mon cousin, Tae Moo... et à moi. Chacun à notre façon nous avons contribués à comprimer tes ailes... tu commences à peine à voler, je crois... car je ne suis plus l’un de ceux-là.

Je masse ma nuque, j’en ai assez de réfléchir. Cette idée me contrarie, je découvre peu à peu les réelles raisons de mon « dégout » et celles qui me rendent amer vis-à-vis de Tae Moo. Je frissonne très légèrement, puis me permets d’entrer dans ta salle de bain, à nouveau, sans réellement faire attention.

Je voulais... non, en fait je ne sais même plus...

Pourquoi suis-je entré ? Pour vérifier que tu étais encore là peut-être ? Je suis un idiot. Une envie simple de te voir sourire face à moi, de m’assurer que je ne rêvais pas. Je soupire, grogne, puis me rassois sur ton canapé pour attendre cette fois-ci. Mais ça ne tarde plus. Je t’observe, sortir, je te souris, un peu mal, mais je ne regrette pas. J’ai eu ce que je voulais...

On peut sortir maintenant, hm ?

J’évite le sujet, mais je sens que tu vas en parler, sans doute par une plaisanterie que j’aimerais te renvoyer, mais je ne le ferais qu’à moitié, de peur que mes mots ne soient pas les bons. Je n’ai jamais été très fort à ce petit jeu là, car il y a des nuances que je ne saisis pas. La gentillesse, la douceur dans la plaisanterie sont des valeurs que j’ai si peu utilisées avec toi... qu’à présent, je m’en mords les doigts.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 4 Fév - 14:53

Tu accepte, je suis content j'avais peur que tu te moque ou refuse tout simplement .Ta mère n'arrête pas de te harceler par téléphone alors je comprends un peu mieux pourquoi tu ne souhaites pas tout de suite partir . Est-ce que ça t'arrange bien? Ou que tu aurais accepter ma proposition quoi qu'il arrive?
Je préfère ne pas me poser la question, ça me ferai trop mal au moment ou je conclurai que si, tu es là seulement pour échapper à ta génitrice .
Accroupis devant une pile de vêtement je me tourne vers toi et constate que tu n'es pas tout à fait en tenue . On fait presque la même taille et même si je suis plus fin je m'habille parfois en plus large, surtout pour les tenues décontractées . Je me relève et te tend un bas en coton gris, il n'est pas très beau mais sur moi ça rend sexy, alors pourquoi pas pour toi aussi?
Je te fais un petit sourire gêné et m'enferme dans ma salle de bain . Je ne sais pas pourquoi mais plus le silence s'installe entre nous plus je suis mal à l'aise .De quoi ai-je peur?

Je glisse sous le jet brulant de la douche, j'échappe un soupire d'aise en refermant le rideau presque transparent de la cabine et colle mon front contre le mur carreler . J'aime tellement ça, je trouve ça si relaxant , être nu sous l'eau ,se laisser masser par elle, j'y trouve même quelque chose de sensuel ,je souris bêtement à cette constations, j'ai l'air d'un idiot. Alors que mes mains passent sur mon ventre et le haut de mes cuisses j'entends la porte s'ouvrir ,juste légèrement, et une voix ,la tienne peu assuré , presque un murmure. Mon coeur se serre et mes yeux s'écarquille, je fixe au sol la bouteille de shampoing qui flotte sur l'eau je ne sais pas comment réagir, , je ne suis pas choqué par ton geste, je ne le comprend simplement pas ...et tu ne parait pas vouloir m'éclairer. Tu repars, et j'ai soudainement honte, le rideau était tremper, tu as du deviner mes formes au travers et ça me dérange, mais m'amuse aussi comment peux tu être aussi déstabiliser alors que nous sommes tout les deux des hommes? Que nous ne sommes pas frère ?
Je ressors , séché et habiller, je te souris un peu ,tu es tout déstabiliser ça me fait sourire, je m'approche , tirant bien sur mon t-shirt et te fais un petit signe de tête pour qu'on se dirige vers l'entrée.
J'enfile mes chaussures, des baskets blanches que je traine depuis mes années lycées ,c'est assez paradoxale car je suis un grand fan de mode surtout de chaussures, mais je n'ai jamais pris le temps d'entrer dans un magasin de sport , c'est inutile après tout je ne cours pas souvent .

"Let's go !"


J'ai bien vu que tu étais embarrasser, je pourrai m'en amuser mais le coeur n'y est pas .Je m'en voudrai si tu réagissais mal à mes petites blagues.
Toi tu fais l'effort de ne plus m'envoyer de pique acerbe, alors à moi de ne pas te déstabiliser un peu plus avec mes critiques mesquine .

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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 4 Fév - 17:02

Tu me tends de quoi me vêtir, pour être à l’aise et courir. J’accepte volontiers et me change pendant que tu profites d’une bonne douche. Je suis entré plus tard, je ne sais plus pour quelle raison, tu étais mal à l’aise... mais je crois que j’ai été plus déstabilisé encore, car je comprends peu à peu ce qui m’arrive. Tu sors enfin et m’entraine au dehors, je te suis sans rien dire, mains dans les poches avant que nous ne nous mettions à courir.

Finalement, je brise le silence le premier, troublé. Je t’observe comme je peux, car tu es à mes côtés et que je n’ai jamais été très douer pour courir et regarder ailleurs que dans la direction que prennent mes pas.

Tu cours souvent ?

Une question banale, au final, ce n’était pas ce que je voulais te dire, mais je suis encore trop lâche et trop prudent pour aborder les sujets que je voudrais. Mine de rien, j’ai beau marcher indéfiniment lors de mes voyages et ne m’arrêter qu’au petit soir, les courses n’ont jamais été mon fort, même si elles sont lentes. J’ai l’impression que mon souffle ne suit pas, mais je suis compétitif si tu y arrives, je veux aussi y arriver, pour terminer ensemble. Je m’embronche sur moi même et m’étale de tout mon long sur l’allée de gravier, me rattrapant de mes mains. Fort heureusement plus de peur que de mal et à en juger par tes regards, ça devait être amusant. J’arque un sourcil, je ne suis pas énervé, pourtant j’aurais dû l’être.

Je vais bien, je vais bien ! Je vais te rattraper tu vas voir

Je me relève, m’appuie sur mes genoux un instant, ça me permet de reprendre mon souffle de toute façon, je venais à manquer d’air. Puis je te course, t’observant de dos. Tu es si gracieux que j’en lève les yeux au ciel. Je me demande si tu ne le fais pas exprès, mais non, je sais bien que non, tu as toujours été si féminin. ça n’est pas un reproche, ça contribue à tes nombreux charmes après tout. Mais ça m’agace, car cette attirance de plus en plus flagrante que j’ai envers toi me trouble. J’ai pour proie quelques jeunes femmes, mais d’hommes... il n’y en a pas eu, je crois. Tu n’en seras pas une, certes... ce lien innommable est bien trop fort pour qu’il ne s’agisse que de ça. Pourtant... il y a un peu de cette envie.

Je me bouge, tu es un peu plus loin devant, je t’aurais, tu t’es un peu moqué de moi, je ne t’en veux pas, je veux juste t’entrainer avec moi. Mais je réserve cette embuscade pour plus tard, quand tu t’y attendras le moins. En attendant, je reste à côté de toi et je souris toujours. J’aime cette complicité qui s’installe peu à peu, j’aime apprendre à te connaitre et partager ces moments privilégiés. J’aime cette paix intérieure, secouée par les brefs trémolos de mes doutes. Je prends gout à ta présence... en fait.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 4 Fév - 19:45

Le parc n'est seulement qu'à trois cent mètres de mon appartement et c'est un excellent moyen de s'échauffer les muscles alors je décide de ne pas prendre le bus et tu ne sembles pas t’opposer à ce choix . On marche tranquillement, parfois je tourne la tête vers toi et te souris, je suis tout excité de te montrer le coin où je vis car même si il craint un peu on peut trouver, si on cherche bien quelques coins tranquilles ,éloigner de tout .

Les portes du parc franchies on commence à courir tu as un bon rythme malgré que je sens ton souffle devenir difficile je me tourne alors, on est à peine à la moitié que tu t'arrêtes et me laisse te devancer .

"Papi fallait pas accepter si tu étais incapable de me suivre "

Je souris, je ne cherche pas à le contrarier ça me fait juste rire de le voir un peu vexer, et je sais que ça ne peut lui apporter que du bon,, Gak est un garçon qui aime les challenges, il a besoin d'être motiver ~.
J'avance en trottinant, je fais volontairement de petite foulée pour que tu puisses me rattraper, je rajuste l'écouteur présent dans mon oreille droite et tourne la tête pour vois où tu en étais , je te surprend à mater le bas de mon corps, ma jolie chute de reins moulé , je ris un peu ,pas gêné et ralenti :

"C'est un survêtement Hello Kitty, j'aime beaucoup ce petit chat"

Quoi? Pourquoi tu me regardes de travers? J'explique juste pourquoi j'aborde des marques pour gamines avec autant de classe et de confiance! On emprunte un petit chemin désert les branchages sont plus haut et plus épais alors le temps s'est rafraichit, je frissonne légèrement et m'arrête, le temps de remonter la fermeture éclair de ma veste.
Je te sens près de moi ,ta respiration est entre coupé,je m'en veux maintenant tu ne parais pas prendre de plaisir :

"hyung, on peut s'arrêter si tu veux, où même rentrer ."

J'aborde un sourire confiant pour que tu n'éprouve pas de remord, je suis déjà content que tu ais accepté cette sortie. Mes fines mains passent sur mes bras et les frottent, j'essaye de me réchauffer un peu ,tout au moins de garder une température stable sinon mes futures efforts physique me rendront malade.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyMar 5 Fév - 15:10

Tu me lances une remarque qui me fait sourire, tu m’offusques volontairement pour que je te course et c’est ce que je fais. Je prends sur moi, je me croyais plus sportif, mais non. Pourtant, ça me fait du bien, même si je peine quelque peu à trouver mon souffle.

Ne t’inquiète pas, le papy va te rattraper !

J’aime ce genre de challenge inoffensif. Il l’a toujours su, du moins, il en a l’air et je m’en veux d’en connaitre aussi peu à son sujet. Je l’observe et il se tourne à ce moment-là pour me signaler que ce survêtement est d’une marque pour enfant. Je le regarde un peu plus sérieusement. Non pas que cela dérange, mais... il a donc remarqué que je reluquais ses formes..., ça me gêne plus qu’autre chose et je ne préfère pas m’étaler sur le sujet, le rattrapant avec l’adrénaline provoquer par cet embarras. Il me sourit, frissonne puis me dit qu’on peut s’arrêter si je le désire. J’arque alors un sourcil, est-il si attentif au moindre de mes gestes que je le suis avec lui ?

Je lui donne une petite tape sur l’épaule, amicale, prenant un air faussement vexé, puis je lui ris au nez, n’y tenant plus. En réalité je ris de ma propre bêtise, je crois.

On va s’arrêter un peu, il y a des bancs, mais je tiens à faire le tour au moins ! C’est agréable, fais gaffe que je n’en prenne pas l’habitude

Il pourrait m’arriver de venir en voiture simplement pour une course matinale comme celle-ci, car même si je n’ai pas l’air d’apprécier, au ce n’est que la contrainte physique qui m’embête et encore, elle n’est qu’une gêne, car j’ai un peu honte de ne pas être endurant. Pour le reste, la forme comme le contenu, je suis plutôt satisfait, car nous avons gagné en complicité grâce à cette course, même ça n’en était pas vraiment une.

Je crois qu’il va falloir que je m’y remette, j’ai beau marcher des heures et tenir debout devant une toile tout autant, je ne tiens pas la course, je n’y crois pas !

Je suis plus surpris que touché en réalité, et il n’y a aucun mépris dans mes mots, je te dévisage d’ailleurs, car tu es plus sportif que moi, le fais-tu tous les jours ? Ou bien vas-tu me sortir que le sport, ça te connait à force d’en faire dans ta chambre en compagnie d’autres hommes ? Je me mords la lèvre à cette pensée, car elle est éreintante à force de méditer dessous. Je ne sais pas si je suis jaloux ou si je m’inquiète juste pour toi. Oublions cela.

Nous étions sensés avoir cours... d’ordinaire je grogne contre toi si je te trouve à flâner... finalement, ça n’est pas si mal, ça sera notre petit secret, escapade après ces longs week-ends de désespoir

Autant dire que je n’ai pas hâte de voir la fin de semaine arriver et je profite de chaque instant à tes côtés, repensant d’ailleurs à ce que nous avions fait il y a deux semaines. Tu m’en as voulu... Tae Moo t’en a voulu aussi... et tu ne sais pas à quel point j’espère qu’il te tiendra tête pour te montrer son vrai visage... cet être que tu croyais si bon et qui est si puéril... croyant, en bon enfant roi qu’il est maître de chaque chose pour peu que cette chose soit faible ou s’offre à lui une toute première fois. Il la juge alors comme acquise... alors que tu es un être libre, soumis par sa volonté... dont il profite, du seul fait d’avoir été présent à ma place. Tu as tort de lui faire confiance, Tae Moo agi pour servir son intérêt, toujours, pas le tien.

Je soupire, je m’obstine à penser à toi, d’une façon ou d’une autre, que ce soit du week-end, de la faculté, de mes journées passées... tout se rapproche et s’entête à me ramener à toi. Même lorsque tu es à mes côtés... peut-être, parce que j’aimerais tout te dire, mais qu’il me semble, tu n’accepteras pas ce doute. J’ai besoin d’être sur de moi pour ne pas semer le trouble dans ton esprit aussi. Nous sommes fragiles et la moindre suggestion peut encore tout faire voler en éclat... en mal, comme en bien. Je ne m’y risquerais pas.

Ça n’a pas l’air si dangereux, on m’a dit de ce quartier qu’il l’était, pourtant... je suis sorti et revenu de ton appartement, je suis toujours vivant et nous étions en train de promener, les préjugés sont si durs que ça ?
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 11 Fév - 18:23

On se dirige en marchant vers un des nombreux banc qui se trouvent tout au long du parcourt. Je reprend tranquillement ma respiration ,écoutant la tienne pour la régler sur le même rythme . Un léger sourire étire mes lèvres, on y vient , à l’école . Personnellement j’avais totalement oublié ça mais toi le grand Lee Gak qui brille autant pour ses talents que pour son exemplarité et sa rigueur dans les cours te voilà à sécher avec moi? Délibérément ou non? Je t’imagine déjà partir à la hâte pour ne pas louper une leçon , non tu es trop fatigué et ce n’est pas ton genre, tu vas m’affirmer que cela te fais peu alors qu’en réalité ça te tracassera .
C’est mignon je ne dirai rien, j’aviserai selon ta réponse, j’adopterai soit un air désolé soit amusé, je ne veux certainement pas te froisser ou risquer de m’attirer tes foudres .
On prend place sur un banc, je bascule la tête en arrière les bras étendus, mes doigts frôlent ton épaule mais je ne les retirent pas, je crois que nous sommes à un stade ou ce genre de contact futile n’est plus dérangeant .
Je tourne la tête vers toi ,tu parles encore c’est étrange au vu des efforts surhumain que tu donnes dans la course tu trouve encore la force de débiter autant de mot?

En parlant de weekend, bientôt nous allons devoir y retourner, habituellement il n’y a qu’une voir deux réunions de famille dans le mois, mais ces derniers temps ton père en annonce très régulièrement, comme si il voulait nous préparer à quelque chose, mon cœur se serre, je n’ai pas envie de parler de succession, je n’ai pas ma place dans cette histoire .
Je ferme enfin les yeux, tu parles encore mais le son de ta voix est apaisante, j’aime car elle ne dépasse jamais une certaine gamme , tu devrais être conteur je suis sur que ton public serai pendu à tes lèvres.

« Samedi, tu viens me chercher? Ça ne me dit rien de retourner là bas, mais ton père insiste tant … »

J’observe d’un œil distrait les quelques coureur téméraire qui affronte par ses températures le froid d’Ulsan, ils passent devant nous sans nous jeter un regard, je souris narquois en étirant bien les jambes juste pour le plaisir de les voir ronchonner en les contournant .
Je n’aime pas qu’on ne prête pas attention à moi ; je veux être invisible seulement quand je le désire, et ce matin non, j’aime trop le cul que me fait ce survêtement pour ne pas vouloir attirer les regards. Bon soit ,je suis assit, mais tout de même mon visage devrai suffire à les contenter .

Comme si penser à mon physique aller avait le fait de me remémorer les souvenirs passés avec mon cousin je me renfrogne, les bras croisés je fixe pensif le lampadaire sur le petit chemin d’en face. Je me demande si lui aussi sera là, si il me fera encore la tête, si il acceptera enfin ma toute récente complicité avec toi . Tae a lui-même œuvré pour que je finisse par rejeter tout mon mal-être sur toi, et même si durant un temps cet exutoire m’a servit, maintenant j’arrive à assumer les choses.
J’espère que lui aussi, ouvrira les yeux .
Un petit brin d’air glaciale s’engouffre par le col de mon t-shirt et craignant de tomber malade mes mains se mettent à frotter énergiquement mes avant-bras , je commence même à greloter, l’inactivité ne m’a jamais réussit .

« Allez reprenons, mais suis moi. »

Je n’ai pas préféré te répondre au sujet de mon quartier, car même moi je ne sais pas quoi en penser .J’ai un physique certes avantageux mais pas dans tout les domaines et je dois dire que j’en ai souvent bavé, rien que pour regagner sans mal mon petit immeuble minable . Mais les mois sont passés et j’ai commencer à connaitre ces jeunes qui trainaient tout près de mon porche et bientôt ils ont arrêter de m’importuner .
Pour ce qui est des services proposé dans le coin il n’y a pas grand-chose, ici ce sont surtout des familles nombreuses qui vivent avec un seul salaire et très peu d’aide de l’état, alors il ne faut pas rêver voir un jour sortir de terre autre chose qu’un HLM; même si le coin manque cruellement de cinéma et autre lieu de détente . C’est trop inutile pour des gens dans le besoin qui galère déjà assez pour nourrir leur momes .

On passe au travers des buissons, je fais toujours ça quand je viens courir dans ce presque bois, je n’aime pas les chemins balisés, je les ai déjà presque tous arpenter. Certaines de mes amies me disent que c’est bien trop dangereux, que je devrai arrêter, qu’on ne sait pas ce qu’il peut y avoir dans ces partit de parc très peu fréquenter, mais voilà je ne suis pas une fille et je suis bien trop insouciant pour arrêter quelque chose qui en surface me parait être une aubaine . Tu es sur mes pas, je t’entends, tes pieds font craquer plus fortement les brindilles que les miens sans doute que tu es déjà à bout, ne t’inquiète pas ta torture s’arrêtera bientôt.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyLun 11 Fév - 19:11

Tu ne dis rien, tu restes silencieux, sur tous les sujets que j’essaye d’amorcer. Je commence à douter, à me méprendre, mais je ne dis rien, comme d’habitude, je n’ai pas envie de faire un faux pas. Je me contente d’angoisser, même si je ne laisse rien transparaitre. Ma plus grande peur pour l’instant reste ces réactions violentes auxquelles je dois faire face parfois, à cause de mon ignorance à ton sujet. Je pense pourtant que ça s’est arrangé, nous verrons bien.

Concernant notre prochain week-end, tu me demandes si je peux venir te chercher et mon sourire s’agrandit tandis que je reprends mon souffle, je suis à peine calmé que mon coeur déjà est prêt à bondir hors de ma poitrine. Ton idée me plait, elle me rassure. Tu parles de ces réunions rapprochées dans le mois... toi non plus tu ne sais pas ce qu’il nous réserve. Je n’ai pas plus envie de savoir... j’aimerais les fuir, avec toi, ne serait-ce qu’une seule fois... qu’ils comprennent à quel point cette famille est pénible lorsqu’elle se réunie... que la différence et les petits secrets de chacun font qu’il n’y aura d’entente qu’en jouant les hypocrites, et encore, parfois aucun de nous ne s’en cache.

Oui, je viendrais. Je n’ai pas non plus envie d’y aller... un jour, je crois que je les fuirais pour profiter d’un week-end relaxant... car c’est le but premier d’un week-end, n’est-ce pas ?

Je te fais une proposition, ce ne sera peut-être pas celui-là, ni le prochain, mais ce sera durant une de ces fichues réunions. M’accompagneras-tu ? Prendras-tu le risque de désobéir ? Imagines-tu seulement leurs visages ? J’en frémis, excitée à l’idée qu’ils puissent remarquer nos absences et s’imaginer un scénario si bancal que leurs expressions seraient minables, à tordre leurs traits en un profond dégout... ô joie de peindre ce tableau exquis !

Je t’observe tendre tes jambes, te délecter des grondements des passants. Je ne sais pas ce que tu cherches, mais ça m’amuse. Je n’ai pas le temps de te demander pourquoi, ni même d’essayer d’aborder le sujet, tu reprends déjà et je te suis sans condition. Tu ne réponds toujours pas à mes questions, je ne préfère pas savoir pour quelle raison, courant à en perdre halène pour finalement atterrir de l’autre côté du parc. Je ne m’y étais pas attendu. Il est plus sauvage, beaucoup moins paisible, torturé sans doute par les coins sombres qui sont à l’avantage de certains délinquants, petits ou grands. Mais il n’en reste pas moins charmant.

Tu t’aventures souvent vers le côté sombre du parc ? Le contraste est impressionnant. J’aime beaucoup.

Je voulais te proposer de peindre, de dessiner, de croquer, de t’acharner sur un papier vierge... mais au final, je n’ai rien dit, car sans le moindre doute tu ne me montreras ton art que lorsque tu auras une certaine confiance en moi. Nous nous accordons peu à peu là dessus, mais je suis un terrible impatient te concernant. Il fait un peu plus froid et je te vois frissonner. Instinctivement je pose ma veste sur tes épaules. Je suis habitué au climax, j’ai plus d’une fois connu pire... qu’il neige, qu’il vente ou qu’il pleuve, je ne suis plus très frileux, en revanche une chaleur étouffante aura raison de moi... mais je ne pense pas qu’en cette période de l’année, tu découvres ce moi, suffoquant, qui sait, je te montrerais un jour... à quel point les rayons du soleil me soumettent. En attendant, je souris. Je me sens utile de pouvoir te réchauffer un peu avec la veste que je portais en soirée...

Ah... cela te paraitra sans doute stupide, mais pour une fois, j’aimerais que l’on profite réellement d’une journée à deux. Toi, moi... au travers de la ville, car je tiens à en savoir un peu plus... maintenant que nous pouvons nous entendre.

Notre relation est encore bien trop fragile, mais je te laisse déjà entendre que de meilleurs jours ferons suite et qu’au fil du temps ils seront toujours plus éclatant de couleurs. Nous entrons à peine dans cette phase et je ne voudrais pour rien au monde la briser... n’arrêtons pas de dessiner ces pages de notre avenir, veux-tu ? Je me surprends à vouloir plus, plus rapidement... c’est étonnant comme aller dans le sens le plus propice à ton égard me rend si docile, si envieux de cette relation future. Je n’ai jamais connu pareille sensation et je ne m’en lasse pas. Je souris, attendant, le coeur battant que tu répondes, que tu me jettes ou que tu m’acceptes. Peut-être avais-tu quelques projets dans lesquels je n’étais pas ? Qu’importe, je respecterais ton choix.

J’ai l’impression que nous revivons cette adolescence perdue, aussi bien pour toi que pour moi, car si d’un côté tu as mal vécu mes agressions, j’ai mal vécu celles de ma mère... profitons ensemble de notre liberté pour rattraper le passer. Nous n’oublierons jamais, certes, mais nous pouvons toujours écrire par dessus. Je te dirais un jour, clairement, que je regrette... ça ne sera pas aujourd’hui, mais tu entendras ces mots... ceux que j’ai prononcés durant ton sommeil, que tu n’as pas entendu, visiblement, que tu croyais rêver, sans doute. Je te les redirais... c’est une promesse.

Un jour... je te dirais tout ça... je répondrais à tous les pourquoi...

Tu ne sais peut-être pas de quoi je parle, mais je serais capable de t’offrir ces mots, lorsque moi-même je comprendrais tout ce qui m’a poussé à agir, de notre plus tendre enfance jusqu’à ce jour, tu sauras tout. Alors accroches-tu encore.
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MessageSujet: Re: Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak    Une bonne nuit de réconfort . ft Lee Gak  EmptyMer 20 Fév - 12:42

On a couru encore une bonne quinzaine de minutes et sans s'arrêter cette fois! Il a enfin prit le rythme et je m'en amuse, me moquant un peu de lui par moment, mais le complimentant aussi sur son habilité à s'adapter si rapidement. On en arrive au bout et je suis presque déçu que ça soit déjà fini,pourtant je sais que mon corps ne réclamait qu'une pause parce que cela faisait plusieurs semaines que je n'avais plus fait de marche au parc . On perd vite les bonnes habitudes, et c'est bien dommage!
Je pose une mains sur la barrière pour la poussée et la maintiens pour que tu puisses passer. Elle claque en se refermant derrière nous et je me tourne face à toi ,épongeant la sueur gelée qui couvre mes tempes et mon front à l'aide du bracelet éponge autour de mon poignet . Je te souris,pourquoi aborde tu un air si satisfait? Pour toi aussi ce genre d'épuisement physique te permet de te sentir mieux? D'éclaircir tes pensées et chasser, durant un temps seulement, toutes les idées noires de ton esprit?

" Hm? Rentrons déjà à l'appartement pour nous rafraîchir, et allons ensuite au cinéma? il n'y a personne en semaine, je le fais souvent ."

Je sous entend maladroitement que je sèche parfois pour aller voir un film mais surtout pour être tranquille dans la salle, chose impossible les weekend . Je fais une petite moue pour me racheter , je n'ai pas envie que tu me regarde de travers ou me réprimande, je ne sèche qu'une à deux journées dans le mois,c'est vraiment peu !
J'ai aussi perdu mes moyens d'où la gaffe et mon presque aveu, parce qu'il m'a dit le font de sa pensée sans gêne, sans craindre que je ne le juge,et je dois dire que ses mots mon déstabilisé . Gak à cette façon de dire les choses si simplement et la raison me dépasse . moi j'ai peur que les autres interprètent mal mes paroles, qu'ils me jugent ou se vexe.. je suis jaloux de lui et de sa manière de parler de sa manière d'être tout simplement . Il parait moins prise de tête , toujours libre et sans liens , rien ne le rattache ici, il pourrai partir, tout quitter du jour au lendemain sans jamais regretter . Moi je suis beaucoup trop sentimental et attaché à mes souvenirs pour tirer un traits dessus si facilement . Je suis faible, lui courageux .
Alors qu'on marchait en silence jusqu'à mon appartement il m'a souffler une phrase que je n'aurai presque pas entendu si je ne m'étais pas retourner pour voir si il me suivait bien . Je reste là à le fixer en avançant sans regarder devant moi ,j'essaye de décrypter ses mots pour en connaitre la signification, le sens profond, découvrir le secret qu'ils renferment . Je ne te répond rien mes yeux ne font que dévier vers le sol ,et je me remet dos à toi, gêné par ce silence . Je sais que quelque chose te tourmente, je me doute que le jour où tu me l'avoueras plus rien n'auras la même saveur , mes apriories changeront, et peut être même que ma rancoeur s'estompera entièrement.
Mais d'ici là gardons cette relation intacte alimentons là pour qu'elle ne meurt pas .

Je jette ma veste de jogging sur mon bureau là où je dispose habituellement tout mon matériel à dessin et de cours puis me dirige vers la salle de bain pour en ressortir deux tee shirt propres mais pas repasser .

"Tiens, et tu peux aller prendre un verre d'eau dans la cuisine si tu veux, le temps que je regarde sur le net quel film il y a en salle"

Je m'installe dans le canapé, l'ordinateur sur les cuisses et commence à faire pianoté mes fines mains sur le clavier, survolant tout les sites spécialisés pour nous trouver quelques choses d'intéressant à aller voir .
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