Baek Chin Hwa & Baek Na Hee
« *voix saccadée*
Non Chin, tu comprends pas,
t'es pas une femme aha »

Dur de se lever ce matin. Mon mal de ventre me clouait à mon lit, mais je devais me lever ! Chin Hwa m’avait demandé de venir chez lui pour déjeuner. Il voulait passer sa dernière semaine à Ulsan avec moi avant de partir en tournée. Oh, il partait déjà bientôt… ça m’attristait. Je n’aimais pas qu’il parte pour longtemps. Je sais que je ne suis pas toute seule à Ulsan, mais Chin Hwa est beaucoup trop important, même qu’il pourrait compter comme quinze personnes. Surtout quand il devient dingue pour une petite broutille parce que Monsieur veut trop me protéger. Quelques fois, quand il devient vraiment dingue, je l’attaquerais à coup de coussin. Mais je comprends, bien sûr que je comprends, mais quand même… Je l’aime quand même mon grand frère. J’étais contente de passer la semaine chez lui. Je me levai en rencontrai mon reflet dans le miroir. J’avais juste l’air malade. Oh, Dame Nature n’est tellement pas gentille avec moi cette semaine… Je m’habillai en leggings parce que franchement, les jeans ce matin… non, ça ne me tentait pas. Je mis un énorme coton ouaté gris parce que franchement, les beaux chandails… non, ça ne me tentait pas plus. Aujourd’hui, je reniais mon style vestimentaire. Je filai à la salle de bain pour me rendre compte encore une fois que je ressemblais à un zombie qui avait une envie de vomir… très chic. Super chic. J’étais vraiment épuisée, et pourtant j’ai bien dormi… J’essayai d’arranger mon cas. Je frisottai ma longue chevelure brune en vague et mis un tout petit peu de maquillage. Juste assez pour dire que je n’ai pas renier mon visage, comme j’ai renié mon style vestimentaire. Il ne faut pas trop m’en demander aujourd’hui. Je suis une princesse souffrant d’un mal de ventre mensuel. Je pris aussi des médicaments pour faire passer la douleur, parce que j’étais sûre que j’allais mourir (bon okay… j’exagère, mais j’avais mal) de mon mal de ventre. Ah, c’est dur est une femme…

Il était maintenant temps de faire mon sac. J’ai déjà beaucoup d’affaires chez Chin Hwa dans ma chambre là-bas, sauf qu’il y a toujours des trucs que je ramène. Je me promenais partout dans mon appartement pour remplir ma sacoche. Il fallait aussi que j’emmène la nourriture pour Cosmo… d’ailleurs, c’était bien calme ce matin, il est où ? J’abandonnai mon sac sur la table de la cuisine pour aller chercher Cosmo. Maintenant qu’il avait grandi, je savais qu’il ne pouvait plus se retrouver coincer dans le panier à linge. Mon golden retriever n’était plus un petit bébé, mais il n’était pas encore à sa grandeur maximale. J’entrai dans ma chambre pour le voir coucher dans mon lit, en boule, en dessous des couvertures. Et il dormait là comme un gros paresseux. Je m’approchai doucement et je me couchai avec lui. Ahh, il a la belle vie Cosmo. Mais il fallait le réveiller puisqu’on devait s’en aller bientôt. Alors je le bougeai de là en le prenant comme un gros bébé dans mes bras. Il était tout chaud et tout fatigué qu’il faisait presque pitié. J’avais l’impression qu’il voulait me dire un truc comme « Laisse moi tranquille je dormais bien moi mui mui mui ». Puis je le lâchai et me dirigeai vers la cuisine. Là, il savait bien que c’était l’heure de son déjeuner. Je lui mis sa nourriture dans son bol, et pendant qu’il mangeait, je finissais mes choses. Je pris bien soin d’apporter mon ordinateur portable avec moi. Je déposai mon sac devant l’entrée pour enfiler mon manteau et mettre les petits bas de Cosmo. Ça a l’air fou comme ça, mais le calcium que la ville met au sol pour enlever la glace est dangereux pour les pattes des chiens. C’est pour cette raison que j’avais acheté des petits bas semblants à de petites chaussures pour Cosmo. Le propriétaire du bloc abuse de mettre du calcium devant l’entrée en plus. Nous étions enfin prêts pour partir. Je me dirigeai vers ma voiture après avoir bien verrouiller la porte. J’ouvrai la porte du passager pour Cosmo qui s’installa comme un grand garçon sur sa couverture alors que je faisais le tour pour prendre place. Direction : l’appartement de mon grand frère. Ce n’était pas très loin, mais je devais quand même changer de quartier. Une dizaine de minute et j’allais arriver. Pendant le trajet, j’écoutais la musique qui passait à la radio et Cosmo bavait partout sur sa couverture en regardant à l’extérieur. Il est vraiment dégueu Cosmo quand il bave comme ça, ça devra passer un jour.

J’arrivai sur la rue où habite Chin Hwa. Je me garai dans sa cours, sachant que je pouvais le faire. Je descendis et comme Cosmo était tout content d’arriver, il décida de sauter sur mon siège pour descendre par la porte. Je claquai des doigts pour qu’il reste près de moi alors que je prenais mon sac à l’arrière. Je verrouillai ma voiture et me dirigeai vers la demeure de mon frère. À l’heure qu’il est, la porte doit être verrouillée, alors j’utilise les clés. Je laisse Cosmo entrer en premier parce qu’il était vraiment trop content qu’il aurait pu défoncer la porte. À croire qu’il savait qu’il allait voir Doki. Je déposai mes choses à l’entrée en faisant beaucoup de bruit pour être sûre que Chin Hwa sache que j’étais arrivée, pour ne pas faire comme la dernière fois. Le pauvre, il a fait le saut en me voyant dans sa cuisine. Mais c’était vraiment drôle quand même. Je laissai Cosmo vaguer à ses occupations. Mon chien n’était pas turbulent, donc je n’avais pas peur qu’il fasse des dégâts où qu’il soit violent avec le chien de Chin Hwa. De toute façon, ils ont l’air de bien s’entendre. Par contre, j’oubliai un détail : les petits bas de Cosmo. Onh, il faisait pitié à voir, il glissait sur le plancher. Je l’appelai en claquant des doigts. Je m’accroupie pour lui enlever ses quatre petits bas pour les ranger dans mon sac. Puis quand je me relevai, je vis Chin Hwa qui venait me rejoindre dans l’entrée. Je lui souris tout en le saluant tout simplement.

*voix saccadée* Non Chin, tu comprends pas, t'es pas une femme aha

Il ne me restait qu'une semaine à Ulsan avant de partir en tournée pendant trois longs mois, trois mois séparés ma petite princesse de sœur, trois mois à me demander avec qui elle était, si quelqu'un lui faisait du mal, si l'espèce de maigrelet était avec elle, ou pas. Si je m’écoutais, ma sœur fera parti de la tournée, j’étais beaucoup trop protecteur avec elle, me comportait ainsi avec me rassurer d’une certaine façon, je me disais que de cette façon, elle n’aurait plus l’idée de s’enfuir encore. Dans ma tête, elle était encore cette petite fille qui s’était enfui à l’âge de 16 ans. Elle était encore cette jeune fille que j’avais trouvée entre deux blocs appartement. Na Hee était ma petite sœur, nous n’avons aucun lien sanguin, mais elle restait ma petite princesse, je ferais tout pour la protéger de gens aussi malfaisant que les Baek.

Assis dans sur mon canapé d’angle qui faisait face à l’écran plat, je jouais à la console. Je pouvais passer des heures sur cette console, un vrai geek. Je devais aussi en profiter car une fois en tournée, je n’aurais même pas le temps de jouer, entre les meetings, les conférences de presse, les plateaux télé, les concerts, je dormais dans l’avion. J’avais très peu de temps à m’accorder, mais assez pour passer des coups de fil entre deux conférences. Je regardai l’heure, Na Hee allait bientôt arriver et le déjeuner n’était pas encore arrivé. Je devais aller prendre une douche que de rester en caleçon superman. Depuis mon réveil j’étais encore en caleçon dans le canapé avec Doki. Le temps que je prenne ma douche, Doki regarda son dessin animé à la télé, ce chien avait ses habitudes, il suffisait de lui donner ce qu’il voulait et il est reste calme, un léger sourire aux lèvres et je me dirigeai vers la salle de bain de ma chambre. Il me fallut une bonne heure sous la douche avant d’avoir fini, je sentais bon. Serviette autours de la taille, je regardai mon reflet dans le miroir, un petit coup de gel sur la crête et me voilà enfilant boxer, un bermuda et un t-shirt blanc. J’entendis du bruit à l’entrée, Na Hee devait être arriver, je jetai la serviette sur le lit à baldaquin de ma chambre, j’allais le ranger plus tard. J’arrivai dans le salon, doki était excité de voir cosmo, c’est deux là passer du temps ensemble trop souvent, la séparation allait autant être dur pour eux que pour moi.

« Yoooo Cosmo le cosmonaute. »

Cosmo avec ses yeux de golden retriever ne m’accorda que quelque seconde de son temps, il était occupé à faire de petit fight avec Doki avant de se précipiter dans le couloir puis dans une chambre. Je me dirigeai vers Na Hee sourire aux lèvres pour lui débarrasser de ses affaires et la prendre dans mes bras, je remarquai quel avait à la main de petit bas, haaaa elle travestissait Cosmo, le pauvre. Ça lui suffisait pas costume de fleur de Doki, il fallait aussi qu’elle habille avec de drôle de truc Cosmo. La porte d’entrée sonna, ça doit être le déjeune, je me relâchai mon étreinte de Na Hee pour récupérer mon portefeuille qui se trouver sur la table base du salon. Le livreur sonna une deuxième, je me précipitai vers la porte d’entrée et pria le livreur d’entrée. La réaction du livreur me fît rire, il avait l’air sous le choc, il entra avec hésitation. Nous nous dirigeâmes vers la cuisine, le livreur posa la commanda et d’une voix peu audible il m’annonça le montant de la commande. Je lui demandai de répéter un peu plus fort le montant, il avait l’air intimidé par ma présence, je faisais si peur que ça ? J’essayais d’être le plus amicale possible, qu’il se sente bien. Après quelque minute, il me répéta le montant, je sortis le montant exacte en billet avec un pourboire que je lui tendis. Je commençais à le raccompagner vers l’entrée lorsqu’il demanda avec beaucoup d’hésitation, téléphone portable à la main s’il pouvait avoir une photo et un autographe, les yeux pleins d’espoir. Je regardai Na Hee puis le livreur et lui pris son téléphone que je tendis à Na Hee.

« Princesse, s’il-te-plaît. »

Je me positionnai à côté du livreur le temps de prendre la photo et de signer un autographe, cela ne dura que quelque minute, il s’en alla, nous laissons Na Hee et moi et notre déjeuner.

« Oui ton frère est un gros fainéant qui se fait livrer. Aller vient on va manger. Doki, Cosmo on mange, ramené vos petite pattes ici. »

J’entrai chez mon grand-frère en faisant le plus de bruit possible, pour qu’il sache que je suis arrivée. Je déposai mes affaires dans l’entrée avant de poursuivre Cosmo qui était parti jouer avec Doki, pour lui enlever ses petits bas. Puis Chin Hwa arriva dans le salon, et bien entendu, mon bébé chien se rua dessus, mais bien rapidement, il retourna embêter Doki, comme d’habitude. Je souris quand j’entendis Chin Hwa appeler Cosmo le «Cosmonaute». Mon frère débarrassa mes affaires avant de me prendre dans ses bras. Puis on sonna à la porte et je fis le saut, je ne sais pas pourquoi. Je ne m’attendais pas à entendre le bruit de la sonnette. Cosmo non plus puisqu’il fonça directement vers la porte en jappant un coup. Chin Hwa me lâcha pour aller ouvrir. Je pris soin de tenir Cosmo par son collier pour pas qu’il saute sur la personne qui se trouvait derrière la porte. Alors que je l’emmenais plus loin dans le salon, j’entendis Chin Hwa demander au livreur d’entrer avec le déjeuné. Chin Hwa qui se fait livrer le déjeuner… wow. Je me retournai pour voir la scène, parce qu’elle était vraiment marrante : le livreur avait l’air tout surpris de voir mon grand frère la superstar. J’étais toujours penchée à tenir le collier de mon chien. Ah, sacré Cosmo, toujours content de voir les gens, même des inconnus. Dès que la porte d’entrée fut bien close, je laissai Cosmo en liberté, mais je tâchai de le garder près de moi en claquant des doigts. Je suivis les garçons vers la cuisine parce que je voulais savoir ce que j’allais manger pour déjeuner. Mon ventre me faisait tellement mal, mais il fallait quand même que je mange un peu… On aurait dit un vrai déjeuné à l’américaine. Des beignes, encore des beignes, d’autres avec du glaçage en sucre. Des muffins de tous genres. Et pleins d’autres choses… beaucoup trop de choses. En gros, j’étais vraiment surprise, je devais avoir les yeux plus grands que la lune. Chin Hwa et le serveur parlaient, et mon frère fini par payer, alors que moi, je regardais encore toute cette nourriture… ça me donnait encore plus mal au ventre. Je ne me crois pas capable de manger beaucoup aujourd’hui moi… ça allait finir par me monter au cœur. Quand le serveur allait partir, je refis la même chose avec Cosmo, je le tenais par son collier pour qu’il reste prêt de moi, mais finalement, je le lâchai quand j’entendis Chin Hwa me dire :



« Princesse, s’il te plaît »


Il me tendit le téléphone du serveur… parce que ce n’était pas le sien. Étant bien habituée à ce genre de téléphone là, je trouvai vite l’application pour les photos et j’immortalisai ce moment qui semblait être un très bon moment pour le serveur. Il semblait heureux. Ça me faisait plaisir de prendre la photo. Je lui tendis son téléphone en souriant. Ensuite, Chin Hwa signa un autographe, et le voilà parti. Je lâchai le collier de Cosmo, maintenant que la porte était fermée, et me dirigea vers la salle à manger en suivant Chin Hwa.



« Oui ton frère est un gros fainéant qui se fait livrer. Aller vient on va manger. Doki, Cosmo on mange, ramené vos petite pattes ici. »


Je pris place à la table sur ma chaise. Oui, ma chaise, j’avais ma place habituelle, comme si c’était chez moi. Chez Chin Hwa, c’est un peu comme chez moi en fait. J’ai ma chambre, ma place habituelle à la table. Il y a mes affaires ici qui restent dans ma chambre et dans la salle de bain. C’est ma deuxième maison, voire ma troisième si on compte la maison de mes «parents», parce que je serai toujours la bienvenue là-bas. Je frottai longuement mes yeux fatiguée avant de piger dans les plats un muffin. Je ne savais pas trop il était à quoi, peut-être aux bananes, mais je n’étais pas très difficile niveau muffin. J’enlevai le petit papier autour, puis le séparai en deux, par simple habitude. Cosmo chignait pour avoir un bout, mais comme je me suis dit dès le départ que je n’allais pas nourrir mon chien avec de la nourriture de table, je ne cédai pas à ses petits yeux de chien qui veut faire pitié pour tout avoir. La plupart du temps, il réussissait, mais c’était une mauvaise habitude. J’avais décidé d’arrêter de lui donner des bouts de ma nourriture. Je mangeai tranquillement, comme d’habitude. Je ne sais pas, je mange super lentement, c’est tout, c’est comme ça, mais je peux manger beaucoup si je veux. Mais là, en ce moment, ce n’est pas que je ne veux pas… mais je souffre beaucoup trop pour manger. Qu’est-ce que Dame Nature me fait souffrir… pire que d’habitude. En fait, à cet instant précis, j’avais juste envie de me coucher en petite boule sur le divan pour dormir avec une bouillotte et Cosmo à mes pieds. Je devais probablement ressemblée à un zombie, ou même pas, à une morte, qui mange un muffin aux bananes. Mais il était vraiment bon le muffin.

Je finis de manger mon muffin. Je commençai lentement à me lever de ma chaise dans l’intention d’aller me chercher moi-même un verre de lait, mais en me levant, je perdis complètement le contrôle. Je perdis un peu l’équilibre, mais bon ça allait, je me tenais bien sur le dos de la chaise. J’attendis quelques longues secondes pour que ma vue se rétablisse. C’était comme si je m’étais levée un peu trop vite. Je ne fis pas plus attention que ça au petit incident, dans ma tête, ce n’était pas plus grave que ça. Puis je me dirigeai vers les armoires, me sortis un verre que je déposai doucement sur le comptoir pour ensuite aller chercher le lait dans le grand réfrigérateur. Je me servis, puis revins m’asseoir à la table, avec le carton de lait et un autre verre, si jamais Chin Hwa en voulait aussi. Je déposai le tout sur la table et pointai, à l’intention de mon grand frère, le lait, comme pour lui dire qu’il pouvait se servir lui aussi. Je regardai la pile de nourriture en face de moi, mais plus rien ne me tentait. En langage des signes, je dis à Chin Hwa que j’avais terminé de manger. Je poussai un peu mon assiette en face de moi et appuyai mes coudes sur la table. Je ne voulais pas sortir de table, pas avant que Chin Hwa finisse de manger. J’appuyai mon menton dans mes mains et fermai mes yeux pendant quelques secondes.

Alors que le livreur s’en allait tout heureux d’avoir eu sa photo et l’autographe de Chin Hwa la superstar. Princesse Baek était aller regarder ce que j’avais bien pu commander pour le déjeuné. J’ai été plutôt excessive à la commande, j‘avais pris beaucoup trop de chose, mais si l’on me connaît vraiment bien, si j’avais commander moins, on aurait pu croire que j’étais malade. Je manger comme trois voir quatre personnes, cela dépendait de ma faim et ce matin, j’avais extrêmement faim et quoi de mieux qu’un déjeuné typiquement américaine, des beignes, que des beignes, certain avec un glaçage et d’autre pas. Il y avait de quoi se remplir l’estomac pour la matinée. Doki comme à son habitude, lorsque l’on appelé pour manger, il ne se faisait pas prier pour ramener ses petite pattes en moins d’une minute. Il était suivi de près par Cosmo.

« Dit donc quand il s’agit de nourriture, vous arrivez vite. »

Je me retournai vers la salle à manger, observant Na Hee s’installer sur sa chaise officiel. J’avais remarqué qu’à chaque fois qu’elle venait ici, elle était à la même place, se sentant comme chez elle. Elle avait sa chambre, ses affaires, elle n’avait pas besoin de venir avec beaucoup de vêtements, elle pouvait venir quand elle le voulait, pendant mes absences sur le sol Ulsannien ou à l’improviste. Na Hee était chez elle, s’était ma petite princesse Baek. Je rejoignis Na Hee lorsque mon estomac cria famine, il ne pouvait plus se retenir, à l’odeur des beignes toute tentative de résistance aurait été inutile, le côté diablontin avait pris le dessus du côté angélique, si côté angélique existait, j’avais certain doute sur la possibilité d’avoir un côté angélique, je me comportais plus souvent comme une personne faisant du mal qu’une personne qui faisait du bien. Enfin bref, si l’on devait chercher quelque chose d’angélique, il serait très difficile, car je n’étais pas ce que l’on peut appeler un ange.

Cosmo faisait les yeux doux afin d’obtenir un petit morceau de beigne, mais Na Hee ne succomba pas à la tentation malgré l’intensité du regard de Cosmo, pauvre cosmonaute, je lui refilerais quelque chose à manger lorsque Na Hee aurait les yeux détourner. Comment arrivait-elle à faire ça à Cosmo le cosmonaute ? Elle n’avait pas de cœur. J’attendis qu’elle ait les yeux tournés pour donner un bout de beigne à Cosmo, tout petit pour qu’elle ne voie pas la fraude que je venais de commettre. Elle avait décidé que Cosmo ne devrai manger que de la nourriture saine pour chien. Mon premier beigne fini, j’attaquai un muffin au chocolat, je mangeai comme quatre. Je n’avais pas remarqué à son arrivé, mais elle avait l’air fatigué, elle mangea encore plus lentement que d’habitude, je m’inquiété pas trop, enfin jusqu’à ce qu’elle se léve très lentement et qu’elle perdit l’équilibre, mais se rattrapai rapidement. Je commencer vraiment à m’inquiéter, mais j’attendis un peu plus, je voulais pas qu’elle me dise –encore- que je m’inquiété pour rien. Je mangeai mon deuxième muffin quand elle déposa un verre et le lait sur la table. Je me servis un verre, je me demandais, si, elle me cachait quelque chose et ce n’était pas bon de ne rien me dire avant mon départ. Je bus une gorgée de mon verre et observa Na Hee.

« Baek Na Hee, t’es malade ? »

J’avais arrêté de manger lorsqu’elle poussa son assiette et m’informa qu’elle avait terminé, elle n’avait mangé qu’un muffin, ce qui pour moi, n’était pas suffisant pour être totalement rassasié.

« Baek Na Hee, t’as dormi hier soir ? Tu m’as l’air fatiguée et tu n’as presque rien manger. »

Je m’inquiétais vraiment, si elle avait attrapé quelque chose, je n’hésiterais pas à repousser mon départ, car je me voyais mal partir si je savais que ma sœur était malade.

En tout cas… ça faisait vraiment beaucoup de nourriture. Cela ne m’étonnait pas de mon grand frère, non, pas du tout. Quand le livreur fut parti, Chin Hwa me suivit dans la salle à manger et appela les chiens qui s’empressèrent de nous rejoindre. Comme si Cosmo allait avoir de la nourriture de table… ah ça non ! Ce temps est révolu ! Je ne voulais pas que Cosmo devienne un gros chien difficile qui ne fait que manger ma nourriture. C’était important pour moi d’avoir un chien en santé.



« Dit donc quand il s’agit de nourriture, vous arrivez vite. »


Je ris en l’entendant. C’est vrai que Doki et Cosmo sont arrivés pas mal vite, mais ce sont des chiens, quasiment des estomacs sur pattes ! Puis je m’installai sur ma chaise. La chaise de Princesse Baek. Elle m’était réservée, tout comme ma chambre ici. J’avais mes habitudes comme si c’était mon chez-moi. Ça ressemblait pas mal à ça. Je commençai par manger un muffin que je séparai en deux. À côté de moi, Cosmo, assis, me faisait des yeux qui font pitié pour avoir des bouts de ma nourriture, mais je ne cédai pas. Je n’avais vraiment pas envie qu’il devienne un de ces chiens capricieux qui ne veulent que de la nourriture de table. Je gardais mon muffin pour moi ! Je fixai mon assiette une seconde de trop. Une seconde de trop, oui, quand je n’avais pas vu Chin Hwa lancé un morceau de son muffin à mon chien. À MON chien. Je relevai la tête pour voir que Cosmo avait changé de camp. Il était maintenant assis à côté de Doki, à côté de Chin Hwa. Non. Il n’a pas fait ça. Je lui fis des gros yeux. Je ne voulais pas qu’on donne de la nourriture de table à mon chien ! J’étais fâchée, mais le mal était déjà fait. Non, aujourd’hui, et les prochains jours, il ne fallait vraiment pas m’embêter. Je pris une grande inspiration et continuer à manger lentement comme d’habitude. Je finis mon seul et unique muffin qui me servait de déjeuné. Ensuite, je me levai dans l’intention d’aller me servir moi-même un verre de lait, mais pour me lever, j’eus un petit problème, un très léger malaise, et je manquai de perdre l’équilibre, mais je pris appui sur le dossier de la chaise. Tout allait bien. Enfin presque. J’attendis quelques secondes pour être sûre. Je devais probablement m’être levée trop vite, mais en fait, j’étais vraiment fatiguée, et être une femme me rendait faible en ce moment. Pourquoi est-ce que je devais souffrir autant ? Bref, je me dirigeai vers le comptoir, me servi un verre de lait, et ramena le tout, ainsi qu’un autre verre pour Chin Hwa, sur la table, en lui montrant qu’il pouvait s’en prendre s’il voulait. Je me rassoie, et mon grand frère m’interpella de mon nom complet. Je détestais quand il faisait ça, j’avais déjà un mauvais pré-sentiment.



« Baek Na Hee, t’es malade ? »


Et le voilà qui commençait à s’inquiéter. Encore. Je ne répondis pas à sa question. Est-ce que j’étais malade ? Non, je n’étais pas malade, mais c’était presque ça ? C’était un peu compliqué, et je n’avais pas envie de raconter que j’étais une femme qui a ses règles cette semaine à mon grand frère. Ce n’est pas nécessaire, et je persuadée qu’il n’y comprendra rien. Pas qu’il n’est pas intelligent ou quoi que ce soit… mais il ne saura jamais à quel point je souffre, et je sais qu’il va devenir fou parce que justement, il ne saura pas quoi faire pour m’aider. Il n’y a rien à faire, je dois subir le sort que Dame Nature a jeté sur moi pour me faire souffrir pour X raison. Je l’emmerde Dame Nature bon. Elle n’est pas gentille avec moi. Au lieu de répondre à la question de mon frère, je poussai mon assiette et lui dit, en langage des signes, que j’avais terminé mon déjeuné. Il avait arrêté de manger et semblait contrarié. Ben quoi ? Je ne crois pas que je peux avaler un autre muffin, et encore moins un beigne sans avoir l’impression que j’allais être malade. Mon mal de ventre me montait presqu’au cœur, c’était juste vraiment désagréable. Je voulais juste me coucher en petit boule dans le salon, en écoutant la télé avec une bouillotte chaude sur mon ventre.



« Baek Na Hee, t’as dormi hier soir ? Tu m’as l’air fatiguée et tu n’as presque rien mangé. » me dit-il.


Je lui répondis d’arrêter de m’appeler Baek Na Hee en lui faisant une petite face. Je n’aimais pas tellement ça. Puis d’un signe de main, je lui dis que j’avais moyennement dormi. Du moins, bien dormi… non pas tellement, mon mal de ventre a commencé cette nuit. Je soupirai avant de continuer en disant que j’avais mal au ventre et que ce n’était pas grave. Je pris bien soin de le dire, parce que je connaissais assez bien Chin Hwa pour dire qu’il pourrait tout abandonner ses plans juste parce que j’ai un mal de ventre de femme. Ce n’est pas comme si ça ne m’était jamais arrivé avant… oh que non, c’est souvent, voire toujours, comme ça. On dit qu’on s’habitue… aha non, vraiment pas dans mon cas. Ça allait passer. Le premier jour est toujours le plus douloureux, mais ça va, je survis, c’est bien. Je finis mon verre de lait et le déposai dans mon assiette. J’avais officiellement terminé, mais je restai assise. Je ne voulais pas quitter la table et laisser Chin Hwa manger tout seul, même si moi, je ne toucherai plus à rien avant l’heure du dîné, si j’avais faim rendu là. Mon appétit ira mieux quand mes médicaments que j’avais pris avant de sortir de chez moi allaient commencer à faire effet. Oui, voilà. Je portai mes mains à mon ventre en le serrant un peu, parce que j’avais vraiment mal, et je sais très bien que ce que je fais n’aide en rien. Le mal reste tout de même là, mais c’était une habitude que j’avais prise, je ne sais pas pourquoi. Je le frappais tout doucement, comme si ça allait faire partir la douleur, mais non. Je fixai la montagne de nourriture qu’il y avait au milieu de la table, parce que je ne savais pas quoi faire d’autre. C’est ainsi que je tombai dans la lune, je me perdis dans mes pensées. Je ne pouvais même pas dire à quoi je pensais.

Na Hee venait de me faire les gros yeux, contrairement à ce que j'avais cru, elle avait deviné que j'avais donné de la nourriture de table à Cosmo, car celui là se trouver désormais près de Doki qui était lui-même assez près de moi, ce qui pouvait être louche sachant que Cosmo ne vient qu'avec moi que parce que la plupart du temps je cède à ses caprices comme à ceux de Doki, je ne les prive de rien, une petite gâterie de temps en temps ne fait pas de mal, mais Na Hee n'était pas du même avis que moi. Pour réponse à ses yeux, je souris, après avoir croqué un morceau de mon muffin. Elle avait la tête d'être fâchée pour ce que je venais de faire, mais je trouvais que cela n'était pas bien grave, la prochaine fois, je vais mettre Doki au régime pour pas que Cosmo est des envies de manger dans la gamelle de Doki qui n'étais pas vraiment remplie que de croquette pour chien. Pauvre Doki, il va devoir manger que des croquettes pendant une semaine entière. Je le regardai, j'avais pitié pour lui, mais encore plus pour Cosmo qui mangera encore des croquettes même après une semaine ensemble. Je devrais peut être l’embarque avec moi, en tournée ? Mais non, j’avais offert Cosmo pour qu’il reste avec Na Hee lorsqu’elle est seule. « Courage Cosmo, courage tu survivra » pensais-je, tout en faisant le signe du fighting à Cosmo. Après cette bref conversation télépathique avec moi-même, je retournai à mes occupation première, manger jusqu’à ne plus avoir faim. Je m’étais servi un verre de lait lorsqu’elle avait posé sur la table un verre et ma boîte lait, j’en avais bu une gorgée avant de demander si, elle était malade. J’eu pour seule réponse un silence et un muffin de manger, tout pour m’inquiétais encore plus. Il y avait silence normal et silence moins normal, elle ne me répondait ni en langage des signes, ni avec son téléphone portable. Je lui avais posé une autre question. Oui j’étais le frère super chiant qui existe sur cette planète, mais lorsqu’on a une sœur fragile, sans défense, il y avait de quoi s’inquiété.

Elle me répondit qu'elle n'aimait pas que je l'appelle Baek Na Hee avec une petite grimace et m'informa qu'elle avait dormi moyennement dormi. Je fis une grimace qui pouvait être effrayante ou pas, selon la personne à qui je la faisais, Na Hee me connaissant très bien, elle devait se douter, que cette grimace voulait dire que je ne la croyais pas.

« Tu me cache quelque chose, Baek Na Hee. »

Je savais qu'elle n'aime pas que je l'appelle ainsi, mais quand je commençais à m'inquiéter vraiment, je devenais vraiment sérieux et je l'appelais avec son nom entier. Plus je détaillais la façon dont elle était habillée et dont elle se tenait pour voir qu'elle n'allait pas bien. Elle prend toujours du temps à se préparer et se faire belle, mais là quand je l'observais, cela, été tout simplement pas très travaillé, pour ce que j'avais l'habitude. Je me relevai de mon siège, pour rejoindre Na Hee. Je l'observai et posa ma main sur son front. Rien. Je me dirigeai vers le tiroir de premier soin qui, se trouver à l'entrée du couloir qui menait aux chambres. Je sortis la trousse de premier soin et pris place sur le siège à la droite de Na Hee, déposant la trousse sur la table. D'un geste de la main, je lui demandais de se retourner pour me faire face. Je sortis de la trousse qui était plus grande qu'une trousse de premier soin normal. Je dois avouer que s'était une trousse de premier soin spécial Na Hee, je l'avais préparée au cas ou : elle me fera une syncope, elle aurait un bobo et que l'on m'appelle qu'elle avait eu un malaise quelque part dans l'immeuble. J'étais préparé à toute éventualité. Je sortis un tensiomètre et un thermomètre. J'attrapai son bras pour vérifier sa tension, tout était normal, je pris le thermomètre et le lui passa. J'attendis une minute avant de la reprendre et toujours rien. Décidément, je ne comprends rien du tout. Elle n'avait pas de fièvre, sa tension était normale. Mis à part la santé, je ne voyais absolument pas de quoi, elle pouvait bien souffrir. Je laissais échapper un soupir et rangea tout ce que j'avais sorti. J'observais une fois Na Hee et par je ne sais quel miracle, je venais de me souvenir d'un truc que j'avais lu dans un magasine pour fille, je cherchais à comprendre les filles en général, puisque de temps en temps pour pas dire tout le temps, je ne comprenais rien aux filles, elle changeait d'avis tout le temps selon leur envie. Elles étaient toutes compliquées, Na Hee y compris. Selon ma mémoire, si une fille mange peu et qu'elle avait l'air malade, c'est qu'elle était amoureuse et déprimée que leur petit ami ne fasse pas attention, à elle ou qu'elle voulait maigrir pour plaire à son petit ami. Je venais de capter, la raison pour laquelle, elle n'avait pas beaucoup d'appétit. Je savais bien que cette espèce de choses de maigrelet causerait du tort à ma princesse, je n'aurais jamais due accepter, qu'elle le voie, même un peu, j'avais la preuve qu'il lui avait fait du mal. Elle était entrain de se sacrifier pour cette chose qui ne devrait pas exister. J’étais en colère après cette chose, mais je tentais de me retenir, je laissais échapper un autre soupir. Je devais me lever et manger un muffin pour ne pas me mettre à sortir des vulgarités. J’attrapai un muffin et le mangea vite et avec plein de bruit.

« Je savais que l’espèce de chose de maigrelet te fera du mal, haaaaa j’avais raison, regarde tu te prive de manger pour lui. »

À peine j’avais sortie ça, que je me repris un deuxième muffin et le mangea rapidement et avec toujours autant de bruit. Je passais ma frustration sur des muffins, s’était ma nouvelle thérapie, selon le psychologue de la prison, je devais faire passer ma colère dans autre chose que la violence et ben voilà, je passe ma frustration dans de la bouffe et j’avais surtout l’air ridicule.

« Tu devrais m’écouter quand je dis qu’il est pas fréquentable, t’as l’air malade et puis c’est quoi ce muffin qui a un drôle de goût, aiiiccchhh. »

Aujourd’hui, il ne fallait pas m’énervé. Ça commençait un peu mal, avec Chin Hwa qui donna un bout de muffin à mon chien, alors que je ne veux pas qu’il mange de la nourriture de table. Mon grand frère se méritait alors mes gros yeux fâchés. Et il me sourit. Quoi, sérieux ? Il me fait un sourire comme ça alors que je suis fâchée ? Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Je gardai mes gros yeux pendant quelques secondes avant de porter mon attention sur autre chose, pour pouvoir me calmer de l’intérieur. Je lui lancerais bien un muffin en pleine face mais bon… je vais m’abstenir.

Puis, avec quelques difficultés par très graves de mon point de vue, je me levai pour me servir un verre de lait. J’apportai un verre pour Chin Hwa et déposai le carton de lait près de lui avant de retourner m’asseoir à ma place habituelle. Chin Hwa me demanda si j’étais malade, mais je ne lui répondis même pas. Non, je n’étais pas malade, j’étais juste une femme qui a ses règles. Essayez d’expliquer ça à Chin Hwa… je le connais assez bien. Je poussai mon assiette pour dire que j’avais terminé de manger. Ça suffit, j’avais tellement mal au ventre, je ne pouvais plus rien avaler. Je crois que Chin Hwa commençait à s’inquiéter encore plus, surtout que je ne lui répondais pas. Il me posa une autre question, si j’avais bien dormi. Je sais que j’avais l’air fatiguée. Je ne m’étais pas plus arrangé que ça. J’avais un grand coton ouaté trop grand, j’étais à peine maquillée, et mes cheveux étaient tout ce qu’il y a de plus normal. Je répondis à Chin Hwa que je détestais quand il m’appelait par mon nom complet. Ça me paraissait autoritaire, et je n’aimais pas ça. Et je finis par lui dire que j’avais moyennement dormi, parce que j’avais mal au ventre. C’est tout ce que je lui dis. Après je déposai mes mains sur mes cuisses comme tout à l’heure. Lui, il me fit une grimace, comme s’il ne me croyait pas, où je ne sais pas… Je fronçai les sourcils. Bah quoi, j’ai vraiment moyennement dormi et j’ai vraiment mal au ventre !



« Tu me cache quelque chose, Baek Na Hee. » me dit-il.


Il m’a encore appelé Baek Na Hee. Et non, je ne lui cachais rien, je souffrais pour de vrai. La seule chose que je ne lui ai pas dite, c’est la raison de mon mal de ventre, parce que, bien entendu, je la connais. Je la connais très bien même… Cette connerie de nature humaine. Puis tout à coup, mon grand frère se leva de sa chaise et vint me rejoindre. Il posa sa main sur mon front. Mais qu’est-ce qu’il fout ? Je ne suis pas malade. Je poussai sa main pour qu’il l’enlève. C’était une perte de temps. Puis il disparu de mon champs de vision. Je me retournai pour le voir revenir avec une trousse. Non, t’es pas sérieux… J’étais vraiment découragée. Il s’installa à ma droite en déposant la trousse de premiers soins, ou plutôt premiers, deuxièmes et troisièmes soins, vu la grosseur qu’elle avait… qu’est-ce qu’il fait avec ça, vraiment…Il sorti un tensiomètre et un thermomètre. Non. Non, je n’en ai pas de besoin. Je me reculai un peu avant que Chin Hwa me saisisse le bras pour me foutre son stupide tensiomètre qui ne sert à rien. Je n’avais même pas envie de me battre avec. Je me laissai faire. De toute façon, je savais que je n’avais aucun problème, mis à part mon mal de ventre du cycle de la vie. Inévitable. En même temps, j’avais le thermomètre dans la bouche. J’avais une mine vraiment juste embêtée. Voire que j’avais ce truc accroché à mon bras alors qu’il n’y a rien, absolument rien. J’attendais que Chin Hwa m’enlève tout ça. Chin Hwa soupira et rangeant tout ce qu’il avait sorti de la trousse. Je soupirai moi aussi. Il se leva et se prit un muffin avant de le manger. Je le regardais faire. Je savais qu’il était inquiet. Il me mangeait vite et en faisant plein de bruit, chose qui me dégoûtait un peu, à vrai dire… Puis il finit par dire :



« Je savais que l’espèce de chose de maigrelet te fera du mal, haaaaa j’avais raison, regarde tu te prives de manger pour lui. »


Si j’avais une voix, je crois que j’aurai crié un gros « QUOI ?! » Pfff, de quoi il parle sérieux. Young Soo ne m’a fait aucun mal, d’où il sort avec ça, bien sérieusement ?! Et puis, je ne me prive pas de manger, je n’ai juste plus faim parce que j’ai l’impression que mon ventre va exploser à l’intérieur. Arke. C’est ben dégueu. Bref, un muffin pour déjeuner, ça me suffisait amplement vu ma situation. Je ne savais pas quoi répondre à Chin Hwa, alors je lui fis une de ses faces de totale incompréhension, en levant un peu les bras dans les airs. Ce n’est tellement pas ça… En ce qui concerne Young Soo, le dernier message que j’ai reçu de sa part, c’est son invitation à aller déjeuner, sauf que cette semaine, je restais avec Chin Hwa. Alors je lui avais dit que je ne pouvais pas, mais que la semaine prochaine, je serais partante… et puis lui, il part aux USA pour deux semaines. Oui, j’étais un peu fâchée. J’allais être toute seule. Et puis ouais, je dois l’avouer, je commençais un peu… peut-être beaucoup même, à l’aimer… mais bon, je ne voulais pas me donner trop d’espoir. Je laissai cette pensée de côté quand j’entendis Chin Hwa faire du bruit en mangeant. Franchement, je trouvais ça dégoûtant. Il mangeait un deuxième muffin, assez rapidement. Quand il eut fini, il me dit :



« Tu devrais m’écouter quand je dis qu’il n’est pas fréquentable, t’as l’air malade et puis c’est quoi ce muffin qui a un drôle de goût, aiiiccchhh. »


Iiiih… ça n’allait pas bien. Je lui fis encore des gros yeux. Comment ça je devrais l’écouter quand il me dit que Young Soo n’est pas fréquentable ? Il ne le connait même pas ! Et puis, il n’a aucun rapport avec mon mal de ventre. Je me levai rapidement pour quitter la table. Oui bon, voilà, j’étais fâchée. Et parce que je m’étais levée rapidement, je ne voyais pas très clair, mais je pu me diriger vers l’entrée, où j’avais laissé ma sacoche. Je l’ai pris avec moi et me dirigeai vers la salle de bain du rez-de-chaussée et je claquai la porte. Je fis rapidement mon affaire à la toilette, mais je restai là encore quelques minutes à me regarder dans le miroir et à me dire que franchement, j’étais affreusement laide, que je comprendrais si jamais je finis ma vie seule, peut-être même avec 107 chats et Cosmo et ses bébés. D’ailleurs, j’entendais Cosmo grattait dans la porte pour que je lui ouvre. Il pleurait un peu même, mais j’étais encore fâchée, je ne m’étais pas encore calmée. Cinq minutes plus tard, j’ouvris la porte et sorti. Je me dirigeai vers l’entrée et déposai ma sacoche au sol, là où elle était, Cosmo qui me suivait. Je retournai dans la cuisine vers ma place, pris mon assiette et mon verre, et allai les mettre dans le lave-vaisselle, sans rien dire, sans porter attention à mon grand frère. Mais je ne pouvais pas rester longtemps sans le bouder. Oui, je boudais là, en ce moment. Je me retournai et lui dis en langage des signes que j’aillais me coucher sur le divan du salon et écouter la télévision. Puis je sortis de la cuisine, mais avant d’aller devant la télé, je montai à l’étage. Je me dirigeai vers ma chambre pour rapidement prendre ma grande couverture qui me servait en même temps de doudou, en peluche qu’il y avait sur mon lit. Je descendis avec sur le dos et m’installa confortablement sur le divan devant la télévision. Je m’étais enveloppée dans ma couverture, bien au chaud, et je regardais la télévision. C’était les petits bonhommes du matin.

Elle était fâchée, mais j'avais raison, si elle n'est pas malade, c'est que l'autre là, l'espèce de maigrelet lui avait fait du mal, c'est le magasine qui l'a dit et depuis le temps qu'on me bassine que, ce qu'ils disent dans les magasines pour filles, c'est important de le préciser, parce que les VOGUE et compagnie, c'est des références en fille, demander à mes danseuses, maquilleuse, elles ne jurent que par eux, alors un jour, elles m'avaient dit de le lire pour que je comprenne les filles.
J'engloutissais les muffins à une grande vitesse pendant qu'elle me lançait ses yeux de tueuse. J'étais persuadé qui si, elle avait eu la possibilité de parler, c'est sans retenue qu'elle m'aurait crié dessus. Elle n'était pas d'accord sur mes convictions, car oui j'étais convaincu par mes affirmations. Je la vis se lever rapidement de table, récupérer sa sacoche et ce dirigea vers la salle de bain, elle était vraiment fâchée, mais elle ne m'ôtera pas de la tête que tout était de la faute du maigrelet. Quelque minute s'écoule lorsque, princesse Baek refis surface, toujours aussi fâchée, elle récupéra son assiette, son verre et les plaça dans le lave-vaisselle. Je regardais en mangeant un muffin, elle fît comme si je n'existais pas, elle me boudait, mais pas trop longtemps, elle avait quelque chose à me dire. Je regardais lorsqu'on langage des signes, elle m'informa qu'elle allait se coucher sur le divan et regarder la télé, mince, moi qui ai envie de jouer à la console. Il était inutile de lui faire part de mes projets de console, déjà qu'elle est fâchée, on ne va pas rajouter une couche, je trouverais certainement quelque chose à faire d'autre pendant que princesse Baek regarde la télé dans sa couverture comme une grosse peluche, je restais dans la salle à manger avec pour compagnie les beignes et les muffins qui restaient.

« Tu peux toujours bouder, tu ne m’ôteras pas de l’esprit que j’ai quand même raison. »

Tout le reste de la journée, princesse Baek préféra la télévision à ma compagnie, elle n’allait pas bouder longtemps. En fin de journée j’avais mangé tout les beignes et les muffins que nous avions eus le matin, ce n’était pas du gaspillage d’argent, s’était même de l’argent bien dépenser, même si, s’était essentiellement moi qui avait tout engloutie.

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La météo avait annoncé qu’il allait neiger aujourd’hui, un bon dimanche en famille devant la télévision, enfin, en famille réduite, dirons nous. Il y avait transformers 3 qui passait à la télévision, je déplore fortement la non présence de Megan Fox dans ce troisième volet, je préférais de loin les magnifiques courbes de Megan que de Rosie Huntington, elle aurait beau être un ange de Victoria Secret’s, je trouverais toujours que Megan était à sa place dans se film, je ne comprendrais définitivement pas la décision de Steven Spielberg de la virer pour les propos qu’elle avait prononcer, elle y comparait Michael Bay à Hitler, ce qui n’était pas totalement vrai, si, elle faisait un tour dans les compagnies d’idole de Corée, elle aurait de quoi comparer quelqu’un à Hitler. J’étais persuader qu’il ni avait pas de raison de la renvoyer pour ça, je traitais tout le temps Ashley et la compagnie de dictateur sans cœur qui m’exploiter plus que la normal et bien que râle, je cogne, la compagnie n’a pas l’intention de me renvoyer, pour mes petits caprices de star, comme Ash’ le dit si bien.

J’ai dit plus de mal de ma compagnie que Megan Fox l’a faite et la compagnie refuse de me virée. Sûrement parce que je leur rapporter beaucoup d’argent. Le générique de début commença, je m’installai sur le divan, un saladier remplie de popcorn caramel et doki à mes côté. Je me demandai bien à quoi pouvait bien jouer Na Hee pour ne pas être ici, décidemment, je ne comprendrais jamais les filles.

Je pourrais regarder transformers plusieurs fois, avec Megan Fox ou sans Megan Fox, ce film était vraiment excellent, si seulement je pouvais avoir la même chose, que ma voiture se transforme en robot pour sauver la planète d’une invasion de déceptions. Note à moi-même : « Jouer transfomers sur la console après le film. »

J’entendais un bruit bizarre qui se rapprochait de plus en plus du salon, mais c’était quoi ? Au début je ne prêtais pas attention à ce bruit, mais plus il se rapprochait, plus je me disais que cela ne pouvait pas être dans le film, je reconnaissais chaque son et chaque parole que les autobots présent dans le film, mais ceux de bumblebee qui utilise la radio pour s’exprimer, mais celui là j’étais certain que ce n’étais pas dans le film et cela me gênais, ça gâche mon plaisir. Je me retournai suivi quelque seconde de Doki, mais qui pouvait bien nous déranger en plein visionnage de « Transfomers 3 : La Face Cachée de la Lune. » Des decepticons attaquer dans mon salon, Doki devait être d’accord avec moi, puisqu’il se mit en mode : prêt à attaque en cas d’attaque ennemie potentiel, mais notre joie d’une possible attaque de Mégatron venait de tomber, nos deux seuls ennemie en approche était une humaine du nom de Baek Na Hee, ma petite sœur accompagner d’un petit golden retriever du nom de Cosmo, son petit chien, meilleur ami de Doki. Finalement s’était bien le film qui faisait des bruits bizarre, sûrement la télévision, je devrais la faire changer.

Doki et moi reprenions nos places initiales, scotchées devant la télévision, notre mission était d’encourager les autobots à vaincre les décepticons, cela pour sauver notre planète de la menace que Mégatron apporte. Les autobots vaincra les décepticons pour que régne la paix sur Terre.

« Princesse Baek, vient là et encourage les Autobots, les décepticons ne gagnerons pas. »

Je tapotais la place qu’il y avait sur le divan, on pouvait rentrer à deux humains et deux chiens, les Baek devait encourager les autobots au péril de leur vie, ou au moins jusqu’à la fin du film.