raconte-nous ta vie.

Mon enfance n'a vraiment rien d'un conte de fée. Je suis venue au monde certes, mais abandonnée aussitôt pas ma propre mère à ma naissance. Je n'ai jamais connus, ni même vu mes parents, ne connaissant point leur visage, je n'ai jamais voulu en savoir davantage sur eux, déjà se faire rejeter par eux, sans savoir pourquoi est bien assez suffisant, je ne ressens que de la haine et du mépris voir de l'incompréhension, les rechercher ne mènerai à rien juste à accentuer ses sentiments contradictoires et qui ne cessent de se mélanger et de me tordre les entrailles.

Orpheline. C'était ce que j'ai été depuis ma naissance. Placée dans un foyer avec d'autres enfants abandonné tout comme moi, avec une histoire différente, sans pour autant souhaiter connaître la leur, me l'interdisant. J'étais une petite fille sans pour autant agir comme telle, j'étais avant un garçon manqué, j'étais naïve,sensible, réceptive à toutes souffrances, les prenant, les acceptant et les encaissant, je me demande encore à l'heure d'aujourd'hui comme j'ai pu avoir la capacité de prendre toute cette souffrance, sans y trouver l'envie de mourir ou d'en être plus que l'ombre de moi-même. J'ai souffert par la haine des autres en mon égard dû à ma différence, à mon anormalité, je n'ai jamais tenté de me défendre, au début j'avais la sensation que je le méritais et que souffrir par de tel coup et pas de tel mot blessant, me donner la sensation d'être et de vivre. C'était mon point d'attache face à toute cette souffrance que je subissais et que je ressentais, sans doute pour ne pas me transformer en un monstre. Puis, j'ai décidé d'apprendre à me battre, à cause de lui, de ce jeune garçon si faible en apparence et pourtant si doux, jovial, d'une pureté à m'en couper le souffle. J'ai senti mon coeur battre pour quelqu'un comme jamais, jusqu'à lui. Il était l'opposé de moi, si efféminé et moins si masculine, deux êtres différents et pourtant nous nous sommes rapproché, j'ai ensuite passé la plus grande majeur de partie de mon temps auprès de lui, au début je tentais de l'éloigner de moi, mais sa douceur et sa chaleur, son optimiste, m'a bouleversé parvenant à abaisser mes barrières, je n'étais plus invisible au contraire j'étais à nouveau vivante auprès de lui. Je me suis battue pour lui, le défendant à chaque fois, contre la violence des enfants de notre âge, et pour moi encaisser les coups pour lui fut une joie et une bénédiction.

La beauté tout comme la bonté qui se dégageait de lui, m'a fait l'aimer que plus fort et intensément. Il soignait mes blessures avec tendresse, me sermonnent parfois, mais je pardonnais à chaque, un contact visuel, d'une douceur étouffante mais agréable, des bras que je n'aurai jamais pensés aussi chaleureux, il était mon cocon et ma bonne étoile. Puis le bonheur pris fin, un après-midi, quand un homme vint au foyer et qu'il fut attiré par Ki-Joon, je me souviens avoir essayé de le retenir, mais il m'a tourné le dos, suivant cet homme, prenant congé auprès de lui, dans notre foyer qui était devenu moins douloureux depuis qu'il était apparu dans ma vie. Il m'a simplement dit ses mots, me transperçant le corps et brisant mon coeur tout comme il parvint à le soulager, par ses battements qui ne cessaient d'être incessant. - « Nous faisons des rencontres magnifiques ... mais nous nous quittons sur des mots pathétiques ... parfois ses mots ne peuvent être assez significatif face à la douleur que nous prouvons face aux êtres que nous aimons ... donc je demeurerai silencieux... tu dois juste me laisser partir. » Je n'aurai jamais pensé entendre ses mots de sa bouche, j'aurai voulu un adieu de sa part ou simplement qu'ils me disent que nous nous reverrons un jour, mais lui était plus réaliste et plus fort que moi. Nous nous ne reverrions certainement jamais. Je tenais son poignet, je dus sans doute le griffer à force de le maintenir avec autant de force. Cet homme parvint à me détacher de lui. Ki-Joon disparut. Je retenais l'homme le défiant du regard, le frappant, mais ma force était loin d'égaler la sienne, il parvint à me maintenir et à m'enfermer seul avec lui, loin des regards, je ne suis jamais comment il était parvenu à me faire subir ça sans quel quelqu'un ne puissent s'interposer et l'éloigner de moi.
Je me suis simplement laissé faire, sous les promesses et les à-coups de cet homme me jurant de ne point vouloir de mal à Ki-Joon si j'étais obéissante, il me laissa seule ensuite, rompant cette promesse aveugle, je n'eus pas le courage de me lever ou de me rebiffer, je crus percevoir un bruit non loin de moi, vers cette fenêtre, une silhouette que je reconnaissais, mais qui disparaissait à cause de cet homme qui le guidait vers la sortie, depuis ce jour je n'ai plus vu Ki-Joon, je suis restée une année de plus, mais elle fut différente des autres, je ne me laissais plus faire et j'étais violente et je me rebiquais je ne laissais désormais plus personne m'abaisser ou me faire du mal, durant cette année les enfants ont appris à me craindre et les adultes m'évitèrent comme si j'étais un être infâme. A l'année de mes 18 ans je quittais le foyer sans le moindre regret prenant mes effets personnels avec moi, n'ayant point un regard derrière moi, ni éprouvant aucun regret à partir.

Désormais je me suis forge mon propre avenir. N'ayant point d'attache c'est sans doute ce qu'il y a de mieux. J'ai passé c'est cinq ans, à construire ma vie, ne comptant que sur moi-même pour réussir. Après tout je n'étais pas une idiote et encore moins naïve comme je l'étais. J'ai fait des études dans l'univers du stylisme, ne regrettant point mon choix, j'avais déjà commencé ma scolarité en étant dans ce foyer, sans pour autant aller à l'école, à l'âge de mes 18 ans, je me suis tout de suite dirigée vers le milieu universitaire, parvenant à obtenir mon diplôme haut la main, recommandation et mention en prime ce qu'il me permit d'avoir une bonne place dans cette branche, depuis je vis dans un appartement luxueux et spacieux. J'aime ce que je fais et pour rien au monde je changerai de voix si j'en avais la possibilité. Dorénavant je suis une femme mystérieuse, souvent froide et franche. Je n'ai pas peur de la confrontation et de dire ce que je pense. Je n'éprouve aucune honte face aux désirs et la luxure, après tout je ne suis tout de même une femme, qui aime la beauté et qui ne s'en prise pas d'y goûter. Sans pour autant m'attacher, le plaisir est-ce-que je recherche dans mes relations, sans avoir le risque de l'engagement et des sentiments. Pourtant, malgré se sourire qui peut vous paraître sincère, je ne cesse d'être tourmenté par ce passé et par cette rupture, mon souhait le plus cher serait de le retrouver et de le revoir, mais même si je sais où il se trouve, où il est et où il vit, je n'ai point le courage de le retrouver, je ne cesse de m'éloigner de cette chance que je pourrai avoir à le retrouver.

Je travaille : Après de longue étude, après avoir obtenu mon diplôme avec mention j'ai décidé d'intégrer l'univers du stylisme, l'une des meilleurs du Pays, estimant que je méritais cette place plus que n'importe qui, je me suis battue et je suis revenue de loin, je ne compte pas laisser ma place à autrui, j'ai donc suivi cette marque, m'occupant des tenues des mannequins, avec une grande bravoure, étant minutieuse, je me consacre à mon travail, jour et nuit ne m'en lassant jamais. J'ai rencontré des gens de ce même milieu, ayant leur confiance et leur engagement en mon égard. Pourtant, je ne tisse vraiment aucun lieu privilégié face à eux, mettant une certaine distance pour ne jamais avoir besoin de m'investir dans une relation. Ça ne m'empêche pas de sortir entre employé, l'amusement fait tout aussi partir de ma vie, je ne laissais jamais l'ennui me submergé, je suis toujours occupée. Je travaille et j'aime ce que je fais, mais je compte bien évoluer dans ma carrière, pour être davantage aisé dans ma vie professionnelle et quotidienne.

parle-nous de toi.

Il y a un avant et après. J'étais une jeune femme naïve, soumise, j'étais toujours prête à me sacrifier pour tout et n'importe quoi. J'étais du genre à vouloir prendre la souffrance et le malheur des autres pour ne plus les voir souffrir. Je perdais facilement pied quand je n'avais plus rien en qui ou en quoi m'accrocher, j'étais du genre à dépendre d'autrui et de ne jamais être indépendante. On m'a souvent humilie, manipuler, mais souvent je pardonnais et j'encaissais l'abaissement, car je me disais que je le méritais certainement, c'était pour moi, ma façon de vivre. Après tout, je n'ai jamais connu mes parents, ils m'ont abandonné à ma naissance, me laissant ans un orphelinat, je suis donc devenue une jeune femme influençable, me pliant aux volontés des autres plutôt qu'avoir ma propre vision du monde. J'étais souvent sujette aux maltraitances et aux moqueries des autres enfants, fille et garçon, car je n'agissais pas comme une jeune fille devrait agir, j'avais une personnalité masculine, une allure ayant point l'élégance d'une femme. Un garçon voilà ce que j'étais et c'était bien la seule chose que j'accepte et je ne laissais personne changée cela, j'ai appris à me défendre, à me battre je le devais après les humiliations que j'ai subite et que mes amis ont subi en me défendant et par le chagrin et la douleur que j'ai causée à ceux qui était proche de moi à cette époque là. Je me souviens encore de ce garçon qui avait cette féminité que j'aurai dû avoir. Nous étions l'opposé, mais nous nous complétions parfaitement. On peut dire qu'au fil du temps j'ai changé et je suis devenue quelqu'un de meilleur, grâce à lui. Moi qui ne cessait de me morfondre et de me renfermer sur moi-même, il m'a aidé à sa façon et je lui en serai redevable éternellement.

Puis je suis devenue majeur et j'ai décidé de partir de l'orphelinat, je n'y avais plus ma place et restais ici ne ferai qu'être douloureux face au passé que je tenais à tout prix à éloigner de moi, je ne cessais de pleurer en pensant à lui. Je l'avais perdu mon seul et unique ami, se fut une déchirure pour moi, quand un homme vint le chercher, je ne fus point soulagée pour lui, je sentais que cet homme était le mal en personne, je l'ai défié mais j'ai failli la pire humiliation de ma vie, des séquelles apparentes tout comme à intérieure de moi. Ce jour-là, je me suis isolée et j'ai rompu tous les liens avec Ki-Joon. Parce-que je ne voulais pas qu'il me voit ainsi. Égoïste j'étais et d'une telle froideur d'une telle transparence, j'étais méconnaissable. Il risquait juste d'être effrayé de moi à cet instant là et je ne voulais pas qu'il est cette dernière image.

Désormais, je peux seulement vous dire que j'ai changé. Je suis une femme méfiante, froide, il est rare de me voir exprimer clairement ce que je ressens, le plus souvent je tisse un mensonge haut et fort, pour que vous ayez la sensation que c'est la seule et unique vérité. Je ne suis plus influençable même si parfois je peux vous donner la sensation que vous me manipulez c'est pour mieux vous affaiblir par la suite, quand je désire quelque chose d'autrui, je me sers de ça pour que vous n'ayez d'autre choix que de vous plier. Je le reconnais je suis sans doute devenue une femme froide et sans coeur. Au fond de moi, je peux juste vous dire que j'ai confiance en moi, je n'ai plus peur de dire ce que je ressens haut et fort, ne trouvant aucune honte à connaître certains plaisirs charnelle. Après ce que j'ai subi, je garde le sourire même si le plus souvent il n'est point véritable, vous verrez juste un faux sourire sur mes lèvres et dire que vous vous aurez la sensation que c'est le véritable. Je reste tout de même une femme douce, contrôlant ces émotions, j'ai acquis une mentalité de battante, sachant me battre plus que correctement. Rare sont ceux qui me connaissent telle que je suis, vous n'aurez sans doute jamais la possibilité de me connaître véritablement, mais vous aurez sans doute la chance me pouvoir m'aborder même si vous risquez le plus souvent d'avoir une femme froide et mystérieuse en face de vous, ce que je peux vous dire c'est qu'il peut parfois même souvent m'arriver de me montrer aimante et parfois redevable. Les souvenirs du passé sont les seules choses qui peuvent m'atteindre, je sais que si j'avais la malchance de retrouver en face de moi cet homme qui m'a humilié je pourrais bien être incapable d'agir ou alors je pourrais aussi me montrer monstrueuse.

Si j'avais la possibilité de le retrouver ... ce jeune garçon ... cet orphelin ... je pourrais sans doute être à nouveau apaisé et à ma place ... après tout il est seul en qui je tiens fortement ... si je le retrouvais ... ma vie en serait-elle tout bonnement modifier ... je suis peut-être adulte, j'ai un travail plus que convenable ... pourtant ... un manque ne cesse de s'intensifier chaque jour, j'ai beau me forcer à oublier le passé je n'y arrive pas à cause de lui ... je me dis alors que je ne cesserai jamais d'être aussi froide ...

toi, dans la vraie vie.

Pseudo/prénom : Sushie
Âge : 20 ans
Présence : 7 sur 7 jours.
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Célébrité : Shin Min Ah (je travaille) Yin Sun-Hee
Groupe désiré : Je travaille
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