Marquée d’une grosse croix rouge sur le calendrier de la cuisine, je redoutais cette date depuis plusieurs jours voir plusieurs semaines. Pendant que je calais un verre d’eau comme j’en avais l’habitude lors de mon réveil, je fixais le calendrier d’un regard noir. Myung Hee passa près de moi sans comprendre pourquoi je regardais ce malheureux calendrier de la sorte. Je n’eus qu’à prononcer le mot hôpital pour qu’elle comprenne. J’avais toujours eu la phobie de ce genre d’endroit. Peut importe si je ne faisait qu’accompagner quelqu’un, je détestais y mettre les pieds. Je ne voulais pas y aller. Aujourd’hui c’était mon rendez-vous de routine si on peut dire. Le médecin avait tenu à me revoir à cause de ma commotion cérébrale que j’avais faite quelques mois plus tôt. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi puisque je me sentais en pleine forme et je n’avais pas eu d’effets secondaires à la suite de cet accident idiot. Je pensais sérieusement à ne pas aller à mon rendez-vous et passer ma journée sur le divan à jouer au xbox. Cependant, la méchante Myung Hee rationnelle me menaça qu’elle ne ferait plus jamais rien à manger si je n’y allais pas. Je la détestais. Elle était comme Hyun Ae; toujours à vouloir m’obliger à faire quelque chose que je ne veux pas. D’un autre côté je pouvais la comprendre, car si c’était Princesse qui était à ma place, je l’aurais personnellement accompagné jusqu’à l’hôpital pour m’assurer qu’elle voie le médecin. Toutefois, puisque j’avais cru bon lui cacher longtemps cette petite péripétie qui m’avait envoyé aux urgences, elle refusait de venir avec moi en prétendant que je n’avais qu’à y aller avec ma meilleure amie. Cette histoire allait vraiment me poursuivre encore longtemps? Alors que Myung Hee partait dans le salon avec sa tasse de café à la main, je me retournai vivement pour lui redire pour une centième fois que j’étais désolé, mais ça lui était égal. Mes excuses elle les avait entendus assez souvent et je crois qu’elle en était même rendu au stade à ignorer mes bêtises.

Pour me rendre de bonne humeur et bien partir cette journée, j’avais décidé de laisser Myung Hee à Doogie puisqu’ils s’entendaient si bien ces deux-là. De toute façon, j’avais besoin de café et d’une jolie demoiselle nommée Hyun Ae. Après ma douche, j’étais donc sorti dehors pour aller la voir au Chokollis. Je stationnai ma voiture dans la rue après avoir peiné à trouver une place. En tournant le coin qui menait au petit café, je m’arrêtai net de marcher en voyant par la fenêtre du commerce une silhouette que je connaissais bien. Je fis un pas vers l’arrière pour ne pas rester au beau milieu de la vitrine et me cacher. De loin j’observais le spectacle. Hyun Ae était penchée sur le comptoir avec les coudes en appuie. Elle avait son magnifique sourire qu’elle a toujours et digne d’un film d’ado, elle riait sûrement à cause des paroles de l’homme en face d’elle. En temps normal, je ne me serais pas gêné pour aller gâcher ce moment en m’interposant, mais cet homme qui lui faisait la conversation était mon petit frère. Qu’est-ce que Jae Khun faisait là? Un de ses cours avait peut-être été annulé…Poussant un soupir en regardant le sol, puis l’intérieur du café, je décidai de faire marche arrière.

Je me dirigeai finalement directement à l’hôpital. Cependant je n’étais pas du tout de bonne humeur ce qui rendait ma conduite un peu agressive. Ce n’était pas plus grave que ça si je causais un accident, de toute façon j’avais rendez-vous dans 20 minutes avec le médecin. Finalement, j’arrivai à ma destination saint et sauve et je ne sais pas pourquoi, mais j’étais presque déçu. Au moins un accident aurait mis de l’action dans ma vie routinière. À peine 1heure après que je sois rentré à l’intérieur du bâtiment, j’avais passé tous leurs stupides tests pour leur prouver que ma tête se portait à merveille. Le seul point négatif qu’ils trouvèrent à me dire était que je me nourrissais mal. Ouias et après?

Je quittais la salle d’examen quand je sentis mon cellulaire vibrer. Je m’attendais à un sms de la part de ma femme qui me demandait de passer acheter de la bouffe pour les animaux en revenant, mais ce fut tout autre. D’ailleurs ce sms fut la cause première de ce sourire qui apparaissait peu à peu sur mon visage. Le nom de Changyon l’enfoiré venait de me remettre de bonne humeur instantanément. Je m’empressai d’ouvrir le message en m’arrêtant au beau milieu du corridor. Les cellulaires étaient interdits dans les hôpitaux, mais depuis quand que je suivais les règlements?

Salut vielle branche. J’aurais besoin de toi cette semaine. En faite, j’ai besoin de me changer les idées, t’es dispo’ ? Je sais que ta femme va pas trop aimer mais…juste quelques petites Nana par-ci par-là, tu vois le genre ? Réponds-moi vite, tu sais que je suis pas très patient. Bisous bien baveux, et en espérant que tu t’étouffe avec.

Cet idiot me manquait vraiment de plus et je voulais même lui répondre que j’étais libre aujourd’hui s’il le souhaitait. Moi aussi j’avais besoin de me changer les idées et il n’y avait personne au monde meilleur que Changyon pour me faire oublier mes tracas. Nous ne prenions jamais la vie très au sérieux quand nous étions ensemble et c’était en plein ça que ça me prenait actuellement. Je ne me préoccupais pas de ce que Myung Hee pourrait penser de l’idée de Changyon. Elle n’avait qu’à ne pas être tenue au courant. Je répondu donc à mon ami que je pouvais le voir quand il voulait et que le plus tôt serait le mieux. Une fois le sms envoyé, je me dirigeai vers l’ascenseur pour quitter ce lieu rapido presto. Je m’arrêtai ensuite à l’accueil où la secrétaire la plus bête que cette terre ait portée s’ennuyait en lisant un magazine. Je dû lui donner un papier que le médecin m’avait refilé et prendre un second rendez-vous prévu pour le mois de décembre. Je savais déjà que je n’allais pas y aller, mais bon au moins Myung Hee ne pourrait pas me reprocher de ne pas prendre soin de moi-même.

Une fois cette connerie faite, je passai les portes coulissantes qui donnaient sur l’extérieur. Toutefois, je ne pu me résoudre à regagner ma voiture toute suite quand je cru encore reconnaître une silhouette. De dos, il fumait une cigarette et je ne pouvais pas me tromper. C’était une très drôle coïncidence, mais j’étais convaincu qu’il s’agissait de Changyon. Avec mon sourire que j’avais toujours quand je voulais narguer quelqu’un, je sortis mon cellulaire de mes poches tout en marchant un peu plus loin pour pas qu’il me voit. Je lui envoyai un message pour lui demander où il était. Je ne savais pas pourquoi il était ici aujourd’hui, mais je savais qu’il allait me mentir pour me cacher la vraie raison. Voyant qu’il venait de sortir son cellulaire et qu’il l’avait resserré sans oser me répondre je fronçai les sourcils. Il n’avait pas tellement envie de me voir visiblement. Je m’approchai silencieusement de lui pour venir poser ma main sur son épaule. J’avoue que j’avais la vilaine intention de lui faire peur. Je crois que c’était mission accomplie, puisque je lui fis perdre sa clope à terre. Il se retourna subitement vers moi avec cet air gêné. Je venais de le surprendre je crois. Il ne voulait pas que je sache qu’il venait à l’hôpital. Ben voyons, c’était un lieu public…

« Tiens…Nich. Qu’Est-ce que tu fous là ? »

C’était plutôt à moi de lui poser cette question. À ce que je sache sa santé se portait à merveille. En lui montrant très clairement mon regard sceptique je lui répondu que j’avais quelques petits tests idiots à passer à cause de ma bataille avec Hyun Ki qui avait mal tourné ce printemps.

« …Mais toi! Tu viens faire quoi ici? »

Il ne travaillait pas dans le domaine de la médecine à ce que je sache et il ne lui était rien arrivé. Peut-être des prises de sang à prendre qui sait, mais il semblait plus d’être un gars qui avait attendu très longtemps. Avait-il passé la nuit là? Peut-être que oui ou peut-être bien que non. Je sortis mon cellulaire pour le désigner et lui montrer qu’il n’avait pas répondu à mes sms. Je lui demandai pourquoi il ne voulait pas me dire qu’il était à l’hôpital. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait, mais je n’avais pas l’habitude de le voir me cacher des choses. Je pensais vraiment qu’on se disait tout. Sans lui laisser vraiment le temps de me répondre, je passai mon bras autour de son épaule amicalement en le tirant avec moi vers ma voiture.

« Quoi qu’il en soit, maintenant que tu es là tu ne pourras pas te défiler. Il est tôt encore mais que dis-tu d’aller boire? »

Encore là, je ne lui laissais pas vraiment le choix. Il se devait de me suivre. Je lui proposai d’aller boire chez lui un peu et qu’ensuite avec un peu d’alcool dans le sang il allait être obligé de me dire pourquoi il se trouvait à l’hôpital.

« Et je t’avertie, si tu as une connerie de cancer, j’veux pas le savoir! »

Connaissant par cœur le chemin que je devais prendre pour me rendre chez moi ami, je partis le moteur en m’invitant chez lui. Aucun arrêt n’était prévu au préalable dans une boutique. J’allais me permettre de lui voler un peu de son alcool en plus de son hospitalité.

Spoiler:

ARGH:

À peine le moteur allumé et je retrouvai le bonheur d’être en compagnie de Changyon quand il me proposa une cigarette. J’en avais pas pris depuis des mois et je jugeais que j’avais été trop sage. Sans plus attendre, je lui en volai une de son paquet avant de lui demander de me l’allumer. J’avais un volant dans les mains quand même!

« J’crois bien que j’aurais préféré que ce soit ça, tu sais ! »

Je pris quelques secondes avant de comprendre à quoi il faisait référence. Il voulait parler de mon commentaire que j’avais fait en lui demandant s’il n’avait pas le cancer. Alors là il voulait me faire croire qu’il y avait quelque chose de pire que ça? De quoi cela pouvait bien s’agir. Il ne venait quand même pas de se faire castrer à la suite d’un cancer des testicules. Si c’était ça, je dois avouer que j’allais remettre notre amitié en cause. C’était un fait, les gars castrés avaient tendance à devenir gay avec le temps. Je regardai mon ami d’un drôle d’air en attendant qu’il m’en dise plus.

« Fais chaud dans ta bagnole, merde »

Il ne tarda pas à ouvrir une fenêtre en sortant ensuite son bras par celle-ci. Pour ma part, je ne trouvait pas qu’il faisait spécialement chaud. C’est peut-être lui qui avait cette impression parce que son cœur se débattait à la suite d’un mensonge? Il était dans l’eau chaude. Il me cachait quelque chose et le fait que je vivais maintenant avec une femme depuis un an, avait développé mon côté curieux. Il allait tout me dire!

« Sinon comment va ta petite femme ? Elle fait bien la vaisselle au moins ? »

Il se moquait bien de moi là et je ne pouvais pas me tromper. Changyon et moi avions toujours été très indépendants vis-à-vis des femmes. C’était même le messie que j’aie fini par m’engager le premier. Et depuis, chaque fois qu’on se voyait, mes amis en profitaient pour me le rappeler. Oui j’étais faible et j’avais succombé aux charmes d’une femme. Je plaidais coupable, mais maintenant ils allaient devoir arrêter de me torturer l’esprit. Je voulais arrêter de faire des cauchemars. Non plus sérieusement, ce type de commentaire de la part de Changyon ne me dérangeait même pu. Je le trouvais même drôle. Néanmoins, je n’oubliais en rien qu’il me cachait quelque chose et qu’il était sans doute en train de tout faire pour changer de sujet.

« Si jamais un jour tu te dispute avec elle…tu sais bien qu’elle peut venir dormir chez moi ! »

Je tournai le temps d’un instant la tête dans sa direction pour lui réserver un regard noir en réponse à son clin d’œil. Il pouvait toujours rêver. Ce que je trouvais le plus charmant c’est qu’il offrait à ma femme et non à moi de m’héberger. Tout le monde sait pourtant que le sofa est réservé à l’homme en temps de guerre avec la femme. Je ne pu donc retenir ma pensée plus longtemps et tout en gardant les yeux rivés sur la route je murmuré mes mots de haines les plus profondes.

« Changyon je te hais… »

Ça le faisait bien rire, mais pas moi. Je savais qu’il faisait ça pour m’énerver et c’était justement pour ça que je le détestais puisque sa technique fonctionnait tellement facilement sur moi quand ça concernait Myung Hee. Changyon cru bon d’ensuite allumer la radio ce qui le sauva d’une mort certaine. La musique allait me calmer et je n’allais pas faire exprès de rentrer dans une voiture du côté de mon ami…

« HEY ! J'adore cette chanson ! Tu te rappelles, elle est sortit on était au lycée...tu sortais avec l'étudiante de 24 ans ! Tu t'en souviens ? Tout le monde t'enviais, moi le premier. Tu m'avais bien eu sur ce coup là. Elle avait un derrière de folie..mieux qu'une américaine ! »

Les musiques du lycée? Dur de s’en rappeler parce que c’était durant cette période de ma vie où j’étais le plus actif après minuit et pourtant je n’avais plus aucun souvenir passer cette heure. Je fêtais fort et c’était très rare qu’après 23h j’étais encore sobre. Party every night c’était mon dicton à cette époque. Pour ce qui est de l’étudiante de 24 ans, oui j’en avais des souvenirs puisque je l’avais revue plusieurs fois, mais je ne m’ennuyais pas du tout d’elle. Et puis c’était quoi son nom déjà? Malgré tout, un sourire se dessina sur mon visage puisque je trouvais cela amusant que Changyon ressasse un peu le passé du temps où c’était cool de boire parce qu’on était mineur.

À peine la chanson terminée qu’on arriva dans le parking de l’appartement de mon ami. À l’intérieur, Changyon ne pensa pas nécessaire de me faire le tour des lieux puisque je connaissais déjà cet appartement en profondeur et peut-être plus que son propriétaire lui-même. Ce dernier se dirigea dans la cuisine, tandis que moi j’optai plutôt pour le salon. Je fis comme chez-moi en m’installant confortablement sur le divan en attendant impatiemment que Jeong revienne.

« C’est tout ce que j’ai…ou presque »

Quoi deux bouteilles de bière et une de saké? Il pensait qu’il allait me tuer avec ça? Je levai la tête vers lui pour le consulter du regard et pour qu’il me rassure en me disant qu’il avait autre chose. Il alluma alors une cigarette et toute suite, je me redressai le dos par stupéfaction. Les yeux grands ouverts je ne croyais pas le spectacle auquel j’assistais.

« Tu tu..vas fumer à l’intérieur!? »

Changyon ne voulait jamais que ça n’arrive. Alors pourquoi aujourd’hui? Arf le petit coquin il avait vraiment quelque chose à m’annoncer. Il avait le cancer du poumon peut-être?

« Bon…tu veux savoir quoi au juste ? Si j’suis malade, si j’vais crever, si mémé va bien ? »

Il en riait? Alors cela voulait dire qu’il n’était pas malade. Prenant un temps pour réfléchir et essayer de percer le mystère, je le fixai sans jamais comprendre ce que cela pouvait être. Il était à l’hôpital, il fumait dans son salon et il disait que la vérité était pire que le cancer. Qu’est-ce qui était pire que la maladie? Soudain mon visage s’illumina et je ne cessai de le fixer, mais cette fois avec plus d’enthousiasme dans la voix parce que je pensais avoir trouvé ce qu’il me cachait depuis le début de la journée.

« Tu tu! …as baisé avec une fille qui avait une maladie transmissible sexuellement? »

À voir son visage, j’en conclu que ce n’était pas ça. Je m’écrassai donc presque entièrement en courbant le dos étant déçu de ne pas avoir vu juste. Et là je me rendu compte de ce qu’il essayait peut-être de me dire. Avec le plus de jugement possible dans mon expression faciale, je relevai la tête vers lui l’air outré

« UNE FILLE?! …tu as rencontré une fille et tu es a..am...AMOUREUX!? »

Le lien avec l’hôpital? Aucun. Seulement il était bizarre et il disait que c’était pire que le cancer. Enfin il fumait dans son appart; signe qu’il n’avait plus d’importance pour celui-ci et donc qu’il allait en plus emménager avec cette chose bientôt. En hochant la tête de tous côtés je répétai que c’était impossible. Je n’avais même pas attendu son approbation que j’étais déjà en train de me faire des scènes d’horreur dans ma tête. Et puis avec une lueur de sournoiserie dans le regard, je relevai encore une fois la tête vers lui.

« J’espère qu’elle fait bien la vaisselle »

Sans plus attendre, je m’appropriai une des deux bières sur la table basse du salon. Je la décapsulerais avec fierté et avec le sentiment de victoire. J’avais trouvé ce qu’il me cachait et en plus c’était un truc compromettant et gênant. Le coup de grâce fut lorsque je me permis de poser mes pieds sur la table prenant ainsi la pose du mec cool qui domine entièrement la situation. Alors Changyon était aussi faible que moi? J’allais bien sûr en profiter pour bien le narguer le restant de sa vie. Toutefois une question était urgente. Je voulais savoir qui était cette mystérieuse fille et pourquoi j’avais croisé mon ami à l’hôpital.

« HEY NON! »

Mon regard s’était assombri et je m’étais redressé. Changyon voulu prendre une bière à son tour, mais je le lui en empêchai. Un sentiment qui se rapprochait de la crainte avait prit le dessus sur moi. Avec un soupçon de dégoût je lui posai une nouvelle interrogation.

«Tu n’étais pas à l’hosto parce que tu l’as mise enceinte j’espère »

Pourquoi j’en venais à une telle conclusion? Parce que mon meilleur ami, Kyung Ae, avait eut le don de me traumatiser à vie avec ses histoires. Je croisais maintenant les doigts pour que Changyon n’ait pas commis la même erreur. Je restai en suspend à attendre sa réponse qui ne venait pas. Il trouva plutôt bon de profiter du fait que ma défense était abaissée pour s’emparer de sa bière. Je tentai de me calmer en m’enfonçant telle une larve dans son divan. Boire une bière c’était un rituel d’hommes forts et virils. S’il avait engrossé une inconnue, il n’avait pas le droit à un tel privilège. Il serait aussitôt recalé aux cocktails pour filles. Ne délogeant aucunement mon attention de lui, je lui demandai quand est-ce qu’il allait se décider à parler. J’étais sur le bord de la crise de panique. Je voulais qu’il confirme ou démente mes hypothèses. Il devait parler s’il voulait que j’arrête de m’imaginer les pires scénarios dans ma tête.

Spoiler: