Nous, notre histoire, ça l’a commencé lorsqu’on était gosse. Ouais, je me souviens de cette journée, au jardin d’enfant, je t’avais volé ton jouet. Ou plutôt, emprunter sans te le demander directement. Mais, mon père m’a sévèrement punit le soir même, alors, le lendemain, je t’ai redonné ce que je t’avais pris. Je me suis excusé en t’offrant une sucette et depuis, on est devenu de bons amis. C’est surprenant, mais, depuis ce jour, on ne se lâche plus d’une miette.
Coup de théâtre, quelques années plus tard, on découvre que tu es mon nouveau voisin ! Quelle joie j’ai ressenti ! On allait encore plus pouvoir faire nos mauvais coups ensembles comme les deux meilleurs potes en ville ! Et, c’était sans parler de nos fameuses aventures  de samouraï dans le jardin  ~  Depuis ce jour, nous sommes devenus les inséparables. Et même que nous sommes partis ensemble faire nos études à Paris pour nos cours de pâtisserie. Sachant que ton père avait une boutique, cela m’avait beaucoup passionné et comme nous partagions cette même passion pour les petits gâteaux, on avait prévu de faire ce voyage ensemble. C’était vraiment cool ! Des meilleurs potes plus que ça, tu meures, c’est certain !
Puis, lors de notre retour à Busan, notre ville natale, on a su que ton père allait s’ouvrir une boutique de pâtisserie à Ulsan. On a décidé de déménager là-bas, afin de se rapprocher de notre futur job. On partage un loft pas trop riche (on y va avec nos moyens, hein !) ensemble dans le centre-ville d’Ulsan et plusieurs personnes de notre immeuble croient que nous sommes un couple. Pourtant, nous sommes que deux meilleurs potes d’enfance… Ce n’est pas parce qu’on aime nous chamailler en se lançant des pâtes ou de la farine qui fait de nous des homosexuels… ~

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Notre histoire à nous commence il y a quelques années. On a fait connaissance lorsque je suis allé en voyage avec mon père à Ulsan. Deux semaines de vacances ! Ça, c’était cool ! Encore plus lorsque j’ai rencontré YuJin. Elle était si jolie ! Le coup de foudre, quoi ~ On s’est fréquenté pendant les deux semaines, jusqu’à accepter de « sortir » ensemble. On s’était minouché maintes et maintes fois, donc, leur amourette d’adolescence semblait si passionnée.
Pourtant, toute belle histoire d’amour a une fin. J’ai dû retourner à Busan, avec mon père au caractère de militaire. On a gardé contacte, même qu’on a essayé de rester en couple, malgré la distance. Mais, plus le temps avançait, plus c’était difficile. Mon père m’interdisait tout plein de trucs, comme de sortir, d’aller sur le net et voir des amis. J’étais coincé. Si je ne pouvais plus voir Yujin, cela ne servait plus à rien. On a conclu de rompre par sms. J’ai été blessé, car elle était si adorable.
Le temps a passé. Je l’ai oublié avec toutes mes folies, mes intentions et ma rébellion envers mon père. Préoccupé comme jamais, j’ai oublié notre amour d’été. Quand je suis arrivé à Ulsan, ça ne m’est pas non plus revenu à l’esprit. J’étais vraiment con de ne pas avoir plus de mémoire pour ça ! C’est seulement lorsqu’on s’est revu, elle et moi, que… tout m’est revenu en tête. J’étais mal à l’aise. C’était une de mes ex et je ne m’en suis même pas rappelé ! Elle non plus, à bien remarquer.
Par un soir où l’on se retrouvait au même endroit, ce malaise régnait encore entre nous. On a discuté un peu, gênés et on a conclu que notre amour était du passé. Elle était en couple et moi, je flirtais d’un côté à l’autre, car je n’arrivais pas à me trouver de partenaire de vie. Je ne devais pas être doué pour ça, l’amour… Malgré tout, Yujin et moi, on reste de bons amis. Je lui souhaite tout le bonheur qui lui fait avec son nouveau copain. J’espère qu’elle sera heureuse, car, elle le vaut bien !

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Nous, on s’est rencontré dans la rue. Du moins, pas en étant des itinérants, hein ! Non, en fait, j’étais pressé ce jour-là.  À un point tel que je courais sur le trottoir bondé de monde, zigzaguant entre plusieurs afin de passer. Je devais me rendre à une fête pour enfant à quelques rues de la pâtisserie où je travaillais. Sauf qu’un moment donné, j’ai perdu pied. J’ai hélé un passant afin qu’il rattrape la boîte qui contenait le gâteau. Heureusement pour moi, il l’a attrapé. J’étais heureux ! En me relevant, j’ai accouru vers lui et j’ai vérifié l’état du gâteau. Merdouille… Il était fichu ! J’allais devoir faire demi-tour pour réparer mes erreurs. Je remerciai néanmoins le garçon et on discuta un peu. Depuis, il vient souvent à la boutique de pâtisserie. Je le vois bien en train de fouiller dans les présentoirs pour goûter aux petits gâteaux. C’était fait exprès pour déguster, ce présentoir. Je ne m’attendais pas à le voir si souvent. Même qu’une fois, il me demanda s’il pouvait voir l’arrière-boutique. Merdouille. J’allais me faire virer si j’acceptais. Évidemment, je refusai et je vis une certaine déception sur son visage. De plus, j’ignorais encore que cet homme était particulièrement têtu…

J’ai trouvé un petit chat, une fois, dans la rue. Je m’étais souvenu que Ji Hoo m’avais jadis parlé d’un type qui recueillait les chats errants chez lui. Je ne pouvais pas garder ce chat, car… je ne pouvais pas accueillir d’animal dans mon loft. C’était dommage, puisque le chat était assez mignon. Craintif, mais mignon, adorable. J’ai contacté mon ami afin d’avoir les coordonnées de ce dit Xin. J’y suis allé le lendemain de ma trouvaille du chat chez Xin. J’ignorais qui s’était et j’espérais ne pas m’être trompé d’endroit. J’étais assez lunatique, donc je pouvais me perdre facilement.
Le chat dans les bras, je lui ai amené le dit chat. Xin m’a très bien accueilli et il m’a même invité à rester chez lui, m’offrant à manger. Bon, je n’allais pas refuser une invitation. Il semblait tellement sympathique ! Il m’a même fait découvrir un alcool chinois. C’était intéressant. Moi qui aimais bien boire, c’était plaisant de voir des nouveautés ! Alors, nous avons bu et bu et bu… On s’était même mit à flirter ensemble. Mais, ça n’a jamais été plus loin. Peut-être parce qu’on n’était pas assez saoul pour désirer plus. Je ne sais pas.  Je n’avais jamais vraiment eu de relation quelconque avec un homme. Je ne pouvais pas savoir l’effet que ça me ferait. Naïf comme je suis, j’avais simplement été emporté par l’alcool.
Depuis, lorsqu’on se croise, Xin et moi, ça reste toujours un jeu de séduction. On n’insiste pas à vouloir plus. De toute façon, ignorant comment approcher les hommes, je ne savais pas comment m’y prendre si j’avais voulu plus. Cependant, ce petit jeu de séduction me plaisait. On se respectait tout en se séduisant. Je me demande bien si on jour, l’un de nous va succomber. Tu paries combien, Xin ?