Je ne pouvais pas cacher l’excitation que je ressentais pour cette journée. Oui… aujourd’hui j’allais passer la journée avec Mi Ran. Elle qui a mes yeux n’est pas une personne comme les autres depuis tellement longtemps. Depuis le lycée on se connait, enfin, surtout moi qui l’a connait. J’étais complètement fou amoureux d’elle mais malheureusement… elle ne voulut pas de moi pendant notre jeunesse lycéenne. Mais il y a quelques mois, on s’est retrouver au marché de Noël d’Ulsan et je dois dire que j’en fus ravi. Elle est venue s’excuser pour notre malentendu d’il y a longtemps. Depuis on se revoit très souvent, on rigole, on parle, on se confit… nous sommes plus proches que jamais. Et aujourd’hui nous allons passer notre soirée à la patinoire. Je trouve ça assez … romantique. Je voulais que tout soit parfait, même si on se voit très souvent… ce soir m’a l’air différent. Je verrais bien. J’avais passé ma journée au travail, et notre sortie a hantée mes pensées tout le temps, autant dire que je voulais vraiment y être. C’est vrai que je l’aime beaucoup… et j’avais hâte de la revoir et de passer une bonne soirée avec elle.

Je devais me préparer pour aller la chercher à son appartement luxueux. Je pris soin de m’habiller correctement, digne de cette soirée. Je regardais ma montre et je vis qu’il me restait encore une heure avant d’aller la chercher. J’avais tellement hâte que je me suis dépêcher pour ne pas être en retard… mais en faite je suis en avance. Mon impatience m’a encore joué des tours. Alors, je suis allé m’assoir dans mon canapé en pensant à ce que je pourrais bien lui dire ce soir. Je m’imaginais sur la glace avec elle… Heureusement que je sais patiner sinon je serais passé pour un loser. Mon dieu, je ne sais même pas si elle sait patiner. Au pire, je lui apprendrais. C’est romantique aussi non ? Plus le temps passait, plus je m’impatientais alors j’ai décidé de partir en avance.

Je descendis a ma voiture et commença à prendre le chemin de son appartement. Malheureusement ma belle Mi Ran habitait avec Tae Hyo… j’espère ne pas le croiser en allant la chercher. Sur la route, je me disais qu’elle m’en voudrait peut-être si j’arrivais en avance alors j’eu déjà l’idée de m’arrêter chez un fleuriste lui acheter un beau bouquet. C’est peut-être simple et habituelle pour toutes les belles demoiselles mais je pensais que ça lui ferait tout de même plaisir même si je ne dois pas être le premier à lui en offrir. Je lui pris un beau bouquet de roses rouges, je trouvais que c’étaient les plus jolie et je ne connais pas trop les autres fleurs alors… j’ai pris la facilité.

En faite, je suis arrivé pile à l’heure à son appartement. Je pris les fleurs en mains et souffla un bon coup. J’hésitais entre lui donner ou pas… peut-être qu’elle trouverait ça ringard… je prenais puis posais les fleurs puis au bout de trois fois je pris les fleurs et sortis de ma voiture en vitesse. Maintenant, je devais y aller. Je me dirigeais vers la porte et l’ouvrit pour monter a l’étage de son appartement. Je toquais à la porte en espérant ne pas tomber sur Tae Hyo.

Heureusement pour moi, c’est la belle Mi Ran qui ouvrit la porte. Elle était resplendissante comme toujours. Je lui fis un sourire avec un petit bonjour en lui tendant mes fleurs. Je ne savais pas trop ce qu’elle en pensait mais elle semblait contente alors je pris ça positivement. Elle posa les fleurs à l’intérieur et pris ces affaires pour qu’on se dirige a ma voiture. Je lui ouvris sa porte pour qu’elle monte dans ma –luxueuse- voiture. Puis je montai de mon coté pour nous diriger vers la patinoire.

« Je t’emmène a la patinoire extérieure aujourd’hui, avec la neige et la nuit d’hiver ça sera super jolie… je voulais que tu vois ça… » Lui dis-je.

Elle souriait de toute ses dents au photographe qui immortalisait son visage à chaque demi-seconde avec son appareil photo. S'il savait que la cause de ce sourire n'était pas la musique de Noël, mise pour créer une ambiance joyeuse au studio photo, mais plutôt car elle devait voir Ji Hae plus tard dans la soirée, il ne serait pas aussi fier de lui. Mi Ran fit un de ses aegyo, sachant pertinemment que les hommes qui allaient voir les photos sur son fancafé allaient craqués. Les idoles comme les présentatrices télés connaissaient leurs forces et leurs faiblesses : elle était douée pour agir en enfant dans les divers émissions ainsi que dans son émission, ce qui charmait une énorme marge d'âge. Des plus âgés aux plus jeunes ! Elle était comme ça, d'un charme naturel. Pas seulement grâce à sa beauté. Elle savait qu'elle était charmante, mais il y avait des femmes cent fois plus jolies qu'elle sur la planète ! C'était son caractère qui charmait les gens. Si jovial, si amical. Elle faisait passer le bonheur des autres avant le siens mais, tant que ses proches étaient heureux, elle l'était aussi. Tirant la langue pour faire une grimace au photographe, elle rigola et fit un dernier aegyo avant qu'il ne mette fin à la séance photo. Joyeuse, elle s'avança près de l'ordinateur où elle fit défiler les différents clichés d'elle à l'écran. Les premiers étaient plus sérieux, Mi Ran vêtue d'une chemise blanche ainsi que d'une jupe taille haute noire et moulante lui arrivant à la mi-cuisse. Les dernières étaient plus mignonnes et enfantines, étant vêtue d'une jupe mini-jupe rouge ainsi que d'un gros pull en tricot vert, très esprit de Noël. Souriante et fière d'elle, elle se dirigea vers la petite loge où elle enfila ses vêtements à elle, rassemblant toute ses choses avant de sortir et de remercier tous le monde pour leur bon travail, leur souhaitant un joyeux temps des fêtes.

Heureuse, elle descendit jusqu'au parking souterrain où sa voiture était garée. Tenant ses clefs, elle déverrouilla sa voiture et s'assied, déposant son énorme sac à main à 1000 dollars sur le siège passager, s'attacha, démarra puis alluma la radio où des chansons de Noël passaient en boucle. D'humeur toujours aussi joyeuse, elle se mit à chanter tout en conduisant jusqu'à chez elle. Une fois arrivée à son immeuble, elle entra dans le stationnement souterrain et se gara au même endroit qu'à l'habitude. Elle sortit de la voiture et leva la manche de son manteau pour observer sa montre : Alerte ! Ji Hae allait arriver d'une minute à l'autre et elle devait être présentable pour son arrivée. De plus, elle n'aimait pas faire attendre les gens, une autre raison qui la poussa à sprinter chaussée de talons hauts jusqu'à l'ascenseur qui la laissera à son étage. Serrant à nouveau ses clefs contre elle, elle attendit jusqu'au septième étage et quand les portes s'ouvrirent, elle se précipita à la course jusqu'à la porte de son luxueux appartement où elle ouvrit la porte précipitamment et, saluant Tae Hyo à la va-vite. Elle alla s'enfermer dans sa chambre sans ajouter un mot de plus. Son colocataire la connaissait assez pour savoir qu'elle était pressée, probablement à cause d'un rendez-vous. Mi Ran ne prit donc pas le temps de bien choisir les vêtements qu'elle allait porter, enfilant ce qu'elle pensait être une bon choix. Ni trop chic, ni trop monotone. Passant en vitesse dans les toilettes, elle observa son reflet dans le miroir, fit quelques retouches à son maquillage, plaça ses cheveux avec ses doigts et se précipita hors de sa chambre pour allez piquer un peu du pop-corn de Tae Hyo, qui lui, était assis sagement devant un bon film.

- Un rendez-vous important ? Lui demanda-t-il.

Elle hocha la tête et s'empiffra à nouveau de pop-corn.

- Ouaip, su-t-elle dire, la bouche pleine. En quelques sorte ...

Son meilleur ami haussa un sourcil, réalisant que ce serait une sortie avec Ji Hae. Elle le savait, ces deux là ne s'étaient jamais appréciés. Malgré tout, ils faisaient de véritable efforts. C'était pratiquement les deux hommes de sa vie. Tae Hyo, son meilleur ami, et Ji Hae, son ... Son quoi ? Son futur petit ami ? Elle n'en savait rien mais, elle ne pouvait pas nier qu'il y avait quelque chose entre eux. Au même moment où elle allait se reprendre du pop-corn, on sonna à la porte. Elle se mordit la lèvre, inquiète de son look. Tae Hyo lui sourit.

- Ji Hae, je présume ... Allez, file petite soeur ! Et ne t'inquiète pas, tu es parfaite.

Mi Ran lui sourit, le serra dans ses fins petits bras, l'embrassant sur la joue. On aurait juré un couple, mais ils étaient simplement les meilleurs amis du monde. Elle le considérait comme son grand frère, un membre à part entière de sa famille. Se dirigeant vers la porte, elle lui souhaita une bonne soirée et ouvrit la porte. Rougissant légèrement en voyant les roses rouge qu'il m'avait acheté. C'était tellement mignon ! Lui souriant, elle le serra dans ses bras avant d'aller poser les fleurs sur le comptoir de la cuisine et revenu. Elle referma la porte et ensemble, ils se dirigèrent vers la voiture de Ji Hae. Il lui ouvrit la porte, galamment, et attendit qu'elle soit assise pour refermer la porte et ouvrit la sienne pour s'assoir derrière le volant. Il démarra, prêt à m'emmener vers cet endroit encore inconnu. Puis, il m'annonça qu'il m'emmenait à la patinoire extérieure. Heureuse, elle le regarda avec des yeux pétillants, comme ceux d'un enfant.

- Sérieusement ? Woaah, c'est super ! J'ai tellement hâte d'y être !

Et elle réalisa qu'elle n'avait pas patinée depuis, quoi, au moins six ans ? Se mordant la lèvre, elle baissa les yeux.

- Oppa ... Je ne sais plus si je sais patiné ou non .

L'entendant rigoler de la situation, elle le frappa légèrement au bras.

- C'est pas drôle ! La dernière fois que j'ai patiné, c'était il y a six ans !

Elle lui tira la langue, lui faisant une grimace, puis rigola légèrement.

Je vis les yeux pétillants de Mi Ran à l’annonce de notre sortie et j’en fus très heureux. Tout ce que je voulais c’était rendre heureuse la femme avec qui j’étais et j’espérais y arriver comme ça.

« Sérieusement ? Woaah, c'est super ! J'ai tellement hâte d'y être ! » Me dit-elle.

En plus de son visage ravisant elle me donnait la confirmation de sa joie par les mots. Maintenant c’est encore elle que me rendait heureux. Rien que de la voir souriante comme ça me donnait la joie de vivre. Je ne sais pas si elle le sait mais c’est grâce à elle que je me sens bien aujourd’hui.

«Oppa ... Je ne sais plus si je sais patiner ou non. »

« Oh, ce n’est pas un problème, si tu ne sais plus patiner, je te réapprendrais ! » Répondis-je

J’eu un petit rire en entendant cette phrase. Je m’imaginais Mi Ran avec des patins… et… oublions. Elle me frappa sur le bras et j’eu encore plus envie de rire mais je m’arrêtais et me retenais avec un grand sourire aux lèvres. C’est vrai que je n’avais pas beaucoup réfléchi au faite qu’elle pouvait ne pas savoir patiner… mais en même temps c’était un avantage. Je voulais me rapprocher un peu plus d’elle parce que… parce que je l’aime beaucoup et si elle n’arrive pas à patiner, je pourrais être encore plus proche d’elle.
Enfin ça c’est si elle ne me rejette pas comme au lycée… mais c’est une autre histoire. A présent, entre moi et Mi Ran tout a changé à mes yeux. Enfin, de mon coté rien n’a changé pour elle… j’imagine que malheureusement de son coté aussi.

« C'est pas drôle ! La dernière fois que j'ai patiné, c'était il y a six ans ! » rajouta-t-elle.

Six ans ? Ca fait beaucoup. Mais comme je le disais elle se souviendra bien vite de la technique et sinon je suis là… Elle me tira la langue et je répondu par une petite grimace mais au fond de moi je voulais juste lui dire qu’elle était super mignonne.

« Mais ne t’inquiète pas, je serais là pour t’aider, je te l’ai dis ! » Dis-je.

Je me tournis vers elle pour lui faire un petit sourire qui devait traduire le faite de ne pas s’inquiéter mais je ne suis pas sur de l’avoir beaucoup rassurée.
Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard à la patinoire. Je sortis de la voiture en lançant un « On y est ! » et je suis ensuite allé ouvrir la porte de Mi Ran. Et oui, je suis romantique.

« Allez ! On va bien s’amuser tout les deux ! » Lui dis-je en passant mon bras sur ces épaules comme … deux amis.

J’espérais que ma pauvre petite Mi Ran ne soit pas trop en stress mais il n’y avait pas beaucoup de raison de l’être puisque je suis là, à moins qu’elle n’ait pas confiance en moi mais avec tout ce qu’on s’est dit j’en doute.

Nous nous sommes dirigés vers la caisse ou nous avons du faire un peu de queue. Malheureusement il faisait froid et nous étions dehors, je m’inquiétais pour mon accompagnatrice.

« Tu n’as pas trop froid ? Je peux te prêter ma veste si tu veux… »

Je n’osais pas encore lui mettre directement sur les épaules… ça faisait… trop… couple. Nous sommes enfin arriver à la caisse et je payais deux places. Je me retournais vers mon amie et la pris par le bras pour l’emmener dans le petit vestiaire ou il fallait mettre nos patins.
Je suis allé chercher les miens et ceux de Mi Ran puis nous les avons enfilés. C’était toujours dur a mettre… mais bon. Je rigolais déjà en nous voyant tout les deux marcher avec des patins. Ce n’était pas vraiment la classe ce genre de chose.
Arriver devant la petite entrée pour aller sur la glace, je pris la main de mon ami et descendis en premier sur la patinoire.

« Tu es prête ? » Lui demandais-je.

Je compris qu’elle était et je pris ces deux mains avec les miennes pour l’aider a ce mettre sur la glace, je la tenais bien pour ne pas qu’elle tombe.

J’attendais qu’elle me donne sa main pour que je puisse l’emmener avec moi sur la glace pour commencer nos petits tours autour de la piste. Une fois qu’elle me donna enfin sa main qui n’étais pas encore réchauffer, je le gardais dans le mienne avant de l’entraîner avec moi. J’aimais pouvoir la garder près de moi et tenir sa main. Il y a quelques années de la je rêvais juste de prendre sa main et de pouvoir toucher sa peau et voila que maintenant j’ai la chance de l’avoir près de moi. Si j’avais su… Nous prenions équilibre puis nous avons commencés a avancer sur la piste tout doucement. Arriver au tournant de la piste, je sentis alors mon bras partir en arrière avec la jolie jeune fille qui me tenait la main. Je me suis alors retrouver juste au dessus de mon amie. Sur le coup, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il venait de se passer mais je compris que j’étais tombé et que je me retrouvais complètement contre elle, sans bouger.

« Oppa, tu es lourd ! Pousse toi un peu ! » Me dit-elle.

« Oh ! Excuse-moi ! »Lui répondis-je.

Me retrouver comme cela aussi près d’elle me faisait perdre la tête et je n’avais même pas bougé alors qu’elle devait souffrir en dessous de moi. Je me relevais et lui tendis la main pour qu’elle puisse se relever. Je la vis qu’elle rigolait mais je m’inquiétais encore et toujours pour elle.

« Tu ne t’es pas fais mal j’espère ? » Lui demandais-je.

Je pris alors sa main et continuais notre chemin sur la glace. Arriver vers le passage pour sortir de la patinoire. Je sortis et la fis sortir avec moi en la portant un petit peu vers moi. Je gardais sa main dans la mienne et je l’ai emmenée avec moi dans un café.

« Allons donc prendre un café… »

Nous nous sommes installés sur l’une des tables et je lui demandais ce qu’elle voulait prendre. Après, je me suis dirigé vers le bar pour prendre ce que nous voulions, j’attendis quelques minutes puis on me donna ma commande. Je retournais vers elle en lui tendant ce qu’elle voulait, elle le prit et je lui souris.

« Alors, rien a me raconter en ce moment ? Je suis très curieux tu sais ! » Annonçais-je.

J’écoutais sa réponse en lui souriant et en buvant le café que je venais de prendre. Je la regardais sourire en me rappelant tout ce que j’aurais donner pour voir ce sourire il y a quelques années et en me rappelant la chance que j’ai d’être ici en ce moment avec elle. Je rigolais de ce souvenir.

« Huuuum, et les amours ? » Demandais-je.

Question déplacé mais j’avais vraiment envie de lui poser cette question. J’avoue que j’espérais qu’elle me réponde qu’il n’y a rien de nouveau même si je sais très bien qu’une aussi jolie fille qu’elle ne pouvait n’avoir rien a dire sur les hommes. Après moi, elle a du avoir tellement de demande que je me demande encore comment elle a fait pour se souvenir de moi.

Spoiler:

Les mains chaudes du jeune homme serrant les siennes et les réchauffant la firent sourire. Elle aimait le sentir près de d'elle, le savoir à ses côtés, toujours là pour elle si elle avait un problème. Ji Hae lui sourit puis, lentement, l'entraîna avec lui sur la glace lisse et blanche de la patinoire. Lentement, ils avançaient, sans se douter que, quelques secondes plus tard, la jeune coréenne perdrait l'équilibre et tomberait sur la glace, attirant Ji Hae dans sa chute. Elle resta un moment sans bouger, à l'observer, à le détailler. Pourquoi l'avait-elle rejeté, à l'époque ? Elle essaya de se remémorer son visage d'adolescent grâce à ses souvenirs, mais rien n'y fit. Son coeur se serra dans sa poitrine alors qu'elle réalisait à quel point elle avait été cruelle quand il lui avait déclaré sa flamme à l'époque. Elle n'avait même pas prêté attention à son visage, n'avait pas remarqué se sourire si beau, ses yeux emplit d'admiration pour elle, son visage si beau. Elle l'avait froidement rejeté, elle l'avait oublié. Et maintenant qu'elle et lui étaient devenus de bons amis - ou peut-être plus ? -, elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Ce qu'elle ressentait pour lui, en cet instant, c'était plus fort que tout. Elle avait été bien bête durant sa jeunesse. Oui. Une vrai idiote.
Les deux amis se regardèrent pendant un moment dans les yeux, comme hypnotisés. Se mordant la lèvre, elle détourna finalement le regard et se mit à rigoler, s'étant rendue compte qu'elle serrait Ji Hae contre elle, l'empêchant ainsi de se relever. Cela s'était fait sans qu'elle s'en aperçoive. Un bête réflexe. Elle rougit légèrement avant de relâcher doucement son étreinte. Pour détendre l'atmosphère, elle lui dit qu'il était lourd et elle lui demanda de se pousser.

- Oh ! Excuse-moi !

Lui dit-il, se relevant rapidement.

Elle rigola à nouveau et prit la main qu'il lui tendait, se relevant avec son aide. Il lui demanda ensuite si elle s'était fait mal, s'inquiétant pour elle. Lui souriant, elle secoua énergiquement sa tête en signe de négation.

- Ne t'inquiètes pas, oppa ! Je vais très bien !

Il fut soulagé à l'entente de cette réponse positive et lui reprit la main pour qu'ils continuent leur trajet sur la glace. Ils firent quelques tours de plus, Mi Ran prenant de plus en plus d'assurance . Ils recroisèrent ensuite la porte pour entrer dans la patinoire et Ji Hae la porta un peu vers lui avant de l'attirer hors de la patinoire, vers un endroit encore inconnu.

- Allons donc prendre un café…

Voilà donc où il l'emmenait ! Elle approuva en silence cette initiative qu'il avait prit et, ensemble, ils pénétrèrent dans un joli café. Ils s'installèrent à une des tables et il lui demanda ce qu'elle voulait.

- Un café serait bien ... Et un cupcake au chocolat aussi !

Dit-elle, enjouée.

Elle avait toujours aimé les pâtisseries et le sucre, il était donc évident qu'elle commande une petite douceur. Son ami approuva et se leva pour se diriger au comptoir où il passa sa commande. Restant seule à la table, elle se sourit à elle-même. Elle devait se l'avouer, elle passait une excellente soirée. Et elle était en si bonne compagnie. Combien de fois avait-elle eu envie d'embrasser les douces lèvres de son ami depuis le début de la soirée ? Trop pour le compter. Elle était accro ? Peut-être, mais elle sentait qu'elle aimait vraiment le jeune homme. La jeune Mi Ran se sentait toujours bien avec lui, toujours confiante, toujours joyeuse. Alors qu'avec Young Ho, elle se sentait mal à l'aise, même si elle avait toujours une grande attirance pour lui. Son ex petit-ami, celui qui l'avait trompé. Tae Hyo, son amour de colocataire, lui avait dit de penser à ces deux hommes, d'imaginer avec lequel elle avait le plus de chance d'être heureuse dans le futur, avec lequel elle serait bien. Dès qu'elle aurait trouvée la réponse à cette question, elle saurait lequel choisir. En ce moment, elle était sûre que celui qui la rendait la plus heureuse était Ji Hae. Sans aucune hésitation. Elle était toujours souriante et joyeuse en sa compagnie.

Le jeune homme qui occupait ses pensées revint s'assoir à la table avec ce qu'ils avaient commandés. Joyeuse comme tout en voyant le cupcake au chocolat, elle prit la petite assiette, les yeux pétillants, et la déposa devant elle. Puis, elle prit son café et en bu une gorgée avant de regarder Ji Hae et de lui sourire. Il lui sourit à son tour avant de lui demander gentiment si elle avait quelque chose à lui raconter en ce moment.

- Je suis très curieux tu sais !

Ajouta-t-il, souriant.

Elle rigola légèrement et observa sa tasse de café, à la recherche de quelque chose d'intéressant à raconter. Lui parler de son travail était ennuyant. Lui parler de sa semaine longue et pénible ? Non. Lui avouer enfin qu'elle était anémique ? Certainement pas. Elle ne voulait pas l'inquiéter avec ces bêtises sans importances. Haussant ses épaules, elle fit une petite mine abattue, se rendant compte qu'elle n'avait rien d'intéressant à raconter. Elle se sentait inintéressante. Soupirant, elle prit le cupcake au chocolat et croqua dedans. Le goût du chocolat l'enivra et elle sourit un moment.

- Huuuum, et les amours ?

Elle s'étouffa pratiquement avec la pâtisserie. Écarquillant les yeux, elle porta rapidement le gobelet à café à sa bouche et en prit une gorgée, la soulagent. Elle ria nerveusement et ses doigts se mirent à pianoter sur la table. Elle avala lentement sa salive et leva doucement ses yeux vers Ji Hae. Croisant son regard, elle se surprit à rougir et se traita intérieurement d'idiote.

- Rien de bien spécial, honnêtement ... Ma vie sentimentale est au plus bas, même si je dois avouer m'intéresser à quelqu'un en ce moment ...

Plus elle parlait, plus elle sentait le rouge lui monter à la figure. Et elle sentait le regard de Ji Hae sur elle. Mi Ran se mordit la lèvre et prit une grande inspiration avant de mettre sa main sur celle de son ami. Elle la serra fortement et elle détourna ensuite le regard.

- Et ... Et toi ? Côté amour ?

Spoiler:

Je la regardais toujours le sourire aux lèvres en attendant d’entendre sa réponse. Je m’impatientais de savoir quel homme avait osé se mettre en travers d’elle et moi-même si enfaite il n’y a rien entre nous. Bon, moi aussi, il y avait beaucoup de fille que j’ai fréquentée depuis le lycée ou elle m’avait magnifiquement bien rejeté mais elle était toujours restée le meilleur souvenir que je pouvais garder d’une femme.

« Rien de bien spécial, honnêtement ... Ma vie sentimentale est au plus bas, même si je dois avouer m'intéresser à quelqu'un en ce moment ... »

Qui était l’homme qui intéressait Mi Ran… Je le détestais du plus profond de moi sans le connaitre. J’étais jaloux de tout les hommes qui pouvait l’approché. Mais comprenez moi, elle ma littéralement rejeté pour un autre homme que j’ai toujours détesté alors maintenant je me méfis de tous ceux avec qui elle est mais bien sur, je ne le montre pas.
Je regardais la belle, sans rien dire. Cette question était maudite. Je n’aurais jamais du être aussi curieux mais ce n’est pas grave, sa m’apprendra à vouloir tout savoir de sa vie. Son visage devenait rouge. Cela la dérangeait de me parler de ces amours ? Mais vraiment, quelle question idiote. Elle prit ma main et mon sourire se réafficha sur mon visage plus un petit frisson. Elle sera fort ma main avant de parler.

« Et ... Et toi ? Côté amour ? » Me demanda-t-elle à son tour.

Je détournais le regard d’elle et réfléchissais à ce que je pouvais lui dire. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais fou d’elle. Je pris une grande respiration avant de reposer le regard sur elle en souriant.

« Je suis amoureux si tu veux tout savoir, mais c’est sans importance… » Dis-je.

Je continuais à lui sourire pour ne pas lui montrer tout la gêne qui s’installait quand je devais lui dire que j’étais amoureux. Bien sur, elle, ne savait pas que je parlais d’elle mais moi j’en étais bel et bien conscient. J’ai attendu qu’elle ait finis de manger et de boire avant de me lever. Je lui ai tendu ma main en lui disant que nous étions la pour patiner, pas pour discuter er pour lui montrer que je voulais qu’on sorte d’ici. Je la pris près de moi et nous sommes retournés vers la patinoire. Nous avons repris une discussion mais j’évitais de parlé de tout ce qui se rapprochait de l’amour. Après un moment a tourné en rond dans la piste de glace je me suis lassé de patiner. Je me suis doucement arrêter pour ne pas nous refaire tomber comme tout a l’heure.

« Et si nous sortions d’ici ? On pourrait aller se promener ailleurs ? Il y a un parc juste a coté. » Lui demandais-je.

Plus je la regardais, plus j’avais envie de lui dire combien j’aimais être avec elle et combien je voulais rester éternellement a ces cotés. Seulement, maintenant que je savais qu’elle s’intéressait à quelqu’un jamais je ne pourrais lui dire que c’est elle qui fait battre mon cœur.
Nous sommes sortis de la patinoire et moi je suis allé chercher nos chaussures. Je suis revenu en souriant vers elle et lui ai donné les siennes. Après les avoir remis je tendis a nouveau ma main vers elle pour lui montré l’endroit dont je parlait tout a l’heure. C’était un parc assez joli, mais caché. Il était très peu fréquenté mais moi je le connaissais grâce a une amie. Je voulais l’emmener là-bas pour qu’on soit tranquille tout les deux et qui sait, peut-être aurais-je le culot de lui parler de ce que je ressens a nouveau pour elle.

« Je viens souvent ici, tu verras c’est superbe endroit » Lui dis en rentrant dans le parc.

Nous avons marché un petit peu puis j’ai décidé de prendre sa main dans la mienne. Ni elle, ni moi n’avons fais un seule commentaire sur le geste que je venais de faire. Nous ne faisions que discuter et rigoler. Je passais un agréable moment avec elle. Au bout de quelques minutes, notre conversation de tout a l’heure revenue me hanter. Je voulais savoir qui était l’homme qui rivalisait avec moi. Je nous arrêtais au milieu d’un chemin entourer de magnifiques arbres et de fleurs.

« Mi Ran, il serait possible que je connaisse le prénom de celui… que tu apprécie ? »

Elle aimait la façon dont il la regardait, la façon dont il posait chaque fois ses beaux yeux sur elle. Elle se sentait réellement appréciée. Elle aimait la façon dont il lui parlait si naturellement, comme s'il la connaissait depuis toujours, comme s'il pouvait tout lui dire. Elle adorait l'entendre prononcer son nom : chaque fois, elle frissonnait. Et quand il la touchait, quand il effleurait la peau de la jeune femme de ses doigts, elle ne pouvait que perdre la tête. L'effet qu'il lui faisait, elle ne pouvait l'ignorer. Il la chamboulait chaque fois. Et dire qu'elle l'avait ignorée. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver si elle avait choisi de ne pas l'ignorer, de laisser tomber Young Ho et de sortir avec lui à la place. Secouant la tête, elle chassa cette idée de son esprit, se trouvant ridicule d'essayer d'imaginer un avenir qui ne se réaliserait probablement jamais. C'était l'effet qu'il produisait chez elle. Il la rendait complètement accro. Il la rendait jalouse, ce qu'elle détestait être. Il la rendait faible : il aurait pu lui demander de faire n'importe quoi, elle l'aurait fait. Tout pour lui.

Sa main était toujours sur celle du jeune homme. Elle la serrait, essayant par la même occasion de regarder Ji Hae dans les yeux. C'était difficile : elle sentait chaque fois la chaleur lui monter à la tête, signe qu'elle allait rougir d'une minute à l'autre. Il était drôle de voir qu'elle pouvait être si timide avec les autre, mais, qu'une fois devant les caméras, avec des invités, elle était tout sauf timide. Encore une fois, c'était l'effet Ji Hae. C'était fou comment il pouvait la changer sans s'en rendre compte ! Un sourire léger apparut sur son doux visage et elle observa un instant son petit gâteau au chocolat. Elle prit une autre bouchée de ce délice sucré avant de déposer le restant dans la petite assiette en porcelaine blanche et de porter à ses lèvres la tasse de café, attendant la réponse de son ami. Elle espérait qu'il n'ai aucune femme en vue, qu'il lui dise que non, il n'était intéressé par personne. La réalité fut toute autre, puisqu'il lui annonça qu'il était amoureux, mais, que c'était sans importance. Voyant le sourire qu'il lui fit, elle du se forcer à lui sourire. Sa lèvre inférieure commençait déjà à trembler et elle dut lever les yeux pour être sûre qu'aucune larme traitresse ne puisse s'échapper. Mordant sa lèvre tremblante, elle prit une inspiration inaudible avant d'afficher un sourire bien plus convainquant. Intérieurement, elle hurlait de tristesse. Il était probablement amoureux de cette Han Byeol. C'était probable. Il lui envoyait toujours pleins de sms, il parlait souvent d'elle, il passait beaucoup de temps avec.

- Waouh, c'est ... C'est super pour toi ... Dit-elle, d'un ton faussement joyeux.

Lentement, elle enleva sa main de celle de Ji Hae, non sans regret et termina de manger son gâteau et de boire son café. Puis, une fois qu'ils eurent tous les deux terminés, ils se levèrent et quittèrent le café pour retourner patiner sur la patinoire. Ji Hae lui avait dit qu'ils étaient là pour ça, patiner ! Elle fut d'accord et ils embarquèrent de nouveau sur la glace. Ils patinèrent longtemps, parlant de tout et de rien et essayant de détourner le plus la conversation du sujet numéro un qui trottaient dans leurs esprits : l'amour. Sans l'avertir, le jeune homme se stoppa lentement. Mi Ran cru perdre l'équilibre pendant quelques instants, mais elle se raccrocha au bras de son ami et elle resta près de lui.

- Et si nous sortions d’ici ? On pourrait aller se promener ailleurs ? Il y a un parc juste a coté.

Ayant retrouvé son sourire, elle accepta la proposition joyeusement et ils sortirent de la patinoire. Elle patienta sagement près de l'endroit où ils devraient remettre leurs patins pendant que Ji Hae allait chercher leurs chaussures. Il revenu quelques minutes plus tard, souriant. Qu'il était beau quand il souriait, pensa-t-elle. Elle enleva maladroitement ses patins, chaussa ses chaussures et, ensemble, ils remirent les patins à l'accueil. Ils quittèrent la patinoire et se dirigèrent vers le parc. Ji Hae lui pointa l'entrée du parc du doigt et elle sourit. C'était effectivement un bel endroit ! Avec ces lumières blanches qui éclairaient les petits chemins dans la nuit.

- Je viens souvent ici, tu verras c’est superbe endroit.

Ils pénétrèrent dans le parc et se mirent à marcher silencieusement. L'endroit était paisible et silencieux, ce qui rendait Mi Ran un peu plus calme. Malgré tout, cela lui fit penser à ce que Ji Hae lui avait dit un peu plus trop au café. Qu'il était amoureux d'une fille ... Elle voulait croire que c'était d'elle dont il avait brièvement fait allusion, mais elle avait tellement peur. Et si elle lui avouait ce soir qu'elle l'aimait. Peut-être allait-il faire comme elle avait fait à l'époque. Peut-être qu'il la rejetterait aussi froidement qu'elle l'avait rejeté. C'était une option à ne pas écarter. Tout pouvait arriver, et elle se préparerait au pire si jamais elle avait le courage de lui dévoiler ses sentiments. Encore fallait-il qu'elle trouve la force de le faire, ce qui n'allait pas être facile. Elle manquait tellement de confiance en elle ! Non. Elle devrait trouver la force de lui dire. Elle sentait ce que soir, ce serait le bon moment.

Alors que ses doigts commencèrent à lentement se geler, elle sentit la main chaude de Ji Hae se glisser dans la sienne. Ce geste était devenu si naturel qu'elle ne fut même pas surprise. Elle noua ses doigts aux siens et fut bien heureuse qu'il ai pensé à lui prendre la main. Cela allait la réchauffer un peu. L'ambiance fut plus joyeuse quand ils se mirent à rigoler et à parler de tout et n'importe quoi, comme ils le faisaient si souvent quand ils étaient ensemble. Impossible de s'engueuler ensemble. Ils étaient toujours comme deux enfants, rigolant et s'amusant avec un rien.

Mi Ran s'apprêtait à continuer dans le chemin, mais Ji Hae s'arrêta et elle du stopper sa marche, puisqu'elle tenait toujours sa main. Elle se tourna pour lui faire face et l'interrogea du regard, se demandant pourquoi il avait arrêté sa marche. Bien vite, elle eu la réponse.

- Mi Ran, il serait possible que je connaisse le prénom de celui… que tu apprécie ?

Elle se figea, se mordant la lèvre. Bien sur qu'il connaissait le nom de celui qu'elle aimait. C'était lui. Mais, il ne pouvait le savoir, évidemment, puisqu'elle avait toujours la frousse de lui avouer ses sentiments. Elle était une vrai poule mouillée. Sentant le rouge lui monter aux joues, elle baissa la tête et observa le sol.

- Et bien ...

Elle prit une grande inspiration avant de relever sa tête et d'observer son ami dans les yeux.

- Si je te le dis ... Tu promets de garder le secret ?

Elle ne savait pas pourquoi elle faisait cela, mais, elle devait lui dire, maintenant. Elle prit l'autre main du jeune homme dans la sienne et l'attira lentement vers elle, souriant doucement. Elle approcha son visage du siens et se mit à la pointe des pieds pour allez lui chuchoter à l'oreille.

- Il s'appelle Ji Hae, et je suis folle amoureuse de lui ...

Voilà, c'était dit. Ses joues devinrent chaudes et elle enfoui sa tête dans l'épaule du jeune homme, honteuse. De là, elle marmonna quelques chose de presqu'inaudible.

- Mais, je ne sais pas s'il m'aime ...

Je n’avais pas du tout envie de connaitre le nom de celui qui pourrait l’avoir. Je le détestais déjà sans même savoir qui il est. En réalité, je voulais juste connaitre son nom pour ne pas confier mes pensées et mes sentiments à n’importe qui. L’homme qu’elle aime était peut-être un ami proche de moi. Un homme qui aura surement les couilles de lui annoncer qu’il l’aime… pas comme moi qui n’ose pas lui que depuis le lycée je n’ai pas cessé de l’aimer, qu’elle a toujours été la femme de ma vie. Certes, j’ai profité de ma jeunesse et de mon charme avec les filles mais je l’ai tout de même toujours aimé. Elle commença sa phrase... mon cœur se noua. Je l’aimais tellement qu’entendre le nom d’un autre homme franchir sa bouche me faisais du mal. « Et bien … » Me dit-elle avant d’hésiter.

« Si je te le dis ... Tu promets de garder le secret ? » Me demanda-t-elle.

C’est sur que je n’allais pas le dire a tout le monde qu’elle est amoureuse. Surtout que cela pour me faire encore plus de mal. En plus de cela, je n’aurais a personne qui le dire. Je n’ai dis qu’a très de peu de monde tout les sentiments que je ressens pour elle. En même temps je n’ai pas envie que tout mes amis sache que je suis fou amoureux depuis des années d’une femme qui me voit maintenant comme un simple ami. Le pire dans tout cela c’est de ne pas lui avoir redis tout les sentiments que j’ai pour elle... peut-être par peur de revivre la même chose qu’au lycée. Je me souviens encore de son visage quand elle m’a annoncé qu’elle était déjà amoureuse d’un homme et qu’elle ne ressentait rien pour moi. Elle avait brisé mon cœur et pour l’oublier j’allais voir d’autres femmes. Je pensais la rendre jalouse mais elle ne me voyait jamais et préfèrais s’occuper de son homme. Je pensais l’avoir oublier même si je pensais encore a elle… tout les jours. Puis ce jour ou je marchais tranquillement dans la rue et que je l’ai vu courir vers moi. Je n’en revenais pas. Je ne pensais pas la revoir un jour et c’est elle qui était venue a moi. Elle s’est excuser pour ce qui c’était passer entre nous au lycée et depuis nous sommes devenus de très bons amis. C’est pour cela que je ne souffrirais pas autant que la dernière fois quand elle me dira celui qu’elle aime. Non, cette fois-ci même si elle ne m’aime pas, je sais qu’elle sera toujours la pour moi et que je pourrais toujours la voir en tant qu’ami.

Elle s’arrêta sur notre chemin et prit mon autre main. Je me tournais alors face a elle pour comprendre ce qu’elle faisait et elle approcha mon visage du sien. Elle se mit sur la pointe des pieds et vint me chuchoter quelques mots a l’oreille.

« Il s'appelle Ji Hae, et je suis folle amoureuse de lui ... » Dit-elle.

Je mis quelques secondes pour réaliser ce qu’elle venait de dire. Elle parlait bien de moi. Elle venait de dire qu’elle était amoureuse de moi. Sur le coup, je ne la croyais pas. Je pensais avoir mal entendu ou avoir tellement espéré qu’elle dise qu’elle m’aime que je l’ai imaginé. Elle mit sa tête contre mon épaule, je ne voyais plus son visage. Moi, je ne bougeais pas, encore sur le choc de son annonce. Je mis encore quelques secondes et je compris alors qu’elle m’aimait tout comme moi. Je la gardais contre moi sans rien dire. Je devenais tellement heureux, j’avais envie de sauter de joie mais je me retenue de le faire. Maintenant c’était a moi de lui dire combien je l’aime et maintenant que je connais la vérité, je n’aurais aucun mal à lui annoncer. Elle m’aimait enfin, toutes ces années sont passées et je peux enfin l’avoir pour moi. J’allais lui dire quand elle me coupa.

« Mais, je ne sais pas s'il m'aime ... » Dit-elle.

Je souriais, mon sourire ne quitta plus mon visage a partir de l’instant ou elle eu prononcé mon prénom. Je la gardais sans rien dire encore un petit moment contre moi puis je pris les choses en mains et décidais de lui dire tout ce que je ressens pour elle. Je pris son visage entre mes mains et me mis a sa hauteur. Je la regardais dans les yeux toujours émerveiller par cette beauté qui ne la quittera surement jamais. Je caressais sa joue avec mon doigt avant de parler.

« Depuis le lycée… jamais aucun de mes sentiments pour toi n’as réussi a s’échapper… je ne t’ai jamais oublie et je t’ai toujours aimé. » Lui dis-je.

Je la regardais pour voir toutes ces réactions.

« J’attendais ce jour depuis tellement longtemps… » Rajoutais-je.

Je continuais de la regarder puis me suis doucement redresser sans la quitter des yeux. Je descendis ma main dans son cou en penchant mon visage vers le sien. J’hésitais puis posais doucement mes lèvres sur les siennes. Je n’eu plus de doute, je pouvais enfin gouter a ces lèvres. Je l’embrassais amoureusement pendant quelques instants puis me détachais d’elle en gardant les yeux fermés. Je rouvris les yeux et pointa mon regard dans le sien. Mon sourire ne quitta pas mes lèvres et je fus heureux d’avoir fais ça. J’étais déjà devenue accro au gout de ces lèvres et je ne pourrais plus m’en passer. Heureusement qu’elle est amoureuse de moi.

« Tes lèvres sont… parfaites. »

C’est tous ce que j’ai pu lui dire sur le moment. Je ne savais pas quoi dire a part de millions de fois que je l’aime. Je tirai alors son bras et la repris dans mes bras en souriant. Je murmurais a son oreille : « Je t’aime. »

Le visage enfouie dans l'épaule du jeune homme, elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle se mordit la lèvre et referma ses fins et longs doigts sur un bout de la veste de Ji Hae, stressée et apeurée. Mi Ran redoutait qu'il ne l'aime pas comme elle l'aimait. Et s'il ne l'aimait qu'en temps qu'amie ? Cela serait un coup dur mais, elle comprendrait. Après tout, elle l'avait bien rejeté froidement quand ils étaient jeunes, pourquoi ne pourrait-il pas faire la même chose maintenant ? Ce n'était pas comme si un événement de la sorte pouvait s'oublier. Alors, c'était sans grande conviction qu'elle s'accrochait à l'espoir qu'il puisse l'aimer en retour. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie et, n'y avait-il pas un dicton qui disait que l'on récoltait ce que l'on avait semé ? En d'autres termes, peut-être que Mi Ran allait être rejetée froidement, comme elle l'avait fait pour Ji Hae avant. Peut-être était-il plutôt amoureux de cette Byeol, jeune femme avec qui il passait énormément de temps et avec qui il avait l'air de merveilleusement bien s'entendre. Toute ces inquiétudes lui trottaient dans la tête quand, soudain, elle sentit les mains de Ji Hae prendre son visage. Il se mit à sa hauteur et la regarda dans les yeux pendant au moins une bonne minute. Cette minute, qui lui parut interminable, suffit à semer encore plus le doute dans son esprit. Il allait la rejeter. Ou pas. Mais, peut-être que oui. D'un autre côté...

- Depuis le lycée… jamais aucun de mes sentiments pour toi n’as réussi a s’échapper… je ne t’ai jamais oublie et je t’ai toujours aimé.

Les paroles que l'homme qu'elle aimait venait de prononcer lui firent un choc. Tellement, qu'elle sentit les larmes perler aux coins de ses yeux noisettes. L'émotion la submergea ainsi que le soulagement et elle baissa les yeux pour renifler un peu, ne voulant pas qu'il la voit dans cet état pitoyable. Ridicule, voilà comment elle se trouvait en ce moment. Pleurer pour quelque chose de joyeux en plus de cela. Malgré tout, elle pouvait mettre cela sur le compte de la fatigue, qui la rongeait depuis le début de la semaine. Stupide anémie qui la rendait moins résistante au stress ainsi qu'à la fatigue. Essuyant du revers de sa main quelques larmes, elle releva la tête pour observer à nouveau son ami, un sourire aux lèvres.

- J’attendais ce jour depuis tellement longtemps…

Le sourire de la jeune femme ne put disparaitre de son visage suite à cette révélation. Depuis le lycée, il l'aimait. Durant toute ces années, il l'avait aimé. Il l'aimait toujours et cela la rendait si heureuse. Elle était immensément touchée par les paroles de Ji Hae. À un tel point que de nouvelles larmes vinrent couler sur ses douces joues roses. C'était, de loin, une des plus belles choses qu'on lui avait jamais dit dans sa vie et, de savoir que cela venait de l'homme qu'elle aimait rendait la chose encore plus merveilleuse, encore plus incroyable en soit. Lentement, Mi Ran s'approcha de lui alors qu'il descendait lentement sa main dans son cou. Il pencha son visage vers le sien et, doucement, presqu'avec hésitation, vint poser ses lèvres sur celles de la coréenne. Le coeur de la jeune femme ne fit qu'un bond dans sa poitrine et ses yeux se fermèrent, profitant donc du moment. Le baiser dura un bon moment et, malheureusement, il prit fin. Dommage, se dit-elle, elle aurait aimée pouvoir prolonger ce baiser encore longtemps. Rien que le fait d'y repenser la faisait frissonner. Les yeux emplit de malice, elle se mit à la pointe des pieds et déposa un rapide baiser sur les lèvres du jeune homme avant de s'écarter un peu de lui, aussi souriante que tout à l'heure. Elle ne pouvait qu'être heureuse en ce moment car elle savait que l'homme qu'elle aimait partageait les mêmes sentiments à son égard. Ses yeux dans les siens, elle pouvait déceler toute la joie que Ji hae ressentait à ce moment précis.

- Tes lèvres sont… parfaites, réussit-il a dire après quelques minutes de silences.

Ne pouvant détacher son regard du sien, trop hypnotisée par la beauté du jeune homme, elle rougit.

- Et toi tu es parfait.

Elle n'avait pas pu se taire car, cela était une évidence. Ji Hae était parfait. Il était beau, il était gentil, il prenait soin d'elle et était toujours là pour elle. Mi Ran savait qu'il ne jouerait pas avec son coeur, jamais. Elle savait qu'il allait l'aimer encore très longtemps et, de son côté, elle allait l'aimer jusqu'à la mort. Car, elle était sûre qu'elle n'allait jamais pouvoir aimer un autre homme comme elle aimait Ji Hae. Jamais quelqu'un d'autre n'allait l'aimer comme il l'aimait. Jamais personne n'allait réussir à la faire sentir si bien dans sa peau. La jeune présentatrice savait qu'il était le bon et sentir les bras du jeune homme se refermer sur elle renforçait cette impression qu'elle avait. La coréenne referma son étreinte autour du corps musclé de son ami et le serra fortement contre elle.

- Je t’aime.

Oh, ça, elle le savait maintenant. Il n'avait eu qu'à dire qu'il ne l'avait jamais oublié et elle savait qu'il ne mentait pas et que ses sentiments étaient sincères. Posant sa tête contre son torse, Mi Ran ferma un instant les yeux et frissonna de froid, pas seulement à cause de l'effet que lui procurait Ji Hae mais, à cause de la fraicheur qui s'était installée depuis que la nuit était tombée. La soirée avait passée si vite ! Elle ne savait pas qu'elle heure il était et, honnêtement, elle ne voulait pas le savoir. Elle voulait passer le reste de la nuit avec lui, à l'embrasser, à lui parler ou, simplement à dormir avec lui, le sentir contre elle, ses bras l'entourant.

- Je t'aime aussi Ji Hae. Je t'aime tellement ...

Lentement, elle descendit une de ses mains et alla chercher celle de son ami pour nouer ses doigts avec les siens. La tête contre son torse, les yeux clos, elle sentit soudainement la fatigue la gagner et ses paupières étaient lourdes. Maudite fatigue, se dit-elle, alors qu'elle se laissait bercer par le silence. Quelques minutes passèrent et, lentement, elle releva finalement la tête pour regarder Ji Hae et bailla.

- Pardon ... Je suis un peu fatiguée ces derniers temps ...

Ne sachant que dire de plus, elle posa encore sa tête contre lui et ferma à nouveau les yeux. Elle espérait ne pas gâcher la fin de leur soirée mais, à cause de l'anémie, toute la surcharge de la semaine venait de la frapper de plein fouet. Puis, elle eu une idée.

- Tu ...

Elle hésita avant de lui demander, se demandant si il allait penser qu'elle avait des idées derrières la tête, puis, elle se lança.

- Tu voudrais venir dormir chez moi cette nuit ?

J’avais osé lui dire que je l’aime et ensuite osé l’embrasser. Jamais je n’aurais crus que ce jour allait arriver. J’avais encore l’impression d’être dans un rêve même après ce merveilleux baiser. C’était notre premier. Même au lycée nous ne nous étions jamais embrassés. Normal… elle n’avait pas voulus de moi mais maintenant je savais enfin que j’allais pouvoir passer le reste de ma vie avec elle. Je crois que j’étais l’homme le plus heureux du monde. Après l’avoir embrassé et avoir dit a quelle point ce baiser ces lèvres pouvaient être parfait elle me répondit que moi-même était parfait. Je lui souriais en l’entendait dire ça. Qui aurait cru que Mi Ran me dirait ça un jour. Et bien pas moi. Après lui avoir avoué mon amour moi aussi elle est venu nicher sa tête sur mon torse ce qui me fit plaisir. Je la serais un peu contre moi. Je sentais qu’elle avait froid. Je regardais le ciel, et la nuit venait de tomber, la fraicheur arrivant. Je pensais qu’il fallait qu’on rentre chez nous mais je n’avais pas envie de a quitter. Je voulais encore rester avec elle. Rien que de penser que je pourrais être séparé d’elle me faisait peur. Heureusement elle est venue couper mes pensées horribles avec des mots qui m’aurait fait pleurer si j’étais une fille.

« Je t'aime aussi Ji Hae. Je t'aime tellement ... » Me dit-elle.

Impossible de cacher mon sourire. C’était trop beau. Trop beau pour être vrai. C’est la première fois qu’une fille me disait cela. Je ne savais pas comment réagir à part la garder au chaud contre moi sans bouger et penser que ce moment ne se terminera jamais. J’étais trop bien la avec la femme que j’aime dans mes bras. Puis pour faire paraitre ce moment encore plus magique elle descendit sa main pour enlacer nos doigts. Cette fois si je ne voulais plus qu’on bouge. Mi Ran avait fermé les yeux et ne semblait plus vouloir bouger non plus. Etait-elle aussi bien que moi ? Je ne sais pas mais je ne voulais plus qu’elle parte. Je ne pouvais plus me passer d’elle maintenant. Je redoutais déjà le moment ou elle devra enlever sa tête de mon torse chaud. Oui, un moment ou un autre je vais devoir la ramener chez elle et la quitter sur son palier. Mais a ce moment je pourrais de nouveau l’embrasser j’en suis sur. Encore un moment que je n’oublierais jamais comme tout ceux que j’avais et j’allais passer avec elle. Et puis elle releva la tête et me regarda avec ce petit sourire magnifique qui me faisait craquer. Elle bailla et je compris alors qu’elle devait être fatiguée.

« Pardon ... Je suis un peu fatiguée ces derniers temps ... » Dit-elle tout de suite.

« Pas grave, je vais te ramener chez toi. C’est mieux. » Lui dis-je en souriant alors que je
ne voulais pas la quitter maintenant.

Ce moment devait forcément arriver et je savais qu’un moment ou un autre j’allais devoir la ramener chez elle. Mais elle reposa sa tête contre moi ce qui ne déplu pas. Encore petit moment tout les deux avant de la quitter et de ne seulement la retrouver dans quelques jours. Nous étions en fin de semaine et avec le travail je comprenais qu’elle soit fatiguée. Moi aussi je l’étais mais je ne le montrais pas. Nous sommes restés un petit moment comme cela. Je crois que aucun de nous deux n’avaient envie de partir. En tout cas moi non. Je le serrais un peu plus avant de la laisser se redresser, rompant notre moment.

« Tu … » Elle hésita un petit moment avant de continuer sa phrase. « Tu voudrais venir dormir chez moi cette nuit ? » Me demanda-t-elle.

Je n’allais évidement pas dire non. Cela nous permettait de rester ensemble jusqu’au petit matin. Je lui souriais et réfléchissait encore un peu histoire de faire durer le suspens. Elle devait se douter que je n’allais pas dire non. Je venais de lui dire que je l’aime alors pourquoi lui aurais-je dis que je ne veux pas dormir avec elle. Et puis nous allions juste dormir, calmons nous. Je posais mon regard dans le sien gardant mon sourire sur les lèvres :

« Bien sur que j’aimerais venir dormir chez toi. Je me ferais un plaisir de te tenir compagnie pendant que tu dors. » Répondis-je.

Alors je vis le sourire sur les lèvres et j’en riais presque. Je le rendais heureuse, enfin d’après moi. Et c’est la seule chose qui comptais pour moi, c’est quoi soit la femme la plus heureuse du monde. Mais ça tous les hommes vraiment amoureux le disait. Moi, elle m’avait toujours rendu heureux. Triste aussi mais maintenant c’est bien différent. Je voyais qu’elle était vraiment fatiguée et en lui disant que nous devions rejoindre la voiture pour que je nous remmène chez elle je la pris dans mes bras telle une princesse. « Je suis votre cavalier, princesse. » Humour de merde bonjour mais je n’avais pas envie de lui donner une explication sur ce faite. Elle était fatigué et je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas la prendre comme cela dans mes bras pour ne pas qu’elle se fatigue encore plus. J’ai marché jusqu'à ma voiture en me réjouissant de l’avoir dans mes bras. Elle avait passé ces bras autour de mon cou et poser sa tête contre moi épaule. J’allais jusqu'à la portière coté passager que j’ouvrais avec difficulté puisqu’elle occupait mes deux bras. Une fois ouverte je la déposais sur le siège et je la laissais s’attacher en fermant la porte. Puis je suis allé prendre ma place du coté conducteur.

Je savais ou elle habitait donc je n’avais pas besoin de lui demander de m’indiquer la route mais par contre je ne voulais pas qu’elle s’endorme dans ma voiture. Je me tournais pour la regarder avant de démarrer et de partir vers chez elle. Je trouvais qu’elle n’habitait pas très loin et j’avais mis de temps pour arriver. Elle n’avait pas dormi. En même temps je lui avais tapé la discute sur un peu tout ce qui c’était passé dans nos vie depuis le lycée sans jamais lui parlé de me déprime a cause d’elle. En arrivant envie devant chez elle je lui dis ne pas descendre de la voiture et je repartis la chercher a sa place. Je la repris dans mes bras puis j’ai réfléchi.

« Donne-moi tes clés pour que je puisse ouvrir. » Luis dis-je en souriant.

Une fois que je les ais eus dans ma main je partis monter jusqu'à l’appartement de Mi Ran.
J’ouvris la porte et me demandais ou je devais aller. Je ne savais pas ou était sa chambre et je ne savais pas si pouvait y aller comme cela. Je la déposais alors sur le sol en souriant. Je me permis tout de même d’enlever mes chaussures a l’entrée.

« Va te préparer pour dormir et moi.. euh.. je t’attends la. »

J’attendis dans le salon qu’elle finisse de se préparer pour aller dormir. Je me demandais si elle allait enlever son maquillage. Moi, je me fichais bien de la voir sans puisque j’étais sur qu’elle serait toujours magnifique. Une fois qu’elle eu finit Mi Ran m’emmena dans sa chambre. Elle allait se coucher dans son lit et moi je me demandais ce que je devais faire. J’ai enlevé mon t-shirt pour pouvoir aller dormir et je me suis tourné vers elle.

« Je dors ou ? »

Spoiler:

Elle n'aurait pas été capable de passer la nuit sans lui, pas après ce qu'elle venait de lui dire. Elle voulait simplement sentir sa présence réconfortante et rassurante près d'elle alors qu'elle s'endormait. Elle ne voulait pas le quitter, parce qu'elle était trop heureuse de ce qu'il venait d'arriver. Cette proposition était tout a fait sans arrière pensée et, même si elle savait que Ji Hae n'était pas du genre à coucher au premier soir, elle espérait qu'il ne se fasse pas d'idées. Non... Comme elle s'en doutait, le jeune homme était trop gentil pour cela. Il ne devait même pas y penser en ce moment. Il avait l'air bien trop heureux et le sourire enfantin qu'il affichait sur son visage faisait fondre le cœur de Mi Ran. Leurs regards se croisèrent et leurs sourires ne purent disparaitre.

-Bien sur que j’aimerais venir dormir chez toi. Je me ferais un plaisir de te tenir compagnie pendant que tu dors.

La jeune présentatrice télévisé fut bien heureuse quand son amour lui dit qu'il aimerait dormir chez elle. Elle se sentait comme une adolescente, débordante d'amour et de passion, du genre de celles qui sont gaga de celui qu'elles aiment, insouciantes, gamines. Cette nuit, ils ne seraient pas séparés et ils pourraient tout simplement dormir ensemble. Car, il était évident que Mi Ran allait dormir, même si l'envie de regarder Ji Hae dormir lui avait traversé l'esprit. Elle avait eu une semaine tellement chargée que la fatigue se faisait ressentir dans tout son corps, que ses paupières se fermaient seules si elle n'était pas divertie un minimum. Elle se forçait à rester éveillée pour le jeune homme et elle n'avait aucun regret. Après tout, si elle avait refusé ce rendez-vous, peut-être qu'elle ne lui aurait-elle jamais avoué ses sentiments? Cela aurait pu ne jamais se produire. Cette seule pensée la fit grimacer, mais elle retrouva le sourire, se rendant compte qu'elle ne devait pas penser à ce genre de chose. Tout allait bien maintenant, puisqu'elle l'avait à ses côtés, pour, elle osait l'espérer, le restant de sa vie, leur vie. Pouvait-on dire qu'ils formaient un couple? Mi Ran n'en savait trop rien. Elle en discuterait avec lui demain matin, juste pour faire le point, juste pour la rassurer un maximum. Pout l'instant, il fallait profiter du moment présent, se dit-elle, alors que, sans crier gare, Ji Hae la prit dans ses bras, comme l'on emmenait une nouvelle mariée. Elle poussa un petit cri de surprise et un léger rire sortit de sa bouche lorsqu'il lui dit qu'il était son cavalier et qu'il l'appela princesse. La jeune femme alla déposer un baiser sur la joue droite du coréen et elle passa par la suite ses bras autour de son cou, de manière à se qu'elle puisse se retenir comme il le fallait. Souriant, le nouveau ''couple'' se dirigea vers la voiture. Mi Ran dut somnoler pendant le petit trajet, car, quand elle ouvrit les yeux, Ji Hae la déposait lentement sur le siège passager de sa voiture. Se dépêchant à attacher la ceinture de sécurité, elle releva la tête et le vit passer devant l'automobile et elle ne pu s'empêcher d'admirer sa beauté. Il avait toujours été beau, mais il l'était encore plus à vingt-trois ans. Un petit sourire aux lèvres, elle l'observa entrer dans la voiture et mettre le contact. Son sourire s'agrandit quand elle croisa les yeux noisettes du bel homme. Quelques secondes plus tard, ils partaient du parc en direction de l'immeuble où habitait Mi Ran.

Toute la durée du trajet, Ji Hae l'avait tenu éveillée en parlant de tout et de rien, mais plus particulièrement du lycée. Il n'avait jamais mentionné l'incident qui s'était produit entre eux. Malgré tout, elle sentait qu'il avait soigneusement évité se sujet. La jeune présentatrice télévisée s'était sentit mal en repensant à quel point elle avait été cruelle envers lui à l'époque. Cette pensée était restée dans sa tête tout au long du trajet, même si elle avait soigneusement évité de le montrer. Ils étaient arrivés rapidement et Ji Hae s'était garé dans le stationnement. Il s'était dépêché à venir lui ouvrir la porte et à la prendre à nouveau dans ses bras. Le sourire enfantin qu'elle avait depuis le début du trajet n'avait pu se faner. Il lui avait demandé les clés, elle les lui avait données. Puis, ils étaient montés jusqu'à son grand appartement. Il avait déverrouillé la porte et il était entré. Lentement, il l'avait déposé au sol, elle avait verrouillé la porte et, en même temps, ils avaient enlevés leurs chaussures.

- Va te préparer pour dormir et moi.. euh.. je t’attends là, lui avait-il dit.

Elle lui avait jeté un regard chaleureux, voulant le rendre moins mal à l'aise d'être ici.

- Tu peux m'attendre dans le salon, ça ne sera pas long!

Aussitôt dit, aussitôt fait. Mi Ran s'était dirigé dans sa chambre et avait prit son pyjama avant de se diriger dans la salle de bain. Et maintenant, elle était là, observant son reflet dans le grand miroir en face d'elle. Elle n'avait plus de maquillage, ses longs cheveux ondulés étaient rassemblés en un haut chignon mal fait et tout ce qu'elle portait était une vieille camisole rose bonbon et un short court en soie rose à pois noirs, lui aussi très vieux. Et s'il ne la trouvait plus jolie? Se mordant la lèvre, elle ouvrit le robinet d'eau froide et s'en aspergea le visage avant de prendre une grande inspiration et de tourner la poignée de la porte pour sortir de la pièce. Tout ira bien. Elle éteignit les lumières et se dirigea vers le salon, où Ji Hae était confortablement assit. Elle se plaça sur le côté du sofa et lui prit la main, le forçant à se lever. Obéissant, il se releva et elle lui sourit, se dirigea par la même occasion vers sa chambre. Elle ferma la porte derrière eux et elle avant fermer les rideaux avant de grimper sur son grand lit et de s'étendre au milieu de celui-ci. Elle repoussa les grosses couvertures et se glissa sous celles-ci. Bien installée, elle tourna ensuite la tête vers Ji Hae, qui enlevait son chandail. À ce moment, elle ne pu s'empêcher de regarder le torse musclé du jeune homme. Impressionnée, elle ne pu s'empêcher de sourire. Il se tourna vers elle et lui demanda où il dormait. Observant son lit, elle plongea son regard dans le siens.

- Sur le sol, voyons! 

Elle rigola légèrement avant d'ajouter:

- Je rigole... Tu peux dormir dans mon lit. Enfin... Si tu veux, bien sur...

Elle sentit le rouge colorer ses joues suite à la phrase qu'elle venait de dire. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dit ces mots à haute voix. Le jeune homme lui sourit et se coucha sur le lit, se glissant sous les couvertures. Instinctivement, Mi Ran alla se coller contre lui, sentant la chaleur de la peau nue de l'homme contre la sienne, froide. Ji Hae l'entoura alors de ses bras musclés et la serra contre lui. Elle ferma les yeux après avoir embrassé le photographe. Après ce petit baiser, elle sentit le sommeil la gagner et elle referma ses yeux.

- Bonne nuit Ji Hae.

Elle déposa un furtif baiser dans le cou de celui-ci.

- Je t'aime, pu-t-elle chuchoter, juste avant de sombrer dans un profond sommeil. Ça avait été une des soirées les plus belles de toute sa vie.