raconte-nous ta vie.

«  la vengeance est un plat qui se mange froid  »

A vrai dire, ma vie n’a jamais été un compte de fée et je présume que personne n’échangerai ma place avec moi. Au fond moi non plus, car j’assume entièrement la vie que j’ai mené et que je mène encore aujourd’hui. Je n’ai aucun regret, à part ne pas avoir été là pour ma mère. Alors voilà, si vous avez le courage de me lire, voilà mon histoire.

Ce 16 février, la neige tombait, cela faisait déjà 2 semaines que l’on pouvait admirer ces petits flacons se poser sur le sol. Mais ce qui nous intéresse se passe dans un hôpital où Hwang Sun Hee donne naissance à une petite fille qu’elle décida de nommer Min Ah. Elle était heureuse d’avoir cet enfant, surtout quand elle apprit que c’était une fille, elle avait toujours rêvé d’avoir une fille. Mais cette femme était aussi triste, triste de se trouver seule dans cette chambre d’hôpital, son enfant dans ses bras. Oui, car ma mère m’a élevé seule. Mon père ? Ca c’est une autre histoire que je vais vous raconter

Ma mère était une jeune mannequin qui débutait dans ce domaine. Bien qu’encore jeune, elle était convoité et admiré par sa beauté, tant par son travail que par les hommes. Tous les regards se tournaient vers elle quand elle rentrait dans la pièce, on la remarquait très facilement et beaucoup lui firent la cours. Mais ma mère n’eut d’yeux que pour un seul homme, Lee Min Soo, jeune héritié d’une famille riche et PDG d’une firme de cosmétique. Ce dernier ne resta de marbre sans devant la beauté de ma mère et très vite, ils commencèrent à se voir et s’en suivit une romance caché. Oui, car Lee Min Soo était un jeune marié mais il était aussi connu pour son charisme et son penchant pour les femmes. Leur liaison dura pratiquement 6 mois, jusqu’au jour où ma mère lui annonça qu’elle était enceinte. Min Soo ne voulait pas d’enfant, surtout ne venant pas de sa femme, et il demanda à la jeune mannequin de se faire avorter. Mais le mal était fait et le délais était déjà passé. Min Soo coupa alors tout contact avec Sun Hee qui dut accepté cette rupture soudaine et décida de mettre au monde et élevé cet enfant seule. C’est comme cela que je vit le jour en cette journée de neige et ma mère me donna le nom de Min Ah.

Je vécu une enfance assez normal, enfin à vrai dire, je crois que je me rendais pas compte de ce qui se passait vraiment, mais avec le recul, j’ai comprit se regard que me lançait des fois ma mère. Ces journées où elle préférait me confier à la voisine plutôt que de rester avec moi. Ma mère aimait encore mon père et elle devait me voir en lui, chose qu’elle ne supportait pas. Elle commença à boire pour oublier et plonger sa peine dans quelque chose. Ma mère n’avait personne a qui parler : elle avait quitter son travail suite à sa grosse et donc ces amis, ces parents l’avaient renié quand elle était devenu mannequin. Seules quelques amies fidèles venaient la voir mais cela ne semblait pas arrêté le chagrin qui avait envahit Sun Hee. Au départ, cela se passait bien, enfin c’est ce que je croyais. Ma mère avait retrouver un travail en tant que vendeuse et buvait qu’occasionnellement. Mais plus le temps passait et plus je la voyais une bouteille à la main. Cela dégénéra vraiment quand je rentra un soir de mes 16 ans et la retrouva déchira, une seringue posé sur la table basse. Depuis combien de temps se droguait-elle ?

Toute ma vie j’avais été une élève studieuse, je ressentais bien le chagrin de ma mère quand je rentrais des cours, alors je m’étais fixé de toujours la faire sourire, que se soit en faisait des bêtises, en disant des trucs débiles, ou même en ramenant des bonnes notes à la maison pour qu’elle soit fière de moi. Au fond , derrière ces regards pratiquement vide et rempli en même tant d’alcool et de drogue, je le savais qu’elle m’aimait, qu’elle était fière de moi. Alors quand je compris qu’elle droguait, j’ai tout fait pour la sortir de là. Entre appeler les médecins, faire des recherches sur internet, essayer de me renseigner dans mon entourage. Mais j’étais limité, car je ne voulais pas que les amies de ma mère apprennent cela, de peur de les voir fuir. Nous n’avions pas assez d’argent aussi pour faire hospitaliser ma mère. Alors pour moi la meilleure solution pour l’aider était de travailler après les cours. Je n’avais que 16 ans et je n’avais pas l’autorisation pour travailler, mais après tout, dans un monde aussi dure, on trouve toujours du travail, surtout sur les marchés de nourriture. Mes notes commencèrent à chuter, mais cela m’importait peu, car j’arrivais à raccrocher le wagon et à rester dans la moyenne. Les professeurs se rendirent compte de cette baisse mais ils n’arrivèrent pas à savoir la raison de cette chute soudaine. Ils déduirent donc que c’était dut à ma ‘crise d’adolescence’. Ils avaient beau me critiquer et essayer de me raisonner, cela me passait au dessus et je n’y portais pas attention.

C’est à mes 18 ans que la santé de ma mère se dégrada, elle fut renvoyer de son travaille et ces journées se résumaient à boire mais surtout à ce droguer. L’argent que je ramenais à la maison servaient à subvenir à son manque et à côté de ça, les factures s’entassaient sur la table de la cuisine. Rester en étude était maintenant pour moi inimaginable, et maintenant que j’étais adulte et que je pouvais prendre mes décisions seule, j’arrêta les cours pour me trouver un boulot à temps complet. J’enchaîna différents boulots, de livreuse, à serveuse, en passant par caissière. Mais l’argent manquait et dormir état devenu pour moi un luxe. Le seul plaisir que je m’accordais était la danse. Oui la danse, c’est vrai que dans tout ça, je ne vous ai pas parlé de mes plaisirs. Dans notre quartier pas très populaire, se trouvait un centre qu’une vieille dame avait ouvert, étant son geste de don avant de décédé quelques années plus tard. C’est sa fille qui reprit le flambeau et très vite est né dans ce lieu un endroit pour se retrouver, s’amuser et découvrir. J’y passais pratiquement tous les soirs pour regarder les cours de danse qui avaient lieu. A cette époque, je n’avais que 6 ans et j’étais envieuse de mes camarades qui s’épanouir dans cette discipline. Très vite, la propriétaire me remarqua et on commença à parler. Dès que je passais, elle s’asseyait à côté de moi, sur le banc et on parlait danse. Jusqu’au jour où elle me proposa de rentrer pour rejoindre mes camarades. J’étais timide et je savais bien qu’il fallait payer, mais la jeune femme me demanda juste en échange de l’aider à ranger la salle après chaque cours. Depuis ce jour, je n’ai jamais manqué une seule des 3 cours par semaines et c’est pour moi, ma façon de m’évader et de partir dans un autre monde. Même aujourd’hui avec mes trois boulots, j’arrive à participer à un cours par semaine, et pour rien au monde je manquerai cette événement.

Le temps passa assez vite, je ne voyais pas les journées passé tellement j’avais du travail. J’arrivais de temps en temps à sortir pour voir mes amies, sortant comme prétexte que je travaillais beaucoup pour payer des études de danse. Faux, bien que cela a toujours été mon rêve d’intégrer une grande école d’art. La santé de ma mère se dégradait à vue d’yeux et quand je constata qu’il fallait la faire désintoxiquer, je pris mon courage à deux mains et commença à appeler ma famille pour demander de l’aide. Tout le monde m’envoya balader, ne voulant en aucun cas être lié à un problème de drogue. Je dis alors recourir à un dernier espoir qui, je l’avoue, ne m’enchantait pas : mon père. J’avais déjà trouver des lettres d’amour qu’ils s’envoyaient quand ils étaient amant. Je finis par retrouver sa trace et essaya de le contacter. Téléphone, mail, lettre, même débarquer à son domicile. Il ne me répondit jamais en face, préférant envoyer sa secrétaire pour mettre les choses au clair. Alors que j’avais bien dépassé mes 19 ans, tout bascula, je rentrais du travail et je retrouva ma mère inerte sur le sol. Une trop forte d’ose de drogue de ce qu’on me dit par la suite. J’appela les pompiers qui ne mirent pas très longtemps à arriver. Ils réussirent à la réanimer mais ma mère tomba dans un profond coma. Les médecins ne pouvaient me dire dans combien de temps elle allait se réveiller si un jour, cela arrivait. Je rentra dans une période dure où j’en voulais à la terre entière mais plus particulièrement à mon père qui n’avait pas daigné nous aider. Après tout, c’était de sa faute si elle avait plongé dans l’alcool et la drogue, et c’était à lui de prendre ces responsabilités. J’avais besoin de m’évader, de changer d’air pour pouvoir essayer de tourner la page. Je vendis le petit studio qu’on avait avec ma mère et je partis. Oh, pas très loin, d’abord à Séoul où je passa 4 mois, puis à Busan où j’y resta 5 mois. Je profitais enfin de la vie, sortant en boite un verre à la main, dormant chez des inconnus. Une vie de fêtarde, une vie de fugitif, la vie d’une personne brisée et révoltée. Quand je revint à Ulsan, j’étais sur le point de fêter mes 21 ans et je devais, de nouveau, me trouver une excuse pour justifier auprès de mes amies cette longue absence. Je prétexta un stage de danse que j’avais réussit à financer grâce à mes nombreux travails. Seul ma famille était au courant de l’état de santé de ma mère mais je n’avais plus de contact avec eux, ainsi que la propriétaire du centre. C’était la seule qui avait été là pour moi et qui m’avait soutenu quand ma mère n’allait pas bien. Mon retour à Ulsan signifiait que j’avais passé le cape de me morfondre sur mon sort, mais cela annonçait aussi ma soif de vengeance. J’avais la haine contre mon père et j’étais bel et bien décidé à le lui en faire bavé. Je connaissais parfaitement son faible pour le femme et après l’avoir observé, je lui trouva un lieu de prédilection, le Pink Aphrodisia. Comme ci le destin était de mon côté, car avec mes techniques en danse, je n’eut pas trop de mal à me faire embaucher là bas quand l’occasion se présenta. J’étais au début simple serveuse mais après avoir fait mes preuves, je devins strip teaseuse. Je décida de me prendre un autre boulot la journée, en tant que vendeuse dans un Cdthèque, histoire de camouflé mon autre vie. Il fallait aussi que je paie mon loyer, je vous le cache pas, le métier de strip teaseuse est  très bien payé mais je préfére mettre de l'argent de côté et de me contenté d'un petit studio pas cher. Il était impératif de se trouver un surnom, pour ne pas dévoiler son identité et j’opta pour Sunny. Ma mère aimait m’appeler Nana quand j’étais petite et moi je lui avait trouvé le surnom de Sunny, alors c’était pour moi un hommage pour elle. Aujourd’hui, ma mère est toujours dans le coma, je vais la voir une fois par semaine pour lui parler et raconter mes journées. Je n’ai pas encore réussit à taper dans l’œil de mon père lors de ces visites au club mais comme on le dit si bien…

«  la vengeance est un plat qui se mange froid  »

parle-nous de toi.

Fêtarde & Extraverti & Libertine : Sous mes airs d’ange, avec mon beau sourire qui pourrait en faire craquer plus d’un, il ne faut surtout pas ce fier aux apparences car je suis une vrai pile électrique. Incapable de rester sur place, passer sa journée dans son appartement c’est comme se tirer une balle en pleine tête. J’aime m’amuser, j’ai sortir tous les soirs avec mes amis, j’aime en profiter ! Pour moi, c’est ce qui me permet de respirer, de me défouler et de dire que je ne loupe rien. Dormir est à mes yeux une perte de temps, et j’ai beau être fatigué, on me propose d’aller boire un verre je suis toujours partante. Mais ne croyez pas, je sait aussi passer un moment au calme, à regarder un bon film ou tout simplement passer un moment entre amies. Quand ma mère est tombé dans le coma, je partie pour me changer les idées et c’est vrai que j’ai prit un comportement dit libertin. Pas de limite, pas de règle, je faisais ce que je veux, où je veux et encore plus avec qui je veux. Et encore aujourd’hui, je mène une vie dissolue.

Froide & Timide : Cette maladresse se voit quand je suis gêné où peu confortable lors d’un entretient quelconque. On la ressent aussi quand on m’aborde. Je n’ai jamais su aborder les gens, savoir comment me comporter et surtout quoi leur dire. J’ai développer une timide de premiers abords, je ne suis pas du genre à aller vers les autres, mais quand on vient vers moi, je ne rejettes pas les gens et leurs parlent. Quand on me connaît par contre c’est une toute autre chose, je suis quelqu’un de dynamique, fêtarde et qui est là pour ces amis.  Pour cacher cette timidité et aussi pour me protégé, un sorte de carapace froid est apparut, au fait, ce n’est pas tellement voulu, mais il paraît que je fais peur. J’attire facilement les regards, surtout des hommes mais ils hésitent souvent à m’approcher et quand on vient me parler, je ne suis pas un très grande bavarde.

Indépendante & Vie au jour le jour : Je n’ai jamais eut de règle dans ma vie, enfin si j’en ai eut comme ‘Mets la table’, ‘Ranges ta chambre’, mais disons qu’à mes yeux c’est plus une façon de vivre et une participation de la vit de tous les jours. Mais on ne m’a jamais interdit de dire ce que je pensais, de mettre ce que je voulais ou encore de faire ce que je voulais. Depuis, me donner des ordres où de me dire ce que je dois faire n’est pas dans mon registre et les gens qui font ça a le don de m’énerver. Les seuls personnes que j’écoutais était ma mère et aussi la responsable du centre, mais venant d’eux, je ne reçoit que des conseils qui sont toujours bon à prendre. Car oui, les conseils je les écoute et j’en fait généralement très bon usage. Petite je vadrouillais à droite et à gauche, avec mes amies de classe. J’aidais aussi ma mère à la maison, ce qui a fait de moi une personne débrouillarde très jeune. Dans mon parcours, j’ai souvent changé de boulot, j’ai dut me trouver un appartement quand je suis partie vivre à Séoul et Busan, et aussi à mon retour à Ulsan, mais cela ne m’a jamais fait peur. J’aime la liberté et pouvoir faire ce que bon me semble. Je vois la vie comme un précieux bijou, je profite à fond et vis au jour le jour. Le seul défaut qui en ressort c’est que je n’arrive pas à me projeter dans le futur, à savoir ce que je veux faire, à me dire ‘Tient, et si je devenais Styliste en ouvrant ma propre marque’. Je vais de l’avant, mais en m’amusant et en profitant. Faire de mon avenir quelque chose de concret est pour moi inimaginable.

Bornée et Colérique : J’ai parlé du fait que je n’aimais pas qu’on me donne des ordres, alors comment ne pas parler de ma tête brûlée ! Je suis têtue et je l’assume amplement. Le fait de ne pas écouter les autres est un peu lié. Oui, je fais ce que je veux et personne ne pourra me contredire et pas besoin d’insister. Quand je veux quelque chose je l’ai, je ne vais pas prendre un autre chemin que celui que j’ai décidé de prendre. Cela m’a valu des difficultés dans certains boulots, mais je suis ouverte et écoute, mais quand quelque chose me déplait, je ne me retiens pas de le dire et d’en faire qu’à moi même. J’en deviens même colérique ! Je ne supporte pas que l’on me critique, disons que j’ai un parcours exemplaire et devenir me dire que ce que je fais est mal mais fait ronchonner et je ne me gênerais pas pour envoyer balader la personne, lui faisant comprendre que ces propos sont déplacé. Disons que ce n’est pas être colérique mais plutôt à prendre certaines choses assez mal. Je suis têtue et devoir me faire une raison que j’ai faux est assez dure pour moi à admettre.

Méfiante & Rancunière : Rancunière à ça oui, quand je prend quelque chose mal, j’en veux énormément aux gens et vous risquez pas de me revoir car j’attendrai que vous veniez faire le premiers pas pour vous excuser. Au fait, je prend tout à cœur et je me remets tous les temps en question et de nouveau, je me protège en étant rancunière et colérique, c’est ma manière à moi de me montrer plus forte et de ne pas me laisser marcher sur les pieds. Cela n’empêchera pas qu’un fois seule, le problème que j’ai put avoir avec X personne va me trotter dans la tête et je vais me demander si au fond je n’ai pas fait quelque chose de mal. Je suis aussi très méfiante envers les inconnus, et encore plus envers les hommes. J’ai toujours en tête que mon père à laisser seule ma mère, donc depuis, je ne leur fait pas tellement confiance quand cela concerne mes copains. Même les inconnus vous allez me dire. Oh j’en ai eut des petits amis ou des histoires d’un soir, mais cela sera toujours finit en bon terme ou tout simplement par moi qui met fin à notre relation.

Je me mens à moi même : Au final je vous ai cité plein de traits de mon caractère qui vont vous aider à pouvoir me cerner plus facilement. Je vous l’ai dit, je suis borné, colérique, et aussi froide mais au fond, tout ça n’est autre qu’une carapace pour me protéger de moi même et de ce que je ressent. Je ne hais pas le monde entier et j’ai beau en vouloir à mon père biologique, je sais que je pourrais lui pardonner, mais pour cela, il faudrait que je me pardonne avant tout à moi même. Oui, je m’en veux, je m’en veux de ne pas avoir été à la hauteur pour aider ma mère, de ne pas avoir réussit à la faire décrocher de la drogue et de ne pas avoir été là pour elle. C’est un tout qui me ronge au fond de moi même mais je suis borné et je n’arrive pas à l’admettre. Au lieu de ça je m’en prend à mon père et je mène une vie de vengeance au lieu d’en profiter. Je pourrais me construire un avenir, faire des projets, rencontrer quelqu’un, mais à mes yeux je ne le mérite pas. Tout ce que je fais est ma punition de ne pas avoir été à la hauteur. Peut être qu’un jour, j’arriverai à me le pardonner mais pour cela, il faudrait que je m’en rend compte que je m’en veux.

toi, dans la vraie vie.

Pseudo/prénom : Lilou
Âge : 24 ans
Présence : 5 sur 7 jours, je suis rarement la le week end
Comment es-tu arrivé ici? : Chut c'est un secret  
Célébrité : Hwang Tiffany [SNSD] Hwang Min Ah
Groupe désiré : Je travail
Code du règlement : validé ❁

Autre : Ze vous nems !!!  

Acceptez-vous que des rumeurs soient divulguées sur votre personnage?

Oui Non

Si vous avez des précisions ou restrictions sur certains sujets quant aux rumeurs, veuillez le dire ici: /