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 Weekend en famille ft Lee Gak

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MessageSujet: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 18:12

Il m'a laissé fumé, c'était bon mais malheureusement la clope était âgée et le papier imbibé par l'humidité, en la terminant je sais avoir raccourci ma vie de deux ou trois années. Écrasant le mégot dans le cendrier je réalise que tu t'es endormis, je souris en remontant correctement la couverture sur ton corps fin et assoupi . J'ai quitter les lieux en trainant la patte, me tenant au cloison pour ne pas chuter. Même si ça n'en a pas l'air l'alcool a bien marché sur moi ,et après m'être contrôler en sa présence le stresse redescend et ma vue se trouble . Je ne sais pas si j'ai l'alcool bon ou mauvais, je sais juste que le lendemain j'ai un mal de tête atroce et que je suis d'une humeur massacrante, en espérant ne pas lui offrir ce spectacle qui risquerai de gelé l'avancé que notre relation à fait.

Au petit matin j'ai eu la désagréable surprise d'être réveiller assez sèchement par Gak visiblement pressé que je vienne déjeuner, quel jour sommes nous?
J'ai eu le malheur d'extirper mon bras de la couette et tu t'en ai saisit pour me redresser, me lever brusquement hors du lit et m'enrouler dans ma couverture, je geins plaintivement et je te suis, oui la faim me creuse l'estomac et un mal de tête me pille le cerveau, le comprimant dans ma boite crânienne . Je m'installe , je vois double j'ai même du mal à me saisir du verre, je geins plaintivement en tapant le rebord contre ms dents, j'y glisse ensuite ma langue pour endormir la douleur. L'ambiance parait plus détendu mais pour moi presque rien n'a changer, nos conflits ne vont pas se résoudre en une seule soirée, hier j'ai été la pour lui, il m'a accepter mais je ne me fais pas d'illusion je sais que cet aprèm' chez sa mère je vais m'en prendre plein les dents et que lui ne sera pas forcement la pour m'aider, il fera même partit de ces personnes qui me critiqueront. Je me relève et retourne dans la chambre après avoir remercié l'employé et mon frère . Je me change , renfilant les vêtements de la veille , ça me dérange pas vraiment dans la maison Lee j'ai encore ma chambre et mes placards contiennent encore quelques fringues j'irai me changer avant le déjeuner .

On ne se parle pas vraiment sur le chemin, je récupère de ma nuit, le casque sur les oreilles la veste remontée jusqu'au menton j'observe au travers de la vitre la route défilé, les bras croisés , je finis par somnoler ,détendu .
Après plus d'une heure trente de route tu me réveille un peu brusquement, me faisant geindre ,ronchon .J'ouvre un oeil et baille , on est déjà garé sur la propriété et je reconnais ma tante au loin qui promène son chien, génial mon cousin doit être là !
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 18:47

Tu ne dis rien, tu déjeunes et puis nous partons. Je sais que tu es fatigué, alors je ne dis rien, car moi aussi malgré tout je ne suis pas réellement réveillé. Nous arrivons finalement, après un long silence. Tu t’étais endormi et je n’avais pas perturbé ton sommeil. J’ai soupiré en voyant ma tante... Tae Moo doit être là, n’es-tu pas heureux ? Il prendra la place que je commence à me faire très rapidement... et je ne suis pas encore en position de dire quoi que ce soit.

Nous entrons et nous saluons nos parents, ainsi que notre tante et le vaut rien qui ne sait que te faire les yeux doux. Ma mère te dévisage, que fais-tu avec moi ? Je n’ai rien dit. Ça ne la regarde pas. Sa main frôle la mienne et je la retire, violemment, allant m’asseoir sur le canapé, jambes croisées en attendant simplement que le premier parle. Ce fut mon père, qui nous remerciait d’être venus. Je me mords la lèvre et t’observe du coin de l’oeil, discrètement. Tu m’agaces.

Ma mère te réprimande encore, te disant que tu es bien profiteur. Elle croit que tu m’as demandé de venir te chercher et je soupire, ne prenant pas la peine de lui répondre, c’est peine perdue, je serais sans doute mal poli. Tae Moo te défend, de toute évidence, alors pour quoi m’opposer à lui ?

Je longe le couloir, ma main sur mon front à cause de la bouteille de la veille, frissonne, puis m’installe sur mon bureau. Ma tête tombe entre mes mains. J’en libère une pour crayonner, un couple... féminin, masculin ? Personne ne saurait dire qui sont ces personnages.

Puis un oeil, une bouche, des éléments éparpillés sur la table sans former le moindre visage, étrangement j’ai l’impression que tout t’appartient si je les réunis et je me précipite pour chiffonner la feuille et la mettre dans la corbeille. Je m’ennuie, j’aimerais te voir, te taquiner... mais en passant devant ta porte je t’entends rire, toi, plus lui. Je ne dis rien, me contentant de passer mon chemin puis au loin je la vois...

Je ne fais pas demi-tour, non, je me contente de passer à côté d’elle alors qu’elle me parle, qu’elle me touche et j’en ai horreur, je serre les dents, la pousse gentiment, puis m’incline pour se geste.

Veuillez vous abstenir, il semble que ma chair soit fragile... ces derniers temps.

Futilités, elle le sait bien, mais elle ne dit rien, m’annonçant que nous devions parler, elle mon père et moi... ainsi que ma tante. Devais-je les prévenir ? Et entrer dans la chambre ? Non, je descendais, n’écoutant que très peu ce qui se disait. Mon père remarqua mon absence et m’ordonna d’aller me reposer. Sans doute étais-je fatigué dès que je mettais le pied dans cette maison. J’y vais, sans rien dire, fermant ma porte, mais pas à clé, dans l’espoir que tu daignes me remarquer... même si réellement, lorsqu’il est là tu ne me vois plus. Ne t’es-tu jamais demandé pourquoi je te repoussais violemment lorsque tu passais après avoir flirté avec Tae Moo ? Ou qu’il était présent et que tu venais m’enquiquiner ? Voulais-tu me faire souffrir à ton tour de sa présence, qui semble bien plus importante que la mienne ?

Je sors, dans le jardin pour prendre un peu l’air, tournant en rond comme un lion en cage. Je crois que je m’ennuie de toi et tu ne t’en aperçois pas. Je frissonne à l’idée qu’il te fasse toutes ces choses, serrant les dents avant de prendre sur moi le pauvre chat qui n’appréciait que ma compagnie et la tienne, bizarrement. Je lui souris, caressant sa frimousse, il ronronne. Me feras-tu ce plaisir un jour... de te soucier de moi, lorsqu’il est là ?
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 19:38

On doit immédiatement rejoindre le salon, je n'ai pas le temps de me changer et je sais que je fais mauvaise figure avec mes vêtements sales de la veille, ma veste sent encore la mer et quelque grains de sable s'obstine à rester coincé dans sa fermeture éclair. Je m'assois sur le grand sofa face à mes parents légale , souriant quand j'aperçois TaeMoo débout à coté de sa mère , assise dans l'un des fauteuils . Cette femme est d'une élégance rare pour son âge,je ne sais pas comment elle a fait mais elle a garder cette silhouette fine qui fait pâlir la gente féminine .Elle sent toujours bon, je ne l'ai jamais surpris en tenue de nuit et même quand elle est au naturelle, sans maquillage elle reste belle et charismatique .
Tae Moo a hérité de certain de ses traits, déjà ses lèvres pulpeuses et son nez très droit, il fait tout le caractère de leur visage typiquement asiatique et leur charme également, pas besoin de dire que je suis plus sensible à celui de mon cousin qu'à sa mère.

Le petit briefing terminé je peux rejoindre ma chambre et me changer. Je pousse la porte et à peine ai-je poser le pied sur le parquet vernis que je sens des bras m'enlacer et me diriger vers le lit,m'arrachant un petit rire et un grand sourire. J'aime notre relation ,elle n'évoluera jamais cependant ça ne me pose pas de problème , ni a lui d'ailleurs , notre histoire nous satisfait, quand nous sommes réunis plus rien n'a d'importance, ici nous pouvons vivre caché notre vie de couple mais passé le portail nous ne nous voyons que très peu . Il a des relations à coté, moi également mais ces weekend si précieux nous ne les ratons pour rien au monde, c'est spécial et ça le restera .
Je le laisse m'étendre sur le lit, il monte rapidement au dessus de moi ses dents s'attaquant à la fermeture de ma veste, elles la dezippe m'arrachant une nouvelle fois un petit rire, il est tellement séduisant ..
Avec difficulté et a contre cœur je le repousse et ouvre mon armoire ,assit en tailleurs je le laisse parsemer mon dos nu de baiser brulant alors que je m'affaire ,les bras tendu à dégoté une chemise blanche et encore à ma taille . Me redressant sur mes genoux je me penche en avant, cambrant mes reins pour atteindre mon dût, frissonnant quand ses mains agrippent virilement mes hanches et que sa langue retrace le fin tracé de mon tatouage . Tournant un peu la tête je le regarde faire avant d'arrête sa main qui m'abaissait déjà le jeans .

"Idiot."

Mes lèvres s'étirent doucement en un sourire charmeur , lui aborde ce regard noir qui me fait fondre, qui a toujours réussit à me faire céder, sauf peut être aujourd'hui . On a encore deux jours pour s'amuser, alors autant ne pas gâcher ça tout de suite . Je ne lui avance pas cette excuse car il me rétorquera qu'on ne peut pas se lasser du corps de l'un l'autre, et il aura raison . Tae est comme ça , et moi j'aime ça .
Je me change devant lui sans gêne , m'attardant même au moment de recouvrir mes jambes lissent et fines, appréciant ses mains un peu trop demandeuse et ses lèvres trop gourmande qui humidifie par endroit mon sous vêtement . Je l'ai rarement vu si excité, il est en manque ou quoi?


Après quelques minutes passées à se cajoler gentiment on descend au rez de chaussée avant de rejoindre le grand chapiteau levé dans les jardins familiales , il fait encore bon et pas mal d'invités sont conviés, alors ma marâtre à décidée que ce midi ,nous déjeunerons là, au milieu des fontaines et des rosiers .
Quand j'étais petit j'aimais y plonger mes pieds et piquer ses roses pour les donner à mes peluches, plus grand j'en ai même offert une à gak car je le voyais souvent les dessiner, j'ai couper la tête de la fleur et lui ai apporter, il m'a engueuler, il m'a dit que j'étais même incapable de faire ça correctement, que la fleur elle m'aime ne pouvait être représenté que par les pétale, la tige avait son importance ..moi je n'aimais pas ces long bâtons vert, je voulais juste qu'il possède l'essentiel ,c'était déjà si risquer de soustraire ses bijoux à madame Lee sans qu'elle ne s'en aperçoivent ..
Je souris quand j'entre vois plus loin mon demi frère, les mains dans les poches fasse à la grande table, il doit chercher son nom. Tae est partit retrouver sa mère alors j'ai du temps à perdre. Je passe à coté de Gak et m'arrête à sa hauteur, ma voix est joviale, sans me regarder on se doute que je souris :

"Tu as vu le mien? On est à coté? "
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 20:15

Toi au moins tu ne t’ennuies pas, je t’entends, je te vois aussi du jardin, ton ombre et celle de mon cousin, mais je ne dis rien. Je me contente de te laisser ton intimité. Tout ça m’écoeure. Pourquoi accepter d’être le jouet de Tae Moo ? Tu sais pourtant qu’il ne cherchera pas à te voir hors de ces week-ends, est-ce si plaisant de t’envoyer en l’air lorsque c’est interdit ? Ne sais-tu donc pas te tenir ? Sa main me fait frissonner et je m’en défais à nouveau, cherchant ma place. Elle m’annonce déjà l’avant-gout de ce soir. Je devrais fermer ma chambre à clé... j’espère que tu viendras y frapper plutôt que de passer ta première nuit avec Tae Moo. Mais, tu ne le feras pas, comme d’habitude.

Je cherche où m’installer, je trouve cela ridicule, souvent j’échanger les noms sous le regard des domestiques... pour m’amuser, et tu te faisais gronder, mais je n’hésitais pas à dire que c’était moi, car je trouvais cela bien moins convivial... bien moins, familial... je n’ai pas eu besoin de changer pour me trouver à tes côtés et lorsque tu m’approches en manquant de me faire sursauter, je frissonne, te regarde, comme si je ne m’y attendais pas.

oh... oui, nous sommes à côté. Tae Moo est en face... si tu veux échanger.

Jaloux ? Si peu... je ne supporte pas qu’il te touche, je n’aime pas qu’il me vole ma place lui aussi, puisque j’ai toujours eu tant de mal à la faire. Je n’aime pas quand il te rassure... alors que je tente de t’endurcir. Je t’ai souvent fait du mal, volontairement ou non, mais je n’ai jamais voulu que tu partes pour autant. Je n’ai fait que te pousser dans ses bras, c’est de ma faute. Pour autant je n’ai jamais été très chaleureux, contrairement à lui qui a su te montrer un chemin que je déteste... aurais-je pu y faire quelque chose ? Je n’en sais rien.

Je m’installe, après avoir cueilli une rose. Ma mère prend la parole pour me réprimander, mais je me contente de sourire, laissant les épines de la rose me piquer le bout des doigts sans me transpercer. J’ai toujours su m’y faire, contrairement à toi, tu préférais les couper et je trouvais ça cruel, te parlant sévèrement pour que tu comprennes. Ton geste, à bien y réfléchir n’avait pas été mauvais, tu voulais m’aider... et je n’ai pas voulu.

Le repas commença et nous parlions chacun de nos notes, de nos travaux, je préférais ne pas m’étaler sur le sujet, car la voix de ma mère m’agaçait, tout autant que les compliments que mon père faisait, sans jamais te dire que tu devais faire plus. Tu ne le mérites peut-être pas... seulement, je refuse l’éventualité que tu te sous-estimes... tu n’es pas un Lee, mais tu es de cette famille que je le veuille ou non. Je ne dis rien, touchant à peine à mon repas, quelque chose a du me rester sur l’estomac, sans doute le gout amer de ton ignorance après cette nuit... te venge tu ?

Ou ne remarques-tu pas ? Je n’ai pas été froid lorsque je t’ai adressé la parole... Tae Moo m’a d’ailleurs regardé comme si j’étais le pire des hommes. S’est-il bien regardé ? Que craint-il ? Que je te vole à lui ? Dieu que je souhaiterais en être capable... le comprendrait alors qu’il n’est qu’un misérable déchet. Son enseignement envers toi n’a été que désastre et j’aurais voulu remettre les choses dans leur contexte, afin que tu ne sois pas un dépravé... tu l’aurais peut-être été, sans doute beaucoup moins.

Qu’il ne s’imagine pas avoir une prise sur moi, je suis loin d’être aussi docile qu’il pourrait le croire... il le sait bien d’ailleurs. Est-il étonné par ma soudaine tolérance ? Croit-il que je cherche à te berner ? Alors qu’il le fait depuis des années... il serait bien imprudent de m’accuser de commettre ses travers.

Ma main s’amuse avec les couverts, près de la tienne. Ma mère vente encore mes travaux, je grimace. Elle demande une brève démonstration à faire plus tard, pour les divertir. Aussitôt, je m’empare de la rose que j’avais gardée sur moi, coupant la longue tige, la privant de vie pour la lui redonner, dans ton verre d’eau, rempli à ras bord. Ça te rappelle quelque chose, n’est-ce pas ? Il y a mille et une façons de cueillir la beauté d’une rose et la tienne avait été maladroite, voilà la réponse que j’y apporte. Elle flotte, quelques gouttes perlant sur ses pétales rougis par une eau pure que nous gaspillons. S’ouvrent presque sous tes yeux, comme elle s’épanouirait à la rosée du matin.

Je la défis du regard, ma mère... qui t’observe, te tuerait du regard si elle le pouvait. Mon père s’émerveille de me voir faire l’effort... bien qu’il se demande lui aussi sans doute, que lui vaut ce plaisir. Je ne le lui dirais pas, ça restera entre doit et moi, à jamais et bien que tu n’en saches encore rien, tu sais à quel point j’ai horreur, à présent, de ces réunions de famille. Mais sais-tu pourquoi ? Car elles m’éloignent toujours plus de toi quand je tente au mieux, bien maladroit, de m’approcher. Comme la rose ne saurait s’épanouir sans aide, je sens que j’ai besoin de toi... pour déployer davantage mes ailes. Seras-tu là pour moi ?
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 21:02

Je souris, je ne fais pas attention quand tu te décale légèrement alors que ma main se poser sur ton épaule ,ça a toujours été comme ça et maintenant j'en ai pris l'habitude. Tout le monde s'assoit, je n'ai pas compris pourquoi tu m'avais proposer d'échanger nos places, est-ce ironique ? Les entrées nous sont servit et comme à chaque fois je grignote juste un peu ,je n'aime pas les plans froids ,encore moins se genre de chose vinaigré, ou je suis rester un gosse sur mes gouts alimentaires, mais le reste à bien changer. On s'échange quelques sourire avec Tae mais rien de trop déplacé, on ne se l'ai jamais permit en public et certainement pas en famille . Je répond au question de mon tuteur, ça me fais sourire j'aime qu'il s'intéresse à mon parcours alors que son propre fils et l'un des meilleures élève de l'école, ça me donne du baume au cœur de savoir que malgré tout ce que je peux faire peut l'interpeler et le toucher. J'ai déjà offert l'une de mes toiles à monsieur Lee, il me l'avait demander pour son nouveau bureau j'avais été à la fois surpris et honteux, pourquoi à moi et pas à son fils plus doué?
Torturé par cette question j'ai rendu un travail assez médiocre au bout de deux mois . L'inspiration m'avait manquer et j'avais du à l'époque me souler et fumer quelques joins pour forcer les choses. La toile n'est pas très grande, je ne suis même pas sur qu'elle atteigne les trente centimètre de hauteur, elle a tout de suite plus à mon tuteur elle représente une femme qui pleure la disparition de son jeune fils, tout les détails sont centrés sur la robe style dix-huitième et les mains osseuses, usées par le temps de cette mère aimante . J'ai hésité à lui faire porter un kimono et étiré ses yeux un peu plus mais cette toile se serai transformer en un auto portrait, celui de ma vie , de ma mère japonaise décédé trop tôt.. Je ferme les yeux, perdu dans mes pensées je cogne sans le vouloir mon coude à celui de Gak et m'excuse immédiatement , joignant mes mains sur mes genoux la tête baissée. Quand j'arrive ici, peut importe le temps que j'y reste je régresse, comme si ma vie au quotidien s'éclipse et que ses vieilles pierres me font retourner en enfance, je perds mon assurance et ma grande gueule, ma presque arrogance et mon sourire .

La voix nasillarde de madame Lee résonne sous le chapiteau, je ferme les yeux en grinçant des dents, j'ai horreur quand elle prend se ton mielleux , toujours quand elle veut donner en spectacle son fils, comme si son talent n'était là que pour amusé sa cour, il est tellement doué que c'est du gâchis, seul le regard d’érudit peuvent juger de sa vrai valeur, autant de sa personne que des travaux qui en résulte. J'observe cependant, comme un élève je contemple mon maître tout, jusqu'à sa gestuel impose le respect, on a l'impression d'assister à une démonstration, Gak a tout pour lui, il ne lui manque plus que la reconnaissance . Mon cœur se serre quand cette rose glisse dans mon verre, par automatisme je recule mon assiette, regardant l'eau débordé et couler le long du pied en cristal ,hypnotisé j'admire les premiers pétale se couvrir d'eau ,s'alourdir pour finir par glisser totalement immerger mais toujours rattacher à leurs sœurs . Je souris un peu ,j'ignore si il se rappel mes cadeaux un peu désuet, à quinze ans j'allais offrir des fleurs à mon frère adoptif sans pensé que cela pourrai mal être pris, que tu aurais pu te foutre de moi ou me chasser sèchement. Au lieu de ça tu m'engueuler mais la fleur finissait sur ton bureau et n'était jeter qu'une fois fané, je finis par comprendre un peu cette petite boule de nerfs ,et je l'apprécie encore plus .

Le repas se termine et heureusement, je n'aime pas le vin rouge et nous en avons eu presque à tout les plats, qui a eu l'idée de servir du sanglier, cette viande et forte , on ne peut même pas camoufler son odeur avec du sel, elle gratte au palet et reste en arrière gout durant un bon moment. Je me sens mal je n'ai pas envie d'aller batifoler avec mon cousin, ma seul envie s'est fumé et pour ça je dois me rejoindre, au bout du domaine la maisonnette où les femmes se rendent pour prendre le thé et observer les volières. Je m'assoie sur un des rebords en bois peint et fumer tranquillement, tourné vers le lac privé je souris un peu en entendant les grenouilles croassé .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 21:48

Tu es maladroit comme toujours et je souris cette fois, très peu afin que ça ne soit pas remarqué. Tu sembles te méfier de moi, mes gestes, mes regards et pourtant d’une main innocente je pose cette fleur délicate et forte dans ton verre. Je n’ai jamais oublié, en réalité, toutes tes attentions qu’elles soient bonnes ou mauvaises, j’en ai tenu compte. Je n’ai jamais pris le temps de les analyser, mais il n’est jamais trop tard, n’est-ce pas ? Je frissonne quand finalement la viande est apportée, repoussant mon plat, n’en prenant qu’une bouchée, car aussi bonne que cette viande puisse être, mon estomac est fragile, très certainement retourné par l’alcool de la veille et l’angoisse de te savoir bientôt entre ses bras, à nouveau. Je soupire, nous finissons de manger et je fuis, laissant ma mère aux soins de ma tante qui la réquisitionne pour une conversation entre femmes.

Je marche sans destinations particulières, écoutant le chant des oiseaux que j’ai souvent libérés. Ils coutent cher, mais qu’importe. Une créature qui possède des ailes n’est pas faite pour être enfermée. Je les libère encore, fier de ma bêtise, avide de m’envoler moi aussi, loin, très loin, mais j’en suis incapable. Ils se rendent bien compte de leur chance, je les envie, je n’ai pas su saisir la mienne.

Nouveau soupire, je te vois, je t’observe de loin, comme si tu étais prêt à fuir au moindre bruit, à la moindre erreur de ma part. Tu es comme eux toi aussi, libre comme l’air et pourtant quelque chose te retiens ici. Tae Moo ? Ou moi ? Je n’en sais rien, je ne te poserais jamais la question, car tu comprendrais alors que tu m’as toujours été essentiel, même si je ne te le montre jamais de la même façon. Nous avons grandi ici... et aujourd’hui je peux enfin comprendre... te comprendre.

Je m’approche, me posant dans l’encadrement de la porte. Je redoute le moment où il sera là, derrière moi à me réprimander parce que je t’aurais dit des méchancetés, alors qu’il n’en sera rien. J’ai décidé d’être sage aujourd'hui, car hier tu m’as été d’une grande aide... et que j’ai pris conscience, sans réellement pouvoir poser des mots sur mes ressentis, que tu avais ta place dans ma vie. Il ne saura jamais en mesure de comprendre... mais toi, j’ose espérer que tu feras l’effort.

Tu ne devrais pas fumer, elles vont arriver d’une minute à l’autre... devrais-je encore te confisquer ton paquet ?

Je souris, je suis calme, perdu... sans doute l’as-tu remarqué, je ne sais plus comment t’aborder et tu diras que je n’ai pas de coeur, mais au contraire. Je crois que ce que tu traduiras par de l’indifférence n’est que le reflet de mon coeur qui saigne... de te voir prêt de lui, profiter d’un week-end ou je pourrais tenter, ou nous pourrions essayer de nous rapprocher, pour la première fois. Je ne veux pas de ma mère près de moi... toi qui m’a toujours protégé inconsciemment de ses griffes, sauras-tu capable de le faire lorsque je suis le plus vulnérable ? Moi l’incompris... perdu dans l’immensité de tous ces sentiments qui ressortent. Des mots qui volent autour de moi et qui sont flous... pourrais-tu les dissiper ? Les éclaircir pour moi ?

Je m’assois, t’observant toujours... et tu restes silencieux, échappant gracieusement de ta bouche pulpeuse et rosée cette fumée qui te tue. Tu es arrogant, mais à table pourtant, tu étais redevenu l’enfant docile que j’ai toujours connu. Madame Lee te fait-elle peur comme à moi, dis moi ? Je n’ose même pas imaginer ce que tu as enduré... et bien que je t’ai souvent évité le pire sans même que tu le saches, je ne suis pas infaillible.

Jae Jun.

Tu t’es retourné, en attente d’une question, d’une quelconque parole que je ne prononce pas et je m’étonne, d’avoir simplement voulu prononcer ton nom, car je ne t’ai jamais appelé... si ce n’est en t’interpelant grossièrement. Je ne sais pas pourquoi, je reste là, aussi surpris que toi, mes yeux très certainement, écarquillés. Je me sens idiot, comme un enfant qui perd ses moyens... et fort heureusement elles arrivent, suivies de près par Tae Moo qui a deviné ta présence à la fumée qui s’enfuyait par la fenêtre. Je me lève, salue ma tante et ma mère, puis vous suis un moment. Je ne sais toujours pas où aller, ni quoi faire...

Ta chambre semble être le lieu de destination, Tae Moo tu n’es doté d’aucun romantisme... je me demande ce qu’il peut bien te trouver, sans doute certaines compétences que je pourrais lui faire oublier... mais je n’en ai aucune envie, car mon coeur bat encore trop fort à cette idée. Sa présence est requise, un avis sans doute... et j’en profite, marchant juste derrière toi. Tu ne poses pas la question, mais je la devine... pourquoi ais-je prononcé ton nom ? Je voulais savoir quel effet ça faisait... de t’appeler gentiment. Tu en es encore chamboulé, n’est-ce pas ? Et je me délecte de te voir ainsi, un peu plus agité. Je n’en suis peut-être pas la cause réelle, mais je me sens plus vivant, quand je suis avec toi.

Je passe devant toi, jette un regard à mon cousin et serre ta main docilement de mes doigts froids, t’entrainant à l’abri des regards indiscrets, dans mon jardin secret. Ce petit lui reculé du domaine que l’on m’a attribué. Tu y es souvent entré par effraction, qui plus est, mais aujourd’hui je t’en donne la permission.

Je voulais savoir... quel effet ça lui ferait, de te perdre de vu ce week-end... lui qui est si avide de toi... pour des raisons malsaines... tu ne devrais pas l’accepter. Mais encore une fois, je ne suis pas en position de te conseiller... car je n’ai jamais été la pour toi.

Mais je voulais l’être aujourd’hui, laisse moi seulement le temps de m’adapter et de te montrer chaque minutes qui passe, que je change... sensiblement.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptySam 12 Jan - 22:31

Assit là, perdu dans mes pensées je ne t'ai pas vu t'approcher, et pourtant plus jeune je pouvais deviner tes pas quand tu traverser le couloir pour rejoindre ta chambre. Je ne bouge cependant pas, tu es sans doute venue là pour admirer la vue ou me gronder parce que je suis assit sur le rebord de la fenêtre et que je fume .Je souris ,tu as toujours eu ce rôle de garde chien, tu étais là à me museler dés que je franchissait la barrière, je ne pouvais pas dévier de la route imposer par ta famille, et même si aucun d'entre eux ne s'attarder sur moi par manque de temps ou d’intérêt toi tu ne déroger pas , intransigeant tu étais toujours derrière mon dos, comme si tu sentais quand je m'apprêtais à faire quelques choses d'idiots.
Je pense avoir toujours été un enfant à problème,mais tu m'y a forcer, comme ta mère . A chaque nouvelle reproche je répliquais par une provocation , j'en avais marre de subir et à l'adolescent ne pas être reconnu et vu comme une injustice,je demandais de l'attention plutôt que des insultes, des étreintes au lieu de coups .Mais le temps ne m'a pas attendu et maintenant j'essaie de rattraper les choses, laissant derrière moi toute mon amertume .

J'esquisse un sourire en laissant échappé la fumée à peine inhalé de ma si délicieuse cigarette, la première de la journée. C'est notre lien? Tu sais à présent que tu pourras m'approcher quand tu le voudras en abordant ce sujet? Oui maintenant je ne me cacherai plus devant toi pour fumer, je ne te l'imposerai pas mais avec ça je nous permettrai de discuter un peu, j'aime que ta voix finisse dans les tons amusé plutôt que moqueur, je n'ai pas envie de me braquer ou de te décevoir pour que tout s'écroule .
Je te sens à quelque pas de moi, je ne bouge toujours pas le paysage m’obnubile et ta présence me paralyse, j'ai peur de croiser ton regard, de devoir reparler d'hier , c'est con parce que c'est toi qui était peiner, meurtrie ,presque désespéré maintenant j'ai peur d'en connaitre la raison . Comme cette fleur tu es prés à éclore mais moi aussi fragile que la surface lisse de l'eau je peux à tout moment déborder et t'entrainer dans ma chute.

Mon nom , tu ne l'as jamais prononcé, aussi loin que je m'en souvienne il n'a que très rarement franchis la barrière de tes lèvres charnues, et les seuls fois c'étaient pour me disputer ou me sermonner après une grosse bêtise. Je ferme les yeux , c'était exactement cette voix que tu avais dans mes rêves quand je t'imaginais m'appeler pour m'aider à m'enfuir, qu'on le fasse ensemble . Je me tourne alors et te souris ,coinçant dans un troue dans le bois mon mégot. Je commence à entre ouvrir les lèvres mais trop tard, mon cousin sa mère et la tienne approche. Je perds mes moyens et me recule, nous n'avions pas vraiment le droit de nous retrouver ensemble, plus je me remémore le passer plus je me dis que ta mère t'influencer, elle me détestait tellement qu'elle voulait partager cette aversion avec un autre, toi.

On s'éloigne, notre cousin nous suit, je suis un peu oppresser par le poids que son aura à sur moi, je sens la tension entre vous ,elle se répercute sur ma pauvre personne et me comprime le cœur . Je me mord la lèvre et comme si tu avais répondu à mes supplication muettes tu m'attrapes le poignet et me tire à l'arrière de la demeure familiale, un carré de jardin restait à ton entière disposition, presque devenue une friche végétale depuis le temps .Je te regard un long moment, tu ne semble pas vouloir lâcher ma main tu n'y prête même pas attention et moi qui m'habitue trop vite au bonne chose je me laisse faire .Tes mots me font doucement froncer les sourcils, je ne peux pas te croire même si je l'ai toujours fait sans me poser de question . Je ne pense pas que mon cousin se sert de moi, depuis tout jeune il a été là pour moi, il a su me guider et bien avant d'entretenir cette relation charnelle nous étions proche, à l'école s'était le seul que je désigner comme membre de ma famille sans avoir peur de subir sa colère .
Je crois que tu as un problème avec le sexe,pourquoi toujours tout reporter à ça, tu déteste tellement ça? Oui lorsque nous nous voyons nous ne faisons pas que nous sourire,mais c'est normal entre deux jeune qui s'attirent ..Je ne me vends pas, je ne fais pas ça par reconnaissance, je suis consentant et j'en redemande même . à chaque fois que tu me rappel n'avoir pas été là pour moi mon cœur s’effrite , j'ai de la peine pour toi car tu semble tellement regretter et moi je ne suis pas encore près à te donner mon pardon . Je te souris un peu, je vais faire comme d'habitude, sauver les apparences et te prouver que tes paroles ne m'ont pas déstabilisé, je vais aussi te signaler que ce qui se passe entre lui et moi ne te regarde pas .

"Je suis désolé, tu te trompe ..Je suis un grand garçon, merci de vouloir me protégé, mais pas la peine ...et je ne comptais pas passé tout mon weekend avec lui.."

Je souris un peu, mais je réalise bien vite ma connerie, comme si tu avais prévus quoi que se soit avec moi, pff . Je me détache alors et sans t'attendre je quitte le petit espace protégé des regards et rentre dans le manoir par la porte des cuisines, j'ai besoin de me changer les idées . Je monte rapidement vers les chambres et je trouve en passant à coté de la tienne la porte entre ouverte. Surpris je m'en approche et surprend ta mère à fouillé dans ton courrier, elle a ton portable à la main , je fronce les sourcils et rentre à mon tour,la faisant sursauter .Elle me dévisage et vocifère des paroles avant de tout redisposer et de passer à coté de moi en me donnant un coup d'épaule . Je la rattrape et lui dit de ne plus recommencer, elle rit alors sèchement et me gifle en sifflant entre ses dents de ne pas me mêler de ça, que je n'étais pas assez important pour que mes paroles le soient aussi . elle s'éloigne alors et moi fou de rage je pars m'enfermer dans mes appartements, claquant la porte fortement .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 9:56

Tu te contentes de sourire, puis je prononce ton nom... mais tu n’as pas le temps de demander que nous soyons déjà chassés par nos aînés. Je profite d’un moment, pour t’entrainer avec moi et t’avertir... je suis jaloux, je suis bien plus méfiant que toi... peut-être que je fonde de faux jugements pour t’avoir un peu plus près de moi ? Mais qu’importe, je m’attendais à ta réponse et reste là, seul comme toujours à observer ce qui était autrefois un beau jardin. Ça l’est toujours, mais je passe plus de temps à y cacher des choses qu’à l’entretenir.

Je décide finalement de monter pour poursuivre mes dessins et je vois ma mère descendre à la hâte tandis que tu fermes ta porte violemment au moment même ou je monte, suivi de près par Tae Moo. Il me demande ce que j’ai « encore » fait et je souris, amer.

Rien, tout comme toi je viens d’arriver. Si tu veux bien m’excuser, j’ai d’autres choses à faire... occupe-t-en comme tu sais si bien le faire...

Je soupire, il est prêt à me briser, me regardant d’un air sombre, car il sait parfaitement de quoi je veux parler et il n’a pas tort lorsqu’il me rétorque que je suis jaloux de cette relation, mais je ne lui laisse pas satisfaction, par fierté et parce qu’il ne mérite pas autant que Jae Jun de savoir... ça ne le regarde pas.

Si tu le dis, mais soit, je te laisse donc ce privilège d’aller le consoler, je ne suis pas doué en cela, fait donc, pourquoi est-ce que ça changerait ? Si tu me parles aussi durement, n’est-ce pas que tu me crains ?

Je souris et n’attends aucune réponse, m’enfermant dans ma chambre, calmement, pour me défouler une fois la porte fermée. Mon courrier est étalé sur mon bureau et mon téléphone que j’avais laissé là allumé. Elle est venue, elle a supprimé les numéros féminins, mais elle ne peut les connaitre, je les nomme de telles sortes à ce qu’elle ne puisse deviner. J’ai ton numéro. Je suis tenté de t’envoyer un SMS, mais il est bien trop tôt et l’imbécile qui te suit comme un chien suit son maitre aurait vite fait de rire. Je m’allonge sur mon lit. C’est bien plus difficile à supporter que je ne le croyais, malgré tous mes efforts tout se passe si lentement et j’ai beau être patient, j’ai l’impression que rien ne progresse. Mais je te préviens, je ne te laisserais pas en paix... tant que je ne le serais pas moi même et pour cela, j’ai besoin de toi.

Je donne un coup dans le lit en me relevant, m’affairant à mon bureau pour dessiner encore et toujours, ce que je sais faire le mieux. Je n’ai que mes souvenirs en tête, les derniers et je m’affaire à les gratter sur le papier. L’ancre de chine est mon outil favori, car il permet une finesse qui saura mettre en valeur au mieux les traits de mon chef-d'oeuvre. Tu ne le verras peut-être pas. Il s’agira d’un story-board. La table, nos mains qui se touchent, la rose entre mes mains que je me décide à déposer dans ton verre. L’eau qui déborde, toi qui recules et ton regard émerveillé sur lequel je m’attarde. Tu es si parfait, si calme sur mon dessin... que je reprends espoir. Un jour tu auras oublié comment être peiné en ma présence... car je veux que tu rayonnes auprès de moi plutôt qu’aux côtés de Tae Moo. Il ne t’offre rien d’autre, il a beau t’apprécier... lorsqu’il est là tu redeviens un adolescent et c’est tout, comme si tout ce que tu étais devenu jusqu’à présent s’effaçait.

Je me décide, m’allonge, mon courrier déchiré, puis je m’assoupis, sans doute car ma nuit avait été courte. Je manque le repas du soir, pour la première fois et personne ne vient me chercher, mais... en ouvrant les yeux pour contempler l’horloge au mur, je grimace. Car je sais d’office que j’en aurais des remarques. Tant pis, je ne me sentais pas d’humeur, m’effaçant quelque peu lorsque ce cousin fait surface. Nous nous voyons souvent toi et moi... mais nous n’avons pas l’occasion d’être seuls...

Je frissonne et me redresse, allant prendre une douche pour sortir ensuite rapidement, cheveux mouillés. Il fait froid, je suis pieds nus, mon souffle provoque une fumée blanche et pure, mes lèvres sont sans aucun doute rougies par la fraicheur du soir. Je suis le petit chemin carrelé et me pose sur un banc, en face du lac. Je t’avais souvent éloigné du bord, car le regard mauvais de ma mère derrière toi me faisait frissonner. Je te grondais, mais tu y retournais toujours, comme pour la défier. N’avais-tu donc pas peur de la mort ? Car à bien y repenser, elle le souhaitait de tout son être...

Je m’étire longuement, soufflant un peu. Je me demande ce que tu fais, si je t’ai manqué au repas, si tu étais présent... si tu t’es amusé... ou bien si vous n’avez fait que parler. Je soupire, rien ne sert de me torturer l’esprit, à quoi bon.

Que tu es cruelle avec moi...

Dis-je à l’intention de cette vie que je mène. Ce n’est pas à toi que je m’adresse et pourtant, je t’aurais très bien imaginé le dire. Je te paraissais grand, fort et méchant... pourtant, je n’ai jamais souhaité l’être. Je ne nie pas l’avoir été, je connais mes torts, mes préjugés, ce que ma mère m’avait mis dans le crâne et également mes changements d’état... je n’ai jamais su sur quel pied danser avec toi, mais il n’est pas trop tard... n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 11:44

Je me jette sur mon lit face la première. Je rage ,ça m’énerve et la douleur lancinante au niveau de ma joue n'arrange rien .Pourquoi j'ai cherché à protéger la vie privée de mon frère, c'est vrai quoi avant je faisais tout pour ne pas m'interposer entre elle et toi, vos histoires ne me regardaient pas et quand elle était sur ton dos elle n'était pas sur le mien . Je me retourne , un bras barrant mon front j'ouvre les yeux et fixe le plafonnier , pensif .
Est-ce qu'elle va te le dire? Non elle ne peut pas, parce qu'elle serai forcer de te raconter que je l'ai surprise dans ta chambre....quoiqu'elle serai bien capable d'inverser les rôles et au final sous entendre m'avoir surpris le nez dans tes affaires.
Tout ça me frustre, voilà encore une fois venir me mêler de vos problèmes m'en attire également, je suis impuissant et toi tu ne vois pas que j'ai essayé de t'aider, cette femme à une emprise malsaine sur toi mais je n'ai pas suffisamment vécu avec ma mère pour en être sur .
Peu être que je me fais des idées, que le fait que tu sois leur fils unique les pousse à être aussi protecteur .. C'est moi qui suit déranger à voir le mal partout .
La porte s'entre ouvre et durant un instant j'espère que se soit toi , mais pas vraiment non plus parce que je devrais justifier le rouge sur ma joue . Je souris, non c'est Tae et il m'a l'air contrarié, quoi vous vous êtes parlé? Il s'assoit au pied du lit et se prend la tête entre les mains, il me fait part de ses impressions, jamais il ne le fait sans que je l'y pousse, c'est un garçon si fermer , en apparence froid et distant...mais quand on le connait bien on sait qu'il n'est pas comme ça . Je me relève et passe une main dans son dos, je ne sais pas quoi lui dire, j'ai toujours été incapable de choisir entre toi et lui, tout ça parce que toi tu aurais pu être mon grand frère. J'embrasse sa nuque, je veux me faire pardonner, par n'importe quel moyen je veux qu'il arrête d'imaginer des choses, il n'y a rien entre toi et moi pas vrai ?
On se sert l'un contre l'autre durant un bon bout de temps puis on s'écarte, il me sourit et m'embrasse langoureusement, peut être trop insistant alors qu'il n'y a pas encore cinq minute il se lamenter . je fronce les sourcils ,il change trop vite d'humeur et ça me déstabilise, on se ressemble pas mal finalement . Mes mains glissent sur ses joues et se perdent dans ses cheveux, j'étouffe un gémissement quand il me rallonge et monte au dessus de moi, il me susurre des phrases qui commence à m'effrayer, il ne veut pas me perdre , il ne veut pas perdre face à toi . Je ne suis qu'un trophée alors? Qu'une victoire qu'on se dispute?
TaeMoo est tellement fier il a du pensé que je lui étais acquis .. il déboutonne ma chemise en n'en arracher la moitié et parsème ma peau de baisés mouillé, il est un peu brusque et pour une fois ça ne me plait pas .

"S'il te plait..."

Il me maintient sur le lit en remontant à ma hauteur, son visage est déformer par la colère, pourquoi fronce t-il autant les sourcils ça lui arrivait d'essuyé des refus mais il gardé toujours sont selfcontrol . Je lui caresse la joue , je parle doucement je n'aime pas quand il s'énerve ...Après un moment à discuter, j'arrive à le calmer et il s'endort contre moi , le nez enfouit dans ma nuque . Je m'extirpe de sa prise et quitte la pièce ,reboutonnant ma chemise et me dirige vers l'escalier j'ai envie d'aller me dégourdir les pattes et de prendre l'air . Je m'arrête devant le grand miroir du hall et me recoiffe ma joue a repris presque sa couleur naturel et je n'ai pas l'air trop débraillé , une petite tâche dans ma nuque me fait cependant tilter, Tae m'a marquer et ça m’embarrasse, je rajuste le col mais ça ne change pas je vais devoir rester discret si je ne veux pas une nouvelle fois passé pour un gamin dépraver .

Je me promener tranquillement dans les jardins, les mains jointent dans le dos , le nez lever vers le ciel je me détends et me réveille doucement également. Il fait si chaud dans cette maison qu'une fois dehors l'air ambiant nous gifle le visage et nous vrille le ventre.
Mes pas m'ont mener une nouvelle fois jusqu'au lac, je m'y approche et empreinte le ponton , je m'assois sur le bord et bascule mon corps en arrière, les mains appuyées sur mon ventre . Le ciel est gris et le vent souffle un peu plus fort ici mais ce n'est pas désagréable ..

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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 12:22

Vous devez surement parler et moi je reste la comme un idiot. Je me suis endormi, j’ai raté le souper. En plein milieu de la nuit je vois une ombre se diriger vers ma chambre, je me saisis de la clé et la ferme de l’extérieur, personne n’a pu en faire le double, car j’emporte cette clé avec moi toujours... et je descends, pieds nus pour aller près du lac. Là, je me lamente, respirant l’air frais qui va surement me rendre malade, pourtant, je ne suis pas de faible constitution, mais je prends des risques inutiles... sans doute pour me sentir vivant.

Je souffle un bon coup et t’aperçois, comme toujours, près du lac. Tu ne m’as peut-être pas vu. Je suis tenté de t’y pousser, mais je n’en ai ni l’envie ni la force, les mauvaises blagues ne me tentent plus. Je me force, sans doute, car je sais que tu n’aimes pas l’eau, que tu as peur et que tu me détesterais. Je m’approche alors, silencieux, et t’observes, imprimant cette image pour mieux te dessiner plus tard. Tu es devenu une obsession que je dois liquider par papier pour ne pas succomber trop vite... et pour pouvoir être capable de penser à autre chose. Est-ce que je serais comme ça lorsque nous reprendrons les cours chacun de notre côté ? Je n’en sais rien, je ne préfère pas y penser.

Je remarque alors une tâche et frissonne à l’idée qu’il t’ait touché. Je ne le supporte pas... il te prend pour un jouet et bien que je n’ai rien à dire, je n’aime pas cette idée. Tae Moo n’a pas le droit de s’approprier une personne, surtout pas lorsqu’il l’oublie après le week-end.

J’espère que ma mère ne verra pas ça, tu risques d’avoir des ennuis... contrairement à lui.

Elle l’avait dans le collimateur, était-il fou à lier pour le marquer ainsi ? Voulait-il à ce point le consoler d’avoir été puni, giflé, insulté par sa faute qui plus est ? Je soupire en m’assoit à côté de toi. Regardant le ciel qui s’assombrit déjà. Je n’aime pas l’orage et elle en profite souvent pour venir dans ma chambre, elle tente toujours, mais elle n’est plus de taille. Je sais que toi aussi tu n’aimes pas l’orage...

Tu as du mal à dormir ?

Je voulais savoir, pourquoi il était encore debout, est-ce qu’il était perturbé par les derniers évènements lui aussi ? Ou bien tout simplement il s’enfuyait comme d’habitude, le plus loin de cette maison ? J’avais souvent eu l’occasion de le voir, car moi aussi je voulais fuir... mais je ne m’en allais jamais bien lui, parcourant l’étendu du terrain qui s’offrait à moi et à moi seul... ou plutôt à nous.

En plein milieu de la nuit, un chant d’oiseau, je sursaute... il s’est posé près de nous. Un corbeau ? Non, l’une des rares espèces que l’on peut observer à la volière. J’ai laissé les cages ouvertes... ou plutôt fait en sorte qu’elles le soient rapidement. Un coup d’aile, de bec et tout était terminé... c’était un acharné, surement l’un des premiers. Et je souris en le voyant s’envoler sous mes yeux. Je vais surement me faire battre pour ça, mais ça m’est égal... rien ne marche plus avec moi, je suis blasé de leurs punitions, de leurs conversations qui ne me concernent pas... je soupire.

J’aimerais être libre comme lui...

Mais je n’en avais pas la force. Je voulais lui demander de l’aide, car malgré ma fierté, il était toujours là... seulement, je ne me permettrais pas aujourd’hui de m’en aller et de le laisser derrière. Je préfère attendre le moment propice. Les États-Unis me manquent... La France, les îles... tout est beaucoup mieux qu’ici. J’aimerais y retourner, mais ma solitude si précieuse commence à m’agacer. Viendrais-tu avec moi si je te le proposais ? Je ne crois pas, n’est-ce pas ? Tu n’accepterais jamais, tu aurais bien trop peur que je t’y laisse... tu m’as bien souvent confondu dans le même sac que ma mère et pourtant, même si autrefois, beaucoup plus jeune, c’était vrai, ça ne l’es plus depuis bien longtemps.

Je voudrais poser ma tête contre ton épaule, sentir à nouveau ton odeur et déposer la mienne à la place de celle de Tae Moo, c’est la place qui me revient de droit...

Je voudrais me rattraper, pouvoir être proche de toi comme j’aurais pu l’être avant... mais j’ai peur que tu me rejettes malgré tous les efforts que je fais. Je remarque alors ta joue... t’a-t-il frappé ?

Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Je frissonne à l’idée qu’il ait pu être violent, la mâchoire serrée tandis qu’une ombre au loin nous observe à notre insu. Je la sens, pesante... et je sais à qui elle appartient. Mais elle n’a pas son mot à dire et doit retourner se coucher... du moins, j’espère qu’elle le fera.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 13:19

j'ai du quitter mon petit îlot pour aller manger, j'ai presque rater le repas alors j'ai du me contenter de sandwich manger dans un coin de la cuisine mais ça ne m'a pas déranger, j'ai même préféré ça plutôt que les diners qui s'éternisent . Je n'ai pas revus Tae il doit être toujours un peu énervé et frustré alors mieux vaut qu'on s'évite quelques heures voir jusqu'à demain matin.
Après avoir avaler deux trois bout de pain de mie je suis retourner dehors, je n'ai pas envie de croiser les Lee en allant me coucher, dans l'aile où se trouve ma chambre il y a également celle de mon cousin et de Gak, je ne veux pas revivre cette tension et devoir baissés les yeux parce que je suis incapable de prendre partit.
Je me redirige donc encore une fois sur ce petit bout isolé, cette berge éloigné de tout , qui nous protège et nous change les idées.
Je passe bien une heure assit là , les pieds suspendu au dessus de l'eau, le regard posé sur l'horizon quand tu bruit derrière moi me fait détourné la tête . Qu'est ce que tu viens faire là? Tu veux me dire d'aller au lit? Que ta mère n'aime pas quand je traine près du lac ? Je le sais tout ça et je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi. Cet étant artificiel n'est pas très profond, je ne risque pas de m'y noyer et puis c'est pas comme ci la Lee s'en inquiétait. Je souris et te sens t'assoir à mes cotés, je ne dis rien j'attends que tu parles mais tu ne sembles pas encore décidé à le faire alors je tourne la tête vers toi, plongeant mon regard marine dans le tiens. Oui j'ai remis mes lentilles , elle trainé dans la salle de bain de ma chambre ,oublié là depuis ma dernière venue . J'ai toujours rêver avoir les yeux bleu, je pense qu'en réalité je n'ai jamais voulu être moi, les décolorations, le maquillage les tatouages; piercing ...Je veux m'améliorer, façonner le brute pour en tiré quelque chose de parfait et sans défauts .
Cependant je ne me sens pas encore capable de passer par la chirurgie, pourtant j'ai des complexe par exemple mon nez que je juge trop plat et légèrement tordu, mais voilà il me faudra un certain temps pour franchir le pas, j'ai peur que l'opération rate et que tout mon travail soit anéanti .
Quand tes yeux se posent sur ma gorge j'y porte immédiatement la main, fautif mes dents agrippent ma lèvres inférieur et la pressent généreusement, je suis inquiet je sais que tu ne le dira pas, qui ça intéresserai? Mais le fait de te décevoir, pire encore te dégouter m'est insupportable .J'ai de tout temps voulu lire dans tes yeux la fierté d'être mon frère mais ça n'arrivera pas alors s'il te plait ne me laisse pas entrevoir la honte d'être un parent .
Mes ongles limés en demi-lune accrochent ma peau et la griffe légèrement, j'aurai dû être plus fort, ne pas me laisser faire mais Tae a toujours été si avenant avec moi, je crois que je suis si docile et malléable parce que je lui suis reconnaissant .

"Je maquillerai ..."

Oui c'est aussi simple que ça, un peu de font de teins, de la poudre et on y voit que du feu . J'ai dû souvent avoir recourt à ce stratagème étant plus jeune et au file des années j'ai perfectionné mon art. Je te souris et baisse les yeux , reportant mon attention sur le miroir d'eau sous nos pieds qui reflète le ciel étoilé .

"J'aimerai que certaines choses aussi éphémère soient-elles ne puissent pas quitter ma mémoire, qu'elles y restent gravées comme des souvenirs .."

Je suis surpris d'avoir dit ce que je pensais, habituellement on me reproche de parler sans réfléchir mais quand je suis avec toi je perds mes mots et m'enfonce dans un mutisme presque craintifs. J'ai honte d'avoir dit ça ,c'était le font de ma pensée ,je regrette de ne pas pouvoir me rappeler tout mes bons moment passés ici , toutes les choses insignifiantes que j'ai pu voir et qui ont pu durant l'espace d'un instant égaillé ma vie . Je trouve ça tellement injuste que ce qui nous fait le plus mal ne disparait pas immédiatement de nos mémoires .
Tu parles encore et ça me rassure, au moins ce que j'ai pu dire n'a pas été relever et tant mieux je sais que tu m'aurais rétorquer que les petits bonheur doivent être oublié pour qu'on puissent les revivre et les ré apprécié à l'infinie.Je suis un gamin qui n'a pas envie d'entendre raison .
Non je ne suis pas fatigué et je crois que toi non plus ou plutôt c'est cette maison et l'ambiance qui y règne qui nous pousse à ne pas fermer l’œil. Moi j'ai mes raisons et toi les tiennes, elles sont sans doute différentes mais se complètes . Je remarque que tes yeux se ferment tout seul mais que tes lèvres s'étirent en un beau sourire quand un oiseau nous frôle, ô non tu les as encore laissé s'enfuir ?!

Je me redresse alors et sans prévenir je cours jusqu'au volière, je referme les petits portes et m'adosse contre l'un des pilier de l'atrium romain .Je ferme les yeux soulager. Toi tu veux les voir partir car tu penses que ces oiseaux seront plus heureux seul et libre. Mais moi j'ai peur qu'ils se perdent, qu'ils ne puissent pas trouver à manger seul et qu'ils se fassent dévorer par les autres. Voilà pourquoi je reste attaché à ta famille, j'ai peur de couper se lien si mince qui nous relie, si je le fais je serai alors vraiment seul , sans ressource et livré à moi-même . Je suis trop idiot et insouciant pour m'en sortir, j'ai peur de perdre pied une fois se portail définitivement refermer derrière moi .
Je te vois approcher , je crois que tu es en colère, je ne voulais pas te vexer, mais j'ai si peur qu'il souffre loin du foyer .
Je tourne la tête quand tu sembles fixé ma joue, mince la trace ce voit encore?

"C'est rien ...je me suis cogné à la porte de la salle de bain "

Quoi , ne prend pas cet air désabusé ça m'est arrivé plusieurs fois . Je souris un peu ,ça na plus d'importance maintenant, je passe tellement vite sur ce qui m'est douloureux pour me concentré sur le positif . Je m'écarte et marche tranquillement j'aime ce lieu par son histoire, les pierres sont d’origine c'est ton père qui les a fait importé d'Italie . Je n'avais pas le droit de m'y rendre car la mère Lee pensait que c'était moi qui relâcher les oiseaux, alors que non je n'y avais même jamais songé . Je m'arrête près de la fontaine centrale et y plonge la main ,la glissant ensuite dans ma nuque, je m'en moque de tomber malade, j'ai besoin de me rafraichir .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 14:35

Pour une fois il n’y avait rien dans mes propos qui laissaient suggérer que j’étais contre toi. ça ne me regarde pas, tu me l’as bien fait comprendre et je préfère tout simplement ne pas m’en mêler pour ne pas t’offenser, du reste, je m’en fiche. J’ai l’impression que tu me fuis du regard, je ne comprends pas... mais je ne préfère rien en dire, nous ne sommes peut-être pas assez proches encore pour que je puisse me permettre de te demander ce qu’il y a.

Les oiseaux se sont échappés et tu cours pour aller refermer leurs cages, t’es-tu fait gronder par ma mère pour que ta réaction soit si violente ? Je te regarde faire, sans t’aider, car c’est moi qui leur ait offert la liberté. Est-ce que tu as peur de quitter le nid ? Ou bien tu préfères rester enfermer pour que rien ne change ? Je me suis souvent posé la question concernant ma propre personne, mais je n’ai jamais eu de réponse satisfaisante. Je vois ta joue, au clair d’un rayon de lune et te demande du regard ce que tu as fait. Tu t’es cogné, mais je n’en suis pas sur, c’est assez conséquent, même si ça n’est plus demain matin.

Je soupire et te suis, tu as chaud ? Moi j’ai froid, mais j’aime être auprès de toi et bien que mon corps soit prêt à trembler, je soupire d’aise en te regardant faire. J’ai fait attention à tes mots précédemment... mais je n’ai pas répondu, surpris parce que tu exprimais le fond de ta pensée et que c’était la première fois, en ma présence, depuis bien longtemps, surement trop d’ailleurs.

Viens avec moi... s’il te plait

Je pense que le moment est bien choisi. Je t’entraine, docilement, te laissant le choix de me suivre ou non. La clé de ma porte en main, j’ouvre et te laisse entrer. Rien n’a changé, cela fait un certain temps que la déco est là même, depuis la fin de l’adolescence sans doute, car c’est pour moi la pièce qui sera un souvenir d’ici peu. Je fouille dans des pochettes, elles sont nombreuses, mais je les connais par coeur. J’ai laissé sur le bureau, en évidence mon story-board, mais je ne m’en rends pas compte. Je finis par mettre la main dessus.

Ce n’est certes, pas grand-chose... mais... je préfère que ce soit toi qui les as.

Je soupire, me passe la main dans la nuque, je n’arrive pas à y croire, je suis en train de te donner l’un de mes précieux carnets. J’en ai tout autant besoin que toi, car je les feuillette souvent, mais un parmi tant d’autres ne me tuera pas. Je ne veux pas que celui-ci atterrisse entre ses mains... je sais que c’est elle, et j’ai préféré ne pas t’en parler. Je ferme la porte derrière toi, pour que l’on ne soit pas dérangé, car cet instant est précieux pour moi, il sera le sujet d’une nouvelle esquisse sans doute... qu’importe si ton regard s’assombrit ou non... je ne pourrais jamais l’évincer de ma mémoire.

Ce carnet contient bon nombre de mes souvenirs agréables passés ici... tu y es souvent représenté et tu y trouveras sans aucun doute, toi qui sais observer, une différence flagrante entre les premiers dessins et les derniers. J’ai pour habitude de m’attarder sur les détails qui me plaisent le plus et tu n’étais qu’une ombre, grandissante sur mes feuilles à mesure que le temps file... prenant de plus en plus tes traits véritables pour en être la parfaite copie. Mon dessin est bien plus agréable, un rêve inaccessible que j’idéalise... notre relation, qui s’améliorera avec le temps... mais tu verras. Je me pose sur l’encadrement de la fenêtre, posant ma tête contre la vitre froide. L’eau coule le long de cette dernière. Nous sommes rentrés à temps. Il pleut... et je redoute l’orage... je redoute aussi le moment ou tu me verras à nouveau faible.

J’ai peur, le sais-tu ? Qu’elle n’entre pour tenter de profiter de ma tétanie... qu’elle me serre contre elle et qu’elle pose ses lèvres sur moi... l’en empêcheras-tu ? Je suis tenté de fermer la porte à clé, mais je ne t’interdirais plus jamais d’entrer ou de sortir... tu es libre.

Il pleut... toi aussi, tu as peur de l’orage... n’est-ce pas ?

J’en frissonne d’avance, je crie au secours, mais est-ce que tu m’entendras ? Je fais la promesse de ne plus me montrer aussi faible hormis lors de mes crises incontrôlables... mais tu es là et sans même le savoir tu me donnes la force d’affronter ma peur : elle. Je suis anxieux, j’attends que tu me dises, daignant enfin te regarder, m’asseyant de façon à ce que nous soyons face à face.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 15:48

Tu deviens même polis, tant de changement ça me fait tout drôle je ne suis pas encore habitué à tout ça mais c'est agréable. Je laisse nos doigts se lier avec une certaines gêne, j'aime le toucher délicat de ta main dans la mienne, j'ai l'impression que c'est un geste naturel, que nous l'avons répété de nombreuse fois alors qu'il n'en ai rien .
On traverse les jardins et regagnons la demeure familiale faisant attention de ne pas se faire voir lorsque nous passons a coté d'un des salons .
Je te suis fixant toujours nos mains si étroitement serrées, tu nous mène à ta chambre et sans attendre que la porte soit refermer tu cours à ton bureau et sors d'un des tiroir un petit calepin ,un carnet à dessin qui déborde de feuille,surpris je reste debout dos à la porte je ne sais pas quoi faire .Tu reviens vers moi et me le tend avant de claquer le battant derrière moi. Je détaille un instant la couverture en cuir du carnet et reporte mon attention sur toi, ma main caressant la surface rugueuse de cette pochette à ébauches .

Je m'assois à la petite table au milieu de ton immense chambre et défait le petit lacet en cuir qui retenait prisonnier toutes ces esquisses. Je commence à les faire tourner sous mes yeux, je ne comprend pas encore très bien ton geste, encore moins tes mots. Qui les voudraient? Ils sont à toi suffit de prévenir et personne ne viendra les prendre... je ne fais plus très attention à ce qui défile sous mes yeux . Mes mains tournent les pages mais mon regard et braqué sur ton dos . Tu es face à la fenêtre,je ne peux pas voir ton expression mais je ressent comme une certaine peur émanant de toi la même qu'hier soir . Je me mord la lèvre et reporte mon attention sur les feuilles qui glissent sous mes doigts, et l'un des dessins sortie un peu du lot attire mon regard. J'extirpe la feuille et la passe au dessus de la pile avant de détaillé le dessin ...C'est une des fleurs que je t'avais donner et que tu avais négligemment jeter sur ton pupitre, entre tes pinceaux , feuilles et boite de crayons.. tout y es sur le dessin, même les quelques pétales détachés échoué sur un bord de cahier sont griffonner, presque totalement voilé par l'ombre que le cœur de la rose porte dessus .. mes doigts caressent le papier épais je me pince les lèvres , j'ai envie de sourire je suis tellement flatté que mon cadeau ait pu te servir .
Tu reviens vers moi et prend place en face, je te regarde et un peu gêné je cache le dessin qui a attiré si longtemps mon attention .
Tu me parle du temps qu'il fait, alors je jette un coup d’œil par dessus ton épaule et constate bien que la pluie dévale les carreaux et que bientôt le ciel va se mettre à gronder. J'avale difficilement ma salive , déstabilisé par cette nouvelle que j'aurai préféré erroné . Oui je n'aime pas ça ,j'ai peur que les murs et les plafonds ne supportent pas longtemps les craquements du ciel et les cris de colère de la lune. Je referme le carnet après avoir rassembler toute les feuilles volantes ensemble. Je le colle contre mon torse mais reste assit là ,sans savoir quoi faire , je finis par relever la tête vers toi, tu me fixe encore comme si tu cherchais à se que je fasse le premier pas , mais je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce que j'ai le droit ou non de dire .. J'ai toujours tout compris de travers .

"Je crois qu'il serai mieux que j'aille me coucher ..."

Oui il doit être une heure du matin passé et nous avons tout les deux besoin de sommeil après une journée si épuisante pour les nerfs. Je me relève alors ,range la chaise à sa place et prend contre moi le premier cadeau que tu me fais, le plus symbolique qu'il soit, le plus précieux de mes biens .
je m'avance vers la porte mais au moment de l'ouvrir je surprend une ombre au bas de la porte et un léger faisceau de lumière. Je fronce les sourcils en me reculant légèrement la poignet commence à être tournée et sans savoir pourquoi je panique, je ne suis pas censé me trouver dans ta chambre. Je reviens vers toi alors avec précipitation et me cache derrière ton dos, sursautant quand le ciel mécontent lui aussi se met à cracher sa colère ..

"Gak...j'ai peur.."

Ma main libre se crispe contre ton bras, ma joue presque collé à ta tête je regarde ce qui se trame devant nous, elle finis par s'entre ouvrir, j'entends une voix, je pris pour que se ne soit pas ta mère, elle va s'en aller sans rien dire mais demain je vais m'en prendre plein les dents ..
Elle se plante devant nous, une lampe torche à la main , les ombres que la lumière porte sur son visage lui donne un air encore plus menaçant qu'ordinaire, je baisse les yeux mais n'ai pas la force de me décaler, je me sens en sécurité derrière toi, même si tu ne sembles pas réagir ..
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 16:36

Tu as l’air content et je souris, même si tu ne le vois pas. Finalement, j’attends une réaction, un mot, mais tu ne dis rien... j’ai peur, tu le sais, je le vois sur ton visage et tu préfères t’en aller. Tu es sans doute plus raisonnable que moi. Seulement, c’était sans prévoir la poignée qui s’est mise à tourner toute seule. Tu es venu derrière moi et tu t’es serré contre moi. Mon coeur aussi est dans cet état... comme si tes mains étaient capables de me toucher autant. Je suffoque légèrement, mais je reste droit, face au visage de ma mère qui nous regarde tous les deux. Je ne dis rien, la laissant commencer. Elle essaie de t’attraper et manque de peu de passer sa main dans tes cheveux, qu’elle aurait sans doute arrachés.

Je souffle, pose mes mains sur ses épaules pour l’éloigner alors qu’elle crie presque que tu es insolent de venir me déranger au beau milieu de la nuit.

N’est-ce pas ce que vous faites, mère ? Allez vous coucher...

Je suis amer, elle t’insulte, traite ta mère en disant que tu es mal élevé, me demande si je couche avec toi... je comprends pourquoi cet intérêt soudain, car je l’ai toujours fui, elle... et je me passe une main sur le visage. Le premier grondement de tonnerre survient et je sursaute, serrant les dents lorsqu’elle s’arrête pour s’approcher de moi.

Non... non, je ferais avec. Allez vous coucher...

Elle s’en va, s’arrête parfois pour être certaines, mais j’attends qu’elle ferme la porte pour regagner l’aile du bâtiment. Pas une seule seconde ma main n’a quitté la tienne, comme laissée pour te rassurer. Je me retourne, te prends avec moi dans la chambre puis ferme la porte, à clé cette fois-ci. Tu n’auras qu’à demander si tu préfères la compagnie de Tae Moo... qui dort profondément, lui.

C’est bon, elle est partie. J’ai une idée.

Je ferme les volets, laissant ma peau se faire tremper par les larmes que le ciel pleure, frissonnant, avant d’allumer la petite lumière près de ma table. Je te tire doucement par la main, décidément cette habitude ne se perdra plus... seul contact plausible que j’ai eu avec toi jusqu’à présent. Puis je te donne un casque sur les deux que je possède, branchant ces derniers sur l’ordinateur. La couverture passe au-dessus de nos têtes, elle est épaisse et foncée, nous permettant de n’avoir aucune image extérieure. Ça ne te rappelle rien ? Lorsque la nuit j’avais peur... à défaut de pouvoir sortir de ma cachette pour qu’elle m’attrape, j’embarquais ma couverture avec moi, de la musique... et je pouvais pleurer silencieusement, ou me vider l’esprit, toute la nuit.

Je nous met un film, quelque chose qui saura nous intéresser tous les deux, tu as une âme d’enfant et bien que je le cache, j’aime rêver moi aussi. Nous sommes proches à tel point que nos têtes se touchent presque, les coussins derrière nous nous permettent de nous détendre et j’espère que ce sera le cas pour toi. Je me sens déjà bien mieux, j’esquisse même un sourire de lui avoir tenu tête...

Je crois qu’elle va être furieuse

Dis-je assez proche de ton casque pour que tu entendes. Mais ça ne me dérange pas, j’espère que tu le vois. Je pense à demain matin, toi comme moi nous allons subir sa colère... et j’expliquerais à mon père qu’hier soir, j’ai pris mon rôle de grand frère au sérieux... pour une fois. Ce n’est pas faux et le pire est que ça nous servira d’excuse... as-tu remarqué comme elle est jalouse... et comme l’appellation « mère » ne lui correspond pas, pas même pour moi ? Je n’ose te poser la question, me contentant de guetter la moindre de tes expressions de peur que ma méthode ne fonctionne pas.

Je suis curieux de savoir... je me mets à douter... est-ce la porte, ou ma mère qui t’a frappé ? Tu avais l’air si paniqué... je frissonne, puis glisse à nouveau une parole.

Demain, nous repartirons ensemble.

Ça doit te paraître étrange que je veuille prendre soin de toi, ne t’inquiète pas... à moi aussi, je ne suis vraiment pas habitué, mais j’y prends gout peu à peu. Même si certaines choses me déplaisent toujours chez toi... je sais faire abstraction de cela et je veux en apprendre davantage... voir ce que j’ai raté, à côté de qui j’ai failli passer... je veux compenser le mal que je t’ai fait... par sa faute, mais aussi parce que j’étais en colère... et que l’on n’a pas su m’apaiser... jusqu’à aujourd’hui.

La chaleur est légèrement étouffante, mes mains sont pourtant glacées et j’en passe une dans mon cou, t’observant. Ça te fait cet effet-là à toi aussi ? Dans le doute, je pose ma main gelée dans ton cou, effleurant la marque qu’il a laissée et qui s’effacera d’ici quelques jours. Je ne peux pas tenir la conversation avec Tae Moo et tu ne lui résistes pas assez pour qu’il en vienne à te marquer... ah... je soupire, puis te laisse tranquille, me reconcentrant sur le film, dont j’ai dû louper la moitié.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 17:52

Je ne comprends pas sa réaction si violente, elle tend le bras en s'approchant elle essaie de se saisir de mes cheveux mais je recule a temps, et tu la saisit par les épaules .Elle m'insulte encore mais là elle passe au cran supérieur en critiquant ma mère, elle a perdu la tête, son regard est dément et son visage est déformer par la colère, elle est contrarié de me trouver ici mais pourquoi venait-elle dans ta chambre?
Je ne dis rien, je me recule encore un peu mais ta main attrape la mienne une nouvelle fois, je prend peur et m'en saisit, serrant fort tes doigts . Elle cri encore, elle n'a pas peur de rameter toute ta famille ? Réveillé ton père ?
Je me mord la lèvre elle insinue qu'on couche ensemble et toi tu as du mal à lui répondre ça te paralyse quel emploi ces mots alors que je suis là?
Tu arrives à la faire partir mais je reste toujours un peu chamboulé, je n'aimais pas les regards qu'elle me jetait et ceux qu'elle te portait. Je dépose le précieux carnet sur ton bureau et te laisse nous barricadé dans ta chambre ,je souris un peu plus rassuré, me balançant d'un pied sur l'autre je retire mon t-shirt et mon pantalon avant de me coucher sous ta couette le casque que tu m'as tendu entre les mains.
Tu mets le flm en route, je me mord la lèvre parce que j'ai peur d'entendre encore l'orage grondé mais le film commence et avec lui le générique qui couvre tout autour de nous . Je fixe l'écran du pc portable sans ouvrir la bouche, je me concentre vite quand on me pose devant un film j'aime beaucoup ça , même si tu me pense accros au sexe je suis plus souvent seul chez moi le soir que dans les bras d'hommes rencontré en boite ,alors je m'occupe comme je peux et les films téléchargés illégalement sont un bon moyen.

La couette nous recouvre , je souris un peu en tournant un instant la tête vers toi. On se regarde, je te souris rassuré et reporte mon attention sur le film qui m'a l'air intéressant . Je ne me souci pas de ce que tu fais mais quand ta main glacée passe dans ma nuque je frissonne et écarte le casque :

"qu'est ce qu'il y a? "

Je te dévisage, je tiens ton poignet entre mes doigts mais le relâche bien vite en m'excusant, pourquoi ce suçon t’obsède t-il tant? Je souris un peu en m'imaginant te dire de m'en faire un , comme ça vous serez kit avec tae, mais j'ai peur de sa réaction, il est impulsif, je n'ai pas peur de lui mais mieux vaut prévenir que guérir .
La fatigue me gagne enfin et après avoir lutter longtemps je finis par m'assoupir, ma joue glissant contre ton épaule,le dos de ma main frôlant la tienne.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 18:29

J’ai peur que tu comprennes qu’elle est folle, que sa relation avec moi n’avait rien de maternelle... mais je préfère ne pas y penser et t’éloigner de ce sujet douloureux pour moi. Tu as l’air de te sentir mieux à l’entente du verrou, je souris, puis te laisses faire, bien que ça me soit encore étrange de te dévisager de la sorte. Je tente au mieux de ne pas le laisser paraître, que tu ne me mettes pas dans le même sac que Tae Moo et je frissonne lorsque nous nous plongeons sous la couette.

Tu ne m’écoutes pas, alors je finis par me taire. Je cherche à me rafraichir et fini par enlever mon haut moi aussi, gardant mon bas de pyjama, par pudeur, mais aussi pour poser une énième barrière entre nos corps cette nuit. Je ne sais pas pourquoi tu m’attires comme ça et j’en suis frustré comme surpris, mais tu ne me dégoutes pas... du moins, pas autant que je l’aurais cru au début. Ma main passe dans ton cou et tu t’en saisis en me demandant, je crois, ce qu’il y a... je ne sais pas te répondre, tu lâches ma main et je préfère garder le silence. Je ne sais pas non plus ce qui me prend Jae Jun... et pourtant je fais le plus attention possible.

Le temps passe et je ne sais si l’orage s’est calmé, mais tu tombes doucement sur mon épaule et je bâille dans une de mes mains, éteignant le volume peu à peu, pour ensuite éteindre l’ordinateur et le déposer sur la table de nuit. Je m’allonge et rajuste la couverture, ma tête posée contre la tienne... mais moi, contrairement à toi j’ai du mal à dormir. Je passe le temps qu’il me reste à somnoler, t’observant, replaçant une mèche qui te gêne. En réalité je te dévore du regard, tu ne le sais pas, mais j’ai peur... car cette attirance pour un homme m’est encore très peu familière.

Tu es là, à moitié nu contre moi, sans te soucier que je bouillonne, ma peau glaciale devenue feu à ton contact, j’ose espérer que tu apprécies, car le temps s’est rafraichi.

Ma main passe finalement dans ton dos, je t’enlace, sans comprendre, profitant de ton odeur. Puis là, je m’endors... en pensant à la surprise qu’allait avoir Tae Moo... autant que ma mère. Mais j’en ai fait la promesse, cette fois je te protègerais... car je suis responsable de cette nuit. Ce qui s’est passé dans cette chambre restera sans doute un secret que d’autres interprèterons mal... et j’en souris déjà, de les imaginer fabuler sur nos deux corps entrelacés.

***

Le lendemain, j’ouvre les yeux, tu es contre moi. Je suis tenté de te réveiller encore, mais je préfère profiter de ma matinée. J’entends quelqu’un frapper à la porte peu de temps après et soupire, la voix de Tae Moo ne tarde pas à se faire entendre et je me lève, en prenant grand soin de ne pas te réveiller. J’ouvre la porte et il passe sa tête, il me regarde de travers et me demande de descendre. Je m’exécute, sortant de la chambre, fermant doucement derrière moi par habitude. J’ai presque envie de rire. Il m’accuse, il me sermonne.

Je n’ai rien fait.

Durant un instant, je pense à notre nuit... et je commence à m’inquiéter, n’écoutant pas Tae Moo qui cherche désespérément à savoir à quoi nous avons passé notre nuit. J’ai peur qu’elle ne vienne dans la chambre en me voyant, car pour l’instant, aucune trace d’elle... j’évince d’un mouvement ses paroles, il s’arrête et je remonte tranquillement dans la chambre. Est-ce que tout va bien ?
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 19:07

J'ai passé une excellente nuit, a un moment j'ai eu un peu froid mais quelque chose de chaud à coté de moi m'a servit de bouillotte et je m'y suis collé . Au petit matin c'est des bruits de pas qui m'ont tiré de mon sommeil ,c'était agaçant ses talons qui allé et venait devant le lit . Je sors la tête de sous la couette et frotte mes paupières du bout des doigts avant de baillé à gorge déployé. Une main aux griffes acéré me claque alors la joue, la lacérant sur toute la longueur . Je cris ,choqué d'être réveillé par pareil traitement et cette fois bien conscient je repousse la personne en sortant du lit à la hâte. Ma tutrice, qu'est ce qu'elle fou là bon sang?! Je tire la couverture contre moi, je suis gêné d'être en simple boxer devant elle, j'ai quand même du respect pour elle et de la pudeur pour moi , pourquoi est-elle entré?
On se jauge un long moment, je ne desserre pas les dents, non je n'ai pas envie de lui cacher ce que je ressent . Je lui demande cash ce qu'elle fou là ,elle rétorque que c'est plutôt a elle de me poser la question que je n'ai rien à faire dans la chambre de son fils et encore moins à moitié nu . Elle poursuit en ajoutant que je ne suis qu'une pédale arriviste qui ne sait rien faire d'autre que vendre son corps .Mais ils se passent tous le mot?! Ce qui me choque le plus c'est le langage qu'elle utilise, elle est presque vulgaire et je ne l'avais jamais vu autant perdre son sang froid . Presque au même tu rentre dans la chambre, je te dévisage, tu es mon sauveur alors agis parce que je ne sais plus quoi faire pour m'en dépêtré .

Vous vous dévisagez, elle souffre ça se voit, même de profile j'arrive à lire la peine et l'injustice qu'elle ressent j'en viens à m'en vouloir de la faire souffrir comme ça mais quand je tourne la tête pour te regarder toi mon cœur s'arrête de battre. Tu n'es pas seulement en colère, tu es déçu et noyé par le chagrin, tu en veux à ta mère, elle est coupable de quelque chose et tu ne lui pardonnera jamais .Qu'est ce que j'ai loupé durant toute ces années, pourquoi je n'ai jamais vu ce refoulement de sentiments en toi quand tu te tenais face à ta génitrice? Je me pince les lèvres je n'ai pas écouté ce que vous vous êtes dit seul la fin de ta phrase me glace le sang et me pétrifie sur place " Oui ....coucher ensemble.."
Pourquoi fais-tu ça? Tu cherches à me décrédibilisé encore plus au yeux de ta mère? Tu veux qu'on me déshérite? Qu'on me chasse d'ici? Qu'on raye mon nom de vos albums photos?! Je pense presque immédiatement à la réaction de mon cousin, il sera tellement déçu, il va m'en vouloir, me hair et m'abandonner, les larmes me viennent et je ne peux pas les retenir tout s'écroule pourquoi j'ai l'impression que tu viens d'ouvrir la porte de notre cage? Toi tu semble plus fort face à ta mère, tes yeux brilles victorieux, mais moi je panique, je fixe cette sortie ,on m'y pousse mais je résiste , je n'ai pas envie que les choses changes, je ne veux pas me retrouver seul ...

La porte claque et le son sourd qui en résulte me sort de ma torpeur . Je m'approche de toi et te saisit par le col de ton t-shirt, je te jette sur le lit, la rage m'anime et décuple ma force, je te donne un coup de genoux entre les jambes et te crache au visage, maintenant tes poignets serrées de chaque coté de ta tête.

"POURQUOI?! Pourquoi tu me déteste autant ? !"

Je te dévisage, ton visage est flou au travers de mes larmes je n'arrive plus à discerner la finesse de tes paupières et ceux de tes sourcils épais. Je me relève alors et me prend la tête entre les main, assit à ton bureau j’envoie voler tout ce qu'il supporte par rage. Je n'ai plus peur de te froisser, ni que tu me punisse je me contrôle déjà assez pour ne pas t’étriper . Toi tu ne sais rien ,quoi que tu fasse tu resteras leur fils, moi je n'ai strictement rien ,sauf ce semblant de lien familiale qui vient de se briser ...
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 19:40

Il ne s’arrête pas, il me jauge comme si j’étais un moins que rien et je n’ai qu’une envie, c’est de lui dire que oui, mais par respect pour toi je m’abstiens.

Nous avons regardé un film, rien de plus... demande le lui et tu verras... maintenant laisses moi tranquille... j’ai mieux à faire

Je serre les dents et monte dans ma chambre, je te vois, paniqué, elle t’a griffé et je lui parle, durement... car elle demande des réponses... et par nécessité, mais parce que j’en ai assez, j’ai répondu que oui, nous avions couché ensemble. De cette façon, j’aurais la paix, contrairement à toi... mais je n’y ai pas pensé. Je frissonne lorsqu’elle ferme la porte, furieuse... si ça pouvait l’agacer ne serait-ce qu’un instant je serais content... de toute façon, Tae Moo ne tardera pas à cracher le morceau... sans révéler que lui, oui, il couche avec toi.

Je n’ai pas le temps de me retourner, tu me balances sur le lit, tu me frappes, là ou ça fait mal et je laisse échapper un gémissement de douleur, toussant misérablement pour essayer de respirer comme il faut... je comprends pourquoi tu es comme ça et tu te mets à pleurer, la chose que je redoute le plus. Je n’ose même plus t’approcher, mais tu m’agaces... si tu m’avais laissé le temps... Je soupire... et sans bouger te dit la vérité.

Tae Moo sait que nous n’avons pas couché ensemble... je l’ai dit dans l’unique but de blesser ma mère... et si l’on me demande encore, je dirais que c’est absurde... qu’elle est devenue folle à lier au point de t’agresser de bon matin... et que je n’ai rien trouvé de mieux à répondre... pour l’agacer un peu plus.

Tu m’as blessé, je ne te déteste pas... non, ce temps est révolu. Tu pleures et mon coeur se serre encore, j’ai le souffle court... je n’aime pas ça. Je crois que je comprends à peine pourquoi tu as pleuré pour moi avant ce week-end... et j’ai la même envie.

Arrête de pleurer... s’il te plait, je leur dirais que ce n’est pas vrai...

Mon genou replié contre mon torse, je soupire, mon coude vient s’y appuyer, ma main passant dans mes cheveux. Nous aurions du réfléchir aux conséquences, mais j’en ai un peu marre à vrai dire, de devoir faire en fonction de ces deux là. L’un parce qu’il t’aime... seulement les week-ends, et l’autre parce qu’elle veut de moi ce que je ne lui donnerais jamais...

Je ne veux pas que tu saches, jamais... c’est bien trop intime, inavouable, interdit pour que l’on puisse en parler et je redoute que tu aies peur de moi... J’ai entendu ce qu’elle t’a dit, je te regarde... et m’approche, doucement, la main tremblante.

S’il te plait... je...

je ne suis pas comme elle, tu peux me faire confiance, je n’ai fait que répéter comme un pantin durant des années, pour te blesser, car j’avais certaines rancœurs, toujours présentes, mais bien moindres... et je n’ai plus l’envie d’en venir à employer ses mots... je ne sais pas quoi dire, ma gorge se serre et les mots ne viennent pas malgré ma bouche qui reste ouverte

Je... je ne... voulais pas ça... s’il te plait...

Je ferme les yeux, prêt à recevoir une gifle, qu’elle soit physique ou mentale, je m’y attendais, prenant une profonde inspiration en ouvrant finalement les yeux, ma tête appuyée contre le mur. J’ai l’impression que les rôles s’inversent et le pire étant que je le mérite amplement, mais que je ne m’y ferais pas. Je me mords la lèvre, dans l’attente que tu essuies tes larmes, te donnant un mouchoir, j’espère que tu t’en saisiras, j’ai l’impression de tout faire de travers quand j’essaye de faire au mieux... je t’en pris, pardonne moi d’être aussi maladroit... autant que toi du moins. Je n’ai pas eu la décence de le faire, car je suis bien moins ouvert que toi à ce sujet... mais je t’en pris, accepte... car je suis en train de changer... et qu’il me faudra du temps pour m’habituer. Ne me rejette pas...
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyDim 13 Jan - 22:06

Je t'ai fait mal j'ai été con d'agir si excessivement mais tu ne sais pas ce que cette maison représente pour moi.Tes paroles me rassurent à moitié, je ne sais pas comment TaeMoo verra les choses, si il te croira toi ou si sa jalousie maladive prendra le dessus. Nous ne sommes rien ,pas un couple, pas des sexfriend ,non rien que de faux cousins qui prenons du bon temps lors des réunions de famille .
Il faut ajouté à ça notre relation d'avant, nous sommes proche, alors bien sur que plusieurs sentiments contradictoire se dispute la première place dans nos cœurs .Je ne me vois pas faire ma vie avec lui et je pense que lui non plus pourtant je sais que si un jour il ramène une fille entre ses murs alors que je suis présent, ma répulsion à son égard prendra le pas sur tout le reste.

Je relève la tête et attrape le mouchoir que tu me tends. Je le presse sur mon visage pale et te regarde pleurer face au mur ,j'essuie grossièrement mes joues et me relève,venant posé une main sur ton épaule. Je n'aurai peut être pas du agir avec tant de violence , j'ai agis sous une pulsion, j'aurai du réfléchir avant..Tu es tout prostré, j'ai dû vraiment te blesser et j'en suis désolé ,mais tu dois me dire les choses pour que je ne me refasse plus avoir à l'avenir .

"S'il te plait ...explique moi...explique moi pourquoi elle est comme ça avec toi...et je t'aiderai "

Oui tu semble vouloir te racheter à mes yeux, et je le ferai seulement si tu me dit la vérité .Je n'ai pas envie de te forcer à faire quelque chose mais je veux savoir si tu avais une bonne raison de te jouer de moi ainsi surtout sur ce sujet là. tu te crispe, un combat intérieur t'anime, je finis par comprendre les signes sans que tu n'ai besoin de les exprimer alors je me rattrape:

"Non non écoute, promet moi juste que....que ce qu'on s'apprête à faire croire est justifier ...que tu ne le fais pas juste pour ennuyer ta mère...que c'est loin d'être aussi futile...Promets moi juste ça et je ne t'en demanderai pas plus ..."

Ma bouche se presse contre l'arrière de ton oreille et mes bras se noue autour de ta taille. Je te serre fort, mon torse finement musclé se pressant contre ton dos, couvert, je suis a moitié nu et je sert un homme qui n'est même pas mon frère mais tout va pour le mieux.
j'embrasse le sommet de ton crâne en me hissant sur la pointe de mes pieds et m'écarte. Peut être es-tu destiné à un mariage arrangé? Voilà pourquoi ta mère surveillerai d'aussi près tes agissements ? Pourquoi elle ne voudrait encore moins te voir au lit avec un garçon?
Je soupire la famille Lee a de vieux principe dépasser,je ne serai pas étonné qu'ils aient pensé à ça pour toi .
Je te laisse reprendre tes esprits et en profite pour aller renfiler mon pantalon de la veille et me permet d'ouvrir ton tiroir à t-shirt pour t'en piquer un . Je l'enfile et grimace un peu, il est large et sent le renfermer mais ça suffira bien .
Je te souris quand tu t'approches, j'ai envie d'être doux avec toi comme je le suis avec mes amis , je ne sais pas si nous sommes devenues comme tel ,mais tout ce que je peux dire avec certitude c'est que tu n'es plus le même et que j'aime encore plus le nouveau Gak .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyLun 14 Jan - 8:46

Tu l’as remarqué et... tu t’es approché, pour me prendre dans tes bras. Je ne m’y attendais pas, mais ce geste a le don de m’apaiser et je t’en remercie même si je ne prononce pas les mots. Je frissonne, tu demandes ce que je redoutais, je ne réponds pas, j’en suis incapable, je ne veux pas que tu saches... j’ai horreur de la pitié des autres et particulièrement de la tienne, même si l’intention est bonne.

Tu finis par ne plus vouloir savoir, seulement si ma raison est valable. Crois-tu que j’aurais été aussi touché par tes pleurs si ma raison avait été futile ? Je ne préfère pas en parler et je me tourne en prenant tes poignets entre mes mains, les reposant doucement.

Tu n’imagines même pas ce dont elle est capable... ne me force pas à le dire... je ne le ferais pas.

Je compris alors qu’il était prêt à assumer mes paroles et je serrais les dents, mes mains sur ses épaules. Le regardant sévèrement, même si je n’en étais plus vraiment capable, bien plus vulnérable. Ce sujet extrêmement sensible me perturbait au point que mon pire ennemi était devenu un allier et bien que tu aurais toujours pu l’être... j’avais encore du mal à m’y faire. Pourtant, je sais que je peux avoir confiance en toi. J’ai envie de sourire, mais je n’y arrive pas.

Je n’aime pas mentir d’ordinaire, autant le leur dire... ce sera un poignard de plus qu’elle recevra... car elle comprendra un peu plus le but de ce mensonge... alors, disons simplement la vérité.

Bientôt j’entends Tae Moo qui nous demande e descendre, car ma mère a dû parler, il doit être sceptique et je n’ai même pas envie de me moquer de lui. Je me contente de soupirer, marchant comme à mon habitude, ralentissant le pas pour que tu puisses me suivre.

Une fois en bas, nous nous asseyons à table. Mes pleurs ont été effacés tout comme les tiens et je souris légèrement face au visage déformé de ma mère. On nous demande la vérité, les deux principaux concernés nous dévisagent.

Nous avons regardé un film. Rien de plus. Si j’ai menti, ce n’est que par agacement, car Jae Jun ne méritait pas un tel réveil...

Et ce n’était pas faux, à proprement y réfléchir, tu avais été réveillé par une furie sous prétexte que tu as passé ta nuit dans ma chambre. Je me rends compte qu’il y a des privilèges que je t’accorde tout récemment et qui ne sont pas acceptés, ils ne le seront jamais... pire encore, je crois qu’elle va nous surveiller.

Je me fais sévèrement réprimer par mon père, je frissonne à ses mots. Il est déçu, comme toujours, mais je préfère ne rien dire, ce n’est pas le moment, ça ne l’a jamais été, pour parler de ces ressentis. Je n’ai pas la force de m’opposer à lui, quoi qu’il puisse en être. Ma tante ne dit rien. Elle ne s’est jamais mêlée, elle ne le peut pas de toute façon, étant donné la position de son fils, bien plus dangereuse que la mienne...

Je te regarde, j’attends, as-tu quelque chose à ajouter ? J’ai envie de m’enfuir, ils m’agacent, tous... ils m’épuisent... ils ne me servent pas, m’oppressent... et je commence à comprendre que c’est ce que tu as ressenti durant toutes ces années. Nous ne sommes pas bien différents, en fin de compte. Je n’ose même plus soupirer, attendant, que l’on en ait fini avec cette conversation que je n’écoute déjà plus.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyLun 14 Jan - 18:57

Nous sommes pareil sur ce point mais c'est vrai que moi j'y ai recours assez souvent, je suis un bon menteur mais je n'aime pas le faire .Je te suis à travers les couloirs, TaeMoo sur nos talons , je le sens , son regard me brule le dos il veut des explications ,parfois ses doigts effleurent mon poignet, je crois qu'il veut l'agripper et me tirer dans une autre pièce pour qu'on soit seuls . Je soupire, il attendra le petit déjeuner nous attend.
Assit à table je sens toutes les attentions tournées vers nous, ça me met vraiment mal à l'aise mais tu décide de les devancer et de prendre la parole. Tes mots semblent calmer ton père mais le regard de ta mère reste braqué sur nous ,elle n'aime pas notre proximité comme si je pouvais te nuire ou risquer de déteindre sur toi . Elle me prend pour un délinquant, un petit con qui ne fera jamais rien de sa vie et ça me fait bien rire elle ne me connait pas , elle ne fait que me juger sur mon apparence. Je la dévisage un long moment le visage fermé, on ne m'y reprendra plus cette femme je la hais et je ne vais plus me laisser faire.
Les griffes sur ma joue me brule toujours mais le sang à coagulé . Le reste du petit déjeuner se passe sans trop de problème même si la tension du matin n'est pas encore totalement redescendue .

Pourquoi tu continus de poser si intensément tes yeux sur moi? Je n'ai pas à te soutenir tout le monde à avaler ce gentil mensonge .. Je repousse mon assiette et m'incline poliment en me relevant, à peine ai-je quitté le salon que Tae me rattrape, il m'agrippe assez violemment par le bras et me pousse dans les escaliers, je geins et remue, je rate une marche en essayant de m'extraire de sa prise. M'appuyant sur une main pour me relever un petit cris de douleur m'échappe quand il me soulever avec tant de facilité pour me remettre sur mes jambes. Je le suis , contrains et le laisse refermer la porte une fois arrivé dans sa chambre.

"Mais à quoi tu joues? !"

Il ne m'écoute pas et me plaque contre le mur ,son regard est menaçant, il ne rigole plus . TaeMoo a toujours été un garçon impulsif, plus jeune c'est lui qui venait me défendre à la sortir de l'école, étant mon ainé de presque cinq ans il a toujours su imposé le respect aux yeux des plus jeunes .Encore aujourd'hui j'ai dû mal à soutenir son regard, surtout quand ses yeux trahissent ses envies de meurtre . Il me dit cash qu'il n'a pas cru un traitre mot de ce qu'à dit "cet abrutit de Gak" il m'attrape le menton et me force à le regarder, il me dévisage et susurre des paroles que je ne perçois pas, mais à la tête qu'il affiche ça ne doit pas être très flatteur pour moi. Il me plaque la joue contre le mur, le plat de sa main contre ma mâchoire, je geins il mort fort la trace qu'il m'a laissé hier, il me hurle presque dessus, je suis à lui quand nous sommes ici, personne et très certainement pas Gak doit se hisser entre nous .
Impuissant je sers les poings, je ne comprends pas pourquoi il s'est mit dans une telle colère .Tae Moo aime possédé et il a horreur qu'on lui vole ses affaires, je crois que je représente un peu ça pour lui, tu avais raison ,il ne me voit que comme un jouet, je suis sa chose quand je franchis les portes de la demeure Lee.

Il me libère après m'avoir tordu le poignet, il est à bout sa colère n'est pas calmer . Je ne peux pas lui en vouloir il a fait tant de chose pour moi dans le passé. Je suis quelqu'un de fidèle et de reconnaissant . Il sort en claquant la porte, ce n'est pas encore réglé et je sens que je vais devoir me faire pardonner très vite, il est aussi du genre à ne rien oublier, un gros rancunier qui est difficile à satisfaire dans ces moments de bouderie . Quel immature .
Je quitte à mon tour la chambre de mon cousin et retourne dans la mienne, je vais me détendre dans un bon bain et me préparer à partir, après le déjeuner j'irai dire au revoir à tout le monde et je m’éclipserai sans trop me faire remarquer.

Mon corps nu glisse dans l'eau brulante de la baignoire, je soupire d'aise en rejetant la tête en arrière et étendant mes bras sur le rebord en émaille ...Je peux enfin me détendre .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyMar 15 Jan - 7:25

Ton silence me glace et pourtant je me sens mieux d’avoir dit la vérité qu’ils le croient ou non importe peu... nous savons ce qu’il s’est passé. Quand tu quittes la table, je ne dis rien, Tae Moo te suit de près, je mange sans grand appétit, soupire, puis me lève à mon tour, allant dans ma chambre. Je vous entends parler, tu as mal... je ne dis rien, je n’en ai pas le droit, car c’est de ma faute si tu es traité ainsi, cependant, lorsque mon cousin entre dans ma chambre à la volée pour m’insulter et me frapper, je comprends selon ses dires que tu n’as d’importance que l’habitude et le jeu chez lui... et ça me dégoute que tu t’abaisses à ça, sous prétexte, sans le moindre doute qu’il a joué le rôle du grand frère.

Je le laisse partir, il ne mérite même pas que je m’agace contre lui, contrairement à toi. Mais pour autant, j’en viens à avoir de la peine, tu es aussi prisonnier de cette demeure que moi, que ce soit par ma mère, par mon cousin... tu es sous l’emprise de quelqu’un... et je suis certain que tu t’en rends bien compte. J’aimerais te demander pourquoi tu acceptes tout ça... mais je me contente de me calmer. Ma mère passe devant et je crains qu’elle ne vienne à nouveau te battre. Je me lève de sur le lit dont je n’avais pas bougé, passant mes mains sur mon visage pour finir par ranger mes affaires. Ainsi, je frissonne et te trouve dans la salle de bain. Je voulais moi aussi me détendre. Je ne dis rien quant à ce que je vois, bien trop surpris.

Je reste un instant à te contempler, quoi ? Trente secondes qui me paraissent durer une éternité, posant mes yeux sur ce qui déborde de l’eau, frissonnant. Je n’ai pas à fuir devant toi... pourtant, j’en meurs d’envie, tu es bien trop désirable... et bien trop vulnérable et en ce moment même je suis bien trop faible pour résister. Je sais que je finirais par le regretter, alors je me contente de te poser une question, car je ne tiens plus en place, je n’en peux plus.

Je compte partir tôt, si jamais tu n’as pas envie de prendre le bus... j’ai besoin d’air

Et j’ai besoin d’air avec toi, de comprendre... même si je sais que ta présence rendra mon inconfort d’autant plus insupportable, car c’est toi qui me trouble plus que le reste. Je finis par sortir, sans attendre de réponse, tu me la donneras plus tard. Je n’ai pas pu m’empêcher, lorsque je t’ai regardé, de voir cette marque, violacée et je serre les poings. De quel droit se permet-il de te faire sien, simplement pour le week-end ? j’ai envie de lui donner la correction qu’il mérite de traiter les gens comme des objets... mais il est mon aîné et je n’ai jamais eu le rôle ni du gentil garçon, ni du super héros. Je soupire, puis me renferme à nouveau dans ma chambre pour écouter un peu de musique, tout en griffonnant les ébauches de mes paysages favoris ainsi que notre nuit. Un sourire nait à la commissure de mes lèvres pour mieux mourir lorsque je m’en remémore la suite. Je ne prendrais que le bon... le reste, je voudrais l’oublier... et je ne le dessinerais pas, mais je ne pourrais l’effacer de ma mémoire.

Finalement, je ferme les yeux un instant, puis range mon casque en regardant la pluie rouler sur la vitre. Ces pleurs silencieux m’apaisent, je ne suis pas le seul à souffrir. Tu as aussi ta part d’ombre et je la connais, malheureusement. Quand à moi... devrais-je t’en faire part un jour ? Je ne veux pas que tu comprennes... car c’est bien trop honteux. Je me redresse, on frappe à la porte. Est-ce que c’est toi ? Je n’en sais rien, dans le doute j’enfile ce qui me reste d’affaire, de quoi me couvrir du froid... et me saisis de mon sac. Je tourne la poignée pour tomber face à elle... et m’éloigne, déçu. Elle me frappe dans le dos, m’ordonne de la regarder, me pardonne de mon « erreur », car elle sait que l’orage me tétanise. Je serre les dents, puis tourne ma tête lentement.

Moi, je ne te pardonnerais jamais...

Puis je m’enfuis, sans attendre, m’enfermant dans la voiture un instant. J’espère que tu viendras, j’espère te voir dévaler les escaliers, courir jusqu’à la voiture et me suivre. Je n’en peux plus, je veux de l’air frais, je veux me défouler, j’ai besoin de crier et souvent à défaut de pouvoir le faire c’était sur toi que je passais mes nerfs. Sauf que c’est différent aujourd’hui, car tu comprends, même si c’est encore flou, que je ne supporte plus cette maison. Autant crier notre dégout ensemble, n’est-ce pas ? Qu’attends-tu pour venir avec moi... je t’en pris, sors de cette maison... rejoins moi.
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyMar 15 Jan - 14:17

Je me prélasse, j'oublie tout la tête appuyé contre le rebord, les bras entendus, une cuisse relever seul partie de mon corps visible part tout cette mousse. Je souris et baille j'ai finis par mettre en route la musique, j'ai la tête hors de l'eau alors je peux mettre mon casque sans avoir peur de le casser. Je ne te sens pas venir, ni même t'arrêter un long moment, cependant un courant d'air me fait grimacer et décaler un écouteur . La porte se referme et j'entends ta proposition, je suis un peu gêné car tu as du me voir presque nu dans cette baignoire mais agacé aussi ,tu n'as pas à y entré sans m'en demander l'autorisation. Je retire mon casque et le dépose sur ma serviette avant de me relever et de me rincé à l'aide du pommeau de douche.
Je m'habille chaudement, jeans délavé, débardeur, sous pull et sweat . J'attrape mon sac en bandoulière puis y fourre mon ipod, mes clopes et mon cellphone avant de fermer la porte de ma chambre. Je soupire lourdement, je n'ai pas oublier le précieux carnet que tu m'as offert, je crois qu'il ne va plus me quitter. Je traverse le grand couloir et passe la tête par l'ouverture de ta chambre. Je fronce les sourcils constatant que tu n'es déjà plus là, quoi tu ne m'as finalement pas attendu? Ta mère passe derrière moi et j'en frissonne de peur . Avec un sourire narquois elle m'expliquer que lassé de poiroté dans le froid tu es partit seul ,je n'arrive pas à y croire, même si en soit ce n'est pas bien grave je suis vexer de paraitre si bête devant ta mère, elle sourit fière d'elle visiblement et s'éloigne en me souhaitant une bonne semaine . Je grimace, ça sonnait faux .
Je décide de descendre tout de même vérifier si ta voiture à vraiment quittée le parking j'ai envie que ta mère se soit foutu de moi, je ne veux pas réaliser que ce weekend n'a été qu'une fantaisie, qu'une page que tu vas tournée dés lundi matin . Tu n'es pas comme TaeMoo qui se complait dans notre relation minable, j'ai compris que toi tu voulais à présent créer quelque chose avec moi, que tu t'intéresse à moi comme je l'ai toujours voulu .
Je pousse la grande porte en bois à l'armature acier et rejoins le parking, empruntant l'allée principale recouverte de gravier blanc ,j'avance à petite foulé, le souffle court, j'ai la désagréable sensation de me sentir épier, comme si une paire de yeux me suivait à la trace curieux de connaitre lui aussi l'aboutissement de ma quête .
Un sentiment de soulagement s’empare de moi lorsque près du grand portail j'aperçois ton coupé sport, je ne peux pas retenir un sourire, tu ne lui as pas donné raison . J'ouvre la portière passager et m'assoie, j'ai décider de ne pas te dire ce que ta mère vient de tenter de me faire croire, je ne suis pas assez puéril et maintenant que la voiture démarre ,sortant du domaine je décrète que nous n'avons plus à parler de ce qui s'y passe,maintenant il n'y a plus que nous .
Mon sac contre mon torse je resserre mes bras dessus en me souvenant que je ne me suis pas réconcilier avec Tae, je vais essayer de l'appeler se soir, il faut que tout redevienne comme avant entre lui et moi, je ne peux pas le perdre ,il m'est trop essentiel .
Je tourne la tête vers toi et souris avant de détourner mon regard sur la route :

"Voyeur ."

J'aimais bien finalement notre petite querelle j'ai envie de continuer à l'alimenter gentiment . Je me retiens de rire, je faisais allusion à ton arrivé dans la salle de bain alors que je me lavais, tu aurais très certainement voulu me surprendre dénudé, hors de l'eau entrain de me sécher?
Aha rater mon cher .
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyMar 15 Jan - 17:12

Tu as été surpris et même si l’effet n’avait pas été voulu, j’en ai frissonné, esquissant un semblant de sourire. Je n’en peux plus, j’ai besoin d’air et finalement je sors pour t’attendre en espérant que tu daignes me rejoindre. Je suis impatient, je vois Tae Moo au loin qui guette, se demandant surement ce que je fais et ma mère qui a pris place dans ma chambre. Fort heureusement, je ne lui ai rien laissé qui puisse m’être défavorable, tout comme à toi d’ailleurs.

Je finis par me lasser, tapotant le volant de mes doigts fins en soupirant. Je me trouve idiot, mais pourtant je reste là... un moment. Apparemment j’ai bien fait, car la portière s’ouvre, tu souris, tu ne dis rien, mais ça me suffit et je démarre lentement pour nous éloigner de la demeure familiale. Je me sens déjà mieux, mon coeur est moins serré, ma respiration plus calme et ma tête un peu plus vide. Laissons les problèmes au week-end, la semaine recommence bientôt, n’en parlons plus, n’est-ce pas ?

Nous venons à peine de partir et tu décroches les premiers mots, provoquant mon étonnement puis un fou rire. Je ne sais même pas pourquoi je ris autant, j’en ai besoin peut-être ? Je ne sais pas. En tous les cas, silencieusement je te remercie, car c’est sans aucun doute grâce à toi.

Je ne m’y attendais pas ! Mais, pour te répondre, ce n’était pas vraiment l’intention. Quoi que, maintenant que tu le dis je suis assez curieux, pourquoi es-tu aussi fier, hm ?

Je souris, j’espère l’avoir eu, je n’ai pas encore l’habitude d’être docile avec toi, mes plaisanteries avaient été mauvaises jusque-là, te blessant et j’espérais très sincèrement que celle-là n’en ferait pas partie, je me justifierais de toute façon, ou m’excuserais... je ne l’ai jamais fait et ça devrait suffire à ce que tu me crois, n’est-ce pas ? Au fond, je ne suis pas aussi mauvais que j’en ai l’air... c’est un masque qui tombe peu à peu, ou une carapace que tu tentes de percer depuis des années, tu y parviens enfin, c’est encore long, je sais... mais bientôt ce sera mieux.

Je soupire et t’observe de temps en temps, à vrai dire je retourne près de là où nous habitons tous les deux, mais je ne sais pas où tu habites réellement. Je ne sais même pas où je dois m’arrêter et je n’ai pas envie de poser la question, mais il va bien falloir s’arrêter un jour.

Une envie particulière ? Ou je décide pour nous ?

À vrai dire, je ne te laisse pas trop le choix, bien que tu l’as tout de même, je préfère envisager que tu passes l’après-midi avec moi. J’avais bien une idée de l’endroit où l’on pourrait aller, histoire de me faire pardonner, mais il faisait bien trop froid aujourd’hui. Je me pose un millier de questions, sans savoir formuler, alors je me contente de me remémorer les bons moments de ce week-end, rare, certes, mais la plupart passés avec toi, ou te concernant. Je reçois un appel... c’est elle... je balance mon téléphone à l’arrière, je n’ai pas envie de lui répondre.

Je devrais changer de numéro...

Une pensée plus pour moi qu’à ton égard, mais qui doit surement te faire rire. Comment un fils peut-il détester sa mère à ce point ? N’est-ce pas ? J’en frissonne.

Tu as eu... des problèmes, avec Tae Moo ?

Il était évident que oui, je posais la question simplement pour savoir ce qu’il t’avait dit. Non, en fait, pour avoir ton ressenti, car je le connais si bien... que je n’ai même pas besoin de demander, je le sais, je le devine. J’espère que tu ne remarqueras pas le bleu en train de se former surement sous mon oeil. De douleur, bizarrement, je préfère penser et réitérer cette blessure à la lèvre que tu m’as infligée, me la mordant simplement pour ne pas oublier. Ce baiser forcé était écoeurant, certes... mais il était forcé en même temps. Dis-moi, si je retentais l’expérience, réagirais-tu de la même façon ?
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MessageSujet: Re: Weekend en famille ft Lee Gak   Weekend en famille ft Lee Gak EmptyMer 16 Jan - 17:47

J'ai l'air si fier parce que je suis content d'avoir pu un instant te déstabilisé . Je souris en coin mais ne te répond pas, le silence est ma meilleure arme . Je regarde la route défilé, il fait froid dehors mais le soleil brille alors je ne peux que sourire, les yeux plissés je lutte pour ne pas me rendormir . Les jambes croisés sur le siège je me penche allumé la radio, passant sans te demander les stations que tu avais sans doute mémorisé :

"Décide, j'aime les surprises :"

Je souris malicieusement et m'arrête finalement sur une chanson au sonorité rock ,je me rassoie bien mon dos frappant le dossier un peu vivement, m'arrachant une légère quinte de toux. Je ferme les yeux, me détendant . ça ne me dérange pas de passer cette après midi avec toi, pourtant depuis vendredi on ne s'est pas quitter. Ordinairement je me lasse vite des gens, tu vas commencer à découvrir cette partie là de ma personnalité, celle plus indépendante et provocatrice.
Tu ne veux pas être mon frère alors laisse nous devenir des amis? Je suis sur qu'on s'entendra bien ,que j'arriverai à te décoincé un peu et te rendre le sourire .
On roule un bon moment, j'ai sentit ton regard sur moi et même si il se faisait insistant je n'ai pas dénié te regardait, on aurait fait quoi ? Se fixer dans le blanc de l'oeil j'aurai fini par rire bêtement et détourné la tête. Je suis encore si gêné d'être près de toi .
Même si je suis un garçon qui aime plaire, qui fait tout pour attiré l'attention quand on m'en porte un peu trop j'ai tendance à fuir, pas mal de gars m'ont traités d'allumeuse et je crois qu'ils n'ont pas tort .Quand c'est un jeu que je peux contrôler je m'en amuse,quand la situation se retourne et que je me retrouve en position de proie là je ne souhaite qu'une chose, fuir .
J'ai tellement peu eu de contrôle sur ma vie que maintenant , étant adulte j'aimerai tout décider , mais c'est impossible .

"Je peux fumer? "

J'ouvre mon sac et y attrape mon paquet et mon briquet. Je souris en coin en le détaillant, s'était un cadeau d'un de mes premiers copains, l'un des seuls pour qui j'ai éprouvé de vrai sentiment j'ai appris par la suite très vite a marqué la différence entre le sexe et la tendresse, j'ai donc plus de facilité à laisser partir ces étalons rencontrés en soirées .
J'allume ma cigarette et relâche entièrement la première bouffée avant de soupirer, tu me pose une question tellement genante tu le sais pourtant très bien non?

"Oui . Je l’appellerai se soir, je pense qu'il va passer à mon appart ."

Je prend un air plus grave , mes traits se crispe et mes jambes se raidissent, je n'ai pas envie de parler de lui avec toi , tu dois trouver notre relation malsaine, tu dis déjà qu'il me prend pour son jouet, j'aimerai t'avouer un jour que je n'ai jamais été rien de plus que le jouet de tous ces hommes rencontrer sur ma route . J'ai besoin d'être utile en quelque chose, je ne peux pas penser qu'on m'apprécie pour ma propre personne .
Le coude appuyé contre le rebord de la vitre je laisse les cendre s'envoler au dehors, regardant cette pluie cendré filer jusqu'à l'arrière de la voiture .
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