12h17… Je suis vraiment en retard et je sais qu’il va me le faire remarquer. Tout ça a cause du pizza qui n’a pas cuit assez vite, à cause du bus qui a mit trop de temps, a cause de David Shawn qui me fait faire des trucs improbable… ! Comment ma journée a commencé ?

Je dormais paisiblement… Cela fait combien de temps que je ne me suis pas permis une grasse mat’ ? Alors aujourd’hui, c’était ma journée et j’avais décidé de faire ce que je souhaitais. Oui, en pleine semaine. Il y avait une sortie à l’école, et à tour de rôle, c’est les enseignantes qui accompagnent les morveux. Et bah vous savez quoi ? Aujourd’hui ce n’était pas mon tour et donc dodo. Bon, j’en ai un peu profiter la vieille pour sortir voir des amis et autant vous avouez que je ne me suis pas couché de bonne heure. Il devait être… 4-5h ? Je regard pas ce genre de chose. Enfin, peut importe, le plus important et qu’aujourd’hui je m’autorisai une petite grasse mat’. Tout du moins c’est ce que je pensais.

Je dormais d’un sommeil léger, je sentait le soleil chauffer ma peau, c’était assez agréable à vrai dire et cela ne me donnait pas du tout envie d’ouvrir les yeux. Ce doux moment paisible fut perturber par la sonnerie de mon téléphone. Celle de Star Wars, vous savez, en particulier de Dark Vador… La musique se faisait de plus en plus forte et sur le moment, je n’ai pas bouger d’un pouce, mais le temps que je réalise la musique que j’entend… Je me suis redresser d’un bon dans mon lit, les yeux grand ouvert et j’ai attrapé mon téléphone. Non je n’ai pas rêvé, le nom de David Shawn était bel et bien inscrit sur mon portable.

‘Mais qu’est ce qu’il me veut….’

J’allais pour reposer le téléphone, mais je me stoppa dans mon élan. Après un petit grognement de mécontentement, je me décida à décrocher.

‘Quoi ? Qu’est ce que tu veux ? Et c’est quoi cette manie de déranger les gens aussi tôt, tu sais l’heure qu’il …?’

Je m’étais tourné vers mon réveil en même temps et je ne finit pas ma phrase quand je vit l’heure affiché à mon cadrant : 10h32. Je me pinça légèrement les lèvres et fit apparaître un léger sourire sur mes lèvres. Je reprit mon souffle, et essaya de paraître le plus réveiller possible quand je reprit la parole.

‘Oublis ce que j’ai dit… Que puis-je pour toi ?’

Je crut entendre un léger rire de l’autre côté du combiné. Peut être ai-je rêvé ? Puis, avec son air toujours détaché, il me répondit.

‘Tu as finit ? Bon, je veux deux pizza avant midi, au bureau. Dépêches toi, c'est bientôt l'heure."

Avant que j’ai eut le temps de dire quoi que se soit, il raccrocha. Je fixa un moment mon téléphone tout en lançant des injures incompréhensives. Il faut l’avouer, il avait bien prévu son coup. Me connaissant, je l’aurai envoyer balader et lui aurait aussi raccroché au nez. Sauf que voilà, il avait prit les devant. Impossible d’essayer de le rappeler, il n’allait pas répondre.
Je me laissa aller en arrière pour retomber dans mon lit tout en soupirant. Je me mit à fixer le plafond tout en réfléchissant : ce mec, c’est quand même un cas. Me demander ce genre de chose un jour de repos…

Pour la deuxième fois, je me redressa et fixa l’heure : 10h53… Il faudrait peut être que je me dépêche. Je sauta du lit et me fit un toilette rapide, histoire de cacher les effets de la nuit dernière. Je m’habilla les plus simplement possible et après avoir réunit mes affaires, je quitta mon appartement. Il était 11h24… Bah oui, je suis une femme… J’attrapa le premier bus qui, à mon goût, avait mit trop de temps à arriver et fit une halte pour acheter ses pizzas. Je m’attarda un moment, ne sachant quoi prendre puis j’opta pour une pizza bien épicée et une deuxième avec de l’ognon. Vous avez parler de vengeance ?
Quand j’arriva devant Maybe is just a dream, le magasin de Shawn, j’avais 15 minutes de retard. Je me précipita vers une porte qui donnait des les lieux ‘privés’ du magasin, les bureau, les réserves, bref, les coulisses de la boutique. Comment je sais ? Car ce n’est pas la première fois que je viens ici… Je me faufila discrètement et quand le personnel eut le dos tourné, j’entrais par la petite porte. J’arriva très vite au premier étage et, une fois arrivé devant la porte du grand boss, je m’arrêta. Le temps de reprendre mon souffle et de me rhabiller, je toqua à la porte.

‘C’est la livreuse, j’ai une pizza pour le boss !’

J’attendit une réponse, appuyé contre le mur, une jambe croisant l’autre, les pizzas tenu par une main.