raconte-nous ta vie.

Se frayant un chemin à travers les corps en sueurs dansant sur le dance floor, la jeune Sarah plaça une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de se mordre la lèvre inférieure. Elle n'aurait pas dut y allez. Ça avait été une mauvaise idée. Elle aurait préféré rester seule à la maison à écouter de la musique et à dessiner plutôt que de venir à cette stupide fête du jour de l'an. Elle n'avait jamais été à sa place dans ce genre de fête et, pourtant, elle continuait d'y allez car ses rares amis la suppliaient. Il lui arrivait quand même de s'amuser, quelques fois mais, la plupart du temps, elle restait seule dans son coin et repoussait les avances des hommes qui la draguaient. Sarah avait toujours été du genre à passer ses soirées seule ou avec ses parents, à regarder des films, à lire, à peindre, à parler. Il était donc concevable qu'elle ne se sente pas à sa place à ce genre de fête. Elle essayait donc, en vain, de trouver un endroit moins agité et plus silencieux pour être seule, pour respirer. Se faisant heurter par quelqu'un, elle échappa son portable sur le sol et jura. Pourquoi fallait-il que cela lui arrive à elle? Grognant, elle se pencha et ses longs cheveux bruns foncés tombèrent devant ses yeux. Énervée, elle enleva l'élastique qu'elle avait au poignet et regroupa ses cheveux en un haut chignon bâclé avant de s'accroupir à nouveau sur le sol, cherchant son téléphone des yeux. C'est là qu'elle vit l'écran au loin s'allumer. C'était son portable! Faisant la moue, elle resta au sol et se déplaça difficilement jusqu'à ce qu'elle soit assez près pour étirer sa main et prendre l'appareil. Voyant que quelqu'un essayait de la joindre, elle s'affola et, à nouveau au milieu de la piste de danse, elle prit l'appel, même si elle savait qu'elle n'entendrait pas grand chose. Comme elle s'y attendait, elle n'entendit qu'un son, assourdit par la musique pop crachée des haut-parleurs. Se dépêchant à trouver un endroit calme, Sarah poussa finalement la porte d'une des sorties de secourt et se retrouva dans une ruelle calme où il n'y avait personne. «Sarahchat?» Elle reconnu cette voix, même si elle avait l'air différente, inquiète, désespérée. Elle pouvait la reconnaître entre milles et, une seule personne l'appelait ainsi. «Papa? Tout vas bien?» dit-elle, quelque peu apeurée. L'inquiétude pu se lire dans son visage. Ce n'était pas son genre, de l'appeler à cette heure. À moins qu'il ne se soit passer quelque chose, il était normalement couché à partir de vingt-trois heures et il devait être, en ce moment, deux heures du matin. Quelque chose de grave était arrivé, alors. «Non ma chérie...» Fronçant les sourcils, elle resta silencieuse un moment et elle demanda: «Qu'est-ce qui s'est passé, papa?» À nouveau, un silence. Il ne lui répondit que quelques secondes plus tard. «Eugénie est morte.» Elle mit un moment à analyser l'information et, une fois qu'elle comprit que ce n'était pas un mauvais rêve, elle ne pu plus prononcer un seul mot. «Elle s'est suicidée...» Seul le son des klaxons et de la musique assourdie pouvait parvenir aux oreilles du père de la jeune coréenne de dix-huit ans. C'est dans la nuit du trente-et-un janvier que Sarah Park perdit sa mère et que sa vie changea. ∆


Cela faisait maintenant trois ans. Trois ans que Eugénie Park s'était enlevée la vie. Trois ans qu'elle avait quitté ce monde et avait abandonnée son tendre mari et sa chère fille. Depuis ces trois longues années, Sarah avait du prendre les choses en mains: s'occuper de son père qui avait eu bien du mal à faire son deuil avait été celle qui lui avait prit le plus de son temps. Cela n'avait pas été une tâche facile, mais, après trois années, la petite famille Park avait su passer au travers de cet incident tragique. Aujourd'hui, trente-et-un janvier, était l'anniversaire de la mort d'une mère, d'une épouse, d'une jeune femme. Sarah et son père se tenaient devant la tombe froide, chacun avec un bouquet de fleures à la main, ne prononçant aucun mot. Ils observaient la neige légère qui maculait le sol, mais aussi l'épitaphe sur la tombe, qui avait été écrite en français, langue maternelle d'Eugénie. Dix minutes avaient passées depuis qu'ils avaient mit les pieds au cimetière. Prenant une grande inspiration, la jeune Sarah, âgée de vingt-et-un ans, s'accroupit près du sol et observa le sol blanc. Elle se souvenu alors à quel point sa mère aimait la neige, l'hiver. Chaque fois que cette ouate blanche tombait du ciel, un sourire illuminait son visage. Un sourire si joyeux, frais, vrai. Un sourire que Sarah ne pourrait plus jamais revoir, sauf en photos. Elle sentit ses lèvres se mettre lentement à trembler et les larmes embuer ses doux yeux noisettes. Elle prit une grande et bonne respiration et déposa enfin le bouquet de roses rouges sur la tombe de sa mère. « Tu nous manque, maman... », su-t-elle dire avant de tranquillement se relever et de prendre la main de son père. Levant les yeux vers le ciel gris, elle se mordit la lèvre et retenu les larmes de couler. Elle devait être forte, elle devait l'être pour son père, qui était encore quelque peu fragile. Mais elle savait qu'il devrait redoubler d'efforts pour prendre soin de lui-même, puisqu'elle allait partir. À Ulsan. Pour y faire quoi? Elle n'en savait trop rien. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle avait un immense besoin de changement. De nouveauté. Un nouvel air. Ça avait une dure décision et maintenant, elle devait l'annoncer à son père. Ce serait dur pour lui, mais elle était sûre d'une chose: son père allait passer au travers, parce qu'il avait cette force que seul un père comme le siens pouvait posséder. Expirant, elle observa la buée sortir de sa fine bouche et elle eu une pensée pour le paquet de cigarettes qui trainait dans la poche droite de son manteau. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas fumé et c'était, pour elle, un accomplissement énorme. Alors, comme elle l'avait lorsqu'elle avait prit la décision d'arrêter de fumer, elle rassembla tout son courage et ouvrit enfin la bouche: «Papa. J'ai quelque chose à te dire. » ∆


Assise d'une des façons les plus sensuelles qui soit, Im Sarah respira bruyamment, mais pas assez pour qu'on entende quoi que ce soit à moins d'un mètre d'elle. Le corset qu'elle portait lui coupait le souffle et, pourtant, elle adorait cette sensation, ce morceau de vêtement, comme tout ce qu'elle avait eu la chance de porter en exerçant son travail, pour le moins, hors du commun. Flattant le tissu en velours de la causeuse où elle était assise, elle se sentit puissante. Peut-être était-ce le fait que la dite causeuse ressemblait étrangement à un trône où ses fidèles venaient la retrouver. Pourtant, elle n'avait jamais été ce genre de femme: le genre qui adore attirer l'attention masculine sur elle. Il fallait croire que la scène lui donnait un sentiment de pouvoir et de contrôle qu'elle n'avait pas dans sa vie de tous les jours. Dans cet endroit qu'était le Paradise Circus, la jeune femme de vingt-trois ans se sentait différente, bien moins misanthrope, bien plus ouverte à l'humain. Replaçant une de ses longues mèches blondes cendrées et ondulées derrière son oreille, elle observa sa tenue rapidement, pour voir si rien ne clochait. Ses hauts talons noirs étaient parfaitement vernis, ses bas de nylons transparents et à dentelle noire n'étaient pas troués et étaient toujours retenus par les jarretelles, noires elles aussi, de son mini short noir extra moulant qui cachait à peine ses jolies fesses rebondies. Quant à son corset crème et noir, il était la perfection. Sur sa tête était placé un chapeau noir qui avait l'air de sortir tout droit d'un film des années quarante où la mafia italienne était souvent présente. La salle était plongée dans le noir quasi total et c'est rapidement qu'un technicien vint lui chuchoter à l'oreille que son numéro allait commencer dans vingt secondes. Elle prit le gros cigare qu'il lui tendit et elle l'alluma à toute vitesse avant de passer ses jambes sur l'accoudoir de l'imposante causeuse rouge sang et de les croiser d'une façon très sexy. Respirant à nouveau, elle entendit la voix off la présenter ainsi que les acclamations du public. Ce public si familier qu'elle connaissait depuis maintenant un an arrivait à la rendre heureuse. Ils n'étaient pas tous pervers, ces gens qui venaient au Paradise Circus. Ils aimaient voir de jolies filles danser et chanter lors de numéros où la classe était de mise, où, pendant une soirée complète, ils pouvaient se laisser transporter dans le temps, se laisser envahir par la fantaisie burlesque. Depuis un an, Sarah y dansait tous les soirs. Jamais elle n'aurait pensé faire ce métier dans la vie, mais, même elle, lors de sa première visite dans cet endroit, avait été frappée par cette ambiance festive et sensuelle du cabaret. Elle s'était surprise à fantasmer d'être sur cette scène, à chanter, à danser, à faire rêver les gens. Et, maintenant, elle faisait partit de cette aventure. Souriant, elle plaça son chapeau de sorte qu'il cache un peu ses yeux et mit le cigare dans sa bouche. Puis, les lumières de la scène s'illuminèrent et la dévoilèrent. La musique qu'elle avait choisie se mit en marche et la foule l'acclama. De son trône, elle pouvait voir au fond de la salle le gérant du cabaret ainsi que son meilleur ami (sa meilleure amie, pour ceux qui ne savaient pas qu'il se travestissait) qui la regardaient, satisfait. Im Sarah se sentait définitivement bien ici, même si son père lui manquait, même si sa vie ici, à Ulsan, n'était pas aussi parfaite qu'à Séoul. Elle se sentait chez elle. Jetant son regard aguicheur à la foule, elle leva soudain les yeux au ciel et sourit, sachant que sa mère veillait sur elle de là-haut. Et elle savait que sa défunte mère aurait adoré son emplois. Pleine de confiance, Sarah prit une bouffée du cigare et l'écrasa dans le cendrier près d'elle avant de pousser de sa voix forte, digne d'une chanteuse de gospel, la note pleine de puissance du début de la chanson. ∆

parle-nous de toi.

Sarah, c'est le genre silencieuse. Qui préfère regarder plutôt que parler. Qui n'est pas timide mais, qui aime être seule. Elle ne sort pas souvent dans les clubs et ne va que rarement à des fêtes, sauf pour le jour de l'An ou Noël. Certaines personnes la trouvent froide et misanthrope alors que d'autres la trouvent fascinante et pleine de surprises. Elle n'a pas de réels amis proches et cela ne la dérange pas trop, même si, quelques fois, elle préférerait être bien entourée et faire la fête. Calme et réfléchie, Sarah adore lire et est très intelligente. Elle lit de tout, en passant par les classiques de la littérature aux romans pour adolescentes ramollies par l'amour. sa passion pour les livres lui vient de son père, qui est un professeur de littérature. Elle aime apprendre de nouvelles choses et parle couramment le coréen, le français (sa mère, étant française, ne lui parlait pratiquement qu'en cette langue) ainsi que l'anglais, puisqu'elle habitait dans le quartier anglais et qu'elle est allée à l'école anglaise à Séoul. Dès son plus jeune âge, ses parents lui inculquèrent de grandes valeurs artistiques. Sa mère, une peintre renommée, lui avait transmise son incroyable talent. Depuis qu'elle sait tenir un crayon ou un pinceau, Sarah n'arrête plus de dessiner et de peindre. Elle est vraiment talentueuse mais, elle ne croit pas qu'un jour elle pourrait vivre de ce talent. Elle n'a, d'ailleurs, jamais osé exposer dans une galerie d'art. Pour l'instant, ses peintures restent chez elle, endroit où peu de gens peuvent les admirer correctement. En fait, elle ne les montre pas vraiment. La peinture comme le dessin sont, pour elle, des moyens d'exprimer ses émotions. Elles sont donc très personnelles à ses yeux et les exposer reviendrait sans doute à dévoiler au reste du monde des sentiments qu'elle aimerait mieux garder pour elle-même. Il est donc rare de pouvoir admirer le talent de la jeune femme. Ceux qui peuvent observer sont ses amis les plus précieux, ceux en qui elle a une confiance absolue, ceux qui connaissent sa vie et son parcourt, ses hauts comme ses bas. Et Dieu sait à quel point elle aime ces amis. C'est une jeune femme fidèle et dévouée, qui n'hésitera pas à se sacrifier pour ceux qu'elle aime. En amour, comme dans la vrai vie, elle est passionnée. Elle aimera de tout son cœur, de tout son être. Elle se donnera entièrement. Mais, pour gagner son cœur, il faudra s'armer de patience et de courage car, elle est en permanence sur ses gardes, ayant déjà été déçue et blessée à maintes reprises par des personnes qu'elle affectionnait particulièrement. Voilà, peut-être, l'explication à sa misanthropie.


Si Sarah aime avoir de l'ordre dans sa vie sentimentale, c'est une autre histoire pour son appartement. Bordélique, l'ont peut y trouver des piles de livres, de feuilles, de vêtements, etc. un peut partout dans son chez-soi. Ses murs sont cachés par des centaines de photos, de dessins, d'affiches, de petits objets en tout genre, comme des capteurs de rêves ou des lumières. Malgré tout ce désordre, elle prend quand même le temps de laver sa vaisselle, qui ne s'accumule pas dans l'évier. Elle l'aime bien, ce vieil appartement situé à la limite du quartier moyen et pauvre. C'est son petit royaume et, comme avec ses tableaux, peu de gens ont l'occasion de le voir, d'y pénétrer. C'est pourquoi, lorsqu'elle veut coucher avec quelqu'un -car, oui, même si elle ne donne pas facilement son amour, elle a quelques fois envie d'histoires d'une nuit-, elle refuse toujours d'allez chez elle. Parlant des aventures d'un soir, cela lui arrive rarement. La plupart du temps, elle les rencontres au Paradise Circus et quand elle termine son service, aux alentours de 02h00 du matin, ils l'attendent à la sortie, elle leur propose d'allez boire un café et s'ils s'entendent bien, elle finit la soirée dans le lit. Il est déjà arrivé qu'elle termine la soirée avec des femmes, malgré tout, cela est très rare. Mais, cela prouve son ouverture d'esprit, en quelque sorte. Quand on la questionne sur sa vie sexuelle, elle reste très vague et n'aime pas trop en parler. Ce n'est pas parce qu'elle est une danseuse au cabaret Paradise Circus qu'elle est une aguicheuse sans cœur qui n'aime que le sexe. Im Sarah est une jeune femme qui a la vie devant elle et qui, même si elle est compliquée, aime son entourage.

toi, dans la vraie vie.

Pseudo/prénom : Ai-je besoin de vous le dire ?
Âge : 16 ans
Présence : 4/7 puisque les vacances ont pointées le bout du nez !
Comment es-tu arrivé ici? : la question se pose-t-elle ?
Célébrité : Park Ye Eun (Wonder Girls)
Groupe désiré : je travaille
Autre : let's have a party tonight !

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Oui Non

Si vous avez des précisions ou restrictions sur certains sujets quant aux rumeurs, veuillez le dire ici: let's say naughty things about me !