Dring, Dring, Dring ♪ ... Le son strident du réveil atteint mes oreilles de petite endormie. Je pousse un gémissement de rejet qui ressemblait approximativement à "hmnnn gneug hmn..." avant de taper avec une énergie folle sur le réveille. Étant complètement sonnée, je frappais juste sur le cadran numérique de celui ci comme une attardée mentale, se qui donc, n'arrêtait aucunement le son cassant de la machine. Alors, je commençais à insulter le pauvre objet avant enfin de trouver le bon bouton. J'avais sûrement l'air, à ce moment là, d'une grosse droguée qui se serait puis une bonne cuite avant de sniffer sa cocaïne. Rha... Quelle idée de se lever si tôt pour une balade en vélo? Et le pire dans cet histoire, c'est moi même qui tenait à être au pied du mont Gijisan à 6h30 du matin. Et tu n'avais même pas bronché... Je suis sûre et certaine que tu voulais me faire subir ce supplice, et que toi tu te pointeras à 8heure, tout pimpant et fier sur ton vélo tout terrain. Sun Nah, Sun Nah, Sun Nah... Pourquoi te lèves tu si tôt alors que tu connais très bien l'histoire? Oh et puis trop tard... Maintenant mes yeux étaient grand ouverts, fixant le plafond blanc. D'un geste fluide, je rejetait les couvertures qui couvrait mon corps nu. C'est bien connu de mes amis, je dors toujours nue, je suis vraiment trop mal à l'aise dans un pyjama. Puis c'est tellement plus agréable de sentir le tissu doux des couvertures, et puis cette fraicheur, l'odeur du linge frais qui imprègne ta peau et le matin venu... Oh j'en parle pas! Dormir nu est juste le pied! Mais bon, comme me le répète beaucoup de gens, il voudrait mieux réserver ce minimum d'euphorie pour l'acte sexuel. Mais ma vie amoureuse est tellement au point mort que je préfère même pas n'y penser!

Je m'était bien remémoré tout sa en quelques secondes, même pas. Mon esprit tourne toujours à plein régime, qu'importe l'heure, qu'importe mon humeur... Je me levais ensuite d'un bon, commençant à avoir froid. C'est un inconvénient qui sert aussi d'avantage, quand on dort nu et qu'on enlève les couvertures, le froid vient de suite assaillir le corps qui lui s'était habitué à la chaleur cosie des couettes. Mais aussi, on est sûr que nous sommes bien réveillés! Je cours jusqu’à mon petit dressing, que j'ouvre d'un geste violent, la porte coulissant claquant contre le mur. J'attrapais vite un t-shirt blanc et un short marron, j'enfilais déjà ceci en vitesse, après avoir bien évidement, mis des sous vêtements propres. Je m'assois par terre, trouvant cette position confortable au réveil, pour ouvrir le tiroir du bas du dressing, qui lui contenait toutes mes chaussettes, je pris donc une longue paire, que je mis tout aussi rapidement que le reste de mes habits. Et un bond plus tard, j'étais à nouveau sur mes pieds, en train de courir à la cuisine pour attraper une pomme. C'est à toi de trouver sa comme une qualité ou un défaut, mais le matin, après avoir été stone, je suis hyperactive... J'ai jamais cherché à comprendre pourquoi. Tout en croquant dans le fruit, je mis des baskets confortables et pris ma veste sur le porte manteau, en faisant d'ailleurs tomber celui ci, mais j'avais pas envie de le ramasser... C'est con, hein? Il trainera par terre durant le restant de la journée... Rho et puis... Il a l'habitude! Parfois, je me demande pourquoi je prends la peine de la ramasser, de le replacer, et ensuite de remettre tout mes manteaux et quelques gilets dessus. Je sentais les pépins de la pomme, alors je jetais le trognon à la poubelle, puis enfile ma veste, j'attrape mon sac à dos, que j'avais préparé avec soin la veille et je sortis dehors, fermant bien la porte d'entré de ma maison. Je regardais la montre, 5h50, j'étais largement dans les temps.

Ving minutes après, je me garais à l'endroit où nous nous sommes donné rendez vous, et comme je m'en doutais, tu n'étais même pas là. Rha, Caleb, Caleb... Tu vas souffrir quand tu vas osé pointer le bout de ton petit nez de gentil garçon. Je riais, en imaginant se que je pourrais faire... Une petite claque douillette sur la tête? Oh que je suis trop gentille... Je me levais et sortais de la voiture, pour prendre le VTT. Me connaissant, je vais prendre mille ans à le sortir du coffre... J'ai déjà prit une heure pour le faire rentrer dedans hier soir. Et comme toujours tu vas débarquer, alors que je serais certainement dans une position très gênante, tu vas te moquer de moi et tu vas me sauver la mise et me demander un petit bisous sur une partie de ton visage... Régulièrement le nez... J'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs. Je tirais alors le guidon du véhicule, lui priant de sortir.

_Aller, sors de la dedans petit chou... Aller, sois sympa!

Je pris appuie sur le cul de la voiture, pour tirer plus fort. J'avais sûrement pas l'air ridicule. Si tu étais là, tu me regarderais pendant quelques minutes, en train de te tenir le ventre... Puis enfin tu te dédaignerais à m'aider... Mais bon, tu n'es pas là. Enfin, j'en sais rien. Ayant tirer tant bien que mal, je me retrouvais comme même sur les fesses, avec rien dans les mains. Sa m'exaspérait.

HJ:

5h. Le réveil n'avait jamais paru si difficile pour Caleb. Non mais quelle idée de se lever si tôt. Maintenant qu'il devait se lever, Caleb se demandait pourquoi il avait accepté un rendez vous aussi tôt. Ah mais si, il sait très bien pourquoi. Parce que Sun Nah lui a demandé. Sun Nah, sa meilleure amie qui finira par venir à bout de lui à le faire lever à des heures comme celle ci. Si ce n'était pas pour elle, il ne l'aurait pas fait et n'aurait même pas mis son réveil hier soir en se couchant. Sauf que Sun Nah, c'est Sun Nah, il l'adore plus que tout et ne peut rien lui refuser. C'est plus fort que lui. Elle a juste à demander pour avoir ce qu'elle veut. Alors le voilà, n'étant pas du matin, devoir se lever à 5h un jour ou il n'a même pas cours tout ça pour aller retrouver sa meilleure amie adorée au pied du Mont Gijisan à 6h30. Ce n'était vraiment pas humain. Il n'avait rien à dire d'autre.

Le jeune homme se retourna dans son lit. Se disant qu'il avait bien droit à cinq minutes de sommeil en plus. Après tout, il allait pédaler toute la matinée. Il lui fallait des forces pour cela. Un peu plus de temps dans son lit n'allait don pas faire de mal. Du moins, un peu plus, avec Caleb cela se transformait souvent en beaucoup plus. Aujourd'hui n'échappait pas à la règle et quand Cay ouvra de nouveau les yeux pour regarder l'heure, il sauta hors de son lit en un bond. Les cinq minutes de sommeil en plus c'était transformaient en quarante-cinq et il était déjà 5h45. Autant dire qu'il était à la bourre et qu'il avait plutôt intérêt à se dépêcher s'il ne voulait pas se faire engueuler par la jeune coréen qu'il appelait sa meilleure amie. Il s'empressa de prendre une paire de sous vetements dans son tiroir avant de prendre le jogging et le tee shirt qu'il avait posé sur son bureau hier quand il s'était couché et il fila dans la douche. Quinze minutes après, il sorti de la salle de bain. Il ne lui restait plus qu'à avaler un petit déjeuner en vitesse, mettre son vélo dans le coffre de sa voiture et partir vers le Mont Gijisan. Lorsqu'il était en train de faire cuire ses œufs, il regarda sa montre, 6h10. Ca allait être très limite pour être là bas à 6h30. Voir même impossible si on oubliait pas le fait que son vélo n'était toujours pas dans le coffre de la voiture, qu'il y avait de grande chances qu'il y ait du monde sur la route, comme d'habitude. A croire que les gens n'étaient jamais chez eux. Il était presque impossible de sortir sans se retrouver à un moment ou à un autre dans les embouteillages. Du moins, c'était l'impression que le jeune homme avait. Alors soit il était très malchanceux, soit c'était juste réellement comme cela.

Enfin, après avoir avalé son petit déjeuner en quatrième vitesse, il se trouvait maintenant dans le garage, récupérant son vélo et le mettant dans le coffre du 4x4 sans trop de difficultés. Il était fin prêt à partir. Il restait à Caleb dix minutes pour arriver à l'heure au point de rendez vous, autant dire que c'était mort. I allait se faire tuer.Tant pis. Mieux vaut tard que jamais comme on dit non ? De plus, il était toujours très prudent en voiture, ce n'était pas le genre de garçon à faire des excès de vitesse ou à mettre sa vie et celle des autres en dangers. Il conduisait toujours très bien, faisait attention à tout ce qui l'entoure. Même s'il est en retard, il ne prend pas le risque d'accélérer pour arriver à l'heure. Il préfère largement rouler à allure normal et arriver en retard mais sain et sauf. Et puis d'ailleurs, les héros se font toujours attendre.

Après s'être retrouvé coincé dans les embouteillages pendant cinq bonnes minutes, il arrivait enfin au pied du Mont Gijisan ou Sun Nah lui avait donné rendez vous. Caleb n'avait que dix minutes e retard, ce qui était assez raisonnable si on le connaissait bien. Le jeune homme n'est pas connu pour être quelqu'un de très ponctuel et on peut s'estimer heureux lorsqu'il arrive à un rendez vous avec moins d'un quart d'heure de retard. Autant dire que là, avec ses dix minutes de retard, il est extrêmement fier de lui. Car, quand même, c'était mal parti en se levant quarante-cinq minutes trop tard et en se préparant plus vite que la lumière. Sur le parking, Cay repéra très vite la voiture de Sun Nah et se gara à coté d'elle; Il ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'il vit qu'elle semblait se débattre avec son vélo, visiblement coincé dans le coffre; Néanmoins, il décida de la laisser galérer encore un peu et sorti de sa voiture. S'occupant en premier de récupérer son VTT dans le coffre avant de s'approcher doucement de la jeune femme qui semblait ne pas l'avoir remarqué, trop occupée à essayer de sortir la bête du coffre.

- On dirait qu'il était temps que ton sauveur arrive.

Il s'approcha du coffre de la voiture de sa meilleure amie et attrapa le guidon du vélo qui était effectivement bien coincé dans le coffre; il se demandait d'ailleurs comment elle avait fait pour le mettre comme cela. Caleb du tirer un grand coup de toutes ses forces pour faire sortir le vélo de la voiture. Pas peu fier de lui, ce n'était pas qu'il aimait montrer qu'il était fort, quoi que si en fait, il adorer prouver que s'était un grand garçon trop fort qui venait en aide aux demoiselles en détresses avec leur vélo coincé dans leur coffre. Autant dire que ça n'arrivait pas souvent, alors il en profitait.

- Et voilà le travail. Dit il en déposant le vélo devant Sun Nah.

En bon gentleman qu'il est, il referma le coffre de la voiture à la place de la jeune femme. Lui offrant ensuite, son plus beau sourire, espérant que cela serai assez pour lui faire oublier qu'une fois de plus il était en retard. Même s'il se doutait bien que son charme ne marcherait absolument pas sur elle et qu'il allait très certainement se faire rappeler à l'ordre. Néanmoins, il n'était pas un débutant dans l'art de faire oublier qu'il était en retard et recommença de nouveau à parler, ne laissant pas le temps à la jeune coréenne de dire quoi que ce soit.

- Bon alors, prête pour pédaler ?

En disant cela, il était retourné vers sa voiture qui se trouvait à coté, avait récupéré son vélo et se tenait maintenant à coté de la jeune femme attendant le départ.

Spoiler:

Quand j'y pense, il est vrai que j'avais un peu mis n'importe comment ce pauvre engin dans le coffre... Il faut pas m'en vouloir, je suis pas patiente avec les objets, quand ils veulent pas m’obéir... Bha je fais la méchante! Alors le VTT était simplement encastré d'une manière assez étrange dans le coffre de ma voiture... Enfin voiture, c'est plus une fourgonnette qu'autre chose. Bha oui! Il faut bien que je transporte mes toiles tout de même. Mais là n'était pas le sujet de la question. J'avais beau tirer comme une folle sur le guidon, sur les pneus, la selle... Rien à faire, sa ne voulait absolument pas bouger. La prochaine fois, je demande au voisin de me mettre le vélo dans le coffre. Avec un joli sourire j'ai toujours ce que je veux. Tout en tirant, je me demandais comment je ferais si la même situation m'arrivait avec une de mes tableaux... Après mûre réflexion, je voyais très bien se qui se passerait. Je prêterais une crise et je frapperais le premier venu. Une petite Sun Nah diabolique. Je souris à ma pensé, et bizarrement à ce moment là tu vins m'aider... Es-ce se signe signifie que je dois te frapper ou te vénérer? Je me déplaçais, riant à tes mots et t'observais faire, priant le ciel pour que tu n'y arrive pas et que je puisse me moquer de toi. Mais Dieu n'était pas avec moi aujourd'hui (j'aurais bien du m'en douter), et le vélo se trouvait devant moi, sage et brillant, comme si il disait "je suis un gentil chienchien". Mon regard se posa sur toi, un sourcil légèrement relevé. Avec un sourire je regardais l'heure sur ma montre... Et je fis les gros yeux.

_Que dix minutes? Méchant babo! Je peux pas te taper mais te féliciter. Un jour, tu seras à l'heure Caleb.

Je prends alors la mine de chien battu que je sais si bien faire et te fais une tendre pichenette sur le front. Je verrouille la voiture et mets les clés dans mon sac à dos. Une fois monté sur le vélo, j'attends patiemment que tu fais de même. Sauf que tu me regarde comme si tu es un imbécile... Parfois, je me demande si tu ne l'es pas vraiment.

_Qu'es-ce que tu fais? Aller marshmallow, bouges toi un peu.

T'es trop chou quand tu me taquine... A moins que tu me taquine pas et que dans ce cas, t'es pas chou. Je réfléchis quelques instants à sa, en attendant que tu montes sur ton VTT. Après sa, je commence donc à pédaler, te dépassant en quelques coups. Raha! Je t’appellerais marshmallow toute la journée. Sa te motiveras pour pédaler plus vite. Je m'attaque donc au flan du mont Gijisan. J'avais déjà hâte de pique niquer... Ah non! Bidon, ne gargouille pas déjà. Sa allait être bien comme journée, je le sentais déjà! J'aurais pu sautiller sur ma selle, comme une gamine surexcitée. Mais je n'allais pas le faire...Je t'aurais tendu une perche pour blaguer sur moi... Donc non.

_C'est une belle matinée, non? Qu'es-ce que tu as de beau à me raconter? Les cours sa se passe bien?

Je continuais de parler, en te regardant du coin de l’œil. Par je ne sais quel hasard tu es déjà à mes côté. Je pourrais donc jamais te surpasser ne serais-ce qu'une seule fois? Légèrement déçue, je continue de t'observer, en attendant tes réponses. Mais d'un coup je devins trop occupé à regarder le paysage du mont. C'est si joli! Les grands arbres qui nous entourent, le sentier que nous parcourons et l'air frais du matin. Mamma mia! Je suis d'un coup toute euphorique. Je pédale un peu plus vite en souriant, bien sûr, je t'écoutais en même temps, faut pas me prendre pour n'importe qui non plus. Je suis toujours attentive à la vie de mon meilleur ami. En plus j'aime bien écouter ta vie, c'est drôle. En plus je te dois bien sa. T'es pas mon meilleur ami pour rien non plus. Et puis j'aime bien t'aider pour tes cours, c'est amusant, pendant que je peins tu te perds dans tes bouquins, je t'ai bien discipliné. Enfin quand t'es avec moi t'es bien discipliné... Je plisse un peu des yeux, me demandant soudainement si tu travaillais pendant que j'étais pas chez toi... Je devrais installer une petite caméra dans ta chambre. Oh non, non, non! Mauvaise idée, je ne veux pas voir tes ébats avec un partenaire quelconque. On se dit tout, mais il y a des limites.