Quelle belle journée n’est-ce pas ? C’est du moins la première pensée qui me traversa quand j’ouvris les yeux pour la première fois. La nuit fut douce, chose que je n’ai pas pu constater depuis un long moment. Et la raison est ? Bas Moon n’était pas là. Chez sa nourrice et Dieu que ça faisait un bien fou.
Pas que mon petit garçon soit un véritable démon mais les pleures à quatre heure du matin ou alors les tentatives de se glisser dans mon lit à n’importe quelle heures de la nuit parce que je cite, « j’ai fais un cauchemar » commençaient vraiment à me rendre folle. Mais ça ne m’empêche pas de l’aimer ce démon aux airs si angélique. Bae Moon avait tout comprit de la vie au moins, personne ne résiste à une tête aussi mignonne que la sienne. Sauf que, pour cette journée j’ai pu m’en débarrasser, Ô joie.
Et pourquoi ? Parce que Noël approche à grande vitesse et je n’ai encore rien acheté à personne si ce n’est à moi, mais ça, on s’en fiche un peu.
C’est donc telle une larve que je me suis levé, baillant avec une classe à en faire pâlir n’importe qui je me suis rendu dans la salle de bain où une douche faisait plus que s’imposer au vue de ma tête de déterré du matin. C’est donc quelques instants plus tard et caché dans une longue serviette que je me rendais à ma chambre pour choisir mes habits du jour. Qui a dit qu’être androgyne et avoir un style particulier aide dans le choix de ses vêtements ? Dans le fond je suis belle et bien une femme… C’est d’ailleurs pour ça que, les vêtements éparpillé sur mon lit j’entamais le tri de sélection de la journée. Trop fin, trop chaud, cuire, trop noir… Finalement j’ai opté pour un slim en jean déchiré au niveau des genoux, un simple t-shirt gris imprimé pour le haut et une petite veste en cuire noir par-dessus… Finalement j’ai bien réussi à faire mon choix ! Pour les chaussures mon choix fut des doc marten’s noir elles aussi et une fois coiffé je pu prendre le chemin de mon endroit préféré… Le centre commercial qui allait surement être blindé. C’est donc avec une joie immense que je pris mes affaires, et partit pour cet endroit tout droit sortit de l’enfer. C’est donc après avoir appelé un taxi, que je m’y rendis.
Et finalement j’avais peut-être raison… Que de monde, que d’enfants criant leur joie en sachant que bientôt le père Noël allait leur offrir une tonne de cadeaux. Quelle légende idiote. Moi en tant que mère je pouvais vraiment me rendre compte de ce qu’est cette fête. Plus commercial qu’autre chose. Et je le savais à cause de la longue liste qu’arriverait à me sortir mon fils chaque année. Finalement peut-être que je n’aurais jamais du lui apprendre à parler hein, ni lui expliquer en quoi consiste cette fête. Mais après tout, elle existe pour que l’on puisse faire plaisir, je ne vais donc pas me gêner pour y faire participer tout mes amis. Peut-être organiser une fête d’après noël où l’on se retrouverait tous ? C’est à réfléchir oui.
Mais sans vraiment savoir ce que je devais chercher, j’ai décidé de commencer par mon fils. C’est ainsi que je partis à l’assaut des rayons pour enfant de moins de six ans. Et pendant un instant, en voyant tout les enfants présents j’ai cru que j’allais tous les brûler avec un chalumeau. Pourquoi étaient-ils si brouillant ? Oui il n’y a que moi pour boire la veille du jour ou je vais aller faire mes achats de noël. Et oui, il n’y a que moi aussi pour ne pas aimer les enfants des autres si ce n’est le mien. Je l’accorde, c’est un peu bizarre mais après tout, qui à dit que je ne l’étais pas ?
Et finalement j’ai finis par quitter cet endroit plein de mioches après avoir attraper le premier jouet tombant sous mon regard. Que je hais ses endroits pendant les fêtes ! Tout le monde se marche dessus !
Mais une fois sortis de cet enfer que je qualifierais d’horrible, je pus enfin soupirer de contentement et pour prendre une pause bien que je ne suis pas là depuis longtemps, j’ai décidé de me rendre à la caisse avant de payer et de me diriger vers un petit café où j’allais pouvoir reprendre du poil de la bête en me droguant à la caféine. Mon attention s’était stoppé sur un portefeuille qui venait de tomber de la veste d’une jeune femme. Et vue que s’était l’un de mes bon jours j’ai décidé de le ramasser, heureusement que directement je suis tombé sur la carte d’identité de la demoiselle qui venait de perdre cet objet. J’eux vite regardé, Myung Hee. Et directement mon regard se porta sur la jeune femme déjà un peu plus loin, elle n’avait pas remarqué j’en étais sur.
« Myung Hee ! » Autant voir si ça allait marcher en l’appelant. Ou je ne suis pas très douée pour aborder les gens, surtout pas avec mon look pas très courant ici. Mais bon rien à faire, je me suis mise à la suivre. Je suis bien trop gentille pour partir avec ce portefeuille en poche et de toute façon, je n’ai pas spécialement besoin de voler de l’argent et je suis trop réglo pour ça de toute façon. C’est donc un peu pressé que je suis partis la rattrapé, une main posé sur son épaule j’ai à nouveau dit son nom en espérant que cette fois elle allait réagir autrement qu’en me snobant.
Et par chance elle se retourna bien que je vis dans son regard son étonnement. Qui ne serait pas étonné de toute façon ?
Et avec un sourire se voulant gentil, je lui tendis l’objet que je tenais tant à lui ramener.
« Vous avez fait tomber ça. »Un jour ma gentillesse me perdra c’est sur ! Mais finalement, elle n’avait pas l’air méchante cette jeune femme. Même plutôt heureuse de retrouver son bien. Et à sa proposition, bien que ma tête s’était inclinée de coté en l’entendant j’avais vite réfléchis. Après tout là je n’avais pas grand-chose de prévu et les nouvelles rencontres c’est ce que je préfère le plus au monde.
« Euh… D’accord, j’accepte ? »Souriante, je ne savais pas vraiment où elle voulait en venir cette Myung Hee. Une personne normale aurait simplement dit merci et serait partit sans demander son reste. Mais elle… Peut-être qu’elle n’était pas normale ? Et ça me botte ça, j’aime les gens pleins d’originalité. Il suffit de me voir pour le comprendre bien que parfois je me transforme en bête de foire pour certain.
« J’espère que vous ne m’en voudrez pas, mais pour mieux vous retrouver j’ai regardé votre carte d’identité. »Autant l’avouer quand même. Même si dans le fond, elle devait sans douter, pas vrai ? Après tout, je n’aurais pas pu deviner son nom autrement. Et tout en serrant la boite avec le jouet pour mon fils contre moi, je me suis mise à sourire.
« Et vous vouliez dire quoi par quelque chose ? On pourrait aller se perdre dans un café ? Non ? »