« Je n’ai jamais fait poser quelqu’un d’autre que moi pour mes créations. Et en ce qui concerne le parfum pour les femmes, personne n’a jamais fait de pub, je vous l’ai déjà dit la dernière fois que nous nous sommes vue si mes souvenirs sont bons… »

« Je sais, mais il faut absolument que quelqu’un le fasse connaître, ce fameux parfum ! C’est dommage de laisser votre image, et le parfum des hommes tout faire pour lui ! En plus le flacon est vraiment beau… »

« Je vous ait déjà dit de ne pas insister… Ce sera non, je ne veux pas rencontrer l’une de vos mannequins. »

« Vous avez tort ! J’insiste ! Rencontrez là, et si vraiment elle ne vous plait pas, alors j’abandonnerais. En plus, en posant à deux sur une même affiche, pour les parfums, vous économiseriez beaucoup d'argent, vous savez... »

« … Je suis pas sur que ce soit une bonne idée. »

« Je veux une réponse maintenant, pour pouvoir passer en journée ! »

« Vous êtes chier vous quand même ! Venez aux environs de 16:00, ainsi je pourrais vous recevoir. J’aurais une pile de dossier en moins. »

« Je savais que vous alliez réfléchir ! A toute à l’heure ! »

« Ouais, c’est ça… »

Ce type était vraiment épuisant. Il savait comment s’y prendre pour pouvoir faire bosser ses mannequins. J’avais déjà eu l’occasion de voir son armée de nénettes débarquer dans mon bureau, l’année dernière, toutes en tenues légères. Cette fois-là, c’était pour ma collection de lingerie féminine. Je vous raconte pas mon état devant une vingtaine de jeune femme, toutes aussi belles les unes que les autres, à moitié nues devant moi. Pour avoir la paix, j’ai choisi une des filles au hasard. C’était une chinoise, je crois, si mes souvenirs sont bons.

Mais j’étais un peu rassuré de savoir qu’il ne m’en imposait qu’une seule, cette fois-ci. Et que si je n’étais pas d’accord, qu’il partirait sans chercher à comprendre. Pour qu’il soit si sûr de lui, c’est qu’il pense que la jeune femme va me plaire… Au point de poser avec moi pour la nouvelle sortie de mes parfums. Mais il n’est pas idiot, celui-là. En travaillant ainsi avec moi, je lui donne par mois un quart de mon salaire… Il doit être bien content. Je haïs ce type, il va me ruiner un jour.

Je laissais un instant mon bureau pour descendre dans le magasin. J’allais voir mes deux vendeuses, à part, et leurs expliquaient que l’espèce de fou furieux allait venir avec une jeune femme. Qu’elles ne devaient pas paniquer s’il commençait ses singeries, mais qu’elles devaient envoyer nos deux invités directement dans mon bureau, pour éviter tous soucis. Ce type est vraiment un enfoiré, tout de même… Et il connait le chemin qui mène à mon bureau par cœur, étant donné qu’il vient presque toutes les semaines m’emmerder avec ses projets.

Je retourne travailler, rapidement. Je passe des coups de téléphones à droite et à gauche, prend des commandes de grands clients aux quatre coins du monde, et je règle ce que j’ai à régler. Beaucoup de frais, beaucoup de dépense, mais énormément d’argent qui rentre tous les jours. Tant mieux après tout…

[ Une heure et demi plus tard ]

J’ai fini ce que j’avais à faire pour aujourd’hui. Les choses moins importantes sont remises au lendemain sans problème. Je suis tellement feignant que je pense même laisser ma consultante faire ce sale boulot à ma place. Je ferme les yeux un petit moment, en m’allongeant sur ma chaise de bureau, et décide de prendre mon téléphone. Plus vite ce fou furieux sera venu, plus vite il aura dégagé.

« Bip bip bip … »

J’espère qu’il va décrocher, tout de même ! Je me suis arrangé pour finir plus tôt pour sa pomme, et même pas foutu de prendre le téléphone… Jusqu’à ce qu’une voix féminine me sorte de mes pensées. A mon avis, c’est elle, la mannequin en question.

« Oui bonjour mademoiselle. Je suis Mr Davis. J’ai eu votre manageur au téléphone dans la journée. S’il est occupé, vous pourrez lui dire de passer plus tôt si il le veut, j’ai fini mon travail. [ … ] Oui ? C’est d’accord ? Très bien. A toute à l’heure. »

J’appuie sur la touche « fin d’appel » et je lève les yeux au ciel. Je soupire longuement. Il n’y a pas de doute, ça doit être elle, la jeune femme qu’il veut absolument me faire rencontrer. En tout cas… Elle a une très jolie voix, c’est indéniable. Je n’aurais pas cru le dire, quelques heures plus tôt, mais… J’ai vraiment hâte de voir à quoi elle ressemble.

Elle serait là dans les minutes qui viennent. Je me levais et me regardais une nouvelle fois dans le grand miroir de mon bureau. J’étais habillé correctement ; comme chaque jour. Bien qu’aujourd’hui, c’était plus sombre que d’habitude. M’enfin, on ne juge pas une personne à la couleur de sa tenue, selon moi. Même si je ne me doutais pas que j’allais être surpris de ce que j’allais voir dans quelques minutes.

L’une de mes vendeuses passe un coup de fil dans mon bureau. Elle me dit que la jeune femme en question, l’une des nombreuses mannequins de cette espèce de fou est présente. Je soupire un moment ; en fait, je ne veux même pas la recevoir. Je ne veux pas déblatérer pendant une heure pour quelque chose qui sera catégorique ; non. Je ne reviendrais pas sur la décision que j’ai prise quelques années plus tôt.

« C’est bon, fais la monter. »

Puis je raccrochais. Je me demande bien quel genre de femme il m’envoie cette fois-ci. J’en ai limite presque peur, en fait. Je m’attends vraiment à tout avec cet imbécile et lorsque j’entends des coups à la porte de mon bureau, je me lève et m’attend au pire. Puis j’ouvre la porte, et tombe nez à nez avec… une magnifique jeune femme, certes. Pas très habillée pour le coup. Arf… J’en ait vue d’autres…

Je repasse derrière mon bureau alors qu’elle s’est déjà installée sur l’un des deux sièges face à celui-ci. Quant à moi, je suis habillé de cette façon ; ♪ ♫ ♪ Alors face à elle, c'est sur que je fais très habillé, oui oui.

Puis la jeune femme face à moi ne passe pas par quatre chemins, et elle décide directement de parler du sujet pour lequel nous sommes ici aujourd’hui ; la pub, et le mannequinat. Je ne connais ni même son nom, ni autre chose. Mais enfin, je ne préfère pas trop m’attarder sur ça, étant donné que je ne compte pas la revoir, que ce soit dans un cadre totalement professionnel ou autre.

« Comme vous le voyez, j'aimerais vraiment vous montrer à quel point je pourrais réussir cette pub. Je ferais tout ce qui est possible pour que votre parfum fasse le buzz. »

Argument pas très convaincant. Cette fois-ci, je ne veux pas passer par quatre chemins moi non plus. Depuis combien d’année est-ce que je refuse de collaborer de manière générale avec son producteur ? Depuis que mon agence à ouvert. Tout ce que je crée se vend comme des petits pains. Le parfum masculin fait également la pub pour celui des femmes. Mes vêtements sont connus et reconnus à travers le monde entier… Pourquoi aurais-je besoin d’un mannequin ? Pour perdre de l’argent que je pourrais investir ailleurs ? Hors de question.

« Ecoutez mademoiselle. Je n’ai rien contre vous, mais je refuse catégoriquement une collaboration. Je pose moi-même pour le parfum masculin, et le parfum féminin fait un petit passage en fin de pub. Je n’ai pas besoin de vos services, ni même de ceux de votre manager. »

J’espère que cette fois, je me suis assez fait comprendre. Si elle est aussi buté que son manager, par contre, là, je vais avoir un sacré problème. Je sais de quoi est capable une femme lorsqu’elle veut absolument quelque chose. Mais je ne cèderais pas, même si la jeune femme face à moi est magnifique, qu’elle a un tempérament de braise, avec un corps… Particulièrement agréable à regarder.

« Je suis désolé, mais même si vous semblez vraiment le vouloir, je ne tiens pas à faire intervenir quelqu’un d’autre dans mon travail. Pourquoi n’allez-vous pas voir une autre agence, qui elle, serait capable de vous céder bien plus rapidement ? »

Il faut dire aussi que je n’étais pas vraiment très sociable. Je ne souris que très rarement, et je ne sais pas si je suis si agréable à regarder que ça. Alors… La porte est grande ouverte. De toute façon, je ne reviens jamais sur des décisions. Et non ; c’est non.

Je refusais de partir sans me battre pour se travail. Je le savais, s'il refuse il regrettera et s'il accepte il sera fière d'avoir fait ce choix. Je devrais juste trouver les bons arguments pour lui faire dire oui. C'est pas comme si je l'arnaquais pour poser, au contraire, j'avais d'autres contrats qui pourrait me rapporter plus et je n'avais pas besoin de lui. Je l'avoue maintenant que je commençais a l'entendre parler a mieux le connaître, ce contrait m'intéressait encore plus. C'est sur, qu'on me repousse comme ça me donnait encore plus envie de continuer. Il ne débarrassera pas de moi comme cela.

« Ecoutez mademoiselle. Je n’ai rien contre vous, mais je refuse catégoriquement une collaboration. Je pose moi-même pour le parfum masculin, et le parfum féminin fait un petit passage en fin de pub. Je n’ai pas besoin de vos services, ni même de ceux de votre manager. »

Il ne comprenait toujours pas l’intérêt de m'avoir dans sa pub. Ne me connaissait-il donc pas ? Dans le milieu on me connaît. Je pose beaucoup pour les parfums. Grâce a moi il pourrait gagner encore plus qu'il ne le fait déjà, c'est sur. Je pouvais être très utile pour lui, je le savais. S'il pense que je vais partir maintenant sans rien dire et abandonner, il se trompe. Je ne suis pas du tout du genre a baisser les bras aussi facilement et malheureusement pour lui, j'aime les défis.

« Je suis désolé, mais même si vous semblez vraiment le vouloir, je ne tiens pas à faire intervenir quelqu’un d’autre dans mon travail. Pourquoi n’allez-vous pas voir une autre agence, qui elle, serait capable de vous céder bien plus rapidement ? »

En faite, il m'énervait. Il pense vraiment me parler de cette manière ? Il pense me donner des conseils sur les contrats que je veux. Si je l'ai choisis lui c'est qu'il y a bien une raison. Je l'ai déjà dis, je ne lâcherais pas l'affaire. Je ne savais pas comment lui faire changer d'avis. J'avais des arguments, j'avais des choses a dire mais ces répliques m'énervaient. Je déteste qu'on me repousse comme ça et lui le fais sans aucuns problème. D'ailleurs c'est quoi le sien ? Comment peut-il me résister ? Je déteste vraiment ça mais je ne devais en aucun cas montrer mon énervement contre son comportement. Beau mais stupide ?

« Je crois que vous ne comprenez pas. Vous pensez que vous faites déjà un carton avec votre petite pub ? Vous pensez que vous gagnez déjà assez pour payer un mannequin qui vous feras gagner plus ? Et le business alors ? Faire mieux que vos concurrents ça ne vous intéresse pas ? Parce que si vous me rejetez, j'irais forcément voir ailleurs et quand votre petit parfum fera un vide pendant que celui pour lequel je poserais marchera bien, vous ferrez la tête et vous m’appellerai pour le prochain.. ? Sachez que je dirais non. »

J'espère lui avoir fait assez comprendre a quel point j'étais précieuse pour son parfum. Il était bien, je croyais en son produit, je ne voulais pas semblant d'aimer ceux pour lequel je pose. Cette fois, il ne pouvait rien dire. J'avais encore raison. Sans moi, il n'est rien. Il pense être déjà suffisamment dans le marché pour se passer de moi ? Il se trompe, je suis bien trop bonne.

« Vous savez pour quels parfums j'ai posé ? Ils sont tous dans le top des parfums en vente. Avouez le, vous réussir par rapport aux autres vous avez besoin de moi. »

Je rêverais qu'il avoue tout. Qu'il me dise qu'il a besoin de moi, mais bien sur, ce n'est qu'un rêve. Il n'allait pas craquer maintenant. Ce mec est un peu comme moi, sauf que l'un de nous deux allait devoir céder. Je ne comptais pas partir, on pouvait même y passer la soirée, je m'en fiche.

« Vous savez, c'est grâce aux erreurs qu'on avance. Vous pensez que j'en serais une ? Faite la, vous comprendrez après et vous avancerez. Qu'est ce que cela vous coûtera d'essayer au moins ? Vous n'avez pas d'argent a perdre je crois. Vous pourriez au moins tester, si ça ne marche pas, vous pourrez alors vous passer de nos services, je comprendrais. »

Mais je savais que tout marche grâce a moi. Il le savait aussi, au fond de lui. J’espérais l'avoir convaincu. Allait-il trouver des arguments contre moi maintenant ? Je ne savais plus quoi dire moi. Je sais que j'ai raison mais s'il est vraiment borné, je n'ai aucune chance. Je me levais et alla près de lui. « J'ai oublié de vous dire, je m'appelle So Hee." Lui ais-je dis en tendant ma main.

« Vous savez, c'est grâce aux erreurs qu'on avance. Vous pensez que j'en serais une ? Faites là, vous comprendrez après et vous avancerez. Qu'est-ce que cela vous coûtera d'essayer au moins ? Vous n'avez pas d'argent à perdre je crois. Vous pourriez au moins tester, si ça ne marche pas, vous pourrez alors vous passer de nos services, je comprendrais. »

Elle m’énervait. Elle me tapait sur le système, et si je refusais une collaboration, c’était bien à cause de ça ; je suis tout à fait capable de lui coller ma main au coin de la joue. Femme ou non. C’est encore moins qui décide, je suis dans mon magasin, et j’ai toujours réussi sans recevoir de conseil de la part de qui que ce soit ; alors mademoiselle ne va pas faire son cinéma bien longtemps.

Mais sa voix commençait à me taper sur le système nerveux, et je lui indiquait de se taire dans les secondes suivantes avec un bref geste de la main. Je recevais un appel… Son manager. Ils sont de mèches ou quoi ? Je décroche, pas plus emballé que ça.

« Allo… Ouais, je suis encore avec elle en entretien. Non, elle ne m’intéresse pas, mais je vais accepter juste pour que tu me fiche une bonne fois pour toute la paix. »

Je raccroche, aussi vite, et je me lève, en remettant correctement ma veste. Je contourne mon bureau, et j’attrape la main qu’elle me tend.

« Très bien Soo Hee. Donc tu travailleras pour moi pendant un temps déterminé, soyons bien clair. »

Je lâchais légèrement sa main, et elle allait faire de même pour la reposer le long de son corps… Particulièrement désirable je dois bien l’avouer. Mais je l’attrape de nouveau, et je la tire contre moi, son visage à quelques centimètres du mien. Je fixe ses yeux, longuement, des miens couleurs noisette.

« Je tiens tout de même à t’annoncer que je ne suis pas le plus sympa des patrons. Et que tout tes arguments, tu peux te les garder. Je n’en ai pas besoin. Tout comme je n'ai pas besoin de mannequin ou de concurrence. »

J’allais ajouter quelque chose, mais une de mes vendeuses frappe et entre directement, un peu… Gênée par la situation à laquelle elle assiste… Elle y a droit régulièrement, et sait comment je fonctionne.

« Monsieur… Une cliente aurait besoin d’un renseignement que vous seul pouvez lui fournir. »

« Très bien, j’arrive. »

Je me tourne vers toi après t’avoir lâché, et je glisse ma main dans ma poche, sans t'adresser un regard dès à présent. Je me demande quand est-ce que je vais pouvoir bosser avec toi ; je n'ai jamais le temps.

« Attend moi ici, je n’en ai pas pour très longtemps. »

Je me dirige vers la sortie... Bordel, si je ne veux pas d’autres mannequins, il y a une raison ! Comme si j'avais besoin de perdre plus de temps que je n'en perds déjà !

« Très bien Soo Hee. Donc tu travailleras pour moi pendant un temps déterminé, soyons bien clair. »

J'avais réussi mais la façon dont il parle de moi au téléphone m'insupporte. Il me cherche quoi. Mais bon, maintenant que j'ai gagné et que je vais travailler pour lui j'aimerais qu'on s'entende un minimum. Juste pour qu'il n'y ai pas d'éclair quand nous sommes dans la même pièce. Quand il lacha ma main, il la reprit aussitôt en m'attirant tout près de lui, sentant la chaleur de son souffle contre moi visage. J'avoue que c'est un patron attirant mais bon.. on va vite ahah.

« Je tiens tout de même à t’annoncer que je ne suis pas le plus sympa des patrons. Et que tout tes arguments, tu peux te les garder. Je n’en ai pas besoin. Tout comme je n'ai pas besoin de mannequin ou de concurrence. »

J'aime son caractère, j'aime le fait qu'il me parle mal et j'aime qu'il me résiste mais ça ne durera pas, j'espère. J'ai pris en compte ce qu'il m'a dit et j'ai hocher la tête en faisant semblant d'être intimidé mais mon nouveau patron ne connait pas la SoHee mannequin et la SoHee joueuse. Son discours fut couper par l'arriver d'une vendeuse qui avait l'air gênée de notre situation.

« Attend moi ici, je n’en ai pas pour très longtemps. » me dit-il après que la vendeuse l'ai appelé pour une urgence.

Je n'avais pas le choix de toute façon, je devais attendre. Mais pour quoi ? On peut très bien s'appeler plus tard s'il veut me dire quelque chose. Je déteste qu'on me fasse attendre mais pour mon nouveau patron avec qui j'ai eu du mal a être accepter j'allais le faire. Je me suis assise a son bureau en attendant qu'il revienne.

Au bout de 15 minutes je commençais a m'impatienter et je me demandais surtout combien de temps j'allais poiroter ici. Je me suis levé et l'ai cherché dans son magasin quand je l'ai enfin trouver, je l'ai appelé.

« Hey ! Tu crois que je vais dormir ici ? Bouge toi, j'ai pas que ça a faire ici. » dis-je avant de repartir a son bureau.

Je me suis de nouveau assise a sa place en attendant qu'il daigne se ramener ici a moins qu'il veule me faire dormir sur sa chaise. Quand il est revenu, je vis sur son visage qu'il déteste ce que j'avais fais. L'ais-je encore énervé ? Il s'est approché de moi et je me suis collé a lui en prenant son menton entre mes doigts.

« Si tu crois que je vais être la gentille mannequin soumise a son patron, tu rêves. Et puis pourquoi tu me fais poiroter ici hein ? T'a quoi a me dire au juste ? Mon numéro est sur ma feuille si tu veux me dire quelque chose. »

Je me suis détourné de son emprise et me suis faufilé a coté de lui. J'ai pris mes affaires et me suis dirigé vers la porte.

« Autre chose a me dire ? » Dis-je souriante.

Bien sur, mon travail faisait de moins un homme extrèmement occupé, et sur les nerfs. Mais bon, après tout ; j'ai trouvé des logements à mes employés, je les paie plus que je ne le devrais, et en plus, on me reproche le fait d'être en colère lorsqu'une erreur a été faite. C'est la goutte d'eau qui fait débordé le vase. J'étais sur le point de rejoindre So Hee dans mon bureau, lorsque celle-ci se fit remarquer.

« Hey ! Tu crois que je vais dormir ici ? Bouge toi, j'ai pas que ça a faire ici. »

C'est quoi cette manière de m'adresser la parole ? Je viens de l'embaucher, et elle non plus n'est pas contente ? Les femmes, ça m'énerve. Je comprends pourquoi je suis seul. Je retourne vite dans mon bureau, alors que toutes les clientes ne nous regarde. Je n'ai pas encore signer le contrat, et c'est une très bonne chose.

J'entrais dans le bureau, et très certainement, je devais faire peur à voir. J'avais mal aux sourcils tant ceux-ci devaient être froncés... So Hee venait contre moi, ses doigts attrapant mon menton.

« Si tu crois que je vais être la gentille mannequin soumise a son patron, tu rêves. Et puis pourquoi tu me fais poiroter ici hein ? T'a quoi a me dire au juste ? Mon numéro est sur ma feuille si tu veux me dire quelque chose. » 

Elle souriait, très certainement pensant partir gagnante. Je la laisser faire, et elle se dirigeais vers la porte de mon bureau pour en sortir.

« Autre chose a me dire ? »

« C'est toi qui rêve So Hee. N'oublie pas que c'est encore moi le patron ici, et que je n'hésiterai pas à te mettre dehors, aussi sexy tu es. Je ne compte pas te rappeler. »

Je m'éloignais d'elle en souriant un peu. Elle apprendra à tenir sa langue, après tout. C'est le problème de toutes les femmes, ça ; elles parlent trop ! Toutes, sans exception ! Je contournais mon bureau et reprends ma place, en jetant la feuille du contrat dans la poubelle.

« C'est bon, bonne fin de journée. J’appellerai ton patron pour le mettre au courant de la situation actuelle. C'est dommage, vraiment. »

Comment ça, je suis un bâtard ? Merci. Je faisais un léger signe de main et retournais à mon travail. C'est dommage So Hee, je te trouvais vraiment à mon goût, et j'allais même finir par être satisfait de t'embaucher. Mais... Le problème, lorsqu'on travaille pour moi, c'est qu'il faut me caresser dans le sens du poils. Faire ce que je veux, car je suis très exigeant. Et offrir de sa personne, à l'occasion. Ça marche très bien aussi. En fait, c'est même ce qui marche le mieux.

« C'est toi qui rêve So Hee. N'oublie pas que c'est encore moi le patron ici, et que je n'hésiterai pas à te mettre dehors, aussi sexy tu es. Je ne compte pas te rappeler. »

J'avais merdé sur le coup. Je savais mon problème principal, je parle trop et j'aime avoir le dernier mot. Je venais de décrocher un travail super et j'allais tout foutre en l'air parce que je peux pas me taire deux minutes. Mais il avait abuser a me faire attendre et surtout pour rien me dire. Mon patron va être très en colère quand il va savoir que j'ai encore trop parler. Quand je le vis mettre mon contrat dans la poubelle, je sus qu'il faudrait que je le supplie a nouveau. En plus de me faire disputer par mon patron, j'étais degoutée de ne pas pouvoir passer plus de temps avec Shawn.

« C'est bon, bonne fin de journée. J’appellerai ton patron pour le mettre au courant de la situation actuelle. C'est dommage, vraiment. »

Aish, qu'est ce que je dis maintenant ? J'ai vraiment l'air con maintenant. Putain, s'il était pas mon nouveau patron j'aurais bien d'autres moyens de le récupéré. Comment faire maintenant ? C'est la première fois que je me sens inférieur a mon interlocuteur. C'est vrai, maintenant c'est moi qui doit obéir a ces ordres et notre travail a mal commencé. D'ailleurs il s'est mal finit mais j'arriverais a le récupéré j'espère.

« Tu te vexes toujours aussi vite ou je rêve ? Ne fais pas ça mon contrat. Shawn, j'ai besoin de ce travail, tu peux pas me faire ça juste parce que je ne te parle pas comme tu le souhaites. Aller, on recommence a zéro ? »

Je déteste être comme ça. J'ai l'impression de me soumettre et je suis sur qu'il adore me voir comme ça. Que faire pour retrouver ma place. Je m'approche de lui et passe de son coté du bureau. Il tourne son fauteuil vers moi et je reste debout sans rien dire. Je n'en reviens pas de ce que je m'apprête a faire. Je ne suis plus moi là ! Mais il le faut pour ma carrière.

« Ecoute.. je.. je m'excuse de la façon dont je me suis comporter tout a l'heure. Pour ton employé je n'aurais pas du te parler comme ça. Je m'excuse. Ça te va comme ça, content ? » Dis-je.

Et oui. Oui, Chae So Hee, je me suis excuser devant un homme. Mais quelle idiote. Je fais ça juste pour ma carrière ! Aussi pour passer du temps avec mon patron.. mais on s'en fou. J'espère qu'il voudra bien me reprendre !

« Bon alors si tu veux bien me reprendre sans m'emmerde.. je te paye un café ? T'as bien besoin d'un café la ! » Lui demandais-je.

Il pouvait pas refuser un café de moi ? Non non non. Même si je venais de bien l'énerver il voyait bien que je faisais des efforts. Je lui fis mon plus beau sourire en tendant ma main vers lui.

Un large sourire étirait à présent mes lèvres, alors que je regardais So Hee en train de me supplier de ne pas annuler notre contrat. C'était un peu ce que je préférai ; avoir les devants. C'était particulièrement jouissif de remettre à leurs places les gens qui pensent pouvoir me donner des ordres chez moi, dans mon entreprise. Pauvre So Hee... Elle ne sait vraiment pas dans quoi elle se fourre.

« Tu te vexes toujours aussi vite ou je rêve ? Ne fais pas ça mon contrat. Shawn, j'ai besoin de ce travail, tu peux pas me faire ça juste parce que je ne te parle pas comme tu le souhaites. Aller, on recommence a zéro ? » 

« Je peux faire ça, justement parce que tu ne me parle pas comme je le voudrai. Et baisse d'un ton, tu veux ? »

Jeune fille, aha... Elle ne doit pas être beaucoup plus jeune que moi. Un an ou deux je dirai, pas plus. Puis je regardais sur mon bureau, à la recherche d'un stylo, et je l'attrapais en baillant un peu.

« Ecoute.. je.. je m'excuse de la façon dont je me suis comporter tout a l'heure. Pour ton employé je n'aurais pas du te parler comme ça. Je m'excuse. Ça te va comme ça, content ? »

« C'est déjà beaucoup mieux tu veux dire. Mm, faut voir, laisse moi le temps d'y réfléchir. »

Shawn le salaud, le retour. Non, plus sérieusement, c'était déjà beaucoup mieux comme genre de comportement. Mais c'était trop se radoucir d'un coup... Ça me paraît un peu étrange, et même si je n'en dis rien, je n'en pense vraiment pas grand chose.

Je n'ai toujours pas récupérer le contrat dans la poubelle. Peut être même que je ne le ferai pas, aha. Tout dépends d'elle. En plus, je ne suis vraiment pas d'humeur charitable... Elle n'a vraiment pas eu de chance de tomber sur moi, et encore moins en me parlant de cette manière.

Elle contournait mon bureau, et je tournais mon fauteuil face à elle, en la regardant. Bien sur que j'attendais quelque chose de sa part. « Bon alors si tu veux bien me reprendre sans m'emmerde.. je te paye un café ? T'as bien besoin d'un café la ! » Non mais c'est quoi ça encore ? Rah... Je comprends pourquoi je suis célibataire ; les femmes, ça m'énerve. Et dire que je dirige des femmes à longueur de temps... Que Dieu soit avec moi.

Elle me présente sa main, et aussitôt, je l'attrape pour la tirer vers moi, un sourire malsain étirant le coins de mes lèvres.

« Je n'aime pas le café. Mais on peut s'arranger entre nous. Et peut être que là, j'accepterai de te reprendre sur le long terme. »

Comment ça, c'est dégueulasse ? Oui ça l'est, c'est vrai. Je profite de ma position. Mais son physique est beaucoup trop intéressant. J'avais toujours sa main dans la mienne, et elle se retenant contre l'accoudoir pour ne pas me tomber dessus. Là, sa carrière se joue. Et je ne risque pas de changer de manière de faire. Toutes mes employées y sont passées, alors pourquoi pas elle ?

« C'est déjà beaucoup mieux tu veux dire. Mm, faut voir, laisse moi le temps d'y réfléchir. »

J'aurais du me douter qu'il ne se calmerait pas tout de suite mais je devais trouver quelques chose pour qu'il me reprenne. Jouer le rôle de la gentille petite So Hee ? Je ne suis pas sur que ça marchera mais je tente tout de même ma chance. Je propose alors un café a mon futur patron mais il n'a pas l'air très emballé. Quand je lui présente ma main pour qu'on aille boire se café il me tire contre lui, un sourire malsain aux lèvres. Je déteste ça, il prépare un coup et moi je n'ai qu'à obéir.

« Je n'aime pas le café. Mais on peut s'arranger entre nous. Et peut être que là, j'accepterai de te reprendre sur le long terme. »

Je me retenais de lui tomber dessus alors que ma main est encore dans la sienne et que nos regards ne se lâchent plus. Je venais de comprendre quel genre de proposition venait-il de me donner. Dans d'autres circonstance, je ne dirais pas non. Surtout avec le corps de rêve qu'il a. Mais ce qu'il me fait est horrible. Mon futur et ma carrière se joue là-dessus ?

« Je me demande combien on est a être passer par là, juste pour se fichu contrat. »

J'étais a la fois énervé et déçu ? C'est ce que je devais faire pour qu'il me reprenne. Je me laisse tomber sur lui et pose mes jambes de chaque coté de lui. Je ne sais pas ce que je fais, ma raison me pousse a agir comme cela. Je pense a ma carrière mais maintenant c'est ma fierté qui en prend un coup. Jamais je n'agis comme ça. J'aime diriger les choses mais là, c'est lui qui me domine.

« C'est ça que tu veux ? Tu as mon corps une fois et après j'ai mon contrat ? Ou alors tu me fais chanter pour voir si je suis capable de le faire ? Je ferais tout pour ma carrière et tu le sais. Je ne suis sûrement pas la première a me trouver dans cette situation, et je ne serai pas la dernière. »

Je ne sais pas quoi faire. N'importe qu'elle fille dirait oui dans cette situation. Son corps me plaît, je pourrais même dire que cette situation est assez excitante. Maintenant, je vais le laisser faire si c'est ce qu'il veut tant. Je veux juste mon contrat.

Un léger sourire sarcastique étirait mes lèvres à ce moment donné. La pauvre So Hee n'avait pas vraiment le choix. C'était où elle accepte ma proposition, ou alors elle pouvait dire adieu au contrat... Et bonjour les représailles de son patron derrière ! Ce serait vraiment dommage de refuser, surtout pour une histoire de bon temps, n'est-ce pas ?

« Je me demande combien on est a être passer par là, juste pour se fichu contrat. » 

« Tu as dis que tu pouvais tout faire, non ? Je te donne juste une occasion de passer du bon temps, et en plus, de décrocher ce contrat sans problème majeur. »

Elle se laissait tomber sur mes cuisses, face à moi, ses jambes de chaque côté de mes hanches. Cette mini robe est parfaite, héhé. Je glisse mes mains sur ses cuisses, et les caresses. Le bout de mes doigts remontent peu à peu sur l'intérieur de ses jambes. Je lève le regard vers elle, alors qu'elle s'apprête à reprendre la parole.

« C'est ça que tu veux ? Tu as mon corps une fois et après j'ai mon contrat ? Ou alors tu me fais chanter pour voir si je suis capable de le faire ? Je ferais tout pour ma carrière et tu le sais. Je ne suis sûrement pas la première a me trouver dans cette situation, et je ne serai pas la dernière. »

« Quelques unes de mes employées de mes magasins sont passées par là. Mais pas pour l'embauche. J'ai juste une sainte horreur d'entendre quelqu'un lever la voix avec moi. »

C'est une peu une punition, en fin de compte. Si elle c'était tue, alors là, ça ne se serait pas passé ainsi, c'est évident. Je pouvais sentir sa gêne. Elle pensait diriger cette signature de contact ? Hé non. Je me redressais, et passais mes bras autour d'elle pour la coller contre mon corps.

« Et puis... Si vraiment ça te pose un problème, tu n'as qu'à fermer les yeux et me laisser faire. »

Je terminais cette discussion en glissant mes mains dans ses longs cheveux, pour les poser sur le côté, et ainsi dégager la peau de son cou qui semble être si tendre. J'y approche d'ailleurs mes lèvres, et je commence à l'embrasser, alors que mes mains remontent contre ses fesses. Puis ses hanches, et le haut de son dos... Avant de se glisser sur le devant, kékéké.

Avant de faire quoi que ce soit d'autre, je m'éloignais d'elle et je la regardais, longuement. Je sais, c'est bâtard comme attitude. Mais bon, j'étais ainsi, et puis... Ouais, non, je ferai en sorte qu'elle ne regrette pas. Mais je ne reviendrai pas sur ma décision. Ça c'est sur.

« Quelques unes de mes employées de mes magasins sont passées par là. Mais pas pour l'embauche. J'ai juste une sainte horreur d'entendre quelqu'un lever la voix avec moi. »

J'imagine que c'est le genre de mec qui aime prendre du plaisir avec n'importe qui, n'importe ou. Ca m'énerve de voir comme je me sens obliger de faire ça pour avec mon contrat. Mais en même je me dis, pourquoi pas prendre du plaisir moi aussi ? Il est loin d'être repoussant. Il est même très sexy et très attirant. C'était gênant cette situation mais j'aurais agit de la même façon. Je ne peux pas me taire, j'aime avoir le dernier mot mais je crois que cette fois j'ai perdu.

Alors que je ne savais pas quoi dire ni quoi faire il m'attira contre lui et me colla contre son corps. Je ne pouvais pas revenir en arrière et je n'en avais pas envie, je l'avoue.

« Et puis... Si vraiment ça te pose un problème, tu n'as qu'à fermer les yeux et me laisser faire. »

Cette phrase est dégoûtante. Pourquoi était-il obliger de me dire ça ? Si ça me posait vraiment un problème de faire ça, je serai partis et tant pis pour mon contrat. Mais cette situation ne me déplaisait pas et plus le temps passait, plus j'avais envie de le faire. Mais je préférerais qu'il se taise maintenant, au lieu de dire des conneries pareil.

« Tu ferais mieux de te taire ou j'irai trouver un contrat ailleurs. Ce que tu dis est dégoûtant. »

Il posa alors ces mains dans mes cheveux pour ainsi les dégager et dévoiler mon cou. Sans bouger et elle laissant faire il pose alors ces lèvres contre ma peau et l'embrasse. Des frissons parcourt mon corps et je me rend vite compte que je ne pouvais plus reculer. Ces baisers me donne juste envie d'aller plus loin et j'ai peur de ne pas regretter cette journée. Ces mains se retrouve alors sur mes fesses puis remonte le long de mon dos pour enfin ce retrouver sur ma poitrine. Aucun doute, cet homme sait y faire avec les femmes.

Il se recula alors, me regardant alors que ces mains ne bougeait plus. Je savais que c'était a moi d'agir. Comme donner mon approbation. J'en avais envie, aucun doute. Cet homme m'a troublé et maintenant je voulais aller plus loin. Je pose alors mes mains sur son torse pour ensuite les passer en dessous de haut.

Je me penche alors pour poser mes lèvres contre les siennes et l'embrasse. Je ne sais pas si c'est ce qu'il voulait mais moi j'en avais envie. Nos lèvres ne se quitte plus et mes mains caresse son torse. Je passais ma langue entre ses lèvres pour le goûter et nous tombons dans un sauvage baiser. J’enlevai mes mains d'en dessous de son haut pour passer mes bras atour de son cou et l'obliger a se coller encore plus a moi.

J'ai alors descendu mes lèvres le long de sa peau. Embrassant délicatement sa mâchoire pour ensuite parcourir son cou. Ne savait pas si je pouvais aller plus loin ou si lui voulait prendre les choses en main je me recula a mon tour pour le regarder.

Je profitais de la voir relever son visage vers moi pour planter dans son regard mes yeux noirs. J'ai cet avantage ; il est presque impossible de lire en moi. Sauf pour Tae Moo et Min Yeon, mais la force de l'habitude, dirons-nous. Mais là ? Je n'avais qu'à hausser rapidement la voix, pour te remettre à ta place, comme depuis le début de notre discussion... Discussion. C'est ça, de vouloir faire la maligne. La prochaine fois, tu attendra calmement.

Quoi que, la petite phrase n'aurait pas plus à la demoiselle ?

« Tu ferais mieux de te taire ou j'irai trouver un contrat ailleurs. Ce que tu dis est vraiment dégoûtant. »

« Tu ne le fera pas. Tous simplement parce que ton patron te renverrait directement ici, pour t'excuser. Il veut absolument un contrat venant de l'une de mes entreprises, et tu es sa dernière carte. Il est persuadé que tu vas réussir, non ? Ce serait vraiment dommage de partir maintenant... »

Depuis le temps que cet idiot me le répète, je vais finir par le savoir. En tout cas, il n'avait pas vraiment tord. So Hee est sa dernière chance, étant donné qu'il a déjà fait passer toutes les filles ici. Je le sais, parce que... J'ai de très bons contacts. Et malgré que je ne regrette pas du tout le passage de toutes, So Hee est de loin la plus belle, et surtout, la plus intéressante. Je ne peux négliger une femme comme elle. Que ce soit pour mon travail, ou me concernant. Je suis un homme, ne l'oublions pas.

J'avais cessé d'embrasser son cou. Elle était vraiment trop bavarde, cette jeune femme... Elle devrait vraiment utiliser sa jolie bouche pour autre chose. Ses mains se glissèrent sous ma chemise, à même ma peau, et son visage c'était alors approché du mien. Je n'allais pas refuser un baiser offert par une si belle personne, surtout en sachant ce qui va suivre. Je le lui rendais donc, avec douceur. Puis les secondes passèrent, et notre échange délicat se transformant bien vite en un échange fougueux. C'est de là, d'ailleurs, d'une bonne paire d'idées... Pas très saines vinrent à se bousculer dans mon esprit.

Aussi, lorsqu'elle glissait ses bras autour de ma nuque, j'en profitais pour la coller d'avantage contre mon corps. Ses cuisses déjà glissées autour de ma taille, je posais mes mains sur ses genoux, pour remonter lentement mes mains dessous, dans le simple but de dévêtir cette peau que je ne tarderais plus à croquer. Une fois sa jupe bien remontée, je glissais de nouveau mes mains jusqu'à son chemisier. Un à un, ses boutons ne furent plus qu'un souvenir, et j'ouvrais celle-ci, dans le simple but de pouvoir la lui retirer dans les secondes qui suivirent. Mes mains passant contre la peau douce de ses bras, je quittais une nouvelle fois ses lèvres pour reprendre mes esprits.

L'attrapant par le dessous des cuisses, je me levais et la portait, pour finalement l'asseoir sur mon bureau. Oui, je bossais là... Et alors ? Chacun sa façon de travailler. Dans la mode, le toucher est de rigueur... Tu parles d'un toucher. Divin ! J'aimerai bosser de cette manière plus souvent.

Un léger sourire étirait mes lèvres. J'avais clairement la situation en main, et je ne suis pas sûr qu'elle soit totalement d'accord. Jusqu'ici, elle n'a pas opposé de résistance à ce que ce soit moi qui « commande » le tout. Mais peu importe, je suppose que, comme n'importe quelle femme, si quelque chose lui déplaît, elle me le fera savoir. Elles sont toutes comme ça...

Je revenais embrasser ses lèvres, plus calmement, mes bras se glissant autour d'elle. Je dégrafait son soutient gorge, mon sourire s'étirant malicieusement. J'ai toujours aimé les femmes... Un peu trop pour n'en garder qu'une seule dans ma vie à la fois. Mais avec ce que j'ai sous les yeux...

« Tu verra que le boulot ici est beaucoup plus calme que l'embauche. Mais toi... Le moindre petit pas de travers sera sévèrement sanctionné. »

La très sale excuse du « Bonjour, je suis un patron complètement détraqué, et j'abuse librement de mes employées. »

Hors RP :