Ahn Se Hun & Min Yeon Hee ♥

‘Merde…. Je suis en retard…’

Oui cela m’arrive assez régulièrement de jurer mais que contre moi même … Ou contre les cours cela m’arrive aussi. Mais cette fois-ci c’était à cause de tout le monde. Le profs, qui nous a retenu 30 minutes de plus pour nous parler d’un devoir de droit à rendre. Déjà qu’on en a pas mal à faire comme ça, il fallait qu’il nous en rajoute. J’ai juré par la suite contre le bus qui s’était arrêté trop longtemps pour laisser descendre une poussette qui, par la suite, se trouva coincé à moitié sur le trottoir. Ils ont dut se mettre à 3 pour la sortir de là. Non je n’en faisai pas parti, j’étais trop occupé à jurer pour les aider. Après j’ai juré contre moi même car je me suis arrêté devant une boutique de musique pour contempler une magnifique guitare dont le prix était en promotion. Résultat des courses ? Je suis arrivé 30 minutes en retard au boulot et j’ai eut le droit à un petit savon par mon patron. Oh, je suis déjà bien gentil de faire des heures supplémentaires ce soir, il aurait put être plus indulgent… J’ai même pas eut le temps de passer chez moi pour me changer. Heureusement que j’ai des tenues dans mon vestiaire ! Bon je lui ai raconté mes mésaventures (sauf le fait que j’ai fait du lèche vitrine) et vous savez quoi ? Il ne m’a même pas cru ! C’est si rare que cela de voir une poussette coincée ?

Je me suis dirigé vers les vestiaires et a enfilé ma tenue spéciale boulot. Et oui, dans ce genre de métier, on ne sert pas les clients avec nos habits de la fac, donc je fais toujours en sorte d’avoir des vêtements classes au boulot pour des cas extrêmes comme celui-ci. Après avoir fait le tour du bar pour préparer le lieu, je me suis mit derrière mon comptoir et j'ai commencé à ranger le lieu. C’était à l’origine bien trié et tous les éléments étaient à leur place mais j’avais ma façon de travailler et il fallait que je trouver tel et tel bouteille à une place bien précise, sinon je risquai de faire des cocktails dynamiques et nouveaux. Les étudiants commençaient à affluer dans le bar, c’était ceux, comme je l’appel, les après cours. Ils viennent directement boire un petit verre entre potes puis après rentrent chez papa maman. On a ensuite les papas, ils sortent du boulots, boivent aussi un verre entre collègues puis rentrent s’occuper des enfants et de leurs petites femmes. Vient ensuite les plus intéressant mais surtout le plus important, les soirées, ceux qui passent une bonne partie de la nuit dans le bar, qui consomme un max et sortent complètement bouré.

L’heure tournait et on arriva donc aux personnes de la soirée. On avait une personne en moins ce soir et autant avouer que c’était un peu la folie, je ne savais plus où donner de la tête. J’avais l’impression de ne pas m’en sortir, les gens sortaient certes du bar mais le double rentrait. J’essayai de ne pas me focaliser la dessus mais c’était assez dure. La musique résonnait à fond dans le bar, les gens rigolait et criait pour se faire entendre. Il y  avait une effervescence assez important en ce vendredi soir. Les cours étaient fini et on était surtout vendredi soir, les Ulsaniens étaient enfin en week end et qui dit week end dit sortie. Alors ils se ruent dans leurs bars préférés pour voir leurs amis et boire quelques verres.

‘Heuuuu SeHun toujours à ton post ! Tu me sers un Mojito please ?’

Je souris quand j’entendis cette voix et me tourna vers la personne qui m’avait appeler.

‘Toujours ! Où veux-tu que je sois ? Je te fais ça mais calme toi sur l’alcool, tu vas encore finir dans un lit que tu ne connais pas et tu me demanderas si je connais sa propriétaire !’

Je ne pus m’empêcher de lui sortir un clin d’œil avec un sourire taquin tout en lui faisait un signe de la tête vers une jeune fille qui venait de rentrer dans le bar. Parfaitement son style. A force de travailler ici, je connais les clients réguliers, leurs boissons favorite ainsi que leur style de fille. Je pourrais bientôt ouvrire une petite association pour casé les hommes car j’arrive à connaître les goûts des uns et des autres. C’est assez marrant, je m’en amuse même quand il y a peu de monde, je les mets par couple dans ma tête. Bon, ce n’est pas encore arrivé que deux se retrouvent ensemble mais peut être que ça viendra ?

Ce n’est pas de tout repos d’être barman mais cela me plait et bien que l’on s’entend pas parler, j’aime l’ambiance qui se dégage de ce genre de lieu : conviviale, euphoriques, de la bonne humeur quoi ! Sauf quand on doit récupéré les gens à la petite cueillire et appeler un taxi pour eux. Je ne put retenir un léger sourire à cette pensée, car automatiquement, une personne en particulière me vint à l’esprit. Je rigola tout seule en me remémorant cette fameuse nuit où j’avais du ma ramener chez moi. Je n’allais quand même pas la laisser seule dans la rue telle une clocharde non ?
Et quand on parle du loup, la voilà qui arrive. Même occupé je ne peux pas ne pas remarqué cette jeune fille au cheveux châtain clair qui arrive tel un boulet de canon dans le bar. Quand elle s’approcha du comptoir, je fit en sorte de croiser son regard et lui fit comprendre que j’arrivais. 5 minutes plus tard et après 7 clients, je m’approcha d’elle. Je déposa mes coudes sur le comptoir pour me pencher vers elle.

‘Bien le bonsoir jolie demoiselle. Vous m’avez l’air seule ! Que puis-je faire pour remédier à ça ?’

Je lui offrit l’un de mes plus beaux sourire et finit par me redresser doucement, étirant par la même occasion mon dos qui craqua.

‘Je te sers ton cocktail favori ?’

Sans lui laisser le temps de répondre, je me retourne pour attraper les bouteilles désiré et quand j’y sa réponse commença le mélange sans hésitation. Car bien que j’avais déjà but quelques verres, je connaissais les cocktails de la maison par cœur. Et oui j’ai déjà but, on m’offre souvent des verres ici et là, et on dans l’obligation d’accepté. Je vous raconte pas les fois où j’ai finit le boulot complètement soul…

‘Alors ? Tu n'es pas accompagnée ce soir ?’

Le vendredi était la pire journée de la semaine. Pas parce que j’avais les pires cours de la semaine, mais parce que je savais que le soir j’allais m’amuser et que la journée ne me semblait que plus longue quand je pensais à ce que j’allais faire dans quelques heures. Je n’arrêtais pas de regarder l’heure entre deux messages textes et il me semblait que le temps n’avançait pas. Je tentai de me concentrer sur le cours, mais sans succès. Comme à tous les vendredis. Je continuai à envoyer des messages textes à mes amis pour définir le plan de la soirée. Comme d’habitude, j’allais sortir. Pas question de rester enfermée chez moi un vendredi soir! Même si j’avais des devoirs, les soirs de week ends étaient sacrés pour moi et constituaient la pièce clé de ma santé mentale. J’avais besoin de sortir et de vois du monde. Au bout de quelques messages, le projet de la soirée fut défini : nous allions assiéger le Cima. Aussi bien dire que j’irais dans ma 2e maison. J’avais passé plus de temps au Cima que dans la maison de mes parents depuis que j’étais partie vivre en appartement. Les barmans, barmaids et portiers me connaissaient et je les connaissais aussi. C’était mon terrain de jeu préféré!

Le prof mit fin au calvaire qu’était mon vendredi après-midi de cours après une autre et je ne restai pas pour lui poser des questions sur le devoir comme certains élèves le faisaient. Je quittai la classe sans plus attendre et me dépêchai pour aller prendre l’autobus qui allait me ramener dans mon quartier.

Quand je rentrai chez moi, il était 18h. J’évaluai la situation : je devais manger, faire une sieste et prendre une douche avant de sortir. Dans quel ordre est-ce que j’effectuais ses actions? Le gargouillis de mon ventre me convainquit d’opter pour manger en premier et je me préparai un sandwich. Ce n’était pas un repas très consistant, mais je n’avais pas du tout envie de me nourrir convenablement, c’était trop difficile. Je me dirigeai ensuite dans ma chambre pour la prochaine étape : la sieste qui allait me permettre de survivre toute la soirée sans dormir. Par contre, quand j’entrai dans ma chambre, mes yeux se posèrent sur le mannequin dans un coin qui portait une robe que je n’avais pas encore terminée. Je voulais porter cette robe ce soir. Je n’avais pas encore décidé ce que je voulais mettre, mais là c’était clair. C’était cette robe que je voulais mettre ce soir. Je devais donc me mettre au travail! Fils et aiguilles en main, je me suis mise à coudre…

Quelques heures plus tard, je coupais le dernier fil, mettant ainsi fin à la confection de la robe. Elle était parfaite et j’en étais très fière. Par contre, finir la robe avait remplacer la sieste que je n’avais plus le temps de faire. Il ne me restait plus beaucoup de temps avant de devoir aller rejoindre mes amis au Cima. Je sautai donc dans la douche où je pris un temps fou, comme toute fille qui se respecte. Je séchai ensuite mes cheveux, les coiffai et me maquillai. Lorsque j’eus mis la dernière touche de mascara, c’est là que j’enfilai ma toute nouvelle robe. Je tournoyai sur moi-même pour m’observer sous tous mes angles dans le miroir pour constater que j’avais vraiment du talent et que j’étais prête à partir. J’enfilai une paire de chaussures à talons, quelques bracelets et voilà. Par contre, je savais que j’allais être fatiguée tôt et que je devais faire quelque chose contre ça. N’ayant pas de temps pour une sieste, je me dirigeai vers le réfrigérateur où je trouvais une boisson énergisante. J’en avais toujours en stock! Mélangée à un peu de vodka, c’était le meilleur mixte!

Dès que j’eus fini de l’avaler, j’appelai un taxi et descendis devant mon immeuble à logements pour l’attendre. Pas question de me geler les jambes dans en marchant et ne prenant le bus. Parfois quand je le faisais quand je n’avais plus d’argent, mais là je venais d’avoir une paye et je me payais du luxe. C’est pourquoi, 15 minutes plus tard, j’étais dans le bar. Je passai déposer mon manteau au vestiaire puis je scannai le bar du regard pour y trouver mes amis. Je ne vis personne, mais j’aperçus tout de suite mon barman préféré derrière son comptoir. Je me dirigeai tout de suite vers mon ami.

Quand je m’accoudai au comptoir, nos regards se croisèrent et il me fit comprendre qu’il ne tarderait pas à venir me voir. Pendant ce temps, je pus le détailler de la tête aux pieds. J’aurais menti si j’avais dit qu’il me laissait de glace. Je n’avais toutefois jamais essayé de lui sauter dessus. La première fois que l’on s’est rencontré, j’étais complètement bourrée et il avait tenté de me raccompagner chez moi, mais comme j’étais trop morte il m’avait ramenée chez lui. Le lendemain, ni jamais, il n’avait eu l’air d’avoir un quelconque intérêt pour moi, j’avais donc déduit que je ne lui faisais aucun effet. C’était possible! J’étais consciente de mon sex-appeal et j’arrivais à avoir les hommes que je voulais, mais peut-être que je n’étais pas du tout son genre.

Quand Se Hun vint finalement me servir, je commençais à m’impatienter. Il y avait du monde au bar ce soir et Se Hun se montrait équitable en servant les clients dans l’ordre dans lequel ils étaient arrivés au comptoir. C’était une des raisons pourquoi je ne pouvais pas être barmaid : j’allais servir mes amis en premier et ignorer les gens que je n’aimais pas.

- Bien le bonsoir jolie demoiselle. Vous m’avez l’air seule ! Que puis-je faire pour remédier à ça ?

Je lui fis des yeux doux. Il savait très bien ce que je voulais.

- Je te sers ton cocktail favori ?

J’hochai la tête de haut en bas en souriant, mais il était déjà parti me faire un mélange. C’était fabuleux d’avoir un ami barman qui connaissait mes goûts. Je n’avais même pas besoin de dire ce que je voulais qu’il me le faisait! Se Hun connaissait bien mon penchant l’alcool…

- Tu me l’offres?

Il connaissait aussi mon penchant pour l’alcool pas cher ou gratuit. J’allais droit au but, mais le positif d’avoir un ami barman c’était aussi d’avoir des verres gratuits une fois de temps en temps.

- Alors ? Tu n'es pas accompagnée ce soir ?

Je regardai autour de moi. Toujours aucun signe des amis qui m’avaient dit que l’on se rejoignait ici. Je reportai mon attention sur Se Hun et hochai les épaules. En théorie, j’aurais dû être accompagnée, mais apparemment j’étais plus abandonnée pour le moment. De plus, j’étais injoignable parce que ma robe n’avait pas de poche et que mon téléphone n’entrait pas dans mon soutien-gorge. Je pouvais y mettre mon argent et une carte d’identité mais rien de plus gros. Mon téléphone était donc resté dans ma poche de manteau, dans le vestiaire du bar. Si mes amis avaient décidé de ne pas venir ce soir, je ne pouvais pas être mise au courant et je ne pouvais pas les joindre.

- Pour le moment je suis seule. C’est pas grave, j’ai mon barman préféré pour me tenir compagnie!

Bon ok, il travaillait, mais ça ne l’avait jamais empêché de me parler. Par contre, ce soir, il avait beaucoup de clients et il ne pouvait pas rester avec moi à me divertir. Il devait servir des verres. Pendant que Se Hun servait plein de gens, j’eus le temps de finir mon verre. Est-ce que je buvais vite ou c’est lui qui prenait du temps? Dans ma tête, la réponse était claire, c’était long et je commençais à m’ennuyer. Soit je commandais un autre verre, soit j’allais explorer le bar à la recherche de visages connus ou d’un nouvel ami. J'aurais tout d'abord opté pour le verre, sauf que Se Hun ne revenait pas vers moi.

- Se Hun, si tu me sers pas un autre verre, je vais me le faire toute seule, lui ai-je crié pour être certaine qu’il m’entende malgré la musique.

Il se tourna vers moi et je lui offris un sourire angélique. Il savait très bien que j’en étais capable. Aller derrière le comptoir d’un bar où je ne travaillais pas n’était pas vraiment une limite pour moi. J’avais fait des trucs plus illégaux que ça dans ma vie de fêtarde.

- Tu finis à quelle heure?

J’avais eu une longue journée de cours et j’avais passé plusieurs heures toute seule, j’avais un grand besoin de me divertir et de parler!! Je venais de choisir Se Hun comme étant celui avec qui j’avais envie de passer ma soirée. Je privilégiais toujours mes amis aux mecs que je connaissais pas.

J’étais enfin devant elle, bouteilles en mains en train de lui préparer son cocktail préféré. Pas besoin d’attendre sa réponse car je connais déjà ce qu’elle préfère. Bien que je travaille ici depuis maintenant 5 ans je commence à connaître les petites préférences des habitués du bar mais avec mes amis encore plus. Je les vois à peine arriver que quand il arrive au comptoir tout est déjà prêt, enfin quand je peux. C’est pas tellement le cas pour ce soir.

- Tu me l’offres?

Je ne put m’empêcher de rire doucement tout en finissant mon cocktail. C’était du YeonHee tout craché et j’avais beau la connaître depuis un moment, elle m’épatait toujours avec ce genre de question. Je posa le verre prêt sur le comptoir et de nouveau me pencha en avant en posant mes coudes sur le rebord. J’approcha doucement mon visage du sien, le sourire aux lèvres.

‘Rien que cela ! J’ai quoi en échange ? Tu me paieras autrement ?’

Je souris de nouveau et finis par lui faire un petit clin d’œil qu'elle seule peut voir. Elle dut comprendre très vite ce qu’il voulait dire : un oui, je te l’offre. Je ne pouvais pas me permettre avec ce monde de le dire à haute voix. Surtout que j’avais repéré juste avant un groupe de 3 personnes qui s’étaient installés juste à côté. Je les connaissais bien mais je n’avais aucune envie qu’il me réclame aussi un verre gratuit. J’en faisais des tournées mais il ne faut pas abuser de la gentillesse de bibi. Et puis je ruinerai le bar avec ces cocktails offerts, je connais pratiquement tout le monde ici alors imaginez…

- Pour le moment je suis seule. C’est pas grave, j’ai mon barman préféré pour me tenir compagnie!

Oh trop mignonne ! Comment ne pas craquer devant cette petite bouille de fille qui me sort ce genre de discours ! Pourquoi je ne suis jamais aller vers elle ? C’est vrai qu’on m’a déjà posé la question et je ne serai y répondre. A vrai dire quand on s’est rencontré j’étais dans une passe assez dure, toujours les mêmes problèmes avec mes parents et je n’avais qu’une envie, m’amuser, sortir et voir mes amies. J’aurai put couché avec elle si j’avais voulu mais je savais que j’étais dans la période où j’aurai put lui faire du mal et je ne voulais pas reproduire les erreurs de mon père. Au fur et à mesure du temps, j’ai trouvé en elle une confidente, une personne a qui me confier sans qu’elle ne me juge et j’en suis bien heureux aujourd’hui.

‘Ooohhhh ! Merci ma chouquette d’amour !’

J’ai toujours aimé embêter les gens, et elle en particulière…
Je dut de nouveau la laisser seule avec son verre pour aller servir les autres clients qui commençaient à s’impatienter de ma discussion avec la jeune demoiselle. Les gens arrivaient en masse et autant l’avoue, je n’avais qu’une envie, finir. Je dut par la même occasion engloutir deux shooter qui me tourna un peu la tête. Je ne sais pas combien de temps avait passé mais j’entendis très vite la voix de YeonHee.

- Se Hun, si tu me sers pas un autre verre, je vais me le faire toute seule

Je me retourna vivement vers elle. Je sais comment elle fonctionne et la voir monter sur le comptoir pour me rejoindre et préparer son verre pour elle c’est du possible.

‘Même pas en rêve, soit patiente un peu ! Tu bouges pas d’où tu es j’arrive ! Non mais je rêve !’

Mais c’est quoi cette jeunesse qui veut tout et tout de suite ? Quoi ? Je suis pas mieux ? C’est pas vrai… Je me suis dépêcher de servir les clients en attente et je finit par revenir vers elle rapidement et lui prépara en quelques instants son verre.

‘Arrêtes de faire ta rebelle devant les clients, j’ai une image à tenir moi tu le sais ?!’

Et comment se foutre de la gueule du monde ! Moi une image ? Mouhahaha je m’en fiche complètement de ce qu’on peut penser de façon d’être et de parler. Pas besoin de lui dire que je n’étais en aucun sérieux, elle me connaît assez bien pour savoir que ce discours je l’ai que pour rigoler.

- Tu finis à quelle heure?

Je me tourna vers l’horloge accroché derrière moi et il me fut quelques instants pour calculer combien de temps il me restai. Quoi ? Déjà cette heure là ? Que le temps passe vite… Un sourire aux lèvres, je me retourne vers elle.

‘Dans 12 minutes ma belle. Et vu que c’est moi qui vais te tenir compagnie ce soir, voilà ton verre pour patienter. J’arrive.’

Je lui sortit un beau sourire et pour la unième fois dut la laisser seule. Je la vit partir du comptoir pour sûrement aller s’installer sur une des tables hautes du bar. Je ne vit pas les minutes passé et je quitta enfin mon post après avoir fait 5 minutes de rabs. Je retourna dans la réserve pour déposer mon matériel de barman et ressortit par une petite porte, laissant mes affaires personnelles pour le moment de côté. Je retourna au comptoir pour reprendre deux verres d’alcool car c’était à prévoir qu’elle avait déjà finit le sien. Puis je me faufila dans la foule à la recherche de Yeon Hee et quand je l’aperçu , je ne put retenir une grimace de mécontentement. Un homme l’avait rejoint, jusque là j’aurai rien eut à dire, sauf que je le connaissais assez bien pour savoir qu’il n’avait pas une bonne réputation. Alcoolique, il fait la tournée des bars le week end et il est connu pour s’en faire facilement viré des bars tellement il est bourré mais surtout parce qu’il est déclencheur de bagarre. C’est aussi le genre de mec qui vois les fille comme des objets sexuel et qui se préoccupe pas d’elle. J’ai déjà rencontré une fille qui a eut le cœur brisé par lui. Au passage, je ne sais même pas comment il est rentrée ici… Alors le voir avec Yeon Hee mais fait partir au quart de tour. Je soupire doucement puis décida m’avance discrètement pour arriver derrière YeonHee. Etant plus grand qu’elle, je glisse sans trop de difficulté mes bras autour de ses épaules, je posa les verres sur la table et je finit par rejoindre mes mains devant son décolleter, fermant au passage la vue de ce pervers qui ne faisait que mater. Je le fixa d’un regard perçant avec un léger sourire aux lèvres, quelque peu amuser.

‘Hey DaeWoo comment tu vas ? Ca fait un moment que je t’ai pas vu ici ! Tu deviens quoi ?’

J’essaie de rester calme car chauffer ce mec n’est pas des plus conseillés et même si je suis sur un terrain où je serai favorisé. Et puis évitons de faire ça dans ce genre de lieu.

‘Se Hun, tu travailles toujours ici ? Ils t’ont pas encore viré ? Oh tu sais la routine, je reviens de vacances, c’était super !’

Je vois à son regard qu’il ne semble pas vouloir bouger d’où il est. Quand il a quelque chose en tête ou plutôt quelqu’un, ça s’accroche…

‘Cool pour toi. Par contre si ça te dérange pas et si tu as finit de te rincer l’œil, tu pourrais nous laisser ?’

‘J’avais pas l’air de déranger, cette séduisante jeune fille me paraissait bien seule alors je lui tenait compagnie et je compte bien rester finir ce que j’ai commencer.’

‘J’crois pas non …’

Yeon Hee ne le voyait pas mais DaeWoo si, mon sourire avait disparu pour laisser place à un regard sérieux qui ne plaisantait pas. Ma voix aussi avait radicalement changé, j’étais passé d’un ton calme et posé à une voix beaucoup plus sèches et imposante. On resta un moment silencieux et, il me connaissait assez bien pour savoir qu’il ne fallait pas rester. Il allait vouloir prendre sa revanche mais pas dans cette endroit en tout cas. Il finit par disparaître dans la foule et après l’avoir suivit du regard, je lâcha enfin Yeon Hee pour me tourner vers elle.

‘Ca va ? Il n’a pas été trop chiant ?’

J’avais un peu peur de sa réaction car elle ne le connaissait peut être pas de réputation et me voir me comporter ainsi envers elle pouvait la déranger, après tout, je l’avais peut être privé de sa suite de soirée…

Spoiler:

Après avoir menacé Se Hun d’aller derrière le comptoir pour me faire moi-même mon verre s’il ne s’occupait pas de moi, je lui réservai mon plus beau sourire. Il me sermonna et me demande de ne pas faire ma rebelle devant les clients, mais je ne perdis pas mon sourire, au contraire. Il me faisait bien rire à faire semblant d’être sérieux. Au fond, je savais qu’il ne croyait rien de ce qu’il disait. C’est pourquoi je n’y portai pas attention et je lui demandai plutôt à quelle heure il finissait de travailler.

- Dans 12 minutes ma belle. Et vu que c’est moi qui vais te tenir compagnie ce soir, voilà ton verre pour patienter. J’arrive.

J’eus une montée d’amour surpuissante pour le jeune homme quand il posa devant moi un joli verre rempli d’alcool. C’était la bonne façon de me convaincre d’arrêter de le déranger dans son travail et d’aller patienter ailleurs. Douze minutes, c’était vite passé. Je m’éloignai donc vers une table haute pour boire mon verre tranquillement en attendant mon ami.

Ce ne fut pas bien long avant que l’on vienne m’aborder. Le contraire m’aurait étonné, j’étais particulièrement désirable ce soir. Le mec n’était pas trop mon genre, mais il pouvait toujours me divertir en attendant que Se Hun finisse de travailler.

- Hey ma belle, je t’offre un verre?

Je baissai les yeux sur mon verre que je venais tout juste d’entamer. Il ne voyait pas que j’en avais déjà un? Je refusai donc son offre, mais il ne fut pas découragé par ce refus en s’assoyant sur la chaise en avant de la mienne sans que je lui ai donné l’autorisation de se joindre à moi. Ce qui me faisait marrer, c’était de constater à quel point certains mecs pouvaient se montrer tenace parfois.

Je le laissai faire des tentatives en les rejetant les unes après les autres. Je n’étais pas assez méchante pour qu’il comprenne. Apparemment il avait consommé une quantité d’alcool assez grande pour ne pas comprendre quand il se faisait dire non par une fille. Moi ça me faisait bien rire. Au final, le mec dont je ne connaissais même pas le nom parce que je n’avais aucun intérêt à le connaître est resté un bon moment. Au moins, j’étais divertir. Ça faisait passer le temps en attendant mon ami le barman qui mettait du temps à venir me rejoindre. Un bout d’un moment, j’en vins même à penser qu’il m’avait faussé compagnie, mais je lui donnai encore quelques minutes pour se montrer avant que j’aille moi-même le chercher…

Au bout d’un moment, je vis des bras de chaque coté de moi qui déposèrent un verre sur la table derrière laquelle je me trouvais. Je tournais la tête pour voir Se Hun qui venait finalement me tenir compagnie! Il en avait pris du temps! Je n’eus pas le temps de lui faire le commentaire qu’il me surprit en refermant ses bras devant moi et en me gardant contre lui. Je baissai les yeux vers ses bras en fronçant les sourcils. Qu’est-ce qu’il faisait? Je me demandais depuis quand nous étions devenus aussi possessif l’un envers l’autre.

- Hey DaeWoo comment tu vas ? Ca fait un moment que je t’ai pas vu ici ! Tu deviens quoi ?

Apparemment, ces deux-là se connaissaient, vu la réponse de l’autre. J’en vins donc toute seule à la conclusion qu’ils ne devaient pas s’aimer et que ce devait être la raison de la façon d’agir de Se Hun. Pas que ça me dérangeait qu’il soit affectueux, mais comme j’étais plutôt du genre indépendante avec les hommes en général, je n’aimais pas qu’on agisse comme si j’étais la propriété de quelqu’un. Si j’avais eu un quelconque intérêt pour le dénommé DaeWoo, j’aurais été fâchée de la façon d’agir de mon ami envers moi. Mais puisque je n’avais aucunement l’intention de continuer la soirée avec cet inconnu et que Se Hun ne semblait pas l’aimer, je laissai faire le joli barman qui allait être pardonné de sa façon d’agir s’il me payait à boire.

L’échange entre les deux hommes devint un peu plus ferme quand Se Hun demanda à DaeWoo de nous laisser.

- J’avais pas l’air de déranger, cette séduisante jeune fille me paraissait bien seule alors je lui tenait compagnie et je compte bien rester finir ce que j’ai commencer.

Ce qu’il avait commencé? Il n’avait rien commencé du tout et si par finir il entendait me mettre dans son lit, il se trompait. J’allais répliquer et lui dire qu’il n’allait rien finir du tout en ma compagnie, mais mon ami fut plus rapide que moi.

- J’crois pas non …

Son ton avait changé et il indiquait clairement à DaeWoo de ne pas rester. Ce dernier baissa les yeux vers moi. Je relevai un sourcil en me demandant ce qu’il attendait de moi. Est-ce qu’il pensait que j’allais le retenir? Il finit par comprendre le message et s’en alla. Mine de rien, il avait tenu près de 25 minutes en ma compagnie alors que je n’avais aucunement l’intention de finir la soirée avec lui.

Se Hun me relâcha et se tourna vers moi. Il n’y avait plus de menace à l’horizon pour le forcer à marquer son territoire sur ma personne.

- Ca va ? Il n’a pas été trop chiant ?

J’adorais Se Hun, mais lui et la majorité de mes amis de sexe masculin ont tous tendance à me prendre pour une jeune femme qui a besoin d’être protégée. Il connaissait pourtant mon caractère de merde. Je pouvais très bien me débrouiller toute seule.

- Ça va, mais toi tu as été long.

J’étais une vraie gamine : toujours à me plaindre. Dès que je pouvais faire un commentaire, qu’il soit bon ou mauvais, je le faisais. J’étais assez difficile à faire taire.

- Il n’y a qu’une seule façon de te faire pardonner et tu sais déjà ce que c’est.

Je descendis de ma chaise et agrippai son bras pour le mener vers le bar. Mon verre était fini, il m’en fallait un autre! Une toute autre idée me traversa l’esprit quand le barman qui avait pris la place de Se Hun vint nous voir pour prendre notre commande. Je me penchai vers lui et lui fit signer d’approcher pour que mon ami n’entende pas ce que je commandais. C’était une surprise.

Tout innocemment, je repris ensuite ma position quand le barman s’éloigna, mais il ne tarda pas à revenir avec des verres à shooters. Huit pour être exacte.

- J’espère que tu aimes les shooters de stinger!

J’en poussai la moitié vers lui et sortit de l’argent de mon soutien-gorge avec toute la classe dont j’étais capable pour payer le barman. C’était la première fois que je payais de la soirée et c’était un excellent choix que j’avais fait moi-même! J’en pris un premier entre mes doigts et jetai un regard de défi à mon ami.

- T’es prêt?

J’avais tout de même été douce avec lui en choisissant ce mélange de brandy et de crème de menthe. J’aurais pu opter pour un truc plus fort, mais je pensais à moi aussi. Je tenais bien l’alcool, mais j’avais décidé de prendre seulement quatre shooters « doux » après avoir avalé trois verres en moins d’une heure.

Je ramenai le shooter vers moi, mais je le cognai contre celui de mon ami tout en faisant un compte jusqu’à trois pour qu’on le prenne en même temps. 1, 2, 3 et j’avalai le shooter. Je pouvais le sentir couler le long de mon œsophage et réchauffer tout mon être.

À peine le premier avalé, j’étais prête pour un deuxième! Mon ami semblait être du même avis que moi. C’est pourquoi, très peu de temps après, nos huit verres étaient vides. Pour ma part, c’était l’heure de la pause d’alcool. Je n’avais pas envie d’être malade. Sur ce point, mon ami devait être d’accord avec moi.

Possessif ? Je ne me qualifierai pas de quelqu’un comme cela ou tout du moins avec mes amis. Plutôt protecteur voir même un peu trop quand on aborde le sujet de relations et dans ce cas là, de drague. Je connaissais trop la réputation du jeune homme pour me douter de ce qui se passait en ce moment derrière sa tête de pervers. Alors oui, j’étais intervenu… Je connaissais bien Yeon Hee pour savoir qu’elle avait du répondant et qu’elle n’était pas du genre à ce laisser marcher sur les pieds et manipuler par un homme. Mais si elle ne connaissait pas Dae Woo, comment pouvait-elle se douter de ces intentions ? En plus si elle avait envie d’être accompagné pour le rester de la soirée. Enfin être accompagnée jusqu’au bout de la soirée plutôt… Dae Woo me connaissait aussi et après avoir insister, il laissa tombé et je le regarda s’éloigner à la recherche d’autres conquête pour ne pas passer la nuit seul.

Je me retrouva donc seul avec Yeon Hee et après mûr réflexion j’appréhendais un peu sa réaction. Deux choix s’offraient à moi : elle pouvait m’en vouloir de m’être ainsi interposé pour plusieurs raisons, elle souhaitais bel et bien couché ave lui, je lui avait fait descendre son ego de femme, enfin bref, plus de supposition. Soit elle n’allait pas trop m’en vouloir et serait compréhensible à ce sujet. J’optais plutôt pour cette option car elle connaissait parfaitement mon problème vis à vis de mon père et j’espérais qu’elle se rappelle ceci et donc ce dire que j’avais mes raisons. Mais je ne pouvais mettre de côté qu’elle m’en veuille un peu et pour cela je croisa les doigts quand je me tourna vers elle pour lui demander si elle allait bien.

- Ça va, mais toi tu as été long.

Quand elle me répondit, je finit par sourire doucement à sa réflexion qui au final, me rassura.

‘Oui, je sais… Mais tu connais le métier, des heures supp’ tout le temps.’

Ou comment essayer de se justifier…

- Il n’y a qu’une seule façon de te faire pardonner et tu sais déjà ce que c’est.

‘ Hum… Je me demande ce que c’est… Avec toi…’

Certes je pouvais m’en douter, mais avec elle, je pouvais tellement m’attendre à pleins de choses que je ne pouvais pas prévoir le coup. Elle descendit de sa chaise, m’attrapa le bras pour m’entraîner vers le comptoir où un nouveau barman avait prit place. Personne que je connais bien, et qui, quand elle lui chuchota son idée en tête, me fit un sourire au coup des lèvres. Mais dans quoi je m’embarquais… Quelques instants plus tard, le barman revint avec huit verres de shooter qu’il disposa sur le comptoir. Il les rempli d’un mélange qui pouvait paraître louche pour finir par pousser les verres dans notre direction. Un fin sourire apparut sur mes lèvres suivit d’un petit rire amusé.

- J’espère que tu aimes les shooters de stinger!

Je me mit à regarder autour de moi, faisant l’air de chercher à qui la jeune fille parlait.

‘C’est à moi que tu poses la question ??? T’es sérieuse ?!’

Je m’empressa de pendre un verre entre mes doigts alors que Yeon Hee payait le barman. Je ne pus m’empêcher de rire discrètement quand je vit d’où elle sortait son argent. Bah quoi, cela était un moyen comme un autre non ? Elle finit par se tourner vers moi et prit à son tour un verre.

- T’es prêt?

‘Je n’attend que ton feu vert !’

On fit claquer nos verres l’un contre l’autre et après qu’elle ait compté jusqu’à trois, je porta le petite verre à mes lèvres pour laisser le liquide descendre dans ma gorge. Je grimaça un moment quand je sentit l’alcool dans ma bouche et après avoir secouer ma tête de droite à gauche, je prit mon deuxième verres pour le boire. Il passa un peu mieux, car le premier m’avait habitué à sentir l’alcool fort. Mais ce n’était pas tellement le moment d’arrêté car après, impossible d’y retourner. Au troisième verre je sentit ma tête tourné légèrement, car mine de rien, et bien que je travaillais, j’avais déjà des shooters à mon actif pour cette soirée. Si je me trompe pas… 5 ? Ce qui m’en fera 9 pour la soirée… Je prit mon courage à deux mains et avala le quatrième verre qui, je l’avoue, resta quelque instant dans ma gorge, le temps que je me décide enfin à l’avaler. Je fit claquer le verre contre le comptoir quand je le reposa et baissa un moment la tête, cachant ma grimace que je ne pouvais retenir. Je releva les yeux vers la jeune fille en face de moi et sourit doucement.

‘Finit pour moi !’

Oui j’aime l’alcool mais je connais mes limites quand il faut arrêter. Et je pense que elle aussi, après 3 verres en peu de temps, cela devait commencer à tourner doucement dans sa tête, tout comme moi. Je me décolla du bar pour m’éloigner un petit peu, histoire de laisser la place pour les autres clients et je commença à regarder autour de moi. Il était encore plus ou moins tôt et je n’avais aucune envie de rentrer chez moi, voulant profiter aussi de ma bonne compagnie. Mon regard s’arrêta sur un gros objet (si on peu dire objet XD) qui allait pouvoir nous divertir encore un petit peu. Mais une idée, en plus, me vint à l’esprit et je me retourna vers mon amie avec un sourire aux lèvres.

‘Changeons les rôles et à mon tour… Si tu gagnes tu feras de moi ce que tu veux pendant 48 heures et si tu perds… C’est l’inverse… Pari tenu ?’

Je ne lui avait pas montrer encore à quoi on allait jouer mais elle ne tarda pas à le savoir quand je l’amena à l’un des trois billards libres au fond du bar. Je prit une queue que je lui tendit attendant de voir sa réponse. Oui, elle le prend, non, elle devra nous trouver une autre occupation !

Spoiler:

Se Hun et moi étions tous les deux prêts à boire nos shooters. Je n’en attendais pas moins de mon ami qui me répondit qu'il n'attendait que moi! J’étais contente qu’il ne se laisse pas impressionner par quatre petits shooters! À peine quelques secondes après avoir cogné nos verres l’un contre l’autre, le liquide qu’ils contenaient avait disparu. Je fis une grimace. Je fis un choix qui contenait moins d’alcool pour nous éviter d’être malade, mais je n’avais pas fait le meilleur choix au niveau du goût. En tout cas, à mon goût à moi, mes trois verres que j’avais bu plus tôt étaient meilleurs!

Sans m’attendre, mon ami avala son deuxième shooter et je me dépêchai de l’imiter. Un après l’autre, je vidai les petits verres que j’avais commandés. J’entendis Se Hun déposer son dernier verre alors que je venais de porter mon quatrième à mes lèvres.

- Finit pour moi !

J’avalai le shooter qui me restait et déposai mon verre sur le comptoir. Je gardai la tête baissée et les yeux fermés pendant un moment en attendant que le goût du shooter disparaisse un peu. Trois verres et quatre shooters, c’était suffisant pour le moment. Je tenais bien l’alcool, mais si je continuais à ce rythme, je ne donnais pas cher de ma peau. C’était des plans pour me retrouver en piteux état dans peu de temps!

Je n’allais pas me laisser abattre par quatre malheureux shooters, je relevai donc la tête et je souris comme si je ne venais pas tout juste d’ingurgiter une grande quantité d’alcool en peu de temps. Je n’allais jamais le dire à voix haute, mais ça commençais à tourner un peu. Nous nous sommes un peu éloignés du comptoir pour laisser la place aux gens qui voulaient boire. Pour nous deux, c’était fini l’alcool pour un petit moment. Nous en avions assez eu!

Je regardai Se Hun pour le consulter à propos de ce qu’il avait envie de faire maintenant. Il était beaucoup trop tôt pour partir! Et puis, nous n’avions pas encore mis le pied sur la piste de danse ce qui voulait dire que la soirée venait à peine de commencer. Mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, parce que mon ami me regarda en souriant. La lueur qu’il avait dans les yeux me laissait croire qu’il avait une idée.

- Changeons les rôles et à mon tour… Si tu gagnes tu feras de moi ce que tu veux pendant 48 heures et si tu perds… C’est l’inverse… Pari tenu ?

Je ne savais pas trop de quoi il me parlait, mais je ne tardais pas à le savoir quand il m’entraîna vers les tables de billard. Il me tendit une queue que je n’hésitai pas à prendre. Je trouvais que 48h c’était vachement long et j’allais le regretter si je perdais, mais je n’étais pas une trouillarde. Ce genre de défi ne me faisait pas peur!! Sans plus attendre, nous nous sommes approchés de la table.

Ce fut mon ami qui eut la chance de placer les boules de billard dans la bonne position alors que mon statut de femme me donnait le droit au premier coup pour les séparer. Très sérieusement, je me penchai vers l’avant pour donner le coup d’envoi de cette partie. C’était difficile à cacher que j’étais un peu pompette et mon coup manqua un peu de force. Je cassai les boules, mais n’en rentrai aucune. Ce qui donnait un coup d’avance au barman qui m’accompagnait. Je me relevai sans perdre la face.

- Je te laisse des chances!

Comme j’étais attentionnée! J’allai m’installer sur un banc sur le bord de notre table de billard en attendant que Se Hun joue son coup qui, je l’espérais, allait être raté.

Mais ce ne fut pas le cas. Comme il avait le choix de rentrer n’importe quelle boule, il n’avait eu qu’à en choisir une bien placée et bam! C’était fait. Je gardai quand même le sourire parce que ce n’était que le début de la soirée et rien n’était gagné. Puisqu’il avait réussi à rentrer une boule, il avait droit à un deuxième coup.

Mon attention ne resta pas sur mon ami quand une serveuse passa près de moi et me demanda si je voulais quelque chose à boire… J’aurais dû dire non, mais je ne le fis pas. Le temps qu’elle aille nous les chercher, nous allions avoir le temps de dégriser un peu. En plus, nous allions être contraint de boire lentement puisque nous devions jouer en même temps. Je commandai donc deux bières.

Quand la serveuse s’en alla, Se Hun était à côté de moi. Ce qui devait signifier qu’il avait raté son deuxième coup puisqu’il n’en jouait pas un troisième. C’était donc à moi. Je repris ma queue de billard et examinai la table pour trouver quelle bille je pouvais rentrer facilement dans une poche. Mine de rien, j’étais douée habituellement à ce jeu. Mais plus j’étais sobre, mieux je jouais, malheureusement. Mes facultés affaiblies m’empêchaient d’être complètement stable et de frapper fort. Toutefois, je réussis à faire rentrer une bille!

Mais pas une deuxième… C’était à égalité. Nous avions tous les deux une boule en moins, c’est-à-dire qu’il nous en restait six. J’étais une championne! Je pouvais remporter! C’est avec cet état d’esprit que je regardai mon ami faire entrer facilement une 2e bille… puis une 3e… Son autre essai fut un échec, mais il lui restait quand même 4 boules alors qu’il m’en restait 6.

Je signai toutefois ma défaite quand je ratai mon coup. Justement, la serveuse revint avec nos verres que je payai pendant que Se Hun jouait et entrait une autre boule. Je pouvais bien boire, de toute façon je n’allais pas gagner! Pas quand il me restait deux fois plus de boules que lui. J’étais peut-être pessimiste, mais c’était vrai. Même si je mis tout mon cœur dans le reste de la partie, ce fut le barman qui l’emporta.

Je me forçai à mettre un sourire sur mes lèvres en m’approchant de mon ami. Maintenant qu’il me possédait pour les 48 prochaines heures, je n’avais aucune idée de ce qu’il pouvait décider de faire avec moi. J’avais accepté son pari, mais ce n’était pas pour autant que j’étais heureuse d’être à sa disposition! Si j’avais fait ce pari avec Nich, il en aurait sans doute profité de la situation pour me faire faire le ménage de son appartement! Aussi bien mettre toutes les chances de mon côté…

- Alors… Tu as déjà décidé ce que tu voulais faire de moi pour les prochaines 48 heures?

Un sourire charmeur avait pris place sur mes lèvres alors que je m’approchai doucement de lui. Je fis glisser mon doigt de haut en bas sur son torse puis je plantai mes yeux dans les siens. Eh oui, j’en étais au point d’user de mes charmes pour persuader mon ami d’être doux avec moi. Au fond, je savais très bien que Se Hun ne pouvait rien me faire de mal, il était toujours respectueux avec moi et avec les filles en général, mais comme j’étais un peu éméchée, je ne me rendais même plus compte que de draguer mon ami était peut-être un comportement inapproprié.

Spoiler:

Une envie de vengeance ? On pourrait plus ou moins le qualifier ainsi mais bon comme on dit, qui aime bien chati bien non ? Quand le billard apparut comme une illumination dans mes yeux, un sourire fin et quelque peu sadique apparut sur mon visage. Je l’emmena au lieu souhaité et lui lança mon défit. Pas besoin d’attendre sa réponse car je savais qu’elle n’était pas du genre à ce défiler aussi facilement. Elle s’avança d’un pas assurer vers la table. Je place les boules dans le triangle noir, les positionna et finit par retirer le triangle une fois les boules bien calés entre elles. J’ai toujours été galant et je lui laissa donc l’honneur de casser. Elle se pencha vers l’avant, visa la boule qui faisait la pointe du triangle et après quelques instants, elle tapa dans la boule blanche avec sa queue. Le geste était sur mais pas assit fort qu’elle l’aurait peut être espérer. Au moins, j’étais rassuré, je n’étais pas le seul à être bien imbibé d’alcool et qui allait avoir du mal à jouer correctement. Aucune boule n’était rentrer et un sourire vint s’installer sur mon visage. Yeon Hee se redressa et posa son regard sur moi.

- Je te laisse des chances!

‘Vous êtes trop aimable jeune fille ! Mais ne t’inquiète pas, je ne serai pas trop dure !’

Moi macho ? Non c’est pas du tout mon genre… Mais il fallait que j’assume à présent. Je me tourna vers la table de billard, inspira doucement mais à fond, pour finir par laisser échapper l’air le plus discrètement possible. Oui, un soupire caché ça existe. Je m’empara de ma queue, m’approcha de la table et finit par me pencher pour me positionner dans l’axe que j’avais repéré quelques instants plus tôt. Je resta un moment à fixer la boule blanche, alcool et billard n’était pas très amis entre eux et il me fallait plus de concentration que d’habitude. Enfin, je me décida à la taper et je regard son parcours jusqu’à taper une autre boule pleine qui rentra dans un trou. Un sourire réapparut sur mon visage, montra ma satisfaction d’avoir réussit bien que j’étais pas très net. Je fit le tour de la table pour me positionner de nouveau. Je ne vit pas Yeon Hee commander une nouvelle bière et quand je me redressa, j’haussa les épaules vers la jeune fille.

Je m’appuya contre une table non loin, queue calé entre mes jambes et tenu par mes deux mains. Je la regarda s’approcher de la table pour jouer et quelques minutes plus tard, elle rentra une première boule mais loupa la suivante. Je me redressa et retourna près de la table pour jouer mon tour. J’en rentra une première, la deuxième cogna contre un rebord mais finit par rentrer à son tour. J’eut moins de chance que la troisième partie complètement à l’opposer de ce que je désirais. Yeon Hee y retourna et j’eut à peine le temps de m’asseoir qu’elle revint vers moi, ayant loupé son coup. Je grogna doucement, mécontent de ne pas avoir put poser mon fessier quelques minutes. Alors que je m’approchais de la table, j’aperçu une serveuse qui nous ramenais deux bières. Quand avait-elle commandé ? Je ne le savais pas mais je ris doucement.

‘Tu espères me faire boire pour gagner la partie ?’

Je souris, tout en me penchant sur la table de billard pour en rentrer de nouveau une. 30 minutes plus tard et une bière de but, la partie était fini et je fut content d’être vainqueur. Je me redressa et bomba le torse tel un macho. Non je n’étais pas ainsi et je le faisait exprès pour embêter mon amie.

‘J’espère que tu es prête à souffrir !’

Moi sadique ? oui juste un peu, un tout p’tit peu… Un sourire charmeur aux lèvres, elle s’approcha de moi et tout en glisser ses doigts sur mon torse, elle prit la parole d’un air doux.

- Alors… Tu as déjà décidé ce que tu voulais faire de moi pour les prochaines 48 heures?

Oh que oui j’avais déjà quelques idées en tête et le fait qu’elle me sorte ces atouts ne changerai rien à mes plans diaboliques. Bon j’avais décidé de me la jouer ‘gentil’, mais pour commencer bien sur !

‘Tu sais, j’ai un petit soucis… Tu sais, snoopy, mon ours favori ? il est tombé par mégarde dans mon bol de corn flakes et j’ai dut lui donner un bain d’urgence. Sauf que voilà… Il a pas eut le temps de sécher et puis…’

J’émis un petit moment de silence, faisant mine de réfléchir tout en sortant ma bouille de gamin qui avait fait un bêtise. Snoopy était une peluche que j’avais trouver dans un vide grenier et qui était le seul autorisé à skater mon lit. Non il était pas tombé dans mes corn flakes, il fallait juste que je pense à le cacher quand on rentrera…

‘Et bah j’ai plus personne pour me tenir compagnie la nuit…’

Pas besoin de lui faire un dessin pour comprendre qu’elle devait le remplacer. Elle avait peut être quelque chose de prévu pour le reste de la soirée ? Passer une nuit en bonne compagnie ? Et bah elle devra se contenter de moi !
Tout en disant ça, j’avais approcher mon visage du sien et je glissa mes lèvres près de son oreilles.

‘J’espère que tu n’es pas pudique car c’est un petit lit deux places…’

J’avais glisser en même temps ma main sur ces hanches et je glissa un léger baisser dans son cou pour complémenter ma phrase. Je finis par me redresser doucement, retirant ma main mais tout en la faisant glisser. J’étais conscient de ce que je faisais, mais l’alcool était bel et bien encore présent dans mon sang et je me laissais aller. Après tout, elle avait commencer non ?

Spoiler:

Se Hun avait gagné le défi qu’il m’avait lancé. J’étais mauvaise perdante pour ce genre de choses et j’avais tendance à contester, mais il avait vraiment gagné et je ne pouvais rien faire… À part tenter de le séduire parce que j’étais pompette et que ça me semblait la chose à faire pour tenter de le convaincre de ne pas être trop méchant avec moi. Quarante huit heures ça peut être long quand on souffre. Je lui demandai donc d’un ton aguicheur ce qu’il comptait faire de moi pour les deux prochains jours.

- Tu sais, j’ai un petit soucis… Tu sais, snoopy, mon ours favori ? il est tombé par mégarde dans mon bol de corn flakes et j’ai dut lui donner un bain d’urgence. Sauf que voilà… Il a pas eut le temps de sécher et puis…

J’eus une petite moue triste à la pensée de ce pauvre Snoopy tout trempé par du lait et des céréales. C’était une bien triste histoire et la bouille de gamin de Se Hun était trop mignonne. Je ne dis rien en attendant la suite de cette palpitante histoire.

- Et bah j’ai plus personne pour me tenir compagnie la nuit…

C’était triste cette histoire, vraiment. Mais j’en compris bien vite le sens malgré la quantité d’alcool que j’avais bue jusqu’à maintenant. J’allais lui tenir compagnie cette nuit. C’était une première tâche qui me plaisait bien et j’aimais bien lui être soumise si ça impliquait de passer la nuit dans son lit.

Se Hun se pencha vers moi et glissa sa bouche jusqu’à mon oreille.

- J’espère que tu n’es pas pudique car c’est un petit lit deux places…

Aaaaah zut! En plus nous allions devoir dormir près l’un de l’autre. Nous étions déjà très près l’un de l’autre en ce moment, avec sa main sur ma hanche, en ce moment, et je ne me plaignais pas du tout de la situation. De toute façon, je n’avais pas à me plaindre puisque j’avais moi-même initié cette proximité quelques secondes plus tôt en me rapprochant de lui avec mon air aguicheur. Ça avait bien fonctionné puisque je me retrouvais maintenant avec un endroit où dormir ce soir et ce n’était pas mon propre lit.

Mon ami se redressa, retirant par le fait-même sa main de sur moi. Je ne m’éloignai pas pour autant et lui adressai un regard innocent.

- J’espère que toi tu n’es pas pudique parce que je dors nue.

Et bam! Voilà comment je détruisais en une seule phrase toute la crédibilité de mon innocence. Malheureusement, je ne pouvais pas garder mon sérieux, je me trouvais très drôle avec cette réplique et l’alcool n’aidant pas, j’avais du mal à le cacher.

C’était bien beau tout ça, j’allais lui tenir compagnie cette nuit, mais dans mon monde à moi, ce n’était pas encore la nuit. Je crois que j’avais assez bu pour le moment, mais ce n’est pas parce que j’arrêtais de boire un peu que je devais quitter le bord.

- Tu crois que ton lit peut attendre un peu? La nuit est encore jeune et on n’est pas encore allé danser! En plus, j’adore cette chanson!!

Je glissai ma main dans celle de mon ami et, sans attendre de réponse de sa part, le tirai vers la piste de danse. Bien sûr, c’était lui qui avait le contrôle de moi puisqu’il avait gagné notre partie de billard, mais il ne pouvait pas dire non! En tant que barman, il connaissait aussi bien que moi, sinon plus, la vie nocturne d’Ulsan et on ne pouvait pas quitter un bar aussi tôt sans une bonne raison. Son lit était une excellente raison, mais qui pouvait attendre encore peu. J’avais pour règle d’or de ne jamais quitter un bar avant d’avoir exécuté quelques mouvements indécents sur la piste de danse.

De plus, je ne brisais aucune règle de notre pari : je lui appartenais et il pouvait faire ce qu’il voulait faire de moi sur le dancefloor! Je nous frayai un chemin parmi les danseurs et lorsque je ne trouvai une place, je me retournai vers lui pour commencer à danser sans plus attendre. Je réduisis l’espace entre nous en me rapprochant de lui.

- Ça ne te dérange pas si je me rapproche comme ça? C’est un peu comme une pratique pour plus tard quand on sera chez toi. Plus on se pratique, plus on sera habitué d’être aussi proche l’un de l’autre et on sera prêt à partager le même petit lit, tu comprends?

Quelle explication, ma foi, plausible! Nous avions tous les deux de très crédibles excuses ce soir pour expliquer nos actes. Ce n’est pas comme si l’un de nous semblait indisposé d’être dans cette situation! Ça n’avait pas l’air de déplaire à Se Hun en tout cas, et moi je savais que j’étais parfaitement à l’aise dans la situation. Mes mouvements de danse n’étaient pas très sages, mais je n’allais pas plus loin que ça… Pour le moment…

Spoiler:

- J’espère que toi tu n’es pas pudique parce que je dors nue.

Je me prenais une claque en pleine figure mais venant d’elle, cela ne m’étonnait pas du tout ! J’avais l’habitude avec elle mais à chaque fois qu’elle me sortait ce genre de phrase, je ne pouvais m’empêcher de sourire, me retenant de rire à pleine voix. Je me retint de répondre à sa remarque, car je savais que cela pouvait partir loin, surtout avec nous deux. Alors j’avais beau être prit par l’alcool, j’arrivais encore à être maître de moi même et je préférais répondre cette simple phrase qui laissait à refléxion de comment allait se dérouler la nuit.

‘A tes risques et périls…’

Jusqu’où irons nous ? C’est la question que je me posais en cette nuit bien avancer, mais mon cerveau n’avait apparement pas envie de fonctionner et c’était mieux ainsi. Je préférais me laisser aller dans cette soirée et comme on dit : Qui vivra verra ! On était majeur et vacciner, et bien que l’alcool était présent, on savait ce qu’on faisait et on en était bel et bien conscient. Ce qui arrivera, arrivera !

- Tu crois que ton lit peut attendre un peu? La nuit est encore jeune et on n’est pas encore allé danser! En plus, j’adore cette chanson!!

Neuuuh ??? Danser ? Ouai bon, ce n’était pas ma spécialité, voir même pas du tout… j’avais beau être compositeur et aimer par dessus tout la musique, faire des pas de danse étaient plus ou moins compliqué. Bon, je vous rassure, je savais mettre un pied devant l’autre et bouger mon derrière quand il le fallait. Mais quand je pouvais éviter cette torture pour mon corps, je préférais. Je n’eut pas le temps de sortir une excuse bidon qu’elle m’entraîna par la main sur la piste de danse. On se faufila entre les gens qui se mouvait sur la piste et je sentit ma tête partir en tournis. Avec tous ces mouvements de droite à gauche, je n’arrivais plus à sentir le sol sous mes pieds et j’avais l’impression de perdre mon équilibre. Au fait, je crois que c’est ça que je n’aime pas dans la danse. Tous ces gens qui bougent, qui se collent à toi. J’ai l’impression de perdre mes repères et cela me fait peur. Seul la main de Yeon Hee me rassurait et me faisait garder mon sang froid. Elle finit par s’arrêter et se tourna vers moi tout en bougeant son corps au rythme de la musique. Je resta un moment immobile, à la regarder faire. Puis, je laissa un souffle quitter ma bouche et je finis par fermer les yeux. J’étais à ce moment bien heureux d’avoir but de l’alcool, car ce dernier me faisait perdre le contrôle de moi même et je me sentais partir plus aisément que si j’avais été sobre. La musique commença à envahir mon corps et je me sentit bouger à son rythme, me laissant faire. Je sentit cet espace qui nous séparait diminuer doucement. Je finit par sentir son corps me frôler et j’entendis alors sa voix parmi cette musique bouillonnante.

- Ça ne te dérange pas si je me rapproche comme ça? C’est un peu comme une pratique pour plus tard quand on sera chez toi. Plus on se pratique, plus on sera habitué d’être aussi proche l’un de l’autre et on sera prêt à partager le même petit lit, tu comprends?

Je ne put m’empêcher de sourire tout en rouvrant légèrement les yeux pour plonger mon regard dans le sien. Elle avait le don pour me mettre à l’aise et pour me faire… Des avances ? Disons que c’est plus ou moins ce que l’on faisait depuis le début de la soirée et ni moi ni elle ne semblait vouloir arrêter cette passion et cette envie qui nous envahissait. Cela m’avait détendit et j’avais mit de côté tous ces gens qui dansaient autour de nous pour ne penser qu’à elle seule. Le savait-elle ? Que j’avais peur de la foule ? Je n’étais pas du genre à déballer ma vie, je n’ai jamais aimé embêter les gens avec mes problèmes. Je ne savais donc plus si elle était au courant, mais sûrement pas. Et puis c’est vrai qu’en tant que barman, cela paraît étrange, mais derrière mon comptoir je me sens en sécurité. Peut être s’était-elle rendu compte de ma légère tension, mais maintenant je m’en fichais et je préférais vivre l’instant présent.

‘Je comprend parfaitement… Et je te suis entièrement même …’

Je n’avais pas envie d’en rajouter, elle avait tout dit et j’avais qu’une envie, mettre en pratique ces fameux dire. Je sentis de nouveau son corps frôler le mieux dans des mouvements assez sensuel. Je referma mes yeux et doucement, je refit glisser ma main sur ces hanches pour doucement, la rapprocher de moi. Mes mouvements à moi étaient devenus fluides, pas très élaboré certes mais assez entreprenant pour se laisser regarder et sentir. De plus en plus, je la rapprochais de moi et quand nos bassin fut pratiquement collé l’un à l’autre, je vins glisser mon autre main de l’autre côté de ces hanches et doucement au rythme de la musique, je la fit remonter jusqu’à son cou, effleurant légèrement sa poitrine pendant sa remonté. C’est au tour de mon torse de se rapprocher su sien, je ne l’a touchait pas encore mais je pouvais sentir sa poitrine à quelques centimètres de la mienne. Mon visage se rapprocha aussi pour que nos lèvres ne soient que très proches, même trop. Mais j’étais devenu à un point ou je me laissais complètement aller et je ne répondais à présent qu’à m on corps et mes pulsions. Mes lèvre se penchèrent vers sa nuque et mon souffle pouvait être sentit sur sa peau. Je vint alors frôler sa peau de lèvres et je finit par me les mordre doucement. Nos torse avaient finit par se rencontrer et je sentis mon cœur s’accéléré un peu plus.

‘Je ne savais pas que tu dansais si bien…’

J’essayai de garder le contrôle, mais je n’arrivais pas à détacher mon corps du sien. Je vins enfin l’embrasser dans le cou, à la limite de l’effleurer, pour enfin redresser mon visage pour le remettre à sa hauteur. J’entrepris d’ouvrir les yeux pour la regarder de nouveau, mais la vision des gens autour de moi me fit avoir un peu plus le vertige. Etait-ce vraiment à cause d’eux ? Ou d’elle ?

Spoiler:

J’appartenais à Se Hun pour les prochaines 48 heures. Je détestais me soumettre à qui que ce soit. J’étais contre l’idée d’appartenir à qui que ce soit. Pourtant, l’idée d’être la propriété de mon ami pendant deux jours ne me déplaisait pas. J’avais un peu peur de ce qu’il pouvait me faire faire s’il décidait d’être sadique envers moi, mais sinon je n’étais pas du tout fâchée par la situation. J’étais plutôt amusée, pour être honnête. Mon attitude sur la piste de danse le démontrait bien. Nous ne dansions pas ensemble, lui et moi. Nous nous pratiquions à se rapprocher avant de passer la nuit tous les deux dans son petit lit. C’était l’excuse que je lui avais sortie pour justifier le rapprochement soudain que j’avais entrepris.

- Je comprend parfaitement… Et je te suis entièrement même …

Je hochai la tête en souriant, contente d’avoir son approbation. Je n’en dis pas plus et continuai de danser avec mon ami. Nos mouvements s’adaptaient au rythme de la musique. Il restait tout de même un espace entre le corps de Se Hun et le mien. Mon ami réduisit cette distance en posant sa main sur ma hanche. Je me pliai à sa volonté en me rapprochant de lui. Nos bassins l’un contre l’autre, nous avons continué de danser. Nos mouvements se faisaient de plus en plus sensuels. Je sentis la main de Se Hun remonter le long de mon corps, effleurant ma poitrine et terminant son chemin dans mon cou.

Mon ami se montrait soudainement le plus entreprenant de nous deux. Son visage se rapprocha du mien. Nos lèvres étaient si près l’une de l’autre que je n’avais qu’à m’avancer légèrement pour l’embrasser, mais je n’en fis rien. Je ne voulais pas flancher la première. Je ne savais pas ce qui me prenait, mais j’avais envie de laisser libre cours à mes pulsions. Mon ami semblait être du même avis que moi si je me fiais à la façon dont il agissait.

Nous étions amis depuis un bon moment et nous étions proches l’un de l’autre, mais jamais nous ne l’avions été autant physiquement. Personnellement, ça ne me déplaisait pas. Je ne pensais pas comme une fille normale. Je ne ressentais rien de plus que de l’amitié pour lui et je n’avais pas peur que ça gâche notre amitié si nous couchions ensemble. C’est pourquoi je le laissai faire quand je sentis son souffle dans mon cou. Je n’avais pas du tout envie de le repousser.

- Je ne savais pas que tu dansais si bien…

J’esquissai un sourire en coin, contente que ma façon de bouger lui plaise. Je ne lui répondis pas parce que ses lèvres qui se posèrent dans mon cou me firent frissonner et j’en oubliai qu’il venait de me faire un compliment. Mon envie d’aller plus loin avec lui ce soir venait de doubler. Il venait de briser toute ma volonté de lui rester plus longtemps. Son visage remonta vers le mien et je plongeai mon regard dans le sien.

Mon désir d’offrir une résistance à ses avances avait complètement disparu. Elle s’était évaporée en quelques secondes. C’était la faute de l’alcool qui faisait de moi une séductrice sans scrupule qui n’avait qu’une envie : me retrouver sous les draps avec mon ami. Je ne savais pas si l’alcool faisait le même effet à Se Hun, mais il semblait avoir le même désir que moi. Son langage corporel me le démontrait très bien. Nos visages étaient si près et il n’y avait plus d’espace entre nous deux. Ma poitrine était collée contre son torse et nos bassins bougeaient au même rythme, l’un contre l’autre.

Je fus la première à flancher. Je détestais avouer ce genre de chose, mais je ne pouvais plus tenir. Se Hun n’offrit aucune résistance lorsque je posai mes lèvres sur les siennes. Au contraire, sa main sur ma hanche me maintint fermement contre lui. Bien vite, nos lèvres s’entrouvrirent et le baiser se fit plus langoureux. Je ne sais pas combien de temps dura notre baiser, mais ça n’avait pas vraiment d’importance. Nous avions arrêté de danser et nous ne faisions que nous embrasser au milieu de la foule qui bougeait autour de nous. Tout ce que je savais, c’est que c’était un moment très agréable. Se Hun embrassait très bien, ce qui me donnait encore plus envie de partir pour découvrir quel autre talent il possédait. Je mis fin au baiser, sans pour autant m’éloigner de mon ami.

- J’aime pas cette chanson. J’ai plus envie de danser.

Je ne savais même pas quelle chanson jouait en ce moment, je n’y portais même pas attention. C’était encore une fois un prétexte pour qu’il me suive dans ce que je faisais. Je lui pris la main tout comme je l’avais fait plutôt pour le tirer jusqu’ici et fit le trajet contraire pour nous extraire de la foule. Je marchai jusqu’à un mur près de la porte de sortie et me retournai pour m’y adosser. Je ne perdis pas de temps pour agripper Se Hun par son t-shirt et je le tirai vers moi. Notre baiser reprit là où nous l’avions laissé.

Je pressai mon corps contre le sien et notre échange ne se termina que plusieurs minutes plus tard quand il se fit si intense que nous avons dû reprendre notre souffle. Mon cœur battait à tout rompre.

- Tu crois que c’est l’heure de rentrer? Il faudrait aller voir si Snoopy est sec…

J’avais surtout envie de faire connaissance avec son petit lit deux places dans lequel nous allions devoir dormir très près de l’autre…

J’avais mon regard planter dans le sien depuis un moment. Combien de temps passa ? Je ne savais le dire car les minutes me paraissaient des heures comme des secondes. Disons que je n’arrivais plus à savoir combien de temps passait et seul son corps collé contre le mien, son regard fixé sur moins, il n’y avait plus que ça qui comptait à présent. A ce moment précis ? Je n’avais qu’une envie, que nos corps se rencontre vraiment, que mes lèvres rencontrent de nouveau sa peau. Mais je n’y allais pas, mon regard n’arrivait plus à ce détacher d’elle. C’est Yeon Hee qui franchit cette ligne que l’on avait pas dépassé depuis un moment. Elle approcha son visage de moi pour coller ces lèvres sur les miennes. A ce contact, mes mains se refermèrent un peu plus sur ces hanches, comme pour la maintenir un peu plus vers moi. Il n’y avait aucune dureté dans mon geste, mais on sentait bien mon avis et ma ‘détermination’. Je frissonna doucement quand nos lèvres s’entrouvrit pour que nos langues se rencontrent enfin. Ma main qui était resté sur la nuque de ma compagne marqua une légère pression pour approfondir le baiser. Nos esprits n’étaient concentré que sur ce baisé, je ne me rendit même pas compte que mon corps avait arrêté de bougé, que mes yeux s’étaient fermé. Le temps se stoppa net, et même la musique ne parvenait plus à mon cerveau. Nos lèvres finirent par se séparer et j’ouvris pour la deuxième fois les yeux pour la regarder.

- J’aime pas cette chanson. J’ai plus envie de danser.

Pas besoin de lui répondre, un simple sourire de ma part lui faisait comprendre que j’étais tout à fait d’accord avec elle sur ce point. De toute façon j’en étais arrivé à un point où je ne faisais plus attention à rien, que se soit la musique, les gens, les rires qui allaient avec. Ma main avait quitté sa nuque pour pendre le long de mon corps, l’autre était resté figé sur les hanches de Yen Hee. Cette dernière prit ma main libre pour m’entraîner hors de la foule pour rejoindre l’entrée du bar. Je la suivais, tel une marionnette. C’était ce que j’étais devenu, elle pouvait ce qu’elle voulait de moi. Et vice versa aussi…
Elle s’arrêta dans sa lancé pour s’adosser contre le mur et m’attira contre elle pour que nos corps se retrouvent de nouveau. Ces lèvres se posèrent de nouveau sur les miennes pour m’embrasser de plus bel. Mon dieu, voulait-elle ma mort ? Elle s’avait s’y prendre pour me faire chavirer et me donner encore plus envie. On resta un moment ainsi, mes mains étaient retourné sur ses hanches et l’une d’entre elle était descendu pour agripper le bas de sa robe, au niveau de sa cuisse.

- Tu crois que c’est l’heure de rentrer? Il faudrait aller voir si Snoopy est sec…

Je ne put m’empêcher de sourire, tout en laissant un petit rire amusé sortir d’entre mes lèvres. Je vint de nouveau glisser mes lèvres près de son oreille.

‘Le pauvre…. Il va même être malade a rester aussi longtemps trempé… Tu pourras peut être le soigner ?’

A vrai dire, même moi je me rendais pas compte de ce que je disais… Je vint l’embrasser dans le haut de son cou, puis finit par me redresser. Se fut à mon tour de reprendre sa main pour l’entraîner vers la sortie. Mais pas la même qu’elle connaissait. Je l’emmena vers la porte de service, juste à côté du bar, laissant un clin d’œil à mon collègue qui me lança un sourire. Je me dirigea vers mon casier et y attrapa mon sac d’affaire. Je me tourna vers Yeon Hee et l’embrassa vigoureusement. C’était sur, je ne pouvais plus me passer d’elle. Je glissa le sac sur mon épaule et reprit mon chemin vers la sortie de service. Je remonta la ruelle vers l’allée principale et bifurqua à droite en direction de mon appartement. J’habitais à 10 minutes à pieds du bar, ce qui était un plus quand je rentrais du boulot pas en grande forme. On arriva très vite à destination et une fois à l’intérieur de l’immeuble, j’appuya sur le bouton de l’ascenseur. Je me retourna vers la jeune femme, la poussa doucement sur le mur et me colla à elle pour venir l’embrasser. Je n’eut pas le temps d’entreprendre quand chose que l’ascenseur arriva. Je l’embarqua avec moi dans le cube mobile et appuya machinalement sur le bouton. Je redéposa mes lèvres sur les siennes et je vins glisser ma main sur sa hanche. Elle finit par descendre et trouva très vite l’ouverture de sa robe qui était pas mal échancré. De là, je remonta doucement le long de sa jambe que j’avais accroché pour soulever doucement. La robe suivait le mouvement, laissant dévoiler un peu plus son corps. Oui, on était plus en public et maintenant, je ne comptais plus me retenir… L’ascenseur finit par sonner et les portes s’ouvrirent devant nous.

‘Ils sont toujours trop rapide…’

Quoi, vous n’avez jamais fantasmer de le faire dans un ascenseur alors qu’il est en panne ?
Je souris et l’entraîna à l’extérieur. J’arriva devant la porte, sortit mes clefs et ouvrit. Je rentra à reculons tout en l’entraînant avec moi. Du pieds, je claqua la porte et finit par buter contre un meuble d’entrée, sur lequel je m’assis à moitié. Mes jambes s’étaient légèrement ouverture pour pouvoir accueillir mon amie que je tira vers moi. Mon visage était à présent à sa hauteur et mes mains se posèrent dans le bas de son dos. Je vins de nouveau la titiller dans le cou.

‘Tu veux peut être boire quelque chose.’

Je souris doucement à ma remarque. Oui, même dans ces moments je suis galant !

Spoiler:

Alors que c’est Se Hun qui était supposé faire ce qu’il voulait de moi pour le reste de la soirée, ce fut moi qui pris les devants en lui proposant de rentrer. Ce n’est pas que j’étais inconfortable, mais nous en étions à un moment de la soirée où l’intimité serait appréciée pour qu’on lui puisse continuer ce que nous venions d’entamer. Je prétextai donc que sa peluche, Snoopy, avait besoin de nous! Cela fit rire mon ami et me fit sourire moi-même parce que c’était vraiment ridicule.

- Le pauvre…. Il va même être malade a rester aussi longtemps trempé… Tu pourras peut être le soigner ?

J’acquiesçai d’un signe de tête, mais je ne sais pas si Se Hun le vit. Il était occupé à m’embrasser dans le cou. Il se redressa ensuite et ce fut lui qui me prit par la main pour m’entraîner derrière lui. Alors que je pensais que le moment était venu de s’éclipser, il m’emmena vers une porte que je ne connaissais pas. Malgré tout le temps que j’avais passé au Cima dans les dernières années, je n’avais encore jamais eu droit d’aller faire un tour dans la salle réservée aux employés. À peine eut-il fini de prendre son sac, Se Hun se retourna vers moi pour m’embrasser fougueusement. Nous ne pouvions même plus faire cinq pas sans vouloir se toucher.

Mon ami et moi avons tout de même fait des efforts pour ne pas trop se sauter dessus en route puisqu’il n’habitait pas si loin que ça du Cima. Ça m’étonnait de moi-même, mais nous sommes arrivés à nous contenir. Par contre, ce ne fut plus le cas dès que nous passions les portes de l’immeuble. En attendant que l’ascenseur arrive, Se Hun me poussa doucement contre le mur et vint m’embrasser. Avec les lèvres qu’il avait, je n’étais même pas étonnée qu’il embrasse aussi bien.

L’ascenseur arriva beaucoup trop vite et le trajet jusqu’à son appartement fut beaucoup trop court. La main de mon ami remontait le long de ma cuisse. Nos intentions étaient bien claires maintenant et nous savions tous les deux comment ça allait se finir une fois que nous allions avoir mis le pied dans l’appartement de mon ami. J’avais presque envie de délibérément faire arrêter l’ascenseur pour pouvoir passer à la suite plus rapidement, mais les portes s’ouvrirent et ce fut le moment de sortir.

- Ils sont toujours trop rapide…

J’esquissai un sourire en suivant mon ami jusqu’à son appartement. Apparemment, il avait eu la même pensée que moi pour l’ascenseur et y serait bien resté encore un moment. Se Hun y entra à reculons et ferma la porte derrière moi d’un coup de pied. Il m’attira vers lui quand il choisit un meuble où s’asseoir. Je me plaçai entre ses jambes, prête à reprendre le baiser où nous l’avions laissé quelques secondes plus tôt, mais le jeune homme qui m’accompagnait en avait décidé autrement. Ce fut mon cou qui fut la proie de ses baisers, mais ce n’était pas pour me déplaire.

- Tu veux peut être boire quelque chose.

Sa galanterie n’avait pas de limite! Alors que je pensais à complètement autre chose que de me désaltérer, il restait un hôte civilisé et poli. Son savoir-vivre était hors-pair en toute situation. Après une courte réflexion, je trouvai que de boire quelque chose était une bonne idée. J’avais bu beaucoup d’alcool ce soir et pas du tout d’eau. Je devais m’hydrater si je ne voulais pas me retrouver avec un sale mal de tête demain matin.

- Je prendrais un verre d’eau, s’il te plait.

En entrant chez lui, je prévoyais au départ lui sauter dessus et ne plus le lâcher, mais il était encore tôt. Je partais du bar plus tard que ça d’habitude! Le soleil n’allait pas se lever avant un long moment et il n’y avait pas de raison de se presser.

Je m’éloignai de mon ami pour me diriger vers la cuisine. Ce n’était pas la première fois que je venais chez lui et je savais où se trouvait cette pièce dans son grand appartement. Mon ami me servit mon verre d’eau que je calai en moins de deux. Tout compte fait, ça faisait du bien! Je ne savais même pas que j’avais soif. Pendant que Se Hun finissait son propre verre, je me suis assise sur le comptoir sans même lui demander la permission. Alors que Se Hun était bien élevé et poli, je faisais comme si j’étais chez moi partout où j’allais. J’enlevai mes bracelets qui n’allaient que me gêner à partir de maintenant et les déposai plus loin. Ce n’était pas garantis que j’allais me rappeler d’où je les avais mis demain, mais ça n’avait pas vraiment d’importance.

Lorsque mon ami se retourna vers moi, il se rapprocha de moi et nos corps de collèrent encore une fois comme des aimants. J’entourai sa taille et croisai mes jambes dans le bas de son dos, scellant son bassin contre le mien. Nos lèvres s’approchèrent aussi, mais je fis durer le plaisir en n’allant pas l’embrasser tout de suite.

- Je n’ai plus envie de rien sauf de toi, maintenant…

J’avais consciente d’être directe, mais à quoi est-ce que ça aurait servit de ne pas lui dire ce dont j’avais envie? Je n’avais rien à cacher! Je ne retins pas plus longtemps mon désir de l’embrasser et le baiser se fit plus passionné que les autres que nous nous étions échangés ce soir. Je passai mes bras derrière son cou, pressant par la même occasion ma poitrine contre son torse. Nos langues se mêlèrent, nos souffles s’accélérèrent.

Sans plus attendre, je me montrai entreprenante encore une fois en enlevant la veste de mon ami. Il la portait depuis trop longtemps déjà. La température grimpait rapidement entre nous deux et, au fond, je faisais ça pour son bien, je ne voulais pas qu’il ait trop chaud! Il me laissa faire et le premier vêtement de la soirée fut retiré. Ça n’allait sans doute pas être le dernier…

Spoiler:

Le trajet me paru une éternité, on s’arrêta souvent pour s’embrasser de nouveau, se collant contre les murs, mais l’envie était tellement présente que elle, comme moi n’avons qu’une hâte, arriver à l’appartement. Se fut très vite le cas et une fois devant la porte je l’avais invité à rentrer, pour finir par la suivre dans le séjour après avoir enlever mes chaussures. Je l’avais entraîner dans un nouveau baisé fougueux, puis je lui proposa de boire quelque chose. Je me doutais bien que ça n’allait pas être de l’alcool, avec ce que l’on avait déjà ingurgité, ce n’était pas le moment d’en rajouter une couche. Elle me demanda donc un verre d’eau et elle s’éloigna de moi, laissant nos corps se séparer doucement. Je me redressa, la suivit en direction de la cuisine et m’approcha d’un des placards pour en sortir deux verres que je rempli à ras bord d’eau. A la vue du liquide, je me rendis compte que ma bouche était sèche. Je lui présenta le verre qu’elle finit en très peu de temps. Je souris, et porta le mien à mes lèvres pour le boire. C’est vrai que cela faisait du bien et ressourçait. Je posa alors mon verre vide dans l’évier et reporta mon attention sur mon amie qui s’était assise sur le comptoir. Elle avait enlever ces bracelets à présent posé non loin d’elle et je finis par m’approcher d’elle. Je posa mes mains de chaque côtés de son corps et mon buste finit par ce coller contre le comptoir, entre ces jambes. Je me rapprocha doucement d’elle pour finir par sentir ces jambes m’entourer pour que nos corps se colle un plus qu’ils ne l’étaient déjà. Mes mains s’étaient glisser dans son dos pour émettre une légère pression, nous collant l’un à l’autre encore plus. Je la vis approcher son visage vers le mien, mais au lieu de m’embrasser, elle me chuchota ces quelques mots qui firent un peu plus accéléré mon cœur.

- Je n’ai plus envie de rien sauf de toi, maintenant…

‘Je ne te le ferais pas répéter deux fois …’

Je n’eut pas le temps de dire quoi que se soit d’autre que ses lèvres se posèrent de nouveau sur les miennes. Je frissonna de nouveau, laissant mon corps être envahi par cette sensation et mon cœur s’accéléré de plus belle. Ces bras se glissèrent dans mon dos et je sentis ses mains faire une pression dans mon dos, collant un peu plus nos corps l’un à l’autre. J’avais l’impression que l’on allait fusionner et à ce moment, juste une chose me dérangeait, nos vêtements. Dans un sens, cela donnait encore plus envie, savoir qu’un bout de tissu séparait nos corps. Mais je n’avais aussi qu’une envie, les enlever pour pouvoir sentir ma peau contre la mienne. Mes mains retrouvèrent le bas de son dos pour, à mon tour, faire une légère pression dessus, la faisant se cambrer. Je sentis ces mains remonter dans mon dos pour venir attraper le haut de ma veste et la faire glisser le long de mes bras. Je ne me fit pas prier et je détacha un moment mon corps pour que le vêtement puisse tomber par terre. Mais très vite, je me recolla à elle, comme si être si loin était trop dure. Mes mains elles étaient descendu , frôlant doucement ces fesses pour venir à l’extérieur de ces cuisses. Je glissa alors mes doigts en dessous du bas de sa robe pour remonter doucement. La, je glissa mes mains entre elle et le comptoir pour la soulever et dégager sa robe qui était coincé et qui, ce qui était à prévoir, me gênant dans ma remonter. Une fois libre de mouvement, je remonta doucement dans son dos, pouvant enfin toucher à même sa peau. Je sentis l’envie monter encore plus, si ça ne tenait qu’à moi, j’aurait déjà retirer sa robe qui se serait peut être retrouvé déchirer. Mais je ne voulais pas de ça, pas avec elle, pas maintenant. Je voulais faire durer l’envie, la faire bouillir et lui donner encore plus envie. Mes lèvres s’étaient détacher des siennes pour aller gentiment la mordiller dans le cou. Je finis par craquer très vite et je remonta sa robe pour la retirer entièrement. Je la lança doucement et la vit atterrir sur le sol doucement. Je reporta mon attention à ma partenaire que ne tarda pas à faire de même avec mon tee shirt. Je me recolla à elle pour enfin sentir sa peau contre la mienne. Mes mains glissèrent de nouveau dans son dos, puis sur ces hanches et je les redescendit de nouveau pour les glisser sous ses fesses.

‘Accroches toi…’

Elle entourait toujours ma taille de ces jambes et ainsi, elle put mieux se tenir quand je la souleva doucement pour l’emmener dans la chambre. Je la déposa sur le lit et après m’être tenu au dessus d’elle quelques instants pour l’admirer, je finis par m’allonger sur elle, en faisant en sorte de ne pas trop l’écraser. Mais mains purent à présent s’aventurer sur son ventre alors que je vins descendre mon visage pour l’embrasser entre sa poitrine. Je finis par remonter pour l’embrasser de nouveau tout en descendant l’une de mes mains sur sa cuisse. Elle devait le sentir parfaitement, j’avais envie d’elle et je me sentais bel et bien à l’étroit dans mon jean. Mais je savais qu’il n’allait pas faire long feu.

Une fois la veste de Se Hun retirée, nous n’avons pas pris plus de temps pour reprendre notre souffle.  Nous avons continué le baiser là où nous l’avions laissé quelques secondes plus tôt. Ses mains descendaient mon dos puis frôlèrent mes fesses avant de finir sur mes cuisses. Il glissa ses doigts sous ma robe et la remonta doucement. Je pouvais déjà prédire que, sous peu, je n’allais plus la porter. Mon ami me souleva et remonta ma robe pour qu’elle ne soit plus bloquée sous moi. Les mains de Se Hun pouvaient maintenant parcourir mon corps sous le tissu. Il alla mordiller mon cou et je fermai les yeux. Mon corps était toujours collé au sien et ma main caressait sa nuque tandis que l’autre tenait son chandail pour qu’il reste fermement contre moi.

Nous nous sommes détachés encore une fois pour retirer un vêtement qui fut le mien. Je me retrouvai rapidement en sous-vêtements, n’ayant plus l’unique morceau de tissu qui les recouvrait. Se Hun en avait plus à retirer et son chandail ne tarda pas à subir le même sort que ma robe. Il se recolla ensuite contre moi et je pus sentir la peau chaude de son torse contre moi. Ses mains glissèrent à nouveau dans mon dos puis sous mes fesses.

- Accroches toi…

Mes jambes entouraient toujours sa taille et je resserrai mon étreinte tandis que mes bras s’accrochèrent à son cou. Se Hun me souleva et me porta vers ce que je devinai être le chemin vers sa chambre. J’étais de dos et trop occupée à embrasser sa mâchoire pour me préoccuper d’où il m’emmenait, pour être honnête. N’importe où aurait fait mon affaire. Il me déposa délicatement sur le lit. La tension monta d’un cran quand il prit le temps de me regarder. Je dus contenir mon envie de lui sauter dessus. Bien vite, il s’allongea sur moi. J’aimais sentir le poids du corps d’un homme sur le mien. Il ne m’écrasait pas, mais je pouvais sans mal sentir qu’il était à l’étroit dans son pantalon.

Se Hun alla m’embrasser entre les seins et caressa mon ventre dénudé. Puis il remonta vers mon visage et nos lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois pour un fougueux baiser. Mes doigts descendirent le long de son torse alors que ce fut moi qui rompit cette fois le baiser pour explorer le reste de son corps avec mes lèvres. Je commençai par son cou avec l’intention de descendre beaucoup plus bas. Mon ami entreprit de défaire sa ceinture, mais je pris ses poignets pour l’arrêter.

- Attends, je vais le faire.

Il se laissa faire aussi quand je le renversai pour me retrouver sur le dessus. De cette façon, je détachai facilement son pantalon et il n’eut qu’à soulever le bassin pour que je le lui retire. Il ne nous restait plus beaucoup de vêtement et je découvrais maintenant un peu plus en détail son membre qui trahissait son envie bien présente.

Je l’avoue, je me montrais souvent impatiente et expéditive avec les préliminaires, mais ce soir ça n’allait pas être le cas. J’étais beaucoup plus douce qu’à l’habitude. Avec la majorité de mes conquêtes, j’avais tendance à vouloir en venir aux faits. De plus, la plupart des mecs avec qui je couchais n’avaient pas assez de respect pour se soucier de mon plaisir de toute façon. Je savais qu’avec Se Hun ça allait être différent. Il y avait plus de respect dans nos échanges de ce que à quoi j’étais habituée. C’était différent et très excitant.

Je me plaçai à califourchon par-dessus mon ami et l’embrassai passionnément. Nos langues se mêlèrent alors que Se Hun me tenait fermement contre lui. Ma poitrine était compressée contre son torse et je commençai à onduler mon bassin contre le sien. Je me reculai un peu et ma main descendit le long de son ventre jusqu’au tissu de son boxer. Je passai sous le tissu et commençai par caresser doucement son membre du bout des doigts. J’éloignai légèrement mon visage du sien et ouvrit les yeux pour guetter sa réaction quand je pris sa virilité en main et que je fis de lents va-et-vient. Je voulais voir si ce que je faisais lui faisait plaisir et je crois bien que je réussissais. J’accélérai légèrement le mouvement puis me penchai vers le bas de son corps. Je stoppai mon mouvement pour lui retirer complètement le dernier morceau de vêtement qu’il lui restait.

Ma langue alla ensuite se poser sur la base de son sexe et le remonta lentement. Se Hun méritait de découvrir ce que je pouvais faire avec ma langue. On m’avait souvent complimenté pour ce que j’appelais un talent et j’entrepris de lui faire une fellation comme je savais bien le faire. Je prenais du plaisir à lui en donner et je n’allais m’arrêter que lorsqu’il allait me le demander. Après tout, je lui appartenais pour encore une quarantaine d’heures! C’était lui qui avait le contrôle…  

Spoiler:

Plus le temps passait et plus les vêtements se faisaient inutiles et commençaient à voler dans l’appartement. C’était un passage toujours assez étrange, nos corps pouvaient enfin se toucher sans aucune gêne et on arrivait à un stade ou l’envie se faisait encore plus sentir, chez elle comme chez moi. On frissonnait pour un rien et le temps n’avait plus tellement d’importance à ce moment précis. Je finis par la soulever pour l’emmener dans la chambre et la déposa doucement sur le lit avant de laisser mon corps retrouver le sien. Alors que je descendais pour parcourir son corps de mes lèvres, je finis par remonter l’embrasser et je sentis doucement ses mains se balader sur mon corps. La sensation ne pouvait être qu’agréable et je n’avais qu’une envie, la laisser parcourir tout mon corps ainsi. Elle finis par mettre fin à notre baiser pour à son tour se glisser vers le bas et sentir ses lèvres effleurer ma peau. Je souris doucement mais une gêne m’indisposait depuis déjà quelques longues minutes. J’étais bel et bien à l’étroit dans mon jean près du corps et j’avais bien l’intention de me soulager en desserrant ma ceinture.

- Attends, je vais le faire.

‘Si gentiment demandé…’

Je souris et leva un bras en l’air pour montrer ma soumission envers mon amie qui n’attendit pas longtemps pour me pousser, me retrouvant ainsi sur le dos alors qu’elle positionnait ces jambes de chaque côté de mon corps. Ses mains expertes vinrent se placer sur mon pantalon qui se retrouva ua pieds du lit en à peine une minute. Elle vint alors m’embrasser alors que je posa mes mains dans son dos pour presser son corps contre le mien. Je sentis son bassin faire des petits mouvements et mon membre ne fit que durcir encore plus à se contact et geste de la part de ma compagne. Sa main descendit le long de mon torse pour venir se poser sur un mon sexe dresser qui n’attendait apparemment que cela. Ses doigts se glissèrent sous le bout de tissu gênant pour venir enlacer mon membre. Je laissa alors échapper un léger gémissement de plaisir à ce premier contact et je sentit mon corps se courber légèrement. Je me mordit doucement la lèvre puis ma main remonta dans le cou de mon amie pour la rapprocher de moi et l’embrasser de plus belle, montrant en même temps mon plaisir. Elle commença des va et vient et j’essaya bêtement de contrôler mon cœur qui accélérait de plus en plus de battre. Geste vint de ma part… Elle finit par retirer le boxer devenu gênant et je la vit descendre pour que sa langue vienne se poser sur mon membre. Un nouveau gémissement sortit d’entre mes lèvres et le ferma les yeux pour de nouveau, essayer de mon contrôler le plus possible. La chose n’était pas des plus facilement, mais je désirais que cela dure le plus longtemps possible. Je fit une pression dans son dos, lui faisant comprendre alors qu’elle devait se redresser et elle n’eut pas le temps de se rallonger sur moi que je me redressa pour venir rencontrer ces lèvres alors que mes mains allaient décrocher son soutient gorge. Je descendis alors pour que ma langue puisse rencontrer sa poitrine. J’entrepris doucement de faire le tour pour enfin venir à la rencontre du bout de ses seins . Je fis pareil pour l’autre, sentant que cela faisait que plaisir à ma compagne.

Je la retourna alors pour revenir à notre position de départ et descendit le long de son corps. A mon tour, j’enleva le dernier vêtement qui restait pour l’envoyer rejoindre nos autres affaires. Ma langue vint alors se poser sur son clitoris et je m’amusa à le titiller doucement. Je finis par remonter tout en embrasser son ventre alors que ma main vint se poser sur son sexe pour finir par glisser un doigts dans son vagin. J’était revenu vers elle et l’embrassa tendrement alors que j’entreprenais de faire de doux va et vient en elle, tout en accompagnant un deuxième doigts à mes manœuvres. Mes propres gestes me donnaient alors encore plus envie. Beaucoup d’homme ne pensent qu’à leur propres plaisirs, mais pas moi. On pourrait trouver cela étrange, mais si la personne avec qui je le fait n’a pas de plaisir, je n’en ai pas non plus. C’est pour cela que j’ai toujours porté de l’importance sur les préliminaires et sur les réactions de ma partenaire. Alors oui, j’avais des relations assez ‘physique’ et mouvementé, mais cela dépendait du contexte et c’était décidé à deux.

Quand je la sentit prête, j’alla, de ma main libre, farfouiller avec du mal l’un de mes tiroirs juste à côté de mon lit et en sortit un préservatif. Prévention oblige ! L’ustensile se retrouva vite à sa place et je finis par retirer mes doigts pour doucement, approcher mon membre et la pénétrer avec doucement, commençant de léger mouvements en elle.

Les gémissements de mon ami me motivaient à lui donner autant de plaisir que je le pouvais. Lui et moi ne se connaissions pas encore aussi intimement, mais il découvrait ce que je savais faire avec ma langue et il semblait apprécié le traitement. Je l’aurais fait duré aussi longtemps qu’il l’aurait voulu, mais Se Hun fit une légère pression dans mon dos, me demandant ainsi de me redresser. Dès que ce fut fait, mon ami se redressa pour que nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois. Il alla, du même coup, détacher mon soutien-gorge qui se retrouva dans un coin de la chambre.

Pour être honnête, l’emplacement de mes vêtements et sous-vêtements dans la pièce m’importait bien peu puisque je fus parcourue d’un frisson qui me fit perdre la tête. La langue de Se Hun venait de trouver son chemin jusqu’à mes seins, me soutirant un premier gémissement. Il cajola ma poitrine un moment puis mon partenaire me retourna afin que je me retrouve couchée sur le dos. Au lieu de venir joindre sa langue à la mienne comme j’en avais soudainement envie, ses lèvres descendirent le long de mon corps. Il me retira le dernier bout de tissu qu’il me restait.

Se Hun me fit gémir une nouvelle fois quand sa langue alla titiller mon clitoris. Il savait s’y prendre pour me donner du plaisir, ce qu’il me prouva encore plus quand il m’embrassa le ventre et que ses doigts vinrent me caresser doucement. Un doigt, puis deux à l’intérieur de moi, je me cambrai alors que j’arrivais difficilement à faire taire mes complaintes. J’avais perdu tout contrôle avec ce qu’il me faisait alors que mon penchant pour la domination avait mystérieusement disparu. Tellement que lorsqu’il se pencha pour aller chercher un condom dans un tiroir, je ne me proposai même pas pour le lui enfiler.

Lorsqu’il retira ses doigts, Se Hun ne tarda pas à me pénétrer et commença de doux va-et-vient. Nos regards se croisèrent et je glissai ma main sur sa nuque pour l’obliger à se pencher vers moi. Nous nous sommes retrouvés pour un autre fougueux baiser alors que ses mouvements ne cessaient pas. Je me cambrai et détachai mes lèvres des siennes sans trop m’éloigner. Je caressai toujours sa nuque et je laissai échapper un gémissement avant de réussir à aligner deux mots.

- Plus vite…

Mon ami ne se fit pas prier pour s’exécuter et je me cambrai sous l’effet du plaisir. Afin de l’aider à me pénétrer plus profondément, je variai un peu la position en ramenant mes jambes par-dessus ses épaules. Mes soupirs de jouissance se firent plus forts j’agrippai les draps pour tenter de me contenir.

Au bout d’un moment, je n’en pouvais plus et je voulus encore une fois changer de position. Cette fois, je pris le dessus. C’est moi qui dictait le rythme en chevauchant Se Hun, mais ses mains sur mes hanches et qui caressaient aussi le reste de mon corps m’aidaient à garder la cadence. Au bout d’un moment, ce fut mon ami qui flancha en premier et qui céda sous l’orgasme, mais le mien ne tarda pas à venir, secouant mon corps en entier et me faisant gémir une dernière fois.

J’arrêtai alors mes mouvements et me laissa tomber à côté de Se Hun. Tous deux haletants, j’ai regardé le plafond. En me jetant sur lui au bar, je n’avais pas réfléchi à ce qui allait se passer après. Se Hun était un ami, un confident et pas le genre de gars à qui j’avais envie de faire du mal. Nous savions tous les deux que cette aventure n’allait pas nous mener ailleurs que ce que nous avions déjà. En tout cas, moi je le savais. Mon ami état un bon gars, mais moi je n’étais pas une gentille fille et j’avais l’habitude de jeter les hommes après le sexe. Je fus soudainement étrangement mal à l’aise parce que je ne savais pas comment agir.

Pendant que mon barman préféré alla jeter le condom usé, je me réfugiai sous les couvertures. Je n’étais pas du genre timide ou prude et exhiber mon corps ne me dérangeait pas, mais ce soir c’était différent. Je venais brusquement de me rendre compte que le sexe pouvait alterner une relation entre un gars et une fille, et je ne voulais pas que ça arrive avec Se Hun. C’était un drôle de sentiment! Je n’étais pas du genre à être mal à l’aise d’habitude et je tentai de retrouver mon attitude normale.

- Se Hun… J’ai faim.

Je posai les yeux sur lui et lui fit un sourire adorable comme je lui avais fait au bar en lui demandant de me payer un verre. Je ne savais pas pour lui, mais je n’avais pas envie de dormir tout de suite.

J’avais perdu ma patience et mon calme depuis un moment, et ces longues minutes de préliminaires me paraissaient dans un sens inévitable pour faire durer le plaisir, mais trop long car le désir était trop présent. Quand enfin, je put la pénétré, je sentis comme une pression tombé, comme soulagé d’en être arrivé à ce point. J’avais l’impression que, si on avait continuer à ce titiller, j’aurai craqué. Mais je ne voulais pas me laisser abattre et je savais parfaitement que ça allait continuer de plus belle. Je me mis à faire des va-et-vient en elle et je la sentis très vite glisser ces doigts dans ma nuque pour me faire s’allonger sur elle. Ces lèvres vint alors se poser sur les miennes et j’eus l’impression qu’on ne s’était jamais embrasser ainsi, avec autant de fougue mais de tendresse en même temps.

Je l’entendis, dans une gémissement qui me fit me mordiller la lèvre, une demande que je ne pouvais que satisfaire. Je voulais lui faire plaisir et l’emmener dans un autre monde. C’était peut être décalé et bizarre de penser ce genre de chose, mais j’avais envie de la faire planer plus que tout. Je me laissa donc aller dans ces bras tout en continuant de mouvements que je faisais varier de tempos pour faire changer le plaisir. Etait-ce dut qu’à cela ? Non, et je savais parfaitement que si je ralentissais de temps en temps l’allure de mes mouvements, c’était pour prendre le temps de me contrôler. De plus, ma partenaire ne s’empêchait pas de bouger pour changer de position, pour que cela donne encore plus de plaisir. Ce n’était pas facile de se retenir, mais j’était décidé à ce que ce moment dure un minimum de temps et pour cela, je devais des fois m’arrêter mais ne pas ‘déborder’.

Est-ce qu’elle le sentit ? C’est ce que j’en déduis quand elle me fit basculer sur le côté pour se remettre à califourchon sur moi et reprendre les commandes. Bien que le plaisir fut toujours là, j’avais plus de facilité à me contrôler tout en me laissant plus facilement ailler. Mes mains parcouraient son corps tout en l’accompagnant dans ces mouvements de bassin et après quelques minutes qui me paraissaient trop cours, je me sentis partir. Je me redressa vivement et tout en laissant sortir de ma bouche un gémissement, je me sentis partir en elle. Je finis par me redresser complètement pour que nos deux corps se rencontre et j’enfouis ma tête dans son cou tout en finissant de me laisser aller.

Je me sentais à présent comme une serviette molle plein dos, lourde et difficile à bouger. Pourtant j’arriva à me détacher d’elle pour la laisser se mettre à mes côtés. Pour ma part, j’eus envie aussi de me laisser tomber dans le lit, mais j’y me lever pour aller jeter ‘la chose gluante’ dans la poubelle. Quand je revins dans la chambre, je posa mon regard sur mon amie qui avait remonté les draps sur son corps. Je m’approcha du lit et m’assit sur son rebord. Je ne savais pas trop quoi lui dire car la situation était quelque peu étrange. Pas désagréable, non, juste… Bizarre… On était ami avant tout et je savais parfaitement que l’on avait dépassé un cape. Etait-ce une bonne chose ? Je ne savais pas, mais bizarrement, je n’avais pas envie d’y penser, pas maintenant, pas ce soir. J’avais encore envie d’en profiter avant de devoir revenir sur terre et mettre, sûrement, les chose au clair avec Yeon Hee.

- Se Hun… J’ai faim.

Ce qu’elle dit me soulagea en quelque sorte, car cela mettait fin à ce blanc qui régnait dans la chambre. Elle ne semblait n’avoir pas sommeil et à part mon manque d’énergie, moi non plus, ce qui me rassurait. Je lui souris alors doucement avant de lui répondre.

‘Des pâtes, ça te va ?’

Quand j’eus sa réponse, je ne me leva pas tout de suite, mais me penchant pour venir posé mes lèvres sur son épaule et lui déposé un léger baisé. Etait-ce de trop ? Je ne savais pas ce qu’elle en pensait mais j’espérais qu’elle le prendrait comme un mouvement instinctif de ma part. Je me redressa, enfila mon caleçon et mon jean et me dirigea vers la cuisine pour y préparer un manger. Pendant que les pâtes chauffaient , je sortis deux verres accompagnés d’un vin rouge. On avait déjà assez but, je le sais, mais j’en avais envie. Je retourna dans la chambre et m’accouda dans l’encadrure de la porte et lui montra les deux verres.

‘Ca te tente ?’

Je comprenais parfaitement qu’elle refuse, mais on ne sait jamais...
J’eus alors l’envie de me rallonger sur le lit et de la prendre dans mes bras mais je me retins de le faire .Au lieu de ça, je pris doucement la parole sans vraiment réfléchir à ce que j’allais dire.

‘Comment tu te sens ?’

Après réflexion, ma question paraissait bête et quelque peu enfantin. Voulais-je me rassurer d’avoir été a sa hauteur ? Et tout simplement j’avais peur de ce qu’elle pensait en ce moment ?

Spoiler:

Enroulée dans le drap, je regardai mon ami avec un sourire adorable. J’avais faim et je lui laissai savoir avec mon visage toute mignon. Je devais être décoiffée et après notre activité physique, je me demandais bien ce à quoi mon maquillage devait ressembler, mais tant pis! Il me sourit, ce qui me rassura instantanément. J’avais peur que ce que nous venions de faire ait créé un malaise entre nous. Ça ne semblait pas être le cas.

- Des pâtes, ça te va ?

Je hochai la tête en souriant. Ça allait boucher mon petit creux! Se Hun se pencha vers moi et posa un baiser sur mon épaule. Si ça avait n’importe quel autre mec, j’aurais pris ça comme un geste un peu trop intime et je n’aimais pas vraiment l’intimité après le sexe. Je n’avais généralement que des one nights avec des inconnus ou du sexe régulier avec des mecs qui ne servaient qu’à ça dans ma tête. Je savais qu’avec Se Hun c’était différent. Je l’aimais beaucoup et son geste tendre ne me fit pas peur.

Mon ami enfila ses pantalons et sortit de la pièce. Je sortis du lit moi aussi et me mis à la recherche de me sous-vêtements. J’hésitai à rester en petite tenue, mais j’avais un peu froid. Ma robe étant restée dans la cuisine puisque c’est là que Se Hun me l’avait enlevée, tout comme son t-shirt. Je me suis rassise sur le lit et je cherchais des yeux un vêtement à lui piquer, quand il entra dans sa chambre

- Ca te tente ?

Il me montra les deux verres de vin rouge qu’il tenait dans ses mains. J’acquiesçai à nouveau. Mon dernier verre remontait à un bon moment et je me sentais sobre à nouveau. Je n’allais pas refuser de boire encore!

- Comment tu te sens ?

C’était une question bizarre après ce que l’on venait de faire et je ne savais pas trop comment répondre à ça. Je n’avais pas l’habitude d’autant de douceur, mais j’appréciais son attention. Il était vraiment adorable.

- Ça va, j’ai juste un petit creux. Après avoir mangé je devrais commencer à être fatiguée. Et toi?

Pour le moment, je n’avais pas envie de dormir, mais je me connaissais. La fatigue allait se présenter tout d’un coup, sans prévenir quand j’allais avoir épuisé les forces qu’il me restait. Je suivis Se Hun jusqu’à la cuisine où l’eau pour les pâtes allait sans doute se mettre à bouillir bientôt. Je me penchai et ramassai le t-shirt qu’il portait ce soir et l’enfilai. J’y étais beaucoup plus confortable que dans ma robe et il était assez grand pour couvrir mon derrière. Je pris ensuite gorgée de vin puis me retournai vers mon ami. J’eus une soudaine envie de le serrer dans mes bras et je le fis sans réfléchir plus longtemps.

- Merci de me cuisiner à manger.

J’aurais pu le dire sans lui faire de câlin, mais c’était aussi un peu une façon de le remercier de ne pas agir bizarrement. Je ne savais juste pas comment le formuler. Je n’étais pas une fille très affectueuse, les contacts physiques pour moi se résumaient majoritairement à ceux qui étaient à caractère sexuel. Je n’étais pas du genre à faire des câlins tout le temps à tout le monde. Je crois que l’on cherchait tous les deux à rassurer l’autre que la fin de notre soirée n’allait pas gâcher ce qu’il y avait entre nous.

- Tu veux toujours que je reste dormir?

Je me reculai et le regardai tout en reprenant ma coupe de vin. Je préférais demander. Déjà qu’il me faisait à manger, je ne voulais vraiment pas m’imposer et qu’il se sente obligé de quoi que ce soit envers moi…

Spoiler:

Je la regardé tendrement, mais pas comme une personne amoureuse, juste un homme attendrit pour cette femme, mais vers l’amitié et le respect. J’étais mes deux verres à la main, attendant sa réponse. Elle me regarda et me confirma l’envie d’un verre. Je lui servit un fond, et le lui tendit, et après un légé blanc, finit par reprendre la parole, phrase dont j’avais peur de sa réaction. Je ne m’étais pas rendu compte de ce que j’avais dit, et je ne voulais en aucun car qu’elle se sente mal à l’aise. Je ne voulais pas parler de ce qui venait de se passer, si ça lui avait plus car rien que ce qui s’était passé me suffisait à savoir qu’elle avait un bon moment. Mais je voulais juste savoir, dans ma phrase, si elle ne manquait de rien. Froid, sauf, envie de regarder la télé ou de manger, comme maintenant.

- Ça va, j’ai juste un petit creux. Après avoir mangé je devrais commencer à être fatiguée. Et toi?

Je souris doucement et finis par retourner vers la porte, mais au moment de retourner dans la cuisine, je me tourna vers elle, alors qu’elle sortait du lit pour lui répondre.

‘Ca va bien ! C’est vrai que tout ça m’a donné faim !!’

Je lui fis un clin d’œil tout en souriant et retourna près de mes fourneaux pour surveiller l’eau des pâtes. Je les mit dans l’eau et me retourna vers mon amie qui avait enfilé mon tee shirt de la soirée. Je ne m’empêcha pas de la regarder, habiller ainsi.

‘Ca te va mieux qu’à moi !’

Je rigola doucement puis je la vis s’approcher de moi pour m’entourer de ces bras. Je resta un moment sans bougé, un peu étonné de ce geste de ça part. Je savais qu’elle n’était pas du genre câline, bien que moi je l’étais grandement, mais ce geste me rassurait quelque peu et je fini par l’entourer à mon tour de mes bras, faisant attention de ne pas renverser mon verre. Je posa doucement mon menton sur le haut de sa tête alors qu’elle prenait la parole.

- Merci de me cuisiner à manger.

‘Je n’ai pas envie de te voir mourir de faim !’

Je savais qu’elle me remerciait et j’aurai du m’abstenir de sortir cette phrase, sûrement déplacé de lui dire cela alors qu’elle me parlait sincèrement. Je m’empressa donc de reprendre la parole pour lui répondre franchement.

‘Et puis… Ca me fait plaisir que tu sois ici alors ça ne me dérange pas !’

Je la sentit se reculer et desserra mon étreinte autour d’elle. Je bus une gorgé de mon verre de vin et me tourna vers les pâtes qui commençaient doucement à cuir. Je l’entendis alors reprendre la parole et je me tourna vers elle, de nouveau surpris.

- Tu veux toujours que je reste dormir?

‘Pourquoi je ne voudrais ? Tu dois me servir pendant 48h il me semble ? Et puis snoopy est toujours au urgence donc…’

Je lui souris de nouveau et lui tira doucement la langue. Mais je finis par reprendre mon sérieux et ajouta doucement.

‘Sauf si tu ne veux pas, je le comprend…’

J’entendis l’eau bouillir de nouveau et souleva le couvercle des pâtes qui étaient fin prête. Je les rinça et les servit dans des assiettes le tout accompagné de petits lardons façon carbonara. Je disposa le tout sur le comptoir et on s’installa sur des chaises hautes. La discussion se tourna vers le lycée, se racontait les derniers évènements qui s’étaient dérouler autour de nous. Puis de tout et de rien, rigolant de nouveau. On finit par faire la vaisselle et on se redirigea vers la chambre pour s’installer dans le lit. On parlait à présent de tout et de rien pendant quelques minutes, mais la fatigue fini par nous prendre. Je la regarda fermer les yeux et après l’avoir un moment regarder, je ferma à mon tour mes yeux, me disant que la folie de cette nuit n’était qu’une parenthèse dans notre amitié.