Sujet: you were my brother ft. Tae Moo Jeu 9 Mai - 14:44
Il est là, devant moi à sourire et à regarder cette chose en coin. Pourquoi a-t-il décidé que ça devait être lui ? Quelle est cette obsession, ce passe-temps bizarre à collectionner des têtes que je ne supporte pas ? Se joue-t-il de moi ? Très sérieusement, lui qui était mon frère, je me demande ce qui peut bien lui passer par la tête. Je lui cèderais volontiers le bénéfice du doute... mais qu’il ne me réponde pas l’aimer, car je pense que ce serait la pire des réponses, un affront tel que nous ne serions plus jamais comme deux frères. Qu’il puisse aimer un homme ne me dérange pas, ça le regarde, lui et personne d’autre, mais cet homme-là... il n’en avait pas le droit, personne dans cette famille ne le pouvait.
Nous sommes à table, mais je n’ai pas le coeur à festoyer, il m’est impossible de poser les yeux sur mon assiette sans être pris de quelques aigreurs d’estomac. Je préfère me lever de table et je lance un regard à mon cousin, afin qu’il comprenne qu’il y est pour quelque chose, ou tout au moins qu’il a un rôle à jouer. Nous devons parler, il doit m’expliquer... c’est tout bonnement inconcevable. Comment peut-il si facilement tromper son petit monde ? Et surtout moi, celui qui le considère comme un réel membre de cette famille alors qu’il en est rejeté par cette femme, qui est ma génitrice et qui gère le plus souvent la demeure familiale...
J’attends patiemment dans le grand jardin, me contentant d’observer autour de moi ce vaste terrain pour mieux en rejeter les bienfaits... je n’ai jamais apprécié cette maison et je sens que très rapidement, elle sera mon pire cauchemar, la raison principale de mes angoisses... qui ressurgissent malgré moi au travers de ces deux là. Comment puis-je l’accepter après tout ? C’est une trahison...
J’entends la porte s’ouvrir, et sa présence derrière moi, qui se rapproche de plus en plus, de quoi me faire grincer des dents et tendre tous mes muscles. Je ne laisse rien paraître, calme, indifférent et pourtant, c’est ce qui me trahira, je ne suis pas si calme d’ordinaire, et encore bien moins avec Tae Moo. Je soupire, légèrement, lorsqu’il arrive à ma hauteur et nous marchons, un court instant, donnant l’impression à ceux qui nous guettent de l’intérieur de la maison, à savoir, nos mères, que rien de mauvais n’est sur le point de se passer.
Pourtant, j’ai l’impression que je vais le perdre, lui, mon frère de toujours... et que rien ne pourrait en changer. C’est un fait que j’accepte et vivrait très mal, ce nouveau visage qu’il me montre et que je ne supporterais pas, même en peinture.
• Je suis au courant pour tes flirts... et il est temps d’en parler...
Voilà ce que je laisse glisser, ouvrant à peine la bouche, les dents toujours serrées. Une fois encore, je ne l’admets pas, je ne réalise pas à quel point je suis seul au monde par sa faute, cette parole le concrétise et je m’obstine à lui laisser cette dernière chance. Que ne ferais-je pas pour lui... mon faux frère.
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Sujet: Re: you were my brother ft. Tae Moo Mer 15 Mai - 15:59
Ce soir, c'est encore une réunion de famille, je ne vais pas dire que j'aime ça, car ce serait mentir. Ces réunions sont tout ce qu'il y a de plus chiant, et même si nous parlons des entreprises, des prouesses exorbitantes du chiffre d'affaire, et surtout sommes en famille, je n'arrives pas à me dire que je suis à ma place. Je suis un homme d'affaire, c'est vrai j'en ai le gène, que ça me plait de commander, de diriger, il y a bien des choses que je n'aime pas, c'est qu'on m'impose ce que je dois faire.
Lorsque mon cousin se lève de table pour aller dans le jardin, il semble énervé, vraiment en colère, et le regard qu'il me lance est comme une sorte de claque qui me dit "Tu as vu, à cause de toi, Gak est furieux !" Je me lève de table, et mon père me demande où je vais. Je lui souris et lui dis que je vais voir mon cousin, lui parler tranquillement.
Depuis que nous sommes petits, nous avons toujours tout fait ensemble, malgré nos quatre années de différences. Les anniversaires, les sorties, tout, absolument tout. Je l'ai toujours considerer comme mon petit frère, le défendant envers et contre tout, et ce même si je sais très bien qu'il sait se défendre.
Ouvrant la porte, tranquillement je sors une cigarette et m'approche alors de lui. Je continue de marcher sans m'arrêter, tranquillement car je sais qu'il va me suivre, c'est une sorte de manière pour l'un et l'autre de nous éloigner de la famille, et ce même si nous aurons des paroles dures. Ce qui est déjà arriver, et ce qui arrivera encore.
« Je suis au courant pour tes flirts... et il est temps d’en parler... »
Je me doutais que c'est de ça qu'il s'agis. Il m'a surpris une fois au lit avec Jae Jun, son frère adoptif, et donc mon cousin. J'en suis amoureux, mais rien n'est officiel, autant lui que moi allons voir ailleurs, et pour que personne ne sâche ça, je sors avec des femmes, et je ne vais pas mentir en disant que je ne m'amuse pas en leur compagnie.
Je m'arrête et viens glisser mon regard dans le sien, alors que je porte la cigarette à mes lèvres. J'inspire le plus de tabac que je peux, et relâche tout, tout en parlant. Gak et Jae Jun se sont rapprochés, et même si je dois avoir le malheur de les voir collés ensemble, je ne peux rien dire. Deux heureux sont bien mieux que deux malheureux.
« Je répondrais à tes questions, Gak. »
Je savais déjà à quoi m'attendre, et je n'aimais pas à avoir ce genre de discussion avec lui. Nous sommes droit dans ce que nous faisons, mais c'est vrai que pour ce qui est des conquêtes, je ne suis pas le plus réglo. Je n'y peut rien, c'est ainsi, mais en aucun cas je ne souhaite le blesser, car tout acte blesse une personne. Je sais que ce n'est pas le problème du "Je couche à droite & à gauche" qui lui pose problème, et c'est donc pourquoi j'ai envie d'entendre tout ça de sa bouche.
« Mais fait comme d'habitude, dis tout, que je sache vraiment à quoi m'attendre. »
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Sujet: Re: you were my brother ft. Tae Moo Sam 25 Mai - 16:30
Son calme ne me dit rien qui vaille et cet air détaché qui d’ordinaire fait sa force me répugne. Une fois dehors, je l’attends sagement, avant qu’il n’arrive à ma auteur pour me dire qu’il répondra à mes questions. Il attend de savoir ce que je pense réellement de la situation, mais il aurait du savoir, me connaissant que je n’y suis pas favorable et que je me suis senti trahi par mon propre frère. Je me contente d’envoyer la tête en arrière en riant très légèrement. Puis je secoue la tête de façon négative.
• Tu devrais le savoir... pourquoi lui, pourquoi diable, il a fallu que ce soit mon demi-frère, l’une des personnes que je hais le plus au monde... ne me dis pas que tu t’en es amouraché, je ne te croirais pas. Ne sais-tu donc pas choisir tes victimes ? Je suis tellement déçu Tae Moo...
Je bous littéralement de l’intérieur, il ose rester aussi calme et serein en ma présence, il ose me regarder après cet aveu, il ose... dois-je réellement le considérer ? Non, il n’en vaut pas tant la peine que je le croyais. Lui avec qui j’ai tout partagé et qui s’est toujours mis, en réalité, entre Jae Jun et moi, comme s’il nous comprenait tous deux, n’est-il pas indécis ? Au point de trahir ? Et cet autre, fils par adoption, qui se joue de tous les membres de cette famille, sans exception visiblement, car j’en suis le premier touché... le seul qui est au courant.
Malgré cela, je n’en toucherais aucun mot à ceux qui nous ont élevés, lui, comme Tae Moo et moi, ça ne regarde que nous et je suis bien trop respectueux malgré tout pour aller trahir de la sorte, MOI. Je ne comprendrais jamais ses motivations, quoi qu’il puisse me dire, il a failli à sa tâche, il a donné son corps au démon de cette famille, l’espèce de misérable qui ne savait plus quoi inventer pour se faire remarquer, et bien maintenant je sais ce qui se tramait dans mon dos... et j’ai encore plus envie de lui arracher la tête... si seulement j’en étais capable ! Je ne me salirais pas, non... il n’en vaut vraiment pas la peine. Je veux que cette vermine sorte de ma vie... à tout jamais, mais je vois bien qu’il a mis toutes les chances de son côté pour que ça ne soit pas le cas, l’avorton...
• Comment est-ce que tu as pu te corrompre à ce point... c’est inconcevable, je crois à un mauvais rêve, très sérieusement ça me dégoute...
Je fais quelques pas inutiles, il ne doit plus rien signifier pour moi, il n’est plus rien qu’un cousin qui a trahi une famille... il ne sera bientôt plus que cela à mes yeux s’il continu son petit jeu avec mon demi-frère... quelle malédiction a pu frapper cette famille pour avoir autant de malheurs ? Je me demande bien ce que nous avons fait pour qu’il y ait autant de tumultes, c’est inconcevable pour moi, ce n’est pas de l’inceste, mais étant donné qu’il est mon demi-frère, ça sera considéré tout comme et je considère l’affront envers moi, tel, qu’il est impardonnable.
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Sujet: Re: you were my brother ft. Tae Moo Dim 26 Mai - 19:01
Tu penche la tête en riant, très bref. Gardant la fumée dans mes poumons, je fais tout repasser par les narines alors que tu est sur le point de me répondre. Je sens déjà la réponse qui ne va pas me plaire du tout.
« Tu devrais le savoir... pourquoi lui, pourquoi diable, il a fallu que ce soit mon demi-frère, l’une des personnes que je hais le plus au monde... ne me dis pas que tu t’en es amouraché, je ne te croirais pas. Ne sais-tu donc pas choisir tes victimes ? Je suis tellement déçu Tae Moo... »
Je plisse les yeux, donnant un petit coup de poussoir sur le filtre de ma cigarette pour l'aider à faire tomber les cendres devenues trop encombrantes. Je ne pensais pas que tu serait aussi cru dans tes paroles. Ce n'est même pas cru, mais c'est bien tourné, avec les mots bien fait. Ce que je déteste lorsque nous sommes ensembles, entre cousin. Mais d'ailleurs, tu ne sembles plus si enclin à m'appeller ainsi, ni même à me vouloir dans ta vie.
« Comment est-ce que tu as pu te corrompre à ce point... c’est inconcevable, je crois à un mauvais rêve, très sérieusement ça me dégoûte... »
Je redresse le visage vers toi. Je crois que j'ai mal entendu. N'est-ce pas ? Non, il n'a pas l'air. Je ferme les yeux, un sourire naissant sur les lèvres. Je termine ma cigarette plutôt rapidement, et lorsque j'ai jeté le mégot,je glisse mes mains dans les poches de mon costume.
« Me corrompre ? Je rêve... » Je me met à rire doucement, je n'arriverais pas à faire semblant cette fois. « Je ne vois pas en quoi ma relation avec Jae Jun ferait que je t'ai trahi. Je ne peux te décevoir pour quelque chose que je ne contrôle pas. Tu peut être déçu de mon travail à l'égard de l'entreprise, de mes mauvaises paroles, de tout ce que tu veux, mais pas pour ça. »
Je te regarde maintenant dans les yeux. J'ai été blessé, vraiment. Je ne pensais pas qu'on jugeais aussi vite, et surtout les personnes qu'on aime. C'est douloureux, mais ma fierté m'empêche de le dire.
« Tes paroles sont ignobles, tout comme ton comportement en ce moment. J'aime Jae Jun, je ferais n'importe quoi pour le protéger. Quel est le rapport que ça soit ton frère ? Il ne porte pas ton nom, et même si aux yeux de la loi il fait maintenant parti de la famille, qu'est ce que ça peut te foutre ? »
Quoi que pour le coup d'après ce que j'ai compris, je t'en fait. Je ne comprends pas, je ne te comprend pas. Pour une simple relation, qui n'est pas simple du tout. En fait ce ne sont pas mes coups d'un soir qui te dérange, c'est parce que je couche aussi avec ton frère et mon cousin.
« Notre relation ne pourra jamais évolué, tu le sais très bien. Tu sais comment je suis, et tu sais aussi que je n'ai pas l'intention de changer. »
Je respire un bon coup, je suis plutôt impulsif, c'est l'un des défauts qui viens de mon père. Mais Jae Jun, que pense-il de ça, de toi, de moi, de nous trois ?
« Regarde plus loin que le bout de ton nez, au lieu de ne penser qu'a toi. Jae Jun est une personne bien. »
Je sens carrément la colère me monter. Tu n'arrive pas à le voir en peinture, tu ose maintenant me dire que le fait que moi et ce gosse sommes proches te dégoûte, que ça soit ton frère, que tu as l'impression que je te trahi. Venant d'un autre ça serait passer par une oreille et ressortie par l'autre directe. Mais pas toi, pas mon cousin.
« T'es donc si égoïste que ça, Gak ? Ne viens pas dire que mon comportement est dégueulasse, ou même que je me suis corrompu, car le plus inhumain de nous deux en ce moment même, c'est toi. »
Au moment même où je termine ma phrase, mon père sort et me demande si tout se passe bien. La soirée est loin d'être terminée, je le sais bien. Je te lance un regard triste, presque mauvais tant j'ai l'impression d'avoir perdu le confident que tu été. Toi qui ne m'avais jamais jugé.
« Et si j'ai fait ça pour te faire chier comme tu semble le penser, j'espère avoir réussis. »
Et je rentre, sans même me retourner, dans cette grande maison.
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Sujet: Re: you were my brother ft. Tae Moo Mar 4 Juin - 17:45
Comment ose-t-il rire... ai-je l’air si peu sérieux qu’il me prenne pour un idiot ? J’ai pourtant des paroles très convaincantes qu’elles soient appréciables ou non et je préfère encore l’honnêteté qu’il n’a pas mise en œuvre et que je m’évertue à rétablir pour lui laisser cette chance, que de laisser passer ce qui me tiens à cœur. Je n’aurais jamais eu cette conversation avec lui s’il ne m’était pas cher, c’était ce que je croyais. Jusqu’à ce qu’il me dise s’être épris sincèrement de ce faux frère... comment ? Comment peut-il ?
« S’amuser ailleurs et sortir avec lui, est-ce réellement de l’amour, tu te joues vraiment de moi ou est-ce que tu es aveugle à ce point ? Cette relation peut-être compliquée, mais il y a des choses à ne pas faire, et loin de moi l’idée de vouloir le protéger, sa vie ne me regarde pas. Mais je n’aurais jamais imaginé que tu te laisses avoir... »
Comment peut-il dire l’aimer... quand je vois ses yeux, rien ne s’illumine, et bien moins encore dans les yeux de Jae Jun, c’est une mascarade, une scène de théâtre de tragi-comique. J’aurais presque envie de rire, ce qui visiblement est le cas de ce cher cousin qui ne se gêne pas pour me renvoyer mes mots. Qu’il ne me fasse pas passer pour celui que je ne suis pas.
« Envers lui, je n’ai jamais été un frère et je ne le serais sans doute jamais. Toi qui me connais si bien, tu aurais dû le savoir. Tu parles d’inhumanité, mais comment peux-tu seulement concevoir ce genre de relation incestueuse ? Après tout, c’est ton problème à présent, puisque tu l’as décidé. Et puisque le sujet semble te tenir à cœur, qu’il en soit ainsi. »
Et il savait pertinemment que plus jamais il ne serait considéré comme confident, car ce qui pourrait retomber dans les oreilles de cet autre membre de la famille, par obligation et devoir plutôt que liens du sang, je l’évite, quitte à ce que ce soit mon propre sang que je renie. Tant pis pour lui. Je ne saurais de toute façon, y faire en sachant tout cela.
Visiblement son père s’inquiète et Tae Moo, comme le digne membre de cette famille, tourne le dos à l’obstacle, fier qu’il est. Deuxième affront qu’il ne commettra plus désormais. Je tourne à mon tour les talons pour finalement me rendre à l’université et passer quelques appels importants concernant cette société que je gère en parallèle, fort heureusement avec mon père, qui m’a permis cet emploi du temps adapté. Je n’ai aucune envie d’être gérant de cette société, mais je ne la lui laisserais pas... il en est hors de question.
Le long du chemin, je repense à cette conversation et je n’y vois aucun sens, il n’y a rien, ce n’est qu’une coquille vide, dépourvue de ces sentiments dont-il me parle. Je ne peux pas y croire et je n’y croirais jamais. Depuis combien de temps dure cette relation ? Peut-il concevoir que tous deux sont libres d’entamer d’autres relations ? Un couple aussi libre ? Laissez-moi rire. Il l’a dit lui même... il n’y aura aucune avancée, alors à quoi bon, lorsque c’est perdu d’avance, si ce n’est jouer ?
Je n’ai plus rien à lui dire, c’est fini, et bien que cette confiance que je lui accordais me fait peine, tout autant que ces sentiments brisés, et réels que j’avais pour lui, en toute innocence, tel un frère... et bien je ne regrette aucunement mes mots, car ils signent la vérité que j’ai dû découvrir, plutôt que d’apprendre de sa propre bouche. Je ne peux plus avoir confiance.
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