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 And i'm falling

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MessageSujet: And i'm falling   And i'm falling EmptyLun 4 Mar - 17:08

Tu n’as pas compris que je te laissé me choix ce soir-là et j’ai senti ton malaise, au travers du mien... j’ai préféré ne pas en rajouter et m’enfuir, lâchement, en espérant que tu reviennes sur ta décision, mais tu ne l’as pas fait et le lendemain matin, tu étais absent... le lit refait proprement. J’ai attendu, un appel, une visite, j’ai voulu me rendre chez toi... mais j’avais moi aussi besoin de respirer et je suppose que tu devais te remettre de tes émotions. Ainsi, nous nous revoyons aujourd’hui lors de cette énième réunion de famille agaçante.

Je n’ai aucune idée de l’issu de celle-ci, car elle sera différente à cause de nous. Vas-tu te lover dans les bras de Tae Mu ? Je n’en suis pas si sûr et pourtant... rien ne m’étonnerait, car j’ai pensé à noyer mon chagrin avec un autre. Je ne suis pas allé jusqu’au bout, car l’envie n’était pas présente et le dégout profond que j’avais envers ce geste ne me permettait pas de l’accomplir. J’ai fini par me rendre à l’évidence, je n’ai que toi d’essentiel... et j’ai bien peur d’avoir cédé ma chance... je suis un idiot... qui ne sait pas exprimer ses sentiments, qui les fuis, lorsqu’ils sont bien trop puissants pour être contrôlés... et qui inconsciemment dit le contraire de ce qu’il veut... lorsqu’il se sent voler.

Je passe la porte et me fais accueillir « chaudement » par mes parents, je suis le premier à être arrivé, et je ne tarde pas à saluer tout le monde pour me rendre dans le seul refuge qu’il me reste encore : ma chambre. J’y dessine encore et encore, des heures durant, avant de m’apercevoir que dans l’encre noire, de l’eau éclabousse sur ma feuille des milliers de larmes...

Ce soir-là, je n’avais rien dit, je n’avais pas agi, j’étais resté sage, à ressasser passé comme présent, mes erreurs, celles que j’avais commises, celles futures. Mes souvenirs, tout était lié à une seule personne et je crois que le fait de te voir aujourd’hui ne va pas arranger les choses, bien au contraire je serais capable de craquer... puisque je ne l’ai pas fait en temps et en heure. Pourquoi maintenant ? Parce que je ne me sens bien que dans les lieux rassurants qui m’ont aidé à lui échapper.

Ainsi, lorsque je t’entends et que les talons de ma mère claquent, je déchire ma feuille, essuyant mes yeux en allant prétexter m’être lavé la tête. Je ressors de la salle de bain annexe à ma chambre, soupirant légèrement. Ma porte est entrouverte. Si tu savais comme j’aimerais te voir la franchir... mais tu ne le feras pas, n’est-ce pas ? Tu ne viendras plus... car cette amitié si fragile que tu as acceptée n’avait aucune raison de naitre en comparaison de l’amour que nous avons découvert. Mon coeur se serre lorsque tu passes et je ne bouge plus, immobilisé par l’attente d’un geste de ta part, que tu ne feras sans doute pas.

Je respire à nouveau, lentement, me posant sur mon lit pour récupérer le carnet que j’ai quasiment rempli, à nouveau. Il est beaucoup plus organisé que le précédent, et il comprend quelques feuillets que je voudrais que tu vois... car toi seul comprendras ce qu’il en est... de l’amour, pas de l’amitié... tu es un artiste, ou tu tends à l’être et par cela même tu seras le seul à déchiffrer le message... mais je rêve... car tu n’en voudras plus. Je déglutis et m’allonge, allumant une cigarette que je laisse fumer dans le cendrier. J’espère voir mes sentiments se consumer en même temps, mais il n’en est rien...

Un frisson me prend et je me sèche la tête négligemment, assis sur le bord du lit. Je finis par la tirer de sur ma tête, mon coude posé sur ma cuisse. je ne comprends pas pourquoi je réagis si violemment... suis-je capricieux de te vouloir à ce point ? Oui... mais j’étais certain de ne pas être le seul.

Je finis par sortir, passant devant ta chambre en espérant te croiser, ou te voir seul... je pose ma main sur la poignée qui s’abaisse seule, je reste figé un moment avant de reprendre ma course, honteux. Je n’ai pas le droit... de provoquer ton angoisse encore une fois. Mais j’ai envie de te voir, de te parler... tu me l’as promis...
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyLun 4 Mar - 18:08

je me suis enfuit comme un voleur après cette nuit désastreuse . Je m'en veux ce n'était vraiment pas la chose à faire, surtout que tu dois me prendre pour un mec malpolis qui fuit les problèmes .. Mais vois tu ça comme cela? Peut être que pour toi l'épisode du baiser ne t'as pas tant marqué? Tu aurais très certainement été très cool au réveil, c'est sans doute moi qui me suis fait trop de film ... Je fais un monde d'un petit rien .
Résultat je suis rentré chez moi et j'ai essayer de dissiper le brouillard qui obstruer mon esprit avec l'alcool tout d'abord, quelques films d'amour niais puis j'ai monté d'un grand quand j'ai remarquer que mes petits efforts n'aidaient pas .
J'ai fais venir Tae Moo et on l'a fait , mais pas dans mon lit, parce que ton odeur y était encore présente ... Je suis con.

Il a réussit à faire mourir ces petites voix dans ma tête qui me disaient de ne pas t'oublier, de ne pas perdre espoir ,et je l'en remercie même si je sais qu'à trop enfouir je ne vais bientôt plus réussir à géré mes émotions et quand j'imploserai ça fera mal.
Au bout du troisième jours j'ai commencé à relativisé, seul dans mon appart j'ai posé tout le problème à plat, en tentant de prendre du recule et ça à pas mal marché ! Tu es le frère que j'ai toujours rêver d'avoir, alors je ne demande rien d'autre et certainement pas que ce semblant de relation évolue plus , nous n'avons pas ce genre d'avenir tracé tout les deux alors autant ne pas jouer avec le destin si ce dernier en à décidé autrement .
Je vais te garder en ami, continuer de te regarder de loin et être toujours présent pour toi. Je vais taire mes sentiments et attirances pour que tu sois bien ,je serai ton ombre tout ce qui pourrait t'être essentiel rien que pour justifier cette place à tes côtés que j'aurai cher payé .

Je ne te repousserai jamais car tu m'es bien trop précieux, je ferai comme toujours, ravaler mon amertume et te sourire pour ne pas t’inquiéter .

Je descend du train une fois arrivé à la gare et souffle un bon coup , le nez lever vers le ciel . Je laisse les gens autour de moi frôler mes épaules, me bousculer même , un sourire toujours tracé sur le visage; je suis près j'en suis sûr.
Mon pas et léger et j'arrive à ignorer jusqu'à devant ta maison tout les sentiments qui s'emparent de mon être . Je me contrôle du mieux que je peux, réprimant même une envie de vomir quand ta mère imbibé de parfum lève la tête pour me faire la bise . Ton père est rentré d'un long voyage, alors il me prend à part et me parle, il ne prend plus le même ton qu'avant, sa voix est plus grave et ses gestes plus virils, beaucoup moins retenu, il m'avoue me trouvait changer, en être un peu inquiet mais surtout surpris , il conclue sont court monologue par une frappe sur mon épaule et me laisse là. Je suis soulager , même si il s'éloigne sans attendre de réponse j'ai enfin eu l'impression après presque dix ans d'attente d'avoir croiser dans ses gestes et mots un peu le père que je n'espérai plus .

Mon cousin et mon oncle ne sont pas encore arrivé, peut importe je n'avais pas très envie de voir Tae, j'ai vraiment la sensation de mettre servit trop longtemps de lui, je suis blasé maintenant quand il m'approche ses regards me rendent vraiment mal à l'aise et quand nous sommes réunis je me surprend souvent à réfléchir, comme si ce qui se passer sur mon corps, entre mes jambes et dans mon cœur n'étaient plus relier ... Je me dissocie de l'instant comme je le fait dans les moments barbant, ennuyeux ou gênant . Le pauvre si il savait .

Je monte le grand escalier principal pour y déposer mon sac de voyage, je même pas envisager tomber sur toi, non j'étais bien trop secouer par cette courte entre-vue avec ton père, c'est vraiment un homme bien et il me conforte dans mes choix, je ne pourrai jamais lui faire honte en criant haut et fort que j'ai des sentiments pour son fils de sang .
Je ne peux pas lui faire ça, et je ne suis plus très sûr d'en avoir moi même envie . Je me stoppe un instant devant la porte de ta chambre, mon coeur se serre et l'air devient plus difficile à happer, je me concentre , ferme les yeux un instant puis tourne les talons pour pénétré sans attendre dans ma chambre juste en face de la tienne .
Première étape franchis, ne pas venir directement te voir après mon arrivé . Je balance mon sac sur mon lit et me dirige vers la fenêtre que j'ouvre en grand, j'ai besoin d'air !


Durant plusieurs minute je reste là , accouder à la rambarde en fer forgé, j'aime vraiment ce lieu malgré tout les souvenirs mauvais que j'y ai amasser , c'est un endroit unique, tellement reposant , ce sont bien les gens qui ternissent tout ce qu'ils touchent, une maison n'a pas d'âme avant que nous venions tout salir .
Je soupire et répond présent quand une domestique vient m’informer que le repas et prés, je ne peux plus reculer , on va se voir alors quand je passe dans le couloir de l'entrée je m'arrête devant le miroir et me recoiffe, m'essaye à quelque sourire qui seront crédible en temps voulu . Je rajuste les bandages sur mes mains et entre dans le petit salon privé, je souris à ta mère ton père puis toi avant de prendre place face à toi comme si de rien n'était . Tu es mon frère Gak et je n’espérai rien de plus . Comme tu le désir .
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyLun 4 Mar - 19:35

Nous avons été appelés pour le repas à l’instant même ou ma main avait commencé à abaisser la poignée. Je me mords la lèvre, frissonne d’inconfort et regarde le domestique en question que je remercie... bien plus qu’il ne le pense de m’avoir prévenu, mais aussi de m’avoir empêché d’afficher ma dépendance à nos moments privilégiés. Je traine le pas et m’assois aux côtés de mon oncle et de ma mère... qui ne se gêne pas pour poser sa main sur mon épaule ou sur la mienne... et plus discrètement sur mon genou. Elle a le don de laisser ces gestes déplacés devenir anodins aux yeux des autres et je me glace, me contentant de chercher à croiser tes yeux, comme pour te prendre à témoin de cette situation.

Elle ne lésine pas sur ses mots, se faisant réprimander par mon père, car elle parle de situation amoureuse, faisant référence bien entendu à ce que nous avions fait il y a quelques semaines... la tromper en répandant cette rumeur qui n’est pas si stupide en fin de compte. J’aurais sans doute préféré que ce soit véridique.

Je mange silencieusement, personne ne me remarque, comme d’ordinaire, car mon visage est impassible... sauf à toi bien sûr qui es en mesure de décrypter mes expressions à présent. Ces taquineries mal placées que Tae Mu et ma génitrice se plaisent à faire commencent à m’agacer et me torture d’autant plus que je dois prendre soir moi. Plus je te regarde, et plus j’ai l’impression que toi aussi, tu te sens mal... cela dit, je ne sais si c’est parce qu’ils t’insultent/te flattent ou parce que toi aussi tu espérais cette relation que nous ne devrions pas entreprendre ?

Je mange peu et fini par me retirer en prétextant des examens, le stress... dis-je pour mieux berner mon monde, puisqu’on a enfin daigné prêter attention à ma personne. Je me retire et reprend la direction de ma chambre pour aller dessiner, une main tremblante, ce qui me passe par la tête... des couleurs, sombres... le vide qu’il y a dans mon coeur, l’inconfort, l’insécurité de ne pas me savoir capable d’être heureux... j’ai l’impression d’écrire sur cette feuille plus que je ne dessine, et pourtant dans les traits, il n’y a aucune lettre. Cette fleur qui se fane gracieusement témoigne de ma douleur et ses pétales rouge vif sont significatives...

Tu passes avec Tae Mu devant ma porte... et je sais ce qui va se passer ensuite... ou plutôt, je crois savoir et je n’ai pas envie d’y penser. Ainsi, mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles, la porte à moitié fermée, je finis par regarder un film pour essayer d’oublier, de me déconnecter. Je ne sais pas si ça t’a affecté, j’avais cru pourtant, mais tu agis bien mieux que moi, je t’en veux... parce que tout tourne autour de toi et que tu n’as pas su me dire à quel point tu ne voulais pas de moi... comme ça. J’inspire profondément, réprimant une nouvelle fois mon désespoir... je voudrais que tu me consoles, une dernière fois... mais tu ne le feras pas.

Assis sur mon bureau, plutôt que dans mon lit bien plus convenable, j’attends que le temps passe à fixer cet écran d’ordinateur. Je m’aère même, m’aventurant dans le grand parc à grandes foulées pour qu’on me foute la paix, mais rien n’y fait, je suis surveillé... aujourd’hui, mes faits et gestes sont épiés par cette mégère insupportable. J’en frissonne de dégout et rentre une nouvelle fois après avoir pris l’air et pu sentir la fraicheur de l’hiver me manger tout cru.

Je m’allonge sur mon lit, j’entends ma mère cracher une nouvelle fois ses remarques et je devine que tu es sorti de ta chambre toi aussi... elle ne sait pas ce que tu y fais contrairement à moi, tu en as de la chance. J’aimerais te parler, mais nous ne pouvons pas, car si je ne viens pas te voir, ou inversement, nos conversations pourraient être espionnées... par ces oreilles sales... qui trainent, et c’est peu dire qu’il y en a beaucoup. As-tu seulement envie de me parler toi ? Tu m’évites si bien depuis le début de cette journée que j’en viens à me poser un bon millier de questions et à m’engrainer tout seul. Tu m’avais promis pourtant que tout se passerait bien... mais ce n’est qu’un mensonge, comme on en sert à ceux qui sont condamnés et n’ont aucune autre solution.

La porte s’ouvre et je me relève légèrement, je voudrais dormir, me reposer l’esprit, mais je n’y parviens pas et bien moins encore, lorsque je m’aperçois qu’il s’agit de toi. Je déglutis, cette fois-ci c’est moi qui attends, le coeur serré, que tu dises quelque chose... sérieux ou non, je veux t’entendre, afin de savoir ce qu’il en sera de notre relation... je me suis précipité il y a trois jours à t’avouer... si maladroitement que j’aimerais une autre chose... mais est-ce que je ne risque pas de tout gâcher cette fois ? Je t’invite à t’asseoir, essayant de retrouver mon assurance habituelle, puis prends place à ma chaise sur roulette.

Je ne t’attendais pas de si tôt, dis-je avec un léger sourire.

Car en réalité, il s’agissait d’une antithèse, je voulais que tu viennes... et je tente même une plaisanterie, une fois de plus qui n’a pas sa place... ne m’en tiens pas rigueur, j’ai peur de te perdre Jae Jun... je ne sais ni quoi dire ni quoi faire et pour une fois tu as ce rôle que je tiens tout le temps, celui de la personne qui décide... qui mène, en qui je dois avoir entièrement confiance... pour autant, je n’ai pas envie d’écouter ce que tu diras concernant notre relation... je sais que je n’en ferais qu’à ma tête et que tant que mon coeur n’en sera pas certain, je ne pourrais te laisser de répits... je veux entendre un « je t’aime aussi »...

Je me mords la lèvre, me passe une main dans la nuque et commence à gribouiller sur une feuille, à l’aide d’un stylo bille la bête qui observe du coin de l’oeil, son précieux coeur sous verre en attendant sa belle... sans la moindre certitude qu’elle le lui brisera ou non.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMer 6 Mar - 13:13

je ne pensais pas que Tae serai déjà là, ça m'ennuie un peu-beaucoup- même mais je ne laisse rien voir et lui accorde à lui aussi un sourire poli au moment de prendre place à table .
Le diner commence, je ne prend pas part à la conversation , comme à chaque fois je me contente de garder la tête baissée et de faire honneur aux plats servis . Alors que nous en étions aux menu principal ta mère, cette pervenche commence à reparler de notre "petite blague idiote" comme elle le dit si bien ,survenue la semaine dernière . Ton père rit discrètement en m'offrant un petit clin d'oeil joueur, comme si après tout ce temps je cherchais encore à attirer leur attention par n'importe quel moyen. Je n'ai pas de crédibilité à ses yeux .
Je lui répond faussement coupable par un sourire complice mais je foudroie ensuite ta mère du regard, les traits crispés . Pourquoi fait-elle ça? Mon oncle n'avait pas à attendre ça, et Tae n'avait très certainement pas envie d'y repenser, je sens déjà son regard brulant de colère sur moi, alors que je n'y suis pour rien.
Je me renfrogne mais reste tout de même convenablement bien assit, je dois être correcte à table même si j'aimerai me lever et aller défaire toute ses boucles ridicule dans les cheveux de cette vieille peau .

Elle ne m'a presque pas regarder du repas,pourtant je me sentais observer, ça ne venait pas de toi ,encore moins de ton père ou de mon cousin . Peut être que je ressentait quelque chose? Comme un appel muet ? Je me mord la lèvre cette sensation deviens de plus en plus oppressante, j'en viendrai même à demander de quitter la table sans attendre le dessert .

*

Finalement j'ai tenu jusqu'au café, car à l'instant ou mon couvert toucha mon assiette un sourire malicieux à étirer les lèvres de ta génitrice et ma glacé le sang .Ce geste m'a alors suffisamment intrigué pour me laisser reprendre place à table et prétexter avec un faux sourire, une vulgaire chute de serviette , elle m'avait provoqué j'allais l'observer de plus près .

Depuis le début de cette soirée elle n'attendait qu'une chose, que je me sente mal et que je puisse enfin débarrassé le planché . Mais pourquoi?
Mon regard plein d'interrogation cour sur sa personne, je suis songeur et un peu perdu, elle ne peut pas seulement détester ce que je suis, non il y a forcement autre chose .
Est-ce , ce que je représente pour toi aujourd'hui qui l'a dérange tant? Plus j'y repense plus cette hypothèse parait crédible . Elle a toujours imploser quand nous étions tout les deux , elle cherchait constamment à nous monter l'un contre l'autre pour s'assurer qu'on ne se liguerai pas à deux contre elle . Qu'à t-elle à cacher ?
Petit a petit une idée fait son chemin dans mon esprit, j'y avait déjà songé pour dire vrai mais à chaque fois je l'a rayer, prétextant n'avoir pas assez connu ma mere pour distingue la différence entre un amour maternelle et quelque chose de plus malsain .

Mais à présent je ne suis plus sur de rien . J'ai fréquenter des garçons,certains étaient jaloux et plus je compare plus je trouve qu'elle adopte certains de leur comportement lorsque je suis près de toi . je n'ai pas envie de spéculé là dessus car c'est sale et vraiment improbable, mais tout de même le doute se créer en moi et je n'arriverai plus à l'ignorer .

Le repas se finis, je monte directement dans ma chambre je souhaite être tranquille mais Tae m'attrape par le poignet et ne me laisse pas le choix . Je me laisse donc trainé jusqu'à mon lit et allongé dessus, allez qu'on en finisse j'ai d'autre chose plus importante à faire, une histoire à régler, avec toi cette fois .

C'était long, laborieux et au final je l'ai satisfait sans avoir eu à retirer mes vêtements . Je suis tout de même aller prendre une douche pour me changer les idées, plus je suis proche de lui plus j'ai l'impression de m'éloigner de toi . Tu avais raison cette après midi là quand tu m'as tirer à part dans ton petit jardin privé, je n'avais pas voulu t'écouter car j'étais encore méfiant vis-à-vis de tes attentions, mais je sais que déjà j'y avais songer .
Je ne suis qu'un jouet pour TaeMoo, il n'est plus le gentil cousin qui agissait dans le simple but de me venir en aide, maintenant chacun de ses actes à mon égards doit être récompenser, il songe d'abord à ce que ça lui rapportera … Nous avons grandit , lui a finis par comprendre tout l'intérêt qu'il avait à être le seul juste envers moi .

Je sors habiller d'un short de basket et d'un t-shirt délaver, mes cheveux gouttent encore mais j'avais trop envie de te voir pour m'étendre plus longtemps dans la salle de bain.je rentre dans ta chambre quand je note que ta porte n'est pas fermée, c'est curieux en dix ans c'est la première fois que cela arrive, souhaitais tu que j'arrive sans que tu ne le saches?
Mon coeur se serre au moment où nos regards se croisent et que tes lèvres articules cette phrase légère . Je baisse les yeux j'ai vraiment la sensation de perdre mon temps, de mettre fait des films à ton propos,mais je dois garder espoir et essayer de passer outre les appropries .
Je m'approche sans rien dire, mes pieds nues et encore mouillés foule le tapis duveteux près de ton lit, je souris sous cette caresse agréable et viens prendre place à coté de toi, te donnant un léger coup de fesse pour que tu me laisse m'assoir sur ton gros fauteuil .

Ce que tu griffonnes ne représente encore une fois rien du tout, je n'ai pas envie que l'art devienne ce genre d'exutoire pour toi, j'ai peur que ton talent en prenne un coup et que tu ne sois plus capable que de faire ce genre de chose pour pansé tes plaies et faire taire ta souffrance .
J'attrape un stylo dans le pot sur ma droite et commence, dans un petit coin de ta large feuille à tracer des petites arabesques d'enfant, à main lever je dessine plusieurs rond et carré, tous aux lignes entremêler . Un sourire toujours au lèvres je début enfin le tracé de deux caractère, des signes chinois , ton nom et le mien .

Je me sens apaisé, l'endroit aussi parait moins chargé par ta peine et j'espère en être la cause . Ma joue finie par doucement se poser contre ton épaule et ma main libre, celle pendue entre nous deux agrippent d'une manière un peu brutale ton poignet . Je noue nos doigts ensemble et tourne la tête, pressée ma bouche sous ton oreille, sur ce carré de peau si fragile et érogène .
" Je suis là maintenant …"

Il souffre trop, je sais , j'ai compris, qu'il allège son cœur comme il l'entend je pourrai être se réceptacle, qu'il n'est pas peur de me choqué, je me suis blindé avec le temps, qu'il n'hésite pas je ne le quitterai plus .
On reste dans cette position un long moment, les paroles n'ont plus lieux d'être toutes nos pensées transparaissent par nos gestes, parfois la pression de ses doigts se fait plus fortes sur les miens, alors je renforce ma prise également, je veux lui démontrer que je suis capable de le soutenir , de l'épauler comme il l'a toujours fait avec moi.

Après un temps indéterminée je quitte le bureau et viens me placé sur ton lit , les bras croisé derrière la tête je fixe pensif ton dos vouté , je ne voulais pas marqué une distance entre nous, j'avais juste besoin de mettre mes idées au clair, pour être sur de ne rien foiré.
Une de mes mains glisse dans ma nuque trempé par le jet de la douche, je tâche certainement tes oreillers mais je ne m'en fais pas,tu n'es pas en état de m'engueuler pour si peu .
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMer 6 Mar - 17:44

Tu ne m’as pas regardé une seule fois, j’ai à plusieurs reprises enlevé sa main de ma jambe, tenté de la repousser, je n’ai pas mangé grand-chose et j’ai du supporter plus de la moitié du repas ainsi. Tu ne m’as pas vu, tu ne m’as même pas lancé une seule remarque et le silence que j’offre ne fait que renforcer les contrariétés de ma mère. Je me mords la lèvre et m’enfuis quasiment, rejoignant ma chambre pour dessiner... des oeuvres bien tristes et épurées à souhait, cela dit, mon inspiration n’est plus, car j’imagine ce que tu fais avec Tae Mu dans cette chambre. Je frissonne d’horreur et me rétracte. Je ne devrais pas t’aimer ainsi, car tu me feras du mal... à être avec lui, comme avec n’importe qui d’autre. Mais pourtant je ne contrôle pas...

Je soupire et tu entres enfin, m’arrachant à mes pensées. Tu as la tête trempée et je ne préfère émettre aucune remarque à ce sujet là. Tu t’approches lentement et te poses à côté de moi. Tu ne t’intéresses pas longtemps à ce que je fais, toi qui aimes tends me voir dessiner. Alors, je te laisse m’ôter le stylo des mains pour commencer à remplir la feuille d’un motif simple et pourtant qui n’est pas à la portée de tous les âges. Quand nos prénoms apparaissent, je souris, puis me mords la lèvre lorsque ta tête rencontre mon épaule, frissonnant, à la fois de plaisir et d’un certain malaise... tu es la source de mon inspiration, en plus d’être mon rayon de soleil au travers de la nuit. Je me mords la lèvre encore et te laisse entremêler tes doigts aux miens.

C’est à ce moment que tu me promets d’être là... tu as compris et je craignais ce moment, bien que les signaux étaient évidents et que je préfère que tu saches, j’en ai honte... j’ai peur d’être comme elle, avec toi. J’ai peur que l’on me prenne pour fou à parler ainsi de ma mère... j’ai peur de parler d’elle, de ce problème qui ne nous concerne que tous les deux. Ma main tremble dans la tienne et je suis à deux doigts de craquer, immobile, complètement tétanisé par tes gestes et pourtant tu restes avec moi même si tu t’éloignes pour que je reprenne sans doute des couleurs.

Je te laisse faire, mes coussins seront mouillés, mais ça n’est pas ma principale préoccupation. Je suis bien trop perturbé par ce que tu viens de dire et je tente à nouveau de finir ce travail dont j’avais fait les bases au crayon fin, heureusement pour moi. Je dessine plus lentement, cela dit avec la même précision, mais je ne suis pas concentré. Mes pensées sont toutes tournées vers toi à qui je lance certains regards de temps en temps. Finalement, je l’entends à la porte et je retiens ma respiration, comme si je pouvais par ce geste me rendre totalement invisible. Ma main tremble à nouveau, car tu sais à présent ce qu’il en est et j’ai énormément de mal à le cacher lorsque je suis aussi vulnérable que maintenant. Elle veut entrer, vérifier que tu n’es pas là... et toi, alors que j’ai le nez sur une feuille vierge, tu commences à gesticuler sur le lit, en laissant échapper des bribes de mots à peine perceptibles, juste assez pour qu’elle s’offusque et tente d’ouvrir la porte, préalablement fermée à clé.

Je te regarde, ne comprenant pas où tu veux en venir, alors qu’il y a quelques semaines tu m’avais presque craché dessus... voilà que tu assumes ces rumeurs fondées cette fois-ci par tes soupires. Mais au plus je te regarde et au plus j’ai envie que cela se produise réellement, au point que je vienne docilement t’arrêter, lorsque ta main remonte sous ton tee-shirt. Nous voilà face à face, le visage à quelques centimètres du tien, au point que mon coeur vacille...

C’est difficile... de prétendre que je n’ai aucun sentiment pour toi... pardonne-moi

Dis-je finalement, la voix tremblante, alors que je m’approche pour déposer mes lèvres contre les siennes, profitant de ses cheveux mouillés pour refroidir ma tête et conserver ainsi le peu de lucidité qu’il me reste encore. J’observe ensuite, lorsque nous nous arrêtons, ton corps, au dessous du mien, constatant nos positions respectives et notamment ce piercing par le biais de ton haut relevé. J’y passe ma main, caressant le bord pour parfois venir sentir sous ta peau ce qui n’est pas visible du bout de métal. J’essaye de me distraire comme je peux et de me concentrer sur autre chose que tes soupirs, mais tes yeux, d’un gris bleuté me font mourir un peu plus d’impatience, comme de peur de ne pas pouvoir t’avoir pour moi. Je me mords la lèvre et caresse ta joue... je voudrais savoir, si tu assumes entièrement ou non la responsabilité de ce que va engendrer cette supercherie... qui n’en est plus vraiment une à présent, n’est-ce pas ?

Combien de fois je t’en ai voulu d’être si désirable, d’accepter sans condition qu’un homme s’immisce entre tes longues brindilles pour te donner du plaisir ? Je me rends bien compte à présent que c’était peut-être par jalousie et je m’en mords les doigts de t’avoir fait souffrir et t’avoir traité à tort de tous les noms possibles... j’étais influencé sans doute, mais j’ai ma part de responsabilité pour ne pas t’avoir laissé la chance de t’expliquer, jamais. J’ai honte... de t’entendre et de te désirer ainsi, alors que derrière cette porte, des personnes que nous côtoyions tous les jours il y a quelques années, et avec qui nous devons par obligation partager des week-ends peuvent être à l’écoute de nos agissements. Mais tu me fais perdre la tête et ma raison m’aurait dicté de t’arrêter et de refréner mes envies, pourtant... ce n’est pas elle qui parle... et je me sens bien plus stimulé par mon coeur que ma raison... chose que je n’aurais jamais cru possible, de me sentir bien plus libre. J’essaie à nouveau de t’embrasser, mais tu refuses, détournant ton visage pour me nicher contre ton épaule, que je mords alors à défaut de pouvoir t’embrasser, me demandant bien pourquoi.

Ma main occupée à caresser ton bas ventre est bien vite rejoins par l’autre, sur ta cuisse, que je tire contre moi, en t’intimant une étreinte que je veux docile et que je ne parviens pas à maitriser. Au fond, c’est bien la première fois que je perds mes moyens, je suis indécis et ce petit jeu poursuit son cours en attendant... il sera bientôt trop tard, es-tu certain de vouloir franchir ce pas avec moi ? Je le souhaite de tout mon coeur...
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptySam 9 Mar - 12:53

Je me demande si tu as déjà fixé ce plafond, si tu t'es déjà posé pleins de question en gardant le regard river sur sa charpente apparente ? C'est stupide mais j'aime bien me dire que nous avons la même façon de réfléchir, de se couper du monde en se concentrant sur un point, rien que pour rassembler mieux nos idées .
Du mouvement derrière la porte de ta chambre me fait réagir, c'est elle ? J'en suis même sur elle a dû me guetter, et quand elle ne m'a pas vu retourner dans ma chambre le doute l'a envahi . Elle me dégoute .

Mes paupières se ferment, je n'ai pas envie de la voir, même si je sais que le battant est verrouillé, j'ai l'impression de ne pouvoir rien faire contre ses choix, et je me met à ta place cette impuissance qui a dû t'habiter tant d'année, cette frustration qui a grandir à mesure que ses approches incestueuses se faisaient plus poussées.. Tu es fort malgré tes crises de larmes incontrôlable, parce que moi je sais, qu'à ta place je n'aurai pas supporter, et nous n'aurions pu être réunis comme maintenant .
Un feu anime le creux de mes reins ,doucement il crépite sous ma peau et me fait me tendre par moment, pourquoi j'en ressort excité? C'est juste la situation qui me donne chaud, pouvoir la faire rager et te libéré de ses griffes par la même occasion . Je lui en veux d'être la source de ton malêtre et du temps perdu . Sans son appuis nous aurions pu être de vrai frère, être ensemble depuis notre enfance, lier par cet attache, ce fils rouge invisible qui aurait dû nous unir jusqu'à la mort .
Je n'ai pas envie de me dire que sans son acharnement pour nous maintenir éloigner jamais je ne t'aurais vu comme un potentiel partenaire, comme un ami, comme un amant . Ne lui donnons pas autant d'importance , c'est nous qui avons changer le destin et ce sont nos sentiments qui ont pris les commandes du reste, nous ne faisons que subir ce qui était déjà écrit .

Mes soupires se font plus prononcés,et les spasmes qui prennent mon corps ; plus précisément mon bassin ne sont pas feint, pire encore quand je le réalise mes dernières retenues lâchent, et je peux me laisser allé, envelopper par ce plaisir que tu m'offres sans même me toucher .
Je suis connu pour être sensible, tout mon corps est érogène , incandescent , dans l'attente d'être choyé je veux sentir tes mains à la place de la mienne, sous mon t-shirt ,je t'en supplie effleure ma peau , baise la.. lèche la..
Un gémissement m'échappe encore, je n'en peux plus,fait le ...

"jt'en pris....hn..."

mes doigts agrippent la couverture et mes dents percent ma lèvre inférieur, la plus pulpeuse celle que tu avais suçoter avec gourmandise si tu savais dans quel état tu me mets ..
Ton corps glisse sur le mien par maladresse, mais trop tard tu es mien, tu ne m'échapperas pas , plus .
Nos bouches se lient, je pousse un gémissement de soulagement, mes mâchoires se mouvent lentement, lascivement, je veux profiter de ta langue joueuse ,de la pulpe de tes lèvres si douces , humides et chaudes.Nos souffles tremblants se mêlent, nos corps se collent, nos peau se frôlent et m’électrise, je perd la tête , tu me rend dingue je ne fais que sourire et soupirer, mon corps frémis parle pour moi,montre les choses que je ne peux pas dire, je n'ai jamais réussit à mettre des mots sur mes ressentit alors je comble ce manque en laissant tout mon être s'exprimer sans retenue, ça te flatte ? C'est le but .

Je suffoque, tu m'étouffe,ton étreinte serre mon cœur, je halète et n'en pouvant plus je met fin au baisé, mais je ne veux pas que tes lèvres sois sans actions alors ma prise dans tes cheveux se fait autoritaire je t'offre ma gorge en tendant le cou sur le coté, je continue de gémir ,ton nom surtout ...
Mes mains glissent sur ton dos, caressent ton échine au travers de ta chemise, je suis frustré j'ai envie de sentir ta peau, je sais que c'est mal , que je ne dois pas m'emporter, je voulais juste jouer, provoquer cette mère indigne, je ne veux pas gâcher notre première fois ..
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptySam 9 Mar - 21:17

Tes soupirs de plus en plus osés ont raison de moi. Peu importe les coups qui se font insistants à ma porte, je n’entends et ne voit que par toi. Lorsqu’au-dessus de toi je te vole un baiser, tu daignes ouvrir les yeux et me regardes, le plaisir t’envahissant autant que moi. Je frissonne lorsque tes mains se posent dans ma nuque et glissent sur mon dos. Tu suppliais, était-ce réel ? Ou souhaitais-tu simplement agacer ma mère ? Je me mords la lèvre, t’entendre prononcer mon prénom de la sorte m’arrache des frissons incontrôlables et voilà que je te mords le cou, me plaisant à y faire des marques.

Ce lien que nous sommes en train de créer, tu ne pourras plus t’en défaire, c’est une promesse que je te fais, car je suis obstiné et tu le sais, je n’aime pas faire les choses par obligation et je suis certain que dans ce domaine il en est de même pour toi, ainsi, nous sommes fait pour nous entendre, nous allons briser les règles et nous complaire du résultat, difficilement au début je suppose, mais nous ne sommes pas faibles. J’oublie toutes ces pensées d’après, me concentrant sur le présent en te volant encore quelques baisers, souriant en sentant ton corps réagir contre le mien qui en fait de même. Il est encore temps de s’arrêter, mais je n’en ai pas envie, je veux profiter de ce « oui » que tu m’offres.

Tes yeux croisent parfois les miens et je soupire à mon tour contre ton oreille que je viens mordre avant de t’enlever, profitant du passage de mes mains sur ton corps, ton haut, délivrant un peu de cette chaleur étouffante, parsemant ta peau de baisers délicats jusqu’à atteindre ton nombril percé. Ma langue s’y attarde, jouant avec, suçotant ta peau dont je me délecte. Tu es si désirable que j’en perds la tête, je sais que nous ne devrions pas, mais je ne peux pas nous laisser dans cet état, j’ai besoin d’assouvir ce désir, ne serait-ce que partiellement pour sentir que tu m’appartiens, définitivement.

Ton jean me gêne, mais il est la limite que je ne dois pas franchir, ainsi, je reviens contre ton oreille pour te susurrer à quel point tu me rends fou, à quel point je suis torturé à l’idée que nous ne puissions pas aller jusqu’au bout, que nous soyons ici plutôt que chez l’un d’entre nous. J’ai besoin de ton étreinte, d’être rassurer et de te faire comprendre que je ne te laisserais pas, que nous les affronterons tous les deux. Je mords ta lèvre, encore, et tire tes hanches contre les miennes, souriant en entendant les plaintes contre la porte de ma chambre. Qui est-ce ? Je n’en sais rien, je n’écoute pas, je m’en mordrais surement les doigts, mais je n’ai plus envie de les écouter.

Le savais-tu ? Que tu es le premier homme à me faire cet effet ? Que tu m’as toujours attiré ? Moi-même je n’en ai pris conscience que très tard et voilà que maintenant j’en prends l’habitude... très rapidement, de t’aimer si fortement sans trouver cela étrange. Je souris, impatient de te faire mien, de te faire comprendre que tu ne trouveras pas d’équivalent, car nous, c’est différent... car nous nous aimons, n’est-ce pas ? J’ai peur que tu me répondes « non » et finalement, les tambourinements à la porte ont raison de mon arrêt. Je te soulève, contre moi, t’embrasse encore et regarde cette fichue porte. Devrions-nous la franchir une bonne fois pour toutes ?

Est-ce que tu ressens la même chose que moi ?

Tu ne le sais sans doute pas, ce que je ressens, mais tu peux aisément deviner, mon regard se trouble, par le plaisir, par le doute, par la peur... que tu n’as vu que très rarement dans mes yeux. Je te regarde, déterminé, caressant tes hanches sous ton haut, histoire de t’adoucir un peu que tu ne t’inquiètes pas. Je saurais me comporter quoiqu’il advienne, mais il me faudra du temps si tu me brises le coeur. Peut-être est-il trop tôt encore pour poser cette question, peut-être que la porte s’ouvrir au moment même ou tu voudras prononcer les mots que j’attends si ardemment. Mais ne me laisse pas dans l’attente trop longtemps, car je vais surement y laisser ma raison.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyJeu 14 Mar - 16:12

Tu me marques, j'aime cette idée, je t'y incite même c'est tellement plus significatif pour moi que de long baisés langoureux .Mes doigts s'entremêlent à tes cheveux, ils ont toujours été en friche, tout décoiffés jamais peignés moi j'aimais les petites boucles dans ta nuque mais ta mère te réprimandait toujours elle disait que ça te donnait un air négligé alors que moi j'y voyais plus ton côté sauvage ,libre qui transparaissait par ces petites mèches noires.
Quelque chose se passe dans mon esprit ,comme un déclic je n'ai pas une seule fois pensais que ce que nous faisions était mal ,punissable , j'avais depuis longtemps espéré que tu m'accorde ces chaudes attentions, que tu m'adresses des regards aussi lourds de sens que flatteurs , je n'ai jamais voulu être plus désiré que par toi et aujourd'hui mon rêve se réalise .
Quand on est enfant on souhaite réussir professionnellement, gagner beaucoup d'argent sans fournir de réel effort et bien moi je ne voulais qu'une chose, que tu me remarques que tu fasses de moi le garçon le plus heureux, que je brille grâce à toi ,que tu me reconnaisse comme tout ces chefs d’œuvres qui naissent de la pointe de ton pinceau .
Il te faut une source d'inspiration aussi parfait que je me force à l'être, mon visage j'aimerai qu'il te plaise parce que je me suis soumis à la moindre de tes exigences, que crois-tu? Qu'en sortant du collège je ne t'espionnais plus? Alors que tu allais flâner au parc avec des amis plutôt que de rentrer sagement à la maison? Ces filles, elles avaient toujours un petit plus ,elles n'étaient pour la plus part pas entièrement de sang coréens, j'en ai donc déduit que tu aimais les visages singuliers, aux traits fins, harmonieux . Moi aussi j'ai des grands yeux pas vrai? Après des heures d'acharnement devant mon miroir, la col pour paupière je peux t'assurer que c'est douloureux la première fois et les résultats aux début pas très joli.. Mais je ne regrette rien , ce n'est qu'un infime sacrifice je pourrai faire bien plus pour toi, ne me met jamais au défi .

Mon haut remonté jusqu'à sous ma nuque dégage mon torse et lui offre le champs libre pour découvrir ma peau, ça me fait rougir mais au plus profond de moi je sais que je n'attends que ça . Mes doigts maintiennent le tissus, parfois je couvre mon visage avec surtout quand sa langue mutine vient jouer avec le bijou qui perce mon nombril . C'était une envie comme une autre sur un coup de tête, je n'avais que seize ans, j'avais trouvé ça joli sur une de mes camarades de classe alors l'après midi même j'étais aller m'en faire faire un , Celui au téton est plus récent, car c'est un endroit très sensible, qui à un sens bien précis lorsqu'il est habiller par un anneau d'argent, et à cet âge là je n'étais pas encore vraiment accros au sexe, je découvrais à peine ça alors mon esprit n'était pas obnubilé par l'envie de décuplé mes sensations en me mutilant volontairement le mamelon.
Ces mouvements sont grisant , sa langue est chaude et semble expérimentée ça me fait sourire car je me dis comme ça que nous avons bien grandit, chacun de notre coté nous nous sommes instruit auprès d'hommes ou de femmes pour lui, juste pour pouvoir aujourd'hui nous réunir et mettre tout ça en pratique , même si j'aurai aimé être avec lui dés que ces sentiments ont pris possession de mon cœur je me dis que nous aurions peut être été trop gauche? Et que notre manque d'expérience aurait très certainement eut raison de notre amour? Car je me connais trop bien, même si j'aime quelqu'un si jamais le désir de découvrir de nouvelles choses devient trop grand je plaque tout quitte à regretter ensuite ..


Aujourd’hui je me sens suffisamment sûr de moi, mature pour accepter les conséquences de nos actes, pour imaginer une future vie à deux, même si notre histoire ne dure qu'un temps.Je n'ai pas forcer les choses lui non plus, même si nous en avions envie tout les deux nous avons su attendre le bon moment, laisser le temps nous réunir, car nous étions destiné à être ensemble .
Cette idée me réchauffe le cœur, je souris d'une manière différente, je l'aime et ça je l'ai toujours su, mais que lui me regarde de la même façon ,choie mon corps et mon cœur de la manière dont je rêvais , c'est tout simplement trop beau pour être vrai .

"Pince moi..."

Alors que je te demandais ça pour m'assurer que je ne dormais pas, les coups portés à la porte se sont intensifiés, elle rage vraiment et moi j'en ai oublier de simuler, tout les sons qui sont passés par mes lèvres étaient véridiques tu me fais vraiment un effet monstre, le moindre de tes mouvements, de tes gestes sur mon être me font trembler et devenir faible . Tu est aussi déstabilisé que moi, l'excitation va nous quitter, ça sera brutal car ta mère s'entête à ne pas vouloir te libéré, elle est là elle se fait mal à assister passivement à notre union, je me sens un peu sale nous ne devrions pas être si proche alors qu'elle est là elle représente une mère de substitution pour moi et en restant dans cette optique tu es bien mon frère . L'inceste n'est pas permit .
Mes pupilles ont repris une taille normales ,je plonge mon regard dans le tiens, tes mots me gêne pourquoi as tu toujours besoin que tout soit couché sur papier? Ne te laisses tu jamais porter par tes pulsions? Par tes envies? Elles ne te suffisent pas à comprendre? Je ne peux pas te dire ce qui pourtant anime mon cœur à chaque fois que je suis près de toi, oui je t'aime idiot mais j'ai finis par oublier comme on fait pour les dire, car toutes ces années à souffrir mon décourager à passer à l'acte . Mon corps à moins souffert de tes brimades que mon esprit, alors laisse le parler à ma place et cesse de vouloir toujours tout obtenir dans la seconde, tu es capricieux mais tu vas devoir apprendre à être patient avec moi .
Mon silence te fais douter et sans doute pâtir , mais j'ai besoin de temps . Doucement ma main glisse dans ton cou puis sur ta joue ,je te souris, tu es beau même quand tes yeux trahissent ton trouble, je m'approche et souffle ton prénom contre ta bouche entre ouverte, je clos alors mes paupières ,le torse pressé contre le tiens un bras tendu vers l'arrière je t'offre un baisé passionné, à couper le souffle qui fera taire un temps tes questionnements, ne doute plus, je t'aime .



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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyVen 15 Mar - 18:06

Tu aimes et je le vois, ta lèvre inférieure que tu mords si ardemment me le confirme et me font sourire alors que je m’attarde sur ton nombril. Aussitôt tu caches ton visage et je me plais à imaginer que tu en as envie plus que moi, revenant occuper tes lèvres à autre chose qu’à te torturer, car moi aussi je n’en peux plus d’attendre et de faire durer le plaisir en sachant que nous ne pourrons pas aller jusqu’au bout. Tu me demandes de te pincer et je m’exécute, redoublant encore d’effort pour marquer ta peau de petites traces violettes dont tu sembles te délecter. J’entends encore ses pleurs et je frissonne d’horreur, oubliant rapidement, car tu m’obsèdes. Je voudrais te dire à quel point tu es important, tu as su faire ta place et je te pose cette question par crainte que la réponse ne me convienne. Pourtant, alors que tu me regardes, je perçois, pour la première fois tes pensées.

Tu ne le diras pas, tu me le feras ressentir, je ne suis pas comme ces hommes que tu veux séduire et qui, de façon réciproque, sont de passages. Je ne veux pas être comme mon cousin, celui qui te domine et fait de toi un objet de collection plus qu’un être à chérir. Je te mords encore, profitant de ton corps que tu m’offres, j’hésite à passer la limite que je me suis seul imposée et finalement immisce une main contre ta hanche pour la glisser dans ton jean, contre ton boxer, je ne m’y attarde que quelques instants, car les sensations semblent se décupler et c’est mauvais signe. Je suis frustré de ne pas pouvoir poursuivre et te le fais bien comprendre, redevenant un peu plus doux dans mes gestes, mes baisers et ces caresses que j’effectue sur ta main dans ma nuque, avant de poser mon front contre le tien. Nous devrions arrêter... elle sait, elle va tout tenter, mon père nous déshéritera, ce n’est pas ce qui me pose le plus problème, je ne veux pas que tu perdes ce confort habituel... cette complicité naissante entre lui et toi, que je n’ai jamais réellement eu.

Je me mords la lèvre et plonge mes yeux dans les tiens, est-ce que tu devines que nous allons devoir tous les affronter et que tu vas devoir t’expliquer avec Tae Moo ? Est-ce que tu as une idée en tête pour éviter le pire ? Je me redresse, en même temps que toi, très lentement et te vole un dernier baiser en route.

Je suis prêt à les affronter, mais toi, est-ce vraiment ce que tu veux ? Plus je te regarde, plus je me dis que oui, que nous devrions le faire au plus tôt avant de ne plus être en mesure de nous en défaire... je pense parfois au complot d’être si proche de l’un et non de l’autre, que chacun trouve une attache... mais ma mère n’a pas su faire la sienne, et fort heureusement d'ailleurs, car j’en tremblerais presque tellement elle m’écoeure. Je te souris, j’ai peur, évidemment, mais je ne te le montrerais pas, je veux être fort, bien que tu saches qu’au fond, je suis des plus délicat... je suis comme ce coeur de glace emprisonné dans un coffret précieux et gardé par des millions de soldats dans un château lointain.

Je souffle légèrement contre ta nuque, te cherchant passivement, je cherche ton regard une nouvelle fois, essayant de retrouver mon calme, car tu as semé le trouble en moi plus que je ne l’aurais cru. Je souris, de m’être laissé avoir comme un enfant, apprivoisé de cette façon.

Nous devrions leur fausser compagnie

Et ce, pour toujours, mais je ne sais pas si tu partages cet avis, c’est un faux conseil que je te donne, j’attends encore une fois que tu me guides alors que je te donne le fil conducteur de l’histoire que nous sommes en train de créer, il ne tient qu’à toi de le saisir tout de suite, ou plus tard... mais j’ai peur que les péripéties soient bien plus douloureuses si nous n’agissons pas maintenant... cela dit mon courage sera le même tant que j’aurais ton soutien, car ce qui m’importe dans cette maison, c’est toi... et uniquement toi. Je me lève, j’attends, je trépigne, me sentant des ailes pousser, pour la première fois de mon existence, je t’en supplie ne les brise pas... viens avec moi...
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 13:11


Les choses se calment d'elles mêmes, ses touchés se font moins appuyés, moins poussés,même ses baisés brûlants se résument à présent par de légère pression sur ma peau .
Je reprend peu à peu mes esprits, nous l'avons compris tout les deux il nous est impossible de faire ce genre de chose ici ,entre ses quatre murs alors que nous les haïssons chacun pour une raison différente qui se rejoins néanmoins .
Je me glisse hors de ses bras et me retrouve assit au bord du lit, tout près de lui, j'ai du mal à réguler mon souffle et les battements de mon coeur, si seulement nous n'avions pas attendu aujourd'hui pour tout ce dire ou tout du moins se faire comprendre, peut être que je ne serai pas autant frustré . Mais c'est ma faute, peut être plus que la sienne car je me suis entêté tout ce temps à ne vouloir le voir que comme un frère uniquement alors qu'au plus profond de moi je savais que cela n'était pas faisable .
Tu te presse contre moi et j'en suis troublé, ton souffle caresse ma gorge, je ferme les yeux et hésite un court instant avant de faire passer mes doigts dans tes cheveux mi-long . je ne sais pas , je ne sais plus, je suis persuader de vouloir t'apporter tout ce que tu désire, d'être le seul dans ton coeur et pouvoir te montrer au combien je tiens à toi . Mais d'un autre coté on ne peut pas tout plaquer sans réfléchir, sans se dire que nous ne faisons pas une grosse connerie , tu es l'héritier directe de la multinational Lee, tu ne peux pas cracher dessus sous prétexte que tu t'es entiché de moi … Un étranger qui ne vous à apporter que des ennuies depuis que je suis arrivé ici.
J'avouerai aussi n'avoir pas envie que ton père m'adresse un regard transpirant le dégout qu'il éprouvera à mon égard quand il saura pour toi et moi, mais je redoute également autre chose ; qu'il refuse carrément de me revoir, qu'il me fasse chasser de chez lui par les employés.. Je n'aimerai pas être rejeter par l'homme que je considère aujourd'hui comme mon père . Je ne peux pas soutenir ton regard je sais que tu as besoin de moi ,que je t'épaule et que nous allions tout les deux dire toute la vérité, toi tu as toujours été si libre, tu n'as pas d'attache ici et je crains n'être qu'un prétexte qui t'as servit de déclic pour oser faire ce dont tu as toujours rêver ; couper tout lien avec les tiens .

Je baisse les yeux, je sais que je te déçois et après avoir passé un moment très agréable entre tes bras je subit à présent le douloureux retour de bâton, je suis incapable de tenir mes promesses, je suis comme toute ces personnes qui t'ont fait croire à des choses, rien que pour se jouer de ta crédulité . Ma main glisse sur la tienne, je veux me rassurer, sentir que tu ne m'en veux pas, que tu ne veux pas revenir sur tes paroles et actes, que ce qui a été dit était tout réfléchis ,que tu assumes tout et me pardonne ce manque de courage .
Je te promets que je ferai des efforts, que je plaquerai mon cousin sans remord ,qu'un jour j'irai gifler ta mère et lui dire en face tout ce que je pense d'elle, mais avant ça je dois m'assurer qu'entre toi et moi c'est sérieux . C'est peut être égoïste mais je n'ai aucunement envie de me retrouver sans rien une fois que j'aurai définitivement tirer un trait sur ta famille , je veux que toi et moi soyons toujours ensemble sinon j'aurai l'impression de mettre fait manipuler.

"écoute… Sortons de cette chambre, je te protégerai d'elle, elle n'osera rien te faire mais …Je serai incapable d'affronter le regard de ton père si jamais il apprenait ce que nous avons fait et …et les sentiments que nous avons l'un envers l'autre . Tu es courageux Gak, mais moi pas .Je ne peux pas perdre encore une fois ma famille même si celle-ci ne m'a jamais considéré comme l'un des leurs. Essayons, voyons si toi et moi ça peut fonctionner et je te promets que je trouverai le courage d'assumer …mais pas là , alors que nous n'avons rien vécu encore, c'est trop tôt … les … les sentiments ne font pas tout . S'il te plait ne me rejette pas ."

Doucement mes bras entourent son cou, je presse ma joue contre la sienne et rougis, je tente de contrôler les tremolo qui secoue mon corps, je ne veux pas qu'il me pense en plus faible à pleurer si rapidement . Mais que veux -tu quand il est question d'abandon je ne rigole plus, 'j'ai déjà trop donné …comprends ça.

Je me redresse, je boue de l'intérieur, je t'ai déçu et cette idée me rend malade, j'ouvre la porte avec fracas, le t-shirt à peine rabattu sur mon torse . Ta mère est là ,prise sur le fait le visage ravagé par les larmes . Elle me fixe, perdu, pantoise, pauvre idiote, elle me dégoute .

"Vous êtes pathétique, à quoi croyez vous avoir assister? Peu importe, je n'ai aucunement envie de vous entendre vous expliquez, mais je vais vous donnez un conseil , tenez votre langue ,sinon moi aussi j'aurai des choses à dire . "

Son teint change rapidement, du rubicond il tourne au blanchâtre, elle comprend, quelle lâche elle cherche à m'intimider, ses gestes sont désordonnés, la rage qui l'anime n'est pas assez forte pour combattre la peur qui la terrorise et la fait agir de cette manière . j'arrête son poignet avant qu'elle n'abatte son poing sur ma joue, je la repousse sans ménagement et m'essuie la main contre mon t-shirt, tout de cette femme me révulse:

"Il va descendre avec moi, nous allons passer les prochaines heures ensemble, nous allons tous bien rire et discuter . Mais je ne vous laisserez pas une seule seconde seul avec lui vous entendez ? Jusqu'à demain matin avant notre dépars pas un seul contact , vous m'avez trop longtemps sous estimé, mais je vous garantis que ce ne sont pas des paroles en l'air . Maintenant regagner le salon ,c'est votre place ."

Je retourne dans la chambre attrape Gak par le poignet et le tire un peu brusquement, je nous fais sortir sans attendre, foudroyant du regard madame Lee, toujours prostrée contre un des pilonnes . On descend l'escalier, je le lâche enfin, mes oreilles bourdonnent et ma bouche est sèche, je réalise enfin ce que je viens de faire, je te fais tellement confiance que je viens de menacer ta mère, si jamais ce que tu me dis subir de sa part est faux alors elle n'aura aucun remord à aller tout dire à ton père , mais je sais que c'est impossible, elle était tellement minable contre cette porte à chialer comme une adolescente trompée, je n'ai aucune doute à avoir, et elle a trop a perdre pour oser me défier .
Arrivé dans le hall tu te stoppe, comme perdu, peu être m'en veux-tu d'avoir osé dire toute ces choses à celle qui te terrorise depuis ton adolescence? Je n'avais peut être pas le droit de m'imposer dans ta vie, dans tes problèmes mais écoute moi bien ,maintenant que tu me veux il va falloir accepter le fait que je n'ai pas envie de fermer ma bouche, tes souffrances sont miennes à présent .
Je reprend plus doucement cette fois ton bras et nous tire à l'extérieur de la demeure, je nous dirige vers le ponton là où quelques semaines plutôt tu étais venue me rejoindre en pleine nuit . Je souris et me tourne face à toi, nous sommes éloignés de tout, ma main glisse contre ta joue ,tu es glacé et moi brulant je n'hésite pas et viens te serrer fort contre moi , je sais que c'est à mon tour de te montrer mon soutiens , pleures je ne prendrai pas peur ,je n'ai jamais été aussi sûr de moi que maintenant.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 14:38

Tu te laisses faire et tu passes ta main dans mes cheveux, me faisant fermer les yeux un instant, imaginer que nous sommes seuls enfin. Mais non, elle est bel et bien là et nous devons choisir, si oui ou non le moment est propice. Je te demande et tu mets un temps à répondre, je devine quelle sera ta décision et je frissonne. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche pour te rassurer que tu te jettes à mon cou. Je suis si surpris que je reste là, sans rien dire, mais au moment même ou tu te défais de moi, je resserre mon emprise.

Je comprends

J’ai mal, car j’ai mis du temps à te montrer qui j’étais, et tu sais que je ne le fais pas avec n’importe qui... et pourtant tu persistes à croire que nous pourrions nous éloigner l’un de l’autre, aussi facilement que si notre relation n’était qu’une vague fumée prête à s’envoler au moindre coup de vent... mais je soutiendrais que non et tu seras forcé de reconnaitre que je ne prends pas ce genre de décision à la légère. Je me suis senti nu face à toi, toutes mes pensées, tous mes sentiments, dévoilés et pourtant tu n’en as vu que la moitié.

Elle finit par t’énerver, je le sens et malgré ma main qui caresse docilement ton dos, tu t’éloignes pour mieux ouvrir la porte et lui cracher un venin que je ne t’ai jamais connu. Je frissonne, mes yeux s’agrandissent à tes mots, tu es incroyablement en colère, si bien que je me laisse trainer. Tu es surprenant, si tu savais...

Mon coeur s’est serré à l’idée de la voir de cette façon, puis cette vision que tu as de moi, le fait que tu saches ne me rassure pas vraiment, car je me sens faible en sa présence, ce n’est qu’une armure dont je me dote au préalable, avant chaque rencontre. Je déglutis, finalement m’arrête non loin d’un endroit particulier, tu souris et pose ta main sur ma joue. Tu me serres dans tes bras et je reste de marbre, posant à peine mes doigts qui tremblent contre tes hanches. J’ai du mal à m’exprimer, essayant tant bien que mal de desserrer l’étau autour de ma gorge pour exprimer ce que je ressens.

Je... te remercie... j’aurais du le faire bien avant... j’aurais dû t’épargner, mais comme à chaque fois, tu prends les coups que j’aurais du encaisser.

Je me sens coupable de l’avoir laissé faire, cela n’arrivera plus à l’avenir, je lui ai dit pouvoir assumer et c’est ce que je ferais quand le moment sera venu. Je me sens un peu plus libre, un poids qui s’est défait de ma cheville, me donnant de quoi déployer mes ailes. J’embrasse ton cou, discrètement, puis reste un moment entre tes bras avant que l’on soit appelé pour le souper. Ce silence m’a pourtant fait un bien fou, ta présence sans doute qui apaise mon être... j’espère te rassurer tout autant, et pour se faire je caresse ta joue en osant enfin plonger mes yeux dans les tiens. Tu verras de quoi je suis capable, lorsque mes ailes se déploient, je peux t’assurer que ça en vaut le coup d’oeil et que pour un être comme toi, si pur en réalité que j’ai longtemps cru sombre, toi, qui composes à présent ma vie, tu seras le plus heureux.

Je souris, malicieux, déviant mon visage vers ton oreille pour chuchoter sans te lâcher, de façon à ce que même le vent ne puisse récolter mes mots.

Je ne t’avais jamais vu aussi autoritaire, je veux en apprendre plus encore sur toi

Sur ce qui fait que tu es Han Jae Jun. Je veux savoir qui tu es vraiment, tout comme tu apprends à me connaitre aussi, mes forces, mes faiblesses, mes envies... tu es plus mystérieux encore, mais sache que ma patience percera tes secrets les plus enfouis et n’ais crainte, je n’ai pas peur de découvrir qui tu es... car je l’accepte à présent, ou du moins je me rends compte que j’ai toujours été attiré.

Je caresse ta main et t’entraine à mon tour vers l’intérieur, te lâchant, avant de rentrer, pour que personne ne se doute de ce terrible secret que nous partageons. C’est excitant, de savoir que je suis presque libre, et que nous sommes complice d’un « crime » grave, ça l’est encore plus de savoir qu’il n’aura jamais le plaisir de t’avoir réellement... je possède ton coeur et lui ton « corps », mais bientôt j’obtiendrais les deux. Je le dévisage, ce cousin qui ne se doute de rien, ou peut-être a-t-il entendu ? Ce n’est pas le moment qu’il nous tombe dessus... je veux être en mesure de lui faire comprendre tout le mal dont-il est doté... tout ce qu’il m’a reproché sans me connaitre, juste pour t’appâter. Nous saluons tout le monde et une fois de plus il y a des fleurs sur la table. Je me souviens de cette rose que je t’ai délibérément offerte, elle est le symbole de notre liaison, cette rose que j’ai fait saigner plus tard a te savoir si loin de moi et que je me plairais à redécouvrir encore une fois que nous aurons pris la fuite, demain. Nous mangeons en silence et je sens ses regards insistants sur toi... il ne t’aura pas, ce soir tu dormiras avec moi, car en plus d’être extrêmement fragile à ce moment précis, je suis également possessif et jaloux... qu’attends-tu pour sortir tes épines ? Je te regarde, du coin de l’oeil en espérant que tu le feras, si ce n’est pas maintenant, ce sera un peu plus tard... mais s’il te plait, fait en sorte que ça ne soit pas « trop » tard...

Nous sortons de table, notre père a été ravi de cette entente et plaisanta même sur la non-présence de ma mère qui y était pour quelque chose... s’il savait. Il ne s’est jamais soucié de ses sentiments et je me demande alors, s’il l’a réellement aimé... s’il ne s’est pas servi d’elle pour avoir une descendance à sa convenance uniquement. J’en frissonne d’horreur de penser ainsi de mon géniteur, mais qu’importe... je ne suis pas vraiment proche de lui. J’hésite, dois-je te laisser faire à entrer dans ta chambre ou t’intimer de venir ? Je me mords la lèvre et caresse doucement ton bras alors que tu marches vers elle, faisant preuve d’une haute discrétion.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 16:46

Alors que nous quittions le ponton les mots que tu me soufflas à l'oreille me firent frémir et perdre durant un court instant le file de mes pensées. Tu t'es vite remis sur pied, mais je me demande si ce n'est pas simplement pour me rassurer, je sais que ça ne se réglera pas aussi facilement que même en quittant cet enfer rien ne pourra empêcher ses souvenirs de rappliquer sous forme de cauchemars et terroriser tes nuits pour des années encore.
Je te suis sans rien dire, tout de même soulagé que tu ne m'es pas fait la morale, tu as donc apprécié que j'intervienne directement dans ton conflit avec ta mère, je me sens tellement honoré, jamais je n'aurai cru qu'un jour tu me fasses autant confiance.
Je fus vraiment surpris quand ton père, au courant de rien nous à annoncé en début de repas que ta mère ni assisterai pas, elle se disait souffrante et préféré garder le lit plutôt que de risquer de tous nous contaminer .Foutaise, toi comme moi connaissions la vraie raison de son absence mais rien ne filtra et c'est sans un mot que nous prenions place, le sourire aux lèvres pour ma part. Assit côte à côte je ne prêta guerre attention à tout ce qui se passait autour de nous, à vrai dire j'étais toujours sonné par les péripéties de cet après midi ,je n'étais toujours pas remis de l'évolution éclair de notre relation ...J'espère juste qu'elle ne soit pas éphémère, parce que même si c'est bête à dire je me suis déjà trop attaché à toi, à ce que tu m'as donné tout à l'heure et je n'attends plus qu'une chose ; connaitre la suite de notre histoire .

Je te sens tendu, qu'est ce que tu as ? Tu repenses encore à ta mère? Je relève les yeux quand ton père me pose une question, il me demande comment j'ai vécu mon avant dernière semaine de cours avant la fin de l'année, je me crispe mais très vite trouve une réponse à donner, elle satisfait ton père qui me laisse enfin tranquille. Je soupire soulagé, si il savait que j'avais passé deux jours à sécher, qui plus est avec toi je crois qu'il nous aurai passé un sacré savon . Un regard insistant face à moi me dérange, c'est TaeMoo, je ne le remarque que maintenant mais je crois qu'il me reluque comme ça depuis le début du repas. Il nous a vu rentrer tout les deux de notre balade dans les jardins, ça le fait bouillir, il n'aime pas nous voir si proche mais là très franchement je n'ai pas envie de me prendre la tête avec lui , de toute façon ce soir il rentre chez lui, son père à un voyage d'affaire très important demain et il l’amène avec lui, tant mieux .

Le repas se termine et nous ne tardons pas à regagner nos chambres, je suis assez fatigué et ça ne me dis rien de passer du temps au salon, surtout si ta mère décide de venir manger un bout en pleine nuit . Alors que je me dirigeais vers ma chambre je sens tes doigts glisser sensiblement contre mon bras, je souris en coin , comme si je t'avais oublié. Doucement je te tire contre moi en déverrouillant ma porte de chambre. Bouche contre bouche je nous fais reculer jusqu'au lit et souffle tout contre tes lèvres .

"Dormons ici, les draps ont été changés, et mon lit est plus confortable que le tiens."

et puis comme ça je suis certain que personne ne viendra nous ennuyer, surtout pas ta mère . Je m'écarte et retire mon t-shirt, je ne t'invite pas à plus, juste que je me change voilà tout . Je défait mon pantalon et me retrouve en boxer mais pas pour longtemps car en quelque enjamber je rejoins ma penderie et sors deux pantalons de nuits, un pour toi et l'autre que j'enfile déjà. Je m'assois sur mon lit et te regarde te dévêtir, ça me fait tout drôle , je ne sais pas vraiment comment agir, si je dois venir te toucher, t'embrasser quand tu prendras place à coté de moi, ou même si je serai capable de venir me serrer dans tes bras lorsqu'on se couchera ... Je me prend trop la tête.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 17:33

Nous sommes plus ou moins silencieux à mesure que le temps passe et pourtant je n’attends qu’une seule chose : qu’il passe pour que nous puissions avoir enfin la paix. Je me mords la lèvre, tu as l’air de ne pas vouloir parler à Tae Moo, j’avais oublié qu’il ne resterait pas ce soir et j’en profiterais, pour lui voler cette place qui me revenait depuis toujours... mais que je n’avais pas su prendre à défaut d’avoir pris conscience de mes véritables sentiments. Bien vite, nous finissons le repas et tu m’entraines dans ta chambre plutôt que la mienne. À bien y réfléchir, j’y suis très peu entré et je suis ravi de pouvoir découvrir un peu plus de ton enfance... malgré le fait que j’en connaisse l’issue : elle était plutôt malheureuse. Tu as toujours su transformer les pires moments en joie, je t’ai toujours envié pour ça...

Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit que tu m’attires déjà pour m’embrasser et je me laisse faire tandis que tu te dévêts, là, sous mes yeux. Je me demande d’abord ce que tu fais et te dévisage simplement, t’interrogeant du regard alors que tu me temps un bas de pyjama que j’enfile aussitôt. Tu me regardes faire et je me sens gêné, mais je ne dis rien, si c’est toi, ça ne fait rien.

On se regarde un moment, l’ambiance est changeante. Doucement, je t’attrape par la main pour t’entrainer avec moi sur le lit. Nous allons dormir, mais il est encore tôt. Nous pourrions regarder un film, mais nous savons tous les deux comment ça se terminera : nous n’y aurons rien compris. Ainsi, je cherche, en te tenant toujours la main, à savoir ce que nous pourrions faire. J’aimerais te dessiner, mais je ne te demanderais pas, il est peut-être trop tôt encore... même si j’ai dessiné un millier de fois les pourtours de ta bouche, c’est de nu dont je parlais. Je frissonne à cette pensée, je n’aime pas réagir de cette façon, c’est un électrochoc, qui me renvoie directement à cette femme...

j’aimerais trouver une idée de ce que nous pourrions faire en attendant que Morphée nous entraine, mais... c’est le néant pour l’instant. Est-ce que tu as une idée ?

Je te souris, caressant ta main que je n’ai pas lâchée, tout ce temps pour te dire finalement que j’ai agi avant de parler, car je te voulais près de moi quoiqu’il puisse advenir. Je te tire doucement, nous voilà donc assis côte à côte ou presque. Je me sens différent, si calme, si jovial, et pourtant j’ai peur... je sens bien que tout cela va encore changé, car je ne suis pas comme ça. Je suis fort d’ordinaire, bien plus solennel... mais ça n’est pas moi, je ne sais plus qui je suis... ou qui je dois être, je veux redevenir confiant, mais je ne veux pas perdre ma bonne humeur. Je veux oublier cette mère, mais pas cette peur que j’ai d’elle. Je veux te garder avec moi, mais sans te faire du mal... je sais ce que je veux, mais je ne sais pas comment l’obtenir.

J’ai envie d’un peu de tendresse, d’oublier tout ce qui m’entoure et de ne voir que toi, mais j’ai peur que tu ne refuses et je t’offre ainsi un timide baiser ne serait-ce que pour te signifier la suite. Il n’y a rien de sexuel, je veux une étreinte chaleureuse et innocente, c’est tout ce don j’ai besoin je pense pour me sentir apaisé, comme tu sais si bien le faire.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 18:48

Tu parais aussi gêné que moi et cela me rassure,même si je commence à percevoir de l'excitation dans mes réactions, je suis irrécupérable, pour ma défense je tiens à dire que ça fait bien trop longtemps que j'attendais ce moment, toi et moi dans le même lit . Vers la fin de l'adolescence j'en faisait même des cauchemars, je t'imaginais entrer dans ma chambre la nuit puis me faire l'amour comme un Dieu avant de repartir sans un mot et niais le lendemain tout ce qui s'était passer entre nous . Je pleurais alors et c'est à cause de ces crises de larmes que je me réveillais, je te maudissais tout en allant me changer, honteux d'avoir cru réel ce qui ne l'était pas .
Maintenant je n'aurai plus besoin de ces vulgaires chimères je t'ai vraiment avec moi et quelque pars j'ai l'impression d'avoir gagner, j'ai obtenue ce dont j'ai toujours espéré du désir et de l'affection de ta part pourtant je n'ai pas envie de m'en venter, tu n'as pas fait preuve de faiblesse non tout était sincère et c'est pour ça que je ne ressent pas le besoin d'aller crier sur tout les toits qu'après autant de temps tu es enfin à moi.
Peut être que j'ai encore une certaine réserve, ça ne fait même pas dix heure que nous nous sommes révéler à demi-mot nos sentiments partager et je suis déjà entrain de réfléchir à la formulation que j’emploierai pour te présenter, "mon copain? " "mon chéri " ou simplement "Gak?"
Je glousse puérilement avant de t'adresser un gentil sourire, je veux te faire comprendre que moi aussi je suis embarrassé , c'est mignon on a l'air un peu con .

"Moi j'aurai bien une idée mais c'est pas très approprié "

Je grimace, j'ai envie c'est évident, j'ai une vie sexuel très active, je le fais souvent et plusieurs fois par jours même et le fait que ce soit avec toi maintenant m'incite encore plus à passer à l'acte. Mais pas ici , cette endroit ne mérite pas de devenir le témoin de notre première union ,et nous avons encore trop de question sans réponse, on ne peut pas passer sous silence certaine chose déjà rien que pour le coté pratique de la chose, on devra en discuter calmement pour être sur qu'il n'y ai aucun malentendu .
Je me laisse tomber en arrière, nos doigts toujours enlacés, je fixe le plafonnier blanc, je ne suis plus du tout fatigué pourtant je n'ai pas d'inspiration, aucune idée qui me vient en tête pour nous occupés durant les prochaines heures. Comme un gros pervers mon esprit reste braquer sur ma première envie , je vais alors arrêter de réfléchir et te laisser décider, c'est déjà beaucoup de t'avoir prés de moi je pourrai passer le reste de la soirée dans ce silence religieux je m'en contre fiche, te savoir à coté de moi me donne du baume au cœur et grave sur mes lèvres rouges un sourire sincère .
Je ferme les yeux en laissant une de mes mains caresser ton dos, toi tu es resté assit sans doute pas encore près à venir me rejoindre, j'avais donc bien fait de ne pas te sauter dessus tu aurais eut plus peur qu'autre chose et j'en aurai été très gêné .
Du bout des doigts j'effleure ta colonne vertébral, on la sent vraiment beaucoup, je note même un léger désalignement des vertèbres, ça me fait sourire et littéralement craquer .

Un ange passe, ça me détend, mon attention n'est concentré que sur le rythme calme de ta respiration ,la mienne ce calque sur sa mesure, je trouve presque ça érotique ~. N'en pouvant plus je me redresse sur un coude et viens presser mes lèvres sur l'arrière de ton bras nu, relevant les yeux lorsque tu daignes te retourner . je rougis et tend les lèvres quand tu te penches, je ferme les yeux sous le baisé langoureux que nous échangeons, une de mes mains déjà perdue dans tes cheveux s'amuse à les tirer légèrement, rien que pour t'embêter et t'empêcher d'éloigner de trop nos deux bouches .
Ma langue habile glisse entre tes lèvres, je les lèche lascivement, frissonnant de tout mon être une fois que je te sens répondre positivement, ma bouche pulpeuse enrobe alors ta langue et la suçote tandis que mes doigts passent sous le col de ton t-shirt . Des bouffées de chaleurs commence à se répandre dans tout mon corps, c'est désagréable mais annonciateur d'un délicieux moment .
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 17 Mar - 20:26

On ne dit plus rien, on se regarde, on attend que le temps passe et finalement je te confie ne pas avoir d’idée. Toi, à la place tu souris et tu me dis que tu en aurais bien une, mais qu’elle n’était pas appropriée, chose qui me fait sourire, car j’y ai pensé, seulement, je ne l’ai pas exprimé. Je juge ce lieu impropre à ce que nous pourrions y faire et ces oreilles qui nous écouteraient, ces soupirs qui seraient gardés emprisonnés dans cette maison comme un lourd secret ne me plairait pas du tout.

Je me mords la lèvre et cherche toujours alors que tu t’allonges, ta main toujours dans la mienne. Je ne sais pas quoi faire, maintenant que tu le dis, j’en ai très envie moi aussi, comme si cela faisait une éternité que nous étions destinés l’un à l’autre et que nous venions de nous retrouver à peine. Voilà que l’on nous défend d’agir à notre guise. Je déglutis quand ta bouche se pose sur mon bras. Je tourne la tête et je n’ai pas le temps de réagir, tu m’entraines dans ta chute dans un baiser langoureux, passant tes mains dans mes cheveux sombres, me faisait frissonner de plaisir quant à tes touchés. Je soupire, te laissant faire. Ce n’est pas raisonnable et pourtant, qu’importe, je ne tiens plus.

Nous nous arrêterons peut-être, mais je n’ai pas envie d’y penser, pour l’instant je me préoccupe uniquement de nos échanges et de ces mains sur moi qui m’effleure docilement. Je profite à mon tour, passant une main dans ton dos, sous ton haut en redessinant les grandes lignes de tes tatouages avant d’ôter le tissu pour mieux t’observer.

Je m’allonge contre toi, dépendant de tes douces attentions, un souhait exaucé qui m’étonne et dont je me délecte, car j’ai conscience que nous n’aurons peut-être pas l’occasion très souvent de nous adonner à ces petits plaisirs. Nos cours, nos doutes, nos fréquentations et cette famille, mais je ferais au mieux, sois en certain, pour passer ce temps précieux avec toi, car tu m’as fait du bien.

Je me souviens la veille, dans la neige, à nous amuser comme deux enfants, une revanche de prise, et une suivante aujourd’hui, bien plus douloureuse pour elle, et bien plus réjouissante pour moi. Je souris, docile, caressant ta joue avant de te tirer sur moi. La vue est fort agréable, je crois que c’est la première fois que je n’ai pas honte de regarder ton corps de la sorte, ou la seconde... je me souviens qu’enfants, tu prenais des coups, ou tu te faisais souvent mal, tu étais frêle et l’on aurait dit un malheureux. Tu me regardais du coin de l’oeil, comme si tu m’attendais et moi je ne disais rien d’autre que des méchancetés, pour provoquer tes larmes... ou par peur d’être attendri. Je me redresse, à presque assis, je t’embrasse tendrement, comme pour effacer ce souvenir douloureux.

Mes mains enserrent ta taille et nous partageons des baisers assez doux, comme parfois très significatifs de nos envies respectives. J’aime d’ailleurs à sourire entre, à imaginer que tu es toi aussi indécis, mais que tu n’as aucune envie de mettre fin à ces baisers. Pourtant, nous devrions dormir, mais je n’en ai aucune envie, j’ai envie de toi plutôt et je ne te le cache pas. J’en viens même à dévier nos baisers sur ta mâchoire, puis ton oreille, mordant ton lobe que je tire un peu avant de remonter derrière cette dernière, embrassant ta nuque que je caresse d’une main de l’autre côté de ta tête. Je me demande, si tu aimes la douceur ou la violence, si tu apprécies ce que je te fais. C’est légitime, c’est également une peur que j’ai de ne pas être en mesure de te satisfaire, car je n’ai aucune idée de tes exigences que je suppose sévère, le seras-tu avec moi ?
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMar 19 Mar - 14:36

Tu ne me repousse pas mais ça je m'en doutais un peu, par contre que tu succombes si rapidement me fait rougir et me gêne légèrement mais me flatte également, car cela signifie bien que je te fais de l'effet . Habitué à être touché et regarder j'ai dû mal à accepter que le trac m'envahisse,c'est assez nouveau pour moi, je me croirai revenue lors de mes premières fois, toutes maladroites et risibles . C'est toi qui me rend comme ça, tout fragile, tu me redonnes ma pureté sans même le réalisé, parce que tu es le seul à me voir et me considéré comme ton égale, ce n'est pas mon physique qui t'as attiré en premier lieu,tu as d'abord cherché à me connaitre et te faire accepter avant de franchir le pas . Je t'aime pour ça aussi .
Répondant au doux baisé que tu m'accordes enfin je me laisse entièrement faire entre tes bras , mon haut met retiré sans que je ne m'en rende vraiment bien compte, j'ai si chaud que c'est une délivrance de pouvoir ainsi exposé mon corps presque totalement dénudé .
Mes doigts resserrent leur prise sur ton t-shirt quand je sens ta main flatter mon échine si réactive, je gémis et pourtant crois moi j'essaye de me contrôler mais tu as ce don ,celui de me faire perdre tout mes moyens .N'en pouvant plus de me faire totalement contrôler je m'échappe de tes bras et te dévisage, la respiration courte.
Tu es beau même si je pense que tu n'en sois pas totalement convaincu, ta peau est aussi blanche que la mienne pourtant le rendu est différent, toi il affirme ta masculinité, ton assurance et ton charme fou, alors que moi il me rend juste plus séduisant, plus fragile que je ne le suis déjà. Sans vraiment pouvoir m'en empêcher je me penche et viens gouter tes lèvres, elles sont plus épaisses que les miennes , plus douce aussi et c'est un vrai ravissement que de les sentir contre ma bouche. Le temps semble s'être arrêté, tout est si délicat, et satiné que durant une fraction de seconde j'en oublie l'endroit où tout cela se déroule . Une nouvelle fois tu me fais tiens, ta poigne possessive me maintient étroitement serré contre ton corps tout aussi fin que le mien , bon joueur et déjà accros à toute cette affection je me laisse faire , échappant même un couinement sur mes lèvres rondes et gorgées d'envie quand tu en viens à me mordiller le lobe de l'oreille .

Sensible et faible je frissonne et soupire, le corps pris par moment de spasme incontrôlable je me raccroche à toi , mes mains se crispent sur tes épaules et ta nuque, ce ne sont que les prémisses d'un orgasme inoubliable qui m'attend là et pourtant je plane déjà.
Riant sensiblement contre tes lèvres je laisse durant un instant mes gloussement suaves et érotiques résonnaient dans la pièce avant de me taire et de passer à la vitesse supérieur . J'aurai envie de te prouver mon attachement, mon attirance et mon amour mais c'est si compliqué de pouvoir faire passer autant de sentiments différents et complémentaires que je sais d'avance que je vais échouer . Agrippant tes poignets je les remontent et les maintiens serrés entre mes doigts au dessus de ta tête, on se contemple et toi tu me reluque ,je finis par craquer et m'approche encore une fois, sceller nos bouches pour mettre fins à nos attentes.

j'ai envie de t'asservir, de te faire devenir l'esclave de ton propre plaisir, du notre quand je l'aurai décidé . Je veux que tu perdes tes moyens, que tu t'abandonnes devant moi, que tu me montre le vrai toi . Maintenant que le plus lourd a été fait, qu'une page c'est tournée et que la préface de la nouvelle a été rédiger il est temps de mettre de cotés les masques dont nous nous dotions pour paraitre fort et invincible . Moi je te connais , tu es resté ce petit garçon solitaire et torturé que j'ai côtoyé durant mon enfance , celui dont je suis tombé amoureux.

Lentement mon bassin commence à se mouvoir, se frotter tout contre le sien à peine réveillé, jamais je n'aurai crû qu'un jour nous nous retrouvions dans ce genre de position , moi assit sur toi à s'échanger des sourires en coins, à mêler nos souffles et entrelacer nos doigts .
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMar 19 Mar - 17:22

Je t’observe et tu es douceur entre mes bras, succombant au moindre de mes mouvements, de mes initiatives, tandis que de mon côté tes charmes me font lentement fondre. J’ai du mal à me contrôler à mesure que l’on s’embrasse, que l’on s’effleure, se frôle, que l’on se cherche et provoque chez l’autre diverses sensations très variées. Je soupire à mon tour en t’entendant gémir lorsque je me mets à suçoter et mordre ton lobe. Je ne suis pas habitué à pareil spectacle, ni même pareille tendresse ce qui contraste fortement avec mes ressentis vis-à-vis de nos actes, j’avais peur de ne pas y parvenir et de ne pas pouvoir faire abstraction de ce lieu mesquin, qui emprisonne mon passé et une partie de mon avenir, pourtant tu m’en donnes les moyens comme tu me donnes des ailes.

Tu changes subitement cette peur en envie, tu me rassures, mais alors que je te croyais docile, tu tentes une nouvelle manœuvre et emprisonne mes poignets au dessus de ma tête, m’embrassant pour apaiser les battements trop irréguliers de mon coeur. J’appréhende ce que tu t’apprêtes à faire et pourtant je te fais confiance. Tu ne me détaches pas vraiment, mais tu m’embrasses et inities des mouvements qui me font rapidement perdre le fil. Je me débats légèrement, te promettant du regard d’être très sage, entremêlant nos doigts ensemble, mais je t’en conjures, ne me donne pas l’impression d’être contraint, il est encore trop tôt pour y penser... car mes souvenirs sont d’autant plus frais que tu les as rappelés en t’opposant à elle.

Bientôt, ma tête enfoncée dans les coussins, je ne peux plus contempler ton doux visage, luttant pour ne pas être bruyant tant tes mouvements sont appréciables. Je me mords la lèvre, soupire, halète en silence, puis glisse une main sur ta hanche. Le tissu fin de nos bas permettent d’avancer bien plus vite dans cette découverte de l’autre et rend l’envie d’être plus proche encore, insupportable.

Je brule peu à peu sous le poids plume de ton corps, essayant de lutter du mieux que je peux pour ne pas me laisser aller à ce supplice délicieux, mais il est bien difficile de te résister, d’autant plus que je désire depuis quelque temps te toucher de cette façon et que je m’en suis voulu... un moment. Pourtant, je n’ai jamais cessé d’espérer... j’ai compris très vite qu’il en avait toujours été ainsi, d’une façon différente cela dit. Un jour, je t’expliquerais tout, car tu sais pourquoi j’agissais de la sorte, mais les raisons parfois floues de mes réactions opposées te sont inconnues... et je te les dévoilerais.

À mon tour, je me demande si tu perds le contrôle, mais tu es bien plus habitué que moi à le garder... même si je suis loin d’être novice, c’est la première fois que je sens mon coeur s’affoler autant. C’est une sensation agréable, décuplée par ma sensibilité certaine à ce qui est bon, délicat, beau... et ce qui brille, comme toi à la lueur de la lune. Je me plais à voir au travers de mes yeux brillants d’excitation, ton corps se déhancher gracieusement et ton visage marqué par le plaisir. Ainsi, je ne tiens plus et te tire contre moi pour te voler quelques baisers, te forçant peut-être même à rester de façon à ce que nos souffles s’entremêlent eux aussi, et à pouvoir caresser les parcelles de ton corps qui sont à nues.

Sommes-nous finalement décidés ? Sommes-nous contraints ? Je n’en ai pas la moindre idée, je m’en contrefiche, car nous sommes deux à partager un monde complètement à part et nous n’avons nul besoin du reste. Je t’embrasse encore, puis je fais glisser lentement ton bas pour voir tes jambes se dévoiler sous mes yeux, souriant, en constatant que toi aussi tu en as très envie. Nous aurions du profiter... nous aurions pu, si je n’avais pas été aussi borné, si je n’avais pas subi ce traumatisme, nous enlacer, là, au coin du feu... mais au lieu de ça, nous voilà dans ta chambre à entretenir qui plus est un secret excitant au sein même du danger.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMer 20 Mar - 18:41

Ta prise sur ma hanche me fait vaciller est-elle là pour me signifier de continuer ou traduit-elle ta gêne de me savoir si entreprenant ? C'est vrai je suis con, je suis tellement obsédé par l'envie de te prouver mon amour que je te maintiens allonger sous moi, peut être contre ton gré, mais j'ai peur que tu ne me repousses et finalement tout ce que je fais ,c'est te forcer .
Cette remarque n'est pas à prendre à la légère, certes tu es plus fort que moi et ma prise n'est pas appuyée, mais en connaissant ton histoire on peut facilement comprendre pourquoi tu ne m'oppose pas de résistance, tu as peur . J'aimerai me dire que tout ça est faux, que tu arrives à faire la distinction entre son attirance malsaine et mes touchés amoureux, mais il est encore trop tôt pour que tu en note la subtile différence . Mes ondulations osées cessent, et ma poigne s'affaiblit très lentement je libère tes mains , ce n'est pas encore le bon moment pour le faire .

Seulement une fois que tu te retrouves maître de tes actes tu me tire sur toi et m'embrasse à pleine bouche, me coupant le souffle et l'envie de tout arrêter .Un simple baisé et me voilà tout chambouler, retour à la case dépars .
Avec douceur je reprends mes frottements, c'est tellement déconcertant de te savoir là, à réagir positivement , du point de vu physique en tout cas , à te sentir si attiré par mon corps ... Toi tu es du genre à parler, alors vas-y dis le moi, maintenant.
Tu me surprends, tu me déshabille, j'ai beau couiner et rougir en contre-partit je t'aide en finissant de les ôter, je ne sais jamais ce que je veux vraiment. Un sourire assez lubrique étire alors le coin de ta bouche, tu observes avec un air coquin mon entre jambe déjà si présente, ça me gêne et je te le montre en déposant un doigt sur le bout de ton nez .

"Arrêtes ça ...Ou alors montre moi aussi ."

Je ne vais pas le forcer, je veux vraiment qu'il soit entièrement conscient de ses choix et envies, je sais que cela met en péril notre première nuit mais je m'en moque il y en aura tellement d'autres j'en sûr qu'il n'y a que son état qui m'importe je veux qu'il soit près pour ne rien regretter .
Agenouiller près de lui je fredonne une douce mélodie tout en redessinant les traits fins de sa mâchoire,de son nez et même de ses paupières, combien de fois j'ai rêvé de pouvoir le toucher de cette manière , d'avoir la chance de glisser mes doigts sur sa peau, de connaitre chaque recoins de son visage si harmonieux, si angélique resté juvénile malgré le temps qui passe .

"Je saurai attendre."

Il fallait que je te le dises, parce que mes actes ne suffisent pas pour te prouver que je t'aime,que je tiens à toi et que tu ne représentes pas qu'un fantasme que je veux vivre.Avec envie je viens t'embrasser, je n'en peux plus même si tu es là , tu commence tout juste à te dévêtir alors que moi je brule d'impatience mais je suis déjà à moitié nu ...je n'ai aucun moyen pour me refroidir alors viens me faire oublier cette condition plus que désagréable, détourne ça en instant grisant et inoubliable .
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMer 20 Mar - 19:13

Tu t’arrêtes, tu es mal à l’aise et je m’en veux, car même si je meurs d’impatience de t’avoir contre moi, j’ai provoqué cette réaction par la peur que j’ai eu. Je sais que c’est différent, que tu m’aimes ou tends à me le démontrer, mais l’acte reste le même, tu devras t’armer de patience et surtout me prouver que ça n’a rien à voir. Je sais que tu en es capable, tu as toujours été délicat, enclin à toucher la partie la plus sensible de mon âme, si bien que j’en ai toujours eu peur alors qu’aujourd’hui je le réclame.

Je te dévore lentement et tu es surpris, mais ce n’est que le résultat d’une peur calmée par ta douceur. Je profite également de cette dernière pour constater que tu n’en peux plus toi non plus et je souris. Tu t’arrêtes et poses un doigt sur mon nez, ainsi je croise ton regard gêné et approche une main pour venir caresser ta joue et réclamer un nouveau baiser.

Je n’ai pas peur de toi...

Tu veux me voir toi aussi et je n’hésite pas une seconde, enlevant mon bas de pyjama pour que nous soyons à égalité. Il n’y a pas lieu de se cacher, j’aime ce que tu m’as fait, j’espère te rassurer, car malgré mes peurs, tu parviens à tout avec moi.

Tu caresses mon visage et calmes les battements de mon coeur si fragile, tu me regardes avec ces yeux suppliants, comme si tu te retenais et c’est ce que tu fais. Tu sauras attendre... je le sais, mais tu en meurs d’envie pourtant. Pourquoi te résister ?

Je le sais... mais toi comme moi en avons plus qu’assez d’attendre, n’est-ce pas ? Faisons le nécessaire, pour patienter jusque là... sans trop nous léser

Je soupire, me redresse et t’attire contre moi, te forçant à me suivre dans ma chute. Je te prends par les hanches, dépose quelques baisers dans ton cou et t’invite à passer une jambe par-dessus l’une des miennes, pour que je puisse la caresser et remonter parfois un peu haut, près de ton boxer. Mon autre main t’enlace, placée au creux de ton dos pour t’intimer à te serrer un peu plus contre moi. Je souris, posant mon front contre le tien et te dévore du regard, brulant moi aussi de l’intérieur lorsque je sens parfois ton souffle se faire plus maigre, tu soupires et moi aussi. Je finis par passer ma main, de l’extérieur de ta cuisse, vers l’intérieur, frôlant ces partis sensibles qui te rendent un peu plus fou encore et moi avec.

Je caresse ton ventre et passe finalement mes doigts entre le tissu fin, dernière barrière à notre plaisir. Je me mords la lèvre, car à mon tour je ressens le besoin de te faire du bien et je frissonne à l’idée d’y parvenir, de t’entendre encore et de pouvoir faire plus, lorsque nous serons partis...

Il est hors de question que nous en venions au degré supérieur sous ce toit, je m’excuse d’un regard et t’offres tout mon possible pour nous satisfaire en attendant de quitter cette demeure maudite. Je t’embrasse encore et descend plus bas encore cette main qui trouve refuge à redessiner tes formes. M’en voudras-tu d’être si docile ce soir ? M’aideras-tu à surmonter mes peurs les plus sombres ? M’aideras-tu à me libérer de mon désir, ce soir ?
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyJeu 4 Avr - 16:07

Tes mots me rassurent à moitié, j’esquisse un sourire en me plaçant comme tu le désires, tes mains sur mon corps m’indiquent quel position prendre, je ne bronche pas car en contrepartie j’ai le droit à d’électrisantes caresses qui me font doucement perdre mes moyens. Serré étroitement entre tes bras je me cambre légèrement pour épouser à la perfections les formes de ton corps, correctement installé sur tes cuisses je viens caresser tes cheveux, y passer mes doigts et mes lèvres je veux m’imprégner de leur odeurs, pour ne jamais l’oublier . Un sourire fleurit sur mes lèvres, non je n’ai pas envie que nous le fassions là ,je te sens ,tu me touche ,de plus en plus intimant je suis surpris que tu prenne si vite confiance mais ça ne me renforce qu’un peu plus dans mon idée, tu te crois près mais tu regretteras si nous allons vraiment jusqu'au bout .
Mes paupières se ferment lorsque tes doigts se mettent à masser une partie un peu trop intime, je me cambre comme pour te signifier d’arrêter mais tu ne semble pas comprendre, il faut dire que hormis ce gestes, rien ne peut laisser croire que je ne veux pas conclure : mon souffle brulant ne fait que s’entre couper de gémissement, il est sans doute plus fiable à suivre n’est-ce pas?
Mes lèvres s’entre ouvrent au contacte de ta main chaude sur mon ventre plat, je ne peux pas empêcher un gémissement de venir effleurer ta bouche, tu apprendras très vite comment me donner du plaisir; moi aussi je veux tout savoir de toi ,connaitre ce qui te fais perdre l’esprit .. Ma bouche glisse dans ton cou alors que mes doigts n’en finissent plus d’aller et venir le long de tes bras, je te dévore , te marque et suçote même ta peau chaude, je veux y laisser ma trace …

Naturellement nos touchés deviennent moins intimes, ils se transforment en de douce caressent plus tendre qu’érotique, je te rassure en glissant le long de tes jambes, mon regard toujours plongé dans le tiens . J’embrasse ton nombril, ça me fais tout drôle de me retrouver dans ce genre de position ,avec toi surtout ,c’est assez dérangeant en y repensant, est-ce que toi tu me laisseras faire? Je n’ai pas envie qu’on aille chacun de notre coté réglé ce petit problème là, ce serai tellement dégradant non? D’avoir à bâcler cette libération alors que les gestes qui l’ont nourrit étaient emplis d’amour ? Même si l’excitation me fais perdre un peu la raison je trouve tout de même le courage et la volonté pour venir te demander ton approbation, j’espère seulement qu’une fois ensemble je n’aurai plus à passer par ça, c’est assez embarrassant de faire comprendre ces choses de vive voix.
Alors que mon torse vient frôler le tiens, je colle nos fronts , un sourire étirant mes lèvres en coin. Dans un souffle je t’explique avec un peu de mal , que je vais m’occuper de ça, que tu en redemanderas, je vais même jusqu’à te promettre être le meilleur dans ce domaine là . Je lèche ta bouche en te laissant un regard chargé d’envie, je veux te faire céder . Tu es déjà assit ,adosser à la tête de lit, je n’ai qu’à glisser la couverture jusqu’à ton nombril pour t'inciter à t’allonger correctement . Une fois fait je glisse sous la couette , le souffle court, je laisse mes doigts filer sur la peau fragile de tes cuisses, j’en ai si souvent rêver que me retrouver face à ta virilité couverte me coupe la respiration. Ne me repousse pas, ce n’est pas dégradant pour moi, mais si tu en vient à y répondre avec violence alors là oui. Pour t’habituer je ne fais tout d’abord que passer ma langue sur ta longueur bandée, elle se dessine parfaitement sous ton boxer , cette observation me fait rougir parce que ce n’est pas la première fois que je regarde à cette endroit .Quand nous nous rendions sur l’île Jeju pour les vacances, tu étais très souvent en simple boxer de bain, et lorsque tu sortais de l’eau ,le tissus imprégné ta peau ,elle la collait tellement qu’on aurai pu croire à une seconde peau .. J’avais honte mais je ne pouvais pas détacher mes yeux de tes formes, je me souviens d’ailleurs qu’en ce temps là ton torse était bien plus musclé que maintenant . Pourquoi as-tu arrêté de l’entretenir ainsi ?
Je cède enfin à mes pulsions , je la laisse quitter sa prison de tissus, ça me fait tout drôle je devrai arrêter de réfléchir ,car plus je vais le faire moins j’aurai le cran de continuer ,et je ne peux pas accepter cette éventualité, j’en ai envie, laisse moi ce plaisir là .

Ma bouche ne tarde pas, après ma langue, à venir découvrir son membre, je ne veux pas trop étendre les choses, même si je pourrai passer des heures à lécher son corps , l’embrasser ou simplement le contempler, je ne peux pas me le permettre, surtout pas avec Gak . Pour mettre fin à ses tortures je l’enfonce jusqu’au creux de ma joue pour commencer, m’habituer petit à petit à sa taille. Un couinement plaintif m’échappe et un peu gêné de faire preuve d’autant d’amateurisme je ne traine pas à débuter plusieurs mouvement de succion, ne l’enfonçant jamais trop loin , le laissant simplement apprécier .

Je me suis volontairement dissimuler sous le drap pour qu’il soit moins troublé, après tout je devine bien qu’il a eut une vie sexuelle plus ou moins épanouie mais même si il assume aujourd’hui d’être attiré par un homme , le fait de le voir le toucher, aussi intimant ,ça peut ne pas passer …
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyJeu 4 Avr - 17:49

Sous mes caresses, tu soupires et sur ma peau ton souffle chaud qui me force à réprimer moi-même quelques exclamations. Je me mords la lèvre durement, mais j’ai du mal à contenir cette satisfaction que j’ai connue très rarement. Nous partageons quelques baisers que tu veux plus intenses et je te les offre sans condition, car moi-même je ne peux résister à cette envie de te dévorer tout cru. Tu es plus que désirable, tu es l’être qui fait battre mon coeur si violemment que je croirais qu’il s’échappe pour venir se loger plus près du tien. Je frissonne à tes caresses et te laisse descendre le long de mon corps pour revenir quelques secondes plus tard en demandant la permission.

Je suis surpris que tu sois si gêné, mais j’apprécie cette conscience que tu as de mes craintes, assez pour te laisser poursuivre sans avoir la moindre idée du sort que tu me réserves. Je me doute, évidemment ce que tu t’apprêtes à faire, mais en seras-tu capable ? Lentement tu glisses comme un serpent sur mon corps, le parsemant de baisers, de morsures qui m’électrisent, pour atterrir sur le renflement de mon seul vêtement. Je n’aperçois plus que tes formes se meuvent sous le drap blanc, sentant sans voir ce que tu y fais.

Tes attentions me font du bien, peut-être trop, car rapidement lorsque je me sens nu, je perds le contrôle et me mets à paniquer, tous mes muscles se raidissent et bien que j’apprécie, je ne peux m’empêcher d’être effrayé. Par moi-même, qui a tant de facilité à accepter cette situation indécente, par cette femme qui avait voulu ce corps, par cette maison tout entière qui nous observe et pourrait révéler ce secret si lourd. Définitivement apeuré, je cherche de ma main tremblante, une parcelle de ton corps, afin que tu t’en saisisses, car malgré mes soupirs, j’ai besoin de te sentir, de te voir, de savoir que c’est toi qui es sous ce drap. Ce peut te paraître stupide, mais j’en ai une peur bleue... je me méfie de tous ici, sauf de toi.

Une fois ta main jouant avec la mienne, ma respiration se fait plus calme, bien qu’encore secouée par le plaisir que tu me donnes. Je soulève une jambe, espérant me détendre, mais rien n’y fait, qui plus est entendre tes plaintes provoque des frissons incontrôlables le long de mon échine, avant que mes yeux ne s’agrandissent. Ne va pas jusqu’au bout, je t’en pris... je suis bien trop honteux déjà pour en venir jusque-là.

Mon autre main descend jusqu’à ton visage pour caresser ta joue et t’inciter à ne pas poursuivre malgré mes réactions, t’indiquant parfaitement ma satisfaction quant à cette action. Je me mords la lèvre, laissant rouler une larme, surement du au trop-plein d’émotion de la journée et qui ne signifie rien d’autre que la complaisance à ce moment de paix, aussi bien avec toi, qu’avec moi-même et ces quelques problèmes avec elle résolu. Tu es en face de moi et m’observes... je suis perdu, là, un instant à te contempler et à retrouver le cheminement de mes pensées, mon souffle toujours assez court bien que maitrisé, pour ensuite récupérer au creux de tes lèvres un doux baiser d’un gout étrangement familier.

Assis sur moi, de cette façon, j’espère que tu ne t’inquiètes pas, je dois faire peur à voir et pourtant soit en sur, je suis heureux en ce moment précis. Je me contenter de caresser ton corps et de venir quémander quelques baisers, te renversant sur le côté pour ne pas être tenté à nouveau. Je remets mon boxer, pour mieux t’attirer contre moi, te glissant un unique mot.

merci

Je n’ai pas jugé nécessaire de préciser que j’ai apprécié, tu l’as surement compris. Je te tire contre moi, doucement, pour poser mes mains autour de ta taille, plongeant mon regard troublé dans le tien qui doit l’être tout autant. Je n’ai jamais su faire face à mes sentiments et maintenant que je n’ai aucune échappatoire, je ne sais plus quoi dire, comme si les mots qui me viennent si facilement d’ordinaire s’envolent une fois que j’ouvre la bouche et se placent dans un ordre de façon à ce que je ne puisse formuler ma pensée. Une énième caresse sur ta joue, un énième baiser, pour me donner du courage et finalement je t’avoue...

Je crois... que j’ai toujours éprouvé ce sentiment... à ton égard... si puissant que je me suis trompé de mot pour le désigner... et qu’il s’est retourné contre nous. Je voudrais être en mesure de te faire atteindre le septième ciel pour te prouver à quel point cette relation compte à mes yeux, mais je pense que ni toi ni moi, ne pourrions supporter que ce soit sous ce toit

Je t’embrasse encore, mon front contre le tien, avant de reculer très légèrement, car ton souffle aussi calme est-il me dérange, mon coeur bien trop instable encore. Tu m’as dit être expert dans le domaine, être en mesure de me faire connaitre l’extase et tu n’as pas menti pour le petit aperçu que j’en ai eu. J’espère à mon tour m’en montrer digne et que ce soir sera gravé à jamais en ta mémoire, comme celui où tu as vu Lee Gak passer par tous les états possibles. Tu es le seul, privilégié, à pouvoir le prétendre, le seul qui connait à présent tout de moi et je m’en veux d’être encore en apprentissage, malgré la soif de te savoir, que j’ai.

Je souris, enfin, te gardant précieusement contre moi, mordant parfois ton oreille lorsque ma bouche n’est pas occupée à rencontrer la tienne. Je n’ai pas sommeil, je pourrais passer des heures entières à te dévorer sans te donner ce que je souhaiterais t’offrir... mais il va bien falloir se résoudre à dormir.
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyJeu 4 Avr - 21:31

Je me laisse guider par mes envies, par ce que me dicte mes sentiments, je veux rendre cet acte tendre alors qu’au premier abord il est décrit comme sale, purement sexuel .Je pense que c’est la manière de faire qui change les impressions, c’est l’âme de la personne qui rend telle ou telle chose mauvaise, un vêtement ou un geste n’ont pas de conscience, tout est dans l’attitude de ceux qui en ont recourt .
Même si je sais que glisser sa bouche sur le sexe ériger d’un homme ça n’a rien de pure je ne pense pas néanmoins donné une image dépravée de ma personne ,je le fais simplement par envie et parce que mon cœur me dis de le faire .
Il ne le sait peut être pas mais il m’aide à écouter de nouveau ce que me souffle mon muscle vitale , auparavant je l’avais obligé à ce taire pour m’assurer qu’il ne serai pas une nouvelle fois assaillit de sentiment amoureux pour un autre, t’aimais avait été bien trop douloureux à supporter, je n’avais aucunement l'envie de réitéré l’expérience .

Sans plus me poser de question j’avale ce qui découle de mes pressions intenses , je n’hésite pas une seule seconde à boire cette liqueur aigre et chaude, échappant en même temps une kyrielle de gémissements plaintifs sans pour autant en laisser perler une seule goutte .
Il me hisse à sa hauteur et sa main toujours serrée entre mes doigts je le dévisage, un peu honteux de mon geste. Il n’a pas l’air vraiment choqué, il affiche juste la tête d’un mec qui vient de jouir et moi ça me va, je n’avais pas envie de le retrouver en pleure après avoir fini ma petite gâterie . Je lui caresse la joue et ose, après hésitation, répondre à son baisé, partageant avec lui le fruit de son excitation.

Peut être ai-je brusqué un peu les choses? J’aurai peut être du m’arrêter aux baisés et caresses, mais je n’ai pas eu le cœur à le faire lorsque j’ai sentit contre mon ventre, le renflement dissimulé sous son dernier vêtement. Ce n’est jamais uniquement pour mon partenaire que j’use de mes talents, c’est aussi très plaisant à sentir en bouche, quoi que les gens peuvent en dire .
Nos mains se séparent lorsqu’il me fait m’allonger contre lui , je ferme un instant les yeux, je sais me calmer lorsqu’il n’y a pas moyen de se soulager , mais si lui profite de l’étreinte pour égaré sa bouche à hauteur de mon oreille et répandre son souffle contre mon visage en sueur, ça ne va pas le faire.
Même si je n’ai pas connu l’extase se soir j’en ressent pourtant tout les effets, l’avoir amène aux portes du plaisir, avoir pu être le principal acteur de sa jouissance, même seulement être présent dans son lit , entre ses bras à me ressasser son je t’aime …. J’ai l’impression de rêver .
Je ferme les yeux, repenser à des choses si douce calme sensiblement mon rythme cardiaque, et ses touchés ne font bientôt plus que m’apaiser , je me sens bien ,là contre lui..
Je lui souffle un bonne nuit ,je me sens encore plus fort maintenant, et je sais pertinemment que plus les étapes seront franchis ,plus notre histoire pourra perdurer dans le temps .

Demain nous quitterons les Lee mais je n'ai pas envisager contrairement ce qui se passera pour nous . Est-ce que notre début de relation continuera en dehors de ces murs? rééditera-t-il ses aveux, le fait qu'il m'aime et qu'il en ait pris enfin conscience? Oui je n'ai pas de doute a avoir sur ça, Gak est le genre de personne a méditer longtemps avant d’affirmer les choses, surtout quand cela touche un sujet si délicat. Je n'ai pas envie de songer à plus tard, l'avenir , même proche, m'effraye, alors je chasse toutes ses idées de mon esprit et sombre enfin dans un lourd sommeil .

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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyVen 5 Avr - 16:36

Tu reviens contre moi, te laisse faire, docile entre mes bras et souffle contre ma peau, une brise chaude qui me fait sourire, car je devine qu’à toi non plus ce petit entretient ne t’as pas laissé indifférent. Je me contente néanmoins de te garder contre moi et de partager de longs baisers langoureux, autant que de caresses avant que nous sombrions dans un sommeil profond.

Je ne rêve pas cette nuit, je me sens bien, là, avec toi, je n’ai pas peur, pour une fois dans cette maison, comme rassuré par ton unique présence. Je ferme les yeux peu à peu, mes bras autour de ta taille, tu me sers d’oreiller et je n’hésite pas à t’enlacer, sans t’étouffer cependant, mes jambes entremêlées aux tiennes.

Je n’ai jamais dormi avec personne, même lorsque je fréquentais quelques femmes, elles ne sont pas restées assez longtemps à mes côtés pour partager ce moment de pur bonheur. Je réalise à présent que tu es tout ce dont il me manquait pour être heureux et pour me sentir un peu plus vivant, un peu plus utile à ce monde.

###

Le lendemain, j’ouvre les yeux en premier, enveloppant ton corps du drap, flemmant à tes côtés et souriant, car le réveil est doux et agréable. Il n’y a pas eu de sueur froide et de sursaut, ni de battements de coeur irréguliers et douloureux. Seulement toi et ton visage calme et serein. J’en profite pour te voler un baiser et m’affaire à me serrer contre toi encore. Tant que nous ne sommes pas appelés, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, de toute façon, qui nous interdirait de dormir jusqu’à 9h du matin ? Heure à laquelle je suis déjà debout, aux aguets à l'accoutumée. Le petit déjeuner n’étant qu’à neuf heures trente et étant donné qu’il est seulement huit heures, je profite de cet instant privilégier pour caresser ta peau douce et immiscer mes mains un peu partout sur ton corps, sans la moindre idée perverse en tête, bien que tu ais tendance à les provoquer.

Finalement à t’observer j’ai envie de dessiner, mais je le ferais tout à l’heure. Pour l’instant, à force de nous être prélassés, nous risquons de nous rendormir, ou du moins... c’est le risque que je cours, pour ma part. Je te réveille donc par de tendre baisers, encore légèrement gêné par la nuit que nous avons passée, et surtout cette situation nouvelle, car j’ai l’impression d’être enfin en paix et je crains que ça ne dur pas. J’ai quelques frayeurs encore, qui m’habite, mais n’est-ce pas normal lorsqu’on expérimente un sentiment que l’on découvre pour l’une des toutes premières fois ? Je n’ai jamais su aimer, la signification de ce verbe n’était connue qu’à moitié et voilà qu’aujourd’hui j’en considère toute l’ampleur.

Je ne dis rien et m’extirpe des draps pour ouvrir les volets et tirer les rideaux afin qu’aucun regard ne vienne t’épier durant ton réveil. Je ne prends pas le risque de sortir de la chambre et me saisit finalement de mon crayon fétiche et d’un carnet pour venir te dessiner durant ce long processus. Je voudrais en voir plus, mais mieux vaut que je ne quémande pas, j’ai peur de passer pour ce que je ne suis pas, j’ai peur également de devenir comme elle et pour rien au monde je ne voudrais l’être.

Ton regard finit par me transpercer et j’arrête ce que j’ai entrepris pour attendre le châtiment que tu me réserves, qu’il soit bon ou mauvais. Mais j’imagine que tu ne rechigneras pas contre un bon café en ma compagnie seule, n’est-ce pas ?

« Et si nous partions pour petit-déjeuner ailleurs, rien que toi et moi ? »
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyDim 7 Avr - 20:27

Je dormais bien , profondément ,chose qui ne m’étais pas arrivé depuis longtemps ici ,peut être même jamais. C’est la première fois que mon lit est occupé jusqu’à ce que j’émerge , habituellement le seul qui a partagé ma couche, TaeMoo s’évaporait avant l’aube, rejoindre discrètement sa chambre. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres quand je sens un souffle doux glisser sur ma peau et des doigts un peu coquin venir la flatter avec tendresse. Je ne bouge pas, restant là , allongé sur le dos, la joue a plat contre le matelas, les lèvres entre-ouvertes. J’ai peur qu’il interprète mal un de mes mouvements ou seulement qu’il cesse ses délicates caresse en me voyant remuer , elles n’étaient là que pour me réveiller après tout . Je papillonne des paupières en bayant derrière une de mes mains pâle, les volets ont été ouverts mais pas les rideaux, tant mieux je peux m’habituer progressivement à la lumière du jour ,mes yeux fragiles remercie l’investigateur de cette délicate attention, toi.

Encore un peu dans les vapes je me contente juste de me tourner sur le dos, les mains à plat sur mon torse. Je fixe le plafonnier , luttant pour ne pas une nouvelle fois me faire étreindre par les bras de Morphée ,c’est des tiens dont j’ai besoin, pourtant tu n’as pas regagner ta place à mes cotés, je ne t’en veux pas, je sais que tu es toujours dans la pièce et cela me suffit .
Apaisé je ne me débat pas longtemps , mes paupières sont trop lourdes, de vraies entêtées celles-là ,quand elles décident d’abaisser leur rideaux de cils rien ne peut leur faire changer d’avis.
Me suis-je rendormis une heure? Moins? Peut être toute la fin de matinée? Quoiqu’il en soit quand je recouvre enfin tout mes sens et mon énergique ,lorsque la fatigue semble avoir quittée mon corps je te surprend un calepin à la main ,assit près de moi sans nulle doute entrain de me dessiner .
Gêné je remonte la couverture sur mon torse exposé, te lançant un regard en coin , chargé de reproche et d’embarras, je n’aime pas être observer lorsque je n’ai aucun emprise sur l’image que je renvois, comprends ça Gak ,déduit le de mes retards durant les petit déjeuné et diner encore persistant à l’âge adulte . Je me recoiffe, me remaquille et rajuste mes vêtements au minimum trois fois par jours, j’essaye de garder une apparence irréprochable, pour ne faire honte à personne et également pour plaire .
J’ai horreur des personnes négligées, et même si ton style vestimentaire et tes extravagances capillaires passées pouvaient et peuvent laisser croire que tu fais parti de ce groupe d’individu ,c’est faux, tu es un artiste, tu es juste différent .

Je décide cependant de ne rien te dire, je le sais pourtant que tu attends le verdict mais je n’ai pas spécialement envie de me disputer ou d’entrer dans ce genre de conflit stérile, je vais me fermer si tu commence à vouloir connaitre la raison qui me pousse à vouloir garder un contrôle sur tout ce qui concerne mon apparence et mon allure, ça ne regarde personne, et certainement pas toi .

« tu as bien dormis ? »

Moi oui, si bien qu’à présent je ne sais pas comment je ferai pour passer une nuit ici seul dans mon lit, sans toi à mes cotés. En une après-midi nous avons réussit à changer les choses, à faire évoluer notre relation purement fraternelle en quelque chose d’unique, qui nous ressemble bien plus, de réelle et sincère.
Je me redresse assit, le draps négligemment posé sur mes cuisses je te fixe sans rien dire, une mains dans les cheveux .

« Ailleurs? Il va falloir rendre des comptes à toute la maisonnée, mais je ne suis pas contre, je commence à étouffer ici ,il est temps de rentrer chez moi . »

J’allais dire chez nous, mais je ne sais pas comment tu aurais perçu ses mots, je n’ai pas voulu tenter le diable, on ne sais jamais le sens premier de cette fin de phrase pourrait trop facilement être détourner, je n’ai pas envie de prendre le risque ,je ne veux vraiment pas que tu te braque pensant que j’accélère trop les choses.

Debout devant le miroir de la salle de bain je détaille le reflet qu’il me renvoi , les traits tirés, le regard concentré je me jauge sous toutes les coutures, à l’affut du moindre changement survenu dans la nuit. J’ai déjà peur du temps qui passe et de ses effets visibles sur le corps, ça craint quand même d’être obsédé par ça à seulement vingt-deux ans. Je ne m’attarde pas très longtemps, je n’ai pas envie de te faire attendre, c’est un peu notre première sortie officielle alors je dois faire les choses bien, ou en tout cas le mieux possible .

« C’est bon, je suis près . »
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MessageSujet: Re: And i'm falling   And i'm falling EmptyMar 9 Avr - 4:52

Tu ouvres enfin les yeux et je souris, satisfait de mon petit effet. Tu es surpris du fait que je te dessine, mais tu en prendras l’habitude ou je t’y forcerais, à tout moment, toute heure de la journée, car depuis un certain temps je te dessine à ton insu. Parfois même je me risque à quelques fantaisies, je peux me le permettre, car ton visage je le connais par coeur, depuis bien avant notre « réconciliation ». Tu demandes si j’ai bien dormi et j’acquiesce sagement, me risquant à replacer quelques mèches rebelles durant la nuit sur ton visage opalin. Mes lèvres souhaitent caresser les tiennes, mais je n’ose pas, approchant simplement pour les effleurer et te donner un aperçu de la suite, car tout est allé un peu vite hier. Je ne regrette rien, mais je veux prendre le temps de te connaitre, même si parfois l’instinct est plus fort que la raison, le coeur sans doute qui te désire depuis bien trop longtemps.

Je te propose d’aller petit-déjeuner ailleurs et tu acceptes, cela dit, nous devrons parler avec cette famille ingrate, les affronter du moins partiellement, car ils ne se doutent même pas de la moitié de ce qui se passe sous ce toit. Ta main dans la mienne, j’attends un instant avant de reprendre la parole. Tu as dit « chez toi » sans doute en as-tu assez de ma présence ? Nous ne nous sommes pourtant pas vu ces derniers temps et si tu n’es pas épris autant que je le suis, je peux comprendre ton agacement... moi, je réclamerais toujours d’un regard ta présence, toujours et de plus en plus sans doute.

Passons ce dimanche ensemble, comme il est convenu ? Ou peut-être suis-je un peu trop exigent...

Sait-on jamais, tu as bien entendu le droit de refuser, mais je ne veux louper aucune occasion d’être avec toi. Je souris et te laisse te préparer, m’y adonnant à mon tour, mais ça ne prend que peu de temps en comparaison de toi. Je ne t’ai jamais demandé pour quelle raison tu souhaites si bien t’apprêter, paraître si parfait. Mais je m’approche et te susurre à l’oreille, histoire que tu saches qu’à mes yeux, tu seras toujours le même.

Que ce soit à ton réveil ou une fois habillé, tu es toujours aussi beau, je tenais à ce que tu le saches.

Dis comme un secret, cela doit te plaire et je souris en te faisant un léger clin d’oeil, hésitant à ouvrir cette porte qui nous sépare de quelques monstres du passé et sans doute de notre avenir. Je me mords la lèvre, je ne reculerais pas, de toute évidence nous y serons contraints, tôt ou tard, et nous devons bien sortir de ta chambre pour gagner ma voiture.

Une fois arrivés en bas, nous allons devoir annoncer notre départ précipité et je ne prends même pas la peine de regarder ma mère, m’inclinant poliment, comme toujours face à mon père et le restant de la famille. Mon père nous demande si nous avons bien dormi et je réponds simplement par un oui pour ma part. Je crois qu’il se doute du tracas de ma mère, mais il ne s’en formalisera pas. Ce qui le préoccupera sera simplement que deux frères partagent un même lit, et il n’hésite pas à me le faire savoir. Peu importe que je lui dise avoir peur de l’orage... ce n’est pas digne des Lee d’avoir une peur si ridicule. Mais s’il savait les souvenirs associés à ces grondements... il ne serait plus le même.

Je reste silencieux, signe que je garde mon calme et qu’il n’a pas à s’en inquiéter. On pourrait croire que je fais preuve d’indifférence, mais ça n’est pas le cas, c’est ainsi, montrer ses sentiments dans cette famille est une tare.... et je le respecte, ne serait-ce que sous ce toit, au moins.

Ne vouliez-vous pas vos deux fils enfin frère ? Et lorsqu’ils partagent quelques moments, voilà que vous vous y opposez... n’est-ce pas contradictoire ?

Je joue avec les mots, avec ses propres paroles, mais il comprend bien dans ces paroles que je voulais innocentes qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer, du moins pas autant que sa femme qui nous maudit de son regard mesquin. Elle sera responsable de ses actes grandement exagérés... pour ce que mon père en sait, et je suis bien content qu’une fois au moins, elle paye pour ses vices.

Je m’incline à nouveau, posant ma main sur l’épaule de mon « frère » que j’attends, afin que nous puissions enfin nous évader. Prolonger la discussion ne servirait à rien si ce n’est aggraver le poids qui se creuse une place au sein de nos estomacs. J’aimerais pouvoir abréger ces supplices, les siens comme les miens, mais il nous faudra pour cela plus de courage encore, cela signifierait tout avouer. Je me mords la lèvre, trépignant d’impatience malgré mon air stoïque, effleurant dans un geste qui se voulait maladroit et inconscient, le long de son échine.
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