Some kind of madness

J’entendis la porte d’entrée sonner, mais qui pouvait bien me déranger si tôt.

« Chhuuttt sonnette, chut. »

J’étais bien installé dans mon lit, la sonnette allait bien s’arrêter, le monde extérieur se rendra compte que personne ne lui ouvre la porte et il rentrera forcément chez lui. Je faisais la sourde d’oreille, mais il ne s’arrêta pas. Monde extérieur, que tu es cruel avec moi, je te hais de me faire ça. Je suis obligé de me lever, alors que je n’en ai pas envie. Furieuse, je me levai du lit, j’avais les cheveux dans tout les sens, je tentai un arrangement vite fait et observa l’heure qu’il était, mon horloge numérique afficher 12 :00 p.m. Merde, il était déjà midi, malgré l’envie de me rallonger, le monde extérieur me rappela que j’avais de la visite, j’espère bien qu’il avait une bonne raison de faire sortir de mon lit. Je me dirigeai vers la porte d’entrée, m’arrêtant devant le miroir observant la tête que j’allais afficher et ouaiii on ne pouvait pas faire pire, les cheveux lâchés en bataille, j’avais une mine horrible, cela sentait fort le party de la veille, mais qu’importe si cela pouvait fuir mon inconnu du monde extérieur, je serais pas contre.

Je mis la main devant la bouche et bailla, bon dieu qu’est ce que je sentais l’alcool et ce que j’avais consommé en extra. Je me souvenais vaguement de ma soirée d’hier, je sais que j’ai bu, beaucoup. Fumée, beaucoup aussi, un cocktail assez explosif, c’est tout se dont je me souviens, mais je constatai qu’à mon retour j’avais mis un t-shirt blanc et un boxer rose. J’aurais pu prendre une douche, si j’avais eu la force de me diriger directement dans la salle de bain.

Bon, mon visiteur devait s’impatienter à l’extérieur, je devais trouver la force de me rendre à la porte d’entrée et de tourner la poignée de la porte. Aller Mee Na, tu peux le faire, pensais-je.

J’ouvris la porte et s’était Se Hun, mon visiteur du monde extérieur. Je lâchai un soupir et me dirigeai vers la cuisine, j’avais faim, il aurait pu apporter quelque chose à manger quand même.

« N’oublie pas de fermer la porte derrière toi. »

:

Cela faisait 2 heures que mes poings tapaient avec force le gros sac de sable suspendu en l’air. Ce dernier faisait des vas et viens au rythme de mes coups sans jamais s’arrêter. J’entendais des voix autour de moi, de gens qui parlais sans y prêter vraiment attention, je voyait les gens passé, me jetant des coups d’œil un peu inquiet du temps que je restait à taper. Mais j’aime ça, c’est ma façon à moi de me défouler, j’emmagasine tout, que se soit les cours, le boulot, mon père et je reste très souvent calme dans les moments les plus improbable. Mais en contre partie, j’ai souvent besoin d’évacuer cette rage et haine que j’ai en moi, et la boxe est pour moi une échappatoire pour ce genre de remède. Je ne savais pas exactement depuis combien de temps je cognais et cela m’importait peu car j’étais bien, j’étais dans mon monde, serein. Je finis enfin par m’arrêté, pas que j’en avais marre, mais plus par fatigue. Je fis craquer mes poignets tout en regardant la grosse horloge qui affichait l’heure, accroché au mur : 11h10. Déjà 2h10 que j’étais là… Il était d’arrêter et d’aller manger un morceau, mon ventre me le faisait bien savoir. Je retira mes bandes blanches qui entouraient mes mains et après avoir attraper mon sac, me dirigea vers les vestiaires. 15 minutes plus tard je sortais de la salle de boxe, respirant l’air pur à plein poumons.

Je me dirigea vers ma moto garé plus loin une Ducati Monster et je m’assit dessus. Je resta un moment immobile, me demandant ce que j’allais faire de mon après midi. Réviser ? Non mais ça va pas… C’était la période en ce moment, tous les étudiants étaient enfermé chez eux où dans les bibliothèque. Tous sauf moi… Je n’avais aucune envie de rentrer chez moi pour m’enfermer aller sur Internet tout l’aprèm’… Je commença à regarder mon portable pour savoir qui j’allais appeler. Tous étaient pour la plupart étudiants ou travaillaient. Je finis par m’arrêter sur un nom : Heo Mee Na. Je connaissait ces horaires et savais parfaitement qu’elle ne travaillait pas. Je décida de lui envoyer un texte, bref mais précis.

NOUVEAU MESSAGE
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‘J’espère que tu es chez toi car j’arrive !’
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Je souris en relisant mon message puis je finis par démarrer ma moto et je me dirigea vers le centre de Ulsan. Je m’arrêta devant un Italien et demanda deux plats à emporter à base de pâtes à la carbonara. J’attendis et quand mon repas fut prêt, je le mit dans le coffre de ma voiture et finit par démarrer la moto pour me diriger cette fois-ci vers les coins reculés d’Ulsan. Je m’arrêta dans une ruelle, endroit que je connais parfaitement car c’est là que je viens souvent garé ma moto. Je retira le casque sur ma tête et regarda autour de moi. Le quartier était assez calme a cette heure-ci, les enfants étaient à l’école et les parents au travail. Je porta mon regard sur les bâtiments, ils avaient du vécu, cela se voyait, les murs faisaient assez sale et ils auraient bien besoin d’une nouvelle peinture mais cela n’avait pas l’air d’être dans un projet de la ville. Les habitants de ces immeubles étaient plutôt de milieu pauvre et les HLM leurs permettaient d’avoir un minimum de confort bien que le quartier avait besoin d’un remise à neuf.

Je me décida enfin à éteindre le moteur qui avait continuer à tourner, je mit ma chaîne de sécurité et après avoir récupéré le repas de ce midi avec mes affaires de sport, je me dirigea vers l’immeuble que je souhaitais. J’avais toujours trouver que l’endroit faisait labyrinthe mais après quelques venus j’avais finit par m’habitué et je trouvais à présent facilement le bon immeuble. Il n’y avait pas d’ascenseur donc je gravis les marches deux par deux pour atteindre le troisième étage. Je traversa le couloir pour me tourner et m’arrêter devant une porte portant le numéro 313. Je finis par appuyer sur la sonnette que j’entendit résonner à l’intérieur de l’appartement. Le silence s’en suivit, un silence qui en devenait même gênant. Je regarda à droit puis à gauche dans le couloir, personne. Je regarda mon téléphone : Pas de nouveau message. Je soupira et appuya une nouvelle fois sur le petit bouton pour entendre de nouveau le bruit retentir. Toujours rien… Je me mit alors à réfléchir : Etait-elle au travail ? Non j’étais sur à 100% qu’elle ne l’était pas… Enfin 80% pour ne pas que mes chevilles enflent. Etait-elle sortie ? Peut être mais généralement elles passaient des nuits longues et donc avait tendance à ne pas se lever de bonne heure. Etait-elle malade ? Et voilà que je m’imaginais toutes les choses possible. Elle avait peut être de la fièvre et donc elle pouvait pas m’ouvrir !!! Allez savoir pourquoi, je commença à m’affoler et je parti dans des délires de maladie inimaginable. Je leva de nouveau le doigts et au moment où il rentra en contact avec le bouton de la sonnette, un miaulement de chat assez strident se fit entendre sur ma droite. Je sursauta et posa la main sur mon cœur, laissant tomber par la même occasion mon sac de sport. Je me tourna vivement par la bestiole qui venait de me faire peur. On se fusilla du regard, vous savez, le concours de celui qui lâchera le premier. Je fis un mouvement brusque vers lui, assez pour le faire peur à son tour et le voir partir dans l’autre direction…

‘Abruti de chat…’

Je me retourna pour la unième fois vers la porte et de nouveau j’alla pour sonner. Cette fois ci, quand mon doigt toucha la sonnette, la porte s’ouvrit et je ne put m’empêcher de faire un léger bon en arrière.

‘Mais c’est une manie de vouloir me faire peur !!!’

Mee Na se pressentait devant moi, les yeux à moitié ouvert, en mode pyjama à l’arrache. Elle soupira à ma vue et finit par se retourner pour retourner dans l’appartement, me précisant qu’il fallait que je referme la porte derrière moi.

‘Bien le bonjour à vous aussi jeune fille encore endormit.’

Ironique mais non méchant de ma part vu que j’étalais un sourire sur mon visage.

‘Tu n’as pas reçu mon sms ?’

J’avais ma réponse mais bon… On ne sait jamais…
Je finis par rentrer dans l’appartement, me déchaussa à l’entrée après avoir soigneusement refermé la porte derrière moi. Je posa mon sac de sport par terre et me dirigea vers la cuisine pour y poser notre plateau repas.

‘Je suis le nouveau livreur de coin, intéressé ?’

Je finis par la dévisager de bas en haut et finis par froncer les sourcils. Elle avait l’air de sortir d’une bonne cuite de la veille.

‘T’es sur que ça va toi ?’

Spoiler:

‘Bien le bonjour à vous aussi jeune fille encore endormit.’

Ah oui, j’avais oublier de lui dire bonjour, mais s’était Se Hun et j’étais bien dans mon lit jusqu’à ce qu’il vienne me réveille.

« Booonnnjjoouurrr personne du monde extérieur. »

Je m’étais diriger vers la cuisine me chercher quelque chose à manger ou quelque chose de comestible car je n’avais pas encore fait les courses. Sans grande conviction je fis la moue. J’espérer vraiment qu’il y aurait quelque chose qui ne serait pas périmée dans le frigo, mais hélas il ne me rester que du kimchi, un pot yaourt au chocolat périmée depuis plus d’une semaine, de la limonade et de l’eau. Il faut vraiment que j’aille faire mes courses, cela devenait très urgent. J’étais planter devant le frigo vide, comme si un plat de surgelée apparaître par magie, s’était vraiment prendre ses rêves pour de la réalité. Je devrais commander quelque chose, j’avais vraiment faim, refermant le frigo, j’entendis Se Hun me demander si j’avais reçu son sms.

« Hein ? Quel sms ? Quand ? »

Je retournai vers pour ensuite me dirigeai vers la chambre récupérer mon téléphone. Petit coup d’œil devant le miroir au retour dans le salon, j’avais vraiment une mauvaise tête, aarrrkkee cela me donner des frissons, j’étais horrible à regarder. Je consultais si j’avais des messages. Suis-je bête ? J’en avais surement un de Se Hun puisqu’il venait de me le demandais, voyons voir ce qu’il a envoyer. « J’espère que tu es chez toi car j’arrive » Je vais lui répondre, gaspillons quelque won en texto inutile.

1 NOUVEAU MESSAGE
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Oui je suis chez moi et toi t’es entrain de te déchausser ^∇^
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Je me trouvais hilarante de lui répondre alors qu’il était déjà chez moi. Arriver dont le salon, je le regardais avec un petit sourire et lui tira la langue, avant de retourner vers la cuisine, espérons un miracle.


‘Je suis le nouveau livreur de coin, intéressé ?’

Livreur ? Il avait prit quelque chose à manger avant de venir ? Je regardai ce qu’il avait dans ses mains, un sachet d’un restaurant Italien. Il était aller chercher à manger et je n’avais même pas vue à son arriver, j’étais aux bords des larmes, mon estomac cria famine à cet instant. Je le regardai dans les yeux et lui dit :

« Tu peux pas savoir à quel point je t’aime en ce moment même. »

Lui dis-je avec beaucoup d’émotion, avec cet acte de générosité, il venait d’être mon messie, la personne que j’aime le plus sur cette planète et avec qui je voudrais me marier. Le manque de nourriture me faisait vraiment divaguer, sérieusement qui pourrait croire que moi, Heo Mee Na veuille se marier, s’était la blague du siècle. Nouveau petit sourire joyeux en sa direction, je me dirigeai vers lui à petit pas et lui fait un câlin. Sérieusement à l’heure actuelle, je trouvais qu’il était l’homme de ma vie, même s’il m’avait réveillé. Après quelque minute de câlin, je reculai et lui demanda :

« T’as pris quoi ? »

Tout était placée sur la table, il ne restait qu’à s’installer et manger, mais il y avait quelque chose qui n’allait pas, j’avais une tête affreuse et je ne sentais pas la fleur, un mélange de d’alcool et de weed émanait de mon corps. Je devais prendre une douche avant de manger. Cette perspective ne me réjouis pas, j’avais vraiment faim, mais je devais aller me doucher. Je fis une moue en direction de Se Hun.

« Je sens mauvais, je vais et je reviens, tu connais l’appart, j’essaie de faire vite, la faim me rappela à l’ordre si je tarde. »

Je me précipitai sous la douche, mon estomac cria famine une nouvelle fois, entre manger et sentir bon, le dilemme était cruel, mais je devais vraiment être toute propre pour apprécier le plat italien avec lequel Se Hun était arrivé.

Spoiler:

« Booonnnjjoouurrr personne du monde extérieur. »

Je me contenta d’hocher la tête en haussant les épaules. C’était Mee Na après tout non ? Elle avait l’air d’avoir la tête dans le c* et cela se voyait à sa tête comme à sa magnifique coiffure. Gracieuse oui, comme à son habitude mais cela ne me dérangeait pas. Une femme au réveil est, à mes yeux, la plus belle car on la retrouve à son naturel : sans maquillage, aucun brushing ou je ne sais quoi… Aujourd’hui les femmes passent plus de temps à se maquiller et coiffer qu’autre chose. Pourquoi ? Moi même je le sais pas et je devrais me renseigner mais vraiment connaître la raison. Etre parfaite ? Se sentir mieux dans sa peau ? Se différencier des autres ? Allez savoir… Je lui demanda alors ce qu’il en était du gentil petit sms que je lui avait envoyé.

« Hein ? Quel sms ? Quand ? »

Bon bah comme ça j’avais ma réponse. Mais si elle dormait il y avait de forte chance pour qu’elle n’ai rien entendu. J’étais pareil, quand je dors, je dors et rien ne peut me déranger. Le réveil ? Je ressemble plus à un zombie qu’autre chose, j’ai les yeux mi clos et je m’oriente dans mon appartement grâce à mon sens de l’orientation innée… Ou plutôt en longeant les murs avec mes mains tendu. Moi parler ? Jamais, il me faut une bonne douche pour que je daigne enfin ouvrir les yeux et te dire un merveilleux bonjour à moitié en grognant.

Alors que je retirais mes chaussures, je sentit mon portable vibrer et je fronça les sourcils tout en le sortant de ma poche. Je ne retint pas mon rire quand mes yeux lit le texto que je venais de recevoir.

‘Je te jure vraiment… On la changera pas.’

NOUVEAU MESSAGE
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‘Cool alors je finis ce que je fais sans me casser la figure !’
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Et comment paraître pour des enfants ! En s’envoyant des texto alors que l’on est à quelques mètres l’un de l’autre. Oui, on s’amuse avec un rien avec nous deux !
Je finis par laisser tomber ma deuxième chaussure dans l’entrée et après m’être déshabillé, je me dirigea vers la cuisine où se trouvait Mee Na et elle finit par me tirer la langue. Je lui répondit, accompagné d’un magnifique grimace by Se Hun. Manquerai plus que l’on fasse un concours de grimaces. Ce n’est encore jamais arrivé ? Ca m’étonnerai pas…
Je la voyait faire le tour de son appartement à la recherche de nourriture. Je me retins quelques instants, la regardant faire. Puis je finis par lui annoncer que j’étais le nouveau livreur du coin.

« Tu peux pas savoir à quel point je t’aime en ce moment même. »

‘Ah si je m’en doute car malheureusement ce n’est que dans ces moments là où tu m’aimes et quand ça arrive, je le sais !’

Taquin pour taquin, autant aller jusqu’au bout. Un petit sourire malin vint complémenter ma phrase tout en la regardant. J’avais posé le sac sur le comptoir de la cuisine et j’avais poser mes coudes dessus. Je la vit alors trottiner en ma direction et instinctivement je me détacha du comptoir, dans un premier temps suspect de cette attitude. Que cachais-tu derrière ça ? Un câlin car tu vins te blottir dans mes bras. Je resta un moment comme un abruti les bras en l’air, quelque peu étonné, puis je finis par te tapoter le dos, un peu prit de cours par ce câlin soudain.

‘Ca va aller? Tu vas t’en remettre où il faut que j’appel les pompiers ?’

Je suis moi même câlin envers mes amis proches mais si soudain comme ça m’a un peu surpris mais cela ne va pas dans le négatif bien au contraire… Se retrouver dans les bras de Mee Na est toujours un plaisir …

« T’as pris quoi ? »

‘Pâtes à la carbonnnarrrraa’

Dis-je avec mon accent italien qui est au plus bas… Le parler je le sais mais l’accent est une tout autre affaire, surtout cette langue. Je me suis toujours démerdé en anglais mais l’italiano… Non…

« Je sens mauvais, je vais et je reviens, tu connais l’appart, j’essaie de faire vite, la faim me rappela à l’ordre si je tarde. »

‘Je me disais bien qu’il y avais une odeur bizarre qui flotte dans l’appartement…’

Je lui fit un petit clin d’œil et vint poser vivement mes lèvres sur sa joue pour lui déposé un baisé furtif.

‘ Et ne t’inquiètes pas pour moi, je pense ne pas me perdre dans ce manoir!’

Je la vit disparaître dans la salle de bain et je soupira. Vraiment, elle ne changera jamais… je finis par me retourner vers la cuisine. Les assiettes, couverts et verres étaient déjà sur la table. Je sortis donc les plats de leurs emballages et je me rendis compte qu’avec le trajet ils avaient un peu refroidit. Le temps qu’elle prenne sa douche, cela sera froid, je décida donc de faire réchauffer le tout. Je me mit à cherche un grand plat que je trouva rapidement. Je mit les pâtes dedans et mit le tout au micro onde pour faire réchauffa. Je me mit alors à cherche un ustensile bien utile qui sert à attraper les pâtes (je connais plus le nom ><). J’ouvris tous les tiroirs pour trouver mon bonheur quand mon regard se posa, dans l’un des tiroirs, sur un petit sachet. Je m’arrêta dans ma recherche et prit le sachet entres mes doigts. Un simple enfant aurait prit cela pour de la farine mais je savais parfaitement ce que c’était. Je soupira tout en fixant la drogue.

‘Quand est-ce que tu voudras arrêter hum … ? Ou tout du moins… Qu’est ce qui pourrait te donner envie d’arrêter…’

Je parlais tout seul oui, cela m’arrive assez souvent. Je plongea mon regard dans le sachet, perdu dans mes pensées, oubliant même les pâtes dans le micro onde.

Spoiler:

Entendre qu'il avait pris de la carbonara aiguisa mes papilles gustatives, malgré sa tentative pourrie d’accent italien. Cela faisait longtemps que je n'en avais mangé. Depuis quelque temps, mes repas ce résumé à des plats congelé à réchauffer ou des sushis que je prenais du job. Je n'avais pas vraiment le temps de me faire à manger, non s'était plutôt que j'avais la flemme de cuisiner, alors je choisissais la solution la plus facile, soit réchauffement de plats, soit prendre un plateau de sushis après la fin de mon service au sabailsik.

Je l’informais que j’allais prendre une douche, sans oublier les détails de la raison pour laquelle je prenais cette douche, il me répondit de façon très ironique qu’il se disait bien qu’il y avait une odeur bizarre. Je décochai une grimace en sa direction, ce à quoi il répondit par un clin d’œil et baisser sur ma joue. Belle façon de se rattraper, même si je savais très bien, qu’il disait pour rire.

J'étais déjà dans le minuscule couloir entre le salon et la salle de bain, lorsque je l'entendis dire qu'il pensait ne pas se perdre dans mon manoir. Je ris, à cette comparaison, mon appartement faisait la taille de son grand salon. Il avait tout ce qu'il fallait, un bel appartement et assez d'argent pour vivre confortablement. Je ne lui enviais pas sa richesse, j'étais heureuse dans mon petit appartement, mais je devais avouer que parfois, j'étais jalouse que lui ait tout ce dont il avait besoin et moi pas. C'était ma faute si j'étais là, aujourd'hui. J'avais suivi un mec dans ses délires, abandonnant mes études et vivant ma propre vie. J'avais un job assez bien rémunéré, j'avais ma drogue, car oui je ne pouvais plus m'en passer de ce petit sachet qui me rendait euphorique pendant un certain temps. Qui sait ce que je saurais devenu si j’avais continué à être la gentille fille à papa ? Cela ne servait à rien de se demander ce que je saurais devenu si… On sait très bien qu’avec les « si » on pourrait refaire le monde. Sourire aux lèvres, je trouvais que j’avais une belle vie.

Je me déshabillais et lança mes vêtements dans le bac de linge sale qui se trouvait à côté de la douche avant de me jetais littéralement sous une bonne douche. Toute la crasse qui se trouvait sur mon corps disparaissait au fur et à mesure que je me savonnais, me frottais pour enfin laisser couler l'eau sur mon corps. Le contact avec l'eau était si plaisante, je pouvais rester des heures sous l'eau, c'est ce que je commençais à faire quand mon estomac me rappela à l'ordre, avec une moue aux lèvres que quittait la douche et attrapa la serviette de bain. Je me regardais dans le miroir, j'avais une bien meilleure mine qu'il y a quelques minutes, il ne me restait qu'à me sécher les cheveux, m'habiller et aller manger « la carbonnara » qui m'attendait gentiment dans la cuisine. Il ne me fallut cinq minutes pour sécher correctement ma crinière de cheval et de les brosser correctement. Je décidai de ne pas les attacher, j'avais de longs et beaux cheveux châtain. Je me regardais dans le miroir avec un large sourire, il était urgent que je me brosse également les dents, ils étaient jaunes, même si j'allais manger juste après.

J’étais presque prête pour aller manger, il ne manquait que les vêtements. Je n’allais certainement pas manger en serviette avec Se Hun comme compagnie. Quoique cela ne me dérangera pas de manger en serviette avec lui, il m’avait déjà vue nu et me connaissait assez bien pour savoir que j’en étais capable. Après quelques minutes de réflexion, il était plus sage de s’habillait, un minimum de savoir vivre. Je me dirigeais vers ma chambre, puis la penderie, prendre des sous-vêtements, un short jean et un t-shirt blanc, une tenue décontractée parfaite pour rester chez moi.
J'étais enfin prête pour manger, mon estomac cria famine et n'attendait que ça. Un dernier petit coup devant le miroir qui se trouvait dans le corridor de l'appartement. J'étais présentable. Je souriais, rien qu'à l'idée que dans quelque seconde j'allais enfin manger. Une fois arrivée à l'entrée de la cuisine, j'eus une vision qui m'arrêta net dans mon trajet. Je pensais avoir rangé cela ailleurs, pour éviter une nouvelle fois ça. Il ne m'avait pas entendu arriver, mais je l'avais entendu. Le sourire que j'affichais depuis le début disparu, je m'en voulais d'avoir laissé traîner ça dans un endroit accessible à tous mes visiteurs, surtout à Se Hun. Laissant lâcher un soupir, je me dirigeais vers lui et attrapa le sachet sans le regardait. Je rangeais le sachet dans la poche arrière de mon short, nouveau soupir, je le regardais.

« Les pâtes sont bientôt fini, le minuteur affiche qu’il reste quelque seconde. »

Je ne savais pas quoi dire d'autre, j'étais gênée qu'il ait encore trouvé un sachet. Le micro-onde sonna que s'était fini, j'attrapai l'ustensile qu'il devait sûrement chercher pour les pâtes qui se trouvaient dans le même tiroir. Je sortis les pâtes du micro-onde et les déposa sur la table.