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 It's weird how three words can affect you

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MessageSujet: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyJeu 14 Juil - 9:27

It's weird how three words can affect you  Mini_110714032558245899It's weird how three words can affect you  Mini_110714033111935196

NichHee

«Je viens de revenir de Seoul, tu me manques mon coeur. Peux-tu venir me retrouver à la plage ce soir?» Avais-je dis au téléphone quelques heures plus tôt à Myung Hee. Non, je n'étais pas vraiment allé à Seoul. C'était encore une fois l'un de mes brillants mensonges. Je lui avais fait croire que je me devais d'y aller durant les trois prochaines semaines pour voir de la famille à la suite d'un décès. Ce qui était un pur mensonge. Aucun décès n'avait été rapporté dans ma famille et je n'avais d'ailleurs aucune parenté qui vivait dans la grande métropole. En réalité, j'avais passé ces trois dernières semaines avec moi-même en réduisant tous contacts extérieurs. Min Seul s'était bien inquiétée pour moi me voyant enfermé jour et nuit dans ma chambre, mais je lui avais clairement fait comprendre de me laisser tranquille. J'avais besoin de temps pour passer à travers la perte de mon amie et je ne voulais pas que Myung Hee me voit dans cet état. Bref, même si le mal était encore présent, mais il m'était maintenant possible de faire semblant de sourire. J'avais regagné le poids que j'avais perdu à cause de mon jeûne et la drogue consommée. Personne n'aurait été en mesure de voir que j'étais complètement détruit de l'intérieur. Complètement? Non pas tellement en fait. Ces derniers jours m'avaient permis de prendre plusieurs décisions importantes sur ma vie, mes relations avec mon entourage, mon futur et ma famille. Je m'étais surtout procuré un nouveau cellulaire, je m'étais trouvé un job et j'avais amplement eut le temps pour redécorer ma chambre.

Myung Hee avait bien sûre accepté ma proposition étant très contente de me revoir probablement…qui sait! J'avais néanmoins une mauvaise et une bonne nouvelle. J'ignorais si j'allais être capable de lui dire la bonne étant donné que j'avais décidé de commencer par lui dire la mauvaise. Mais bon, j'étais doué normalement pour me faire pardonner. C'est donc vers 17h que je me préparai à quitter l'appartement en n'oubliant rien. Je mis la veste qu'elle m'avait offerte récemment question de mettre toutes les chances de mon côté. À 17h et des poussières, je mis le pied dehors et me dirigeai vers notre lieu de rencontre, soit cette fameuse plage. Cette plage était le lieu où tout avait commencé. En la voyant ce jour-là, avec son bikini rouge, j'étais loin de me douter que mon temps avec Hyun Ae était compté. Sur cette même plage, j'avais commencé quelque chose avec cette déesse Myung Hee, mais j'avais aussi mis fin à ma relation de longue date avec ma meilleure amie. C'est pourquoi, j'avais décidé de revoir Myung Hee là-bas. Par signification si on peut dire.

Lorsque j'arrivai sur place, Princesse n'y était pas. Tant mieux, je n'aimais pas faire attendre les gens. Je m'assis sur un petit mur de pierre qui délimitait le sable de la plage et la rue qui bordait cette dernière. Peu de temps après mon arrivée, je vis Myung Hee qui marchait en ma direction tout sourire. Je me relevai pour aller la rejoindre. Aussitôt, elle exprima sa joie de me revoir et m'embrassa avant de me demander comment j'allais. Je lui répondit rapidement que j'allais bien et passa à un autre sujet. Myung Hee proposa d'aller manger dans un restaurant plutôt que de s'attarder ici. Je la pris par les mains et lui dis que je devais lui parler. Elle changea aussitôt d'expression. Elle était devenue suspicieuse. Je la comprenais de s'imaginer le pire, après tout, on ne s'était pas vu depuis plus de trois semaines. Je la tirai vers moi pour qu'elle me suive. Je me mis à marcher dans une direction bien précise sur le sable chaud de cette plage qui commençait peu à peu à être déserte à cause du coucher de soleil. Enfin, je m'arrêtai soudainement là où je voulais la mener. Elle me regarda avec un gros point d'interrogation dans le visage. Nous étions entre les tables à parasols et l'eau. Nous étions sur le sable, mais à un point bien précis. «Tu te souviens?» Elle me regarda comme si j'étais un cinglé. «Non, tu ne peux pas te rappeler, mais c'est ici que je t'ai aperçu pour la première fois. C'est ici même que tu te tenais avant que j'aie le courage d'aller te parler.» Elle me demanda où je voulais en venir. «Ce jour-là, tu as complètement changé mon quotidien. Depuis que je te connais, tu as fais de moi quelqu'un de meilleur. Cependant, je n'ai pas été totalement honnête avec toi.» Elle plia les bras et leva un sourcil voulant savoir ce que j'avais de si important à lui dire. «J'ai embrassé Hyun Ae le jour où il y a eut cette fête sur la plage.» Ses yeux s'ouvrirent davantage et je ne pus voir si elle était en colère ou si elle était triste. Je décidai de continuer étant donné qu'à ce point je n'avais plus rien à perdre…«On ne s'est pas revu depuis. Nous avons mis un terme à notre amitié. Mais le fait est que je t'ai été infidèle, alors que je t'avais promis que tu serais la seule qui occuperait mes pensées.» Je lui pris une main et donnai un baiser sur celle-ci. «Si je te parle de cet évènement avec Hyun Ae, c'est parce que je veux être honnête avec toi et surtout ne jamais te cacher quoi que ce soit à partir de maintenant. Néanmoins, j'ai énormément pensé à nous deux ces derniers temps. Depuis que je te connais, ça n'a pas toujours été facile, mais je ne veux jamais perdre ce lien que j'ai avec toi. Je veux continuer de me réveiller à tes côtés, je veux voir ton sourire qui me remonte le moral instantanément. Dans cinq ans, je veux encore être en mesure de te dire je t'aime Myung Hee.» Je la regardai dans les yeux étant totalement confiant de ce que j'allais faire. Je mis un genou au sol et sortis de ma poche une petite boîte en velours. Je l'ouvris laissant y voir une bague avec un énorme diamant pour ensuite prendre à nouveau sa main. « Ça ne fait qu'un mois que nous sommes ensembles, et j'ai déjà commis une erreur, mais elle m'a permis de réaliser que je ne suis pas prêt à te perdre. Je te veux près de moi toute ma vie. Cho Myung Hee veux-tu m'épouser?» 
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyJeu 14 Juil - 22:00

Aujourd’hui était encore un jour où je n’allais pratiquement rien faire de ma journée. Enfin quand je dis ça, c’est certains que je sortirai prendre l’air, je ne pouvais pas rester à ne rien faire à la maison je n’y arriverai pas.
Je m’étais levée assez tôt pour aujourd’hui je trouve, 10h c’est tôt non ? Pour moi oui en tout cas ! Hier j’avais passé ma soirée au bar, de me levée aussi tôt était presque un exploit. Comme à chaque fois hier soir les hommes ne tardèrent pas à venir à ma rencontre mais pour nouveauté je ne jouais pas avec eux à leurs donner de faux espoir. Ca n’allait jamais plus loin que de me faire offrir le verre. Je paraitrai presque que méchante mais j’aurai voulu que Nich soit là pour qu’il me fasse une mini crise de jalousie…mais il avait d’autre chose à pensé plus importante que de savoir comment repoussé un de mes prétendants. Je soupirai seulement juste en y pensant. Enfin bon, j’étais rentré sagement chez moi, légèrement saoule mais j’étais rentré sans encombre et surtout j’avais dormi chez moi. Et j’étais maintenant debout à 10h, la tête complètement dans le brouillard.
J’ai eue du mal à sortir de sous la couette mais c’était sans compter sur mon téléphone qui me fut une grande aide. Ou juste sur le fait que j’avais une nouvelle fois oublier de le mettre en silencieux. Au bout de quelques minutes de discussion à peine compréhensible, on a pu s’arranger pour que je les rejoigne au café à 13h. On ? Les filles et moi. Bon sang j’aurai pu rester au lit aussi. Ca aurait été mieux même. Je quittais le lit avec peine et parti prendre une douche, je ne connaissais pas mieux pour me réveiller de toute manière ou peut être le café. A la suite de ça j’enfilais un short en jean avec un t-shirt noir à motif qui irait avec mes longues chaussettes noires. Encore aujourd’hui je me trouvais parfaite. Une fois bien réveillé bien sur ! Le temps de finaliser le tout avec accessoires et chaussures, que je partais prendre mon petit déjeuner. Je ne croisais pas ma cousine de toute manière on ne vivait pas au même rythme. Je croisai ma tante par contre avec laquelle j’eus une bonne conversation, la dernière remontait à bien longtemps dis donc. C’était plaisant et ça tuait plutôt bien le temps. A la fin je pus quitter la maisonnée pile au bon moment pour avoir 10 min de retard minimum à mon rendez vous. C’est dans le taxi en chemin que je reçus son appel. Mon Nich était enfin revenu de Séoul et en plus il voulait me voir. Je n’avais même plus la réelle envie d’aller voir mes amies maintenant.
On avait fixé le rendez vous pour 17h et je dois dire que l’après midi m’avait paru une éternité. On avait fait une journée 100% filles pourtant avec du shopping et tout se qui suit pour être vraiment belle, tout ce que j’aimais. Mais j’avais l’esprit ailleurs. Ca faisait trois semaines que je n’avais pas eue de nouvelles à part qu’il était parti pour Séoul pour voir sa famille. Pas un coup de fil ou de Sms, j’étais…en manque je pense, oui c’était ça. Je voulais juste voir Nich ! Etre fidèle c’est dur quand l’être aimé est loin. Quand sonna 16h et des poussières j’abandonnais mes amies pour aller déposer mes achats tout fraichement acheté. Et aussi pour me changer. Je stressai comme une fille qui allait à son premier rendez vous, j’avais tout de même confiance comme toujours mais j’hésitais quand même à chaque choix. Après avoir aspiré profondément j’attrapais une robe en bustier rouge et un petit gilet noir et me décida sur le fait que je porterais ceci. Et je fus contente du résultat. Je regardai de nouveau l’heure et je savais déjà que je serai en retard, j’espérais juste de ne pas trop l’être. Oui avec Nich je ne voulais pas être en retard contrairement à mes amies ! J’avais assez bien retenu qu’il n’était pas patient et je ne voulais pas le retrouver de mauvaise humeur.

J’étais contente de le revoir, je n’apercevais que sa silhouette que j’étais déjà heureuse comme jamais et ce fut encore mieux quand il se tint devant moi. Je ne perdis pas de temps pour l’embrasser. Il m’avait tellement manqué je ne le réalisais réellement que maintenant. Je voulais passer toute ma soirée avec lui. Quand je lui demandais comment il allait maintenant il répondit qu’il allait bien sans plus de détail donc je lui proposais d’aller manger ensemble ce soir au restaurant mais à cette question il ne répondit pas, il prit seulement mes mains disant qu’il voulait me parler. De quoi ? Ca ne pouvait pas se dire devant un joli et délicieux repas ? J’essayais vraiment de positiver mais je n’y arrivais pas. Les pires scénarios se sont fait dans ma tête. Je n’avais plus confiance en moi. Nich s’était trouver mieux, sa famille lui a trouvé une femme qui lui conviendrait. Je ne voulais pas le suivre si c’était pour m’annoncer une telle chose. Maintenant je me demandais si ma joie de le revoir était partagée.
Il se mit à marcher en direction du sable, je n’arrivais plus à cacher mon inquiétude maintenant. Qu’est ce qu’il avait à me raconter là maintenant, après trois semaines d’absence, sur la plage d’Ulsan ?
Il s’arrêta en plein milieu de la plage, j’avais une vue sur les tables à côté et leurs chaises puis regardait mes pieds dans le sable, puis le soleil qui se couchait. Pourquoi s’être arrêté là ? Il n’y avait rien à part le sable ! «Tu te souviens?» Hmm oui c’était la plage, un endroit avec du sable et de l’eau salée, encore heureux que je m’en souvienne ! Ca ne faisait que 2 min qu’on était arrivé ! «Non, tu ne peux pas te rappeler, mais c'est ici que je t'ai aperçu pour la première fois. C'est ici même que tu te tenais avant que j'aie le courage d'aller te parler.» J'eus un petit battement incontrôler. Ok, là je ne comprenais plus trop, il voulait me quitter ? Ce n’est pas en se remémorant les souvenirs que la pilule passera mieux hein. « Dis-moi où tu veux en venir Nich. » Ce n’est pas que je n’étais pas patiente mais si c’était une mauvais nouvelle je préférais l’encaisser maintenant c’est tout. «Ce jour-là, tu as complètement changé mon quotidien. Depuis que je te connais, tu as fais de moi quelqu'un de meilleur. Cependant, je n'ai pas été totalement honnête avec toi.» Malgré que ses mots m’emportaient et me faisaient sourire je lâchais sa main immédiatement à l’écoute de ses derniers mots, comment ça il n’avait pas été honnête ? Je croisai mes bras et attendis plus d’explication. «J'ai embrassé Hyun Ae le jour où il y a eut cette fête sur la plage.» QUOI ? Il m'emmène ici car c'est la où il m'as rencontré et aussi où il m'as trompé ? Bonjour la scène ! Attend la fête remontait à plus de trois semaine…pourquoi me l’avoir caché tout ce temps ? Hyun Ae je pouvais comprendre qu'elle ne dise rien mais lui…d’accord ok j’avais été un bouche trou en faite en attendant que les deux se retrouvent, sa prude de Hyun Ae et lui. Je les ai aidé à se déclarer maintenant moi on me laisse on a plus besoin. Ils allaient bien ensemble dis donc ! Encore une fois je venais de me faire avoir après avoir donné ma confiance. Je m’apprêtais à le frapper et partir sans me retourner, mais il fut plus rapide que moi en reprenant de nouveau la parole. Et heureusement. «On ne s'est pas revu depuis. Nous avons mis un terme à notre amitié. Mais le fait est que je t'ai été infidèle, alors que je t'avais promis que tu serais la seule qui occuperait mes pensées.» Il venait de se sauver. Maintenant je comprenais un peu plus pourquoi il ne m'avait rien dit...pas le moral. J’étais un peu plus rassuré mais légèrement triste quand même qu’il ait perdu son amie de longue date par ma faute. Et puis je ne le tuerais pas, il me l’avait dis de toute façon qu’il l’aimait sa Hyun Ae, je ne m’attendais juste pas à ce que ça en arrive là. Même si je me sentais légèrement voire beaucoup heurté par ce baiser je n’arrivais pas à lui en vouloir. Et puis c’était moi qui étais venu m’immiscer dans leur relation depuis le début. Ha maintenant c’est moi qui me sentais coupable. Il me tira de mes pensées en prenant ma main et en y déposant ses lèvres. Je ne voyais toujours pas là où il voulait en venir en tout cas s'il n'avait pas terminé tout à l'heure. «Si je te parle de cet évènement avec Hyun Ae, c'est parce que je veux être honnête avec toi et surtout ne jamais te cacher quoi que ce soit à partir de maintenant. Néanmoins, j'ai énormément pensé à nous deux ces derniers temps. Depuis que je te connais, ça n'a pas toujours été facile, mais je ne veux jamais perdre ce lien que j'ai avec toi. Je veux continuer de me réveiller à tes côtés, je veux voir ton sourire qui me remonte le moral instantanément. Dans cinq ans, je veux encore être en mesure de te dire je t'aime Myung Hee.» Pourquoi il me disait tout ça ? J’avais presque envie de pleurer maintenant, non pas de tristesse mais pourquoi il ouvrait son cœur comme ça ? Je n’étais juste pas habitué et il me faisait peur. On lui avait raconté quelque chose sur moi ? Mon cœur battait trop vite je n’arrivais pas à trembler car mon corps se sentait bien seulement par le fait qu’il tenait fortement ma main et que ses yeux plonger dans les miens n’arrivait qu’a me rassurer. Mais tout se dérégla dans ma tête quand il posa un genou à terre. Non ! Ca je ne voulais pas ! J’en avais vu des dramas et ce genou là ne m’inspirait rien de bon. Ne me dites pas qu’il allait faire ça ! Nichkhun non ! Et pourtant si, il sortit de cette veste noire offerte par mes soins et qui finalement lui allait vraiment bien, une petite boîte en velours bordeaux. J’aurai pu espérer que ça soit autre chose comme pour me voiler la face, mais c’était bien une bague…une superbe bague même. Oh mon dieu non. Je fermais les yeux et compta jusqu’à 5 avant de les rouvrir et raté Nich était toujours là avec la bague dans une main et ma main dans l’autre. « Ça ne fait qu'un mois que nous sommes ensembles, et j'ai déjà commis une erreur, mais elle m'a permis de réaliser que je ne suis pas prêt à te perdre. Je te veux près de moi toute ma vie. Cho Myung Hee veux-tu m'épouser?»
Je refermais les yeux et mordis ma lèvre inférieure. Je remplis mes poumons du plus d’air possible avant de retirer ma main de la chaleur de celle de mon copain. Il le fallait ! Je maintenais mes yeux fermés si je le regardais je n’arriverai pas à le faire pour sur. Je comptais jusqu’à 3 avant de rouvrir les yeux et de le gifler. Je soupirai avant de me mettre à genoux moi aussi. Je pris son visage entre mes mains et le regarda dans les yeux. Cet homme allait me rendre folle complètement folle, il venait de faire un résumer de tout mes états en moins de 2 minutes. Je l’embrassais amoureusement avant de lui faire un léger sourire. « Pardon mais il le fallait bien hein. T’as quand même embrassé Hyun Ae, tu ne pensais quand même pas m’avoir comme ça. Mais bon t’as pas couché avec c’est tout ce qui compte. » Je fis une douce bise sur sa joue qui avait subi le choc et le serra dans mes bras. « Tu m’as tellement manqué Nich». J’étais consciente que je n’avais pas répondu à sa question mais j’avais d’abord besoin de calmer mon cœur. J’avais tellement eue peur. Je frappais médiocrement son épaule avec mon poing pour cette frayeur qu’il m’avait fait puis reposa ma tête sur son épaule. J’étais bien serrer dans ses bras, je ne voulais pas quitter ce cocon. Je passer mes bras autour de sa taille puis posa mes questions. « Je suis désolé Nich…c’est de ma faute...pour Hyun Ae... » Je n’arrivais pas à me convaincre que ce n’étais pas de ma faute si mon copain et ma cousine ne sont plus amis. Et même s'il disait le contraire je ne le croyais pas. J’étais quand même la grande cause de ça. « Comment tu peux être sur que c’est moi que tu veux pour le reste de ta vie ? » Comment avait-il pu se faire une idée pareille sans même me voir, et s’il découvrait quelque chose chez moi qui ne lui plairais pas ? Ca ne faisait qu’un mois ! Comment il pouvait savoir que celle qu’il voulait ce n’était pas Hyun Ae ? Qui ne me disait pas que c’était pour combler le vide de Hyun Ae qu’il me voulait ? « Je ne suis pas Hyun Ae Nich, et je ne deviendrai surement jamais comme elle, je n’ai rien en commun avec elle à par mon sang ! Comment tu peux être sur que c’est moi que tu veux et pas elle ? » J’étais encore à me poser de milliers de question. Je soupirai d’être aussi chiante. Je me redressais et le repoussa jusqu’à ce que mes bras soit tendu. Je n’arriverai pas à réfléchir correctement si je restai coller à lui. « Tu peux vraiment m’expliquer et sérieusement comment en ne me voyant presque pas du tout, d’un coup tu t’es dit que j’étais la femme de ta vie ? » Eh oui mademoiselle sur d’elle doute comme jamais quand il s’agit d’amour. Je ne voulais pas m’engager et que tout ça se retourne contre moi plus tard marquant encore une idiotie dans ma vie comme si je n’apprenais pas de mes erreurs précédentes. Je levais les yeux en l’air, je n’allais pas réussir à me décider. Les doigts délicats de mon copain ramenèrent mon visage vers le sien, il ne voulait pas me forcer à faire un choix maintenant. Mais si je ne faisais pas de choix maintenant allais-je réussir à dormir cette nuit ? Apparemment cela ne préoccupait que moi. Nich se releva et me tendis sa main pour m’aider à faire de même. Je me sentais mal à l’aise de ne pas lui avoir répondu. « Tu ne m’en veux pas ? » Son baiser répondit à ma question, j’attrapais son bras et le suivit. Il agissait comme d’habitude, comme si sa question n’avait été qu’un rêve. On parti manger puis on parti marcher. Pas de bars, je ne le voulais que pour moi ce soir. Je n’arrêtais de repenser à la moindre de ses paroles « Je ne veux jamais perdre ce lien que j'ai avec toi. » « Je veux continuer de me réveiller à tes côtés », « Je veux voir ton sourire qui me remonte le moral instantanément. » « Dans cinq ans, je veux encore être en mesure de te dire je t'aime Myung Hee.» Je veux bien l’avouer que celle qui me faisait le plus frissonner c’est quand il me disait qu’il m’aimait. Je l’aimais, il m’aimait, je me sentais merveilleusement bien à ses côtés, j’aimais l’attention particulière qu’il me portait et la sincérité qui s’entendait quand il me parlait, je ne voulais pas qu’il me quitte, je m’étais accroché à lui. Ha j’étais incroyable, pourquoi ne pas lui avoir répondu oui alors ? Pourquoi je me compliquais constamment la vie avec lui ? Je le voulais à mes côtés aussi longtemps que lui me le permettait, il m’offrait ce bonheur à vie…ha mais pourquoi je n’arrivais pas à lui dire oui ! Oui je le veux ! Chaque fois que je me sentais prête, il me regardait et souriait comment il voulait que je fasse moi. Il m’intimidait maintenant ! Parfois je le plaignais de ne pas pouvoir être dans ma tête. S’il savait que ce soir toute les fois où je lui avais dit qu’il m’énervait était toute mes tentatives pour lui donner une réponse positive à sa demande il me prendrait moins pour une folle qui s’accroche à lui alors qu’elle est soi disant en colère.
Malgré que pendant cette soirée je n’eus les pensées que sur cette demande étonnante, j’avais passé un très bon moment, j’avais retrouvé Nich et toute sa chaleur. Et j’avais juste hâte de ne faire qu’un avec ce soir. Oui parce que de ça aussi j’étais en manque. Bah oui quand on prend un rythme de vie où on le fait au moins une fois par semaine bah dès qu’on le rate…on n’est pas comme d’habitude. Dans mon cas en tout cas ! Je voulais Nich bon sang et c’est tout ! C’est pour ça qu’à peine rentrée chez lui je me dirigeais dans la chambre. J’eus un léger choc quand je ne vis plus une seule photo sur le mur. Qu’est ce qu’il en avait fait ? Je me retournais confuse vers lui, je ne savais pas si c’était bien ou pas d’en parler tout de suite. C’était mon rêve de ne voir plus une seule trace de Hyun Ae dans cette pièce mais maintenant que c’était fait évidemment ça ne me plaisait pas. Je mordis légèrement ma joue pour m’empêcher de commenter puis me retourna vers mon copain en lui montrant mon ravissant sourire. Ce n’était pas le moment d’en parler.
Je me jetais sur lèvres et me laissa guider par celui qui était désormais maître en la matière dans ce domaine avec mon corps. Les heures ont défilées et la fatigue ne s’est fait sentir que très tard. Je ne sais pas à quel moment je m’étais endormi mais je savais que c’était avant lui, je m’en étais même voulu à mon réveil. Un réveil brusque non désirée suite à un mauvais rêve en aucun rapport avec mon questionnement plutôt avec des insectes mutants qui veulent contrôler le monde et qui m’ont fait des leurs, donc un cauchemar à une heure non désiré et trop tôt ! Soit 4h et des grosses poussières. Je n’arrivais pas à me rendormir. Je me redressais et m'assis sur le lit et joua avec les cheveux de mon amoureux pour m'occuper. Si je refusais je le regretterai non ? Oui il avait fallu de peu mais j’étais encore dans mes pensées de sa demande. Ca me rendait dingue. Pourquoi cela me mettais dans de tels états ? Si je refusais ça ne serait que de ma faute de toute manière. Mais je ne me sentais pas la force de dire non. Je ne voyais que des points positifs à rester avec Nich. « Oui je le veux. » Oh Nich ne faisait pas parti de la royauté pourquoi je m'adresserai à lui comme ça. Je ne pus m’empêcher de pouffer légèrement avant de reprendre mon sérieux. Myung tu as 21 ans ! Il est temps que tu visualises ton avenir ! Je fermais les yeux mais je n’y voyais rien de concret sauf le fait que Nich était là. « Oui Nich je veux t’épouser ! » Maintenant je ressemblais à un soldat qui parle à son chef. Oui bah non, s’il me quitte je suis foutue ! Je ne vais surement pas m’en remettre. Bon stop maintenant au pire s’il fait ça je deviens plus peste que je ne le suis déjà et je lui mène la vie dure avec la pouf qui me remplacera. Nich il m'appartiens ! Je souris à l’idée de martyrisé une fille qui ne vaut rien avant d’essayer de réveiller mon apollon. Tache difficile mais non impossible. Après quelques secousses et quelques bisous provocateurs j’avais réussi à ce qu’il ouvre un œil et me demande ce que je voulais, avec toute la classe qu’une personne qu’on réveillait avait. Je fus un peu vexé mais pas plus que ça. Je vins me blottir contre lui posant une main sur son visage fatigué. « Tu m’écoute là c’est sur ? » Je ne voulais pas me répéter non plus. Je bégayais déjà dans ma tête tellement mon cœur battait vite alors quand les mots sortiraient de ma bouche ça serait autre choses. En plus lui ne me facilitait pas la tache en me rapprochant de lui. « Oui… » Dis-je tout bas et timidement avant de soupirer un bon coup. « Oui je le veux ! Je veux que tu sois l’homme de ma vie Nich. Oui je veux t’épouser. » Voilà d'une traite avec un bon degré de stress ! Digne de moi quoi ! Je me ruais sur ses lèvres pour ne pas entendre de commentaires et lui fis dos juste après. J’avais bien l’air idiote encore une fois. Mais si soulagé oh oui, j’avais besoin de Nich dans ma vie. J’attrapais sa main et entrelaça mes doigts avec les siens. « Désolé de t’avoir inquiéter en ne donnant pas de réponse immédiate. Je t’aime aussi Nich et dans cinq ans je te le dirai encore. » Je me retournais une fois ma soudaine timidité envolé et lui disant une info qui me semblait importante. « Maintenant que t’est scellé à moi…va falloir que tu rencontre mon père…mais on verra plus tard hein. Bonne Nuit mon amour. » Je lui volai un dernier baiser et me colla contre lui avant de me rendormir rapidement soulagé et heureuse mais avec la certitude qu'il allait regretter un jour ou l'autre ce jour où il m'avait demander de...l'épouser.
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyDim 17 Juil - 3:43

Après ma déclaration, Myung Hee resta beaucoup trop silencieuse à mon goût. Elle vînt même à retirer sa main de la mienne et fermer les yeux. Je pris une grande respiration et à mon tour je fermai les yeux. Elle devait chercher une solution de dire non tout en restant gentille. Sa gifle m'assura du contraire. Pourquoi pas! Une réponse négative et une gifle, ça va de paire! Ma tête ne fit que suivre le mouvement de sa main et je restai figé. Quelle mauvaise journée. J'aurais dû resté chez moi en y repensant. Elle se mit ensuite à ma hauteur et me força à la regarder dans les yeux en posant sa main sur mon visage. J'attendis qu'elle parle, car moi j'étais trop confus pour le faire. Normalement lorsqu'on pose une question de oui ou non…on s'attend à avoir l'une de ces réponses tout bonnement. Au lieu de cela, elle m'embrassa langoureusement pour ensuite me faire honneur d'un sourire. C'est pas que je n'aimais plus ses baisers, seulement j'aurais bien aimé une réponse à la place de rester là comme un imbécile. « Pardon mais il le fallait bien hein. T’as quand même embrassé Hyun Ae, tu ne pensais quand même pas m’avoir comme ça. Mais bon t’as pas couché avec c’est tout ce qui compte. » Je ne voulais même pas imaginer ce qu'elle m'aurait fait si j'avais fait l'amour avec Hyun Ae. Elle déposa ses lèvres sur ma joue récemment giflée en me disant à quel point je l'avais manqué. Euhhh…c'est fou comme cette fille pouvait être bi-polaire parfois. En bref, elle ne répondu aucunement à ma question et se contenta de se coller à moi sa tête sur mon épaule. Moi j'attendais bêtement tenta de décoder le langage femelle. C'est alors que son habituel période de question débuta. « Je suis désolé Nich…c’est de ma faute...pour Hyun Ae... » En fait c'était plutôt de la mienne si je n'avais su la retenir et si je l'avais fait attendre toutes ses années. « Comment tu peux être sur que c’est moi que tu veux pour le reste de ta vie ? » C'est impressionnant comment elle réussissait à trouver de jours en jours des questions plus chiantes les unes des autres et depuis quand j'étais quelqu'un de rationnel. Non j'agissais en fonction de mon instinct, de mes envies présents et de ma mauvaise conscience. Je n'eus pas le temps de répondre à sa première question, heureusement, qu'elle enchaîna avec sa deuxième. « Je ne suis pas Hyun Ae Nich, et je ne deviendrai surement jamais comme elle, je n’ai rien en commun avec elle à par mon sang ! Comment tu peux être sur que c’est moi que tu veux et pas elle ? » Au son de cette phrase, je baissai les yeux. Oui je savais très bien qu'elle n'était pas Hyun Ae. Hyun Ae, je l'avais perdue. Myung Hee, j'avais encore la chance de la garder près de moi malgré le baiser que j'avais partagé avec mon amie d"enfance. Cependant, si Princesse venait à me dire non, c'était fini entre nous et j'aurais sacrifié mon amitié pour obtenir qu'au final, rien du tout! Son soupir ramena mon regard vers Myung Hee qui ne perdit pas une seconde pour me repousser. J'étais stupide, qu'est-ce qui m'avait pris à penser qu'elle me dirais oui. « Tu peux vraiment m’expliquer et sérieusement comment en ne me voyant presque pas du tout, d’un coup tu t’es dit que j’étais la femme de ta vie ? » C'était d'ailleurs grâce à son absence que j'avais décidé de prendre cette décision. Voulais-je vraiment vivre comme je l'avais fait pendant des semaines? Non, sa présence réconfortante m'avait manquée. Le contact de son corps contre le mien me manquait et si je ne pouvais plus l'embrasser à partir des prochains jours, ses baisers allaient me manquer. Mais puisque les mots n'étaient pas mon point fort…je ramenai le doux visage de ma copine vers le mien et je tentai de la calmer. Par la suite, voyant bien qu'elle n'était pas prête à me donner une réponse concrète, je me relevai et je l'aidai à faire pareille par la suite. « Tu ne m’en veux pas ? » En guise réponse, je déposai un léger baiser sur ses lèvres. Elle s'agrippa à mon bras, puis on parti manger un peu. Je voulais qu'elle se sente confortable, mais elle était visiblement mal à l'aise tout le long de la soirée. Au restaurant, elle ne parla pratiquement pas et fuyait mon regard. Je lui proposai ensuite d'aller marcher un peu question l'obliger à parler un peu. Par contre, elle fut songeuse et son esprit était absent. La petite marche prit fin lorsque nous enfin arrivés devant l'appartement. Je dis bien enfin, car j'avais hâte de retrouver mon intimité avec ma copine. Même si ces dernières semaines je dois l'avouer, tous rapprochements physiques me dégoutaient, dès la seconde que j'avais vu Myung Hee arriver sur la plage ce soir, j'avais eut envie de la prendre dans mes bras et de ne plus la relâcher. Je la voulais contre moi pour toute la nuit depuis que je l'avais retrouvée après un trop long moment d'absence de ma part. Bref, une fois à l'intérieur, Myung Hee se dirigea par elle-même vers ma chambre. Je la rejoignis après avoir fait un léger arrêt devant la chambre de Min Seul pour vérifier si elle n'était pas rentrée à l'appartement. La voix était libre. Je pris appui ensuite sur mon cadre de porte comme à mon habitude en observant Princesse. Elle était tournée vers mon mur nouvellement vide de photos. À voir sa surprise sur son visage, on aurait pu pensé qu'elle ne m'avait pas cru plus tôt quand j'avais dis que mon amitié avec Hyun Ae et moi était terminée. Étonnamment, elle s'abstenu de tous commentaires et préféra me sourire. Myung Hee s'avança et ne perdis pas de temps avant de m'embrasser. À partir de ce moment, je ne la laissai plus filer. Je la soulevai pour la mener sur le lit et je passai les heures suivantes à lui faire l'amour aussi bien que je savais le faire. Après ce que je lui avais fait, elle méritait bien que je rattrape le coup de mon infidélité. À en croire ses frissons et ses soupirs de plaisir, je l'avais menée au 7e ciel plus d'une fois. Cependant, je me rendis bien vite compte que même après ces trois semaines, je ne m'en était pas remis du vide laissé par Hyun Ae. Son visage ne me quitta pas de la nuit. Je me sentais lamentable. Penser à une autre fille pendant que je faisais l'amour avec ma copine, oui je peux facilement dire que c'était lamentable. Heureusement pour moi, Myung Hee ne se fatigua qu'après plusieurs heures et ce fut plus facile de s'endormir durant les petites heures du matin. Je ne tardai pas à m'endormir une fois qu'elle ferma les yeux. Son visage serein m'apaisait et je pus dormir en ayant auprès de moi ma copine, chose qui faisait très longtemps.

Je fus tiré de mon sommeil lorsque Myung Hee décida qu'elle s'ennuyait d'être la seule réveillée. J'ouvris les yeux difficilement et je les refermai rapidement. «Qu'est-ce qu'il y a Princesse?» Malgré mes heures de sommeils, j'étais encore plus épuisé qu'avant et il n'était pas question que je sorte maintenant du lit. Myung Hee vînt se blottir contre moi et voulut que j'ouvre les yeux et que je lui donne toute mon attention. La sensation de sa main sur mon visage m'aida quelque peu à vouloir la regarder. Mais peine perdue, j'étais entre le monde des rêves et de la réalité. « Tu m’écoute là c’est sur ? » Je ne lui répondis même pas. J'étais en mesure d'écouter, mais la capacité de parler viendrait plus tard. « Oui… » me dit-elle à peine perceptible. Pourquoi elle me répondait? Je n'avais pas posé de question à ma connaissance. Peut-être avais-je parlé dans mon sommeil, mais j'en doutai fortement. Je ne dis donc pas un mot attendant qu'elle s'explique. « Oui je le veux ! Je veux que tu sois l’homme de ma vie Nich. Oui je veux t’épouser. » Bien sûr, cela aurait été impossible de ne pas être totalement réveillé après de telles paroles. Je me relevai légèrement pour mieux la regarder et elle s'empara de mes lèvres m'empêchant de parler. C'était un très moyen de réveiller les gens. Myung Hee était plus efficace qu'un cadran ou encore qu'une douche froide. Elle se retourna pour me faire dos et mon instinct premier fut de venir l'enlacer en posant ma main sur sa taille. Elle se l'appropria et elle entrelaçant ses doigts aux miens. Alors que je déposai un baiser dans son cou, elle reprit la parole. « Désolé de t’avoir inquiéter en ne donnant pas de réponse immédiate. Je t’aime aussi Nich et dans cinq ans je te le dirai encore. » Ça elle pouvait le dire! Elle m'avait énormément inquiété, mais maintenant je savais que j'allais pouvoir ressentir la chaleur de son corps chaque matin. Mais bien sûr, lorsqu'elle se retourna, elle ne perdit pas de temps pour me ramener sur terre. « Maintenant que t’est scellé à moi…va falloir que tu rencontre mon père…mais on verra plus tard hein. Bonne Nuit mon amour. » Mon sourire tomba aussitôt et avant de se rendormir, elle m'embrassa ne me laissant pas le temps de protester. Elle referma les yeux et je me mis à angoisser à cause de sa dernière parole. J'essayai de me rassurer en me disant que cela ne devait pas être tous les pères qui étaient des salops. Je me résignai à faire le vide dans mon esprit et d'y repenser une fois que j'aurais récupéré toutes mes heures de sommeil.

Alors que j'étais sur le point de me rendormir totalement, le bruit de la porte d'entrée me fit sursauter. Cela devait être Min Seul qui n'était pas venue dormir à l'appartement cette nuit. Je me dépêchai de me relevai, enfila une paire de jogging et comme je le pensais, la première chose qu'elle fit fut de venir me voir dans ma chambre, mais je l'arrêtai avant qu'elle ne passe le cadre de la porte que je n'avais pas fermée hier soir. Elle fut surprise de mon empressement et je me contentai de lui dire que Myung Hee dormait dans la chambre, de ne pas faire de bruit et je refermai ma porte à quelques pouces de son visage tout en lui souhaita une bonne journée. Je pris une respiration en me traitant d'imbécile. Je devais apprendre à fermer ma foutue porte dorénavant pour éviter des situations étranges avec ma coloc. Je retournai ensuite me coucher près de Myung Hee. Lors de l'après-midi, on se réveilla pour de bon. Bien sûr, on resta encore un peu au lit et je la couvris de baisers avant qu'elle me supplie de la laisser se lever puisqu'elle mourrait d'envie de prendre une douche. Je la laissai filer et pour ma part, j'allai dans la cuisine pour préparer un petit déjeuner retardé de plusieurs heures. Du café, peu importe le moment de la journée était toujours apprécié. Myung Hee arriva dans la cuisine après une vingtaine de minutes et me demanda le planning de la journée et si j'avais à aller travailler demain matin. J'eus un petit sourire en coin avant de lui dire tout bas que Min Seul était à l'appartement et qu'on pourrait sortir ce soir pour ne pas rester enfermés ici. «En fait…Busan c'est vraiment très loin? 30 minutes de route?» Elle me regarda suspicieuse «Aussi bien aller voir ton père ce soir, si j'y pense trop, je ne voudrai jamais l'affronter après.» Je me rapprochai de Princesse pour poser mes mains sur ses hanches, la collant à moi. Je collai mon front au sien et je la regardai avec des yeux malicieux. «…Et puis, on pourrait passer la nuit à l'hôtel» Sa seule réaction fut de m'embrasser quelques secondes pour ensuite partir en sautillant vers ma chambre ramasser ses choses. J'allai moi aussi dans ma chambre pour l'aider à retrouver tous son linges. Elle attrapa son portable et appela son père pour l'informai de sa petite visite improviste. Lorsqu'elle raccrocha elle hésita un moment me rappelant que demain c'était mardi et que d'ordinaire je travaillais la semaine. C'est avec une grande joie que je lui annonçai que j'avais démissionné. Je crois qu'elle fut tout d'abord heureuse avant qu'elle me demande comment j'allais payer l'appartement. J'allai récupérai la bague dans la poche de ma veste. «J'ai trouvé un autre job beaucoup mieux rémunéré pour pouvoir payer tout ce que ma fiancée désire» Je passai la bague avec l'énorme diamant à son doigt avant de l'embrasser langoureusement. «Et le meilleur est que je n'ai pas d'horaire fixe.» Certainement, elle me demanda ce que c'était et je refusai de lui dire en me sauvant sous la douche. Quand j'en ressortis, je retrouvai en train de passer ma garde-robe en revue. Elle avait mit plusieurs chemises sur le lit et quand elle me vit, elle me désigna ses choix m'obligeant à porter l'une d'entres elles ce soir. Je souris amusé et je pris la mauve avant de demander à Myung Hee ce qu'elle allait porter. Je doutais qu'elle porte deux fois le même linge deux jours de suite et sa réponse me donna des frissons, mais des frissons très désagréables. Elle demanda si on pouvait passer chez elle d'abord pour qu'elle aille récupérer une robe. Chez les Cho hein? «Tu ne préfères pas faire les boutiques? Je te la paye» Elle sourit et je me rendis compte que sur ce coup je m'étais bien fait manipulé. «Mais tu n'as qu'une demie-heure pour la trouver ta robe, compris!?» Elle accepta en me faisant une pause de militaire et déposa un bisou sur ma joue. Myung Hee prit tous le reste de mon linge sur le lit pour les replacer dans le garde-robe. Je m'approchai pour l'aider, mais elle figea quand elle mit la main sur ce qui m'avait aidé à oublier le vide laissé par Hyun Ae ses dernières semaines. Je fermai les yeux par honte. Elle n'était pas sensée tomber sur ma poudre. Qu'est-ce qui m'avait prit à la laisser traîner aussi! Ce qui risquait de poser problème était surtout la quantité impressionnante que j'avais en ma possession. Mon réflexe premier fut de lui enlever des mains et de remettre le sac à sa place et de faire comme si de rien était en la tirant par la main vers l'extérieur de la chambre pour aller faire les magasins. Ben oui j'étais imbécile à ce point.
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyDim 17 Juil - 17:17

Ce matin fut je pense le meilleure des réveils que j’avais fait à l’appartement de Nich, le plus câlins et le plus doux je pense. Le réveil parfait dans les bras de mon amoureux inondés de baiser pour ma plus grande joie. La nuit avait été un plaisir mais le réveil fut encore mieux. Bon c’était le début de l’après midi, disons qu’on approchait des heures où on commence les loisirs de l’après midi, malgré que j’aurai voulu rester plus longtemps sous la couette, m’amuser avec mon Nich mais il fallait bien qu’on se lève. C’était beau les journées complètes au lit mais ça n’existait que dans les films. Dans la réalité j’avais envie d’aller au toilette, j’avais faim et je devais prendre une douche ! Je quittais mon cocon de chaleur avec difficulté et parti vagué à mes occupations laissant mon frais fiancé vagué au siennes. A ma sortie de la douche je demandais immédiatement comme à mon habitude le programme de la journée et s’il travaillait demain. Au moins si c’était le cas je savais que je ne dormirai pas ici et si il n’avait rien prévu j’avais déjà la liste des magasins que je voulais visiter et un film que mes yeux voulaient absolument voir. Mais chanceux qu’il est d’avoir d’être un homme en or, il proposa de sortir ce soir car Min Seul serait à l’appartement. Mais il ne m’avait pas dit ce qu’il prévoyait pour m’occuper. «En fait…Busan c'est vraiment très loin? 30 minutes de route?» Oui c’était à peu près ça mais je ne m’attendais pas à ce qu’il propose de lui-même d’aller à Busan, si vite. Je m’attendais plus au scénario lui qui reporte constamment et moi qui insiste pour y aller. J’avais tellement envie de revoir mon père, d’être à Busan et de faire les présentations de ma ville de toujours à Nich. «Aussi bien aller voir ton père ce soir, si j'y pense trop, je ne voudrai jamais l'affronter après.» Oh j’avais envie de lui sauter au coup pour son idée. Je l’aimais de plus en plus et chaque jour je me voyais de moins en moins loin de lui. Je me sentais bien plus l’aise avec lui qu’avec n’importe qui partageait ma vie. Il avait réussi à casser ma petite carapace de fille insupportable et je me plaisais à faire des caprices en sa compagnie, devenir une petite fille rien qu’avec lui. Si j’arrivais à montrer tout cette brandade de sentiments devant mon père, Nich ne risquai rien. Ha j’avais tellement hâte. J’allais voir mon père avec celui à qui j’avais confié mon cœur. «…Et puis, on pourrait passer la nuit à l'hôtel. » J’eus un sourire en coin, il aurait tout ce qu’il veut dès qu’on serait à Busan et qu’on aurait vu son père. Je l’embrassai un instant et me dirigea joyeusement vers la chambre pour appeler mon père. Maintenant mon copain ne pouvait plus se désister. Mais en raccrochant j’eus un doute. « Tu ne travaille pas demain ? » Il paressait beaucoup trop joyeux de ma question, il n’allait pas manquer le travail en me prenant pour excuse j’espère ! Heureusement que non il avait tout simplement…démissionné ! Ca voulait dire que je l’aurai que pour moi, tout moment, tout le temps, à chaque fois que je voulais le voir ? C’était superbe ! J’étais bien heureuse, il ne m’annonçait que de bonne nouvelles. Enfin pas trop quand on prit un peu plus de recul. « Et comment tu va payer ton loyer et ta nourriture et tout ce qui suit ? » Il reparti fouiller dans les poches de sa veste qu’il portait hier et en ressorti la bague. C’était sa son gagne pain ? «J'ai trouvé un autre job beaucoup mieux rémunéré pour pouvoir payer tout ce que ma fiancée désire» J’eus un petit sourire timide. Il passa la bague à mon doigt et m’embrassa amoureusement. Mon fiancé à moi, j’étais fiancée, moi, Cho Myung Hee, j’étais fiancée. Ca résonnait tellement bien dans mes oreilles. J’avais trouvé celui qui me convenait voilà tout et j’étais prête à tout pour ne pas le perdre. Car oui même avec cet engagement que l’on venait de prendre j’avais peur qu’il parte, je sentais qu’il allait me filer entre les doigts un jour. C’était plus fort que moi. «Et le meilleur est que je n'ai pas d'horaire fixe.» Oui, c’était un très bon point mais il manquait une info : quel était ce job si fantastique ? Je lui demandais et c’est là que monsieur se défila fuyant dans la salle de bain. Il me connaissait mal je n’allais pas lâcher le bout si facilement. Je le laissais partir sous la douche et farfouilla un peu dans sa garde robe. Je m’étais inquiéter du fait qu’il n’avait pas de chemises mais bon c’était juste un préjugé je pense. Il avait tout plein de chemises, des belles et des moins belles pas au point d’être horrible mais quand même. Et ne me dites pas que toutes les chemises sont pareils ce n’est pas le cas. Mon choix s’était le plus porté sur une chemise blanche et une mauve et une blanc cassée je pense lorsque Nich revint dans la chambre. « T’as le choix juste entre celles-là ! » Je lui montrais mes propositions et il opta pour la mauve, je lui tendis sa veste pour qu’il l’enfile aussi. Puis il me demanda ce que moi je comptais porter. Il ne le savait pas ? Une nouvelle robe bien entendu ! Je pense que j’avais fait assez de caprices avant pour qu’il sache que je ne voulais pas du tout passer la journée avec ma robe de la vieille. Bon si je lui disais que je voulais aller faire du shopping je voyais déjà la moue désespérer qu’il allait montrer, mais je voulais une nouvelle robe ! « Eh bien faudrait que je repasse à la maison pour en récupérer une. » Ca tête changea doucement d’expression, il n’était pas pour, ha c’était soit il passait chez les Cho avec moi soit le shopping. Et le connaissant…«Tu ne préfères pas faire les boutiques? Je te la paye» Ca serait shopping ! Et offert en plus ! Pas que je profitais mais j’aimais quand il m’offrait. «Mais tu n'as qu'une demi-heure pour la trouver ta robe, compris!?» Oui chef ! Tant que j’allais avoir un nouveau linge à ajouter à ma garde robe ça m’allait. C’était le meilleur mon Nich. Je le remerciai avec une bise sur la joue puis commença à ranger le bazar que j’avais fait. Mais mon œil fut attirer par un sac, surement que ma curiosité me perdra, mais je le pris intrigué et en fus déçue. A l’intérieur se trouvais une substance que j’aurai préférer ne pas avoir vu. Je ne voulais pas croire que c’était ça. Je n’arrivais plus à bouger, j’étais figer et mon cœur s’affolait, qu’est ce que ça faisait ici ? Je n’eus pas le temps de lui demander qu’il me prit le paquet des mains et rangea son sac puis m’emmena hors de la chambre.
Je ne comprenais pas, pourquoi était-il en possession d’une telle chose et dans une telle quantité. Je ne dis pas un mot, récupéra mon sac et sortit. Je ne savais pas quoi pensée de ce que je venais de voir. Ca se bousculait dans ma tête. Nich me rattrapais, mes pensées m’avaient emportés et peut être trop…je pleurai sans m’en rendre compte. Mes larmes roulaient doucement le long de mes joues. J’étais inquiète et chaque larme pouvait le démontrer, je ne voulais pas perdre Nich à cause de ça. Je ne voulais pas le perdre tout court. Je n’avais entendu que des points négatifs à posséder cette poudre. C’était quoi son problème à lui ? Le monde réel ne lui plaisait pas il fallait qu’il prenne ces machins pour se sentir mieux ? Si je n’étais pas assez bien il suffisait juste de le dire. J’aurai fait de mon mieux mais je ne supportais de m’imaginer qu’il s’était abaissé à prendre de telle chose. Il m’arrêta par les épaules et se plaça devant moi. « Il y a quelque chose qui ne va pas ? Pourquoi ? Je ne te suffis pas ? » Je n’attendais pas de réponses, je fermais seulement les yeux et tombait dans ses bras. « Je ne veux pas te perdre. Promets-moi que je n’ai pas à m’inquiéter de ce que je viens de voir. » Je n’avais pas à m’inquiéter n’est ce pas ? Rien ne prouvait que cela lui appartienne. Je respirais son parfum et me découvrais à apprécier le son des battements de son cœur. On resta un moment, j’aimais être prise dans ses bras et puis pleurer ne résoudrait rien, elle ne ferait que l’inquiéter alors que ma réaction était exagérer je dirais. Je devais un peu me contrôler ça ne ferait de mal à personne. Je me redressais en souriant, « Tu sent bon mon Nich. » Mon sourire s’agrandit lorsque je vis la confusion sur son visage. Je lui fis un clin d’œil et sécha mes larmes rapidement avant de lui prendre la main. « Je te fais confiance de toute façon mais je t’en voudrai à jamais si je te perdais à cause de cette chose. » C’est bien comme ça que fonctionnait un couple, ils se font confiance mutuellement. Mais bien souvent c’est quand la confiance est trahie que tout s’écroule aussi. Oh bof, on verrait bien plus tard. Je faisais au mieux pour ne pas y penser, cette journée devait être une bonne journée. Nich allait m’offrir une robe et je m’arrangerai pour avoir des chaussures et des bijoux. Je savais que mon humeur changeait bien trop facilement mais je n’aimais pas être de mauvaise humeur, personne n’aimait ça et ça n’installait qu’une mauvaise ambiance. Et je ne voulais que de bons souvenirs. Cette histoire marchait autant en profiter au maximum.
Arriver au centre commercial, je ne perdais pas de temps, il était 16h déjà et je voulais pouvoir être à Busan dans les environs de 19h-20h mais je ne pus résister à aller m’acheter un brownie enfin à me faire offrir. Il me devait bien ça, et je ne connaissais pas mieux que le chocolat pour me consoler totalement. Ensuite comme prévu pour ne prendre qu’une demi-heure je me dirigeai à l’un de mes magasins fétiche.
Et Nich pouvait être content j’avais respecté le timing, j’avais trouvé une belle robe bustier bleu nuit. Et pour faire céder Nich à un nouveau caprice j’enfilais les chaussures parfaites pour qu’il juge lui-même à quel point les deux allaient bien ensemble et j’y rajoutai un sautoir de la boutique d’à côté. Et mon copain put constater qu’il venait de faire un bon bénéfice, enfin c’était mon point de vue, il y gagnait à me rendre si heureuse. Lui devais surement voir les sous qui venait de défiler sous ses yeux. « T’est prête à rencontrer le meilleur des papa du monde ? » J’étais tellement impatiente qu’intérieurement je sautais comme une puce. Je lui fis un bon baiser et vanta à quel point mon papa était géniaux. On pouvait me considérer comme fille à papa, ça m’as même valu beaucoup de critique. Seulement les personnes qui me critiquent ne se fient qu’aux apparences. Tout le monde pense que je suis pourrie gâtée depuis que je suis petite mais non je suis pourrie gâtée depuis que j’ai quitté le lycée ! Mon père est protecteur et je suis très liée à lui bien plus qu’à ma belle mère. Je l’avoue j’aime lui en faire voir de toute les couleurs et quand on y pense je faisais vivre la même chose à mon Nich. Oh j’étais aux anges, mon papou allait rencontrer mon Nich. Et mon Nich allait découvrir mon petit monde.
Par chance on eut le bus à temps, on avait couru un tout petit peu mais ce n’est pas ça qui me mettrait de mauvaise humeur, là plus rien ne pouvait changer mon humeur si joyeuse. Même pas l’idiote qui fixait Nich comme si j’allais permettre mon chéri de tourner le regard vers elle. Non j’accaparais toute son attention tout au long du trajet en jouant avec lui ou le taquinant. Je lui volai des baisers et jouais avec ses mains. Il avait de jolies mains enfin qu’est ce qui n’était pas beau chez lui ? J’avais envie de mettre une claque tellement j’avais l’air d’une idiote à penser comme ça. Je ressemblais à toutes les autres filles que je trouvais nunuche. Enfin ce n’était pas grave on était arrivée maintenant et si je devenais trop nunuche eh bien j’espère que Nich m’arrêtera au bon moment.
Je serrai sa main, on était arrivée, j’avais légèrement pressé le pas mais je ne m’en rendis compte qu’une fois arriver devant la porte.
J’avais le cœur qui battait la chamade, je voulais sauter de joie, je déposai mes lèvres sur les mains de mon adorée, souris avec un bonheur indescriptible, soupirai tout doucement et frappait à la porte.
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyLun 18 Juil - 7:01

Je réussi facilement à la faire sortir de l'appartement sans qu'elle ne dise un mot, mais alors qu'on marchait en direction des magasins, je vis une larme sur la joue de Myung Hee. Je soupirai en m'arrêtant de marcher. Je devais bien faire face à la situation, l'ignorer était stupide et hypocrite. Je la pris par les épaules et je lui fis face pour qu'elle parle. « Il y a quelque chose qui ne va pas ? Pourquoi ? Je ne te suffis pas ? » La question n'était pas là, Myung Hee n'était pas en cause de ma lâcheté pour choisir la voix de la facilité. Je préférai néanmoins ne rien lui répondre pour ne pas l'inquiéter encore davantage. Je n'avais pas envie de lui parler des dernières semaines et comment j'avais fait pour passer à travers la perte de mon amie. Même si c'était sa cousine, cela ne la concernait tout simplement pas. Princesse se jeta alors dans mes bras en fermant les yeux. Son geste me surpris légèrement et cela me pris quelques secondes avant de refermer mes bras sur elle question de la rassurer un peu. « Je ne veux pas te perdre. Promets-moi que je n’ai pas à m’inquiéter de ce que je viens de voir. » J'hésitai à lui répondre, récemment je n'avais tenue aucune promesse que j'avais faite, alors je ne voulais pas empirer encore plus mon cas. Je pouvais dire que j'allais mieux depuis que j'avais retrouvé ma copine, mais au point de dire que je n'avais plus de remords? Pas tellement. Il m'était encore impossible de passer des nuits complètes sans me réveiller en sursaut après un mauvais rêve. Myung Hee était la seule dont j'avais envie de prendre dans mes bras maintenant, la seule que j'acceptais un quelconque lien physique, mais Hyun Ae occupait toujours mes pensées malgré moi. Il ne se passait pas un jour où son visage attristé me revenait à l'esprit. Je me sentais coupable de connaître le bonheur avec Princesse et de détruire comme je l'avais fait tous sentiments de Hyun Ae. Non, Je ne serais pas en mesure de tenir cette promesse que Myung Hee me demandait. La dernière fois que j'en avais pris, ne sera pas la dernière fois. Princesse resta un long moment la tête collée sur mon torse en restant immobile. J'aurais voulu trouver les mots pour la rassurer, mais encore une fois, le dialogue n'était pas mon fort, du coup je ne trouvai absolument rien à lui dire. Soudain, elle releva la tête et me regarda en me disant avec un sourire que je sentais bon…euh et bien merci? Oui, je sortais tout juste de la douche c'était un peu normal. Mais pourquoi me dire ça? Cette fille était décidément bi-polaire et je ne me gênai pas pour laisser paraître ma confusion sur mon visage. Par la suite, elle essuya ses larmes ce qui me rassura, puisque cela signifiait qu'elle avait réussi à se consoler sans mon aide. Elle me prit la main pour ensuite me faire encore plus culpabiliser pour les jours à venir: « Je te fais confiance de toute façon mais je t’en voudrai à jamais si je te perdais à cause de cette chose. » Ce n'était pas des menaces, mais pour moi c'était comme si. Ça m'apprendra à cacher ce genre de truc la prochaine fois. On arriva enfin au centre commercial et étonnement la première chose que Princesse manifesta le désir d'avoir ne fut pas une paire de chaussures ou bien une robe, ni même un bijoux. Ce fut plutôt un brownies, ce qui est une très bonne idée lorsqu'on sait qu'après elle allait essayer des robes…enfin bref, je lui payai néanmoins. À la fin de cette pensée, je me surpris à avoir ce genre de commentaires. Ça devait être le fait que je passais trop de temps dans les centres commerciaux depuis que je la connaissais; je me mettais à penser comme une fille, enfin bref! Après avoir observer Myung Hee manger sa gourmandise, on se mit en route vers un de ses magasins préférés pour en finir le plus vite possible avec sa robe. Heureusement pour elle, Princesse respecta les temps et elle trouva une robe qui moulait parfaitement sa fine silhouette, c'était sans parler des idées qui me vînt alors en tête. Princesse continua de rester fidèle à son surnom lorsqu'elle réclama une paire de souliers pour accompagner le tout sans oublier le bijoux. Au final, j'ignorais si oser mettre les pieds chez les Cho n'aurait pas été une meilleure idée. Cependant, je devais avouer qu'elle était magnifique avec sa nouvelle tenue qui venait de me coûter un mois de loyer. Le moment que j'attendais surtout était celui où j'allais lui retirer cette foutue robe. « T’est prêts à rencontrer le meilleur des papa du monde ? » Pour ça oui je voulais bien voir. Rare étaient les paternels de cette classe sociale qui avaient réussi à m'épater; tous des corrompus qui préféraient le nombre de billets dans leur compte en banque plutôt que leur famille. D'un autre côté, si ça ne collait pas et que son père me détestait? Il me suffisait de jouer le rôle du parfait gendre bien élevé et tout se passera impeccablement je crois, enfin….j'espère. C'est alors que nous marchions vers l'arrêt d'autobus qu'elle se mit à me vanter son papa chérit d'amour. Je l'écoutais plus ou moins en préférant me faire un portrait de lui dans ma tête. J'eus un petit fou rire lorsque j'imagina Myung Hee, mais en plus masculin. Nous avons de la chance lorsque nous sommes finalement arrivé à l'arrêt d'autobus en prenant le dernier qui partait en direction de Busan pour la journée. Comme à mon habitude, j'eus choisis des sièges à l'arrière près d'une chix avec un chapeau. Aussitôt assis, Myung Hee se montra très accaparante et me demanda toute mon attention. Je n'avais aucun mal avec ça, aujourd'hui j'étais plutôt de bonne humeur à comparé d'habitude et bien au contraire, toutes ses caprices de copine collante me faisait plaisir. C'est toujours plaisant de voir qu'on compte pour quelqu'un. Lorsque l'autobus s'arrêta, Myung Hee me pris la main et me tira rapidement vers l'extérieur. Nous avons mis que quelques minutes avant d'arriver devant son imposante demeure à cause de la hâte qu'elle avait. Je sentis sa main se serrer encore davantage contre la mienne, puis elle déposa ses lèvres sur celle-ci. C'était impressionnant de voir la bonne humeur qu'elle affichait sur son visage. C'était plutôt rare de la voir aussi enjouée et j'en vins à me demander ce qui l'avait convaincu à partir d'ici si elle aimait tant son papa chérit. Myung Hee se décida à frapper à la porte après un léger soupir. Pour ma part, je me sentais obligé de la faire chez moi, car j'avais quitté la maison sur une mauvaise note et je ne m'en sentais plus la bien venue, mais Myung Hee pourquoi cognait-elle à la porte de sa propre maison? Ça n'avait pas de sens…pourquoi était-ce par bonne manière. C'est bon, ce banal cognement à la porte avait réussi à me faire stresser et à me faire douter si j'avais être à la hauteur. Un simple cognement sur une porte! La soirée allait être longue…

Pas longtemps après, une femme vînt ouvrir la porte. Elle devait être dans la fin quarantaine, elle portait un tailleur de haute couture et nous invita à entrer avec un sourire des plus sincères. Je fronçai un peu les sourcils me demandant c'était qui elle. Cette femme ne ressemblait en rien à Myung Hee, mais à en juger de son habillement elle était assez fortunée et donc elle ne devait pas travailler dans cette maison. Princesse rentra la première et lui fis la bise avant que cette femme la prenne par les épaules et s'exclame qu'elle trouvait Myung Hee ravissante. C'est certain, c'était Myung Hee, enfin…Un homme arriva ensuite dans le hall d'entrée. Au vu de sa prestance et de son allure, j'aurais pu mettre ma main au feu que c'était LE paternel dont j'avais pour mission d'impressionner toute la soirée. Il ne perdit pas de temps avant de serrer sa fille dans ses bras en lui disant ô combien elle lui manquait. Je me suis alors retenu de ne pas lever les yeux au ciel à la suite de ce commentaire totalement inutile. C'est sûr qu'il s'ennuyait c'était sa fille, mais il n'avait qu'à ne pas l'envoyer à Ulsan s'il n'était pas content. Enfin, je préférai garder tout commentaire pour moi. Myung Hee me prit par la main pour que je me rapproche et que j'arrête de faire mon anti social. Elle me présenta à son père, puis à cette femme mystère qui se résumait à être sa belle-mère finalement. Cette dernière nous invita à passer au salon le temps que le repas finisse de cuire. Lorsque je mis les pieds dans ce salon, la première impression que j'eus est que monsieur Cho était un homme fier, à la limite prétentieux. Au mur de la pièce, net, des dizaines de diplômes et de récompenses de toutes sortes étaient accrochés. Deux imposantes bibliothèques se trouvaient de par et d'autre, tandis qu'un énorme foyer décorait harmonieusement le salon. Une autre famille qui portait beaucoup d'attention à l'image qu'il projetait probablement. Mais bon, c'étaient juste des suppositions portées sur une première impression. On prit place sur LE sofa couleur crème de Myung Hee et je sentais déjà mon coeur s'accélérer. Les grandes questions du genre, d'où je viens, qui je suis, est-ce que j'ai de fabuleux plans pour le futur allaient fuser de tout part, je le sentais bien. Après tout, quel père (de la haute classe) laisserait sa fille fréquenter un raté. La belle-mère arriva de la cuisine avec quatre coupes de vin blanc à la main. Ahh, j'aimais déjà cette femme! Elle me tendis la première, mais se rétracta à la dernière seconde pour me demander si j'avais l'âge de boire. Euh? J'avais l'air d'avoir quel âge? 17 ans? Myung Hee se mit à rire en me rassurant que sa semblant de mère ne faisait que blaguer. Ha ha ha…quelle bonne blague. Je sentais que j'allais devoir user grandement mes skills d'acteur ce soir pour cacher tous mes regards de mépris qu'en temps normal j'aurais fait. J'étais de nature snob, ne l'oublions pas! Bref, j'eus enfin ma coupe de vin et le père brisa la glace en demandant ce qui lui valait l'honneur de la visite de sa fille aujourd'hui. Myung Hee protesta qu'elle s'était énormément ennuyée de la maison et de Busan. La belle-mère reprit la parole en disant que pourtant cela ne semblait pas si ennuyant à Ulsan en me regardant tout en riant. Décidément, la belle-mère était une petite comique (imaginer ici ma face de mépris envers son dernier commentaire). Bref, Myung Hee prit alors ma main informa ses parents de notre relation, même s'ils devaient déjà avoir deviné. La mère s'excita alors en demandant tous les détails croustillants de notre rencontre, mais le paternel la coupa dans son élan en me regardant avec un air autoritaire et sévère tout en me demandant quel avait été mon parcours scolaire. C'est à ce moment que Myung Hee se leva brusquement et s'excusa car elle souhaitait refaire le tour de la maison puisque cela faisait longtemps, mais qu'elle allait revenir bientôt. Je la regardai avec des yeux de bête abattu et elle me regarda amusée. «Tu ne me laisses pas seuls avec eux» Dis-je tout bas. Elle me donna un baiser sur la joue et disparue hors du salon. Là j'allais passer un mauvais quart d'heure! Je reportai mon regard lentement vers monsieur Cho pensant adéquatement aux prochains mots que j'allais prononcés. Quant à lui, il attendait une réponse. Je n'avais pas un mur de diplômes à maison comme lui…c'est ce qu'il voulait entendre? «Euh…j'ai commencé une session à l'Université» Ce qui n'était pas totalement faux, je ne l'avais juste jamais terminée. Il me questionna ensuite sur le domaine dans lequel je voulais travailler plus tard. Je tournai la tête vers le cadre de porte par lequel Myung Hee était sortie plus tôt regrettant vraiment son départ. Je reportai ensuite mon attention sur le couple. «En sciences de la santé pour suivre les traces de mon père» Quel énorme mensonge je venais de dire! Un sourire se dessina aussitôt sur le visage du père et je vis presque des étoiles apparaître dans ses yeux. Il commença soudainement à parler énormément de son entreprise et comment il aimerait que Myung Hee fasse pareille en reprenant les rennes plus tard. Bon une première bonne réponse à l'interrogatoire des parents Cho! Courage, Princesse serait bientôt de retour…enfin j'espère! La question suivante fut depuis combien de temps je fréquentais sa fille chérie. Sur ce coup, je n'eus pas à mentir, il n'y avait pas de mauvaise ou de bonne réponse je crois. Celle d'après fut pourquoi je m'intéressait à sa fille. Le papa allait droit au but ma parole! Je regardai le sol, ne trouvant pas trop la bonne réponse à celle-là. Devais-je lui dire et je réservais ceci à Myung Hee. Je relevai la tête après quelques secondes sans trop répondre à sa question. «La vraie raison pour laquelle nous sommes venus à Busan aujourd'hui, c'est parce que j'ai demandé la main de Myung Hee et je viens vous pour votre consentement.»
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyLun 18 Juil - 23:25

Sans étonnement ce fut ma belle-mère qui ouvrit la porte. Il ne devait pas rester beaucoup de domestique à cette heure-ci, enfin il restait le strict minimum ceux qui s’occupait de la cuisine et ceux du service. Enfin voilà c’est belle-maman qui ouvrit et qui nous accueilli ne manquant pas de me dire à quel point j’étais jolie aujourd’hui. Je ne me rappelle pas le jour où je ne l’avais pas été mais j’appréciai le fait qu’elle me complimente. Tout le monde aimait les compliments. Je n’avais pas eue le gout de la mode grâce à elle et c’était bien malheureux pour elle qu’on n’ait pas une meilleure relation. Oui c’était moi qui ne voulais pas pousser la relation et j’assumais complètement ! Juste derrière arrivait mon papa. Je ne manquai pas de me précipiter dans ses bras. Je l’aimais plus que tout mon papa. Chaque fois que je le revoyais c’est une grande joie pour moi. Après ces petites retrouvailles, j’attrapais la main de Nich et le présentait à mon paternel avant que madame nous invite à aller dans le salon en attendant de passer à table. Comme à chaque fois que j’allais dans mon salon, je me dirigeai vers mon canapé crème. C’était le mien depuis l’anniversaire de mes 12 ans. Je ne permettais qu’a certaine personne de s’asseoir dessus. Non besoin de vous dire que mes parents n’y était pas invité. C’est depuis mes 16 ans je zonais réellement dessus quand je ne trouvais vraiment rien à faire de mes journées et que les cours me lassaient. Je me rappelle que chaque fois que mon père me voyait assis dessus il soupirait car il savait qu’une fois de plus je n’étais pas allé en cours. C’était des bons souvenirs, pour ma part en tout cas.
Lorsque nous fûmes installés belle maman ramena des coupes de vin blanc. Faisant une blague de mauvais gout à Nich en ne lui donnant pas son verre directement. Je vous assure que si vous aviez vu sa tête vous auriez rigolé autant que je le faisais. Nich n’avait pas du tout le même humour que ma belle-mère et pendant ce court moment il le montra clairement sur son visage. Ca allait être une bonne soirée. Mon père de nature à ne pas tourner du pot demanda immédiatement en quel honneur étais-je venu tout d’un coup à la maison. Je répondis que Busan et la maison me manquait beaucoup voilà tout. Chaque chose en son temps n’est ce pas ? Comme toujours il fallait que madame commente en disant que ça n’avait pas l’air de tant me manquer en regardant Nich. Qu’est ce qu’elle en savait de ce qui me manquait le plus ou non ? Enfin bref j’annonçais en souriant à mon père la relation entre Nich et moi pour que tout soit clair. Et je me rappelais en même temps que j’avais une autre personne (plus importante que ma belle-mère à mes yeux) à prévenir de cette grande nouvelle. A ce moment le regard de mon père devint plus sérieux à l’égard de Nich. J’hésitai un moment je devais partir mais je ne pouvais pas laisser Nich tout seul avec mon père. Mais mon père n’était pas démoniaque non plus. Je lâchais doucement la main de Nich. Et dès que mon père posa sa première question sur le sujet de la scolarité de mon copain, je me levais d’un bond disant que je voulais refaire un tour de la maison et que je reviendrai vite. Nich me lança un regard désespérer. Je me penchais vers lui et il me murmura de ne pas le laisser tout seul avec mes parents. Il était mignon, qu’il arrête de s’inquiéter mon père n’avait pas une passion pour les armes et ne collectionnait aucun fusil. Je lui fis une bise sur la joue et fis signe que je partais. Je jetais un dernier coup d’œil Nich avant de me diriger joyeusement dans les couloirs. Mes talons résonnaient dans le hall d’entrée et je ne tardais pas à voir apparaître celle à qui j’avais hâte de tout annoncer. « YeRyun ! » Elle ne me fit pas le regard le plus joyeux qu’elle avait. Je ne devais pas courir dans les couloirs, je le savais mais comment j’aurai fait pour savoir où elle était si je ne faisais pas de bêtise. YeRyun était ma gouvernante, ma maman de substitution avant que mon père se remarie. Elle savait toujours tout, de mes plus grosses bêtises à mes plus gentilles attentions. C’était ma nounou adorée. Et celle qui me sauvait à chaque occasion et qui s’occupait pour que mon père n’en sache rien. Surement que sans elle je ne serai peut être pas devenu ce que je suis maintenant. Je la suivais dans la cuisine là où elle donnait ses directives pour le repas à venir. Je lui disais de ne pas tellement s’inquiéter si le service n’était pas irréprochable ce ne serait pas Nich qui ferait un commentaire. Il était loin d’être comme les invités d’affaires de mon père. J’enchainais directement sur les détails au sujet mon copain. Je lui montrais la bague qu’elle compliment et lui exprimais ma joie. Je pense qu’elle était à la limite de se moquer de moi mais tout de même heureuse pour moi. Je lui conseillais d’aller jeter un œil dans le salon juste pour voir à quel point il était beau. Elle ne jugea pas cela nécessaire. Pff elle ratait quelque chose. Je regardais ce qui avait été préparé et je n’y vis que des choses que j’appréciais. C’était superbe ! On allait manger des pâtes ! Ca faisait tout de même assez longtemps que je n’en avais pas mangé, j’avais tout les droits de sauter de joie ! Et le dessert était un fraisier. Encore mieux ! Je voulu glisser un doigt pour choper une fraise mais on fut plus vif que moi et je n’obtenue qu’une tapette sur la main. D’accord je la mangerai au moment voulu…En tout cas je ne toucherai pas à l’entrée. C’était une soupe…je ne me sentais pas motiver pour en manger ce soir et je ne manquais pas de le dire ce qui me valut un commentaire auquel je ne fis pas attention. Je racontais que Nich était le meilleur ami de Hyun Ae. Et qu’à cause de moi les deux jeunes gens avaient eu pleins de problèmes entre eux. YeRyun n’approuvait pas tellement que je dise ça avec autant de joie. Elle faisait parti des rares qui n’appréciaient pas que je sois continuellement en guerre avec ma cousine. Je pense même que c’était la seule qui s’en préoccupait. Je soupirai lui répondant que de toute façon leur histoire n’était pas mon problème avant de ressortir de la cuisine. Ce n’est pas Hyun Ae qui pourrirait ma soirée même si j’avais pourris une partie de sa vie. Je revins dans le salon disant que maintenant nous pouvions passer à table. J’avais la sérieuse impression d’avoir interrompu une conversation sérieuse. Dommage. Je m’installai sur le cadre de la porte laissant ma belle-mère et mon père passer devant moi. J’arrêtais mon copain en me plaçant devant lui et prenant mon visage entre mes mains « Ca s’est bien passé ? » Je glissai un doux baiser sur ses lèvres pour m’excuser, un baiser qui fut légèrement intensifié jusqu’à ce qu’on entende mon père racler sa gorge. Je lui fis une légère grimace et m’exécuta en me dirigeant vers la salle à manger. J’invitai Nich à s’asseoir à côté de moi, et les premiers plats arrivèrent. Je grimaçais à la vue de la soupe et la redonna à la domestique qui me l’avait rapporté. Mon père soupira et ma belle-mère regarda ailleurs. Je ne voulais pas manger de soupe où était le mal ? Et ce n’est pas comme si Nich ne me connaissait pas ! Comme je ne mangeais pas l’entrée j’en profitais pour parler. Demandant comment allait mon père et ses affaires et s’il prenait le temps de se reposer. Lui me retourna la question demandant si j’avais d’autre projet que de dépenser son argent. Je ris légèrement. « Un jour oui j’en aurai. Ca viendra ne t’en fais pas. » Mon père jeta un regard à Nich et je tournai mon regard dans la même direction. J’avais raté quelque chose ? Je n’osais pas demander ce que mon père pensait de Nich. Tant que c’était positif ça allait pour moi.
C’est fou comment lorsque l’on mange une soupe on n’est pas classe…du tout. Le reste de la conversation fut alimentée par ma belle-mère qui fusillait de question mon Nich. Je ne savais pas si je devais l’avertir qu’il ne se passerait rien entre eux que Nich était à moi et qu’elle avait mon père. Nich ne montrait aucun signe de fatigue ou d’ennui, si ça l’énervait il pouvait le dire, j’avais du mal à croire à son sourire. Mais bon si ça fonctionnait hein, il gérait comme il veut. Les pâtes avaient été délicieuse, c’est sur je ne connaissais pas un meilleur endroit pour manger des pâtes si bonnes que chez moi. Je n’attendais que le fraisier maintenant. Quand ils débarrassèrent nos assiettes avant d’apporter le dessert. Mon père interrompit enfin ma belle-mère pour s’adresser à nous enfin plus à Nich. « Donc tu veux épouser ma fille ? » J’eus un léger blocage dans mon esprit. J’avais bien raté quelque chose ! Ha mais j’aurai voulu être là quand il l’a annoncé. Nich lui répondit positivement et je souriais bêtement en le regardant. J’attrapais sa main et l’emprisonna entre les miennes. « Tu sais quand je t’ai appelé pour te dire que j’avais travaillé pour la première fois de ma vie, c’était grâce à lui. » Je l’aidais un peu oui je pense,je ne savais même pas ce que mon père pensait aussi. Je me sentais un tout petit mal pour Nich. Je n’avais jamais ramené de garçon dans cet antre si sacré. Je comprenais bien pourquoi mon père était suspicieux. En me laissant aller à Ulsan, je ne pense pas qu’il avait prévu que je revienne un soir avec un homme à mon bras. Au moins il pouvait être rassurée je n’étais pas lesbienne. « Je l’aime vraiment et il prend vraiment bien soin de moi. » J’essayais de paraître le plus sincère possible. Mon père me regardait comme pour me rappeler qu’il ne s’adressait pas à moi. « Tu ne va pas m’en vouloir de vouloir protéger une personne que j’aime quand même ?! »
Le dessert arriva et j’y reportai mon attention laissant le sujet de la protection paternel de côté. Ce que je préférais dans un repas c’était toujours le dessert, c’était selon moi le meilleur moment car il permettait de décider si un repas avait été bon ou non. J’en savourai chaque bouchée. Les fraises étaient mon péché mignon si on oubliait le chocolat. Lorsque la fin du repas fut enfin annoncée enfin quand mon père eut but son café quoi, il en buvait toujours un après son repas, je fus prié ainsi que ma belle-mère de sortir de la pièce. Belle maman s’exécuta mais moi je contestai la dernière fois que j’avais laissé Nich j’avais raté une annonce. Il insista et j’insistai aussi, moi faire des bras de fer pareil avec mon père ça ne me dérangeais pas il baissait souvent les bras avant moi. Mais pour une fois il gagna. Nich était de son côté et YeRyun vint me chercher en me forçant à sortir. Ah mais quand même ! Je n’aimais pas ne pas savoir, je détestais même. Je ne voulais pas laisser Nich tout seul avec mon père ! Je voulais tellement retourné dans la pièce voir ce qu’ils avaient à se dire enfin surtout ce que mon père avait dire que même ma belle-mère ne puisse entendre. On m’en bloquait l’accès et on m’envoya même dans ma chambre. J’avais 21 ans et on m’envoyait encore dans ma chambre ! Ce n’était pas croyable, j’aurai su j’aurai annoncée mes fiançailles par téléphone ! « Appa ! Si tu le tue je casse tout dans la maison ! » Criai-je depuis le hall d’entrée avant de me diriger dans ma chambre en colère.
A peine le pied posé à l’intérieur de la pièce que j’ai paniqué. Non pas pour ce que mon père dirait à Nich à mon propos non c’était moins grave, j’ai paniqué sur l’état de ma chambre. Non elle n’était pas en bazar, elle était bien spacieuse et le blanc des murs y aidait encore plus mais j’avais des milliers de photos de moi étant petite encadré un peu partout. Qu’importe où je posais le regard j’en voyais c’était monstrueux. Non précisons moi quand j’étais petite j’étais aussi belle et mignonne que maintenant seulement Nich n’était pas obligé de le voir. Personne n’aime réellement montré les photos de lui petit, j’en faisais aussi parti. Mais j’allais les cacher où ? Sous le lit ? Quand même pas ! Elles attiraient même plus le regard si je les mettais ici. Ma chambre n’avait aucun endroit pour cacher quoique se soit, ha si je pouvais cacher des trucs sous l’oreiller mais bon 2 maximum. J’avais le dressing caché derrière une porte-miroir aligné avec deux autres miroirs. De l’autre il y avait le bureau avec tous pleins de babioles ou souvenirs. Et puis à l’opposé s’y trouvais ma coiffeuse avec miroir. Je pense que c’est bien là que je passais le plus de temps. Et bien sur dans le fond de la pièce mon grand lit baldaquin. Non vraiment je ne voyais pas ou je pouvais cachés toutes mes photos surement une partie mais pas toutes. Rha ! Pas grave il n’aurait pas accès à ma chambre, de toute façon il n’y avait rien à y voir. C’était une chambre de fille après y rajouter tout ce que j’aime et ca donnait ma chambre. Lui ne s’intéressait pas à ces détails. Et on dormira ailleurs de toute manière, il avait proposé l’hôtel et sinon il y avait la chambre d’amis, donc pas besoin de visiter cette pièce de la maison. Je ressortais de mon temple et retourna tourner en rond devant la porte en promettant de ne pas rentrer en trombe. Je tournais en rond me demandant ce que je ferai si mon père refusait. Mais pourquoi il refuserait ? Mais qu’est ce que je ferai si par grand malheur il refusait ? Je le supplie ? Ha non je n’en suis pas à ce point là. Je pense plutôt que je lui demande des explications et je ferai en conséquence. Soit une bonne crise digne de moi. Je ne savais quoi faire d’autre surtout avec mon papa. Il n’y avait pas de conversation sérieuse avec moi quand je ne voulais pas l’entendre je partais seulement et c’est moi qui avait raison. Malgré ce sale caractère au final je faisais toujours selon ce qu’il m’avait dit. Le ferai-je si cela concernait Nich ? Pas vraiment le temps de me poser la question sérieusement que la porte s’ouvrait.
Mon père en sorti d’abord puis Nich. « Alors ? Il t’a dit quoi ? Il approuve ? Il refuse ? Y a des conditions ? Il t’a lancé un défi ? Parle ! Dis-moi vite s’il te plait ! »
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyMar 19 Juil - 5:03

Après mon annonce, le père de Myung Hee releva seulement un sourcil. Le reste de son visage resta impassible à la nouvelle. À croire que je n'étais pas le premier à lui faire le coup et qu'il commençait à en avoir l'habitude. La belle-mère elle avait réagit comme je l'avais prévu. Une main sur sa bouche tournant la tête vers son mari pour voir ce qu'il en pensait.

«J'aime votre fille plus que tout et…»

Il leva sa main dans les airs pour me faire signe d'arrêter de parler, puis il s'avança sur le bord du canapé sur lequel il était assis. Il prit une gorgée dans sa coupe, tandis que j'attendais les yeux bien ronds qu'il se décide à parler. La belle-mère ne fut pas aussi patiente que moi et me demanda si j'étais sérieux. Le père reprit la parole sans faire attention à la dernière question de sa femme. Il m'affirma que contrairement à ce que Myung Hee avait pu me faire penser, il ne la jugeait pas prête pour ce genre d'engagement. La conversation prit fin lorsque je détournai les yeux vers Princesse qui venait d'entrée dans la pièce sans crier garde. Son père n'arrêta pas de me fixer comme s'il était en train de m'analyser. Princesse annonça alors que le repas était prêt et que nous pouvions passer à table. Je fus soulager tout de même de son retour. Ce n'est pas que ses parents étaient insupportables seulement l'ambiance était pesante seul avec eux. Bref, ses parents se levèrent les premiers et se dirigèrent vers la salle à manger, alors que Myung Hee attendit que j'arrive à sa hauteur pour me demander comment ça c'était passé. En fait, elle ne me laissa pas répondre, puisqu'elle déposa un doux baiser sur mes lèvres et bien sûr, ce baiser devînt rapidement beaucoup plus amoureux et on se fit interrompre par le raclement de gorge de son père. Il s'arrangeait pour que je le déteste là.


Une fois dans la salle à manger, Myung Hee me désigna ma place à côté d'elle et les assiettes arrivèrent aussitôt devant nous. Le premier repas ne plût guère à Princesse qui fit une grimace en voyant son bol de soupe. Je ne l'avais jamais vu refuser de la nourriture auparavant malgré que je connaissais son caractère capricieux. Elle poussa légèrement le bol de soupe avant de trouver un sujet de conversation qui intéresserait son père telles que les affaires. Il ne manqua pas l'occasion pour lui relancer la question si elle avait d'autre ambitions que de dépenser son argent. Je dois l'admettre, le papa n'était pas idiot; il était rusé et semblait connaître très bien sa fille.

« Un jour oui j’en aurai. Ca viendra ne t’en fais pas. »

Il me jeta aussitôt un regard significatif. Myung Hee tourna la tête vers moi et je vis bien qu'elle se posait des questions, mais je préférai ne rien dire pour l'instant. Après ce léger moment étrange, la belle-mère se mit à parler en me posant des questions sur ma rencontre avec Princesse, ce qui me rendait légèrement mal à l'aise et je m'arrangeai pour répondre le plus court possible. Myung Hee avait bien essayé de parler, mais la mère avait insisté pour avoir MA version.

«Et comment vous vous êtes revus la deuxième fois?»me questionna t-elle.

Dans un bar? Non! Ce n'était pas une bonne réponse, je pouvais déjà imaginer sa question suivante.

«Euh…Je suis un ami de la famille de sa tante et de son oncle, du coup je l'ai croisé à l'appartement.»

La mère sembla ravie de la réponse et enchaîna avec ses autres centaines de questions. J'y répondu toutes ou partiellement en me forçant pour me montrer des plus agréable, même si ça commençait à sembler interminable. Heureusement pour moi, la belle-mère se calma lorsque le plat principal arriva, sans toutefois arrêter de s'intéresser à ce que j'avais à dire en réponse à son interrogatoire.



Enfin, lorsque les assiettes furent déservies, elle fut interrompue par son mari qui décida à son tour de me poser une question.

« Donc tu veux épouser ma fille ? »

Je sentis Myung Hee qui se redressa un peu au son de ces mots. Bref, c'était une question de oui ou de non, alors ça relevait du domaine du possible d'y répondre. J'affirmai avec conviction que oui je voulais bien épouser sa fille. Princesse s'empara alors de ma main comme si elle était soudainement stressée par la situation.

«Tu sais quand je t’ai appelé pour te dire que j’avais travaillé pour la première fois de ma vie, c’était grâce à lui.»

À quoi elle jouait là? Sa belle-mère m'avait bien délié la langue et j'étais en mesure de me défendre par moi-même. Malgré tout, je pu voir que son père restait suspicieux face à nos réponses et qu'il n'était pas du tout convaincu.

« Je l’aime vraiment et il prend vraiment bien soin de moi. »

Il sembla maintenant agacé qu'elle ait prit la parole à ma place.

« Tu ne va pas m’en vouloir de vouloir protéger une personne que j’aime quand même ?! »

Au même moment, le dessert arriva ce qui coupa toute conversation. Myung Hee se retira alors de toutes interactions préférant manger ce pêché mignon.



Peu de temps après, le dessert fut terminé et le père demanda à sa femme et à sa fille de le laisser seul avec moi. Immédiatement, Myung Hee protesta à plusieurs reprises, mais son père eut le dernier mot. J'assurai à Princesse qu'il n'y avait aucun problème, après tout il n'allait pas me tuer…pas vrai? Une femme vînt la tirer hors de la salle à manger et je me retrouvai finalement seul avec son papa chéri d'amour. C'était le moment ou jamais de faire des points auprès de mon futur beau-père. Il ouvrit la bouche et alors qu'il allait parler, on entendit un peu au loin Myung Hee qui protestait toujours.

« Appa ! Si tu le tue je casse tout dans la maison ! »

Il sourit amusé ne prenant pas du tout au sérieux sa menace et alla droit au but. Tout d'abord, il me dit que je n'aurais jamais les fonds monétaires pour subvenir aux caprices de sa fille. Je l'assurai que l'argent n'avait jamais été un problème entre elle et moi ni même un sujet considérable. Il continua en me faisant part de son doute face à ma capacité de la faire vivre.

«Tu n'es pas sans savoir qu'elle n'a pas terminé ses études et qu'elle n'a que 21 ans»

Je sentais très mal cette conversation, il ne faisait qu'essayer de me convaincre de renoncer, cependant quand j'avais une idée en tête, c'était très dure de m'y faire renoncer.

«Elle devra faire un choix un jour concernant sa carrière et ses études et Busan est la meilleure ville pour ma fille et non Ulsan.»

Il dit le dernier mot avec dédain. Certes, j'avais déjà entendu parlé de la rivalité qui existait entre ses deux villes et j'en compris presque pourquoi il était méfiant à mon égard depuis le début de la soirée.

«Dans ce cas, je la suivrai jusqu'à Busan, ce n'est pas un problème.»

Il regarda en l'air en me disant que j'étais aussi déraisonnable que sa fille et que c'était plus compliqué que ça. Pour lui, c'était facile de dire ce que je venais de lui dire, mais de le faire était une autre histoire.

«Tu l'as bien entendu, elle ne sait même pas ce qu'elle veut faire dans la vie, comment pourrait-elle savoir avec qui elle veut passer le reste de sa vie…à 21ans! Je vais être totalement franc avec toi, tu n'es que sa distraction du moment. Une fois qu'elle se sera fatiguée, elle passera à autre chose.»

Je tentai de paraître insensible à ses dernières paroles, mais il avait toutefois réussi à semer le doute dans mon esprit malgré moi. Je baissai la tête en regardant mes mains posées sur la table cherchant quoi lui répondre. Mais rien. Son père venait de m'enlever tous mots de la bouche.

«L'amour est éphémère et ne suffit pas toujours. Maintenant mets fin à cette relation insensée avant de la blesser» renchéris t-il

Il mit ses mains sur la table pour s'aider à se lever puis me souhaita bon retour à Ulsan. Mais alors qu'il n'était pas encore sortis, je me levai à mon tour

«Non, je ne mettrai pas fin à une relation qui, je suis sûr, peut durer.»

Monsieur Cho se retourna lentement vers moi n'étant pas certain s'il avait bien entendu.

«Vous avez raison je suis déraisonnable; j'aime Myung Hee déraisonnablement. Je suis prêt à tout faire pour la rendre heureuse. Avec tout le respect que je vous doit, vous ne semblez pas vous rendre compte à quel point votre fille est mature et talentueuse. Je crois en elle et je suis convaincu que lorsqu'elle aura trouvé son domaine d'étude elle réussira haut la main…et je veux être celui qui l'épaulera toute sa vie. Si vous refusez de me donner la main de votre fille, j'attendrai que vous finissiez par accepter le fait que Myung Hee m'aime et que je l'aime autant sinon plus. J'attendrai 10 ans s'il le faut, mais j'attendrai.»

Je repris mon souffle en ne cessant pas de le regarder dans les yeux. Il prit quelques secondes de réflexion, puis se retourna à nouveau vers la poignée de la porte et la saisit.

«Et bien voyons combien de temps tu mettras avant de te décourager»

Je fronçai les sourcils, soit il était complètement borné, soit il ne m'aimait pas ou encore c'était un mélange des deux. Je perdis alors mon calme et le ton de ma voix se fit plus fort.

«Que voulez-vous entendre? Que je vais la faire vivre, qu'elle n'aura pas besoin de travailler et que je lui payerai un domaine et qu'elle ne connaîtra que des beaux jours avec moi? Parce que si c'est ça, personne ne lui donnera ça sur un plateau d'argent. Ce n'est pas la réalité.»

Il ria et me pria de me calmer. Mais étrangement, lorsque quelqu'un me dit de me calmer, cela a toujours l'effet inverse.

«Ce n'est pas toi que je redoute plus. Je ne crois pas que ma fille est prête à s'engager et qu'elle est sincère, mais si tu soutiens le contraire alors je veux bien voir ça. Quittes ma fille et si elle te reviens avec le caractère que je connais d'elle, je voudrai bien reconsidérer ta demande…Tu as bien dit que tu étais prêt à tout»

Il me demandait de faire quoi!? Le père tourna ensuite la poignée et m'invita à sortir. Je sortis après lui et Myung Hee nous attendait à l'extérieur. Son père ne s'attarda pas et disparu dans une autre pièce.

« Alors ? Il t’a dit quoi ? Il approuve ? Il refuse ? Y a des conditions ? Il t’a lancé un défi ? Parle ! Dis-moi vite s’il te plait ! »

Je la regardai vide d'expression. Oui j'étais prêt à tout, même risquer de la perdre. Je lui pris la main et j'osai enfin parler

«Ton père m'a fait réaliser en fait que…»

Je pris une pause pour regarder peut-être une dernière fois son visage et son sourire.

«On ne devrait plus se voir. Je ne crois pas que c'est de l'amour ce que j'éprouve réellement pour toi.»

Son visage changea complètement d'un seul coup. Je regardai le sol n'étant pas capable de prendre le blâme de lui faire aussi mal. Je m'étais juré de ne jamais la blesser de la sorte. Je déposai un doux baiser sur sa joue et je ne pu retenir une larme avant de relâcher sa main et me diriger vers le hall d'entrée afin de partir d'ici la voyant peut-être pour la dernière fois
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyMar 19 Juil - 17:10

Son visage m’inquiétait. Il ne montrait aucune émotion. Mon père avait-il dit non ? Ou jouait-il seulement la comédie ? Ha il devait jouer la comédie pourquoi mon père refuserait notre relation. Il n’y avait aucune raison. Je me demandais ce qu’on allait faire maintenant. Bon il me répondait ou je devais aller voir mon père pour avoir cette foutu réponse.
Nich prit ma main et son visage était beaucoup trop sérieux pour moi, il commençait à sérieusement m’inquiéter. Il ouvrit enfin la bouche ce qui me rassura légèrement «Ton père m'a fait réaliser en fait que…» Qu’il m’aimait encore plus ? Allez il pouvait sourire maintenant. Ca serait mieux. En tout cas j’aurai préférer ces mots qui résonnaient dans mon esprit que ceux qu’il venait de me dire maintenant. «On ne devrait plus se voir. » Comment ça ? Sa remarque eut comme l’effet d’une bombe dans mon cœur. Qu’est ce que mon père lui avait dit ? Pourquoi il ne devrait plus me voir ? « Je ne crois pas que c'est de l'amour ce que j'éprouve réellement pour toi.» Si ce n’était pas de l’amour qu'est ce que c'était ? Il se moquait de moi là ! Non il blaguait c’est ça. Alors pourquoi je ne voyais aucune trace sur son visage qui pouvait appuyer mon idée. Il était sérieux…Oh non, il ne pouvait pas me faire ça, non pas maintenant pas comme ça pas ici pas avec ces mots, il ne pouvait pas. Je me sentais mourir de l’intérieur. Si ce n’était pas de l’amour qu’il ressentait qu’est ce qu’il éprouvait alors à mon égard ? Mon cœur battait si vite et me faisait si mal que les premières larmes commencèrent à rouler doucement sur mes joues. Je ressentis la sensation de ses lèvres que j’aimais tant contre ma joue et mes larmes s’accentuèrent. Non c’était un cauchemar ça ne pouvait pas être vrai. Non il ne pouvait pas m’avoir dit ça, pas Nich, pas mon Nich. Ce séjour devait être un bon souvenir, remplis de joie non pas le pire que j’ai jamais vécu. Sa main pleine de chaleur qui me permettait encore de garder espoir glissa entre mes doigts. J’en ressenti des frissons et eut subitement froid. Mon cœur se compressait et mon souffle se saccadait. J’avais l’impression de manquer d’air et que je tomberais à tout moment. Il partait vraiment…non ce n’était pas possible ! « Nich… » Je le rattrapais par le poignet. Non il ne pouvait pas partir pas comme ça. C’était tout bonnement et simplement impossible. Les larmes venaient d’envahir mon visage. Son autre main vint ôter la mienne sans même me porter un regard. Je ne le reconnaissais plus. J’allais le perdre pour toujours j’en avais la forte impression. J’avais mal non j’étais au bord du gouffre. Pourquoi réagissait-il comme ça ? « Comment tu peux me faire ça ? » criai-je derrière lui sans même qu’il daigne se retourner. Alors en faite son amour allait pour ma cousine et je n’étais que remplacement pour mettre ses idées en ordres. Ce qu’il ressentait pour moi c’était des cacahuètes. Qu’il me dise alors quels étaient ses sentiments si cela n’avait pas été de l’amour. J’avais de moins en moins de forces pour lui courir après en y pensant. « Nich…sans toi je ne suis plus rien. Comment peux-tu me faire ça ? » Je lui avais tout donné de mon cœur à mon âme et il me laissait comme ça sur un argument banale à mes yeux. Je tentais une nouvelle fois de le retenir. Je n’arrivais pas à me voir sans lui, il m’avait fait tourner la tête et maintenant il ne pensait pas que j’allais le laisser sous prétexte que ce qu’il ressentait pour moi n’était pas de l’amour selon lui. « Tu m’as dit que tu m’aimais avec une sincérité qui m’en avait retourné le cœur. Comment peux-tu dire que ce n’était pas de l’amour. Je t’aime moi Nich. Je t’aime de tout mon cœur et mon âme à m’en rendre folle. Ne pars pas comme-ça s’il te plait. J’ai besoin de toi. » Je ne me rendais pas totalement compte de mes sentiments mais m’ouvrai totalement à lui maintenant. Mais s’il voulait partir je devais tout simplement le laisser non ? Pourquoi je n’y arrivais pas alors ? Je ne voulais pas me retrouver seule et retourner draguer comme avant sans lendemain. Non je voulais Nich et seulement lui. Voilà ! Je me sentais trembler, je parlais de plus en plus bas et mes forces me quittaient progressivement. J’ai repensé aux paroles de MinWoo puis à comment ça c’était terminé. Disons que je n’étais pas chanceuse en amour. « Si ce n’est pas de l’amour…qu’à tu ressenti pour moi alors ? J’aimerais savoir. Seulement de l’envie ? Moins que ça ? » Ma tête tournait et je ne voyais plus claire. « Si tu pars maintenant…je n’aurai plus…la force…de retourner à… » Non c’en était trop pour moi. Tous se bousculait dans tête, Hyun Ae, MinWoo, son départ, Nich, la bague, mes larmes, mon cœur. Je n’eus même pas le temps de dire Ulsan que toutes mes forces m’abandonnèrent, je voyais ma main lâcher progressivement son poignet glissant vers ses doigts avant de la lâcher complètement et de me sentir tomber ce fut ensuite le grand trou noir. Etait-ce ma manière d’encaisser le choc ? Je pense que oui.

Lorsque je les rouvris les yeux, j’étais dans ma chambre. Le prénom de Nich fut le premier qui s’extirpa de ma bouche. YeRyun m’ordonna de me reposer et qu’il n’était pas là. Quoi ? Il était vraiment parti même dans mon état. Il avait déjà tourné la page ? Si vite ? J’espérais que non. Je me mis à pleurer de nouveau sur l’épaule de celle qui prenait soin de moi. « Je dois l’appeler. » Chose qu’elle me déconseilla fortement mais auquel je ne prêtai pas attention. « Et je dois voir papa. » Je débutais une série d’appel qui n’eut pour tous aucunes réponses. Je demandais donc où était mon père. Si j’étais dans cet état c’était en grande partie sa faute ! Elle me répondit seulement que je devais dormir. Comment j’aurai pu ? Mon cœur n’était pas tranquille. Je jetai un rapide coup d’œil à mes mains la bague était toujours là, donc Nich m’appartenait toujours non ? Jusqu’à ce que cette bague soit ôtée, il m’appartenait ! C’était décider. Je quittais mon lit rapidement en direction du bureau de mon paternel. « Qu’est ce que t’as dit à Nich ? » criai-je avant que mon père me rappelle de ne pas crier dans son bureau. Mes larmes revinrent. « Pourquoi t’as fait ça ? » Je m’écroulais à genoux sur le pas de la porte. « Appa…j’ai envie de mourir maintenant. Tu te rends compte ? J’y avais tellement cru pourtant. Qu’est ce que tu lui as dit pour qu’il parte comme ça ? » Comme je m’y attendais, je n’eus le droit à aucune réponse, il me conseilla seulement d’aller me reposer et que ça passerai. « Qu’est ce que tu en sais que ça passera ? Je ne vois personne de mieux que lui pour être à mes côté. Ca ne passera pas ! Jamais je ne me sentirai mieux. » criai-je de nouveau. Jamais je ne me sentirai mieux tant que je ne le savais pas à mes côté. « C’est pas grave ! Si toi tu n’en veux pas moi je ferai en sorte qu’il me reprenne malgré ça. Si je n’arrive pas à le récupérer je quitte le pays. J'irais à l'étranger et deviendra une vieille fille la-bas ! C'est tout ce que tu gagnera ! » Il me souris comme s’il ne me croyait pas « On verra bien si tu rira encore quand je partirai vraiment ! T’as été bête sur ce coup. Tu l’aura dans les dents ! » A mes mots il leva le ton disant que je lui manquais de respect. A ce moment je m’en foutais bien comme il faut de manquer de respect ou non à mon père. « Et pourquoi à ton avis je suis irrespectueuse ? C’est de la faute à qui s’il est plus là ?! C’est de ta faute ! Et maintenant il ne veut plus répondre au téléphone ! Je ne sais même pas où il est ni ce qu’il fait ! Je ne sais pas dans quel état il est ça m’inquiète et ça me fait mal ! Je suis inquiète et je souffre parce que je sais pas où il est et tout ça juste parce que t’as pas été foutu de voir tout ce qu’il représentait pour moi. Il est tout pour moi. Je l’épouserai même si t’est contre et je te montrerai que t’as eue tord ! Et si je ne le retrouve pas ça retombera sur toi. » Je claquais la porte de son bureau puis retournais dans ma chambre, claquant la porte de celle-ci aussi. Puis sorti une valise tout en recommençant à appeler celui qui ne jugeait plus la nécessité de me répondre. Je remplissais la première valise. Encore et encore ça sonnait, mais il ne répondait pas. Il ne répondait pas et ma colère grandissait ! Et j’étais inquiète ce qui n’aidait pas. Je lui faisais savoir sur un message vocal à quel point il me manquait que j’avais besoin de le voir que j’étais inquiète. Juste un sms aurait suffit. Bon au moins si ça sonnait c’est qu’il n’était pas éteint. Donc de grande chance que mes messages arrivent à ses oreilles. S’il les écoutait du moins. Il répondrait bien à un moment. YeRyun à côté me conseillait de me reposer, même ma belle-mère s’y était mise mais pourquoi personne ne voulait comprendre que si je ne voyais pas Nich à côté de moi maintenant je ne pourrai pas fermer l’œil ! « Je veux voir Nich ! » Je me relevais bouclant ainsi ma première valise et attrapais un manteau avant de d’annoncer que je retournais sur Ulsan. Je devenais dingue, tristesse et colère faisait mauvais mélange chez moi. Je venais de le constater. Mais on m’arrêta dans mon élan, apparemment c’était impossible qu’il y soit retourné pour le moment. Question de transport. « Eh bien j’irai errer dans Busan il ne doit pas s’être enfuit très loin. » J’appelais les hôtels des environs et aucun d’entre eux n’avaient enregistré le nom d’un Kim Nichkhun. Je dirigeai de nouveau mes appels pour mon fiancé que je ne lâcherais pas si facilement. J’étais à la limite de l’harcèlement et il arrivait encore à ne pas répondre. Par où je devais aller en premier moi ? Busan n’était pas un petit village ! Je me résignais enfin à lui laisser un message menaçant sur son répondeur lui disant que si c’est moi qui le retrouvait avant qu’il vienne à moi il était un homme mort. Puisque mes messages remplis d’inquiétude ne lui suffisait pas pour venir me retrouver, peut être que la colère et les menaces de mort passeraient mieux. Je devais impérativement lui parler, je devais le voir. J’en avais besoin et je commençais à m’impatienter. Je décidais de marcher en direction de la ville plutôt que de continuer dans l’avenue où se trouvait ma demeure. Mais il attendait quoi pour répondre lui aussi ! Je ne voulais pas trop m’éloigner de chez moi, il faisait nuit et j’étais seule. Je connaissais Busan comme ma poche mais pas ceux qui y résidait. Et à cette heure rien n’était sur. Tout était fermés de toute façon alors où serait-il allé à cette heure ? Ha peut être un bar…ou un club de strip-tease qui sait, les deux étaient si proches... Je ne savais pas si je devais être en colère ou juste fondre en larme qu’il m’ait lui aussi abandonnée enfin il m’avait quitté...Mais j’en souffrais de la même manière alors bon. Je me redirigeais vers la maison, déçue et triste au final avec pour souvenir ma mémoire marqué par ce que certaines femmes savent faire avec une barre. Je rentrais bruyamment claquant la porte comme j’en avais le don « T’as gagné ! Je vais aller vivre aux Etat Unis. Il est parti définitivement ! » Je fondais de nouveau en larme. J’avais perdu Nich et maintenant même lui me fuyait. Je ne voyais pas qui aurait encore besoin de moi ici, en Corée. Enfin moi je n’avais plus besoin de personnes maintenant. La gouvernante vint me sermonner en frappant mon épaule et pour une fois depuis longtemps je ripostais en lui criant dessus. « Mon père à fait virer la seule personne qui comptait autant que lui dans mon cœur et tu veux que je me calme ? Je ne peux pas et je ne veux pas me calmer ! Je veux partir d’ici ! Il ne comprend rien. Il m’énerve ! Je veux quitter cette maison ! » Toute façon là où j’en suis ça m’avancerait à quoi de crier ou non ou même de pleurer. Je me préparais déjà à me morfondre sur mon sort, j’avais détruis la vie de Nich pour qu’au final il se retrouve seul car ce qu’il ressentait n’était pas de l’amour. En y réfléchissant il était sacrément con quand même ! Je m’en voulais tellement, il pouvait au moins apparaître pour que je m’excuse auprès de lui. Je criais encore disant que tout les hommes étaient des cons en particulier mon père et Nich. Mon père d’avoir viré mon amoureux et mon fiancé d’avoir bêtement suivi alors qu’il avait souffert plus que moi pour en arriver là. La gouvernante me frappa de nouveau disant que toute la maison n’était pas obligée de m’entendre. « Si je veux crier j’en ai tout les droits de toute façon maintenant j’ai tout perdu. » Elle m’ordonna d’arrêter de crier avant de m’annoncer le plus simplement du monde que Nich était à la maison. Il était là ? Ici ? Depuis quand ? Pourquoi elle ne me le disait que maintenant ? Et pourquoi était il revenu ? Etait ce vraiment une question à poser ? Nich était ici. « Et il est où ? » Avec mon père…ça m’aurait étonnée. On m’empêchait encore d’y aller. Je rêve ! Avec les crises que je faisais depuis tout à l’heure on arrivait encore à m’empêcher. Bon sang mais mon père n’était le dieu des dieux et Nich m’appartenais plus qu’à lui ! Je devais voir Nich et au moins le convaincre qu’il ne trouverait pas mieux que moi, j’étais bêtement tombé dans les pommes la première fois et j’avais raté ma chance. Maintenant que j’avais l’occasion de le convaincre de nouveau on me bloquait encore ? Il pouvait bien rêver, je ne ferai jamais deux fois la même erreur. Je rentrais dans le salon par la force. Oui je ressemblais peut être à une folle mais ce n’était pas grave. Juste de le voir emballa mon cœur alors qu’il n’était que de dos. Moi qui pensais que j’avais épuisé mon stock de larmes eh bien non je pleurais encore mais plus car j’étais rassuré et heureuse de le revoir. Les quelques heures sans lui m’avait parut une éternité. Non pas que je devais constamment être collé à lui mais dans l’état où nous étions quitter mon cœur n’allait pas bien. Je lui pris la main, lança un regard désagréable à mon paternel et emmena avec moi MON homme. Voilà même avec mon propre père j’étais possessive au sujet de Nich. Il n’y avait que moi qui devais décider de ce que j’en ferai. Je ne savais pas ce que mon père voulait rajouter de plus et je ne voulais pas prendre le risque que Nich parte de nouveau. Mes paroles devaient passer en premier même si pendant mes crises ils devaient avoir eue le temps de se parler. Je passai en priorité. Je me dirigeais avec lui dans l’entrée dans l’intention de partir. Je m’arrêtais un moment en chemin et le regarda et compris que mon seul moyens de le garder aurait été de l’embrasser. Mais s’il me suivait en ce moment et surtout s’il était là en ce moment même c’est qu’il avait changé d’avis. Je lui pris sa deuxième main et le regarda dans les yeux. « Je viens d’y réfléchir et c’est impossible que tu m’ai laissé. On est fiancé non ? » Je lui montrais la bague à mon doigt tout en souriant. « Tu n’as pas pris cette décision à la légère surtout avec tous les problèmes que cette décision t’as causé. » Je me rapprochais de son visage posant mes mains sur sa taille et parlant plus bas. « A mes yeux c’est une grande preuve d’amour et te voir encore là aussi. Je ne me trompe pas hein ? Tu m’aime Nich autant que je t’aime n’est ce pas ? C’est de l’amour que tu ressent c'est certain je le sais bien. » J’avais l’impression de voir un sourire sur son visage « Regarde dans quel état tu m’as mis, j’ai cru que j’allais mourir aujourd'hui par ta faute et mes yeux en brulent encore de t’avoir tant pleuré. » Il est vrai que moi mon fort c’était la parole et lui les gestes et il ne se fit pas prier pour me le rappeler agissant comme il savait le faire. Comme je l’aimais. J’étais rassuré quand il saisit mon visage et qu’il déposa ses lèvres doucement contre les miennes. Je savourais ses mains contre mes joues et la chaleur qu’elles dégageaient qui me faisait un baume au cœur. J’étais bien jusqu’à ce que je réalise que nous étions dans l’entrée que mon père nous observait de loin, ma gouvernante en faisait de même mais c’était moins intimidant que mon père et son regard sévère. Je souris à mon papa et demanda si maintenant c’était bon où s’il voulait encore des détails. Je me rapprochais de l’oreille de mon chéri et lui demanda si dormir à l’hôtel ce soir le tentait toujours. J’y rajoutai un regard auquel il n’aurait pas pu résister avant de le…frappé, oui je l’ai frappé j’étais heureuse mais j’ai un peu, un petit peu frotté mon poing contre son épaule avant qu’il me réponde. C’était justifié hein ! « Je tombe inconsciente et toi tu t’en va qu’en même ! Rien, pas un appel pas un sms ! Tu sais que je les ai attendus ! Je t’ai harcelé de coup de fil ! T’était même pas inquiet un peu ? Tu cherche à me rendre dingue ou quoi ? Tu ne réponds pas au téléphone alors que je suis folle d’inquiétude et tu ne me préviens même pas quand tu reviens ! Me laissant errer seule dans la rue ! T'aurai fait quoi s'il me serait arriver quelque chose de grave ? Et tu dis m’aimer ? T’as pas de cœur ou quoi ? Tu m’énerve Nichkhun ! Tu m’énerve ! » Oui il était quand même là présent devant moi et rien que pour ça je n’avais qu’envie que de me jeter à son cou et le recouvrir de baisers mais ça attendrait. Ce n’était pas le lieu. « Mais je t’aime quand même…rappelle juste de ne pas tomber malade chez toi…on ne sait jamais. » Voilà ! Qui mieux que Nich pouvait supporter mes éternels changements d’humeur. Même mon père ne les supportait pas aussi bien.
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyJeu 21 Juil - 6:51

Je n'étais pas sorti que Myung Hee me rendait la chose encore plus difficile « Nich… » elle m'arrêta en me retenant par le poignet. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas lui faire de mal, mais si je ne le faisais pas jamais je n'aurais l'accord de son père. Je pris une respiration pour trouver le courage de ne pas la serrer dans mes bras et revenir sur ma décision, puis je me tournai vers elle pour m'apercevoir que son visage était en larmes. J'allais céder si je restais ici plus longtemps. Assez froidement, je retirai sa main qui retenait mon poignet sans oser la regarder. Je me retournai ensuite vers la porte sans savoir si ce que je faisais était la meilleure chose à faire « Comment tu peux me faire ça ? » me cria t-elle en élevant le ton. Cela devenait de plus en plus dur de l'entendre et si je l'avais regardé de nouveau, j'aurais fléchis. « Nich…sans toi je ne suis plus rien. Comment peux-tu me faire ça ? » Comment je pouvais oser lui faire ça. J'aurais dû argumenter d'avantage avec son père et trouver une autre solution pour qu'il approuve. Maintenant je me retrouvais dans une situation que je n'aimais guère. «Désolé Myung Hee, mais c'est fini maintenant». De la voir ainsi ne me rappelait seulement qu'un mois plutôt j'avais perdue ma meilleure amie et là je prenais le risque de perdre en plus ma fiancée; je devais être un imbécile de première catégorie. Elle essaya à nouveau de me retenir « Tu m’as dit que tu m’aimais avec une sincérité qui m’en avait retourné le cœur. Comment peux-tu dire que ce n’était pas de l’amour. Je t’aime moi Nich. Je t’aime de tout mon cœur et mon âme à m’en rendre folle. Ne pars pas comme-ça s’il te plait. J’ai besoin de toi. » Si seulement elle savait à quel point je l'aimais moi aussi! Je ne pouvais rien lui dire, pas maintenant, si je voulais la garder près de moi, je me devais de prendre ce risque de la perdre aujourd'hui, c'étais aussi bizarre que ça. « Si ce n’est pas de l’amour…qu’à tu ressenti pour moi alors ? J’aimerais savoir. Seulement de l’envie ? Moins que ça ?  Si tu pars maintenant…je n’aurai plus…la force…de retourner à… » J'étais enfin décidé  à partir de la maison, mais Myung Hee relâcha mon poignet et elle allait visiblement s'écrouler. Je la rattrapai avant que sa tête heurte le sol et je la garder dans mes bras la serrant très fort contre moi. Comment j'avais pu lui faire autant de peine au point qu'elle perde conscience. Je me détestais énormément à l'instant et je souhaitai revenir en arrière.

La même femme qui l'avait fait sortir de la pièce auparavant arriva en hâte dans le hall suivit du père. Il me demanda maintenant de partir et qu'il allait s'occuper de sa fille. Je l'empéchai de me l'enlever des bras et je la portai moi-même jusqu'à sa chambre avec les indications de la femme qui était sûrement la gouvernante. J'allongeai Myung Hee sur son lit et je la regardai avec regret. Je déposai un dernier baiser sur son front et je me résignai à partir. Revenu dans le hall d'entrée le père m'arrêta et me demanda mon numéro de portable en disant que cela l'étonnerait qu'il en ait besoin, mais qu'au cas ou. Je lui donnai et je sortis rapidement. Mais une fois à l'extérieur, mes pieds ne voulaient plus avancer. Je ne savais pas où aller. C'était pathétique de ma part et cela ne me ressemblait pas, mais je voulais juste savoir si Myung Hee allait bien se porter. Je ne voulais pas prendre d'avantage de distance que ce que j'avais déjà pris. Finalement après réflexion et après que j'aie retrouvé toute ma raison. Je décidai d'aller marcher et essayer de trouver quelque chose qui pourrait me faire oublier l'action que je venais de commettre. Lorsque je passai devant un bar, je m'arrêtai fixant la bannière du bâtiment, n'étant pas certain si je voulais y mettre les pieds. Mais après tout, qu'est-ce qui était meilleur que l'alcool pour aider à oublier!?

J'entrai donc et j'allai m'asseoir directement au bar. La serveuse m'offrit un verre que j'acceptai. Je le pris et mes yeux se posèrent sur ma main, plus précisément sur la bague que je portais à cette main. Je reposai mon verre sur le comptoir et je retirai la bague pour la regarder encore mieux. J'étais pensif et je commençais à oublier tout ce qui se passait autour de moi. Les paroles de son père me revenait en tête. Je devins douteux à propos du fait que Myung Hee ait la descente de me revoir. Cette fille avait énormément de fierté et après tout, elle pouvait avoir tous les gars qu'elle voulait. Pourquoi s'attarderait-elle à quelqu'un comme moi qui l'avait rejetée?! Je me mis alors à faire tourner le jonc sur la surface devant moi (seul synonyme que j'ai trouvé pour le mot comptoir) Je ne délogeai pas mon regard de ma bague qui tournait jusqu'à tomber à plat, puis je la prenais et recommençais à la tourner. Je n'avais alors pris aucune gorgée de mon verre et pourtant, je voyais le temps s'écouler si lentement autour de moi. Je me remis à penser aux moments que j'avais passés avec cette fille au bikini rouge de la plage Ilsan. «Non mais qu'est-ce qui t'as pris aussi d'aller voir son père à Busan!» me dis-je à moi-même. J'avalai rapidement une gorgée en me rendant compte que je commençais progressivement à me parler seul. Soudain, mon cellulaire, qui était posé près de ma bière, se mit à vibrer. Je regardai l'afficheur et je fus honnêtement étonné de voir le nom "Lovely Princess" apparaître. Oui j'étais étonné, malgré le risque que j'avais pris en la quittant de la façon que je l'avais fait, je ne croyais pas en mes chances de pouvoir la prendre à nouveau dans mes bras un jour. Cet appel vînt me redonner de l'espoir. Je ne décrochai cependant pas à mon téléphone, puisque c'était ça la game que son père m'avait lancée non? Je remis alors ma bague à mon doigt et un sourire apparu enfin sur mon visage. Quelques minutes après, mon portable se remis à sonner sans que je ne daigne y répondre. Une fille qui était assise à côté me demanda pourquoi je ne décrochais pas. Je tournai très lentement le cou vers elle en fronçant les sourcils et en n'oubliant pas avec moi mon regard méprisant qui donnait froid dans le dos. Elle rit un instant et tourna l'écran de mon téléphone vers elle pour ensuite me demander si j'avais besoin de quelqu'un pour oublier ma "lovely princess" Ma seule réaction fut de lui lancer mon verre, encore plein de bière, à la figure. C'était satisfaisant de la voir outrée de la sorte et en même temps, je venais de passer toute ma colère de ce soir d'un seul coup. Je me levai et la remerciai d'être venue me parler et que cela m'avait grandement aidé. Elle avait la bouche grande ouverte et était horrifiée que j'aie osé lui lancer de l'alcool sur son horrible coiffure. Je me dirigeai ensuite vers les tables de pool. Je m'accaparai d'une des ces tables et commençai à jouer seul. Peu de temps après, un autre gars solitaire arriva et me demanda de jouer l'un contre l'autre. J'eus un sourire arrogant en coin. Ce gars portait un complet, il avait un cocktail à la main et ses cheveux étaient séparés sur le côté. Le parfait portrait du gosse de riche bref. J'acceptai bien sûr. Cela me ferait un plaisir fou de démolir cet imbécile; quoi de mieux pour me remonter le moral que de gagner contre une des espèces de mecs que je méprisais le plus en ce bas monde. Aussitôt que ce mec arriva, aussitôt que mon cellulaire se remit à vibrer et c'était encore Myung Hee. Je dois avouer que ma confiance en moi commençait à reprendre le dessus. Mon rival me demanda si je voulais mettre un enjeu à la partie. J'hochai la tête en acceptant de relever le défi qu'il me lancerait; j'avais toujours aimer jouer et prendre des risques dans la vie et ce soir ne faisait guère exception à la règle. Avec son bâton de pool il me pointa mon cellulaire et il décida que l'enjeu était cette fille. Je n'étais pas totalement certain de comprendre. «Si tu perds tu dois me donner le numéro de cette fille qui t'harcèle par téléphone depuis que tu as mis les pieds dans ce bar.» Je lui demandai sans aucune politesse comment savait-il que c'était une fille, et en quoi ça l'intéressait d'abord. Il me répondit que Myung Hee était plutôt bien connue dans ce bar et ses environs de la ville et dès le moment qu'elle avait remis les pieds à Busan cet après-midi, la nouvelle c'était très vite répandue. Il m'informa par la suite que quelqu'un l'avait aperçu à la gare d'autobus avec un mec et que la personne avait pris une photo. Il me montra son portable et cette photo qu'il avait reçue. J'en croyais pas mes yeux. Les gens de cette ville prenait vraiment Myung Hee en admiration ou quoi? Sur cette photographie, on voyait clairement Princesse et moi qui sortait tout juste du bus. Quelle ville de paparazzi quand même! Après avoir réalisé que ce gars était complètement fou, j'acceptai son défi. Si je perdais je prendrais ça comme un signe du destin. De toute façon, je ne perdais jamais! Mon cellulaire se mit à nouveau à faire du bruit et je me demandai réellement si elle n'allait pas se fatiguer un jour. Bref, le mec de fils de riches débuta la partie en prenant une pose stylée, et rentra deux boules d'un coup. C'est bon j'étais dégouté. Lorsque cela fut mon tour de jouer, le cellulaire me ramena à l'ordre. Je n'allais pas répondre, qu'elle cesse d'appeler! On joua ainsi jusqu'à ce qui ne reste plus que la boule noire. Bien sûr, il n'était pas doué et il rata son coup. Je fixai la numéro 8 et je me donnai moi-même le défi de gagner tout suite ou sinon, cela voudrait dire que Princesse ne me reviendrait jamais. Oui oui, j'étais superstitieux et j'aimais jouer ainsi. Après m'être le moindrement concentré, je réussi à terminer cette partie et à remporter contre cet abruti. Je levai mon poing par instinct de victoire et je fis un magnifique sourire pour narguer mon rival. Soudainement, mon portable se remit à sonner dès que j'eus mis un terme à la partie. Je regardai l'imbécile et pris mon cellulaire. «Tu m'excuseras mais il y a une fille que je dois aller retrouver….ahh et tu diras à tous tes petits paparazzis que Myung Hee m'appartient maintenant et d'arrêter de tourner autour, ça servira à rien.» Je partis rapidement vers un lieu plus tranquille et je fus surpris de voir un numéro que je ne connaissais pas plutôt que lui de Princesse. Je décrochai et reconnu avec un peu de mal la voix de son père. Il me demandait de revenir à la maison et d'y être dans maximum 10 minutes. Je me laissai descendre le long du mur sur lequel j'étais appuyé en ayant un sentiment bien étrange. J'étais heureux certes, mais cela allait au delà du bonheur. Je n'étais pas assuré de la retrouver encore et je ne le serais qu'une fois que je l'aurais embrassée, mais j'avais l'impression d'avoir enfin tout ce que j'espérais. J'étais soulagé on peu dire. Immédiatement, je me souvins des dernières paroles du paternel et je me relevai en hâte pour sortir de ce bar; je n'avais que 10 minutes!


Lorsque j'étais de retour chez les Cho, une domestique ne manqua pas de me faire rentrer avant que je n'ai le temps de frapper. Elle me demanda de rester silencieux. C'était quoi encore cette histoire? « Je veux voir Nich ! » Je levai la tête en direction de cette voix que je reconnaissais parmi mille. Elle venait de l'étage du haut et c'est là que se trouvait Myung Hee. Très vite je vis le père sur le cadre de porte, les bras croisés et le regard accusateur. Ben quoi je n'y pouvais rien si sa fille s'était attachée autant à moi. Mais maintenant tout ce que je désirais c'était d'aller la retrouver et de la prendre à nouveau dans mes bras pour la rassurer et lui promettre de ne plus jamais la laisser comme je l'avais fait. Toutefois, mon futur beau-père voyait la situation autrement, il me demanda de le suivre dans le salon sans manifester ma présence à sa fille. J'étais si près du but. J'étais si près de gagner contre lui. Il allait être obligé d'admettre qu'elle m'aimait et me donner son consentement. C'est pourquoi j'acceptai sa dernière requête de le suivre; ce n'était plus qu'une question de temps. Une fois dans le salon, monsieur Cho s'assit dans un fauteuil et m'invita à faire de même, mais je préférai rester debout étant trop impatient de pouvoir aller retrouver Princesse. La domestique qui m'avait ouvert la porte vînt cette fois fermer les deux grandes du salon. Je fronçai les sourcils et regardai mon opposant de la soirée, qu'avait-il de si important à me dire mis à part que j'avais gagné et qu'il avait perdu. Au même moment, j'entendis la porte d'entrée se refermer violemment. C'était Myung Hee qui venait de sortir. Tout d'abord, il insista pour s'excuser de la façon dont il m'avait accueillis dans sa maison. Il s'expliqua en prétendant que c'était normal pour un père qui chérissait plus que tout au monde sa fille d'être parfois protecteur et de ne vouloir que son bien. Il avait une drôle de façon de le laisser paraître. Laisser sortir sa fille chérie alors qu'il faisait nuit? Mon cellulaire se remit de plus bel à sonner. Je jetai un regard dessus pour y voir le surnom de Myung Hee. Son père y posa aussi les yeux et paraissait réellement contrarié. «Ma fille ne m'a jamais adressé la parole de cette façon et encore moins à cause d'un garçon. Je veux bien reconsidérer ta demande de prendre la main de Myung Hee.» Je croisai les bras devenant un peu plus entreprenant. «En clair …? Vous acceptez?» Il baissa les yeux et confirma en me disant que j'avais gagné. Je crus même y voir un sourire sur son visage. Sur ce point, je compris d'où Myung Hee tenait son habitude de vouloir jouer avec les gens. Il rajouta qu'il était heureux pour sa fille et que c'était rassurant de voir qu'elle était au moins sérieuse au niveau de ses relations à défaut de ses études. Il se mis ensuite à me parler des attendes qu'il avait envers sa fille pour son futur tout en reliant à ceci ses expériences personnelles de la vie. Ok, mais Myung Hee était quelque part dehors et n'était pas dans le meilleur des états, pourquoi me parlait-il de cela?

Après un trop long moment à l'entendre parler de ses conditions, j'entendis Princesse qui venait de rentrer à la maison. Je me retournai en direction du bruit et peu après son arrivée je pu parfaitement entendre ses complaintes « Mon père à fait virer la seule personne qui comptait autant que lui dans mon cœur et tu veux que je me calme ? Je ne peux pas et je ne veux pas me calmer ! Je veux partir d’ici ! Il ne comprend rien. Il m’énerve ! Je veux quitter cette maison ! » Je me retournai vers mon futur beau-père avec un air encore plus triomphant…Bon mon sourire s'effaça lorsqu'elle parla du bout où elle disait que j'étais un con, mais néanmoins, j'avais gagné bon! Enfin, son père ignora ses prochaines paroles qu'elle criait à travers la maison et me regarda cette fois encore plus sérieusement qu'auparavant. «Je te donne la main de ma fille unique, mais je t'interdis de lui briser le coeur» Un peu plus et il disait le tout en me pointant un fusil sur la tempe. Je n'eus pas le temps de réagir que Princesse rentra en trombe dans la pièce. Ses larmes n'avaient cessé de couler et elle semblait réellement épuisée. Elle me prit par la main et me tira pour qu'on se retrouve une fois de plus dans le hall. Elle me prit l'autre main et parla la première. « Je viens d’y réfléchir et c’est impossible que tu m’ai laissé. On est fiancé non ? » Je voyais dans son sourire encore la tristesse qu'elle avait eut quelques minutes auparavant. « Tu n’as pas pris cette décision à la légère surtout avec tous les problèmes que cette décision t’as causé. » Au moins elle en était consciente de tout ce que j'avais dû renoncer pour pouvoir lui dire "je t'aime". J'avais dû oublier Hyun Ae, j'allais devoir faire face aux représailles de mon meilleur ami et j'avais changé mes habitudes de vie mais pourtant…Je souhaitais plus que tout continuer à la prendre dans mes bras et si j'avais à refaire mon choix, je ne changerais pas ma décision. Comment je pourrais regretter ma décision? Myung Hee s'approcha d'avantage pour poser ses mains sur ma taille et avoir quelque peu d'intimité. « A mes yeux c’est une grande preuve d’amour et te voir encore là aussi. Je ne me trompe pas hein ? Tu m’aime Nich autant que je t’aime n’est ce pas ? C’est de l’amour que tu ressent c'est certain je le sais bien. » Bon elle avait compris que je lui avais mentis plus tôt dans la soirée et elle ne semblait pas offusquée et ne se questionna pas de la raison qui m'avait poussé à trahir sa confiance, mais c'était tant mieux pour moi; je n'aurais pas à m'expliquer. « Regarde dans quel état tu m’as mis, j’ai cru que j’allais mourir aujourd'hui par ta faute et mes yeux en brulent encore de t’avoir tant pleuré. » Je n'en pouvais plus de l'écouter parler sans pouvoir poser un seul geste, c'est pourquoi j'essayai de la faire taire un peu, mais aussi de la rassurer en glissant graduellement mes lèvres sur les siennes. À cet instant, plus rien ne viendrait m'enlever Myung Hee. J'étais ravi de savoir que ce baiser ne serait pas le dernier. Je ne crois que c'était exagérer de dire que j'avais une dépendance pour cette fille. Princesse recula soudainement, puis se pencha sur le côté pour faire un sourire tout en demandant à son père, qui nous regardait de loin, s'il voulait plus de détails. Elle me murmura ensuite à l'oreille si je voulais toujours passer la nuit à l'hôtel. Humm, c'était dur de refuser surtout avec le regard qu'elle me fit et puis quel fou refuserait une nuit à l'hôtel avec Myung Hee Cho. Mais bien sûr, elle ne fit pas les choses à moitié en n'oubliant pas de me frapper sur l'épaule. « Je tombe inconsciente et toi tu t’en va qu’en même ! Rien, pas un appel pas un sms ! Tu sais que je les ai attendus ! Je t’ai harcelé de coup de fil ! T’était même pas inquiet un peu ? Tu cherche à me rendre dingue ou quoi ? Tu ne réponds pas au téléphone alors que je suis folle d’inquiétude et tu ne me préviens même pas quand tu reviens ! Me laissant errer seule dans la rue ! T'aurai fait quoi s'il me serait arriver quelque chose de grave ? Et tu dis m’aimer ? T’as pas de cœur ou quoi ? Tu m’énerve Nichkhun ! Tu m’énerve ! » Mouias c'est bon je l'avais quelque peu cherché. Je m'informai de l'heure et décidai que c'était temps d'aller récupérer notre chambre à l'hôtel et le plus près serait le mieux. Certainement, on ne pus partir après qu'elle ait parlé en privé avec son père, mais ça valait la peine d'attendre. Lorsqu'on mit les pieds dehors, il se mit aussitôt à pleuvoir averse. Ahh non c'était pas marrant. Il n'était pas question que je tire un trait sur l'hôtel. Myung Hee me regarda incertaine attendant de savoir ce que je voulais faire. «Ben on appelle un taxi ou tu veux courir?» Je sortis mon portable de ma poche et l'éteignis pour ensuite faire semblant qu'il n'avait plus de batterie, mais Princesse n'était pas stupide et elle me demanda juste pourquoi je tenais tant que ça à aller sous la pluie. «Pour ça!» Je la pris dans mes bras et je commençai à marcher sous la pluie torrentielle avec Princesse en otage. Elle se mit à hurler que l'eau était glacée et que ses cheveux seraient foutus après. Elle argumenta qu'un des domestiques auraient pu nous déposer à l'hôtel si je refusais à ce point de payer un taxi. Elle n'avait pas compris, ce n'était pas là le point. Je la laissai mettre le pied à terre et je lui fis ensuite face. Le rideau de pluie était de plus en plus épais et nous étions déjà mouillés de la tête aux pieds. Je me mis à rire de la face que faisait Princesse. Elle était tout sauf enthousiaste d'être en plein soir dehors par un temps pareil. «Ahh allez souris!» Je m'approchai lentement vers elle avec mon regard charmeur. Je mis une main sur sa joue et l'autre sur sa taille pour coller son corps au mien. Je carressai sa joue jusqu'à y déposer un baiser tendre et amoureux. Le bruit de la pluie venait à effacer tous sons de la ville et je me sentis bien vite comme si j'étais seul avec ma belle. J'interrompis le baiser et je la regardai dans les yeux en restant silencieux un instant. Elle était si belle et j'en perdais la tête. Je lui pris la main et je la posai sur mon coeur pour qu'elle sente ainsi les battements accélérés. «Je t'aime Myung Hee, je ne veux jamais te perdre» Ma fiancée reprit rapidement le baiser qui devînt des plus langoureux. On se laissa après quelques secondes tomber sur l'herbes près d'où nous étions. Mes mains parcoururent ce corps que je connaissais si bien en caressant son ventre, sa taille puis sa poitrine avant qu'elle ne vienne à sursauter à cause du tonnerre qui se fit entendre au même moment. Elle me tira par le col du chandail pour que je me colle encore plus à elle serrant ses bras autour de mon torse. Elle gémit en parlant tout bas pour me demander d'aller se mettre à l'abri. Elle était mignonne à craindre ainsi les éclairs. Je me relevai le premier et lui tendis ma main pour l'aider à son tour à se relever. Une fois debout, elle posa ses mains sur ses avants bras de façon à se réchauffer, elle qui commençait visiblement à avoir froid. Cela n'aurait servit à rien que je lui prête ma veste qui était trempe elle aussi, donc je passai mes bras autour d'elle tout en marchant vers notre destination. Lorsque ce fut possible d'apercevoir l'hôtel de loin, je vins mettre un doute dans l'esprit de Princesse. «Tu crois qu'avec la prestance qu'à cet hôtel qu'on pourra y mettre les pieds, mouillés comme nous sommes?» Elle me fusilla du regard en me détestant d'avoir éveillé cette crainte en elle.

Arrivés devant l'entrée de l'immeuble, le portier nous jugea du regard nous laissant toutefois rentrer. Bon c'était une première étape d'accomplis, il ne restait plus qu'à convaincre le réceptionniste que nous n'étions pas des fous qui n'allaient pas mettre le feu à l'une de ses chambres. Une fois à l'intérieur, j'eus une mauvaise impression de déjà vu. Ce n'était pas Seoul, mais c'était du pareil au même. J'étais complètement mouillé, j'étais loin de chez moi en compagnie d'une fille qui faisait battre mon coeur et je devais négocier pour obtenir une chambre; de préférence la suite de l'hôtel. Peu importe où j'étais, je trouvais toujours quelque chose qui allait me faire regretter mon amie. Cependant, je ne laisserai pas cette pensée me hanter cette nuit; pas cette fois. J'arrivai devant le maître d'hôtel après qu'un vieux couple de snobs eurent passé d'abord, puis je demandai si la suite était toujours disponible. Heureusement, ce n'était pas le temps de l'année où les touristes envahissaient la ville. De plus nous avions l'avantage de ne pas être le weekend. Résultat, après avoir dû lui montrer plus de 3 cartes d'identité, il me laissa la chambre que je souhaitais et me suggéra d'aller me mettre au chaud. Oui c'est bon, j'avais remarqué que j'étais trempé. Je rejoignis ma copine qui était restée un peu en recul. «Ce soir, c'est toi, moi et la meilleure suite de l'hôtel» Elle sourit pour ensuite s'emparer des cartes magnétiques prétextant que me connaissant, j'étais du genre à perdre ce genre de truc. On se dirigea ensuite vers l'ascenseur pour monter. Le couple qui était passé avant moi réserver leur chambre attendait eut aussi que l'ascenseur arrive. Ce fut difficile de ne pas percevoir les plaintes de la femme qui était outragée d'apprendre que la carte de crédit de son mari n'avait pas passée et qu'ils n'avaient pas eut la suite. Myung Hee me donna un léger coup de coude et ont s'est alors retenus de ne pas rire de leur situation. L'ascenseur arriva enfin et c'est lorsqu'on rentra avec eux qu'ils nous portèrent une quelconque attention en nous regardant de travers à cause de nos vêtements et nos cheveux mouillés. Toutefois, nous n'avions pas manqué de leur retourner leur regard de mépris. Ils se retournèrent la tête pour fixer la porte de l'ascenseur qui se refermait. L'homme appuya sur le bouton du 11e étage puis regarda sa femme. Myung Hee me regarda un sourire en coin voulant jouer un peu. Elle me demanda si je pouvais appuyer sur le 28e étage en n'oubliant pas de préciser que c'était l'étage où se trouvait la plus belle suite de la ville. Je lui rendis son sourire «Mais bien sûre mon coeur!» À ce moment, le vieux couple était complètement dégouté. Malgré leur présence, je ne me gênai en rien pour embrasser sans répit ma copine question de les mettre encore plus mal à l'aise. On arriva à leur étage et l'ascenseur s'arrêta pour laisser sortir ces deux imbéciles à la hâte. Quand les portes se refermèrent, j'arrêtai de l'embrasser pour la regarder amusé. «Promets-moi que dans 30 ans on ne sera pas comme ça! Si cela arrive, tue-moi!» En réponse à cela, elle me vola un baiser le temps que nous soyons à notre tour arrivés au 28e étage. Je la laissai passer et elle se mit à marcher le long du corridor. Elle se retourna la tête vers moi, puis rendus devant la porte elle me demanda combien de temps j'étais capable de retenir encore avant de l'embrasser. Elle rangea les clef dans son soutif et me souris en me narguant. «Rien ne m'empêche en fait de te faire l'amour dans ce corridor…c'est pour toi en fait. Si tu préfères garder cela plus intime…» Elle fronça les sourcils et se décida ENFIN à ouvrir cette porte. Myung Hee mit la première le pied à l'intérieur et se mit à faire le tour du lieu. Elle s'arrêta devant la longue fenêtre qui faisait pratiquement tout le mur et observa la ville avec toutes ses lumières. Je vins à sa hauteur après avoir pris possession de la bouteille de champagne dans le mini bar, ainsi que deux coupes. J'en tendis une à Princesse et on trinqua. «Très belle vue!» Elle approuva en commença à me commenter ce qui était possible de voir d'ici, mais je l'arrêtai rapidement«Non, je ne faisais pas tout à fait allusion à Busan…» Je l'admirai avec un regard désireux tout en passant une main dans ses cheveux. «Laisse-moi faire en sorte que tu te souviennes pour toujours de cette nuit Princesse»
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyDim 24 Juil - 21:27

Il acceptait, enfin je ne le voyais pas refuser une nuit à l’hôtel avec moi, où aurait été la logique ? Je m’apprêtais à sortir quand mon père me fit signe qu’il voulait me parler. Je regardais mon Nich et comme pour ne pas m’inquiéter je lui disais de m’attendre et que je ne serai pas longue. Je savais bien qu’il ne bougerait pas mais je me sentais comme l’obligation de lui dire. Je glissai ma main sur sa joue et y déposais un délicat bisou sur l’autre puis parti rejoindre mon père. J’affichais un sourire joyeux. « Merci… » Je le prenais dans mes bras, je pense bien que c’était la plus belle chose que mon père avait fait pour moi jusqu’à aujourd’hui. Il m’ordonna de ne jamais me laisser faire par lui, que j’étais une Cho et que je me devais de lui montrer et me fit promettre de ne pas l’oublier juste parce que j’avais trouvé l’amour. Je le regardais comme une enfant avant de lui demander d’arrêter de dire des bêtises. Nich n’était pas mon père, j’avais besoin de voir mon papa de temps en temps comme toujours et Nich le savait donc bon cela ne changerait pas. Et mon fiancé m’avait connu avec du caractère pourquoi aurai-je changé cela ? « T’en fais pas, fais nous confiance. » Je rajoutais pour lui faire plaisir que je réfléchirais un peu à une orientation pour mes études, mais là vraiment en ce moment je le disais juste pour lui faire plaisir puis termina. « Je serai bien resté plus longtemps mais à joué avec mes sentiments maintenant je suis fatiguée, je dois dormir. » Rien que dans mon sourire, se lisait clairement, que ma soirée ne faisait que commencer mais il s’abstint de tout commentaire. J’avais grandi hein, je n’étais plus une enfant et mon papa n’était pas idiot. Quand j’y pense jamais je n’avais eue réellement cette conversation sur le sexe avec mon père…jamais elle n’arrivera ! Je lui dis au revoir le remerciant encore et lui souhaitant une bonne soirée avant de rejoindre avec hâte Nich dans le hall.
Lorsqu’on arriva dehors, comme un coup du sort, il se mit à pleuvoir. Non pas les petites pluies de quelques gouttes qui ne font de mal à personnes mais une averse, une vraie. Je regardais mon copain douteuse voir ce qu’il me proposait. «Ben on appelle un taxi ou tu veux courir?» Il y tenait à sa chambre d’hôtel ! Moi j’imaginais plus l’option dormir à la maison au chaud sans être mouillée voyez vous. Et comme pour se moquer de moi, monsieur éteignit son téléphone pour m’informer qu’il n’avait plus assez de batterie. Non vraiment il se moquait réellement de moi. « Tu peux me dire pourquoi tu tiens tant à aller sous la pluie ? » Il s’exclama un «Pour ça!» Avant que mes pieds quittent le sol et se retrouvent en l’air et que je sente des gouttes me tomber dessus, j’eus à peine le temps de cligner les yeux que j’étais trempé. Je ne m’empêchai pas de me plaindre, et puis j’avais bien raison de me plaindre même. A quoi je devais ressembler maintenant. Mes cheveux tout rapaplapla et ma robe qui me commençait à me coller. « Tu sais on aurait pu nous déposer aussi si payer le taxi était si difficile pour toi ! » Il continua à me porter jusqu’à s’arrêter tout d’un coup. Non le lieu n’étais pas couvert, on était en plein milieu de la rue, la pluie s’était faite plus violentes et je sentais la robe se collait de plus en plus à ma peau. Quoi après les fiançailles en plein milieu de la plage d’Ulsan il voulait se marier sous la pluie violente en plein milieu de la rue de Busan. Non je n’aimais mais alors pas du tout cette idée. Mes cheveux étaient trempés et ma robe donnait presque l’impression d’absorbé l’eau maintenant. Il était devenue fou ma parole ! «Ahh allez souris!» Comment j’aurai pu ? Il perdait la tête ! On avait dis l’hôtel pas sous la pluie à côté du petit parc. J’avais assez souffert pourquoi me faisait-il encore ça ?
Je ne m’attardai pas sur la question le voyant passer une main sur ma joue et une autre sur ma taille. Etre tremper lui allait mieux qu’a moi. Il en devenait sexy et désirant et en déposant un baiser amoureux sur mes lèvres…je succombais. J’en avais marre, je n’arrivais même plus à me mettre en colère contre lui maintenant. Moi au plus près de lui, sa main sur ma taille et ses yeux dans les miens. Mon cœur palpitait reprenant vie depuis ce sourire que j’aimais jusqu’à ce baiser tant désirer et ce regard qui m’hypnotisait. Je vivais un rêve éveillé et je ne voulais jamais y mettre fin et je ferai tout pour. Il prit ma main et la colla contre son cœur, ses battements accélérer vibraient sous mes doigts c’était une drôle de sensation à m’en donner des doux et chauds frissons. «Je t'aime Myung Hee, je ne veux jamais te perdre» Juste me rappeler les heures plus tôt où il me glissait entre doigts sans que je ne puisse rien faire me perturba qu’une larme glissa sans le vouloir sur ma joue. Je ne voulais pas que cette scène se reproduise un jour. Tant que je savais que je n’aurai plus à vivre pareil souffrance ça m’allait. Je repris donc le baiser interrompu qui se fit plus intense. Je ne réfléchissais plus j’appréciais seulement chaque instant, je me sentais porter ailleurs. La pluie continuait de nous arroser mais cela ne me dérangeait même plus, j’étais aux anges.
Je m’allongeais peu à peu, l’emmenant dans ma course, de toute manière sous cette pluie qui viendrait à nous voir ? Ses mains parcouraient mon corps et mes battements se faisaient de plus en plus forts. C’était presque à croire que mon corps voulait lui crier à quel point je l’aimais et à quel point je ne voulais pas le perdre et que je le voulais. Un éclair me ramena malgré moi à la réalité. Je me rappelais enfin que nous étions sous la pluie et sur de l’herbe. A coup sur si on restait plus longtemps je tomberais malade. Et puis…je me sentirais plus rassurer si j’étais couvert au moment ou le prochain éclair retentirait. Je forçais mon fiancé à se coller à moi, c’était une protection comme une autre et lui proposa en même temps d’aller plutôt en direction de l’hôtel. Il eu un sourire, il était donc d’accord c’est ça non ? Il se relevait et me tendis sa main. Un courant d’air passa et je sentis mes bras nus. J’avais froid. Il passa un bras autour de moi, lui qui était aussi mouillé que moi et on marcha le plus rapidement possible vers l’hôtel le plus près. Lorsque j’apercevais enfin le bout du tunnel, enfin je veux dire l’hôtel c’est à ce moment que monsieur Nich trouva la génialissime idée de semer le doute en moi demandant si dans l’état ou nous étions l’hôtel accepterait-il quand même de nous prendre. Je ne le remerciais pas pour cette question ! S’il nous acceptait pas la chambre d’amis l’attendrait et moi, ma chambre et mon lit aussi ! Mais j’aimais mieux éviter ! Pour lui et pour moi.
Enfin la question ne se posa plus une fois que Nich revint souriant de l’accueil. «Ce soir, c'est toi, moi et la meilleure suite de l'hôtel» je pus enfin tenir les clés magnétiques entre mes doigts. J’étais assuré de dormir dans les bras de mon chéri ce soir et à l’hôtel !
On se dirigea vers les ascenseurs et même si j’avais voulu je n’aurai pu éviter le couple à côté. La femme se plaignait de son mari qui n’avait pu lui payer la suite que nous avions car la carte de crédit de monsieur avait été refusée. Je fis un léger coup de coude à Nich avant de me retenir de rire de leurs situations. Mon Nich était le meilleur. L’ascenseur arriva et le vieux couple nous fixa lorsque l’on rentra nous aussi dans l’ascenseur. Quoi ils n’avaient jamais vu de personnes mouillées de la tête aux pieds dans leur vie ? Au moment où je vis le mari lancer un regard désagréable envers sa femme pour appuyer au 11ème étage je vis l’occasion de me moquer d’eux. Et Nich était tout aussi partant. Je lui demandais assez fort d’appuyer au 28ème étage, là où se trouvait notre chambre qui était aussi la plus belle suite de la ville. Je détestais ce type de personne qui jugeaient aux premiers abords, j’étais sur d’être plus riches qu’eux donc je ne comprenais pas pourquoi ils se devaient de nous regarder de travers. J’étais fière de notre coup de les mettre ainsi mal à l’aise me plaisait. Encore plus pendant que Nich profita pour que nous échangeâmes un baiser sulfureux jusqu’à ce qu’il descende rapidement. Des que les portes se refermèrent derrière eux mon fiancé interrompu le baiser aussi content que moi. «Promets-moi que dans 30 ans on ne sera pas comme ça! Si cela arrive, tue-moi!» Jamais je ne le tuerai ! Même pour rire ! Et jamais nous ne ressemblerons à un couple pareil. Je reprenais possession de ses lèvres jusqu’à ce qu’on arrive dans notre suite. Arriver devant la porte j’eus la soudaine envie de jouer avec ses pulsions. Rangeant la clé dans mon soutien, je lui demandais combien de temps il tiendrait sans m’embrasser. Sa réponse ne se fit pas attendre «Rien ne m'empêche en fait de te faire l'amour dans ce corridor…c'est pour toi en fait. Si tu préfères garder cela plus intime…» Il n’était pas drôle ! J’ouvris la porte de la chambre légèrement contrarié et me fit, comme à mon habitude, un rapide tour des lieux. Ma visite s’arrêta sur la grande vitre de la suite mon regard fut obnubilé par la vue que la chambre offrait. Je m’arrêtais devant ne délogeant pas mon regard pendant que Nich arrivait champagne et coupe à la main. Ca ne pouvait pas être plus beau. On trinqua et bus une bonne gorgée en appréciant la vue.
«Très belle vue!» dit-il à côté de moi et je m’empressai d’approuver, l’informant de ce qu’on pouvait voir d’ici. Mais il me coupa rapidement dans mon élan disant qu’il ne parlait pas vraiment de Busan. Je me tournais vers lui et rata un battement lorsque je croisai son regard sur moi avant qu’il passe une main dans mes cheveux mouillés. «Laisse-moi faire en sorte que tu te souviennes pour toujours de cette nuit Princesse» Je déposais ma coupe puis la sienne. Passant mes bras autour de sa taille je sentis ses lèvres se déposé sur mon épaule glacé qui commençait assez facilement à réchauffer. J’ôtais doucement son t-shirt et regarda son corps avant de monter mon regard vers ses yeux, je l’embrassais avant de me serrer contre lui. « C’est déjà le cas. Je ne pourrais jamais l’oublier. » Sa main parcouru mon corps avant de terminer sa course sur le zip de ma robe. Je le laissai faire tout en parcourant du bout des doigts son torse nu avant que ceux-ci se rejoignent sur sa nuque et d’offrir mes lèvres encore une fois et sentir la douceur des siennes. Ma robe qui glissait petit à petit vers mes jambes et ses mains froide qui retraçaient le parcours juste après sur ce corps qui commençait juste à ressentir la chaleur de la pièce. Je ne ressenti que de nombreux frissons de plaisir. Je déboutonnais son pantalon quand des bisous furtifs se firent sentir sur ma peau et ses bras qui se resserraient sur ma taille. Je perdais facilement mes moyens sous cette douceur. Ses mains glissèrent jusqu’à mes jambes puis je l’arrêtai. Rattrapant ses mains dans leurs courses folles pour entrelacer mes doigts avec. Mais rien qu’un instant. Je commençais à avoir du mal pour reprendre mon souffle correctement. Sa main repassa sur ma joue, ses lèvres de nouveau sur les miennes. Je fermais les yeux. Mes mains se baladaient à leur guise sur lui. Son souffle chatouillait le creux de mon cou, j’en voulais toujours plus et lui allait si lentement à mon gout. Chaque fois que je voulais allait plus vite il m’arrêtait et reprenais son rythme. Mon corps s’affolait, je le désirais tellement. Lorsqu’il saisit enfin mes jambes j’eus une fausse joie. Il continuait de jouer avec moi. Je m’en saurai plains mais il savait parfaitement quoi faire même si cela ne me plaisait pas dans ma tête mon corps lui criait déjà des oui de plaisir. Je soupirai et gémissait face à tant de délice, et m’abandonnait à lui. Plus que d’habitude, là je lui donnais tout. Ma confiance et mon cœur était entre ses mains comme l’était mon corps en ce moment. J’avais la sensation de coucher avec lui pour la première fois. Une vraie nuit sans provocation, sans jeux, une nuit où pour une fois ils n’y avaient pas d’inquiétude qui prônait dans mon esprit, où seuls nos cœurs nous guidaient et où rien d’autre que nous comptaient. Une belle nuit, la plus belle, l’inoubliable comme il le voulait. Quand on tomba de fatigue sur le lit je ne voulais fermer l’œil, et si demain on me le volait ? Et si je rêvais ? Et si je rouvrais et que je réalisai qu’il était réellement parti. Depuis que j’avais mis le pied en dehors de chez mon père j’avais l’impression de rêver. Non je ne voulais pas dormir pas avant d’être complètement à bout de force au point de ne plus pouvoir tenir debout. Et si je ne dormais pas il ne dormirait pas. De toute façon ce n’est pas comme s’il donnait l’impression de vouloir dormir. Ses caresses me le confirmaient. Une fois que je sentais mes yeux se fermaient d’eux même. Je m’installais tout près de lui, murmurant mes dernières paroles : « Si je m’endors tu seras encore là quand je rouvrirai les yeux hein ? » Il me rapprocha au plus près encore de lui et je me laissais bercer par sa respiration toute proche de moi.
Cette nuit avait-été la plus belle. Je me répète ? Ha oui ? Pas grave. Cette nuit avait réellement été la plus belle. Comme si c’était la première fois, comme ces amoureux qui se donnent l’un à l’autre pour la toute première fois. Une nuit auprès d’un ange non auprès de mon ange. Maintenant je ne me priverais pas pour dire qu’il était à moi ! Ce même ange qui dormait juste à côté de moi, cet ange que je pourrai même surnommer dieu pour la beauté qu’il m’offrait et la gentillesse dont il faisait preuve mais ange était un mot que j’appréciais plus. Je n’osais pas le toucher de peur de le réveillé, je restais donc là à l’observer, ses yeux fermés, ses jolies lèvres et ses cheveux qui tombaient comme un charme sur son front. Je me résignais finalement cédant un tout petit peu à la tentation déposant une légère bise sur son épaule. Il bougea légèrement tournant sa tête de l’autre côté. Je m’arrêtais complètement de bouger vérifiant s’il était réveillé ou non. Ce n’était pas le cas. Je souris de satisfaction, pour une fois que c’est moi qui allait prendre soin de lui avant qu’il se réveille…
Je récupérais sa chemise et l’enfila attachant un bouton. J’appelais l’accueil et demanda à ce qu’on fasse monter un petit déjeuner dans notre chambre et sans faire de bruit puis parti me recoiffer. Je m’arrêtais devant le miroir et souris en me voyant dans sa chemise. Je repensais à hier…sous la pluie…ma main sur son cœur, un sourire apparu sur mon visage et mon cœur imitait bêtement la sensation que mes doigts avaient ressenti la veille. Je portais ma main à ma poitrine attendant que mon cœur se calme doucement et réfléchi à comment me procurer une robe pensant à l’idée que pour une fois je pourrai porter deux jours de suite la même. Enfin je pouvais voir ça plus tard, Nich n’était même pas debout. Oh et puis l’idée vint d’elle-même elle aurait pus venir plus tôt mais elle ne vint que maintenant. J’appelais YeRyun, on n’était pas loin de la maison si on se dit que Nich et moi avions marché sous la pluie pour arriver à cet hôtel, alors en voiture ca ne devait prendre que 2min voire moins. Je lui demandais de prendre une robe au hasard dans ma garde-robe et de la laisser à l’accueil de l’hôtel pour moi. Une fois cette tache accomplie je ressortais heureuse de la salle de bain et pus constater que le repas avait été monté et installer à table. Le luxe…j’aimais toujours autant. J’attrapais un fruit rond et rouge flamboyant de la corbeille de fruit et le mis dans ma bouche savourant le sucrée de celui-ci. Avant de repartir à petit pas vers le lit et me glisser sous les couvertures passant un bras autour de sa taille. Je collais ma tête contre son dos et ferma les yeux jusqu’à ce qu’il se retourne et passe un bras autour de moi. Je ramenais la couverture au dessus de mes épaules. « Bien dormi ? » demandai-je dans un murmure. Il resserra son étreinte et embrassa mon front, je supposais que c’était une réponse positive. Qu’est ce que j’aimerai que ce soit comme ça tout le temps, que lui n’aille pas travailler, qu’il n’y ait que lui et moi et seulement nous, ensemble et sans que cela ne dérange personne sans qu’on ait à s’expliquer du pourquoi et du comment et sans qu’il soit nécessaire de travailler surtout. Bon au moins je l’avais c’était déjà beaucoup. Je baladais mon doigt sur son ventre faisant de petit cercle autour de son nombril. « Si t’est réveillé le petit déjeuner est prêt mon chéri. » Mes baisers remontèrent par étape vers ses lèvres. Il maintenait ses yeux fermés et je me demandais l’heure qu’il était. Comme par hasard il fallait que son téléphone soit dans son pantalon hein. J’essayais de situer le soleil derrière le rideau comme si j’y connaissais grand-chose au placement du soleil pour indiquer l’heure. Eh oui figurez vous que je ne me balade pas avec un cadran solaire dans mon sac. Pff. J’opta pour la solution la plus simple. Je refermai les yeux et me rendormit doucement pour un temps. Malgré le fait que quand je suis endormi je suis aussi calme qu’une tortue, réveillé c’est tout autre chose. Je ne cessai de gigoter jusqu’à ce que Nich tourne de bord et me fasse dos et cache sa tête sous l’oreiller. Je le poussai légèrement avec mon pied puis redescendit du lit. Attrapais son pantalon et récupéra son téléphone. Puis m’allongea de nouveau à côté de lui mais sans me coller m’imposant une distance entre nous. J’avais assez bien compris que je l’avais légèrement dérangé dans son sommeil. Il était 14h selon son téléphone et lui dormais toujours. Ce n’est pas comme si on avait couru un marathon hier soir ! Comment pouvait-il être si fatigué ? Enfin bon Monsieur avait plein d’applications pour passer le temps, je m’occupai assez vite et je ne vis pas le temps passer. Quand je lui jetai un regard, je vis qu’il était réveillé et ses yeux posé sur moi je ne pus m’empêcher de lui demander pourquoi il ne disait rien. Je rajoutais un Bonjour et lui demanda s’il avait bien dormi m’attendant à une réelle réponse mais je n’eus droit qu’à un sourire. Puis je le vit se redresser se préparant à quitter le lit mais je le retins. « J’ai besoin que tu m’aide… » Il me regarda étrangement mais resta quand même en se rasseyant sur le lit. « Explique-moi ce jeu…je ne le comprends pas. ». Je m’installai devant lui et m’adossant contre lui passant ses bras sur ma taille. Je posais ma tête sur son épaule et lui montra le jeu. Un jeu de cube mais je ne comprenais pas comment on devait le déplacer, fallait-il même le déplacer ? Après explications cela parut plus simple mais moins intéressant tout d’un coup. Voyant que maintenant je ne profitais que la position confortable dans laquelle j’étais, il récupéra bien rapidement son téléphone et je lui proposais d’aller boire son café qui heureusement avait été mis dans un thermos sinon à l’heure qu’il est il n’aurait plus été considérer comme un café. Je l’accompagnais ne prenant pas un réel petit déjeuner m’attardant seulement sur la corbeille de fruits et le jus. « Aujourd’hui je te fais visiter Busan et te présente à tout mon monde. » Non besoin de dire que j’étais impatiente, on avait bien ris de moi quand je disais que j’allais vivre à Ulsan, je vais voir maintenant combien aurait été partante pour m’accompagner si elle avait su qu’on trouvait meilleure qualité que les hommes de Busan. J’appelais l’accueil pour me faire monter ma robe avant d’annoncer à Nich que j’allais prendre ma douche. Son regard laissait sous entendre qu’il pensait pouvoir aller à la douche avec moi. Ce ne serait plus un jeu si c’était le cas. Je lui répétais le fond de ma pensée, le taquina du regard avant de fermer la porte devant lui. Je fis partir l’eau puis me déshabilla et rouvris la porte discrètement passant ma tête de droite à gauche pour voir où il se trouvait avant de le voir pas loin. « Est-ce que mon fiancé veux bien me faire l’honneur de sa présence sous le jet d’eau chaude ou préférait-il patienter ici ? » Je sais que j’avais lancé ce défi idiot mais moi je n’arrivais pas rester le cœur battant ainsi sans pouvoir l’embrasser. Je ne tenais pas ! Voilà je le proclame haut et fort, j’avais perdu au jeu du chat et de la souris je m’étais fait avoir. Maintenant je réclamais mon gain durement attendu. Il me regardait et je faisais de même. Il attendait quoi ? Que je vienne le chercher ? Je me postais sur le cadre de la porte en croisant les bras. Je n’allais pas attendre longtemps qu’il se décide. Je le fixais voir s’il réagirait. Non il me regardait aussi sans rien faire. Ha je n’aimais pas quand il rentrait ainsi dans le jeu. Ce n’était pas drôle ! Pour la peine je prendrais un bain un bien long pour qu’il comprenne. Ha mais même pour un bain pourquoi il ne venait pas ! Je me redressais lui demandant s’il était sur de son choix, parce que selon moi il préférait patienter s’il ne bougeait pas d’un poil. Je soupirai en disant qu’il était nul puis m’enferma dans la salle de bain me laissant tomber derrière la porte. La salle de bain donnait de plus en plus l’air d’un sauna. Je coupais l’eau de la douche et préféra débuter celle de la baignoire. J’y rajoutais les trucs donné par l’hôtel puis trempa ma main pour vérifier la température. Je regardais la porte et le loquet qui affichait fermé. Il devait s’en foutre lui d’être de se côté ou de l’autre de toute façon. Je soupirai avant d’attacher mes cheveux en chignon et me glisser dans l’eau. Je jouai un peu avec la mousse avant d’accoter ma tête sur un rebord et de fermer les yeux. « Ok c’est bon il a gagné je vais arrêter de jouer avec lui ! » me dis-je à moi-même regrettant qu’il ne soit pas avec moi en ce moment. Enfin bon je l’avais cherché dans un sens mais je n’allais quand même pas mettre la faute sur moi. « Maintenant tu me dois un bain ensemble Nich. » Je soupirai de nouveau et profita de mon bain au maximum. Quelques temps après je sortis, passant une serviette autour de moi et parti rejoindre mon amoureux qui était allongée sur le sofa et m’assis au niveau de ses jambes. « Tu sais si t’est fatigué on peu toujours rentrer. » Je ne pensais rien de ce que je venais de dire, je ne savais pas quand on reviendrait à Busan tout les deux donc je ne comptais pas rentrer maintenant ! Je passais une jambe de part et d’autre de son corps et pris appui sur lui au niveau de son buste. Je rapprochais progressivement mon visage du sien remontant mes mains vers sa nuque jusqu’à dans ses cheveux. Et m’immobilisa un instant en souriant. Je laissais une furtive trace de mes lèvres sur les siennes et me redressa. « Va te préparer. »
De mon côté je fis de même et fus contente de la robe que ma gouvernante avait choisi. Je pouvais rajouter le bar à ma liste de chose à visiter.
Une fois prêt tout les deux, on se mit en route vers la première place que je voulais lui montrer lui promettant qu’on ne ferait pas les magasins. Je lui pris la main et marcha un peu avant de vraiment me repérer. On marcha un moment avant d’arriver. C’était un petit coin face à la mer, c’était une place surélevée dans un parc. « Je te fais ma visite de Busan et je te présente ma place fétiche. J’y venais quand j’étais pensive ou seulement quand mon père venait encore de me dire que je faisais n’importe quoi de ma vie. » Pff ouais c’était une place banale, non pas de banc juste de la roche qui faisait face à la mer. Le regard non passionné de mon fiancé, ne m’étonna aucunement hein c’était soit ça soit je n’aurai pas compris son enthousiasme. Je ne rajoutai pas de mot et retourna vers la route au moins il l’avait vu même s’il s’en foutait ! Et puis comme ça il saura, s’il ne s’en rappelait pas plus tard ca serait son problème. Je l’emmenai ensuite dans le centre ville. On marcha dans différentes rue et on se dirigea aussi vers les marchés. J’avais dis que je ne ferai pas les magasins rien ne m’empêchait d’acheter de petites choses à déguster et des babioles dans le marchés. J’avais l’impression de l’ennuyer mais en même temps j’étais si heureuse que j’espérais au mieux partager ma joie avec lui. Un peu plus tard je l’emmenais loin du monde sur une longue allée entourée d’arbre où au bout une fontaine faisait guise d’animation. Je m’arrêtais quand je nous considérais seulement tous les deux et lui pris la taille. « Tu t’ennuie hein. Je fis une moue désolée et lui fis une bise sur la joue pour m’excuser. « On va manger ? Après je t’emmène dans mon bar. Et je fini de t’embêter. » Encore heureux que je ne lui ai pas fait le tour touristique, je n’arrivais même pas à lui décocher un sourire. Ou était-ce moi qui ne voyais pas qu’il ne souriait que très rarement. En tout cas ce n’était pas génial. « Tu sais que t’est plus mignon quand tu souris ? T’est à faire peur là. Je n’ai pas trop envie de passer ma soirée avec toi tu me pourris le moral. On se retrouve à l’hôtel. » Je me détachais de lui et récupéra mon téléphone pour annoncer à qui devait ou aurait voulu savoir que j’étais à Busan et que j’irai au bar ce soir. Puis me retournais vers mon fiancé toujours en train de penser à ma remarque je pense. Je lui dis qu’il était bête et lui saisi le bras disant qu’il était mieux qu’il reste tout près de moi pour la soirée parce qu’arriver à ces heures s’il restait loin cela disait facilement aux autres prétendants que le champ était libre même si ce n’était pas vrai. « J’y peux rien de toute façon si t’aime pas sourire. » Je me moquais de lui évidemment, le sourire de mon Nich je le voyais souvent même quand il était endormi parfois il souriait, en tout cas ce matin il l’avait fait et c’était drôle. On parti dans un restaurant italien fréquenter majoritairement par mon père mais que j’appréciais tout particulièrement pour la décoration chic et décontracté sur des ton noirs et blanc et de somptueux canapé. Mon père avait sa table attitrée, et sa table devenait la mienne quand je venais puisque tout ce qui était à mon père était aussi à moi. Je le disais tout le temps sauf quand cela concernait l’entreprise dans ce cas c’était son entreprise et rien qu’à lui. Je commandais des pâtes carbonara et Nich prit autre chose. « Alors tu pense quoi de Busan et de mon papa ? » J’étais paré à toutes réponses, s’il n’aimait pas Busan, il n’y reposerait jamais les pieds puisque je ne verrai pas l’intérêt de le ramener de nouveau ici et s’il aimait…eh bien il aimait…pourquoi allais-je faire un commentaire s’il ne savait pas je ferai au mieux pour qu’il penche pour le oui. En ce qui concerne mon père cela m’importait peu, juste que s’il ne l’aimait je voyais mal Nich me raccompagner à Busan pour venir le voir. On continua à se faire la conversation sur divers sujet et c’était plaisant, enfin…vous avez compris. Si vous ne comprenez pas ce n’est pas très grave vous ne perdez rien. Mon cœur se sentait juste bien et tranquille. Je me suis demandé combien de temps je pourrai rester en colère contre lui si je me disputais avec lui puisque je fondais devant un sourire en coin. Est-ce que je pourrai tenir une journée complète ? Oh me voilà maintenant à m’imaginer des disputes…j’étais incroyable. Avant c’était les ruptures maintenant les disputes. Enfin je ne croyais plus réellement aux histoires d’amour. Je l’aimais et il m’aimait mais j’arrivais encore à douter que cela dure. Même la bague au doigt ne me rassurait de rien. Je me trouvais chiante et collante voire trop possessive. J’avais l’impression de me mener à ma perte. Et pourtant maintenant j’étais fiancée. Je ne me trouvais pas naturelle avec lui quand je faisais tous pleins de caprices, que j’éloignais quelconque filles qui lui souriait ou en l’emmenant dans des lieux qui ne le passionnaient en rien et pourtant Nich avait l’air d’aimer. J’agissais sans réfléchir et Nich aimait ça. Il était bizarre ou était-ce moi ? Je perdis un peu le fil de la conversation avec lui et m’en excusa. D’autres questions diverses me trottèrent dans la tête mais ce n’étais pas le moment pour les dires. Je mordis ma lèvre inférieure pour me forcer à ne pas en parler ce soir. Ca attendra Ulsan. Le repas terminé on prit le chemin pour le bar. On rencontra une amie en chemin, la première qui fit la connaissance de Nich en personne. Je glissai la main de Nich sur ma taille lui demandant de ne garder le regard que sur moi, je ne voulais pas qu’il se fasse draguer, je ne voulais pas qu’il joue les dragueur, je ne voulais pas qu’une quelconque fille vois une occasion de s’approcher, pas dans ce bar ! De toutes façon, la plupart des filles me connaissait quand j’avais une proie je n’appréciais pas qu’on mette le grappin aussi dessus. Nich n’étais pas une proie, il était juste…à moi ! Donc je serai plus agressive. En rentrant je jetais un coup d’œil voir si la seule qui aimait me provoquer était présente. Je ne l’aimais pas du tout celle là. Elle était la première et la seule fille qui avait réussi à me faire douter de moi. Je ne la voyais pas dans les parages et en fut rassuré. Je saluais la barmaid et quelques amies avant de me tourner vers mon chéri. « « Nich ici, je te présente mon bar ! Le Lotus, le meilleur bar de Busan ! » Nich s’assit au comptoir et commanda un verre pour lui et moi, je le tenais par la taille et posa ma tête sur son épaule. « Mon Nich…ici tu es le roi puisque tu est venue avec la reine. C’est génial hein ? Je te fais confiance et… je t’aime. » Murmurai-je à son oreille puis lui fis un bisou dans le cou avant que le DJ de la soirée m’appelle. Un appel auquel je répondu bien vite. Je montais sur la piste et en pris possession le temps d’une chanson puis une deuxième et une troisième avant d’aller chercher mon fiancé. « Ce soir tu vas encore de briser le cœur de jolies filles. C’est dommage hein. » J’affichais un souris joyeux et me colla un peu plus à lui puis on s’échangea un langoureux baiser sous le regard de tous. Non je n’oublierai pas ce séjour à Busan. Ce séjour où j’avais réalisé que finalement j’étais prête à tout pour lui et le garder auprès de moi. Où j’avais surtout réalisé qu’il m’aimait.
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyMar 26 Juil - 3:33

Princesse s'empara des deux coupes pour les déposer sur la table près de nous et passa par la suite ses bras autour de moi. J'allais devoir attendre pour déguster le champagne, mais ce n'était pas plus grave que cela car j'allais avoir la chance de goûter à chaque parcelle de son corps en guise de consolation. Je m'adonné à embrasser d'abord ses épaules dénudées tout en les réchauffant du mieux que je pus. Myung Hee retira mon chandail et immédiatement, j'eus plus chaud. Certes un chandail mouillé n'aidait en rien à se tenir au chaud, mais le fait de voir cette beauté devant moi était la principale raison. On se regarda dans les yeux avant qu'elle ne vienne se coller contre moi. « C’est déjà le cas. Je ne pourrais jamais l’oublier. » Je sais que je l'ai pensé auparavant, mais je vais me répéter…cette fille savait dire les mots qu'il faut pour se faire désirer. J'avais déjà perdu le contrôle de mes mains qui parcouraient l'ensemble de son corps de déesse. Bien vite, je décidai que sa robe devenait des plus indésirable et je le lui détachai pendant que Princesse appréciait le découpage parfait de mon torse. Je savourai ensuite le goût, le toucher et la douceur de ses lèvres sur les miennes. Cependant, je n'oubliai en rien mon objectif premier de lui faire perdre cette robe en la glissant progressivement le long de ses courbes. Une fois cet obstacle débarrassé, je m'amusai à procurer encore plus de frissons à ma belle qu'elle pouvait en avoir déjà, en l'embrassant délicatement là où ses sens étaient les plus sensibles. Lorsque je sentis que Myung Hee devenait trop entreprenante, je repris le contrôle en la rapprochant encore plus contre la chaleur de mon corps. Je ne pouvais m'empêcher de jouer avec elle continuellement en lui faisant perdre la tête et tous ses moyens. Ma récompense à la fin d'avoir gagné, serait de savoir tout le plaisir qu'elle avait pu connaître. Tout le monde était gagnant! Bref, c'est pour cette raison que mes mains descendirent rapidement le long de ses cuisses, mais avant d'atteindre mon but, Myung Hee m'arrêta en entrelaçant ses doigts aux miens. J'eus un sourire amusé; elle ne tiendrait pas encore longtemps à en juger par sa respiration qui devenait de plus en plus saccadée. Très bien j'allais attendre un peu avant de la faire succomber. Je caressai sa joue le temps de lui voler à nouveau un baiser long et amoureux. Ses mains sur mon corps devenaient impatientes et de plus en plus curieuses de découvrir l'intégral. Mon souffle devenait quant à lui bruyant et je dus me concentrer pour ne pas céder à mon envie de la prendre toute suite, elle qui tenta à plusieurs reprises d'accélérer le rythme pour en arriver au plus intéressant avant que je ne lui empêche. Je continuai de m'amuser d'elle en l'aguichant et en multipliant ses faux espoirs en caressant ses jambes mais en m'arrêtant toujours un peu avant ses espérances. Je considérais déjà ça comme un exploit de lui avoir résisté aussi longtemps surtout avec les gémissements de plaisirs qu'elle laissait échapper. Ses soupirs me rendait fou et il n'aurait suffit qu'elle murmure mon nom pour me soumettre à son luxurieux caprice. Toutefois ne voulant pas la torturer infiniment non plus, et pour me rendre la vie plus facile aussi, je fini par la soulever et elle enlaça ses jambes autour de ma taille avant que je l'allonge sur le lit. À ce moment, je savais que Myung Hee se laisserait faire et porter par mes délicieuses attentions. Étrangement, ce soir particulièrement, elle se donnait complètement à moi et ne semblait pas vouloir reprendre le dessus. Toutefois, cela m'avantageais grandement, car je pourrais laisser cours à toutes ces idées qui se concrétisaient petit à petit dans ma tête sans aucune retenue. Myung Hee serait à moi cette nuit et je laisserai pour ma part libre court à la passion du moment. Finalement, après avoir fait trop patienter ma fiancée et fait durer le plaisir, nous fîmes plus qu'un comme s'il s'agissait de la première fois que nous faisions l'amour. Tout ce faisait dans la douceur, et la sensualité de son corps réveillait en moi des sentiments que je ne connaissais pas avant cela. Au risque de paraître ringard, ce fut une nuit magique, qui sortait de l'ordinaire. Je ne vis pas les heures me filer entre les doigts et bientôt, ma douce eut atteins le 7e ciel à plusieurs reprises et je tombai de fatigue. Faut dire que je m'étais un peu trop donné à elle en ayant eut le contrôle durant ces dernières heures. Cette nuit m'avait permit porter davantage attention à Princesse. Jamais je n'avais ressenti les battements de son coeur durant nos relations, jamais je n'avais réalisé à quel point notre respiration pouvait se mettre en parfaite harmonie et jamais je n'avais autant apprécié le contact et la chaleur de nos deux corps. Avant de tomber totalement de fatigue, je passai ma main sur la joue de ma belle et je lui volai un baiser qui se voulait résumer cette nuit extraordinaire. Ce baiser fut lui aussi extraordinaire et je ne voulais plus me séparer d'elle. Mes mains se remit à parcourir les courbes de ses hanches, la douceur de ses jambes ainsi que le toucher de sa peau encore fébrile par mes caresses. J'allais me reperdre à nouveau si je continuais. Je me résignai à couper court le baiser le premier et je me laissai tomber à côté d'elle. Cependant, de la voir et de la savoir si près m'empêchait de fermer l'oeil. Myung Hee se contentait de me regarder et enlaça sa main dans la mienne en me souriant. Elle était trop belle et c'était de la torture de la mettre si près de moi et de devoir me résoudre à dormir. Mon autre main plus déterminé, s'aventura à nouveau dans le bas de son dos pour la ramener encore plus près de moi. Je me mis ensuite, du bout des doigts, à effleurer la surface de sa peau en passant par son bras, puis le creux de sa poitrine jusqu'à arriver à ses cuisses. Myung Hee étouffa un petit rire amusé de voir que je ne la laissais plus. «Je t'aime tant» elle sourit en fermant les yeux et m'embrassa avant de dire ses dernières paroles de la nuit. « Si je m’endors tu seras encore là quand je rouvrirai les yeux hein ? » Je la serrer contre moi l'entourant de mon bras pour ne pas qu'elle s'enfuit. Je fermai les yeux le premier étant complètement à bout de force, mais j'avais le coeur et l'âme sereins avec à mes côtés, la femme de ma vie.

Le lendemain, je fus tiré de mon sommeil profond en sentant la lumière de la pièce qui s'était déjà infiltrée plus tôt. C'est bon c'était le matin et je voulais encore dormir…je peux? La réponse fut négative lorsque je sentis un bras se poser sur ma taille. Je m'emparai alors de Princesse en passant mon bras autour d'elle comme pour me convaincre que malgré mon réveil hâtif, j'allais passer une belle journée. « Bien dormi ? » Trop fatigué pour répondre, je resserai mon étreinte autour d'elle en signe de réponse positive. Elle se mit ensuite à s'amuser à réveiller tous mes sens en promenant son doigt sur mon ventre. Je ne voulais pas me lever! « Si t’est réveillé le petit déjeuner est prêt mon chéri. » Elle vînt ensuite à utiliser la meilleure solution pour me réveiller…soit m'embrasser. Mais malheureusement pour elle, j'étais mort de fatigue et mes yeux restèrent clos. Je ne sais pas combien de temps s'écoula depuis mon premier réveille, mais lorsque je rouvris les yeux, je me tournai instantanément et me cacha de la lumière grâce à ma puissante oreiller. Je sentis alors Myung Hee qui me poussa et qui sortie du lit par la suite. Non non non je ne sortais pas du lit moi. Après quelque instant, ma curiosité prit le dessus, et je me tournai vers Myung Hee qui jouait avec mon téléphone. Bon là se fut pas très plaisant comme sentiment que je ressentis. Elle jouait avec mon téléphone depuis combien de temps, lisait-elle mes messages? Où peut-être elle avait vu les appels que j'avais fait. Je me retins de ne pas lui enlever des mains, elle se serait douter de quelque chose. « J’ai besoin que tu m’aide… » Bon maintenant elle allait me demander pourquoi son ancienne meilleure amie, Min Hee était dans ma liste de contact et pourquoi j'avais échangé tous ces messages avec elle. « Explique-moi ce jeu…je ne le comprends pas. » Elle voulait me faire faire une crise cardiaque? Elle me montra ensuite un jeu ennuyant que j'avais dans mes applications. Je poussai un soupir en voyant ça. Je lui expliquai brièvement en étant presque désintéressé. Quand elle eut fini de faire joujou , je lui enlevai des mains mon cellulaire et elle proposa de boire le café. Quel café? Je me résignai enfin à me lever et je marchai péniblement jusque dans l'autre pièce où attendait bien sagement un repas. C'est parfait parce que je mourrais de faim. J'attrapai une pâtisserie, puis je m'arrêtai avant de prendre une bouchée. Je tournai la tête vers Myung Hee qui avait choisi un fruit. Je fronçai les sourcils en regardant la pâtisserie qui me narguait de la manger et je la replaçai là où je l'avais pris, me contenta d'une ridicule pomme. « Aujourd’hui je te fais visiter Busan et te présente à tout mon monde. » Super! J'allais être le petit chien qu'elle traîne partout. À cette idée, je me pris immédiatement une autre pomme; j'allais en avoir besoin pour passer à travers la journée. Myung Hee m'informa ensuite qu'elle allait prendre une douche avant de partir. Comme à mon habitude, je la suivi jusqu'à la salle de bain, mais elle me referma la porte au visage. Je m'accotai le front sur cette foutue porte me disant que je détestais vraiment cette journée qui commençait. Je me laissai retomber sur un sofa près de la grande fenêtre attendant sagement que Princesse ait terminé. Sagement…enfin avec un verre d'alcool à la main. Après que l'eau de la douche soit partis, je vis la tête de Myung Hee ressortir de la salle de bain. Je la regardai à peine préférant bouder avec mon champagne. « Est-ce que mon fiancé veux bien me faire l’honneur de sa présence sous le jet d’eau chaude ou préférait-il patienter ici ? » Elle avait voulu jouer? Je n'allais pas embarquer dans son jeu. J'étais pas facile à avoir moi aussi. Je restai là bien peinard avec mes jambes sur l'appui bras du sofa, le verre à portée et torse nu. J'aurais bien pu poser pour un magazine bref. Je la regardai sans daigner bouger et bien vite elle se fatigua en me demandant si j'étais sûr de vouloir rester dans mon coin plutôt que de profiter d'un bain avec elle. Je me contentai de reprendre une gorgée dans ma coupe et tournai ma tête vers la fenêtre. Je l'entendis soupirer avant de refermer la porte. Je sortis alors mon cellulaire de ma poche et je me mis à jouer avec mes diverses applications question de passer un peu le temps. Puis j'eus ce coup de fil de mon ami qui voulait me voir ce soir. J'ignore combien de mois s'étaient écoulés depuis la dernière fois qu'on était sortis en boîte, mais c'était avant que je connaisse Myung Hee. Je devins soudainement encore plus de mauvaise humeur. Je ne pourrais pas le voir ce soir parce que j'étais bloqué à Busan. Mais bon c'était de ma faute en même temps. La prochaine fois que j'avais des idées, il fallait que je pense à ne pas les concrétiser. Enfin, après un moment, Myung Hee sortis de la salle de bain avec seulement une serviette autour d'elle et vînt me retrouver. Elle voulait m'abattre c'est sûr. Déjà que j'avais dû résister à l'envie d'aller la retrouver, que j'avais dû refuser une sortie en boîte avec l'un de mes meilleurs amis, maintenant, Princesse n'avait à peine quoi se couvrir et je devais résister. « Tu sais si t’est fatigué on peu toujours rentrer. » Heureusement, cette phrase vînt ralentir mes ardeurs. Elle était chiante là. Mais elle n'en resta pas là. Elle passa ses jambes de part et d'autre de mon corps et s'accota sur moi pour me faire face. Après un léger baiser, elle m'ordonna d'aller me préparer. Ouias bon ok tout pour ne pas me donner le goût de me lever. Je pris une douche rapide et on fut prêt à sortir dehors rapidement. Tout d'abord elle m'amena dans un parc plus précisément à sa place fétiche. Ok intéressant, mais ce n'était pas mon genre de m'attarder à ce genre de détail. Au moins je savais maintenant que si elle était contrariée et qu'on était à Busan que j'allais la retrouver d'un coup. On prit par la suite le chemin qui menait au centre-ville. Il n'y avait pas grand chose de différent d'Ulsan si ce n'est qu'il y avait plus de monde. Enfin la visite guidée se termina par la longue allée entourée d'arbres avec la fontaine. Elle se termina là car Myung Hee me dit enfin sa pensée. « Tu t’ennuie hein?» Je détournai le regard n'osant pas être franc. « On va manger ? Après je t’emmène dans mon bar. Et je fini de t’embêter. » Ahh oui manger…ça je voulais bien! « Tu sais que t’est plus mignon quand tu souris ? T’est à faire peur là. Je n’ai pas trop envie de passer ma soirée avec toi tu me pourris le moral. On se retrouve à l’hôtel. » Elle s'éloigna et prit son téléphone et commença à texter un grand nombre de personne. Je la regardai ahuri par ce qu'elle venait de me dire. Désolé, mais aujourd'hui je m'étais levé du pied gauche. Je continuai néanmoins à la regarder jusqu'à ce qu'elle fasse pareil. Elle me traita de bête avant de me tirer vers la population pour aller manger. Princesse a alors choisi un restaurant italien fréquenté par la haute société de Busan à en croire par le monde qui s'y trouvait malgré le style décontracté. Le service fut rapide et Myung Hee prit des carbonara et je me cotentai d'une salade césar. « Alors tu pense quoi de Busan et de mon papa ? » Ahhh la question qui tue. «Euh Busan c'est bien, mais j'évalue toujours la qualité d'une ville avec ses bars, donc reste à voir…Pour ton père, ça va. Protecteur, joueur comme toi et accueillant si on peut dire. Mais il semble quelqu'un de bien, j'crois plus que c'est moi qu'il n'aime pas» Elle me tapa légèrement en me rassurant et la conversation dévia sur diverses sujets par la suite. Le repas fut agréable et je retrouvai très vite ma bonne humeur, malgré le fait que Myung Hee semblait visiblement distraite durant le dîner. Enfin, après le resto, ce fut le bar…Enfin! En chemin, je croisai une des groupies de Myung Hee. Je dis bien groupie, car elle était pas normal. Elle était beaucoup trop heureuse de voir Princesse et elle ne cessait de lui poser plein de question sur sa vie. J'espérais juste que Myung Hee avait d'autres sortes d'amis ici, car pour l'instant les deux seuls que j'avais croisés étaient accros à elle. Comme si elle était l'idole de cette ville. Une fois dans le bar, je fis un survol visuel rapide des lieux. Je devais avouer que ce bar était mieux que ceux à Ulsan. La musique était meilleure, il y avait plus de gens et c'était amplement plus grand. « Nich ici, je te présente mon bar ! Le Lotus, le meilleur bar de Busan ! » Son bar? Il allait devenir le mien! J'allai directement avec Princesse vers le comptoir pour commander des bières jugeant que c'était l'heure de boire. « Mon Nich…ici tu es le roi puisque tu est venue avec la reine. C’est génial hein ? Je te fais confiance et… je t’aime. » J'ignorais si elle avait bien écouté à l'école ses cours d'histoire, mais dans le temps de la monarchie, un roi avait certes sa femme, mais il avait aussi le droit à ses courtisanes. Je souris malicieusement décidant que ce soir, le jeu entre moi et elle allait recommencer. Elle avait voulu jouer cet après-midi dans la salle de bain, et bien moi j'avais envie de jouer ici ce soir, dans SON bar. Je la vis ensuite partir vers la piste de danse le temps de quelques chansons. Je restai au comptoir avec ma bière en analysant la place. J'eus le temps de demander un autre verre avant que
Princesse revienne et le serveur me questionna à savoir d'où je venais. Je le regardai de travers ne comprenant pas trop sa question; comment pouvait-il savoir que je n'étais pas de Busan. J'habitais à peine à 40 minutes d'ici, je ne pouvais pas avoir un accent frappant. Il m'expliqua qu'il lui suffisait de regarder autour et voir tous les regards des filles posés sur moi pour deviner que j'étais un nouveau dans la place. Aussitôt, je me retournai et vis qu'effectivement, un bon nombre de filles me fixaient. L'une d'entre elles, vînt même m'approcher. N'importe qui aurait vu que cette fille tentait de me draguer, mais avant d'aller plus loin elle me demanda si j'appartenais à Myung Hee. Là j'en croyais pas mes oreilles! Elle avait bien dit appartenir? Je détestai entendre ceci et je lui fit dos pour caler mon verre encore plein. Elle me laissa tranquille voyant que je ne lui dirais rien. Je me mis ensuite à fixer le fond de mon verre. Appartenir…non! Je n'avais jamais appartenu à personne. J'avais toujours été indépendant et je pouvais draguer n'importe qu'elle fille et me la ramener pour une nuit. J'ignore si c'est le fait que j'étais à nouveau dans un bar qui me fit enrager d'être casé, mais je n'aimais aucunement la situation. Bien vite, Myung Hee revînt au comptoir après avoir testé le dancefloor et elle était visiblement de meilleure humeur que moi. « Ce soir tu vas encore de briser le cœur de jolies filles. C’est dommage hein. » Son sourire radieux était comme une drogue pour moi et j'en oubliai aussitôt ce que la connasse m'avait dit auparavant. Princesse s'empara ensuite de mes lèvres et j'intensifiai dès lors son baiser en passant ma main dans ses cheveux pour la rapprocher davantage à moi. Tous ces baisers que je partageais avec elle, tous ces moments où je pouvais sentir son corps contre le mien, c'étaient ces moments qui me rappelaient pourquoi j'avais fait le choix de l'avoir à mes côtés pour la vie. Lorsqu'elle mit fin au baiser, je restai quelques secondes à la regarder dans les yeux. J'aimais cette fille et tout ce qu'elle était. Je voulais la garder près de moi. Je n'aurais pas voulu qu'elle mette un terme à ce baiser et pourtant, pourquoi n'étais-je pas capable de m'enlever de la tête une autre personne. Un coeur ne peut pas aimer deux personnes. C'est ce que j'avais appris dans les films de Disney étant gamin. (Je le rappelle c'est la tv qui m'avait élevé) Mais ce que j'avais vécu hier durant la nuit était réel, cela avait été l'un, sinon le meilleur moment d'aussi loin que je me souvienne. Mais qu'est-ce que je faisais là? Je n'étais pas chez le psy! Je frôlai doucement mes lèvres à celles de Myung Hee avant qu'elle se recule et qu'elle me souhaite de passer une bonne soirée. Je la regardai confus. «Quoi comment ça?» Elle me dit qu'elle sa meilleure amie de Busan était sur le dancefloor et qu'elle voulait aller la retrouver. Elle me demanda si ça me dérangeait et bien sûr je répondit que non. Elle sourit, déposa un baiser sur ma joue et repartie vers la piste de danse. J'étais bouche bée là…Encore! Elle voulait que je passe la soirée seul dans un bar où je connais personne et je devais m'abstenir de draguer car j'étais fiancé. Où était le plaisir après ça? Bon un autre verre était de vigueur. Alors que j'allais commander un nouveau verre, une fille, qui je dois l'avouer accotait Myung Hee niveau beauté, déposa un shooter à côté de moi et me regarda en souriant. Je la regardai deux secondes avant de commander ma bière. Elle se plaignit alors que je ne semblais pas comprendre que ce shooter était pour moi. «Je n'ai pas l'habitude d'accepter de l'alcool payé par une fille…merci» Lorsque le serveur me servit finalement, la fille en question s'empara du verre avant moi et se mit à le boire. Après une gorgée elle me regarda comme si ce qu'elle venait de faire était totalement normal. Elle me poussa le shooter vers moi à nouveau en disant que maintenant on était quittes. Je soupirai et me résignai à accepter ce qu'elle m'offrait. Elle me tendit ensuite ma bière et resta là à me fixer. Je détestais me faire fixer de la sorte. J'harcelai donc encore le serveur pour une nouvelle bière et l'offrit à la nouvelle arrivante pour qu'elle ait au moins ses yeux portés sur quelque chose d'autre. Elle refusa mon alcool en affirmant qu'elle avait apprit à ne jamais accepter un cadeau fait par un inconnu. Je laissai échapper un petit rire. Cette phrase, elle n'était pas la première à me la dire et j'en déduisit qu'elle serait une fille prévisible et facile. Ce qui me dérangeait le plus c'est qu'elle semblait être la seule de ce bar qui n'était pas au courant que j'APPARTENAIS à Myung Hee, mais bien rapidement, après avoir un peu parlé avec elle, je compris plutôt que c'est parce qu'elle s'en balançait. Cette fille ne devait pas porter Princesse dans son coeur, ou bien j'étais trop attirant pour qu'elle renoncer à moi. J'optai pour le deuxième choix. Je me mis ensuite à commander un pichet pour nous deux, puis ce fut la bouteille de vodka. J'avais l'avantage de bien tolérer l'alcool donc ça ne me dérangeait pas, mais cette fille, avec le poids qu'elle faisait, cela me surprit qu'après un verre elle ne soit pas déjà saoule. Enfin la discussion dévia et elle m'obligea à sortir dehors sur la terrasse pour fumer. Ce qui me surpris encore une fois fut qu'elle ne sortit pas de vulgaires cigarettes de son porte-feuille, mais plutôt un joint de pot. Elle l'alluma puis me le tendis. J'hésitai en regardant un peu autour, puis je me dis qu'un demi-joint ne me ferait pas de mal. Elle me dit qu'elle s'appelait Soo Jeong et me demanda mon nom. Et bien sûr je lui répondit…«Dong Soo» Elle releva un sourcil et me redemanda à nouveau mon nom. J'y croyais pas, elle était la première à ne pas croire à ce nom. Elle me tendis la bouteille de vodka et j'en pris une gorgée pouvant ainsi éviter sa question. À peine après avoir avalée une gorgée, Soo Jeong se jeta pratiquement sur moi et m'embrassa. J'eus le réflexe de la repousser après avoir compris ce qu'elle était en train de faire. Elle me sourit toutefois bien satisfaite…beaucoup trop satisfaite. Elle releva sa main et je vis qu'elle tenait dans sa main mon iphone. Je tentai immédiatement de le récupéré, mais je ne fus pas assez vite. «Nichkhun c'est bien ça?» Dit-elle en me narguant. Cette fille était diabolique. Tout en me retournant pour aller à l'intérieur je lui souhaitai bonne soirée me rendant compte que j'avais été imbécile. Elle me rattrapa par le bras et me dit de ne pas retourner à l'intérieur. Je ne l'écoutai pas et continuai à me faufiler à travers les gens. Elle fut cependant très rapide et elle se posta devant moi en me montrant l'écran de son cellulaire. Je lui pris des mains pour regarder de plus près et je reconnu sur la photo les lieux. C'était le Lotus et il s'agissait bien de Myung Hee qui embrassait un autre mec sur la piste de danse. Je regardai Soo Jeong et elle haussa les épaules en souriant satisfaite de son coup. Je la poussai sur le côté pour passer et je rentrai dans le bar en direction du dancefloor. Je ne retrouvai malgré tout pas Myung Hee. Je soupirai et je continuai à balayer du regard l'endroit. Je la vis enfin assise à une table avec 5 autres amis. J'allai la rejoindre et je l'obligeai à se relever en la tirant par le poignet et je l'amenai un peu à l'écart de ses amis. Entre temps, elle se débattait me suppliant de la lâcher et que je lui faisais mal. «Alors tu t'amuses avec ta prétendue meilleure amie?» Je lui montrai le téléphone et la photo que j'avais toujours en ma possession et aussitôt, ses amis vinrent derrière elle pour s'assurer que tout allait bien. Immédiatement après, Soo Jeong arriva et mis ses poings sur ses hanches sans oublier d'apporter avec elle son air supérieur et deux filles avec elle. «Myung Hee ce n'est pas bien tromper son petit copain» Princesse la regarda avec un regard noir et lui ordonna de partir, puis elle se retourna vers moi avec un air confus. Elle m'affirma que cette photo datait d'avant son arrivée à Ulsan. «Le hasard fait bien les choses alors, puisque tu portes exactement la même robe!» lui dis-je un peu hors de moi-même. Elle me supplia de lui faire confiance et de croire ce qu'elle disait. Je soupirai ne sachant pas trop quoi penser. En même temps, l'autre était une inconnue. Quel imbécile favorisait une fille rencontrée dans un bar à sa petite amie. Je redonnai le cellulaire à Soo Jeong et lui dis très froidement de partir. Offusquée, elle avoua sur le coup que je l'avais embrassé. Mon coeur s'arrêta une seconde et compris que là j'étais dans une mauvaise situation. Une des deux filles qui l'accompagnait sortis son téléphone et montra une photo à Myung Hee. «Photo à l'appui» dit l'imbécile de suiveuse. Sur la photo on voyait très clairement Soo Jeong et moi en train de s'embrasser. Myung Hee me regarda immédiatement attendant une très bonne explication. «Ce n'est pas ce que tu crois» et ce n'était pas LA très bonne explication. Princesse poussa l'idiote de Soo Jeong et partie en courant vers l'extérieur du bar. Après avoir dû me défaire de deux de ses amis assez douchebag à Princesse, j'arrivai dehors et je regardai de droite à gauche pour savoir par où Myung Hee s'était sauvée. Soudainement un détail me revînt en tête. Je partis immédiatement à courir dans une direction. Après une petite course, j'arrivai à bout de souffle là où Myung Hee m'avait amené plus tôt; le petit parc avec la roche qui donnait sur l'eau. Et comme prévu, je la retrouvai assise à terre les jambes ramenées sur sa poitrine et sa tête cachée sur ses genoux. Je m'approchai lentement pour ne pas l'effrayer et je pris place à côté d'elle en la prenant dans mes bras. «Myung Hee, mon coeur, je m'excuse...je t'en prie parle-moi»
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyMar 26 Juil - 15:37

Après cet intense baiser, j’eus du mal à y mettre fin mais j’avais promis à ma meilleure amie de la rejoindre juste après sur la piste. Je souhaitais donc une bonne soirée à mon Nich qui ne comprit pas tout totalement au début. Je me sentais mal de le laisser…surtout que là il n’aurait pas de quoi faire les jolies cœurs. Tant mieux pour moi je dirai mais quand même. « Ca te dérange ? Parce que je peux rester avec toi sinon. » Il répondit que non, je lui fis un petit bisou sur la joue pour le remercier et me précipita à rejoindre mon amie. Ca faisait si longtemps que je ne l’avais pas vu, oui à chaque fois que je venais à Busan je me devais de la voir, ce n’était pas la meilleure pour rien. Toujours là depuis que je savais ce qu’étais d’avoir une amie. Je la questionnais inquiète au sujet de celle dont je ne voulais même pas prononcer le prénom tellement cela me donnait dans une colère noire, savoir si elle était présente puisque je ne l’avais pas vue pour le moment. Sa réponse fut négative, j’étais un peu plus rassurée et profita pleinement de ma soirée. Ayant quand même en tête Nich et ce qu’il aurait pu être en train de faire. Dès qu’une chanson moins sympa arriva, on décida sur un avis commun de quitter la piste pour le moment et de rejoindre d’autres amis déjà assis dans le fond du bar. La soirée se déroulait parfaitement, je riais, buvais et m’amusait complètement, le bonheur non ? Jusqu’à ce que mon copain arrive comme un fou en me prenant le bras me forçant à le suivre. Qu’est ce qu’il avait ? Je l’avoue j’avais légèrement peur, il me faisait mal au poignet et ça n’avait même pas l’air de le déranger. Je le suppliais de me lâcher mais il continuait dans sa route sans me porter aucune attention, il s’arrêta dans un coin assez éloignée de mes amis. «Alors tu t'amuses avec ta prétendue meilleure amie?» Je ne comprenais pas où est-ce qu’il voulait en venir. Il m’avait pourtant dit que ça ne le dérangeait pas. Pourquoi il me criait dessus ? Je ne comprenais pas jusqu’à ce qu’il me montre la photo. Une vieille photo qui datait de bien avant Ulsan. Qu’est ce qu’il me racontait là ? Je vis mes amis arriver derrière n’osant s’interpeller pour le moment. C’est là que je vis Soo Jeong arriver elle aussi avec ses deux pimbèches qui la suivait partout, elle était donc là. C’est bon là elle avait tout ce qu’elle voulait je suppose. «Myung Hee ce n'est pas bien tromper son petit copain» En quoi ça la regardait de toute manière, je lui demandais clairement de dégager et de s’occuper de ses affaires et reporta mon regard vers Nich. « Mais elle date d’avant Ulsan cette photo ! Comment tu peux me faire une crise pour ça ! » «Le hasard fait bien les choses alors, puisque tu portes exactement la même robe!» Ce que je ne m’attendais pas, c’est qu’il ne me croit pas ! Ce site il ne pouvait pas l’avoir connu seul, donc si je mettais bien tout en place, il préférait croire une parfaite inconnu que moi sur les bases d’une robe ! Moi je lui avais donné toute ma confiance et lui n’était même pas foutue de me faire un minimum confiance ! J’avais peine à croire qu’il hésitait entre ma version et celle qu’une photo lui donnait. C’était incroyable, je me sentais blessée ! Je faisais de mon mieux pour qu’il me croit, je ne savais pas quoi lui dire de plus que oui c’est moi mais que cette image datait de bien longtemps. Je me demande même pourquoi je tentais de me justifier, il ne me croyait pas ! Quand je l’entendis dire à mon ennemie de partir, j’étais en peu plus contente de voir qu’il me croyait mais ma joie tomba rapidement quand Soo Jeong m’annonça que Nich l’avait embrassé.
A ce moment mon cœur s’arrêta un instant, non elle ne devait dire ça seulement parce qu’elle n’acceptait pas sa défaite. Une de ses idiotes qui la suivait constamment m’en montra une preuve, et je dois dire que je sentais toute ma confiance s’écrouler. Lui par contre ne pouvais pas me dire que ça datait de longtemps ! Je le regardais attendant des explications, je sentais une boule me monter à la gorge et les larmes aussi mais plus discrètement. La colère et la tristesse se mêlaient, je ne savais pas quoi faire. «Ce n'est pas ce que tu crois» Ce n’était pas tellement l’explication que j’attendais. L’image montrait clairement mon fiancé et ma pire ennemie s’échangeant un baiser. Je ne croyais que ce que je voyais ! Et ce que je voyais était bien ce qu'on m'avait dit ! Pourquoi est-ce que je donnais si facilement ma confiance ? Je ne devrais jamais donner ma confiance à une autre personne que moi ! Je poussais volontairement la peste qui venait encore de me pourrir la vie et m’en alla laissant Nich derrière moi. J’attrapais un taxi et demanda à me faire déposer pas loin de ma place. Je pleurais oui, je pleurais de colère et de tristesse. Je pleurais encore ! Je pleurais toujours ! Je devenais faible encore ! Toujours ! J’avais pleuré hier je pleurai aujourd’hui et je pleurerai encore ! Je payais le taxi et me mis à marcher doucement vers mon coin isolé. Je séchais mes larmes doucement en essayant de positiver. Je n’étais pas forcément obligé de pleurer, ni d’utiliser la violence, je pouvais tout bonnement l’ignorer. Je me demandais comment j’en étais arrivée là. Comment j’avais fait pour redonner ma confiance à un homme ? Un homme que j’aimais surtout ! Comment en étais-je arrivé là ?! J’arrivais au seul endroit qui me faisait du bien. Je regardais le ciel qui était parsemée d’étoiles, et m’assit. Même la nuit cette place rester bien la plus belle de Busan. J’en oubliais même pourquoi j’étais triste pendant un moment. Mais cela me revint vite en tête. C’était Nich. Qui étais-je de toute façon pour empêcher Nich d’aller voir qui il voulait, s’il voulait embrasser d’autre femmes c’était son choix, il était libre de faire ce qu’il voulait. Je n’étais pas sa mère et puis fiancée ce n’est qu’un titre. On était jeune non ? Il avait le droit de connaitre les plaisirs d’être célibataire encore longtemps. Surtout qu’avec la tête qu’il avait même dans 10 ans il pourrait encore faire tourner des têtes. De quel droit je m’étais parmi de lui voler sa liberté ? Il aimait draguer c’était comme ça que je l’avais connu, il aimait les femmes je le savais. Pourquoi l’avais-je obligé à me rester fidèle ? Pourquoi avais-je accepté de me mettre en couple ? Ha j’avais mal à la tête. Je le détruisais à rester avec moi. Je l’avais éloigné de son amie de toujours et en plus je l’empêchais de faire la seule chose qu’il aimait vraiment à part son amie. J’agissais vraiment bêtement parfois et je me trouvais égoïste, dans ces moments j’haïssais mon père d’avoir raison continuellement. Je ramenais mes jambes à ma poitrine et logea ma tête dans le creux créer. Me demandant pourquoi je ne m’étais pas arrêter à la première fois qu’on avait couchée ensemble. Pourquoi étais-je si provocatrice ? Maintenant me voilà à douter sur moi encore ! Je soupirai. Comment une bague pouvait-elle avoir autant de pouvoir ? Je senti un bras passer dans mon dos. «Myung Hee, mon cœur, je m'excuse...je t'en prie parle-moi» Je reconnaissais sa voix. Il voulait que je lui dise quoi ? Ha génial tu as embrassé ma pire ennemie dis moi était-ce agréable et puis en un baiser tu doute de ma confiance et tu préfère croire ses dires au miens ou bien il préférait la version tu viens me faire une crise pour un baiser qui date de des années alors que toi t’embrasse la première venue. C’est ça qu’il voulait entendre ? Il n’avait même pas en confiance en moi et il était prêt à croire la première venue. C’est tout ce que j’avais retenu ! Je relevais ma tête en sa direction et n’eus pas le courage de lui dire ce que j’avais sur le cœur. Je ne voyais qu’à quel point j’étais trop possessive et qu’une femme possessive ne pouvait pas lui aller. Je ne voyais vraiment pas ce qu’il attendait de moi. « Je pense que je ne suis pas faite pour les histoires d’amour. » dis-je dans un soupir. Je ne savais pas tellement ce qui m’avait pris de m’engager dans une telle aventure…encore. Je m’étais jurer célibat en brisant nuit par nuit le cœur des hommes et pourtant là aujourd’hui j’étais fiancée à un homme qui avait à peine confiance en moi. Je passai une main dans ses cheveux avec un léger sourire. Je ne comptais pas pleurer, j’avais de la peine certes mais pas au point d’en pleurer non. C’était ma faute dans le fond. Je tournais ensuite ma tête vers l’horizon face à moi en faisant tourner la bague autour de mon doigt. « Après tout ce temps tu n’as toujours pas confiance en moi… » Je passais une main dans mes cheveux pour les ranger tous du même côté. « A vrai dire je te comprends, je ne pense pas que je sois une personne de confiance… » Je l’entendais se justifier mais n’y portait pas attention, là n’était pas le problème. Enfin oui tout est parti de là mais ce n’était pas seulement pour ça que j’allais prendre cette décision. C’était pour lui. Je cachais ma tête dans mes genoux ne réalisant pas encore ce que j’allais lui dire. « Je t’aime Nich…j’y ai cru…j’y ai vraiment cru que tu sois l’homme de ma vie…mais… » Je relevai de nouveau mon visage vers lui « Mais je ne pense pas que je puisse continuer dans cette relation…je suis désolé mais je ne pense pas y arriver. » Je me résignai difficilement à enlever ma bague et à lui rendre en la déposant dans sa main. « Je ne suis pas celle qui te faut. Je remarque que je ne t’apporte que des problèmes et…que je t’empêche de vivre. Je n’ai pas le droit de te faire ça. Je ne pense pas que je sois la personne la mieux qualifié pour être avec toi. Pardonne-moi. » Je lui souris de mon plus jolie sourire pour ne pas laisser mes larmes me submergés. J’arrivais facilement à me voiler la face, me dire que je n’étais pas triste alors que je pleurais à l’intérieur. Je tournais de nouveau le regard vers la mer c’était mieux si je fuyais son regard. « Je vais rester un peu plus longtemps à Busan, j’expliquerai à mon père que ce n’est pas de ta faute, que c’est moi qui ai décidé d’y mettre fin. De toute façon les caprices ça me connait. » L’ambiance était assez pesante et ma fausse blague n’arrangea rien. Je me sentais désolée pour ma cousine pour une fois J’avais brisé leurs amitié et leurs futur relation pour qu’au final je le jette. Au moins je sais qu’il ne serait pas seul. « Tu t’excusera auprès de Hyun Ae de ma part s’il te plait. Et je suis désolée de t’avoir causé tant d’ennui pour en arriver là. » J’embrassai son front une dernière fois avant de me relever et de prendre la direction de mon chez moi qu’à vrai dire je n’aurai jamais du quitter. « Enfin je ne veux pas m’attarder sur ce sujet. Pardon Nich. Rentre bien. » Je regrettais déjà mon geste mais bon c’était les sentiments du moment je pense, dans quelques jours je penserai à autres choses et ça passera. Je ferai tout pour en tout cas. Je me retournais une dernière fois vers Nich, surement que d’autre personne aurait jugé que ce que j’allais lui dire n’était pas bien en vue des circonstances mais je voulais vraiment qu’il le sache. « J’espère que lorsqu’on se reverra sur Ulsan, on pourra quand même être amis. » Je lui fis un signe de la main et parti. Souriante sur les premiers pas et en larmes en arrivant vers les environs de la maison. Il fallait que j’arrête de croire que je me trouverai quelqu'un qui me correspond, ça relevait de l’impossible à force, j’allais tout bonnement me retrouver dans un mariage arrangé désespéré avec un homme tout bien choisi par mon père. Ha quel triste de vie que j’aurai.
En me voyant mon père n’alla pas par quatre chemin, ça devait être de famille de toute manière, il me demanda où était mon prince. « Caprice de trop, j’ai préférer arrêter là. » Mon père ne me croyait apparemment pas du tout, de toute façon qu’est ce qu’il aurait pu y faire. J’avais toujours des sautes d’humeur et là c’en était une énorme. « Je vais me reposer je suis fatigué. Il faudra que quelqu’un aille récupérer mes affaires à Ulsan. Je veux déménager. » Et bien sur que la question qui se suivit se posa sur les études. « J’ai dit que j’y réfléchirai ! Et je n’ai pas dit que je quittais Ulsan ! Trouve-moi d’abord un appartement ! Et un nouveau téléphone ! Après je rechercherai quelque chose pour les études. » Je m’arrêtais dans les marches en direction de ma chambre et fis un regard piteux à mon papa. « Pas de robes, ni de chaussures, ni rien de tout de ça ! Trouve un domaine d’études d’abord ! » Pff, j’aurai au moins essayé hein. De toute façon j'ai toujours mes cartes ! Je m’enfermais dans ma chambre coupant mon téléphone et m’enfournant sous ma couette. Je devrais peut être commencé à sérieusement penser à mes études en y pensant…ça m’aiderait à oublier non ? Et puis je n’arrête pas de me répéter que je dois changer, c’est l’occasion. Enfin plus tard ! Pas la motivation pour le moment. Je m’installais en étoile sur mon lit, tentant de me convaincre que ce que je venais de faire était la meilleure et que Nich comprendrait. « Il comprendra, il ne m’en voudra pas, il comprendra, il ne m’en voudra pas… »
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MessageSujet: Re: It's weird how three words can affect you    It's weird how three words can affect you  EmptyMer 27 Juil - 3:44

Enfin, Myung Hee releva la tête après un instant de silence et dans un soupir elle m'avoua qu'elle ne pensait pas être faite pour les histoires d'amour. Ça voulait dire quoi ça…non en fait je savais ce que cette phrase voulait dire, je savais ce qui allait suivre après, mais je tentais de me convaincre du contraire, étant incapable d'admettre la réalité. Elle allait me quitter. Myung Hee passa sa main dans mes cheveux en souriant pour ensuite retourner sa tête et regarder ailleurs. Je baissai la tête, mais j'étais incapable de trouver un mot qui décrirait parfaitement ce que je ressentais à l'instant. C'était un mélange de déception, de tristesse, de colère et de d'impuissance. Je la perdais. J'étais en train de la perdre. Je ne pus m'empêcher de poser mes yeux sur ses mains qui jouaient avec sa bague. « Après tout ce temps tu n’as toujours pas confiance en moi…A vrai dire je te comprends, je ne pense pas que je sois une personne de confiance… » Non non, je devais rêver. «Mais j'ai confiance en toi, seulement comment voulais-tu que je réagisse en voyant cette photo. Tu aurais fais pareil. Ce n'était pas un manque de confiance, j'ai été jaloux, jaloux parce que je tiens à toi. Myung Hee ne fait pas ce à quoi tu penses…» J'arrêtai de parler lorsqu'elle se cacha à nouveau la tête. « Je t’aime Nich…j’y ai cru…j’y ai vraiment cru que tu sois l’homme de ma vie…mais… » Et voilà, un frisson venait de me parcourir tout le corps, mais pas un frisson qu'on peut avoir quand on vit quelque chose de plaisant, non c'était le genre de frissons qui donne l'impression que son coeur s'arrête et que le corps refuse à présent de bouger. Je vis Myung Hee relever la tête avant de m'achever totalement. « Mais je ne pense pas que je puisse continuer dans cette relation…je suis désolé mais je ne pense pas y arriver. » Elle prit ma main et y déposa la bague. Dès lors, toute mon attention était portée sur le creux de ma main. « Je ne suis pas celle qui te faut. Je remarque que je ne t’apporte que des problèmes et…que je t’empêche de vivre. Je n’ai pas le droit de te faire ça. Je ne pense pas que je sois la personne la mieux qualifié pour être avec toi. Pardonne-moi. » Je tentai de cacher au mieux mes émotions, mais c'était loin d'être facile. Comment pouvait-elle me sourire de la sorte alors que moi je me sentais si ….si vide. «Tu ne m'empêches pas de vivre, je n'ai jamais voulu embrassé cette fille, je l'ai repoussé. Tu parlais de confiance, mais tu n'es même pas prête à me donner ta confiance et je crois toujours avoir été franc avec toi» Elle se remit alors à parler, mais je ne l'écoutais plus. Mes pensées se heurtaient dans ma tête, j'étais confus, je voulais me réveiller de ce mauvais rêve. J'étais concentré à trouver LES bons mots qui la retiendrait, mais plus je pensais d'y penser plus je n'y pensais pas. Tout ce que je voyais, c'était cette bague dans ma main, alors qu'elle aurait dû être autour du doigt de celle que j'aime. « Tu t’excusera auprès de Hyun Ae de ma part s’il te plait. Et je suis désolée de t’avoir causé tant d’ennui pour en arriver là. » Aussitôt elle embrassa mon front et se releva. Je me redressai presque instantanément en n'acceptant pas la réalité. Elle fit ensuite un ou deux pas «Myung Hee…Je t'aime» « Enfin je ne veux pas m’attarder sur ce sujet. Pardon Nich. Rentre bien. » Elle se retourna puis me regarda longuement avant de rajouter: « J’espère que lorsqu’on se reverra sur Ulsan, on pourra quand même être amis. » J'eus le souffle coupé, je sentis tout mon être s'écrouler au sol, mais à vrai dire j'étais toujours debout. Elle me fit un signe amical de la main, puis partie. Je me retournai vers l'eau et pris ma tête entre mains en poussant un long soupir. Je ne savais pas quoi ressentir. Je regrettais d'avoir été si idiot au bar, mais j'en voulais à Myung Hee de ne pas me laisser m'expliquer. Quoi notre relation n'était pas assez importante pour elle? Je fis quelque pas avant de me retrouver face à un arbre et comme si cela allait améliorer ma situation, je frappai de toute mes forces sur l'écorce. Autant changer le mal de place! Si ces derniers mois avec Myung Hee avaient été uniques de par les nouvelles expériences que j'avais connues, n'ayant jamais été en relation très sérieuse, maintenant ce que je ressentais venait effacer tous le bonheur que j'avais eut en la connaissant. J'avais l'impression de mourir à l'intérieur de moi, et à cette pensée je ne pus retenir plus longtemps les larmes. Je me laissai tomber à terre et je regardai le ciel. J'avais tout sacrifié pour cette fille et à présent je n'avais plus rien. C'était la nuit, et je venais de me faire larguer par la seule femme que j'avais autant aimé de toute ma vie, le tout dans une ville qui m'était totalement étrangère. Je n'étais pas idiot, je savais que je ne pourrais rien y faire. Je devais attendre que le temps fasse son travail, mais en ce moment même, tout ce que je voyais lorsque je pensais à mon futur était le vide. Oui, je vins à cette idée de tout arrêter maintenant, mais c'était lâche. Je pris mon cellulaire et appelai la seule personne qui me restait peut-être encore. Après quelques coups, mon frère répondit. Je lui dit où je me trouvais et lui demandai s'il pouvait venir me chercher. Il s'inquiéta quelque peu de mon étrange appel surtout que j'étais à Busan et il me promis qu'il allait faire vite. Je fermai les yeux en relevant la tête vers le ciel pour essayer de retenir mes sanglots. Après une attente interminable, le jeunot arriva avec la voiture de notre père et il me questionna du regard. «Je ne veux pas en parler» Malgré tout ce qu'on avait vécu ensemble, il ne devait jamais m'avoir vu dans cet état. Je n'avais pas l'habitude de pleurer tout court, alors là pour une fille…jamais! Le trajet se fit dans le plus grand silence et après un peu moins d'une heure nous arrivâmes enfin à la maison familiale. Mon père fut bien sûr dans le hall pour m'accueillir ne ratant jamais une occasion pour rire de mes échecs. Je me contentai de le contourner et d'ignorer ses "je te l'avais dit" pour monter les marches et aller m'isoler dans ma chambre. Une fois la porte fermée derrière moi, je fis ce qu'on ne doit jamais faire lorsqu'on a trop bu ou lorsqu'on vient de rompre; je pris mon cellulaire et j'envoyai un texto à Myung Hee. «J'aurais souhaité ne jamais te rencontrer, tu as détruis ma vie»
Je regardai ensuite cette bague qui était toujours autour de mon doigt. Je pris une grande respiration en tournant l'anneau plusieurs fois. Je fermai les lumières et je tentai de trouver le sommeil. Au moins, dans mes rêves, j'avais toujours l'opportunité d'avoir un happy ending.
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