Ça faisait maintenant quelques mois que j'habite en Corée, que ma mère m'avait retiré des pays que j'aimais le plus. Thaïlande, ou je suis né et le Japon, mon pays d'adoption. J'avais eu beaucoup de mal, il est vrai, mais c'est ça d'être jeune. On va là où vont nos parent, et on doit obéir. J'avais obéi, pour maintenant être seul, ma mère galopant quelque part sur cette terre, ne sachant pas ou.

J'étais dans mon lit, encore allongé, lorsque je me dit que je me ferais bien un petit chocolat chaud, ce matni. Même si nous étions en période de grande chaleur, j'aimais toujours boire un petit truc chaud le matin, avec des tartines de beurre. Beurre... Pain... Pain ?! Mais j'ai plus de pain ! Heureusement qu'il y a une petite boulangerie pattiserie en bas de l'immeuble ou je vit. D'ailleurs, je me lève vite, car c'est l'heure ou le pain est encore chaud, croquant... Ah je craque ! En fait, c'est surtout pour mes petits gateaux,

Je file sous la douche, je ne prends même pas le temps de boire un petit truc, puisque je cours après m'ont déjeuné. Je ne mets pas bien longtemps, ne lavant pas mes cheveux, étant donné qu'il venait d'être lavé la veille. Je sors, me sèche vite et file m'habiller. Un t-shirt blanc, un jean bleu avec ma fidèle ceinture blanche, puis j'avais mis des tongs, oui, la flemme à mettre mes baskets. Je regarde une fois dans le miroir si je suis présentable et zou, je commence à sortir et courir dans les escaliers, mon déjeuné m'attend !

Il y avait déjà du monde dans la boulangerie et j'ai vraiment cru que j'allais mourir. Au moins cinq personnes devant moi et mes tartines de beurre alors... Bouh. Je prends mon mal en patiente, tout en regardant l'heure. Il était à peine 09:10. Certains clients entrés et en voyant le monde, sortaient directement. C'est ça d'être impatient, bah.

Mais devant moi, un garçon, plutôt grand et qui ne bougeait pas. J'aurais pu croire qu'il dormait, mais non. Comment je le savais ? C'est simple, lorsque son téléphone se met à sonner, il y répondit directement. Il a une plutôt jolie voix... Putain la voix. Je crois que je n'ai jamais eu mon ventre aussi noué, tout d'un coup. J'hésite à t'appeler, surtout que tu es au téléphone. J'avale ma salive et lorsque tu raccroches, j'inspire un bon coup, tremblant comme une feuille à ce moment précis.

- Yuu...?

Tu avait dit mon prénom... Donc c'était toi... Ça faisait combien de temps maintenant ? Tellement pour moi, je crois que jamais je n'ai compter les jours qui passés si lentement a mes yeux. A voir tes yeux, j'étais toujours rester le même, et a vrai dire, si on regarde bien ton visage, toi non plus tu n'as pas changer. Grandit, vieilli... Pas trop, mais bon. Je te regarder, comme bloquer... J'attendais que nous passions commande, toi pour la tienne, et moi mon pain, on se retrouve dehors. J'ai limite plus faim, a vrai dire.

- Pourquoi t'es parti...

J'avais limite envie de pleurer, t'imagine pas a quel point. Te revoir la, devant moi, alors que... Ça dois faire plus d'un an. bien plus que de plus d'un an... je sais même pas, tout se chamboule dans ma tête. Detester ? Impossible pour moi, tu était bien plus qu'un frère, tu était devenu complétement ma moitié, une amitié comme jamais je n'aurais cru en rencontrer dans toute ma vie. J'en est chier quand tu est parti, t'imagine pas a quel point. quand ils ont su que tu ne reviendrais pas, j'ai était la cible de tellement de chose... Moquerie, discrimination, rejet des autres... J'en est fait une depression, je pleurer pour que tu reviennes... Chose que tu n'a jamais faite.

Au même moment ou je réfléchi a tout ceci, je sent les larmes me monter. J'avais confiance en toi, et t'es parti. Je frotte un peu mes yeux de mon poignet, et respire un bon coup. Il faut pas que je pleure, même si je n'avais pas honte, car c'est normal. J'avais beaucoup souffert, et lorsque je me fait un ami, il s'en va, sans me dire quoi et qu'est-ce. Je sais que tu n'aurais pas fait ça sans raison, et j'espèerais en avoir bientôt, ainsi que tu me raconte tout.

- Ç... Ça fait longtemps...

Non, j'arriverais pas a m'en remettre. Je serre un peu les dents, et pour finir, une larme coule, pour rouler sur ma joue. je baisse le visage, c'est un soulagement de te voir ici, sans avoir de nouvelle de toi depuis longtemps.

Tu n'avais pas le choix... Donc c'était surement d'affaire personnelle, ta famille. J'avais enteud parler que tu avait des soucis avec ton papa, et que tu était parti pour ça. Je ne t'en est voulut que sur le coup de m'avoir abandonner, mais maintenant ça va mieux. Je respire un bon coup, et te voit t'approcher de moi.

T'approcher de moi, et pour finir, te prendre dans mes bras. J'ai un petit moment de bug... Tes câlins... Ton odeur... Ta tendresse... Tout les souvenirs remontent en moi, je c'est avec un gros pincement au coeur que je te serre dans mes bras. Les étreintes d'avant, comment elles m'ont manquées...

Je fini par enrouler mes bras autour de ta taille, te serrant fort contre moi. Malgré ma grande taille, tu était a peut près a la même hauteur que moi, et de ce fait, aucun soucis pour pouvoir te faire un gros câlin. Je respire fort ton odeur, tout en continuant de tenir mon pain, parce que mine de rien, si tu me prenait dans tes bras, c'était parce que je n'avais pas de pain.

Je me recule, et comme avant je le faisait, mais avec un peu de rétisence, peut-être que niveau tendresse... Tu n'en veux pas, ou autre, ça te répugne, et viens déposer un baiser contre ta joue. Tu dit que je t'ai manquer, mais t'imagine pas a quel point tu m'a manquer, toi.

- Tu m'as manqué aussi Yuu...

J'avale ma salive, en espérant de tout mon coeur que maintenant, tu resterait dans ce même pays, et qu'on pourra se revoir, repasser plein de moment ensemble et tout le reste. Tout ce qui est soirée, nuit ou autre, bisous et câlin, rien qu'a deux. Ça me manque énormément... Et t'avoir devant moi, là, dans mes bras, te faire un gros câlin... Je suis trop content, t'imagine pas a quel point.

J'avais du mal a croire qu'après tout ce temps, tu me prenait aussi naturellement contre toi. Ça me rassurer, car aparemment, tu n'étais pas rétissant avec moi. Et au moins, si tu voulait toujours qu'on se voient, j'aurais ma dose de tendresse.. Hein...?

Alors maintenant que nous nous sommes retrouvés, peut-être que j'aurais le droit aux réponses a toutes mes questions ? J'en est tellement depuis que tu est parti. D'ailleurs, elles se ressemblent toutes.

• Pourquoi tu est parti ?
  
• Combien de temps encore penser tu rester ici ?
  
• Combien de temps Allez tu encore m'ignorer ?
  
• Est ce que je suis toujours aussi important pour toi ?

J'en est tellement Yuu, si tu savait. Notre étreinte continue, encore et encore. Il est vrai que pendant un moment, nous étions toujours collé ensemble, on nous avez même demander si nous étions en couple. Avant, ça me faisait rire, mais a bien y penser, c'était limite ça, sans le sexe. Rien qu'a y repenser, j'en rigolerais.

C'est alors que sans raison, je me recule de toi, prend ton poignet, et commence a courire, tout en t'entrainant avec moi. Ta question ? J'ai le temps d'y répondre, t'en fait pas, mais pas maintenant. J'ai bien trop hâte de te refaire la blinde de câlin, avant tout ça.

Je cour, encore et toujours, et toi tu n'a rien a dire, tu me suis. De toute manière, t'es obliger de me suivre, sinon - vu a la vitesse que je cour - tu searis déja tomber par terre. L'ascenseur va très bien, mais les escaliers pour le coup vont bien plus vite. Je monte les escaliers 4 a 4, criant un petit "Viens !", avant d'ouvrir la porte de mon appartement, et te pousser dedans.

Tu me regarde, j'ai l'impression que tu ne sais pas ce que je fait. Moi non plus, juste que je sait que tu m'a manqué, et que malgré tout, tu est toujours rester aussi important pour moi. Je viens de nouveau noués mes bras autour de ta taille, et te serrer encore contre moi. Compte pas sur moi pour te lâcher de nouveau.

- Je suis ici depuis a peine 6 mois...

J'ai même répondu a ta question, cette classe que j'ai pas. Oui, 6 mois ou enfin, j'avais eu le droit de respirer, de laisser tout mes ennuis derrière moi, pouvoir faire mes recherches sur mon pays natal, pleurer, puis respirer un bon coup. Au fait, j'ai bien appris la langue, non ? Même si je préfère de loin le japonais.

Toujours aussi important pour toi ? Cette simple phrase arrive a me retirer une grosse épine du coeur, celle portée à l'intérieur de moi depuis si longtemps. On dis que le temps appaise, mais en ce qui me concerne, il n'a fait aucun effet. Je n'avais qu'une photo de toi et moi, enfin une que j'avais retrouvée il y a longtemps, et maintenant j'en est quelques unes. J'avais dans l'espoir que tu reviendrais, tu m'avais promis de ne jamais me laisser, de m'abandonner... Tu est parti, mais là, tu est devant moi... Donc tu as tenu ta promesse, non...?

Ton père... Abandonné ? J'y crois pas... Je voyais toujours ton père sourire, faire l'imbécile quelques fois aussi... Penser,e t maintenant savoir que c'est a cause de lui que toi et ta maman êtes partis... Je te serre fort contre moi a cette pensée. Et je t'en est voulut, vraiment beaucoup... Mais maintenant je comprend... Et j'aurais surement fait la même chose...

Ce que j'ai fait, depuis 6 mois ? Réfléchissons... J'ai du m'acheter un appartement, enfin une location. J'ai essayer d'avoir une copine, qui est partie tellement vite que je me souviens a peine de son prénom... Ensuite, que dire... Ah oui !

- J'ai trouver un petit chien ! Viens !

Je prend de nouveau ta main, et t'entraîne avec moi dans ma chambre. Un grand lit et dessus, un mignon petit chien. Je m'approche, m'assied sur le lit et le prend dans mes bras.

- Il est avec moi depuis que je suis venu ici.

Je te tend doucement la petite boule de poil, pour que tu puisse la prendre dans tes bras. directement, elle viens se lover contre toi. C'est juste trop mignon, et c'est encore plus mignon parce qu'elle est dans tes bras !

- Elle s'appelle Memori.

Souvenir en japonais. A cause de toi ça encore. Les souvenirs ne s'en vont jamais, c'est quelques chose que n'importe qi peut avoir, et qui est gratuit. Et en japonais, parce que mes souvenirs les plus beaux sont au Japon, et c'est toi mes souvenirs.

Je me souvenais très bien que tu adorais les animaux. Tu avais un chien dans ton ancienne maison je crois, mais comme plus de nouvelle de toi, plus de nouvelle non plus de ce petit bout. Memori se love dans tes bras, comme si elle te connaissais depuis longtemps, et que ce n'étais que de simple retrouvailles.

- Et ton chien, il vit encore ?

Je l'aimer bien, il était très joueur si mes souvenirs son bons. Doucement elle viens lécher ton visage, comme si elle avait envie de plein de tendresse. Elle a dû comprendre que tu est quelqu'un de bien, et c'est pour ça qu'elle est aussi douce.
Tu t'assied a côté de moi, tout près, et je glisse doucement un bras autour de toi, pour me reloger dans tes bras. A la minute où je t'ai vu, je n'aurais pas cru que ça m'aurais autant chambouler. Et pourtant, j'ai le coeur serrer, comme pas permis.

Tu va encore partir ?

Tu me dis alors que c'est joli, je fais un sourire et redresse les yeux vers toi. J'embrasse ta joue, tu sent encore le même parfum, c'est dingue après ces années passées loin ! A croire que tu a simplement changer de pays, mais que tes habitudes sont restés les mêmes.

- Tu as fait quoi, pendant tout ce temps...?

C'est vrai qu'on se câline depuis tout à l'heure, mais... On ne parle pas vraiment. Avec qui étais-tu, que faisait-tu, tes études, ton métier... La personne qui m'a remplacé... Ou qui ne m'a pas remplacé... J'ai le droit de rêver, non ?

- Au fait !

Je fais un grand sourire, et me redresse, te regardant dans le blanc des yeux. Là, ça m’intéresse, ce sujet.

- Tu as une copine ?

Bien sur que je lui ai bien trouvé son prénom ; Ce petit chien est vraiment n petit cadeau tombé du ciel tu sais, et dès que la tendresse de tes bras me manquais, il venait automatiquement dans mes bras, comme si il savait que j'avais besoin de réconfort. Donc ton petit chien est encore vivant ? Je suis content. Je me souviens de plein de chose, avec lui lorsque nous étions enfants, enfin... Plus jeunes.

J'adore Memori, mais lors de retrouvailles avec mon meilleur ami, je veux juste qu'elle va au coin du feu ! Enfin, pas encore allumé, mais bon ! Je la prend doucement lorsqu'elle fini de te lécher le visage, et le met sur son petit couffin, avant de revenir près de toi.

Donc pas de copine ? J'aurais mon Yuu pour moi seul... Quelle chance ! Je glisse mes bras autour de toi, encore une fois. J'ai comme l'envie de ne plus vouloir te lâcher... Quel égoïste, je vous jure. Je t'allonge, et me glisse dans tes bras, doucement. J'ai vraiment l'air d'un gosse, qui veux garder son nounours préféré.

Le nounours que je n'ai pas eu depuis tellement d'années, et qui me manquer terriblement. OUi, j'ai mes défauts, mais le plus grands est de ne pas savoir me contrôler lorsue je revois quelqu'un, que je n'ai pas vu depuis longtemps, et que j'aime beaucoup. C'est ainsi, et malgré moi, je n'arrives pas a m'en défaire.

Donc maintenant, tu travaille ? Je me demande dans quoi, car malgré tout, je n'arrives pas a me décider... Boulanger ? Mécanicien ? Peut-être même Musicien ? Non, non vraiment je n'en sais rien. Je secoue alors le visage lorsque tu me demande si je suis accompagné. Eh non, j'ai toujours eu des plans cul, mais jamais eu de relation sérieuse. Je n'y arrive pas.

- C'est quoi ton métier ?

Un métier qui te fait voyager quelques fois, qui peux te rapporter de l'argent... Je crois savoir... Traducteur international ?! ... Non, t'as toujours étais nul en langue...