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 Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !

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MessageSujet: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyMer 18 Juil - 20:18


Perfect Guy & Pretty Princess
« Be My Tigrouuuu ♥ »


« On va au zoo aujourd’hui ? S’il te plait. Je n’y suis jamais allé depuis que je suis à Ulsan ! »
Avait été mon exigence de la journée et je dois dire que cela n’avais pas été très difficile car Nich au réveil ne semblait partant pour rien.

Je me rappelle qu’une bonne partie de la soirée j’étais resté coller au téléphone. J’avais bu mais rien qui ne pouvait me détruire. Je me rappelle aussi que je n’avais pas prêté tant attention à Nich non plus car je ne me rappelle même pas quand il était parti se coucher. Dans ma tête il s’était coucher avant moi mais il n’était peut être même pas dans le lit quand je me suis glissé dedans.
Vous savez même parlez ça fatigue et après avoir raccroché j’étais épuisé et je n’ai pensé qu’a dormir. Je pense que le pire c’est que j’avais passé la soirée au téléphone avec la même personne avec qui j’avais passé mon après midi ce jour-là.

En tout cas le lendemain la réaction ne se fit pas attendre. Oui ce n’est que le lendemain au réveil que j’ai réfléchi à tout ça. Ce matin Nich avait donné plus de priorité à Valentine qui débarquait dans le lit qu’à moi. Moi j’étais là et elle bah elle débarquait et elle passait avant moi ? J’avais essayé de le tirer du lit lorsque je m’étais réveillé et que j’avais vu ses petits yeux s’ouvrir aussi mais non voilà Valentine avait aussi vu que Nich était debout et mademoiselle était venue se glisser entre nous pour s’installer. Et j’arrivais à voir quand je n’étais pas convié. NON ! Je n’étais pas jalouse d’un chat !

Je m’étais tous simplement esquivé vers la cuisine sans un mot. Je m’étais servi mon café avait pris mon verre de jus et mangeais mon pain face au vide. Je me rappelais l’existence d’une autre boule de poil dans cette maison et je remarquai que celle-ci s’était installée sous mon siège silencieusement. Je le saluais d’une douce voix et je retrouvais mon sourire. Je vins le déposer sur mes jambes et lui caressa tendrement le dessus du crane tout en terminant mon petit déjeuner. Je lui demandais s’il voulait sortir et je considérais le fait qu’il se soit redressé sur ses pattes pour un oui.
Donc je m’empressais d’aller récupérer une tenue rapide et informa Nich que j’allais sortir Doogie et disparu dans la seconde d’après.

Je bénissais Doogie d’exister et lui fis tout plein de câlin pour le remercier. On s’était à un coin d’herbe à quelques pas de la maison, il le connaissait par cœur on y venait souvent. J’avais amené sa balle aussi et je m’amusais à lui lancer pour qu’il me la rapporte c’est dans ce moment que je repensais à mes actions d’hier soir. Je m’étais aussi essayer pour le faire obéir à mes ordres et cela ne fut pas trop un désastre. Il semblait heureux de prendre l’air et je me plaisais à jouer avec lui. On fit ensuite une petit trotte jusqu’à ce qu’il se calme et marche calmement plutôt que courir dans tout les sens.
Et c’est sur le chemin du retour une affiche annonçait la venue de nouveaux animaux tropicaux au zoo d’Ulsan et cela me fit penser que je n’avais jamais mis le pied au zoo depuis que je vivais à Ulsan. Je voyais les pancartes, les flèches directionnelles mais je n’y allais pas car surement un autre magasin attirait mon regard certainement oui. Mais aujourd’hui j’étais décidé à y aller. Nich ne travaillait pas et ne m’avait pas annoncé un quelconque programme pour aujourd’hui donc il était tout à moi.

C’est pourquoi dès que je fus rentré à peine avais-je ôté mes chaussures et je sautais sur mon mari en grippant au dessus de lui.

    « On va au zoo aujourd’hui ? S’il te plait. Je n’y suis jamais allé depuis que je suis à Ulsan ! »

Je sais plus tôt je le boudais mais ca ne durait jamais longtemps. Je deposais tout plein de bisous pour le convaincre et m’étais même permis de le mordre légèrement dans le cou pour le faire réagir.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyJeu 19 Juil - 23:53


« On ne va pas au zoo aujourd’hui! On va se retrouver avec un tigre dans le jardin et je n’en ai pas envie! » Avait été ma réponse claire nette et précise à la requête idiote de ma femme. Maintenant j’allais avoir le rôle du grand méchant loup parce que je disais toujours non et pourtant c’était moi la victime hier!

J’étais revenu à la maison très tard le soir après une journée meeting avec mon agent. Je détestais les trucs de paperasses et de job de bureaucratiques. De retour à la maison, j’espérais donc que Myung Hee efface comme par magie ma mauvaise journée. Je l’avais toutefois trouvée bien étalée sur le canapé avec le téléphone à la main. Elle semblait être partie dans une grande et longue discussion. J’avais tenté de lui glisser quelques mots, mais Princesse m’avait complètement ignoré. J’avais ainsi mangé un plat décongelé seul dans la cuisine et dans le noir total. Même si je ne le faisais jamais, étrangement ce soir j’avais ressenti l’envie de lui raconter ma journée, mais elle était occupée.

La solution à tous mes problèmes quand quelque chose ne me plaisait pas? J’ouvris le frigo pour prendre une bière que j’ouvris je suis allé la boire dehors dans le jardin avant de retrouver mon lit plus tard.

Le lendemain commença mieux et j’oubliai ma mauvaise humeur quand je reçu la visite de Valentine dans le lit. Elle s’approcha de l’oreiller pour se rendormir avec moi. Notre cadeau de Saint-Valentin semblait plus apprécier mon charme que ma propre femme qui elle restait de son côté du lit. Je donnai donc toute mon affection à notre chatte tout en m’imaginant bien passer la journée au lit. Myung Hee n’avait pas été du même avis que moi. Princesse avait quitté le lit sans dire un mot. Une demi-heure après, elle quittait la maison pour sortir le chien. Je haussai les épaules pour ensuite me retourner sur le côté et tenter de trouver le sommeil. Je crois que j’avais réussi, puisque Myung Hee était par dessus-moi quand j’ouvris les yeux la seconde d’après.

« On va au zoo aujourd’hui ? S’il te plait. Je n’y suis jamais allé depuis que je suis à Ulsan ! »

« On ne va pas au zoo aujourd’hui! On va se retrouver avec un tigre dans le jardin et je n’en ai pas envie! »

Elle voulu me faire changer d’avis en me mordillant le cou et en faisant ses beaux yeux, mais c’étaient inefficaces. Princesse utilisa donc la technique des bisous, mais ça ne marcherait pas. J’étais vexé.

« Tu étais pas là pour moi hier! J’ai bu parce que je m’ennuyais! J’ai mangé seul! Tu m’as ignoré! Tu ne m’as même pas demandé comment avait été ma journée. J’ai pas envie d’aller au zoo et je n’irai pas là un point c’est tout! »

Dans la file pour acheter nos passes, je restai impassible avec les bras croisés et mes lunettes de soleil. Myung Hee tentait de me faire flancher en me faisant sourire, mais mon premier sourire de la journée n’arrivera pas grâce à elle. Je le devais plutôt à la famille de gros occidentaux dans la file pour le guichet. J’avais éclaté de rire en les pointant pour que Princesse les voie.

« Tu as vu comme ils sont moches! J’aime les gros touristes américains. Pourquoi on est ici déjà? »


En fait cela avait été très facile pour Myung Hee de me convaincre de venir au zoo. Après ma réplique où je disais que je n’allais jamais changer d’avis, elle m’avait chuchoté à l’oreille que ce soir en échange, elle serait ma tigresse. C’est pourquoi je me retrouvais à ce moment, 10h17, en queue pour attendre de payer nos entrées.

Une fois nos jolis bracelets de couleurs au poignet, on arriva au « meeting spot » toute suite après les portes principales de l’entrée. Myung Hee vit aussitôt l’enclos des éléphants. Elle me prit par la main et me tira avec elle. Pendant qu’elle regardait l’éléphanteau faire joujou dans l’eau, je m’amusai à regarder autour.

« Hey! C’est pas celle qui lis les bulletins de nouvelles à la tv? » dis-je en agrippant le chandail de Myung Hee pour attirer son attention.

À voir son regard, je jugeai que cela lui en était bien égal et elle retourna à ses éléphants. Je soupirai en essayant de m’intéresser aux animaux plutôt qu’aux touristes. Le petit jouait seul, pendant que les deux parents éléphants dormaient à l’ombre.

« J’aime ce bébé éléphant. Il est comme moi. Ceux qu’il aime l’a laissé seul et l’a abandonné pour parler au téléphone »

Myung Hee ne trouvait pas ma blague aussi drôle que moi et m’entraîna vers un autre enclos, celui des suricates. Ça me dégoutais de l’avouer mais j’aimais cet animal qui me rappelait le roi lion. Debout sur leurs pattes arrières, ils nous regardaient et un petit gros s’approcha des limites de son territoire pour venir voir ma femme de plus près. Elle fut bien sûr attendrie par la petite bête qui semblait vouloir qu’elle le prenne. Pendant que Princesse était penchée à la hauteur de l’animal et tentait de trouver une solution de ramener ce suricate à la maison, je perçu la conversation de la famille à côté de nous. La petite fille répétait à quel point elle voulait aller voir le bébé tigre pour le prendre. Lentement je posai mon regard sur Myung Hee qui me regarda avec un gros point d’interrogation à savoir pourquoi je souriais ainsi.

« Le zoo semble avoir un nouveau né dans leurs tigres et guess what! Lui tu pourras le prendre »

Ses yeux se sont aussitôt mis à briller et exigea d’aller le voir toute suite. Ben oui, j’étais têtu et j’aimais bouder, mais j’aimais aussi voir Princesse sourire et être heureuse. Je pris sa main pour l’aider à se redresser et on se dirigea vers ce sentier qui semblait mener aux tigres et autres félins.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyVen 20 Juil - 20:20

Il refusa. Sans étonnement. Ce que j’avais pensé se révéla être vrai. Il me boudait. Ca avait du bon que nos caractères soit semblable sauf pour ce point ci.
Mes gestes affectueux ne venaient pas à bout de son humeur. Je me mis à méditer un instant et comme dernier recours je lui promettais le côté le plus sauvage de ma personne ce soir s’il venait maintenant et figurez vous que sans même avoir le temps d’y penser nous étions déjà dans la file d’attentes pour acheter nos billets.

Bon malheureusement j’avais réussi à le tirer du lit mais il ne m’avait pas pardonné pour autant. J’avais eue beau m’excuser, lui dire que c’était la dernière fois, que je l’aimais et tout ce qui s’en suit son sourire n’apparut pas. C’est pile au moment où je perdais espoir que son sourire apparu. Non c’était loin d’être un sourire narquois qui soulignait à quel point j’étais faible pour me faire pardonner non c’était plutôt un sourire moqueur destiné a des touristes.

    « Tu as vu comme ils sont moches! J’aime les gros touristes américains. Pourquoi on est ici déjà? »


Je lui accordés mon regard de jugement et fis mine de ne pas avoir entendu. Il en fallait si peu pour le faire changer de mine ? Pourquoi j’y mettais tant d’effort alors ? Ah oui parce que à coup sur la prochaine fois ca ne le fera pas sourire. Ainsi était mon mari : une énigme vivante.

De toute manière peu importe. J’étais au zoo, il cherchait à ce que je l’ignore, j’allais l’ignoré et même si c’était le contraire je l’ignorerais quand même ! Mon premier focus fut sur les gros éléphants. Pourquoi ? Parce que c’était les plus proches sur ma liste d’animaux à voir bien sur. Je tirai Nich avec moi et me posta devant l’enclos appareil photo à la main.
Il y avait un bébé éléphanteau qui faisait mumuse dans l’eau et qui était totalement adorable. Dans mon attendrissement j’allais prendre une photo quand Nich m’interpella pour savoir si la demoiselle qui passait derrière nous n’était pas celle qui présentait les infos à la TV. Oui le zoo appartenait à tout le monde Nich et cette présentatrice pouvait faire ce qu’elle voulait de son temps libre je m’en fiche, qu’il m’appelle quand ca serait un sublime acteur auquel je ne résisterai pas je porterai bien plus d’attention.
En attendant je faisais comprendre par mon regard que je n’étais pas intéresser et pris enfin ma photo qui était aussi bien que celle qu’on pouvait trouver dans une suggestion de fond d’écran.
Nich revint s’intéresser aux animaux avec moi mais son commentaire me déplut fortement.

    « J’aime ce bébé éléphant. Il est comme moi. Ceux qu’il aime l’a laissé seul et l’a abandonné pour parler au téléphone »


Ok ! C’est bon ! J’étais une mauvaise épouse ! Excusez-moi ! Il allait me le rappeler combien de fois encore ? Désolé ! J’étais désolée bon sang ! C’est bon après 20h je proscris le téléphone c’est ça qu’il veut ? Je me contins et emmena Nich vers l’enclos d’à côté : Les suricates. Je n’aurais pas vue Le roi Lion je n’aurais jamais connu ces petites bêtes. Leurs têtes étaient si rigolotes en réalité. J’observais chacun d’eux jusqu’à voir l’un d’eux se rapprocher de la vitre. Je m’abaissais à sa hauteur et tentais de lui faire des signes ne pouvant le toucher. Je n’arrêtais pas de lui dire à quel point il était mignon et que je voulais lui faire des câlins sans pour autant pouvoir le faire. Et deviner qui m’interrompu de nouveau ?

Effectivement Monsieur Kim ! Qui souriait d’une façon bien étrange d’ailleurs. J’attendais encore son commentaire mais j’étais plus intrigué que tout à l’heure. Car ca ne semblait pas être de la moquerie cette fois ci.

    « Le zoo semble avoir un nouveau né dans leurs tigres et guess what! Lui tu pourras le prendre »


Je pense que des étoiles venaient de naître dans mes yeux après ces mots. J’allais avoir un tigrou. Je voulais vite le voir. Et ça je n’avais pas besoin de le dire, mon excitation laissait paraitre ce que je voulais.
Donc on se précipita vers l’enclos des tigres. Des que je les vis de loin je courais pour être plus près. Je voyais la tigresse qui marchait nonchalamment dans son enclos pendant que le tigre lui était couché dans un coin opposé. Je ne voyais pas les bébés et fit une petite moue. Je me retournais pour chercher Nich et je ne le trouvais que quelques minutes plus tard et il me faisait signe de le rejoindre. Je lui criais que je ne voyais aucun bébé et que j’étais déçue. Voyant surement que le fait de bouder me rendait lente il vint me tirer par le poignet pour m’emmener dans une grande pièce toute illuminée. Il y avait une femme en uniforme qui appartenait au zoo et j’avais tout de suite repérer les 3 petits tigres dans un petit endroit délimités par des barrières pour enfants. J’étais toute excitée que je ne tenais plus en place.

La jeune fille alla récupérer un tigre et vint me faire installer sur une chaise. Elle m’annonça que l’heureux que je tenais s’appelait Sherkan ce qui me fit sourire. Je m’amusais avec ses pattes, caressais son poil tout doux comme une vraie peluche. Les tigres avaient toujours été mon dada. Ces bêtes étaient les plus belles de la planète à mes yeux. Sherkan me montra ses dents et j’en fis de même. Je demandais par la suite si c’était possible de l’emmener avec moi.
C’était possible, il y avait seulement un questionnaire à remplir. Je fis un regard à Nich l’implorant de le remplir pour moi car je ne voulais pas quitter Sherkan maintenant. J’avais même put lui donner un biberon. Il était trop mignon ! Je regardais ses grands yeux clairs grands ouverts et souriais en lui parlant. J’étais déjà prête pour l’emmener avec moi. Mais le questionnaire révéla que nous n’avions pas l’habitat adéquat pour un tigre. Non mais elle se moquait de moi cette femme ! Si je vivais dans une réserve d’animaux je n’aurais pas besoin d’aller au zoo pour en voir ! Je ne voulais pas quitter Sherkan ! Il devait rentrer avec moi ou je devais rester ici avec lui….non là j’exagérais. Je demandais à Sherkan de dire à sa gardienne qu’il voulait rentrait avec moi comme ça je l’emmènerai car c’est sa volonté. Oui j’en étais venue au point que je voulais que le tigre parle. Mais en résultat je n’eus que des petits rugissements tout à fait adorables. Je me levais d’un bond pour donner Sherkan à Nich qu’il voit comment il était mignon. La monitrice disait que j’agissais dangereusement en le déplaçant ainsi. Mais ça va je ne venais pas non plus de le lancer dans les bras de Nich. Elle m’énervait. Je déposais des bisous sur la tète de petit Sherkan pendant qu’il était dans les bras de mon chéri et continuer de lui souffler à quel point il serait bien s’il venait avec nous. Mais la demoiselle en uniforme pensa que s’en était assez et que je devais le laisser se reposer maintenant. Mais on voyait bien qu’il ne voulait pas se reposer. Je la trouvais hypocrite elle en avait juste marre de me voir dans son collimateur.

Je ne dis rien et sortit suivit de Nich. Je passais un bras autour du sien et marmonna que j’aurai voulu repartir avec et que la fille était stupide mais me que maintenant j’avais faim. On fit malgré ma faim le tour des félins car l’envie de les voir était plus grande que ma faim. Je pus voir le beau et vaillant lion et le rapide et vif guépard. On passa une nouvelle fois devant les tigres où je découvris un nouveau qui s’était caché avant puis on parti s’installer dans un restaurant grill placer pas trop loin de la zone des félins. Et je réalisais au cours du repas que j’appréciais aussi Nich pour sa capacité à changer mon humeur. Je voulais vraiment ce tigrou mais je réussis à ne pas en faire tout un drame. Moi qui était placer en face de lui je vins glisser ma chaise à la fin du repas jusqu’à sa gauche et lui glissa un bisou rapide sur la joue puis déposais ma tête sur son épaule.

    « Merci ! Tu es le meilleur de tous ! Parce que j’ai eue un bébé tigrou même si ce ne fut qu’un instant. »


Je me redressais vivement pour le regarder de mes plus grands yeux émerveillés.

    « L’étais mignon hein ? Ce n’était pas le plus beau tigrou de la planète ? Si ! »


Je lui dis que je voulais retourner aller voir les félins et qu’ensuite je voulais voir les pandas et les crocos et qu’après il pouvait décider de s’il voulait renter ou non.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptySam 21 Juil - 22:47



Les félins se sont avérés à être plus proche que ce que je pensais et Myung Hee pu voir rapidement ses gros tigres qu’elle aimait tant. Toutefois, je préférai les observer d’un peu plus loin en allant m’accoter contre le mur le plus proche de moi. Une famille passa alors à côté de moi pour prendre la porte adjacente et je remarquai en lisant sur la porte que les bébés tigres étaient derrière cette porte en réalité. Je portai mon attention un instant à l’enclos que Myung Hee observait et je constatai bien vite qu’en effet il n’y avait pas de petits là.

Myung Hee ne tarda pas à se retourner en affichant sa moue de déception. Pour ma part je souriais victorieusement. Je savais très bien comment ramener le sourire à Princesse et ça me faisait plaisir d’avoir autant de pouvoir sur son humeur. Si je lui disais elle serait heureuse et je pouvais aussi ne pas lui dire…

Je lui fis signe de venir me rejoindre, mais elle chignait qu’elle voulait ses tigres. Je dû donc aller la chercher et la tirer avec moi jusqu’à ma trouvaille de la porte mystérieuse. On se retrouva dans une pièce intérieure et une famille s’apprêtait tout juste à délaisser les animaux. Je vis rapidement les petits félins au fond de la salle et une responsable du zoo nous invita à venir voir de plus près.

Je laissai donc Myung Hee faire joujou avec ces animaux qu’elle aimait tant. Elle eut la chance d’en prendre un dans ses bras et je vis dans son regard qu’elle venait déjà de tomber amoureuse de la bête. Même moi elle ne me regardait pas avec ces yeux-là. Malheureusement pour elle, les tigres n’étaient pas des animaux domestiques. Je n’avais pas à m’en faire et je n’allais pas me retrouver avec Sherkah dans mon jardin. Alors que j’avais cette pensée, Myung Hee demanda si elle pouvait le ramener avec elle et la dame parla d’un formulaire à remplir. Aussitôt mes yeux s’ouvrirent et ma tête criait panique. Il n’était pas question que cette bête revienne avec nous! En prenant le dit formulaire, je lui indiquai que le terrain de notre demeure ne répondait pas à tous les critères et je fus sauvé. Ma femme cajola Sherkah de longues minutes en faisant la moue avant de me proposer grandement de le prendre. Si ça pouvait lui faire plaisir…

Je l’eus dans mes bras qu’un instant avant que la responsable se fatigue et veule le reprendre en prétextant que Myung Hee était trop brusque avec l’animal. On retourna donc finalement à l’extérieur en marchant sans but précis. L’amoureuse des tigres passa son bras autour du mien en me rappelant à quel point elle aurait aimé garder Sherkah. Je levai les yeux au ciel étant juste attendri par son côté enfantin et irréaliste.

Avant de manger, on rendu visite aux lions, aux guépards et une nouvelle fois aux tigres pour ensuite crier famine. On opta pour un restaurant rapide, mais bon. Comme dessert j’eus le droit à un doux baiser de ma femme qui semblait heureuse de sa journée.

« Merci ! Tu es le meilleur de tous ! Parce que j’ai eue un bébé tigrou même si ce ne fut qu’un instant. »

Elle releva soudainement sa tête qui était couchée sur mon épaule et me regarda droit dans les yeux en revenant sur le cas de Sherkah et de sa cutetitude. Elle me fit enfin part de ses exigences soient d’aller voir les pandas, les crocos et encore les félins et que seulement après ça on pourrait commencer à penser à partir du zoo.

J’acquiesçai à sa demande et l’invitai donc à se lever de sa chaise pour se mettre à la recherche des pandas. Ce ne fut cependant pas très difficile des trouver puisqu’ils se révélèrent être la principale attraction du zoo. On lutta presque pour se faire une place près des barrières. Il y avait un panda géant qui s’amusait à faire peur aux enfants en montrant ses dents. Les autres étaient tous écrasés sous l’ombre et dormaient. Les pandas étaient ennuyants. Ce qui semblait être la mère s’occupait de son petit en le léchant le dessus de la tête ce qui se devait être le spectacle le plus intéressant à regarder. Je détournai le regard pour voir que Myung Hee encore une fois était émerveillée contrairement à moi. Il m’a alors suffit d’une simple complainte sur un ton d’enfant qui manifestait mon envie de voir les crocos et Myung Hee accepta de délaisser les gros ours noirs et blancs.

Les crocos étaient bien plus distrayants! On arriva justement au moment où les responsables de l’enclos donnaient la viande fraiche aux gros reptiles. C’était divertissant de voir ces montres se battre pour leur nourriture en la lançant dans tous les sens. Je riais même en voyant la scène, mais je me tus quand je vis que Myung Hee était plus dégoutée qu’autre chose.

« J’en veux un pareil dans notre jardin! Dis-oui, dis-oui! »

Je n’étais pas sérieux bien sûr et ce n’était que pour me moquer affectueuse de la folie de Myung Hee pour les tigres. J’eus le droit à un tout petit coup sur l’épaule de sa part car elle ne trouvait pas ma blague aussi bonne et me fit ses beaux yeux pour qu’on aille voir ailleurs, car elle trouvait que les crocos étaient moins attirants quand c’était l’heure du lunch.

C’est ainsi qu’on se retrouva de nouveau devant les félins du zoo. J’aimais bien la panthère qui menait la belle vie couchée sur sa branche d’arbre et qui échappait aux yeux des petits enfants touristes. Cet animal avait les mêmes valeurs que moi. Il était parfait. La grosse panthère laissait la femelle s’occuper des petits pendant que lui dormait en hauteur bien calmement. C’était mon idole.

Alors qu’on cherchait le jaguar qui jouait à cache-cache, une idée complètement folle me traversa l’esprit. Myung Hee qui était fâchée de ne pas pouvoir voir le dernier félin me regarda pour m’annoncer qu’elle souhaitait revoir ses tigres chéris et qu’après elle acceptait de quitter le zoo. Je lui fis signe d’y aller et que j’allais aller la rejoindre, mais que je voulais aller acheter de l’eau. Excuse ridicule oui je sais. Elle mordue néanmoins et alla voir ses tigres sans moi. Je fis un détour à l’entrée du zoo pour récupérer un formulaire et le remplir. Je retournai voir ma femme avec une copie de ce que je venais de signer. J’arrivai derrière Princesse toujours autant attentive aux tigres. Je vins à sa gauche et la taponnai avec le rebord des feuilles pour qu’elle me regarde. J’eus enfin son attention et avec mon air impassible je lui annonçai :

« Sherkah t’appartiens. Mais il restera ici. Tu parraines ton bébé tigre depuis environ 2 minutes maintenant »

Toujours avec aucune expression sur mon visage j’attendis de voir sa réaction. Elle détestait les enfants, mais elle était folle des animaux. C’était le seul moyen que j’avais de lui donner son tigre, car malheureusement même si j’étais un être humain parfait, je ne pouvais procréer pour donner la vie à une de ces bêtes.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyJeu 26 Juil - 17:00

Il ne contesta pas et on se dirigea tout d’abord vers les pandas. Etant tout nouveau ils y avaient beaucoup de monde autour d’eux. Mais on put malgré tout s’approcher des barrières avec quelques difficultés malgré tout. Ils étaient énormes et y en avait tout plein. Tout plein de grosses peluches énormes. J’aurais voulu faire un câlin à chacun d’entre eux surtout au petit bébé couvé par sa maman. Mais Nich me rappela que c’était tout mignon ne le plaisait pas forcément. Tel un enfant il me demanda à aller voir les crocos. Je capturais quelques souvenirs avant de suivre mon super mari qui s’en allait déjà.
Les crocodiles contrairement aux pandas n’avaient rien de mignon. Moi je voulais les voir dans leur art de ne pas bouger d’un poil mais malheureusement le moment où on arrivait… était l’heure du repas. C’était horrible ! Comment il se ruait pour attraper le pauvre bout de viande tombé malencontreusement dans leurs enclos.

    « J’en veux un pareil dans notre jardin! Dis-oui, dis-oui! »


Je lui fis un de mes jolis regards noirs. Il était hors de question d’avoir ca prés de la maison ! Encore heureux qu’il plaisantait. Il faisait les mêmes yeux que je lui avais faits pour Sherkan. Je le bousculais un peu pour qu’il arrête ses bêtises et lui demanda si on pouvait retourner voir les félins plutôt. Pour manger ils étaient tout autant élégant que dans leurs allures.

On vit la jolie panthère puis les jolis guépards mais le jaguar lui se faisait plus discret. Tellement que j’abandonnai même l’idée de le voir. Je demandais à Nich si on pouvait retourner voir les tigres et il accepta mais me demanda d’y aller seule. Je fronçais les sourcils. Il voulait une bouteille d’eau. Et il disait qu’il me rejoindrait. J’eus un doute mais considérait que je me prenais peut être un peu trop actuellement et parti rejoindre l’enclos des plus animaux de la planète.
Eux au moins ne se cachaient pas. Il était là chacun à leurs places montrant dignement leur infinie beauté. J’essayais de me prendre en photo à la fois le tigre et moi mais c’était peine perdue. Je m’en tenais à faire tantôt des photos de moi tantôt du tigre. Je me retournais à des fois pour voir où était Nich. J’étais tentée de partir voir d’autres lieux en attendant mais je ne voulais pas qu’il se mette à me chercher.
Mais même si je le cherchais il réussit quand même à me surprendre. Il agitait des feuilles devant moi. Ces mêmes feuilles qui avaient réussi à attirer mon attention sur lui.

    « Sherkan t’appartiens. Mais il restera ici. Tu parraines ton bébé tigre depuis environ 2 minutes maintenant »


Je le regardais cherchant à savoir s’il était sérieux ou non. Bêtement je lui demandais si c’était vrai. Et bien sur à question bête réponse bête il me dit que c’était faux et machinalement je lui frappais l’épaule pour s’être moqué de moi sachant qu’il disait bien la vérité.

Donc il avait réellement fait ça ? Il était réellement parti faire tout ça juste pour moi ? Vraiment ?
Dans ma tête ça bouillonnait de joie et je ne savais pas si c’était trop de lui sauter au cou ou non. Non je n’étais pas folle, oui je savais que ce n’était qu’un parrainage mais c’était quand même mon tigre !

    « J’ai un tigrou qui m’appartiens c’est ça ? C’est bien ça que tu dis ? Tu es parti remplir tout plein de paperasse que tu déteste juste pour moi ? Tu aimes quand je dis partout que j’ai le plus parfait des maris ? Parce que je le dirais souvent. »


Je commençais à sautiller sur place avant de finalement me jeter au cou de mon mari optant que les gestes étaient meilleur que les mots. Je n’avais jamais autant aimé Nich qu’à ce moment même. Ou si il y avait eue de nombreuses occasions où je l’avais aimé bien plus qu’actuellement mais j’étais toute excitée et je ne voulais plus le lâcher même s’il allait mourir d’étouffement sur le champ. Je lui répétais mille fois que c’était le meilleur et qu’il était bien plus parfait que ce que j’espérais et bien évidemment je le remerciais je me séparais afin de le regarder amoureusement.

    « Qu’est ce que tu voudrais en échange de ça ? Je prends tout mais n’abuse pas ! »


Il avait réussi à me mettre de bonne humeur pour toute la journée. Avant toute chose je retournais voir Sherkan et le pris en photo avant d’annoncer partout sur internet que je possédais maintenant un tigrou trop beau.

    « Tu penses qu’on peut faire pareil avec un panda ? Ou une panthère. »


Je soulignais que je rigolais et qu’un petit tigre me suffisait amplement. Je déposais une bise sur sa joue puis je l’agrippais par le bras et le tirait aux magasins souvenirs. J’achetais une peluche de tigre et une autre de panda et de panthère. J’attrapais un deuxième tigre et demandais à Nich s’il pourrait l’emmener partout avec lui quand il partait à l’étranger pour surveiller le lit où il dort sans moi. Son regard me força à reposer rapidement la peluche où je l’avais trouvé. Je marmonnais que ça pouvait bien remplacer Valentine aussi, mais n’insista pas plus. Il paya pour mes peluches et on quitta le zoo.

    « Bon vue que je suis la méchante qui t’as trainé jusqu’ici et que tu es le prince qui m’a offert un tigre je te laisse le choix de choisir ce qu’on fait maintenant. Mais tu peux aussi décider de me déposer à la maison ou non plutôt au centre commercial et de continuer ta journée sans moi aussi. »
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyLun 30 Juil - 14:03


Après un court silence de sa part à me regarder confuse, elle me demanda si j’étais sérieux avec mon histoire de tigre. Et je ne pu m’empêcher de me moquer d’elle en disant que c’était faux. Sa question était si stupide. Princesse répliqua en me frappant l’épaule ce qui eut plus l’effet de me pousser d’un pas vers l’arrière plutôt que de me faire mal.

Je mis mes mains dans mes poches en déviant le regard de mon épouse. Je regardai les tigres en me disant que j’allais bien regretter mon geste tôt ou tard, car j’allais devoir l’accompagner au zoo plus souvent et payer les jolis comptes qui allaient arriver par la poste, mais je haussai les épaules. Je n’avais qu’à préserver mon cellulaire plus de 3 mois pour payer ce tigre.

« J’ai un tigrou qui m’appartiens c’est ça ? C’est bien ça que tu dis ? Tu es parti remplir tout plein de paperasse que tu déteste juste pour moi ? Tu aimes quand je dis partout que j’ai le plus parfait des maris ? Parce que je le dirais souvent. »

Je me contentai de faire oui de la tête à répétition à chacune de ses questions et spécialement quand elle mentionna que j’étais le plus parfait des maris. J’étais la perfection incarnée quoi. Myung Hee s’est ensuite mise à sautiller partout en réalisant la nouvelle et elle se jeta finalement à mon cou pour ainsi confirmer que cette folle qui sautait partout me connaissait. C’est bon j’étais humilié. Princesse n’avait jamais eu de mal à exprimer ses émotions quand nous étions en public, mais moi je préférais rester discret. Pendant qu’elle répétait à quel point elle m’aimait, je tentai de lui faire comprendre de se calmer et de cesser de m’étrangler. Elle me permit enfin de respirer normalement quand elle me relâcha et qu’elle me demanda ce que je voulais en échange. Myung Hee était prête à exécuter n’importe quoi à condition que je n’abuse pas. J’aimais son offre, mais je n’avais pas acheté ce tigre pour espérer avoir quelque chose en retour.

« Tu penses qu’on peut faire pareil avec un panda ? Ou une panthère. »

Rajouta t-elle lorsqu’elle était en train de mettre sur internet la photo qu’elle venait tout juste de prendre de Sherkah. J’eus presque peur, mais elle me rassura qu’elle faisait une blague. On fila finalement à la boutique souvenir ce qui me réjouissait, car après ça serait le chemin de retour à la maison et je retrouverais mon petit tigre à moi; Valentine. Myung Hee eut le droit à une peluche de tigre bien évidemment et deux autres; une vraie gamine! Je lui fit un regard noir quand elle me proposa de doubler l’achat de la peluche du tigre pour que je la traine partout avec moi quand je pars travailler. Princesse reposa rapidement le jouet là où elle l’avait pris et j’allai payer.

« Bon vue que je suis la méchante qui t’as trainé jusqu’ici et que tu es le prince qui m’a offert un tigre je te laisse le choix de choisir ce qu’on fait maintenant. Mais tu peux aussi décider de me déposer à la maison ou non plutôt au centre commercial et de continuer ta journée sans moi aussi. »

Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire encore, mais pendant que je pensais, on regagna la voiture au beau milieu du stationnement. À l’intérieur, c’était un vrai sauna. Je poussai un soupir et je me dépêchai de démarrer le moteur pour mettre l’air climatisé. Alors que j’allais pour faire marche arrière, je m’arrêtai brusquement dans mon élan et je regardai Myung Hee avec un énorme sourire. Je savais ce que je voulais faire! Elle voulu savoir et je ne mentionnai que ça :

« Bateau de papa »

Je ne demandai pas son avis et je me mis en chemin. Je ne me dirigeai toutefois pas vers la plage. Avec notre dernière escapade de l’été dernier, mon père ne cachait pu de clef sur le bateau. On devait donc aller lui dérober ses clefs à la maison.

Heureusement, ce n’était pas trop loin d’ici et on arriva rapidement devant la maison de mon père. J’arrêtai le moteur en je restai dans la voiture pour prendre une grande respiration et me donner le courage d’aller le voir. Mais je voulais ces clefs coûte que coûte! Je me tournai vers Myung Hee qui attendait que je fasse le premier pas en sortant de la voiture.

« Je te mets en charge de divertir mon père s’il est là pendant que je cherche les clefs. Il t’aime tellement de toute façon, il va préférer te parler à toi plutôt qu’à moi »

Sans attendre son approbation, je suis sorti dehors et Myung Hee ne tarda pas à contourner la voiture pour venir me rejoindre devant la porte. Je frappai sur celle-ci avant de me tournai soudainement vers Princesse.

« Ahh oui j’ai oublié un détail. S’il te demande à combien de mois que tu es rendue, euh c’est de ma faute. J’ai pas voulu admettre à mon père que tu avais pris du poids et que j’avais épousé une grosse. J’dois dire que ça me faisait rire aussi de lui faire croire ce mensonge »

J’eus le droit à un coup de doigt sur l’épaule qui fut bien plus fort que celui du zoo de tout à l’heure. Là je l’avais vraiment contrariée et étrangement ça me faisait rire. Je lui rappelai qu’elle avait dit il n’y a même pas une heure que j’étais le plus parfait des maris, mais elle se mit à bouder. Je me contentai de lui donner un baiser sur le front avant que ma belle-mère vînt finalement ouvrir la porte. Je lui présentai mon sourire le plus hypocrite en annonçant une petite visite surprise. Mon père arriva derrière pendant qu’on rentrait dans le hall et je me dépêchai de dire que je ne venais que chercher un film que j’avais laissé ici. Je poussai Princesse dans le bas du dos pour l’avancer plus près de mes parents.

«Et Myung Hee s’ennuyait tellement de vous! Je vous laisse je monte à l’étage »

Et bien méchamment, j’abandonnai Princesse à mes parents en camouflant mon fou rire. Maintenant je devais trouver les clefs le plus vite; une petite séance de bronzage m’attendait avec un bateau.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyJeu 2 Aoû - 19:31

    « Bateau de papa »


Voici sa réponse. Ni plus. Ni moins. Mais rien que ces mots me suffisaient. Il faisait trop beau aujourd’hui pour ne pas profiter du soleil.
Seulement j’aurais bien aimé qu’il précise qu’on devait d’abord passez voir son père. J’aurai pu me préparer moralement. Non pas que je n’aimais pas son père mais je me préparais toujours à ne pas dire n’importe quoi en sa compagnie.

La maison paternel de mon mari apparu enfin et Nich se gara à quelque pas. Il inspira profondément avant de me regarder. A l’observer j’eus un léger sourire car il était mignon tout le temps mais ce sourire retomba vite.

    « Je te mets en charge de divertir mon père s’il est là pendant que je cherche les clefs. Il t’aime tellement de toute façon, il va préférer te parler à toi plutôt qu’à moi »


Pourquoi moi ? Qu’est ce que j’allais lui dire à son père moi ? Je souhaitais de tout cœur qu’il ne soit pas là. Tout d’un coup j’étais même prête à attendre Nich dans la voiture. Mais…c’est vrai qu’il m’aimait tant son père ? Je ne m’en doutais pas et j’en étais quand même flattée. Malgré tout je ne voyais pas de quoi parler.
Je n’eus même pas le temps de protester puisque Nich sortis de la voiture juste après ses mots. Je suis donc sorti rapidement de la voiture pour le rejoindre.

    « Ahh oui j’ai oublié un détail. S’il te demande à combien de mois que tu es rendue, euh c’est de ma faute. J’ai pas voulu admettre à mon père que tu avais pris du poids et que j’avais épousé une grosse. J’dois dire que ça me faisait rire aussi de lui faire croire ce mensonge »


J’ouvris grands les yeux. Dites-moi qu’il était en train de rire ! Il n’a pas put dire ça à son père ! Ha ! Il m’énervait ! Je le détestais ! Je ne savais pas quoi dire ni faire d’ailleurs ! Je n’étais ni grosse ni enceinte ! Mais lui c'était un idiot et un vrai ! Je le poussais du doigt avant de serrer les poings. Il me rappela que plus tôt j’avais dis que c’était le plus parfait des maris. Oui eh bien il l’était…il ne l’était plus ! Voilà ! Ou juste à moitié…parce que je ne me lassais jamais de ses petites attentions pour me calmer.

La porte s’ouvrit sur la belle-maman. Malheureusement je vis aussi le père arriver derrière et je me demandais vraiment qu’est ce que j’allais faire. Mais cette question ne se posa pas à Nich il prétexta devoir récupérer un film affirmant que je m’ennuyais de mes beaux parents il me poussa vers eux et disparu à l’étage. Voilà j’étais livré à moi-même maintenant.
J’avais suivi Nich du regard avant de reposer doucement le regard sur beau-papa. J’eus un léger sourire et il m’invita à venir au salon. Il venait à peine de terminer de manger donc il me proposa un café.

La belle mère toujours fidèle à son poste exactement à la même place que la dernière où je l’avais vue : près de son mari en me fixant. Je me contentais de fuir son regard chaque fois qu’il se posait sur moi.

Le père demandait pourquoi j’étais si silencieuse car cela ne me ressemblait. J’avouais que je me sentais un peu mal d’être venue ainsi à l’improviste et que j’avais un peu peur de déranger. Il affirma que non mais qu’il était surpris. Bêtement je lui demandais comment cela se passait à son travail. Ce qui monopolisa une bonne partie du temps. Je guettais de temps en temps le cadre de la porte espérant que Nich surgisse mais c’était vain.
Le père de Nich voulait revoir mon père. Je promettais que j’allais en parler et que je le tiendrais au courant. La belle-mère demanda à comment était le quotidien depuis que nous étions mariés Nich et moi. Et apparemment dire que tout allait pour le mieux ne suffisait pas. Mais je ne voyais pas trop ce qu’elle voulait savoir de plus. Quand on me demande comment ça va, eh bien ca va soit mal soit bien. Si ca va mal on explique mais si ca va bien je ne vois absolument pas ce qu’on peut dire de plus. Mais je me contentais de sourire gardant ma pensée pour moi.
On retourna donc dans le sujet du travail. A quand j’allais reprendre l’entreprise, pourquoi je ne m’y mettais pas dès maintenant, est ce que je comptais être une femme au foyer. Je n’avais que des réponses brèves. Ce n’était pas des sujets auquel je pensais souvent. J’eus aussi droit au speech que Nich aurait pu faire beaucoup plus de choses de sa vie s’il n’était pas parti ainsi. A ce moment je contemplais à quel point le café pouvait être beau et qu’il allait très bien avec cette tasse à café. Beau-papa demanda si je voulais aller rejoindre Nich mais j’affirmais que non car je ne voyais pas assez mes beaux-parents. Je proposais même d’aller faire du shopping avec ma belle-maman quand elle le pourrait. Puis le silence se réinstalla. J’en terminais même rapidement ma tasse pour m’empêcher de soupirer.
J’observais les nombreux diplômes au mur quand ENFIN Nich apparu. Je me levais d’une traite et le rejoins. Je lui pinçais légèrement la taille car il avait été trop long à mon gout puis je continuais ma route vers l’entrée.

Etrangement Nich n’avait pas trouvé son film. Mais sans étonnement ça n’intéressait pas son père. Je les remerciais pour le café. Et rappela que je devais appeler à la fois pour que mon père rencontre celui de Nich et pour prévoir un jour pour le shopping puis on reparti.

A peine la porte d’entrée refermer derrière nous je frappais Nich à l’épaule. Y avait intérêt qu’il ait ces foutues clés ! Une fois dans la voiture je le refrappais de nouveau.

    « Me laisse plus toute seule avec tes parents ! C’est très pesant les silences en leur compagnie. Mais je suis très heureuse que ton père m'apprécie ! »


Bah oui ! C'est que je plais aux hommes de tout âge et pas qu'avec mon physique ! Bon oui surement que mon père aidait beaucoup aussi mais il m'appréciait quand même non ?
A peine Nich eut démarré que je le frappais une troisième fois sur l'épaule prétextant que je ne pouvais pas m’arrêter à seulement deux coups et que trois c’était mieux. Puis je fis mine de rien et je dépoussiérerai son épaule en m'excusant avant d’y déposer ma tête.

    « J’espère que tu les as ces clés. Sinon je te croque ! »
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyMar 14 Aoû - 23:21

Je n’avais pas tardé à monter à l’étage pour fuir mes parents, mais aussi pour ne pas rire au visage de Myung Hee. Une fois en haut des escaliers je me retournai vers la scène que j’admirais de haut; mon père, mon affreuse belle-mère et Myung Hee qui allait devoir les supporter pendant que j’étais occupé ailleurs. Je me mordis le côté de la main pour étouffer mon rire tout en me dirigeant vers le bureau de mon père plutôt que ma chambre comme je l’avais laissé entendre. Sans faire de bruit, j’ouvris les deux grandes portes qui donnaient dans le repère secret de mon vieux. Tel un ninja, je m’y suis introduit, mais tel un idiot je laissai tout trainer sans rien replacer les papiers et objets que je déplaçais. Je fouillai dans les tiroirs, sous le bureau, sur les dessus d’étagères et même dans son portefeuille. Les clefs n’étaient pas ici. Je me suis donc assis sur la chaise en m’enfonçant bien dans celle-ci avant de regarder le plafond. Où il pouvait bien cacher ça? Le temps n’avait pas passé et ça ne devait faire que trois minutes que je m’étais absenté. Je me suis mis à sourire diaboliquement en imaginant Myung Hee seule en bas. Je tournai en rond avec la chaise plusieurs fois en me disant que ma femme pouvait bien attendre encore un peu.

Quand je jugeai que j’avais assez fait attendre la pauvre princesse en détresse, j’ouvris le premier tiroir du bureau et je sorti le portefeuille. J’en pris une pille de billets que je mis dans mes poches avant de quitter nonchalamment la pièce. Reprenant les escaliers, je passai devant l’entrée par où nous étions rentré et après avoir fait plusieurs pas devant la porte d’entrée, je fis marche arrière subitement et tournai lentement la tête vers le support accroché au mur pour y voir les fameuses clefs de bateau que je cherchais. Je les pris d’un mouvement vif de la main avec ce sourire malin en coin. Elles allèrent retrouver l’argent nouvellement emprunté sans préavis de mon père et je suis finalement aller sauver Princesse dans le salon. Aussitôt les pieds dans le salon, aussitôt Myung Hee se tenait debout et prête à partir. Elle se colla à moi en affichant toujours son plus joli sourire hypocrite pour ne pas réveiller la curiosité de mes parents et elle m’attaqua sauvagement en me pinçant la taille ce qui me fit sursauter. Pendant qu’elle les remerciait pour le café, je lui faisais un regard noir pour son dernier geste.

On ne se traina pas les pieds et en deux temps trois mouvements, nous étions dehors. J’eus droit à un coup sur l’épaule alors que je n’avais pas encore ouvert la bouche. Voyons, je n’avais pas mérité ce coup. On regagna la voiture et je sentis le regard de Myung Hee sur moi.

« Me laisse plus toute seule avec tes parents ! C’est très pesant les silences en leur compagnie. Mais je suis très heureuse que ton père m'apprécie ! »

Je roulai les yeux en me disant qu’elle exagérait un peu. J’étais certain qu’il avait passé tout son temps à la louanger et dire à quel point elle pouvait être plus fantastique que moi. J’ignorai son dernier commentaire en démarrant la voiture en me disant que ça lui faisait juste plaisir de se plaindre et que ce n’était rien de sérieux. Mais alors que je posai la main sur le bras de vitesse du véhicule, je reçu un autre coup sur l’épaule qui me prit aussi par surprise. Je lui faisais un regard accusateur pour savoir cette fois qu’est-ce que j’avais faite de mal et elle argumenta simplement que ce n’était jamais deux sans trois. Princesse fit ensuite son innocente en me flattant l’épaule et y déposer sa tête. Ignorer, je devais simplement l’ignorer. Ce n’était pas comme si elle m’avait déplacé l’épaule non plus.

« J’espère que tu les as ces clés. Sinon je te croque ! »

Je fis durer le suspense quelques secondes le temps que la voiture se retrouve dans la rue. Je me contentai de lui répondre qu’elle n’avait qu’à fouiller dans les poches de mon pantalon si elle voulait connaître la réponse. Ne lui laissant pas cette joie, je sortis moi même les clefs et je les laissai tomber sur ses cuisses.

On était arrivés à la plage d’Ulsan après être passé rapidement à la maison pour ramasser le strict nécessaire. Bien sûr, la plage était bondée de gros touristes américains, mais ça m’était bien égal, puisque nous on allait prendre le large. On passa malgré tout par la plage pour se rendre vers le quai et j’en profitai pour me venger des trois coups de Myung Hee en la prenant par la taille et la tirer avec moi dans l’eau. Toujours habillés, je la maintenais assise dans le sable pour continuer de mouiller le plus possible sa belle chevelure. Cependant, tel un méchant furby, Myung Hee gagna une force surhumaine dans l’eau et elle me plaqua dans l’eau à son tour avant de se défaire de mon emprise et filer sur le sable. Elle se mit à courir vers le bateau pendant que je devais rattraper la distance entre elle et moi.

Princesse arriva la première au bateau et alla s’y réfugier en prenant déjà place de dans. Les jambes allongées sur le siège à l’opposé, elle enfila ensuite ses lunettes soleil en passant une main dans ses cheveux. Ça faisait très pose calendrier. Je me chargeai de détacher les cordes qui retenaient le bateau au quai et je m’appropriai le volant. Une fois que quelques mètres furent faits, je retirai mon chandail pour le lancer derrière la tête de Princesse qui me faisait dos. Elle se retourna bien sûr, mais je ne pu lire dans son regard son expression, puisqu’elle avait ses stupides lunettes.

« Viens donc à côté de moi, jte promet de ne pas te faire passer par dessus bord »

Je continuai de mener le bateau jusqu’à ce qu’on arrive au large. J’arrêtai alors le moteur et j’annonçai à Madame Cho que sa séance bronzage pouvait commencer. Le ciel était dégagé et le soleil tapait sur la peau. Je laissai Myung Hee aller sur le bout du bateau et s’allonger à sa guise pendant que j’en profitai de ce moment où elle ne me prêtait pas attention pour me glisser dans l’eau en descendant par l’arrière du bateau. Je nageai sous l’eau jusqu’au bout, mais je restai caché près de la coque. Quand j’entendis Myung Hee se relever sûrement car elle venait tout juste de remarqué mon absence, je m’accrochai les deux mains sur le rebord bateau.

« Booo! »

Non c’était un échec. Elle s’était retournée lentement vers ma petite tête qui dépassait et devait être en train de me juger. Je soupirai en la laissant à sa bronzette et je disparu à nouveau sous l’eau. Je rebondis ensuite pour lui dire l’idée qui venait de me passer par la tête.

« Quand le soleil sera couché, on pourrait continuer au large et s’arrêter à un quai d’une ville voisine. Une petite escapade imprévue ça te dit? »


J’affichai un énorme sourire en me disant que je devais donner l’air d’un gamin de 6 ans. C'est pourquoi je sortis rapidement de l'eau pour aller me déboucher une bière qui était dans la glacière (cooler) sous un banc. Certes, la bière était chaude depuis le temps qu'elle était là, mais je retrouvais un peu ma virilité soudainement.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptySam 18 Aoû - 20:37

Il ne me répondit pas dans l’instant, enfin il ne répondit pas du tout à vrai dire. Je sus qu’il avait les clés quand il me les lança. Je ne rajoutai rien puisque j’étais impatiente de me retrouver sur le bateau. Evidemment que je l’aimais ce bateau !
On passa rapidement à la maison de quoi récupérer ce qu’il nous fallait pour aujourd’hui et hop nous étions partis direction la plage. Sans étonnement celle-ci était bondée il faisait plutôt beau aujourd’hui ça aurait été bête de ne pas en profiter. Mais j’étais bien heureuse qu’on ne s’installe pas sur la plage car à coup sur que j’en serai reparti de mauvaise humeur.

On passa quand même par la plage en longeant la mer les pieds dans l’eau. Et Nich profita de ce moment pour m’agripper par la taille pour me faire tremper dans l’eau. Il me maintenu les fesses à terre tout en continuant de faire profiter à mes cheveux l’agréable sensation de l’eau. Il me faisait rire mais je le détestais ! Miraculeusement je réussis à renverser la situation et à l’allonger sur le sable à ma place et j’en profitai pour m’enfuir en riant.
J’étais la première à grimper à bord du bateau et m’étais ruée sur le siège. Avec mes lunettes de soleil sur le nez je n’avais pas perdu de temps pour m’installer. J’étais prête à ne plus bouger jusqu'à ce qu’une certaine personne me balance son haut à l’arrière de la tête. Je me redressais en le regardant attendant la raison de ce geste totalement inapproprié à mon égard. Ca devait être valable, le soleil et moi faisions à peine connaissances à cet instant et monsieur Nich nous avais sauvagement interrompu !

    « Viens donc à côté de moi, jte promet de ne pas te faire passer par dessus bord »


J’étais à deux pas de lui…pourquoi je devais me déplacer jusqu’à lui ? En plus il venait de m’agresser avec son t-shirt. Je ne voulais pas ! Mais je vins quand même parce que je n’ai aucun contrôle sur moi-même. En moins de deux j’étais à côté de lui et je le couvrais d’attention et d’affection.

Une fois qu’on fut assez loin du quai Nich stoppa le bateau et m’annonça que je pouvais aller maintenant prendre soin de moi. Je me dirigeais donc à l’avant du bateau m’installé encore plus confortablement que tout à l’heure étant sur que je ne bougerai plus désormais.
Mais au bout d’un certain temps je remarquais que personne ne venait me déranger. Je ne disais pas que Nich avait cette fâcheuse manie de ne jamais laisser les gens tranquilles mais c’était beaucoup trop calme sur le bateau. Je me redressais légèrement pour regarder autour de moi mais ne voyant personne je me levais.

    « Booo! »


Je me retournais en direction de la voix que je connaissais que trop bien et je penchais ma tête sur le côté en le regardant. Il n’avait pas disparu et allait bien semble-t-il. Et à peine m’étais je allongé de nouveau qu’il réapparu.

    « Quand le soleil sera couché, on pourrait continuer au large et s’arrêter à un quai d’une ville voisine. Une petite escapade imprévue ça te dit? »


Je hochais la tête en signe d’approbation et me concentra de nouveau dans mon bronzage. Mais le pschitt d’une bière attira mon attention et en moins de temps pour y penser je me retrouvais face à Nich. Avec mon plus joli sourire je le complimentais pour sa sexitude et vins demander une gorgée de sa boisson que je pris moi-même finalement sous le regard noir de mon mari. Je passais ensuite mes bras autour de sa taille et mis mes lèvres en avant, en restant la plus mignonne possible je quémandais encore pour un bisou. Désolé c’était instinctif si j’étais proche de lui il me fallait un baiser même pour un très court instant il me fallait cette petite douceur.

    « Viens bronzer avec moi… » Demandai-je avec ma voix la plus mielleuse.


Je lui montrais ce que le soleil avait déjà fait de joli sur ma peau en lui montrant la légère trace de maillot qui se dessinait. Je lui demandais s’il trouvait ça beau puisque maintenant son avis était très important. Puis je regardais mon ventre en le caressant d’une main me rappelant sa mauvaise blague de toute à l’heure.

    « Tu me trouves grosse c’est vrai ? »


Il devait me trouver grosse pour avoir sortie une telle blague. Tant pis. Je déplaçais mes bras de la taille à son cou et insistait pour qu’il vienne bronzer avec moi et cette fois-ci ce n’était plus une proposition je voulais Nich à côté de moi, pour lui parler, jouer avec ses doigts, l’observer et le faire sourire.

Je le guidais jusqu’à l’avant du bateau et lui faisais signe de s’allonger devant moi. Je partis farfouiller dans mon sac en quête de mon huile de bronzage. Oui j’étais d’humeur à le chouchouter et à lui faire des massages. Et avec toute l’excitation qui m’habitais-je lui demandais s’il voulait un massage de ma part puis sans même attendre réelle réponse de sa part j’étalais l’huile. Et mes mains suivirent par un léger effleurement de sa peau suivi de légère pression le long de ses hanches en faisant des petits ronds avec mes pouces. Je remontais pour masser ses épaules. Je continuais tout doucement sans parler, bah oui je m’appliquais à la tâche. Quand j’en eus terminé avec son dos je m’attardais surs ses bras puis sur ses mains. Une fois le tout fait je lui demandais de se retourner, j’installais sa tête sur mes jambes et la massa elle aussi. Un service complet qu’il aurait. J’y prenais grand plaisir à laisser glisser mes doigts sur sa peau et puis j’étais certain que ça ne le déplaisait pas surtout pas avec les mots doux et amoureux que je lui murmurais. Je terminais mes petits soins par un bisou sur son front et m’allongea à côté de lui pour profiter des rayons moi aussi.
Et comme je ne voulais pas qu’il parte faire autre chose je m’étais accaparer sa main pour jouer avec. J’y rajoutais de temps à autres des questions sur lui et son caractère en lui demandant sa réaction dans telle ou telle situation ou en demandant ce qu’il préférait en général pour encore mieux le connaitre. Après s’être reposé j’eus l’envie de me baigner car j’avais plutôt très chaud.

    « Tu veux te baigner un petit peu avec moi avant de prendre encore plus le large ? Tu n’as pas le droit de refuser de toute façon et je te connais tu ne le feras pas. »


Je partis la première dans l’eau pour voir la température qui n’était pas tant mauvaise et Nich me rejoint. Sans perdre notre habitude on s’est chamaillé, on s’est jeté de l’eau, on a ris, j’ai tenté de le faire couler en vain, et j’ai surtout bien ris. Je l’ai aussi charmée parce que l’eau ne faisait ressortir que nos meilleurs atouts. Il a cédé à mes charmes après m’avoir fait languir et en résumé ça avait été une bonne baignade.
Et comme le soleil commençait aussi à se fatiguer de nous éclairer on retourna dans le bateau avant qu’il ne fasse trop frais et comme prévue on prit le large pour le prochain port.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptySam 25 Aoû - 0:53

Je pris une bonne longue gorgée en prenant à peine le temps de savourer le goût. Quand je rebaissai la tête et que j’ouvris les yeux, je vis deux autres gros yeux globuleux qui me fixaient. Myung Hee me regardait en souriant et je savais que ma fin était proche. Princesse prit ma bière des mains comme je l’avais prévu. Pourquoi je la laissais faire? Parce que j’étais gentil tout simplement. Elle me vola une gorgée avant de délaissai la canette et passer ses bras autour de ma taille. Princesse quémanda un baiser que je ne pu lui refuser. Ses lèvres goutaient la bière. C’était un combo gagnant. Myung Hee + bière.

« Viens bronzer avec moi… »

Non ça ce n’était pas un combo gagnant par contre. Nich + bronzage = trouble de l’attention. Je n’avais jamais été capable de rester calme plus que 5 minutes dans toute ma vie. Elle en profita pour me montrer les résultats hâtifs de son bronzage, mais je me gardai mon commentaire. Personnellement j’aimais mieux les filles avec un teint blanc. Elle me demanda mon avis que je ne lui donnai pas car elle posa son attention aussitôt ailleurs, soit son ventre.

« Tu me trouves grosse c’est vrai ? »

Je levai les yeux vers le haut en réalisant que j’aurais dû me taire plus tôt. J’avais presque oublié que ce sujet était tabou avec les filles. Princesse me tira avec elle en oubliant presque je l’avais traité de grosse plus tôt et elle voulait que je la suive jusqu’au deck. Encore une foi, je me laissai faire car j’avais besoin d’attention. Je me laissai presque tomber sur le nez du bateau en me roulant plusieurs fois sur moi-même étant paniqué par la chaleur bouillante qui rentrait en contact avec ma peau. Myung Hee voulait me faire rôtir tel un petit poulet? Alors que je tentai finalement de me relever parce que je venais de changer d’idée et que je voulais regagner l’eau fraiche, je pris appui sur mes paumes et un peu comme si je voulais faire un push-up, je me redressai, mais Myung Hee m’obligeant à me rallonger et je me lamentai un instant de la chaleur. Je voulais retourner dans l’eau!

Myung Hee ne me laissa pas filer aussi facilement et je baissai toute ma défense quand je sentis ses mains se poser sur mon corps. J’avais quand même le droit à l’une des rares fois que Myung Hee accepterait de me faire un massage. Je fus en quelque sorte sa poupée de chiffon pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que je sente ses lèvres se poser sur mon front. J’ouvris enfin les yeux pour y voir que Princesse voulait maintenant elle aussi profiter du soleil. Elle glissa ensuite sa main dans la mienne et je compris rapidement pourquoi elle venait de me faire prisonnier de son emprise redoutable è 5 doigts. Princesse se mit à me poser des questions que je jugeais être des pièges. Elle me demanda qu’elle serait ma réaction dans telle ou telle situation. Je détestais me projeter dans ce genre de moment. J’étais impulsif. Il ne fallait donc pas me demander d’anticiper mes actions.

Je crois que mes réponses vagues l’ennuyaient, puisque peu de temps après, Myung Hee me demanda si je voulais me baigner avec elle. Comment m’empêcher de sourire? C’est sûr que je le voulais. L’eau c’était plus mon truc contrairement à la petite bronzette. J’attendis de voir si Myung Hee était sérieuse et je compris que oui seulement quand elle y trempa un orteil. J’allais donc la rejoindre, mais je trouvais que Princesse prenait trop de temps avant de sauter à l’eau. Je me suis mis à la pousser un peu pour lui faire perdre équilibre, mais il n’y avait rien à faire. Cette têtue était collée au bateau. On s’est donc chamailler longtemps avant que j’abdique le premier. J’attendis qu’elle ait sa défense baisser par contre pour la prendre par la taille et l’entraîner avec moi dans l’eau froide. J’eus le droit toute suite à sa réplique quand elle m’éclaboussa le visage. Je ne m’étais pas laissé faire pour autant et on tenta de tuer l’autre dans l’eau à tour de rôle. C’était ce qui était amusant avec Myung Hee. Nous avions tous les deux le même caractère têtu et combattif, ce qui faisait qu’il était toujours difficile de prévoir qui serait le vainqueur de nos disputes affectives. Nos jeux d’enfants prirent fin cependant quand je succombai bien malgré moi le premier à ses charmes. En prenant appuie sur le bateau pour ne plus avoir à nager et éviter de couler, on a fini comme toujours par s’embrasser près de l’embarcation en oubliant parfois qu’on était encore sur un lieu public en quelque sorte.

Ce fut seulement lorsque le soleil se fit timide qu’on décida de laisser toute l’eau aux petits poissons et regagner le bateau. À bord, j’enroulai Princesse dans une très grande serviette de plage avant de moi aussi me couper du froid avec une serviette. Puis, me disant que je prendrais bien une autre bière, je regardai en direction de Myung Hee et une idée diabolique me traversa l’esprit. Je pouvais bien la laisser conduire le bateau de mon père pendant que j’allais boire. Si elle causait un accident, ce n’était pas moi qui perdrais un moyen de transport luxueux. Je n’avais rien à perdre.

Je pris donc la main de Myung Hee et sans dire un mot je lui donnai les clefs. Avec un sourire, j’allai récupérer une nouvelle cannette que j’ouvris sans plus attendre. Je pris possession du siège à gauche du conducteur et je m’allongeai les jambes sur le tableau de bord bien pénard pour boire ma bière. Princesse ne l’entendait pas comme moi par contre. Elle me fit presque grogner de rage quand je la fis m’imiter en prenant le banc réservé au conducteur et qu’elle s’ouvrit une bière qu’elle se mit à boire. Je me redressai en la regardant contrarié et presque déçu.

« Ya! Tu devais conduire. Tu n’as pas le droit! Ahhhh… »

Je me relevai et lui fis signe de bouger de là. On s’échangea de sièges pendant que je me disais que Myung Hee avait bien appris comment répliquer avec moi. Je devenais fou à l’idée qu’il y avait peu de temps, j’avais encore le pouvoir dans le couple. Elle m’était soumise et depuis que je répondais à tous ses caprices, j’étais presque devenu son esclave. J’échappai quelques murmures entre mes lèvres pour faire part de mon mécontentement en démarrant le moteur du bateau.

Selon les cartes à bord, nous étions à peine à 1h du prochain quai, mais puisque j’étais vraiment recalé en sens de l’orientation sur l’eau, je ne pouvais pas trop dire si j’avais raison de penser qu’on se trouvait actuellement là sur la carte. J’y allai donc presque par essai erreur. Toutefois, je pouvais très bien faire confiance à mon instinct, puisqu’on arriva à bon port après seulement 40 minutes. Oui j’avais fait un peu de vitesse, mais je mettais ça sur le dos de l’alcool. Ben oui, une bière ouverte ne pouvait pas se gaspiller. J’avais été obligé de la caler avant de partir à la découverte de nouvelles terres avec ma fidèle acolyte Myung Hee qui prenait du bon temps sur le banc à côté de moi.

Alors qu’on approchait des quais, je fus forcé de ralentir par principe de savoir vivre et pour ainsi éviter de faire des vagues à la pourvoirie. Je tournai la tête vers la gauche quand on passa près d’un autre bateau avec un gars et sa chixe. Ils nous faisaient de l’attitude, mais franchement leur petit bateau ne faisait pas le poids face au nôtre. Et puis sa connasse de copine semblait être une fille ramassée sur le bord de la rue. Toutefois un petit détail attira mon attention et titilla. C’est seulement lorsqu’on eut attaché les cordes du bateau que je révélai mes pensées à Myung Hee.

«Au fait, j’avais tord. Ce n’es pas vrai que tu es grosse. Je trouve même que ta poitrine est devenue insignifiante comparativement aux autres filles »

En croisant son regard et avec mon expression neutre qui donnait de la crédibilité à mes paroles, je passai à côté de Myung Hee tout en lui demandant si allait envie de manger quelque chose. La pourvoirie semblait posséder un petit restaurant très chaleureux avec des mauvais chanteurs invités et beaucoup de monde saouls.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptySam 1 Sep - 22:49

Après m’avoir gentiment entouré d’une serviette bien confortable Nich prit ma main pour y glisser les clés du bateau.
A moi ? Les clés du bateau ? Pourquoi ?
Je le suivis du regard pendant qu’il se récupérait une bière et qu’il s’installait paisiblement sur le siège parallèle à celui du conducteur. Dans tout ca je n’eus aucune réponse de sa part, j’ai donc supposé qu’il voulait que je prenne le volant…mais non c'était impossible il ne pourrait pas me laisser le volant du bateau. Pas à moi ! Et même s’il pensait cela il pouvait bien rêver je ne conduirais pas ce bateau.

Tout en haussant les épaules j’allais récupérer moi aussi une bière et vint m’installer sur le siège conducteur et tout en imitant mon compagnon qui avait installé ses jambes sur le tableau de bord j’installais mes jolies mimines sur le volant. Et apprécia le doux son d’une cannette de bière que l'on ouvre. Je m’apprêtais même à trinquer avec lui mais Nich se redressa visiblement contrarié.

    « Ya! Tu devais conduire. Tu n’as pas le droit! Ahhhh… »


Je lui offris mon petit sourire mignon pour qu’il me pardonne mais je ne pense pas que ca ait fait effet. Il se leva rapidement et me fit signe d’aller ailleurs. Il ne pouvait pas considérer que je venais peut être de lui sauver la vie ? Je ne disais pas que j’étais mauvaise conductrice mais je ne voulais pas prendre de risque, je ne voulais pas conduire en plus et puis c’était le bateau de son père pas du mien…Mais il était mignon comme tout quand il n’était pas content.

Le long du trajet j’avais pris le temps de savourer ma boisson en jouant avec mon siège de temps à autre et en regardant le paysage ou Nich l’autre partie du temps. Le trajet ne fut pas si long en y pensant.
On arriva vite à quai et j’étais déjà curieuse de voir où cette expédition nous avait mené mais cette curiosité s’est vite porter sur autre chose. A peine on avait posé le pied à terre que Nich cassa toute joie en moi. Oui ! Effectivement il avait cet effet sur moi !

    «Au fait, j’avais tord. Ce n’est pas vrai que tu es grosse. Je trouve même que ta poitrine est devenue insignifiante comparativement aux autres filles »


Donc je n’étais pas grosse certes mais ma poitrine était devenu inexistante en contre partie ? C’est bien ça qu’il venait de dire en quelque sorte non ? Je jetai un regard à ma dite « insignifiante poitrine » puis fronçais les sourcils.
Monsieur continua sa route me demandant si j’avais faim…bah non. J’étais encore arrêter sur ses précédentes paroles ! J’étais franchement vexée ! Il aurait pu dire qu’elle était petite d’accord enfin non mais insignifiante c’était fort comme mot. D’accord monsieur aimait les fortes poitrines ! J'allais retenir. Bah il aura qu’a aller s’en trouver une ailleurs.

    « T’façon ce n’est pas comme si t’avais un meilleur physique ! Ma poitrine elle s’en sort bien mieux que ton bidon ! »


Bidon presque inexistant d’ailleurs. Mais...il...enfin...bref. Je m’étais empresser de lui dire ces mots quand j’eus été à sa hauteur mais une fois dit je voulais déjà revenir dessus. Tant pis. De toute manière je suis sur que ça l’avait même pas touché. J’inspirais profondément pour ne plus entendre le mot « insignifiante » se répéter dans mon esprit et pensa que de toute façon tous les hommes ne pensaient pas comme lui. Et que si elle ne plaisait pas à monsieur elle pouvait plaire à bien d’autre. Au moins qu'il dise ça cela voulait dire que ce n’était plus mon physique qui plaisait à Nich. J’étais permis de penser ainsi non ? Je trouvais ma pensée totalement logique.

Malgré cette pensée logique je restais une enfant et une enfant contrariée ça boude ! Ne porter aucune attention à Nich ni à ses dires, en se concentrant bien c’était une compétence dans laquelle je pouvais exceller non ? C’était une chose à vérifier. Car oui j’avais la ferme intention de le bouder et de ne plus lui adresser la parole, comme un enfant.

A l'intérieur je pris un siège pas trop loin de la scène où s’y jouait un petit concert auquel je reportais toute mon attention. Celle-ci fut délogée seulement pour commander mon repas où je donnais toute confiance au serveur pour me servir ce qu’il jugeait de meilleur. J’avais commander de l’alcool aussi parce que c’était bien connu "y a rien de mieux que l’alcool". Bon si y a l’eau mais je préférais de loin de l’alcool pour le moment.

A chaque chanson qui se terminait sur scène je me faisais constamment remarqué à applaudir excessivement comme si ce qu’il se jouait devant était exceptionnel. Ca faisait plaisir aux artistes en tout cas.
Puis tout d’un coup je me tournais vers Nich j’allais ouvrir la bouche pour lui demander s’il préférait les filles refaite à grosse poitrine ou mes petits tout naturels puis je me rappelais que je ne devais plus lui parler. Je me retins donc de lui poser ma question en me forçant à me taire et opta pour le regarder fixement.
Non, non, non je ne devais pas lui parler, non hors de question, pas avant demain matin, non.

    « Non ! » dis-je pour mieux me convaincre.


Je fermais mes yeux pour les rouvrir sur la scène. Je cachais mon visage de Nich avec ma main et fit une mine contrarié. Je regardais encore ma poitrine, puis la scène, puis de nouveau ma poitrine. Je trouvais ma poitrine plutôt mignonne, mes seins ne tombaient pas, ils étaient encore ronds et jolis à mes yeux. J’adressais un nouveau regard noir à Nich. J’avais besoin d’être convaincu que Nich disait n’importe quoi. J’appelais donc un serveur et lui demandais ce qu’il pensait de ma poitrine en me donnant un avis sincère sans porter attention à Nich qui ne ferait surement rien. Je ne draguais absolument pas.
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyMer 5 Sep - 1:09


Il ne fallait pas chercher à savoir pourquoi j’aimais autant narguer ma femme. Je crois que ça venait du fait que notre relation avait débuté avec un jeu du chat et de la souris. Mes commentaires envers son apparence étaient gratuits et méchants, mais je ne me sentais pas du tout mal d’avoir eu de telles pensées. Je croyais que Myung Hee allait discerner du vrai du faux, mais au contraire, elle pris très mal ma remarque. Posant son regard sur sa poitrine elle semblait être sur le point de préparer un plan diabolique afin de me tuer elle et sa poitrine. Néanmoins, je devais admettre qu’il y avait une parcelle de vérité dans ce que je venais de lui dire. N’étant plus un couple qui pratiquait l’abstinence et ayant cessé de se faire de dates supposément romantiques au resto, Myung Hee avait réussi à perdre un peu de poids sans vraiment le faire exprès nécessairement. Sa poitrine avait rapetissé, j’en étais convaincu. Par contre, au point où elle en était, une grandeur de plus ou de moins ne ferait pas une grande différence. Est-ce que je souhaitais que ma femme aille se refaire les seins? Je n’étais pas rendu à ce stade, mais j’avoue que je n’aurais pas tenté de lui faire changer d’idée si elle venait en m’en parler. Bref, Myung Hee prit mal la remarque et tarda à me rejoindre.

« T’façon ce n’est pas comme si t’avais un meilleur physique ! Ma poitrine elle s’en sort bien mieux que ton bidon ! »

Je m’arrêtai net de marcher et je me retournai vivement vers cette langue de vipère qui venait d’oser me dire une telle chose. Elle ne devait pas être sérieuse. Enfin je l’espérais. Dans le cas contraire, ça ne serait qu’une bonne excuse pour reprendre la drogue qui avait des bienfaits; ceux de faire maigrir. Je décidai d’ignorer son commentaire pour ne pas lui laisser croire que j’étais vexé. Maintenant à ma hauteur, je la tirai avec moi par la main, puisqu’elle semblait bouder. Nous sommes rentrés dans le petit restaurant qui donnait une vue pas si moche sur le port et ses horizons. Si j’avais eu cru bon de prendre une table près des fenêtres, Myung Hee elle avait la ferme intention de plutôt choisir une chaise tout près de la scène où des musiciens complètement saouls se donnaient en spectacle. Je haussai les épaules discrètement avant de suivre Princesse. Peu importe où nous étions, ça m’était bien égal et ainsi, près de la scène, je pourrais me marrer intérieurement des talents du guitariste ou bien du chanteur qui faisaient vraiment pitiés selon-moi. Je ne tentai pas de faire la conversation à ma belle qui était bien plus captivée par le show que par moi qui tentait désespérément d’attirer son attention. Je crois même que j’aurais pu mettre le feu à ses cheveux et elle ne s’en saurait jamais aperçu. J’optai donc pour jouer le rôle du juge et de critiquer les performances. Au moins, cela me tenu occupé le temps que le serveur vienne prendre nos commandes. Je regardai soudainement le menu en me rendant compte que je ne l’avais même pas lu. Je me contentai d’une entrée de légumes diverses qui venaient avec une trempette. Je n’avais pas tellement faim puisque devant mes yeux, sur la scène, il y avait quelque chose qui me donnait plus l’envie de vomir. Mais bon ça je ne pu le dire au risque de critiquer les goûts musicaux de Princesse qui semblait vouloir acheter leur cd immédiatement. En applaudissement de la sorte à la fin de chacune de leur chanson, Myung Hee venait presqu’à me faire honte. À chaque fois, je baissais la tête en me disant que ça devait être son verre d’alcool qu’elle buvait activement qui la faisait autant aimer ce band. Ça ne devait certainement pas être leur look en tout cas, car ils étaient bien plus moches que moi. Je dirais même que tous ensemble, ils ne réussiraient même pas à égaler ma beauté naturelle.

« Non ! »

Hein? Je tournai la tête vers Myung Hee ne comprenant pas trop pourquoi elle venait de parler. Elle qui était pourtant si silencieuse depuis une bonne demi-heure. Et puis, elle disait non à quoi? Quand je la vis poser son coude sur la table et passer sa main sur son visage comme pour se cacher de moi, je soupirai silencieusement avant de retourner la tête. Je me concentrai à nouveau sur ce qui se passait sur la scène en me demandant quand nos repas arriveraient. J’étais vraiment en train de m’ennuyer. Ces gars étaient trop pathétiques au point que je ne trouvais même plus cela drôle de me moquer d’eux.

Comme si Dieu avait entendu mes complaintes, Myung Hee retrouva enfin le don de la parole. Toutefois, après avoir compris pourquoi elle attirait un serveur à notre table, je me résignai à penser que c’était peut-être mieux finalement qu’elle reste silencieuse. Eh oui la raison pour laquelle Myung Hee avait tenu à ce qu’un employer mâle du resto vienne à elle n’était pas pour se plaindre du mauvais service ou autre. C’était tout simplement pour lui demander son avis sur sa poitrine. Gêné par une telle situation, je baissai la tête pour me cacher le visage en passant une main sur mon front. Elle n’était pas sérieuse n’est-ce pas? Le serveur n’eut que le temps de dire un euhh d’hésitation avant que je relève la tête et que je le vois en train de relooker les seins de ma femme.

« Non mais ça va pas de fixer ainsi la poitrine de ma femme?! »

J’avoue avoir dit cette phrase un peu trop fort peut-être. Les musiciens s’étaient arrêtés de jouer alors que sous l’effet de la colère, je m’étais levé d’un coup. Je le regardai directement dans les yeux pour lui exprimer ma soudaine colère. Sans trop réfléchir, je pris Princesse par le poignet et je l’entrainai hors du restaurant pendant que le gérant cherchait à savoir ce qui venait de se passer dans son établissement. Il refusa de nous laisser partir sans qu’on ait réglé l’addition et je me contentai de lui balancer plusieurs billets au visage. Est-ce que j’étais en colère? Non pas vraiment. Ce n’était pas non plus une crise de jalousie. Mais c’était quoi alors? Je ne me sentais pas de très bonne humeur, ça j’en étais sûr, mais je ne pouvais pas dire ce qui m’avait poussé à agir en parfait effronté.

À l’extérieur du restaurant, je relâchai enfin le poignet de Myung Hee en continuant toutefois mon chemin d’un pas décidé. Je me dirigeais à nouveau vers le bateau, mais je dû m’arrêter un instant en voyant Myung Hee qui se tenait immobile là où je l’avais relâchée. N’ayant pas encore oublié cet étrange sentiment, je lui demandai, en criant encore un peu après, ce qui lui prenait. Je lui ordonnai de me suivre et de revenir à bord du bateau. Je refis les quelques mètres qui me séparaient d’elle et c’est là que je me calmai un peu. Dans ses yeux, je pu voir que je venais sûrement de lui faire peur. Je ne pense même pas que ça lui avait plut ma petite démonstration de jalousie. Je baissai la tête en soupirant et ainsi m’aider à retrouver mon calme. Il dû s’écouler plusieurs secondes avant que je relève la tête pour la regarder droit dans les yeux. En me mordant la lèvre inférieure sous pression de faire mes excuses, je demandai pardon à Myung Hee d’avoir élevé le ton comme je l’avais fait.

«Myung Hee… dis-je en glissant ma main sur sa joue jusqu’en dessous de son menton. Ta poitrine est très bien tout comme le reste de ton corps. Je n’ai dit ça que pour te faire réagir, mais visiblement au final c’est moi qui a le plus mal réagis je crois »

Je pris une grande respiration pendant que je cherchais toujours mes mots. Et bien sûr tout ce que je trouvai à lui dire fut…

« Tu le sais que je t’aime…? »

Myung Hee toujours aussi muette qu’elle l’était depuis que nous avions quittés le bateau, ne me fit pas part de ses pensées. Je tentai donc de regagner sa confiance en lui parlant, mais alors que j’ouvris la bouche, un pris de tonnerre se fit entendre qui nous pris tous les deux par surprise. Je regardai le ciel qui s’était couvert rapidement de gros nuages gris. Je me tournai ensuite vers Myung Hee pour lui proposer d’aller à l’hôtel, car visiblement le temps n’était pas de notre côté. Nous ne pourrions pas dormir à Ulsan ce soir, à moins de vouloir supporter une traversée alors qu’il pleut. Ma femme approuva l’idée et je lui laissai les soins d’appeler un taxi avec mon cellulaire pendant que j’allais poser la toile sur le bateau de mon père.

Le taxi ne tarda pas trop à notre plus grand bonheur et dès qu’on fut les deux à l’intérieur du véhicule, la pluie décida comme par magie de tomber à cet instant. J’eus un soupir de soulagement de savoir que nous avions évité l’averse. Je demandai ensuite au chauffeur de nous mener dans l’hôtel le plus près d’ici et il m’annonça que nous étions à plus d’une trentaine de minutes de la ville. Ouias et après? Il souhaitait que je dorme dans les champs sous prétexte qu’on était loin de la ville? Bref, il comprit par mon air bête qu’il était mieux pour sa survie de se mettre en route, ce qu’il fit sans plus tarder. Cependant, au bout d’une quinzaine de kilomètres, je réalisai avec horreur que j’avais lancé tout mon argent liquide au visage du gérant du petit resto. Gêné, je demandai au chauffeur s’il prenait les cartes. L’arrêt de la voiture fut instantané. Les dos de Myung Hee et moi frappèrent sûrement sur la banquette arrière sous l’effet du freinage trop brusque. Avec le regard d’un mafieux, il débarra les portes en nous ordonnant de sortir de son taxi si nous avions rien pour le payer. Il pleuvait toujours averse et malgré nos complaintes répétées, il ne flancha pas. On fut donc laissés au beau milieu de nul part dans les champs d’une ville que nous connaissions même pas. C’était certain, nous allions mourir. Je me tournai vers Princesse avant de lui demander :

« On fait quoi maintenant? »

L’eau avait déjà mouillé tous nos vêtements et étrangement, même si nous étions dans la pire des situation souhaitée, mon cerveau réussissait encore à trouver le moyen de penser à des choses déplacées telles que; les cheveux mouillés de Myung Hee la rende encore plus sexy. Ou bien encore, j’aurais souhaité qu’elle opte pour un t-shirt blanc aujourd’hui. J’étais vraiment une cause perdue.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Achète moi un tigre ou sois mon tigrou !   Achète moi un tigre ou sois mon tigrou ! EmptyJeu 13 Sep - 19:38

Ok ! Je l’avoue ! Je m’étais trompée ! Nich ne porta pas tant attention au fait que j’avais volontairement demandé à un autre homme son avis sur ma poitrine. Non là il réagit quand il vit que le serveur n’avait aucune gêne à regarder pour donner un avis. Sur ce point Nich s’emporta plutôt rapidement qu’il en avait attiré le regard de tout les gens présent.

Il semblait réellement remonté et sans même m’adresser un mot il me prit par le poignet et me tira avec lui vers l’extérieur. Il ne me faisait pas mal mais je n’aimais pas être tiré comme ça et je n’arrivais pas à me défaire. Et il m’ignorait presque. Le gérant voulu savoir ce qu’il s’était passé exactement et Nich ignora aussi. Puis comme toujours car la nature humaine est faite ainsi, le gérant ne voulu pas nous laisser partir sans avoir payé l’addition. On avait bu quoi 1 verre chacun, il ne voyait pas dans quel état était Nich ? C’était vraiment le moment de demander son dut ? Nich balança quelques billets avant de nous faire sortir lui et moi. Et ce n’est qu’a ce moment qu’il me lâcha avant de continuer tout droit.

Je regardais un instant mon poignet puis le regardais avancer sans même me porter une quelconque attention. J’étais sa propriété aux yeux des autres et un fantôme des qu’on était tout les deux ? Je n’allais pas faire le chemin avec un Nich pareil ! Et je pouvais très bien être toute aussi bornée que lui ! Voyant enfin que je ne le suivais pas Monsieur me demanda ce que je faisais en me criant de le suivre. Je n’étais pas un chien ! Je n’aimais absolument pas quand Nich était en colère mais je me sentais coupable parce que c’était en grande partie ma faute. J’allais pour avancer mais Nich revenait déjà sur ses pas donc je ne bougeai plus.

Il baissa la tête en soupirant puis reposa le regard sur moi après un certain temps. Il s’était visiblement calmé. Tant mieux dirais-je. Il s’excusa d’avoir élever le ton avec moi. Puis tout en glissant une main le long de mon visage il m’informa qu’il me trouvait très bien comme j’étais et qu’il n’avait que ma poitrine était petite juste par provocation mais il était celui qui avait craqué en premier semble-t-il.

    « Tu le sais que je t’aime…? »


Voila j’étais déjà attendrie. J’étais faible n’est ce pas ? Tant pis. Cependant je ne dis rien, oui je le savais qu’il m’aimait mais il le savait que c’était réciproque. C’était une histoire du passé maintenant. Et puis de toute façon un tonnerre plutôt violent nous interrompu. Le ciel s’était couvert rapidement et une pluie n’était pas loin.
Nich proposa d’aller à l’hôtel et bien sur je me fis une joie d’accepter en hochant la tête. J’appelais un taxi pendant que Nich s’attardait à la tâche de recouvrir le bateau de son père.

Un taxi pas loin d’ici arriva rapidement pour venir nous chercher et on monta juste à temps avant que la pluie décide de nous saluer. Quand il sut notre destination le taximan nous informa bien que ce n’était pas la porte à côté et que ca pouvait prendre une bonne trentaine de minute pour y aller. Mais vu le temps on n’allait surement pas rester ici.

Au bout de 10 min il me semble Nich eut la bonne idée de poser la mauvaise question. Oui je pense que Monsieur Kim venait de se rappeler de ce qu’il avait fait de ses derniers billets et demanda au taximan s’il prenait les cartes. Il semblait bien que non puisqu’on fut presque éjecter du véhicule. Là. Sous la pluie battante. On avait bien pu supplier sans argent certaines personnes perdait leurs cœurs apparemment.

Après avoir observé le taxi partir je me retournais vers Nich avec un regard noir puis instinctivement je le frappai. Deux trois coups pour évacuer ma frustration.

    « T’aurais pas pu attendre de voir les lumières de la ville avant de poser ta question ? » demandai-je en lui faisant grâce d’un troisième coup.


Je grognais sur place avant de lever les yeux au ciel et de prendre une goutte dans l’œil. Franchement désagréable. J’étais fâché ! Je soupirais donc les yeux vers le sol puis relevais progressivement la tête. Ca allait. Ca serait de nouveau l’occasion de passer un moment de plaisir avec Nich.

Je le regardais dépité. Il n’avait fallu que 3 secondes avant que l’on soit trempé de la tête aux pieds. Rappelez moi d’acheter un parapluie de retour à Ulsan et que celui-ci ne devait plus jamais me quitté.

Je regardais autour de moi pour bien constater que nous étions seuls au milieu de nulle part. Je n’osais pas sortir mon téléphone de peur qu’il soit noyé. Je me pinçais les lèvres en regardant en direction de la où la voiture venait de nous quitter. Bon le mieux à mon avis était de retourner rejoindre le bateau. Je n'étais même plus tenter de dormir à ce fameux hôtel je voulais rentrer à Ulsan et rentrer a la maison ! Même si je n'allais peut plus tenir debout je ne fermerai les yeux qu'a la maison et j'avais retranscrit toute ma pensée à mon mari.

J’attrapais la main de mon compagnon et y croisait mes doigts avant de me mettre en route. Je m’amusais à ne pas marcher droit pour pouvoir le bousculer et oui je vous assure que ça me faisait rire. C’était de sa faute si actuellement on marchait sous la pluie de toute manière! C’était lui qui l’attirait tout le temps en plus. C’était Monsieur Pluie !

Je m’arrêtais pour lui faire un regard noir mais il eut un petit sourire qui montrait clairement que je n’avais aucun effet. Mais c’est ce petit sourire qui me fit sourire moi aussi. On avait l’air idiot comme ça sous la pluie à marcher sans fin puisque le bout du chemin ne viendrait pas si tôt. Pourtant j’arrivais à apprécier ce moment. Il n’y aurait personne pour nous déranger là. La pluie forçait les gens à se réfugier. Je faisais partie de ces gens mais étant déjà trempée je n’avais plus rien à perde. Je me serai bien réfugié dans un coin pour…qu’on se retrouve disons-le comme ca, mais la boue ne m’attirait vraiment pas. Lui m’attirait par contre. Toujours. Maintenant encore plus. J’usais donc de mon sourire aguicheur.

    « Tu l’aurais fais ici même dans un coin reculés ? »


Je marchais à reculons, ne voulant pas le perde de vue. Il me demandait de faire attention mais je lui montrais qu’on se tenait la main et donc si je trébuchais je ne risquais pas grand-chose. Bon oui je l’avoue à ne pas regarder où je vais j’arrivais à trébucher un peu plus souvent qu’a l’habitude. J’y pouvais rien si mon talon aimait déraper sur les petits cailloux ou s’enfoncer dans la boue. Puis Nich me rattrapait de toute façon donc j’étais en sécurité. Et comme toujours y a eue la fois de trop, celle où il m’attrapa in extremis avant que je m’écroule par terre. On s’était étrangement ou non rapprochés. Je lui dérobais un baiser qu’il récupérait à son tour. J’allais pour éterniser ce baiser ma foi des plus agréables mais pour une fois le plus cruel de nous deux ce ne fut pas moi. Il cessa son étreinte pour se remettre à marcher selon lui si on s’éternisait à s’embrasser on arriverait jamais à destination. Il a rit de ma contrariété parce que oui je l’étais et beaucoup ! Je détestais ne pas avoir ses baisers quand j’en avais envie. Quel intérêt d’être sa femme si je ne pouvais même pas me satisfaire de ça ?!

Je m’arrêtais progressivement de marcher avant de m’arrêter complètement au beau milieu du chemin sans fin et bouder. Je le voulais mon bisou. Et je n’avais aucun gêne à lui crier, y avait que nous. Il fit mine de continuer sa route mais il ne pouvait pas m’abandonner comme ça. J’avoue en avoir douté car il pouvait se montrer convaincant quand il s’y mettait mais merci il revint quand même me retrouver et céda à mon caprice. C’était le seul moment où j’avais eue chaud depuis qu’on était descendu du taxi. Nich attrapa fermement ma main juste après m’avoir dit qu’on ne devait plus s’arrêter maintenant.

Au début j’avais été très silencieuse, la meilleure compagnie qui soit, je lui glissais juste des bisous sur la joue quand l’envie me venait. Mais trop de silence me fatigua et je me mis de nouveau à lui demander tout est n’importe quoi. Comme de me dire des choses en japonais ou de choisir entre deux choix de jolies actrices ou chanteuses. Tout un bon petit questionnaire qui fut interrompu par moi et un manque d’idée. Puis par une voiture. La pluie avait cessé mais quelques gouttes tomber encore un peu.

La voiture demandait où on allait et Nich répondit qu’on se dirigeait vers le quai pas loin normalement et il demandait à si cela dérangeait de nous déposer, car on marchait depuis longtemps. En plus nouveauté je n’avais pas voulu peser mon poids sur le dos de Nich pour une durée indéfinie. Oui effectivement pour Nich il m’arrivait d’oublier mes manières de princesses mais mes pieds ne demandaient qu’à être aider.

Nous déposer ne dérangeait pas le chauffeur mais son accompagnateur si et moi aussi j’avais l’impression. Le sourire de cette fille ne m’inspirait pas confiance. La fille au volant informa son ami qu’effectivement le monsieur qu’elle voulait faire monter dans la voiture n’étais pas seule puis fis signe à Nich de monter.
Bon oui pour le coup je n’avais pas pensé deux fois mais je m’étais agrippé à Nich. Les filles étaient fourbes on le savait tous. En couple ou marié ou célibataire si elles veulent un homme tout les moyens sont bons. Nich était à moi ! Je lui disais plus mais j’en pensais pas moins. Il était à moi et je n’étais pas connue pour savoir partager. Je jetai aussi un vif coup d’œil à mes cheveux trempés qui ne ressemblaient à rien excepté un tas d’algues. L’accompagnateur nous demandais d’où on venait et ce qu’on faisait ici. Bah je répondis qu’on venait de loin et que les taxis étaient cons car l’un nous avait déposés en plein milieu de nulle part. Il n’y eut pas plus de questions auquel je portais attention je m’étais perdue dans la contemplation des mains de Nich.

En quelques minutes on fut déposé au quai des bateaux. On remercia brièvement nos gentil taximan improvisé qui nous souhaitait bonne continuation. J’étais fatiguée d’avoir marché donc j’étais impatiente qu’il découvre le bateau et que je m’y installe. Nich enroula une serviette autour de mes épaules en glissant un bisou tout doux sur mon front. Je quémandais donc pour un câlin. Fatiguée je redevenais une petite fille en parlant bas. Je n’avais même pas la force de dire quoique ce soit excepte

    « Je risque de tomber malade…et toi aussi. »


Je lui demandais ensuite s’il voulait que je prenne le volant mais sans même répondre il s’installa derrière le volant. Je voulais rendre service hein. Il a conduit plutôt vite si j’en croyais le vent qui balayait nos visages et la vitesse à laquelle on arriva sur les quai d’Ulsan.

Jamais je n’avais été aussi heureuse de retrouver la voiture de mon mari. Je soupirai de soulagement. J’étais montée à l’arrière pour m’allonger de tout mon long sur la banquette mais je ne résistai pas quand Nich me demande de venir m’asseoir à côté de lui. Je déposais juste ma tête sur son épaule en fermant les yeux.

    « On doit boire quelques chose de chaud en rentrant. »


Oui c'était de ces choses que j'avais retenue chez moi qu'on me disait de temps à autre pour plus tard. Soit maintenant en y pensant bien. Je ne savais pas si Nich avait porter attention à mes paroles mais j'étais parti dans l'idée que oui.

Nich démarra et je sentis le chauffage caresser ma peau. J’aimais la chaleur. J’aimais ne plus avoir froid et sentir que mes vêtements séchaient peu à peu. J’aimais Nich pour savoir exactement quoi faire sans même que je le demande. J’enroulais mon bras autour du sien et lui glissais un énième bisou sur la joue. J’étais dans le pire état vestimentaire mais j’étais heureuse. C’était quand même un bon moment si on oubliait la partie où j’avais provoqué Nich et qu’il s’était un tantinet emporté, j’avais quand même obtenu un tigre. C’était une belle journée. J’étais épuisée sans avoir fais de partie en boîte ni de shopping. J’avais marché sous la pluie sans me plaindre en plus. C’était une belle journée. A peine monsieur s’était garé que la fille semi-endormie que j’étais se réveillait avec un seul et unique mot en bouche.

    « Photo ! »


Nich soupira automatiquement mais je voulais une photo souvenir de cette journée ! Je voulais être kitsch et me rappeler de cette journée où j’ai marché sous la pluie avec mon mari. La première fois c’était la nuit qui m’était resté en tête maintenant je voulais une photo souvenir. Je fis donc mes yeux doux et ma bouille adorable. Je lui montrais mon téléphone qui était déjà prêt à prendre la photo et le suppliais. Et devinez quoi ? Eh bien j’ai eue ma photo. J’en ai même eue 3 ! Et elles étaient magnifiques.

Et ce soir j’avais été l’ombre de Nich, je l’avais suivi quand il était parti se réfugier sous le jet d’eau chaude. Je l’avais suivi quand il était parti enfiler son jogging et moi un de ses t-shirt. Je lui avais servi un chocolat chaud refusant de lui donner du café vu l’heure qu’il était et que je ne voulais pas qu’il tombe malade. Et je le suivi ensuite se glisser sous les couvertures. Cette jolie journée s’était terminée tout doucement avec moi blottie contre mon cher et tendre et sa chaleur protectrice et réconfortante. Il n’en fallut pas beaucoup avant que Morphée vienne me prendre.
Home Sweet Home.
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