AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 I like you, you hate me. I hate you, then you like me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Bae Hye Mi

Bae Hye Mi

i rule the world!

i rule the world!

■ messages : 463
■ à ulsan depuis : 08/06/2012
■ localisation : Ulsan
■ occupation : Hôtesse de l'air
■ humeur : MY GOD LE DERNIER TEASER, BAVE PARTOUT

■ all about me
dirty little secrets:
relationships:


I like you, you hate me. I hate you, then you like me Empty
MessageSujet: I like you, you hate me. I hate you, then you like me   I like you, you hate me. I hate you, then you like me EmptyMar 24 Juil - 22:41








Ce matin-là avait été le plus horrible de tous! Détrompez-vous, ce n’était pas parce que je m’étais réveillée en retard pour la job. Ce n’était pas non plus parce qu’il pleuvait dehors. Rien de tout ça. J’avais même eu un réveil facile. J’avais enfilé ensuite mon uniforme avant d’aller retrouver ma petite famille dans la cuisine et prendre mon repas. J’allai faire un câlin à ma petite sœur de 3 ans qui était assise bien tranquille sur sa chaise en train de manger ses fruits. J’allai ensuite serrer ma mère et mon père dans mes bras en disant à quel point je les aimais. Aujourd’hui devait être une bonne journée. J’allais peut-être avoir une augmentation de salaire et ça me mettait dans une joie indescriptible.

J’avais mangé en compagnie de ma jolie petite famille jusqu'à ce que mon père termine son café et qu’il m’annonce qu’il était prêt pour aller me porter à ma job. Tous les matins, c’était la même chose. Mon père faisait un détour pour aller me mener à l’aéroport avant d’aller à son tour travailler. Toutefois, ce matin-là était un matin horrible donc ça ne pouvait pas être aussi simple.

Je suis rentrée dans la voiture en même temps que mon père. Ce dernier tourna les clefs pour faire démarrer le moteur, mais rien. Aucun bruit. Même pas un moteur qui étouffe. La voiture venait de rendre l’âme? Je le regardai presque affolée à l’idée d’arriver en retard le jour que je devais savoir si je méritais oui ou non une augmentation. C’est mon géniteur qui dû me calmer et me rappela l’existence des autobus.

C’était un matin horrible. S’il avait pourtant prédis du gros soleil toute la journée, je me tenais tel un poteau à côté de l’arrêt d’autobus à 7h50 et il pleuvait averse. Un vieux monsieur vînt à poser son journal au dessus de ma tête ayant surement pitié de la pauvre fille ridicule que j’étais. Je me tournai vers lui en lui souriant. Il me laissa son journal qui devînt rapidement lui aussi très vite mouillé.

Ma solution fut donc d’aller sous l’arbre qui se trouvait à quelques mètres en attendant l’autobus et qu’une fois là, il me suffirait de courir à toute vitesse. Quand j’arrivai sous l’arbre, je constatai que la pluie se s’arrêta. Je poussai un grognement en serrant les poings. Je retournai près de la rue en m’imaginant déjà dans le vestiaire des employés en train de sécher mon uniforme aux sèches mains.

Finalement, l’autobus arriva en retard et j’arrivai moi aussi en retard à l’aéroport. Je passai une journée de merde et à cause de mon retard, on m’envoya m’occuper des petits vols de routines des entreprises. Je vérifiai des listes et des listes. Moi qui aurait aimé être sur un petit vol de 30 min en direction de Seoul. Quand je quittai mon job à la fin de la journée, mon employeur ne vînt jamais me voir et je conclu que la promotion serait pour une autre journée. Mais quel imbécile aurait donné une promo à une hôtesse qui ne sait pas sourire!

Vers 18h, j’étais de retour sur le bord du trottoir à attendre mon autobus. J’avais juste hâte de rentrer chez moi, de prendre une douche et de me rouler dans une grosse couverture pour regarder un film. Quand l’autobus s’arrêta devant moi, je payai au chauffeur pour ensuite marcher la tête baissée vers l’arrière. C’est environ à la mi-hauteur que je relevai la tête pour y voir une tête que je connaissais bien. Aussitôt, mon sourire revînt et je n’hésitai pas une seule seconde à aller m’approprier la place libre juste à côté de lui. Toru était tourné vers la fenêtre et avait ses écouteurs dans ses oreilles. J’arrivai toute bonnement à côté moi et mon grand sourire.

« Coucou! Toruuuu »

J’ignore s’il avait entendu ce que je venais de lui dire tellement que sa musique était forte, mais il se retourna malgré tout vers moi avec l’air surpris de me voir. Je pris alors son écouteur droit que je mis dans mon oreille pour écouter moi aussi sa musique. Après 10 secondes, je lui redonnai en jugeant sa musique mauvaise.

« Tu prends souvent l’autobus? Moi tout le temps! C’est tellement plus écologique que la voiture! »

J’attendis d’entendre sa réponse, mais en fait je ne l’écoutais pas. J’étais perdue dans mes pensées. Comment la simple présence de mon voisin de pallier avait réussi à me redonner aussi vite le sourire après cette journée exécrable que je venais de passer. Toru avait un don pour me donner le sourire. Il pouvait m’envoyer promener, être froid et grossier, pourtant je le trouvais toujours autant amical. Faut croire que c’était parce que je le trouvais charismatique. Je ne savais pas vraiment. Tout ce que je savais c’est qu’entre lui et moi ça avait toujours été ainsi. Il était mon sexy voisin que toutes les filles auraient souhaité avoir et j’étais son amie qui aimait lui dire quoi faire et le conseiller sur tout. Je pouvais me montrer envahissante parfois, mais il ne m’avait jamais foutu à la porte de son appartement; enfin pas encore.

« Tu allais où de même? Tu reviens de la job? Non hein parce que les barmaids travaillent plus le soir. Tu travailles d’ailleurs ce soir? Non pour savoir en fait si quand je vais dormir paisiblement et sagement, eh bien est-ce que mon voisin sera en train de mater des filles à poil »

Ça c’était un autre point. Je détestais son job. C’était bien la seule chose que je détestais de lui. Toru méritait tellement un meilleur emploi que ça. Au moins je pouvais en me consoler en me disant que c’était habituellement les hommes qui fréquentaient ce genre d’endroit, donc il n’y avait pas une gang de filles en manque qui draguaient à tous les soirs mon Toru. Oui mon Toru, car depuis qu’il était arrivé en ville, j’aimais passer mes temps libres avec lui et notre proximité me permettait de le voir souvent. J’aimais aussi aller me faire bronzer sur son balcon, car le sien recevait plus de soleil. Bref, un peu sans le demander, son appartement était devenu mon deuxième chez-moi.

« Je ne t’ai pas croisé de la semaine. Tu étais passé où? En tout cas je suis bien heureuse de te voir! »

Je me tus enfin en le regardant avec des étoiles dans les yeux. S’il m’annonçait qu’il prenait ce bus tous les jours, je me voyais déjà en train de faire sauter la voiture de mon paternel à la dynamite.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 

I like you, you hate me. I hate you, then you like me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» «Congratulations, I hate you.»

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
❝ HELLO ULSAN ❞ :: Hors-Jeu :: topics archivés-