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 if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang

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Yue Xin

Yue Xin



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MessageSujet: if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang   if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang EmptySam 8 Mar - 2:08

∞ if you could read my mind
« yue xin ft. cha eun kwang. •• .unbreakable »
Bon. Il était rentré du travail depuis deux heures et demie… Et depuis ces heures et demie, il tournait en rond. Non pas qu’il manquât de choses à faire - il y avait toujours quelque chose à faire ici, que ce soit du ménage, de la cuisine ou de la paperasse. C’était, en fait, qu’il savait parfaitement ce qu’il avait envie de faire… Oui, là était le véritable problème. Un drame épouvantable, me direz-vous: à ses yeux pourtant, c’était très embêtant. Car inviter quelqu’un à passer la soirée avec lui n’était pas chose facile, surtout lorsque ce quelqu’un avait un sourire à vous faire exploser le coeur. Et enfin, inviter n’était pas le terme exact… Puisque techniquement, il ne lui laisserait pas d’autre choix que celui de le suivre. Et non, ce n’était pas un kidnapping, pas du tout. Même si l’envie ne manquait pas… Bon d’accord, c’était, en quelque sorte, un kidnapping. Mais il allait laisser repartir son captif à la fin de la soirée et il n’exigerait rien en échange de sa liberté. Il ne lui ferait pas de mal non plus. C’était un rapt fort sympathique, au fond, si sympathique que sa victime n’y verrait rien. Sauf que pour qu’il ait lieu, il faudrait que son geôlier se décide à tout mettre en marche, ce qui n’était, pour l’instant, toujours pas le cas.

    - Xin, tu es désespérant.

Et voilà qu’il se parlait à lui-même, tel un véritable sénile. Se levant pour une énième fois de son sofa, il prit le chemin de sa chambre: s’il voulait sortir ce soir, il ne le ferait pas en vêtements de travail. Sa douche était prise depuis son retour, il ne lui restait donc plus qu’à choisir quoi porter… Et à envoyer un message à son futur captif… Et à passer le prendre… Et à survivre, voilà, rien de plus simple. Hmf. Commencer par la première étape serait déjà une bonne chose, tiens. Triant sans ménagement ses vêtements, il trouva, après avoir parcouru l’ensemble de ses morceaux quelques fois, un pantalon en jean ajusté ainsi qu’un t-shirt gris pâle à col en V, qu’il enfila avant de se reluquer dans le miroir. Wow, une vraie bombe ! … Bon, pas tout à fait, mais disons que ça irait. C’était simple et il aimait la simplicité, tout allait à merveille. Il ne restait plus que sa crinière à placer à la perfection. Ce qui pouvait être long, parce qu’il était terriblement maniaque de son cuir chevelu et que le moindre cheveu décoloré qui n’était pas à sa place risquait de ruiner toute estime de lui-même qu’il aurait pu posséder. Ainsi, tandis qu’il se battait avec sa tignasse blonde, sa main gauche s’empara de son téléphone, histoire d’envoyer un sms à celui qu’il souhaitait voir ce soir. Parce que oui, l’avertir serait assez utile.

    prépare-toi, on dort ce soir ! surprise !

Oh, vraiment Xin ? Un soupir exaspéré envers sa personne lui échappa. D’accord, prise deux.

    *sort... je ne sais pas écrire. et pas de "j'ai déjà quelque chose de prévu", tu m'as dit que tu ne faisais rien ce soir. puis t'as besoin de te changer les idées. je vais passer te prendre bientôt.

Voilà, c'était fait. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à régler le cas de sa chevelure récalcitrante, ce qu’il réussit à faire au bout de longues minutes de lutte acharnée. Victoire ! Chaussures aux pieds, il salua ses chats, puis sortit de chez lui pour s’installer dans sa voiture. Il se sentait un peu nerveux, et surtout très bête de se sentir de la sorte. Ce n’était tout de même pas comme s’il se rendait à un rendez-vous galant hn, c’était une simple sortie entre amis. Parce qu’il avait besoin de voir autre chose que son appartement, mais également parce qu’il voyait le moral du coach de soccer décliner tranquillement et qu’il refusait de le laisser se morfondre de la sorte, ça le rendait lui-même affreusement triste. Et, accessoirement, il passerait du temps avec lui. Ce dont le jeune homme ne se plaindrait jamais, pour des raisons qui doivent commencer à vous sembler évidentes. Ah, désespoir. Comme si ça le mènerait ailleurs qu’à une déception… Tant pis, ce ne serait pas la première, après tout. Glissant la clé dans le contact, il fit démarrer le moteur et envoya un nouveau message à son cher Eun Kwang.

    je pars de chez moi !

Okay, c’était parti ! Le maïeuticien quitta le stationnement pour s’engager sur la rue. Il avait encore un trajet de quelques minutes à faire avant d’arriver chez son ami, ce qui laissait amplement le temps à ce dernier de finir de se préparer s’il comptait le faire. De toute façon, l’endroit ultra-secret où comptait l’emmener le jeune Yue était assez calme, nul besoin d’en faire un immense cas… En espérant que le plus vieux apprécierait l’endroit. Le chinois avait tout d’abord voulu le traîner dans une boîte de nuit, mais il savait à quel point se retrouver dans ce genre de lieu pouvait être pénible lorsque l’on en avait pas envie, et avait décidé d’opter pour un petit bar où s’offraient souvent en spectacle quelques groupes d’ambiance. En gros, c’était parfait pour discuter autour d’un verre, et ça lui éviterait de le voir disparaître au bras d’une quelconque demoiselle qui souhaiterait danser avec lui.

    - Tu es pathétique, un vrai gosse.

S’insulter à voix haute deviendrait vite une habitude, tiens. Une fois à destination, il arrêta la voiture pour aller cogner à la porte de l’homme qu’il venait kidnapper, l’avertissant ainsi de sa présence. La porte s’ouvrit et il ne trouva rien de mieux qu’un simple:

    - Coucou. ~
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Cha Eun Kwang

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MessageSujet: Re: if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang   if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang EmptyDim 9 Mar - 21:58

if you could read my mind...

 
Il était difficile de garder le moral lorsqu'on était malade, mais c'était quasi impossible si la volonté n'y était pas. Les premières années à subir ma condition n'avaient pas été des plus réjouissantes, mais je n'avais pas réellement conscience du danger qui me guettait. L'idée de mourir alors que j'étais encore jeune et vigoureux était invraisemblable, mais après avoir failli y rester une fois... j'avais compris que je n'étais pas invincible et que je pouvais partir à tout moment, Évidemment... on aurait pu y aller dans l'exagération et supposer que ça pouvait arriver à n'importe qui, ce qui n'était pas faux. Cela dit, mes chances étaient multipliées par dix. La maladie ouvrait les yeux à certains, mais dans mon cas, c'était plutôt le contraire qui s'était produit. Je n'étais que l'ombre de moi-même depuis des mois et je ne comprenais pas pourquoi on ne m'avait pas encore appelé pour une greffe. Les jours défilaient, et mon état se dégradait lentement, mais sûrement. Je voyais régulièrement mon médecin, de même qu'une psychologue, mais le mental était difficile à traiter si le patient ne coopérait pas.

Je n'avais plus beaucoup d'amis, mais je n'avais que moi-même à blâmer. Je me gardais prisonnier de ma propre solitude, volontairement, mais ces derniers temps, ça me gonflait. Une fois que mes chiffres à l'université et à la boutique étaient terminés, je rentrais à mon appartement et je ne faisais rien. Au début, j'avais réussi à me convaincre que c'était pour le mieux, mais ça devenait lassant. J'ignorais d'ailleurs pourquoi je m'entêtais dans ma connerie, comme si j'étais trop fier pour avouer que j'avais courut droit dans un mur, et ce, malgré tous les avertissements de mon entourage. Mon orgueil était atteint chaque fois que je soupirais aux vérités que me balançaient ma psychologue, mais surtout... cet enfoiré de Xin qui me collait aux baskets. J'avais beau me répéter à longueur de temps que je devais m'en débarrasser une fois pour toutes, je devais me rendre à l'évidence que ça n'arriverait pas. J'avais de la difficulté à me l'avouer, mais l'avoir près de moi était réconfortant. Il supportait mon humeur massacrante et trouvait même le moyen de me changer les idées. Certains jours étaient plus faciles que d'autres. Il m'arrivait de me comporter comme une personne plus ou moins normale, de blaguer, de rire, d'être supportable. Le lendemain, ça pouvait être tout le contraire. Ma psychologue disait que c'était une façon pour moi de me protéger, mais je n'avais pas d'excuse en fait, j'étais juste stupide parfois.

Je sortais à peine d'une douche bien méritée lorsque j'entendis mon téléphone vibrer sur ma table de nuit. Je n'avais aucun plan pour la soirée, j'avais prévu d'être un no-life et de m'écraser de tout mon long sur le sofa en attendant que les heures passent. Je vis sur l'afficheur que c'était Xin qui venait de m'envoyer un texto. Si ça avait été quelqu'un d'autre... j'aurais ignoré. En apercevant le message, mes yeux s'arrondirent et quelques sons incompréhensibles se firent entendre. «... quoi?» J'ignorais si je devais répondre tout de suite ou attendre de voir s'il s'était trompé de destinataire. Je me laissai tomber sur mon lit en position assise, le regard rivé sur l'écran. J'avais envie de jurer tellement c'était long avant qu'il daigne réparer son erreur, si erreur il y avait. Si ça m'était vraiment destiné et que c'était vraiment le bon message... je n'eus pas le temps de m'aventurer dans cette supposition, puisque Xin envoya autre chose. Ouais, c'était beaucoup plus plausible, cette fois.

J'avais justement l'intention de dormir ce soir, on peut s'en tenir à ton typo si tu préfères...

J'avais tellement un humour de merde, c'était horrible. C'était naturel chez certaines personnes, mais moi... c'était le sarcasme ou rien. D'ailleurs, j'avais l'air tellement trop sérieux lorsque je m'essayais à une blague qu'on croyait que je ne rigolais pas. Conscient que me réponse était absolument inutile et n'apportait rien de bon à la conversation, je m'empressai d'en envoyer une autre, cette fois un peu plus claire... et moins idiote, surtout.

J'rigole, t'énerves  pas hein. C'est bon, j'te suivrai sans discuter, j'te dois bien ça.

Allait-il être surpris? Après tout, j'avais maintes et maintes fois décliné ses offres de sortie, parce que j'étais un rabat-joie et que je ne voulais pas lui donner l'impression de l'inclure trop dans ma vie. Ce serait moins pénible pour lui comme pour moi. Il ne me laissait pas vraiment le loisir de dire non, il avait compris comment procéder, ce petit malin. J'étais de bonne humeur, ce jour-là, il était bien tombé. Je déposai mon téléphone sur le lit et me levai pour trouver quelque chose de potable à me mettre sur le dos. Ne sachant pas vraiment où il comptait m'emmener, j'optai pour un chandail gris foncé à manches longues et un pantalon noir ajusté. Un passe-partout, parfait lorsqu'on ignorait où on allait bien atterrir. Après un moment, Xin me prévint qu'il partait de chez-lui.

Rapplique vite, sinon je risque vraiment de m'endormir.

C'était un vrai mensonge, j'étais bien réveillé et la motivation était telle que je me tenais debout dans la salle de bain, essayant de faire en sorte que mes cheveux tiennent en place bien sagement. C'était une chance qu'ils soient raides, si bien qu'une fois peignés, j'approuvai mon reflet d'un hochement de tête avant de retourner dans ma chambre et de regarder le temps passer. Je savais qu'il ne tarderait pas puisque nos appartements n'étaient pas si éloignés l'un de l'autre, mais je poussai tout de même un soupir de soulagement lorsqu'il annonça sa présence. Essayant de masquer l'attente interminable qu'il venait de me faire vivre, j'ouvris la porte, me risquant à offrir un charmant sourire. J'étais rouillé, mais ça allait venir.

"Salut! Je suis prêt dans une petite minute, je dois prendre... m'enfin, tu sais quoi. Si j'oublie, la soirée risque de se terminer un peu moins en beauté." Je faisais évidemment référence à mon médicament pour le coeur. Notre sortie imprévue se transformerait en un véritable cauchemar si je partais sans l'avoir pris. Je m'écartai de la porte pour qu'il ait assez de place, l'invitant à me rejoindre à l'intérieur d'un geste de la main. "Viens entre, reste pas planté dehors!" Mon sourire s'agrandit et je le quittai un instant, me rendant à ma chambre pour trouver mon cachet et enfiler au passage le manteau que j'avais choisir de porter. L'appartement n'était pas très grand et il pouvait d'ailleurs me voir d'où il se tenait, je continuai donc la conversation comme s'il était à côté de moi.

"Dis, tu comptes boire là où on va? Parce qu'on peut prendre ma voiture, laisser la tienne ici et tu la récupéreras plus tard." Ou pas... c'était vraiment un plan à la con et ça n'avait aucune logique en fait. S'il buvait, il ne pourrait de toute façon pas reprendre le volant. J'espérais juste qu'il ne se creuse pas autant la tête que moi avec mes sous-entendus de merde. Il me semblait avoir été plus subtil, jadis, mais visiblement... ça n'allait pas en s'améliorant lorsque Xin était dans les parages. Je tentai tant bien que mal de faire comme si je venais de dire la phrase la plus sensée du monde, comme si je n'insinuais rien. J'étais au moins doué pour ça. Je restai immobile quelques secondes devant le miroir de ma chambre, ajustant le collet de mon manteau avant d'observer mon reflet d'un air satisfait. Je savais déjà que j'étais plus que présentable, mais pour une raison qui était maintenant évidente - pour moi, du moins -, je voulais l'approbation de mon... ami. "Ça y est, je suis prêt. De quoi j'ai l'air, au fait? Ça ira là où tu m'emmènes?" J'haussai les épaules avec désinvolture, la tête légèrement inclinée, attendant le verdict qui ne tarderait pas à tomber. À moins que Xin ait préparé une séance d'escalade ou de paint-ball... ce qui m'aurait étonné, à cette heure.  
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Yue Xin

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MessageSujet: Re: if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang   if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang EmptySam 15 Mar - 3:35

Bon, pas de réponse à son premier message. Évidemment qu’il n’aurait pas de réponse après lui avoir annoncé qu’ils dormiraient ce soir. Eun Kwang devait le prendre pour un idiot ou croire à une blague complètement incompréhensible… Misère. Il se rattrapa donc, écrivant avec application, et ce, à une seule main, puisque l’autre était toujours occupée à faire obéir ses cheveux. Après avoir relu sa nouvelle rédaction plus de fois que nécessaire, Xin l’envoya, puis reporta son entière concentration sur ses cheveux. Son téléphone lui annonça vite que le plus vieux lui avait répondu : en parcourant le nouveau message du regard, il haussa les sourcils. Il savait très bien qu’il ne s’agissait que d’une des blagues caractéristiques de celui pour qui il se faisait beau, mais il ne put s’empêcher, bien sûr, de s’imaginer un joli scénario dans lequel ils dormaient vraiment. Ensemble, cela allait de soi. Oh, s’il savait seulement à quel point il aimerait s’en tenir à son typo ce soir… Non pas qu’il n’avait pas envie de sortir, mais la simple idée de roupiller dans les bras du beau brun était loin d’être déplaisante aux yeux de notre maïeuticien… Il s’y voyait très bien. Hmf, le voilà qui s’emballait encore. Il lui faudrait un jour accepter le fait que ça n’arriverait jamais.

Il était bête tout de même, de ressentir ce genre de choses pour un patient… C’était loin d’être très professionnel, il fallait l’avouer. Une telle affection de la part d’un membre du personnel médical envers les gens à sa charge étaient hautement proscrits… Mais enfin, l’entraîneur de soccer n’était pas son patient, c’était celui de Ki Suk. La pensée déclencha chez le chinois un léger rire : évidemment qu’Eun Kwang n’était pas son patient, il était sage-femme. Le retrouver dans son bureau pour une consultation aurait été, ma foi, assez improbable… Et très étrange, nul besoin d’expliquer pourquoi. Le son indiquant un nouveau sms le tira de ses songes et, à nouveau, il lança un regard incrédule à son appareil. Il acceptait volontiers son invitation ? Soit il blaguait encore, soit il faisait un peu de fièvre… Ou alors, il était simplement de bonne humeur, ce qui réjouit Xin, qui terminait de se préparer. En plus, le coréen précisait qu’il le lui devait, ce qui voulait dire qu’il remarquait ce que le maïeuticien faisait pour lui… Aw. Le jeune Yue quitta son appartement le sourire aux lèvres, en se traitant silencieusement de tous les noms dans l’espoir de calmer son enthousiasme soudain.

Le trajet se fit donc relativement vite, bien qu’il eut à attendre ce qu’il lui sembla être une éternité à un feu de circulation – gloire aux gens de ce monde qui conduisaient comme si leur voiture menaçait de fondre s’ils accéléraient un peu. Le jeune homme parvint néanmoins à franchir l’obstacle qu’était devenu la lumière rouge et se gara ensuite près de chez son compagnon pour la soirée. Ce dernier habitait dans un quartier plutôt joli, qui semblait assez calme, du moins, à première vue. Xin n’était jamais entré chez lui, s’étant contenté de venir le reconduire une fois ou deux lorsque l’autre devait se rendre à l’hôpital pour un examen. Bref, son poing fermé vint donc s’écraser sur la porte d’entrée avec délicatesse – nul besoin de se détruire les jointures, tout de même – et ses lèvres s’étirèrent à nouveau d’un sourire lorsqu’une agréable créature vint lui ouvrir, le visage orné d’une expression semblable. Alors là, si ce n’était pas une flagrante tentative de meurtre à son égard, il ignorait réellement ce que c’était…

    - Oh, oui, d’accord… Prends ton temps hm.

Disons qu’il préférait de loin attendre un peu plutôt que d’avoir à le rapatrier d’urgence à l’hôpital. Et, comme il le disait si bien, la soirée ne se terminerait pas en beauté… Oh, il avait réellement employé ces mots ? Ugh, grand idiot. Un jour il lui dirait qu’il valait mieux éviter de prononcer ce genre de phrases. Un jour. Pour l’instant, il lui obéit sagement et pénétra à l’intérieur. L’appartement n’était pas immense, mais pas minuscule non plus : la décoration était simple, majoritairement constituée des trophées et médailles qu’avait apparemment remportés Eun Kwang. Wow. Son regard s’y attarda un moment, puis il remarqua la propreté des lieux. Re-wow. C’était infiniment plus rangé que chez lui, disons-le. Si le plus vieux était maniaque côté ménage, il risquait bien de faire une attaque cardiaque s’il mettait un jour le pied chez Xin. Celui-ci posa d’ailleurs les yeux sur la silhouette qui finissait de se préparer, haussant légèrement les épaules à sa question. Laisser sa voiture ici ? Il ne comptait pas boire trois litres d’alcool, peut-être un verre, voire deux, mais bon, s’il le proposait… Bien fou serait celui qui refuserait d’étirer un peu le temps passé avec son otage, qui plus est.

    - Oui, pourquoi pas. ~

Le maïeuticien appuya son accord d’un léger sourire, alors qu’Apollon revenait vers lui pour lui demander de quoi il avait l’air et si ce qu’il portait conviendrait au lieu où ils se rendaient. Sérieusement ? De quoi il avait l’air… D’un être divin, de la perfection sous forme humaine, d’un mirage irréel, s’il voulait tout savoir. Vraiment, il n’y avait rien de déplaisant dans la vue qu’avait présentement le blondinet, et il dû fournir un effort surhumain pour faire usage d’un ton naturel, parce qu’il mourrait seulement à voir la tête que son interlocuteur lui lançait en attendant une réponse :

    - Tu es très beau et oui, ça ira très bien.

Ne pas rougir… Ne pas rougir. Arf. Décidément, son cas était complètement désespéré… Une adolescente de seize ans serait moins pathétique que lui à l’instant. Un peu empressé de changer de sujet, il tendit une main vers le jeune homme.

    - D’ailleurs, si tu veux que je t’y emmène, il me faudra tes clés... Enfin, si tu me fais assez confiance pour ça ~

Laissa-t-il entendre avant de lui adresser une grimace un peu moqueuse. Le duo se dirigea finalement vers la voiture du coréen et le sage-homme s’installa côté conducteur, faisant tourner la clé pour ensuite prendre le chemin du pub où il souhaitait se rendre. Quelques minutes seulement les séparaient de l’établissement.

    - Au fait, c’est gentil d’avoir accepté de me suivre… Je pensais que j’aurais à me montrer plus persuasif.

Il rit doucement tout en stationnant le véhicule. Il était vrai qu’il avait été surpris de la facilité avec laquelle il avait réussi à le traîner en dehors de chez lui… Disons que c’était son jour de chance. Après avoir arrêté le moteur, il se mordit la lèvre, soudainement peu certain de son choix, et se tourna vers Eun.

    - Bon, je ne sais pas si tu aimes ce genre d’endroit… On, on peut aller ailleurs, si tu préfères.


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MessageSujet: Re: if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang   if you could read my mind ∞ ft. cha eun kwang EmptySam 29 Mar - 22:59

if you could read my mind...

 
J'avais au moins l'avantage d'être passé maître dans l'art du faire semblant. Ce n'était pas difficile de me débrouiller pour que mes coups d'oeil parfois baladeurs aient l'air tout à fait normal. Je semblais tellement détaché de tout que personne n'y portait vraiment attention. J'étais presque certain que Xin ne se doutait pas une seule seconde que j'étais un tantinet -bon ok, beaucoup- attiré par lui. C'était d'ailleurs amusant de lancer des phrases en apparence innocentes et de le laisser s'arranger avec. Il fallait bien que je trouve un moyen de m'amuser un peu, je ne sortais plus et il était parfois mon seul contact humain à l'extérieur du travail pendant des jours. Un sourire satisfait s'installa sur mon visage lorsqu'il répondit que j'étais beau. Je ne m'attendais pas à autant d'honnêteté, mais c'était flatteur. Je lui aurais volontiers renvoyé le compliment, mais ça aurait un peu gâché ma couverture «je-m'en-foutisme» qui m'allait si bien. Je fouillai dans la poche de mon manteau pour en ressortir mon trousseau de clés, que je lui lançai sans trop de manières avant de passer devant lui. Je frappai amicalement ses côtes au passage, démontrant une familiarité dont je n'avais pas l'habitude. Il penserait peut-être que j'étais fiévreux, mais non, j'étais juste content en fait. Content qu'il ait persévéré et qu'il veuille bien encore de moi, malgré toute ma réticence. J'avais beau faire comme si ça me tombait sur les nerfs... j'aimais bien qu'il soit là.

Une fois devant la voiture, je m'installai du côté passager sans la moindre crainte. Si j'étais sûr d'une chose, c'était qu'il était prudent sur la route. Il s'entêtait tellement à me garder en vie que je l'imaginais mal filer à toute allure sur l'autoroute en risquant nos vies. Il aidait à mettre au monde dans la vie, non? Pas à tuer. Je restai sagement assis, en silence, mais ce n'était pas un silence inconfortable. Ça nous arrivait souvent de ne pas parler. De un, parce qu'il m'avait souvent vu dans mes jours les plus sombre, mais aussi parce qu'on n'en avait pas toujours besoin pour se comprendre. Sa voix qui s'éleva soudainement me fit quitter brusquement mes pensées et je ne fis qu'hausser les épaules tout d'abord, ne sachant pas trop comment répondre. "Je te dois bien ça, non? Je me sens en forme et puis... j'en avais envie." Je levai les yeux au ciel, même s'il ne pouvait pas le voir. "Ouais, ça va, tu peux t'applaudir. C'est vrai que c'est grâce à toi." En vérité, c'était surtout pour lui que je le faisais, mais ça... je le gardai pour moi. Je n'avais même pas réalisé que le moteur s'était arrêté, il me fallut quelques secondes pour que j'aperçoive le bâtiment devant nous. Je n'y avais jamais mis les pieds, mais ça ressemblait à une sorte de bar. "Non, c'est parfait. Je préfère ça aux boîtes de nuit, c'est plus calme et on ressort avec toutes nos capacités auditives", dis-je en rigolant.

"On y va?" Je détachai ma ceinture et sortit de la voiture, impatient de commander à quelque chose à manger. Vu l'heure qu'il était, j'osais espérer qu'il y aurait un truc ou deux à grignoter, parce que mon estomac commençait à faire des bruits douteux. Question de confirmer que j'avais raison, il résonna quelques instants plus tard et je regardai ailleurs, pinçant légèrement mes lèvres. "Y'aura de quoi manger, hm?" Ma question avait plutôt l'apparence d'une supplication, c'était soit ça, soit il repartait vite fait et me conduisait au mcdo le plus près.
 
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