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 « and if we were talking about ? »

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Hwang Min Ah

Hwang Min Ah



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MessageSujet: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyMer 5 Fév - 18:14

« and if we were talking about? »


Enfin l’air, j’avais l’impression que cela faisait des jours que j’étais enfermé dans l’hôpital alors que je n’y étais resté que 2 heures. Il faisait froid aujourd’hui, plus que les dernier jour et s’était même étonnant que la neige ne soit pas déjà tombé. Beaucoup de gens sont donc au chaud, chez eux, à regarder les télés et profiter de leur dimanche, mais pas moi. Je n’avais aps envie de m’enfermer dans mon studio de 20 m² et de devoir déprimé sur mon sort, tout en regardant le plafond blanc. Non, moi ce froid me fait du bien, je me sens vivante, libre et je me laisse un peu aller. Je ferme doucement les yeux tout en laissant l’air frais envahir mes poumons, faisant apparaître un léger sourire de satisfaction sur mes lèvres. Je finis par frissonner et regarde autour de moi. Quoi faire ? A vrai dire, je ne sais pas, mais comme toute les fois où je vois ma mère, je laisse mes pas me guider. Je commence alors à marcher en direction de l’arrêt de bus, comme si mes gestes étaient automatique et me guidait instinctivement vers le lieu où je souhaitais aller. Une fois à l’arrêt, je sors sans vraiment m’en rendre compte un bout de papier sur lequel est marqué un numéro de téléphone. Je l’ai tout le temps sur moi, je le regard souvent sans savoir quoi faire avec. C’est pourtant si simple d’envoyer un sms, de lui dire que je vais bien, de savoir comme elle va, alors pourquoi ai-je autant de mal ?

On ne peut pas dire que l’on s’est quitté sur de mauvais terme, bien au contraire, j’ai été assez troublé par sa réaction face à ce qui devait être, à ces yeux, la vérité sur sa famille. Etait-elle dans le mensonge ? Ne savait-elle rien à toute cette histoire ? Son propre père lui avait menti sur notre existence ? Tant de question que je me posais depuis notre rencontre, questions dont je n’avais pas du tout les réponses. Cela faisait à présent 2 semaines que j’avais croisé Katherine lors d’un soirée à Cima, on s’était, en quelque sorte engueulé, ou plutôt je m’étais emporté, comme je le fais régulièrement quand je la croise. Sauf qu’au lieu de la traiter avec mépris, je me suis laissé allé dans mes propos et alors que je la fuyais, elle m’a très vite rattraper. Oh oui, l’alcool et la fatigue étaient les facteur premiers quand à mes paroles sur ce que j’étais vraiment à ces yeux. Et puis elle m’a regardé avec ces yeux, étonné, effaré et écœuré. Vous savez, on arrive à le sentir quand une personne joue la comédie, quand elle simule des sentiments mais à ce moment, j’ai put lire dans son regard à quel point elle était surprise de mes paroles. Etait-ce vrai ? Je l’espérais… Et depuis ce jour, toutes ces questions envahissaient mes pensées et c’est pour ça que je voulais savoir. Connaître la vérité, savoir ce qu’elle pensait, ce qu’elle savait et ne savait pas. Et puis au fond, apprendre à la connaître ?!

Je soupira doucement tout en glissant mes doigts dans ma nuque et sous ce que l’on pourrait qualifié de coup de tête, je finis par sortir mon portable, rentra son numéro de téléphone et écrit un sms qui partit la minute d’après.

« Salut. Si l’envie te dit, je serai au parc, près de la patinoire. Min Ah. »

Clair, net et précis ! Comment faire passer un message sans passé par quatre chemin ! C’est pourtant simple non ?
Bon il manque un ‘Ca va ?’ puis pourquoi pas un truc du genre ‘Je serais à tel endroit, si tu as envie de venir pour parler, ça me ferai plaisir’. Mais pourquoi s’encombrer de phrases inutiles. Je grimaça en relisant mon sms, me disant enfin que j’aurai pu faire un effort, puis j’haussa les épaules et leva les yeux car mon bus arriva. Je monta dedans et après à peine 10 minutes de trajet, j’en sortit pour me retrouvé face à un grand parc. Mon visage s’illumina doucement à la vue du parc, et je m’empressa de traverser la route pour rentre dedans et commencer à balader. Mon rythme était assez lent et je profita un long moment du lac non loin qui offrait un magnifique vue. Puis très vite, je bifurqua plus haut où les gens étaient regroupé en masse pour profiter de l’animation du moment qu’était la patinoire. S’était la période et avec un dimanche ensoleillé bien que froid, les gens voulaient en profiter et s’amuser avec ces activités qui n’étaient présente qu’à certaines périodes de l’année. J’alla m’installa sur un banc plus loin et regarda les gens s’aventurer sur la patinoire, certains ayant déjà quelque coup de patin dans les pieds, d’autres encore novice, essayant de trouver leur marque parmi les autres qui ne font pas attention à eux. A cette pensée je souris de nouveau et m’imagine facilement à leur place, tremblant des jambes, incertain quand à leur réussite, mais au moins eux, ils ont le cran d’essayer.
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Hwang Katherine

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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyLun 10 Fév - 10:52

Je me laissai tomber sur mon lit, négligemment, en poussant un long soupir d'exaspération et de révolte. Ces derniers jours n'avaient pas été les plus beaux de mon existence, je pensais même pouvoir affirmer sans mentir que ce devaient être les pires de mon existence. Un mensonge, j'avais vécu en plein dans un mensonge monstrueux. J'avais fouillé les albums photo, j'étais même partie à la recherche du livret de famille, n'importe quoi, un indice qui pouvait me stipuler que l'existence de la mère de Min Ah n'avait été simplement jetée aux oubliettes en priant pour qu'elle n'en sorte jamais. Finalement, la seule chose que j'avais trouvée, c'était une photo de ma grand-mère, où on voyait un bébé dans ses bras et mon père installé sur ses genoux. Cela m'avait largement suffi pour leur montrer qu'ils s'étaient bien tous fichus de moi. Et ce jour-là, précisément, j'avais mesquinement profité du fait qu'Edward soit venu manger chez eux – tout comme moi – et que Mike et Lily n'aient aucune sortie de prévu, pour lancer le sujet à table. Nous étions ainsi tous réunis, mes parents exceptés, et cela valait peut-être mieux, et c'était précisément ce que j'avais recherché. Dévoiler la vérité devant mes trois frères et sœur me paraissait être la meilleure solution, la plus juste vis-à-vis de Min Ah et de sa mère. Et même pour eux : ils avaient le droit de savoir que nous avions une cousine, non ? Oh, je n'avais pas été tendre, j'avais clairement dit que le fait qu'ils nous aient caché tout cela était honteux et méprisable. Et pour la première fois, je m'étais mise à haïr mon grand-père : il avait répondu que c'était pour le bien de la famille, qu'un tel déshonneur toucherait l'entreprise, qu'il fallait respecter les valeurs coréennes, et tout un tas d'autres arguments révoltants qui firent que je donnai malencontreusement un coup de pied dans celui de la table. Et que je reçus donc une jolie gifle du patriarche.

J'étais sortie de table en lui lançant qu'au moins, moi je pouvais me regarder dans le miroir sans avoir honte, sans avoir abandonné ma propre fille comme un stupide ingrat. Il avait même essayé de me gifler à nouveau mais Edward l'en avait empêché et avait dit aux jumeaux de quitter la table. Je fis de même. Je pouvais encore entendre dans les couloirs la conversation de mon aîné avec les grands-parents. Il leur disait qu'ils l'avaient bien cherché, qu'il leur avait dit d'arrêter de cacher la vérité et qu'ils ne récoltaient que ce qu'ils avaient semé. Il les quitta en ajoutant que vu mon caractère, ils auraient dû prévoir que je découvrirais tout un jour. Je passai alors pour sortir de chez eux, sans leur accorder un regard, accompagnée d'Edward, qui proposa de me raccompagner. Sur la route, il m'expliqua qu'il le savait parce qu'il avait découvert par mégarde la même photo que moi. Il me raconta que nos grands-parents lui avaient promis de nous en parler et de faire un effort pour retrouver la mère de Min Ah. En revanche, il venait d'apprendre par moi que nous avions une cousine et me demanda de lui dire comment je l'avais appris. J'entrepris donc de lui conter la scène que j'avais vécue – cela faisait pile deux semaines, étrange coïncidence ! - et les révélations que Min Ah m'avait faites. Cela fait, nous étions devant mon appartement et je descendis après quelques formalités. Et c'était comme ça, qu'à peine rentrée, je m'étais écroulée dans mon lit.

J'avais honte d'avoir de tels grands-parents. Je m'étais efforcée de leur chercher des excuses après mon entrevue choquante avec Min Ah, mais là, je ne pouvais que les haïr de toutes mes forces. Ils n'étaient pas mieux que mon père, je comprenais mieux pourquoi il était ainsi, il tenait d'eux, voilà tout. Seulement, en plus d'être un frère monstrueux, c'était aussi un mauvais père. Je regardai mon téléphone qui se mit à vibrer en continu : le paternel essayait justement de m'appeler. Je rejetai immédiatement l'appel. Même si l'envie de l'insulter de tous les noms me démangeait, je n'avais pas envie de lui parler, je ne voulais pas non plus qu'il vienne à l'improviste à Ulsan. Qu'il reste à s'occuper de ses affaires, c'était la seule chose qu'il savait bien faire au final. Même le fait qu'Edward ne m'ait rien dit me blessait au fond, j'aurais au moins espéré qu'il soit sincère avec moi. Qu'il ne dise rien aux jumeaux, parce que ça leur ferait un choc, je comprenais. Mais moi ? J'avais vingt-et-un ans, je pouvais encaisser un truc pareil, enfin ! Au final, j'avais quand même dû le faire, et devant la personne qu'on avait le plus blessée. Je poussai soudain un cri de rage, le besoin d'extérioriser mon indignation étant devenu trop fort. Je ne savais plus quoi faire. Et Min Ah ne m'avait donné aucun signe de vie. Peut-être qu'elle me détesterait pour toujours...

Je ne sus si c'était l'effet du destin mais mon portable me prévint de l'arrivée d'un texto. C'était Min Ah. Ce message fut alors pour moi l'unique source de joie de cette journée. Je n'aurais su dire si elle était consciente du bonheur qu'elle m'apportait en m'envoyant ce SMS, mais Min Ah venait littéralement d'illuminer ma journée. Pourtant, ce message était froid, simple et court. Mais il m'offrait la possibilité de voir ma cousine, la seule personne que j'avais envie de voir pour le moment. Ni une ni deux, j'enfilai mon pull, mon manteau et mon écharpe, et je me précipitai comme une folle hors de mon logement. J'espérais n'avoir dérangé aucun de mes voisins avec le boucan que j'avais fait. J'irais m'excuser plus tard. Pour le moment, une seule chose comptait, une seule, j'avais l'impression de tenir un joyau dans mes mains et d'avoir peur de le casser. Et ce joyau que je voulais préserver, c'était ma cousine.

Essoufflée et avec un magnifique point de côté, voilà dans quel état je me trouvais en arrivant au parc. Il y avait du monde, c'était l'hiver après tout et pour l'occasion, ils avaient installé une patinoire. Je souris en apercevant les enfants s'amuser, aussi bien les débutants que les meilleurs d'entre eux. Cela me rappelait le temps où nous allions avec mes frères et ma sœur, c'était très drôle. Il y avait aussi des adolescents, des adultes... Des gens qui avaient envie de s'amuser tout simplement. Je m'arrachai à ma contemplation pensive et me mis à chercher Min Ah. Cela ne fut pas bien difficile : elle était assise sur un banc, occupée comme je l'étais à regarder les gens sur la patinoire. Je vins déranger son observation en sautant joyeusement pieds joints à côté de son banc, en criant un joyeux « Salut! », comme je savais si bien le faire. J'avais beau avoir eu une journée exécrable, j'étais encore capable de sourire.

« Je ne t'ai pas trop attendre au moins ? Parce qu'il fait pas chaud donc bon... J'espère que tu n'auras pas attrapé un rhume à cause de moi... »

J'avais prononcé ces mots avec un petit sourire gêné. Je ne savais pas vraiment comment l'aborder, comment me comporter avec elle, donc j'improvisais. J'avais beau être quelqu'un de plutôt sociable, ma relation avec Min Ah était assez particulière et j'étais, pour ainsi dire, très mal à l'aise en sa présence. Cela me renvoyait évidemment l'image de la trahison de mes grands-parents et c'était loin d'être agréable. Je m'assis à côté, cherchant quelque chose à dire, n'importe quoi, même quelque chose d'idiot. Mais nous devions parler, c'était sûr.

« Alors, toi aussi tu aimes la patinoire?, commençai-je, assez maladroitement d'ailleurs, je déteste l'eau mais j'adore patiner sur la glace pour ma part. »

Classique. Banal. Inintéressant. Min Ah ne m'avait sûrement pas fait venir pour que je lui dise que j'étais aquaphobe ou pour que je lui parle de mon enfance à la patinoire. Cela m'étonnerait. Alors, même si le changement de sujet allait peut-être être brutal, j'en vins à parler de mon coup de gueule de ce midi.

« Tu avais bien raison au fait. Nos grands-parents ont délibérément décidé d'oublier ta mère, et puis toi aussi. Je leur en ai parlé ce midi. Enfin... « Parlé » n'est peut-être pas le terme exact. Au moins, maintenant mes frères et ma sœur savent qu'ils nous ont menti, et moi je peux leur en valoir à mort en toute justice. »

J'attendais quoi au juste ? Qu'elle me console ? Non, non, non. Ce n'était pas sa faute et puis elle en avait vu des vertes et des pas mûres aussi. Rien que l'idée d'imaginer mon grand-père lui dire sèchement de ne pas les contacter me glaçait. Et comme il faisait déjà froid, ce n'était pas forcément une bonne chose...
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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyJeu 27 Fév - 8:21

Pourquoi j’ai fait ça ? Je reviens à moi, perdu depuis de longues minutes dans mes pensées, à me rappeler que j’ai envoyer ce sms. Je sors alors mon téléphone de mon sac et relis le sms que j’ai envoyer auparavant. Je soupire doucement et le remet vivement dans mon sac. A quoi je joue ? Pourquoi j’ai envoyer ce sms ? Et pourquoi je pense à elle dans ce moment là ? Je viens de voir ma mère et elle m’est apparu comme une évidence, cela me faisait étrange. C’est vrai que quand on se sent étrange, voir triste, on appel ces amis, non là, c’était Katherine, ma cousine, alors qu’on était en froid. Oh oui je lui avait tout avouer, mais j’étais comme partager par deux émotions à présent. Je n’avais pas envie de me mêler à cette famille que je hais tant, pourquoi maintenant ? Mais en même temps j’ai envie de la connaître, j’ai envie d’en apprendre plus sur elle. Ah, pourquoi ai-je tant envie de savoir qui est ma cousine. J’avais fait part de mon ressentis à Ihn Kyang, dans nos lettres, juste après notre rencontre au bar et j’avais reçu, pas plus tard qu’il y a deux jours ça réponse à ca. Je souris doucement en me remémorant ça phrase : « Parce que c’est ta cousine, c’est ta seule famille. N’est ce pas normal que tu veuilles la connaître ? » A-t-il raison ? Je ne sais pas à vrai dire, j’aimerai tellement le croire mais je doute. De quoi ? Encore des questions auquel je n’ai aucune réponse, c’est frustrant. « Seul famille… » Se mot se répète comme un écots dans ma tête à chaque fois que j’y repense et me perturbe. Est-ce normal de vouloir apprendre à mieux la connaître ? Sera-t-elle comme les autres de sa famille ? Se moquera-t-elle, m’enverra-t-elle balader ? Ou était-elle différente et elle souhaite vraiment me connaître ? Je regard de nouveau mon téléphone avec ce sms que j’ai écrit et je sourit. Au moins, j’allais en avoir le cœur net et peut dire que pour Katherine, cette journée est un test pour savoir ce que je suis vraiment, à ces yeux, un moyen de se moquer et de se distraire, ou une cousine sincère qui souhaite en apprendre plus sur moi. Je lève les yeux en soupirant et pose de nouveau mon regard vers les patineurs qui s’élance sur la glace pour passer un bon moment. Je reste ainsi longtemps immobile, les yeux dans le vide, quand on finit par me sortir de mes pensées.

« Salut! Je ne t'ai pas trop attendre au moins ? Parce qu'il fait pas chaud donc bon... J'espère que tu n'auras pas attrapé un rhume à cause de moi... »

Je tourne les yeux pour les fixer sur ma cousine, apparemment tout joyeuse d’être ici. C’est tout du moins ce que je pouvais en déduire vu sa réaction ainsi que le ton de sa voix plutôt dynamique. Si seulement je pouvais avoir la même motivation qu’elle quand à se rendez vous entre fille, mais j’étais plus anxieuse qu’autre chose. Mais il fallait que je le prenne pour moi et de ne pas lui montrer, alors je lui rendit assez brièvement son sourire avant de lui répondre.

‘Non non ça va, je ne suis là que depuis peu. Et ne t’en fait pas, j’ai une santé assez solide en générale.’

Pas trop dure quand on vit dans un appartement à peine chauffé, j’ai prit l’habitude du froid, et je crois qu’il ne me dérange pas, bien au contraire, il m’apaise. Mais en tout cas, je commence bien ! Et un mensonge pour Min Ah, Un. Car je suis là depuis assez longtemps, mais je n’ai pas envie de la faire culpabilisé. Il y a encore un mois, je l’aurai fait, mais depuis notre discussion sous cette pluie, j’avais changé. Je la vis alors s’asseoir à mes côtés et je la suivit du regard, alors qu’elle reprit la parole.

« Alors, toi aussi tu aimes la patinoire ? Je déteste l'eau mais j'adore patiner sur la glace pour ma part. »

Un blanc, ce genre de passage que je ne supporte pas.

‘Ah…’

Non mais ça , ce n’est pas une réponse Min Ah, essaie de faire un effort.

‘Je ne sais pas patiner, mais ça donne envie… Au moins, tu ne peux pas te noyer avec de la glace…’

C’était quoi cette blague à deux balles dit sur un ton quelque peu distant ? Si elle arrive à rire de sa ou même le comprendre, chapeau Katherine car moi je te le dis, un fait un décodeur pour me comprendre des fois… En tout cas, je n’ai pas tellement fait avancer la discussion et je tourne le regard pour le balader autour de moi. J’avais une envie soudaine de me taper sur la tête, et j’alla pour essayer de me rattraper et reprendre la parole, quand ma cousine me doubla.

« Tu avais bien raison au fait. Nos grands-parents ont délibérément décidé d'oublier ta mère, et puis toi aussi. Je leur en ai parlé ce midi. Enfin... « Parlé » n'est peut-être pas le terme exact. Au moins, maintenant mes frères et ma sœur savent qu'ils nous ont menti, et moi je peux leur en valoir à mort en toute justice. »

Je ne sais pas quoi dire et en guise de réponse je reste muré dans mon silence. Je soupire doucement, sans qu’elle ne le remarque et ferme les yeux pour réfléchir à ce qu’elle vient de me dire. Je crois que cela ne m’étonne pas au fond, qu’ils l’aient fait de leur propres volonté bien que j’avais l’espoir qu’ils aient des mots de regrets.

‘Désolé si cela à gâcher ton repas de famille, je ne souhaitais pas que cela interfère avec ta vie, ce n’était pas le but mais…’

Me voilà de nouveau silencieuse et je rouvre les yeux. Je suis de nouveau incapable de m’exprimer convenablement, c’est tout moi ça. J’aurai put, en tout cas , utilisé un ton ironique par rapport à ce que j’ai dit, mais je ne le fis pas et resta assez neutre quand on ton que j’utilisa pour m’exprimer face à elle. Je n’avais pas envie de la réconforter ni d’avoir pitié d’elle, mais je comprenais aussi le problème et le zouc que j’avais mit chez elle ce qui, ne me dérangeait pas vis à vis de nos grands parents et mon oncle. Mais elle, bizarrement, si, je m’inquiétais un peu.

‘Bref, j’espère que ça n’a pas trop mit de tension chez toi…’

Oui car quand elle avait dit ‘Parlé n’est peut être pas le terme exact.’, j’avais espéré comprendre son sous entendu. Je me tourne alors vers elle et sourit doucement, essayant le plus possible de paraître convaincante quand à ma phrase précédente.

‘Ah et j’ai oublié de t’envoyer un message pour te prévenir que je suis bien rentré, sorry.’

Vaut mieux tard que jamais dans les excuses non ?
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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyVen 28 Mar - 4:47

J’avais beau avoir littéralement passé un déjeuner pourri jusqu’à la moelle, j’étais bien décidée à n’en rien laisser paraître à Min Ah. Elle n’avait pas besoin d’avoir mes soucis de famille sur le dos en plus de ceux que nous lui avions déjà créés. C’était à peine si je pouvais réaliser qu’elle était prête à me voir, à m’accorder une chance de lui prouver que je n’étais pas comme le reste de mes proches. Mes frères et sœur exceptés bien entendu, Edward n’étant cependant pas blanc comme neige, puisqu’il l’avait su. Même s’il attendait que nos grands-parents nous en parlent, j’aurais quand même souhaité qu’il se confie au moins à moi. Mais le mal était fait, je m’étais embrouillée avec les vieux, je ne voulais plus voir ni parler à mes parents et j’avais un peu semé la pagaille dans l’esprit de Mike & Lily. Un bon bilan en somme pour ce début d’après-midi ! On pouvait dire que l’invitation de ma cousine tombait à pic ! Peut-être aurais-je l’occasion d’en savoir plus, de haïr encore plus ma famille et j’irais finir ma journée en compagnie d’une bouteille de Vodka dans mon appartement. Un bon programme en somme, mais peut-être que Min Ah allait trouver quelque chose pour égayer un peu ma journée. La patinoire laissait présager un bon programme pour s’amuser après tout.

Le sourire de ma cousine me rassura ainsi que sa réponse. Visiblement, cela ne faisait pas très longtemps qu’elle m’attendait, même si j’étais moyennement convaincue par sa réponse. En fait, je ne savais pas trop quoi penser, j’avais un pressentiment qui me disait qu’elle me mentait, mais même si c’était ma cousine, je ne la connaissais que depuis peu, alors je ne connaissais pas vraiment ses manières. Ainsi, déchiffrer les moments où elle me mentait ne faisait pas encore partie de mes compétences de cousine attentionnée. En revanche, ma prise de parole suivante fut suivie d’un silence qui me mit mal à l’aise. Je ne voulais surtout pas jeter de froid entre nous, je voulais vraiment qu’on s’entende bien, qu’on trouve des points communs, qu’on renoue ce lien qui avait été brisé par presque l’ensemble de ma famille. J’avais réellement envie de connaître Min Ah, de savoir ce qu’elle aimait, quel était son quotidien, le genre de chose que partagent des cousines qui étaient aussi des amies. J’esquissai un sourire amusé quand elle me répondit qu’elle ne savait pas patiner, mais qu’au moins, il n’y avait pas de risque pour se noyer.

« Ah, toi non plus tu n’aimes pas l’eau ? J’en ai trop peur moi ! J’ai failli me noyer une fois alors depuis je fuis l’eau comme la peste ! »

Oui je lui déballais un peu ma vie, mais bon, j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas trop. Il fallait bien qu’on relance la conversation et je n’étais pas prête à encaisser une autre déception pour la journée. Si la situation avait foiré auprès de mes grands-parents, je souhaitais au moins qu’au terme de cet échange, je me sois rapprochée de Min Ah. Bon bien sûr, pas de là à devenir les meilleures amies du monde en trois heures, mais déjà créer un lien, quelque chose qui nous amènerait à nous voir de nouveau. Quelque chose qui pouvait inciter Min Ah à avoir confiance à moi. Ainsi, je lui livrais plusieurs informations, sans la moindre hésitation, pour lui montrer que j’étais déjà prête de mon côté à lui tendre la main et à me confier à elle. J’avais un bon contact avec les gens, autant l’exploiter pour une bonne cause. Et Min Ah était plus qu’une bonne cause à mon sens. Elle aurait pu venir combler nos moments de solitude, nous aurions pu jouer tous ensemble et oublier à quel point nos parents étaient des incompétents en matière d’éducation des enfants. Ainsi, je la rassurai rapidement.

« Ne t’en fais pas, ce serait arrivé un jour ou l’autre. Mon frère aîné était déjà au courant pour ta mère mais il pensait que mes grands-parents tiendraient leur promesse de nous en parler. Ils ne l’ont pas fait donc je les ai engueulés. Mais Edward – c’est le nom de mon frère – ne savait pas que tu existais. Il avait l’air plutôt impatient à l’idée de te rencontrer d’ailleurs. Enfin… Plus tard bien sûr, si tu en as envie. »

Je ne voulais pas non plus lui imposer trois cousins supplémentaires à rencontrer. Nous étions une famille nombreuse et cela pouvait être trop pour Min Ah qui avait déjà découvert l’existence d’une cousine. En fait, je ne savais même pas si elle avait entendu parler de mes frères et de ma sœur. Nous n’avions pas vraiment eu le temps d’aborder le problème et ce n’était pas l’enjeu principal en fait. Elle s’excusa de ne pas m’avoir envoyé de message la dernière fois. Il n’y avait pas à dire, elle devait avoir un bon fond et cela ne faisait que m’encourager davantage à la connaître mieux.

« Ce n’est pas grave, l’important c’est que tu ailles bien et que tu m’aies proposé de venir ! Je ne te cache pas que ça m’a fait très plaisir. »

On peut trouver cela extrêmement bizarre mais oui, voir Min Ah que je connaissais à peine me réjouissait. Mon regard se posa à nouveau sur la patinoire et j’esquissai un sourire malicieux.

« Tu voudrais que je t’apprenne à patiner ? Tu verras, ce n’est pas très compliqué. Je promets de faire attention et si vraiment tu n’aimes pas, on arrêtera. Tu veux bien ? »

J’avais fait mes yeux de Chat Potté et ma moue d’ange tout en lui suggérant cette occupation. On pouvait toujours essayer, je n’avais rien à perdre en lui demandant cela. Au contraire !
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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyMar 15 Avr - 12:39

Je ne sais pas quoi lui dire à vrai dire, c'est assez bizarre. C'est ma cousine après tout et j'ai beau savoir qui elle est depuis longtemps, je crois ne pas savoir la connaître. C'est vrai qu'à chaque fois que je la croisais dans des bars ou même dans la rue, j'ai passé mon temps à l'assassiner de paroles pas trop sympathique, sans même savoir son point de vue. Je me sens mal ? Oui et non à vrai dire, je ne regrette pas dans un sens, car je leur en veut, à cette famille, mais dans un sens, je n'ai même pas essayer de savoir si elle était au courant de quelque chose. Apparemment non, elle ne l'était pas. Je suis perdue dans mes pensées, à réfléchir à cette famille qui m'a mise à l'écart quand elle me fait part de sa crainte de l'eau, lui répondant alors qu'avec la patinoire, elle ne risque rien. Me suis-je mal exprimé ? C'est ce que je pense quand elle reprend la parole.

« Ah, toi non plus tu n’aimes pas l’eau ? J’en ai trop peur moi ! J’ai failli me noyer une fois alors depuis je fuis l’eau comme la peste ! »

Ma remarque précédente faisait-il penser que je n'aimais pas l'eau ? Non, en tout cas ce n'est pas ce que j'avais voulu insinuer, mais temps pis. Je plonge mon regard le sien, assez étonné de son aveu quand à sa noyade mais je finis par reprendre la parole, n'insistant pas sur le sujet.

« Si j'aime bien l'eau, enfin j'en fait pas tout un mythe, mais il y a un côté plaisant quand on la regard, c'est relaxant... »

C'est finit, elle doit me prendre pour une folle et pourtant, c'est la vérité ! Mon endroit préférée ? La plage... Il y quelque chose de relaxant, d'hypnotisant, et dès que j'ai un coup de blues, c'est ici que je vais pour pouvoir me détendre et penser à autre chose que des pensées noirs et déprimante. Alors oui, l'eau j'aime, mais pas dans le même sens qu'elle pourrait le penser. C'est son mouvement, son calme, sa fluidité et sa transparence qui me plait. Après c'est sur, si j'avais eut un mauvais souvenir comme elle, tel qu'une noyade, je pense pas que j'avais la même impression... C'est vrai que maintenant quand elle me parle, je me rend vraiment compte que je ne connais rien à sa vie, encore moins à sa vie de famille. Après, j'ai mon point de vue, mais peut être elle a-t-elle le sien. Alors quand elle me fait par de ce qui s'est passé, je lui demande si je n'ai pas mit de tension entre elle et sa famille, m'excusant à ma manière par la même occasion.

« Ne t’en fais pas, ce serait arrivé un jour ou l’autre. Mon frère aîné était déjà au courant pour ta mère mais il pensait que mes grands-parents tiendraient leur promesse de nous en parler. Ils ne l’ont pas fait donc je les ai engueulés. Mais Edward – c’est le nom de mon frère – ne savait pas que tu existais. Il avait l’air plutôt impatient à l’idée de te rencontrer d’ailleurs. Enfin… Plus tard bien sûr, si tu en as envie. »

Je reste figé sur elle... Me rencontrer ? Voila que je regrette qu'elle en ai parlé autour d'elle, comme ça, aussi librement. A vrai dire, cela m'a étonné qu'elle le fasse, je pensais pas qu'elle était aussi franche avec sa famille, et apparemment pas en très bon terme. Alors même au point de parler de moi oui, cela me gêne. Le fait qu'ils n'aient voulu savoir quoi que se soit sur moi, et qu'ils aient rejeter ma mère tel un chiffon, cela je leur en veux énormément, et ils ne savent pas à quel point. Mais avoir leur pitié, surtout de la part de mes cousins qui ne savaient rien de moi, non merci, franchement, je ne le souhaite pas. Mais quoi ? J'espérais qu'elle garde ça pour elle, comme notre petit secret ? non mais qu'elle ne déballe pas mon existence aussi simplement aux yeux des autres. Alors non, je n'ai pas envie de le rencontrer, et plus tard... A voir mais je doute que cela soit une bonne chose... Ni lui, ni ces deux autres frères et sœurs. Car oui, je connais tout l'arbre généalogique de la famille ! Il fallait bien que je me renseigne un peu, t j'avais trouvé de l'aide dans certains amis qui n'était pas de très bonne réputation, mais tant pis, au moins, j'avais eut la plupart de mes réponses. Je me tais, finissant par détourné mon regard pour fixer plus loin la patinoire d'où des cris des joies pouvaient parvenir à nos oreilles. Pour combler ce blanc, je viens m'excusé de ne pas lui avoir envoyer de sms, comme elle me l'avait demandé, à mon retour chez moi, suite à cette nuit.

« Ce n’est pas grave, l’important c’est que tu ailles bien et que tu m’aies proposé de venir ! Je ne te cache pas que ça m’a fait très plaisir. »

Ah ? Vraiment ? Je me retourne vers elle pour guetter une réaction, un sourire, une expression qui pourrait me faire croire où pas à cette phrase. Je finis par sourire doucement, un léger instant, satisfaite de ce que je vois. Je détourne de nouveau le regard sans rien ajouter, ne sachant quoi lire dire exactement. Mais je regrette soudainement me rendant compte qu'un blanc peut s'installer de nouveau entre nous, ce que je ne souhaite pas. Mais Katherine prend très vite les devant en reprenant la parole.

« Tu voudrais que je t’apprenne à patiner ? Tu verras, ce n’est pas très compliqué. Je promets de faire attention et si vraiment tu n’aimes pas, on arrêtera. Tu veux bien ? »

Je suis à deux doigts de l'envoyer balader, mais au moment où je pose mon regard sur elle pour lui répondre un non catégorique, je croise son petit regard limite suppliant, digne du chat potté. Ayant ouvert la bouche pour répliquer, je me retrouve alors bête, la bouche bée, sans qu'aucun son n'en sorte. Je soupire alors doucement, et me laissant aller sur le banc, je regard la patinoire avant de lui répondre à voix basse.

« Okay, si tu veux... mais un tour ! Pas plus ! Et je te préviens, je suis pire que maladroite ! »

Ou comment essayer de la faire changer d'avis en lui faisant comprendre que j'allais un fardeau ! Mais ma cousine ne semble pas se laisser aller et dès qu'elle voit mon accord, se lève, prête pour l'aventure. Je la suis, à moitié à regret et m'approche de la patinoire à ces côtés.

« Si je tombe, tu seras responsable de toute hospitalisation, t'es prévenue ! »

Non ? Elle ne fait toujours pas demi tour ? Zut... Je la regarder payer nos locations de patin, et après les avoir chaussé, je m'approche de la barrière de la patinoire, mettant alors mon sac en bandoulière pour ne pas être encombrée.

« Non franchement, je crois que c'est une mauvaise idée... »
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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyLun 12 Mai - 8:03

Je ne savais pas si parler de ma famille à Min Ah était vraiment une bonne idée pour être honnête. Je savais bien qu’en lui expliquant l’incident de ce midi, elle devrait être plus que réticente à l’idée de rencontrer ses grands-parents, voire ses cousins. En effet, telle que je la lui avais décrite, ma famille devait lui semblait être un capharnaüm complet, une bombe qui n’attendait plus qu’elle pour exploser totalement. Il me paraissait plus que légitime qu’elle n’ait pas envie de rencontrer les autres personnes de notre famille après mon sympathique récit. Toutefois, ne pas lui cacher la vérité était une bonne chose selon moi : au moins, elle savait à quoi s’en tenir à notre sujet et je n’aurais pas supporté l’idée de lui mentir, pas après qu’on m’ait caché son existence pendant des années. Tout ça pour moi ? Pour un ego démesuré qui ne passait plus les portes à force de gonfler de génération en génération. A croire que nous étions celle qui allait briser la chaîne. En tout cas, j’étais presque décidée à ne plus entretenir le moindre contact avec ma famille, excepté mes frères et ma sœur.  Tout était bien trop corrompu et trop enfoui dans l’hypocrisie et le mensonge pour que je puisse envisager un futur au sein de ma famille désormais. Je préférais encore rester seule avec Min Ah s’il me fallait choisir, même si je savais pertinemment que je ne pouvais pas lui imposer ma présence. Si elle ne voulait plus entendre parler de moi parce que cela lui ferait trop mal ou que le mal était déjà fait et qu’elle ne pouvait plus rien faire, je n’aurais d’autre choix que d’accepter sa décision.

Lui proposer d’essayer la patinoire m’était venu spontanément. C’était une belle occasion pour apprendre à nous connaître sans avoir à revenir constamment sur le sujet « Famille pourrie » tout le long de notre conversation. Nous n’arriverions jamais à avancer si nous restions fixés sur ce point, même si au fond nous ne pouvions pas vraiment l’ignorer. Comment oublier qu’ils nous avaient séparées des années durant contre notre gré ? Jamais je ne pourrais le leur pardonner, ça, j’en étais sûre. Je sentis que mon air suppliant ne fut pas sans effet : elle avait été sur le point de protester, avant de finalement accepter pour un tour seulement. Je tapai des mains joyeusement, ravie de pouvoir lui faire vivre une expérience unique : si ça se trouvait, je parviendrais à lui donner le goût des patins ! Je m’imaginais déjà Min Ah devenir patineuse artistique mondialement reconnue grâce à moi, avant de revenir sur terre.

« Aucun problème ! J’ai déjà eu affaire à des gens nuls sur des patins et je suis prête à parier qu’ils étaient pires que toi ! » Lançai-je avec une confiance implacable.

Je me levai de suite et me mis à marcher en direction de la patinoire, suivie par Min Ah. Bon, évidemment, elle ne trépignait pas d’enthousiasme mais je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle fût enchantée par ma proposition. Si elle me proposait de me baigner à la plage, je ne serais pas non plus enchantée par cette perspective, et je ferais tout pour l’en dissuader. Exactement ce qu’elle fit en me menaçant de porter la responsabilité de son éventuelle hospitalisation. Cela me fit rire. Je n’avais jamais vu quelqu’un finir à l’hôpital en allant à la patinoire. Ce serait bien la première fois !

« Bien essayé mais je maintiens ma proposition ! Crois-moi, on va s’amuser. »

Enfin, moi en tout cas, j’étais sûre de m’amuser. A mon sens, il n’y avait rien de plus drôle que d’initier un de ses amis à la patinoire. Non pas que les voir tomber me faisait particulièrement rire, mais leur expression terrifiée en revanche était assez amusante. Ce n’était pourtant pas bien compliqué de tenir sur ses jambes avec des patins sur la glace ! Pour moi en tout cas cela paraissait plutôt facile. Je m’occupai de payer l’entrée  - et les patins du coup – et je fus bien contente de n’avoir pas eu le temps de prendre de sac : cela m’aurait plus encombrée qu’autre chose. Min Ah put néanmoins mettre le sien en bandoulière, ce qui était quand même plus pratique. Patins enfilés, je me précipitai presque instantanément vers l’entrée de la patinoire et en moins de trente secondes, j’étais déjà sur la glace, parfaitement en équilibre, sans me tenir au rebord. Min Ah en revanche…

Elle restait devant l’entrée et n’osait pas poser un pied sur la glace. Je me rapprochai donc du rebord à côté duquel elle se trouvait, afin de l’encourager. Il était vrai qu’elle n’irait pas sur glace de son propre chef, sans que quelqu’un ne l’encourage. Ma cousine me fit alors part de son mauvais pressentiment quant à mon idée qu’elle trouvait mauvaise. Je fis la moue, comprenant ses réticences mais je ne pouvais pas m’avouer vaincue dès le départ – et j’avais payé l’entrée non mais ! èé.

« Écoute, je me doute que tu ne le sentes pas vraiment. Mais crois-moi, ce n’est pas bien compliqué. Viens déjà sur la glace, ne t’en fais pas, je suis là, je rattraperais si jamais tu trébuches. »

Sur ce, je lui tendis ma main, pour l’encourager à venir. Si elle se tenait au rebord en même temps, il y avait vraiment peu de chances qu’elle tombe dès le départ. Le tout était d’abord de venir se poser sur la glace et de s’habituer à cet environnement déconcertant à première vue. Du moment qu’elle tenait debout, c’était bon, il lui suffisait simplement de ne pas être paralysée par la peur. Chose pas forcément facile, je le concevais bien. Mais je voulais quand même qu’elle me fasse confiance sur ce coup et qu’elle essaie. Si une fois sur la glace elle était terrorisée, je ne la forcerais pas plus, je me le promis.

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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyLun 12 Mai - 16:24

Prête au combat ! Ou pas… j’ai eut cet élan de motivation quand elle m’a proposé cette idée de patiner. Avant tout réticente, je me suis dis que je pouvais bien faire un effort car sinon les choses n’avanceraient pas. Bon, c’était aussi en partit pour elle. Bien que j’ai encore en moins cette rancœur envers sa famille, ou plutôt je devrais dire notre famille, je ne souhaitais pas la juger trop rapidement et la mettre dans le même panier. Disons aussi que je n’aimerai pas que l’on fasse la même chose pour moi, dire que je suis une fille facile parce que je suis strip teaseuse, faux ! Ou encore que je ne fais pas d’effort pour m’en sortir dans la vie, faux aussi ! Alors faire aux autres ce que je ne souhaites pas qu’on me fasse, ce n’est pas dans mon principe. Alors je lui laisse sa chance, à ma manière, même si je ronchonne doucement alors que je me lève du banc. Je la suis, un peu en traînant des pieds pour arriver rapidement à la patinoire. Je me met en retrait quand elle paie la note pour les deux places ainsi que la l’occasion des patins, et après m’avoir tendu ma pair, je m’installe sur un banc pour les chausser. Mauvais début, c’est pas confortable. Mais je ne dis rien et me contente de mettre mon sac en bandoulière, pour être le moins gêné, et m’avancer d’un pas mal assuré vers la porte qui donne sur la glace. Je regard autour de moi pour chercher de mes yeux marron ma cousine sans l’apercevoir. A-t-elle filer en douce sans me prévenir ? Me laisser telle une cloche avec mes patins et mon équilibre à deux balles ? Bon, je mens, car justement, j’ai une bonne équilibre, merci la danse… mais pas habitué à avoir des gros sabots au pieds, c’est plus pareil que des ballerines… Très vite, je tourne la tête vers la patinoire et l’aperçoit enfin, tel un poisson dans l’eau, car c’est bien la bonne expression pour elle. Je ne peux m’empêcher d’esquisser une sourire, à moitié contente de la voir aussi à l’aise, mais aussi partagé par un côté un peu envieuse de la voir aussi à l’aise.

Quand la jeune femme revient vers moi, je lui fais par de mon impression et lui avoue que cela n’est pas une bonne idée, prête à faire demi tour. Mais ça doit être de famille et tout aussi borné que moi, Katherine ne se laisse pas faire et prend les devants.

« Écoute, je me doute que tu ne le sentes pas vraiment. Mais crois-moi, ce n’est pas bien compliqué. Viens déjà sur la glace, ne t’en fais pas, je suis là, je rattraperais si jamais tu trébuches. »

Hum… C’était son dernier mot ? Car j’ai beau avoir un équilibre en danse, je ne pense pas que se soit la même chose en patinage… Mais tant pis pour elle, et je la prend au mot quand à me rattraper.

« A tes risques et périls… ! »

Je prend de nouveau sur moi et finit par me lancer en levant une première jambe que je fais passer par dessus la petite marche. Quelle idée aussi de mettre une plainte en bois à cette endroit là, c’est casse gueule ! C’est là que je me pose soudainement la question, c’est solide ? Sans vraiment me rendre compte de la présence de ma cousine, je lui fait par de mon doute à voix haute.

« J’espère que c’est bien froid… »

Je soupire et très vite, l’autre jambe finit par suivre. Je reste un moment immobile, les jambes légèrement fléchies, attendant de voir si quelque chose, en dessous de moi allait bouger. Rien… Bon et bah ça doit être froid ! Je regard de nouveau autour de moi, regardant les autres personnes présentent évoluer avec aisance sur la glace. Je regard de nouveau mes pieds et, comme dans un élan de motivation, je tente de me lancer. Sauf que voilà, je m’y prend comme une gant et je donne un peu trop de puissance à mon geste d’aller de l’avant. Résultat, je me vois un moment partir, jusque là, tout va bien, sauf que très vite, incertaine sur mes bases, je me sens partir dans tous les sens. Dans un instinct de survis, je m’accroche à la première chose que je vois : Katherine qui m’a suivit dans mon mouvement. Je l’entraîne alors dans ma chute, surprise elle aussi de cette chute débile.

« Aïe… ! »

Autant avouer que le contact avec la glace dure n’est pas très agréable. Je me retrouve donc sur les fesses, et ma cousine, qui a réussit à prévoir un peu le mouvement, se redresse rapidement.

« Je te l’avais dit, mauvaise idée… »

Je marmonne quelque phrases incompréhensible dans ma barbare tout en cherchant quelque chose pour m’aider à me lever. Toute seule ? Impossible, ça glisse trop. La rambarde ? Trop loin, à moins de jouer les limaces pour s’en approcher. Il me reste… Katherine ? Je la regard un moment mais me ravise très vite à lui demander de m’aider, préférant avoir son avis quand à la question existentielle, comment se relever !

« Dis moi, il y a une technique pour se relevé ? Où c’est la chance du débutant ? »

Si c’était pour chuter de nouveau, autant pas me relevé, et je préférai donc avoir directement un moyen efficace de me remettre sur pieds, ou plutôt sur patins !

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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyJeu 22 Mai - 11:19

Je mettais tout en œuvre pour essayer de passer un moment agréable avec Min Ah et j'entendais bien réussir mon entreprise sur cette affaire. Ce serait dommage après m'être brouillée avec ma famille de me rendre compte qu'au final je ne m'entendais pas du tout avec ma cousine. Enfin, je ne voyais pas de raison qui ferait que nous ne pourrions pas nous supporter, c'est au moins ce que je souhaitais. L'emmener dans un endroit où elle n'était pas à l'aise n'était toutefois peut-être pas la meilleure façon de m'attirer sa sympathie à vrai dire. J'en venais même à me demander si je n'avais pas fait une grosse bêtise. En effet, Min Ah ne semblait pas du tout partante pour cette aventure qui me semblait pourtant sympathique. Sans doute étions-nous loin d’avoir les mêmes goûts, ce qui au fond ne me paraissait pas être un problème : si nous aimions exactement les mêmes choses, ce serait terriblement ennuyeux à mon sens. Et je ne pourrais pas rire intérieurement comme je le faisais en ce moment. Même si je craignais qu’elle ne décide de partir sans prévenir, au fond son air apeuré m’amusait. Cela la rendait mignonne en quelque sorte, même si à vrai dire, ma cousine n’avait pas besoin de cela pour être jolie –c’était de famille ! #PAN#-.

Hallelujah ! Elle venait de réussir à mettre ses deux pieds sur la glace. C’était déjà ça, au moins, je n’aurais pas à la traîner de force sur la patinoire moi-même. Cela ne m’aurait pas vraiment fait plaisir et à elle non plus je supposai. Sans doute était-ce pour cela qu’elle avait choisi de se rendre elle-même sur le lieu du crime. Enfin, rien ne disait qu’il allait se passer quelque chose, si ça se trouvait, elle allait s’impressionner elle-même en remarquant que ce n’était pas bien dur après tout de patiner. Qui sait, peut-être cachait-elle les mêmes gènes que moi où se trouvait le talent de la patinoire ? Ok, je partais un peu loin là, à mon avis, ce n’était même pas dans le code génétique. Quoique… Bref. Les débuts de ma cousine ne semblaient pas si mal, elle arrivait à avancer, doucement mais prudemment et donc elle avait très peu de chances de tomber. Enfin, ça, c’était ce que je pensais, avant qu’elle ne m’attrapât brusquement le bras, paniquée, essayant de se raccrocher à moi. Comment dire ? Je n’étais pas un appui vraiment stable et donc, au lieu de la sauver de la chute, nous tombâmes toutes deux sur la glace. Moi mieux qu’elle, forcément, j’avais l’habitude. J’avais réussi à amortir ma chute sans trop de mal, ayant épargné en partie mon fessier, que je pensais presque entendre me remercier.

Sans chercher à comprendre ce qu’il venait de se passer, je m’empressai de me relever, sans trop mal et m’approchai de Min Ah pour l’aider à faire de même. La pauvre, nous étions sur la glace depuis à peine cinq minutes et la voilà déjà par terre. Je n’étais pas sûre qu’elle eût vraiment envie de poursuivre l’expérience et j’étais presque déjà résignée à l’idée d’abandonner cette idée. Il devait y avoir des gens qui ne devaient pas être faits pour la patinoire et malheureusement, ma cousine en faisait partie. Cette dernière venait de réaffirmer le fait que l’emmener sur la patinoire avait été une mauvaise idée et je me dis qu’elle avait sûrement raison, c’était aussi intelligent que de me proposer d’aller me baigner sur la plage. Bref, elle leva le regard vers moi et me demanda comment elle était censée s’y prendre pour se relever. A ce rythme, je préférais encore lui donner un coup de main, je ne voulais pas risquer de la voir tomber une seconde fois.

« Ne t’inquiète pas, je vais t’aider. C’est plus sûr je pense, sans vouloir te vexer. »

Je lâchai un petit rire nerveux, presque désolé au regard de la situation. Je saisis les poignets de Min Ah et la relevai d’un coup, sans la moindre difficulté. On ne croirait pas comme ça mais j’avais des petits bras musclés ! Ils me furent bien utiles pour le coup, non pas que Min Ah était lourde de nature hein, mais au moins, elle n’avait pas le moindre effort à fournir et ce ne fut pas trop difficile. Je fus soulagée de voir que ma cousine tenait de nouveau sur ses deux jambes et qu’elle ne semblait pas trop mal en point. Je songeai tout de même à lui poser la question, on ne savait jamais.

« Ça va ? Tu n’as rien de cassé ? »

Cela ne l’engageait à rien à vrai dire, elle pouvait très bien me répondre « Oui ça va », je n’allais pas la forcer à faire une nouvelle tentative. Si elle ne voulait pas, je n’allais pas la forcer, pas pour qu’elle tombe une nouvelle fois, ce serait idiot de ma part. Je réfléchis donc à une autre activité, puisque le patinage était de toute évidence révolu. Cela ne fut pas bien difficile à trouver car il y avait un petit commerce où ils vendaient des boissons chaudes en tout genre.

« Que dirais-tu d’un bon chocolat chaud pour nous remettre de nos émotions ? Ou ce que tu veux d’autre d’ailleurs. Je t’invite pour me faire pardonner. »

C’était le moins que je puisse faire après sa chute. J’esquissai un petit sourire désolé, espérant qu’elle ne m’en tienne pas rigueur et que le chocolat allait apaiser son esprit. Doucement, je l’amenai jusqu’à l’entrée de la patinoire et l’aidai à retrouver la terre ferme. C’était plus sûr à mon sens de quitter cet endroit, restait à savoir si la boisson chaude tentait Min Ah ou si elle préférait partir de suite et ne plus jamais me revoir… Hum, je ne saurais pas sur quelle solution parier. J’espérais juste qu’elle choisirait la première, sinon ma journée allait vraiment être pourrie.
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MessageSujet: Re: « and if we were talking about ? »   « and if we were talking about ? » EmptyMer 28 Mai - 12:02

Je crois que l’effet du choc m’a anesthésier de la chute, car sur le moment, j’ai eut une forte douleur puis plus rien. J’ai d’abord pensée que la chute n’était pas si terrible que ça, ce qui m’a rassuré. Mais je devais me tromper car rapidement, une vive douleur envahie mon fessier ce qui n’était pas très agréable. J’avais l’impression d’avoir reçu une grosse plaque en métal sur mes fesses et qu’elle était écraser comme la tête des bouledogue français. Rien qu’à cette idée, je grimaça et je n’avais nullement envie de voir l’état de mes fesses bien qu’au final, cela ne devait être que l’impression que j’avais tant le choc avait été à mes yeux violent. Je me retrouvais maintenant dans l’incapacité de me relevé et toutes les solutions qui pouvaient s’offrir à moi était vaine car soit trop dure ou impossible à réalisé dut à la distance que j’avais donné entre moi et le rebord. Ma cousine, elle, que j’avais entraîner dans ma chute, n’avait pas prit plus de 10 secondes pour se redresser et était à présent près de moi, l’air soucieuse de moi. Se faisait-elle du soucis quand à ma santé physique ? Je ne savais quoi pensée mais je m’empressa en tout cas à lui demander si elle avait une technique particulière pour pouvoir se redresser sans retenter l’expérience de la chute.

« Ne t’inquiète pas, je vais t’aider. C’est plus sûr je pense, sans vouloir te vexer. »

Vexer ? C’est vrai que je pourrais l’être, mais dans le sens ou j’aurai aimer faire bonne impression au gens qui nous observe, histoire de ne pas paraître trop gauche. Mais après tout, je n’ai jamais fait de patin alors n’est-ce pas normal qu’on m’aide ? Je suis sur qu’ils sont eux aussi passé par se stade de ‘chute’ dans leur début en tant que patineur. Alors pas de quoi avoir honte. Je me réconforte à cette pensée et après avoir fixé un instant ma cousine, je souris doucement.

« J’espère que tu as la foi, car gauche comme je suis, je risque encore de tomber ! »

Je n’ai pas du ça par méchanceté mais plus par blaguer, histoire de détendre l’atmosphère et faire disparaître ce sourire un peu désolé qu’elle vient de me montrer. Oui, c’est elle qui m’a proposé de faire du patin à glace mais c’est moi qui est décidé d’y aller, alors il n’y a que moi qui puisse être fautive de ma chute et non elle. Elle finit par m’attraper les poignets que je lui tend et après un moment où elle cherche le bonne équilibre, elle finit par tirer dessus et ainsi me soulever. Je fais en même temps appelle à mes muscles endormi que l’on nomme abdominaux te je force pour l’aider dans son geste, histoire de ne pas l’entraîner de nouveau avec moi. Une fois sur patte, je resta un moment immobile dans le but de retrouver un équilibre.

« Ça va ? Tu n’as rien de cassé ? »

Je relève la tête alors que mes yeux fixer mes pieds et posa mon regard sur ma cousine qui se tenait toujours près de moi, quelque peu inquiète dans son regard. Je bouge alors les bras, un peu les jambe et vient tâtonner ans gêne mes fesses qui sont encore un peu douloureuse.

« Hum… Non, RAS, tout va bien docteur ! »

Bon, ma blague était peut être mal placé car elle ne pouvait ne pas la comprendre. Après tout, c’est normal, on ne se connaît pas encore, pas assez en tout cas pour savoir l’humour de chacune.

« Il m’en faut plus que ça, mais retenter l’expérience aujourd’hui me tente pas trop. »

Une prochaine fois ? A voir, peut être… Peut être pas… C’est vrai que quand l’on a une mauvaise expérience, ça ne donne pas envie d’y retourner. Mais c’est comme le cheval, il faut normalement y remonter tout de suite pour ne pas rester sur une mauvaise impression. Alors j’y retournerai, histoire de voir ce que la prochaine fois donnerai.

« Que dirais-tu d’un bon chocolat chaud pour nous remettre de nos émotions ? Ou ce que tu veux d’autre d’ailleurs. Je t’invite pour me faire pardonner. »

Etait-elle a ce point gêné de la situation et désolé de m’avoir embarquer dans une telle aventure alors que j’en avais jamais fait ? Je ne savais pas trop quoi penser et je n’osais pas refuser, de peur qu’elle croit que je lui en voulais et ne souhaitais plus la revoir. Car si c’était le cas, je ne lui aurai jamais donné rendez vous, mais elle n’est pas censé le savoir.

« Va pour un chocolat chaud, ça va réchauffer mes fesses car elles ont prit un coup de froid. »

Deuxième blague, va-t-elle passer ? J’attends de voir alors que je me suis assise sur un banc pour enlever mes patins après être sortie de la patinoire.

« Et tu patines depuis longtemps ? Histoire que je sache combien de temps il me faudrait pour ne plus tomber. »

Je souris doucement et dans mes paroles, j’essaie de lui montrer que l’expérience n’a pas été si désagréable que ça et que, pourquoi pas, je reviendrai.
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