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 Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]

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Lim Joo Hee

Lim Joo Hee



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■ à ulsan depuis : 21/06/2011
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MessageSujet: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyJeu 14 Nov - 2:08

Je lui avais promis de lui cuisiner un repas digne de ce nom. Après tout, moi derrière un fourneau, c’était bien la dernière des choses qu’on pouvait imaginer. En matière de cuisine, j’étais peu douée. Vous auriez pu me donner la chose la plus facile à faire du monde que j’aurais été capable de le rendre immangeable. Ça me rappelait ma drôle d’aventure du mois dernier où j’avais essayé de faire moi-même un Jell-o. Mauvaise idée. J’étais le genre de fille qui ne faisait pas vraiment attention à ce qu’elle mangeait. Repas instantanés ? ok, j’achète. Se faire livrer ? pourquoi pas ? Un miracle avait voulu que je puisse tout de même être capable de faire griller mes toasts juste à point dans mon cher grille-pain. C’était la seule chose que je devais savoir bien faire en cuisine. Cuire des pâtes était un sport extrême, n’imaginez pas me faire cuire un œuf. Je ne mangeais pas beaucoup, j’oubliais parfois que c’était essentiel pour l’humain. On pouvait dire  de la cuisine et moi que nous n’étions pas amis. On se faisait la guerre, tel deux empereurs chinois dans la Chine ancienne. Belle métaphore, j’étais presque fière de moi !

Assise en indien sur mon lit aux couvertures défaites et emmêlées les unes dans les autres, j’observais l’écran de mon ordinateur avec une étrange fascination. J’étais sur un site de cuisine où plusieurs recettes y étaient répertoriées et je devais avouer avoir envie de tous les faires. Si j’avais eu le talent, bien évidemment. J’étais dans la section des pâtes, chose que je jugeais le plus facile à faire. Il fallait que la recette soit parfaite. Ni trop compliquée, ni trop longue à faire et, surtout, qu’elle puisse faire le bonheur de Jae Seon. C’était vraiment très étrange, ce que je m’apprêtais à faire. Je n’avais pas trop compris pourquoi je lui avais promis un repas entièrement fait par moi, mais je l’avais fait. C’était peut-être pour lui montrer que je n’étais pas si nulle que ça avec les chaudrons et le four. Je n’avais jamais ressentit le besoin de cuisiner pour quelqu’un d’autre, alors pourquoi maintenant ? La réponse me semblait évidente : il traversait une mauvaise passe et je voulais le rendre heureux. En plus, c’était un cadeau de fête en retard. Un simple cadeau d’une amie à son ami. Une jolie attention de ma part comme j’en faisais rarement. J’espérais seulement trouver une recette miracle et, comble du hasard, le nom d’un plat principal attira mon attention : « Lasagne au poulet réconfortante ». Bingo ! Je venais de trouver la meilleure recette du monde entier. En plus, elle avait l’air santé, ça avait l’air bon et facile à faire. C’était assez pour me faire sourire. J’anticipais la préparation de ce repas comme personne et j’espérais ne rien manquer. Après tout, karma’s a bitch et dieu seul savait à quel point je méritais que de mauvaises choses m’arrivent avec tout ce que j’avais pu faire de mal aux autres.  Malgré cette crainte d’un karma aux intentions diaboliques, il ne fallait pas que je me laisse abattre, c’est pourquoi je décidais de me lever et de m’habiller pour aller au supermarché faire les courses et avoir tout le nécessaire pour la recette.

Ma difficile aventure au supermarché m’avait apprit deux choses : je pouvais aisément me perdre dans cette dernière et je détestais les enfants – petit clin d’œil aux trois petits monstres dans les rangées qui s’amusaient à crier et à mettre des choses inutiles dans mon panier. Ce périple essoufflant avait mit mes nerfs à rude épreuve, mais j’en étais sortit vivante et cette expérience ne pourrait que me rendre plus forte. Sérieusement, je me faisais pitié. J’avais eu l’air idiote et sans cervelle, le genre de fille que je déteste. Soupirant, je fouillais dans les sacs de plastique avant de tout sortir et de laisser sur le comptoir. Jae Seon arrivait à dix-huit heures, je me donnais deux bonnes heures maximum pour faire la recette et il était déjà seize heure, bref, impossible de changer d’idées, c’était maintenant ou jamais ! Je relevais mes cheveux rouges - conséquence d'un paris perdu et étant devenus plutôt roses avec le temps - en un chignon haut et mal fait et j’allais chercher mon ordinateur pour le déposer sur le comptoir de la cuisine avant de m’attaquer à tout ça. Ça allait être un combat sans merci.

Je n’avais jamais vu le temps passer si vite. Finalement, je n’avais même pas eu le temps de préparer la moitié de ma recette que le drame du poulet brûlé se produisait. Le détecteur de fumée dans mon appartement se mit à sonner et il fallut que je fasse de l’escalade sur une chaise et agiter un magazine en dessous pour qu’il s’éteigne et qu’il ne détecte plus la fumée ambiante. Mon poulet était horrible, sec, immangeable, brûlé à en être carbonisé. J’étais la meilleure pour tout faire rater. Heureusement, j’avais prévus l’achat de poitrines de poulet de plus, juste au cas qu’un incident de la sorte ne survienne. Tout ce qu’il fallait, maintenant, c’était de ne pas brûler encore le poulet. Ce serait si bête. Fermant les yeux, je pris de grandes inspirations avant de faire de la pensée positive. Vas-y Joo Hee, tu peux le faire. C’est qu’une lasagne au poulet réconfortante, la laisse pas gagner. C’est après quelques minutes de ce même refrain que j’ouvris les yeux pour reprendre là où je m’étais arrêtée. Ouvrant mon iTunes, je décidais qu’un peu de musique me ferait un bien fou et je mettais une playlist de mes chansons préférées dans l’espoir que ce petit plus m’aiderait dans ma dure bataille. À nous deux, poulet.

J’étais au bord de la crise de nerfs, j’avais les larmes aux yeux quand on cogna à ma porte. Affolée, je regardais l’heure : 18h00. Merde ! Le repas n’était pas près et il était là. Qu’est-ce qu’il allait penser de moi ? Est-ce qu’il allait me juger ? Et pourquoi toutes ces inquiétudes ? C’était pas mon petit ami, c’était qu’un copain auquel je tenais beaucoup. Je voulais lui faire plaisir. Mais mon petit cœur avait décidé de battre plus vite et mes yeux avaient décidés de se remplir de larmes parce que le stress était trop présent et que la défaite pointait le bout de son nez. Mon ennemi redoutable, la cuisine, allait me vaincre. Je fermais doucement la musique et veillant à ce que tout soit retiré du feu, je me dirigeais hors de la cuisine pour aller lui ouvrir. Je n’avais même pas prit le temps de bien m’habiller ou simplement de me coiffer. J’avais l’air d’une fille peu soignée dans ce jean troué d’un peu partout et ce chandail ligné blanc et bleu marin un peu trop grand pour moi, avec mon chignon moche et mes cheveux en bataille. Les yeux piteux, j’ouvrais la porte et offrit un sourire à Jae Seon avant de me glisser sur le côté pour le laisser entrer.


    -Salut ! Tu es à l’heure…


Comme si c’était quelque chose de négatif.  Avec un peu de chance, il aurait pu partir en retard et arriver quand le repas aurait enfin été près. Passant une main sur mon autre gauche, j’essayais de chasser ces perles d’eau et je refermais la porte.


    - Tu peux laisser ton manteau sur le divan là-bas ou sinon l’accrocher près de la porte.


Je lui désignais les deux choix avant de lentement m’avancer vers la cuisine.  S’il préférait laisser son manteau sur le sofa, ça ne me dérangerait pas. Je n’avais même pas eu le temps de faire un minimum de ménage alors quelque chose qui traînait en plus ou en moins, il n’y avait plus de problème. Me retournant vers lui, je lui offrais un autre petit sourire avant d’ajouter quelque chose.


    - Le repas n’est pas encore prêt… je suis désolé pour le retard. Attends-moi dans le salon, il ne devrait pas y en avoir pour très longtemps.


Aussitôt dit, aussitôt enfuit. Je repartais trop rapidement vers la cuisine où j’essayais de me retrouver dans les étapes de la recette. Tout était trop compliqué pour me petit cerveau et j’avais de la difficulté à bien faire cuir les aliments et la sauce Béchamel que j’avais dû faire venait de coller dans le chaudron. Tout n’allait pas comme je l’aurais espéré et j’étais là, comme une idiote, essayant de cuisiner un bon repas que j’avais promis à un ami sans pour autant avoir un talent même minime en cuisine. J’étais là, abattue au beau milieu de ma cuisine, les larmes aux yeux, la déception et la tristesse se lisant sur mon visage. Je me plaignis un peu trop fort, idiote que j’étais.


    -Fait chieeeeeeeeeeeeeeer….



Dernière édition par Lim Joo Hee le Mar 18 Mar - 1:08, édité 2 fois
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Lim Jae Seon

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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyVen 15 Nov - 12:37

Vous savez, quand à un certain point de votre vie, vous avez l’impression que tout va mal ? Et puis que soudainement, comme si la vie avait décidé d’arrêter de te faire chier, tout va de mieux en mieux ? C’est exactement comme ça que je me sens.

Vivre chez Hyun Ji me semble presque comme un rêve. Quelques temps auparavant, j’étais encore dans mon appartement du quartier pauvre. Insalubre, techniquement illégal, mais vivable dans un certain sens. Le loyer n’était pas trop cher, et au moins je n’étais pas dans la rue. Quelques temps auparavant, j’étais en position fœtale sur le sol froid de mon appartement sans électricité ni chauffage, attendant mon sort. «Un bloc appartement du quartier pauvre sera démoli… »

Me réveiller à chaque matin dans une chambre un peu plus grande qu’avant, chauffée et éclairée, me semblait encore irréel.  Qui aurait cru que Lim Jae Seon, après avoir dormi dans une petite chambre remplie de trainees, dans un garage mal isolé, puis dans une chambre de militaire sous-payé, puis dans cet appartement maintenant démoli, aurait fini par vivre dans le quartier riche ? Le mieux dans tout ça, c’est que je ne suis plus seul. Bien sûr, Hyun Ji état un peu particulière, naïve et parfois adorablement stupide, mais c’est ce qui fait son charme. Entendre sa voix tous les matins me faisait inévitablement sourire, et grâce à elle, je chérissais toutes les secondes de ma nouvelle vie, qui m’a été offerte parce que j’ai pu survivre et passer au travers d’un bon nombre d’épreuves.

Moi, en amour ? Bien sûr que non. Je dirais plus que j’ai une espèce d’admiration pour elle… ou même, énormément de gratitude.

Bref, aujourd’hui, mon cerveau a décidé que j’avais le goût de manger de la lasagne, et lasagne j’allais manger aujourd’hui. Par contre, pour cela, il fallait que je me lève. Couché en espèce d’étoile inversée sur mon lit, enroulé dans mes couvertures, je fus réveillé abruptement un éclat de lumière soudain. « Réveille-toé, enweille », disais-le soleil. Oui maître. J’ai donc immédiatement procédé à me rouler en bas du lit, puisque cela me semblait une excellente idée. Ma tête n’était visiblement pas d’accord, et l’a fait sentir en se cognant avec force sur le plancher. Oh well, j’aurai un bleu sur le front s’il le faut. Heureusement, je ne me suis pas fait mal nulle part ailleurs : mes couvertures ont amortit ma chute. Merci, couvertures.

Nonchalant et sans équilibre, j’ai tenté de me mettre debout, pour ultimement aller manger ou aller me laver, ou les deux (en même temps ?!). Une fausse maneuvre, je me prends les pieds dans mes couvertures et je fonce dans le mur. Évidemment, Hyun Ji m’a fait sentir qu’elle s’inquiétait ou qu’elle se demandait ce qui se passait dans cette chambre du démon. J’ai donc retentit dans mon cadre de porte, ouvrant ma porte de chambre à la volée dans ma grande maladresse inusitée de ce matin.

- Touuuut va bien !!

À ma grande surprise, j’ai fait un face à face avec ma colocataire. Un bref coup d’œil à l’horloge la plus proche me permit de comprendre qu’il était probablement temps que je me réveille (13h étant quand même une heure tardive), et que c’est probablement ce qu’elle s’en allait faire. En pouffant de rire, j’ai laissé échapper un simple « Bon matin » avant de tituber vers la salle de bain, muni d’une serviette. Après avoir parti l’eau de la douche, j’ai regardé l’état de mon front. Une petite prune très peu visible avait prit place sur mon front au dessus d’un œil. Par chance, elle se trouvait du côté de ma frange, et il me sera donc facile de la camoufler. Bref !

Ma douche prit environ 15 minutes, chacune d’elle étant remplies de haut et de bas. Tenter de rester debout dans la douche sans perdre l’équilibre fut une véritable aventure, mais j’ai tout de même réussi à m’en sortir sans mourir ! Par chance, cette douche a réussi à revigorer mon esprit, et je sortis de la salle de bain en plein contrôle de mes moyens, ma serviette enroulée autour de ma taille. Sans même prendre la peine d’aller mettre quelque chose, je me suis immédiatement dirigé vers la cuisine, cherchant à satisfaire mon estomac éternellement affamé.

J’ai empogné un petit gâteau qui se retrouvait dans le réfrigérateur, tout en vérifiant si j’avais tout ce qu’il fallait pour préparer ladite lasagne que mon cerveau m’avait décidé de préparer. Sauce ? Check. Viande ? Check. Légumes ? Check. Pâtes ?.... oh oh.

J’ai enfoncé le petit gâteau dans ma bouche en regardant l’heure une nouvelle fois. 13h30. Si je voulais manger ma lasagne pour 18h, je devais manger, me préparer un peu, manger encore une fois, puis arriver à l’épicerie avait 15h, et revenir avant 16h pour commencer à cuisiner.  C’est donc vêtu d’un t-shirt, d’un jeans et d’une petite veste noire que j’ai continué mon déjeuner tardif, maintenant composé de riz et de kimchi. Celui-ci était un peu fade, comparé à cette oh magnifique lasagne à la sauce tomate que j’allais me faire tantôt ! fdjgh

Mon séjour à l’épicerie fut bref, mais tardif. Je suis arrivé là-bas à 15h30, et dut à l’achalandage inhabituel des allées de l’épicerie, je n’ai pas réussi à trouver des pâtes à lasagne. Rupture de stock, déplacement soudain de l’inventaire de pâtes ? Dans tout les cas, je n’avais pas de chance, et j’allais devoir me résoudre à manger… je ne sais pas trop, du saumon ou du thon rouge. Bref.

Je suis également arrivé assez tardivement chez moi : 17h, à l’opposé de mon idéal 16h. Ce qui s’annonçait être un souper tardif s’est plutôt transformé en mini crise de panique. C’est en entendant Hyun Ji dire la date d’aujourd’hui que j’ai cliqué. Je devais être chez Joo Hee pour 18h !

Merde merdre merde merde.

Est-ce que j’allais me pointer chez elle habillé comme ça ? Non. J’ai donc couru vers ma chambre en désordre, tentant de trouver des vêtements potables à porter. Un jean un peu plus foncé et plus beau, un t-shirt avec un imprimé (plus beau que le blanc uni que je porte actuellement), un petit veston pas trop chic mais juste assez… ¬j’ai replacé mes cheveux assez brièvement juste pour camoufler un peu cette vilaine prune qui devenait de plus en plus visible et pour ne pas avoir l’air trop dernière minute. Parfait. Je mis pied en dehors de ma chambre.

- … est-ce que j’ai l’air bien ?

Hyun Ji me donna son accord, sa bénédiction ou peu importe. J’ai esquissé un faible sourire gêné avant d’empogner mon manteau, mon porte-feuille, mon téléphone et mon trousseau de clés.

- Je vais manger chez une amie. Je devrais revenir ce soir, peut-être tard, on sait jamais. Bonne soirée~

17h30, et le lieu de rendez-vous était à 18h chez Joo Hee, dans le quartier moyen. Aucune chance de s’y rendre à l’heure à pied ou en autobus. Par chance, j’étais non loin d’un de taxis, qui allaient me mener chez Joo Hee et espérons-le, à temps. 17h55, le taxi tourne le coin de la rue où se trouve l’appartement de Joo Hee. 17h57, le taxi s’arrête. Je paies le chauffeur, le remercie chaleureusement, je mets le pied au sol. 17h58. Je me dépêche et court un peu pour me rendre jusqu’à la porte de son appartement. 18h ! Je sonne.

Joo Hee avait l’air un peu découragée. Peut-être étais-je arrivé à l’avance, finalement ? Selon elle, j’étais à l’heure pourtant. Enfin… je ne savais pas trop ce qu’il lui arrivait, mais j’ai tenté de me montrer rassurant en lui disant un « bonsoir » heureux et souriant.

J’ai suivi ses indications et j’ai accroché mon manteau près de la porte, pour ne pas encombrer le divan plus qu’il ne l’était déjà. En faisant quelques pas dans son appartement, j’ai remarqué deux choses. Le ménage non fait (je n’y peux rien :c), et l’odeur de poulet et de sauce Béchamel, le tout parsemé d’un brin de brûlé. Dès que Joo Hee est repartie vers la cuisine, je me suis assis sur le divan, tout en rangeant un peu ce qui était à ma portée. Encore une fois, je n’y peux rien.

Une petite plainte venant de la cuisine attira rapidement mon attention. Instinctivement, je me suis levé pour observer la scène de plus près. Poulet brûlé, sauce Béchamel collée, technique remplie de lacunes, et une cuisinière en larmes. Cela se voyait. Joo Hee ne cuisinait pas ou presque pas, mais elle a quand même tenu à essayer pour moi. Ses efforts me firent chaud au cœur. Personne d’autre que ma mère n’avait cuisiné pour moi avant. J’ai étiré mon bras pour éteindre chacun des ronds du fourneau pour éviter une surcuisson suplémentaire, puis, immédiatement, j’ai pris Joo Hee dans mes bras et je l’ai serrée contre moi.

- Tu te débrouilles bien pour quelqu’un qui commence. C’est dur, cuisiner, c’est normal. Je vais t’aider.

Un autre coup d’œil vers le four me fit comprendre que Joo Hee tentait de cuisiner une lasagne au poulet. Une LASAGNE. Alors là, elle n’aurait pas pu trouver mieux.

- On va mettre le poulet déjà cuit de côté. Il est trop cuit pour la lasagne, mais on peut essayer de le sauver pour faire une salade. Tu as encore de la sauce Béchamel récupérable, on va pouvoir en faire d’autre. Sinon, le reste n’est pas assez cuit, on a qu’à faire cuire le reste un peu longtemps.

J’ai pris la poêle qui contenait le poulet, et j’ai commencé par goûter un bout de viande. Sec, certes, mais récupérable. Je l’ai transposé dans un plat vide, que j’ai rangé dans le réfrigérateur. J’ai également transposé le reste de la sauce Béchamel dans une autre casserole, et déposé l’autre dans l’évier. Finalement, j’ai mit de côté les aliments pas assez cuits, pour finaliser leur cuisson plus tard. On allait pouvoir recommencer et faire la meilleure lasagne du monde.

- Donc ehm… le plus long à faire, c’est le poulet. Pour ça il te faut une poêle bien chaude, mais également bien huilée. Est-ce que tu as de l’huile à cuisson ?, dis-je comme je n'en voyais pas aux alentours.

J’ai passé ma main dans mes cheveux, révélant mon front que je tentais de cacher depuis mon abrupt réveil, avant de continuer.

- Sinon… pour la sauce, c’est important de pas la faire cuire trop fort, et il faut remuer souvent. Sinon, ça colle dans le fond.

Au fur et à mesure que je disais des choses, tout en prenant en compte le niveau débutant de Joo Hee, je réécrivais la recette tout en prenant des notes. Ainsi, elle allait pouvoir suivre la recette en suivant les petits trucs que je donnais, et j’allais pouvoir superviser.
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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyVen 22 Nov - 18:45

Il avait vraiment cogné à la porte à 18h00 tapante. Le souper n’était pas près, rien ne s’était déroulé comme prévu, j’étais une ratée qui  n’arriverait jamais à cuisiner quelque chose de bon dans la vie. C’était à peine si j’arrivais à verser du lait dans un bol de céréales en me rendant compte que ce n’était pas du lait, mais bien du jus. J’étais le genre de fille comme ça, le genre de fille qui ne faisait pas attention aux choses qu’elle mangeait. Je mangeais peu, je mangeais un peu n’importe quoi au resto, bref, mon alimentation était merdique et je le savais. Pourtant, j’étais du genre pas mal en forme si on comptait toutes les heures de danse et autres sports – dont un que je n’avais pas exercé depuis un certain temps et qui commence par la lettre « s » -  que je faisais. On pouvait dire que négligeait ce détail par mon manque de talents culinaires et le fait que Jae Seon soit au pas de ma porte à ce moment me stressait plus que je ne l’aurais voulu. De plus, je n’avais pas eu le temps de me préparer et, de la pointe des pieds à la pointe de mes cheveux roses, on pouvait voir que j’avais été prise de court par le temps qui passait si vite. Je lui avais ouvert la porte en lui offrant un petit sourire triste que j’aurais préféré caché pour retrouver celui remplis de confiance que j’avais toujours aux lèvres en temps normal. Malheureusement, j’avais beau chercher la force de reprendre le dessus sur mes émotions de cuisinière horrible, je n’y arrivais pas. Je laissais donc entrer Jae Seon et lui indiquait où laisser son manteau en lui indiquant que je retournais à la cuisine pour continuer l’horreur culinaire que j’avais réussis à réaliser sans le vouloir. À croire que tout ce que je touchais finissait par mal finir. De retour dans la pièce, je ne pu que sentir l’odeur de brûlé qui provenait de ma casserole. Affolée, je franchissais la petite distance qui me séparait de ma défunte sauce béchamel. En effet, cette dernière avait décidé de coller dans le fond du chaudron et de doucement brûler. Même ma dernière rupture ne semblait pas m’avoir brisé le cœur autant que de voir ce spectacle se produire sous mes yeux.

    - Je vais mourir...

J’avais une mine décomposée, j’avais travaillé si fort pour arriver à faire cela et voilà que tout semblait tourner mal. Si j’avais pu, je me serais couchée sur le sol en position fœtale et j’aurais pleuré, mais il y avait mon invité dans la pièce d’à côté et je ne pouvais pas me permettre de faire ça. Pourtant, après avoir rapidement retiré le chaudron du feu, je ne pu retenir une plainte pas très silencieuse. J’étais vraiment découragée par moi-même. Est-ce qu’un jour j’allais réussir à cuisiner un repas sans que rien de mal ne se produise ? Mon poulet semblait prendre une teinte bien plus foncée et je répétais la même action que j’avais fait avec ma sauce : retirer le tout le plus rapidement possible du feu. C’était la goûte d’eau qui faisait déborder le vase et je fondis en larmes. Adieu, semi-confiance, maintenant il allait voir que je ne maîtrisais rien. Stupide, me dis-je à moi-même alors que Jae Seon faisait son entrée dans la pièce. J’étais remplie de honte et j’aurais préféré qu’il ne remarque jamais ce qui se passait, mais il n’était pas idiot. J’essuyais de mon revers de main des larmes qui coulaient sur mes joues en l’observant qui s’approchait fourneau. Il ne semblait pas déçu, pourtant. Il entreprit de fermer les ronds qui étaient encore allumés avant de me prendre dans ses bras. Surprise, Joo Hee, tu as le droit à un câlin de réconfort. Et dieu seul savait que les câlins de mon ami étaient parfaitement chaleureux. J’entourais mes bras autour de lui pour le serrer contre moi fortement, comme pour absorber le support moral qu’il me donnait.

    - Tu te débrouilles bien pour quelqu’un qui commence. C’est dur, cuisiner, c’est normal. Je vais t’aider.

Relevant la tête, les yeux pleins d’espoir, je hochais la tête positivement. Ses derniers mots avaient réussis à me redonner confiance en la situation. Il allait m’aider. Puis, il avait dit que je m’étais tout de même bien débrouillée, ce qui fit apparaître un sourire sur mon visage rougit par les larmes ayant trop coulées. Je mettais fin à cette étreinte et, m’éloignant de lui, je le laissais commencer son travail.

    - On va mettre le poulet déjà cuit de côté. Il est trop cuit pour la lasagne, mais on peut essayer de le sauver pour faire une salade. Tu as encore de la sauce Béchamel récupérable, on va pouvoir en faire d’autre. Sinon, le reste n’est pas assez cuit, on a qu’à faire cuire le reste un peu longtemps.

Moi, j’hochais la tête en signe de compréhension et je le regardais faire. Il savait de quoi il parlait. Je savais que mon ami était doué pour la cuisine, mais je n’avais jamais osé lui demander des trucs. Mon côté « femme indépendante » n’aurait pas apprécié, il fallait croire. Si j’avais moins fait la fière en lui proposant un repas préparé par ma petite personne, il aurait pu m’aider dès le début. Là, il devrait improviser avec l’horreur que j’avais fait. Le voyant qui allait goûter au poulet, je grimaçais et me préparait à recevoir un mauvais commentaire, mais non. Il ne sembla pas trop broncher. J’en pris une bouchée moi aussi en réalisant qu’il n’était pas si dégoûtant que je le croyais; certes, sec, mais mangeable. À côté de moi Jae Seon transvidait les différents aliments encore épargnés dans différents pots pour les garder. On allait probablement réussir à sauver ce repas. La sauce béchamel avait été mise dans un autre chaudron – wow, j’avais plus qu’un chaudron ? – et il reporta son attention sur moi.

    - Donc ehm… le plus long à faire, c’est le poulet. Pour ça il te faut une poêle bien chaude, mais également bien huilée. Est-ce que tu as de l’huile à cuisson ?

Houla, des questions sur la bouffe. Avais-je de l’huile ? Normalement, oui. Ou peut-être que je l’avais tout utilisé et que je n’en avais jamais acheté d’autre. Je ne savais plus trop. Je cuisinais si peu que j’arrivais à peine à me retrouver dans ma propre cuisine, c’était dire ! Restant plantée là sans rien faire, je me dis qu’il serait mieux de commencer à chercher et c’est ce que je fis. Comme une alpiniste expérimentée, je grimpais sur mon comptoir – oui, pas très classe et propre, mais c’était MON comptoir – et j’allais ouvrir chacune des armoires pour vérifier si j’avais de l’huile. La troisième fut l’heureuse chanceuse et j’y trouvais ladite huile. Heureuse comme tout, je me retournais et m’accroupissais sur la surface de marbre.

    - Je l’ai !

Un petit sourire aux lèvres, je déposais la bouteille et je sautais sur le sol comme une cascadeuse professionnelle l’aurait fait. J’étais habitué aux sports extrêmes dans mon appartement. J’offrais un sourire fier à Jae Seon avant de me positionner près de lui pour observer ce qu’il écrivait sur une feuille de papier qu’il avait probablement déniché sur la table en pagaille. Il notait chaque étale avec une précision remarquable et il s’assurait de modifier la recette pour qu’elle soit plus facile pour moi. Cet homme était le meilleur.

    - Sinon… pour la sauce, c’est important de pas la faire cuire trop fort, et il faut remuer souvent. Sinon, ça colle dans le fond.

J’hochais la tête et quand je relevais le regard, je remarquai le petit bleu sur le front de mon ami. Il avait une prune. Comment s’était-il fait ça ? Je ne le savais pas trop, mais l’inquiétude me gagna tout de même, chose qui m’arrivait souvent quand des gens que j’appréciais se faisaient mal. Étrange contraste avec la Joo Hee un peu bitch que j’étais à l’habitude. M’approchant rapidement de lui, j’écartais délicatement quelques cheveux qui étaient devant son hématome et je me mettais à la pointe des pieds pour observer de plus près. Ça n’avait pas l’air trop grave, mais je préférais m’en assurer.

    - Tu t’es fait ça quand ? C’est douloureux ? Ne bouge pas, je vais te chercher une compresse d’eau froide.

Et puis même s’il s’était fait ça il y avait quelques jours, je préférais prendre soin de lui. Ce n’était qu’une petite bosse qui partirait au fils des jours, mais cela pouvait toujours lui faire mal. Revenant à ma hauteur, je partais rapidement vers la salle de bain pour aller chercher ce que je lui avais promis. Je prenais une débarbouillette propre et la rinçait sous l’eau froide avant de la tordre au dessus de l’évier et je ressorti ensuite pour me diriger vers ma chambre. Ok, c’était un détour que je me permettais pour aller chercher mon ordinateur. On allait mettre un peu d’ambiance, j’avais besoin d’écouter de la musique. Le sourire toujours aux lèvres, je revenais dans ma cuisine avec ces deux choses. Je déposais l’ordinateur sur l’îlot et avant de mettre ma playlist de feu, je tendais la compresse à Jae Seon.

    - Je sais pas si tu as encore mal, mais ça peut te faire du bien… ? Enfin, je crois.

J’avais l’air attentionné, mais au fond je ne savais pas totalement ce que je faisais. Moi en premiers soins, c’était un peu mieux que moi en cuisine, mais quand même. J’avais des lacunes dans ma vie, genre prendre soin de moi. Il faudrait que j’apprenne, c’était toujours pratique. Et pour se dégoter un petit ami, c’était des points bonis, à ce qu’il paraissait. Si je pouvais au moins prendre soin de moi-même, ce serait déjà un bon début. Je faisais pourtant bien attention à mon apparence et c’était probablement mon seul réel attrait. J’étais aussi intelligence, qu’on me disait, pourtant, j’avais arrêté les études parce que je trouvais ça trop ennuyant. Qu’est-ce que j’allais devenir, en fait ? Pour l’instant, j’étais l’apprentie cuisinière de Jae Seon et j’allais faire ma DJ en allant ouvrir mon ordinateur pour chercher ma fameuse playlist de chansons de filles. Sans lui demander son avis, je pesais sur play et la chanson Hips Don’t Lie de Shakira se mit à jouer. Je montais le volume juste assez pour qu’on entende la musique sans être obligés d’élever trop la voix pour se comprendre et je revenais le rythme dans la peau vers mon ami.

    - Ok, maintenant, je suis sérieuse et je t’écoute attentivement !

J’avais le sourire aux lèvres, je me sentais étrangement bien. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi légère. C’était un petit bonheur que de l’avoir à mes côtés.
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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyMer 18 Déc - 2:53

je t'aime:

On dit qu’un regard en dit long sur l’état émotif actuel d’une personne. Le non verbal d’un individu parle énormément, surtout au niveau des yeux. Ils en ont long à dire, ces yeux… Joo Hee ne fait, évidemment, pas exception à la règle. Je ne savais pas à quoi m’attendre en cognant à exactement 18h à sa porte. La respiration haletante, résultat de ma hâte (il fallait que je sois à l’heure eh), une série d’inquiétudes diverses allaient et venaient dans mon esprit. Et si je m’étais trompé d’heure, ou même de journée ? Ou encore pire : et si je m’étais trompé d’appartement ? Et si elle ne pouvait plus me recevoir aujourd’hui, et qu’il fallait tout remettre à une date ultérieure ?

En apercevant la crinière rosée de Joo Hee quelques secondes suivant l’ouverture de la porte, je fus au moins rassuré sur l’adresse. Toutefois, son regard triste et découragé m’inquiéta davantage. J’ai donc décidé que toute la soirée, j’allais faire ce que je pensais être la meilleure chose à faire : me montrer rassurant et compréhensif, puisque Joo Hee était assez généreuse pour m’inviter à souper alors que normalement, c’est le contraire.

Mon manteau minutieusement rangé, on pouvait voir davantage ce que j’avais décidé de revêtir pour l’occasion. Un simple t-shirt blanc recouvert d’un cardigan gris foncé, détaché, ainsi qu’une paire de jeans qui s’approchaient beaucoup plus du pantalon propre que d’un jeans de tous les jours. Me vêtir pour des occasions spéciales n’était pas mon point fort ; toutefois j’espérais avec force que Joo Hee aimerait ce que j’ai choisi, elle qui porte une attention minutieuse à son apparence. Si j’ai bien quelque chose à apprendre d’elle, c’est comment avoir l’air d’une star à toute heure du jour. Alternativement, il y a aussi « comment m’exprimer ouvertement ».

Bref. Phase deux de la mission Rassurance : Aller voir ce qui se passe dans la cuisine. Il fallait que je sauve la lasagne des dieux du désastre ! On rassure Joo Hee à l’aide d’un câlin (je ne vais pas mentir, j’adore lui donner des câlins), on range tout ce qui doit être rangé, et on recommence à zéro. Cette fois-ci, ce sera « Lasagne au poulet de Jae Seon sunbaenim et son assistante Joo Hee », aka la meilleure lasagne de l’univers. Afin que Joo Hee puisse bien répéter la recette et assimiler la leçon, j’allais prendre en note tout ce que je faisais. J’ai donc commencé par lui expliquer une petite base au niveau de la cuisson du poulet et de la sauce, tout en retranscrivant la recette dans un jargon compréhensible pour tout le monde.

La recette retranscrite, je me suis relevé la tête pour continuer mes explications, tout en passant frénétiquement ma main dans mes cheveux. Toutefois, j’ai rapidement été coupé par mon élève qui remarqua mon front endolori, malgré mes efforts (ou pas) pour le cacher. Sans rien dire, je l’ai laissé regarder de plus près, tout en me penchant légèrement pour l’aider. Il faut dire que j’étais beaucoup plus grand qu’elle, et que même sur la pointe des pieds, elle aurait eu un peu de difficulté à bien voir. S’en suit, évidemment, ensuite une inévitable série de questions existentielles sur ma blessure.

- Aish, Joo Hee-ah… c’est pas grave… je suis tombé de mon lit ce matin, ça va guérir tout seul je te ju-

La voilà déjà repartie vers la salle de bain. Je comprenais peu en quoi une compresse d’eau froide allait m’aider, mais si l’appliquer sur mon front pouvait la rassurer, je le ferai. Un long et bruyant soupir s’échappa de mes lèvres, alors que je restais immobile dans la cuisine, la main sur la recette nouvellement écrite et le regard dirigé vers le sol. Ma tête se redressa d’un coup lorsque j’entendis des pas se diriger vers la cuisine. Ah~ Elle a donc fait l’obligatoire détour pour l’ordinateur. Je m’attendais à ce qu’elle joue un peu sur son ordinateur et les réseaux sociaux avant de me tendre la compresse, mais elle fit totalement le contraire. C’est étrange... c’est comme si, quand j’étais seul avec elle, j’étais avec une Joo Hee complètement différente.

- Merci…

J’étais un peu mal à l’aise. Je me sentais mal que Joo Hee s’occupe autant de moi, et qu’elle s’inquiète pour une simple prune au front. J’ai appuyé la compresse sur mon front tandis qu’elle retournait vers son ordinateur, et faisait jouer un peu de musique d’ambiance. Aussitôt que Hips Don’t Lie retentit dans la pièce, j’ai pu voir que Joo Hee avait finalement repris un peu d’assurance. J’étais ravi de voir qu’elle allait un peu mieux. Ça faisait un beau contraste avec la Joo Hee désespérée et triste du début de la soirée.

- Ok, maintenant je suis sérieuse et je t’écoute attentivement !!

J’ai hoché la tête tout en esquissant un petit sourire gêné, avant de déposer la compresse sur le comptoir et me tourner vers le fourneau.

- Donc… comme je disais, le poulet c’est le plus dur à faire. Sinon, les pâtes en soi c’est assez simple mais savoir les cuire à point c’est dur un peu. La sauce c’est simple, mais il faut toujours s’en occuper. Si tu veux, je peux m’occuper du poulet et toi de la sauce ! On fera les pâtes un peu plus tard.

Avant de vaquer à mes occupations de chicken cook, je lui ai indiqué l’endroit où j’expliquais comment bien faire la sauce.  En portant un œil attentif sur les actions de Joo Hee et en dansant un peu, je me suis tourné vers le poulet non cuit, qui n’était pas coupé de façon appropriée pour une lasagne au poulet. Elle devait probablement l’avoir acheté comme ça. Rien de bien grave, au contraire ! Couper du poulet faisait malheureusement partie des tâches inévitables d’un cuisinier. Avant de faire quoi que ce soit, je me suis lavé les mains. Règle d’or d’un cuisinier : les mains toujours propres !

- Ah oui… ehm… la règle d’or quand on cuisine c’est d’avoir les mains propres. Tu le savais sûrement, par contre.

Par contre, en voulant me laver les mains, j'ai du tenter de dompter le robinet de l'évier de la cuisine de Joo Hee. Il semblerait que monsieur le robinet avait envie que je prenne une deuxième douche. Le chandail (blanc, on se rappelle) maintenant mouillé, j'ai pouffé de rire avant de me laver les mains et d'enlever le surplus d'eau sur moi. Oh well.

Les mains bien lavées, j’ai pris possession du poulet cru et armé d’un couteau, j’ai commencé à couper des lanières pas trop grosses, juste parfaites pour la lasagne. Chacune d’entre elles avaient environ la taille d’un pouce féminin. Cette horrible tâche enfin terminée, je me suis lavé les mains à nouveau. Parce que… ew, du poulet cru. Du sang. Ew.

- OH Joo Hee-ah ! J’ai oublié de te dire ! Pour bien faire la sauce, le truc parfait pour mélanger c’est ehm… ça !

J’ai fouillé un peu dans les divers tiroirs à mon amie avant de sortir un fouet et de le brandir, un air enfantin dans le visage. Bon, retournons à nos moutons poulets. Immédiatement après avoir allumé le rond et après avoir mis de l’huile dans la poêle, une mélodie familière retentit dans la pièce. Dès la première note, j’hochais la tête répétitivement en suivant le rythme effréné de la chanson, et en mettant le poulet dans la poêle, je n’ai pas pu m’empêcher de chanter (sans non plus pouvoir empêcher mon accent australien de se montrer le bout du nez).

- Sweet dreams are made of this~ who am I to disaaaaaagree ? I travel the world and the seven seas~ Everybody’s looking for somethiiiin’

Je cuisinais mon poulet comme un pro (remarque, j’étais habitué) tout en chantant, le rythme dans la peau. Wild Jae Seon, professionnal cook and singer.

- Some of theM WANT TO USE YOU~ SOME OF THEM WANT TO GET USED BYYYYYYY YOU~~ !!

Le poulet coupé en lanière était beaucoup plus rapide à cuire qu’une poitrine de poulet entière, et aussitôt la chanson terminée, aussitôt le poulet cuit. Je me suis étiré le bras pour éteindre une nouvelle fois le rond du fourneau, et j’ai déplacé la poêle vers un rond inutilisé pour éviter de tout faire brûler.

Évidemment… la chanson était terminée, alors, tout en riant, je me suis accroupi en me cachant la tête, gêné de mon attitude soudainement wild. Puis, je me suis frotté le visage, et en laissant échapper un autre soupir, je me suis relevé, toujours en riant de gêne.

- Désolé !!

Mes excuses aussitôt adressées, une autre chanson attira mon attention. Non. Pas désolé. Même moi, Lim Jae Seon, le gars le plus gêné du monde, n’a pas le droit de ne pas danser sur cette chanson. En criant impulsivement « oh mY GOD » (tout en retirant la sauce du feu parce qu’elle me semblait prête), j’ai immédiatement commencé l’iconique danse de Single Ladies.

Je dansais comme un déchaîné, mort de rire, en face d’une Joo Hee qui riait probablement encore plus que moi. Mes cours de danse comme trainee avec Hyun Ji servaient, au final ! Je me déhanchais comme seul une fille (ou un gay, tiens-donc) pourrait le faire, en effectuant tous les mouvements au bon moment et presque parfaitement. J’avais pratiqué cette danse quand j’étais trainee pour l’anniversaire d’un autre trainee qui adorait Beyoncé, et je ne l’avais presque pas oublié. Presque, parce qu’à environ 1 minute 37 secondes du début de la chanson, je me suis trompé.

- FUCK !, dis-je, avec une très expressive expres​sion(??) faciale qui démontrait que j’étais visiblement embêté. Comment pouvais-je oublier une partie de la chorégraphie ! UGH…
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Lim Joo Hee

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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyVen 20 Déc - 8:26

C’est quand il arriva dans la cuisine et qu’il vint me faire un câlin que je réalisais une chose : Il était vraiment bien vêtu. Son choix de chandail, son cardigan gris foncé, son jean style pantalons chic qui lui allait  comme un gant et qui rendait très bien de dos ces fe… STOP. Je ne devais pas penser à ça, ce n’était pas correct. Après tout, Jae Seon était un bon ami, rien de plus. Il était gay, non de dieu ! Et moi j’étais tout sauf désespérée au point de tomber amoureuse d’un gars avec qui je n’aurais aucune chance. Si ça se trouvait, c’était ma libido un peu trop élevée qui me faisait penser à des choses comme ça. Bon, j’avoue, j’étais toujours du genre à regarder ce genre de trucs, mais c’était moins fréquent quand l’homme devant moi était attiré par les hommes. Je m’étais toujours interdis de fantasmer sur eux, c’était la catégorie à éviter, parce que ça créait de faux espoirs et que les faux espoirs, ça ne mène jamais à rien, sauf à la déprime. Et qu’est-ce qu’on fait quand on déprime ? On mange. Moi qui n’était plus très active ces derniers temps alors qu’à l’habitude, je me retrouvais à la salle de danse presque tous les soirs et très souvent dans le lit d’autres personnes, c’était déstabilisant. Alors la nourriture et moi, on était un peu ennemis. Moi je refusais de prendre du poids, mais mon corps n’étais pas toujours d’accord. Ça, c’était quand je mangeais. Ce soir, j’allais manger, ouais, de la lasagne, si j’y arrivais. Parce que même si Jae Seon était devant moi en ce moment et qu’il essayait du mieux qu’il pouvait de rattraper mon gâchis, j’avais peu d’espoir. J’étais du genre à penser que tout ce que je faisais en cuisine était irrécupérable, mais il fallait croire que je ne connaissais pas assez bien mon ami. Il était déjà en train de réécrire la recette de la lasagne que j’avais tant bien essayé de préparer. Il avait l’air de savoir quoi faire, comment le faire, il semblait tout savoir instinctivement. Peut-être que c’était un don chez lui, reste que j’aurais bien aimé avoir cette capacité, ça aurait aidé mon corps à se nourrir un peu mieux. Je me disais que j’avais bien de la chance de l’avoir à mes côtés, ce bonhomme là. Un ami si précieux, je me devais de ne jamais le perdre. Et puis il était le seul pour qui j’avais accepté de cuisiner malgré mon non talent de cuisinière. D’une voix calme et pas du tout inquiète, il m’avait expliqué les bases du repas en prenant soin de me montrer comment tout faire correctement. Il expliquait tellement bien que j’en étais presque jalouse. Moi aussi, je voulais être comme lui.

C’est d’ailleurs à ce moment que je remarquais sa bosse sur son front. Elle était foncée et ronde, comme s’il s’était fait ça récemment. Sans vraiment réfléchir, je me mettais à la pointe des pieds pour tasser ses mèches de cheveux de devant ses yeux, pour mieux voir sa prune. Il avait dû tomber ou se cogner à quelque part. Reste que cela devait lui faire mal.


    - Aish, Joo Hee-ah… c’est pas grave… je suis tombé de mon lit ce matin, ça va guérir tout seul je te ju-


Trop tard, j’étais déjà partie à la recherche d’une serviette froide pour pouvoir lui mettre sur le front. Ça allait au moins soulager sa peut-être douleur. Au moins, il avait confirmé mes soupçons et il était tombé ce matin en se levant. Le pauvre petit loup. C’était vraiment étrange que moi, Lim Joo Hee, fasse autant attention à lui. Fallait quand même savoir que j’aimais bien m’occuper des gens que j’aimais, mais que de là à m’inquiéter pour une simple petite bosse résultant d’une mauvaise chute n’était pas totalement mon genre. Pourtant, je revenais de mon périple de la salle de bain avec une serviette mouillée ainsi qu’avec mon ordinateur, résultat d’un détour par ma chambre en désordre total. Je voulais mettre de la musique, je savais qu’il aimait ça et ça ne pouvait que mettre plus d’ambiance à ne préparation du repas parfait.

Une fois arrivée à la cuisine, je déposais l’ordinateur sur l’îlot et j’allais déposer la compresse d’eau froide contre son front meurtrit, me mordant la lèvre au passage. Je ne savais pas trop ce que je faisais, mais j’espérais que cela pourrait lui être utile ? Je n’en savais rien, honnêtement. Essayer d’être une fille normale comme toutes les autres, c’était difficile, l’air de rien. Est-ce qu’une fille normale fantasmait sur son ami gay ? Qu’on commence un club, pour que je me sente un peu moins seule. J’étais franchement ridicule, je refusais d’ailleurs de croire que je puisse avoir l’ombre d’un sentiment pour lui. Ce serait quelque chose de stupide et de complètement absurde. C’est ce que je me disais, bien que j’essayais de me changer les idées en dansant énergiquement sur Hips Don’t Lie, de Shakira. Je m’approchais de Jae Seon pour voir ce qu’il allait faire, lui jurant que j’allais être attentive, cette fois. Qu’il m’apprenne ses secrets, j’étais maintenant sa dévouée élève.


    -  Donc… comme je disais, le poulet c’est le plus dur à faire. Sinon, les pâtes en soi c’est assez simple mais savoir les cuire à point c’est dur un peu. La sauce c’est simple, mais il faut toujours s’en occuper. Si tu veux, je peux m’occuper du poulet et toi de la sauce ! On fera les pâtes un peu plus tard.


J’hochais la tête, attentive à chacun de ses mouvements et conseils. Il m’offrait de faire la sauce, ce qui était le plus facile et je lui en étais reconnaissante. Du basique pour l’apprentie qui rate tout, merci ! Le poulet qui trônait sur le comptoir était celui dont je ne m’étais pas servie et que j’avais sorti à peine quelques minutes plus tôt.


    - Ah oui… ehm… la règle d’or quand on cuisine c’est d’avoir les mains propres. Tu le savais sûrement, par contre.


Oh oui, je savais ça, je savais ça ! Je ne manquais pas de lui faire savoir, souriante, fière de savoir ça, bien que celui qui ne le savait pas devait vraiment être le premier des idiots, puisque même ceux qui ne cuisinaient jamais savaient  cela. Oui, j’avais l’air idiote à être fière de ça, mais c’était pas mal la seule chose qui me confirmait que j’étais une humaine civilisée. Quoi… j’aurais pu être une extraterrestre sans savoir vivre, hein, on n’en sait rien ! Que de mystères, ce soir. Ou, plutôt, que de pensées idiotes pour une jeune femme comme moi qui semblait agir comme une gamine de douze ans devant le garçon qu’elle aime. Sauf que je n’aimais pas Jae Seon. Non. Et parlant de ce cher ami, il venait de se faire attaquer par l’eau de mon évier ! Je pouffais légèrement de rire avant de contempler les dégâts : son chandail blanc était trempé et je dû crisper les poings et m’éloigner doucement de lui comme si de rien était pour ne pas lui arracher son chandail. Allo à ses abdos que je pouvais aisément discerner sous son vêtement mouillé. Pour retrouver mes esprits et oublier le fait que j’avais la libido étrangement élevée ce soir, j’observais la liste des ingrédients à prendre pour faire la sauce et je prenais mentalement note de ce qu’il avait écrit comme petits conseils.


    - OH Joo Hee-ah ! J’ai oublié de te dire ! Pour bien faire la sauce, le truc parfait pour mélanger c’est ehm… ça !


Je me retournais, surprise, quand il me tendit le petit fouet. Son sourire enfantin me fit sourire et je prenais l’instrument métallique dans mes mains avant de recommencer ma lourde tâche. Allez, il fallait  me motiver, sinon je n’allais jamais terminer cette sauce ! Et nous n’en aurions pas pour notre super lasagne des dieux tout puissants. Mettant les ingrédients dans le chaudron et allumant le feu, j’entendis soudainement un air familier s’élever dans la cuisine et je ne pu m’empêcher de sourire. Sweet Dreams était un classique et l’avoir dans mon ordinateur n’était pas une honte. C’était cool, comme chanson, et tout le monde la connaissait. Jae Seon avait l’air de la connaître, parce qu’il commença à chanter avec moi. Si, au début, je n’avais pas fait attention à son accent, je réalisais bien assez vite qu’il maîtrisait à la perfection l’anglais. J’arrêtais de chanter et je tendais l’oreille pour écouter attentivement je ne pu me retenir de pousser un petit cri.


    - Oh my god !


Plaquant ma main devant ma bouche, je reprenais vite mon activité qui consistait à battre la sauce qui cuisait dans le chaudron. Mon ami avait un accent australien. Et pas un fake, non, un vrai de vrai, comme tous ces acteurs sexy qui viennent de là-bas. Est-ce qu’il savait que ça me rendait dingue, les accents ? Le sien était tout particulièrement sexy, mais je tâchais de ne rien laisser paraître. Et s’il me demandait ce que mon ‘oh my god’ signifiait, j’inventerais quelque chose. Du coin de l’œil, je l’observais qui coupait à la perfection le poulet et je me trouvais vraiment nulle de ne pas savoir faire ça correctement. Les vestiges de mon poulet cuit un peu plus tôt étaient tous coupés de façon irrégulière et je pouvais clairement affirmer ne pas avoir de talent pour cela. Je le laissais chanter tout en écoutant sa voix, sa superbe voix. Il savait chanter, il maîtrisait à la perfection son range vocal et cela me rendait presque jalouse. Était-il parfait ? Je n’avais presque plus envie de pousser la chansonnette, j’avais l’air d’une amatrice face à ses talents. Il faisait cuir le poulet et le doux fumet de la nourriture me donnait vraiment faim. Je n’avais pas mangé de la journée alors un dès que le repas allait être prêt, j’allais me précipiter dessus. Il allait être bon parce que Jae Seon l’aurait préparé. Une fois la chanson terminée, il s’accroupit un sol, comme s’il était gêné et il m’offrit un petit désolé. Je secouais la tête en signe de négation et je pouffais légèrement.


    - Genre, t’excuses pas, tu m’offres un show gratuit et tes talents culinaires, t’es libre de faire ce que tu veux, honnêtement.


Et j’étais sincère. Il pouvait vraiment faire ce qu’il voulait. C’était le seul qui avait cette permission spéciale, autant qu’il en profite. Alors que je pensais que nous allions avoir une petite pause des chansons connues, Single Ladies retentit dans la pièce. Jae Seon poussa la sauce que je faisais cuire du feu – signe que celle-ci était prête – il cria un ‘oh my god !’ avant d’exécuter la chorégraphie du vidéoclip sous mes yeux. !!!! Allo, est-ce que je pouvais être comme lui ? J’étais définitivement jalouse de cet homme. Dans le bon sens du terme. Rigolant et tapant des mains, je le rejoignais et commençais moi aussi à faire les mouvements si populaires. Nous nous amusions beaucoup, nous déhanchant sur la chanson quand, soudainement, mon ami s’arrêta, poussant un juron.


    - FUCK !


Je n’aurais pas pu décrire son expression faciale, mais tout ce que je peux vous dire, c’est que mes ovaires explosèrent. Littéralement. Adieu, self-control, la Joo Hee wild en moi venait de réellement se réveiller et je ne pouvais pas résister plus longtemps. Sans trop savoir comment, je me heurtais à lui et on tombait rapidement à la renverse, moi par-dessus lui, nos corps un peu trop collés. Il avait l’air de ne pas savoir ce qui se passait et, je devais avouer que j’étais comme lui. Je ne contrôlais plus mon corps, il se laissait guider par ses envies. Et ses envies, en ce moment, c’était de faire des trucs pas très chastes à Jae Seon. Pourtant, j’essayais du mieux que je pouvais de me retenir. Nos lèvres s’effleurèrent et je sentais mon pouls s’accélérer dans ma poitrine. Il était si beau et sexy que, son accent australien était à tomber et je le désirais vraiment. Mes mains étaient posées de chaque côté de sa tête et j’étais sûre que c’était une des premières fois qu’il était aussi près d’une fille. Non, rectification : la première fois. Je devais me retenir de ne pas poser mes lèvres contre les siennes, mais c’était difficile, ok, parce qu’un accent australien + un Jae Seon = homme parfait. J’avais juste envie de l’embrasser, de lui ôter son beau cardigan tricoté et puis son chandail blanc trempé et de pouvoir couvrir son corps de milles et uns baisers. C’était ce que j’imaginais dans ma tête, bien sûr, parce que là, j’étais toujours à un centimètre de son visage et je ne bougeais toujours pas. J’étais comme figée et c’était extrêmement rare quand j’étais dans des positions comme ça, dirons-nous. Et puis, soudainement, je sentis quelque chose qui me surpris un peu trop et qui me déstabilisa plus qu’autre chose : Jae Seon avait un… un boner ? Une érection, en bon français ????!?? Quoi ? Je fronçais les sourcils, m’éloignant de son visage et me redressant un peu, pourtant toujours assise alors que lui était encore étendu sur le sol. J’étais perdue, là. Mon ami était gay et il était excité par ça ? Parce que, allo, aux dernières nouvelles, j’avais tout sauf l’air d’un garçon. Et je n’avais pas de pénis. Ça c’était à l’infini sûr. Entre vous et moi, je devais avouer que je ne pouvais pas confondre, surtout parce que… il en avait une assez grosse. J’en rougissais pratiquement, essayant de lutter contre mon envie encore plus intense de lui arracher ses vêtements. Non, ok, je devais me reprendre. Ça arrivait à tous les gars, de toute façon, d’avoir des érections, même aux gays. OK. Ça ne devait qu’être la situation, bon.


    - Jae Seon… est-ce que c’est ce que je crois ?


Je ne le laissais pourtant pas répondre, préférant lui éviter une gêne encore plus soudaine. Il était rouge tomate, c’était hallucinant. C’est donc les joues légèrement rosies que je me levais lentement pour ensuite l’aider à se relever aussi. Il y avait là un léger – immense – malaise et on ne disait plus rien. La musique en fond sonore était passée de Single Ladies à une chanson de Lady Gaga et on ne faisait plus grand-chose. Même moi, Joo Hee la dévergondée totale, ne savait plus quoi faire.


    - Je… eum… On devrait peut-être continuer à faire le repas, si on veut manger un jour.


Je lui offrais un petit rire, pour essayer de détendre l’atmosphère, bien que je savais que l’essai avait dû être un échec.  La scène me revenait en tête à chaque secondes et j’aurais préféré que mon ami ne soit pas gay, que je puisse le rendre fou grâce à mes baisers. Mais non. Alors on était là, debout dans la cuisine, à terminer la lasagne au poulet, sans parler, préférant écouter les chansons qui passaient dans ma playlist. C’était gênant.
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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyDim 22 Déc - 2:51

Je me souviens quand j’étais plus jeune. Je cuisinais souvent avec ma mère, étant curieux de la façon dont elle se prenait pour me nourrir moi ainsi que mon père et mes trois sœurs. Comment une mère avec un boulot pouvait préparer suffisamment de nourriture pour qu’une famille de six soit capable de se nourrir et d’être rassasié à chaque fois ? J’étais fasciné par toutes les techniques qu’elle utilisait et les recettes qu’elle utilisait en général. J’avais soif d’apprendre cet art, et même si ma mère aurait voulu que je prenne par à des occupations plus viriles, j’ai réussi à la convaincre de m’apprendre. « Maman, quand je vais vivre tout seul quand je serai grand, je dois être capable de manger !! », et donc maman m’a montré comment cuisiner. J’aurais adoré pouvoir cuisiner avec elle plus longtemps, par contre. La vie en a décidé autrement.

Les autres fois où je cuisinais avec quelqu’un d’autre, c’était avec Xin. Nous adorions cuisiner ensemble, même qu’une de nos activités préférés était de confectionner des gâteaux et de les manger, main dans la main. Un gâteau est un peu loin des plats que ma mère préparait pour les repas familiaux, mais c’est tout de même un côté intéressant de la cuisine. La dernière fois que j’ai cuisiné avec Xin, c’est quand on s’est retrouvé, quelques semaines auparavant. Sinon, pendant longtemps, j’ai cuisiné seul et pour moi seulement.

Cuisiner avec Joo Hee me rendait heureux. Je me rappelais de toutes les fois où je cuisinais avec Xin ou avec ma mère, à la seule différence que cette fois-ci, la personne avec qui je cuisinais était inexpérimentée. Ce n’est pas grave ! Comme maman m’a montré à cuisiner, je montrerai à Joo Hee comment cuisiner. Et puis, il faut bien qu’elle puisse se cuisiner quelque chose de bon et santé pour préserver sa belle taille et ses belles fe… WOH. Jae Seon, qu’est-ce qui te prend ? Rapidement, j’ai secoué la tête pour tenter d’oublier à quoi je venais de penser. Je veux dire, mon cerveau vient de m’annoncer à l’instant qu’il avait une quelconque attirance physique pour Joo Hee, alors que je suis supposé être homosexuel. Ça devait être ma vilaine bosse au front qui me jouait des tours.

L’esprit un peu trouble, j’ai décidé d’entâmer directement la recette avec Joo Hee en expliquant avec détail ce que je faisais. Ainsi, mon cerveau pourrait peut-être revenir à un fil de réflexion normal. Rapidement, je m’étais emporté dans mon amusement et, tout en chantant, je cuisinais comme je respirais. Je coupais le poulet (quelle tâche affreuse, vraiment) sans penser expliquer à Joo Hee la technique que j’utilisais. Je lui montrerai plus tard ou une autre fois, ce n’est pas grave. Pour l’instant, je m’amusais beaucoup trop. J’adorais voir Joo Hee être super heureuse parce qu’elle sait faire quelque chose. J’adorais voir son regard fier et son désir d’apprendre. Je me sentais utile et apprécié, d’une certaine façon. Je voyais que Joo Hee allait beaucoup mieux qu’au début de la soirée aussi, et je dois dire que c’est ce qui me rend le plus heureux.

J’adorais l’entendre rire aux éclats, même si c’est parce que je m’étais pratiquement noyé avec l’eau de l’évier, donc qu’elle riait de moi (ou de la situation). J’adorais également son sourire qui me semblait sincère, surtout quand je lui ai passé, souriant également, le fouet. J’adorais l’entendre chanter Sweet Dreams en chœur avec moi pendant que je faisais cuire le poulet. Et même si je me suis inquiété pendant une fraction de seconde, j’ai adoré l’entendre lâcher un petit « Oh my god ! », que je trouvais terriblement mignon.

- !! Est-ce que ça va ? Tu t’es fait mal ?

J’avais arrêté de chanter moi aussi pendant un moment, et je l’ai regardé, de peur que la sauce bouillante lui soit tombé dessus et qu’elle s’ébouillante ou quelque chose du genre. Joo Hee me semblait correct et était retournée mélanger la sauce, alors je ne me suis pas inquiété davantage. J’ai préféré continuer à chanter tout en finissant de faire cuire mon poulet pour être certain qu’il soit cuit à la perfection. Pourtant, tout en chantonnant et en cuisinant, j’ai remarqué que Joo Hee avait arrêté de chanter. Dans un sens j’étais content ; elle se concentrait sur la sauce et risquait moins d’avoir un accident. Mais de l’autre, j’étais triste un peu, parce que même si elle ne semblait pas avoir eu de cours de chants, elle avait un joli timbre de voix.

Évidemment, aussitôt la chanson terminée, aussitôt ma gêne légendaire revint. Accroupi au sol et le visage camouflé, les éloges de Joo Hee ne m’aidaient pas à me remettre de mes émotions. La seule chose qui me permit de me ressaisir était Single Ladies qui retentit dans la pièce. Criant « Oh my god ! » à mon tour, tassant la sauce qui était prête, je me mis à danser comme si je mourrais demain. Yolo.

Ajout dans la liste de choses que j’adore de Joo Hee : Quand elle rit aux éclats en me voyant danser et qu’elle me rejoint. Je n’aurais jamais imaginé danser Single Ladies avec elle, même si Beyoncé est son artiste préféré si je ne me trompe pas. Heureusement que le poulet et la sauce étaient prêts, parce que ni l’un ni l’autre ne portait attention à la cuisinière en ce moment. Nous étions bien trop occupé à se déhancher et à rire en dansant sur ce grand classique, jusqu’à ce que je me trompe de mouvement et que je lâche un juron.

Je ne pourrais pas expliquer ce qui se vient de se passer. En moins de deux, je m’étais retrouvé au sol, Joo Hee par dessus moi. Était-elle tombée ? Était-ce intentionnel ? Je ne crois pas qu’elle ait fait exprès… donc elle a du tomber. Mais est-ce qu’elle s’était fait mal ? Comment était-elle tombée ? J’avais commencé à m’inquiéter, mais mes inquiétudes se sont rapidement dissipées en réalisant dans quelle position nous étions tombé. Son corps entier était collé contre le mien ; je sentais sa poitrine contre mon chandail détrempé, son rythme cardiaque qui s’affolait au rythme du bien, sa respiration contre mon visage, ses lèvres qui effleuraient les miennes… c’était, honnêtement, la première fois que je me retrouvais aussi près d’une fille de ma vie. Normalement, je l’aurais probablement repoussée et je me serais sûrement relevé hâtivement (« eww une fille »). Pourtant, présentement, je n’avais qu’une envie : porter mes lèvres contre les siennes, la serrer dans mes bras, passer mes doigts dans ses cheveux et autres trucs connexes et un peu moins purs. C’est à ce moment que j’ai réalisé que mes pensées d’un peu plus tôt n’étaient pas du à ma bosse sur le front. Je n’avais pas de commotion cérébrale qui brouillait mon esprit. La bosse qui se formait peu à peu dans mon pantalon était une autre preuve, aussi.

« And here I legitimately thought I was gay »

C’est bizarre, n’est-ce pas ? Tenter de cacher pendant si longtemps notre attirance pour les garçons à nos parents de peur de se faire exiler, et tenter tant bien que mal de se faire une petite amie pour justement éviter l’exil… et puis, quand l’exil arrive, PAF ! La bonne te saute littéralement dessus. Mon esprit était encore brouillé et mon érection grandissante quand joo Hee s’est relevé la tête, fronçant les sourcils. J’espérais tellement qu’elle ne remarque pas… mais c’était peine perdue. Ce n’est pas que je suis assez bien équipé mais… c’est ça. Ce n’est pas comme si je l’avais demandé non plus.

J’avais le visage rouge de honte. Même si elle aurait voulu que je réponde, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas, je n’aurais pas pu dire un seul mot sans exploser. Et comme si elle faisait exprès pour me mettre davantage mal à l’aise, elle a décidé de se lever lentement. Comme si elle voulait faire durer le plaisir. Je n’étais pas totalement contre l’idée, mais en même temps, je savais pertinemment que rien n’allait arriver. Sachant cela, j’étais un peu fâché qu’elle prenne son temps, parce que cela n’aidait en rien à calmer mini Jae Seon dans mes pantalons. Au moins, elle m’a aidé à me relever. C’est quand elle m’a tendu la main pour m’aider que j’ai osé lever mon regard vers son visage. Elle avait les joues légèrement teintées de rose, énorme contraste avec le rouge Target de mon visage et mon cou en entier.

- Je… eum… On devrait peut-être continuer à faire le repas, si on veut manger un jour.
- … oui… on devrait…

Je me suis dirigé lentement vers la cuisinière, observant le travail que nous avions fait jusqu’à maintenant. Je tentais de retrouver ma concentration, mais la chanson de Lady Gaga qui jouait présentement avait tout pour nuire à mon travail de professeur cuisinier. LoveGame qui jouait en background ? Non. Maintenant, j’avais des images de Joo Hee qui voulait rider mon disco stick et ça me troublait encore plus que je ne l’étais maintenant. J’avais horriblement chaud, mais froid en même temps. J’ai pris une grande respiration, et le corps incliné de façon à ce que Joo Hee ne voit pas trop le phénomène de foire dans mon pantalon, je continuais tant bien que mal mes explications.

- Il va rester les pâtes à faire cuire… et ensuite ehm… mettre la sauce, le poulet et les pâtes en étages. En gros une lasagne… c’est comme… un gâteau.

Les pâtes avaient déjà entamé leur cuisson. Normalement, on aurait sorti un chaudron, mit de l’eau à l’intérieur, fait bouillir l’eau et faire cuire les pâtes dans l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient assez tendre (ou jusqu’à ce qu’elles collent sur le plafond ?) pour notre lasagne. À la place, j’ai pris le chaudron déjà utilisé et j’ai ajouté un peu d’eau, parce qu’il en manquait. Dans toute ma maladresse du moment, je me suis à nouveau aspergé d’eau glaciale. Ça avait comme bienfait de calmer un peu ma bouffée de chaleur et mini Jae Seon, qui détestait le froid. Maintenant, j’étais juste littéralement congelé. J’ai remis le chaudron sur le feu, attendant que l’eau bouille convenablement.

Il y avait maintenant un silence affreusement malaisant qui régnait dans la cuisine. Les seuls bruits que l’ont pouvait entendre étaient les occasionnels bruits réguliers de la cuisinière, l’eau qui commençait à s’exciter (ohoh), et moi qui grelottait de temps à autre. Je n’en pouvais plus, j’avais si froid.

- … Je reviens.

Sans demander, chose contraire à mes habitudes, je me suis dirigé vers la salle de bain puisque j’étais 100% sûr que Joo Hee entreposait ses serviettes propres tout près. Finalement, j’avais presque raison : elles étaient dans la salle de bain à un endroit stratégique. Rapidement, j’en ai pris une pour enlever le surplus d’eau froide sur moi et tenter d’essorer le plus possible mon chandail. En même temps… je me rends compte que je n’ai absolument pas demandé de lui emprunter une serviette. Oui elle m’a dit de faire ce que je voulais un peu plus tôt, mais est-ce que ça voulait dire ça aussi ? D’habitude, je suis poli, je demande tout le temps. Maudite érection ! Arrête de jouer avec mon cerveau et laisse-moi tranquille !

Me sentant un peu mal, j’ai soupiré longuement tout en me frottant le visage à l’aide de la serviette. Ok. Ressaisi toi, Jae Seon. Tu vas réussir à survivre à cette soirée, et Jae Seon Jr. va aller se coucher bientôt. Tout va bien aller.

J’ai enroulé la serviette autour de mon torse afin de tenter d’avoir un peu plus chaud et de cacher cette vilaine bosse qui est encore plus méchante que celle sur ma tête. Un peu plus calme, j’ai regardé le chaudron avec les pâtes, qui bouillait déjà à gros bouillon. Soupirant une autre fois pour tenter d’être encore plus calme, je me suis approché du chaudron et j’ai regardé Joo Hee.

- Je ehm… vais te donner un autre truc assez drôle pour savoir si tes pâtes sont prêtes. D’habitude je le fais pas avec des pâtes à lasagne, mais avec du spaghetti… mais ça marche quand même.

Avec attention, j’ai sorti une pâte à lasagne du chaudron bouillonnant à l’aide d’une cuillère en bois. J’ai croqué un petit bout pour voir si elles étaient prêtes au goût, puis j’en ai lancé une sur le mur. La languette de pâte est, comme prévu, resté collée sur le mur en face de moi. Mon expérimentation avait fonctionné.

- Souvent quand les pâtes sont prêtes on peut en lancer une sur le mur et si ça colle, c’est prêt.

J’ai donc éteins le rond où se trouvait le chaudron à pâtes, et je me suis tourné vers Joo Hee, le teint encore un peu rosé.

- Est-ce que tu as ehm… un grand plat en verre… haut comme ça et à peu près long comme ça ?, dis-je en imitant les grandeurs approximatives du parfait plat pour notre lasagne réconfortante.

Mes mains tremblaient encore et de froid et d’émotions. Je pensais que mon érection allait se calmer un peu, mais finalement… nope. Me sentant devenir encore un peu plus rouge, je baissai la tête en laissant échapper un faible « désolé ». J’avais envie de la serrer dans mes bras, mais c’était à mes risques et péril. Nous étions deux entités à vouloir serrer Joo Hee dans nos bras (ou notre bras ?), en fait. C’était ça le problème.
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Lim Joo Hee

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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyDim 22 Déc - 4:46

Du plus loin que je me souvienne, je n’avais jamais vraiment prit la peine de cuisiner. Ma mère savait cuisiner, mais je n’avais jamais eu le réflexe d’aller la voir dans la cuisine pour apprendre des trucs ou bien voir comment tel ou tel plat se préparait. J’étais la fille qui préférait ne pas manger pour rester plus belle, qui évitait les repas pendant l’adolescence. Et quand mes parents se sont divorcés, maman est repartie en Corée du Sud, me laissant seule avec un père qui n’était pas toujours présent et qui préférait commander que de jouer au chef cuisinier. C’était ça, ma vie, bien que c’était depuis tout récemment que j’avais commencé à me questionner sur le besoin véritable d’apprendre à faire la cuisine correctement. Depuis que j’étais devenue plus proche de Jae Seon, en vérité. Il avait eu le don de me remettre en question, surtout sur mes habitudes de vie qui n’étaient pas toujours saines, dirons-nous. Sauter des repas, ne pas manger santé, c’était des choses qu’une personne dite normale ne ferait pas. Il fallait croire que je n’étais pas normale et, donc, mon ami ici présent essayait de me rendre conforme au mode de vie sain. C’était cool, d’autant plus que j’avais réellement besoin d’un prof pour m’apprendre tous les trucs de cuisine. Il fallait se rendre à l’évidence, j’étais le genre de fille qui faisait brûler son pop-corn alors qu’il chauffait au micro ondes et j’étais aussi le genre de fille qui faisait du jell-o et que ce dernier ne prenne pas. Je vivais avec cette malédiction des Dieux depuis ma plus tendre enfance – j’aurais pu être une héroïne de Disney, j’y pense – et je m’étais fait à l’idée que jamais je ne cuisinerais, sauf si ma vie en dépendait réellement, c'est-à-dire si je passais plus de trois jours sans avoir un truc à me mettre sous la dent. Alors là, avoir ce garçon là dans ma cuisine qui m’aidait à préparer le repas qu’on allait manger plus tard et qui me donnait des trucs pour perfectionner mon non talent en cuisine était un cadeau tombé du ciel. J’avais le sourire aux lèvres et je suivais chaque instruction à la lettre, espérant faire tout ce qu’il me demandait de faire de la bonne façon. Moi, la fille qui était toujours sûre d’elle, il n’y avait que lorsque je cuisinais que j’étais la plus peureuse. Oui, la nourriture aurait pu m’attaquer, c’était logique, comme excuse.

L’ambiance dans cette pièce habituellement dénuée de vie réchauffait mon petit cœur de glace et j’appréciais ce moment. Nous dansions au rythme des chansons qui passaient une à la suite de l’autre dans ma playlist et c’est à Sweet Dreams que Jae Seon commença à chanter. Pour moi, une fille qui aurait rêvé d’être trainee dans une compagnie, entendre chanter quelqu’un comme lui, qui avait autant de talent, me rendait un peu triste et empreinte d’une légère jalousie. Moi aussi, j’aurais voulu son talent. Pourtant, je ne laissais rien paraître, ne voulant pas gâcher ce moment si parfait. D’autant plus qu’il avait un accent australien à couper le souffle et que je n’avais pas pu me retenir d’exprimer mon étonnement avec un classique « oh my god » digne de la high-class new-yorkaise. Il savait parler anglais à la perfection en plus de savoir chanter et cuisiner. Je le jalousais autant que je l’aimais, voilà, c’était dit. Non, en fait, je l’aimais à l’infini alors que ma jalousie pour lui ne représentait que le 0.0009% de ce que je ressentais réellement à ce moment. Il entendit tout de même mon commentaire et il se retourna vivement vers moi, un air inquiet au visage.

- !! Est-ce que ça va ? Tu t’es fait mal ?

Les yeux ronds comme des boules de bowling, je fus surprise par sa question. Non, tout allait bien, j’étais en vie, je ne m’étais pas brûlée. Enfin, tout allait bien, c’était un petit mensonge puisque mon cœur semblait chavirer à cause de cet accent qu’il avait et qui était trop sexy. Cela renforçait mon idée que les garçons avec des accents portent un avertissement en couleurs éclatantes pour qu’on se prépare mentalement à fondre. Moi, je n’avais pas été préparée, alors je coulais lentement dans la mer des feels. En plus, il s’était aspergé d’eau et son chandail blanc révélait son torse joliment taillé. Allo, mes ovaires hurlaient lentement de douleur depuis tout à l’heure. Je secouais la tête en signe de négation et rigolais légèrement.

- Non, tout est ok, t’inquiète. Si je m’étais fais mal, j’aurais hurlé et mes phrases auraient été remplies de mots pas très classieux.

Et c’était vrai : j’étais du genre à sacrer à chaque phrase quand j’avais mal à quelque part. Ou quand j’étais atteinte. Ou saoule. Ou… n’importe quand, en fait. Comme on était tous les deux rassurés, on reprit nos activités. Moi, je remuais la sauce avec mon fouet et lui, il coupait le poulet avant de le faire cuir dans la poêle prévue à cet effet. Mais, bien vite, la chanson suivante débuta et on ne pu rester concentré très longtemps. C’était Single Ladies, la chanson de Beyoncé. Cette femme-là était mon idole, littéralement. Je connaissais donc cette danse par-cœur et j’étais heureuse de voir que mon ami aussi, bien que je m’y attendais, comme il était gay – allo le gros préjugé. Nos mouvements étaient synchronisés et on chantait les paroles comme si on était la véritable chanteuse (aka, déesse, parce que Yoncé, c’était probablement la déesse suprême de l’unviers). Alors qu’on pensait que rien ne puisse nous perturber dans notre dévouement pour la chorégraphie, Jae Seon lança un « fuck » un peu trop fort et mes ovaires explosèrent. C’était une attaque à la bombe nucléaire ??? De l’aide ! Mon corps en manque ne savait pas réagir et mon premier réflexe fut de le pousser sur le sol. J’étais par-dessus lui, nos corps étaient étrangement collés l’un contre l’autre et je pouvais sentir son cœur battre dans son torse. Nos cœurs battaient ensemble et nos lèvres étaient à moins d’un centimètre, mais on ne se bougeait pas. C’était vraiment étrange, comme moment. La tension était palpable et je pensais que rien de plus n’allait arriver, mais je commençais à sentir que mon ami ici présent trouvait le moment fort agréable. Du moins, j’en jugeais à cause de la bosse dans son pantalon que je pouvais aisément sentir. J’eu presque honte de moi quand la pensée qu’il était très bien équipé me traversa l’esprit. Sauf qu’on ne changeait pas les bonnes habitudes et j’acceptais plutôt bien cette réflexion sur mon ami, qui était supposé être gay. Je me reculais pour l’observer, lui qui était devenu rouge tomate. Le pauvre.  J’eu pitié de lui qui était coincé sous moi, alors je me relevais doucement, lui tendant la main par la même occasion, pour ne pas le laisser couché sur le sol comme un idiot.

Une fois debout, le malaise s’était créé. J’aurais adoré qu’il se dissipe, mais c’était peine perdu. Il était là et je ne pouvais rien faire de concret pour le rendre plus à l’aise. J’étais Joo Hee la perverse, je savais que si j’ouvrais la bouche pour essayer de le faire rire, il n’y aurait que des commentaires sur son corps et son érection qui allaient en sortir. Joo Hee la langue de pute, allo, oui, c’est moi. Je lui proposais donc de recommencer à cuisiner, si on voulait manger plus tard. En effet, l’odeur de la nourriture m’avait ouvert l’appétit et mon ventre allait commencer à gargouiller dans les minutes qui suivraient si on ne se remettait pas au travail. Il approuva mes dires et c’est silencieusement qu’on reprit ce que l’on faisait. La chanson de Lady Gaga qui jouait aurait pu ne jamais se retrouver dans ma liste que ça ne m’aurait pas dérangé. Franchement, karma, il fallait vraiment que « I wanna take a ride on your disco stick » se retrouve imprégné dans ma tête alors que deux minutes plus tôt j’étais par-dessus un garçon vraiment très sexy ? Soupirant, je terminais de fouetter la sauce avant que Jae Seon ne se retourne vers moi.

- Il va rester les pâtes à faire cuire… et ensuite ehm… mettre la sauce, le poulet et les pâtes en étages. En gros une lasagne… c’est comme… un gâteau.

J’hochais la tête en signe de compréhension et j’aimais l’image mentale de notre lasagne gâteau. Un petit sourire se dessina sur mon visage et je me retenus de rire en voyant que mon ami venait à nouveau d’asperger d’eau son chandail déjà trempé. Vraiment, ce n’était pas sa soirée, j’en étais triste pour lui. Sans en dire plus que « je reviens », il partit sans m’avertir de ce qu’il allait faire. Bah, et puis après tout, je m’en fichais. Tant qu’il n’allait pas fouiller dans les tiroirs de ma table de chevet, parce que j’avais des trucs secrets là (xoxo). Le connaissant, il allait probablement se sentir mal de ne pas m’avoir demandé la permission d’aller où il comptait se rendre. Je le vis donc entrer dans la salle de bain et je présumais qu’il irait essorer son chandail, ou un truc du genre. Seule devant le fourneau, j’essayais de me ressaisir. J’avais vraiment très chaud et mon cerveau ma libido atteignait des sommets insoupçonnés. J’étais partagée entre l’idée de ne rien faire du reste de la soirée et le laisser vivre tranquillement sa vie de gay ou de le teaser et de lui faire découvrir que c’est cool faire des choses avec une fille. Alors que je débâtais avec moi-même dans ma tête, Jae Seon sortit de la salle de bain, une serviette entourant son torse et sa taille. Il voulait probablement cacher la bosse dans son pantalon, mais je pouvais toujours la voir. Oui, j’avais comme un don, pour ça. Et j’étais juste très perverse, fin de l’explication. Je tentais toutefois de ne pas focaliser toute mon attention sur ça.  Souriante, j’ai attendu ses instructions pour la suite du repas.

- Je ehm… vais te donner un autre truc assez drôle pour savoir si tes pâtes sont prêtes. D’habitude je le fais pas avec des pâtes à lasagne, mais avec du spaghetti… mais ça marche quand même.

Bonne idée, ça allait me distraire de mon envie grimpante de sexe. Je lui donnais mon approbation sur la technique avec un joli « go » et je le regardais faire. Il sortait une pâte du chaudron et, sans prévenir, il la lança au mur. Fronçant les sourcils, je me retenu de crier sur le fait que mon mur n’était pas fait pour ça, mais, honnêtement, je m’en moquais. La technique me fit plutôt rire avec du recul et j’avais le sourire aux lèvres, la main devant ma bouche, réflexe lorsque je riais. Il me fit part alors du truc et je levais mes deux pouces en l’air en signe d’approbation. J’aimais cet humour, ça avait l’avantage de détendre un peu l’atmosphère qui aurait pu s’alourdir si nous n’avions rien dit de plus après l’incident de tout à l’heure. Mon ami éteignit donc le rond sur lequel le chaudron reposait et il se tourna vers moi pour me poser une question, le teint toujours un peu rosé. Je trouvais ça adorable, surtout que je pouvais encore voir sous sa serviette qu’il avait encore cette jolie bosse. Je n’attardais toutefois pas mon regard là, pour ne pas le rendre plus mal à l’aise qu’il ne l’étais.

- Est-ce que tu as ehm… un grand plat en verre… haut comme ça et à peu près long comme ça ?

Il me montra les dimensions avec ses mains tremblantes – je lui faisais tant d’effet que cela ? – et j’hochais la tête pour lui confirmer que, oui, j’en avais bien un. Décidant qu’il était encore temps de faire de l’escalade sur mes comptoirs de cuisine, je pris appuis sur celui en face de moi et je me donnais une poussée pour pouvoir grimper dessus et me relever debout pour avoir accès aux armoires du haut. Ce foutu plat en verre devrait bien être quelque part ici, bien que je n’avais pas de souvenirs de la dernière fois qu’il avait servit. Ma recherche sembla non fructueuse au début et ma mine dépitée semblait traduire ma légère tristesse. Je n’étais même pas équipée pour faire une lasagne. J’étais pathétique. Pathétique et en manque de sexe. Je devais faire partir cette idée de ma tête ou, au contraire, la réaliser. Je verrais après avoir trouvé ce foutu bol. Où pouvait-il bien être ?

- Je croyais pourtant qu’il était là… C’est embêtant.

Je poussais un petit grognement réprobateur avant d’ouvrir une deuxième armoire, poussant des bols inutilisés depuis la création de l’Univers tout entier et, finalement, alors que je croyais avoir rêvé ledit bol en verre, je le trouvais, trônant fièrement derrière tout le bazar qui peuplait mes armoires qui commençaient à prendre la poussière. L’agrippant de mes fines mains, je fermais les portes de l’armoire et m’accroupissais sur le comptoir pour le tendre à Jae Seon, un sourire triomphant aux lèvres. Je gérais, tout allait bien. Sautant en bas et atterrissant délicatement sur le plancher, je me retournais vers mon ami.

- Il a prit la poussière, mais je peux le laver. À moins que tu préfères te mouiller encore une fois…

Je lui donnais un petit coup de coude sur les côtes, rien de bien méchant, avant de rire et de lui faire un clin d’œil. Je n’allais sûrement pas détendre l’ambiance, mais au moins, je ne m’empêchais pas d’être moi-même. Lui volant donc le plat des mains, je me retrouvais devant l’évier, sur le petit îlot, et je prenais la bouteille de savon à vaisselle pour en mettre un peu sur le verre transparent pour pouvoir le rendre bien propre. Tout en nettoyant cette pièce de vaisselle qui ne m’avait probablement jamais servi, je sifflais la chanson de Lady Gaga qui me restait étrangement en tête. Let’s have some fun the beat is sick, I wanna take a ride on your disco stick. Oui, c’était les paroles qui traduisaient mon envie du moment, bien que je ne sois pas sûre que Jae Seon soit totalement d’accord avec ce qui se tramait dans ma tête. Secouant la tête, je rinçais le plat et l’essuyait avant de le déposer sur le comptoir.

- Bon, alors maintenant, on la termine, cette lasagne !

J’étais déterminée à la mettre au four pour pouvoir manger dans les deux prochaines heures, sinon j’allais mourir de faim. Prenant la recette en mains, je commençais à déposer les divers ingrédients dans le plat transparent, comme me l’indiquait Jae Seon. Faisant attention à ne pas me brûler le bout des doigts avec les pâtes trop chaudes, je versais ensuite la sauce sur le poulet et à chaque étage, j’avais un peu plus faim. Notre lasagne allait vraiment être délicieuse. Vraiment, j’étais chanceuse de l’avoir comme ami ainsi que comme prof de cuisine non officiel. Quelques secondes plus tard, nous avions enfin terminé et il ne restait qu’à la mettre au four. Je ne me souvenais plus à quoi nous devions programmer le four, alors je laissais cette tâche ardue à mon ami. Moi, j’allais doucement me laver les mains, parce que j’avais eu de la sauce Béchamel sur les doigts et que je me les étais léchés de façon… bien, de façon un peu aguichante devant le regard indéchiffrable de Jae Seon. J’étais une grosse perverse, et oui, je l’assumais. Une fois mes mains lavées, je les secouais au dessus de l’évier.

- On fait quoi, maintenant qu’on a plus rien à faire ?

La question qui tue. Sans vraiment donner des suggestions, on restait planté là, l’un devant l’autre, s’observant, moi, le sourire aux lèvres, et lui, le rose encore aux joues. Je ne sais pas trop comment, mais on se retrouva à se diriger vers le salon. Jae Seon prit place sur le sofa et moi, sans vraiment savoir pourquoi, je me plaçais sur le sol, devant lui. J’aimais mieux le voir comme ça que d’être à côté de lui. On était face à face et c’était bien plus pratique pour parler.

- Oppa, je suis heureuse que tu sois ici.

Sourire enfantin, tien, c’est gratuit. Ça va de paire avec le ‘’oppa’’ qui sonnait mignon comme tout. Est-ce que j’avais dit que j’étais agace ? Oui ? Bon, et bien je le redis. J’étais une sale agace et je le savais. Je l’assumais, même, en allant déposer mes mains sur ses genoux pour ensuite venir accoter mon menton sur ces derniers, l’observant de mes grands yeux par la même occasion.
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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyDim 29 Déc - 0:36

Je n’étais pas capable de me souvenir quand exactement était la dernière fois que j’ai été piégé dans une situation gênante quelconque. Tout ce que je savais, c’est que ça faisait extrêmement longtemps, et que c’était presque toujours relié au même sujet. Je ne savais pas trop si la dernière fois c’était quand mes parents revenaient de travailler ou de magasiner et que j’étais dans ma chambre, visionnant quelques vidéos dans le navigateur de la débauche, ou si c’était avec Xin. Le dernier moment réellement embarrassant était avec Xin, mais il n’était pas relié à mini Jae Seon (ou était-ce ?). Je l’ai juste revu par coïncidence dans le supermarché, et on était juste allé chez moi manger et faire un gâteau et on a juste… hm. Mais ce n’était pas super malaisant comme situation. En fait, c’était relativement agréable. Bref, passons.

Lim Jae Seon est loin d’être un champion dans l’art de maîtriser les situations cock asses et gênantes. Tenter de me rattraper ou de faire disparaître le petit malaise qui flottait dans l’air depuis notre chute au sol était donc peine perdue. Comment on s’en était rendu là, déjà ? J’ai chanté Sweet Dreams avec Joo Hee, j’ai dansé sur Single Ladies comme un fou alors que normalement je suis un peu trop gêné (c’est drôle comment je me dégêne facilement avec Joo Hee), et je me suis trompé dans ma chorégraphie. Est-ce que le fait qu’elle soit tombée sur moi quelques secondes après mon erreur était une coïncidence ou était-ce voulu ? Je suis presque 100% certain qu’elle n’a fait que trébucher et que son timing était excellent, malgré qu’elle aurait pu également me pousser, colérique, parce que je m’étais trompé dans la chorégraphie de cette iconique chanson chantée par son idole. J’aurais quand même préféré qu’elle me le dise si elle était fâchée, plutôt que de me sauter dessus.

Non, elle ne pouvait pas être fâchée, elle me l’aurait dit par après ou elle ne m’aurait pas reparlé du tout. On pouvait se parler, donc j’en conclu qu’elle est tombée. Je n’ai pas pu remarquer l’ampleur de sa chute, par contre. J’avais peur qu’elle se soit fait mal, et mon souci numéro un pendant quelques instants n’était pas la bosse grossissante de mon entrejambe mais bien le bien être de Joo Hee. Est-ce qu’elle s’était fait mal au bras en tombant ? Est-ce qu’elle s’était tordue une cheville, causant sa chute ? Joo Hee étant saine et sauve, je pouvais me soucier librement de mon propre problème physique et tenter d’y trouver une solution qui n’invoquait pas une main (ou deux) ou une bouche (OU LES DEUX ?). Était presque nul dans ces situations, rien de me venait à l’esprit, naturellement. Encore moins « faire exprès de m’asperger d’eau en me lavant les mains ou en nettoyant de la vaisselle ». Cela dit, mon deuxième accident aquatique fut quand même bien tombé car il apaisa légèrement mes souffrances. Ce n’était pas suffisant par contre, et toute cette eau sur mon chandail allait me donner un rhume. J’avais chaud et froid en même temps, et je grelottais tout en ayant terriblement envie de satisfaire certains besoins primaires.

Cette situation délicate dans laquelle j’étais m’empêchait de raisonner et agir convenablement. Les mains tremblantes, la respiration haletante et les pensées floues, j’essayais quand même de continuer tant bien que mal mon mini cours de cuisine à Joo Hee pour tenter d’oublier. J’ai même tenté de faire une analogie géniale avec les gâteaux pour expliquer à Joo Hee comment on allait faire la lasagne au final, mais mon esprit embrumé m’a empêché de terminer ma phrase ou même de la prononcer en une seule belle ligne continue. C’était simple pourtant. « Une lasagne, c’est un peu comme un gâteau à plusieurs étages. La seule différence, c’est que nos pâtes à lasagne remplacent le mélange à gâteau, et la sauce ainsi que le poulet remplacent le glaçage ou peu importe ce qu’on veut ajouter dans le gâteau ». C’est ça que je voulais dire, mais bien évidemment ça a sorti en n’importe quoi. Heureusement pour moi, mon faible début d’analogie a bien été compris par Joo Hee, qui hocha la tête positivement. Elle esquissa même un sourire. Était-ce parce qu’elle avait aimé l’analogie, parce qu’elle avait comprit que j’ai eu de la difficulté à la dire, ou parce que je m’étais encore aspergé le chandail avec de l’eau ? Ugh. Définitivement, ce n’était pas ma journée.

J’ai soupiré longuement avant de décider de partir vers la salle de bain, endroit où je croyais que Joo Hee cachait toutes ses serviettes. Contre mes habitudes, je n’ai pas demandé sa permission pour lui emprunter quelque chose ; je n’y pensais même plus. Ce chandail allait me rendre malade, et cette bosse allait me rendre fou. Je devais faire quelque chose, bien que m’en occuper adéquatement était hors de question. De retour de la salle de bain, j’ai subtilement (ou pas) tenté de voir si Joo Hee était toujours distraite par mini moi. Malheureusement pour moi… oui. Cette découverte fut suivie par un autre soupir et des explications additionnelles sur la lasagne, que j’essayais de rendre le plus loufoque possible pour attirer notre attention ailleurs et pour tuer ce malaise que je sentais toujours. Cette fois-ci, j’ai lancé une pâte sur le mur, toujours sans lui demander la permission. Pendant un instant, j’ai eu peur d’avoir fait une connerie. Je veux dire… à en voir les sourcils froncés de Joo Hee, elle était fâchée. Toutefois, cela lui prit une fraction de seconde avant de rire aux éclats. Je sentais le malaise se dissiper un peu, et ça me faisait du bien, honnêtement. Je pouvais tenter de focuser sur autre chose, comme cette lasagne qu’il fallait finir. Nous avions terriblement faim, tous les deux.

Espérant aller mieux, je lui demandais si elle avait un certain plat en verre idéal pour notre lasagne, en lui indiquant les dimensions de mes mains. Oh oh. Je tremblais toujours autant. Si jamais elle faisait une remarque sur mes mains tremblotantes, je dirais que c’est parce que l’eau sur mon chandail me donnait froid. Ce n’était pas totalement un mensonge de toute manière, puisque je grelottais vraiment. Sans commentaire additionnel de sa part sur mes pauvres mains, elle entama immédiatement une palpitante escalade dans sa cuisine à la recherche dudit plat.

- J… Joo Hee-yah !!

Je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter. Non mais à quoi elle pensait, grimper partout ainsi en manipulant de la vaisselle lourde ? Elle pourrait tomber et se faire réellement mal cette fois ! Je ne serai peut-être pas dans le chemin pour amortir sa chute cette fois-ci ! Malgré qu’avec ma bosse, peut-être qu’elle se ferait plus mal qu’autre chose de toute façon. Oh well. Je la regardais fouiller partout, l’esprit mélangé d’inquiétude et de… désir ? En me mordant les lèvres, j’observais tous les faits et gestes de Joo Hee. Les positions d’escalade qu’elle prenait montraient bien ses belles courbes et ses jolies fe… JAE SEON !! J’ai passé mes deux mains dans mes cheveux, secouant la tête pour tenter de me ressaisir. J’ai relevé la tête juste à temps pour voir Joo Hee se retourner vers moi, toujours sur le comptoir, mais la mine assiégée d’une expression triste et déçue. Elle ne trouvait pas le bol.

- Oh Joo Hee-yah, ce n’est pas grave… continue de chercher, et si tu n’en as pas, on trouvera une solution.

C’était un peu comme si nos cerveaux étaient connectés depuis notre chute. Pendant que je lui disais de continuer à chercher, elle ouvrit une deuxième armoire, cherchant désespérément une trace du bol parfait. Tout en la regardant bien de haut en bas, une lèvre mordue, je vis qu’elle réussit finalement à trouver Jésus Christ le Tout Puissant de la Lasagne. Joo Hee me tendit le plat, accroupie sur le comptoir. Je pris le bol, tout en jetant inconsciemment un regard vers son décolleté qui était assez visible dans cette position. Ugh, Jae Seon, arrête ça. C’est ton amie, pas un objet. Pourquoi me faisait-elle autant d’effet ? J’ai entendu sa dernière remarque à moitié, percevant les mots « poussière », « laver » et « mouiller encore ». Un faible son de surprise sortit de ma bouche, tandis qu’elle reprenait le bol dans ses mains, se dirigeant vers le lavabo. Son petit coup de coude et son clin d’œil me rendirent bouche bée. Oh merde, elle avait remarqué, non ? Joo Hee je…

Toujours dos à elle, je fermai finalement les yeux en mordillant mes lèvres une énième fois, avant de soupirer silencieusement. C’était à se demander si elle faisait exprès, comme si elle voulait la même chose que moi. Je sentais mon problème s’agrandir à vue d’œil, au rythme des sifflotements de Joo Hee. Let’s have some fun this beat is sick. I wanna take a ride on your disco stick. Je sais… je sais que je suis assez naïf. Mais je commence à voir plusieurs signes qui démontrent que Joo Hee avait le même besoin que moi présentement. Sans trop savoir si c’était mon subconscient qui me jouait un tour ou si c’était vrai, je hochai la tête pour sortir de mes réflexions idiotes pour finaliser la lasagne.

- Oui… oui, finissons-la.

J’allais lui indiquer la meilleure façon pour bien préparer la lasagne, mais Joo Hee, recette à la main, avait déjà commencé. Il faut dire que j’avais déjà écrit les instructions appropriées sur la feuille et que je n’avais besoin que de la superviser pour m’assurer qu’elle faisait tout convenablement. Finalement, je n’aurai que préparé le poulet dans cette recette. Ce sera une lasagne faite à 80% par Joo Hee, mais plus que 100% délicieuse. Qu’une seule fois je l’ai aidé, et c’est parce que les pâtes s’étaient rebellées contre nous. Cela ne prit que quelque seconde, et notre super lasagne était bien placée dans Jésus Christ de la Lasagne. J’avais oublié d’indiquer la température pour la lasagne sur le papier, alors je m’en suis occupé. Normalement, il faut faire préchauffer le four à 400 degrés Fahrenheit, puis mettre le plat au four lorsqu’il était bien chauffé. Le cerveau embrouillé, j’ai plutôt mis la température à 300 et j’ai placé le plat au four sans attendre que le four soit chaud. La lasagne allait cuire quand même, mais elle allait prendre plus de temps. Aucun de nous deux n’a remarqué mon erreur.

En me relevant après avoir mit le plat au four, la première chose que je vis était Joo Hee qui se léchait les doigts pleins de sauce Béchamel. En fermant les yeux et en baissant la tête, je n’ai pas pu m’empêcher de murmurer un faible « Agh… Joo Hee… », avant de me relever la tête presque immédiatement.

- On fait quoi, maintenant qu’on a plus rien à faire ?
- Ehm… on pourrait s’asseoir…

S’asseoir. Bonne idée. J’allais peut-être pouvoir positionner ma serviette de façon à camoufler davantage mon problème persistant assis sur le sofa. C’est immédiatement là que je me suis dirigé, d’ailleurs, ajustant ma serviette pour être confortable. C’est après un énième soupir que j’ai remarqué où Joo Hee s’était assise : En face de moi, à terre. Je déglutis légèrement, un peu mal à l’aise, avant de l’écouter parler.

- Oppa, je suis heureuse que tu sois ici.

AAAAAH !!!

Son oppa, mignon comme tout, suivi d’un sourire enfantin, rendait Joo Hee encore plus adorable qu’elle ne l’est déjà. Je n’ai évidemment pas pu m’empêcher de sourire, les joues de plus en plus roses. Tout s’est mit à escalader quand je remarquai que ses mains étaient déposées sur mes genoux, et que son menton prit place parmi ses mains.

- Aaah Joo Hee-yah !!

J’ai caché mon visage rougissant à l’aide de ma serviette, sans penser aux multiples répercussions que cela aurait sur chacun d’entre nous. Ma bosse prête à faire exploser mon pantalon était maintenant bien visible, et juste devant les yeux grands ouverts de mon amie, qui souriait toujours autant.

- Eotteokeeeeee~~~

Un nombre incalculable de pensées malsaines parcouraient mon esprit, malgré mes efforts persistants pour éloigner chacune d’entre elles. J’espérais, mais en même temps non (pour la survie de notre relation) que Joo Hee agisse, if you know what I mean.
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Lim Joo Hee

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MessageSujet: Re: Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha]   Allô, on pourrait diriger le monde (jaehee) [hot sauce sriracha] EmptyMar 18 Mar - 1:07

Jae Seon était le genre de garçon inquiet dès que je faisais quelque chose de normal pour moi, mais qui avait l’air bien plus dangereux qu’il ne l’était. Grimper sur mon comptoir, c’était chose courante, j’y étais habituée, c’était dans ma nature. J’étais casse-gueule et les gens finissaient par s’y habituer. C’était surtout que je ne pensais pas toujours à toutes les conséquences de mes actes et que je faisais les choses sans réfléchir, sur le coup, au rythme de mes envies, sans me soucier des autres – ou de moi-même, dans certains cas. Si je n’avais pas eu l’esprit préoccupé par la recherche de ce fichu plat en verre, j’aurais peut-être remarqué que mon cher ami m’observait intensément, mais cette chasse aux trésors cachés dans ma cuisine m’obnubilait bien plus que je ne l’aurais cru. Je finis par trouver l’objet de mes recherches et, triomphante, je descendis du comptoir un sourire aux lèvres. Je fis savoir au principal intéressé qu’il faudrait rincer le bol puisqu’il avait prit la poussière après tout ce temps passé dans cette armoire sans avoir servit une seule fois. Je pouvais pratiquement sentir l’odeur si distinctive de la vaisselle qu’on vient d’acheter. J’étais surtout surprise d’avoir un plat de la sorte chez moi. Pourquoi l’avais-je acheté, déjà ? Moi qui ne cuisinais jamais, je ne savais pas pourquoi j’avais ceci dans mes armoires. Les mystères de la vie, il fallait croire. Me dirigeant vers l’évier, j’ouvris le robinet pour nettoyer et dépoussiérer le récipient pendant que Jae Seon semblait perdu dans ses pensées. Était-ce le commentaire que j’avais fais quelques secondes plus tôt à propos de son chandail complètement trempé qui l’avait traumatisé au point de ne plus trop parler et d’avoir cet air étrangement mal à l’aise au visage ? Ou était-ce un malaise qu’il ressentait puisqu’il savait probablement que j’avais vu la fameuse bosse dans son pantalon ? Probablement un mélange des deux, ce qui me fit sourire. Une fois le plat nettoyé, je m’éloignais du lavabo et je lançais d’un ton joyeux qu’il fallait terminer la lasagne puisque, sinon, nous allions manger bien tard, ce que je ne voulais aucunement.  

La recette simplifiée par Jae Seon devant moi, je prenais les devants pour mélanger tous les ingrédients ensemble en sifflotant par la même occasion l’air de cette chanson de Lady Gaga qui venait de jouer quelques instants plus tôt. Let’s have some fun the beat is sick, i wanna take a ride on your disco stick. Ce n’était pas totalement intentionnel, bien que, par la suite, j’approuve cette idée que mon subconscient avait eu. Cela enverrait peut-être un message discret à mon bon ami. Allo, tu es très sexy, est-ce qu’on fait des trucs sexys ensemble ? Je me mordillais la lèvre en terminant de mettre la sauce Béchamel dans le plat en verre, essayant de ne pas trop laisser mon esprit pervers prendre le dessus. Il y aurait bien LE bon moment pour lui faire part de mes envies. En attendant, je ne voulais pas le gêner plus qu’il ne l’était déjà. Dansant toujours au rythme de la musique qui jouait, je terminais d’étaler la sauce blanche et j’observais la liste des choses à faire pour savoir si j’avais bel et bien terminé et, un immense sourire aux lèvres, je fis un petit saut victorieux dans les airs et je tendais ensuite le plat vers Jae Seon.

- Oppa ! J’ai terminé la lasagne.

J’avais prononcé le «oppa» de ce ton de voix si mignon qui faisait à tous les coups chavirer le cœur des hommes. C’était une arme que je savais bien utiliser et dont j’étais pratiquement toujours sûre de son efficacité. Je savais surtout que mon ami était faible face à cela et je n’hésitais donc pas à me servir de cette mignonne petite voix. Lui, quelque peu gêné, s’approcha pour me prendre le plat de mes mains pour le mettre au four. Je le laissais programmer la température et tout le reste, car c’était lui qui savait tout faire et moi je n’étais qu’une petite incompétente, même quand il était question de mon four. Pendant ce temps, je m’assurais qu’on ne gaspillait pas le restant de la sauce Béchamel en plongeant mon doigt dans le chaudron maintenant froid qui avait servi à la faire cuire pour en ramasser et je ramenais ma main près de ma bouche pour lécher le tout. Mouvement très innocent, BIEN SÛR. On y croyait. Jae Seon surprit ce geste et je vis ses joues rougir avant qu’il ne baisse à nouveau la tête pour murmurer je ne savais trop quoi. Quand il se releva, je lui demandais ce que nous allions bien pouvoir faire en attendant que la lasagne réconfortante cuise, un sourire toujours aux lèvres. J’étais vraiment heureuse de l’avoir ici, honnêtement. Ce sentiment de bonheur était quelque peu amplifié par le fait qu’il me rendait assez fébrile de voir comment les choses allaient se dérouler.

- Ehm… on pourrait s’asseoir…

J’hochais la tête en signe d’approbation et je me dirigeais dans le salon, Jae Seon derrière moi. Il s’assied sur le grand divan, alors je m’accroupis doucement devant lui pour m’assoir au sol. Le silence sembla durer une éternité avant que je ne me décide à parler, lui disant que j’étais heureuse qu’il soit ici. Les roues en feu, il sembla lutter pour ne pas crier de feels lorsque je posais mes mains sur ses genoux et mon menton sur mes mains. De là, et bien, j’avais une belle vue sur cette jolie bosse dans son pantalon et bien que j’eu envie de prendre les devants tout de suite, je gardais ce sourire angélique

- Aaah Joo Hee-yah !! Eotteokeeeeee~~~

Il était si mignon, c’en était drôle. Mon sourire ne pu qu’être plus grand alors que je me levais doucement pour me mettre à genoux devant lui, plus près, mes mains de chaque côtés de ses jambes et je me mordis la lèvre en observant son pantalon bien tendu, ne voulant qu’une chose, l’aider un peu à soulager cette envie qui le tenaillait autant. J’étais une gentille fille, rendre service aux garçons, j’aimais beaucoup. Déplaçant une de mes mains sur sa cuisse gauche, je commençais à faire glisser mes doigts sur son jean pour m’amuser un peu de la situation, pour le voir rougir encore plus, pour le voir enfouir son visage entre ses mains alors que je voyais bien qu’il en avait aussi envie que moi. Continuant à faire glisser mes doigts sur ses jambes encore couvertes par son jean, je me levais un peu plus pour approcher mon visage du sien, mon regard plongé dans ses yeux. Le moment fut assez intense, pourtant, il ne dura que quelques secondes avant que mes lèvres viennent se poser contre les siennes. Il sembla surpris sur le coup, mais il se laissa faire, sans protester. Je posais un genou sur le divan pour me donner un appui alors que je pressais ma poitrine contre lui, ma main montant naturellement vers son membre dur encore couvert par son pantalon. Je pu voir Jae Seon se crisper quelque peu, probablement dû à l’effet de surprise, pourtant, il finit par se relaxer et je pus continuer mon travail tranquillement, l’embrassant encore. Le baiser fut plus sensuel, ma langue rencontrant la sienne alors que je détachais son pantalon pour le faire descendre jusqu’à ses genoux, tâche qui fut assez difficile jusqu’à ce qu’il réalise qu’il devait m’aider un peu en levant ses jolies fesses pour que je rencontre moins difficultés à le dévêtir. Une fois cela fait, je quittais ses lèvres et m’écartais quelque peu de lui pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce qui se dresserait devant moi – mauvais jeu de mot. Un sourire satisfait au visage, je le teasais encore un peu en promenant mes doigts sur son bas ventre pour ensuite venir y déposer des dizaines de baisers, relevant ainsi son t-shirt blanc vers le haut, pour me donner le champ libre, dirons-nous. Il s’était instinctivement avancé vers le rebord du divan et je lui en fus reconnaissante. Cela me permit de me mettre à nouveau à genoux devant lui et de doucement tirer son boxer vers ses pantalons baissés. Son membre dur devant, je ne pus qu’avoir un sourire satisfait au visage avant de me mordre sensuellement la lèvre. J’avais pu déduire que Jae Seon était bien gâté par la nature, cela dit, je fus tout de même agréablement surprise de voir à quel point il faisait partie des gros calibres, de la ligne majeure.

- Allons-y, me chuchotais-je plus à moi-même qu’à mon invité.

J’entourais son membre de ma main droite et, guettant sa réaction, je commençais par faire de doux mouvements de va-et-vient. Quelques minutes plus tard, c’était ma bouche que j’approchais de son sexe, ma langue se posant sur la base de ce dernier. Je remontais alors vers le haut, puis redescendais vers le bas, le faisant frissonner de plaisir, le sentant se crisper légèrement sous moi. Je savais que j’étais douée pour ce genre de choses et je finis par déposer mes lèvres sur le haut de sa virilité pour lui faire une fellation comme seule moi était capable de faire. Encore une fois, je faisais des mouvements de va-et-vient lents au début, puis enfin plus rapidement à mesure que les secondes passaient. Quelques fois, j’utilisais mes mains, d’autres fois, je stoppais pour utiliser ma langue et je reprenais tout ensuite.  Ce divertissement fort amusant dura de longues minutes pendant lesquelles nous eurent beaucoup, beaucoup de plaisir. À un moment, il sembla sur le point de l’orgasme et je finalisais ce moment fort agréable avec un dernier coup de langue sur le haut de son membre. La seconde d’après, il se cambra et atteignit son point de plaisir culminant. Ce que j’avais fait plus tôt avec la sauce Béchamel, et bien, je le refis à cet instant, la sauce remplacée parce quelque chose d’autre, si vous voyez ce que je veux dire. Jae Seon reprenait son souffle alors que je relevais la tête pour l’observer, un sourire satisfait au visage, le doigt essuyant la commissure de mes lèvres douces et rosées. Il n’y avait pas à dire, j’étais fière de moi. Lui, il semblait à la fois soulagé, mais pourtant gêné.

- Me dis pas que t’as pas aimé.

Je secouais la tête pour lui montrer que je ne le croirais pas s’il venait à dire que ça ne lui avait pas plu. Gai ou pas, personne ne résistait à mes talents sexuels. J’étais une des meilleures. Haussant un sourcil, je reprenais ma place au sol, assise en indien.

- Allez, c’était sympa, sois pas aussi gêné.

Je déposais ma main sur son genou droit à nouveau recouvert par son jean et je lui offrais un petit sourire. Moi, j’avais bien aimé. Ce n’était pas la première fois que je faisais cela avec un ami, bien sûr, c’était plus rare quand ledit ami était supposé être homosexuel, mais bon. Tout ce que j’espérais, c’était que ça n’avait pas miné l’ambiance pour le restant de la soirée et qu’il finirait bien par se laisser aller plus qu’il ne l’avait fait il y avait quelques minutes de cela.
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