Cela faisait plusieurs semaine que je baratinais mon cher colocataire de m’accompagner en montagne. Une semaine que je lui demandais chaque soir devenir prendre l’air avec moi.
La randonnée ce n’est pas son truc, il préfère une ballade à cheval ou en canoë mais voilà le lieu où je veux que l’on aille n’est pas accessible autrement cas pied.
Je voudrais trouver une fleur sauvage qui ne pousse qu’en haute altitude, elle est essentielle pour mon projet noté !
Je pourrais y aller seule évidemment, mais sa présence me rassure si j’ai un accident où n’importe quoi, une indigestion de framboise sauvage ! Et puis je sais qu’il est en manque d’inspiration depuis quelques temps, son humeur est morose… Il a peu d’expression et parle peu de ce qu’il ressent sauf à sa nourrice mais je commence à bien le connaître, rien ne m’échappe.
Quand il accepta enfin de m’accompagner, j’en sautais de joie, me jetant à son cou pour embrasser sa joue!
La veille de notre départ, j’avais préparé avec soin mon sac à dos, mettant l’eau, un délicieux pique nique que j’avais préparée pour l’occasion, tant de bonne chose qu’il aime, boussole, carte, crème solaire, bob, lunette de soleil, de la ficelle, de l’anti-moustique, des pansements, la crème pour les hématomes et un plaid. Il faut être prévoyant, j’avais dû vérifier trois fois le contenu de mon sac avant de dire que l’on pouvait y aller.
Nous devions partir pour 9 heures, mais le temps que je me prépare, qu’il se prépare, que je vérifie trois fois le sac et une pause pipi, nous avons quittés la maison qu’à 10 heures. C’était une bonne occasion pour LeeGak de râler après moi et mon manque de méthode, d’après lui.
Nous sommes samedi, d’après la météo il fera beau toute la journée. J’écoutais d’une oreille distraite la radio qui nous répété les informations du jour, préférant admirer les paysages de montagne qui commençait à remplacer la ville. Un grand sourire s’affichait sur mon visage illuminé en total contradiction avec le visage fermés et froid de LeeGak.