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 Yes I do ♥

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MessageSujet: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyJeu 1 Mar - 23:15

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Mr and Mrs Kim

Tout le monde a déjà fait des rêves qui semblaient tellement réels qu’on vient à se demander si c’était vraiment juste un rêve. Et bien, c’était tout le contraire que j’étais en train de vivre pour mon cas.

Nous étions vendredi 2 mars 2012 et aussi inimaginable que cela pouvait paraître, c’était le jour de mon mariage. Kim Nichkhun, moi l’éternel célibataire, j’allais prendre la main de cette mariée qui allait se présenter à l’autel. Fort heureusement pour moi, cette mariée n’était n’importe laquelle. J’aurais pu la décrire comme étant l’élue de mon cœur, mais ce n’est pas vraiment de mon genre de parler de l’amour ainsi. Je dirais plutôt qu’elle est celle qu’il me fallait dans mon quotidien. Qu’elle est celle qui fait battre mon cœur et qui a donné un sens à ma vie durant cette dernière année. Voilà pourquoi, aujourd’hui, c’est le jour de mon mariage; c’est parce que je suis persuadé que Cho Myung Hee est la bonne. Pas une seule journée j’avais regretté mon choix de lui avoir donné toute ma confiance. Il ne s’était pas écoulé une journée sans que j’aie l’envie de la prendre dans mes bras pour lui rendre tout l’amour qu’elle méritait. J’étais fou amoureux de cette fille.

7h du matin et mon appartement était déjà comme une vraie fourmilière. J’avais été tiré de mon sommeil par mon petit frère qui avait cru bon de me sauter dessus afin de me réveiller tout en douceur. Bien naturellement, après que j’eus le courage de sortir de mon lit, je fus surpris lorsque je mis le pied dans mon salon et que j’y vis une bonne vingtaine d’inconnus. Des amis de la famille m’a t’on dit. Mon père était dans un coin et, déjà sur son cellulaire en train de faire des appels pour la job, ma mère me sermonnait en me traitant de paresseux et que j’avais décalé l’horaire qu’elle avait prévu pour la journée et enfin mon frère profitait de mon hospitalité pour vider mon garde-manger. C’était bruyant et ce fut suffisant pour me pousser à aller m’enfermer dans ma chambre subitement et refermer la porte derrière moi après avoir crié que ça ne se faisait pas de débarquer à l’improviste chez les gens ainsi. Je suis bien d’accord, ma réaction avait été exagérée et en temps normal, cela m’aurait été égal qu’un party se déroule dans mon salon, mais ce matin c’était différent. Moi qui pensait vivre mes dernières heures de « célibataire » bien tranquille dans mon lit et bien non, j’appris compris assez rapidement que j’allais devoir passer l’avant midi le plus horrible avec tous ces gens qui me diront quoi faire. J’essayai au mieux de me motiver en me disant que ce n’était qu’une question d’heure et que cela en valait bien la peine.

Bref, il fallu que j’exige le plus grand silence chez-moi jusqu’à ce que quelqu’un de sensé m’apporte un café pour me calmer. Une fois ce café terminé, après un long soupir je me tournai vers ma mère pour lui dire que j’étais à son entière disposition à présent. Elle se mit presque à sauter sur place en affichant un sourire machiavélique. Elle était sadique de prendre autant de joie à faire de moi sa poupée pour la journée. Elle se mit à énumérer mes différents rendez-vous de la journée en plus de me dire toutes les tâches que j’avais à faire. Moi qui croyait que les préparations se faisaient avant le jour J et que rendu à moins de 24h de l’événement, il ne me resterait plus qu’à dormir en attendant l’heure pour se rendre à l’église.

En résumé, durant tout le matin, je fis le tour de la ville avec ma mère pendant que les autres profitaient du confort de mon appartement. Ce fut donc le coiffeur, le nettoyeur en plus d’une visite chez le pâtissier pour que ma mère s’assure que le gâteau soit prêt pour la réception. On fit aussi le tour des différents commerces avec lesquels on avait fait affaire pour la décoration, la nourriture, l’ambiance musicale, la limousine et j’en passe. Bref, je ne servais à rien car c’était juste ma mère qui s’amusait comme une petite folle à donner des ordres.

Heureusement, mon calvaire allait bientôt se terminer. Je me devais d’être à l’église à 13h pour commencer le mariage à 14h. Après un repas en compagnie de tous ces inconnus à mon appartement, j’eus enfin un petit moment de tranquillité quand je les abandonnai pour aller enfiler mon tuxedo. Devant mon miroir, je terminai de nouer mon nœud papillon, puis je m’immobilisai pour regarder mon reflet et je pris une longue respiration avec un sourire en coin. Je me mis à repenser à ma dernière année passée. Mine de rien, ma vie avait énormément changée. Bon ma moyenne de conquêtes en avait prit un coup, mais c’était pour le mieux. Il fallait bien que je devienne mature un jour. Les derniers mois défilèrent dans ma tête et je me rappelai aussitôt de la première journée où j’avais croisé son regard à la plage. Je me rappelai à quel point elle s’était montrée hautaine, mais ô combien attirante. Notre relation que nous avions menée à l’époque en jouant au chat et à la souris me paraissait soudainement bien loin dans le passé. Il n’y avait pas à dire, notre lien avait grandement évolué depuis notre première nuit ensemble. Je ne pouvais pas me vanter de dire que nous étions le couple parfait, loin de là, mais je n’échangerais ma vie actuelle avec personne.

Après ce court moment de réflexion durant lequel j’avais ressassé mes souvenirs, je me mis à sourire à nouveau devant le miroir idiotement avant de me dire à moi-même à voix haute :

«C’est aujourd’hui. Tu te maries imbécile. »

Je gonflai mes poumons d’air et d’un pas décidé, je sortis de ma chambre pour aller retrouver ma famille et les autres inconnus qui s’étaient approprié mon salon - gang de moches - . Toutes les têtes se tournèrent vers moi, mais ce fut le regard de mon père que je remarquai surtout. Même s’il m’était arrivé à une ou deux occasions de voir ce regard que mon père me destinait, je pouvais dire avec certitude que c’était un regard de fierté. Je me mis à nouveau à sourire pour je ne sais quelle raison et j’annonçai que j’étais prêt à partir.

Je ne fus pas du tout surpris lorsque je vis la limousine garée devant mon appartement dehors. Mes parents avaient flambé énormément d’argent dans notre mariage à Myung Hee et moi, mais personnellement je me serais bien contenté de ma voiture. Le trajet jusqu’à l’église se fit pour ma part dans le silence. Mon frère n’avait pas cessé de parler de n’importe quoi, mais vraiment de n’importe quoi; genre des conflits que le marché international avait entre la vente des pommes rouges et les pommes vertes. Apparemment que c’était un gros conflit qu’il fallait vraiment prendre au sérieux. On ne blague pas avec les pommes vertes! Je ne saurais dire si c’était le trac qui me rendait aussi silencieux, mais il y avait des bonnes chances que ça soit ça. Mon rythme cardiaque augmenta encore plus alors que le véhicule s’immobilisa devant l’église. Déjà des centaines de gens (que je ne connaissais même pas) étaient regroupés à l’extérieur.

Dès que je mis le pied dehors, une horde de personnes se précipitèrent sur moi et semblèrent beaucoup trop heureux pour moi. Ils me connaissaient tous tandis que moi je passais mon temps à demander subtilement à mes parents qui étaient ces gens. Je les remerciai néanmoins tout en affichant mon sourire le plus hypocrite que j’ai dans mon répertoire. Ce fut quand j’aperçu mes amis du temps que j’allais à l’école que je commençai à retrouver un peu mon calme. Je restai un bon moment en leur compagnie question de me mettre le plus à l’aise avec la situation. Je ne m’étais jamais opposé à ce que cela soit un mariage énorme avec plus de 300 invités, mais maintenant que j’y étais, j’étais quelque peu gêné ou intimidé…vas savoir.

Alors qu’il approchait 14h, je m’éclipsai avec mon frère à l’intérieur de l’église et dès que j’arrivai dans LA pièce où le mariage se déroulerait, j’eus un frisson qui me parcouru tout le corps. Ce n’était pas un frisson d’horreur parce que je détestais tout ce qui avait un lien avec la religion catholique. C’était plutôt un frisson qu’on éprouve quand on met les pieds à quelque part pour la première fois et qu’on est éblouis. Je m’arrêtai de marcher et je constatai la hauteur des plafonds, la grandeur de la salle, et surtout je constatai avec effroi qu’il y avait encore plus de monde déjà à l’intérieur. Je vins presqu’à penser que toute la ville s’était réunie ici aujourd’hui. Toutefois, même après avoir regardé attentivement partout, le visage que j’espérais voir n’y était pas. Cho Hyun Ae n’était pas là. Je baissai la tête et mon frère mon tapa sur l’épaule pour me sortir de mes songes. Je fis mine de rien et j’allai rejoindre mes témoins jusqu’à ce que la cérémonie commence.



À 14h, mon frère me ramena à l’ordre, moi qui étais encore en train de comparer mes scores à angry birds avec Hoon. Les invités étaient tous à l’intérieur et c’est sans trop le vouloir que mes yeux se posèrent sur cette demoiselle à la robe rose. Assise pas trop loin dans la salle, elle avait le regard fuyant et malgré tout, juste sa présence eut un effet indescriptible chez moi. C’était un mélange de reconnaissance envers mon amie et de joie de la voir ici. Tout ce qu’il me manquait aujourd’hui pour apprécier pleinement cette journée c’était Cho Hyun Ae et elle était venue. Même si elle ne pu le voir, je la regardai un long moment, étant réellement touché par sa présence. C’est lorsque le son du piano et du violon se fit entendre, que je délogeai mon regard de mon amie pour relever plutôt la tête en direction de la grande allée. Au bout, un jeune homme qui tenait les alliances, accompagné de deux petites bouquetières, firent leur apparition. Après avoir rejoint l’avant de l’allée, se fut ensuite LE moment que j’attendais. Au bras de son père, je vis celle pour qui mes pensées avaient été tournées durant toute la journée et qui m’avait rendu presque dingue à l’idée d’enfin la voir. Bien sûr, tout le monde avait les yeux rivés sur la mariée, et je n’en faisais pas exception. Elle était tout simplement radieuse et magnifique. Elle captiva mon attention et soudainement, il n’y avait plus rien autour sauf elle. Myung Hee était là; à quelques mètres seulement dans sa robe blanche alors que nos regards ne se quittaient plus. Enfin, ma Princesse arriva à l’autel et après avoir donné son bouquet à Min Seul qui était sa demoiselle d’honneur, son père me présenta la main de sa fille…Enfin! Je pris les deux mains de Myung Hee pour lui faire face, mais je fus complètement bouche bée. Elle était encore plus ravissante que ce que j’espérais; la plus belle quoi. Mais elle devait le savoir. Je n’avais donc pas besoin de le lui rappeler. Je me contentai alors de la regarder amoureusement jusqu’à ce que le prêtre commence à prendre la parole.

Voilà, je pouvais dire adieu à ma vie de célibat, mais c’était pour le meilleur et juste pour le meilleur! C’était aujourd’hui que j’allais dire : Oui je le veux.


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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptySam 3 Mar - 8:37

Aujourd’hui, qu’importe ce qu’on aurait pu me dire ou faire rien n’allait réussir à changer mon humeur. Aujourd’hui c’était le jour J. Le jour qui me semblait encore si lointain était enfin arrivé. Aujourd’hui croyait le ou non mais j’allais me marier. Moi, Cho Myung Hee, j’allais me marier avec l’homme de ma vie. J’avais un sourire béat la tête enfouit dans mon oreiller, rien que d’y penser. Nich allait devenir mon mien à moi et rien qu’a moi aux yeux de tous nos proches et même plus encore.
Même si je n’avais pas dormi des masses cette nuit je me sentais en forme, d’attaque, prête pour la grande journée qui s’annonçait et la soirée aussi bien évidemment. J’avais seulement prié pour qu’aucun pépin ne vienne perturber ce beau jour. Il devait être parfait !

Bon pour le moment je n’avais pas quitté mon lit malheureusement, oui malgré que j’avais toute la motivation du monde aujourd’hui j’avais vraiment du mal à quitter mon lit. Il était chaud confortable et il ne voulait pas me quitter lui non plus.
Un frappement à la porte me ramena malgré tout à la raison pendant que mes yeux se refermaient. Minseul rentra timidement dans la chambre avec en main ma robe encore protéger dans son plastique. J’avais tant hâte de l’enfiler. Je posais finalement le pied à terre et parti saluer le monde qui n’était pas si nombreux en faite. Mes demoiselles d’honneur était présente et ma belle-mère. Un public 100% féminin. Selon elles mon père ne devrait pas tarder. Tant qu’il arrivait avant 13h30 ca m’allait. Il était 9h il avait encore le temps pour le moment. En attendant je m’étais dirigé vers la douche. A entendre le bruit qu’il se faisait de l’autre côté de la porte il y avait de plus en plus de monde qui arrivait.
A peine avais-je terminé la douche que l’on m’annonçait que la coiffeuse et la maquilleuse était eux aussi arrivé, bon c’était des amies mais je les avais désignés en tant que coiffeuse et maquilleuse. Elles connaissent mes goûts et allaient savoir exactement quoi faire.

Bon d’accord j’ai compris, le moment de douche c’était le seul moment détente de ma journée. Le message est passé. Tel un enfant bien sage je vins m’asseoir à la chaise que l’on m’avait indiquée et ferma les yeux pour me laisser pouponner. Hmm c’était bon comme sensation. J’avais demandé une coupe simple ornée d’une décoration florale dans les cheveux. Et je ne voulais pas être surchargée de maquillage, j’étais belle au naturelle, je ne voulais pas que le maquillage cache cela. Puis je n’étais pas une pute de toute façon.
Même si ma seule mission était de me faire pouponner je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter si tout était bien en place, si la salle était prête, si le traiteur aussi, si le gars en charge de l’animation avait eue la place pour son matériel et qu’il était lui aussi prêt. Je voulais m’assurer si tout était bel et bien parfait. Ma belle-mère n’arrêtait pas de me confirmer que oui, que tout était en place qu’il ne manquait que moi. J’étais stressé et toute excité à la fois. Je m’imaginais les pires scénarios et paniquais bêtement. Je me détendis un peu lorsque je vis le résultat de ce que la coiffeuse et son acolyte du maquillage avaient faits. J’étais belle, elles avaient fait du bon travail, c’était pile poil ce que je voulais. J’étais aux anges et mon sourire le montrait assez bien. Tout allait bien se passer.
Je m’empressais d’aller enfiler ma robe et mes escarpins comme une petite fille qui essaye les vêtements de sa mère et…je me figeai devant le miroir. Non pas que j’étais d’une beauté époustouflante, enfin si quand même mais je réalisais vraiment que maintenant je franchissais un cap : J’allais me marier. Et pas avec n’importe qui, avec Kim Nichkhun. Mon étoile. Mon prince. Je pensais à ma mère qui devait surement fière de moi à ce moment là.
Si on m’aurait prédis dans le passé que aujourd’hui j’allais devenir une vrai jeune femme presque mature j’aurai ris au nez de cette fausse voyante. Et pourtant aujourd’hui lui et moi allions nous unir pour la vie. En y repensant 1 an était passé si vite, en 1 an on avait vécu tellement de choses tout les deux, on a vécu tant de bonne choses que de mauvaises, j’ai versé des larmes autant que j’avais ris. Il avait chamboulé ma vie, dans le meilleur sens du terme. Il avait réussi à se rendre indispensable dans mon quotidien alors que les premiers jours je ne le voyais que comme un autre idiot qui ne pensait qu’a m’avoir dans son lit certes très beau mais idiots malgré tout. Mais maintenant il était toujours aussi beau, il était moins idiot, il me voulait toujours dans son lit mais j’appréciais vraiment cela, il était juste parfait comme il était. J’avais tant hâte de le voir, il me manquait. J’avais hâte de lui passer la bague au doigt, de le prendre dans mes bras de lui dire a quel point je l’aime et à quel point faire ma vie avec lui me comblait de joie.
Sans m’en rendre compte je souriais encore comme une idiote et c’est le rire de mon père dans mon dos qui m’interrompit. Il me trouvait magnifique, mais c’était mon père si lui me trouvait moche c’est qu’il y avait un sacré problème. Pourtant son commentaire me fit chaud au cœur. Je le serrai dans mes bras pour lui faire partager ma grande joie puis il fut temps de partir.
La limousine était déjà là et elle attirait les regards intrigués des passants. Puis ce fut moi qui attirai les regards. Puis moi qui disparais avec ma troupe dans la limousine.
C’est dans la voiture que je m’était dit qu’un carrosse ça aurait été pas mal aussi, j’étais une princesse non ? Cendrillon avait un carrosse elle ! Mais bon la limousine c’était le total confort et la rapidité. Confort dont je ne profitais qu’a moitié…
Comment serait Nich ? Et s’il ne venait pas ? Et si ma robe se déchirait en sortant de la voiture comme dans les films ? Et si on oubliait les alliances ? Et si je trébuchais dans l’allée ? Et si….Rhaaa je mourrais d’inquiétude à l’intérieur de moi. Qu’est ce que j’allais faire si quelque chose ne se passait pas comme il fallait ? Si on égarait les alliances ? Mon dieu j’avais regardé beaucoup trop de film.

    « Ca ira. Fighting. »


Maintenant je n’étais focalisés que sur mon arrivée et de tout faire correctement. Tout devait, tout allait bien se passer…c’était notre jour…à nous.
Je soufflais un bon coup une fois la voiture immobilisé puis la porte s’ouvrit. Il était 14h, l’heure de faire mon entrée.
Une fois tout le cortège sortit mon père me tendit sa main et m’assura que ça irait car il avait confiance. Je fermais les yeux un instant, histoire de me détendre puis murmura un petit « je suis prête. » De toute manière pourquoi ça n’irait pas ? Celui qui m’attendait était celui que j’aime, il était là juste au bout du chemin. Il me l’avait assuré, c’était un jour que nous deux attendions. Je pris la main de mon père et sortie du véhicule.
La mélodie débuta, un regard de mon père qui me demandait si ça allait, j’acquiesçais par un hochement de tête et un sourire puis on marcha d’un pas lent vers l’autel. Inconsciemment je serrai très fort le bras de mon père, si je tombais je me rattraperai à lui comme ça ni vu ni connu.
Seulement toute mon inquiétude s’effaça quand je le vis. Il était bel et bien là, droit devant l’autel le regard tourner vers moi comme tout les autres d’ailleurs mais seul son regard m’importait. J’étais prête à courir maintenant. J’avais le cœur qui battait si fort dans ma poitrine, je me demandais si j’allais être comme ces débiles qui pleurent, eh bien pour l’instant non mais il semblait que ça n’allait pas tarder. J’étais un peu trop submergé d’émotion.
J’arrivais enfin devant lui, mon fiancé, mon futur époux, mes yeux ne se lassaient plus de le contempler, j’étais ailleurs. Un lieu où il n’y avait que lui et moi, car seulement lui me suffisait.
Ma main quitta le bras de mon père pour prendre place dans la main de Nich pendant que je tendais mon bouquet à ma Minsulie. Voilà on y était. Aujourd’hui j’allais devenir la femme de Kim Nichkhun.
Le prêtre débuta son discours, j’inspirais profondément en serrant fort la main de Nich que je ne voulais en aucun cas lâcher pour le moment. Non je ne voulais pas du tout le lâcher. Tout le long du discours je jetai de petit regard vers Nich en souriant timidement. J’étais trop émue et je voulais un peu le caché mais c’était en vain. Je ne tenais pas trop en place malheureusement.
J’avais préparé un petit mot pour l’échange des vœux. J’avais même préparé mon petit papier.
D’un geste le plus élégant que je pus je le récupérais dans mon soutien mon petit mot de quelques lignes, je sais j’aurai pu le donner à Minseul au lieu de le mettre là mais je tenais a ce que personne ne le vois sauf moi. Et les robes de mariées n’avaient pas encore de poche.
Je raclais légèrement ma gorge avertissant de ne pas rire de moi puis avec un petit sourire commença à lui lire tout les sentiments que j’avais retranscrit sur mon petit papier.

    « Nich…mon cœur…l’homme que j’aime le plus au monde et qui a réussi à faire de ma vie un vrai conte de fée des temps moderne ! Il est vrai que lorsque l’on s’est rencontrée je n’aurai jamais pensé qu’un jour j’aller me tenir devant toi dans cette somptueuse éblouissante magnifique a tomber et j’en passe robe blanche, à te déclarer à quel point tu es indispensable dans ma vie désormais. Et pourtant me voilà. Malgré mon caractère que je trouve toujours aussi détestable tu as réussi à m’apprécier, m’aimer et me donner ta confiance. Je sais que je ne te le dis pas souvent mais je n’en pense pas moins je t’aime Nich, sincèrement et de tout mon cœur. Tu as changé ma vie et chaque jour je veux pouvoir te le montrer. Je promets d’être toujours présente pour toi, dans nos jours les plus heureux comme les plus tristes, avec ou sans argent, avec tout mon amour qui ne cessera surement jamais de croître jusqu’à la fin. A vrai dire je n’aime pas trop le mot mort donc hein fin c’est mieux. Enfin tout ça pour dire que aujourd’hui tu fais de moi la femme la plus heureuse de cette planète. »


J’inspirais profondément avant de cacher mon papier dans le creux de ma main et de lever le regard vers Nich, cherchant à percevoir ce qu’il pensait on n’aurait pas été devant l’autel je l’aurais surement embrassé mais je me contentais de me mordiller la lèvre inférieur en tournant le regard vers le prêtre pour me contenir.

On procéda par la suite à l’échange des alliances. J’étais si heureuse, j’avais le sourire jusqu’aux oreilles, mon cœur n’avait cessé de battre à tout rompre que j’en eue même du mal à enfiler la bague au doigt de Nich au début. Ce « Oui je le veux. » Oui, c’est depuis ces mots que j’étais totalement déstabilisé, c’était officiel maintenant. On s’était dis oui pour la vie enfin. Les bagues n’étaient que substitut à cet instant. Depuis ce moment où il avait dit oui devant le prêtre ses amis et sa famille mon cœur ne cessait de bondir de joie. Mais plus on se rapprochait du moment où j’allais l’embrasser moins je tenais en place. Qu’est ce que j’y pouvais j’étais accro à ses lèvres et ses bras aussi, j’étais tout simplement dingue de lui. Mais ses lèvres, ses baisers, son amour. Je le voulais tellement.
Je serrai fort ses deux mains, impatiente d’entendre les mots « Vous pouvez embrassez la mariée. » Ce prêtre parlait beaucoup trop, d’habitude on ne devait pas s’en tenir à un « je vous déclare mari et femme. » Pourquoi parler de la bénédiction de Dieu et de tout ce patouin maintenant ? Nich souriait devant moi et vraiment il n’y avait pas de mot pour expliquer à quel point il était beau en ce juste moment. Il n’y avait pas de mots assez fort je pense pour dire seulement à quel point mon amour était grand. Ses yeux, son nez, ses lèvres…ce visage qui m’obsédait qui me rendait folle que je voulais constamment voir, ce visage qui me rassurait, qui m’apaisait qui me mettait de bonne humeur.
Je commençais à manquer de souffle tellement je m’impatientais. Où en était le prêtre maintenant ? Il n’avait toujours pas fini ? Je me tournais vers celui-ci puis regarda de nouveau vers Nich. Tiens son sourire s’était élargi. Son visage se rapprocha du mien. C’est bon c’était maintenant ? Là ? Tout de suite ? Oui ? Oui ! Oui c’était maintenant ! Enfin !
Je fermais les yeux et fis un pas vers celui qui était désormais mon mari en passant mes bras autour de son cou. C’était si bon. Cette douceur dans ses gestes, cette sensation, ce sentiment qui s’emparait de moi. Je ne voulais plus le lâcher. Je voulais lui éprouver tout mon amour et ma joie en cet instant. Mais on n’était pas encore seul tous les deux…je me contentais donc de lui murmurer un nouveau je t’aime au creux de l’oreille avant de finalement me séparer.
On garda cependant nos mains unies, je ne voulais pas le lâcher c’était mon caprice aujourd’hui ! Pourtant il le fallut. A votre avis qui était assez puissant pour me forcer à lâcher la main de mon propre mari…oui mon père. Il voulait parler avec Nich, j’avais insisté pourtant pour savoir si c’était nécessaire de le faire maintenant et je n’eus juste pas d’explication juste l’ordre de le lâcher. C’est dans un long soupir que je lâchais en boudant et les autres invités vinrent par la suite me féliciter. Un groupe d’invités partirent aussi féliciter Nich à la suite de mon père. Au bout d’un moment où je n’avais jamais donné autant d’accolade en une journée je partis rejoindre Nich. Je passais délicatement mon bras autour du sien et resta silencieuse un instant. Je le regardais j’avais encore du mal à assimiler que maintenant je n’étais plus simplement dans le statut de « en couple » mais « marier ». Je glissais une bise à mon Nich le regard pétillant et m’agrippais encore plus à son bras.
Il était temps qu’on sorte non, notre sortie fut parsemée de pétales. J’étais mariée, j’étais mariée ! Oui ! Et contrairement à ce que je pensais c’était vraiment bon comme sensation.

    « Je suis marié ! » criai-je avec une vraie fierté et avec une attitude de grand enfant.

On s’embrassa de nouveau avant de monter dans la limousine. J’allais vraiment devenir dépendante de ses baisers, si je ne l’étais pas déjà ?


Dernière édition par Cho Myung Hee le Sam 17 Nov - 23:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyMar 6 Mar - 0:29



Ce que le prêtre mentionna? Je ne sais pas trop puisque mes pensées étaient ailleurs. De toute façon, qui écoutait vraiment le discours du pauvre prêtre qui s’époumonait pour que sa voix porte jusqu’à l’arrière de la salle. Au lieu de cela, mon regard se perdait dans l’église jusqu’à ce que je croise celui de Myung Hee. Je lui rendis son sourire et timidement je déviai les yeux pour regarder le prêtre. Est-ce qu’il en avait encore long à dire? Je trouvais cela stupide de ne pas pouvoir embrasser Myung Hee autant que je le voulais et de devoir attendre la fin. Il se mit alors à citer un passage de la bible que je connaissais que trop bien. C’était dans l’évangile préféré de ma mère et elle me lisait quand j’étais petit à tous les soirs comme lecture pour m’endormir pendant que d’autres gamins devaient se faire raconter des histoires de chevaliers et de dragons. Bref, je reconnu très vite ce que le prêtre récitait

« L'amour ne fait point de mal au prochain. L'amour est donc l'accomplissement de la loi»

Ça paraissait que celui qui avait écrit ça n’avait jamais été amoureux! Je dû me retenir de ne pas rire puisque je trouvais ces phrases complètement absurdes maintenant que j’en comprenais le sens. J’eus donc l’initiative de ne plus écouter le prêtre au risque de lui rire en pleine face. Je relevai la tête vers Myung Hee qui ne semblait pas écouter elle non plus. J’ignore combien de temps je restai à la regarder droit dans les yeux, mais ce fut suffisant pour ne pas voir les minutes s’écouler. Je vins à me poser plusieurs questions qui n’avaient pas lieu d’être. Pourquoi Myung Hee avait accepté de m’épouser? Est-ce que j’étais en train de faire la plus grosse erreur de ma vie? Et si je n’étais jamais allé à la plage cette journée-là où je l’avais rencontrée? Alors que je me permettais de me poser ces stupides questions, le seul fait de sentir les mains de Myung Hee resserrer sa prise et de lire la joie sur son visage me rassura. On s’aimait, le reste n’avait pas d’importance. Enfin, le vieux prononça la dernière partie de son long monologue en expliquant pourquoi le mariage était une chose si fabuleuse aux yeux de l’église.

Vînt par la suite le moment dont je redoutais le plus; celui de dire nos vœux de mariage. Pour être franc ce n’était pas trop mon truc. Parler d’amour ouvertement et exprimer mes sentiments? Oui ben disons que j’avais dû commencer à écrire mon texte au moins un mois en avance pour bien préparer le tout. Cependant, je dois dire que j’étais assez fier du résultat qui était venu plutôt facilement en fin de compte. Myung Hee fut la première à lire ce qu’elle avait préparé en sortant son papier de sa robe à une place bien particulière. Elle arrivait encore à me surprendre…

« Nich…mon cœur…l’homme que j’aime le plus au monde et qui a réussi à faire de ma vie un vrai conte de fée des temps moderne ! Il est vrai que lorsque l’on s’est rencontrée je n’aurai jamais pensé qu’un jour j’aller me tenir devant toi dans cette somptueuse éblouissante magnifique a tomber et j’en passe robe blanche, à te déclarer à quel point tu es indispensable dans ma vie désormais. Et pourtant me voilà. Malgré mon caractère que je trouve toujours aussi détestable tu as réussi à m’apprécier, m’aimer et me donner ta confiance. Je sais que je ne te le dis pas souvent mais je n’en pense pas moins je t’aime Nich, sincèrement et de tout mon cœur. Tu as changé ma vie et chaque jour je veux pouvoir te le montrer. Je promets d’être toujours présente pour toi, dans nos jours les plus heureux comme les plus tristes, avec ou sans argent, avec tout mon amour qui ne cessera surement jamais de croître jusqu’à la fin. A vrai dire je n’aime pas trop le mot mort donc hein fin c’est mieux. Enfin tout ça pour dire que aujourd’hui tu fais de moi la femme la plus heureuse de cette planète. »

Il était assez rare que Myung Hee parle de ses sentiments. C’était en quelque sorte un sujet tabou entre nous, mais elle aurait dû le faire plus souvent. Ces quelques phrases qu’elle venait de me dire étaient…parfaites. J’étais agréablement surpris de savoir que mon amour que j’avais pour elle était réciproque et cela vînt dissiper toutes mes craintes. On se regarda un instant avant que je saisisse à mon tour le mot que je lui avais préparé pour le lui lire.

« Cho Myung Hee, ce jour où j’ai fait ta rencontre, j’étais loin de me douter qu’un an plus tard je me retrouvais dans une église pour te demander de devenir ma femme. Mais très vite ta présence dans mon quotidien m’est devenue indispensable. Tu m’as fait découvrir ce qu’est le véritable amour en plus d’occuper mes pensées nuit et jour. Ça n’a pas toujours été facile, mais tu as toujours été là pour moi, c’est pourquoi tu es à mes yeux la seule et l’unique, celle qui illuminera mes journées par son seul sourire. J’ignore ce que le futur va me réserver, mais je fais aujourd’hui le vœu que tu sois toujours à mes côtés dans 10, 20 ans et même après. Je te promets de t’aimer et de te chérir tous les jours. Je serai là pour t’appuyer dans tes décisions, pour te consoler et t’épauler. Tu seras toujours ma Princesse. Celle qui a répondu à ma demande de mariage en me giflant. Celle qui aime paresser au lit le matin et celle qui m’a répondu, Comment ça tu m’aimes?, en guise de réponse à mon premier je t’aime qui lui était destiné. Il me tardait de prendre ta main pour prouver à tout le monde l’amour que j’ai pour toi. Je terminerais tout simplement en te disant que je t’aime et que tu la femme de ma vie. »

Normalement, je l’aurais bien embrassée, mais apparemment que j’étais encore trop pressé. Le prêtre reprit la parole pour dire cette phrase que tout le monde devait déjà connaître.

« Kim NichKhun, acceptez-vous de prendre pour épouse Cho Myung Hee. De l’aimer et de l’honorer, dans la maladie comme dans la santé, et renonçer à toute autre union, de lui rester fidèle jusqu’à la mort vous sépare? »

Le sourire aux lèvres, les yeux posés sur ma belle Princesse, je lui répondis :

« Oui je le veux »

Le prêtre répéta cette phrase pour que Myung Hee y réponde tandis que Kyung Ae s’avança avec les deux bagues. Je perçu bien la nervosité de Myung Hee qui ne tenait plus en place. Pour ma part, moi aussi mon cœur battait à vive allure quand je pris sa main gauche pour y glisser l’anneau autour de son doigt. Elle fit de même ensuite.

Finalement le prêtre repris la parole une dernière fois pour terminer avec ces quelques mots que j’attendais depuis trop longtemps.

« Je vous déclare maintenant mari et femme. Vous pouvez embrassez la mariée. »

Avec un sourire de satisfaction, je fis un léger pas vers elle et je déposai mes mains sur sa taille avant de fermer les yeux et rapprocher peu à peu mes lèvres des siennes pour ensuite l’embrasser tendrement. Quand les applaudissements se terminèrent, je considérai bon de rompre le baiser sans pour autant prendre mes distances. Les yeux dans les yeux on resta enlacés tandis que Myung Hee me murmura un autre je t’aime. Ce sont les vieux qui vinrent nous séparer mais je gardai la main de Princesse captive jusqu’à ce que mon nouveau beau-père demande à sa fille de me lâcher. Hors c’était moi qui ne voulais pas la relâcher. Dans un long soupir je laissai Myung Hee s’éloigner et son père se tourna vers moi pour me faire à sa façon des félicitations tout en dissimulant des menaces de mort si j’osais faire du mal à sa fille unique. Je me contentai de hocher la tête avant que d’autres invités viennent me sauver en me félicitant à leur tour. Je ne sais pas combien de personnes me félicita, mais j’eus arrêté de compter les poignées de mains après 50. Bien sûr, il n’eut aucune Hyun Ae à l’horizon par contre. Alors que je la cherchais en émettant l’hypothèse qu’elle soit déjà dehors, Myung Hee arriva derrière moi pour glisser son bras autour du mien en me regardant pour ensuite me faire un bisou rapide. On décida dès lors de sortir de l’église et on fut ensevelît de milliers de pétales de roses par les invités qui nous attendaient. On s’arrêta pour nous retourner vers ceux-ci juste avant de grimper dans la limousine. Myung Hee s’écria avec joie qu’elle était mariée et je lui volai un baiser pour ensuite disparaître dans la voiture.

Nous avions maintenant un bon vingt minutes de route à faire entre l’église et l’hôtel où se donnait la réception. Vingt minutes, avec Myung Hee et personne d’autre (à part le chauffeur). Il va sans dire que je rattrapai le temps perdu en l’embrassant dès que la voiture se mit en route. On cessa de s’embrasser pour reprendre notre souffle, mais surtout pour réaliser ce que nous étions en train de vivre. Je restai immobile à la regarder droit dans les yeux avant de rire et de pousser un soupir de soulagement. Non, je ne réalisais pas ce que je vivais. Je pris sa main gauche pour y entrelacer mes doigts aux siens et je contemplé nos bagues. Je levai ensuite les yeux vers Myung Hee en étant incapable d’effacer mon sourire. Je me penchai alors vers elle pour prendre à nouveau possession de ses lèvres un court instant pour par la suite briser notre silence.

« Je t’aime tellement Myung Hee »

Je pris une pause avant de dire stupéfait le mot "mariés" à voix haute avant de changer complètement de sujet.

« Ahh, dis je voulais savoir. Ton père a un fusil de chasse? »

Bien sûr Myung Hee resta muette face à mon interrogation et je lui expliquai qu’il m’avait fait des menaces de mort si je ne prenais pas bien soin d’elle.

« Et puisque j’eus l’idée de fausser compagnie à nos invités pour se retrouver juste toi et moi toute suite…ben je vais éviter si ton père possède un fusil. »

Myung Hee ne me prit pas vraiment au sérieux et c’était bien normal, car je ne l’étais pas. Finalement, on arriva comme prévu à l’hôtel Sans aucune surprise, la robe de Myung Hee et la limousine attira la curiosité des personnes qui séjournaient à cet hôtel et pour la première fois j’aimais que ma copine…euh ma femme, soit la cible de tous ces regards. Je les laissais volontiers voir à quel point j’étais l’homme le plus chanceux d’avoir épousé la plus belle. La femme à l’accueil de l’hôtel nous indiqua la salle où se tiendrait la réception et on s’y rendit pour y retrouver nos familles proches qui étaient arrivés en premier. Les autres invités ne tardèrent pas à arriver et on fut une fois de plus séparés par nos deux familles respectives. Ma mère tenait à me présenter à un arrière grand-grand-grand oncle qui avait fait des heures de route pour venir aujourd’hui. Qu’est-ce que cela pouvait bien me faire qu’il m’est vu une fois dans toute ma vie quand j’avais moins d’un an? Je le remerciai de s’être déplacé et je faussai aussitôt compagnie à ma famille pour essayer d’aller rejoindre Myung Hee un peu plus loin, mais mon père parvînt à me retenir par le bras à tous les coups. Je lui fis un regard noir et je me résignai à être gentil et courtois avec ces gens qui s’était déplacé pour moi.

Enfin quand tout le monde fut arrivé et avec un verre de vin en main, on nous invita à aller s’asseoir pour le repas. Je retrouvai finalement ma mariée; celle qui était sensée être mienne aujourd’hui mais qui était plutôt partout sauf avec moi. Comme prévue, une longue table avait été placée pour la famille proche de Myung Hee et moi et des tables circulaires nous faisaient face. L’entrée nous fut apportée et je découvris une salade grecque. Je dû cacher ma grimace. Cela faisait plus de deux semaines que je ne mangeais plus de croustilles, de friandises et de fast-food pour être à mon meilleur et pouvoir manger sans réserve le jour de mon mariage, mais je détestais la salade! Les légumes avaient constitués 90% de mon alimentation ces derniers jours. Je fus donc très vite distrait par autre chose et je laissai mon entrée de côté. C’est alors que mon comportement de gars impatient qui n’est pas capable de rester tranquille 2 minutes sur une chaise quand il n’a pas d’attention portée sur lui, apparu. Je volai le verre d’eau de Myung Hee pour le boire et ce même si le mien était encore rempli. Elle voulu savoir pourquoi j’avais pas pris le mien et je fis mine que je ne l’avais pas vu. Elle tourna à nouveau sa tête du côté opposé et je me retrouvai encore seul avec ma salade. Je la regardai méchamment en refusant de la manger. Je faisais la grève des légumes. Je me vengeai donc sur mon vin rouge.

Heureusement pour moi, le prochain service arriva une demi-heure plus tard et j’allais pouvoir enfin me régaler. Plutôt c’est ce que je croyais. Je vins à me demander qui avait planifier le menu quand je reçu mon assiette de poisson. Cela devait bien être du thon ou un truc du genre mais j’avais horreur des poissons! Je regardai de droite à gauche pour voir s’il n’y avait pas un autre choix. Il devait bien avoir une deuxième assiette pour plaire à tout le monde! Je trouvai rapidement ma réponse. La deuxième assiette était du lapin. C’était officiel, ce soir j’allais jeûner. Je me calai dans ma chaise et je regardai les autres manger et se régaler pendant que je sirotais toujours ma coupe de rouge.

Ce service fut par contre beaucoup plus long que le précédent et j’eus le temps de compter les tuiles du plancher. Sans rien dire, je me levai de ma chaise ce qui attira finalement le regards de plusieurs. Myung Hee me retint par la manche pour savoir où j’allais et je déclarai que j’allais voir si je ne pouvais pas trouver autre chose que ce vin. En d’autres mots, je voulais du fort. Je disparu de la pièce à la recherche des cuisines. Je la trouvai pas trop loin du bar qui était ouvert à l’occasion. Sans gêne, je rentrai dans la cuisine et je me faufilai parmi les cuisiniers. Je passai en revue les plats préparés et je trouvai du poulet. Le sourire me revînt sur les lèvres. Sans que personnes ne m’avertissent, je pris le poulet que je mis dans une assiette et je retournai à la salle de réception en faisant un arrêt rapide au bar et ainsi me récupérer une bière importée. Je n’attirai cette fois pas les regards des gens quand je revins à ma place jusqu’à ce que je dépose sur la table ma petite trouvailles. Mon père soupira bruyamment et ma mère me rappela que ce n’était pas ainsi qu’on m’avait éduqué. Non en effet, cette femme ne m’avait jamais éduqué. Je gardai cependant ma bouche fermée en affichant mon sourire victorieux. Je pris une première bouchée et aussitôt je fus ravi d’enfin manger quelque chose qui ne goûtait pas l’air.

Entre le prochain service, on eut ensuite du temps pour se lever un peu et digérer avant de passer au plus important soit le gâteau. Je ne tardai pas à aller retrouver mon frère et mon meilleur ami qui mangeaient à une autre table. J’en profitai pour demander subtilement à Kyung Ae si Hyun Ae était présente et il m’assura que oui. Je tournai la tête dans toutes les directions mais je ne la vis pas. Je ne restai pas plus que deux minutes en leur compagnie car je prétextai devoir trouver mon grand-père que je n’avais pas encore vu. En réalité je cherchais Hyun Ae. Après cinq minutes de recherche, j’abandonnai. Après tout si elle voulait me voir, j’étais facile à trouver. Je retournai à ma table, là où Myung Hee discutait vivement avec ses amis. J’arrivai derrière elle pour entourer sa taille de mes bras. Mon geste la fit sursauter et elle se retourna vers moi. Je lui volai un baiser rapidement avant de lui murmurer à l’oreille que j’avais hâte d’être seul avec elle. Je retirai mon étreinte autour d’elle quand je vis l’énorme gâteau faire son entrée dans la pièce. Ça c’était certain que ça allait me plaire!

Comme la tradition le voulait, à deux nous avons coupé le gâteau jusqu’à ce qu’on se fatigue et que je refile la job à mon bébé frère. Je m’attrapai une part de gâteau au passage et je laissai sagement mon frère s’occuper du reste. Bien sûr, le temps que tout le monde reçoive sa part, plusieurs avaient déjà terminé la leur et donc l’ambiance commençait à être plus vivante à cause des déplacements du monde et aussi grâce à la consommation d’alcool. Finalement, pendant que j’étais en train d’envoyer mon frère promener parce qu’il venait de m’apprendre qu’il avait battu mon score à angry birds, un petit bruit aigu et presque sourd me ramena à la réalité, soit que j’étais toujours à la réception de mon mariage et je compris ce que ce petit bruit était. Les invités frappaient sur leur verre avec leur ustensile pour exiger un baiser entre la jeune mariée et le jeune marié. Étant le jeune marié en question, je me retournai vers la jeune mariée pour glisser ma main sur sa joue et l’embrasser amoureusement. Mais quelle tentation du mal. Quand on eut rompu le baiser, tout le monde continua de parler autour, mais maintenant je n’avais de yeux que pour Myung Hee. Je l’embrassai à nouveau avant de lui chuchoter à l’oreille pour que personne entente.

« Nous sommes dans un hôtel non? »

Un imbécile aurait pu comprendre à quoi je faisais référence. Mais Myung Hee ne semblait pas avoir la même idée ou priorité que moi. Je la détestais d’être capable de me résister de la sorte alors que moi j’en étais incapable. Quand tout le repas fut complété, je trouvai le moyen d’avoir Myung Hee que pour moi sans que quelqu’un vienne voler son attention. Je me levai de ma chaise et j’allai voir le DJ de la soirée pour lui demander de passer une certaine chanson. Le dancefloor était vide et il fallait bien que quelqu’un l’anime. De toute façon, les invités ne s’étaient pas gênés sur l’alcool alors ce n’était qu’une question de minutes.

Je retournai voir la plus belle des femmes et je lui demandai en lui présenta ma main si elle voulait bien m’accorder cette danse. Elle accepta, fort heureusement pour moi, et je l’entraînai sur la piste de danse alors que la musique que j’avais demandée au DJ de mettre débuta. Le silence gagna la pièce et tous les yeux furent rivés sur nous. Je la fis valser habillement lui démontrant ainsi pour une des premières fois mes talents de danseur de slow. Je venais d’une famille riche après tout. Après une à deux minutes, son père et sa mère vinrent nous rejoindre et plusieurs couples se rajoutèrent au fur et à mesure. Cependant, moi j’y restai pour garder Myung Hee en ma possession le plus longtemps possible. Avant la fin de la chanson Princesse se cola davantage à moi et vînt poser sa tête sur mon épaule pendant que je passai l’une de mes mains dans le creux de son dos.

« C’est étrange à dire, mais ma femme m’a manquée aujourd’hui »

Myung Hee releva la tête et je capturai ses lèvres pour l’embrasser jusqu’à ce que la chanson se termine. Elle s’enchaîna d’un autre slow, mais Myung Hee voulu quitter la piste de danse. J’eus tôt fait de la ramener contre moi et je lui priai de rester danser encore un peu.
Le un peu se résuma à plus d’une vingtaine de danses. J’avais pris goût à tenir cette petite Princesse dans mes bras et la garder égoïstement juste pour moi. Toutefois, c’est cette idiote de Soon Mi qui vînt ruiner mon bonheur quand elle me vola Myung Hee en argumentant que c’était l’heure de lancer le bouquet. Je roulai les yeux et je la laissai filer pour lancer son bouquet et voir qui serait la prochaine à se marier. Le résultat ne me préoccupa pas plus que ça et c’est pourquoi je retournai m’asseoir à ma place pour faire la conversation à mes beaux-parents. Ben quoi, c’était toujours bon de faire des points avec mon beau-père. Je n’allais pas manquer une occasion de lui prouver que j’étais l’homme idéal pour sa fille chérie.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptySam 10 Mar - 10:58

A peine la voiture en route et on s’embrassait de nouveau. C’était un beau jour oh ça oui. Le plus beau ça c’est certain.
Nos lèvres se séparèrent un instant, le temps d’une courte pause pour reprendre nos souffles. Mais nos regards, eux, ne se quittaient plus.
J’eus le droit ensuite d’entendre son joli rire, c’était bon de voir qu’il était aussi heureux que moi. Il entrelaça sa main avec la mienne et j’observai nos deux bagues. J’étais ébloui et vraiment mon cœur battait si fort. Et le regard de Nich qui se reposa sur moi n’arrangea rien. Nos lèvres se retrouvèrent de nouveau pour apprécier la douceur de l’une de l’autre.

    « Je t’aime tellement Myung Hee »


Je me mordis légèrement la lèvre inférieure avant de sourire de toutes mes dents. J'aimais beaucoup trop ses baisers, j'aimais tellement quand il disais qu'il m'aimait. J'aimais le voir heureux et souriant. Amoureux. Comme je l'étais rien qu'en pensant à lui. Je glissais ma main contre sa joue en le regardant amoureusement.

    « Moi aussi Nich. »


Mes « je t’aime » allaient sortir plus facilement maintenant non ? Oui hein ? J'espère. Je n’étais pas sur mais il devait le savoir maintenant que je l’aimais. Je ne vois pas comment j’aurai pu mieux le prouver.
Nich s’écria avec étonnement le mot « mariés » avant de finalement changer totalement de sujet. Mais vraiment totalement !

    « Ahh, dis je voulais savoir. Ton père a un fusil de chasse? »


Je fronçais les sourcils, qu’est ce qu’il me racontait là ? Il m’expliqua que mon père l’avait menacé s’il ne prenait pas soin de moi.

    « Et puisque j’eus l’idée de fausser compagnie à nos invités pour se retrouver juste toi et moi toute suite…ben je vais éviter si ton père possède un fusil. »


Non franchement, j’avais la permission de dire qu’il était idiot non ? Parce que là il l’était. Mais bon je ne lui conseillais pas de tenter de me faire du mal car peut être qu’il n’y aurait pas que mon père qui essaierait de le tuer.
J’évitais de lui répondre et préféra m’installer dans ses bras en attendant que l’on arrive à l’hôtel.

Je recevais un sms entre temps de ma belle mère qui m’informait qu’elle était bien arrivé avec tout le monde et que tout était toujours ok. Je me demandais à quoi aller ressembler la chambre ce soir. Comment j’allais être couverte de caresses et de baiser. A la nuit que j’allais savourer. Rhaaa c’est la proximité qui me faisait penser comme ça !

Finalement la voiture s’arrêta et je dus bien malheureusement me séparé de Nich pour descendre du véhicule. Il était normal qu’on attirait les regards, tout ou presque était tape à l’œil. Telle une grande star je me dirigeais vers la salle de réception, agrippé à celui que j’aime.
A peine la porte franchie, même pas le temps d’un bisou sur la joue et on fut de nouveau séparé. Lui avais de la famille à voir et moi tout plein de monde que je n’avais jamais vu. Je n’écoutais que d’une oreille mon père donc bon. Sourire et dire merci d’être venue, il ne fallait pas faire utilisation de la mémoire non ?
Ce ne fut que quand tout le monde eut été arrivé qu’on nous proposa d’aller nous installer à table. On annonça me début du repas.
Pour ma part le repas ne fut pas un énorme problème, j’avais vraiment appréciés la salade entrée puis le poisson aussi. Non mon repas fut légèrement perturbé par Nich, j’imagine que des choses ne lui plaisaient pas puisqu’il ne tenait pas tellement en place. Quand d’autre discutait ou dégustait leurs plats lui avait le regard ailleurs et rêveur. Puis tout d’un coup il trouva bon de m’embêter en buvant mon verre plutôt que le sien prétextant qu’il n’avait pas vu le sien en face de lui puis il décida de se lever tout d’un coup et d’ainsi attirer bon nombre de regard intrigué. Je le retiens par la manche avant qu’il s’éclipse et lui demanda ce qu’il faisait. Ha monsieur voulait autre que du vin…non il n’était pas du tout assez excité comme ça non pas du tout.
Bien sur quand il parti mon père me questionna aussi, et je répondis qu’il était parti voir si tout se passait bien en cuisine. C’était presque vrai non ?
Seulement je préférais de loin le Nich qui ne tenait pas en place à côté de moi par rapport au Nich qui n’est pas là du tout. Je dissimulais mon sourire de satisfaction quand il revint. Bah oui il venait quand même de s’éclipser tout d’un coup. Pour l’embêter je bus une gorgée du verre qu’il avait rapporté et fit ensuite comme si de rien n’était.

Ensuite on eut une petite pause entre le plat et le dessert. Nich disparu dans la foule des invités. Des amies de Busan en profitèrent pour venir à ma rencontre. J’étais fière j’avais fait jalousé plus d’une ! Ensuite ca se transforma vite en commérage sur comment celle-ci s’était habillé ou comment monsieur agissait. Ce n’est pas comme si je connaissais le nom de tous.
Nich revint discrètement derrière en passant ses bras autour de ma taille. J’étais légèrement surprise oui, même beaucoup.
Je me retournais vers lui et un baiser fut volé. De ce qu’il disait il avait hâte d’être seul avec moi. Eh bien j’étais du même avis. Mais je n’eus pas le temps de lui répondre. Le beau et grand gâteau venait de faire son entrée.

Après l’avoir photographier de toute part, on coupa ensemble le gâteau. Disons que cela s’était tenu aux amis proches et famille proche puis on se lassa. Nich avant moi. Donc on parti manger notre part à notre place. Et vraiment, ce gâteau c’était de la bombe ! Le meilleur moment de tout le repas.
Je m’étais déjà remis à profiter de ma soirée quand tout d’un coup un bruit retentit, puis d’autres ce joignirent. Ce bruit d’un couvert qui frappe le verre. Ca c’était occasion à casser son verre !
Enfin bon ces messieurs dames exigeaient un baiser des mariés. Ce n’est pas moi que ça dérangerait.
Nich se retourna vers moi et mon sourire avait déjà pris possession de mon visage. On s’échangea un tendre baiser qui contenta tout le monde sauf nous. On s’échangea donc un baiser plus amoureux. Puis Nich se rapprocha de mon oreille que nous étions dans un hôtel. Je voyais très bien où il voulait en venir mis il était trop tôt pour fausser compagnie aux invités.
Je lui volais un rapide baiser puis retourna à mon ancienne conversation laissé pour compte.
Quand il se releva je m’étais dis que je l’avais peut être spoiler trop rapidement. Je culpabilisai un moment avant que mon attention vienne à nouveau à être détourné par une tante qui était arrivait en retard et qui tenait à s’excuser et me féliciter.
Elle choisi mal son moment puisque Nich réapparu devant moi une main tendu en ma direction. Il demandait à ce que je lui accorde une danse et c’est sans hésitation que j’acceptais.
La douce mélodie commença et tout le monde semblait avoir le regard posé sur nous. Il me fit valser habilement et dans cet instant il n’y avait que lui et la musique aux paroles si belles. Il me rapprocha finalement tout près de lui et je posais ma tête sur son épaule et ma main sur sa poitrine à la position de son cœur. J’étais bien parfaitement bien. J’aimais ressentir ses battements, j’aimais être tout près de lui tout simplement.

    « C’est étrange à dire, mais ma femme m’a manquée aujourd’hui »


Je n’étais pas sur d’avoir tout entendu, mais seulement les mots « ma femme » me firent réagir. J’étais sa femme. Il était mon mari et j’étais sa femme. Je me demande si j’allais un jour m’y habituer. Je redressais ma tête et on s’exprima de nouveau notre amour autour d’un baiser qui dura jusqu’à la fin de la musique.
La chanson terminé je remarquais que d’autre couple dont mes parents avaient rejoint la piste. La musique qui suivit fut elle aussi un slow mais je décidais d’offrir la piste à ceux qui la voulaient. Seulement Nich lui n’avait pas la même idée en tête il me semble presque comme toujours hein. Il me retint pour une nouvelle danse en me ramenant contre lui. Bon s’il le voulait tellement qui serais-je pour refuser ?
Je repositionnais ma tête sur son épaule et passa mes bras autour de sa taille en fermant les yeux de nouveau. Je me laissais bercer par la musique et ses gestes. Je me demandais l’heure qu’il était actuellement mais n’y prêta pas plus attention. Quand l’heure d’abandonner mes invités arrivera je le sentirai je suppose. Tiens la maintenant j’en ressentais l’envie.
Malheureusement le moment où on me tira violement de mon petit paradis je ne le vis pas. Apparemment qu’il était temps du lancer de bouquet. Grr.
Je fis un sourire désolé à Nich avant de m’en éloigner. Ce soir même la fatigue n’allait pas me vaincre sur et certain. Je le désirais de plus en plus.
Je suivis Soon Mi malgré tout jusqu'à la place où toutes filles avaient été réunies. J’étais tout sourire quand même. Je me mis dos à elles et demanda si elles étaient toutes prêtes avant de lancer mon bouquet dans la foule. Je me retournais ensuite vivement pour voir le résultat. Une fille brandit fièrement le bouquet mais je ne voyais pas qui c’était. Son visage ne me disait rien mais vraiment rien hein je la félicitais malgré tout en lui souhaitant un bon mariage. Elle m’expliqua qu’elle était toujours célibataire. Et alors ? Ca allait venir de toute façon le bouquet l’avait choisi de toute manière !
Une fois cette tache faite je reparti rejoindre Nich qui étrangement était en pleine conversation avec mon père. Oui à mes yeux c’était étrange. Enfin c’est surtout que je m’y faisais pas à l’idée que mon père et Nich s’entendent si bien. D’habitude dans les films le père prend malin plaisir a effrayé son gendre mais ils ne s’entendent pas comme des potes de beuveries. Bon ok j’exagérais peut être un peu mais quand même ! Enfin bon si les deux hommes de ma vie s’entendent je devrais seulement accepter cela en me considérant comme une grande chanceuse.
J’arrivais par surprise en sautant sur le dos de Nich tout en lui glissant un bisou sur la joue. Je vins ensuite prendre place sur ses jambes tentant de m’immiscer dans leur conversation mais en vain. Ce n’était pas mon truc. Puis ils ne voulaient rien me dire en plus enfin rien m’expliquer. Enfin bon ce n’est pas grave. J’avais compris maintenant que ces deux là comploteraient toujours ensemble.

Je reportais toute mon attention sur mon mari en lui demandant dans le creux de l’oreille s’il était d’avis à annoncer la fin de soirée et qu’on aille se retrouver dans la chambre préparé spécialement pour nous là-haut. Oui il me tardait de plus en plus de me retrouver qu’avec mon Nich, mon mari, mon mien. Je n’eus cependant pas le temps d’entendre une réponse car mon père nous interrompu me proposant de danser un peu avec lui. C’était mon papa je n’allais surement pas refuser. Je proposais à Nich d’en faire autant avec sa mère mais a voir sa tète il n’allait pas le faire. C’était une proposition comme une autre après tout il faisait ce qu’il voulait.
Je profitais de mon petit moment avec mon père. Maintenant le temps n’était plus aux félicitations mais aux conseils. D’être toujours au petit soin, de limiter mes caprices, d’être à son écoute, de lui faire plaisir…Comme si je ne le faisais pas déjà. Je répondis à ses conseils en changeant de sujet. Lui demandant s’il s’amusait bien, comment allait la famille étant donné qu’a par me félicité je ne savais rien à propos d’eux. C’était un bon moment passé avec mon papa. Comme toujours.
La chanson terminé je cherchais Nich du regard mais ne le trouvant pas j’approuvais de danser avec un ami. Après quelques danses toutes aussi variées les unes que les autres et avec des partenaires tout aussi différent j’étais prête à aller faire une pause. Je quittais la piste de danse mais aussi la pièce, j’avais assez chaud. Je partis prendre l’air à l’extérieur. Et je ne pensais pas qu’une mariée attirait autant de regard. Je souriais seulement ne comprenant pas trop pourquoi c’était si étonnant. J’arrivais sur la terrasse et m’installa sur une chaise. Le temps était passez plutôt vite, le soleil n’était plus. Il y avait un léger vent qui me rafraichissait. Il n’y avait pas d’étoiles mais bon il y avait assez de lumière pour m’en contenter. Je pensais à chaque moment qui s’était passé ce matin. Je regardais ma bague en souriant. Me connaissant j’allais répéter l’action pendant des jours encore. Peut être même des mois. Jusqu'à l’année prochaine qui sait ?
Une veste recouvrit soudainement mes épaules et un parfum que je ne connaissais que par cœur s’empara de moi. Des bras vinrent enlacer mes épaules puis de douces lèvres rentrèrent en contact avec mon cou puis avec mes lèvres.

    « Je t’aime tu sais… Oui tu le sais ! »


Oui il le savait. J’espère qu’il le savait ! Il était obligé de le savoir ! Je lui confiais que cette soirée manquait d’étoiles et que j’étais très déçu qu’il n’ait pas prévu cela. Je le taquinais bien évidemment. Cette journée était parfaite.

    « Bon alors on fausse compagnie à nos invités sans un mot ou on les préviens ? La salle est disponible jusqu'à 1h mais nous, on n’est pas obligés de rester jusqu'à 1h non ? »




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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyMar 13 Mar - 3:32


J’eus une conversation des plus étranges avec le père de Myung Hee. Je ne m’étais jamais bien entendu avec les personnes plus âgées. J’aimais faire à ma tête et tester l’autorité. Toutefois en dépit de ça, j’avais entretenu avec beau-papa, une conversation franchement sympathique. J’arrivais à très bien m’entendre avec le père de Myung Hee. Voilà pourquoi c’était étrange. Notre discussion fut cependant coupée par la venue de Princesse qui me prit par surprise en arrivant derrière moi. Après avoir glissé un bisou sur ma joue et de s’être assise sur mes jambes, elle nous demanda de quoi on parlait. Monsieur Cho et moi avons échangé un regard complice avant de se tourner vers Myung Hee en refusant de dire quoi que ce soit. Il reprit la conversation tout bonnement en ignorant les complaintes de sa fille pour avoir des explications et j’entrai dans son jeu. Apparemment, je n’étais pas le seul à aimer voir Myung Hee s’énerver.

Visiblement ennuyée par nos dires, Myung Hee se pencha à mon oreille pour me murmurer qu’elle était prête pour mettre fin à la soirée pour aller nous retrouver seuls dans notre chambre d’hôtel. Je lui fis un sourire qui laissait comprendre mon envie de la suivre, mais avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, beau-papa Cho me vola la main de sa fille et exigea quelques danses. Princesse ne pu refuser et me proposa par la même occasion d’aller danser avec ma mère. Mon regard mélangé de dégoût, de peur et de mépris fit comprendre très vite à ma femme ce que je pensais de son idée. Ma "mère" avait l’âge d’être ma grande sœur. Je la détestais. Elle était minable. Je ne voulais pas.

Je regardai Myung Hee aller sur la piste de danse avec son père, puis je posai mon regard ailleurs. Je regardai la pièce au grand complet pour voir les invités qui semblaient passer un excellent moment. Je cherchai Kyung Ae ou bien mon frère question de passer un peu le temps, mais je ne les trouvai pas. Je décidai donc de me lever et de partir à la recherche de ces deux idiots qui me faussaient compagnie et qui ne faisaient pas leur job de témoins. Ils se devaient d’être là pour moi en tout temps. Pendant que j’étais en train de perdre patience parce que j’étais fatigué d’être entouré d’inconnus, je pensai que c’était le moment pour moi d’aller m’isoler un peu le temps d’une bonne coupe de vin rouge.

Alcool à la main, j’allai sur la terrasse ouverte pour l’occasion et je me dirigeai vers le rebord, jusqu’à ce que j’aperçoive du coin de l’œil une personne isolée des autres et que je connaissais. Je la regardai durant un long moment en me demandant si je devais aller lui parler ou non. Hyun Ae prenait appui sur le rebord et elle n’était visiblement pas en train de vivre le plus beau jour de sa vie. Je la contemplai de haut en bas jusqu’à ce qu’elle tourne soudainement la tête dans ma direction, se sentant probablement fixée. Je détournai mes yeux aussitôt pour ne pas qu’elle voit que je l’observais depuis un moment. Toutefois, ce n’était vraiment pas subtil et elle aurait été idiote de ne pas m’avoir vu en train de la regarder. Je fermai les yeux étant découragé de ma relation avec mon amie. Depuis ces derniers mois, c’était de mal en pis. Devais-je aller lui parler. Maintenant qu’elle savait que je l’avais vu, je ne pouvais pas l’éviter. Et puis, elle avait fait l’effort de venir ici aujourd’hui. Je pouvais bien faire l’effort d’aller la voir. Après une grande respiration, c’est la tête baissée que je marchai vers elle en traînant les pieds. Une fois à moins d’un mètre d’elle je fini par dire :

« Bonsoir… »

[…]

Après un tour rapide à l’intérieur pour me réchauffer un peu, je retournai pour une seconde fois dehors n’ayant pas trouvé mon épouse dans la salle de réception. Comme je l’avais anticipé, elle se trouvait bien dehors sur la terrasse et elle s’était appropriée une chaise. J’allai vers elle tout en retirant ma veste avant de le lui mettre sur les épaules. Mes bras vinrent se poser sur ses épaules et je l’embrassai dans le cou pour ensuite m’emparai de ses lèvres et l’embrasser amoureusement. Après s’être nargué avec de courts baisers répétitifs, je la regardai dans les yeux en souriant. Elle était vraiment belle ma femme et je flottais sur un petit nuage.

« Je t’aime tu sais… Oui tu le sais ! »

Mon sourire refusait de quitter mon visage. C’était assez rare que Myung Hee me disait qu’elle m’aimait et pourtant j’aimais tant ça le lui entendre dire. Mon cœur devait bien rater un battement chaque fois que je l’entendais dire ces quelques mots. Myung Hee me fit alors part de sa déception de ne pas voir davantage d’étoiles dans le ciel. Je levai soudainement la tête vers le haut pour constater qu’en effet, le ciel était vide. C’est pourquoi je reposai rapidement mes yeux sur Myung Hee qui était bien plus belle à observer.

« Bon alors on fausse compagnie à nos invités sans un mot ou on les préviens ? La salle est disponible jusqu'à 1h mais nous, on n’est pas obligés de rester jusqu'à 1h non ? »

Je me mis à réfléchir. Si on allait prévenir les invités, on en avait au moins pour une heure avant d’avoir remercié tout le monde et de pouvoir s’éclipser. Personnellement, cette idée ne me plaisait pas vraiment. J’avais bien une autre envie plus hâtive à combler. Eh puis, si nous nous sauvions de notre réception, les invités se rendraient bien vite compte de notre disparition et ils se douteraient bien de ce que nous sommes partis faire. J’eus alors un sourire machiavélique. Aller faire l’amour à ma femme toute suite alors que tous nos invités devinerait ce qu’on fait; ça faisait classe. Aller dire au revoir à tout le monde et attendre encore de longues minutes avant de me retrouver seul avec Myung Hee…

« Nos invités n’ont plus besoin de nous… » dis-je pour me convaincre que c’était bien de disparaître de la réception de mon mariage.

Princesse approuva et elle quitta son ciel peu étoilés pour me suivre. Je trouvai finalement mon frère à l’intérieur et je me hâtai en coupant la conversation qu’il était en train d’entretenir. Subtilement, je lui demandai en lui murmurant dans l’oreille de me refiler la clef de ma chambre d’hôtel qu’il gardait précieusement pour moi. Il me réserva un regard complice et je lui rendis bien voyant qu’il était décoiffé. Il semblait s’être bien amusé ce soir. J’allai par la suite vers Myung Hee qui m’attendait. Je la pris par la main et après avoir regardé de droite à gauche pour m’assurer que notre famille proche nous ne voyait pas s’enfuir, j’entraînai Princesse vers l’entrée de l’hôtel pour aller filer aux étages supérieurs avec l’ascenseur près de l’accueil de l’hôtel.

Lorsque les portes de l’ascenseur se sont ouvertes sur le bon étage, Myung Hee voulu en sortir, mais je la retenu par le bras avant de la regarder avec un petit sourire en coin. En l’espace d’une seconde, je la pris dans mes bras comme la tradition se le voulait et je la transportai à travers le corridor jusqu’à ce qu’on rencontre la porte de notre chambre. Devant celle-ci je fis comprendre à Princesse de prendre la clef magnétique dans la poche de mon veston pour ouvrir la porte et elle exécuta. Une fois cette obstacle franchie, on fila se réfugier à l’abris des regards dans notre suite nuptiale. Sans même prendre la peine d’ouvrir les lumières, je marchai jusqu’au lit en ayant toujours dans mes bras ma jeune mariée. On abandonna en cours de chemin nos souliers qui terminèrent leur course à quelque part dans la pièce. Je la déposai finalement délicatement sur les draps et je vins la rejoindre aussitôt sans quitter une seule seconde la chaleur de son corps contre le mien. Je capturai ses lèvres et ce même si j’étais déjà à bout de souffle. Étrangement, j’étais nerveux. J’avais attendu ce moment avec impatience depuis les dernières semaines et ce qui se passait autour de moi à ce moment était hors de mon contrôle. Elle devait souhaiter y être elle aussi depuis un moment et j’avais donc peur de la décevoir. Soudainement, j’avais l’impression de revivre ma première expérience. Ayant pris appui sur mon avant bras, je sentais ma force me quitter. Toute ma concentration passait dans ma tentative de cacher les tremblements de ma main qui caressait son visage. J’étais un imbécile. Ma nervosité devait énormément paraître puisque Myung Hee, rompu le baiser et me força à la regarder avant de me faire pencher sur le côté pour qu’elle prenne le dessus. Ma fierté en prit un coup et je tentai de reprendre le contrôle, mais Myung Hee me plaqua les poignets au lit pour ensuite se pencher et m’embrasser. Notre baiser était langoureux et je l’intensifiai volontiers. Après un instant, je retrouvai mon calme ne pensant à plus rien d’autre que les sensations des mains de Myung Hee sur mon corps. Lui chuchotant des mots doux à l’oreille je parvins finalement à la remettre sur le dos et ainsi retrouver ma place favorite du dessus. Le premier morceau de vêtement de ne tarda pas à trouver le plancher, trouvant que la température avait considérablement augmentée soudainement. Puis, je m’abaissai pour venir la couvrir de baisers dans le creux de son cou avant de descendre jusqu’à la naissance de sa poitrine. D’une seule main, je vins emprisonner ses poignets au dessus de sa tête pendant que je prenais un plaisir fou à la voir frissonner sous mes caresses. Toutefois, ma bouche fut bien vite attirée par les lèvres de ma Princesse, ne délaissant pas pour autant sa poitrine que je continuai de cajoler doucement. Elle se libéra les mains aisément entre deux baisers et habilement elle détacha ma chemise pour ensuite me la retirer. Pendant que ses mains redécouvraient mon corps, je partis moi aussi à sa découverte. Une première main se glissa sous son immense robe de mariée et vins caresser l’intérieure d’une de ses cuisses. C’était fou de voir à quel point les simples battements de Myung Hee ou bien d’entendre sa respiration plus bruyante, m’avaient manqués. C’était bon de ne plus avoir de barrière et de pouvoir laisser court à mon désir de caresser chaque partie de son corps de déesse. Néanmoins, mon manque était apparent. Mes baisers étaient ardents et presque incessants. Je jouais bien moins longtemps avec la patience de ma douce moitié. Ma propre patience avait atteins ses limites il y a bien longtemps.

Je glissai une main dans le bas de son dos avant de la remonter pour trouver l’attache de sa robe. Je n’attendis pas son approbation avant de la détacher. Je me redressai par la suite pour la regarder dans les yeux et soutenant toujours son regard, je lui retirai sa robe blanche. Son corps maintenant presque entièrement dénudé, je dû me mordre la lèvre inférieur et prendre une grande respiration avant de continuer. La femme qui se trouvait juste devant mes yeux était tout simplement sublime. Je me penchai à son oreille avant de lui murmurer probablement mes dernières paroles de la prochaine heure.

« Je suis définitivement fou amoureux de vous Miss Cho »

Étant aussi définitivement accro au goût de ses lèvres, je les capturai pour un nouveau baiser. La passion qui m’habitait était indescriptible. J’aime cette femme qui était couchée là sous mes yeux. J’aimais tout d’elle. Autant ses petits défauts que ses grandes qualités. J’aimais l’entendre chuchoter mon prénom. Je prenais du plaisir à la voir si faible sous mes caresses. J’aimais Cho Myung Hee.

Ce fut au tour de mes pantalons d’aller rejoindre les autres vêtements un peu partout dans la chambre. Étant plus qu’en sous-vêtements, j’aurais pu m’en débarrasser rapidement et ainsi combler cette envie grandissante en moi de passer au plus intéressant de l’acte sexuel, mais aujourd’hui, c’était le jour de Myung Hee. Je voulais qu’elle s’en rappelle toujours de cette journée. Je voulais effacer toutes ses craintes et lui prouver que mes sentiments étaient bien sincères. Maintenant que j’avais le droit au côté physique d’une relation amoureuse, j’allais certes en profiter pour exprimer ce que je ressentais pour elle. Je m’attardai encore grandement à sa bouche avant de passer une main dans sa chevelure pour l’inciter à approfondir notre baiser. De l’autre main, je parcourais les courbes de son corps en m’attardant sur ses faiblesses. Je savais que son bas ventre était un point sensible à mes caresses. Je m’attardai aussi à frôler la surface de sa peau du bout des doigts jusqu’à ce que je voie son corps être parcouru de frissons. Je lui retirai alors son soutien-gorge délicatement tout en ne cessant de l’embrasser. Je vins rapidement réchauffer cette partie de son corps qui se révélait enfin à moi depuis une trop longue attente. Je caressai d’abord le bas de son sein pour ensuite le prendre pour le masser entre ma main. Elle s’efforça d’étouffer ses gémissements jusqu’à ce que je mette fin à notre baiser. Tout en descendant quelques bisous dans son cou je descendu ma bouche jusqu’à la naissance de sa poitrine. Je pris ensuite son autre sein en bouche en jouant avec l’extrémité de son sein avec ma langue pendant que ma seconde main s’était posée sur sa taille et que je cajolais son bas ventre.

Je me surpris à être capable de contrôler mon désir aussi longtemps. Toujours en train de réserver un doux traitement à sa poitrine, je ne pensais à rien d’autre que de lui procurer le plus de plaisir possible. C’est un peu dans cette idée, que je ne pu m’empêcher de la taquiner en lissant mes doigts près de son intimité à plusieurs reprises sans jamais la satisfaire pleinement. Plus le temps passait et plus j’avais de l’espace entre ses jambes pour m’exécuter. Toutefois, j’oubliai un détail assez important. Si moi je pouvais me vanter de connaître toutes les petites faiblesses de Myung Hee, eh bien elle pouvait certainement se vanter du même exploit. Elle me fit remonter à sa hauteur tout en entourant ses bras autour de mon cou pour attirer mes lèvres sur les siennes. Je perdu un peu le rythme de mes caresses que j’appliquais à sa poitrine à ce moment, mais je dû m’avouer vaincu quand elle garda qu’une main sur ma nuque pour descendre l’autre au niveau de mon entre-jambe. À travers mon boxer, elle se mit à masser mon sexe qui était déjà bien excité et j'interrompu le baiser pour pousser un soupir de satisfaction comme pour m’aider à contrôler les sensations qui me parcouru alors à travers le corps. Je laissai tomber ma tête dans le creux de son épaule avant de me rendre compte que je n’étais pas autant en contrôle de la situation que je m’étais permis de croire. Je rêvais de ce moment depuis trop longtemps. J’avais refoulé mes désirs sexuels depuis beaucoup trop longtemps et je ne pouvais plus me permettre de faire durer les préliminaires.

Peu à peu, mes mains descendirent vers ses hanches. Je fis alors glisser le dernier vêtement de sur son corps. Mes sous-vêtements ne tardèrent eux non plus, à se retrouver sur le sol, révélant ainsi nos deux corps l’un à l’autre depuis plus de deux mois. Ne pas admirer son corps aurait été stupide de ma part. Je revoyais enfin ce corps qui m’était promis. Ce corps que maintenant moi seul aurait le droit d’observer de la sorte. De mes mains je parcouru une dernière fois sa douce chevelure, son visage, le creux de son cou, en passant par le contour de sa poitrine, puis sa taille avant de suivre la courbe de ses hanches à en faire rêver plus d’un. Ses jambes ne furent pas épargnées. Mes mains vinrent d’ailleurs s’attarder grandement sur celle-ci pour ensuite venir caresser son intimité en retrouvant soigneusement son point faible. Mes yeux remontèrent à ce moment pour se poser sur ses lèvres que j’embrassai furtivement.

« Tu es magnifique. »

J’eus le droit à son sourire un instant puisque la seconde d’après je m’accaparai déjà à nouveau de ses lèvres. Alors que j’intensifiai le baiser en y mêlant nos langues, j’y introduisis deux doigt dans son intimité pour retrouver son point G et la faire se cambrer. Quand je jugeai ses complaintes assez répétitives, je retirai mes doigts pour y introduire mon sexe sans l’avertir. Je la sentis se cambrer encore davantage à la suite de mes mouvements de bassins que j’accélérais peu à peu. Cela me rendait fou de l’admettre, mais Myung Hee avait raison; j’appréciais bien plus l’acte après avoir été abstinent durant une longue période. Elle s’était fait désirer durant de nombreuses semaines et maintenant, je prenais un plaisir incroyable à chaque mouvement. J’atteignis finalement un rythme constant et l’effort était énorme de ma part pour ne pas être le premier à céder. Ce fut lorsqu’elle entrelaça ses jambes autour de ma taille que ce ne fut plus soutenable. Mes coups étaient plus profonds et mon corps encore plus collé contre le sien. Elle exigea une cadence plus rapide et je ne fus pas en mesure de lui donner bien longtemps avant d’atteindre l’orgasme. Je repris mon appui sur mes avants bras de par et d’autre de son corps pour reprendre mon souffle. Bien sûr, je n’arrêterais pas là, mais avec l’effet que Myung Hee me faisait, j’avais bien besoin d’un petit deux minutes de repos. Malgré la journée de fou que je venais de vivre, je n’étais toujours pas mort. Bien au contraire, j’avais de l’énergie à revendre et une chose était certaine, je n’allais pas être le premier à tomber dans les bras de Morphée cette nuit. Je comptais bien faire l’amour à Myung Hee, ma femme, jusqu’à ce qu’elle tombe épuisée.

Une fois mes esprits retrouvés, je regardai Princesse dans les yeux tout en enlevant quelques mèches de cheveux de son visage.

« Je ne me lasserai jamais de te le dire…Je t’aime »

Je la serrai dans mes bras pour lui procurer plus de chaleur avant de l’inciter à aller se réfugier sous les couvertures. C’est lorsqu’elle repassa une nouvelle fois ses bras autour de mon cou pour me voler un baiser que je repris la pénétration. Je vins à me demander comment elle arrivait à me faire tomber encore plus amoureux d’elle chaque jour. C’était indéniable, le 2 mars serait la plus belle journée de ma vie; ce jour où j’ai enfin pris la main de ma femme que j’aime.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyVen 16 Mar - 21:27

Il fit mine de réfléchir chose que je ne croyais pas du tout. Il était déjà sur de sa réponse j’en étais persuadé. Depuis tout ce temps qu’il devait attendre je le voyais mal aller prendre le temps de dire au revoir aux invités et de perdre encore plus de temps. Et comme je m’y attendais sa réponse ne fut pas en faveur de l’au revoir mais plus de la fuite.

    « Nos invités n’ont plus besoin de nous… »


Oui c’était une bonne excuse n’est ce pas ? Ne pas dire clairement tu as raison fuyons mais de dissimuler ça comme si le fait qu’on disparaisse n’était pas une mauvaise chose car surement que les invités ne le remarquerait pas.
De toute façon je rigolais de lui mais moi aussi j’étais pour faussée la compagnie de nos invités. On leurs avait données de nous toutes la journée il était temps qu’on aille prendre soin de notre couple maintenant.
J’approuvais bien évidemment l’idée et suivi donc Nich jusqu’à dans le hall de l’hôtel. Il parti voir son frère un instant puis revint tout sourire. Il fallait dire que son sourire arrivait facilement à faire apparaître le mien.
Il me prit par la main par la suite et après s’être pris pour de grands voleurs en pleine fuite poursuivis par la police et vérifier que la voie était libre on alla finalement se réfugiés dans l’ascenseur.
On y était presque, bientôt la fin de cette longue période d’abstinence ! Je devais être bien fatigués quand j’ai eue cette idée j’aurai tant voulu revenir dessus mais j’étais tellement touchée chaque fois que Nich me rappelait qu’il ne voulait pas me forcer à faillir mes vœux que j’acceptais de continuer. Mais bon là c’était le soir ou on pouvait y aller comme des fifous pour toute la nuit.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur notre étage et je m’apprêtais déjà à sortir lorsque Nich me retint par le poignet. Il en a fallut moins de temps que d’y penser que mes pieds ne touchaient déjà plus le sol. J’avais oublié ce détail. Mais j’aimais être porté ainsi.
Donc c’est dans les bras de mon mari que je me dirigeai vers notre suite.
Il m’indiqua où se trouvait la clé pour ouvrir la porte et ni une ni deux on se retrouvait dans la pièce.
On ne prit pas peine d’allumer la lumière, Nich ne m’en donna pas l’occasion. On avança donc directement vers le lit, les chaussures ayant été abandonnées en chemins puis je fus délicatement posée sur le grand lit.

Nich se plaça immédiatement au dessus de moi et c’était maintenant devenu beaucoup trop difficile de résister à son charme. Nos lèvres se retrouvèrent pour un bon moment. Cependant…il y avait quelques choses chez Nich qui n’allait pas. Certes ses baisers étaient toujours d’une douceur sans fin, mais ce sont ses gestes ou je ne sais pas mais il n’était pas comme d’habitude.
Pendant un moment j’avais pensée que c’était seulement parce que cela faisait longtemps que c’était peut être mon esprit qui me jouait des tours mais non au bout d’un moment où on avait savouré nos lèvres scellés j’avais eue un doute.
Les caresses n’avaient pas commencé…pourquoi ? J’étais déjà à pensée que je n’étais plus à son gout mais cela était impossible. Je pensais beaucoup trop !
Je mis donc fin à l’échange en cherchant une réponse dans le regard de Nich. Ca me faisait bizarre…c’était la première fois que Nich me semblait…non confiant. Ca me faisait vraiment bizarre de voir que mon Nich semblait perdre ses moyens mais ca le rendait par contre si adorable. Tellement que je le désirais encore plus. Allez d’accord j’étais prête à prendre le dessus cette fois-ci parce que c’était lui. Et bien sur c’est ce que je fis.
Je le forçais à se mettre sur le dos et après m’être positionné au dessus de son corps bien évidemment Nich tenta de me remettre sur le dos mais c’était trop tard maintenant j’étais beaucoup trop bien là. Et mon désir prenait le dessus. Je plaquais ses poignets contre le lit tout en lui faisant un sourire en coin avant de reprendre possession de ses lèvres. Nos baisers étaient fougueux et rempli d’amour et à chaque seconde ils s’intensifiaient. Ma respiration avait déjà bien augmenté et mes mains parcouraient déjà avec joie le corps de mon époux.
Mes lèvres glissèrent progressivement vers son cou et j’entendais la voix suave de Nich au creux de mon oreille. J’étais en train de perdre contrôle alors que nous venions à peine de commencer. Et grâce à ça Nich arriva facilement à inverser les rôles. Il avait retrouvé sa place au dessus et j’étais de nouveau celle en dessous qui allait profiter de ses caresses. Je sentais déjà mon cœur battre à tout rompre et mon corps qui ne voulait que sauter l’étape des préliminaires.
Nich ôta une partie de ses vêtements bien rapidement avant de se pencher de nouveau au dessus de moi.
Si son nouvel objectif était de me rendre dingue d’impatience je pouvais dire qu’il réussissait ça comme un chef. Il s’attarda à chatouiller le creux de mon cou avant de descendre jusqu'au dessus de ma poitrine. Mes mains qui ne cherchaient que le moyen le plus rapide d’enlever ce dernier tissu qui recouvrait sa peau furent emprisonnées par l’une des mains de mon homme afin de prendre place au dessus de ma tête. Pendant ce temps Nich continuait d’attiser tous mes sens. Tantôt par ses lèvres qui comblaient affectueusement le manque que les miennes avaient pu avoir tantôt en caressant gentiment ma poitrine. J’aurai voulu lui dire à quel point j’aimais ça mais prises par temps de sensations je ne m’arrêtais qu’à murmurer son nom sous des vagues de soupir de plaisir. Entre deux baisers, la prise sur mes poignets fut plus légères et j’en profitais pour me défaire et ainsi aisément déboutonné la chemise qui me gênait tellement. C’était fou, à chaque vêtement qui s’ôtait mon cœur bondissait d’impatience. Me dire qu’on y était enfin, que nos corps se retrouvaient enfin, qu’ils allaient enfin de nouveau ne former qu’un. La dernière fois me paressait si loin et maintenant j’en étais si proche. Je me délectais de revoir son torse nu, de le toucher sans avoir peur de céder sous la tentation. Ce soir était LE soir. Mes doigts en profitaient pour redécouvrir ce corps qu’elles connaissaient si bien maintenant mais qui leurs manquaient d’effleurer. Tout d’un coup un frisson de plaisir me parcouru à la sensation de la main de Nich sur ma cuisse.
Cette même main passa dans mon dos et remonta jusqu'au haut de la fermeture de ma robe. Il s’empressa de l’ouvrir. Il mit par la suite fin à notre échange langoureux et me regarda droit dans les yeux. J’arrivais à y voir désir passion et amour et je ne voulais que l’embrasser encore et encore. Tout en me regardant il fit glisser robe jusqu’à me l’enlever totalement et l’envoyer rejoindre ceux déjà à terre. Une fois cette étape faite son regard quitta le mien pour contempler mon corps qui n’était plus couvert que par mes sous-vêtements. Sa réaction me fit sourire. Mon corps était très beau et certes beaucoup d’hommes auraient eue la même réaction en le voyant mais j’aimais tout particulièrement quand c’était Nich. J’aimais avoir ses yeux amoureux posé sur moi. J’aimais aussi l’entendre me dire qu’il m’aimait comme il me le murmura dans le creux de l’oreille à l’instant. J’en avais des frissons rien que quand il s’approchait de moi. Quand il m’embrassait, quand son souffle glissait dans le creux de mon cou, quand on se regarde droit dans les yeux, quand je m’endors dans ses bras, quand je me réveille à ses côtés…chaque fois que j’étais avec lui j’avais des frissons de plaisir qui me parcouraient tous le corps.

Nos lèvres se rencontrèrent encore pour un long baiser à couper le souffle. Mes mains étaient devenues autonomes et se chargea d’ôter le pantalon de Nich. Ceux-ci ne tardèrent pas à rejoindre tous les autres déjà à terre. On était maintenant tous deux en sous vêtements. Mon cœur venait de prendre un nouveau rythme plus rapide.
Les langues s’étaient mêlées à nos baisers qui devenaient de plus en plus intenses. Mes doigts retracèrent la ligne du dos de Nich avant de se poser sur sa nuque. Sa patience arrivait à bout encore plus que moi. Nos corps se rapprochaient dangereusement. Une de ses mains explora mon corps pendant que les miennes ne cessaient de le rapprocher encore plus près toujours plus près de moi. Il me faisait perdre la tête en s’amusant à titiller tous mes points faibles. A ce stade je n’étais plus du tout rendu de mes moyens. On en était arrivé au stade du soutien gorge qui nous quitte. Je respirais très bruyamment et lorsqu’il prit un de mes seins en main pour le cajoler les premiers gémissements se firent entendre mais furent pour le peu légèrement étouffés par nos baisers. Il délaissa mes lèvres pour finalement descendre petit à petit vers ma poitrine pour prendre mon autre sein en bouche. Il avait laissé trace de son passage dans mon cou et sur le haut de ma poitrine. Sa langue se plaisait à jouer avec mon téton pendant que moi-même je devenais plutôt bruyante. C’était si bon que je n’arrivais plus à avoir l’esprit clair, je fermais seulement les yeux pour profiter de chacun de ses gestes qui me transportait ailleurs. Mes mains passaient et repassaient dans ses cheveux, descendaient jusqu'à ses épaules et parcouraient ses bras avant de refaire le chemin inverse.

    « Nich je t’aime tellement. »


C’était sorti si facilement mais ca venait bien du plus profond de moi c’était certain car c’était sorti sans même que j’ai eue le temps d’y penser. Il fut suivi d’un fort gémissement parce qu’une certaine personne n’avait pas fini de me rendre dingue en frottant des doigts contre mon intimité. Il répétait l’action quelques fois et je m’efforçais de me mordre la lèvre et de serrer les draps pour ne pas avoir à gémir de plus en plus fort sous l’excitation. Il revint m’embrasser et l’idée de me venger me traversa l’esprit. Mes mains remontèrent subtilement jusqu’à sa nuque pour intensifier l’échange puis une de mes mains redescendit le long de son corps pour venir masser son sexe, d’abord du bout des doigts puis avec un peu plus d’insistance. Je fus satisfaite quand je le vis soupirer de plaisir. On était tout deux excité, on avait tout deux atteint notre limite, je voulais passer à l’étape suivante. Je voulais qu’il me pénètre, je voulais me donner à lui là maintenant.
C’est dans une joie immense que je me laissais faire enlever mon bas. J’en fis de même pour lui et l’excitation était maintenant à son maximum. Je le voulais et je ne le répèterai jamais assez. Il prit le temps de me contempler visiblement heureux de ce qu’il avait sous les veux, il prit même le temps de me complimenter tout en me volant quelques baisers. Ces baisers qui s’intensifiaient encore et encore. Seulement là ses doigts étaient devenus plus joueurs, après s’être occupés de mes jambes, ceux-ci glissèrent jusqu'à l’entrée de mon intimité. Par la suite c’est sans prévenir que je sentis deux doigts rentrer en moi. Je me cambrai automatiquement sous le plaisir. Il se joua de moi pendant un bon moment avant de finalement retirer ses doigts pour laisser place à l’essentiel.
Il m’avait laissé longtemps dans l’impatience avant de finalement me pénétrer d’un coup sec. Je me cambrai automatiquement et il augmenta la cadence. Dire que c’était parfait n’était pas assez fort, dire que c’était bon aussi. Non il n’y avait pas de mots assez fort pour dire toutes les sensations qui me parcouraient à chaque va et vient. Chaque coup de bassin était plus délectable que le précédent et j’étais réellement sur un petit nuage de douceur et de plaisir. Je croisais mes jambes à sa taille tout en lui demandant d’aller encore plus vite jusqu'à ce qu’on atteigne l’orgasme. Je ne m’étais pas gêner pour lui faire entendre à quel point j’aimais ça.
Mon cœur battait a vive allure, je repris mon souffle tout en le regardant faire de même. Il souriait et je souriais. Je passais une main dans ses cheveux et la déposa sur sa nuque. Il dégagea de son côté quelques mèches de mon visage tout en me regardant dans les yeux.

« Je ne me lasserai jamais de te le dire…Je t’aime »
Je n’avais pas encore repris tout mon souffle je lui répondis donc par un large sourire. Il me serra contre lui avant qu’on aille se réfugier sous les couvertes.
Je caressais du revers de la main sa joue et passa mes bras autour de son cou. Il repositionna et on était reparti pour un tour.
Cette nuit ne se termina que très tard le soir voire très tôt même je dirai. Des heures où plaisir et orgasmes s’étaient liés pour faire de notre nuit un rêve rempli d’étoiles. Et dont on avait profité un maximum. C’est pour dire je n’avais même plus la force pour un nouvelle partie alors que l’envie elle était toujours là.
J’étais épuisée disons le clairement. Il avait réussi à m’épuisé ça oui mais d’une façon si agréable. C’était bien mieux que tous les sports ou toutes les activités possibles. Je m’étais couché sur le côté pour lui faire face.
Ma main jouait dans ses cheveux, je sais bien qu’il n’aimait pas ça mais il ne m’empêchait pas de le faire contrairement à d’habitude alors pourquoi arrêter ?
Je ne délogeai plus mon regard du sien, j’avais un léger sourire rien qu’en me disant que maintenant j’allais faire toute ma vie avec lui…Ma main glissa sur sa nuque, effleura du bout des doigts son épaule, son bras, son torse. Je repensais à chaque sensation que j’avais ressentie cette nuit. Chaque battement, chaque souffle, chaque petit mot.

    « C’était magique…je m’en souviendrais pour toujours. » murmurai-je avec un sourire en coin.


Je caressais par la suite sa joue, ne me lassant plus de la douceur de sa peau. Je vins quémander un nouveau baiser qui clôturait avec douceur cette soirée. J’aurai voulu qu’elle ne se termine pas, que mes yeux cessent de se fermer d’eux même, que Nich continue ses caresses, même si elles étaient en parti la cause de cette fatigue qui se faisait de plus en plus insistante je voulais que cette fatigue parte et qu’on refasse encore l’amour des heures et des heures encore. Mais la fatigue gagna encore cette fois-ci. Je vins donc me blottir dans le creux de ses bras ma main caressant le bas de son dos et la tête contre son épaule jusqu’à ce que mes yeux se ferment petit à petit.

Le réveil fut léger. Je me sentais reposé, j’avais tellement bien dormi. De plus devant moi un dieu se reposait. Mon premier sourire de la journée était venu. J’avais deux options l’observer dormir jusqu'à ce qu’il se réveille ou le réveiller. Je laissais un doigt glisser de sa tempe jusqu'à son menton et décida que le laisser dormir était mieux. Je déposai un petit bisou sur sa joue et parti a la découverte de la suite.

Je parti récupérer mon téléphone et vis divers appels d’amis et de mon père. J’eus un regard vers Nich et eus un petit rire. Je textais mon adorable belle-maman pour savoir si elle avait prévu de quoi me vêtir pour aujourd’hui. En attendant j’attrapais la veste de Nich que je boutonnais. De mon avis à ma taille et un peu plus ajusté ça aurait fait une très jolie robe. Peut être que ça existait. Il faudrait que je recherche tiens.
Entre temps ma mère m’annonçait qu’il y avait les valises et une robe dans le placard ainsi qu’une tenue pour Nich. Sur ce moment je fus un peu perplexe. Je voyais déjà Nich se plaindre si la tenue ne lui plaisait pas.
J’allais par curiosité voir et finalement ce n’était pas si pire. Une robe fleurie pour moi et une de ses tenues favorites, la plus simple pour lui. Je la remerciais avant d’aller me jeter sur le lit. Oui c’était long à force l’attente.

Je m’allongeais à ses côtés et attendis de voir s’il réagirait mais rien. J’appuyais mon doigt sur sa joue et j’eus ma première réaction. J’avais gagné ! Je poussais donc mon adorable mari sur le dos et passa une jambe de part et d’autre de lui pour me retrouver au dessus de lui.

    « Bonjour mon tendre adorable et fabuleux mari ! Ca sonne bien aux oreilles hein ? Alors as-tu bien dormi ? Tu ne m’en veux pas de t’avoir réveillé ? Parce que j’aimerai savoir si c’est trop de demander tout plein d’affection là maintenant en ce matin fabuleux où je me suis réveillé à tes côtés ? »


Je me penchais un peu plus vers son visage et lui glissa un bisou dans le cou tout en laissant mes doigts jouer sur sa poitrine. Je revins croiser mon regard avec le sien et lui vola mon premier baiser de la journée avant de me redresser vivement.

    « Je veux un câlin ! Non pleins ! Je veux pleins câlins ! » Dis-je avec la voix la plus enfantine qu’il soit.


Puis je continuais dans mon discours matinale pendant que mon doigt faisait de joli arabesque sur le torse de monsieur. Oui j’aimais être installé au dessus ainsi. C’était amusant puis la vision n’était en rien déplaisante

    « Je n’ai pas encore demandé à faire monter le petit déjeuner, je ne sais même pas l’heure qu’il est à vrai dire alors j’ai préférer attendre que tu te réveille mais tu ne voulais pas ouvrir les yeux. Ha et il y a une tenue dans le placard pour toi puis j’ai vérifié et y a pas tout pleins de couleurs ils ont du prendre ça dans tes affaires pour être sur que ça te plaise. Enfin bon. Je t’ai réveillé parce que…en plus de mon câlin…j’aimerai…enfin…je veux prendre mon bain avec toi…A quel heure est le départ pour notre séjour ? Puis je vais me taire un peu maintenant. »


Je baissais un peu la tête ramenant mes cheveux contre mon visage, réalisant que pour un réveil j’avais quand même beaucoup parlé. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure puis releva la tête. Je relevais timidement la tête vers lui avec mon petit sourire en coin. J’y pouvais rien d’être aussi enthousiaste aussi. Mais c’est bon j’avais fais mon quota de parole maintenant c’était son tour. Je ne parlerais que quand c’est nécessaire voilà !

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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyMar 3 Avr - 17:40


Qui avait dit que la nuit était faite pour dormir? Je refusais obstinément de fermer les yeux et de m’endormir. Coller contre celle que j’aime, je pouvais percevoir les battements de son cœur qui ralentissaient peu à peu. La main de Myung Hee s’aventura dans mes cheveux ce qui lui valu mon regard le plus noir le temps d’un millième de seconde. Je la laissai néanmoins faire puisque je devais être probablement l’homme le plus calme, serein et heureux de la terre. Elle pouvait bien mettre le feu à ma voiture, en autant que je la gardais dans mes bras le reste m’était égal.

« C’était magique…je m’en souviendrais pour toujours. »

Je lui rendis aussitôt son sourire, avant de l’embrasser amoureusement. Elle se colla ensuite la tête contre moi et d’une main je jouai dans ses cheveux retrouvant ainsi notre silence apaisant.

Après un moment, j’observais Myung Hee qui avait déjà trouvé le sommeil et je ne pu m’empêcher de sourire sans raison. Je caressai son visage du revers de la main avant de déposer un doux baiser sur son front et d’accepter que cette journée était terminée. Je fermai les yeux à mon tour et ce ne fut qu’une question de secondes avant que je m’endorme.

[…]

Alors que je rêvais à mon élevage de dragons afin de combattre les pirates qui voulaient attaquer mon pays que je gouvernais grâce à mes ninjas, je fus sortie de mon songes lorsque je sentis une vilaine jeune mariée tenter de me réveiller en me «pokant» la joue. Je m’avouai vaincu et j’ouvris les yeux peu à peu, mais je n’eus même pas le temps de réaliser où je me trouvais que Myung Hee me retourna sur le dos et vînt s’asseoir par dessus moi. Je râlai quelque peu en n’appréciant pas du tout la lumière du soleil présente dans la pièce et Princesse se chargea de me rendre un peu moins bougonneur.

« Bonjour mon tendre adorable et fabuleux mari ! Ca sonne bien aux oreilles hein ? Alors as-tu bien dormi ? Tu ne m’en veux pas de t’avoir réveillé ? Parce que j’aimerai savoir si c’est trop de demander tout plein d’affection là maintenant en ce matin fabuleux où je me suis réveillé à tes côtés ? »

Elle se pencha aussitôt tout près de moi pour ensuite glisser un baiser dans mon cou et en réveillant tout mes sens en jouant de ses doigts sur mon torse. Elle me regarda un instant avant de me voler un baiser rapide.

« Je veux un câlin ! Non pleins ! Je veux pleins câlins ! »

Cette phrase, dite sur son ton de voix enfantin me confirma qu’elle était déjà bien réveillée contrairement à moi. Alors que j’avais peine à garder les yeux ouverts, Myung Hee en profitait pour garder sa place sur le dessus. Avec une heure de sommeil de plus dans le corps, je n’aurais pas hésité une seule seconde à la faire basculer sur le côté et la couvrir de baiser étant ainsi soumise à mes caresses. Toutefois, il me manquait cette une heure de sommeil. J’étais donc pratiquement un zombie.

« Je n’ai pas encore demandé à faire monter le petit déjeuner, je ne sais même pas l’heure qu’il est à vrai dire alors j’ai préféré attendre que tu te réveille mais tu ne voulais pas ouvrir les yeux. Ha et il y a une tenue dans le placard pour toi puis j’ai vérifié et y a pas tout pleins de couleurs ils ont du prendre ça dans tes affaires pour être sur que ça te plaise. Enfin bon. Je t’ai réveillé parce que…en plus de mon câlin…j’aimerai…enfin…je veux prendre mon bain avec toi…A quel heure est le départ pour notre séjour ? Puis je vais me taire un peu maintenant. »

Là je n’avais pas tout compris ce qu’elle venait de dire, surtout qu’elle avait énoncé des trucs à la vitesse de la lumière. Elle baissa la tête réalisant sûrement que je n’avais pas tout saisi et qu’elle venait d’aligner beaucoup trop de mots à la suite de l’autre pour que je puisse placer un mot. Je la regardai avec des gros yeux ronds jusqu’à ce qu’elle relève la tête pour me faire un petit sourire innocent. Je passai une main dans son visage pour dégager les cheveux qui le cachait et lui sourit à mon tour pour ensuite tendre le bras et tourner le cadran sur la table de chevet dans ma direction. Il était près de midi. Je l’interrogeai du regard pour savoir si elle ne voulait pas manger avant tout. Bien sûr, puisque cette fille est une déesse et qu’elle devine tout, elle su lire dans mes pensées et elle se pencha légèrement pour attraper le téléphone et elle demanda à ce qu’on ai un repas à notre chambre. Je réussi finalement à me défaire de son emprise et je me roulai sur le côté pour me cacher la tête sous une oreiller et je lui annonçai que ça me laissait suffisamment de temps pour une petite sieste avant que la nourriture soit prête. Cela ne lui plut pas, bien évidemment, et elle me vola mon oreiller. Je lui tirai la langue en acceptant mon triste sort. Je me levai du lit et j’enfilai mes pantalons de la veille. Alors que je voulu retrouver mon haut, je me rendis compte que c’était Myung Hee qui me l’avait volé. Je partis donc à la recherche de ces fameux vêtements dont Myung Hee m’avait parlé et j’y trouvai un t-shirt gris. Parfait! J’eus à peine le temps de le passer par dessus ma tête qu’on frappa à la porte de la chambre. Sans aucune gêne, Myung Hee accourue pour ouvrir la porte. Un homme avec des plateaux de nourriture se présenta et inconsciemment je passai une main derrière ma tête étant visiblement gêné qu’il voit le désordre dans la chambre.

Princesse retourna sur le lit tout excitée avec la nourriture après avoir refermé la porte derrière l’employer de l’hôtel. Je vins la rejoindre pour m’asseoir sur le bord du lit et voler ce qu’il y avait de meilleur dans ces plateaux repas; soit le dessert. Myung Hee me referma toutefois le couvercle du plateau sur les doigts en me rappelant que c’était mal de ne manger que du dessert. Je fis la moue et déviai la tête sur la droite comme pour bouder, mais je retrouvai rapidement mon sourire d’enfant quand je vis dans le mini-bar de la chambre une bouteille de champagne qui n’attendait que moi.

Je me levai vivement du lit et j’allai récupérer la bouteille ne me souciant même pas du prix de celle-ci. Je pris deux coupes au passage et je les remplis avant d’en tendre une à Myung Hee.

«Je voudrais porter un toast à la plus magnifique, sublime et voleuse de chemise. Cette femme sans qui je ne serais rien. À Princesse! »

Après avoir frappé nos coupes l’une contre l’autre, je pris une grande gorgée de ce nectar des dieux et je m’empressai d’avaler le tout en me rendant compte d’un truc.

« Mais…maintenant que tu m’appartiens et que tu es sous mon emprise, le surnom de princesse ne s’applique plus. »

Je déposai mon champagne au pied du lit avant de m’approcher de Myung Hee pour ainsi l’obliger à la faire tomber vers l’arrière sur le dos. Je lui volai un doux baiser avant de rajouter.

« À présent, Miss Kim, tu es ma Reine »

Comme je m’y attendait elle protesta et protégea son titre de princesse qui lui allait tellement bien. Étant sur le dos, j’en profitai pour dérober un brownies dans le plat et je me levai rapidement du lit pour le garder. Je repris ensuite mon air plus sérieux en regardant le cadran.

«La croisière part à 18h00. Ce qui veut dire qu’on a encore 6h devant nous pour…aller récupérer nos valises, profiter des bienfaits du bain de la chambre, rendre la chambre et aller narguer tous mes amis sur Facebook parce que j’ai Cho Myung Hee comme épouse. C’est amplement faisable. »

Je riais diaboliquement dans ma tête à l’idée d’énerver tous mes amis, pour ensuite m’approcher du lit où Myung Hee était maintenant assît sur ses genoux avec un croissant en main. Je passai un bras dans le bas de son dos et je la rapprochai ainsi davantage à moi. Je lui enlevai son croissant des mains et je l’embrassai langoureusement avant d’être le premier à rompre le baiser.

«Mais ne perdons pas de temps »

Elle se mit à sourire malicieusement, ayant compris où je voulais en venir et elle s’accrocha à mon cou. Je la transportai facilement jusqu’à la salle de bain et je la déposai sur le rebord du bain tout en capturant à nouveau ses lèvres. Sans voir ce que je faisais, je cherchai à faire couler l’eau chaude dans le bain et cela s’avéra plus facile que de retirer un soutien-gorge à une main. Myung Hee ne tarda pas à retirer mon chandail et elle devait s’attendre qu’à mon tour je fasse de même, mais j’avais une autre idée en tête. Encore tous les deux à moitié habillés, je la poussai dans le bain qui avait eu le temps de se remplir. Elle fut bien sûr surprise et entre deux baisers, je souriais amusé par sa réaction.

«Finalement, cette chemise te va bien mieux à toi qu’à moi » dis-je en posant les yeux sur cette chemise blanche qui était devenue bien transparente à cause de l’eau.

Je l’adossai contre l’un des coins du bain en profitant cette fois du fait que j’avais le dessus, contrairement à ce matin. Je l’embrassai dans le cou, la sentant peu à peu oublier l’idée de se défendre. De mon autre main, je caressai habilement ses courbes en descendant progressivement vers ses hanches. Puis lorsque cela devenait de plus en plus intense et parce que je suis un éternel gamin, je l’arrosai d’eau question de bien mouiller ses cheveux. Je me redressai en étouffant mon rire et je vis son visage changer d’humeur radicalement. Toutefois, j’avais affaire à une pro dans le domaine apparemment. Elle me fit basculer vers l’arrière reprenant par le fait même le contrôle. Myung Hee m’éclaboussa quelque peu, mais cessa toutes attaques quand je lui volai un baiser.

Oui bon, cela aurait pu être un bain mousseux et très romantique avec des chandelles, des pétales de roses et tout le reste, mais j’appréciais plus ce genre de bain actuellement. Après qu’on eu terminé de mouiller le plancher de la pièce au grand complet, on se calma et Myung Hee vînt se coucher contre moi en restant dans le bain pour continuer de profiter de la chaleur de l’eau.

Juste avant que l’eau ne devienne trop froide, on décida de sortir du bain. Je manquai de perdre l’équilibre quand je posai le pied sur le sol trempé, mais je me rattrapai juste à temps et je constatai du même coup les dégâts que nous avions fait. Je haussai les épaules par indifférence et je me rappelai de tout simplement laisser un très bon pourboire à la femme de ménage.

Bref, après avoir récupéré nos effets personnels et de s’être mis au sec, on referma la porte de la chambre d’hôtel derrière nous et on se dirigea vers l’ascenseur question de ne pas se mettre en retard et avoir le temps de prendre tout le nécessaire pour la croisière. Dans cet ascenseur, sans l’avertir, je pris en photo Myung Hee avec mon cellulaire et je me justifiai en prétextant que sa robe fleurie était très jolie, mais en fait je postai la photo sur Facebook avec pour statut : même avec quelques heures de sommeil dans le corps c’est Myung Hee la plus belle et la mienne.

Je serrai rapidement mon téléphone dans mes poches pour ne pas qu’elle ait le temps de voir ce que je faisais et les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Après avoir remis les clefs magnétiques à l’accueil, on se dirigea vers l’extérieur pour réquisitionner les services d’un taxi.

Arrivés chez Myung Hee, on fut très bien accueillis par une montagne de fleurs dans le hall d’entrée. Parmi le fouillis, des boites d’électroménagers, des assiettes décoratives et des objets de toutes sortes décoraient aussi l’intérieur. J’en conclu donc rapidement que ses parents sont sans doute passés ici hier soir pour tout déposer les cadeaux et qu’ils étaient repartis en coup de vent nous empêchant donc de pouvoir faire un seul pas sans écraser quelque chose. La solution de Myung Hee : faire du ski de fond dans les présents, elle glissa ses pieds sur le sol pour se frayer un chemin et elle parvînt finalement à se libérer de tout se fouillis. Je m’accotai le dos contre la porte d’entrée en croisant les bras sur mon torse tout en la regardant avec admiration.

«Euh…vas faire ta valise, moi je t’attend patiemment ici. Je te promets que je ne bougerai pas. De toute façon je n’ai nul part où aller. »

Après un léger sourire, je la vis disparaître dans sa chambre et je posai mon regard ailleurs. Je remarquai entre autre qu’un des cadeaux des invités était un ensemble de vêtements pour les moins d’un an. Je fronçai les sourcils méchamment et je pensai à brûler ce cadeau lorsque j’entendis un écroulement de quelque chose venant de la chambre de Myung Hee.

«Chérie?...Tout va bien? C’était quoi ce bruit? » dis-je un peu craintif.

Je ne bougeais toutefois pas de là où j’étais et j’attendis une réponse qui ne vînt jamais.

«Myung Hee??? »

Après une attente beaucoup trop longue d’une seconde et quart, je me précipitai vers la chambre de Myung Hee n’hésitant pas à piller sur les cadeaux. J’arrivai précipitamment dans la chambre de Princesse. Ma confusion persista quand je vis qu’une valise vide grande ouverte sur le plancher et Myung Hee qui se tenait bien droite au milieu de la pièce en me regardant toute souriante. Je la regardai avec un gros point d’interrogation dans le visage et elle m’apprit que j’étais prévisible et qu’elle avait fait exprès pour m’attirer. Je lui fis un regard noir pour ne pas lui montrer ma honte d’avoir été manipulé par elle aussi facilement. Je marchai vers elle pour lui faire peur en la menaçant de ne plus recommencer et il s’en suivi d’une course dans toute la maison pour que je réussisse à la prendre dans mes bras et lui faire regretter d’avoir jouer de moi ainsi. Après avoir tournés autour de la table à manger une dizaine de fois et d’avoir déplacé plein de meubles de la maison, j’arrivai finalement à l’attraper la soulevant aisément du sol en la prenant dans mes bras et lui faire face.

«Je te déteste! »

Elle me fit non de la tête avec un sourire taquin en passant une main dans mes cheveux et je lui fis des petits yeux d’homme soumis et désespéré.

«T’as raison je t’aime, mais je déteste que tu ai toujours raison! »

Elle me vola un baiser et je la déposai au sol avant de l’ordonner d’aller faire sa valise. Princesse me tira toutefois par le poignet pour que je vienne la rejoindre dans sa chambre. J’acceptai et j’allai m’allonger sur son lit en l’observant pendant qu’elle faisait les cent pas devant sa garde-robe pour se décider quoi apporter ou non. Après une bonne heure durant laquelle elle avait des aller-retour entre sa garde-robe et la salle de bain, elle termina enfin à s’asseoir sur sa valise pour tenter de la fermer; mais sans succès. Elle se releva et analysa ce qu’elle pouvait laisser ici. Ayant un peu trop attendu, je soupirai avant de me lever du lit et prendre ses dix paires de pantalons.

«Il va forcément me rester de la place dans ma valise. Mais…tu sais qu’on ne part que pour 4 jours? »

Elle commença à argumenter qu’elle avait absolument besoin de tout ça et je lui coupai la parole en la rassurant que c’était correct et je pris sa valise pour me aller vers l’entrée et appeler un taxi. Maintenant c’était direction mon petit appartement. Il était presque 18h, mais je savais que moi ça ne prendrait pas plus de vingt minutes pour faire ma valise.


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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyJeu 12 Avr - 12:14

Son visage montrait bien qu’il n’avait rien compris de ce que je venais de lui dire. Et c’était bien normal. Je devais arrêter d’être ce moulin à parole matinale. Vraiment. Il eut un geste affectueux tout en dégageant mon visage que je tentais si bien de cacher avec mes cheveux. Le tout sans prononcer un mot, mais son sourire me suffisait. Ce sourire demi réveillé le rendait à croquer. Et puis qu’est ce qu’il aurait pu dire de toute manière ? Il n’était même pas complètement réveillé.

Il tourna par la suite le réveil sur la table de chevet en sa direction pour voir l’heure qu’il était. Par curiosité je me penchai aussi pour voir l’heure aussi et constata que dans peu de temps il allait être midi.
Nich me regarda l’air de me demander si ce n’était pas mieux de pensé à manger plutôt car là oui il était surtout l’heure de manger. Il avait bien raison, je m’exécutais donc à demander à l’accueil par téléphone a ce que le repas nous soit monté.
Nich en profita pour se défaire de mon emprise et se retourner sur le côté, j’imagine pout se rendormir. D’ailleurs c’est ce qu’il m’affirma dans la seconde d’après : attendre le repas lui laissait largement le temps de dormir un peu plus. Seulement si lui voulait dormir moi non. Et si moi je ne voulais pas il n’allait pas dormir. C’était comme ca. Je lui pris donc avec amusement son oreiller et le serra contre moi attendant de voir ce qu’il allait faire. Il eut une réaction digne de lui, soit en me tirant la langue. Il était juste totalement adorable. Mais ce n’est pas ça qui allait l’aider à ce que je lui rende son oreiller. J’étais décidé. Il opta donc pour se lever.
Est ce que je vous ai déjà dit à quel point Nich au réveil était beau ? Oui ? Souvent ? Trop ? Nan impossible que ce soit trop il n’y avait que pas assez ! Parce qu’à vrai dire en ce moment même je m’extasiais tellement qu’il était magnifique. Jamais je ne me lasserai de le dire. De toute façon c’est ce qu’on disait habituellement, on ne voit la vraie beauté qu’au réveil. Bon ok pour Nich ça ne marchait pas il l’était pratiquement tout le temps et pas seulement qu’à mes yeux…malheureusement.
Oui mon esprit s’était un peu égaré à le contempler mais c’était l’un de mes passe-temps préférer maintenant. Le contempler. Lui dans sa splendeur naturelle ! Je n’espérais que ne jamais le perdre un jour. Et puis c’était de sa faute ! D’une part il n’avait pas à être si beau ça engendrait de la concurrence inutile de plus il venait de sortir du lit dans son plus simple appareil sous mes yeux amoureux et émerveillés. Comment aurais-je pu résister à ça ? Je l’avais suivi inconsciemment du regard tour au long de son parcours jusqu'à ce qu’il ait enfilé son t-shirt. J’aurai pu continuer jusqu'à ce qu’il vienne m’embrasser ou s’intrigue de mon soudain silence mais on frappa à la porte, le signe que le repas était prêt je crois. Je m’empressais donc d’aller ouvrir.

Une fois que le serveur eut installé tout les plats, je refermais la porte derrière lui puis je retournais m’installer sur le lit. Nich s’assit au bord de celui-ci soit beaucoup trop loin de moi et sa main s’aventura tout de suite dans les desserts sans même passer par le reste. Chose que je n’acceptais pas, c’était mauvais de ne manger que le dessert. En plus tout me semblait très appétissant. Oui je sais j’agissais un peu comme une mère là mais c’était quelques chose que je ne contrôlais pas. Je l’arrêtais donc rapidement dans son action refermant le couvercle sur ses doigts lui rappelant ma pensée que ce qu’il faisait était mauvais. Il fit la moue avant de renoncer à son délice et de dévier son regard du mien. Je fis donc la moue moi aussi. Tout ce que j’espérais c’est qu’il n’allait pas bouder toute la matinée. Mais je fus heureuse de constater que non.
Non son sourire réapparut presque immédiatement pour mon plus grand plaisir.
Il se dirigea vers le minibar et en sorti une bouteille de champagne. Il en servi deux coupes et m’en tendis une.

    «Je voudrais porter un toast à la plus magnifique, sublime et voleuse de chemise. Cette femme sans qui je ne serais rien. À Princesse! »


Je me mordillai légèrement la lèvre inférieure en ayant un sourire en coin à ses mots. J’étais toute chamboulé intérieurement. J’avais l’impression d’être une petite fille qui se fait offrir son premier chocolat par un garçon. Timide et touchée ne sachant pas quoi faire. Je lui fis donc mon plus beau sourire restant malgré tout sans mot pendant que l’on cogna nos verres l’un contre l’autre avant d’en boire chacun une gorgée.
Je cherchais encore le regard de Nich en buvant puis eue un petit rire quand je me rappelais le soir où il m’avait dit qu’il ne croyait pas à cette superstitions de malheur au sexe si on ne buvait pas en se regardant dans les yeux affirmant que c’était impossible avec moi. Je réalisais qu’il devait surement avoir raison puisque cette nuit le prouvait plutôt bien. Ha cette nuit…hier…cette journée…
Mes pensées furent cependant interrompues par une remarque de Nich.

    « Mais…maintenant que tu m’appartiens et que tu es sous mon emprise, le surnom de princesse ne s’applique plus. »


Hein ? Comment ça ? Qui avait instauré ca ? Je faillis presque m’étouffer à ses mots, ne m’y attendant vraiment pas. Bon d'accord je voulais bien accepter le fait que je lui appartenais et tout ce qui s'en suit mais je l’aimais beaucoup moi mon petit surnom. Je devenais confuse et fronça les sourcils. Je refusais que mon titre de princesse me soit enlevé !
Nich se retourna vers moi après avoir déposé sa coupe et me contrains à me coucher sur le dos en se penchant au dessus de moi. Je maintenais malgré tout mes sourcils froncés.

    « À présent, Miss Kim, tu es ma Reine »


    « Non ! Non je ne veux pas être ta reine, je veux rester ta jolie et magnifique princesse. Les reines n’ont pas de princes charmant elles, mais que des rois barbus et pas beau et souvent idiots en plus. Je refuse d’être appelé ainsi. Si tu m’appelle une seule fois comme ça ne t’attends pas à ce que je te réponde ! Je veux et j’exige être ta seule et unique princesse ! »


Oui j’en faisais beaucoup pour rien, mais c’était de sa faute son idée était totalement dingue et m’avais embrouillé l’esprit ! Oui je le sais bien au début je me revendiquais grande prêtresse, reine du monde entier et tous ces grades inférieurs à celui de reine m’insupportait mais j’avais changé, j’avais muri…au moins un peu ou avais-je plutôt été charmé par ses beaux yeux ne réalisant pas ce qu’il allait arriver dans le futur ? Quoiqu’il en soit le surnom de Princesse me rendait mignonne et chaque fois que Nich m’appelait ainsi j’avais cette sensation d’être importante pour lui et rien que cette sensation me réchauffait le cœur. Oui ce seul surnom me réconfortait dans l’amour que Nich me portait. C’était idiot n’est ce pas ? Mesurer un amour sur la base d’un surnom alors qu’il le montrait par tellement de manière différente et pourtant.

Il sourit satisfait de lui apparemment, oui il avait réussi à me coller ce surnom que je ne voulais plus quitter désormais il pouvait cesser de s’en vanter non ? Je lui rendis son sourire contente de voir que rien ne changerai quand même et il profita de ce moment où il était en position de force au dessus-de moi pour chiper un brownie dans le plateau a dessert et de se relever n’ayant pas le temps de l’en empêcher. Je soupirai tellement il me dépassait.
Après avoir dégusté son pêché mignon il enchaina sur le programme d’aujourd’hui devenant un peu plus sérieux. J’en profitais pour moi aussi prendre de quoi satisfaire ma gourmandise et me prit un croissant tout en l’écoutant attentivement.

    «La croisière part à 18h00. Ce qui veut dire qu’on a encore 6h devant nous pour…aller récupérer nos valises, profiter des bienfaits du bain de la chambre, rendre la chambre et aller narguer tous mes amis sur Facebook parce que j’ai Cho Myung Hee comme épouse. C’est amplement faisable. »


Je me demandais si narguer ses amis était quelques choses d’obligatoire…mais bon si ça lui faisait plaisir. J’hochais la tête de haut en bas, signe que j’avais bien compris et reporta mon attention sur mon croissant enfin pas toute mon attention bien évidemment. Il en a fallut de peu pour que mon croissant sois délaissé pour mon mari. Il glissa un bras dans le bas de mon dos et je ne me fis pas prier pour me rapprocher. Un sourire se dessina de nouveau sur mes lèvres sachant déjà ce qui allait suivre soit un long baiser amoureux qui de mon avis se rompit beaucoup trop vite.

    «Mais ne perdons pas de temps »


Il aurait fallu que je sois vraiment idiote pour ne pas comprendre où il voulait en venir. Je passais mes bras toutes joyeuses autour de son cou et je fus transporté dans ses bras jusqu’à la salle de bain. Ces jours à venir allait être fabuleux j’en étais persuadé.
Nich me déposa sur le rebord du bain avant de reprendre ou nous nous étions arrêtés. J’entendis l’eau coulé derrière moi. Et nos lèvres ne se quittèrent que le temps que je lui ôte son t-shirt me laissant de nouveau admirer le haut de son corps dessinés adéquatement pour faire réver. Je le connaissais par cœur mais je ne me lassais jamais de le voir ou de le toucher. On pourrait me qualifier de total obsédé je pense.

Si moi je jugeais bon de se déshabiller avant d’aller dans l’eau, j’oubliais à chaque fois à quel point Nich était un enfant et que ce que je pensais logique n’étais pas toujours ce qu’il pensait aussi. Ce ne fut que mon cri de surprise après avoir été poussé dans l’eau avec ma …enfin sa chemise encore sur le dos qui me le rappela.
Il arborait ce sourire fier comme à chaque fois qu’il venait de faire un coup qui m’embêtait ou juste très enfantin. On était dans le bain à moitié habillé, totalement normal. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, on était des enfants de toute façon. Lui plus que moi mais on l’était et je ne m’en plaignais pas d’être aussi gamine et surtout en sa compagnie.

    «Finalement, cette chemise te va bien mieux à toi qu’à moi » dit-il tout en me contemplant.


Le contraire m’aurait étonné. Un vêtement blanc trempé dans de l’eau donne beaucoup d’atout et de charme. Autant qu’un Nich complètement mouillé me faisait grandement de l’effet. Alors imaginé un Nich non juste mon Nich trempé habillé de blanc…maintenant arrêtez je devais être la seule qui avait le droit à ce privilège.

Mon mari se chargera par la suite de me rappeler à quel point mon cœur ne devait battre que pour lui et je me laissai volontiers faire, je n’aurai pas gagné de toute manière comme d’habitude.
Il m’embrassa d’abord dans le cou pendant que je passais mes bras autour du sien. Tout en laissant une de ses mains s’aventurer le long de mon corps l’échange devint de plus en plus intense. Jusqu’à ce qu’il….qu’il…qu’il m’asperge le visage et par le fait même mouille mes cheveux. Mon humeur changea du tout au tout contrairement à lui qui semblait grandement s’amusé. Il m’énervait vraiment à se jouer de moi comme ça ! Tss. Je constatais mes cheveux trempés puis le grand sourire de Nich et ma tête cria tout de suite à la vengeance !
Je m’agrippais alors à son cou et le renversa pour qu’il se retrouve bloqué lui aussi dans un coin du bain, avant de me venger dignement en le mouillant à mon tour. J’étais très fière de moi et mon sourire en témoignait assez bien. Mes efforts furent même récompensés par un doux baiser. Bon oui j’avais bien pensé qu’il m’avait dérobé ce baiser juste pour que j’arrête ainsi de l’attaquer mais vraiment je n’y gagnais rien à l’en empêcher.
Puis il fallait bien qu’on se calme vu dans quel état on commencait à mettre la pièce…une vrai piscine comme aurait dit mon père.
Je l’avoue je m’étais imaginé un joli bain romantique avec tout ce qu’on voit habituellement dans les films romantique vous voyez les coupes de champagne, les pétales de roses rouges flamboyantes et la mousse dans laquelle on souffle avec amusement tout ces trucs mignons là. Mais si j’aimais ainsi Nich c’est aussi pour sa capacité à toujours me surprendre sans que cela me déplaise en plus et pour son côté grand enfant.
Enfin bon pour finir nos petites chamailleries rigolote je m’adossais contre lui pour profiter de l’eau qui était encore chaude pour le moment, calmement, sans arrosé plus la salle. Jusqu’à ce que l’eau commence à se refroidir.
Un petit moment qui allait encore s’immortalisé dans ma mémoire.

Quand il fut le temps de sortir de l’eau, je fus la première à quitter le bain puis Nich me suivit manquant de me voir mourir d’une crise cardiaque avec la peur bleue qu’il venait de me faire en glissant sur le sol mouillé. Oui il était costaud mais ça ne m’empêchait pas de m’inquiéter, une mauvaise chute et imaginez tout ce qui pouvait arriver…
Enfin moi je m’étais inquiété ha ca oui mon cœur en battait encore à une vive allure mais lui haussa seulement les épaules voyant la cause de cette chute. Si lui s’en fichait j’allais faire de même alors.

Une fois qu’on fut prêt, habillé et coiffé, on quitta notre joli chambre d’hotel dans un joli état, direction chez moi pour faire ma valise. Dans l’ascenseur Nich me surprit avec son téléphone, il venait de me prendre en photo. Curieuse que je suis, je lui demandais ce qu’il faisait et il m’informa que c’est parce qu’il trouvait ma robe très jolie. J’étais de nouveau flatté mais ma curiosité ne fut pas assouvi je tentai donc de voir le résultat de cette photo…mais comme d’habitude je n’eus rien. Il s’empressa de ranger son téléphone dans sa poche. Ce n’est pas grave ! Plus tard dans la journée je la verrai de toute manière.

Après avoir rendu les clés de la chambre, s’être trouvé un taxi et avoir enquiquiné comme il se doit mon amoureux on arriva chez moi. C’est un appartement rempli de fleurs, de cadeaux et de félicitations. J’avais tellement hâte de tout découvrir mais je manquais de temps actuellement. Pour preuve Nich m’envoya faire ma valise m’informant qu’il m’attendrait patiemment au milieu des cadeaux soulignant que de toute manière il n’avait nulle part où aller. Pourtant moi je l’aurai bien vu fuir pourquoi je ne sais pas mais tout était possible non ?
Bref, j’avais une valise à faire, donc je m’empressais d’aller me mettre au boulot. Mais à peine avais-je débarqué dans ma chambre qu’une présence me manquait. Je me retournais vers la porte et parti regarder en catimini ce que faisait mon mari. Même lui ne faisait rien d’intéressant. Je retournai discrètement dans ma chambre et regarda autour de moi en quête de bonne idée. Je regardais ma valise poster au dessus de ma garde robe et l’idée vint d’elle-même.
Je tirai la valise vers moi avant de la laisser s’écrouler sur le sol dans un grand bruit. Puis arrêta tout mouvement en fixant la porte de ma chambre attendant la moindre réaction qui ne tarda pas.

    «Chérie?...Tout va bien? C’était quoi ce bruit? »


Un sourire se dessina sur mes lèvres et je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas rire tout de suite. Il m’appela de nouveau le tint beaucoup plus effrayé que la première fois.
Et il en fallut de peu avant que l’homme que j’attendais apparaisse dans ma chambre l’air paniqué. Puis confus voyant qu’en faite j’allais très bien.

    « T’es juste très prévisible. C'est mignon. Je me sentais seule ici et ça aurait été moins drôle si je t’avais tout simplement demandé de venir me rejoindre. »


Je lui fis une mine de petite fille pour qu’il me pardonne tout de suite. Vraiment je vous l’avoue j’étais toute joyeuse de le voir aussi inquiet pour moi. Il fallait seulement que j’arrête de jouer avec lui ainsi.
Son regard disait exactement ce que je pensais et il ne semblait pas très fier que je lui ai fais cette petite blague. Il s’approcha ensuite petit à petit me menaçant de ne plus jamais recommencer. J’eus mon fameux rire en coin l’air de demander ce que je risquais si je recommençais et il s’en suivit une course poursuite dans toute la maison. Je m’étais bien débattu, la table à manger était même devenue un de mes fidèles alliées, ainsi que la troupe de chaises mais je perdis quand même et fut emprisonné dans les bras fort de mon chéri.

    «Je te déteste! »


Je balançais la tête de gauche à droite en souriant tout en passant une main dans ses cheveux sachant pertinemment qu’il ne pensait pas ce qu’il disait.

    «T’as raison je t’aime, mais je déteste que tu ais toujours raison! »


Je lui volai un furtif baiser tandis qu’il me reposait à terre. Moi aussi je l’aimais, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup au point que je ne pouvais même pas me passer de lui le tant de faire ma valise. Donc lorsqu’il m’ordonna d’aller la faire je le tirai avec moi dans ma chambre pour me tenir compagnie. Il ne protesta pas et partit s’installer sur le lit.
Je pouvais donc vaguer avec amusement à remplir ma valise pour les jours à venir.
Après une bonne heure à avoir virevolté de droite à gauche ma valise fut enfin pleine, seul hic, elle l’était beaucoup trop. Malgré tout les efforts que je faisais pour la fermer c’était vain. Je soupirais bruyamment avant de me relever et de tenter de vider. Seulement je ne voyais pas ce que je pouvais enlever, s’il pleuvait, si on allait en soirée, s’il faisait trop chaud ou je ne sais pas moi si je me tachais et que je devais me changer. Chaque vêtement était nécessaire. Ayant surement pitié de moi après un long soupir Nich récupéra la pile de vêtement que j’avais mis de côté.

    «Il va forcément me rester de la place dans ma valise. Mais…tu sais qu’on ne part que pour 4 jours? »


Je fis une petite moue tout en fermant ma valise affirmant que tout ce que j’avais pris était nécessaire et mes arguments étaient déjà tous préparer mais Nich interrompu après à peine deux argument énoncé en me précisant que ce n’étais pas mal d’avoir une si grosse valise. J’avais vraiment le meilleur des maris c’est certain.
Il récupéra ma valise et l’installa directement dans la voiture. Et hop nous étions en direction de l’appartement où tout avait commencé. Oui je faisais ma sentimentale là mais c’était vrai c’est à son appartement que notre relation n’avait cessé d’évolué. Tous les hauts et les bas.
Arrivée au beau petit appartement on fut chaleureusement accueillis par Doogie. C’est pourquoi j’aimais tant les chiens, sans nous ils se sentaient perdus contrairement aux chats.
Nich se dirigea directement vers sa chambre et je fis pour ma part une halte à la cuisine. Je me servis un verre d’eau puis rejoint mon Nich. Je lui sautais sur le dos pour rigoler un peu et il me rappela que le temps était compté donc je partis docilement m’asseoir sur le lit et l’observa faire sa valise en deux temps trois mouvements. Bien plus rapide que moi ha ça oui. Mais ça c’est juste parce qu’il n’était pas prévoyant comme moi.
Je le vis rajouter mes vêtements et j’eus un petit sourire, il avait raison il restait même de la place dans sa valise pour mes vêtements à moi. Il boucla enfin sa valise et tout en se retournant vers moi il m’annonça qu’on était fin prêt.
Je frappais joyeusement dans mes mains tout sourire avant de me diriger vivement vers la sortie et par la suite grimpa dans sa voiture. J’étais toute excitée à l’idée de partir en voyage avec Nich. J’étais déjà persuadé que ces jours allait passer beaucoup trop vite voila pourquoi je comptais profiter à fond de chaque parcelles de secondes qui allait s’offrir à nous. Lorsqu’il vint s’asseoir au côté conducteur je glissai une main sur sa nuque et rapprocha son visage du mien, je déposai un bisou sur sa joue déviant légèrement sur le coin de ses lèvres avant de me redresser et de m’asseoir correctement contre mon siège mon dos callé contre le dossier. Je me recoiffais rapidement, enfila ma paire de lunette de soleil, offris mon plus beau sourire à mon partenaire et toute aussi joyeuse que depuis le début de la journée je m’écriai

    « Allons-y ! »


Le trajet me sembla rapide, et j’admirais de voir le bateau de plus en plus gros. Ce n’était pas ma première croisière, mais c’était certain que celle-ci allait être ma favorite. Je n’arrêtais de répéter à quel point j’avais hâte.
La voiture s’immobilisa dans le parking et je ne quittais plus des yeux le bateau. Enfin jusqu'à ce que la portière s’ouvre m’ordonnant de sortir de cette voiture.
A peine sorti et je sautai au cou de Nich en le serrant très fort contre moi cachant ma tête dans le creux de son épaule.

    « Si tu savais à quel point je suis heureuse d’être ta femme... » avais-je marmonner avant de le relâcher laissant de nouveau une trace de mes lèvres sur sa joue.


N’allais pas penser que c’est seulement parce que je partais en croisière que je le remerciais d’être mon mari. Non en croisière si je voulais y aller j’y allais. C’est seulement que mes sentiments se bousculaient beaucoup trop vite, que je savais que ça allait être un superbe séjour et tout ça grâce à lui, que je m’étais promis de lui dire à chaque instant par le plus de moyens possible à quel point je l’aimais, et que j’étais tout simplement aux anges en cet instant et que je voulais le crier sur tout les toits.

Une fois qu’on eut récupérer nos valises, il attrapa ma main et on marcha ensemble vers l’entrée. Là où nous accueillit un gars qui souligna qu’on arrivait juste à temps avant le départ. C’était une chose que je ne comprenais pas, pourquoi nous le préciser ? On était là non ? Il n’était donc pas parti. Et sinon on aurait raté tout simplement le bateau, pourquoi nous préciser qu’on avait failli le rater ? Non vraiment je ne comprenais pas. Soit on est dedans et donc au final on l’a pas raté, soit on y est pas et on l’a raté. Il n’y a pas d’entre deux. On n’était pas idiots on pouvait constater nous même si oui ou non on l’avait raté. Rien que ses paroles avaient attisé de la colère en moi.

Mais ce n’était qu’une toute petite flamme qui s’éteignit bien vite quand on dut suivre l’hôtesse jusqu’à notre chambre. On donna par la suite les clés à Nich et moi j’étais encore plus excité que tout à l’heure au point que je ne tenais plus en place.
Nich ouvrit enfin la porte et je fonçais faire l’état des lieux de chaque pièce. Et à chaque fois la même phrase revenait :

    « Nich vient voir ça ! »


Ce n’était pas loin de la chambre nuptial de l’hôtel que l’on venait de quitter, aussi spacieux je dirai et tout aussi bien éclairé. C’était dans les tons dorées et beige mais bon la couleur importait peu je dirai, tant que ce n’étais pas vert après tout.
Ma visite se termina par le test du lit ou je m’y jetais. Il était tout moelleux, je sentais déjà la belle nuit que j’allais avoir. J’y roulais deux trois fois avant de me redresser en m’asseyant en tailleur et observa Nich sur le pas de la porte.

    « Tu es autorisé à me rejoindre tu sais ? »


Je tapotai la place à côté de moi mon sourire ne quittant plus mon visage. Je ne pense pas que c’est mon autorisation qu’il attendait mais il vint quand même s’installer à côté de moi une fois ma phrase terminé.
Je caressais sa joue du bout des doigts en le regardant amoureusement. Je rapprochais doucement mon visage du sien et une de ses mains glissa vers ma taille. Nos lèvres ne tardèrent pas à se retrouver d’abord pour un léger baiser puis pour un nouveau baiser plus langoureux et bien plus agréable.
J’avais passé mes bras autour de son cou et ne cessai de resserrer l’étreinte pour qu’il se rapproche encore plus. Il ne fallut que de très peu de temps avant que je me couche sur le dos en l’entrainant avec moi. Mais malgré tout le plaisir que j’éprouvais pendant cette action je rompis le baiser.

    « On s’installe d’abord ? On défait les valises, on visite un peu le bateau, on s’informe de ce qu’il faut savoir enfin les trucs basiques et on reprend après ? »


Je lui fis un petit sourire en coin en m’excusant je lui volais un nouveau baiser furtif mais il m’empêcha de me redresser.

    « Bon d’accord Monsieur Kim que veux tu faire ? Et attention ce que j’ai dit il y a quelques minutes doit y être intégrer ! »
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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyLun 16 Avr - 22:51


De retour chez moi, le stress retomba tout d’un coup. C’est peut-être à ce moment que je réalisai ce qui s’était passé la veille. Je remis les deux pieds sur terre en quelque sorte. J’étais marié? Cet appartement allait être vide bientôt? C’était comme si tous les félicitations que j’avais entendu ces dernières vingt-quatre heures, étaient enfin assimilés par mon ouïe. Après ce petit moment où je restai figé, je m’exécutai aussitôt pour aller faire ma valise et que Myung Hee ne pose pas de question. Je la laissai donc avec le chien qui n’avait pas oublié notre existence. Je sortis rapidement mon linge pour les 4 prochains jours que je mis dans la seule valise dont je disposais. Myung Hee arriva ensuite dans ma chambre et son entrée se fit très remarqué. Elle sauta sur mon dos en riant, mais je ne suis pas rentré dans son jeu et je lui demandé d’arrêter car nous n’avions pas trop le temps. J’ignore si j’avais été trop brusque, mais sans dire un mot, elle alla sur mon lit en prenant de petites gorgées de son verre d’eau. Une fois le tout préparé, je tendis le bras pour prendre la pile de vêtements à Myung Hee qu’elle avait de surplus que je mis dans ma valise à moitié vide. Je la refermai et je me tournai vers Princesse qui m’observait. Je déclarai qu’on était fin prêts ce qui sembla la rendre heureuse puisqu’elle frappa dans ses mains. Après un texto envoyé à mon voisin d’appartement dans lequel je lui demandais de s’occuper de mon chien, on pris ma voiture; direction le bateau de croisière.

Je crois qu’à ce moment, je cachais très mal ma bonne humeur. Myung Hee aussi était rayonnante et cela faisait vraiment du bien de n’être que tous les deux. Princesse ne se gêna pas pour freiner son besoin d’affection en passa sa main derrière mon cou et en approchant ses lèvres de mon visage pour y déposer un baiser sur ma joue. Voilà, j’avais la soudaine envie d’allonger notre séjour. J’adorais cette Myung Hee et je voulais la garder pour moi tout seul. Avec le mariage, j’étais plutôt bien partit malgré tout. Et puis, je ne cacherai pas que son baiser était un peu allumeur et que puisque nous n’étions pas encore partis, mon appartement était à quelques mètres. Je supprimai ces idées de mon esprit en me convainquant que j’aurais amplement le temps pour cela une fois sur le bateau de croisière.

Myung Hee se calla dans son siège tout en jouant dans ses cheveux avant de mettre sa paire de lunette de soleil. Elle se tourna vers moi en souriant et je compris là qu’elle était prête à partir.

« Allons-y ! »

Je ne perdis pas une seconde pour mettre la clef dans le contact et on prit la route. Le port d’Ulsan n’était pas très loin et on arriva rapidement. Myung Hee devenait de plus en plus joyeuse au fur et à mesure que le bateau grossissait sous nos yeux quand on s’en approchait et c’était mignon de la voir. Dire que lorsque j’avais connue cette fille, je la catégorisait comme étant une fille impossible à avoir. Une snob, froide et prétentieuse étaient les qualificatifs que j’avais retenus de ma première rencontre avec Miss Cho. Je m’étais franchement trompé à son sujet. Pour ceux qui ne la connaissaient pas, elle donnait cette image, mais en réalité Myung Hee était une personne totalement différente de ça. Celle avec qui je partageais maintenant mon quotidien était plutôt une personne affectueuse, généreuse et surtout quelqu’un de très sensible. Enfin c’était ainsi que je la percevais à présent. Et c’était de cette Myung Hee dont j’étais tombé amoureux en premier.

Je trouvai finalement une place de parking et quand mes yeux quittèrent la route, je remarquai que ceux de Myung Hee ne lâchaient plus le bateau. Je me surpris à sourire en trouvant sa réaction adorable. Enfin quelque chose à captiver Princesse plus que moi. J’eus le temps de sortir de la voiture et de faire le tour pour aller ouvrir la portière de madame en lui demandant de descendre. Myung Hee en profita pour me sauter au cou pour ensuite se coller contre moi. Sa joie vînt encore là me surprendre, mais m’enchanté en même temps.

« Si tu savais à quel point je suis heureuse d’être ta femme... »

Un sourire en coin, je caressai ses cheveux avant qu’elle fasse un pas vers l’arrière et déposai un nouveau baiser sur ma joue. Je la gardai près de moi un instant avant de la libérer pour qu’on aille récupérer nos valises dans l’auto. Je pris ensuite ma femme par la main et tout en montrant nos billets à l’entrée, on fut accueillis sur le bateau. Apparemment que nous étions tout juste à l’heure pour le départ du navire, mais j’en avais l’habitude d’être en retard donc cela était un record pour moi! Une employée nous indiqua notre chambre et nous laissa les clefs avant de disparaître. J’ouvris la porte de notre chambre pour les prochains jours en découvrant en même temps que Princesse les lieux. Toutefois, cette dernière était quelque peu, pour ne pas dire énormément plus excitée que moi. Je commençais même à douter de son statut sociale à Busan. Son père n’était pas ultra riche? Elle n’avait jamais été sur un bateau de croisière? Pour ma part, je me rappelais d’en avoir fait étant plus jeune et j’en avais gardé des mauvais souvenirs. C’était toujours pour une histoire de business de mes parents, et quand on a 8 ans, la politique ce n’est pas très intéressant. Cependant, cette fois, j’étais en compagnie de la plus belle des femmes et il n’était pas question d’avoir des conversations en lien avec le futur du pays. Non, j’avais plutôt d’autres idées en tête.


Myung Hee se mit à faire le tour de la grande chambre en étant toujours plus ébahie chaque fois qu’elle voyait quelque chose de nouveau ou de beau. Personnellement, je restai planté près de la porte de la chambre, les mains dans les poches, après que j’eus terminé de mettre de côté nos valises. Princesse se calma finalement en allant s’allonger sur le lit tout en roulant plusieurs fois sur elle-même. Elle se redressa pour s’y asseoir et me regarda avec ce sourire qui n’avait pas quitté son visage depuis plus d’une heure.


« Tu es autorisé à me rejoindre tu sais ? »

Depuis quand que j’avais besoin de son autorisation pour faire quoi que ce soit? N’avait-elle pas encore compris que c’était elle la soumise dans le couple? Je me chargeai de lui rappeler en venant la rejoindre devant le lit et alors que j’avais l’espoir de l’embrasser enfin, elle fut la première à poser sa main sur mon visage. Je n’attendis pas pour poser ma main à la hauteur de sa taille pour l’inciter à se rapprocher davantage. Ne résistant plus à l’envie de sentir la douceur de ses lèvres, je l’embrassai amoureusement alors qu’elle passa ses bras autour de mon cou en insistant à son tour pour resserrer notre étreinte. Je ne pouvais pas dire que Myung Hee avait présenté une grande résistance quand je l’obligeai à s’allonger sur le lit, m’entraînant avec elle. Alors que je prenais de plus en plus goût au baiser et que son charme m’avait envouté, Myung Hee fit ce qu’elle savait faire de mieux; soit de se montrer agace et de me rendre impatient. Elle mit fin au baiser pour proposer qu’on s’installe avant tout. Elle voulait défaire nos valises et aller visiter un peu le bateau. Je lui montrai mon mécontentement en l’embrassant de nouveau qu’elle mit à nouveau fin rapidement. Elle tenta ensuite de se redresser, mais je l’obligée à rester allongée sur le lit.

« Bon d’accord Monsieur Kim que veux-tu faire ? Et attention ce que j’ai dit il y a quelques minutes doit y être intégré ! »

Est-ce qu’elle me demandait vraiment ce que je voulais faire? Me semble que c’était plus qu’évident. Je voyais toutefois que Miss Cho préférait jouer à la touriste en allant sur le pont. Très bien. Nous allions jouer aux touristes…

Je la laissai se redresser et quitter le lit alors que je m’enfonçais la tête dans l’oreiller pour étouffer mon envie de soupirer de découragement. Je me roulai sur moi pour atteindre le bout du lit et me mettre à mon tour les pieds à terre en montrant mon beau sourire hypocrite du gars qui est content de ne pas pouvoir faire l’amour à sa femme.

Je marchai jusqu’à la porte que j’ouvris en faisant signe à Myung Hee de passer la première. Elle s’empara de mon bras pour me tirer avec elle lorsqu’elle sortie de la chambre. Princesse garda d’ailleurs mon bras captif et je la laissai faire puisque cela se résumait au seul contact que j’allais apparemment avoir le droit.

Le bateau se préparait à quitter le port et donc il n’avait toujours rien à voir par dessus bord. De toute façon, Myung Hee était plus belle à observer que l’horizon. On marcha sans trop savoir par où aller, mais tous les bateaux étaient faits pareil et notre sens de l’orientation ne nous trompa pas. On arriva facilement vers l’avant, là où il y avait déjà une centaine de personnes de tous âges. Un bref coup d’œil et je me suis aperçu que nous étions en quelque sorte des intrus dans le lot. Nous étions les deux seuls à ne pas être habillés en tenus de soirée. Je les regardai avec jugement me demandant quel était le genre de clientèle sur ce bateau. Ce n’était certainement pas la classe moyenne. Je n’avais donc aucune chance de croiser un ami et c’était mieux ainsi. J’avais bien l’intention de passer mon séjour avec Myung Hee et avec personne d’autre!

« Bon le bateau est magnifique, on a fait le tour non? »

Elle me frappa très légèrement sur l’épaule et souligna le fait que nous avions encore rien vu du bateau. On passa donc un bon moment à faire le tour et lorsque le navire eut gagné le large, une voix invita tous les passagers à se rendre au banquet pour le repas de 19h. Ahh ben voilà pourquoi nous étions les deux seuls imbéciles en vêtements décontractés.

« Owww c’est bête! Il va falloir retourner à notre chambre pour se changer! »

Je pris un ton hypocrite pour exprimer cette déception et Myung Hee le vit très bien. J’eus le droit à un nouveau coup sur mon épaule et elle me mit en garde qu’elle avait faim et qu’il n’était pas question que je l’attache au lit.

« Ah, mais moi aussi j’ai faim voyons, je ne comprends pas pourquoi tu doutes de mes intentions… »

Oui j’avais faim, mais ce dont j’avais envie ne se retrouvait généralement pas sur une table. Je me gardai toutefois ce commentaire et je tentai de me convaincre d’être sage. On retourna donc sagement dans notre chambre où on sortit de nos valises nos plus beaux habits. Myung Hee fut bien sûr la dernière à être prête, car elle occupa la salle de bain pour revoir son maquillage, sa coiffure et tous les autres trucs qui avaient le don de me rendre impatient. Cependant, je devais bien l’admettre, lorsqu’elle sorta de là, elle trouva le tour de me couper le souffle. Sa robe la mettait vraiment en valeur, ses cheveux étaient parfaits et sa fine silhouette….elle était tout simplement parfaite. Alors que des idées refaisaient surface dans ma tête, je me rappelai une phrase : Sage tu seras Nich. Je restai néanmoins là à la contempler jusqu’à ce qu’elle me fasse réaliser que j’étais dans la lune. Je secouai légèrement la tête de droite à gauche pour ensuite me lever du lit où je m’étais échoué en attendant Princesse.

Finalement, après avoir traîné un peu les pieds, on arriva dans la grande salle où le banquet se tenait. Le plus gros lustre au monde se trouvait accroché au plafond au beau milieu de la pièce. De grandes tables étaient éparpillées de façon stratégique et les murs étaient ornés de décorations en or. Même moi qui étais habitué à la vie de château, cette salle de bal était impressionnante. Alors que je me demandais la valeur totale du bateau, Myung Hee me tira pour qu’on se trouve une table. Étant rondes, ces tables étaient faites pour 8 personnes et cela m’ennuyais franchement de savoir que j’allais devoir partager MA Myung Hee durant un deuxième dîner consécutif. On opta pour une table où il y avait déjà deux autres couples qui semblaient être dans la même tranche d’âge que nous. Après tout, il n’était pas question que je laisse des vieux d’une cinquantaine d’années poser les yeux sur Myung Hee. Ces vieux pouvaient avoir des idées assez étranges. Je ne leur faisais pas confiance!

Bref, Myung Hee fut la première à se présenter à nos coloc de table et le courant sembla toute suite bien passer entre eux. Pour ma part, ils n’étaient qu’une nuisance. Une gang d’enfants de riches avec lesquels je n’aurais aucun champ d’intérêt commun. Alors que le premier service passa sous nos yeux, Myung Hee avait bien démarré sa conversation avec l’une des filles. J’aurais pu faire de même et me montrer social, mais je décidai plutôt aller me chercher un verre de vin rouge, n’ayant que du blanc sur la table. Avant de partir à la conquête de mon vin, je demandai à Princesse si elle désirait quelque chose, puis je m’éloignai vers la longue table où il y avait des petits pains, un bol à punch, des canapés et autres. Ma cible fut finalement les flutes de champagne et alors que je tournai la tête pour voir Myung Hee qui riait aux éclats avec sa nouvelle meilleure amie assise à côté d’elle, mon attention fut tirée ailleurs. Juste à ma droite, deux gars qui ne semblaient pas tellement plus vieux que moi rigolaient ensemble. Je ne fus pas dérangé parce que tout le monde riait autour de moi, sauf moi bien sûr. Non, si j’avais tourné vivement la tête dans leur direction c’est parce que l’un d’eux avait interpellé le second par son nom. Ce nom qui avait eut le don de tracasser mon esprit aussitôt. Où j’avais entendu cela auparavant? Je savais que ce nom ne m’était pas étranger, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. J’arrêtai de les fixer avant qu’ils ne me voient et je repartis m’asseoir près de Myung Hee. Je posai l’alcool nouvellement acquis devant moi et Princesse m’embrassa sur la joue tout en me souriant. J’aurais bien voulu lui rendre son sourire, mais mon esprit était encore troublé et dérangé à l’idée de savoir où j’avais entendu ce nom. Ce n’était pas à la job et encore moins à mon école.

Ne voulant toutefois pas attirer la curiosité de Myung Hee, je tentai de faire la conversation de n’importe quelle façon en parlant entre autre de la crème de légume qui était servie en entrée. C’est lorsque ce gars avec ce nom passa dans mon champ de vision que j’allumai enfin où j’avais entendu ce nom pour la dernière fois.

Nous étions entre deux services et je ne me gênai pas pour prendre la main de Princesse dans la mienne ce qui attira son regard sur moi. Avec un sourire, je lui demandai si on ne pouvait pas sortir et aller prendre l’air dehors. Elle me regarda avec jugement et hésita avant que j’argumente qu’on allait être de retour pour le plat principal. Elle accepta enfin probablement en voyant que je n’étais pas normal. Elle m’accompagna finalement à l’extérieur et on se retrouva sur le côté du bateau. Je m’accotai les bras sur le rebord de sorte à voir l’eau et Myung Hee ne cessait pas de me fixer. Je prétextai qu’il faisait trop chaud à l’intérieur, mais malheureusement, j’avais épousé une femme qui n’était pas conne. Je me plaçai derrière elle pour l'entourer de mes bras et je déposai un baiser sur sa joue en lui soufflant un "je t'aime". Je levai ensuite les yeux vers le ciel et je constatai qu'il était bien étoilé.

«Tiens, toi qui voulait des étoiles hier. Tu es servie là. On n'a pas besoin de retourner manger. Le ciel est magnifique et puis tout ce dont j'ai besoin c'est de t'avoir dans mes bras.»

Myung Hee voulu savoir pourquoi j'insistais autant pour rester à l'extérieur, mais elle devait penser que c'était seulement parce que je m'ennuyais et cela ne serait pas une raison valable selon-moi, donc un peu impulsivement je lui demandai:

« Et si on jouait au jeu des 5 vérités. Ça fait longtemps. »

Cela éveilla encore plus ses soupçons et je déclarai que je commençais le premier à poser les questions afin de briser un peu la glace.

« Est-ce que j’ai réussi? Est-ce que je t’ai donné le mariage dont tu rêvais? »

Je ne lui laissai même pas le temps de répondre et je posai immédiatement après ma seconde question. Je voulais savoir où elle nous voyait dans 5 ans. Eh oui, ce genre de truc m’amusait bien de comparer nos prédictions avec le moment réel. La première fois, à cette même interrogation précédemment, il n’avait même pas été question d’un futur commun et pourtant moins d’un an après, nous étions mariés. Enfin, j’enchaînai avec ma troisième question.

« Que regrettes-tu le plus concernant ta nouvelle vie à Ulsan? »

Après mes trois questions, je la regardai et étant à cours d’idées, je la laissai parlé et répondre. Au moins, elle acceptait de répondre et cela me faisait perdre du temps pour trouver une solution de l’éloigner du banquet. Les chances étaient minces pour que le gars que j’avais croisé soit celui que je croyais, car plus d’une personne pouvait avoir le même prénom, mais je ne voulais pas prendre le risque que le Min Woo dans cette salle soit le même qui avait côtoyé Myung Hee et qui était ensuite disparu.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyDim 22 Avr - 18:27

Il me sembla découragé. Oui je savais ce qu’il voulait faire c’était même évident. J’aurai bien l’air idiote si je l’ignorais. Je venais quand même de mettre fin à un baiser des plus langoureux qui ne présageais qu’une seule chose…Mais si je faisais mine de l’ignorer je gagnais. Et c’est ce qu’il se passa.
Il me laissa finalement me redresser en allant plonger sa tête dans l’oreiller. Le voir comme ça me faisait sourire, j’avais l’impression d’être diabolique de lui faire subir ca et j’appréciais. J’aimais le rendre fou parce qu’après quand il obtenait ce qu’il voulait c’était toujours meilleur.
Je me calais sur le pas de la porte et attendis le moment où monsieur serait prêt. Je l’observais se rouler jusqu’au bout du lit avant de passer devant moi pour m’ouvrir la porte.
J’attrapais son bras en sortant et le tira avec moi vers la sortie. Qui sait ? Il aurait pu préférer bouder à l’intérieur de la chambre et me laisser vaguer sur le bateau toute seule aussi. Nich était si impulsif. Puis ma faiblesse était bien que s’il insistait trop c’est moi qui flanchais.
Enfin bon, il ne bouda pas enfin pas beaucoup et me suivit jusqu’à l’avant du bateau. Moi qui pensait que le bateau avait déjà quitté le port ce n’était pas le cas.
Mais à l’avant du monde était déjà réunis et tous en tenue de soirée. Ce qui m’amena à me demander ce qu’il se passait. Un message ne nous avait pas été transmis. Pendant que je cherchais du regard une quelconque information qui répondrait à mes questions Nich, le plus ironiquement possible, commenta le bateau comme quoi qu’il était magnifique et que selon lui on en avait fait le tour.
Je lui frappais légèrement l’épaule signe qu’il devait cesser de faire l’enfant car de mon point de vue on avait rien vu ! Je l’agrippais de nouveau et le tira pour visiter d’autre pièce, et je pense que je prenais plus plaisir à enquiquiner mon chéri qu’a regarder le bateau. Cela m’amusait follement jusqu’à ce que ma grande joie soit brisée. Une voix annonça que nous, les passagers, pouvions nous diriger vers le banquet pour le repas. Ce qui me rendait triste remit une certaine joie à un autre.

    « Owww c’est bête! Il va falloir retourner à notre chambre pour se changer! »


Je le frappais de nouveau sur l’épaule pour qu’il oublie toutes ces idées qui trottaient dans sa tête depuis le moment où nous avions quitté la chambre. Et comme si le coup ne suffisait pas je l’avertis aussi. J’avais faim je voulais manger un vrai repas il était hors de question que je loupe le diner. De toute façon plus il serait ironique moins il obtiendrait ce qu’il souhaite. Je venais tout juste de le décider et cela me semblait une bonne idée, une très bonne même.

    « Ah, mais moi aussi j’ai faim voyons, je ne comprends pas pourquoi tu doutes de mes intentions… »


Je lui posais mon regard qui disait clairement « arrête de me prendre pour une idiote » car il n’allait pas m’avoir comme ça. Je savais bien ce qu’il voulait hein. Enfin bon, jusqu'à ce que je le décide il ne pourra pas toucher ce corps qu’il aime tant. Voilà c’était ainsi et qu’importe s’il boudait, j’avais le pouvoir. C’était du moins ainsi que cela ce schématisait dans ma tête et cela me mettait de bonne humeur.
On retourna donc dans la chambre et je pus récupérer mes premiers jolis vêtements de la valise. J’avais prévue une tenue pour chaque occasion et chaque moment. D’ailleurs j’avais même de très jolies tenues de nuit qui normalement ne devait pas laisser indifférent mon Nich. Enfin on n’en était pas encore là.
J’attrapais ma robe et les accessoires prévues à cet effet et disparu dans la salle de bain. Etonnamment je n’entendis pas Nich me demander de me dépêcher donc le temps me parut passer plus longtemps que ce que j’aurai imaginé. Moi qui avais pensé être très rapide ce fut tout le contraire.
Lorsque je sortis je vis bien que j’étais resté presque une éternité enfermer à l’intérieur, Nich était totalement affalé sur le lit à m’attendre.
Mais la réaction qu’il avait eue en me voyant sortir de la salle de bain valait tout le temps de ma préparation. Je rayonnais dans son regard et ca me réchauffait le cœur. Je dus même le ramener à lui tellement que son esprit s’était égaré ailleurs. Même s’il était vrai que ce que pensais les autres de moi ou comment il me voyait m’importait peu, quand cela concernait l’avis de Nich cela me devenait très important.

Après que mon Nich eut retrouvé tout ses esprits, on se dirigea doucement vers la salle ou se tenait le banquet. Il essayait encore de m’inciter à retourner dans la chambre j’imagine. Ce moment allait passer vite et après c’était promis je n’aurais de yeux que pour lui et exaucerai le moindre de ses désirs en revanche nous n’y étions pas encore.

La salle du banquet était une grande pièce très bien décoré. Toujours de cette teinte dorée qui ornait chaque recoin de la pièce. C’était si beau. L’or rayonnait presque sous la lumière des grands lustres.
J’attirais Nich avec moi à une table ou deux couples de la même tranche d’âges que nous étaient déjà installés. Je nous présentais brièvement à eux avant de démarrer la conversation avec la fille à côté de moi. Elle paraissait être la plus sympa et la conversation était venue plutôt facilement. Entre temps le premier plat arriva. Et je réalisais que depuis tout à l’heure Nich restait silencieux. J’aurai préférer qu’il s’intègre un peu plus pour ma part mais je lui en demandais déjà beaucoup depuis que nous étions arrivé je pense, alors s’il préférait s’enfermer dans son silence j’allais le laisser dans son bon droit. Pour ma part je prenais bon temps, nos compagnons de table était sympa pas les amis du siècle mais ils aidaient bien à passer le temps. Sans que je m’y attende Nich décida d’aller faire un tour vers le buffet, il me demanda si je voulais quelques choses avant de partir, je lui demandais de me prendre ce qu’il allait prendre n’ayant aucunes idées de ce qui me ferait plaisir actuellement.
Il disparu dans la seconde qui suivit. Une belle fuite je dirais. Je tentai quand même de le voir un peu jusqu’à ce qu’il arrive à la table devant les boissons puis reporta mon attention sur ma nouvelle amie. On comparait nos petits-amis face à nous filles dépensières que nous sommes. C’était plutôt amusant de voir que nos copains avaient des réactions sensiblement semblables dans certaines occasions. On discuta aussi à propos de grandes marques et de collection qui n’était pas toutes supers. Enfin des conversations de filles quoi.

Nich revint peu de temps après, il posa ses nouvelles acquisitions sur la table et je le remerciais par un doux bisou sur la joue. Ok le bisou n’était pas que pour le remercier mais aussi pour lui donner un peu d’affection et qu’il sourit un peu plus. Parce que je l’avoue je l’avais un peu laissé à l’écart depuis le début du repas et je voulais m’en excuser. Cependant je n’obtenu absolument rien même pas un petit sourire en coin. Il ne semblait même pas être avec moi. Je décidais de l’ignorer de nouveau surement que quand il boudera moins il serait plus agréable. Seulement je n’y arrivais pas, même s’il boudait au moins il le montrait là il ne réagissait à rien, il était juste…ailleurs.
Le moment de doute et de silence ne dura pas puisqu’il décida enfin à s’exprimer. Mais pourquoi parler de la crème de légumes ? Parler de la crème de légumes n’était pas le top. Mais bon c’était mieux que rien et cela me rassura quelque peu. C’est qu’il ne boudait pas tellement ou que mon baiser avait eut son effet.
Parce que oui j’étais inquiète. Inquiète de ce qu’il se passait dans la tête de mon mari. Inquiète de son silence beaucoup trop long. Inquiète de ne pas voir son sourire même si celui-ci était faux par moment. J’étais inquiète de ne pas voir le Nich que je connaissais si bien et que j’aimais tant. A ce moment même ses remarques ironiques m’auraient plut.

Quand j’eus l’idée toute simple de lui demander ce qu’il n’allait pas, il me surprit en me prenant la main.
Il m’offrit un si beau sourire que je fondais complètement. Je m’attendais à ce qu’il m’explique ce qu’il cloche ou qu’il s’excuse de ne pas être tout à fait normal en m’expliquant pourquoi, enfin toutes ces choses qu’il faisait quand il sentait que quelque chose me contrariait. Non là il ne demanda qu’à quitter la pièce et faire un tour dehors. Ce qu’il voulait en quelque sorte depuis le début… Il avait de la chance d’être beau !
Le repas n’était même pas terminé. Le plat principal n’avait même pas encore été servi.
Je lui fis mon regard rempli de jugement, il ne me parlait pas, m’ignorait presque et maintenant il voulait tout simplement quitter la place et interrompre mon repas. Je pensais presque qu’il se moquait de moi. Je vous le dit, il avait vraiment de la chance d’être beau ! Il était si étrange depuis qu’il était revenue s’installé à la table…J’eus un moment de réflexion et me dit qu’il voulait peut être m’expliquer ce qu’il n’allait pas mais en privée. Voyant mon hésitation il me précisa qu’on serait revenue avant que le plat suivant arrive. Le temps d’une courte explication ? Ce n’était pas le plat qui me souciait le plus c’était lui !
J’eus un léger soupir m’avouant vaincu, m’excusa auprès de mon amie et suivit Nich à l’extérieur.

Il s’installa sur le rebord en s’y accoudant et regarda l’horizon. Je n’allais peut être pas avoir de réponse a mes questions finalement. Je le regardais patiente pour cette fois mais il restait toujours silencieux, toujours si étrange, toujours ailleurs.
Il prétexta qu’il avait trop chaud à l’intérieur…seulement il aurait pu enlever sa veste, enfin ce n’était que mon avis. Ou profiter du moment où il avait quitté la table pour sortir aussi. Puis si lui il avait chaud pourquoi moi je devais venir me rafraichir avec lui ? Il ne me parlait même pas. Oh…je suis bête, il voulait peut être tout simplement passé un peu de temps juste avec moi. Je continuais donc de le fixer sans prononcer la moindre parole mais avec plus de sévérité. J’avais beaucoup trop d’idée et pas assez de réponses !

Il vint se placer derrière moi et m’entoura de ses bras. Il me glissa un bisou sur la joue tout en me soufflant un petit « je t’aime ». Conclusion : je venais de baisser ma garde. J’étais si faible en face de lui...
Je fermais donc les yeux profitant de ce doux moment complice que l’on avait.

    «Tiens, toi qui voulait des étoiles hier. Tu es servie là. On n'a pas besoin de retourner manger. Le ciel est magnifique et puis tout ce dont j'ai besoin c'est de t'avoir dans mes bras.»


Je levais la tête au ciel en souriant, constatant que oui, il avait raison, le ciel était magnifique. Tous pleins de petites lumières qui illuminaient le ciel sans fin. J’étais éblouie comme une enfant comme à chaque fois. Et j’aimais pouvoir redevenir cette enfant avec Nich. Sans quitter le ciel des yeux une question s’échappa tout bas du bout de mes lèvres malgré tout.

    « Pourquoi tu tiens tant à rester à l’extérieur mon cœur ? »


Pas que cela me dérangeais je le remerciais même de m’avoir montré ce ciel étoilé car il me manquait de voir des étoiles ces temps-ci, mais je ne comprenais rien à ce qu’il se passait, il était bizarre depuis qu’il était revenue s’asseoir et cela me perturbait vraiment.
Puis la simple idée qu’il devait tout simplement s’ennuyé et qu’il ne voulait pas me le dire explicitement me traversa l’esprit. Il ne voulait juste plus me partager avec tout le monde, il ne voulait m’avoir que pour lui oui voilà c’était ça. Il voulait m’emprisonner dans ses bras et me garder captive éternellement. Si ses raisons ressemblaient à ça j’acceptais.
Je n’eus cependant, sans aucun étonnement, pas de réponse de sa part. Il changea même totalement de sujet. Croyez-le ou non mais il voulait jouer au jeu des 5 vérités. Son argument ? Ca faisait longtemps. Logique n’est ce pas.
Seulement là j’étais contre vraiment contre. J’avais des raisons quand même ! Depuis tout à l’heure je lui posais des questions qu’il évitait constamment bon ok j’en avais posé qu’une et tout bas en plus mais quand même ! Et maintenant il voulait jouer au jeu des 5 vérités. Il se proposa même de commencer à poser les questions. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui vraiment. Mais je ne dis rien, ni sur mon envie contraire de jouer à ce jeu ni sur son attitude des plus étranges. En avais-je le temps de toute façon ? J’aurais aimé qu’il considère que le jeu avait déjà commencé et donc qu’il était obligé de me répondre. Bonne idée ? Non ? D’accord.
Il avait déjà enchainé avec sa première question de toute façon.

    « Est-ce que j’ai réussi? Est-ce que je t’ai donné le mariage dont tu rêvais? »


Je n’eus le temps que de tourner ma tête en sa direction qu’il enchaina déjà avec sa seconde question. Il voulait savoir encore comment je nous voyais dans 5 ans. Je cachais mon sourire, cette question reviendrait chaque année je pense ou chaque mois peut être. Dans 5 ans je comptais être encore et toujours la femme qu’il aime enfin surtout SA femme qu’il aime tant. Mais même la je n’eus pas le temps de répondre que la troisième question suivait déjà. Il ne voulait vraiment pas que je parle ou c’était moi qui me faisais des idées ?

    « Que regrettes-tu le plus concernant ta nouvelle vie à Ulsan? »


Et puis c’était quoi ces questions ? A coup sur si je répondais mal ça allé retomber sur moi. Je ne savais pas du tout quoi répondre à cette question. C’était ce que je regrettais à Busan ? Ou ce que j’allais regretter maintenant que j’étais mariée ? Mais ni à l’un ni à l’autre je ne trouvais de réponse de toute manière. Qu’est ce que j’aurai pu regretter ? Mon célibat ? Ca n’équivalait à rien de tout l’amour que Nich me portait. Ma liberté ? Je l’étais toujours autant non ? Mon petit confort chez moi ? Il y a bien longtemps que mon confort aimait être perturbé par l’impulsif Nich.
A y réfléchir je ne regrettais absolument rien. Ha si peut être, je regrettais le fait de m’être amouracher du même homme que ma cousine. Et le fait que mon petit mari s’amourache en retour d’elle mais ça je ne lui dirai pas. Les jours à venir devait être nos petits jours rien qu’à nous avec aucunes disputes à l’horizon ni aucunes tensions.
Je m’étais un peu perdue dans mes pensées, mais je remarquais surtout que je pus le faire car Nich était redevenue silencieux. C’était signe que je pouvais répondre ?

Je me retournais vers mon délicat mari tout en restant assez bien logé dans ses bras. Je présume que maintenant c’était à mon tour de répondre puisqu’il n’eut aucunes questions de plus qui furent posées.
Je posais mes deux mains sur ses joues plongeant mon regard dans le sien. Je lui souris avant de lui voler un léger baiser. Je lui aurai bien demandé ce qu’il n’allait pas. Ce qu’il me cachait. Pourquoi il ne me répondait pas.
Mais je savais bien qu’il n’allait pas me répondre mais il devait quand même savoir que je savais que quelque chose n’allait pas.
Je repassais mes bras autour de sa taille et ignora cette partie étrange me décidant à répondre à ses questions.

    « Alors d’une part oui, oui tu as réussi, oui j’ai eue le mariage de mes rêves, oui, oui, oui. Je n’en rêvais pas un meilleur. Et je n’exagère pas ! Oh cas où tu penserais que je ne dis ça que pour te faire plaisir. J’étais la femme la plus heureuse hier tout ça grâce à toi. »


Je me collais un peu contre lui, resserrant mon étreinte et posant ma tête sur son épaule. Je tentais de deviner ce qui aurait pu le tracasser et qu’il ne me pouvait me confier. Les deux seules qui me venaient c’était une infidélité qu’il avait du croiser sur le bateau. S’il se tracassait de mon amour pour lui je tenterais au mieux de lui faire oublier ses doutes, à ce stade je ne le quitterais plus pour une nuit de plaisir qu’il avait du avoir avec une autre femme…quoique… Je ne savais pas ce qui n’allait pas j’allais donc tenter de le deviner du mieux que je peux.

    « Tu sais ? Dans 5 ans ? J’aimerais pouvoir encore être ainsi serré dans tes bras c’est tout. Tu sais bien que je n’aime pas réfléchir à ça ! »


Je pris une pause pour le regarder en fronçant mes sourcils puis revint coller ma tête contre son épaule. Il le savait ! Il le savait ! Il le savait que je détestais ces questions ! Mais pour une fois j’allais y répondre vraiment. Mon objectif était de le rassurer sur cette chose inconnue alors j’allais tenter de me projeter dans 5 ans.
J’inspirais profondément. Je me remémorais la vieille, ce jour magique où j’avais épousé Nich. J’eus un petit rire me demandant si cela aurait été amusant de répondre le contraire de ma pensée. La réponse fut oui mais je ne le fis pas. Nich était bizarre il prendrait peut être mal ma blague et je ne voulais pas en prendre le risque J’attrapais sa main qui portait l’alliance et la croisa avec la mienne.

    « Dans 5 ans…je pense que je serai toujours ta femme et je t’aimerai bien plus qu’en ce moment même. J’aurai surement embelli, et je serais devenue encore plus attirante que présentement mais sache que je te dévouerai un amour inconditionnel que beaucoup d’homme envierons. Dans 5 ans j’aurai peut être l’idée d’avoir des enfants et je pense que j’aurai commencé mes études depuis peu mais cela n’est que projection. Peut être même que je travaillerai qui sait ! Mais dans quoi ça je ne sais toujours pas encore. Toi, tu seras devenu plus mature mais pas trop hein parce que j’aime mon Nich gamin, tu seras toujours aussi beau même plus, tu seras encore mannequin mais ca ne sera plus ton métier principale je dirai que tu le ferais juste pour le plaisir ou afin d’arrondir les fins de mois j’imagine. Par contre je ne sais pas quel autre job tu aurais. Tu seras malencontreusement encore ami avec Hyun Ae mais bon je pense qu’au bout de 5 ans j’aurai peut être calmé ma haine envers ta meilleure amie, j’insiste sur le peut être! Oh et on vivra toujours tous les deux dans la même maison dans laquelle nous allons emménager bientôt parce qu’on y sera attaché. Voilà le reste le destin nous le dira parce que j’ai plus d’idée. »



A la suite de mon discours je gardais le silence. Tentant de m’imaginer réellement ce que serait notre vie dans 5 ans. Est ce que nos caractères correspondraient toujours autant ? Est-ce que Nich ne serait pas lassé de mon immaturité et de mon côté dépensière ? Est-ce que je m’en remettrai si un jour arrivait que Nich me quitte ? Je m’étais mise à penser qu’on était allé beaucoup trop vite que 1 an c’était trop peu, qu’il ne devait pas être certain de ce qu’il avait fait. Je retombais dans le doute. Mais je devais arrêter d’être ainsi. Je devais mais je n’y arrivais pas.
Je pris un peu de distance pour penser à autre chose et pris appuie sur le rebord du bateau. Je savais pertinemment qu’il m’aimait, on ne serait pas en voyage de noces si c’était le contraire. On s’était promis une confiance mutuelle et pourtant me voilà encore avec mes questions stupides. Je fermais les yeux et pris une grande inspiration que j’expirais en baissant la tête. J’étais nulle pour ce coup.
Mission rassurer Nich sur tout l’amour que je lui porte : semi-échec je dirais.
Je tentais de vite passer le sujet pour éviter que cela s’envenime inutilement avec d’autres questions et une inquiétude supplémentaire qui n’a pas lieu d’être.
Je me retournais de nouveau vers lui qui s’était rapproché légèrement et avec un sourire en coin je lui rappelais ce qu’il devait déjà savoir.

    « Il te manque deux questions tu sais ? »


Il me déroba un baiser avant de répondre qu’il le savait bien mais qu’il me laissait d’abord répondre aux 3 premières et poser mes 5 questions. Je lui proposais donc qu’on reporte cette conversation à plus tard et qu’on retourne à l’intérieur.
Là de suite cette idée ne lui plut pas pensant même que je préférais la compagnie des autres à la sienne. Mais ce n’étais pas ça du tout le cas. C’est qu’en faite à la différence de l’extérieur à l’intérieur il y avait des chaises pour s’asseoir et que si je ne bougeais pas beaucoup le mal de pieds se faisait sentir.
Je ne répondis rien et l’attrapais par la main puis le tira en quête d’un siège quelconque. Je me disais qu’on aurait du emporter des petits pains ou autres avec nous. Une crème de légume ca ne nourrissait pas tant que ça !
On trouva finalement des sièges où s’installer sur le pont du bateau bon c’était plus un banc mais ne chipotons pas. Il y avait même une table mais bon on n’avait rien à y mettre dessus en tout cas c’était bien de préciser que si on avait quelques chose en main on aurait pu les déposer sur cette table.
Je lâchais la main de Nich pour m’asseoir en première et m’adossa contre lui lorsqu’il m’eut rejoins. Une fois bien installer et que les bras de Nich m’enlaçait assez pour ne pas que j’ai froid je décidais de réfléchir à mes questions. Me rappelant que je n’avais pas répondu à l’une des siennes.

    « Bon maintenant on peut converser. La troisième question c’était ce que je regrette c’est ça ? Mais tu parlais de ce que j’allais regretter à Busan ou ce que j’allais regretter maintenant que je suis mariée ? Parce que faut que tu sache je ne vais rien regretter, rien du tout. Que ce soit sur ma vie à Busan que sur celle à Ulsan. Rien ne va réellement changé, j’aurai les mêmes libertés non ? Ce qui va changer c’est que maintenant j’aurai le meilleur des maris à mes côtés. Ha et que je serai maintenant encore plus protéger, chouchouter, aimer et câliner. Et que le soir je n’aurai plus du tout à draguer pour ne pas être seule le soir. Je ne regretterai rien, aucun de mes choix. Depuis que je te connais excepté de t’avoir quitté une fois je n’ai rien regretté et ca ne changera pas. Bon à moi maintenant ! Hmm première question….dis moi…comment…euh… »


Franchement c’est mieux quand c’était moi qui lançais ce jeu ! Mes questions étaient prêtes au moins ! Là rien ne me venais à l’esprit.


    « Est-ce que tu as des phobies ou des faiblesse ? »


Oui bof ma question mais dans ma tête une seule question trottait, qu’est ce qui n’allait pas avec Nich. Pourquoi devoir rester dehors absolument. Même si cela ne me dérangeait pas du tout maintenant. Il n’y avait que nous dans les parages, seulement lui et moi et les étoiles. Et qu’il ne pouvait y avoir meilleur schéma que ça.
Mais je n’aimais pas qu’on me cache des choses. En même temps je ne voulais pas aborder le sujet maintenant. Je voulais d’abord lui faire décocher un petit sourire comme je les aime.
Comme lui je ne lui laissais pas le temps de répondre et enchaina avec ma deuxième question qui était venue plus facilement que la première. Je me redressais vivement pour le regarder dans les yeux en souriant.

    « On a déjà abordé le sujet des rêves d’enfants ? Quand tu étais petit tu te voyais comment plus tard ? »


Je repris ma position initiale tout en lui avouant que je n’avais jamais eue de réel rêve, aucun de concret pour ma part. De toute manière là où j’étais les rêves n’avaient pas le temps de se construire, j’étais beaucoup trop obnubilé par l’idée de quitter l’école. En tout cas il était hors de questions que je sois comme ces filles qui voulaient être institutrice ou avocate ou médecin.
Enfin tout ca pour dire que je n’avais pas de réel rêve.

J’écoutais les réponses de Nich pendant que je réfléchissais à ma troisième question. Qui finalement ne tarda pas à venir non plus mais qui était loin de mes premières questions.
Je pris un ton moins enjoué caressant du bout des doigts son bras. Je n’étais pas sur de savoir si c’était bon ou non de lui demander cela. Il n’en parlait jamais c’est qu’il devait y avoir une raison moi non plus je n’en parlais pas souvent parce que c’était rarement joyeux mais j’aimais découvrir les moindres recoins de mon mari et je réalisais que cette partie restait encore un mystère. J’eus une légère hésitation avant de finalement me lancer.

    « Nich…elle était comment ta mère ? Est-ce que tu lui ressemble ? »


Je ne lui laissais pas le temps de lui répondre considérant que s’il pouvait répondre à cette question il pouvait me dire ce qu’il n’allait pas depuis tout à l’heure. Donc la cinquième réponse fut prévisible.

    « Qu’est ce qui ne va pas Nich ? T’es tout bizarre depuis tout à l’heure…je me suis dis que c’est parce que tu t’ennuyais ou parce que t’est fâché parce que pour le moment on n’a pas profité d’un vrai moment tous les deux. Ou je ne sais pas mais tu m’inquiète et je n’aime pas. »


Je m’empressais de lui dire de laisser tomber que je me faisais peut être des idées. Comme toujours hein. Et proclama que je remplaçais ma question par une autre. Ce fut une question idiote comme quel est son sport favori.
Je me tus et en profita pour voir combien de question je lui avais posé. Ca faisait plus de 5 si on regardait dans le détail mais 5 si on considérait que certaines questions n’étaient que des questions complémentaires. Puis mon Nich il était gentil, il n’est pas du genre à chipoter sur le nombre de question que je lui pose.
Je continuais de jouer avec la main de mon chéri en me demandant si ce n’était pas plutôt moi qui était vraiment étrange là maintenant. Et je le faisais remarquer en riant.

    « Je suis plus bizarre que toi là hein ? »


Je me relevais vivement de nouveau et le fixa. Je lui demandais s’il me trouvait bizarre puis lui fit une mine mignonne comme j’en avais le secret et me rapprocha de ses lèvres. On était juste tous les deux, personne autour de nous et je n’avais pas encore tenté de lui faire du charme ? Je me décevais.
Je fis remonter légèrement ma robe afin de pouvoir glisser une jambe de part et d’autre de lui et lui fis profiter un moment de la douceur de mes lèvres pendant que je profitais de la douceur des siennes. C’était bien ces moments que je préférais le plus partager avec mon amour, je m’étonnais de ne pas avoir pensé à ça plus tôt pour contourner ses questions étranges ou pour me faire oublier tous mes questionnements. Les baisers ça résolvaient tellement de choses et les siens étaient si délicieux. Oui je pouvais bien comparer ses baisers à la plus douce des gourmandises.
Après ce bon moment échangé on éloigna nos lèvres l’une de l’autre mais pas nos visages. Je l’avais eue mon sourire j’étais contente et mon sourire en témoignait bien.
Mais là où mon esprit s’en allait il valait mieux qu’on soit dans la chambre pour continuer donc je brisais le silence si agréable en lui demandant où il en était avec ses 2 mystérieuse questions. Je devenais vraiment impatiente de les entendre quand même. Curiosité quand tu nous tiens.


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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyDim 29 Avr - 15:07


C’était le silence qui meublait notre conversation, car Myung Hee semblait être perdue dans ses pensées. Je la laissai faire parce que de toute façon je n’avais rien à ajouter et tout ce que je voulais c’était de rester dehors. Myung Hee se retourna finalement vers moi tout en restant collée contre moi. Elle m’obligea ensuite à la regarder lorsqu’elle posa ses deux mains sur mes joues et forcer mes yeux à croiser les siens. Un léger sourire se dessina sur son visage avant qu’elle pose ses lèvres sur les miennes. C’est bien, cela me rassurait quelque peu. Mon comportement étrange ne l’avait pas trop effrayée à ce que je voyais. Elle mis fin au baiser pour enfin répondre à une première question. Je fus content de voir que j’avais réussi mon objectif. J’allais maintenant la garder hors de la salle de réception un autre dix minutes supplémentaires au moins.

« Alors d’une part oui, oui tu as réussi, oui j’ai eue le mariage de mes rêves, oui, oui, oui. Je n’en rêvais pas un meilleur. Et je n’exagère pas ! Oh cas où tu penserais que je ne dis ça que pour te faire plaisir. J’étais la femme la plus heureuse hier tout ça grâce à toi. »

En quelques mots cette fille avait trouvé les mots pour me rassurer. Ça voulait donc dire qu’elle ne regrettait pas son choix de m’avoir épousé; logiquement. Elle ne regrettait pas le fait de savoir qu’elle ne serait plus célibataire. Qu’elle était maintenant lié à moi et personne d’autre. Elle n’avait pas peur que je fasse comme l’autre imbécile? Après tout, notre première vraie dispute était due à cette erreur humaine qui était partie du jour au lendemain. À cause de lui (et un peu à cause de moi, je l’avoue) j’avais faillis perdre Myung Hee cette journée-là où elle m’avait parlé de son ex pour la première fois. Alors que je me perdais littéralement dans mes pensées, Myung Hee me ramena à moi quand elle se colla encore davantage contre moi et qu’elle posa sa tête sur mon épaule. Je devais arrêter de tracasser pour cela. C’était le rôle de Myung Hee de toujours faire des histoires avec n’importe quoi. Moi je devais être le gars relaxe qui s’en fait pour rien. Je ne vois pas pourquoi cela n’irait pas bien entre nous. Même en agissant comme deux parfaits imbéciles durant la dernière année, Myung Hee et moi étions toujours revenus vers l’autre. Et puis comme Hyun Ae m’avait dit le jour de Noël, sa cousine et moi nous avons le même caractère chiant et immature. On était fait pour s’entendre! Ce n’était pas un ex qui disparaissait du jour au lendemain qui allait me faire perdre ma petite Princesse.

« Tu sais ? Dans 5 ans ? J’aimerais pouvoir encore être ainsi serré dans tes bras c’est tout. Tu sais bien que je n’aime pas réfléchir à ça ! »

Note à moi-même, je ne devais donc pas être impliqué dans un accident de moto et perdre mes deux bras. Sur le coup, je réalisai que mon dernier commentaire me confirmait que j’étais correct maintenant puisque je recommençais à penser à n’importe quoi. Le Nich qui tracassait était mort et enterré. Alors que j’étais en train de m’imaginer des bêtises, Myung Hee me regarda d’un air sévère pour m’exprimer son dénis face à ce jeu. Elle n’avait jamais aimé l’école, alors pourquoi elle aimerait répondre à des questions. C’était un peu stupide de ma part de penser qu’elle serait douée pour ce jeu. Voilà je faisais à nouveau des liens avec tout et n’importe quoi.

Elle reposa enfin sa tête sur mon épaule tout en inspirant, mais elle ne dit pas un mot. Pas avant quelques secondes du moins. Elle eut un petit rire étouffé ce qui attira ma curiosité. Quoi qu’est-ce qui pouvait être drôle? Je ne pu jamais le savoir, car Princesse reprit aussitôt son sérieux en s’emparant de ma main pour y entrelacer ses doigts avec les miens.


« Dans 5 ans…je pense que je serai toujours ta femme et je t’aimerai bien plus qu’en ce moment même. J’aurai surement embelli, et je serais devenue encore plus attirante que présentement mais sache que je te dévouerai un amour inconditionnel que beaucoup d’homme envierons. Dans 5 ans j’aurai peut être l’idée d’avoir des enfants et je pense que j’aurai commencé mes études depuis peu mais cela n’est que projection. Peut être même que je travaillerai qui sait ! Mais dans quoi ça je ne sais toujours pas encore. Toi, tu seras devenu plus mature mais pas trop hein parce que j’aime mon Nich gamin, tu seras toujours aussi beau même plus, tu seras encore mannequin mais ca ne sera plus ton métier principale je dirai que tu le ferais juste pour le plaisir ou afin d’arrondir les fins de mois j’imagine. Par contre je ne sais pas quel autre job tu aurais. Tu seras malencontreusement encore ami avec Hyun Ae mais bon je pense qu’au bout de 5 ans j’aurai peut être calmé ma haine envers ta meilleure amie, j’insiste sur le peut être! Oh et on vivra toujours tous les deux dans la même maison dans laquelle nous allons emménager bientôt parce qu’on y sera attaché. Voilà le reste le destin nous le dira parce que j’ai plus d’idée. »

Je ne fus pas le seul à garder le silence à la suite de sa réponse. Myung Hee sembla elle aussi divaguer dans ses pensées, mais moi je divaguais réellement! Au fur et à mesure que Myung Hee répondait à ma deuxième question, je m’imaginais une tonne de trucs. Par exemple, j’essayais de voir comment Myung Hee pourrait plus m’aimer qu’en ce moment. Peut-être qu’elle allait se lever à 6h le matin pour me faire le petit déjeuné. Ou encore elle allait retourner aux études pour ensuite travailler jour et nuit pour que je n’ai plus à travailler de ma vie. Je souriais à cette idée. Pour ce qui était du point où elle prétextait qu’elle serait encore plus jolie, j’eus comme un blocage. Voulait-elle se refaire les seins? Si c’était ça, j’acceptais de faire des heures supplémentaires à la job pour les payer. Quand elle aborda le sujet des enfants, ma première pensée fut que j’allais m’amuser à les traumatiser mentalement en ayant mon kid préféré. Et j’aurai aussi mon souffre-douleur. Quand il fera une bêtise, il sera l’enfant de sa mère. Mais quand il dominera le monde, il sera mon enfant. Oui je serais ce genre de père. Et j’encouragerais mon fils à se battre à l’école pour prouver la supériorité des Kim. Ahh, cela allait être beau. Pour ce qui est des études, au lieu d’imaginer Myung Hee cernée et épuisée par le nombre incalculable de devoirs qu’elle allait avoir, j’ai plutôt vu Princesse en uniforme d’écolière étendue sur le lit. Devais-je continuer d’exposer mes pensées?

Puis, je laissai Myung Hee s’éloigner quelque peu pour aller s’appuyer contre le bord du bateau en me faisant dos du même coup. Je vins à côté d’elle pour la regarder, elle qui avait le regard absent. Elle ferma les yeux tout en soupirant. Je fronçai les sourcils ne comprenant pas ce qu’elle avait. Qu’est-ce que j’avais dit!? Elle tourna légèrement vers moi en changea instantanément d’humeur pour paraître heureuse. Elle eut un sourire dont je ne savais pas s’il était sincère ou non.

« Il te manque deux questions tu sais ? »

Je levai les yeux vers le haut en souriant. Oui je le savais, et cela n’était pas urgent. Ce dont j’avais plus envie pour l’instant c’était de l’embrasser, ce que je fis. Tout en gardant une main sous son menton, je lui répondis que je le savais, mais que je préférais y penser et la laisser me poser ses 5 questions. Elle rétorqua qu’il serait mieux de retourner à l’intérieur et de poursuivre notre petit jeu plus tard. Je lui reprochai le fait qu’elle semblait préférer la compagnie de ses nouveaux amis qu’à la mienne. Elle me rassura que non en argumentant qu’à l’intérieur on pourrait au moins s’asseoir et qu’elle pourrait ainsi donner du répit à ses pieds qui la faisaient souffrir. Elle comprit sûrement que je ne voulais vraiment pas retourner à l’intérieur puisque sans rien dire, elle attrapa ma main et me tira vers de nouveaux territoires inexplorés du bateau. Finalement, la grande exploratrice qu’est Myung Hee trouva un banc et une table sur le pont. Elle redonna la liberté à ma main et elle fut la première à s’asseoir. Elle ne tarda pas à se coller à nouveau à moi quand je l’imitai en allant la rejoindre et je n’hésitai pas à la serrer dans mes bras.


« Bon maintenant on peut converser. La troisième question c’était ce que je regrette c’est ça ? Mais tu parlais de ce que j’allais regretter à Busan ou ce que j’allais regretter maintenant que je suis mariée ? Parce que faut que tu sache je ne vais rien regretter, rien du tout. Que ce soit sur ma vie à Busan que sur celle à Ulsan. Rien ne va réellement changé, j’aurai les mêmes libertés non ? Ce qui va changer c’est que maintenant j’aurai le meilleur des maris à mes côtés. Ha et que je serai maintenant encore plus protéger, chouchouter, aimer et câliner. Et que le soir je n’aurai plus du tout à draguer pour ne pas être seule le soir. Je ne regretterai rien, aucun de mes choix. Depuis que je te connais excepté de t’avoir quitté une fois je n’ai rien regretté et ca ne changera pas. Bon à moi maintenant ! Hmm première question….dis moi…comment…euh… »

Tiens, j’avais oublié cette troisième question. Je dois dire que ce jeu n’était qu’un prétexte pour éviter celui que je croyais être son ex. Mais c’était toujours bon de savoir qu’elle ne regrettait rien. Je n’avais jamais voulu qu’elle fasse des concessions pour moi, même si des fois je le laissais très mal paraître. C’était cliché de dire que tout ce qui me prenait c’était de l’avoir elle, mais c’était presque vrai. Ben oui presque puisque maintenant dans mon rang hiérarchique de personne importante pour moi, Valentine était au sommet. Alors que j’étais en train de rigoler intérieurement à l’idée de dire ça à Myung Hee un jour que j’aimais plus le chat qu’elle, Princesse me sorti de mes idées diaboliques en posant sa première question à laquelle elle avait le droit.

« Est-ce que tu as des phobies ou des faiblesse ? »

Elle était sérieuse? Non mais c’était dur comme question ça! Ça portait vraiment à réflexion! Là Myung Hee était chiante! Heureusement elle se fit pardonner en enchainant directement avec la seconde question me laissant ainsi le temps d’y penser.

« On a déjà abordé le sujet des rêves d’enfants ? Quand tu étais petit tu te voyais comment plus tard ? »

Elle avait dit ça avec un petit sourire amusé que je ne comprenais pas l’existence. Qu’est-ce qui la faisait sourire ainsi? Ses questions étaient toutes difficiles. Cela me demandait à revenir dans mes souvenirs. Hors, mes souvenirs étaient très rares. Surtout ceux à l’époque de mon adolescence. En général, j’étais tout le contraire d’un être humain. J’avais lu une fois un article qui disait que l’humain avait tendance à se rappeler plus facilement des bons souvenirs que les mauvais. Cependant, moi je me faisais une joie de me rappeler tous les mauvais moments que j’avais passés. Les bons n’étaient pas très nombreux. Je n’arrivais pratiquement pas à me rappeler quelque chose de positif chez mes parents. Quand je pensais aux bons moments, c’étaient avec Kyung Ae et Hyun Ae que je les avais passés. Bon voilà que j’étais repartis et je ne réfléchissais pas à la réponse que je donnerais à Myung Hee. Cette dernière m’avait dit quelque chose pendant que je réalisais que ma vie était un échec, mais je ne l’eus pas compris.

Finalement, c’est après m’être rappelé de mon enfance passé en compagnie des ces deux cousins que je me rappelai vaguement d’un désir que j’avais à l’époque.

« Je crois que j’ai déjà souhaité, quand j’étais jeune, de devenir comme mon père, un médecin. Mais quand j’y repense maintenant, j’étais probablement dérangé mentalement pour avoir une telle pensée. Je voulais sauver des vies j’imagine. Maintenant, c’est ironique parce que je m’efforce de tout faire pour ne pas ressembler à mon père. »

Je réalisai en même temps, mais je le gardai bien sûr pour moi cette partie, que c’était mal partis. Moi qui avais souhaité la mort de mon père après avoir appris qu’il avait été infidèle à ma mère depuis toutes ses années…j’étais mal placé pour parler. Je cessai de penser à cela pour ne pas me morfondre et je me rappelai sa première question à laquelle je m’empressai de répondre.

« Des phobies? Comme tout le monde j’en ai mais c’est rien de très gros. Tiens je sais, j’avais peur des clowns quand j’étais jeune. Pour les faiblesses, je crois que tu t’en aies rendue compte par toi même. Je m’en fait toujours trop pour mes proches. Un rien va m’inquiéter. Encore une fois, comme tout le monde, le malheur de quelqu’un que j’aime va m’affecter, mais je crois que j’exagère parfois. Sinon j’ai aussi le besoin de me sentir apprécier. Dans le cas contraire je deviens presque suicidaire. C’est dur à dire comme réponse. Té chiante! » terminai-je sans croire réellement mon dernier commentaire.

« Nich…elle était comment ta mère ? Est-ce que tu lui ressembles ? »

Là, je dois avouer que sa question m’avait surpris. Myung Hee ne m’avait jamais posé de question sur ma mère. Ayant perdue elle-même sa mère, c’était un peu un sujet tabou entre nous. Des quelques souvenirs qui lui restait d’elle, Myung Hee gardait une très bonne image de sa mère, mais moi cela avait un peu mal commencé et surtout terminé. Alors que je pesais mes mots pour lui répondre, Myung Hee posa aussitôt son autre question.


« Qu’est ce qui ne va pas Nich ? T’es tout bizarre depuis tout à l’heure…je me suis dis que c’est parce que tu t’ennuyais ou parce que t’est fâché parce que pour le moment on n’a pas profité d’un vrai moment tous les deux. Ou je ne sais pas mais tu m’inquiètes et je n’aime pas. »

Je restai bouche bée face à ça. Elle s’empressa d’ailleurs de reprendre sa question pour en poser une autre et la remplacer. Elle me demanda plutôt quel était mon sport favori. Je relevai un sourcil voyant qu’elle n’avait rien trouvé de mieux à me demander et qu’elle brûlait d’envie de connaître la vérité sur le pourquoi on était dehors alors que le repas se donnait à l’intérieur. Je baissai les yeux sur sa main qui jouait avec la mienne avant de relever la tête vers elle quand elle me demanda si je la trouvais pas plus bizarre que moi en fait. Princesse se leva alors précipitamment en ne cessant pas de m’observer. Elle me redemanda si je la trouvais bizarre en sortant ses petits yeux mignons tout en se rapprochant de moi. Ses petits yeux de gamine mignonne avaient disparus pour laisser place au charme naturel de Princesse. Elle tira légèrement sur sa robe pour la remonter et venir passer ses cuisses de par et d’autre de mes jambes. Comment j’aurais pu résister au baiser auquel j’eus droit? Si cela avait été possible, j’aurais bien aimé faire durer ce baiser infiniment, mais toute bonne chose a une fin. Nos lèvres se séparèrent, mais je pouvais encore sentir son souffle. Front contre front, l’envie de reprendre le baiser était incessante et cela serait mentir de dire que je n’avais pas essayé, mais Myung Hee s’amusait bien à me donner de faux espoirs en éloignant sa bouche toujours au dernier instant, ce qui me soutira un sourire en voyant qu’on avait toujours notre attitude de chat et souris. Princesse gagna la partie en me demandant ce que devenaient mes deux autres questions restantes. Je la relançai donc presqu’aussitôt avec ma quatrième.

«Si nous nous étions pas croisés à Tokyo, serais-tu revenue vers moi? »

Dès que j’eus fini de parler, je me demandai vraiment où j’étais allé chercher cette question. Je n’y avais jamais réfléchis et cela sortait un peu à l’improviste. Ça devait être mon subconscient qui avait parlé. Je me dépêchai donc de rajouter que ce n’était pas une question piège. Elle pouvait me répondre la vérité, cela ne changerait absolument rien à ce que je pense de notre relation actuelle. Dans ma tête, alors que j’essayais de rattraper mon coup, je me répétais que j’étais un imbécile. Je n’eus pas le choix d’écouter sa réponse avant de poser ma dernière. Ben oui, je ne voulais pas sortir un autre truc du genre alors je pris bien le temps d’y réfléchir avant de parler.

« Et ma dernière question je me la garde pour après le voyage de noces. » dis-je avec un sourire malin.

Myung Hee ne sembla pas approuver ce droit que je me donnais, mais je lui coupai la parole.

« Sinon, la raison pour laquelle je t’ai traînée ici ce soir, c’est parce que… »

J’avais obtenu toute son attention aussi facilement. J’hésitais cependant maintenant à lui dire.

« Eh bien cela aussi je me le garde pour plus tard! »

Elle chigna que je fasse durer le mystère et cette fois je posai mes mains au niveau de sa taille pour la soulever et par le fait même quitter le banc que nous avions trouvé plus tôt. Elle ne résista pas très longtemps et passa ses jambes autour de ma taille et je retrouvai la douceur de ses lèvres. Myung Hee était si prévisible et facile à manipuler maintenant que je la connaissais par cœur. Cette fois, ce fut moi qui mis fin au baiser et je la regardai amoureusement dans les yeux pour ensuite la laisser retrouver le sol. On resta là à se regarder sur un pont désert au beau milieu de l’océan alors que tout était noir autour de nous. Je lui pris finalement la main pour lui faire comprendre que je voulais bien retourner à l’intérieur à présent. On retourna sur nos pas et rapidement nous étions de retour à notre table avec les nouveaux amis de Myung Hee. Cette fois, je tentai de me montrer plus intéressé à ce qui se passait autour de moi, mais cela m’avait pris moins de deux minutes de conversation avec les hommes à notre table pour comprendre qu’ils étaient tous des copains complètement soumis à leur femme et sans fierté. Ils m’ennuyaient et me dégoutais de ne pas avoir de colonne ainsi. Néanmoins, le repas passa plus vite que ce que je pensais et après une heure à peine, on quittait la table.

Bien sûr, alors que je croyais que j’allais pouvoir regagner ma chambre avec Princesse, on nous informa que la soirée se poursuivait sur le pont où il aurait un band de musique et du champagne; de l’animation quoi. J’acceptai en me motivant que j’aurais toute ma vie pour paresser au lit avec Myung Hee, mais qu’une croisière ainsi, ça n’arrivait pas à chaque jour et que surtout ce n’était pas donné, contrairement au champagne qui lui, on me l’avait confirmé, était à volonté. On retourna donc main dans la main sur le pont qu’on avait abandonné plus tôt et question d’être galant et de ne pas passer toute suite pour un gars accro à l’alcool, je demandai à Miss Cho si ses pieds la faisaient encore souffrir ou si c’était correct pour une danse. Elle accepta de me suivre jusque sur la piste de danse où on fit un peu les gamins en dansant. Alors que nous avions jugé que nous avions assez danser et que nous nous apprêtions à quitter la piste de danse pour aller parler de sujets très pertinents comme la bourse, la politique et des investissements avec ces inconnus snobs sur le bateau, le band se décida à faire un slow. Je ramenai donc vivement Myung Hee contre moi en prétextant que je n’allais pas laisser passer cette chance que j’avais de l’avoir à nouveau près de moi. Je lui demandai un slow et après j’allais probablement aller abuser du champagne gratuit.

Sans surprise, Myung Hee accepta mon offre de danser un slow et elle posa sa tête sur mon épaule tandis que ma main libre se glissa jusque dans le bas de son dos. Je restai muet et je parvenais à écouter les battements de son cœur jusqu’à ce que je me rappelle que j’avais évité deux de ses questions. Je pouvais bien lui répondre maintenant…

« Je ne t’ai pas répondu à la question concernant ma mère. Ce n’est pas très important, mais si tu veux savoir, oui elle me ressemble ou plutôt, je lui ressemble point de vue physique. Pour le reste…elle était toujours en train de travailler. Mais c’était quelqu’un de très honnête, chose surprenante pour une politicienne. Elle aimait beaucoup mon petit frère et malgré le fait que j’étais détestable et irrespectueux elle m’a toujours défendu contre mon père. Je ne peux pas dire qu’elle ne me manque pas, mais je préfère l’oublier pour mieux faire mon deuil. »

J’avais un peu rendu l’ambiance lourde, je le savais, mais si Myung Hee était pour être ma femme elle avait bien le droit de savoir ce petit détail. Et puis je devrais être en mesure de tout lui dire. C’est pourquoi je continuai…

« Je t’ai tirée à l’extérieur tout à l’heure car j’ai cru avoir vu ton ex. En tout cas, il avait le même nom. Et sur le coup, c’est sûrement idiot de ma part, mais j’ai eu peur de te perdre. Je ne sais pas ce que tu ressens pour lui aujourd’hui, mais si je me fis aux films américains, les filles n’oublient jamais leur ex. Je sais je suis con, je manque de confiance envers moi-même et surtout je n’étais pas sûr que c’était lui alors je me suis inquiété probablement pour rien… je me taie »

Justement, au même moment que je décidais que j’enchaînais conneries après conneries et qu’il était préférable que je me taise, la musique arrêta et le band souhaita une bonne soirée à tous. De la musique de style ascenseur pris la relève; signe que la soirée tirait à sa fin. Je tentai de relancer la conversation en demandant à Myung Hee si elle préférait qu’on reste encore un peu ou si elle souhaitait retrouver notre chambre. Et puisque ma femme me connaissait très bien, elle proposa d’aller se prendre deux flutes de champagne d’abord. Je ne savais pas si c’était vraiment ce qu’elle voulait ou si c’était pour me faire plaisir, mais je n’allais pas refuser! J’ouvris le chemin à travers la piste de danse jusqu’au petit buffet. Alors que j’allais lâcher la main de Myung Hee, je la sentie relâcher ma main la première. Je me retournai confus vers elle pour constater qu’elle avait lâcher ma main bien malgré elle. Un homme l’a tenait par le bras et l’avait forcé à se retourner. Cet homme était le même que je croyais être Min Woo lors du repas. Toutefois, la situation actuelle me fit penser que ce n’était pas juste une hypothèse maintenant. Voulant éviter trop de problèmes, je repris la main de Myung Hee sans adresser une seule parole à l’homme, mais ce dernier m’invita plutôt à aller voir ailleurs et à les laisser ensemble. Peut-être que Myung Hee avait elle aussi envie de lui parler, mais malheureusement pour eux, moi je n’avais vraiment pas envie de les voir ensemble une seule seconde. Je m’interposai donc entre Min Woo et Myung Hee pour que celui-ci relâche Princesse et j’aie constaté très vite que Myung Hee avait la fâcheuse habitude de ne pas tomber amoureuse de gars chétif. Ayant l’habitude de perdre vite patience, cela ne prit que une ou deux insultes de sa part avant que je lui présente mon poing.

Personnellement, ce gars ne m’avait jamais rien fait. Il était peut-être même un meilleur copain que je ne pouvais l’être, mais sa disparition soudaine me laissait croire que non. Et même si je ne le connaissais aucunement, j’avais toujours rêvé de lui foutre un coup de poing au visage. C’était comme ça. Il y avait des choses dans la vie qu’on ne pouvait expliquer. Cependant, cette idée de la frapper ne resta pas une de mes meilleures. Il avait très bien pris le coup même et il ne tarda pas à répliquer. Je fis connaissance de sa droite. Je dis heureusement pour mon visage et ma job puisqu’on ne tarda pas à nous séparer. C’est bon, j’avais compris que tous les gars n’étaient pas aussi faibles que Hyun Ki et que je devrais faire gaffe la prochaine fois. Quand on me relâcha finalement, je tournai la tête derrière moi à la recherche de Myung Hee, mais je ne la vis pas. Je réservai alors un regard de haine à l’imbécile de Min Woo avant de partir à la course pour retrouver Princesse.

Elle n’était pas très loin au moins et je la rattrapai facilement. Mon réflexe fut de la prendre dans mes bras et de lui répéter à l’infini :

« Je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse, je m’excuse »
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Yes I do ♥ Empty
MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptySam 5 Mai - 19:15

Après m’être amusé à éviter en souriant toutes ses tentatives pour m’embrasser de nouveau je le relançais sur ses deux questions. La première vint dans la seconde d’après. Me surprenant quand même beaucoup.

    «Si nous nous étions pas croisés à Tokyo, serais-tu revenue vers moi? »


C’est fou mais à cette question mon sourire disparu. Nich s’empressa de dire que ma réponse n’affectera en rien ce qu’il pensait actuellement de nous. Ce n’était pas une question piège qu’il me dit. Bah de mon point de vue si quand même. J’avais eue les frais une fois d’une réponse donné qu’il n’avait pas apprécié et qui m’était retombé dessus le lendemain.
J’hésitais longuement à répondre, rien qu’à cause de ça. La réponse était forcément négative à moins qu’il y ait eut un miracle on ne se serait pas revue.
Je réfléchis à mes mots avant de finalement m’exprimer le plus sincèrement possible.

    « Si on ne s’était pas recroisé à Tokyo je ne serai surement pas revenue vers toi ou peut être serais-je arrivée trop tard. Puisque je supposais que tu n’aurais jamais voulu me revoir et que je n’aurai surement jamais su le fond de ta pensée. Surement même qu’on ne se serait pas revu avant qu’un de mes cousins se marie. Ou que tu me recontacte mais c’est moins probable. »


Il fallait être réaliste, je ne l’aurai pas revu à Tokyo j’aurais clairement tourné la page pour de bon. Je n’avais pas eue dans l’intention de m’enfermer dans ma bulle éternellement.
Enfin bon ce n’était que l’instant présent qui comptait. Et en cet instant j’étais mariée et installé confortablement sur lui. Tout allait pour le mieux !
J’attendis donc sagement la dernière question. Oh que oui j’étais bien sage parce que ma curiosité grandissait et pourtant lui trouva le moyen de se jouer de moi.

    « Et ma dernière question je me la garde pour après le voyage de noces. »


Il affichait ce sourire taquin que je détestais quand ca se retournait contre moi. Je contestais rapidement cette idée mais il m’interrompu bien vite enchainant une nouvelle phrase nien plus intéressante que celle que je m’apprêtais à dire.

    « Sinon, la raison pour laquelle je t’ai traînée ici ce soir, c’est parce que… »


Je me tus automatiquement prête à entendre la suite. Depuis le temps que j’attendais la réponse à cette question. Puis là…Nich s’arrêta…sa phrase n’eut pas de fin exceptée celle-ci :

    « Eh bien cela aussi je me le garde pour plus tard! »


Ce qui, vous avez du le deviné, ne me convenais pas du tout. Je ne m’étais pas tut pour rien. Je la voulais cette réponses coute que coute. Je me mis donc à bouder. De façon toute mignonne quand même, me plaignant qu’il faisait durer le suspense trop longtemps. Je devenais impatiente. Enfin non je ne le devenais pas je l’étais ! J’étais impatiente bon sang !

Habilement Nich détourna mon attention. Mais cela je ne le compris qu’après. Il avait déposé ses mains sur ma taille et je m’étais laissé soulever passant rapidement mes jambes autour de sa taille. Ce n’est que pendant le baiser qui suivit que je réalisais à quel point Nich avait une trop grande emprise sur moi. Mais j’appréciais si c’était pour être manipuler ainsi. Enfin j’appréciais si c’était LUI qui me manipulait ainsi.
Il avait gagné j’allais encore attendre cette foutu raison bien calmement.
Le baiser prit fin bien contre ma volonté et je fus contrainte de reposer les pieds au sol. On resta ainsi un moment, nous deux, seuls sur le pont du bateau. C’était magique comme moment, je ne me lassais pas de me perdre dans le regard amoureux de mon mari, je devenais fleur bleue et je voulais rester ainsi éternellement. Alternant quand même des baisers de temps en temps quand même parce qu’on ne peut se passer de ses gourmandises et que les lèvres de Nich était ma gourmandise. Je ne pouvais donc me passer de lui et de ses lèvres.

Enfin bon la soirée n’était pas terminé, on nous attendait encore à l’intérieur, nous n’avions pas terminé notre repas après tout. Et rien que d’y pensais mon ventre me le rappela. C’est main dans la main que nous sommes retournés retrouver notre table à l’intérieur.
Nich était devenu plus bavard mais juste un peu juste de quoi dire « regarde mes efforts » et moi j’avais repris une nouvelle conversation avec ma camarade. Le repas passa plutôt rapidement et ca n’avait pas été mauvais du tout. J’étais rassasié et de très bonne humeur. C’était parfait !
D’ailleurs quand on quitta la salle, une voix se fit de nouveau entendre pour nous annoncer la suite de la soirée soit un petit groupe qui tiendrait un concert à l’extérieur et qu’il y aurait de la boisson à disposition. On se dirigea donc vers l’animation de la fin de soirée, j’étais plutôt heureuse car ma main ne quittait plus celle de Nich. Bon oui pour la plupart des passagers étaient en couple mais il existait des filles fourbes que rien n’arrêtait…pour preuve moi je l’étais !

Nich se fit galant et m’invita à danser un peu. Bon il resta quand même fidèle à lui me narguant du fait que plus tôt je m’étais plain d’avoir mal au pied et il voulait vérifier que ce n’était plus le cas. Mais j’avais fait 1 heure assise je pense que c’était assez pour reposer mes petits pieds délicats. Donc je pouvais bien me permettre une petite danse en compagnie de l’homme que j’aimais le plus sur ce bateau.

On dansa un bon moment jusqu’à ce que mes pieds me supplient de nouveau de faire une pause. On faisait un peu les fous, on redevenait des enfants on s’amusait et c’était tout ce qui importait. Quand on jugea que nous nous étions assez dépensé sur la piste on s’apprêta à aller retrouver d’autre gens déjà placer à côté du buffet et donc par conséquent une place où me reposer et siroter un verre tranquille. Mais bien sur avec Nich les objectifs premiers n’étaient jamais respecter.
La chanson qui suivit fut un slow et mon bras fut tout de suite rattrapé dans sa course, je me fis tirer par l’arrière et mon corps revint se blottir contre celui de Nich. Selon lui il n’allait pas laisser une chance de pouvoir me serrer contre lui s’échapper comme ça. Je ne contestais pas. Je n’avais aucune raison valable.
Je posais ma tête sur son épaule et croisa mes bras autour de son cou. On resta silencieux, pas de ces silences gênant après un mauvais sujet abordé mais le silence que l’on a quand on veut absolument marquer ce moment dans sa mémoire le plus intensément possible. Le silence qui ne peut faire que du bien.
Puis tout d’un coup Nich se mit à répondre à une de mes questions que je lui avais posées plus tôt. Celle que je pensais les meilleurs à éviter. Car oui il ne répondit pas à quel était son sport favoris mais celle qui concernait sa mère.

    « Je ne t’ai pas répondu à la question concernant ma mère. Ce n’est pas très important, mais si tu veux savoir, oui elle me ressemble ou plutôt, je lui ressemble point de vue physique. Pour le reste…elle était toujours en train de travailler. Mais c’était quelqu’un de très honnête, chose surprenante pour une politicienne. Elle aimait beaucoup mon petit frère et malgré le fait que j’étais détestable et irrespectueux elle m’a toujours défendu contre mon père. Je ne peux pas dire qu’elle ne me manque pas, mais je préfère l’oublier pour mieux faire mon deuil. »


Je me sentais mal d’avoir abordé le sujet c’était ressassé les mauvais souvenirs qu’on tente tant bien que mal d’oublier. Je tournais ma tête dans le sens inverse resserrant légèrement mon étreinte. Je ne savais pas quoi dire et il aurait été inutile de m’excuser de lui rappeler ça. Je me sentais encore plus bête sachant que je savais qu’il détestait parler de son passé. J’eus une toute petite moue m’en voulant vraiment maintenant. Mais il en avait pas fini il m’expliqua par la suite la raison de la sortie soudaine tout à l’heure. Ca par contre je ne m’y attendais pas pour tout dire.

    « Je t’ai tirée à l’extérieur tout à l’heure car j’ai cru avoir vu ton ex. En tout cas, il avait le même nom. Et sur le coup, c’est sûrement idiot de ma part, mais j’ai eu peur de te perdre. Je ne sais pas ce que tu ressens pour lui aujourd’hui, mais si je me fis aux films américains, les filles n’oublient jamais leur ex. Je sais je suis con, je manque de confiance envers moi-même et surtout je n’étais pas sûr que c’était lui alors je me suis inquiété probablement pour rien… je me taie »


J’eus un petit sourire, je ne pensais pas que Nich avait peur de me perdre. Lui qui riait chaque fois qu’un homme m’abordait avait peur de me perdre. Je le trouvais mignon. Non mais quand même cette facette de Nich pas sur de lui-même je ne la voyais pas souvent alors je trouvais ça normal que je sois toute heureuse et souriante quand je la voyais. C’était des moments rares. Il pouvait se rassurer mon loup je ne sortais pas des films américains moi. Quand je m’accrochais à quelqu’un je ne le laissais plus. Et Nich j’étais plus qu’accroché j’y étais littéralement lié à cet homme pour rien au monde il me perdrait enfin…par a cause de mon ex en tout cas.

Je n’eus le temps de dire mot, la musique venait de se terminer, et une autre qui n’avait rien d’un slow commença. Les musiques typiques de fin de soirée. Nich avait installé une petite distance avant de rapidement me demander ce que je voulais faire entre retourner à la chambre ou rester encore un petit peu. Il y avait du champagne je savais la relation spéciale qui liait mon Nich à l’alcool donc je lui confiais que je voulais à boire. Oui une flute ne me ferait pas de mal mais que du bien.
En tout cas c’était noté quand Nich s’ouvre beaucoup trop il ne faut pas en parler juste après il faut d’abord lui laisser le temps d’oublier cette action puis de ramener le sujet petit à petit.

On se faufila dans la foule sa main tenant fermement la mienne. Et moi qui dans mon esprit souriait de fierté. J’y croyais pas de ce que je venais d’entendre quand même. Mon Nich pouvait aussi être une petite nature inquiète, il m’aimait tellement qu’il préférait carrément me cacher de son obstacle pour n’absolument rien risqué. Franchement ce n’était pas trop adorable ça ? Qu’il le veuille ou non il était mon bisounours, ma grande peluche, mon doudou favoris, j’avais le cœur beaucoup trop émue là. Il n’était pas que beau mon Nich. Mon Nich, mon grand beau prétentieux Nich avait peur de me perdre vraiment même marié ! Il était encore inquiet, mon petit Nich…même si j’étais devenue sa femme soumise qui ne lui résistait jamais il avait quand même peur de me perdre. Oh je l’aimais cet homme…
Mes pensées fantaisiste furent violemment interrompu quand ma main glissa de celle de mon mari m’étant tout bonnement fait attrapé le bras.
Lorsque je vis c’était qui j’eus comme un choc que j’en restais tétanisé. C’était…Min Woo. Ici, là, au milieu de l’océan, sur ce bateau, c’était lui et il me retenait…pourquoi ?
Je sentis Nich tiré sur ma main et Min Woo qui maintenait la pression sur mon bras tout en demandant à Nich de partir. Je fronçais les sourcils, mais qu’est ce qu’il me voulait ? Et de quel droit il se permettait de parler à mon mari ainsi ?
Nich vint se mettre entre nous et força mon ex à me lâché. Et les provocations se firent entendre. Je demandais calmement à Nich de ne pas l’écouter, de ne pas faire attention à lui et qu’il valait mieux qu’on aille directement dans la chambre. Mais mes mots passèrent inaperçus, les insultes que Min Woo prononçait semblait plus forte puisque Nich porta le premier coup sous mes yeux ébahis.
Etant choqué tout ce que je réussi à faire fut de crier le nom de Nich. Min Woo répliqua et je criais de nouveau leurs demandant d’arrêter. Mais les coups s’enchainèrent, je suppliais Nich d’arrêter avant que ça parte trop loin. Je pense n’avoir jamais autant sollicité Dieu que ce soir là. Mes mots favoris était devenue « oh mon dieu » et « arrêtez. ». J’avais le cœur qui battait trop vite au point de me faire mal au fond de ma poitrine, j’avais l’impression que j’allais fondre en larmes. Je n’étais pas une grande fan des combats grandeur nature.
J’essayais en vain de les séparer pendant qu’autour beaucoup observait certains tentait bien de m’aider mais ce n’était pas si simple. Et Nich qui ne m’écoutait pas et qui continuait d’essayer de mettre un coup toujours plus fort que le précédent ça devait être ca qui m’énervait le plus. Min Woo répliquait mais lui qu’il ne m’écoute pas ne m’étonnait pas. Chaque fois que Nich prenait un nouveau coup j’avais mal pour lui et je commençais à sérieusement craqué devant ce spectacle.

Cela vint au fait que c’est moi qui me mit en colère et qui quitta le ring improvisé pour fulminer ailleurs que sur le ponton soit dans la chambre. Je trainais des pieds tout en insultant Nich de tout les noms. Pourquoi il ne m’écoutait pas ! Ca devait être une bonne soirée ! Bon sang !
Et puis pourquoi Min Woo était là ? De toute les croisières pourquoi celle-ci ? Pourquoi être parti provoquer Nich ?
Je m’arrêtais un instant en inspirant profondément et expirant doucement pour me calmer. Ca n’avait rien fait.
Nich arriva pile à ce moment et me pris dans ses bras ne cessant de répéter qu’il s’excusait.

Mon premier reflexe fut de faire un pas en arrière. Le deuxième ? De le regarder fixement le visage en colère et au bord des larmes. Le troisième fut de le frapper sur l’épaule. D’abord une fois. Je marquais un temps de pause le regarda fixement de nouveau puis le frappa une seconde fois. Puis une troisième. Puis encore et encore jusqu’à ce que ma colère se calme un peu. Ca faisait effet.
De toute manière ce n’était pas mes petits coups qui lui feraient du mal du moins je l’espérais. J’avais juste besoin de lui montrer qu’il m’énervait mais que j’allais lui pardonner malgré tout. Parce que j’étais ainsi. Je voulais aussi lui montrer que je n’appréciais pas de le voir se battre. J’aimais la bagarre mais pas quand c’était mon mari qui se battait ! Je l’aimais…..dans les jeux vidéo !

    « Tu m’énerves ! Pourquoi tu ne m’écoutes pas ! Pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi tu ne l’as pas ignoré ! Tu m’énerves ! Tu m’énerves ! Tu m’énerves ! » Lui criai-je


Je me demande comment pouvait-on perdre l’attention d’un homme en si peu de temps hein ?
A peine le premier coup avait-il été donné qu’il ne m’entendait déjà plus. Je ne comprenais pas cette bataille entre mâle. C’était stupide !

Je lui disais encore qu’il m’énervait avant de le frapper une dernière fois.
Enfin ce fut l’avant dernier coup finalement. Dans mon dernier coup j’avais répété qu’il m’énervait mais j’en avais détaché chacune des syllabes pour qu’il le comprenne vraiment bien. S’il voulait se battre il le faisait où il voulait sauf devant moi.
Je le détestais de m’avoir surprise ainsi. Je le détestais de ne pas m’avoir écouté. Je le détestais de m’avoir inquiété. Il m’énervait tellement ! Tellement ! Beaucoup trop !
Voilà maintenant il avait obtenue une Myung en colère et qui boude.

Je grognai avant de lui faire dos et de continuer de marcher. Je ruminais un peu me remémorant la rapidité de l’action. J’avais à peine cligné les yeux !
Comment les coups s’étaient si vite échangés ? Et dire qu’au début j’étais entre les deux, j’avais été rapidement mis de côté sans même que je m’en rende compte. C’était comme ces lions dans la savane qui se battent pour savoir qui est le roi. Ha non mauvais exemple, je n’allais pas me comparer à une savane. Ca allait pas bien dans ma tête ou quoi !

Je me retournais vivement pour voir où était Nich, je le voulais à côté de moi ! Pas derrière ! A côté ! Il avait un pas lent donc je m’adossais contre le mur pour l’attendre.
Comme toujours avec mon caractère si incompréhensible j’attendis qu’il arrive à ma hauteur et je lui empoignais le bras. J’étais un peu plus calmé et j’avais besoin de lui.
C’était horrible l’attraction qu’il avait sur moi. Même s’il était celui qui arrivait à m’énerver le plus il était aussi celui qui arrivait le mieux à me calmer. Je resserrai ma poigne autour de son bras ne sachant pas quoi dire. Cette pensée me rendait folle.

Pour lui montrer que j’étais en colère je ne le regardais pas et cachais même mon visage. J’étais sur que sans le vouloir il réussirait à me faire rire et me faire oublier que je dois être fâché contre lui et ça je ne le voulais pas ! Je voulais que ma colère lui pèse sur la conscience. J’essayais du moins de lui faire ressentir ça.
Je ne serrais que son bras évitant au mieux de ne pas lui rentrer mes ongles dans la peau et lui précisa tout bas que je lui en voulais encore…qui sait s’il ne l’avait pas compris. J’avais mon ton enfantin parce que au fond ce que je voulais c’est qu’il me resserre encore tout fort contre lui mais ça je ne lui dirais pas.
De toute façon il avait du comprendre que je ne voulais pas qu’il s’éloigne puisque je l’agrippais fortement serrant le plus fort possible son bras avec le mien. Je trainais un peu des pieds et je déposais ma tête sur son épaule. Une vraie gamine quoi.

    « Qu’est que ce que tu y as gagné à faire ça franchement ? Si tu veux te battre fais le où tu veux sauf devant moi…tu ne sais pas le mal que ça peut me faire quand je te vois prendre des coups… »


Je n’attendais pas une réponse. Je n’en voulais pas. Sa raison m’importait peu. Non pas que je m’en fichais mais maintenant cela portait du passé. Oui dans certaine situation j’arrivais à me convaincre que le passé était le passé. Et puis à remarque n’étais que la colère qui retombait.
Il n’a pas dut faire ça sans raison puis je ne lui en voulais pas tellement d’avoir frappé mon ex, il le méritait bien après tout. Et je n’avais pas assez de poigne pour faire passer le message contrairement à Nich.
Seulement ce n’était pas la première fois qu’une bagarre entre eux deux se produisait…

Tiens en y repensant la première fois m’avait mis dans le même état que maintenant ou peut être étais-je moins en colère mais plus inquiète. Même trop inquiète. Ce soir là je pense bien que c’était le soir où j’ai vraiment réalisé que j’aimais Nich.
Non pas que avant c’était le contraire. Mais disons, que je me rappelais très bien mon cœur battant quand j’avais appris que c’était Nich qui s’était bagarré.
Avant cette première bagarre je ne le considérais que comme un bon ami…ou plus…enfin un entre deux parfait entre le meilleure ami et le petit ami. Ce point juste au milieu qui n’a pas de nom. Il n’était qu’un homme que j’appréciais beaucoup…un bon…sexfriend avec l’amitié en plus. Il me faisait rire, changeait mon quotidien et m’offrait des performances sexuelles exquises…mais cela s’arrêtait à là dans mon esprit.
Dans ma tête tout était clair : s’il partait un matin me disant que c’était terminer cela ne m’aurait pas affecté plus qu’un coup d’un soir.
Mais je m’étais bien trompé. Regardez-moi maintenant ? En faite au final il n’était pas que mon ami bon au lit, il n’était pas que le bel homme qui me faisait rire…il était bien plus que ça.
Il était le seul pour qui je pouvais vraiment être inquiète même s’il ne lui arrivait rien de mal dans le fond, il était le seul qui m’intriguait de savoir ce qu’il faisait quand il n’était pas avec moi. Le seul qui me sortait par les yeux quand il allait poser le regard sur une autre femme que moi. Et il était surtout le seul avec qui j’arrivais à être totalement moi-même. Celui pour qui lui ouvrir mon cœur ou lui montrer mes larmes, ne me dérangeait pas. Celui qui je pense me connaissait dans mes moindres détails ou presque.
Enfin tout ca pour dire que je n’aimais pas qu’il arrive malheur à Nich. Il était devenu aussi important que mon père. Je ne l’avais jamais vu réellement blessé et j’aimerais que ce jour n’arrive jamais.
Je vous l’avoue je détestais voir quelqu’un que j’apprécie avec la moindre égratignure. La plus légère des coupures pouvait me mettre dans des sacrés états.
Non pas que la vue du sang me répugnait mais si je pouvais éviter de la voir je me sentirais beaucoup mieux. J’étais plutôt égocentrique certes mais je tenais vraiment et peut être beaucoup trop à ceux que j’aime.

    « T’es prêt à tout pour te faire pardonner n’est ce pas ? »
dis-je tout d’un coup en me plaçant devant lui avec ce sourire beaucoup trop joyeux pour une personne qui était en colère il y a peu de temps.

Je n’attendis pas qu’il me réponde et je retirais rapidement mes souliers qui faisaient de mes pieds des martyrs.
Je passais dans le dos de mon époux et m’agrippa fortement à son cou. Enfin pas au point de l’étrangler… bon si sur le coup de l’excitation j’avais serré un peu trop fort mais s’il ne l’avait pas compris je voulais être porté. Depuis qu’il m’avait reposé tout à l’heure je voulais remonter sur son dos. J’aimais les ballades à dos de Nich.
Monsieur me connaissait si bien. Il m’aida à me hisser et je lui glissais rapidement un bisou sur la joue avant de poser mon menton sur son épaule. Je lui tendis les chaussures pour qu’il les prenne dans ses mains et comme je voulais profiter le plus longtemps possible de ce moment sans me soucier de la fatigue de mon mari je demandais à Nich de faire le plus grand détour avant de nous amener vers notre chambre.

Je restai silencieuse, enfin à ma manière. Disant que mon silence avait duré une bonne minute. Une minute où je parlais peu ne soufflant que des je t’aime dans le creux de son oreille.
Je n’arrivais pas à lui en vouloir parce que comme il le disait souvent j’étais la soumise, celle qui cédait tout le temps et je ne m’en plaignais pas…pas tout le temps en tout cas.
Je lui glissais des bisous dans le cou, lui mordillais l’oreille, lui murmurait des bêtises embrassais sa joue, quémandait aussi des petits baisers sur mes fines lèvres et jouais en bonus ma main dans ses cheveux. Il était devenu mon jouet et il se faisait très bien pardonné ainsi. Je n’étais pas très calme sur son dos j’étais comparable à une petite fille et j’aimais grandement cette comparaison.
Je lui demandais quand même entre deux bêtises s’il avait été blessé durant cette petite dispute entre ces deux grands hommes lui proposant de le soigner une fois qu’on serait dans la chambre s’il le voulait.
Quand je fus rassasié de le taquiner je retournais dans un petit mutisme balançant mes jambes de bas en haut. Enfin un mutisme de trois minutes je dirais approximativement.

    « Tu sais ? Tu as raison Nich, enfin tes films ont raisons. » Commençai-je tout bas. « C’est vrai que je n’ai pas encore oublié mon ex. »


Je marquais une légère pause voulant être sur que je ne me risquais pas sur une cordes sensibles.

    « Je te demande de m’excuser. Ce n’est pas parce que je l’aime je peux t’assurer que tu es l’homme qui tiens la place la plus importante dans mon cœur et l’autre et occupé par mon père et Young Soo. Seulement je n’arrive pas à l’oublier car je me demande toujours pourquoi. Où est ce que j’ai faillis pour qu’il parte ainsi. J’ai peur de faire la même erreur avec toi. »


Je me sentais coupable. J’étais avec quelqu’un d’autre et Min Woo hantait par moment mes pensées ainsi. J’avais l’impression de trahir à Nich chaque fois que je pensais à mon ex. Ce n’était pas en quelques sortes le cas ?

    « Je sais c’est bête de ma part je le sais bien, je devrais seulement tourner la page et passé à autre chose. Mais pour le moment je n’y arrive tout simplement pas. Sache que jamais tu ne me perdras à cause de lui. Parce que tu es celui que je ne veux jamais perdre. Et j’ai bien tourné la situation dans tout les sens et tu restes le seul avec qui je me sens vraiment à l’aise et avec je peux vider mon cœur ainsi. Tu es aussi important que mon père à mes yeux. Ca prendra du temps c’est sur mais…remarque avant toi j’avais décidé de ne plus jamais me remettre en couple. Ca prouve à quel point tu es unique non ? »


J’avais dis cette dernière phrase sur un ton légèrement humoristique espérant que Nich ne m’en veuille pas. A sa place il est clair que je lui en voudrais s’il repensait toujours à son ex, parce que j’étais ainsi. Car dans ma pensée s’il y repensait c’est qu’il aimerait par moment retourner avec elle non ? C’était ainsi que je voyais les choses.
Mais j’espérais grandement que Nich ne pense pas ainsi. J’espérais qu’il sache que son amour comptait bien plus que le pourquoi que Min Woo avait agi comme un con. Nich faisait parti de ceux qui me connaissaient le mieux mais je savais bien qu’il n’arrivait pas non plus à lire entre les lignes. Je lui laissais le temps de me répondre considérant que j’avais assez monopolisé la parole.

    « Est-ce qu’on peut considérer que aujourd’hui c’était la journée cœur ouvert ? Si oui ça veut dire que les jours à venir ne serait que meilleurs non ? Nich…je t’assure que je t’aime et que seule une catastrophe ferait que tu me perdes. »


Sans trop m’en rendre compte, on s’était redirigé vers la chambre. Nich s’arrêtas devant la porte et je resserrais mes jambes autour de sa taille. Je ne voulais pas descendre ! C’est donc sur son dos que l’on rentra dans la chambre et il me lâcha sur le lit.

Nich n’avait pas dit un mot, disons que je n’en lui avais pas laissé le temps aussi. Et pourtant sans l’expliquer lorsqu’il me fit face je frappais encore son épaule avec ma main et un sourire en coin.
Je ne pouvais pas changer son côté impulsif c’était une chose que j’aimais tellement chez lui. J’allais juste tourner la page sur cette histoire voilà tout avec ce dernier coup.

Je jetais un coup d’œil à droite et à gauche avant de sourire timidement et de baisser la tête. J’attrapais le bas du t-shirt de mon copain et m’amusa un peu avec, le tirant en ma direction par moment.

    « Nich tu m’aides à l’oublier et pour ça je t’en remercie. Ca serait cruche de dire que tu me donnes une autre vision de l’amour que celle que je connaissais même si dans un sens c’est le cas. Est-ce que tu m’en veux ? Je comprendrais si c’était le cas mais j’espère que non. »


Je relevais timidement mon regard vers le sien. Avais-je vraiment envie d’entendre la réponse ? Certainement que non. Je ne lui laissais pas le temps de le faire et lui volais un baiser juste le temps de me rappeler ce que j’aimais tellement chez lui.
J’attrapais un pyjama et disparu pour un temps qui fut extrêment long dans la salle de bain.

Je rouvris la porte en ayant un petit sourire, ce sourire innocent que je n’affichais il me semble que devant lui. Je m’étais changé, j’avais enfilé une jolie nuisette rouge parce que c’était la première nuit et je m'excusais parce que je n'avais pas de tenue d'infirmière en stock. J’avais rendue mes cheveux sauvages et affichait mon regard tentateur. J'essayais de prendre le même timbre de voix que lui et tout en l’imitant j’annonçais qu’on serait mieux de dormir maintenant parce qu’on commençait à se dire mutuellement des bêtises grosse comme ma villa et à ne plus agir comme d’habitude c'est-à-dire cool et zen. De toute manière parlée du passé n’avais jamais rien rapporté de bon.
Je ris parce que oui je le savais que je n’étais pas du tout crédible et que je l’imitais très mal. Avait-il même remarqué que c’était lui que j’imitais d’ailleurs ? Mais on était mieux à se détendre non ? C’était notre petit voyage en amoureux et ce n’était pas n’importe lequel. Je vins le rejoindre sur le lit en me plaçant au dessus de lui.

    « De toute façon tu es bête de penser que je te quitterai pour un ex qui n’a même pas su voir la chance qu’il avait de m’avoir et je suis bête d’avoir pensé que toi tu me quitterais après tout ce que tu as fait pour me prouver que tu tiens à moi. On s’aime trop pour ça et on a vécu assez de choses pour comprendre que l’un sans l’autre on est plus tout à fait nous même ! Je ne donnerai pas la satisfaction à ce Min Woo de semer la zizanie entre nous ! Maintenant tu es dans l’obligation de veiller à tes devoirs de mari à mon égard ! »


Je souriais parce que c’était souvent ainsi avec lui. Je souriais parce que j’aimais donner des ordres. Je souriais parce que je savais que la nuit ne faisait que commencer. Je souriais parce que ce soir j'allais prendre soin de mon mari.
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MessageSujet: Re: Yes I do ♥   Yes I do ♥ EmptyLun 21 Mai - 20:05


Sa réaction fut prévisible. Elle se libéra de ma poigne pour faire un pas vers l’arrière. Elle posa ce regard sur moi. Ce regard que je détestais. Ce regard qui me faisait comprendre clairement que je l’avais déçue. Je baissai quelque peu la tête ne supportant pas ce regard qu’elle posait sur moi jusqu’à ce que je sente son coup sur mon épaule. Je relevai la tête intrigué. Elle ne me frappait pas plus fort que ça? Sa colère se résumait dans ce faible coup? On resta silencieux un instant en s’observant et Myung Hee me frappa à nouveau impulsivement une seconde fois. Je restai passif car de toute façon cela était loin de me faire réellement mal. Elle enchaîna avec plusieurs coups et je la laissai faire, attendant qu’elle se calme.

« Tu m’énerves ! Pourquoi tu ne m’écoutes pas ! Pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi tu ne l’as pas ignoré ! Tu m’énerves ! Tu m’énerves ! Tu m’énerves ! »

Hypocritement, je m’excusais pour mon geste, mais jamais je n’avais regretté de m’être battu et encore moins aujourd’hui. À toutes les fois, je jugeais le tout comme essentiel, mais on m’avait appris à m’excuser ensuite même si je savais pertinemment que j’allais récidiver. Je gardai le silence pendant que Myung Hee continuait de me hurler dessus que je l’énervais et j’eus le droit à aux derniers coups de sa part.

Moi qui croyait qu’à présent elle allait se calmer, et bien non. Elle me fit dos et recommença à marcher pour s’éloigner. Ne pouvant pas trop prévoir ses faits et gestes car c’était probablement la première fois que je la voyais dans cet été, je préférai rester derrière elle, mais de la suivre tout de même. Elle ne fit que quelques pas avant de se retourner vers moi vivement. Elle s’adossa au mur et m’attendis ce qui me rassura. Au moins elle voulait bien me voir. Tout de même je ne me serais pas attendu à ce qu’elle me prenne le bras et qu’elle se coller à moi, mais c’est ce qu’elle fit. Quand elle serra sa poigne je lui fis un léger sourire pensant que c’était mieux de garder le silence. J’étais toutefois bien content de voir sa crise de colère était déjà passée. Tout en cachant son visage elle mentionnant sur un ton très faible qu’elle m’en voulait encore, mais je savais très bien qu’elle disait ça juste pour se convaincre elle-même.

« Qu’est que ce que tu y as gagné à faire ça franchement ? Si tu veux te battre fais le où tu veux sauf devant moi…tu ne sais pas le mal que ça peut me faire quand je te vois prendre des coups… »

Elle l’avait le don de briser le silence. Qu’est-ce que j’avais à y gagner? Si je lui répondais mon honneur et prouver que j’étais plus fort ce n’était pas trop puéril et mâle comme réponse? Non c’était un mauvais choix de réponse! J’optai plutôt pour la réponse que j’avais fait ce que je pensais le mieux pour la protéger contre cet imbécile de première qualité. Si c’était pour mon propre plaisir, j’essayais plutôt de faire passer ça sur le compte du sentiment de vouloir la protéger. Pour ce qui était de sa dernière phrase, je dois admettre que c’était plus douloureux pour moi de prendre les coups que d’elle d’avoir à me regarder me battre, mais bon je n’allais pas argumenter encore plus. Et à quelque part, je m’étais aussi battu pour la protéger alors ce n’était pas totalement mentir que de dire ça. Il y avait aussi un peu de jalousie dans tout ça, mais jamais je n’irais le lui dire.


« T’es prêt à tout pour te faire pardonner n’est ce pas ? »

Elle ne tarda pas à venir se placer devant moi en souriant telle une gamine. Elle avait quelque chose en tête et il m’était très facile de deviner ce à quoi elle voulait faire référence. Ne pas comprendre aurait fait de moi un idiot de la même catégorie de Hyun Ki qui ne comprend jamais quand une fille fait les premiers pas pour faire l’amour avec. Il m’était encore inconcevable de penser que des filles voulaient se retrouver dans le même lit que Hyun Ki, mais bon, tous les goûts sont dans la nature apparemment.

Tout en retirant ses talons hauts, elle prit possession de mon dos et décida qu’à partir de ce moment elle ne marcherait pu. Je compris alors que je m’étais fait de fausses idées. J’acceptai néanmoins de la transporter sur mon dos. Quand elle fut bien agrippée, je récupérai ses souliers de l’enfer et c’est alors qu’elle me demande de faire le plus grand détour possible avant de se rendre à notre chambre. Méchante. Elle était méchante! Avait-elle oublié aussi vite que sa colère que je venais de me prendre plusieurs coups, qu’elle venait tout juste de terminer sa période d’abstinence durant laquelle elle ne s’était pas gênée pour manger encore plus que d’habitude et surtout que ma nuit dernière avait été très écourtée? Sans protester, j’acceptai malgré tout la requête de madame, me disant que celait allait me remettre en forme un peu. Ben oui, toujours penser à son look!

La grande manipulatrice qu’est Myung Hee avait le don de me souffler des doux je t’aime à l’oreille chaque fois que l’idée de rentrer toute suite à notre chambre me venait en tête. Mine de rien, j’avais maintenant un mal de dos assez important. Toutefois, toutes ses petites attentions me motivaient à continuer notre promenade sur le bateau. Après un bon 10 minutes où elle s’était grandement amusée à jouer avec ma patience, elle cru bon enfin de me demander si j’étais blessé. Je roulai les yeux, mais elle ne me vit pas. Je me contentai de lui faire non de la tête ne voulant pas l’inquiéter plus. Si elle devait prendre conscience de tous les coups que j’avais pris, j’étais certain de ne pas pouvoir me faire pardonner aussi facilement la prochaine fois que je me battrais contre un gros imbécile.

Enfin, elle cesse de parler et de bouger durant un long moment et je pensai qu’elle s’était endormie rapidement, mais alors que je me faisais à cette idée, Myung Hee brisa le silence en déclarant que j’avais raison ou plutôt que mes films avaient raison. Elle continua en parlant moins fort tout en avouant qu’elle n’avait pas encore oublié son ex. Voilà Princesse faisait tout pour que je retourne voir l’imbécile et que je lui foutre une volée. Durant le court instant qu’elle garda le silence, j’eus le temps de me faire un nombre incalculable de scénarios dans ma tête.

« Je te demande de m’excuser. Ce n’est pas parce que je l’aime je peux t’assurer que tu es l’homme qui tiens la place la plus importante dans mon cœur et l’autre et occupé par mon père et Young Soo. Seulement je n’arrive pas à l’oublier car je me demande toujours pourquoi. Où est ce que j’ai faillis pour qu’il parte ainsi. J’ai peur de faire la même erreur avec toi. »

À ses premières paroles, je retrouvai mon calme. Elle ne l’aimait plus. Mais pouvait-elle retomber en amour après? Et si après ce soir ils décidaient de reprendre contact? Non ce qu’elle venait de me dire ne m’avait pas rassuré. Tout ce que j’avais retenu c’est qu’elle avait parlé de Young Soo et de son ex. Le reste, je n’y donnais pas vraiment de l’importance car je trouvais ça futile. Peur de faire la même erreur avec moi? À ce que je sache, c’était moi qui m’étais bien attaché à elle au point de lui être revenue dès qu’elle avait levé le petit doigt à Tokyo. Alors que je me rendais bien compte de l’évidence que j’avais plus besoin d’elle que ce que je l’aurais cru et qu’elle non, Princesse reprit la parole.


« Je sais c’est bête de ma part je le sais bien, je devrais seulement tourner la page et passé à autre chose. Mais pour le moment je n’y arrive tout simplement pas. Sache que jamais tu ne me perdras à cause de lui. Parce que tu es celui que je ne veux jamais perdre. Et j’ai bien tourné la situation dans tout les sens et tu restes le seul avec qui je me sens vraiment à l’aise et avec je peux vider mon cœur ainsi. Tu es aussi important que mon père à mes yeux. Ca prendra du temps c’est sur mais…remarque avant toi j’avais décidé de ne plus jamais me remettre en couple. Ca prouve à quel point tu es unique non ? »

Non non, je devais arrêter de me tracasser tout le temps pour rien. Myung Hee avait beau me le répéter plusieurs fois, je revenais toujours à douter de nous. Je devais arrêter ça et à penser trop loin dans le futur. J’étais sur une croisière pour mes noces, qu’est-ce que j’avais besoin de plus pour me faire comprendre que Myung Hee m’aimait. Elle ne m’avait pas épousé pour l’argent, car elle me croyait pauvre auparavant. Elle ne m’avait pas épousé pour détruire mon amitié avec Hyun Ae puisqu’elle m’avait poussé vers elle plusieurs fois. On s’était mariés car ce que nous vivions était parfait et unique. Nous étions amoureux, voilà, fini, n’y pensons plus.

« Je suis désolé. Pour ma part, je sais que c’est bête d’être autant jaloux de l’ex de sa femme. »

« Est-ce qu’on peut considérer que aujourd’hui c’était la journée cœur ouvert ? Si oui ça veut dire que les jours à venir ne serait que meilleurs non ? Nich…je t’assure que je t’aime et que seule une catastrophe ferait que tu me perdes. »

Parce que mon dos souffrait le martyr et aussi parce que j’en avais marre de ne pas pouvoir la regarder dans les yeux quand je lui parle, on arriva enfin devant la porte de notre chambre et je la laissai descendre de mon dos, mais elle refusa en resserrant son étreinte. J’eus un petit rire amusé et je compris que j’allais encore devoir la porter. J’ouvris la porte avec ma passagère sur mon dos.

Je retrouvai ma liberté et j’allai allumer les lumières de la pièce. Aussitôt, Myung Hee retrouva sa mauvaise habitude de me frapper. Elle le fit cependant en accompagnant cela avec un sourire. J’allais commencer à penser qu’elle elle avait le droit de frapper qui elle voulait, mais pas moi. Ce n’est pas juste! Princesse se mit ensuite à regarder dans tous les sens puis un petit sourire apparu. Quoi? Elle agrippa le bas de mon chandail en le tirant de tous les bords. Je restai encore silencieux attendant de savoir ce qu’elle voulait.


« Nich tu m’aides à l’oublier et pour ça je t’en remercie. Ca serait cruche de dire que tu me donnes une autre vision de l’amour que celle que je connaissais même si dans un sens c’est le cas. Est-ce que tu m’en veux ? Je comprendrais si c’était le cas mais j’espère que non. »

Elle me regarda finalement dans les yeux et sincèrement, personne n’aurait pu résister à ces yeux-là. Princesse était adorable tout simplement. Elle se rapprocha encore davantage et me vola un doux baiser. Comme si elle voulait se venger de ce que je lui avais fait vivre ce soir, elle s’échappa après dans la salle de bain avec des vêtements. Elle y resta un temps fou durant lequel j’optai pour ne rien faire. Je me laissai tomber face première dans le lit étant totalement épuisé. Quand je jugeai bon de tourner ma tête pour ne pas mourir étouffé, je regardai autour de moi et je me tournai pour m’allonger sur le dos. Maintenant que l’adrénaline était bien retombée, je commençais à ressentir la douleur causée par tous les coups que je m’étais pris. Je voulu trouver de la glace ou n’importe quelles pilules, mais mes recherches ne furent pas très efficaces. Je retourner m’étendre, pour ne pas dire m’échouer, sur le lit en lutant contre la fatigue.

Myung Hee trouva bien le tour de me garder très réveillé. Dès qu’elle ouvrit la porte de la salle de bain, je relevai en prenant appui sur mes avant-bras pour regarder dans sa direction et m’apercevoir que son « pyjama » n’avait rien de banal. Il aurait été impossible de ne pas la regarder comme je la regardais. Il aurait été impossible de résister à ÇA. Princesse avait enfilé un déshabillé rouge; ma couleur préférée avec de dans ma femme préférée. C’était une belle combinaison. Princesse s’excusa de ne pas avoir pu mettre la main sur une tenue d’infirmière ce qui me fit comprendre que j’avais des fantasmes trop banals et communs. Je dirais que l’infirmière ne me manquait pas trop. Ce que j’avais sous les yeux allait faire l’affaire.

Tout en marchant lentement et sensuellement vers moi elle joua le jeu de la fille qui souhaite dormir pour éviter de dire plus de conneries encore. Elle se mit à rire et j’acceptai de rire à mon tour seulement si je pouvais être certain qu’elle n’était pas sérieuse. Quand Princesse vînt enfin me rejoindre sur le lit et qu’elle s’allongea juste au dessus de moi, je compris bien là qu’elle n’avait en effet pas l’intention de dormir.

« De toute façon tu es bête de penser que je te quitterai pour un ex qui n’a même pas su voir la chance qu’il avait de m’avoir et je suis bête d’avoir pensé que toi tu me quitterais après tout ce que tu as fait pour me prouver que tu tiens à moi. On s’aime trop pour ça et on a vécu assez de choses pour comprendre que l’un sans l’autre on est plus tout à fait nous même ! Je ne donnerai pas la satisfaction à ce Min Woo de semer la zizanie entre nous ! Maintenant tu es dans l’obligation de veiller à tes devoirs de mari à mon égard ! »

Je la trouvais bien courageuse d’oser me donner des ordres comme elle venait de le faire à l’instant. Je m’occupai aussitôt à faire disparaître ce sourire victorieux qu’elle avait en prenant possession de ses lèvres. Ce soir, j’allais lui faire regretter de m’avoir obligé à la porter durant plus d’une demi-heure. Je fus bien sûr durer le baiser étant incapable d’y mettre fin. Le goût de ses lèvres, son odeur et la douceur de sa peau me rendaient déjà fou. Une chose était sûre, c’est que nos voisins de chambre n’allaient pas nous aimer cette nuit…

[…]

Nos quatre jours de croisière avaient passés vite…vraiment trop vite! Tous les matins, nous avions pris le petit déjeuner au lit sans vouloir sortir des couvertures avant des heures encore. Si c’était possible, je dirais même que durant notre petit séjour en amoureux, notre complicité avait évoluée. Évoluée ou bien elle était devenue comme tous ces nouveaux jeunes mariés. Je prenais plaisir à passer tout mon temps avec ma femme, je ne voyais qu’elle, on volait dans l’assiette de l’autre et il n’était pas question que l’un s’endorme avant l’autre. On faisait tout, ensemble. En même temps, ça l’aide quand on ne connaît personne d’autre vraiment sur le bateau. Cette croisière m’avait transformé littéralement en petit copain attentionné et aimant. S’il y avait eu un magasin de chandails j’aurais pu parier qu’on serait revenu avec le même. Étant maintenant à notre dernière journée, je ne dirais pas que l’éloignement allait nous faire du bien, mais personnellement ça allait aider ma fierté. Je lui avais été beaucoup trop soumis durant les dernières heures. Je devais retrouver le Nich dominant!

Pour notre dernière journée sur le bateau de croisière, nous avions prévu d’aller se mêler aux autres gens un peu, de participer aux activités, d’aller améliorer notre bronzage bref de quitter notre chambre. Nous étions remplis de bonnes intentions jusqu’à ce que…

« Mon cœur, reste encore un peu… »

Je ramenai Princesse contre moi sous les couvertures, faisant d’elle ma prisonnière. Il était 11h du matin et nous étions encore au lit. Je ne perdis pas une seconde avant de la couvrir de baiser sur tout le corps en essayant du même coup de la chatouiller ce qui fut une réussite. Elle se débattait, mais ne pouvait absolument rien face à ma douce torture. Une seconde elle me criait d’arrêter et l’autre d’après elle me suppliait de continuer. Princesse arrêta finalement de se débattre et je cessai de l’énerver. Mon bras vînt l’entourer, elle qui était maintenant couchée sur le côté et qui me faisait ainsi dos. Je déposai quelques baisers furtifs dans son cou avant de me sentir victorieux de cette dure bataille. Je fermai les yeux et je ne pensai à plus rien. Cependant, la maligne Princesse profita du fait que je venais de baisser ma défense pour se défaire de mon emprise et sortir des couvertures. Je me redressai vivement en prenant appuie sur mon coude pour la regarder avec un air de surprise et de déception.

« Je te déteste! »

Elle fit non de la tête et resta plantée là à côté du lit sachant que je ne pourrais pas la ramener contre moi puisqu’elle se tenait beaucoup trop loin. Elle me rappela le planning que nous avions pour aujourd’hui et en râlant je murmurai comme si je boudais que je n’allais pas bouger. Toutefois, j’avais perdu et Myung Hee le savait pertinemment que je n’avais aucun intérêt à rester au lit quand elle n’y était plus. Elle savait que j’allais en sortir sous peu réalisant que ce n’est pas aussi plaisant sans elle. Il allait falloir qu’elle arrête de bien me connaître. J’abdiquai pendant que Myung Hee cherchait quoi mettre pour aujourd’hui. Je restai muet à l’observer un instant jusqu’à ce qu’elle tourne la tête dans ma direction. Je déviai alors pour poser mes yeux ailleurs que sur le corps à moitié dénudé de ma femme. Eh oui, j’étais encore gêné d’admettre que son corps arrivait à me captiver aussi facilement. Myung Hee fit finalement son choix et déclara qu’elle réquisitionnait la salle de bain le temps de prendre une douche. Je la regardai. Elle me regarda. Je regardai la salle de bain avant de regarder à nouveau Princesse.

« Tu vas prendre une douche? »

Et là elle comprit ce que j’avais en tête, mais il était bien sûr trop tard. Je la pris dans mes bras en la transportant avec moi dans la salle de bain. Je ne pris même pas le temps de nous débarrasser du peu de vêtement que nous avions avant d’allumer l’eau de la douche et l’obliger à me suivre. De toute façon, ils se retrouvèrent à l’extérieur de la douche, mais juste plus tard. Ce n’était pas urgent!


On resta au moins une heure sous le jet d’eau avant d’en sortir et de se livrer une nouvelle bataille dans la salle de bain. Pendant que Myung Hee essayait de se placer les cheveux, je venais accaparer tout le miroir ou bien je m’amusais à la fixer pour la rendre mal à l’aise. Bref, il était 13h quand on sortis finalement de cette pièce. Toutefois, n’allez pas penser que nous étions habillés. Non, nous avions encore nos serviettes de douche en guise de vêtements. Ayant mouillé les sous-vêtements de Myung Hee dans la douche elle n’avait pas pu s’habiller sans devoir retourner dans la chambre. Et voilà c’était aussi facile que ça. Pendant qu’elle fouillait dans sa valise près du lit, je la fit basculer sur le lit et après un passage rapide d’une main, le corps de ma femme se dévoilait encore à moi et j’étais de retour dans le lit.

« Tu avais gagné la première bataille, mais j’ai gagné la guerre. Tu es ma souris et je suis une fois de plus le chat », dis-je fièrement.

[…]

Le bateau arriva au port d’Ulsan à 16h, or nous étions officiellement sortis du lit à 15h. C’était notre journée la plus productive! Mais qu’est-ce qu’il y avait de mal dans tout ça? À ce que je sache, dans la bible Dieu ou Jésus, enfin l’un de ces grands fous, disait bien d’aimer son prochain, de chérir sa femme et de faire l’amour pas la guerre. Je n’avais donc rien enfreint de ma religion. J’avais aimé ma femme durant toute la journée et j’avais été très dévouée pour Miss Cho.

De retour parmi la civilisation, nous avions convenu avant notre voyage de noces qu’à notre retour on allait se laisser un peu de liberté et aller passer notre soirée de retour avec nos amis respectifs, mais étrangement…

« Chérriiiiieee, il est où le popcorn? »

Malheureusement je ne connaissais pas encore toutes les armoires de cuisine chez Myung Hee et à chaque fois je foutais le désordre chez elle parce que je cherchais tout parce qu’à chaque fois que je lui posais cette question elle me répondait qu’elle ne savait pas et de chercher. Heureusement, je trouvai le popcorn rapidement et le temps qu’il pop dans le micro-onde, j’allai dans sa chambre récupérer une grande couverture. J’allai la rejoindre sur le divan du salon en lui donnant le bol de maïs soufflés. Je réglai les options du dvd et j’appuyai sur play pour partir le film. On termina cette soirée dans les bras de l’autre à regarder un mauvais film choisi spécialement par moi-même afin de pouvoir accaparer son attention sans me sentir coupable.

FINI Very Happy
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