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 No one else will have me like you do

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MessageSujet: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyVen 30 Déc - 21:51

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Princess ft. Ninja Master


La soirée venait de se terminer bien trop rapidement. Il était déjà 3h du matin et le club fermait. J’ignore combien de bière j’avais réussi à boire en quelques heures, mais je devais sûrement dépasser la douzaine. Pourtant, je me rappelais encore très bien de toute ma nuit passée en compagnie de mes deux nouvelles meilleures amies Hye Min et Ji Sun. Ahh détrompez-vous, je n’avais pas été infidèle cette fois. Bien au contraire, ces deux charmantes femmes étaient des amies qui accompagnaient Myung Hee. Puisqu’elles étaient de passages à Ulsan, elles avaient proposés à Myung Hee de sortir et avaient insister pour me rencontrer. C’est pourquoi j’avais pensé inviter moi aussi deux de mes amis (célibataires) question de ne pas me retrouver seul avec trois femmes et passer pour un gay.

Bref, le courant avait très bien passé entre tout le monde et on avait bien arrosée cette soirée. Myung Hee avait même réussi à m’impressionner. Elle avait elle aussi bu un bon nombre de verres et elle se tenait encore debout sur ses talons hauts. Alors que nous arrivions à l’extérieur du club, les quatre autre eurent l’idée d’aller finir la nuit en allant boire chez Changyon, mais un coup d’œil rapide en direction de Princesse me fit comprendre qu’il serait préférable pour nous deux de les laisser ensemble. Changyon demanda alors si Myung Hee et moi venions, mais je déclinai l’offre en leur annonçant qu’il me tardait de retrouver mon lit pour les prochaines dix heures. Bien sûr, c’était un mensonge, mais je m’étais retenu d’embrasser trop souvent ma fiancée et là j’avais envie de me retrouver seul avec ma Princesse. On leur souhaita donc une bonne fin de soirée et Changyon en profita bien sûr pour draguer une dernière fois Myung Hee sous mes yeux, comme il avait l’habitude de faire chaque fois qu’il la voyait.

À mon appartement, Princesse retira bien vite ses souliers et alla s’étendre sur le sofa en allumant la tv. Elle savait que la première chose que je faisais toujours en revenant du club, c’était d’aller prendre une douche. Je la laissai donc perdre son temps devant la tv durant quelques minutes. Quand je sortis justement de cette douche, j’allai la retrouver dans le salon et je constatai qu’elle s’était déjà endormie. Je l’observai dormir un moment avant d’éteindre la tv et de la prendre dans mes bras pour la transporter jusque dans ma chambre sur mon lit. En la déposant sur le matelas, Princesse se réveilla et semblait perdue. Je lui donnai un baiser sur le front pour la rassurer et je vins me coller derrière elle en passant un bras autour de sa taille. Je l’embrassai à plusieurs reprises dans le cou en lui murmurant des mots affectueux l’empêchant de dormir à ma plus grande joie. Je continuai de me montrer insistant auprès de Myung Hee en caressant plusieurs parties de son corps et c’est après dix minutes que je gagnai. Elle se retourna face à moi avant de m’embrasser amoureusement. Ma main alla alors au niveau de ses cuisses pour tenter de relever la robe qu’elle portait, mais Princesse mit fin au baiser pour me regarder sérieusement dans les yeux. Je fis alors ma face du gars le plus confus du monde et c’est alors qu’elle dit ces mots horribles!

Myung Hee m’annonça qu’on pourrait rester chastes jusqu’à notre nuit de noces. Je restai certes figé, n’étant pas certain si elle était sérieuse. Mais instinctivement je faisais déjà non de la tête, horrifié. Je me redressai alors quelque peu, prenant appui sur l’un de mes coudes.

« trois mois d’abstinence? Non deux… »

Je me mis alors à compter sur mes doigts à voix haute.

« Janvier, février, mars …Oui trois mois d’abstinence?! TROIS mois à te résister?! IMPOSSIBLE »

Elle se mit bien sûr à m’encourager en prétextant que ça ne serait pas si difficile et que ça serait juste meilleur lorsque le jour sera venu. Pendant qu’elle argumentait, je hochais obstinément la tête de droite à gauche étant visiblement terrifié, jusqu’à ce qu’elle utilise l’argument de choc. Elle me demanda si je m’y opposais parce que je ne l’aimais juste pour son corps. Je laissai tomber ma tête vers l’arrière en fermant les yeux pour ensuite tomber face première dans l’oreiller en murmurant très silencieusement…

« ok.. »

Elle insista pour savoir ce que je venais de dire et je me répétai mais sans élever le ton de la voic. Myung Hee insista donc à nouveau pour savoir si elle avait bien compris et je me levai alors la tête de l’oreiller piteusement.

« Très bien tu as gagné, mais tu n’as pas intérêt à retarder le mariage! »

Elle se mit alors à sourire et me donna qu’un simple baiser furtif sur les lèvres avant de me dire à quel point cette expérience sera constructive pour nous deux, mais je mis mon audition à off en me tournant pour lui faire dos et bouder. Je savais qu’elle avait raison et que notre relation ne dépendait pas juste du sexe, mais j’étais un homme après tout. Et elle était une femme, très sexy qui plus est! ET DANS MON LIT!

« Mais c’est toi qui me paie un psy en cas de crise de folie! »

Elle me souhaita bonne nuit et vînt se blottir contre moi. Cependant, juste sa présence réussissait à me rendre fou. Je me retournai alors vers elle pour mettre tout au clair.

« Mais chaste ça consiste à quoi pour toi? Pas de pé... j’veux dire, plus aucune caresses? »

Elle fit mine de réfléchir et me dit qu’elle allait y penser et me donner une réponse demain. Je soupirai me sentant totalement soumis à Princesse et je lui donnai un baiser avant de me recoucher et fermer mes yeux. Je sentis alors que Myung Hee se releva pour enlever la robe qu’elle portait et j’eus la mauvaise de me retourner vers elle et de la voir vêtue seulement de ses sous-vêtements. Je me levai alors précipitamment pour me diriger vers ma porte en lui annonçant que c’était trop pour moi et que j’avais besoin d’un verre d’eau. Ceci sembla bien la faire rire, me sentant encore plus pathétique et dépendant à elle. Je revins me coucher près de ma fiancée seulement après un bon moment pour être certain qu’elle dormait. Ainsi je serais moins tenté par le mal.

Un bruit sourd me sorti de mes rêves. Je râlai en ouvrant peu à peu les yeux pour regarder le cadran. Il était que 9h du matin. Myung Hee se plaignit à son tour en me demandant de faire cesser ce vacarme. Je me levai difficilement, me rendant compte qu’il s’agissait de quelqu’un qui frappait à la porte. C’est à moitié réveillé, et habillé, que j’ouvris donc la porte pour y découvrir qu’il s’agissait de la mère de Myung Hee. En fait, sa belle-mère, en tout cas…elle.

Cette dernière en profita pour me regarder de haut en bas en me demandant si sa fille était là avec un regard rempli de jugement. Je lui demandai comment elle connaissait mon adresse d’abord, et elle m’informa qu’elle avait un détective privé pour ce genre d’affaire. Je fronçai les sourcils. Mais quelle folle. Elle avait osé faire une enquête sur moi?

Heureusement pour elle, car j’allais probablement l’éliminer la surface de la terre, Myung Hee arriva derrière moi et voulu savoir ce que sa belle-mère venait faire ici. Elle montra alors une pile de feuilles avec des images de maisons. J’abandonnai l’affaire et je les laissai ensemble pour récupérer un verre d’eau dans la cuisine, commençant à ressentir ce mal de tête dû à ma surconsommation de hier. Alors que je prenais une grande gorgée d’eau, j’entendis sa belle-mère lui dire qu’elle venait nous chercher pour qu’on aille visiter les maisons pour trouver notre futur domicile. Je crachai alors toute l’eau sur le mur en face du robinet et j’accourrai vers l’entrée. S’en était assez des grosses nouvelles. Je n’en étais pas encore remis de celle de cette nuit.

« Vous voulez qu’on ait une maison, Myung Hee et moi? Qu’est-ce qu’il a de mal mon appartement? »

C’est en disant cette phrase que je me rendis compte que j’avais une coloc et qu’en effet c’était vraiment pas le plus bel appartement. Mais je n’avais certainement pas les moyens pour une maison et je ne manquai pas de le rappeler à madame Cho. Elle fit alors un sourire de snob en me prétextant qu’ils payeront la maison et que je n’aurais qu’à rembourser d’ici 5 ans. Je passai proche de vouloir la tuer, mais je pris une respiration en demandant à Myung Hee si je pouvais lui parler…en privée.

Je n’attendis même pas sa réponse que je la tirai par le poignet vers ma chambre et je refermai la porte. Je regardai Princesse un peu énervé et je lui fis bien comprendre mes intentions.

« Tu fais sortir ta mère d’ici, où je l’assassine »

Princesse tenta de me calmer et rajouta que ça pourrait être amusant d’aller visiter des grosses maisons. Elle avait un peu d’accord, mais j’étais hangover et l’envie de me faire conduire de maisons en maisons par la belle-mère ne me plaisait pas tout à fait. Toutefois, je devais le reconnaître que je ne pouvais pas obliger Myung Hee a venir habiter dans cet appartement. Il n’y avait aucun espace de rangement pour elle et même si Min Seul était sa meilleure amie, question intimité, on en aurait pas beaucoup. Cependant, ces derniers temps j’avais énormément dépensé et peu travaillé. Je retardais même les paiements. Il n’était pas question de signer pour une maison. Mais…

« Très bien, allons-y, mais je compte sur toi pour me calmer si ta mère me parle encore de dettes. Et je t’avertie toute suite, je n’achète pas de maisons. J’ai pas les moyens. À la limite ok pour quelque chose de plus grand qu’ici, mais pas un château…Princesse »

La soumission à l'état pure.

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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyDim 1 Jan - 23:12

Comment avais-je tenue avec autant de verres descendu en une seule soirée ? Surement par le fait que cette soirée venait de rentrer dans l’une de mes soirées les plus mémorables en compagnie de deux de mes superbes amies mais bien sur par la présence aussi de deux amis à Nich que j’avais croisés déjà dans le passé et surtout par la belle présence de Nich. Ayant eue l’occasion de venir à Ulsan Hye Min et Ji Sun en ont profité pour venir me voir et par la suite exigé de voir Nich.
Qui aurai-je été si j’avais refusé de montrer l’homme formidable qu’était Nich ?
Et je ne disais pas ça pour me vanter je n’étais pas la seule à partager cette idée et j’étais même fière d’avoir fait deux nouvelles envieuse.

C’est donc à 3h du matin, à l’heure où le bar fermait que nous nous sommes dirigés vers la sortie. Même si Changyon proposait de terminer la soirée en allant boire chez lui Nich déclina l’invitation informant qui il était impatient de retrouvé son lit. Ce n’étais pas une mauvaise idée je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir tenir debout je ressentais déjà l’envie de m’appuyer sur Nich pour faire le chemin jusqu’à chez lui.
Changyon ne manqua pas de me dire que si je n’étais pas là la soirée ne serait plus la même. Je vous l’ai dit que je l’adorais Changyon ? Je lui fis un clin d’œil avec un sourire en coin avant de prendre la direction de la maison avec Nich.

A peine arriver je retirais mes talons hauts et m’échoua par la suite sur le sofa. Comme à son habitude après les sorties au club il prenait une douche. Pas la force de l’accompagner. J’allumais donc la tv en laissant le temps s’écouler au fil des images qui défilaient. Je ne m’étais pas rendu compte que la fatigue avait pris le dessus sur moi et lorsque je me réveillais brusquement j’étais dans une tout autre pièce.
Je m’agitais un peu tentant de voir où j’avais atterri et ce fut un doux baiser sur mon front qui me ramena à moi.
Je refermais les yeux, prête pour me rendormir dans les bras de mon chéri mais il semblait qu’on ne partageait pas la même idée.

Nich était plutôt d’humeur à m’empêcher de retourner aux pays des rêves. Tout en me soufflant des mots qui réchauffaient mon cœur il glissait de délicieux baisers dans mon cou. Le pire dans tout ça c’est que j’aimais et il rajouta à tout cela des caresses que je ne pouvais ignorer. Au bout de quelques minutes à m’efforcer à m’endormir je cédais finalement à la tentation de monsieur.
Je me retournais vers lui et capturait ses lèvres pour un long baiser amoureux.
La main de Nich ne perdit pas de temps avant de s’aventurer entre mes cuisses et étrangement pour une fois cela me dérangea. Pourquoi chaque fois qu’on était que tout le deux fallait-il absolument qu’on couche ensemble ?
Je séparai mes lèvres des siennes pour le regarder plus sérieusement. Il ne comprenait pas. Quoi ? Lui ne trouvait pas ça trop qu’on couche obligatoirement ensemble chaque fois qu’on se voyait ?

« T’en penserai quoi si on devenait…abstinent jusqu’au mariage ? »

Il resta stoïque, son impression devint neutre. Je fronçais un peu les sourcils. Il se redressa légèrement prenant appui sur l’un de ses coudes.

« Trois mois d’abstinence? Non deux… »

Il se mit à compter sur ses doigts tout en comptant à haute voix tout les mois qui allait passer avant le mariage avant de s’écrier que c’était impossible. Pour ma part je trouvais qu’il exagérait. Ce n’était pas si « impossible » que ça.

« Ca ne sera pas si difficile et puis imagine la nuit inoubliable que l’on aura après le soir de notre nuit de noce. »

Il ne semblait pas convaincu hochant la tête de droite à gauche comme si je lui demandais la lune sur un plateau d’argent. Je ne voyais pas où était la difficulté de ne pas avoir de relations sexuelles pendant quelques temps à moins que…

« Est-ce que tu m’aime juste pour mon corps et les performances que je t’offre au lit ? »

Il eut la réaction de pencher sa tête vers l’arrière tout en fermant les yeux avant de cacher celle-ci dans l’oreiller. Il laissa échapper un murmure qui semblait être un « ok » mais je n’étais pas sur.
Je lui demandais donc de répéter une nouvelle fois. Et il marmonna le même charabia que précédemment. Je le bousculais un peu en lui demandant de me donner une réponse claire et il releva la tête piteusement de l’oreiller. C’était dans des moments comme ceux-ci que je le trouvais si adorable que mon cœur s’emballait et que je savais pourquoi je le voulais tout le temps à mes côtés.

« Très bien tu as gagné, mais tu n’as pas intérêt à retarder le mariage! »

Ca par contre il m’en était impossible, je n’avais jamais eue autant envie de l’épouser actuellement. Je trouvais cela touchant qu’il accepte je crois bien le pire des caprices que je ne lui avais jamais fait.
Je souriais rien qu’en y pensant et en le voyant, je déposais un baiser furtif sur ses lèvres puis me couchait. Je tentais encore de le faire positiver en lui disant que cette expérience renforcera notre couple. Mais il boudait et il me le fit assez bien comprendre en se mettant dos à moi.
Je fis un peu la moue dans son dos. J’avais dis plus de sexe mais je voulais encore un peu d’attention quand même.

« Mais c’est toi qui me paie un psy en cas de crise de folie! »

Mon sourire revint, il ne me boudait pas tellement en fait, fallait juste qu’il s’habitue. Je lui souhaitais bonne nuit avant de venir me blottir contre son corps.
A peine avais-je fermé les yeux qu’il bougea vivement se retournant pour me faire de nouveau face.

« Mais chaste ça consiste à quoi pour toi? Pas de pé... j’veux dire, plus aucunes caresses? »

Ha ca je n’y avais pas réfléchis ! Je fis tout de même mine de chercher avant de lui dire que je lui répondrais demain. J’eus quand même un dernier petit bisou avant qu’il ferme les yeux. Je fis de même avant de me rappeler que je portais toujours ma robe moi finalement.
Je me relevais et commença à la ôter. Je fus interrompu dans mon élan quand je sentis Nich se relevais en hâte, différence lui il quittait la chambre. Raisons : C’en était trop pour lui, il avait besoin d’un verre d’eau.

Je ne pus m’empêcher de me moquer un peu de lui, les jours à venir allait être amusant jusqu’au mariage.
Mon mariage…
Je retournais sous les couvertures tout en m’imaginant ce jour qui allait être certainement le plus beau de ma vie.

Des bruits dont la provenance m’était inconnu me sorti des bras de Morphée et me mit immédiatement de mauvaise humeur. Je demandais à Nich de faire cesser tout ce brouhaha en cachant ma tête sous l’oreiller.
Je refermais les yeux lorsque le bruit cessa tout d’un coup. Mais n’y arriva pas remarquant que contrairement à d’habitude Nich n’étais pas revenu se blottir près de moi pour finir son repos. Je me redressais pour m’asseoir en tailleur sur le lit. Je jetai un œil à l’horloge. 9h et des poussières. Rha ! Je boudais.
Je quittais le lit contre mon gré et parti voir ce qui retenait mon fiancé.
Il était dans l’entrée et je reconnu une voix qui m’était plutôt familière mais je ne voulais pas y croire que c’était elle jusqu’à ce que je le vois de mes yeux.
C’était ma belle-mère. MAIS QU’EST-CE QU’ELLE FAISAIT LA ? Et comment elle connaissait cette adresse ? Ha non ca je pouvais m’en douter comme toutes les fois où elle me retrouvait quand je tentais de me rebeller en faisant une fugue.

Nich me laissa en conversation avec la femme de mon père allant plutôt dans la cuisine. Ma tendre belle mère me montra une pile d’images avec dessus toutes sortes de maisons en photo. Je ne comprenais pas trop jusqu’à ce qu’elle le dise clairement. Elle était venue pour que l’on recherche tous ensemble une maison pour Nich et moi.
Nich surgit dans la minute d’après cherchant à avoir plus d’explication sur cette décision toute nouvelle.

Le soupir de Nich ne m’échappa pas et il me demanda si on pouvait parlait en privée. Sans même que je réponde il me tira par le poignet et m’emmena dans la chambre.

« Tu fais sortir ta mère d’ici, où je l’assassine »

Je passais une main contre sa joue pour le calmer un peu puis tenta de lui faire positiver la situation en lui disant que ca pouvait être amusant.
On allait s’amuser à visiter d’énormes maisons des plus hideuses au plus prétentieuses. Et puis ma belle mère était facile à ignorer quand on prenait l’habitude.
Je le regardais dans les yeux cherchant à prédire sa réponse et en attendant qu’il me la donne.

« Très bien, allons-y, mais je compte sur toi pour me calmer si ta mère me parle encore de dettes. Et je t’avertie toute suite, je n’achète pas de maisons. J’ai pas les moyens. À la limite ok pour quelque chose de plus grand qu’ici, mais pas un château…Princesse »

J’esquissais un petit sourire et lui souffla un je t’aime. Tout était bon pour retrouver son sourire. Je ne vous avais pas dit que là où il était le plus beau c’est quand il souriait ?
Je rouvris la porte légèrement pour bien confirmer visuellement que ma belle-mère n’avait pas perdu de temps avant de se mettre à faire le tour de la maison de son œil mauvais. Je refermais rapidement la porte empêchant Nich de voir ce que j’avais vu et qu’il s’énerve un peu plus.

J’attrapais une robe que j’avais laissé la dernière fois que j’étais venue et demanda à Nich de m’aider à la refermer avant de passer les bras autour de sa taille.

« J’ai réfléchi cette nuit. On aura droit au bisou, aux caresses, aux câlins où tu me sers fort dans tes bras mais pas de rapport sexuel. Et puis j’essaierai de ne pas trop en faire quand le soleil se couchera. »

Je resserrai mon étreinte et nos lèvres se rencontrèrent pour un instant de plaisir et termina par une bise sur la joue.

« Fighting ! Allez prépare toi. »

Je me séparais de lui pour aller voir l’intrus qui visitait encore. Je lui demandais si elle voulait boire quelques choses. Elle ne voulait rien. Elle eut un mauvais œil sur Doogie. Et je m’empressais de lui dire que si je voulais qu’il la morde il le ferait. Et elle s’empressa de souligner à quel point je la respectais toujours autant.
Je lui fis un sourire presque forcés avant de lui demander si c’était son idée ou celle de papa. Un mélange des deux. D’accord donc c’était son idée et papa n’avait pas contredit.
Je lui demandais ensuite le programme. Et elle répondit qu’il fallait faire la majorité. Je me rapprochais d’elle moi qui venait de finir un verre d’eau à la cuisine et feuilleta les différentes maisons qu’elles avaient sélectionnés. Eliminant celle qui ne me plaisait pas et celle qui faisait trop château.
La pile avait légèrement mais vraiment légèrement diminué.
Je m’auto encourageais me trouvant chanceuse de ne pas avoir fait ça seule avec elle quand je me cherchais une maison à moi.

Elle commenta que Nich mettait du temps à se préparer et je rétorquais que si elle n’était pas contente elle pouvait toujours rentrer chez elle parce que cette sortie même moi elle ne me passionnait pas.

« Toujours à se mêler de ma vie…je ne comprends pas. Ce n’est pas comme si j’avais 18 ans. Je suis majeur maintenant quand meme. » Marmonnai-je en lui faisant une grimace.

J’attrapais Doogie puis me releva et alla retrouver Nich qui était prêt et qui méditait sur le lit. Je m’asseyais à côté de lui en posant la tête sur son épaule.

« Si t’est pas là pour me soutenir aujourd’hui c’est moi qui saute de la première fenêtre du premier appartement que l’on visite. Elle ne semble pas aimé Doogie alors je le prends avec moi si ça te dérange pas. »

Je me relevais pour lui faire face et le regarder dans les yeux avant d’embrasser son front et ressortir de la chambre lui demandant de se dépêcher car on s’impatientait.

Une fois que l’ont fut prêt, on se dirigea vers la première maison. Ha c’était la voiture de ville qui nous attendait avec son chauffeur. Je montais à l’arrière après que Nich m’ait gentiment ouvert la porte puis lorsque je crus que lui monterait ce fut ma belle mère et je vis Nich monter à l’avant côté passager d’aussi mauvaise humeur que moi. Je lui fis une mine désolé et soupirais bruyamment en regardant par la fenêtre. Cette journée risquait d’être longue.
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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyMer 4 Jan - 16:31

Son simple je t’aime me calma instantanément et je lui retournai son sourire. Myung Hee s’éloigna alors quelque peu pour aller entrouvrir la porte. Curieux de nature, je vins me glisser derrière Princesse pour voir moi aussi ce que sa belle-mère était en train de planifier comme plan diabolique, mais Miss Cho en décidant autrement. Elle referma rapidement la porte pour m’empêcher de jeter un coup d’œil et me fit un sourire innocent. Puis, elle récupéra l’une de ses robes qu’elle avait laissées ici un autre jour et entreprit de la mettre. Quant à moi, je me contentai de fixer la porte fermée en me faisant tous plein de scénario dans ma tête à propos de cette vieille folle derrière qui devait déjà mener la troisième guerre mondiale dans mon salon. Toutefois, la vraie raison qui me poussait à faire dos à Myung Hee était principalement pour respecter ma parole. Sans ça, cela aurait été un supplice que de pouvoir regarder et ne pas apprécier davantage. Finalement, Princesse me demanda de l’aide pour refermer adéquatement sa robe, chose que je fis. Elle vînt ensuite m’enlacer la taille de ses bras et j’en profitai pour la ramener plus près de moi encore.

« J’ai réfléchi cette nuit. On aura droit au bisou, aux caresses, aux câlins où tu me sers fort dans tes bras mais pas de rapport sexuel. Et puis j’essaierai de ne pas trop en faire quand le soleil se couchera. »

Elle ferait attention pour ne pas provoquer chez moi des idées non catholiques, mais est-ce que moi j’étais tenu à cette règle? Est-ce que c’était malsain de la pousser à rompre sa parole? J’imagine que oui, mais je trouvais cela amusant imaginer Myung Hee avoir de la difficulté à respecter sa promesse de chasteté. Je me gardai donc cette idée diabolique en tête pour plus tard peut-être.

Myung Hee resserra alors son étreinte et je vins lui quémander un baiser jusqu’à ce qu’elle y mette fin en déposant ses lèvres sur ma joue et m’ordonner d’aller me préparer pour sortir. Princesse s’éloigna de moi bien rapidement et je restai sur mon appétit. Je fis la moue durant l’espace d’un moment, jusqu’à ce qu’elle quitte ma chambre pour aller jouer au babysitter avec la folle qui se baladait en toute liberté dans mon appartement.

Sachant que Princesse contrôlait la situation avec sa mère, je me dirigeai donc vers ma garde-robe en traînant les pieds. J’en sortis des pantalons noirs ainsi qu’un chandail noir. J’allais bien à un enterrement non? Enfin, c’était le pressentiment que j’avais. Je lançai toutefois mon premier choix au fond de la garde-robe sur une pile de vêtement qui allait célébrer son un an de fouillis. Un long sourire se dessina sur mes lèvres. Et si je me décidais enfin à ranger ce désordre un peu. Je m’assis donc à terre en tailleur en face de la pile et je la pris avant d’en mettre une bonne partie dans mon panier à linge sale. Ça devait bien faire 10 minutes maintenant que je les faisais attendre? Si elles s’impatientaient elles partiraient bien sans moi. Je m’étirai alors le cou pour voir l’heure. Non cela faisait à peine une minute.

« Merde! »

Je me levai du sol désespérément et je pris un chandail blanc et des pantalons blancs. Bon là non, j’essayais trop de ne pas montrer ma déprime. J’aurais juste l’air d’un peintre ou d’un gay. Un t-shirt gris, et la vieille folle irait dire que je suis déprimant. Du brun…je n’en avais pas heureusement. Du rouge et elle allait me trouver violent. Du bleu? Tien, la vieille pourrait rien dire. Je pris donc un chandail bleu et une paire de pantalons noirs question de ne pas renier totalement ma détresse. Wow un bon cinq minutes au total venait de s’écouler. Je me frappai le front contre le mur en refusant catégoriquement de sortir de ma chambre. J’allai donc bouder sur mon lit jusqu’à temps que je sois sauvé par la divine créature de Dieu.

Alors que j’attendais patiemment le messie, la porte de ma chambre s’ouvrit sur une magnifique déesse qui m’était malheureusement interdite. Quelle merde la religion! Princesse prit place à côté de moi sur le lit et posa sa tête sur mon épaule. Pour ma part, je restai immobile à fixer le mur en face de moi. J’attendais toujours un miracle.

« Si t’est pas là pour me soutenir aujourd’hui c’est moi qui saute de la première fenêtre du premier appartement que l’on visite. Elle ne semble pas aimé Doogie alors je le prends avec moi si ça te dérange pas. »

Je jetai un coup d’œil au chien, n’ayant pas remarquée sa présence avant. Myung Hee vînt se placer en face de moi pour me regarder un instant. Elle déposa un baiser sur mon front et reprit le chemin de la porte. Je fronçai les sourcils; j’en voulais plus! Princesse me demanda alors de me dépêcher et je soupirai en me levant peu à peu du lit.

Une fois debout et devant la vieille folle de service je lui fis des yeux mauvais. Et puis qu’est-ce qu’elle avait contre mon chien la cinglée? Je pris le chien des bras de Princesse en le collant contre moi en faisant des yeux noirs à ma futur belle (pas belle) mère. Je les suivis jusqu’à l’entrée et je glissai mon pied dans mes souliers et lorsque je m’apprêtais à barrer la porte. Le rejet de la nature parue offusquée que j’apporte le chien avec moi. L’insignifiante ne voulait pas voir mon chien dans sa voiture. Princesse le reprit de mes mains en soutenant qu’elle s’en occuperait très bien et qu’il n’aurait aucun problème. Le monstre était contre mais accepta en ouvrant le pas vers le stationnement. Je fis une grimace dans le dos de ce diablotin sur talons hauts et Myung Hee posa aussitôt un baiser sur ma joue pour ainsi réussir à calmer mes envies de meurtres.

Dehors, on fut accueillis par la voiture de la folle et son chauffeur. Puisque Myung Hee avait les bras occupés par la petite bête, j’allai lui ouvrir la portière arrière. Elle prit place et alors que je m’apprêtais à embarquer moi aussi dans la voiture, le démon aussi appelé belle-pas belle-mère, s’interposa pour aller s’asseoir avec sa fille. Je restai un instant à la fixer méchamment avant de m’avouer vaincu. Je pris donc place à côté du conducteur en croisant les bras et en restant muet question ne pas dire tout haut les mots auxquels je pensais actuellement.

L’erreur humaine ordonna ensuite au chauffeur de se rendre à la première maison sur la liste en indiquant l’adresse et quelques routes à faire pour s’y rendre. Elle s’adressa par la suite à sa fille pour louanger la première maison que nous allions visiter. Apparemment que Princesse allait l’adorer. Je levai les yeux vers le ciel. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien s’imaginer. Elle ne semblait même pas connaître les goûts de Myung Hee. Je ne me gênai donc pas pour le lui faire remarquer.

« Et qu’est-ce que vous en savez si Myung Hee va aimer ou non? Je parie que vous ne savez même pas sa couleur préférée. »

Elle s’exclama aussitôt que je ne manquais pas de culot et qu’elle connaissait très bien sa fille et ce probablement mieux que moi.

« VOTRE fille? Vous n’êtes même pas sa vraie mère, alors j'comprends même pas pourquoi je suis obligé de vous supporter. »

À son tour elle me répondu en me faisant des menaces et en m’ordonnant de bien surveiller mes paroles. Heureusement pour nous, on n’eut pas le temps de s’entretuer, puisqu’on arriva devant la première maison à visiter. Je laissai les femmes rentrer les premières et je restai en retrait derrière les bras toujours croisés. Cela semblait être des visites libres et c’est pourquoi la vieille folle s’autoproclama vendeuse de maisons pour la journée. Elle commença la visite en rendant les papiers avec toutes les caractéristiques de la demeure à Myung Hee. J’héritai donc du chien et c’était tant mieux. J’avais maintenant quelque chose pour m’occuper. Je n’avais dorénavant de yeux que pour Doogie qui était en quelque sorte le héros dans l’histoire.

On visita tout d’abord la grande cuisine. La ridée s’exclama alors que Myung Hee serait folle de cette pièce. Pff, pourquoi? Elle n’aime pas cuisiner tout particulièrement. La belle-pas belle-mère dit alors que les murs étaient peints de la couleur préférée de Princesse; vert. Je ne pus retenir un petit rire. La folle se retourna vers moi et je fis l’innocent.

« Ben oui mon cœur, pourquoi on signe pas toute suite les papiers pour acheter cette maison. On pourra se lever à tous les matins et aller manger dans notre belle cuisine de ta couleur préférée. »
Le tout dit sur un ton rempli de sarcasme.

Je décidai d’aller faire un tour dans une autre pièce pour ne pas trop me payer la tête de la vieille folle. Les deux vinrent me retrouver bien vite dans la salle à manger où Myung Hee expliqua que ce n’était pas nécessaire comme pièce. À peine avait-elle fini de parler que sa mère la reprit en expliquant l’importance d’avoir une salle à manger pour recevoir les gens. La folle se dirigea ensuite précipitamment vers une autre pièce en nous disant de presser le pas, car il lui tardait de nous la montrer. Je retenue toutefois Myung Hee par le poignet quelques secondes en lui chuchotant à l’oreille une phrase remplie de sous-entendus.

« Et puis, ça peut toujours servir une aussi longue table, même quand nous ne serions juste tous les deux. On pourrait aller y prendre le dessert »

C’est alors que la voix horrible du monstre nous ordonna de venir ici. Myung Hee s’exécuta et je la suivi, mais je laissai le chien aller un peu à terre avec un sourire diabolique. J’arrivai finalement dans le grand salon qui devait faire la taille de mon appartement tout entier. Un foyer énorme prenait place et la salle faisait énormément d’écho. À peine arrivé, que les deux repartirent vers l’étage supérieure. Je les suivis avec peine jusqu’en haut des quelques 100 marches et la belle-mère était en train de manipuler sa fille très visiblement. En parlant du gros walk-in que la chambre des maîtres possédait, elle ouvrit les deux grandes portes qui donnaient sur ce walk-in. Un miroir, du rangement comme jamais, une table au centre pour les bijoux. Tout y était. Je vis même que Myung Hee était sous le charme de cette pièce; je l’étais presque moi aussi. Cependant, ne voulant pas trop le laisser paraître je partis visiter le reste de l’étage. Je figeai en comptant le nombre de portes. Je les ouvris tous rapidement pour y découvrir que des chambres. Quand Myung Hee vînt me retrouver, j’étais en train de compter le nombre de chambres.

« 6 + celle du walk-in!?»

Là j’étais un peu affolé. Je me retournai vers Princesse et sans aucune émotion sur mon visage, je lui fis part de mon dernier commentaire.

« Je vais être dans la voiture avec le chien si tu me cherches »

Princesse approuva tout de même que cette maison avait des allures de château et demanda à sa mère qu’on aille plutôt en voir une autre.

Arrivés à la deuxième, je recommençai quelque peu à mieux respirer. Ses dimensions semblaient bonnes et plus tôt on trouvait quelque chose de raisonnable et plus vite j’allais être débarrassé du démon. Toutefois, une fois à l’intérieur, je changeai vite d’idée. Tout était moche. La peinture était à refaire, les pièces étaient minuscules et mal faites et j’appréciai beaucoup plus mon appartement actuel que cette maison aux allures de vieux.

Bref, on eut le temps de visiter plus de dix maisons durant le courant de la journée et aucune d’entre elles étaient la bonne. Mais cela n’était pas surprenant, puisque c’était quand même belle-pas belle maman, qui avait fait la sélection. La vieille nous invita alors au restaurant question de nous remettre sur pied après une longue, très longue journée. Je n’allais pas décliner un repas gratuit! On dû par contre faire un détour vers mon appartement pour y déposer Doogie qui devait bien avoir hâte de rentrer lui aussi.

Quand je revins à la voiture après être allé porté le chien à l’intérieur de l’appartement, la folle était en train de proposer d’aller plutôt visiter des maisons à Busan demain. Bien sûr, l’erreur de la nature cessa de parler quand elle me vit moi et mon regard noir. Un lourd silence meubla le trajet jusqu’au restaurant et dès qu’on arriva dans le stationnement du resto, j’agrippai Princesse par la taille pour lui murmurer à l’oreille qu’il lui suffirait de mettre à la porte son coloc et le problème de maison serait régler. Cependant, comme je m’y attendais, elle se sentait mal de devoir faire cela à son coloc et sans qu’elle me le dise je le vis dans son regard. Je regardai ailleurs un peu découragé de la situation actuelle avant de la regarder dans les yeux à nouveau.

« Je ne quitte pas Ulsan point final. »

J’ignorais le point de vue de Myung Hee sur la situation et franchement je ne lui avais jamais demandé. Elle était peut-être elle aussi bien contre le fait d’aller à Busan, et pourtant je lui faisais presque des menaces au lieu d’en parler calmement.

Je commençai à regretter la façon dont je lui avais parlé qu’une fois à table. Je voyais qu’elle aimait pas sa journée et que c’était principalement de ma faute, mais surtout celle de la cinglée! Je ne pouvais toutefois pas m’excuser de mes dernières paroles étant en compagnie de la folle. Je tentai donc par tous les moyens que je trouvais de retrouver son sourire avec de petites attentions, mais la folle me rendait de mauvaise humeur.

Fort heureusement, mon cauchemar se leva de sa chaise en annonçant qu’elle allait faire un tour aux toilettes avant qu’une serveuse ne vienne prendre notre commande. Je me retrouvai donc enfin seul avec Princesse. Je posai ma main sur celle de ma fiancée pour attirer son regard et je murmurai un faible désolé. Je n’avais pas le droit de porter toute ma haine que j’avais pour sa mère sur elle. Myung Hee n’avait rien fait et ce n’était pas elle non plus qui l’avait invitée à venir aujourd’hui.

« Je t’aime mon cœur »

Je posai un doux baiser sur ses lèvres, puis je lui dis qu’on trouverait un moyen bien vite pour la maison. Il ne me faudrait que travailler plus au lieu de chômer et je pourrais, à la limite, demander à mon père un avancement. Je cessai de chercher une solution dans ma tête pour reprendre la parole.

« On a pas besoin de ta mère pour trouver où on va vivre. Choisi la demeure qui te convient et ça sera parfait. J'te fais confiance. Tout ce que j’ai besoin c’est d’être avec toi. »

Je voulu voler un nouveau baiser à ma fiancée, mais la chipie revînt alors en demandant si une serveuse était passée pour prendre la commande. On fit non de la tête simultanément et elle soupira avant de partir à la réception du restaurant pour se plaindre probablement du service trop lent pour madame. Je restai figé avec les deux yeux bien ronds sur cette cinglée qui était presque en train de se battre avec la réceptionniste.
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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyMar 10 Jan - 23:16

Ce fut la douce et si belle voix de belle maman qui donnait la première adresse de la maison à visiter qui annonça officiellement le début de cette journée visite de maison.
Madame s’empressa de dire que j’allais adorer cette maison. Je m’apprêtais à demander plus de détails mais fut interrompu dans mon élan.

« Et qu’est-ce que vous en savez si Myung Hee va aimer ou non? Je parie que vous ne savez même pas sa couleur préférée. »

Si avec ça on ne pouvait pas deviner que Nich était de mauvais poil, c’était qu’on était franchement aveugle et sourd. Il me fit tout de même sourire puisqu’il était mignon quand il n’était pas content. Et puis je l’aimais pour ca.

Puis ce fut une mini dispute que se produisit devant donc j’étais agréablement le sujet principal. Avec belle maman qui répliquait que mon Nich était un sacré effronté de parler ainsi surtout qu’apparemment elle me connaissait très bien. Ha bon ? Même moi je ne le savais pas. Mais ce qui interpella plus Nich c’est qu’elle avait fille plutôt que belle-fille. Le spectacle était tout de même amusant.

« VOTRE fille? Vous n’êtes même pas sa vraie mère, alors j'comprends même pas pourquoi je suis obligé de vous supporter. »

Surtout que si je m’en tenais au propos de mon père, j’avais sensiblement le même caractère que ma mère donc si moi j’étais au point de l’épouser ma mère l’aurait forcément adoré. J’aurai aimé qu’elle le connaisse, j’aurai aimé qu’elle soit là et pouvoir partager des moments complices avec elle…
Je regardais Doogie un peu tristement et lui caressa le haut du crane avant de contempler le paysage extérieur laissant les deux amis se quereller. Ma maman me manquait.

On arriva à la première maison et c’est sans un mot que je me dirigeai à l’intérieur de la grande maison. J’écoutais d’une oreille distraite ma belle-mère qui me faisait visiter et tenta de me changer les idées en tentant de deviner les pensées négatives de Nich. Ma belle-mère me tendit le récapitulatif des caractéristiques de l’appartement je fus donc dans l’obligation de donner mon adorable chiot à mon fabuleux fiancé.

Je n’avais vraiment pas la tête à la visite et intérieurement je voulais un câlin. Mais je suivais ma belle-mère sans un mot écoutant tout ce que l’appartement avait à offrir. On avait visité la cuisine en première et j’eus une sorte de…vision d’horreur dirais t on. Une cuisine de la pire couleur que je n’aurai jamais imaginé ! Mais qui avait fait la déco ? Une cuisine verte ce n’est pas logique !
C’est dans ce même moment que Madame Cho par union s’exclama que j’allais adorer cette pièce. Pourquoi ? Pourquoi j’adorerais cette pièce ? Elle était VERTE ! Et depuis quand le VERT était ma couleur préférer ? Je croyais rêver ou non plutôt je croyais être en plein cauchemar !
Nich arborait un sourire moqueur. Tandis que moi j’étais pétrifié.

« Ben oui mon cœur, pourquoi on signe pas toute suite les papiers pour acheter cette maison. On pourra se lever à tous les matins et aller manger dans notre belle cuisine de ta couleur préférée. »

Un frisson me traversa, tout les matins avoir ce vert qui me frappe les yeux en plus ce n’était pas du vert…vert mais un vert étrange impossible a décrire mais bien moche.
Nich disparu et moi j’étais toujours là emprisonné avec ma belle-mère. Je voulais mon Nich…Je me dirigeais vers là où Nich avait trouvé place tout en faisant mine de visiter mais ce n’était plus trop le cas. Rien que pour la cuisine je ne la prendrais jamais ! Et je n’allais pas perdre mon temps à repeindre !
On vint retrouver Nich dans la salle à manger.

« Mais une salle à manger ça sert à rien. On peut très bien manger dans la cuisine ou même dans le salon. »

Bon d’accord à en écouter ma belle-mère je me trompais, a croire que la salle à manger c’était le cœur de la maison. Je n’étais seulement pas du même avis. Oui j’étais du genre à pouvoir manger n’importe où dans ma maison moi.
Après ce court speech sur l’importance d’une salle à manger, ma belle-mère se dirigea telle une flèche vers une autre pièce nous disant de nous dépêcher. J’étais fatigué…vraiment. J’emboitais le pas tentant au mieux de suivre le rythme mais Nich me retint par le poignet

« Et puis, ça peut toujours servir une aussi longue table, même quand nous ne serions juste tous les deux. On pourrait aller y prendre le dessert » murmura-t-il.

Il était bête avec ses idées. Mais il me remit de bonne humeur et j’avais retrouvé le sourire pour un temps. Mais ce fut vraiment un temps minime puisqu’on fut rapidement appelé à rappliqué là où se trouvait madame.
Tout était à des grandeurs phénoménales, presque comme chez papa. La déco était pas mal et j’appréciais plutôt bien. C’était spacieux et beau. On monta ensuite à l’étage…ce qui était sur c’est qu’il y a des jours je supplierai Nich de me porter. Je me fatiguais déjà assez avec les escaliers de chez mon père.

Mais l’étage était somptueux, surtout quand ma mère dit les mots magique « walk-in ». Il y en avait un superbe dans la chambre principale, une deuxième chambre, rien que pour mes vêtements et accessoires.
Je regardais en direction de Nich qui continua sa visite tout seul tandis que je m’extasiais sur la pièce parfaite que toute maison se devait d’avoir.
Quand je ressenti l’envie de retrouver mon fiancé je partais à sa quête et le retrouva dans le long couloir.
Lorsque j’arrivai à sa hauteur il m’informa du nombre de chambres qui se comptait au nombre de 6.
Il me regarda ensuite et sans aucune émotions il m’annonça qu’il irait m’attendre dans la voiture.
J’étais contrarié, à vrai dire et je l’avouais que cette maison avait des allures de château et avant que Nich ait complètement quitté la demeure je demandais à ma mère si on ne pouvait pas aller visiter un autre appartement plutôt.

On enchaina avec une maison un peu plus grande que celle que Nich mais bien plus petite qu’un château. Nich semblait ravi. Mais une fois à l’intérieur c’était tout autre chose. On était tous d’accord pour dire qu’il était impossible que nous emménagions ici. On ressorti donc de l’appartement aussi rapidement que nous y étions rentré.

En tout cas après une journée complète à visiter toute sorte de maison, on va dire une dizaine au moins, on ne trouva toujours pas la maison qu’il nous fallait. Bon le bon point c’est que j’avais réussi à ramener Nich sur le côté passager avec moi et que je rigolais plutôt bien avec toutes les bêtises qu’il pouvait raconter et aussi parce que je préférais de loin être collé à Nich que d’être collé à ma belle-mère.
Ah ! Et autres bon point, belle-maman nous invité au restaurant pour l’effort fourni lors de cette journée éprouvante.

Avant cela il nous fallait déposer Doogie, mon pauvre chéri que j’avais forcé à nous accompagner. Il eut l’air heureux de retrouver ses marques à la maison. Suffisait de le voir s’éveillé quand il reconnu le chemin de chez Nich. Pendant que Nich partit déposer Doogie à l’intérieur de son appartement. Belle-maman discuta avec moi de ce que j’avais pensé des maisons. Je lui avais raconté que certaines manquait de déco, et d’autre était beaucoup trop spacieuse puis rajouta que de toute façon ce n’étais pas urgent et que quand le moment sera venu j’en rechercherai avec Nich. Belle-maman répondit en proposant de recherché des maisons sur Busan demain. Et dans ce même moment Nich revenait et ne nous accorda pas son regarda le plus sympathique.

Je baissais la tête et grimpai dans la voiture et tout le monde suivit. Le chemin jusqu’au restaurant fut lourd. Je ne savais pas quoi dire, Nich affichait le même regard désagréable et ma mère ne disait rien non plus. La journée tournait enfin bien et il fallait que ça arrive. Je sais que Nich avait toujours demandé à savoir si nous devrions vivre sur Busan ou non. Mais dans ma tête je n’avais jamais prévu ça. Ulsan était très bien et je ne me voyais pas demandé à Nich de quitté la ville qui l’avait vu grandir juste parce que je le voulais. Ulsan était bien pour le fait que je n’étais pas épier par tout les côté, que je m’étais fait de vrais amis et que j’avais trouvé l’amour.
Mais avais-je eue le temps d’en discuter avec Nich ? Non.

Arrivée au restaurant, chacun descendis sans un mot. Ma belle-mère ouvrit la marche et je la suivis, Nich passa un bras autour de ma taille ce qui me surprit un peu. Il proposa tout bas que tous nos problèmes se règleraient si je mettais à la porte Ahn.
Quand je disais que je m’étais fait de vrais amis, Ahn en faisait parti. Je ne me voyais pas le mettre à la porte alors que je l’avais moi-même inviter à venir. Je regardais Nich un peu ennuyé et lui détourna le regard pour le poser ailleurs. Il me regarda de nouveau dans les yeux et me dit dur comme fer qu’il ne quitterait pas Ulsan.

Il m’énervait ! Avais-je dis à ma belle-mère que mon rêve était de vivre sur Busan avec mon époux ? Avais-je seulement dit à Nich que j’avais dans l’intention d’aller vivre sur Busan ? Avait-on seulement discuté de cela ensemble ? Pourquoi me dire aussi durement que sous aucun prétexte il ne quitterait Ulsan ? Si c’était une idée de ma belle-mère pourquoi cela retombait sur moi ? Ce n’était qu’une proposition ! J’avais le choix de l’accepter ou de la refuser ! Rien n’était décidé ! Pourquoi ne même pas prendre le temps d’en discuter un peu avant de m’imposer son choix sans que je n’aie le droit de contester. Oui exactement je venais de prendre très mal la manière dont il venait de me parler !

Je regardais ailleurs sans dire un mot et suivi ma belle-mère. Bouillonnant à l’intérieur de moi, je m’installais à la table qu’on nous avait attribuée. J’avais décidé de ne plus rien dire. De toute façon est-ce que mes paroles comptaient ? Avec l’un qui m’impose le lieu où je dois vivre et l’autre qui m’impose ce qu’il devait y avoir à l’intérieur de mon appartement. Et si je voulais vivre dans un carton à Séoul ? Enfin bon, vivement que cette journée se termine que j’aille terminer ma journée agréablement CHEZ MOI avec MON COLOCATAIRE !
Ha mais quand même ! Avais-je demandé à Nich de viré Minsulie de chez lui ? Non ! Pourquoi devrais-je alors mettre Ahn a la porte ?
J’en avais marre ! Je voulais rentrer chez moi. On était pas marié encore, est ce que vivre ensemble était pressant ?
Enfin bon je n’allais pas remuer ca tout le repas. J’allais manger penser à autres choses et puis…Mais Busan avait quoi de mal ? Moi je pouvais critiquer je connaissais la ville par cœur, mais lui qu’est ce qui le dérangeait d’aller peut être vivre là bas ?
J’inspirais profondément et laissa ma colère se noyer dans un verre d’eau. Mais je n’étais pas sur que mon visage cache mon mécontentement.

Je fus tiré de mon envie subite de bruler des tonnes et des tonnes de maisons par Nich qui tentait d’attirer mon attention en posant sa main sur la mienne. Je levais la tête en sa direction tout en constatant que ma belle-mère n’était plus là, seulement son sac était toujours parmi nous donc elle n’était pas parti définitivement, donc au toilette je suppose.
Nich souffla un désolé qui…arf…m’attendrie. J’étais trop faible avec des sentiments !

« Je t’aime mon cœur »

Il y ajouta aussi un doux baiser qui me fit fondre pour finir par me dire qu’on trouverait rapidement une maison. Il fit une pause. Je levais les yeux au plafond me trouvant désespérante. En trois mots à peine et je lui avais pardonné. Je ne connaissais pas plus pitoyable que ça.
Nich repris la parole.

« On a pas besoin de ta mère pour trouver où on va vivre. Choisi la demeure qui te convient et ça sera parfait. J'te fais confiance. Tout ce que j’ai besoin c’est d’être avec toi. »

Là je ne le comprenais pas trop. Mais je n’eus pas le temps d’en débattre car ma belle-mère revenait. Elle nous questionnait à savoir si une serveuse était venue prendre notre commande. Et simultanément Nich et moi répondirent non par un hochement de tête.
Cela ne lui plut pas visiblement puisqu’elle jugea qu’elle devrait dire quelques mots à l’accueil concernant ce service lamentable. Elle disparu rapidement.

Je regardais une dernière fois en direction de ma belle-mère qui n’avait pas changer. Pourquoi l’aurait-elle fait de toute façon ?
Puis je reposais toute mon attention sur Nich avec un petit sourire. J’étais fatigué à vrai dire, et plus les minutes et les heures défilaient et plus ça se ressentais. Et je ne m’amusais pas assez pour mettre de côté cette fatigue qui se manifestait.

« Qu’importe la demeure tant qu’elle reste à Ulsan… » Rajoutai-je comme si de rien n’était complétant la phrase qu’il avait dit précédemment avant qu’on soit interrompu.

Oui la remarque de Nich m’avait marqué. Je ne m’étais jamais exprimer sur le fait de vouloir vivre à Busan mais le fait qu’il m’impose de faire une croix sur cette idée m’énerva un petit peu. C’était dut aussi à ma patience qui était très limité aujourd’hui aussi.
J’inspirais profondément regardant autour pour penser à autre choses.
Il y avait tout types de personnes autour de nous, de la famille qui vient diner en convivialité à au repas d’affaires de chef d’entreprise en passant par les amoureux.

Je ne voulais pas que Nich pense que je lui en voulais, car ce n’était pas le cas. Il avait le droit d’exprimer son avis, je le faisais constamment et j’exigeais bien des choses. S’il voulait un simple appartement à Ulsan je chercherai dans ses critères et signerait de bail qu’avec son accord.
Je lui fis une grimace en lui tirant la langue, parce qu’il m’énervait de ne pas pouvoir lui en vouloir comme je le voulais et à toujours lui trouver des raisons.

Je pris ses mains entre les miennes avant de les poser sur mes joues et sourit. Oui j’étais encore une grande enfant et j’aimais toujours autant jouer avec les mains de mon chéri. Ca me détendait, me calmais, me changeais les idées.
Je fermais les yeux un instant et senti un baiser se poser sur mon front. Mon sourire s’élargis et je rouvrais mes yeux pour regarder mon protecteur.

« Alors comme ça Monsieur me connait plutôt très bien ? »

Je repensais à la scène qu’il avait faite dans la première maison. Eh oui, désolé de vous l’apprendre mais j’étais étonné qu’il se rappelle les choses futiles que je lui dis comme ma couleur préférer, ce dont je raffole ou juste mon repas favoris. Pour moi ce sont des paroles en l’air qu’il ne retiendrait même pas.
Et pourtant je m’étais trompé…j’avais un peu honte à ce moment de comment je voyais Nich.
Il m’avait assez démontré qu’il ne m’aimait pas que pour mon physique et pourtant jusqu'à maintenant j’en étais persuadé. Un peu moins à cet instant. J’étais même touché.
Il affirma que oui et je le défiai en lui posant des questions. Malheureusement ce fut un sans fautes. Il était sur de chacune de ses réponses même quand j’affirmais qu’il se trompait. Il m’énervait ! Et puis je ne pouvais même pas critiquer puisque sa bonne réponse était toujours la première qu’il exprimait. J’étais contente qu’il me connaisse si bien mais déçu de pas pouvoir prouver qu’il ne me connaissait pas par cœur.
Mais ce court moment agréable et amusant ne dura pas je fus vite ramener à la réalité par ma belle-mère qui revenait à table.
Elle nous demanda ce qu’on faisait et j’ôtais bien contre mon gré les mains de Nich de mon visage. Je demandais sans répondre à sa question si son remue-ménage avait servi à quelque chose et une serveuse ne tarda pas à arriver.

J’ouvris donc rapidement mon menu pour voir ce que je pourrais prendre. Je demandais ensuite à Nich ce qu’il prenait pour ne pas prendre la même chose que lui et piocher dans son assiette pour l’embêter.

Je commandais des pâtes carbonara étant toujours le repas que j’appréciais le plus, enfin les cuisines italiennes et japonaises étaient celles que j’appréciais le plus.
Une fois que tout le monde avait commandé la serveuse disparu vers les cuisines et je m’empressais de m’adresser à belle-maman.

« En y réfléchissant, il n’y a pas besoin de faire de recherche d’appartement pour Busan, je veux rester à Ulsan. »

Elle me demanda pourquoi sachant que oui petite je disais que je vivrais jamais loin de mon papa quitte à vivre en face de chez lui.
Mais j’avais grandi depuis et ce que je répondis.

« De plus je dépends moins de vous si je suis loin donc c’est mieux pour mon autonomie, tu verras papa sera d’accord ! Et…enfin non je ne veux pas habiter sur Busan. »

A vrai dire je ne voulais pas que ce soit juste le choix d’une ville qui pose des problèmes dans mon couple. Busan j’y allais tellement régulièrement que c’était presque comme si j’y vivais toujours. Je préférais rester à Ulsan. Pour Nich. Pour notre couple et pour moi.

« Et si tu veux m’aider je t’enverrai les critères que je veux, au mieux j’aimerai un double de la villa que j’ai, plus un walk-in ca serait bien parce que ca papa y pense pas forcément, si tu trouve ça c’est parfait ! Pas plus de 2 chambres ! Et à Ulsan hein ! »

Je regardais Nich pour tenter de lire si mes proposition lui convenait mais son regard pointait ailleurs.
Je vis donc que madame en face adressait un mauvais regard à Nich qui lui rendait. Je cachais le visage de Nich avec mes mains et affirma que ce n’était pas lui qui avait décidé et que j’avais tout décidé toute seule.

« Et puis elle est passé où ta lubie de la première fois que je l’avais ramené à Busan ? A lui posé tout pleins de questions sur notre relation. »

Elle ne dit rien tandis que nos plats arrivaient et je n’avais que hâte de gouter. Je souhaitais un bon appétit à tout le monde et attaqua mon plat. Je n’avais pas mangé de la journée ! Au cours de mon plat je m’arrêtais pour piquer ma fourchette dans l’assiette de mon fiancé argumentant que dans un couple on devait tout partager.

Il soupira mais me laissa faire comme toujours. Son repas était ; miam à souhait, pas mieux que le mien mais bon quand même. Quand je m’apprêtais à déguster de nouveau il m’arrêta.
Et ce fut comme le soir où j’avais remarqué qu’il ne l’avait plus, sauf que là quelques choses brillait à son emplacement, c’était beau mais…elle venait d’où ?
Je le regardais suspicieux et lui argumenta sur le fait que je devais quand même le laisser se nourrir avec SON assiette.
Je le regardais encore plus méfiante en maintenant le regard. Et il me demanda ce que j’avais.
A ce moment ma belle-mère intervint disant que nous étions mignons. Pendant un moment je l’avais oublié mais elle savait s’y prendre pour montrer qu’elle était là.
Je me redressais moi qui bizarrement m’étais penché exagérément vers lui puis reporta mon attention à mon plat. Nich tenta encore de savoir en pesant son regard sur moi et j’agitais mélodieusement les doigts de ma main qui portait ma jolie bague et pointa la sienne.

« Tu en a racheté une ? Fallait pas... » Murmurai-je avec un sourire rempli de satisfaction. Bah non il ne fallait pas mais bon sang qu’a ce moment j’étais heureuse.

Mais a en croire sa tête choquer il n’en avait pas acheté une nouvelle. Quoi ? Cette bague avait réapparu comme par magie ?
Il me fit remarquer qu’elle était là depuis un bout de temps déjà. Et j’appuyais mon doigt contre sa joue pour qu’il se taise et qu’il arrête de souligner que je ne suis pas douée.

« Je l’aime. Il est adorable. Même si je sais qu’il prend malin plaisir à souligner mes bêtises, je l’aime. Je ne pense pas qu’un jour j’arriverai à me séparer de lui. Même si la tentation n’est jamais très loin. » Dis-je à ma belle-maman tout sourire avant d’ôter mon doigt de la joue de mon copain, même si bien sur tout mes mots s’adressait à mon adoré.

Je lui fis un regard malicieux avec un sourire en coin tout en le bousculant un peu du coude. Il pouvait le dire qu’il en avait acheté une nouvelle pour plus que je lui en veuille parce que c’était ce qu’il y a de plus logique car très rarement on retrouve un objet perdu après autant de jours de disparition. Ca relève du miracle après.

J’enchainais rapidement pour clore le sujet de la bague miraculé en parlant avec ma belle-mère sur ce que j’avais déjà pour le mariage. Nich découvrait en même temps que ma mère certaines choses ce que je trouvais amusant. J’informais que j’avais ma robe, la salle, toutes la déco qui allait avec, l’animation, le traiteur et la boisson, le photographe mais il ne manquait quelques détails que je devais voir avec Nich et d’autres qui se réglerait vite.

Je ne voulais pas voir les choses trop grandes mais en même temps c’était dans mon caractère donc je le faisais sans m’en rendre compte. Et ca devait être le plus beau jour de ma vie de toute façon !
En y pensant j’eus un moment d’absence, désagréable. Ce moment où on doute, où on se demande si on fait le bon choix, ou on s’imagine ce qu’il se passerait si l’être qu’on attend ne vient pas le jour J. Il faut dire que plus le mariage est grand plus la douleur est forte. Imaginer un somptueux mariage presque parfait pour être finalement planté devant le maire. J’en avais des crampes à l’estomac d’avoir de tels pensés. Ce qui me fit faire une tête étrange qui ne passa pas inaperçu.
Je m’empressai de dire que ce n’était pas à cause du repas qui était en cause afin d’éviter de nous faire remarquer une nouvelle fois et expliqua seulement que j’avais la fâcheuse habitude de trop penser ces temps ci. Mais ne voulant pas installer un mauvais climat à table je tentais de relancer la conversation sur autre choses. Et ce fut un questionnaire sur la vie à Busan sans moi. Puis elle en profita pour demander mon quotidien à moi avec Nich. S’il prenait soin de moi, s’il veillait à mes besoins et toutes ces choses du genre. Parce qu’elle n’en était pas si sur. C’était amusant de les voir se lancer des éclairs par le regard. Nich se défendit sans omettre de dire a quel point elle n’était pas qualifié pour le critiquer. Et je repensais à la si belle relation que Nich avait avec mon père. Et cela me fit sourire de plus belle. Je prenais plaisir à savourer mon repas.

« Vous savez quoi ? On devrait plus souvent faire des sorties tout les 3 ! Nan avec papa aussi ! »

Il n’y avait que moi qui partageais cette idée, mais ce n’était que l’idée du moment. Il était hors de question de refaire de telles sorties !

Le dessert arriva tout doucement, je m’amusais à embêter mon fiancé par tout les moyens qu’il m’était possible et tentais de lancer des sujets qui plaisait au deux c’était rares mais apparemment que parlez de mon mauvais caractère et de mes petites manies c’était quelques choses qui leurs allaient. Et puis finalement ça m’allait aussi parce que finalement on riait bien et que le repas se terminait donc que si je proposais à ma gentille belle-mère de rentrer chez elle pour finir ma journée rien qu’avec mon Nich soit ce que j’avais prévu depuis hier en me couchant dans ses couvertures avant qu’une certaine personne vienne jouer les trouble-fêtes. De toute façon elle n’aurait aucunes raisons de dire non. J’étais la princesse !

Le repas tira enfin à sa fin et belle-maman parti régler la note soulignant encore qu’elle offrait. J’en profitais alors pour accaparer l’attention de mon chéri en me blottissant dans ses bras croisant mes bras dans son dos.

« Que pense mon magnifique fiancé de l’idée de laisser belle maman Cho rentrer à Busan toute seule avec son chauffeur tandis que nous deux petit couple parfait que nous sommes terminons notre journée tout les deux en terminant sur du positif ? »

Je logeais ma tête dans le creux de son cou en attendant sa réponse tout en gardant un œil semi-distrait sur ce que faisait belle-maman.

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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyJeu 12 Jan - 2:31


C’est la voix de Myung Hee qui me sorti de ma bulle et je cessai de fixer le monstre de belle-mère pour tourner mon attention vers Princesse.

« Qu’importe la demeure tant qu’elle reste à Ulsan… »

Je ne pu m’empêcher de relever les yeux vers le haut et j’étouffai mon soupir. Oui je voulais rester à Ulsan. Qu’est-ce qui avait de mal là? Si j’avais voulu aller vivre à Busan, je serais plutôt aller faire mon jogging sur une plage de Busan le jour où je l’avais rencontrée. J’avais mon cercle d’amis dont je ne pouvais pas me passer et je ne voulais pas m’éloigner de Hyun Ae. Toutefois, cette raison je la gardais bien pour moi.

Je voyais néanmoins que mon commentaire, ou plutôt mon imposition, n’avait pas plu à Myung Hee. Je me forçai donc pour rattraper un peu les choses et rendre l’ambiance meilleure, mais avec la journée que je venais de passer, j’avais quelque peu de la difficulté à sourire.

Voyant que Myung Hee semblait me bouder, je me mis moi aussi à regarder ailleurs. Instinctivement, je posai mon coude sur la table pour m’y accoter la tête avant de me dire à moi-même que la soirée allait être longue!

C’est quand je vis la grimace de Princesse que je cessai de faire mon anti-social. Elle me saisit les mains et vînt les poser ensuite sur ses joues tout en me souriant. Je lui rendis son sourire bien vite. Myung Hee avait beau être une personne caprice, au moins elle ne restait jamais de mauvaise humeur bien longtemps. Bien au contraire, Princesse était probablement la plus mature, entre nous deux, qui cessait toujours la première de bouder. Une autre belle raison pourquoi j’aimais tant ma fiancée. Pour ce sourire qu’elle affichait à tous moments.

Quand elle ferma les yeux, je vins déposer un doux baiser sur son front. Elle les ouvrit pour que nous puissions nous échanger un regard amoureux. Je restai à proximité de son visage, résistant à l’envie de prendre possession de ses lèvres et risquer de voir disparaître son sourire.

« Alors comme ça Monsieur me connait plutôt très bien ? »

Je paru alors toute suite fier de moi en affirmant que oui. Je n’avais jamais été bon à l’école avec tous ces trucs à apprendre par cœur, mais étrangement, tout ce qui concernait Myung Hee m’était facile à retenir. Il suffisait qu’elle en parle ou qu’elle en glisse un tout petit mot sur le sujet pour que je retienne l’information. Bien sûr, ce n’est pas moi qui allait aborder le sujets de ses goûts et passe-temps, mais ce dont Myung Hee avait déjà parlé, je le saurais.

Comme je me l’attendais, Myung Hee en profita pour défier ma certitude en me posant plusieurs question la concernant. En passant par son plat préféré le matin, son animal, son groupe de musique, son shampoing et le nom de la rue où elle habitait, je répondis oui à tout. Même à la question à propos du nom de famille de sa mère biologique, je répondis correctement. Princesse voulut semer le doute dans mon esprit en m’affirmant que j’avais tord, mais elle avait beau essayer. J’étais sûr de moi. Elle abandonna très vite et je gagnai contre elle.

Je voulu bien savourer davantage mon triomphe, mais la cinglée de belle-mère marqua par son retour à la table. Elle nous dévisagea avant de nous demander ce qu’on faisait. Rapidement, je pris mes distances de Princesse et cette dernière relança sa mère en voulant savoir si son petit numéro qu’elle venait tout juste de faire à la réception avait servi au moins. La vieille n’eut même pas la peine de répondre, qu’une serveuse arriva à notre table pour prendre nos commandes. Je ne cachai pas ma stupéfaction, mais je me sentais mal pour cette pauvre serveuse qui avait dû faire face au monstre. Je me gardai donc d’éviter d’être arrogant ou hautain et elle repartie bien vite après avoir tout pris en note.


« En y réfléchissant, il n’y a pas besoin de faire de recherche d’appartement pour Busan, je veux rester à Ulsan. »

Princesse s’était alors adressée à sa belle-mère, mais encore une fois j’en fus surpris. Pourquoi? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour la convaincre. Eh puis, faisait-elle ça que pour me faire plaisir?

« De plus je dépends moins de vous si je suis loin donc c’est mieux pour mon autonomie, tu verras papa sera d’accord ! Et…enfin non je ne veux pas habiter sur Busan. »

À l’entendre parler, elle était vraiment convaincante. Si elle mentait, elle était drôlement douée et elle réussissait à me berner moi aussi. Je me retenu de dire quoi que ce soit et je tentai de m’effacer un peu pour pas que la colère du monstre me retombe dessus. Et puis, je ne voulais pas m’en réjouir trop vite, après tout, Myung Hee avait toujours eut tendance à changer d’idée très rapidement. Donc, peut-être que demain elle voudrait se retrouver à Tokyo plutôt que Ulsan.

« Et si tu veux m’aider je t’enverrai les critères que je veux, au mieux j’aimerai un double de la villa que j’ai, plus un walk-in ca serait bien parce que ca papa y pense pas forcément, si tu trouve ça c’est parfait ! Pas plus de 2 chambres ! Et à Ulsan hein ! »

Pendant que j’imaginais déjà mon futur walk-in, je sentis le regard noir de la belle-mère se poser sur moi. Je relevai les yeux et je lui rendis bien toute son attention. Même quand Myung Hee cessa de parler, je gardai le silence étant trop occupé à rendre la haine à la folle. Princesse ne tarda pas à voir que quelque chose n’allait pas et elle affirma que c’était entièrement d’elle que venait ces décisions.

« Et puis elle est passé où ta lubie de la première fois que je l’avais ramené à Busan ? A lui posé tout pleins de questions sur notre relation. »

Comme un enfant, la folle se mit à bouder sur ces dernières paroles. Heureusement, la serveuse arriva à ce moment avec nos plats et cela brisa le lourd silence. Je vis ma lasagne défiler sous mes yeux et se poser juste devant moi. Après cette dure journée, une bonne lasagne allait me redonner le moral à coup sûr! Rien ne pouvait être meilleur qu’une lasagne! Princesse souhaita alors bonne appétit et je ne me fis pas prier pour prendre la première bouchée de mon assiette.

Princesse avait à peine goûté à ses carbonara qu’elle vînt planter sa fourchette dans mon assiette et s’appropria un bon morceau avec tout plein de fromage. Je la regardai dépité et elle me dit que dans un couple on devait tout se partager. Je boudai durant un quart de seconde avant de soupirer. Peu après, Myung Hee retenta sa chance en essayant de venir prendre une seconde bouchée dans mon assiette, mais je l’arrêtai juste à temps en lui bloquant la main. Je pensai qu’elle essayait de contourner ma main pour planter malgré sa fourchette dans mon plat, mais non. Au lieu de cela, Myung Hee resta, un instant, figée à fixer quelque chose. Puis, elle releva lentement la tête avec son regard suspicieux. Je me défendis alors de ses yeux méchants en argumentant que j’avais bien le droit de me nourrir quelque peu avec MON assiette. Pourtant, mon dernier commentaire ne la fit pas broncher. Elle resta là à me fixer d’un œil accusateur. Je m’inquiétai à savoir ce qu’elle avait, mais l’erreur de la nature empêcha ma fiancée de répondre en mettant son propre grain de sel. La vieille spécifia que nous étions mignons. Ok et après? Elle ne pouvait pas se taire plus de 5 minutes des fois?

Même si Myung Hee s’était éloignée de moi pour reporter son attention sur ses pâtes, je continuai de la questionner du regard pour savoir ce qu’elle avait eut à me regarder ainsi. Elle se mit donc à agiter ses doigts de sa main dans les airs en me donnant l’impression qu’elle jouait du piano. Bien vite cependant, mon esprit d’idiot s’effaça au profit de la logique. Je portai mes yeux sur sa bague et je compris qu’elle venait tout juste de remarquer le retour miraculeux de ma bague perdue.


« Tu en a racheté une ? Fallait pas... »

Tiens, même moi je n’avais jamais osé penser aller en racheter. Cette idée me semblait stupide et je trouvais vraiment ça surprenant qu’elle ne remarque le retour de cette bague que maintenant! Je ne manquai pas de montrer à Princesse ma confusion. Elle m’avait fait toute une scène lorsque je l’avais perdue et elle se rendait compte que plusieurs jours plus tard que je l’avais récupérée. Avoir su, je ne l’aurais pas remise.

« Mais Myung Hee…euhh ça fait déjà plusieurs jours, voir des semaines que je l’ai récupérée. Tu deviens aveugle ou bien tu ne me regardes même plus. À toi de choisir la bonne option. »

Princesse mit alors son doigt sur ma joue et j’eus le réflexe de reculer légèrement le visage tout d’abord avant de comprendre qu’elle ne voulait pas me donner une claque derrière la tête.

« Je l’aime. Il est adorable. Même si je sais qu’il prend malin plaisir à souligner mes bêtises, je l’aime. Je ne pense pas qu’un jour j’arriverai à me séparer de lui. Même si la tentation n’est jamais très loin. » S’est-elle empressée de rajouter en regardant sa belle-mère.

Elle retira son doigt et je la regardai avec des yeux noirs, sans pour autant être furieux. Non je faisais juste un peu la moue à cause de ses derniers mots. Elle me fit comprendre qu’elle ne voulait que rigoler et je laissai échapper un petit rire forcé bien sarcastique. Myung Hee se tourna ensuite vers sa mère en abordant le sujet du mariage. S’il s’agissait là de grandes nouvelles pour le monstre, il en était tout autant pour moi. J’appris que Princesse avait déjà sa robe. La salle et la décoration étaient décidées en plus de l’animation pour la soirée. En gros, ce que je compris, c’est que pas mal tout était déjà pensé. Il restait peut-être la liste des invités et les histoires de demoiselles d’honneurs et de témoins. Je ne pu m’empêcher de penser qu’il serait bien que j’en informe Hyun Ae personnellement plutôt qu’elle l’apprenne par un événement Facebook ou autre.

Alors que j’angoissais un peu à la façon que j’allais prendre pour annoncer la date de mon mariage à ma meilleure amie, la douce et mélodieuse voix de Myung Hee, qui énumérait précédemment, arrêta soudainement. Je fus donc sortis de mes pensées et je regardai Princesse, la questionnant du regard. Quand celle-ci se rendit compte que deux paires de yeux étaient rivées sur elle, elle se défendit aussitôt que ce n’était rien. Myung Hee avait apparemment la fâcheuse habitude de trop penser ces temps-ci. Je gardai mon air accusateur braqué sur elle encore de longues secondes. D’accord je veux bien comprendre, mais elle pensait trop à quoi?

Je laissai ensuite les deux femmes prendre des nouvelles l’unes de l’autres, pendant que je me contentais de jouer le rôle du muet en dévorant mon assiette. Bien sûr, je ne restai pas impassible très longtemps. Dès que la belle-mère demanda à sa fille si je m’occupais bien d’elle, je la jugeai du regard en imaginant bien le genre de mère qu’elle avait dû être pour Myung Hee. J’aurais bien voulu mentionner le fait que moi je n’avais pas besoin d’engager une nounou pour prendre soin de celle que j’aime, mais je me gardai une petite gêne en allégeant mes insultes à son égard. Je me défendis donc simplement en soulignant le fait que je devais sans doute donner plus d’affection à Myung Hee comparativement à cette affreuse belle-mère qui ne devait même jamais s’être soucié réellement du bien être de Princesse.

« Vous savez quoi ? On devrait plus souvent faire des sorties tout les 3 ! Nan avec papa aussi ! »

Je me retournai subitement vers Myung Hee en cherchant à savoir si elle était sérieuse. De ce que j’en compris, elle était la seule à cette table à avoir cette drôle d’idée. Enfin, le dessert arriva pile au bon moment pour éviter des commentaires sur cette dernière déclaration.

Question de ne pas suralimenter ma haine pour la femme en face de moi, on décida sans s’en rendre compte, de se mettre à parler d’un sujet que nous avions en commun. Myung Hee. Le monstre se mit à animer la conversation en parlant des manies que sa « fille » avait pu avoir dans le passé et j’approuvai ses dires en venant appuyer ce qu’elle disait avec des anecdotes de tous les jours. Certes, cette conversation ne plaisait pas autant à Princesse, mais cela m’état bien égal. C’était ma façon à moi de me venger des petites taquineries qu’elle m’avait fait tout le long du repas.

Quand on eu fini tous les trois notre dessert, la belle-mère se leva de nouveau pour aller régler l’addition. Bien rapidement, Myung Hee vînt se blottir contre moi et ce n’est pas moi qui m’en plaindrais! J’avais vraiment besoin de la prendre dans mes bras ou tout simplement de la sentir près de moi après cette journée éprouvante.

« Que pense mon magnifique fiancé de l’idée de laisser belle maman Cho rentrer à Busan toute seule avec son chauffeur tandis que nous deux petit couple parfait que nous sommes terminons notre journée tout les deux en terminant sur du positif ? »

Laisser belle-maman disparaître de la map d’Ulsan? Me demandait-elle vraiment ça? Myung Hee avait logée sa tête dans le creux de mon cou en attendant ma réponse. Je passai alors une main dans sa douce chevelure pour ensuite glisser mes doigts le long de sa mâchoire et ainsi attirer son regard. Je la regardai dans les yeux quelques secondes avant de lui répondre qu’il s’agissait probablement là d’une de ses meilleures idées jusqu’à présent. Puis, lentement, je déposai un léger baiser sur ses lèvres.

« Et que dirais-tu si ce petit couple parfait allait simplement terminer cette journée chez cet homme extraordinaire avec, blottie contre lui, sa séduisante et parfaite fiancée. Une géante couverture, un mauvais film pour qu’il puisse accaparer l’attention de sa Princesse sans gêne et un bol de popcorn. »

Myung Hee sembla aimer la proposition, mais je n’eus pas de réponse, car la vieille revînt à la table sans prévenir et demanda si elle dérangeait. Justement, oui! Je n’osais pas lui dire toutefois. Myung Hee récupéra son manteau et je fis de même avant de se diriger vers la sortie.

Une fois dans l’auto, j’insistai quelque peu avec le monstre pour qu’elle aille en avant et j’ai obtenu encore une fois ma place sur la banquette arrière. Malgré le fait qu’il faisait froid à cause de l’hiver, l’auto était déjà bien réchauffé et je vins presque à vouloir moi aussi un chauffeur privé. Je me balayai cette idée absurde de ma tête quand Princesse prit la parole pour proposer à sa belle-mère de rentrer chez elle avant qu’il soit trop tard. Heureusement pour moi, la vieille accepta et on se mit ainsi en route vers mon appartement. Cela voulait dire qu’il ne me restait que quelques minutes à supporter le monstre. Je dû me contrôler pour ne pas sauter de joie en ayant soudainement le coût de chevaucher un mouton arc-en-ciel qui bondit.

La voiture s’arrêta finalement devant mon appartement et je m’empressai de faire mes byebye à la vieille pour rentrer le plus vite possible. Certainement, la belle-mère voulu toutefois faire un peu la conversation une dernière fois à sa fille et je dû attendre patiemment à côté de l’auto en boudant quelque peu de devoir rester là dans le froid. Enfin, Myung Hee trouva le moyen de couper la conversation et ainsi la faire partir. Quand je ne vis plus la voiture parce qu’elle avait tournée un coin, je pris ma fiancée par la taille pour la ramener contre moi et lui chuchoter à l’oreille que je l’aimais d’avoir réussi à la faire partir. Je ne restai là pas très longtemps néanmoins en proposant de rentrer au chaud bien vite. À ma plus grande surprise, quand je mis les pieds à l’intérieur, je me rendis compte que Min Seul n’était pas là. Pour faire changement…

Le chien nous avait attendu et il nous accueilli en sautant sur nos jambes pour qu’on le prenne dans nos bras. Je laissai Myung Hee enlever ses souliers et je la libérai des attaques incessantes du chien en l’attirant dans la cuisine. Je donnai une gâterie à l’animal et j’entendis à travers le corridor la voix de Princesse qui me demandait où se trouvait cette grande couverture dont j’avais fait référence tout à l’heure. Je lui dis en élevant bien la voix pour qu’elle me comprenne en lui indiquant où la trouver. Bien en haut de ma garde-robe. Elle chigna quelque peu en exigeant que j’aille la récupérer parce que c’était trop haut.

« Oui oui attend, je fais le popcorn tout d’abord! »

Et c’est là qu’elle fit une autre petite crise en prétextant qu’elle avait froid actuellement et pas faim. Myung Hee me demanda à nouveau d’aller chercher la couverture. Je soupirai en constatant la patience légendaire de Myung Hee. Je la retrouvai dans ma chambre qui faisait face à ma garde-robe en fixant la dite couverture. J’étirai quelque peu le bras pour l’agripper et la faire tomber et ensuite bien enrouler Myung Hee dans celle-ci. Je la pris ensuite dans mes bras de sorte à venir la déposer sur le lit et me positionner juste au dessus d’elle. Ce fut bien trop facile puisque dans cette couverture, elle ne pu rien faire pour se débattre. C’est donc avec un sourire charmeur que je lui dis…

« Et voilà Princesse! Demandez et vous l’aurez »

Je l’embrassai rapidement et quand je voulu me relever pour retourner à la cuisine m’occuper finalement du popcorn, Myung Hee me retint par le bras et je tournai la tête vers elle, curieux de savoir ce qu’elle avait. Elle me demanda alors de répéter ce que je venais de dire. Incertain, je me répétai et un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Je compris aussitôt où elle voulait en venir, car on avait souvent fait le tour du sujet dans le passé.

« Non non, oublie ça, si tu voulais un copain soumis il fallait aller voir Hyun Ki! »

Princesse se mit alors à faire des petits yeux charmeurs et je fronçai les sourcils voyant bien son petit jeu.

« Là tu tentes de m’attendrir pour avoir ce que tu veux et…. Je soupirai en tournant la tête ne réalisant pas ce que j’allais dire, et ben oui! Ça marche. Tu as gagné, mais arrête toute suite ce regard! »

Et son sourire réapparu soudainement, jusqu’à ce que je reprenne la parole.

« Mais je te donne que 24h. Pas plus! 24h où je te serai soumis. Mais après on en reparle plus parce que personnellement le rôle de la soumise te va mieux. »

Je voulu l’embrasser, mais elle tourna au dernier moment la tête pour refuser mon baiser. Elle se mit alors à réfléchir à comment elle pourrait apprécier ces prochaines vingt-quatre heures. Je me redressai alors pour regarder l’heure que je dis à voix haute. 21h31. Demain à la même heure, je redeviendrais le maître suprême.

C'est alors que je me rappelai d'un truc qui s'était passé au restaurant et je décidai d'imposer une condition. J'exigeai toutefois que Princesse réponde d'abord à ma question et que si elle le faisait, après je lui serais toute ouïe. Elle voulu connaitre ma question et je lui demandai alors ce qui était arrivé au resto quand elle était devenue muette en parlant du mariage. Oui cela m'avait marqué et je voulais savoir si c'était encore parce qu'elle doutait.

J'eus ensuite la très mauvaise idée de parler un peu trop.

«Tu sais que je tiens à ce mariage et que mon cœur t’appartiens. Tu peux m'en parler si tu viens à douter de quoi que ce soit. Tout devrait bien aller à présent. Hyun Ae a accepté ma relation avec toi je crois lorsqu'elle m'a rendue ma bague et...»

Et je me laissai tomber la tête sur le matelas en me rendant compte que je venais de dire ce que je ne voulais pas lui dire. Quoi de mieux pour empirer la situation entre ces deux-là!? BRAVO NICH

«Non euh...elle l'a retrouvée chez elle. J'ai dû l’égarer en allant voir ton cousin...»

Mais quel mauvais menteur je devenais de jour en jour...Je me levai alors rapidement sur lit pour aller dans la cuisine en tentant de changer complétement de sujet.

«Alors quel film on regarde? Je t'écoute, apparemment que c'est toi qui commande à partir de maintenant»

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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptySam 14 Jan - 21:44

Après de tendres gestes très appréciés il approuva disant que c’était l’une de mes meilleures idées de la soirée. Il déposa doucement ses lèvres sur les miennes. Moment où j’eus le temps d’apprécier toutes la douceur de ses baisers et de son amour.

« Et que dirais-tu si ce petit couple parfait allait simplement terminer cette journée chez cet homme extraordinaire avec, blottie contre lui, sa séduisante et parfaite fiancée. Une géante couverture, un mauvais film pour qu’il puisse accaparer l’attention de sa Princesse sans gêne et un bol de popcorn. »

Je souriais à l’idée mais n’eus malheureusement pas le temps d’approuver car ma gentille belle-mère se fit une joie de nous séparer en demandant en plus si elle dérangeait. Nan franchement elle blaguait j’espère !
On récupéra nos affaires puis pris le chemin pour la maison. En route je demandais si on pouvait en terminer là pour la journée en famille et si elle pouvait nous déposer chez Nich en chemin afin qu’elle puisse rentrer chez elle. Sachant qu’on n’aurait plus rien faire elle accepta. Et les yeux joyeux de Nich ne m’échappèrent pas.

On arriva plutôt vite à notre plus grande joie. Et Nich ne se fit pas prier pour sortir. Quand je m’apprêtais aussi à le faire ma belle-mère m’interpella. Elle voulait que je réfléchisse un peu plus à mon idée de seulement vivre à Busan, puis elle enchaina a savoir quand je repasserai par Busan puis mon comportement avec Nich à savoir que je lui permettais beaucoup trop de choses et que l’on affichait un peu trop notre relation.
A ce que je sache je n’étais pas la mère de Nich moi et je ne vois pas où était le mal d’être heureuse en amour et de le montrer. Qu’est ce que j’y pouvais si mon père avait changé au fil des années ?
Je la saluais une dernière fois puis sorti de la voiture. Une fois celle-ci disparu dans un coin de rue, ce qui officialisait donc que madame était belle et bien parti Nich me prit par la taille me murmurant qu’il m’aimait d’avoir pu faire partir Madame Cho.
Mais bon il faisait plutôt froid et on se dépêcha donc de rentrer au chaud à l’appartement.

Malgré le fait que je ne l’avais pas vu depuis longtemps je savourais quand même le fait que Minsulie ne soit pas là. Doogie avait semble-t-il attendu notre retour puisqu’à peine rentré il se rua dans nos jambes. C’était plaisant. Toute façon n’y avait pas mieux que de rentrer à la maison. Que ce soit celle de Nich ou la mienne. De toute façon un jour on aura Notre maison !
Enfin bon en attendant on était chez Nich et c’était tout aussi bien.
Monsieur emmena Doogie avec lui et moi je parti en quête de la couverture mentionné plus tôt dans la soirée.

Je demandais assez fort et clairement où se trouvait la couverture et aussi fort voire plus et plus clairement il m’indiqua qu’elle se situait au-dessus de la garde robe de sa chambre.
Je me dirigeais vers le dit-lieu et vit approximativement la distance et vit surtout que c’était impossible pour moi.
Je demandais donc à Nich en employant mon ton le plus gamin de venir descendre la couverture car elle était trop haute. Il répliqua qu’il le ferait après avoir fais les popcorns.

« Mais moi je n’ai pas faim j’ai froid ! Viens prendre la couverture ! »

Nich arriva avec toute sa bonne humeur n’est ce pas…puis s’étira un peu pour attraper sa couverture. Mon sourire revint. Nich enroula ensuite la couverture autour de moi et me porta dans l’instant d’après sans même que je m’en rende compte.
J’étais sur le lit, saucissonné par la couverture et mon fiancé au dessus qui venait de me dérober un baiser. Puis il dit une phrase qui fit tilt dans ma tête.

« Et voilà Princesse! Demandez et vous l’aurez »

Avais-je bien entendu ? Serait-ce bien l’un de mes rêves qui risquait de se réaliser là maintenant ?
Il me vola un nouveau baiser mais je le retins avant qu’il soit complètement debout et lui demanda s’il pouvait répéter sa dernière phrase. Il hésita mais le fit et oui j’avais bien entendu, je n’avais pas rêvé. Nich était sous mon contrôle princier !

Je pense qu’il avait lu dans mes pensées car il s’empressa de me dire que si je voulais un petit ami soumis je n’avais qu’à prendre Hyun Ki. Mais où allait être le plaisir ? Je n’étais pas amoureuse de Hyun Ki ! Et c’est Nich que je voulais !
J’usais donc de mes charmes. Je lui fis mes yeux charmeurs et me rapprocha de lui tout doucement.

« Là tu tentes de m’attendrir pour avoir ce que tu veux et…. »

J’hochais la tête de haut en bas pendant qu’il soupirait.

« Et ben oui! Ça marche. Tu as gagné, mais arrête toute suite ce regard! »

Je cessai immédiatement et remplaça mon regard par un joli sourire satisfait.

« Mais je te donne que 24h. Pas plus! 24h où je te serai soumis. Mais après on en reparle plus parce que personnellement le rôle de la soumise te va mieux. »

24h ? C’était déjà ça. Mais comment ça que le rôle de soumise m’allait mieux ? Pfff. Quand il vint quémander son baiser je tournais la tête en boudant. Puis m’empressa de réfléchir a ce que j’allais pouvoir lui faire faire pour ces prochaines 24h. Nich m’indiqua l’heure et précisa que demain à la même heure ce deal prenait fin. 24h c’est rapide ! Trop rapide !
Nich imposa en plus une condition. Je devais répondre à sa question. J’acceptais en lui demandant quelle était-elle.
Il voulait savoir ce qui avait trotté dans mon esprit tout à l’heure pendant le repas et qui causa une absence de ma part.

«Tu sais que je tiens à ce mariage et que mon cœur t’appartiens. Tu peux m'en parler si tu viens à douter de quoi que ce soit. Tout devrait bien aller à présent. Hyun Ae a accepté ma relation avec toi je crois lorsqu'elle m'a rendue ma bague et...»

Hein ? Sa bague était avec Hyun Ae ? Donc il ne l’avait pas perdu à l’hôtel ? Et c’était signe qu’elle avait accepté la relation et si elle ne l’avait pas accepté il m’aurait quitté ?
Je ne comprenais plus rien.
Et il m’embrouilla plus en tombant sur le matelas. Il rajouta des détails qui ne firent que m’embrouiller un peu plus. Comment ça il l’avait perdu en allant voir mon cousin il l’avait retrouvé entre temps ?

Mais pourquoi c’était Hyun Ae qui avait cette foutue bague symbole de l’amour entre Nich et MOI !
J’étais confuse et Nich en profita pour filer à la cuisine en tentant de changer de sujet. A savoir quel film que je voulais voir tentant de m’amadouer en me rappelant qu’il m’était soumis. Lui alors il était grave ! En tant que soumis il aurait du rester auprès de moi à l’affut du moindre ordre ! Non bon quand même pas mais il n’était pas obliger de filer aussi vite ! Je n’allais pas le manger.

Il s’était levé si rapidement. Je laissais échapper un petit soupir. J’avais deux options : chercher à savoir pourquoi il m’avait menti en me disant qu’il avait perdu sa bague à l’hôtel si finalement c’est Hyun Ae qui l’avait ce qui s’en suivrait surement une dispute et vu mon état je dirai surement des choses que je ne pense pas et cela aurait été vraiment une mauvaise journée OU j’avais l’autre option pour laquelle j’optais qui était de faire comme si je n’avais rien entendu de garder cette info pour plus tard et profiter de cette soirée avec mon Nich qui était soumis en plus !
La deuxième option était bien sur la meilleure.
Je récupérais un T-shirt à mon fiancé que j’enfilais, puisque ce soir c’était certain je n’allais pas faire long feu.
Je réajustais la couverture sur mes épaules et me dirigea à tout petit pas vers là où se trouvait Nich puis sans vraiment trop réfléchir je passais dans son dos et l’enlaçais.

« Je t’aimes Nich »

J’avais pris une petite voix parce que je voulais de l’attention. Oui à moi aussi il m’arrivait mes petits coups où je voulais extrêmement d’attention. Et ça tombait bien j’avais un petit copain très affectueux. Qui en plus se sentais peut être coupable sur le point de la bague donc j’allais en profiter.
Il tira sur l’une de mes mains pour m’inciter à faire le tour de lui-même et lui faire face. Il me regarda dans les yeux sans rien dire. Bon j’étais sur qu’il m’aimait mais le fait qu’il ne me réponde pas…m’inquiétais quand même un peu sur le moment.
Ce ne fut que lorsque je sentis un gout sucré et agréable sur mes fines petites lèvres que je me senti beaucoup mieux. Je serrai un peu plus sa taille.

« Tu me porte jusqu’au canapé ? »

J’avais les yeux remplis d’étoiles pour qu’il accepte, mais c’était inutile de toute façon il était obligé c’était le deal il m’était soumis jusqu’à demain.
Je m’enroulais tel un maki dans la grosse couverture avant que mon fiancé me prenne par la taille et me porte comme un sac de patates. C’était rigolo et je ne m’en cachais pas pour rire. Je savourais déjà la bonne idée que j’avais eue de ne pas parler de cette foutue bague magique qui était passé de l’hôtel à Hyun Ae, mais cela me trottais malgré tout en tête.

Enfin bon, je devais commencer à lui faire confiance n’est ce pas. Il devait y avoir une bonne raison non ? Une fois que Nich m’eut déposé sur le canapé je le retenais par le poignet avant qu’il puisse enfin aller récupérer le pop corn.

« Faut choisir un DVD ! Je veux celui là. »

Il me regarda comme s’il voulait voir si j’étais sérieuse. Je l’étais complètement. Je pointais du doigt sa collection, à vrai dire je n’avais aucun DVD en particulier en tête mais le choix allait se faire maintenant.
Nich désigna un des boitiers et je lui répondis que ce n’était pas celui là lui désignant celui plus à gauche. Puis encore plus à gauche. Puis encore à gauche avant de finalement opter pour le côté droit.

« Allez t’y est presque, celui à droite là. »

Il tira sur un boitier puis me le montra. Mais non j’avais décidé que ce ne serai pas lui finalement et j’en informai mon copain en faisant mon plus large sourire. Je lui conseillais de prendre celui que j’avais choisi au départ. Il tira sur une autre pochette et me la montra. J’agitais la tête de gauche à droite et il soupira avant d’attraper un DVD au hasard et de me le lancer.

« Han c’est pile poil celui là que je voulais ! T’est trop fort ! Allez maintenant dépêche toi d’amener le popcorn. »

Je prenais vraiment plaisir oui effectivement mais qui n’aurait pas aimé être à ma place ?
Je ne connaissais même pas ce film, enfin jusqu'à maintenant. J’observais la pochette. Il m’avait l’air être un policier si on se fiait au titre : Law Abiding Citizen. Je retournais le boitier pour lire le résumé. Un prisonnier qui réclame une justice équitable à un procureur. Et ça aurait été le « best thriller of the year ». D’accord.
Je me levais rapidement pour mettre le DVD dans son lecteur puis reparti aussi vite que l’éclair sous les couvertures m’allongeant déjà un peu sur le sofa.

Nich arriva avec le popcorn et je me redressai immédiatement lui disant qu’il fallait aussi à boire. Il me donnait le bol de popcorn et reparti à la cuisine. Je lui criais de penser à éteindre la lumière en revenant puis je me tus. Quand il revint je lui fis une place à côté de moi et me blotti confortablement contre lui juste après.
Le début fut étrangement calme, nous n’étions pas au cinéma et Nich ne m’embêta pas…pourquoi ?
Je ne commentai pas et continua de suivre le film tant bien que mal, puis je réalisais que j’avais parlé trop vite ce ne fut que quand le film devint réellement intéressant et que je me prenais vraiment dedans qu’une main taquine vint me chatouiller. Quand je lui demandais d’arrêtai il cessait un instant mais la contre attaque était toujours plus forte.
A force je me redressais complètement pour être assise plutôt qu’a moitié couché. Et toutes ces actions m’avaient empêché de suivre le film et je ne savais pas ce qu’il se passait actuellement. Seulement je réalisais qu’en me redressant j’avais laissé quelques chose…le bol de popcorn et là présentement j’en voulais.

Je regardais Nich en coin qui savourait en souriant chacune de ses poignées. Je tendais une main courageuse vers le bol mais j’avais comme l’impression que la distance était plus grande que ce que j’avais prévu. Je me penchais un peu plus jusqu'à basculé et tomber sur les jambes de Nich.
Le popcorn était en hauteur au dessus de sa tête ouais eh bien la prochaine fois je regarderais même si je boude.

« T’est qu’un enfant ! » dis-je en lui tirant la langue.

Je me redressais mais pas pour m’éloigner seulement pour reprendre ma position initiale installé dans ses bras.
J’étais faible, de jour en jour mais cela ne me dérangeait pas. J’aimais la présence de Nich et j’aimais ressentir ses battements sous mon oreille. J’aimais être serré dans ses bras et j’aimais….quand il jouait l’enfant comme maintenant.

Je le regardais quelques instant lui et son sourire magnifique et sa perfection qui illuminait mon quotidien puis lui glissa une bise sur la joue. Mais il se transforma plus en un petit baiser amoureux parce que la joue c’était trop peu pour l’affection que je demandais.
J’allais presque à oublié la promesse d’abstinence. Mais cela me revint comme une claque et je mis fin cruellement à l’échange. En levant les yeux au ciel. Je glissais un baiser furtif et m’excusa de ne pas réussir à résister à son charme.
Je ramenais la couverture à mes épaules et repris mon film qui atteignait son dénouement puisqu’il me semblait qu’on commençait à avoir les grandes réponses qu’on se pose dans le film mais que je ne connaissais pas !
Contrariée j’avais décidé que plus aucun popcorn n’atteindrait la bouche de Nich. Pour ce fait je gardais captive ses mains. Mais réalisant que le priver c’est me priver aussi j’abandonnais l’idée.

Le générique de fin s’afficha enfin et je ruminais de réaliser que je n’avais vraiment rien suivit du film, seul truc que j’ai retenu c’est l’explosion à la fin.
Le dvd revint à son menu titre et je ne voulais pas bouger donc Nich ne devait pas bouger. Il bascula du lecteur DVD aux chaines télé et laissa sur un programme qui comme toujours ne servirait que de bruit de fonds.

Je fermais les yeux et tentai de remonter au jour où j’avais croisé Nich à la plage et un seul commentaire vint.

« J’étais bien méchante avec toi avant quand j’y pense. »

Je rouvris les yeux pour le regarder d’un air désolé. Oui il m’arrivait d’avoir un cœur et de m’en vouloir de mon comportement, mais seulement avec les gens qui me sont chères. Par exemple ma méchanceté gratuite envers Hyun Ae je ne pense pas un jour me sentir désolé pour ça.

« Pardon… »

J’eus droit à une toute petite bise j’imagine que pour lui c’était oublié, de toute façon il n’avait rien dit mais il paressait plus amusé par mes excuses. Voila pourquoi je n’aimais pas m’excuser on se sent débile après. Surtout si la personne sourit au lieu de répondre.
Je mordis l’intérieur de ma joue et reparti poser ma tête sur sa poitrine ramenant la couverture au-dessus de ma tête. Mais ne tarda pas à la ressortir pour le regarder.

« Pourquoi m’avoir menti ? »

Il me questionna du regard cherchant à en savoir plus. Et je ne tardai pas à donner plus de détails.

« Quand tu as perdu ta bague…tu m’as dit l’avoir perdu à l’hôtel…alors que c’était Hyun Ae qui l’avait avec elle. Pourquoi avoir menti ? »

Je pouvais comprendre que oui surement j’aurai fait une plus grosse crise s’il m’avait dit que c’était Hyun Ae qui l’avait mais mes crises ne duraient toujours qu’un instant et s’il avait de bonne raison pour lui en aurai-je voulu ? La présentement j’étais blessé mais pas triste puisque finalement sa bague malgré tout de retour autour de son doigt.

« Je ne t’en veux pas tellement mais ça m’intrigue. C’est parce que je n’ais pas confiance en toi ? Parce que…tu n’aurais pas su m’expliquer comment elle était arrivée de ton doigt à sa main ? Nich je sais que je suis compliqué. Que je réagis au quart de tour sans prendre de recul. Mais comment veux tu que j’ai confiance si tu mens encore maintenant ? Tu…»

Il m’interrompu me demandant pourquoi moi je ne lui disais jamais ce que j’avais sur le cœur. Pourquoi je tournais toujours autour du sujet, que je ne disais qu’une partie et que je le laissais toujours essayer de deviner le reste.
Je déviais le regard et recoucha ma tête. Je trifouillais avec son t-shirt que j’enroulais autour de mon doigt puis déroulais le tour. Je répétais l’action trois quatre fois ce qui installa un silence alimenté par la TV. Je soupirais légèrement et sans le regardais je débutais.

« Excuse moi…Je ne veux pas te dire tout parce que souvent je m’inquiète pour rien. Je doute continuellement parce que c’est bien connu que quand tout va bien il y a toujours quelques choses de mauvais qui rode autour. Parfois je ne te dis pas tout parce que…je ne veux pas qu’on se dispute. Parce qu’a chaque dispute j’ai peur que tu partes ou que…je parte ou de dire une chose que je ne pense pas. »

Ce qui était rassurant c’est que c’était une conversation à cœur ouvert mais qui ne comportait pas de réelles tensions. Enfin je sentais que ça n’allait pas partir dans une grosse dispute. C’était calme juste comme un moment où on cherche à mieux se comprendre l’un l’autre. Je le ressentais comme ça et je ne voulais pas blesser Nich…
Il me demanda alors à quoi je penser à table tout à l’heure et j’ai réellement hésité avant de m’exprimer.

« Tu ne m’en voudra pas qu’avec tout ce temps je doute encore ? J’ai eue une crise de panique je me suis vue seule le jour J dans ma robe blanche et toi qui ne vient pas. Je me suis dis que j’en faisais trop pour ce mariage et que si tu me plantais ça n’allait que me faire souffrir un peu plus. Pardonne moi d’avoir de telles pensées, je sais que tu m’aime mais c’est plus fort que moi, je me suis demandé si on faisait le bon choix…parce qu’après un mariage faire marche arrière c’est impossible. Mais malgré tout je m’en remets à toi et je mets ma vie entre tes mains. Voilà…ça donne ça les pensées que j’ai au fond du cœur parfois. C’est ça que tu veux savoir à chaque fois ? Tu n’es pas triste ou en colère de savoir que malgré tout ce que tu fais pour moi je n’ai pas confiance et que je doute encore ? A vrai dire je te comprends que tu me mentes à ta place avec une fiancé comme moi j’aurai fais pareil. Mais remarque que si c'est pour faire de long discours comme maintenant j'aime mieux favoriser de le garder pour moi. »

Je me relevais sur mes deux pieds et proposa d’aller dormir. J’avais beaucoup trop parlé et je devais l’avoir fatigué avec mes doutes et mes discours répétitif. Moi en tout cas ça me fatiguais.

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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyMer 18 Jan - 0:50

Tel que prévu, je me réfugiai dans la cuisine et je me frappai la tête sur une armoire au passage. Mais quel con. J’étais sensé être un maître dans l’art du mensonge, alors pourquoi je me trahissais tout seul maintenant? Comme à mon habitude, je me sorti un grand verre avant d’aller au robinet pour me servir de l’eau. Ça avait toujours eu le don de me calmer en plus d’être efficace pour me fermer la bouche.

Alors que je m’apprêtais à prendre une gorgée, je sentis de petits bras venir m’entourer la taille.

« Je t’aime Nich »

Je déposai donc mon verre sur le comptoir avant de l’inciter à venir me faire face. Puis, je passai mes bras autour de sa taille avant de la serrer fort contre moi et la regarder dans les yeux. Elle s’était visiblement changée et elle ne portait qu’un de mes longs chandails avec une simple couverture sur les épaules. C’est bon je voulais maintenant la déshabiller. Je dû toutefois me résoudre à un simple baiser, mais ô combien agréable et réconfortant.

« Tu me porte jusqu’au canapé ? »

Avec les yeux qu’elle me faisait, même si je n’avais pas fait cette ridicule offre de soumission, je l’aurais portée volontiers. Je détestais quand les filles utilisaient leur aegyo pour m’avoir. Je les détestais!

Je rendis toutefois la chose un peu plus drôle en la soulevant telle une poche de patate sur mon épaule. Je la transportai tel que convenu jusque sur le canapé, mais quand je l’eus déposée, elle me retenu par le poignet. Je la regardai un instant avant de pouvoir récupérer mon bras. Je vins la rejoindre rapidement sur le canapé, mais ce ne et elle exigea qu’on choisisse à présent le DVD.

« Je veux celui là. »

Je regardai par où qu’elle pointait pour ensuite retourner la tête vivement dans sa direction et regarder à nouveau ma collection de films. Je m’approchai des DVD et en pointai un que je croyais être le bon. Myung Hee me dit que ce n’était pas lui en pointant plus à gauche. J’en sortis un nouveau, mais apparemment que c’était bien plus à gauche. Encore un autre à gauche? Non c’était à droite à présent. Je commençai à m’impatienter lorsque…

« Allez t’y est presque, celui à droite là. »

Plus aussi calme, je sortis une pochette pour lui montrer. Après un moment de réflexion elle me fit non de la tête en souriant. Je fronçai les sourcils après lui avoir fait dos pour regarder ma collection. Elle voulu cette fois le premier film que je lui avais montré. Encore une fois elle me fit non de la tête et visiblement découragé, je pris une pochette au hasard pour la lancer sur le canapé et voir si le film allait passer à travers le jugement de Princesse.

« Han c’est pile poil celui là que je voulais ! T’est trop fort ! Allez maintenant dépêche toi d’amener le popcorn. »

Je levai les yeux dans les airs sachant très bien qu’elle n’était pas sérieuse et qu’elle venait tout juste de me manipuler pour le plaisir de madame Cho. Je m’exécutai malgré tout en allant chercher le popcorn dans la cuisine question de retrouver tout mon calme, mais …J’ÉTAIS TOMBÉ AMOUREUX DE LA SOUMISE MOI!

Je revins la voir sur le sofa en espérant ne plus avoir à me lever cette fois et je lui tendis le bol de maïs soufflés pour prendre place tout près de Princesse. Toutefois, je n’eus même pas le temps de m’étendre, que ma divine sainteté me rappela qu’elle devait s’hydrater. Je repartis donc dans la cuisine chercher de l’eau. Alors que je m’engageais dans le corridor entre les deux pièces, j’entendis la mélodieuse voix de Myung Hee qui me ramenait à l’ordre en me disant de fermer les lumières. Je figeai en faisant un regard noir dans le vide pour me retourner subitement et éteindre les lumières. D’un pas incertain, je vins la retrouver pour la centième fois dans le salon.

Ces nombreux détours en valu quand même la peine, puisqu’aussitôt revenu, Princesse vînt se blottir contre moi. Je partis finalement le film en étant très captivé par celui-ci. Je l’avais toujours eut, mais pourtant je ne m’en rappelais aucunement. Ce film était vraiment un mystère pour moi. Je restai attentif au début, jusqu’à ce que l’action commence. Je venais soudainement de me rappeler de l’intrigue. Je baissai subtilement en me rappelant de la présence de Myung Hee contre moi. Elle avait les yeux rivés sur l’écran. Je perdis bien vite le fil de l’histoire quand je me mis à réfléchir. Est-ce que c’était déjà arrivé auparavant que nous deux ensemble nous réussissions à nous rendre aussi loin dans un film sans couper court au silence? Pas de mémoire en tout cas. À toutes les fois, il nous avait suffit de 5 minutes avant d’être plus captivés par les caresses de l’autre au détriment du film. J’en vins donc à me dire que c’est parce que je l’avais blessée avec cette histoire de bague. Elle devait être plus réservée. J’hésitai longuement avant de venir longer d’une main son bras, mais je m’y risquai quand même pour briser la glace. Elle ne réagit pas comme je l’aurais voulu, alors j’eus l’idée de la chatouiller. Bien vite, elle me demanda d’arrêter et je l’écoutai instantanément avant que mon caractère de gamin me dicte de recommencer. Je la forçai à se relever pour éviter mes attaques redoutables. Elle me regarda presque contrariée et découragée de mon comportement puéril.

Puisque je ne pouvais pas l’avoir elle, j’allais au moins avoir le popcorn. Je récupérai donc le bol qu’elle avait abandonné et je me mis à en manger en appréciant l’air de haine de ma copine. Elle tendit la main pour en avoir elle aussi, mais je ne lui fis pas ce plaisir. Elle allait devoir le chercher toute seule. Elle se pencha peu à peu en tendant la main vers le bol jusqu’à ce qu’elle ne tienne plus en suspension et tombe sur moi; toujours sans sa poignée de popcorn qu’elle réclamait. Je fis durer le plaisir de la voir couchée sur mes jambes alors que j’étais en position de dominance et j’élevai le bol au dessus de ma tête pour qu’elle ne l’atteigne pas.

« T’es qu’un enfant ! »

Elle m’avait dit le tout en tirant la langue ce qui lui donnait l’air d’un enfant elle aussi. Pour ma part, j’en étais bien conscient et ce n’était pas un défaut à mes yeux. Myung Hee se redressa pour prendre ses distances, me faisant faire la moue. Pourquoi elle s’éloignait?! Quand ses yeux se posèrent sur moi, je lui fis un sourire tout fier pour qu’elle revienne et j’eus le droit à un bisou sur la joue. Par contre, avant qu’elle ait le temps de se reculer suffisamment, je l’agrippai par le poignet et je la ramenai contre moi pour avoir plus qu’un bisou sur la joue. Je pris possession de ses lèvres durant un moment, n’ayant pas eut le droit à l’un de ses baisers depuis beaucoup trop longtemps. Quoi un bon 30 minutes au moins!

Toutefois, Myung Hee mit fin au baiser assez brusquement et je la regardai confus à la suite de son geste. Elle leva les yeux, puis vînt glisser durant un très court instant ses lèvres sur les miennes avant de s’excuser de ne pas pouvoir résister à mon charme. Pourtant, ce qu’elle faisait à l’instant je trouvais que c’était de la très belle résistance à l’état pure. Me laissant bouche bée, elle se remit au film m’ignorant totalement. Le dénouement était donc plus intéressant et attirant que moi? Là je me sentais vexé presque. Je me mis donc à me demander à combien de jour d’abstinence j’étais rendu. Techniquement, le compteur était parti hier soir juste avant qu’on s’endorme, mais notre dernière fois remontait avant cela. Si je ne me trompais pas, cela allait jusqu’au nouvel an. Eh merde, c’était loin! Alors je devais résister jusqu’au 2 mars? IMPOSSIBLE!

Quand le film se termina, je souris en voyant les noms défilés. Maintenant, je décidai qu’il n’y aurait plus rien qui viendrait retenir l’attention de ma belle. Rien sauf moi bien sûr. Voyant que Myung Hee ne voulait pas bouger bientôt, j’étirai le bras pour attraper la télécommande sur le bras du divan et ainsi changer de mode pour les chaines de tv. Je tentai de trouver quelque chose d’intéressant quelque peu en constatant que Princesse n’avait pas envie de faire la conversation.

« J’étais bien méchante avec toi avant quand j’y pense. »


Alors que je contemplais un lion manger un zèbre, ma tête se tourna lentement vers le petit minois de ma fiancée qui me regardait d’un air désolé.

« Hein? »

Je ne savais pas à quoi elle faisait référence. Si bien sûr, il m’était arrivé de la trouver chiante une fois, mais je l’avais bien cherché. J’avais quand même passé la nuit à la porte de Hyun Ae donc je n’étais pas vraiment en position pour éviter les commentaires de Miss à l’époque. Je me souviens aussi que la première impression que j’avais eue de cette fille à la plage au bikini rouge, était qu’elle devait être une fille hyper capricieuse. Mes intuitions n’avaient pas eut totalement tord, mais je ne pourrais jamais assez les remercier de m’avoir poussé à aller lui parler ce jour-là.

« Pardon… »

Je ne pouvais cacher que j’étais touché de la voir me dire pardon alors que je ne lui avais rien reprochée. Elle était adorable et même si j’ignorais pourquoi elle s’excusait, j’accueillis son pardon en lui donnant un doux baiser.

Je ne semblai pas avoir fait ce qu’elle voulait ou ce à quoi elle s’attendait, puisqu’elle partie bouder sous la couverture. Je relevai pas longtemps après la couverture pour voir au moins sa tête et elle me demanda subitement pourquoi je lui avais menti.

Je ne compris pas sur le coup et Myung Hee ne tarda pas à s’expliquer d’avantage en me rappelant le problème de la bague.

« tu m’as dit l’avoir perdu à l’hôtel…alors que c’était Hyun Ae qui l’avait avec elle. Pourquoi avoir menti ? »

Cela me prit toute ma volonté pour ne pas me laisser tomber la tête vers l’arrière en soupirant et fermer les yeux. Pourquoi venait-elle ramener ça sur le tapis alors que nous passions une très belle soirée?

« Je ne t’en veux pas tellement mais ça m’intrigue. C’est parce que je n’ais pas confiance en toi ? Parce que…tu n’aurais pas su m’expliquer comment elle était arrivée de ton doigt à sa main ? Nich je sais que je suis compliqué. Que je réagis au quart de tour sans prendre de recul. Mais comment veux tu que j’ai confiance si tu mens encore maintenant ? Tu…»

« …Mais pourquoi toi, tu attends toujours plus tard pour me dire ce qui te tracasse, et encore là, ça l’arrive que tu ne m’en parles même jamais. »

Après que je l’ai interrompue, elle vînt reposer sa tête sur mon torse en jouant avec mon chandail; signe qu’elle était agacée. Elle s’amusa avec mon chandail plusieurs fois avant de soupirer faiblement pour reprendre la parole par la suite.

« Excuse moi…Je ne veux pas te dire tout parce que souvent je m’inquiète pour rien. Je doute continuellement parce que c’est bien connu que quand tout va bien il y a toujours quelques choses de mauvais qui rode autour. Parfois je ne te dis pas tout parce que…je ne veux pas qu’on se dispute. Parce qu’à chaque dispute j’ai peur que tu partes ou que…je parte ou de dire une chose que je ne pense pas. »

Ce que je retenu le plus de sa déclaration fut le bout où elle disait être continuellement menée par le doute. Ça me rappelai le moment passé au restaurant où elle avait subitement cessé de parler. Je demandai donc à nouveau à Princesse de me dire ce à quoi elle avait pensé à la table tout à l’heure au restaurant. Elle prit un moment de réflexion et je la regardai attentif, prêt à entendre sa réponse. Je redoutais quelque peu ce qu’elle allait me dire, mais ma curiosité avait bien pris le dessus.

« Tu ne m’en voudras pas qu’avec tout ce temps je doute encore ? J’ai eue une crise de panique je me suis vue seule le jour J dans ma robe blanche et toi qui ne vient pas. Je me suis dis que j’en faisais trop pour ce mariage et que si tu me plantais ça n’allait que me faire souffrir un peu plus. Pardonne moi d’avoir de telles pensées, je sais que tu m’aime mais c’est plus fort que moi, je me suis demandé si on faisait le bon choix…parce qu’après un mariage faire marche arrière c’est impossible. Mais malgré tout je m’en remets à toi et je mets ma vie entre tes mains. Voilà…ça donne ça les pensées que j’ai au fond du cœur parfois. C’est ça que tu veux savoir à chaque fois ? Tu n’es pas triste ou en colère de savoir que malgré tout ce que tu fais pour moi je n’ai pas confiance et que je doute encore ? A vrai dire je te comprends que tu me mentes à ta place avec une fiancé comme moi j’aurai fais pareil. Mais remarque que si c'est pour faire de long discours comme maintenant j'aime mieux favoriser de le garder pour moi. »

Ce fut difficile de résister à la tentation de l’interrompre une nouvelle fois, mais je la laissai parler jusqu’à ce qu’elle ait dit tout ce qu’elle avait sur le cœur. Toutefois, avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, Myung Hee se releva du divan pour ensuite proposer d’aller dormir. Non, non , non, là sur ce coup je n’étais pas d’accord. Elle n’avait pas le droit de me faire un monologue pour ensuite décider d’aller dormir.

« Tu ne crois pas que j’ai mon mot à dire moi aussi? »

Elle ne répondit pas à ma question et baissa le regard en refusant visiblement d’en parler d’avantage. Elle commença à me faire dos pour se diriger vers ma chambre et sûrement aller se coucher comme elle le projetait, mais je me levai à mon tour assez rapidement pour la contourner et venir lui faire face. Princesse s’arrêta et je lui demandai calmement si on pouvait en parler avant d’aller se mettre au lit. Je n’aimais pas la savoir tourmentée de la sorte à cause de ses doutes.

Myung Hee ne daigna pas me répondre et je pris cela comme un oui provisoire. Si mes premières paroles la brusquaient, elle allait probablement tenter de fuir pour une seconde fois la discussion. Je devais donc être prudent avec mes mots. Eh merde!

« Après réflexion, je crois que tu as raison. On a eu une journée…différente. On en reparlera demain. »

Je passai à côté d’elle pour me diriger directement vers ma chambre avec un comportement du gars le plus indifférent ou le meilleur hypocrite; faites votre choix. Après m’être débarrassé de mes vêtements de la journée, je me faufilai sous les draps avant même que Princesse soit venue me rejoindre. Je l’entendis finalement se trainer les pieds jusque dans ma chambre et d’un pas incertain, elle vînt elle aussi se glisser sous les couvertures, mais en gardant ses distances. Je me mordis la lèvre inférieure tout en étouffant un soupir. Pourquoi c’était si compliqué dernièrement, alors que je faisais tout pour réparer mes erreurs commisses durant la dernière année. Pourtant c’était maintenant que je décidais de devenir le petit ami modèle que tout me glissait entre les mains?

Je m’approchai alors de Princesse en passant un bras autour de sa taille, elle qui était couchée sur le côté de sorte à me faire dos. Je déposai quelques baisers dans son cou en lui chuchotant des mots d’amour. Elle resta silencieuse, mais cela ne me fit pas abandonner pour autant.

« Je ne t’en veux pas bien au contraire. Merci de t’avoir ouvert le cœur…Bonne nuit mon amour. »

Je pris ensuite quelque peu mes distances pour ne pas trop rentrer dans sa bulle et c’est après plusieurs demi-heure que je réussi à fermer les yeux. Mon esprit n’était pas calme et je détestais devoir aller dormir alors que Myung Hee venait de me faire une telle révélation, mais si c’est ce qu’elle désirait, je n’allais pas la contredire.

Quand je me réveillai le lendemain matin, je n’eus pas l’impression d’avoir dormis. J’étais encore épuisé. Un mal de tête me guettait anormalement, et il était déjà midi. Je ne pouvais pas me rendormir à une telle heure. Je tournai la tête pour constater que Myung Hee dormait toujours et je la laissai dormir. Je me levai du lit pour aller récupérer des pilules question de calmer le mal de tête qui me guettait. Puis, je ne pu expliquer ce qui me traversa par l’esprit pour avoir une telle idée alors que je venais tout juste de me lever, mais j’aimais grandement cette idée. Je me précipitai donc vers la cuisine et je sortis plusieurs sortes de fruits différents. Je fouillai ensuite longuement dans les armoires à la recherche d’un objet en particulier. Après un bon vingt minutes de préparation, mon idée du siècle, pas tellement extraordinaire était réalisée.

Silencieusement, je retournai dans ma chambre avec un grand plateau de fruit que je déposai là où j’avais dormis. Je repartis bien vite dans la cuisine à nouveau pour aller récupérer la pièce de résistance. Dès que je mis les pieds dans la chambre, je vis Myung Hee bouger pour enfin ouvrir ses yeux probablement à cause de l’odeur du chocolat fondue que je venais de mettre à quelques centimètres de son visage sur la table de chevet tout près d’elle. Le premier réflexe de Myung Hee fut de regarder tout autour un peu suspicieuse. Je revins me mettre dans le lit pour paresser encore quelque peu et je passai une baguette à fondue à Myung Hee avec un énorme sourire en lui souhaitant bon appétit.

Les deux gros yeux globuleux de Princesse à cet instant valaient tout l’or du monde. Elle vînt même à me demander si j’étais malade. Je levai les yeux venant à douter moi-même de mon état et je la rassurai que j’étais bien normal. Certes j’avais passé une nuit affreuse à me retourner de tous les bords et à faire des cauchemars à l’infini, mais là tout allait bien. Comme je m’y attendais, Princesse argumenta en refusant de manger de la fondue au chocolat pour petit déjeuner le matin, car ça ne serait pas bon pour sa ligne. Tout en passant par dessus elle pour prendre un peu de chocolat avec la fraise que j’avais piquée, je lui rappelai que j’étais pas mannequin dans la section des obèses et que ça ne m’empêchait pas pour autant d’en manger. Je mis la fraise enrobée de chocolat d’une seule bouchée dans ma bouche, très satisfait du goût avant de retenter avec un morceau de pomme. Cela prit plusieurs fois où je profitais du chocolat fondue seul avant que Myung Hee accepte de manger une ananas avec très peu de chocolat. Ayant un caractère de merde inné chez moi, lorsque je m’allongeai une fois de plus pour récupérer du chocolat, je fis exprès pour en mettre trop sur mon fruit et ainsi en laisser tomber au passage sur le buste de ma si belle et compréhensible Myung Hee. Le regard de haine qu’elle me fit à cet instant me fit presque peur. Elle ne tarda pas à mettre son doigt en surface pour ramasser une bonne quantité de chocolat et m’en mettre sur le bras. Je ne fus pas autant contrarié qu’elle, et je ne tardai pas à lécher mon bras pour ne pas en gaspiller. Je la regardai amusé en lui rappelant que ce jeu pouvait très bien se jouer à deux. Je ne lui fis pas peur, puisqu’elle répéta l’opération de me couvrir de chocolat. Au final, il restait beaucoup de fruits, et le chocolat recouvrait le mur où se trouvait le lit et les couvertures étaient rendues comestibles tout comme notre corps; malgré que Myung Hee était comestible en tout temps, avec ou sans chocolat.

Quand le cadran tourna sur le 1h de l’après-midi, le changement d’heure m’attira le regard sur le cadran et Myung Hee remarqua que je fixais quelque chose. Elle se tourna pour constater elle aussi l’heure. Miss Cho annonça donc qu’il fallait bien sortir du lit un jour. Je hochai la tête en proposant de sortir du lit demain, mais elle déclina l’idée. Princesse sortie rapidement du lit en annonçant qu’elle allait prendre sa douche et qu’en revenant elle voulait que je trouve ce qu’on faisait aujourd’hui en prenant la peine de me rappeler que j’étais toujours sous sa soumission pour quelques heures encore. Puis, elle disparue de la chambre pour aller s’enfuir dans la salle de bain sous le jet de douche. Dès que j’entendis le jet d’eau partir, je me laissai tomber la tête dans un oreiller qui traînait par là pour ensuite me foutre le visage dans celle-ci avant de crier et ainsi étouffer le son. Myung Hee était complètement nue à quelques mètres seulement de moi?! ARRRRGGG. Je devais me changer les idées. Je me mis donc à réfléchir à ce qu’on pourrait faire de notre journée. J’avais beau réfléchir, mais je ne trouvais vraiment rien à faire. L’hiver, il n’y avait rien à faire dehors selon-moi, à part le sport et je ne voulais pas obliger Princesse à mettre ses patins.

Quand Myung Hee revînt, les cheveux mouillés et avec seulement une serviette sur le corps, mes tentatives de trouver quelque chose furent anéanties. Myung Hee alla directement vers la garde-robe pour récupérer une des robes qu’elle avait laissée ici, mais mes yeux refusaient de quitter son corps et ses courbes de déesse. Princesse s’en rendit bien vite compte quand elle se retourna et vit mon regard posé sur elle.

« Pourquoi être abstinents? J’veux dire…non j’ai pas d’arguments autre que, ça sert à rien et que c’est de la torture extrême que tu me fais là »

Elle ne sembla pas très emballée que je tente déjà de la convaincre de renoncer à son serment après seulement 24h. Je baissai la tête, honteux avant de me ressaisir et de m’excuser pour disparaître à mon tour dans la salle de bain et ainsi me débarrasser du chocolat que j’avais partout sur moi et des mauvaises idées que j’avais en tête. Comme à mon habitude, en cinq minutes à peine, j’étais sorti de la douche et tout propre. Après m’être habillé rapidement je trouvai Princesse dans le salon sur le divan avec le chien. Elle était habillée Dieu merci et jouait avec son cellulaire sûrement pour se divertir.

« Pardon pour ce que je t’ai dit. Je respecte ton choix, mais je ne te cacherai pas que c’est difficile. »

Je me rappelai aussitôt la soirée de hier et le fait qu’elle avait évité qu’on parle davantage de ses doutes. Étant sous sa soumission, j’avais été obligé et puis maintenant, à tête reposée, je dois dire que j’étais un peu plus calme. D’ailleurs, je ne lui en voulais absolument pu, mais, elle avait été franche avec moi…

J’avais une impression de déjà vu. Une mauvaise impression de déjà vu.

« Parce que tu as été honnête avec moi, je vais l’être aussi. Je t’aime plus que tout Myung Hee. Tu ferais de moi le plus heureux si tu devenais ma femme. Et pourtant, moi aussi il m’est arrivé de douter, comme n’importe qui. Mais si tes doutes persistent…Je ne voudrais pas que tu te sentes obligée de…Je crois que tu as le droit de tout savoir avant qu’on se retrouve devant le prêtre. J’ai couché avec Hyun Ae…à plusieurs reprises…et après notre réconciliation à Tokyo… »

Cela m’avait prit tout mon courage pour dire le tout en la regardant dans les yeux. Elle méritait que je fasse l’effort de supporter son regard de jugement. Regarder le sol aurait été lâche.

«Je sais que je t’ai dit que je ne ferais plus cette erreur lorsque je t’ai demandé d’être mienne. Je sais que j’ai trahi ta confiance. Je sais que je m’en rends compte trop tard. Je sais que je devrais te dire de me laisser car je ne te mérite pas. C’est ce que j’ai voulu faire le jour où on s’est retrouvés après être revenus de Tokyo. J’ai voulu te dire toute la vérité, mais j’ai été trop faible. Si aujourd’hui, je suis sincère, ce n’est pas parce que je veux te voir disparaître de ma vie.Je ne sais pas à quoi j'ai pensé, tout ce que j'ai fait c'est de risquer de te perdre un peu plus à chaque fois...Mais je refuse de te laisser partir de mon appartement ainsi. Une amie m’a dit de me battre pour ce que j’aime vraiment. Je veux me battre et faire les efforts pour te garder, parce que mon cœur t’appartient »

Après un moment de silence…je baissai la tête en perdant réellement tout espoir. Ben oui, qui pardonnerait à un con comme moi?

« Myung Hee, je t’en prie, dis quelque chose…n’importe quoi, mais dis quelque chose. »

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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyDim 22 Jan - 16:08

« Tu ne crois pas que j’ai mon mot à dire moi aussi? »

Je me sentais plutôt mal actuellement, rien de ce que je venais de dire m’enchantais. Je venais tout bonnement de dire que je n’avais pas confiance en l’homme que j’aime. Je n’aimais pas cette idée. Elle était certes vraie mais je ne l’aimais pas et je ne voulais pas en parler.

J’empêchais un soupir de se faire entendre et me dirigea sans un mot vers la chambre. Lorsque je relevais le regard Nich était en face de moi, il insistait pour en parler. Je regardais un instant ailleurs puis reposa mon regard sur lui attendant de savoir ce qu’il voulait dire.

« Après réflexion, je crois que tu as raison. On a eu une journée…différente. On en reparlera demain. »

Il me contourna et parti dans sa chambre. Qu’est ce que je faisais maintenant ? Voila pourquoi je ne voulais pas en parler… parce que ce n’apportais jamais rien de bon ! Je soupirai silencieusement et me dirigea moi aussi d’un pas lent vers la chambre. J’avais hésité pendant un court instant à rentrer chez moi, cette situation ne me plaisait pas du tout, il m’en voulait et je ne savais pas quoi lui dire sans m’enfoncer un peu plus et créer une plus grosse faille dans notre couple. Peut être que si on s’éloignait un peu on aurait le temps de se calmer et d’en reparler un peu plus tard. Seulement c’est ce que je faisais tout le temps…fuir face aux problèmes pour une fois j’allais assumer mes mots.

J’ouvrais la porte avec hésitation et Nich était déjà couché. Je me glissais moi aussi sous les couvertures préférant m’installer le plus loin possible tout en lui faisant dos. Sentant que j’allais me mettre à pleurer je me mordis fortement la lèvre en regardant en l’air. Est-ce que c’est comme ça que ça allait se terminer ? Même pas encore marier qu’on n’allait plus s’adresser plus la parole ? Après ça voudrait-il toujours m’épouser ? Tout ça parce que je doutais trop ?

Je me battais contre moi-même pour ne pas pleurer car l’envie était là mais je ne voulais pas inquiéter Nich. J’avais la tendance à pleurer pour rien ces temps-ci. Mais il avait peut être ressenti quelque chose puisqu’un bras vint enlacer ma taille accompagné de bisou dans le cou et de mots doux.

« Je ne t’en veux pas bien au contraire. Merci de t’avoir ouvert le cœur…Bonne nuit mon amour. »

Je me sentais en parti mieux mais…
Nich s’éloigna et sa chaleur me manquait déjà seulement je ne me sentais pas dans la position de lui demander d’être serré dans ses bras. Idiot n’est ce pas ? Et pourtant oui telle était ma pensée.
C’est donc éloignés et en silence que chacun s’endormis de son côté. Ce ne fut pas facile et je fus tellement tenté d’aller me glisser contre lui, j’en avais besoin j’étais beaucoup trop inquiète en ce moment et cela se répercuta même sur mon sommeil. Je m’étais réveillé à plusieurs reprises durant la nuit et à plusieurs reprises j’avais pensées à aller dormir dans le salon ou chez moi.
Je m’étais rapproché timidement de mon fiancé et avait refermé les yeux tout doucement appréciant sa présence et de ne plus avoir ce froid qui m’entourait. Je n’avais pas confiance mais je l’aimais, mes doutes n’allais être que temporaires j’imagine mais si Nich partait cela surement être définitif. Je n’espérais pas arriver à une telle situation un jour.
Le lendemain une odeur particulière chatouilla mon nez pendant que je me battais encore pour garder les yeux fermés. C’était une délicieuse odeur…du chocolat…j’ouvris un œil et vis d’une un plateau de fruit et le soleil qui tentait de faire irruption dans la pièce puis en regardant de l’autre côté je vis l’origine de l’odeur qui avait envahit la pièce, une fondue au chocolat. Je frottais un peu mes yeux et me redressa pour être assise plutôt que couché.
Nich revint se glisser au lit tout en me donnant une baguette pour fondue.

Là maintenant au réveil ? Je ne cachais pas mon étonnement ce qui le fit sourire. Je lui demandais s’il était malade et après un court moment de réflexion il affirma que non. J’étais persuadé du contraire.

« Je ne mangerais pas du chocolat au petit déjeuner ! Ca serait mauvais pour ma ligne. » Dis-je en croisant les bras.

Il se pencha au dessus de moi ayant piqué un bout de fraise puis trempa celle-ci dans le chocolat, argumentant qu’il n’était pas mannequin pour obèse et que cela ne l’empêchait pas de déguster ce petit déjeuner. Il repiqua un nouveau fruit et tout en se penchant de nouveau il le recouvrit de chocolat. Je regardais ailleurs faisant mine de l’ignorer mais j’étais piètre comédienne avec lui. Il répéta l’action de nouveau et je me demandais intérieurement si c’était Nich ou le chocolat qui me tentait le plus.
Je piquais finalement un bout d’ananas que je ne trempais que légèrement dans le chocolat. Et décida de ne me contenter que de ça mais Nich me fit part de son mécontentement en faisant exprès de trop couvrir son fruit et de laisser tomber du chocolat sur moi. C’était un gamin !
Je lui offrit mon plus désagréable regard puis d’un doigt récupéra le chocolat tombé sur moi et le déposa sur le bras du maladroit.
Contrairement à moi lui lécha gaiement son bras rajoutant que ce jeu pouvait se jouer à deux. Il ne me faisait pas du tout peur et je recouvris de nouveau une parcelle de sa peau de chocolat. Finalement ça en devint un jeu où il n’y eut aucun gagnant, les murs les draps et les couvertures ont du en payé les frais et les fruits ne furent finalement pas mangés mais qu’est ce que c’était bon. J’étais prête pour recommencer ! Mais Nich se fixa en regardant dans le vide. Par curiosité je me retournais pour voir ce qui attirait tellement son attention et vis qu’il était déjà 1h de l’après midi.
J’annonçais donc qu’il était peut être temps de quitter le lit. Sans étonnement Nich me répondis une bêtise que je me permis d’ignorer tout en lui annonçant que j’allais à la douche et qu’il se devait de nous trouver une occupation pour la journée.

Après m’être débarbouiller de tout le chocolat qui me recouvrait, de m’être un peu amusé avec l’eau qui me tombait dessus et avoir entouré une jolie serviette autour de moi je retournais dans la chambre récupérer une robe.
J’aurai présumé qu’après que je serai sorti de la salle de bain Nich irait mais non au contraire son regard s’était arrêter sur moi. J’eus un petit sourire jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche.

« Pourquoi être abstinents? J’veux dire…non je n’ai pas d’arguments autre que, ça sert à rien et que c’est de la torture extrême que tu me fais là »

J’avais compris, s’il préférait je pouvais aussi éviter de le voir jusqu’au mariage comme ça pas de tentations quelconques et pas de plaintes de tortures. Ce n’est pas comme si ma proposition d’abstinence datait d’avant-hier et qu’il tentait déjà de rompre notre engagement. Je le regardais un peu déçu et lui préféra baisser la tête avant de disparaitre de la pièce en s’excusant. Voilà maintenant c’est moi qui culpabilisais. Je soupirais bruyamment en regardant le plafond avant d’enfiler ma robe et de me jeter sur le canapé du salon. J’attrapais Doogie qui passait par la et commença à lui faire des câlins lui disant que c’était le meilleur et le plus doux chien de toute la planète. Puis j’attrapais mon téléphone pour m’occuper en attendant que Nich termine ses affaires dans la salle d’eau. Doogie lui avait trouvé sa place sur mes jambes et cela ne me dérangea pas le moins du monde.
J’entendis la porte de la salle de bain se rouvrir et mon regard curieux se tourna vers elle.

« Pardon pour ce que je t’ai dit. Je respecte ton choix, mais je ne te cacherai pas que c’est difficile. »

J’eus un petit rire, ce n’est pas parce que je semblais mieux le vivre que lui que ce n’était pas difficile pour moi aussi. Mais il était certains que si je lui faisais partager cette pensée il ne m’étonnerait pas s’il tentait de me faire céder. Donc je préférais garder cette pensée pour moi.

Je m’apprêtais à retourner dans mon jeu mis en pause quand Nich s’adressa encore à moi, Non pas que ca me dérange hein, mais bon je n’aimais pas laisser mes parties en pause… Moi qui pensait qu’il en avait fini avec ses confessions je me trompais a ses premiers mots je préférais donc abandonner définitivement ma partie et me tourna vers lui complètement. Seulement il m’inquiétait.

« Parce que tu as été honnête avec moi, je vais l’être aussi. Je t’aime plus que tout Myung Hee. Tu ferais de moi le plus heureux si tu devenais ma femme. Et pourtant, moi aussi il m’est arrivé de douter, comme n’importe qui. Mais si tes doutes persistent…Je ne voudrais pas que tu te sentes obligée de… »

J’eus envie de l’interrompre et lui dire que ce n’était que des petits doutes parce que j’avais du mal à penser que ma relation avec lui était devenue aussi sérieuse. Tout le monde doute après une demande. Mais ce qui suivit me plut moins et j’avais l’impression d’avoir pensé trop vite.

« Je crois que tu as le droit de tout savoir avant qu’on se retrouve devant le prêtre. J’ai couché avec Hyun Ae…à plusieurs reprises…et après notre réconciliation à Tokyo… »

J’avais l’impression d’avoir mal attendu, j’avais surement mal assimilé les mots. Dans ma tête il ne pouvait pas m’avoir fait une telle chose. Il n’aurait pas pu faire ça sachant à quel point je doutais et que j’avais tant de mal à lui faire confiance. Il n’aurait pas pu me faire ça sachant à quel point je la détestais que je détestais leurs relation ambiguë. Il n’aurait pas pu me faire ça vu la réaction que j’avais eue seulement quand je les ai vu s’embrassé. Non il ne pouvait il ne pouvait pas avoir fait ça ! Tout bonnement parce qu’il disait m’aimer.

«Je sais que je t’ai dit que je ne ferais plus cette erreur lorsque je t’ai demandé d’être mienne. Je sais que j’ai trahi ta confiance. Je sais que je m’en rends compte trop tard. Je sais que je devrais te dire de me laisser car je ne te mérite pas. C’est ce que j’ai voulu faire le jour où on s’est retrouvés après être revenus de Tokyo. J’ai voulu te dire toute la vérité, mais j’ai été trop faible. Si aujourd’hui, je suis sincère, ce n’est pas parce que je veux te voir disparaître de ma vie. Je ne sais pas à quoi j'ai pensé, tout ce que j'ai fait c'est de risquer de te perdre un peu plus à chaque fois...Mais je refuse de te laisser partir de mon appartement ainsi. Une amie m’a dit de me battre pour ce que j’aime vraiment. Je veux me battre et faire les efforts pour te garder, parce que mon cœur t’appartient »

J’avais une boule à la gorge. Alors j’avais bien entendu ? Il avait bien couché avec elle et ce n’était pas seulement une erreur dut à l’alcool, c’était vraiment une relation qu’il avait avec elle...il avait eut une relation avec moi et avec elle et il arrivait à encore venir me voir, me dire qu’il m’aimait, me dire que j’étais tout alors qu’il s’envoyait en l’air ailleurs.

« Myung Hee, je t’en prie, dis quelque chose…n’importe quoi, mais dis quelque chose. »

Je me mis à pleurer lui criant de me dire ce que je devais dire face à ça. Je n’y croyais pas, je ne voulais pas y croire ! C’est alors que je pensais au bal, le soir où tout mes doutes s'étaient accentués et réalisais que les deux s’était bien foutu de moi. Perdu sa bague…tu m’étonne avec ce qu’il avait du faire il n’a même pas du faire attention quand il l’avait enlevé.

Je baissais la tête et vis mes larmes disparaitre dans le pelage de Doogie, je le caressais une dernière fois avant de le déposer sur le sofa à côté de moi et de me lever.

Je demandais à Nich de ne ni me toucher ni me parler et parti dans la chambre récupérer mes affaires. Des images me venaient et me dégoutaient…avec Hyun Ae de toutes les filles possibles qui peuplaient Ulsan il a fallut que ça soit elle.
C’est après que je remarquais que je n’avais pas pris de sac assez grand pour prendre mes affaires je les balançais donc dans toutes la chambre me criant que j’étais conne.

Oui je l’étais, pas parce que je n’avais pas pris de sac, parce que j’avais cru que Nich ne se consacrerait qu’à moi, qu’il n’aimerait que moi, ne penserait qu’a moi. J’étais conne d’avoir pensé que j’étais tout pour lui autant qu’il était tout pour moi. Non pour lui il y avait eue Hyun Ae avant moi, bien avant même. J’étais conne d’avoir pensé que je réussirai à lui faire oublier tout l’amour qu’il avait déjà pour elle.
J’essuyais d’un revers de main mes larmes, respira un bon coup avant de ressortir de la chambre.

« C’est vrai tu as raison, je t’ai demandé si tu me serais fidèle tu m’as répondu oui mais ce n’est pas le cas, c’est vrai tu as trahi ma confiance, c’est vrai tu ne me mérite peut être pas mais à vrai dire c’est de ma faute je t’ai quitté ce soir là à Busan, et à ce moment tu as donc tourner la page et repris un nouveau départ et t’es donc consolé dans les bras de Hyun Ae. Ce qui est logique...»

Je trifouillais de nouveau avec ma bague hésitant à l’enlever et retenant de pleurer de nouveau. J'étais confuse et je n'étais même pas sur d'etre claire dans mes mots.

« De toute façon…c’est elle que tu aimes depuis toujours, même si je t'aime et que tu m'aime aussi même si tu m’as demandé en fiançailles c’est surement parce que…enfin je ne sais pas…je ne sais pas pourquoi tu as fait ça puisque ça à toujours été Hyun Ae ! »

J’étais de nouveau en larmes et je me trouvais pitoyable. J’avais honte de moi, je pleurais constamment, je doutais constamment, je me plaignais constamment il était normal qu’il aille voir quelqu’un qui le comprend, qui le connait par cœur et qui ne le prive pas....

« Quand on s’est réconcilié…je pense qu’on n’aurait pas du repartir du fait que nous sommes fiancé on aurait du repartir du début comme si on s’était rencontré pour la première fois donc faisons comme si nous n’étions pas fiancés comme si cela ne faisais que quelques semaines que l’on se fréquentait. Que notre amour était tout frais. Ca donnerait donc l’impression que je suis celle qui est venu briser votre histoire entre toi et Hyun Ae. Comme ça ce n’est pas moi que tu aurais trahi mais Hyun Ae, disons donc que je n’aurais pas le besoin de tout lui avouer car elle le sait et il ne m’étonnerait pas qu’elle te pardonne. Donc si on part de cette idée je devrais partir. »

Je tirai sur la bague pour l’enlever mais je n’y arrivais pas, non pas que j’étais trop triste pour mais la bague était bloqué. J’avais beau tiré dessus et la tourner dans tout les sens elle ne voulait pas quitter mon foutu doigt qui était devenue rouge maintenant. J’eus comme l’impression de mal respirer, je respirais beaucoup trop vite. Je tremblais et j’avais mal.

Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait fait ça. Je ne comprenais pas pourquoi je réagissais comme ça. Je ne comprenais pas pourquoi cette bague ne voulait absolument pas s’enlever. Je ne comprenais pas pourquoi tout cela m’arrivait à moi. Pourquoi j’ai cru aux histoires d’amour ? Pourquoi j’ai cru qu’avec Nich tout allait être plus beau ? Pourquoi j’ai pensé que parce qu’il ne m’avait pas quitté sans rien dire j’allais avoir moins mal ? Il ne m’avait pas quitté et il me faisait mal à en pleurer.
Lorsqu’il posa une main sur moi je m’enflammais.

« Pourquoi m’avoir fait ça ? Pourquoi vouloir rester avec moi alors que je doute et que je n’ai pas confiance ? Pourquoi ne pas aller dans les bras de celle qui te comprend ? Pourquoi dire que tu veux m’épouser alors que tu l’aime elle ? Pourquoi me dire que tu m’aime ? Quelle personne ferait subir ça à celle qu’il aime ? Pourquoi Hyun Ae Nich ? Pourquoi elle ? De toutes les filles qui peuplent cette planète pourquoi Hyun Ae ? Pourquoi te diriger vers celle avec qui j’ai toujours soupçonné qu’il y avait plus de l’amitié et qui m’amenait donc à ne pas avoir confiance ? Pourquoi ? Pourquoi tu me fais-ca ? »

Je me laissais tomber peu à peu à terre. J’étais fatigué, j’en avais marre. L’amour ce n’était pas fait pour moi j’étais trop sensible, j’en attendais trop et j’étais toujours déçu au final. Et cette histoire ne dérogeait pas à la règle. J’étais mieux pour les relations d’une nuit.

« Laisse-moi… »
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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyJeu 26 Jan - 18:09

Sa réaction fut instantanée. Myung Hee se mit à pleurer en élevant le ton tout en me demandant ce qu’elle devait dire après de telles paroles. Elle baissa la tête et j’en fis de même en me demandant si j’avais bien fait de lui dire la vérité. Ce qu’on ne sait pas ne peut pas faire de mal, non? Tout ce que je venais de faire, c’était de la blesser inutilement. Je relevai la tête vers elle quand elle déposa le chien, qu’elle tenait auparavant dans ses bras, et qu’elle mit sur le sofa avant de se lever. Je suivais chacun de ses mouvements des yeux jusqu’à ce que je tente de la prendre dans mes bras, mais elle m’ordonna de ne pas la toucher ni de lui parler. Je fis un pas vers l’arrière. J’étais totalement impuissant face à cette situation.

Myung Hee quitta la pièce rapidement et alla s’enfermer dans ma chambre. Je soupirai longuement en regardant le chien qui ne comprenait rien à la situation assurément. Moi-même je ne comprenais pas ce qui m’avait pris de dire toute la vérité à ma fiancée. J’entendis alors un bruit sourd dans la chambre, puis Myung Hee qui se parlait toute seule. Le fait de savoir que je la perdais et que je ne pouvais rien faire me détruisait de l’intérieur. Il ne m’en fallu pas plus pour me rappeler cet événement qui avait eut lieu à Busan. Je me souvins aussitôt de la douleur que j’avais eut de ne plus pouvoir la serrer dans mes bras et de sentir la douceur de ses lèvres. Sa seule présence m’avait manqué atrocement, m’obligeant à me refermer sur moi-même durant les jours qui avaient suivis. Pourquoi j’avais pris le risque de revivre sa perte? Le visage de Hyun Ae m’a apparu soudainement et je secouai la tête de gauche à droite en regardant le sol et je fermai les yeux. Si j’avais pu effacer mes erreurs, je n’aurais pas hésité une seconde. Je refusais de la perdre et de gaspiller ma deuxième chance. Je me refusais à l’idée de ne pas voir le sourire de ma fiancée demain matin à son réveil.

Alors que je me détruisais avec ces mauvaises pensées, Myung Hee apparue devant moi sans que je l’ai entendu approcher.

« C’est vrai tu as raison, je t’ai demandé si tu me serais fidèle tu m’as répondu oui mais ce n’est pas le cas, c’est vrai tu as trahi ma confiance, c’est vrai tu ne me mérite peut être pas mais à vrai dire c’est de ma faute je t’ai quitté ce soir là à Busan, et à ce moment tu as donc tourner la page et repris un nouveau départ et t’es donc consolé dans les bras de Hyun Ae. Ce qui est logique...»

Est-ce que j’avais retenu quelque chose à son monologue? Non pas vraiment. J’avais plutôt les yeux et toute mon attention rivés sur ses mains qui jouaient avec sa bague à son doigt. Cela ne pouvait pas être vrai. Pas tout ça à cause d’une bague?! Je ne pouvais pas la perdre…je ne voulais pas!

« De toute façon…c’est elle que tu aimes depuis toujours, même si je t'aime et que tu m'aime aussi même si tu m’as demandé en fiançailles c’est surement parce que…enfin je ne sais pas…je ne sais pas pourquoi tu as fait ça puisque ça à toujours été Hyun Ae ! »

Ma fiancée se mit à pleurer avant de prendre une courte pause. Elle reprit assez vite la parole en se battant visiblement contre ses sanglots. En même temps, je n’arrivais pas à la voir ainsi. De savoir que tout était de ma faute. Elle n’y était vraiment pour rien. Hyun Ae non plus d’ailleurs. J’aurais voulu lui dire que c’était faux. J’aurais voulu lui dire que je n’aimais pas Hyun Ae et que je l’avais oublié. Lui dire que je lui avais demandé sa main parce que je n’avais de yeux que pour elle. Qu’elle avait été la seule et unique, mais mes actions prouvaient le contraire.

« Quand on s’est réconcilié…je pense qu’on n’aurait pas du repartir du fait que nous sommes fiancé on aurait du repartir du début comme si on s’était rencontré pour la première fois donc faisons comme si nous n’étions pas fiancés comme si cela ne faisais que quelques semaines que l’on se fréquentait. Que notre amour était tout frais. Ca donnerait donc l’impression que je suis celle qui est venu briser votre histoire entre toi et Hyun Ae. Comme ça ce n’est pas moi que tu aurais trahi mais Hyun Ae, disons donc que je n’aurais pas le besoin de tout lui avouer car elle le sait et il ne m’étonnerait pas qu’elle te pardonne. Donc si on part de cette idée je devrais partir. »

Elle tenta à nouveau de tirer sur la bague à son doigt pour la retirer, mais sans succès. Elle commença à s’affoler et sa respiration s’était visiblement accélérée. Je fis un pas en avant, mais le regard que Myung Hee me réserva me fit comprendre de ne pas avancer davantage.

Elle baissa à nouveau la tête pour essayer d’enlever la bague tant bien que mal et j’en profitai pour glisser ma main le long de son bras avant de vouloir lui prendre la main, mais elle m’en empêcha pour ensuite élever le ton de voix.

« Pourquoi m’avoir fait ça ? Pourquoi vouloir rester avec moi alors que je doute et que je n’ai pas confiance ? Pourquoi ne pas aller dans les bras de celle qui te comprend ? Pourquoi dire que tu veux m’épouser alors que tu l’aime elle ? Pourquoi me dire que tu m’aimes ? Quelle personne ferait subir ça à celle qu’il aime ? Pourquoi Hyun Ae Nich ? Pourquoi elle ? De toutes les filles qui peuplent cette planète pourquoi Hyun Ae ? Pourquoi te diriger vers celle avec qui j’ai toujours soupçonné qu’il y avait plus de l’amitié et qui m’amenait donc à ne pas avoir confiance ? Pourquoi ? Pourquoi tu me fais ca ? »

Elle se laissa tomber progressivement jusqu’au sol avant d’éclater en sanglot. Seule l’envie de la prendre dans mes bras me parcourait l’esprit. Je n’avais pas de réponse à lui donner. J’expliquais mal ce qui m’avait prit de tromper délibérément sa confiance à plusieurs reprises.

« Laisse-moi… »

« Non »

Elle releva la tête vers moi et je me répétai avant de venir m’asseoir à mon tour en face d’elle pour prendre ses mains dans les miennes. Je ne supportai pas son regard plus longtemps. Je me sentais honteux. Je me sentais comme le pire des hommes. On resta plusieurs minutes sans s’échanger une seule parole. Les pleures de Myung Hee meublaient le silence pendant que je me demandais toujours comment agir. Instinctivement, j’entrelaçai mes doigts avec sa main gauche. Nos regards se croisèrent après que j’aie contemplé nos mains unies.

« Je t’aime Myung Hee. Avant toi, je n’avais jamais eu de relation sérieuse. Tu es la première qui m’a fait croire à l’amour. Je suis loin d’être le petit ami idéal et pourtant tu ne m’as jamais demandé de changer quoi que ce soit. Je m’en suis rendu compte trop tard de ce que je faisais. Je ne veux pas te perdre à nouveau, je ne te laisserai pas partir, pas une seconde fois. Laisses-moi réparer mes erreurs. Il n’y aura que toi… »

Elle ne semblait pas du tout convaincue et je l’imaginais déjà en train de partir et de fermer la porte d’entrée de l’appartement derrière elle. Je me mis à me rappeler du premier jour où je l’avais vu. Du défi de taille que j’avais eut en essayant de la convaincre de passer une heure en ma compagnie. Je me rappelai de cette soirée au bar où je l’avais revue et que je l’avais transportée jusqu’à chez moi sur mon dos. Ou bien de ce vendredi soir que j’avais planifié avec mes amis, mais que j’avais mis de côté pour aller chercher Myung Hee au bar car elle avait trop bu. On avait toujours affirmé qu’au début de notre relation, ce n’était rien de plus que du physique. Le coup de foudre, nous n’avions pas connu cela ensemble et pourtant…Maintenant avec un peu de recul, en y pensant, je n’aurais jamais agis de la sorte avec une fille avec qui je n’avais que l’intention de coucher avec. Un simple coup d’un soir n’aurait pas réussi à accaparer mes pensées comme Myung Hee l’avait fait. Pour une sex friend, je n’aurais pas pris le risque de perdre ma meilleure amie. Ma relation avec Myung Hee n’avait jamais été, pour moi, une relation sans lendemain. J’avais toujours voulu plus que du physique avec elle.

« Myung Hee»

Sur un coup de tête, elle me dit de me taire et elle se défie de mon étreinte pour se relever par la suite. Myung Hee fonça jusqu’à la chambre d’un pas décidé, mais je me levai à mon tour pour aller la rattraper en lui saisissant son avant-bras. Elle tourna la tête vivement vers moi, n’appréciant pas que je la touche apparemment.

« Princesse, je ne peux pas te faire l’amour pour me faire pardonner, rends-moi la chose plus facile et puis tu es plus belle quand tu ne pleures pas. dis-je en passant ma main sur sa joue pour essuyer ses larmes. Tu veux un autre chien peut-être? Une nouvelle robe? Demande et je ferai. Je suis convaincu que nous sommes fait l’un pour l’autre. S’il le faut, vas te venger et couche avec Young Ho ou Ji Hae, ou Hyun Ki tiens. On sera quitte. Je suis juste un con qui veut te prendre dans mes bras à nouveau et te dire à quel point je t’aime. Je veux me rappeler tous les jours de notre première rencontre. J’veux un câlin » concluais-je piteusement.

Myung Hee cessa toute résistance et elle s’approcha de moi, j’attendis de voir ce qu’elle allait faire et je méritai une bonne gifle à la figure qui me fit tourner la tête vers la droite. Je ramenai progressivement la tête vers elle qui avait un énorme sourire aux lèvres. Sans plus attendre, je la soulevai pour qu’elle vienne passer ses jambes autour de ma taille et je la plaquai violemment contre le mur pour m’emparer de ses lèvres. Avec l’une de mes mains libres, je relevai ses mains au-dessous de sa tête. De mon autre main, je vins caresser ses courbes sous sa robe. Il va sans dire que notre respiration augmenta rapidement. Nos cœurs battaient simultanément. Le sentiment que je ressenti à cet instant était indescriptible. Dire que j’étais rassuré, ne serait pas suffisamment puissant. Je cessai de l’embrasser pour lui murmurer un "je t’aime" à l’oreille. Je me mis à l’embrasser dans le cou en l’entrainant par le fait même jusqu’à ma chambre pour la déposer sur le lit. Je repris possession de ses lèvres pendant que je sentis l’une de ses mains se glisser sous mon chandail pour tenter de me le retirer. Je rompu le baiser pour la regarder dans les yeux, l’interrogeant du regard. Dans l’instant du moment, je n’avais pas réalisé ce que je faisais et Myung Hee me fit signe de continuer, mais je pris quelque peu mes distances en restant néanmoins au dessus d’elle. Non, je ne pouvais pas briser sa promesse d’abstinence. Je passai une main dans ses cheveux en lui proposant d’aller se faire une séance de shopping et que je porterais tous ses sacs. Après un certain moment, un sourire se dessina sur ses lèvres. C’était un oui ça?
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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyLun 30 Jan - 23:25

Il refusa illico, se répétant même. Un « non » voila tout ce que j’avais eu. Je l’observais s’installer par la suite en face de moi. Je me demandais pendant un moment s’il cherchait vraiment à me mettre à bout. Et préféra pour l’ignorer.
Je ne comprenais toujours pas pourquoi, je n’arrivais pas à expliquer comment on en était arrivé là. Je m’en voulais de m’être convaincu qu’il n’était que des simples amis. Il y avait des signes pourtant qui auraient pu me mettre sur la voie. J’étais bête et j’avais honte tellement honte que je n’avais pas réussi à empêcher mes larmes de rouler abondamment sur mes joues.

Ses doigts s’entrelacèrent avec les miens et mon regard non pas le plus gentil qu’il soit se posa sur lui.
Il releva lui aussi la tête par la suite avant d’ouvrir de nouveau la bouche.

    « Je t’aime Myung Hee. Avant toi, je n’avais jamais eu de relation sérieuse. Tu es la première qui m’a fait croire à l’amour. Je suis loin d’être le petit ami idéal et pourtant tu ne m’as jamais demandé de changer quoi que ce soit. Je m’en suis rendu compte trop tard de ce que je faisais. Je ne veux pas te perdre à nouveau, je ne te laisserai pas partir, pas une seconde fois. Laisses-moi réparer mes erreurs. Il n’y aura que toi… »


J’avais l’impression d’avoir déjà entendu ce discours ou quelques choses qui y ressemblaient, il en était qu’il m’avait été infidèle et j’avais comme l’impression que j’étais prise pour une conne dans cette histoire. Si moi j’avais couché ou juste frôler les lèvres de Young Ho il m’aurait fait une scène. Par amour pour lui je ne l’ai pas fait et lui par amour…il…enfin bref il pouvait parler. Des je t’aime moi aussi je peux en dire ce n’est pas pour autant qu’on y croit forcément.
Je n’osais même plus le regarder en face et je sentais comme une envie de lui sauter à la gorge et de lui tordre le cou.

    « Myung Hee»

    « Tais-toi ! »


Je me relevais ignorant ses paroles dites et redites. J’en avais assez, j’en avais marre d’espérer quelques choses qui n’allait surement jamais arriver. J’allais partir pour de bon puisque il semblait bien que je n’avais pas ma place ici même s’il affirmait du contraire. De toute façon il mentait si bien je ne savais pas, je ne savais plus ce que je devais croire ou non. J’avais l’esprit embrouillé, je bouillonnais de l’intérieur, j’avais les yeux qui brulaient et j’étais fatigué.

Je n’avais même pas encore atteint la chambre que je le senti saisir mon bras. Qu’est ce qu’il me voulait encore ? Oui il m’aimait et ?

    « Princesse, je ne peux pas te faire l’amour pour me faire pardonner, rends-moi la chose plus facile et puis tu es plus belle quand tu ne pleures pas »


Quoi ? Il passa une main contre ma joue et essuya une partie de mes larmes. Mais hein quoi ? Je ne comprenais plus tellement ce qu’il se passait.

    « Tu veux un autre chien peut-être? Une nouvelle robe? Demande et je ferai. Je suis convaincu que nous sommes fait l’un pour l’autre. S’il le faut, vas te venger et couche avec Young Ho ou Ji Hae, ou Hyun Ki tiens. On sera quitte. Je suis juste un con qui veut te prendre dans mes bras à nouveau et te dire à quel point je t’aime. Je veux me rappeler tous les jours de notre première rencontre. J’veux un câlin »


Je relâchais ma garde et me retourna vers lui confuse. J’étais certes en colère même très en colère mais…mais…ha il m’énervait vraiment mais perdu !
Il n’était pas possible, il faisait bourde sur bourde, il y a un instant il me sortait par les yeux et maintenant je voulais rire de le voir à cours d’idée face à ma colère. J’avais du mal à réaliser qu’il venait quand même de me proposer de coucher avec Hyun Ki. J’étais en colère mais pas si en colère que ça. Il était bête…et je craquais de nouveau pour lui. Je ne pouvais pas stopper mes sentiments malheureusement et là ce que je voulais c’est être prise dans ses bras moi aussi…
Haaaa mais pourquoi ? Pourquoi j’étais ainsi ? Pourquoi il était ainsi ? Pourquoi même avec cette chose si cruelle a mes yeux qu’il avait faits je voulais lui pardonner et lui redonner ma confiance ? Pourquoi l’amour me rendait comme ca ?
Même si c’était à moi que j’en voulais d’être une amoureuse…trop amoureuse c’est Nich qui prit la gifle. Après tout c’était de sa faute. Il était trop mignon et ça ne devrait pas être permis ! Et il était con de me faire souffrir autant.
Mais bon je remarquais que cela m’avait vachement soulagé, j’aurai du le frapper depuis le début ça m’aurait évité bien des larmes c’est sur.

    « T’est chiant… » Murmurai-je en soupirant légèrement avant de sourire.


Mais je ne pense pas qu’il ait fait attention à mes dires. Pourquoi ? Parce que tu ne prends pas dans tes bras une fille qui te dit que tu es chiant et qui t’as giflé. Tu ne l’embrasse pas follement, tu ne la plaque pas contre un mur, tu ne prends pas possession d’une telle fille sauf si tu l’aime malgré tout ça. Si tu sais que tout ce qu'elle peut te dire et te blesser n'est dit que sur la colère. Tu ne peux faire ca que si tu aime cette fille et que tu la connais. Et il était ce type d’homme qui aime et connait les filles comme moi.
C’est ce qu’il m’avait murmuré à l’oreille. Un « je t’aime » qui me fit fondre pendant qu’il me ramenait à la chambre. A chaque baiser qui se glissait sur mes lèvres ou dans mon cou je me demandais à comment j’aurais fais sans chacune de ces sensation auquel j’étais devenu sans trop le vouloir addict. Il était devenu une drogue pour moi. Même mes engueulades avec lui m'aurait manqué.
Mais est-ce que maintenant je pouvais lui faire aveuglement confiance ? Je n’avais jamais réellement voulu partir après tout un jour ou l’autre je serai revenu comme toujours. Mais en ce qui concerne ma confiance ? Je voulais m’en convaincre que c’était possible de le quitter mais je n’y arrivais pas parce qu’intérieurement j’étais si bête. Peut être que c’était pour ca que le premier avait disparu, il s’en était peut être doutée. Je ne voulais pas me retrouver seule, j’aimais le fait d’aimé et d’être aimé. Donner et recevoir de l’affection à une personne qui nous est chère et qui prend soin de nous comme on prendrait soin de lui. J’aimais Nich, j’aimais comment il prenait soin de moi, comment il me protégeait. J’aimais comment il m‘aimait malgré toutes ces zones noires qui faisaient qu’il n’était qu’un homme après tout. Mais je n’aimais pas seulement que son affection c’est le tout que j’aimais ce qui faisait qu’il était Nich et pas un autre.

C'est ce Nich que j'aimais celui qui s’arrête en pleine action pour me proposer un shopping alors qu’on était si bien lancé pour faire quelques choses de plus amusant. Ce Nich qui s'est souvenu de ce que j'avais oublié. Car oui sur le coup mon abstinence s'était envolé. Il faut le dire j’étais touchée.

Parce que même dans cette situation il arrivait quand même à penser à ma promesse d’abstinence que pendant ce court instant j’avais oublié ? J’étais légèrement surprise oui mais bien plus touchée c'est certains. Et c'est ce qui me fit sourire et puis je ne dis jamais non à un shopping surtout si mon fiancé propose de porter les sacs.
Je me redressais pour pouvoir m’asseoir sur le lit et repassa mes bras autour de son cou tout en approchant mon visage du sien. Je le regardais me regarder dans les yeux puis resserra mon étreinte et déposa par la suite un bisou dans son cou. Est-ce qu’il existait plus chanceux que lui ? En quelques temps j’étais déjà accroché à lui. Je l’embrassai furtivement sur les lèvres puis descendit rapidement du lit sans un mot.
Non je n’étais pas en train de m’enfuir en catimini, même si l’occasion aurait été bien belle, non j’étais plutôt parti dans la salle de bain voir l’état de mon visage. Qui se trouva être dans un état pitoyable. Je me trouvais bouffie, un visage tout rond avec des yeux tout fatigué. J’aspergeais mon visage d’eau froide et regarda si cela avait changé quelque chose. Comment Nich pouvait-il m’aimer quand j’avais une face pareille ? C’est ce que je m’étais demandé quand je m’étais regardé de nouveau pour la 3eme fois dans le miroir.
Je vis Nich sur le pas de la porte de la salle de bain et j’eus un sourire en coin. Je n’allais pas partir, c’était promis de toute façon même la bague ne voulait pas que je la retire de ce qui était devenue sa nouvelle maison.

    « Tu m’aimes quand même quand j’ai cette tête de ballon ? » dis-je en faisant un cercle autour de mon visage.


Je me regardais de nouveau dans la glace et rapprocha mon visage un peu plus près. Je collais mes mains sur mes joues puis me fit faire des grimaces. J’étais vraiment dans mon pire état. Pas moche mais presque juste mignonne mais je pouvais l’être plus.
Je fus surpris par la soudaine appariation de Nich derrière moi qui venait de me prendre la taille mais continua dans mes bêtises. Avant de me décider à prendre mon attirail de maquillage. Cette tête allait bien passer et j’allais retrouver mon joli visage après avoir pris l’air. Je me recoiffais un peu avant de demander à Nich si sa motivation pour un shopping était toujours présente.

Non ne pensais pas que j’avais si facilement effacé tout ce que Nich venait de me dire aujourd’hui, ses paroles vaguaient de temps à autres dans ma tête. Mais bon j’avais ma part d’erreur et lui aussi.

    « Bon je décide qu’a partir de maintenant on est quittes. J’ai fait mon quota de bêtises qui t’as fait du mal toi aussi. On est quittes maintenant, on repart de zéro. D’accord ? A la prochaine bêtise de cette taille j’opte pour qu’on arrête la relation. »


J’alliais à ma proposition un large sourire et mes doigts qui s'entrelacent avec les siens.

    « Nich je t’aime hein... » murmurai-je en le regardant amoureusement.


J’étais encore triste au fond de moi mais je comptais sur ce petit moment qu’on allait passait pour qu’il me change les idées et qu’il me fasse oublier ce mauvais épisode qui venait de se passer il y a encore peu de temps.

Une fois que j’eus jugé que j’étais prête et que j’avais enfilé mon manteau et mes chaussures j’annonçais à Doogie que Nich et moi on sortait. Je fus heureuse de constater que Nich restait tel qu’il est en commentant que j’étais bête de lui dire au revoir alors qu’il ne comprenait rien. Oui j’étais contente de voir qu’il restait le Nich que j’aimais tant car il devait savoir que je n’allais pas aimer s’il restait un peu réservé. La réaction que beaucoup de gens ont après une dispute il n’ose pas faire ce qu’ils font habituellement ayant peur de la réaction de l’autre.
Je lui fis une grimace comme à mon habitude et serra sa main dans la mienne.

    « Je n’ai pas oublié que tu est sous ma soumission pendant encore… » Je jetai un œil à sa monte pour voir l’heure. « Pendant encore 5h et des poussières. »


Je me dirigeais vivement vers la voiture de mon fiancé puis dirigea mon Nich jusqu'à un centre commercial un peu plus loin que l’habituelle, aujourd’hui on allait tenter nouveau.

    « Eh si on allait là bas un jour ? » dis-je à peine sorti de la voiture en pointant une affiche.


Une affiche qui annonçait qu’un cirque d’hiver s’était installé pas loin du parc d’Ulsan, J’aimais les cirques pas pour les clowns mais pour tout le reste : les animaux, les acrobaties, les étoiles qu’ils nous mettaient dans les yeux tellement ils nous émerveillaient. Tiens j’aurai du devenir acrobates !

A peine qu’il avait répondu que je le tirai avec moi dans le centre et je l’emmenais d’abord dans un magasin pour homme où il me demanda tout de suite après si c’était parce que je n’aimais pas comment il s’habillait. Je ne lui répondis pas et me dirigea directement dans les rayons. J’attrapais un t-shirt gris imprimé, un autre violet ; un manteau d’hiver noir avec une capuche a fourrure et je ne pus résister à lui prendre des pulls col V car c’est ce qui lui allait le mieux. Je tirais sur un pull rose et le regard de Nich m’incita immédiatement à le remettre a sa place, je les remplaçais par des chemises à carreaux tantôt rouges et noires tantôt grises et noires. Avant de finalement se diriger vers la caisse. On se dirigea ensuite vers une animalerie. Rappelant à Nich qu'il m'avait proposé un deuxième chien. Mais mon coeur se porta sur les chatons plutôt que les chien. Je fis une petite mine en pointant l'un deux.

    « Regarde comment il est adorable…ça se voit il veut venir avec nous. »


Après un soupir il m'informa qu'il ne le trouvait pas mignon mais proposa de revenir pour mon anniversaire et qu'il m'achèterait ce chat. Je ne comprenais pas pourquoi pas maintenant mais plutôt à mon anniversaire mais j'acceptais le marché.

Une fois ses achats et choix faits la course pour moi était lancé. Tout y était passé, chaussures, jeans, jupes, robes, manteaux, bijoux tout même le parfum et maquillage. De temps à autres je demandais l’avis de Nich mais il semblait que mes choix n’étaient pas si mauvais. Quand je senti mes pieds qui allaient faillir je proposais enfin à Nich d’allait enfin se poser. Je ne savais pas trop depuis combien de temps on marchait en tout cas j’étais d’une joie inégalable mais les pieds en compote. On déposa les sacs dans la voiture et je l’incitais à venir se balader avec moi.

    « Si tu veux que j’oublie la mauvaise nouvelle de la journée j’ai besoin de tout plein d’attention et tout pleins d’affections. »


J’avais dit le tout avec une voix d’enfant et je m’agrippais à son bras par la suite posant ma tête sur son épaule. Les gestes venaient tout seul et même si au début j’en étais gêné ce n’était plus le cas maintenant.
Je vis un banc libre un peu isolé et sans hésitation je me précipitais vers celui-ci et m’y allongea en attendant que Nich me rejoigne.
Pas loin il y avait un petit café. Pourquoi on n’était pas allé à l’intérieur ? Parce que je voulais être à l’extérieur. Je demandais quand même à Nich d’aller commander un chocolat chaud et une part de fondant chocolat et quelques petites chouquettes à la crème. Et après une petite hésitation j’optais pour rajouter quelques viennoiseries aussi. J’avais vraiment envie de sucrer remarque.
Une fois qu’il eut disparu je trouvai occupation à regarder le paysage, puis à jouer sur mon téléphone puis à envoyer des messages idiots. Puis je me rallongeais sur le banc puis revint à la position assise. Je m’étais demandé pourquoi je ne l’avais pas accompagné puis remarqua que toute façon c’était trop tard. Je me sentais bête, je quémandais l’attention et je l’envoyais paitre ailleurs. J’étais bête.
Dieu merci il arriva enfin avec ma commande et je pus enfin savourer la joie du sucré et du chocolaté, je demandais par la suite à mon fiancé où était son téléphone présentement puis lui demanda d’envoyer un message gentil à Tae Hyo, Ji Hae, Young Ho et Su Yeong. Et je précisais bien un vrai message et non quelques choses d’une ligne. Ou un « tu sais en faite je t’aime bien. » et puis je préférais pour qu’il ne me cite pas pour donner l’impression que l’idée vient de lui.

    « Sois c’est ça sois on rentre plus tôt à la maison et je te fais une manucure comme t’en a jamais connu avant et puis je te coiffe aussi ! Et je suis sérieuse ! Tu préfères des messages à tes ennemis ou être transformés en poupée ? »


J’attendis patiemment sa réaction et quand il partit dans nouveau message j’affichais un large sourire.
Il se mit à composer et on croirait qu’il écrivait une lettre à un chef d’état étranger. Quand il eut finit le premier il me le montrera, puis répéta l’action pour les autres avant de les envoyer. C’était plutôt drôle. Je le remerciais par une bise sur la joue. Avant de venir m’installer sur ses jambes, c’était bien mieux que d’être assis à côté de lui.
Je me blottissais contre lui en logeant ma tête dans son cou et en fermant les yeux. Il faisait frais et je sentais le vent souffler dans mes cheveux et pourtant je sentais aussi que je commençais à m’endormir.
Nich bougea un peu et je constatais que oui je m’étais assoupi et fit comme si que non en me mettant à parler.

    « A y penser t’avais raison, c’est plus facile d’être soumis et je me sens bien en soumise vient on arrête là...et chacun reprend sa place. »


J'ai cru entendre un rire mais ne prêta pas attention, de toute façon pourquoi aurait-il été contre ? Je continuais donc sur mon bavardage.

    « Nich…plus tard…qu’est ce que tu veux faire ? Enfin comment tu nous vois ? On sera marié et quoi ? Tu deviendra un mannequin de renommé mondiale demander partout ? »
    Je m’arrêtais un instant et lui fit un regard malicieux.
    « Est-ce que le grand Nich pourrait envisager d’avoir des enfants dont il s’occuperait avec beaucoup d’amour ? Tu pense que tu serais quel type de papa ? Tu crois que tu seras un papa poule ou autoritaire ? Je te vois bien en papa poule. Enfin je me rappelle qu’un soir même plus tu t’étais inquiéter du futur est ce que ca va mieux maintenant ? Tu as des projets ? »


J’étais devenu soudainement timide en m’adressant à lui, mais il est vrai que c’était tellement rare que j’aborde des idées de projets futurs que ca me faisait toujours aussi bizarre quand j’en parlais.
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MessageSujet: Re: No one else will have me like you do   No one else will have me like you do EmptyVen 3 Fév - 18:48

Myung Hee fini par se redresser sur le lit et venir passer ses bras autour de mon cou. En tout cas, je devais penser à lui avouer mon infidélité plus souvent. J’en avais presque oublié que les réconciliations pouvaient être aussi plaisantes. Certes, sans cette promesse, ça aurait pu être mieux, mais bon…

Après quelques bisous par-ci par-là, Myung Hee se leva du lit pour filer hors de la chambre. Je fronçai les sourcils, incertain de ce que cela voulait dire. J’ignorais toujours si nous allions faire les boutiques ou non.

Je la retrouvai bien vite dans la salle de bain. Je restai sur le pas de la porte pendant que j’observais ma copine se contempler elle-même dans le miroir. Elle remarqua finalement ma présence et me fit un petit sourire.

« Tu m’aimes quand même quand j’ai cette tête de ballon ? »

Elle m’avait dit le tout en désignant son visage qui était franchement pareil. Je n’avais jamais compris les femmes qui s’imaginaient continuellement que leur visage gonflait. Ô mais n’allez pas leur dire qu’elles sont aussi belles que d’habitude, car elles croiront qu’elles sont laides. Bref, dans cette situation, il n’y avait pas vraiment de bonne réponse à donner.

Princesse se tourna alors de nouveau vers le miroir et se pencha au dessus du comptoir pour s’observer de plus près. Elle se mit à faire quelques grimaces et je levai les yeux vers le haut un peu découragé de son attitude. Certes, comme tous, j’aimais les belles femmes, mais aussi, comme tous les autres hommes amoureux, pour moi ma fiancée était la plus belle et ce même si elle avait un masque de Freddy ou de Jason sur le visage.

Je voulant donc pas attendre une heure que Princesse se refasse une beauté pour essayer de changer quelque chose, je m’approchai d’elle pour la prendre par la taille. Ma dernière action vînt à la surprendre, mais elle ne cessa toutefois pas ses bêtises de se regarder dans la glace. Allait-elle m’ignorer encore longtemps de la sorte?! Un peu offusqué qu’elle soit plus préoccupé de son apparence que de moi, je la relâchai pour lui faire dos et allait dans une autre pièce à attendre qu’elle finisse. Je fus cependant arrêté dans mon élan quand Princesse me demanda si j’étais toujours enclin à aller faire du shopping. Disons juste que ma motivation de me faire pardonner était bien plus grande que mon envie à me retrouver seul dans mon lit ce soir.

« Bon je décide qu’a partir de maintenant on est quittes. J’ai fait mon quota de bêtises qui t’as fait du mal toi aussi. On est quittes maintenant, on repart de zéro. D’accord ? A la prochaine bêtise de cette taille j’opte pour qu’on arrête la relation. »

Ahh eh bien finalement il fallait que j’oublie mon idée de lui dire la vérité à propos de moi et Seo Ra visiblement. Mais bon, je pouvais toujours me compter chanceux; Myung Hee était restée et n’était pas partie.

Princesse s’approcha alors de moi et me prit la main pour y entrelacer ses doigts aux miens. Le sourire qu’elle affichait me faisait presque peur.

« Nich je t’aime hein... »

Oui…? Où voulait-elle en venir? Quel allait être son caprice à présent? Elle ne dit rien de plus et sortie la première de la salle de bain pour aller se préparer à sortir. Je restai figé un instant avant de me retourner vers le cadre de porte et ne rien comprendre. Je haussai enfin les épaules et j’allai rejoindre Princesse qui était déjà dans l’entrée de l’appartement. Elle mettait son manteau et je fis de même alors que le chien vînt lui aussi nous retrouver. Myung Hee se mit à lui parler et moi je le poussai du pied pour qu’il aille ailleurs tout en traitant ma copine de bête de lui adresser la parole.

« Je n’ai pas oublié que tu est sous ma soumission pendant encore… Pendant encore 5h et des poussières. »

Je n’eus pas le temps de placer un mot que Princesse se dirigeait déjà vers l’extérieure pour aller dans la voiture. Mouias, j’avais quelque peu oublié ce petit détail. Mais…5 heures, ça risquait de passer bien vite non?!

Sous les ordres de madame, aujourd’hui nous sommes allés un peu plus loin dans la ville pour se faire un centre commercial différent. Quand on arriva dans le stationnement, je sortis de la voiture et c’est à ce moment que Myung Hee proposa qu’on aille là un jour en désigna une affiche. Je la regardai un instant avant de lever les yeux vers la dite affiche. C’était un truc de cirque qui venait en ville bientôt apparemment. Je répondis une réponse pas trop clair qui ne voulait pas dire non ni oui, Myung Hee me tira à l’intérieur du centre commercial. Elle ne tenait pas vraiment à ce cirque finalement?!

Le premier magasin qui attira l’attention de Princesse fut un qui vendait des vêtements pour hommes. Je la suivi, suspicieux et quand elle prit des chandails dans ses mains je ne pu m’empêcher de lui demander la raison de notre venue ici. Était-ce parce qu’elle n’aimait pas ma façon de m’habiller? Elle m’ignora royalement avant de se diriger vers un nouveau rayon. Je soupirai en la suivant silencieusement à travers le magasin. Au final, elle avait choisi bon nombre de truc dont je n’avais même pas eu le droit de donner mon avis. Et puis d’ailleurs cela m’était presque égal. À un tel point que je ne regardai même pas ce qu’elle avait sélectionné. Je me contenterai de porter ces trucs une fois par année et elle sera bien contente. Toutefois mon radar anti gay alluma mes sens lorsque je vis Myung Hee poser sa main sur un chandail rose. Je n’eus pas à dire un seul mot que Princesse compris avec mon regard qu’il était mieux pour sa vie de reposer cela où elle l’avait prit. C’est après un trop long moment d’attente qu’on arriva à la caisse et je l’attendis à nouveau les mains dans les poches et en regardant partout comme un perdu.

Le second arrêt fut sans surprise, l’animalerie! Myung Hee me rappela que je lui avais promis plus tôt dans la journée un second chien pour me faire pardonner, mais soudainement cette idée me semblait être la pire que j’avais eu depuis ma naissance. Déjà que le premier en était encore au stade de survie, il serait bête d’en avoir un deuxième. Et puis, certes lorsque Myung Hee était dans l’appartement cela allait très bien pour la petite boule de poil chétive, mais les jours où je travaillais et que je partais à 7h le matin pour revenir que très tard le soir parce que je sortais boire un verre avec les collègues…disons que le chien connaissait de meilleurs jours.

Une fois dans le magasin toutefois, au lieu de se diriger vers les chiots, Princesse eut les yeux rivés sur les vitrines de chatons. Elle pointa une petite boule de poil parmi les autres en me faisant des yeux piteux.

« Regarde comment il est adorable…ça se voit il veut venir avec nous. »

Je m’efforçai pour garder mon air indifférent pour ne pas avoir à la juger. Je n’avais jamais aimé les chats. Dans mon enfance, j’en avais eu des tonnes dans ma maison et je ne me rappelais pas leur avoir porté une quelconque attention un jour. Ils étaient plus là pour la décoration je dirais. C’est donc dans un court soupir que je lui dit que j’aimais pas les chats et je tentai de la faire sortir d’ici avant qu’elle en sorte un de sa cage.

« On reviendra pour ton anniversaire. Le chat sera sûrement encore là. On a d’autre dépense à penser pour l’instant. Et le chien risque de le bouffer tout rond ton mignon petit chaton. »

Myung Hee accepta à ma plus grande surprise notre marché qui n’était en fait qu’une astuce pour qu’elle abandonne son idée. Dans un mois, ce chat aura grandit et elle ne l’aimera probablement plus. Ou bien mieux encore, il aura été vendu.

On alla ensuite dans les magasins de toutes sortes. En passant par ceux de chaussures, de maquillages, de vêtements, de divertissements, de manteaux, de bijoux – qui fit très mal à mon porte-feuille – c’est après celui qui vendait des robes que Myung Hee déclara forfait. Ses pieds n’arrivaient plus à suivre apparemment. Je me réjouis en apprenant la nouvelle et on alla directement vers la voiture pour y déposer notre nombre incalculable de sacs. Alors que je débarrai les portes pour reprendre le volant, Myung Hee m’agrippa par le bras et je me retournai vers elle. Princesse demanda alors pour qu’on aille se balader ensemble. Elle n’avait pas les pieds en compote il y a de cela quelques minutes?!

« Si tu veux que j’oublie la mauvaise nouvelle de la journée j’ai besoin de tout plein d’attention et tout pleins d’affections. »

Le timbre de voix qu’elle avait utilisé à ce moment me fit flancher. De toute façon, j’étais sous sa soumission encore. Elle posa sa tête sur mon épaule jusqu’à ce que j’accepte. Ses yeux dévièrent ensuite vers autre chose et Myung Hee alla vers un banc qui était isolé. J’allai la rejoindre, elle qui était déjà bien allongée. Tout en désignant, Myung Hee se mit à me pointer un café et me demanda d’aller y chercher un chocolat chaud et une part de fondant chocolat et quelques autres trucs en plus. Elle n’était pas sérieuse? Depuis quand j’étais son esclave…Ahhh attendez…ok oui c’est bon. Je m’exécutai aussitôt et disparu dans le petit café et commandai tous les petits caprices de Princesse.

Quand je reçu le tout qui devait bien équivaloir à plus de 10 000 calories ensemble, je retournai voir ma Princesse toujours assisse sur son banc dehors. Elle me prit rapidement le sac des mains et se mit à engloutir toutes ces pâtisseries. Elle prit néanmoins une pause pour quémander mon cellulaire. Je fronçai les sourcils, refusant visiblement. Elle continuant en m’ordonnant d’envoyer des messages gentils à Tae le gay, Ji Hae le raté, Young Ho l’idiot, et Yeo l’homo. Mais quelle idée grotesque! Elle rajouta quelques détails et je refusai encore plus.

« Sois c’est ça sois on rentre plus tôt à la maison et je te fais une manucure comme t’en a jamais connu avant et puis je te coiffe aussi ! Et je suis sérieuse ! Tu préfères des messages à tes ennemis ou être transformés en poupée ? »

L’expression faciale que j’eus à ce moment était indescriptible. J’étais "indescriptiblement" contrarié. Je sortis à contre cœur mon cellulaire des l’une de mes poches de mon manteau pendant que Myung Hee me souriait exagérément. Je me mis à composer un message d’amour aux quatre erreurs humaines et le montrai à mon bourreau pour qu’elle valide le sms. Je demandai ensuite les numéros des destinataires que je n’avais pas dans ma carte mémoire. Je ne les aimais pas, alors pourquoi garderais-je leur numéro!? Il y avait peut-être juste Young Ho que j’avais car ça l’arrivait souvent que Myung Hee soit en sa compagnie quand elle ne répondait pas au téléphone et que je cherchais à lui parler.

Quand je terminai l’action d’envoyer le sms à plusieurs reprises, Myung Hee vînt poser un court baiser sur ma joue. Pourquoi faisait-elle ça? Me forcer à être gentil avec ses amis servait à rien puisque ce n’était pas sincère de ma part. Princesse vînt ensuite se blottir contre moi avant de fermer les yeux. Je restai silencieux attendant patiemment que ces 5 heures s’écoulent. En fait, à mon plus grand bonheur, il ne restait même pas une heure à supporter cette emprise qu’elle avait sur moi.

« A y penser t’avais raison, c’est plus facile d’être soumis et je me sens bien en soumise vient on arrête là...et chacun reprend sa place. »

J’eus un sourire victorieux et je baissai la tête vers Myung Hee qui avait toujours la tête sur mon épaule. Elle ne me vit pas, mais ses dernières paroles étaient franchement jouissives! Et dire que j’avais réussi en moins d’un an à la rendre autant soumise. Myung Hee était la fille que j’avais rencontrée avec le plus fort caractère pourtant.

« Nich…plus tard…qu’est ce que tu veux faire ? Enfin comment tu nous vois ? On sera marié et quoi ? Tu deviendra un mannequin de renommé mondiale demander partout ? »

Elle releva la tête pour me regarder malicieusement. Quoi qu’est-ce qu’elle allait me sortir d’absurde encore?

« Est-ce que le grand Nich pourrait envisager d’avoir des enfants dont il s’occuperait avec beaucoup d’amour ? … »

PAFFF, mon rythme cardiaque vînt à s’accélérer automatiquement. Si son but était de me faire fuir, elle était bien partie.

« Tu penses que tu serais quel type de papa ? Tu crois que tu seras un papa poule ou autoritaire ? Je te vois bien en papa poule. Enfin je me rappelle qu’un soir même plus tu t’étais inquiéter du futur est ce que ca va mieux maintenant ? Tu as des projets ? »

Je la regardai sincèrement en lui rappelant qu’on c’était dit quelques mois plus tôt qu’on ne parlerait plus de futur. La dernière fois, cela avait mal terminé avec ce jeu de 5 questions.

« Pour l’instant, mon seul projet est de faire de ma fiancée mienne et de la couvrir de baisers et d’affection comme elle le mérite. Ce n’est pas assez? »

Puis, je pris le sac de pâtisseries qu’elle n’avait pas terminées, pour l’éloigner d’elle avant de rajouter.

« Et aussi de m’assurer que ma Princesse puisse rentrer dans sa robe le jour de son mariage.»

Elle fit la moue en tendant le bras et en agissant les mains pour récupérer sa montagne de sucre. Je ne lui redonnai pas et je me contentai de déposai un baiser sur le dessus de sa tête. C’est alors qu’elle me rappela que j’étais sous sa soumission. Je regardai alors l’heure et elle avait malheureusement bien raison. Je lui fis des petits yeux de méchanceté qu’elle me retourna tout en me présentant sa main pour que je lui donne le sac. Elle récupéra donc ses pâtisseries et je commençai à me faire à l’idée que j’allais épouser une grosse.

« Mais pour ce qui est de cette histoire de soumission…je te promet de faire des efforts pour être moins « selfish » et écouter ce que tu as à dire. Par contre, je suis pour que tu restes autant docile au lit. »

Ce commentaire me valu une tape sur l’épaule et je repris mon sérieux pour mettre mes blagues de côtés. Je passai ma main contre son bras et elle redressa la tête et je la regardai amoureusement avant de lui voler un court baiser.

« Tu sais que je tiens énormément à toi Princesse?............mais….j’ai froid, on pourrait rentrer? » concluais-je innocemment.

Elle sourit et accepta en se relevant. Elle passa proche de perdre l’équilibre en posant le pied à terre se rappelant probablement soudainement qu’elle avait les pieds K.O. Je lui fis signe de grimper sur mon dos et on retourna immédiatement vers la voiture.

À l’appartement, ce fut une soirée des plus banal. Au programme, repas en tête à tête car comme toujours Min Seul était absente. La journée se termina avec un film d’action et Myung Hee blottie contre moi. J’appréciai grandement sa présence jusqu’à ce qu’on décide finalement d’aller dormir. Je devais être le plus chanceux des hommes de toujours pouvoir se vanter d’avoir une fiancée qui n’avait cherché à me faire changer. Une copine qui me pardonnait tout et qui m’aimait d’un amour sincère. Le fait qu’elle soit restée après la nouvelle d’aujourd’hui me faisait croire qu’elle était bel et bien la bonne. Quand on tient réellement à quelque chose, on ne s’enfuit pas. Au final, je pu m’endormir contre Myung Hee ce soir-là, l’esprit tranquille et avec le désir de devenir un meilleur petit ami; pas parce qu’elle me l’avait demandé, juste parce que, pour celle que j’aime, j’avais envie de faire cet effort.


FINI
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