AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Do you believe that it’s only you and me?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyJeu 3 Nov - 22:48



Do you believe that it’s only you and me? Mini_111104035513821945 Do you believe that it’s only you and me? Mini_111104035517318885
Myung Hee & NichKhun

C’est vers 16h que je mis finalement les pieds dans mon appartement. J’avais fait un petit détour chez Hyun Ae pour aller la reconduire, elle qui travaillait ce soir probablement. De toute façon, elle travaillait tout le temps. Bref, la porte à peine refermée et j’avais le chien dans les jambes qui me jappait après pour avoir de la nourriture. Il semblait être sur le bord de la famine et j’en conclu que Min Seul n’était pas là…encore

Un tour rapide de l’appartement me confirma ma théorie et je décidai d’aller directement prendre une douche sans nourrir le chiot. Je crois que cela fut ma douche la plus longue de mon existence; trente minutes où je me repassai en tête les évènements de la dernière soirée. Ma conclusion : Hyun Ae allait retourner à l’Université un jour ou l’autre et je serais stupide de m’accrocher à elle alors que je savais qu’elle n’aurait plus de temps pour moi et qu’elle allait encore se trouver un bel artiste instruit qui allait la faire fondre. La conséquence : J’étais satisfait d’avoir choisi Myung Hee.

Après m’être promené longtemps entre le salon et la cuisine avec seulement une serviette à la taille, je décidai d’enfin aller m’habiller, au cas où Min Seul reviendrait un jour en vie et j’allai dans ma chambre, plus précisément devant ma garde-robe après avoir ouvert mon ordinateur comme en réflexe, et là…LA grosse question. Comme toujours, ma tête balaya de gauche à droite tous mes vêtements, me demandant ce qui serait le mieux pour cette soirée avec Myung Hee. Je fermai les yeux, prêt à faire un choix au hasard, mais le bruit de conversation sur Facebook me déstabilisa dans ma paix intérieure. Je gardai les yeux fermé et levai le bras, encore prêt à choisir au hasard mes vêtements et là, ce même bruit d’une personne qui me parlait sur Facebook ce fit entendre, mais à répétition. J’avais l’impression que tout Facebook s’était donnez rendez-vous sur mon profil pour me parler tellement que le son ne cessait plus. Je me décidai enfin à ouvrir les yeux et à pivoter mon corps vers l’écran d’ordinateur pour y voir qu’au moins dix personnes voulaient me parler. Je m’approchai de l’écran et j’ouvris l’une de ces conversations. C’était un ami, ou plutôt une connaissance qui me félicitais de l’avoir enfin embrassée.

« Embrassé qui? »me dis-je à haute voix

J’ouvris une seconde conversation, sans prendre le temps de répondre à la première et j’y lu des commentaires assez lourd qui faisait référence à ma libido. Je relevai un sourcil ne comprenant pas ce qui se passait et c’est lorsque j’actualisai mon fil de nouvelles d’actualité que je compris. La photo était assez mauvaise et elle avait été prise de loin, mais on voyait clairement Hyun Ae et moi en train de s’embrasser à une table au bal. Bien sûr, puisque j’avais des amis formidables, ils avaient même pris le temps de me tagger et de répandre la nouvelle à travers internet.

« Mais qu’est-ce que cela peut bien vous faire! »

Je me fâchai après mon ordinateur en trouvant les gens de plus en plus stupides. J’avais toujours détesté les potins et maintenant j’allais avoir soit la réputation de l’infidèle ou soit être étiqueté à Hyun Ae pour ceux qui ne connaissait pas Myung Hee. Là je commençais quelque peu à ne plus être calme. En plus du chien qui aboyait à outrance.

Sur un mouvement impulsif, je pris le premier chandail que je trouvai sous ma main, soit un v neck noir et inconsciemment, je mis par dessus la veste noir que Myung Hee m’avait acheté il y a des mois. Je donnai rapidement de la bouffe au chien et je sortis de l’appartement en laissant volontairement mon cellulaire dans ma chambre pour ne pas me faire déranger par des gens pas de vie qui s’amuse avec les potins. Bien sûr, n’étant pas un imbécile comme Hyun Ki, je n’oubliai pas de mémoriser l’adresse du domicile de Myung Hee et je me mis toute suite en route vers chez elle.

Je dois avouer que je me suis perdu à plusieurs reprises en chemin, mais j’avais une bonne raison. C’était parce que j’étais loin de me douter qu’elle habitait maintenant dans ce quartier. Je n’arrivais pas le croire. Quand je m’arrêtai devant la villa, je fus bouche bée. En tout cas, il y en a qui aime leur papa. La demeure était particulièrement grande pour une jeune fille qui habitait seule et en plus elle était maintenant revenue dans un quartier digne de son rang, étant entourée de maisons de riches. Je ne pu m’empêcher de me rabaisser moi-même croyant que je n’avais pas réussi à lui donner tout ce qu’elle veut. Je me mis à douter alors; c’était sûr qu’elle détestait mon appartement! Elle devait forcément avoir un mauvais jugement sur ma personne, parce que je ne vivais pas dans un château!

Bref, ne voulant pas paraître pour le gars qui fixe une maison le soir dans son auto, je décidai à sortir et à aller cogner à sa porte. C’est une Myung Hee ravissante qui vînt m’ouvrir la porte. Subtilement, je la regardai de la tête au pied et je la trouvais tout simplement parfaite. Son sourire me fit croire qu’elle était de bonne humeur et c’était parfait ainsi puisque je ne demandais qu’à être autant de bonne humeur. Princesse m’invita à rentrer, chose que je fis bien sûr. Je me mis à regarder tout partout, ne me gênant pas pour me faire la visite guidée moi-même. Myung Hee me suivait derrière en me demandant comment je trouvais l’endroit. Je ne lui répondis pas sur le coup, mais après avoir fait quelques pièces, je me tournai vers elle pour lui dire que c’était vraiment bien comme place, et qu’elle mieux se sentir ici que chez sa tante. Princesse sembla me dire quelque chose, mais mon regard se posa alors sur ces portes. Je marchai vers elle et j’en ouvris une première pour voir un style plutôt girly en décoration. Je mis ensuite la main sur la poignée suspicieux de voir ce qui avait derrière. Une autre chambre. Il y avait une autre chambre. Une autre chambre. Ben oui, il y avait une autre chambre. Mais elle faisait…chambre de gars. Myung Hee eut un petit rire nerveux et me dit qu’elle venait tout juste de se trouver un coloc, qu’il faisait la cuisine, mais qu’il serait absent ce soir. Le NichKhun normal que je suis aurais fait une crise de jalousie ou se serait vengé par après, mais j’étais d’humeur joyeuse ce soir!

«C’est génial, au moins tu ne te sentiras jamais seule » dis-je en souriant

Je mis ma main derrière son dos pour la rapprocher davantage vers moi et lui déposai un bisou sur la joue.

« Je suis heureux que tu m’aies enfin laissé venir voir où tu habitais…et puis tu es particulièrement magnifique ce soir »

Je lui volai un tendre baiser, jusqu’à ce que Princesse y mette fin. Je restai à la regarder dans les yeux un moment avant qu’elle s’éloigne pour aller dans la cuisine et ouvrir le frigo en me demandant si je voulais quelque chose. Je marchai jusqu’à elle et je fermai la porte du frigo pour ensuite coller Myung Hee contre cette porte et l’embrasser plus langoureusement que le précédent baiser.

« C’est toi que je veux…je peux? »

Je ne lui laissai même pas le temps de répondre que je repris possession de ses lèvres pour un nouveau baiser.
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyDim 6 Nov - 17:06

J’attaquais avec toute la motivation possible un ménage intensif, bon je n’étais pas non plus la reine des bordélique. La maison n’était pas dans un état désastreux juste de petites choses qui trainaient par-ci par-là.
Après avoir passé un coup un peu partout et avoir aussi rendu ma chambre présentable. J’entends par la d’avoir ramassé mes vêtements qui trainait un peu partout et avoir fait mon lit, je me focalisais sur ma tenue de ce soir. J’avais le choix avec ma toute nouvelle robe récemment acheté ou une de mes nombreuses tenues pour la maison qui me rendait joli comme un cœur. Bon il y avait cette petite robe légère beige qui me faisait de l’œil. Ca serait donc elle. Je me dirigeais ensuite sous la douche accompagné de musique dans le fond pour montrer mes dons de chanteuse à mon pommeau de douche.
Après me juger prête, je remarquais que j’avais reçu un message d’Ahn qui m’expliquait presque je l’avais laissé livrer à lui-même dans la grande ville d’Ulsan. Il m’informa aussi qu’il n’avait trouvé aucun ami pour l’héberger et que donc je me devais de le rembourser les frais d’hôtel. Oh si ce n’était que ça qu’il me demandait je pouvais largement combler ses attentes. Je lui répondis brièvement le remerciant encore puis parti tuer le temps devant la Tv avec mon ordi sur les genoux. Je me demandais si je devais cuisiner un petit truc. Mais finalement préféra la compagnie de mon ordi. J’hésitais à envoyer un sms à Nich pour savoir s’il était déjà parti de chez lui. Ca donnerait presque que j’étais folle impatiente de le voir et que j’en avais marre d’attendre. Bon c’était à peu près ça mais je ne voulais pas lui montrer, je lançais donc mon téléphone à l’opposé de moi.

Après avoir regarder de nombreux clip sur Youtube, et avoir jugé que la tv serait mieux éteinte que allumé avec toutes ces idioties qui défilaient, on frappa à la porte. J’empressais de tous éteindre, priant pour que ca ne soit pas Ahn qui venait récupérer une paire de clé qu’il avait oublié. Je le tuerai sinon.
Mais non c’était bien mon Nich avec toute sa beauté et son charisme qui l’accompagnait. Je l’invitais à entrer avec mon plus grand sourire et il entreprit de se faire sa propre visite. Je le suivais à la trace derrière lui demandant ce qu’il pensait de mon chez moi. Après une brève visite il commenta que c’était bien et mieux que chez ma tante. Encore heureux que c’était mieux ! C’était une des petites raisons de mon déménagement si on en oubliait la plus grande. Puis moi qui pensait qu’il en avait fini de sa visite il se dirigea tout d’un coup vers le coté des chambres. Ha et je me rappelais que j’avais oublié de l’informé d’un léger détail.
La première porte qu’il ouvrit fut celle de ma chambre, je pense qu’il aurait pu facilement le deviné. La déco était typique moi puis il ouvrit la deuxième porte. Celle de la chambre d’Ahn. Je fus légèrement gêné qu’il le découvre comme ça mais l’informa quand même que c’était la chambre de mon colocataire tout récent qui faisait bien la cuisine et le café mais soulignait bien le fait qu’il ne serait pas là ce soir. Moi qui m’attendais à ce qu’il me fasse un commentaire comme d’avoir laissé un autre homme venir ici alors que lui n’était encore jamais venu, non ce fut totalement contraire. Il eut un sourire.

«C’est génial, au moins tu ne te sentiras jamais seule »

Oui c'est vrai. Je fus légèrement troublé par sa réaction quand même mais fut rassuré que ça ne le mette pas en colère. Il passa une main dans mon dos et me rapprocha de lui avant de me donner une bise sur la joue. Je souriais comme si son sourire était contagieux passa aussi mes bras autour de sa taille.

« Je suis heureux que tu m’aies enfin laissé venir voir où tu habitais…et puis tu es particulièrement magnifique ce soir »

S’il était heureux je l’étais tout autant. Il me vola un doux baiser qui me fit le plus grand bien. Doucement j’y mis fin regardant mon fiancé dans les yeux. J’allais passer ma journée avec mon Nich ce soir il n’y aurait que lui et moi. C’était mieux qu’un rêve. Bon j’imagine qu’avant tout fallait qu’on mange quelque chose.
Je m’éloignai de lui pour me diriger vers la cuisine. J’ouvris le frigo et lui demanda ce qu’il voulait. Le frigo et le placard étant plein je pense qu’on pouvait largement trouver de quoi nous contenter. Mais il semblait que lui était désireux de tout autre chose. Il referma la porte du frigo et me coinça contre elle avant de m’embrasser plus langoureusement.

« C’est toi que je veux…je peux? »

Hmm il m’était largement possible d’accéder à sa demande. Il reprit possession de mes lèvres et je ne le retins pas dans son action.
Je me laissais guider par ses baisers passant lentement mes bras autour de son cou afin de me rapprocher encore plus contre lui et accentuer plus profondément la sensation de ses lèvres contre les miennes. Il pouvait passer ses journées à m’embrasser ainsi je ne m’en lasserai jamais.
M’étant éloigné légèrement de la porte du frigo pour être plus près de lui Nich me colla de nouveau contre celle-ci. Et en profita pour se coller un peu plus contre moi ramenant mes jambes à sa taille. Des frissons me parcouraient tout le corps pendant que ses lèvres se glissaient dans mon cou et que son souffle chaud chatouillait ma peau.
Je croisai mes jambes dans son dos et me laissant emmener dans ma chambre. Il perdit sa veste et son t-shirt en chemin de toute façon ce n’est pas comme ci ça allait lui servir là maintenant. Il n’avait cessé ses baisers à la fois doux et fougueux et mes mains appréciaient ce qu’elles frôlaient, touchaient et caressaient avec douceur.

J’aimais tellement le contact de ses lèvres sur moi, j’aimais tellement l’effet que Nich avait sur moi juste par le fait d’être près de moi. J’adorais toutes les sensations qu’il me faisait ressentir en moins de temps que j’avais pour y penser.

Il me déposa délicatement sur le lit et débuta d’agréables caresses comme il en avait le don. On s’échangea un regard tendre et un sourire amusé apparu sur mes lèvres. Je le poussais doucement par les épaules pour le mettre sur le dos et monta à califourchon sur lui.

« Si c’est moi que tu veux alors c’est moi que tu auras ! »

Je lui fis un sourire satisfait avant de commencer à ôter doucement ma robe, le laissant découvrir mes jolis dessous qui me mettait si bien en valeur et pour qui j’avais eue un grand coup de cœur en magasin. Ils étaient de couleurs chocolat et dessinais bien mes formes. Enfin voila j’aimais beaucoup mon ensemble et je pense que mon copain partageais le même avis.

J’entrepris ensuite de couvrir son torse de petits baisers remontant jusqu’à son cou et lui donner un léger bisou sur ses lèvres. Mes mains vaguaient à leurs guises sur son corps, s’étant donné pour mission d’ôter son pantalon et son bas. Seulement j’avais à peine réussi à lui faire retirer son pantalon que je me retrouvais en moins de temps que pour le dire sur le dos. Ses lèvres se faisaient de plus en plus aventureuses sur mon corps et mes soupirs de plaisir ne tardèrent à résonner dans la pièce.
Je sentais mon cœur faire des bonds dans ma poitrine. Mon corps avait gagné en température et j’avais de plus en plus de mal à avoir une respiration régulière.
J’étais au bord de perdre la tête et j’en devenais donc de plus en plus impatiente de gouter à son corps.
Avec l’aide de mon tendre partenaire, mon bas plutôt que le sien glissa le long de mes jambes et termina sa course au pied du lit. Nich m’offrit un baiser amoureux où nos langues apprécièrent le contact l’une de l’autre avant de redescendre sa tête jusqu’au niveau de mes jambes ne manquant pas d’embrasser chaque partie de peau qu’il rencontrait. Son souffle glissait au rythme de ses baisers le long de mes jambes avant de venir titiller la partie la plus sensible de mon corps.
Je fus très vite lassée des caresses jugeant que j’avais attendu assez longtemps. Je voulais plus. Et je tentais de lui montrer en étant plus entreprenante. Apparemment j’avais réussi à me faire comprendre même si je devinais bien qu’il se jouait un peu de moi et qu’il avait compris depuis longtemps ce que je voulais. Ce qui sans étonnement m’agaça un petit peu. Je n’aimais pas quand il se jouait de moi à mes dépends comme ça.
Mais bon je retenais seulement qu’il avait exaucé mon souhait. Et que ce fut encore une bonne partie de plaisir où Nich avait été parfait du début à la fin comme toujours, où mes orgasmes n’avaient cessé de ce multiplier, où les heures avaient défilés sans qu’on s’en rende vraiment compte et où mes cris avaient encore fait vibrer les murs de la maison.

Quand il tomba essoufflé à côté de moi je m’empressai de grimper au dessus de lui telle une enfant et me coucha posant mon oreille sur le côté gauche de son torse sentant les battements qui battaient à tout rompre à l’intérieur de lui. Je tournais un instant la tête pour regarder l’heure qu’il était puis repris ma position initiale.
Je m’amusais à dessiner et écrire diverses choses sur son bras qui se trouvait face à moi avec mon doigt sans parler. Il fallait dire que le silence avait ses avantages parfois ça te laissait apprécier les moments plus intensément.

Je me redressai légèrement pour pouvoir voir son visage et je le vis rouvrir les yeux doucement. Je lui souris et lui donna un bisou sur la joue. Puis je pressai mon doigt contre sa joue deux trois fois juste pour l’embêter ce qui me fit échapper un petit rire. Et toujours avec le même doigt je me mis à tracer de petits traits parallèles invisibles sur sa joue pour m’occuper un peu. Je n’étais pas fatigué, j’étais juste pleinement heureuse et puis il était trop tôt pour dormir de toute façon.

« Nich ? Est-ce que je peux tout te confier de ce que j’ai sur le cœur quand ça ne va pas même quand ça concerne ta meilleure amie ? »

Ma question était toute innocente, la question m’avait tout simplement traversé l’esprit en ce court instant et dans l’instant d’après elle je l’avais posé.
Il soupira. Mais bon a part d’elle je ne voyais pas tellement de qui je pouvais m’inquiéter ! C’était un sujet sensible entre nous deux puisqu’on ne serait jamais d’accord. Seulement je me rappelais encore que si hier je n’avais pas pu passer une agréable soirée avec mon fiancé c’était à cause d’elle. Et si ça se reproduisait encore ? M’en plaindre et ça serait moi la méchante.
Toute façon ce n’était pas important. S’il me quittait pour elle ça ne m’étonnerait pas autant que s’il restait avec moi ça ne m’étonnerai pas non plus.
Seulement son soupir me fit comme l’impression que je lui avais demandé de me ramener la lune avec le soleil en une seule phrase. Cela voulait il dire que me confier sur ça à mon propre fiancé était un problème ?

« D’accord je prends ça pour un non. »

Je me relevais en vitesse, attrapa une nuisette et la robe de chambre qui allait avec et parti l’enfiler à l’extérieur de la chambre. Avant de partir m’installer dans le salon en m’allongeant de tout mon long sur le sofa. D’un coup majestueux j’allumais la télé et me m’y à zappé en quête d’un programme qui m’aiderait à dégager ma colère. Je tombais sur un film où trois filles complotaient une vengeance. Parfait.
Je rigolais me disant que je devrais peut être prendre des notes qui sait ça me servirait peut être un jour.
Une personne vint se faire une place au bout du canapé. Toute façon on était que deux, donc dans l’idée que je ne pouvais m’embêter moi-même l’autre personne était forcément Nich. Je me redressais et m’assis ramenant mes jambes contre moi et les encerclant de mes deux bras. J’imposais une distance entre Nich et moi puis sans attendre de réaction de sa part je me replongeais dans mon film.
Mais bien évidemment j’eus plus du mal à me concentrer totalement dans le film, la faute à qui à votre avis.
Je me relevais un peu agacé qu’il insiste pour savoir ce que je voulais dire sachant que quand je voulais lui en parler je n’eus le droit qu’à un soupir. Je ne voulais plus en parler.

J’attrapais deux verres et une bouteille de vin. Je rempli le sien puis le mien puis les fit trinquer. Je trinquais à nous et à notre super soirée de manière ironique puis tenta de me rediriger vers le salon mais il me coupa la route. Je revenais donc de mon côté de la cuisine et regarda le vin tournoyer dans le verre. Si j’étais patiente il allait bien se lasser…
Malheureusement patiente je ne l’étais pas. Et je lui rappelais que je ne voulais plus en parler et que de toute façon lui n’avait pas réellement envie d’écouter mes lamentations. Du moins ce ne serait pas avec lui que j’en discuterai.
De toute façon qu’est ce que ça pourrait changer qu’il le sache ou non ? J’en mettrai ma main à coupé qu’il ne pourrait répondre à ma question en me rassurant. Il ne ferait que semer encore plus le doute en moi. Donc cette conversation était une mauvaise idée.

On resta là chacun de notre bord à boire notre vin avec la bouteille au centre. Oui il m’arrivait d’être bien chiante comme ça aussi. Je gardais l’idée que cette conversation était inutile et puis c’était passé de toute façon.

« De toute façon qu’est ce que ça peut faire que tu sache ou non ? »

Voyant que mon verre était vide il récupéra la bouteille ce qui m’exaspéra. J’avais pris mon temps pour finir le premier mais la j’avais vraiment besoin d’un deuxième verre.

« Si tu veux tout savoir…voilà je n’ai pas encore digérer le fait qu’hier tu ais dormi loin de moi alors qu’on devait passer la soirée tous les deux. Mais la soirée est passée donc on ne peut rien changer ! Donc cette conversation ne servirait à rien ! Mes pensées n’ont pas changé en une nuit ce qui fait que tu sais déjà ce que je pense. Est-ce qu’il y a une chance que tu me quitte pour Hyun Ae ? A vrai dire tu n’as pas besoin de me répondre puisque normalement cette question je ne devais pas te la poser ! Mais comme tu as insisté tu es satisfait ? Donne-moi donc la bouteille maintenant.»

Je pointais la bouteille pour savoir si maintenant il comptait me la donner. Il me la tendit mais autre chose m’interpella au même moment. Je prenais la bouteille dans une main et lui demanda de me donner sa main. Il me regarda étrangement mais me la tendit quand même. Je n’étais pas sur de moi, je posais donc la bouteille de vin derrière moi et demanda à Nich de me donner sa deuxième main. Mais là il refusa.
Toute façon j’étais sur que c’était la main que je tenais qui devait normalement avoir à l’un de ses doigts cette bague qui me semblait importante car elle représentait beaucoup. Enfin ce n’était que mon avis.

« Et elle est où ta bague ? »

Je ne pris même pas la peine d'écouter sa réponse et relâchais sa main dans un soupir qui pouvait en dire long. Je prenais la bouteille et mon verre et me redirigea vers mon tendre canapé où j’y m’asseyais en tailleur. Et je partais pour mon deuxième verre de la soirée qui allait être longue.
Nich vint s’asseoir à côté de moi disant qu’il voulait m’expliquer. Mais expliquer quoi ? Il faisait ce qu’il voulait, il mettait ce qu’il voulait. S’il lui arrivait d’oublier sa bague à côté du lavabo ou sur sa table de chevet c’était lui que ça engageait. Si moi je laissais la mienne dans sa boîte de velours ça n’engageait que moi. Je n’avais pas besoin d’explication je me disais seulement que c’était le destin. Voilà dans ces jours où je doutais de savoir si j’aurai toujours un avenir assurée avec Nich auprès de moi, il a fallut que lui vienne sans aucune bague au doigt. Si ça ce n’était pas un signe, je ne voyais pas ce que c’était !
Je portais le verre à mes lèvres et attendit de savoir ce qu’il avait quand même à me dire. Qui sait peut être que dans sa phrase un autre signe du destin m’informerait de mon futur avec Nich….On était loin de la soirée que je m'étais imaginé mais bon celle-ci n'était pas encore terminé on verrait bien plus tard.

Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyDim 6 Nov - 22:46

Myung Hee ne chercha pas à rompre le baiser, bien au contraire. Je retrouvai sa douce odeur en même temps que mon cœur se mit à battre à une vitesse folle juste à cause du contact de ses lèvres contre les miennes. C’est Princesse qui intensifia le baiser en passant ses bras autour de mon cou et ainsi se rapprocher d’avantage. Notre échange ne s’éternisa pas très longtemps avant qu’elle vienne croiser ses jambes dans mon dos. Je pus alors mieux caresser du bout des doigts ses fines jambes avant de venir l’embrasser dans le cou pour ensuite abandonner la porte de son frigo afin d’aller plutôt vers sa chambre. Myung Hee se départie facilement de ma veste et de mon chandail avant que je ne puisse la déposer sur le lit.

Je me plaisais à lui donner encore plus de frissons qu’elle pouvait en avoir en l’embrassant dans le cou tout en remontant progressivement pour récupérer ses lèvres. Mes mains pendant ce temps, parcouraient tout ce corps que j’aimais tellement. Si je n’avais pas pu lui faire l’amour la nuit dernière, je comptais bien me rattraper ce soir. Si je l’avais tenue captive de mes caresses, elle décida de changer rapidement la situation en me virant sur le dos pour venir s’asseoir à califourchon sur moi.


« Si c’est moi que tu veux alors c’est moi que tu auras ! »

Je vis dans son regard qu’elle avait envie de s’amuser elle aussi un peu. Elle retira lentement sa robe sous mes yeux attentifs et désireux d’en découvrir toujours plus. Je devais avouer que son déshabillé la mettait parfaitement en valeur en me rendant encore plus envieux de cette déesse…mais cela me laissait sur ma faim. Elle se mit ensuite à m’embrasser un peu partout sur le corps pendant qu’elle essayait par le fait même de retirer mes pantalons. Une fois qu’elle eut réussi, je décidai de reprendre le contrôle en la renversa sur le lit. Sans plus attendre, je caressai sa poitrine pendant que ma bouche se faisait d’avantage audacieuse. Les soupirs qu’elle échappa augmentèrent mon désir instantanément et je retirai la seule chose qui m’empêchait d’atteindre mon plaisir. Dans le but de la faire encore plus fondre d’excitation, je rompis notre langoureux baiser afin de descendre jusqu’au niveau de ses jambes que j’écartai. Je léchai l’intérieur de ses cuisses avant de lui prodiguer une douce torture en embrassant cette partie la plus sensible pour les femmes. Certes, de la voir se remuer sur les couvertures de la sorte, je compris bien qu’elle ne voulait elle aussi plus, mais de la savoir si impatiente m’amusait au plus au point.

C’est lorsque ses soupirs de plaisir furent trop intenses, que je cédai à sa demande et pour les prochaines heures qui s’écoulèrent, je lui fis l’amour comme seul moi savais le faire. Ces quelques heures où nous avions atteint l’orgasme à plusieurs reprises simultanément.

Toutefois, comme toute bonne chose à une fin, je fini par me laisser tomber sur le lit étant totalement vide d’énergie. Aussitôt, Myung Hee vînt s’allonger sur moi et poser sa tête sur mon torse. Quant à moi, je gardai les yeux fermés en évitant de trop parler pour mieux apprécier cet agréable moment. Je sentais ses doigts qui se baladaient sur l’un de mes bras, mais je n’y fis pas trop attention. Elle releva finalement la tête et par réflexe, j’ouvris les yeux pour voir ce qu’elle faisait. Son sourire était magnifique, mais mes yeux ne voulaient rien savoir et bien vite ils se refermèrent. L’indomptable Princesse se mit alors à jouer en appuyant sur ma joue à plusieurs reprises avec son doigt. À toutes les fois, je fronçais les sourcils et tournais la tête de droite à gauche pour qu’elle cesse. Ma réaction l’amusa puisqu’elle se mit à rire et continua.

« Nich ? Est-ce que je peux tout te confier de ce que j’ai sur le cœur quand ça ne va pas même quand ça concerne ta meilleure amie ? »


Je ne pus retenir le soupir de découragement que j’eus quand Myung Hee me parle de sa cousine. Non mais j’ai mes raisons! Nous venions de faire l’amour et Princesse trouvait le tour de me parler de Hyun Ae. Ce n’était tout simplement pas le moment disons.

« D’accord je prends ça pour un non. »

Je n’eus pas le temps de placer un mot que Princesse se releva en prenant soin de ramasser une nuisette et une robe de chambre au passage. Je me redressai aussi vite qu’elle avait pu le faire et je me relaissai tomber sur le ventre en échappant un grondement dans l’oreiller afin de l’étouffer. Pourquoi les filles étaient autant susceptibles? Je remis mes pantalons et mon chandail contre mon gré et je sortis de la chambre peu de temps après que Myung Hee l’eut quittée et je la trouvai allongée sur le sofa dans le salon. Sans vraiment hésiter, j’allai m’y asseoir à mon tour et Princesse ramena ses jambes contre elle en m’ignorant complètement, préférant son film à moi.

Je tentai tout de même de lui parler en lui demandant ce qu’elle avait voulu me dire. Myung Hee se leva presque immédiatement et je la suivis jusqu’à ce qu’elle prenne une bouteille de vin et deux verres en m’en offrant un après les avoir remplis. Je gardai le verre dans ma main en étant assez confus et en restant immobile. Myung Hee cogna sa coupe contre la mienne et proposa de trinquer à notre super soirée. Elle tenta alors de retourner vers le salon, mais je lui bloquai le chemin ce qui la fit retourner dans la cuisine. Je gardai le silence pendant qu’elle faisait tournoyer son alcool dans son verre. J’attendis qu’elle parle la première pour savoir qu’elle était la réelle cause de cette crise qu’elle me faisait encore une fois.

Princesse se répéta en prétextant qu’elle ne voulait plus en parler et que de toute façon, je ne souhaitais pas plus l’entendre apparemment. Je pris une gorgée de mon verre, refusant de céder. Je ne voulais pas que ce froid dure toute cette soirée.


« De toute façon qu’est ce que ça peut faire que tu sache ou non ? »

Elle ne voulait vraiment pas parler? Ahhh, mais que c’est chiant les femmes et qu’elles sont bornées. Voyant que son verre était vide, je m’emparai de la bouteille de vin au milieu de la table pour qu’elle ne puisse pas remplir à nouveau sa coupe et je vis bien que cela la dérangea. Enfin, ceci la fit parler :

« Si tu veux tout savoir…voilà je n’ai pas encore digérer le fait qu’hier tu ais dormi loin de moi alors qu’on devait passer la soirée tous les deux. Mais la soirée est passée donc on ne peut rien changer ! Donc cette conversation ne servirait à rien ! Mes pensées n’ont pas changé en une nuit ce qui fait que tu sais déjà ce que je pense. Est-ce qu’il y a une chance que tu me quitte pour Hyun Ae ? A vrai dire tu n’as pas besoin de me répondre puisque normalement cette question je ne devais pas te la poser ! Mais comme tu as insisté tu es satisfait ? Donne-moi donc la bouteille maintenant.»

Son premier geste ensuite fut de pointer la bouteille pour que je la lui redonne. Je lui tendit presque à contre cœur sachant que lorsqu’elle buvait, elle n’était pas de tout repos et que même au contraire, elle était encore plus distante envers moi. Et j’eus bien raison de douter à lui redonner…

Myung Hee posa la bouteille sur la table ayant son attention portée sur autre chose soudainement. Elle me demanda de lui donner ma main. Je tentai de ne pas trop le laisser paraître, mais je fus désagréablement surpris en me rappelant ce petit détail que j’avais égaré à l’hôtel et qui n’était plus à mon doigt. Je lui montrai néanmoins l’une de mes mains et elle exigea de voir la seconde. Celle-là je refusai, ne voulant pas me trahir davantage.

« Et elle est où ta bague ? »

Elle lâcha sa prise sur ma main et c’est dans un soupir qu’elle prit la bouteille ainsi que son verre pour retourner sur son canapé au salon. Je la suivis immédiatement en allant prendre place à côté d’elle. Je voulu me défendre en lui disant que je pouvais tout expliquer, mais cela ne semblait pas la préoccuper vraiment. Elle garda tout de même le silence en me questionnant du regard comme si elle attendait que je lui réponde. Je lui pris la main qui ne tenait pas sa coupe et je baissai la tête sachant très bien que j’étais le fautif dans l’histoire.

« C’est le Lord of the ring qui est venu me la … »


Myung Hee retira sa main de la mienne et parue encore plus en colère. Je cherchai de meilleures paroles pour rattraper mes dernières paroles, qui avaient été ma foie, désastreuses.

«Pardon, je crois que j’avais un peu la tête ailleurs hier soir, et je l’ai perdue à l’hôtel. Je m’en suis aperçu qu’avant de partir et j’ai vraiment cherché partout… »

Cette réponse ne lui a pas convenue, puisqu’elle garda le silence en m’ignorant complètement. Je tentai alors encore une fois de la faire parler.

« Myung Hee, mon cœur, je t’aime et je t’aime toujours plus de jour en jour. Je comprends que tu puisses douter, parce que depuis le début, je n’ai pas été disons le modèle parfait du petit ami, mais je te promets que je vais changer. Je vais retrouver cette bague, j’ignore comment, mais…désolé mon amour »

Apparemment, ce n’étaient pas les mots que Myung Hee voulait entendre, puisqu’elle se leva du sofa. Je me levai à mon tour et elle se dirigea vers sa chambre et elle me claqua la porte au visage. Je fermai les yeux en restant planté devant sa porte et je l’interpellai à travers en lui demandant d’ouvrir cette porte. Elle refusa et j’entendis le son des couvertures et j’en conclu qu’elle s’était refugiée dans son lit.

« Myung Hee… »

J’entendis dans l’autre pièce Princesse qui me demandait de partir. Je m’accotai le front contre la porte en soupirant. Je me laissai tomber à terre pour m’accoter le dos contre le mur et je me mis à frapper avec mon poing contre la porte à répétition. J’avais toute la nuit et elle allait bien finir par se fatiguée de m’entendre. Après 1h, je n’avais toujours pas de signe de vie d’elle et le revers de ma main me faisait quand même mal. Je soupirai bruyamment en laissant tomber ma tête vers l’arrière ne croyant pas ce qu’il m’arrivait. Qu’est-ce qui m’avait prit aussi de laisser Hyun Ae retirer ma bague? Mon pied donna assez fortement dans la porte et c’est alors que j’eus comme un sentiment de déjà vu. La dernière fois que j’avais agis de la sorte; c’était pour celle que j’aimais. C’était le jour où tout avait changé. Cette nuit que j'avais passé au pied de la porte de l'appartement de Hyun Ae pour qu'elle me laisse rentrer. Je faisais exactement la même chose, mais cette fois à Myung Hee

« Princesse, c’est avec toi que je veux faire ma vie. Je souhaite voir ton sourire tous les jours et te prendre dans mes bras pour ressentir les battements de ton cœur. Oui, Hyun Ae est importante pour moi, mais pas autant que tu peux l’être dans ma vie maintenant. Mon cœur t’appartient et ce n’est pas Hyun Ae qui changera ça. Je veux être l’homme le plus heureux lorsque tu marcheras vers moi avec ta robe blanche et me réveiller le lendemain en sachant que tu seras mienne pour toujours. Ne me rejette pas…pas encore »

Je tendis l’oreille, mais je ne perçu aucun son provenant de sa chambre. Je tentai de rester calme, mais en même temps c’était difficile d’être indifférent quand celle que j’aimais m’ignorait totalement. Je hochai dans le vide avant de souhaiter une bonne fin de soirée à Myung Hee dans le but de prendre la porte ensuite, mais je perçu cette fois un son derrière la porte. C’étaient des pleures? Je posai la paume de ma main contre la porte en lui demandant à nouveau d’ouvrir.

«Mais si tu veux que je parte, dis-moi le… »



Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyMar 8 Nov - 20:01

Il prit ma main dans la chaleur de la sienne et baissa la tête. Moi qui m’attendais à ce qu’il s’excuse et qu’il me dise la réelle raison de l’absence de cette bague à son doigt je pouvais toujours espérer lui prenait plutôt ça à la rigolade apparemment…

« C’est le Lord of the ring qui est venu me la … »

Il était con et il m’énervait. Avais-je l’air d’avoir envie de rigoler en ce moment ? Même dans ces cas là il arrivait à se moquer de la situation ? Il m’exaspérait. Je retirai ma main de la sienne et préférait l’option de ne plus l’écouter et de me focaliser sur le film.

«Pardon, je crois que j’avais un peu la tête ailleurs hier soir, et je l’ai perdue à l’hôtel. Je m’en suis aperçu qu’avant de partir et j’ai vraiment cherché partout… »

Ha bah encore mieux ! Il avait un peu « la tête ailleurs », je me demande bien qui avait réussi à lui faire tourner la tête ainsi hier soir…qu’il arrête de se moquer de moi. Il s’est bien éclaté sous les couvertures avec sa soi-disant amie et puis oh au petit matin il s’est dit je devrais peut être pensé à ma fiancée cette cruche qui me faisait confiance alors que je ne suis qu’un gros con et remettre ma bague que j’ai sans le vouloir ôté de mon doigt pour éviter de trop penser à elle. En gros hier penser à moi c’était un peu trop et de voir la bague ca l’empêchait toute action donc autant la faire disparaitre…
Il n’avait qu’à rentrer retrouver sa chérie. Moi j’en avais marre de le voir.
Seulement n’ayant prononcé aucune paroles et ne pouvant lire dans mes pensées il ne le fit pas et se mit plutôt à déblatérer des mots qui ne m’atteignait même plus en cet instant.

« Myung Hee, mon cœur, je t’aime et je t’aime toujours plus de jour en jour. Je comprends que tu puisses douter, parce que depuis le début, je n’ai pas été disons le modèle parfait du petit ami, mais je te promets que je vais changer. Je vais retrouver cette bague, j’ignore comment, mais…désolé mon amour »

Enfin si ça me touchait en faite. Je ne lui avais pas demandé de la retrouvé cette bague ! Il n’avait pas qu’à pas la perdre ! Il n’avait qu’a pas l’enlevé hier soir ! C’est tout ! Pourquoi l’avoir enlevé ? Ou il aurait pu je ne sais pas moi la mettre dans une de ses poches ! Qu’est ce qu’il faisait de si intéressant pour qu’il enlève sa bague à la va-vite la posant n’importe où pour finalement la perdre ? Oui je ne voyais qu’une chose, et c’était bien ça le pire ! Et cela me mis d’autant plus en colère d’avoir des images pareilles en tête !
Je ne comprenais vraiment pas ce qu’il attendait de moi ! Et je n’avais même plus ni l’envie de le savoir ni la patience à vrai dire.

Je me relevais rapidement pour éviter qu’il me retienne et parti m’enfermer dans ma chambre. Laissant Nich à l’extérieur. Ma soirée était gâchée maintenant ! Dans ma tête il n’y avait que des images à vomir de Hyun Ae et Nich qui se font plaisir dans mon dos. Han mais pourquoi elle ? Je me réfugiais sous ma couverture refusant à Nich de lui ouvrir la porte mais ce n’était pas réellement une protection….
J’entendis mon copain m’appelé derrière la porte mais je lui criais de rentrer chez lui, je n’avais plus envie de le voir ! Vu l’heure elle devrait avoir fini travaillé et elle pourrait prendre donc soin de lui hein. Mieux que moi en tout cas.
Il ne m’écouta pas et se mit à frapper, frapper sans s’arrêter. Voulait-il évaluer jusqu’où ma patience irait ? Eh bien il pouvait frapper autant qu’il voulait ! Enfin je l’avoue au bout d’une certaine demi-heure j’étais à bout de nerf d’entendre les booms et les « ouvres moi s’il te plait » contre ma porte mais m’encourageait à ne pas aller lui crier dessus et a rester tanné sous ma couette. Comme ce jour-là quand il attendait ma cousine dans le couloir de sa maisonnée en ne cessant de tambouriner contre la porte à pas d’heure. J’avais tenu assez longtemps avant de craquer et ce soir là ce n’était pas moi qu’on attendait.
J’arrivais mieux à comprendre la raison du pourquoi Hyun Ae n’avait pas voulu lui ouvrir. Si je le voyais j’allais craquer.
Il y eut un petit instant de silence où je ne l’entendis plus. Pendant cet instant j’ai bien cru qu’il était parti et en ce court instant je m’étais inquiéter.
Puis il y eut un violent coup contre ma porte…je me redressais presque automatiquement lançant un regard noir en direction de la porte. Etait-il fou ? S’il cassait ma porte il le paierait cher !

« Princesse, c’est avec toi que je veux faire ma vie. Je souhaite voir ton sourire tous les jours et te prendre dans mes bras pour ressentir les battements de ton cœur. Oui, Hyun Ae est importante pour moi, mais pas autant que tu peux l’être dans ma vie maintenant. Mon cœur t’appartient et ce n’est pas Hyun Ae qui changera ça. Je veux être l’homme le plus heureux lorsque tu marcheras vers moi avec ta robe blanche et me réveiller le lendemain en sachant que tu seras mienne pour toujours. Ne me rejette pas…pas encore »

Je m’assis en position indienne et regarda tristement vers la porte.
Encore…je m’apprêtais peut être encore à faire une erreur déjà commise. M’éloigné de nouveau de Nich…Voulais-je encore revivre l’absence que j’avais moi-même causé ? Je m’imaginais déjà devoir revivre tous ces jours où j’avais tenté de me convaincre que d’avoir quitté Nich avait été la meilleure des choses à faire. Je me demandais si j’allais tenir encore une telle séparation et la seule réponse qui me venait était négative. Pendant ces deux mois j’avais presque perdu l’envie de sortir et personne n’arrivait à me faire oublier l’homme qui se tenait présentement derrière la porte. Non je ne voulais pas revivre ça…surtout que si je le perdais là…ce soir…il y aurait peu de chance qu’il m’attende et encore moins que je puisse le récupérer. Il y avait quelqu’un d’autre qu’il l’attendait si moi je le laissais. Je l’entendis me souhaiter une bonne soirée…cela voulait-il dire qu’il allait partir. J’allais le perdre…encore…par ma faute…encore une fois. Je levais les yeux au ciel et me prépara déjà aux futurs jours que je passerai désormais sans lui. Je regardais ma bague et à contrecœur je commençais à la retirer. Je me mis à pleurer sans trop le vouloir. Je pleurais à chaude larmes, j’avais l’impression de m’arracher le cœur. Je n’arrivais pas à l’enlever.

Pensant qu’il était parti finalement et m’étant légèrement emporté dans mes pensée je fus surprise de l’entendre me redemander d’ouvrir la porte. Je me sentais idiote de ne pas avoir encore céder puisque à part ma tête tout le reste de mon être me disait de courir lui ouvrir la porte de m’excuser mille fois d’être une telle enfant et de le serrer contre moi pour ne plus jamais qu’il m’échappe. Et pourtant non je ne bougeais pas je regardais piteusement mon énorme peluche que Nich avait gagné pour moi à la fête foraine situé dans un coin de ma chambre. A croire qu’elle me donnerait la bonne réponse. Puis je regardais la porte. Avant de revenir sur la peluche.

«Mais si tu veux que je parte, dis-moi le… »

Je tournais d’un coup ma tête en direction de la porte. Si je ne répondais pas cela veut-il dire qu’il ne partirait pas jusqu’à ce que je décide de si oui ou non je le gardais avec moi ? Est-ce que je pouvais me permettre de prendre le risque de tester cette hypothèse ? J’observais la porte un moment qui me parut presque une éternité et je n’arrivais toujours pas à me décider. J’entendis un soupir de l’autre côté de la porte…il ne comptait pas baisser les bras maintenant ? Quand même pas ! J’entendis des bruits de pas…et je m’imaginais le pire. Non je ne voulais pas qu’il rentre chez lui ! Je voulais le garder près de moi ! Il avait dit que je devais lui dire si je voulais qu’il parte, hors je n’avais rien dit ! Donc il n’avait pas le droit de partir !

Je me précipitais vers la porte et me fit mal au pied au passage. Il m’énervait qu’il m’énervait ! Oui il était de l’autre côté de la porte il n’avait donc rien à voir par le fait de ma petite maladresse et pourtant il m’énervait comme jamais ! Je ne lui avais pas dit de partir donc il n’en avait pas l’autorisation. Par ce fait il n’aurait pas dut bouger, je n’aurai donc pas bougé, je ne me serai donc pas blesser ! Conclusion : C’est de sa faute si je me suis blesser alors il méritait ma colère ! Mon pied me faisait mal bon sang !
Je vins en sautillant accoter mon dos contre la porte de ma chambre tenant mon pied entre mes mains. Ma tête frappa malencontreusement la porte, un tout petit Aïe sans son sorti de ma bouche et la voix de Nich ne se fit pas attendre. Je fatiguais…mais je n’arrivais toujours pas à lui ouvrir la porte.
Je n’ai pas fait attention à ce qu’il me dit et me redressa avant de marcher doucement vers ma peluche que je pris dans mes bras puis retourna m’asseoir sur le lit. Ha j’avais oublié un détail.
Je redescendais du lit faisant attention cette fois-ci et entrouvrit un peu la porte, je regardais où était Nich et je fus légèrement étonné de le voir si près. Il m’adressa un regard et je m’empressais de baisser la tête avant de retourner m’asseoir en tailleurs sur le lit serrant la peluche contre moi cachant mon visage honteux et enlaidi de mes yeux bouffis derrière.

« Je me suis fais mal…je suis bête… » dis-je avec une petite voix. « Tu me pardonne ma petite crise ? »

Il n’avait pas l’air d’avoir compris ce que j’avais dit et tenta de m’enlever mon bouclier cache honte. Je resserrai l’étreinte que j’avais auprès de l’ourson et répéta ma phrase plus clairement au dessus de l’épaule de la peluche.
Il ne me répondit pas ce qui m’inquiéta. Il m’en voulait surement. Il avait bien raison après tout. Je recachais piteusement mon visage.

« Je ne veux pas que tu partes Nich, je ne veux pas souffrir de ton absence une nouvelle fois. Je ne veux pas un petit ami parfait parce que je ne le suis pas je sais que j’ai un très mauvais caractère et je me demande encore comment tu fais pour me supporter mais je ne veux pas que tu partes…jamais. Je ne veux pas que tu deviennes le petit ami banal que toute fille voudrait et que les mamans béniraient dans sa perfection. Non je veux que tu reste mon Nich celui qui pour qui inconsciemment je ferai n’importe quoi juste pour le mettre de bonne humeur. Celui que dès que je l’embrasse je ne peux que me sentir bien. Celui qui m’énerve constamment mais dont je ne peux me passer. »

Je laissais échapper un petit soupir de soulagement, réalisant enfin dans mon esprit qu’il était toujours la face à moi à me regarder fixement sans que je ne puisse savoir ce qui trottait dans son esprit.

« Je ne t’ai pas demandé de retrouver cette bague, à vrai dire je n’aurai pas du m’emporter pour si peu puisque si notre amour ce résumait à deux pauvre magnifique bijoux qui si l’ont perdait ce serait la fin, on serait bien pitoyable. Au pire on en rachètera une…mais si celle là tu la perds…j’arrêterai d’insister et t’achèterais un collier ! Il est vrai que je n’aurai pas du aborder le sujet de Hyun Ae, c’est ton amie après tout et il faut que je me l’imprime en tête et que je me fasse à l’idée qu’il est possible je dis bien possible qu’elle soit sympa et non barbante et ennuyante comme je le pense. Je te souhaite que votre amitié dure encore longtemps et je dis bien AMITIE Nich ! Mais je ne peu m’empêcher de m’inquiéter de cette relation puisque quand je t’ai rencontré tu l’aimais déjà beaucoup et cet amour ne semble pas avoir diminué. Enfin…on ne va pas s’attarder sur ce sujet c’est ton problème que tu dis si bien gérer…je peux commenter que les résultats ne sont pas là. Tout ca pour dire je n’arriverais surement jamais à me convaincre que jamais tu ne me quitteras. Je suis désolé. Et oui je sais je m’emporte trop facilement je dois y remédier.»

Je me rapprochais un peu plus de lui avant de prendre sa main timidement. Après tout avec ou sans bague il restait quand même mon Nich non ? Il l’avait dit lui-même. Et ça m’avait même particulièrement touchée. Et puis de toute façon ça ferait bien trop plaisir a ma cousine si je quittais Nich beaucoup de problème serait résolu. Donc non, Nich était mien et il le resterait aussi longtemps qu’il le voudra ! Mais bon fallait que je me fasse à l’idée que je devais changer mon caractère de chieuse, que je devais être plus compréhensive et je devais surtout cesser mes crises de colères pour un rien. Ha et surtout je devais me mettre en tête que Nich n’était pas comme les autres mecs pour preuve c’est la première fois que je me battais pour qu’un homme reste à mes côtés.

« Tu me pardonnes ? » demandai-je tout bas ouvrant les bras, prêtes pour un câlin.

Pour le moment j’avais un bon avantage et je ne voulais en rien le perdre. J’abandonnais finalement ma douce peluche pour apprécier la chaleur des bras de mon fiancé. Je me blottissais contre lui en ramenant mes mains contre moi et en cachant mon visage dans le creux de son cou. Je frottais un peu mes yeux puis décida finalement qu’ils étaient mieux fermés. J’osais à peine imaginer à quoi devait ressembler mon visage présentement.
Je croisais ensuite les jambes dans son dos et lui demanda de me porter jusqu’à la salle de bain.

« Tu sais à quoi tu devrais penser la prochaine fois que tu viens ici ? Ramener des vêtements à toi et les laisser ici ! Je te donnerai même une clé si tu veux. »
Je me redressais pour voir l’ensemble de son visage. « Ou on peu faire un shopping tout les deux… » La réaction qu’il eut était exactement celle à laquelle je m’attendais. « Ca pourrait pencher en ta faveur la prochaine fois que je ferais un caprice d’avoir tes vêtements ici. Là tu as été chanceux Nich m’a aidé. »

Il me regarda étrangement et je lui fis mon plus beau sourire en lui montrant la peluche.
« Je l’ai baptisé Nich je trouvais que ça lui allait bien. Tu ne trouve pas ? »

Il me regarda abattu. Je n’y pouvais rien moi si je l’aimais tellement que toutes les choses que j’affectionnais et à qui je pouvais donner un nom portait le sien ou un de ses surnoms.

« C’est parce que tu m’obsède. » chuchotai-je à son oreille avant de lui glisser un bisou dans le cou et de plonger mon regard dans le sien en souriant.
Je réalisais que je n’arrivais jamais à resté en colère ou triste bien longtemps en sa compagnie. Je détestais l’emprise qu’il avait sur moi. C’était étrange le pouvoir qu’il avait sur mon humeur. C’était ma graine de bonne humeur même s’il arrivait tout aussi facilement à me rendre triste et en colère en très peu de temps. Le voir me rendait le sourire instantanément à chaque fois et la vie n’était que plus belle.
Je posais mes mains sur ses joues et les caressais doucement avec mes pouces avant de lui voler un baiser.

« Je t’aime… »

J’embrassai ensuite son front en m’excusant une nouvelle fois du déroulement qu’avait eue cette soirée par ma faute. Je rajoutais que je n’avais plus besoin de passer par la salle de bain finalement trouvant maintenant que j’avais meilleure mine malgré le fait que je ne me sois toujours pas vu dans la glace. Je proposais d’aller rattraper le temps que j’avais perdu en boudant en allant regarder un film tout les deux dans le salon accompagné de pleins de sucreries.

« A moins que tu ais une meilleure idée…»
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyJeu 10 Nov - 0:53

J’attendis un moment, sans avoir de réponses. Bon, Myung Hee avait perdu l’usage de la parole maintenant? Je soupirai pour ensuite me relever lentement du plancher au moment où j’entendis un bruit assez étrange à l’intérieur de la chambre. Mais qu’est-ce qu’elle faisait de l’autre bord bon sang? Je lui demandai de nouveau d’ouvrir cette porte et d’arrêter de bouder de la sorte. Elle n’allait quand même pas me laisser filer sans rien dire? Enfin…je l’espérais tout le moins. Après quelques secondes, le bruit de la porte qui s’ouvrit me fit tourner la tête vers celle-ci. Elle n’était que entre ouverte, mais elle n’était plus barrée. C’était une invitation à rentrer ça? Je fixai la porte un instant pour voir une ombre bouger rapidement et s’éloigner de cette foutue porte (à laquelle je n’ai pas trouvé de synonyme, donc ça sera la porte encore) Je poussai la porte de la main et je rentrai dans la pièce un peu sur mes gardes jusqu’à ce que je vois ma fiancée assis sur son lit avec une énorme peluche pour se cacher le visage. Je m’empressai alors aussitôt d’aller la rejoindre sur le lit et je fus heureux de voir qu’elle avait retrouvé l’usage de la parole.


« Je me suis fais mal…je suis bête… Tu me pardonnes ma petite crise ? »


Elle avait dit le tout avec une toute petite voix qui, je dois l’avouer, m’avait fait craquer. J’étais tellement vulnérable face à elle lorsqu’elle se décidait d’utiliser ce timbre de voix. Je tentai alors de lui enlever son énorme peluche, mais elle refusa en serrant son emprise autour de ce ramassis de bourrure à ourson. Elle se répéta à nouveau tout en gardant le toutou dans ses bras. Je ne voulu pas lui répondre encore une fois à cause de ma trop grande estime pour moi-même. Myung Hee reprit alors la parole et ses premiers mots me rassurèrent et me firent même sourire.

« Je ne veux pas que tu partes Nich, je ne veux pas souffrir de ton absence une nouvelle fois. Je ne veux pas un petit ami parfait parce que je ne le suis pas je sais que j’ai un très mauvais caractère et je me demande encore comment tu fais pour me supporter mais je ne veux pas que tu partes…jamais. Je ne veux pas que tu deviennes le petit ami banal que toute fille voudrait et que les mamans bénissent dans sa perfection. Non je veux que tu reste mon Nich celui qui pour qui inconsciemment je ferai n’importe quoi juste pour le mettre de bonne humeur. Celui que dès que je l’embrasse je ne peux que me sentir bien. Celui qui m’énerve constamment mais dont je ne peux me passer. »

Elle avait bien dit souffrir de mon absence hein? Je ne me trompe pas? Même si elle avait toujours été présente et très adorable avec moi, qu’elle tienne un tel discours me fit réellement chaud au cœur de savoir que je n’étais pas le seul à avoir regretté notre séparation. Après un soupir, Princesse reprit en parlant des bagues et en soutenant que ce n’était pas grave si je ne retrouvais pas cette bague fugitive. Elle continua de me surprendre en affirmant qu’elle n’avait pas le choix de se faire à l’idée que Hyun Ae était une de mes amies très proches, mais en n’oubliant pas de me menacer de ne pas toutefois développer cette amitié au lit. Elle me fit comprendre qu’elle ne pouvait pas s’empêcher pour ma relation que j’avais avec Poussin qui n’avait fait qu’augmenter ces derniers temps. Ouias, ben n’importe qui aurait agit pareil je crois. Je devais reconnaître que j’étais un peu trop proche de Hyun Ae pour un gars fiancé. Et ces dernières paroles vinrent m’énerver un peu, mais je tentai de ne pas le laisser trop paraître.


« Tout ca pour dire je n’arriverais surement jamais à me convaincre que jamais tu ne me quitteras. Je suis désolé. »

Jamais? Je n’étais pas un salop quand même. Je sais que je n’avais rien fait ces derniers temps pour gagner sa confiance, mais le fait qu’elle viendra toujours à douter de ma fidélité ou de l’amour démesuré que j’éprouvais pour elle, me fit un étrange feeling. Cela voulait-il dire qu’il me faudrait éviter de l’informer chaque fois que j’irais voir Hyun Ae pour m’assurer qu’elle ne s’inquiète pas. Allait-elle se mettre à lire mes texto une fois que j’allais avoir le dos tourné? Peut-être elle l’avait déjà fait d’ailleurs. Je ne veux pas faire mon grand poète ou romantique, mais aucun couple ne peut survivre sans la confiance des deux. C’est stupide, mais à cette seconde près, mes idées d’engagements avec Myung Hee furent ralenties. Je ne pouvais pas lui demander sa main, sans avoir sa pleine confiance…

Lorsque Myung Hee se rapprocha et prit ma main et me demanda à nouveau si je la pardonnais, je fus sorti de mes pensées. Elle se débarrassa alors de la peluche et elle vînt se blottir contre moi. Je l’entourai sans hésitation, insistant même pour la serrer encore plus fort. Princesse me fit ensuite la requête que je la transporte jusqu’à la salle de bain.

« Tu sais à quoi tu devrais penser la prochaine fois que tu viens ici ? Ramener des vêtements à toi et les laisser ici ! Je te donnerai même une clé si tu veux. »

Euh, j’avais oublié à quel point elle pouvait changer de sujet aussi rapidement. Elle arrivait encore à me surprendre!

« Ou on peu faire un shopping tout les deux… »

Aussitôt, Je me distançai le visage d’elle comme pour manifester mon déni à cette proposition et je lui fis non de la tête rapidement en prenant l’air du gamin qui venait d’apprendre qu’il devait aller voir le dentiste. Bref, vous voyez le genre…


« Ca pourrait pencher en ta faveur la prochaine fois que je ferais un caprice d’avoir tes vêtements ici. Là tu as été chanceux Nich m’a aidé. »

Je fronçai les sourcils, n’étant pas trop sûr de comprendre ce qu’elle venait de dire. Venait-elle de me parler en croyant que j’étais dédoublé? Son sourire et la peluche qu’elle me désigna me fit peur un instant jusqu’à ce qu’elle vienne confirmer ma crainte.

« Je l’ai baptisé Nich je trouvais que ça lui allait bien. Tu ne trouves pas ? »

Je figeai en faisant un regard dépité par ce qu’elle venait de dire. Elle avait donné mon nom à une grosse peluche d’ours. J’eus le goût de m’ouvrir les veines, mais je changeai d’avis en pensant, que cela ne réglerait pas le problème de la peluche baptisé en mon honneur.

« C’est parce que tu m’obsèdes. »

a-t-elle alors murmuré à mon oreille pour ensuite furtivement m’embrasser dans le cou avant de remonter ses yeux et de me regarder en souriant. Bon, elle était quand même adorable, je ne pouvais pas rester très longtemps désespéré de ses habitudes à surnommer son entourage avec mon nom. Tout ce que j’avais à faire, c’était d’aller brûler cette peluche avec un lance-flamme quand elle aura le dos tourné. Myung Hee effaça toutes mes pensées de meurtre sur l’ourson quand elle me vola un baiser au passage.


« Je t’aime… »


Elle s’excusa pour cette soirée en prenant tout le blâme. Ce n’est certainement pas moi qui allais la contredire. Si elle voulait porter le chapeau, alors je lui laissais. J’aimais bien mieux garder toute mon humilité et rester blanc comme neige. De plus, elle changea d’avis en m’informa qu’elle ne voulait plus passer par la salle de bain et qu’elle préférait rattraper le temps que nous venions de perdre. Myung Hee proposa un film, un salon, elle et moi avec pleins de sucreries. Il aurait été difficile de ne pas voir le sourire qui se dessina alors sur mes lèvres. Elle venait de dire les mots magiques. Est-ce que je l’avais déjà dit que j’aimais les films? Mais ce que j’aimais plus, c’était les films en sa compagnie.

« A moins que tu ais une meilleure idée…»

Je secouai énergiquement la tête de droite à gauche pour ne pas laisser place au doute dans son esprit et je la pris aussitôt pour la soulever et je la transportai jusqu’au salon. Je la déposai délicatement sur le sofa et je lui volai à mon tour l’un de ses baisers. Puis, je me relevai le dos pour aller en quête d’une couverture. J’en pris une dans sa chambre et je m’installai bien confortablement à côté d’elle en prenant soin de bien placer la couverture. C’est après que Myung Hee se décida de me rappeler que nous n’avions pas les bonbons. Je grognai et me relevai aussitôt en me dirigeant vers la cuisine, ce qui me valu un rire de moquerie de la part de Princesse. Je lui demandai en hurlant où les sucreries se trouvaient et elle me dit qu’elle ne savait pas et de chercher. Je lui fis un regard noir, qu’elle ne pu pas voir et je me mis à ouvrir toutes les armoires. C’est bien sûr lorsque j’ouvris la dernière porte que je trouvai toute son artillerie de sucre. Je suis revenu dans le salon une seconde fois et je lui mis les bonbons dans les mains pour me réfugier sous la couverture, une nouvelle fois. Et bien sûr, ce n’était pas tout! Princesse chigna en me demandant d’aller éteindre les lumières. Je du retenir un soupir en me levant pour la troisième fois et j’allai tout éteindre et je revins devant elle lui demandant si tout était beau à présent. Elle me fit oui de la tête étant visiblement amusée de voir jusqu’où ma patience pouvait aller et elle prit le soin d'enfoncer le clou dans mon cercueil en m'appelant esclave. Je repris ma place et c’est à distance avec la fabuleuse invention qu’on nomme télécommande qu’on fit jouer un film.

L’histoire du film? Je n’en ai aucune idée. Le genre? Je ne sais pas plus. Le casting? Impossible de dire. Quand je ne jouais pas avec les bonbons que je volais à Myung Hee, j’observais Myung Hee, qui elle, regardait la télévision. De plus, nous avions passé une bonne partie du film à se faire la guerre en agaçant l’autre. Quand je voyais qu’elle était concentrée sur le film où qu’elle tenait absolument à voir ce qui allait arriver, je captais tout son attention en l’embrassant. Bref, le film s’était terminé et je n’étais pas en mesure d’en faire un résumé. C’est à la fin que je me redressai comme par surprise alors que je venais de réaliser un truc.

« Hey, mais ton coloc…il est où là? »

Elle me rassura en affirmant qu’il ne reviendrait pas ce soir. Je ne fus pas entièrement convaincu et je reposai ma question en insistant pour savoir si elle était certaine. Elle me fit taire en m’embrassant, mais ce fut son erreur, car après coup je la fis renverser vers l’arrière pour qu’elle s’allonge sur le dos et je vins juste au dessus d’elle en intensifiant le baiser, faisant d’elle ma prisonnière. Je reculai quelque peu la tête et la regardai dans les yeux en semblant visiblement ennuyé.

« Mais, je dois avouer que le fait que tu aies un coloc m’énerve quelque peu. Non pas que je suis jaloux, loin de là. De toute façon, personne ne m’arrive à la cheville, mais je comptais sur ton domicile pour retrouver un peu de notre intimité. »

Je repris rapidement en lui demandant si son coloc était aveugle et sourd. Dans ce cas il n’y aurait aucun problème pour moi. Elle trouva encore la bonne solution pour me taire dans ma bêtise en s’empara de mes lèvres. J’aimais tant cette fille. J’aimais pratiquement tout; en passant par sa sensualité, sa bonne humeur contagieuse, son petit côté adorable et gamine, même sa personnalité de snob ou de celle qui a des sautes d’humeurs me plaisaient, puisque les réconciliations étaient toujours…très appréciées disons. Si je ne pouvais pas me vanter d’avoir sa toute sa confiance, il me suffirait de la gagner non?! Voilà, c’était mon objectif. Je sais qu’elle m’avait dit qu’elle ne voulait pas que je change, mais la douceur de ses baisers, les effets qu’elle me faisait lorsque ses mains parcouraient mon corps et ses formes à faire fantasmer plus d’uns étaient de bonnes raisons pour que je redouble d’efforts. Bon, je n’allais pas devenir le parfait petit ami romantique non plus, mais elle méritait bien de ma part plus de tendresse et de respect. Je rompis encore le baiser et je vins cajoler sa joue avant de lui donner un bisou rapide sur ses lèvres.

« Je t’aime mon cœur, et je m’excuse aussi pour ce soir… »

Elle mit son index sur ma bouche comme pour me faire taire et me tira par le col du chandail pour ne plus que j’ose mettre fin au contact de ses lèvres contre les miennes. Malheureusement pour elle, je refusai de coopérer et après de longues minutes passées à s’embrasser sur le sofa, je coupai encore court au baiser pour parler. À croire que j’étais presque une fille.

« Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité, mais euh comment dire, les sucreries étaient bien bonnes, mais tu n’aurais pas un repas plus complet à m’offrir? »

Elle sembla réfléchir, puis soudainement, Princesse se leva en hâte en me faisant tomber violement à terre. Je la regardai courir jusque dans la cuisine en s’affolant. Je me relevai petit à petit ayant étrangement mal au dos subitement. Je la retrouvai dans la pièce d’à côté en train de sortir un truc du four. Ce truc semblait être carbonisé et de la fumée sortait de la cuisinière. Elle déposa le truc non reconnaissable vu son état, sur un des ronds du fou et éteignis la chaleur. Myung Hee tourna ensuite la tête en ma direction et m’annonça que le repas qu’elle avait prévu était prêt. Je m’approchai pour constater que cette chose avait déjà été un poulet.

« Je ne veux pas faire mon difficile, mais… »

Je m’arrêtai constatant que si ce poulet avait été oublié, c’était principalement de ma faute. J’avais quelque peu dévié l’attention de Princesse quand j’étais arrivée chez elle. Je baissai la tête honteusement, avant de lui faire un grand sourire en exigeant de la pizza commandée. Elle sembla détester l’idée et je me rappelai que miss suivait sa ligne et je me remémorai l’histoire du Mac Donald. Je du la supplier pour qu’elle accepte en lui soulignant le fait que ça lui éviterait de refaire de la nourriture et que je rêvais d’une pizza depuis des mois! Je n’arrivais juste pas à me rappeler la dernière fois où j’avais eu la chance de manger une pointe. Elle céda finalement à mon caprice et elle appela pour commander une moyenne pizza.

Je la regardai ensuite l’air dépité. Je devais attendre toutefois maintenant. J’allai m’écrouler sur le divan en regardant le plafond et elle arriva et je me mis à lui parler sans déloger mon regard de son plafond.

« Maintenant que j’y repense…je ne peux pas apporter des vêtements ici, même si cela peut jouer en mon avantage la prochaine fois et même si je souhaite plutôt ne pas revivre cela une prochaine fois, mais bref tout ça pour dire que je ne peux pas, car si je fais ça, me connaissant, je vais me retrouver trop souvent ici et ça Min Seul ne me le pardonnera jamais que je l’abandonne, quoi que si j’y pense, elle pourrait s’en faire une joie, puisqu’elle pourra inviter n’importe quel homme à l’appartement sans problème, mais le plus gros problème reste le chien, je ne peux pas le laisser seul à l’appart, puisqu’il risque de mourir, car il n’est pas très intelligent et malheureusement je ne lui ai pas encore appris à commander de la pizza. »

Je dis le tout en un seul souffle et je regardai Myung Hee qui me fixait l’air un peu surprise de ma facilité à m’exprimer soudainement. C’est à ce moment que je me rendis compte de mon imbécillité et je lui demandai pourquoi elle m’avait laissé parler jusqu’à la fin et qu’elle ne m’avait pas dit de me taire. Je me relevai de sorte à être assis plutôt que coucher sur le dos et je tirai Myung Hee par le poignet pour qu’elle vienne s’asseoir sur moi. Elle passa aussitôt ses bras autour de mon cou et je n’hésitai pas à l’embrasser à nouveau. Bien sûr, je du la mettre sur sa faim en cessant de l’embrasser.

« Non mais sérieusement là, tu n’as pas besoin de ce coloc indésirable. Je viens vivre avec toi et on ne sort plus jamais de cette maison! »

Ma remarque sembla la décourager et elle reprit bien vite le baiser en évitant tout commentaire. Je ne me gênai alors aucunement pour parcourir à nouveau toutes ses courbes étant quand même allumé par ce qu’elle portait. Sa nuisette m’était encore inconnue et je décidai de me débarrasser de son surplus. De mes mains, je caressai ses fines jambes en remontant jusqu’à ses cuisses et j’insistai pour passer mes mains en dessous du seul morceau de linge qu’elle portait en venant effleurer des doigts son point sensible. Elle ne perdit plus une seconde pour m’enlever mon chandail et je la fis basculer sur le divan en me positionnant au dessus d’elle. Mes mains jouèrent dans ses cheveux et notre baiser devenait de plus en plus langoureux. J’étais bien parti pour lui faire une nouvelle fois l’amour, mais le cognement à la porte d’entrée me fit sursauter. Je me redressai aussitôt et interrogeai Myung Hee du regard. Elle me rappela alors que cela devait être le livreur de pizza. Princesse se défit de mon emprise et replaça ses cheveux pendant qu’elle marchait vers l’entrée. Quant à moi, je me laissai tomber sur le sofa en poussant un soupir de déception. Ce livreur avait mal choisi son moment. Princesse revînt une minute après avec la boite de carton dans les mains et sembla étonnée de voir que je n’étais plus aussi affamé.

« J’ai pu faim! » dis-je tel un gamin

Elle fronça les sourcils ne comprenant rien et je me levai en passant à côté d’elle sans même être envieux de l’odeur enivrante de la pizza. J’allai dans sa chambre et je boudai sur son lit. Elle arriva bien vite dans la chambre ne me laissant pas bouder très longtemps et elle vînt se coller à moi en suggérant peut-être de dormir, puisque là je semblais délirer. Je fis non de la tête et je la regardai droit dans les yeux

« Est-ce que je vais avoir toute ta confiance un jour? »

J’attendis sa réponse qui ne vînt, malheureusement pas. Elle resta impassible, comme si la réponse qu’elle avait à me donner ne servirait à rien d’être dite sauf me décevoir.

« tu vas trouver ma requête stupide, mais…parle-moi de toi. J’veux dire…je t’ai demandé ta main tellement vite parce que je savais que je t’aimais, mais je ne me suis jamais posé d’autres questions à ton sujet.»

Là, Myung Hee était perplexe.

« Par exemple, le jour avant qu’on se rencontre à la plage, tu faisais quoi? Tu étais où? Tu m’as déjà fait un survol de ta situation familiale, mais sans plus. Qui étais-tu avant de me connaître? »

J’ai alors maintenu mon regard en attendant qu’elle réponde à mes interrogations. Oui c’était une question étrange, surtout à cette heure-là, mais j’avais pas envie de dormir et c’est ça que ça donnait.

Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyDim 13 Nov - 8:09

Il s’empressa de me donner une réponse positive avant de me soulever et de m’emmener dans le salon.
Il me déposa délicatement sur le canapé et juste après m’avoir volé un baiser il partit chercher tout d’abord une couverture. C’était mignon, il était mignon, il l’installa bien correctement sur moi puis il vint se glisser tout près de moi. Seulement il oubliait une chose, j’attendais qu’il soit bien placé avant de lui rappeler un petit détail qu’il n’avait pas pris en compte mais qui était quand même important soit les sucreries ce qui rendit le moment plus amusant!
Je le regardais souriante, lui prêt pour regarder le film et puis l’informa de son oubli. Ce qui valut un grognement de sa part et il se releva partant à la quête des bonbons. J’aurai aimé qu’il fasse plus vite car son vide laissa vite la place à un petit air frais près de moi.
Je réalisais en plus que je n’avais pas mis de film dans le lecteur. J’entendis Nich me demander où se trouvait ma cachette à plaisirs sucrés et je lui répondais que je ne savais pas et qu’il n’avait qu’à chercher. Puis j’inspectais la liste des films pour ce soir. Hmm l’un me semblait sympa et puis le casting me plaisait bien ainsi que le synopsis. Le film étant choisi je retournais m’installer sur le canapé et remis la couverture sur mes jambes. J’entendis quelques claquements de tiroir puis plus rien, j’ai donc supposé qu’il avait trouvé. Et lorsque je le vis arriver avec toute la panoplie du bon gourmand en main j’en conclus que j’avais raison.
Il me donna ses trouvailles et revint s’installer près de moi. Et c’est encore une fois après l’avoir bien observé se réinstaller que je lui demandais s’il pouvait éteindre la lumière. Ca en devenait très amusant. Il se releva visiblement agacé de ses allers-retours. Il éteignit toutes les lumières et revint se placer devant moi demandant si maintenant tout allait. Je hochais la tête avec un petit sourire moqueur.

« C’est tout parfait cher esclave. Merci beaucoup. »

Il vint rapidement reprendre place à mes côtés et je m’empressais de me blottir contre lui, paquet de bonbon en main. Il enclencha le film et…eh bien je n’en suivis presque rien. Je vous laisse deviner la faute à qui.
Il n’avait presque pas arrêté de m’embêter ! Si ce n’étais pas mon bonbon qui disparaissait subitement de mes mains sans même que j’ai pu le goûter, c’était ses délicieux baisers qui venait troubler mon esprit à un moment crucial du film. Sinon il trouvait bien d’autres moyens de m’empêcher de suivre correctement le film. Au final je n’avais rien compris de ce que j’avais vu ! Bon je ne m’en plaignais pas tellement c’était plaisant des films comme ça aussi. C’était agréable.

Puis sans que je m’y attende pendant que le film affichait son générique de fin il se redressa pour me demander où se trouvais mon cher colocataire. Je rassurais mon fiancé en lui disant qu’il ne rentrerait pas ce soir. Il reposa la question en me demandant si j’étais persuadé qu’il ne rentrerait pas. Quoi il voulait que je l’appelle ? Vu l’heure c’était une mauvaise idée ! Je savais qu’il ne rentrerait pas et je voulais que Nich n’ai de yeux que pour moi.
Je me penchais pour l’embrasser pour qu’il oublie ses questions idiotes et tout s’enchaina tellement rapidement que je ne réalisais toujours pas à qu’elle moment je m’étais retrouvé sous lui et emprisonné par ses baisers des plus passionnés. J’étais enivré de la tendresse de ses gestes et lui trouva intelligent de couper court au contact intense de nos lèvres et de s’éloigner quelque peu de moi. Il semblait embêté…

« Mais, je dois avouer que le fait que tu aies un coloc m’énerve quelque peu. Non pas que je suis jaloux, loin de là. De toute façon, personne ne m’arrive à la cheville, mais je comptais sur ton domicile pour retrouver un peu de notre intimité. »

Il avait raison il est sur que ce n’était pas plaisant de toujours se dire que Ahn pouvait débarquer à n’importe quel moment, mais bon Ahn c’était de la compagnie à la maison au quotidien. Et puis il était sympa, je n’allais tout de même pas le mettre à la porte alors que je l’avais invité moi-même…
Nich enchaina en demandant si Ahn était sourd et muet car dans ces cas là ça changerait tout.
Je ne pus m’empêcher de sourire, il était bête quand même. Je ne préférais pas répondre et me ressaisissait de ses douces lèvres. Je me remettais à peine à savourer ce contact agréable auquel je ne pouvais résister quand on s’embrassait que j’avais le cœur qui se remettait à battre la chamade jusqu’à ce qu’il…ce qu’il…s’arrête de nouveau ! Il voulait me rendre dingue vraiment !
Il eut un geste tendre en caressant ma joue et me donna un furtif baiser. Quoi je n’allais me contenter que de ça ? Impossible.

« Je t’aime mon cœur, et je m’excuse aussi pour ce soir… »

Oh mais ça il pouvait très bien me le faire ressentir par ses baisers ! Je voulais qu’il arrête de rompre chacun de nos beaux échanges et surtout qu’il arrête de le faire à ces moment où je suis si prête à me donner à lui.
Je l’incitais à se taire définitivement et le tira vers moi par le col pour reprendre ce baiser laisser pour compte.
Mes mains commencèrent à parcourir son corps ne voulant plus qu’il s’arrête, seulement même si ce baiser avait perduré plus longtemps que les autres il avait quand même était rompu.
Est-ce que j’étais comme ça moi aussi quand je voulais absolument parler avec lui ? Je n’espérais pas car vraiment c’était une torture ! En ce court instant j’avais eue l’impression que les rôles avaient été inversés. J’espérais vraiment que je n’étais pas ainsi quand je rompais violemment un baiser pour dire une de mes idioties.

« Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité, mais euh comment dire, les sucreries étaient bien bonnes, mais tu n’aurais pas un repas plus complet à m’offrir? »

J’abandonnais. Il ne voulait pas me considérer comme un succulent dessert ? Non lui ce qu’il voulait c’était un repas ? Je laissais tomber.
Un repas ? Je me rappelais que j’avais prévu quelques choses même que j’y avais longtemps hésité. Mes pensées étaient obnubilées par lui et la tentation de lui sauté au cou sauvagement. Je n’arrivais pas à me rappeler ce que j’avais prévu pour le repas. Je l’avais sur le bout de la langue. Cette langue qui voulait bien côtoyer de nouveau celle qui logeait en juste en face d’elle. Non repas ! Il voulait manger ! Qu’est ce que j’avais préparé bon sang ! Je me rappelais de moi dans le magasin prenant ce machin me disant que je le cuisinais plutôt bien et que ça pouvait lui plaire. Seulement le quoi en question je ne m’en rappelais pas. Y avais le bœuf et…le bœuf et….et….LE POULET !

Je me redressais rapidement et fonça dans la cuisine. J’entendis un boum derrière moi et m’arrêta un instant puis pensa qu’il était fort et qu’un petit choc ne le tuerai pas. Par contre mon poulet lui il était foutu. J’éteignis le four et tenta de faire disparaitre la fumée. Le poulet si on pouvait encore l’appeler comme ça avait totalement changé de couleur, j’étais attristé du résultat.
Nich arriva juste après et à sa tête je pus tout de suite voir ce qu’il pensait.

« Le repas est prêt. »

Il se rapprocha pour constater les dégâts de plus près j’imagine. Voilà premier repas que je prépare et voilà un repas même Doogie ne mangerait pas !

« Je ne veux pas faire mon difficile, mais… »

Oui je l’avais vu ! Mon poulet ne ressemblait plus à rien ! Je voulais tellement me lamenter sur mon sort en ce moment. Il baissa la tête et moi je la levais vers le ciel. Sauf que contrairement à moi Nich retrouva le sourire bien rapidement proposant de commander une pizza. Je le regardais exaspérer…une pizza ? C’était ça le repas qu’il voulait manger ? J’étais découragée. Mais comme toujours il eut gain de cause à force d’insister. Et ce fut une pizza moyenne commandé par téléphone !

Je raccrochais la commande une fois faite et regarda mon copain qui ne me semblait toujours pas satisfait. Quoi ? Je n’allais pas commander une pizza géante alors que je n’allais prendre que 1 ou 2 parts à peine !
Il ressorti de la cuisine allant je pense dans le salon. Je lui emboîtais le pas et le retrouva allonger sur le canapé.

« Maintenant que j’y repense…je ne peux pas apporter des vêtements ici, même si cela peut jouer en mon avantage la prochaine fois et même si je souhaite plutôt ne pas revivre cela une prochaine fois, mais bref tout ça pour dire que je ne peux pas, car si je fais ça, me connaissant, je vais me retrouver trop souvent ici et ça Min Seul ne me le pardonnera jamais que je l’abandonne, quoi que si j’y pense, elle pourrait s’en faire une joie, puisqu’elle pourra inviter n’importe quel homme à l’appartement sans problème, mais le plus gros problème reste le chien, je ne peux pas le laisser seul à l’appart, puisqu’il risque de mourir, car il n’est pas très intelligent et malheureusement je ne lui ai pas encore appris à commander de la pizza. »

Je ne cachais pas ma surprise. Donc si je résumais il ne pouvait venir déposer de vêtements chez moi parce que d’une part cela l’engagerait à trop me voir… d’autre ça ferait peut être de la peine à Minsulie soit au contraire à la rendre joyeuse parce qu’elle pourrait inviter n’importe qui mais surtout ce qui me surpris c’est qu’il ne pouvait pas ramener quelques vêtement car…il ne pouvait pas laisser Doogie ?
Je ne comprenais pas sa logique…je passais bien avant tout ca !
Et puis il ne me fera pas croire qu’il n’avait jamais laissé le chien s’affamé un soir où il n’avait pas dormi chez lui. Enfin bon si c’était son choix j’acceptais. Mais il ne voulait même pas une clé ? Parce que je n’étais pas contre des visites nocturnes de sa part…

Il me demanda pourquoi je l’avais laissé parler sans l’arrêter. Eh bien je n’en savais rien ! S’il parlait j’essayais tout d’abord de comprendre ce qu’il voulait me dire ensuite si ça dérivait trop je l’arrêtais mais là il n’avait rien dit de bien fou.
Il s’assit sur le canapé abandonnant sa position couché et me tira le poignet pour que je m’installe sur ses jambes. Je passais par réflexe mes bras autour de son cou et on en reprenait là où il m’avait laissé, ce qui veut dire lui m’embrassant avec tendresse et passion. Mais encore une fois il le rompit !
Bon là j’acceptais plus, j’étais devenue dingue , je voulais commettre un meurtre !

« Non mais sérieusement là, tu n’as pas besoin de ce coloc indésirable. Je viens vivre avec toi et on ne sort plus jamais de cette maison! »

Ha qu’il m’embrasse, et qu’on fasse des folies maintenant ! Il n’arrêtait pas de me tenter et de me rendre folle, y avais de quoi devenir de mauvais humeur tellement il jouait avec moi.
Je m’empressai de reprendre possession de ses lèvres évitant de commenter sa dernière bêtises et je souris lorsque je ressentis les frissons de plaisirs parcourir mon corps puisqu’il s’était mit à redécouvrir mon corps de ses mains habiles. Enfin ! Celles-ci se glissèrent gracieusement entre mes jambes pour venir frôler ma partie sensible j’en profitais donc pour lui ôter son haut. J’allais enfin pouvoir gouter à mon plaisir coquin.
C’est bon maintenant il ne romprait plus ses baisers et il allait enfin me donner le plaisir que j’attendais !
Il m’allongea sur le canapé et se mit à me caresser toute en m’embrassant avec fougue, c’était beau parfait magnifique. Mais c’était tellement beau que j’en avais oublié qu’on pouvait être interrompu à tout moment et là le mauvais moment arriva…on frappa à la porte.

Nich se redressa aussitôt m’interrogeant du regard et moi je laissai échapper un soupir de déception me faisant à l’idée qu’aujourd’hui le destin ne voulait pas que j’aie du plaisir.
Je rappelais à Nich sa pizza récemment commandé avant de me défaire de sa prison d’amour pour aller ouvrir au livreur.

Je récupérais la pizza, payais le tout et retourna voir Nich. Lui qui avant était si affamé semblait ne plus l’être du tout maintenant.

« J’ai pu faim! » dit-il comme un petit enfant.

Oui mais bon la pizza j’en faisais quoi ? Il l’avait commandé et maintenant il n’en voulait plus ? Je n’allais pas la manger toute seule !
Il passa à côté de moi ne touchant même pas la pizza, il ne lui accorda même pas un regard puis disparu dans ma chambre.
Il était incroyable, un vrai enfant. Je soupirai, déposa la pizza sur la table et parti voir ce que mon Nich avait.
Je le retrouvais installé sur le lit et m’empressais d’aller rejoindre en m’installant juste à côté de lui.
Je lui proposais, puisqu’il semblait que ses humeurs changeaient au fil des minutes, de dormir. Mais il hocha rapidement la tête de gauche à droite avant de me plonger son regard dans le mien.


« Est-ce que je vais avoir toute ta confiance un jour? »

Hein ? Ha…je n’avais pas pensé que cette remarque l’avait atteint. Je n’avais pas non plus pensé que cette phrase allait trotter dans son esprit.
Je ne savais pas quoi lui répondre à vrai dire. Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en lui mais peut être que j’avais moins confiance en moi. Il n’arriverait pas à m’enlever le doute qu’un jour il partirait. C’était comme ça et je ne pouvais l’expliquer. Dans ma pensée un homme ne pouvait pas rester éternellement accroché à la même personne.
Je continuais de le regarder sans ne savoir quoi dire, lui dire seulement non serait comme lui dire que je n’avais juste pas confiance seulement c’était faux. Lui dire qu’il ne comprendrait pas l’attristerait surement et je ne voulais pas en arriver là. Lui dire oui serait mentir à moitié car oui il se pourrait qu’un jour il ait toute ma confiance même si actuellement j’en étais persuadé que non. La meilleure des options qui se proposait était le mutisme. Et j’optais donc pour cette idée.
Heureusement il enchaina rapidement sur un autre sujet, un sujet auquel je ne m’attendais pas…

« Tu vas trouver ma requête stupide, mais…parle-moi de toi. J’veux dire…je t’ai demandé ta main tellement vite parce que je savais que je t’aimais, mais je ne me suis jamais posé d’autres questions à ton sujet.»

Il voulait que l’on parle de…moi. Il se reprochait de m’avoir demandé ma main sans s’être posé de question à propos de moi ? Hmm c’est surement parce que à mes premières paroles on pouvait vite déterminer qu’elle type de fille j’étais. Je ne voyais pas tellement quoi lui raconter…et comme s’il lisait dans mes pensées il répondit

« Par exemple, le jour avant qu’on se rencontre à la plage, tu faisais quoi? Tu étais où? Tu m’as déjà fait un survol de ta situation familiale, mais sans plus. Qui étais-tu avant de me connaître? »

Je ne le comprenais pas tellement, pensais-t-il qu’en me connaissant mieux j’aurai moins peur qu’il me quitte ? Pourquoi pas.
Je me collai un peu plus contre lui et chercha quoi lui dire et une chose me vint.

«Si je te parle de moi, tu me parle de toi après ? »

Il ne me répondit pas continuant de me regarder. Allez! Il me connaissait bien, il savait bien que j’aimais lui retourner les questions qu’il me posait. J’exigeais qu’il me parle lui si je devais parler de moi et lui continuais de me regarder. Eh bien d’accord ! Je prenais ça pour un oui.

« Ce que j’étais avant de te connaitre ? Tu n’as pas peur de découvrir des choses sur moi qui pourrait te faire fuir ? J’étais la même Myung Hee mais sans toi à mes côtés voilà tout. »

Il a continué de me regarder attendant plus mais je ne savais vraiment pas moi qu’est ce qu’il voulait savoir ! Je fis donc mine réfléchir

« Avant qu’on se rencontre à la plage j’avais…hmm…j’étais arrivé la veille à Ulsan, j’avais dormi chez l’une des amies qui m’accompagnait. Ha ! Je m’en rappelle ! Normalement tu n’aurais pas du me croiser parce que j’étais censée être partie déposer mes valises chez ma tante. Seulement je n’avais fait que repousser le moment ! »

Ha c’était quand même amusant ce jour là, où mes joyeuses camarades me disait tantôt d’aller chez ma tante tantôt que je pourrai y aller plus tard et que je dus trancher moi-même en proposant d’y aller plus tard et que mon père n’avait pas approuvé.

Je continuais dans mon récit lui précisant que normalement même dormir chez mon amie je n’aurai pas du puisque dès mon arrivée à Ulsan je devais aller voir ma tante ! Mais bon je n’étais pas non plus presser d’aller voir la famille Cho d’Ulsan.

« Elles avaient prévu une soirée pour fêter mon arrivée pour me faire découvrir la ville et bonne fille que je suis, ne refusant jamais de faire la fête je me suis dit que débarquer à 3h du matin ce n’était pas une bonne idée et qu’il valait mieux donc que je dorme chez mon amie. Mais bon j’avais eue cette pensée avant de te connaitre, monsieur qui débarque à pas d’heure chez les gens !»

Ensuite j’expliquais que ayant trop dormi j’eue toujours cette flemme d’aller voir ma tante immédiatement donc que j’avais pris l’idée que mes amies avaient trouvé pour tuer le temps en ce jour soit la plage.

« Et puis ayant fuis l’eau sans avoir à te préciser la raison du pourquoi qui semble évidente je suis resté sur le sable chaud pour bronzer et il me semble que tu connais la suite. »

Je lui fis un grand sourire lui volant un baiser au passage. J’imaginais qu’il était satisfait mais cela n’était peut être que mon imagination puisqu’il continuait de me regarder sans rien dire.

« Es-tu sur de vouloir m’écouter blablater sans fin ? »

Il était étrange ce soir, était-ce la maison qui le rendait comme ça ? Mais bon si c’était pour parler de moi ça n’allait pas me déranger. Je continuais donc joyeusement à parler de moi.

« Alors qu’est ce que je peux dire de plus sur moi que tu ne sais pas…hmm eh bien je suis née et à vécu à Busan mais je n’ai pas toujours été la Myung Hee d’aujourd’hui. Enfin si un petit peu mais pas autant. Avant j’étais adorable et fille parfaite, fille studieuse et assidu en cours, tu sais celle en qui on voit de grands projets d’avenir. Mais j’ai disons laissé les études de côtés pour une durée indéterminé à mes 16-17 ans. Avant cela j’étais en école privée pour filles où j’ai cru que chaque jour était mon dernier. Tu sais tout ces clichés des écoles bourgeoises se trouvaient à leurs aises là-bas. C’est vraiment barbant comme école et puis aucuns garçons pour se divertir c’était tout juste une torture. Mais bon je suis certaines que si je n’avais pas été aussi studieuse à l’école mon père n’aurait jamais accepté que j’arrête enfin que je fasse une pause dans les études. Et puis j’y avais quand même appris des bonnes choses comme la danse, le piano et quelques langues étrangères. Enfin voilà. A 16 ans, fin des études début de la vraie vie, on sort, on boit, on drague, on s’amuse et je n’ai pas changé comme tu as pu le constater. »

Je profitais pour changer de position et me mettre sur le dos et pris le bras de mon copain pour le placer sur moi comme une couverture.

« Hmm qu’est ce que je peux dire d’autres…ha je t’ai dit que la femme qui était avec mon père n’était pas ma mère mais ma belle-mère ? Ils se sont connus avant même que je sache dire non, sinon je ne me serai pas gêné pour le crier haut et fort que je ne voulais pas d’elle chez nous auprès de mon papa. Je la soupçonne d’avoir incité mon père à m’inscrire à cette foutue prison qu’on appelle école ! J’aurai bien voulu aller dans une école mixte ! Enfin je ne l’aime pas je ne sais pas exactement pourquoi mais je ne l’aime pas ! Oh et je n’ai pas connu ma mère enfin je n’en ai plus réellement le souvenir à vrai dire j’ai seulement quelques photos. »

Je me redressais vivement et quitta la lit pour récupérer le cadre photo posé sur mon meuble à chaussures et revint me réinstaller près de mon fiancé dans la même position que j’avais laissé en lui montrant la jolie photo de ma mère et moi.

« Regarde comme elle est belle, ça se voit que je tiens d’elle hein et pas de l’autre qui séjourne chez mon père. Et puis mon caractère je le tiens de mon père. Ce qu’il regrette parfois mais qui est très amusant pour moi. »

J’avais habilement essayé de caché mon petit minois qui était mignon mais c’était moi étant petite donc avec une tête idiote à mon gout. Je me demande quel âge j’avais. Je retirais la photo de son cadre pour y voir la date noté et en conclu que j’avais 1 ans et 2 mois.
Et oui j’étais déjà bien jolie en faite. Même les petites têtes idiotes me rendaient belles pour tout avouer.
Je terminai rapidement sur ma mère disant qu’elle était morte dans un accident de la route et que même si je n’avais plus de souvenirs d’elle, elle me manquait malgré tout.

« Quelques années après sa mort arrivait YeRyun, tu as du la voir elle aussi, c’est mon étoile, ma sœur, ma maman, ma protectrice, mon bouclier ma sauveuse enfin ma gouvernante. Elle était là avant que mon père se remarie et j’aurai bien mieux préférer que mon père l’épouse elle. Mais bon elle reste malgré tout ma grande sœur qui sait tout de moi et me connait par cœur. Qui a toujours été là et qui va m’as vu grandir. Et maintenant tu te dois d’être celui qui reprendra ce digne flambeau enfin pas celui de sœur et mère hein mais tu me comprends ! Hmmm est ce qu’il y a autre choses à ajouté…. »

Je l’informais qu’excepté lui je n’avais eue qu’une seule relation sérieuse mais que j’avais eue beaucoup de coups d’un soir. Il y avait aussi le fait d’être très courtisé et que je ne m’en plaignais pas.

« Certains on eut le courage de venir me voir et de me draguer du mieux qu’ils pouvaient d’autres avaient préféré passer par mon père mais bon mon père portait plus d’intérêt à ce que j’ai un diplôme d’abord. Donc ils repartirent vite bredouille. Je me demande maintenant si y aura d’autres hommes courageux pour essayer de me prouver qu’ils sont mieux que toi. »

J’ajoutais aussi que plus jeune j’avais voulu travailler dans le domaine artistique mais que finalement ne voulant pas que ce que j’aime devienne une chose qui m’exaspère plus tard j’en avais abandonné l’idée. Je lui dis aussi que j’avais voulu faire le tour du monde comme beaucoup.
En plus je lui racontais aussi les bonnes aventures de mes cheveux qui avaient vécu les coupes courtes et les colorations farfelues avant de me fixer à ma bonne vieille couleur naturelle et mes jolis longs cheveux. Et que tout comme maintenant j’avais toujours plus apprécié la compagnie des garçons plutôt que celle des filles. Je conclus le tout en lui disant qu’il y avait peu de choses à savoir sur moi et que s’il voulait des détails il n’avait qu’a posé des questions plus claires.

« Bon je pense que là j’ai fait le tour…»

Je le regardais d’un air taquin puisqu’il savait bien ce que j’attendais. Après une telle question je n’allais pas m’arrêter en si bon point, c’était son tour maintenant. Je caressais sa joue tout en lui disant que c’était à lui de me parler de lui et qu’il n’arriverait pas à y échapper maintenant que j’étais lancé. Nich ne parlait que très peu mais alors vraiment très peu de lui ce qui faisait qu’il devenait un grand mystère pour moi et que pleins de questions à son propos me trottais en tête. J’aurai bien pu lui poser la question avant mais j’étais persuader qu’il aurait réussi a déjoué mes plans et à me faire oublier ma question aussi rapidement que je l’avais connu, seulement là l’occasion était trop belle, il ne pouvait pas me refuser ca ! Sinon c’était gros caprice ! Enfin j’exagérais mais je serai déçu du moins. Je le suppliais du regard en me serrant à lui passant mes bras autour de sa taille et pianotant doucement sans son dos tout en appréciant la douceur de sa peau. J'attendait avec impatience qu’il débute son récit que j’avais tant hâte d’entendre.


Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyMar 15 Nov - 22:27

Elle se colla à moi et me demanda si j’accepterais ensuite de parler de moi si elle répondait. J’aurais du m’en douter qu’elle allait me renvoyer la pareille. Mais moi je ne voulais pas parler de moi! Cette fois Myung Hee relança sa question, mais cette fois ce fut sous forme d’exigence. Je gardai le silence refusant de lui dire oui, car après je m’engageais à tenir ma parole, mais c’était con de lui dire non et je n’aurais pas ma réponse…Le silence et de bouder intérieurement était donc la meilleure solution.


« Ce que j’étais avant de te connaitre ? Tu n’as pas peur de découvrir des choses sur moi qui pourrait te faire fuir ? J’étais la même Myung Hee mais sans toi à mes côtés voilà tout. »

Bon, elle allait se décider un jour à parler? Ce n’est pas comme si je lui demandais d’avouer l’un de ses crimes. Elle sembla réfléchir et j’attendis bien calmement qu’elle me dise quelque chose d’intéressant.

« Avant qu’on se rencontre à la plage j’avais…hmm…j’étais arrivé la veille à Ulsan, j’avais dormi chez l’une des amies qui m’accompagnait. Ha ! Je m’en rappelle ! Normalement tu n’aurais pas du me croiser parce que j’étais censée être partie déposer mes valises chez ma tante. Seulement je n’avais fait que repousser le moment ! »

Je fus surpris d’apprendre que je l’avais croisé alors qu’elle venait tout juste d’arriver ici. Je n’avais vraiment pas l’habitude d’aller faire du jogging les matins et encore moins d’aller à la plage. Je crois bien que cette journée où je l’avais croisée était justement la première fois que j’y allais. Je trouvais quand même que c’était une belle coïncidence que d’avoir fait sa rencontre. Bon, malgré tout j’aurais probablement fini par la voir un jour ou l’autre chez Hyun Ae.

Princesse continua en affirmant qu’elle s’était laissée attendre par la famille Cho en allant faire la fête avec une de ses amies. Elle se défendit en prétextant qu’elle avait préféré dormir chez cette fille plutôt que de débarquer en pleine nuit chez sa tante. Elle enchaîna en sous-entendant toutefois que ce n’était pas tout le monde qui avait cette bonne manière de ne pas rentrer chez les gens en pleine nuit. Je levai alors les yeux au plafond innocemment et je croisai les doigts pour qu’elle continue et qu’elle change de sujet.

enfin, elle termina son récit en précisant que son manque de sommeil ne l’avait pas convaincu à aller voir sa tante le lendemain et qu’elle avait repoussé encore le moment en allant à la plage.

« Et puis ayant fuis l’eau sans avoir à te préciser la raison du pourquoi qui semble évidente je suis resté sur le sable chaud pour bronze et il me semble que tu connais la suite. »

Je connaissais la suite? …Ah oui, je m’étais ridiculisé juste pour connaître son nom. C’est bon, je ne voulais plus m’en rappeler. Elle me vola ensuite un baiser. Croyait-elle qu’elle en avait dit suffisamment? Non, j’étais insatisfait.


« Es-tu sur de vouloir m’écouter blablater sans fin ? »

Je fis oui de la tête en continuant de garder le silence. Je dois avouer que je commençais un peu à être fatigué, mais je refusais de filer sous les couvertures toute suite, alors l’activité « j’écoute Myung Hee me parler d’elle-même » ne me demandait pas trop d’effort.

« Alors qu’est ce que je peux dire de plus sur moi que tu ne sais pas…hmm eh bien je suis née et à vécu à Busan mais je n’ai pas toujours été la Myung Hee d’aujourd’hui. Enfin si un petit peu mais pas autant. Avant j’étais adorable et fille parfaite, fille studieuse et assidu en cours, tu sais celle en qui on voit de grands projets d’avenir. Mais j’ai disons laissé les études de côtés pour une durée indéterminé à mes 16-17 ans. Avant cela j’étais en école privée pour filles où j’ai cru que chaque jour était mon dernier. Tu sais tout ces clichés des écoles bourgeoises se trouvaient à leurs aises là-bas. C’est vraiment barbant comme école et puis aucuns garçons pour se divertir c’était tout juste une torture. Mais bon je suis certaines que si je n’avais pas été aussi studieuse à l’école mon père n’aurait jamais accepté que j’arrête enfin que je fasse une pause dans les études. Et puis j’y avais quand même appris des bonnes choses comme la danse, le piano et quelques langues étrangères. Enfin voilà. A 16 ans, fin des études début de la vraie vie, on sort, on boit, on drague, on s’amuse et je n’ai pas changé comme tu as pu le constater. »

Ahhh voilà ce que je voulais; qu’elle me fasse de longs monologues et de n’avoir rien à faire sauf de l’écouter et pourquoi pas fermer les yeux. Myung Hee cessa son discours pour s’allonger sur le dos et s’emparer de mon bras.

« Hmm qu’est ce que je peux dire d’autres…ha je t’ai dit que la femme qui était avec mon père n’était pas ma mère mais ma belle-mère ? Ils se sont connus avant même que je sache dire non, sinon je ne me serai pas gêné pour le crier haut et fort que je ne voulais pas d’elle chez nous auprès de mon papa. Je la soupçonne d’avoir incité mon père à m’inscrire à cette foutue prison qu’on appelle école ! J’aurai bien voulu aller dans une école mixte ! Enfin je ne l’aime pas je ne sais pas exactement pourquoi mais je ne l’aime pas ! »

Sa belle-mère? Oui je crois qu’elle m’en avait déjà parlé. D’ailleurs je me rappelle que je l’avais trouvé particulièrement désagréable la seule fois où je l’avais rencontrée. Non pas qu’elle était odieuse, mais elle m’avait mit mal à l’aise à plusieurs reprises. Bref, je préférais effacer son existence de ma tête et apparemment je n’étais pas le seul.

« Oh et je n’ai pas connu ma mère enfin je n’en ai plus réellement le souvenir à vrai dire j’ai seulement quelques photos. »

Elle se releva brusquement et je me redressai en prenant appui sur mes coudes pour voir ce qu’elle faisait. Myung Hee revînt avec un cadre entre les mains et elle me montra la photo à l’intérieur.

« Regarde comme elle est belle, ça se voit que je tiens d’elle hein et pas de l’autre qui séjourne chez mon père. Et puis mon caractère je le tiens de mon père. Ce qu’il regrette parfois mais qui est très amusant pour moi. »

Ça je devais bien l’admettre, la mère de Myung Hee était vraiment belle et je ne l’aurais sûrement pas repoussée si…Enfin, là je me perdais dans mes pensées…

Princesse conclu en m’apprenant que sa mère était morte dans un accident de la route et qu’elle lui manquait. Elle se mit ensuite à parler de sa gouvernante qu’elle adorait visiblement beaucoup.

« …Hmmm est ce qu’il y a autre choses à ajouter…. »

Elle rajouta en effet qu’à part moi, elle avait eut qu’une seule relation sérieuse, mais bien sûr plusieurs one night; rien de surprenant.

«Certains on eut le courage de venir me voir et de me draguer du mieux qu’ils pouvaient d’autres avaient préféré passer par mon père mais bon mon père portait plus d’intérêt à ce que j’ai un diplôme d’abord. Donc ils repartirent vite bredouille. Je me demande maintenant si y aura d’autres hommes courageux pour essayer de me prouver qu’ils sont mieux que toi.»

D’autres qui tenteront de prouver qu’ils sont mieux que moi? Pff, n’importe quoi. Je ne voyais pas en tout cas qui cela pourrait être. Après tout, j’étais l’être suprême par excellence! Je comptais bien continuer de faire des jaloux.

Princesse se mit ensuite à me dire qu’elle avait voulu travailler dans le domaine des arts étant plus jeune, mais qu’elle avait renoncer pour pas que qu’une chose qu’elle apprécie devienne son cauchemar. Tiens, un point commun! Moi aussi j’avais renoncé à faire de ma passion une job quotidienne de peur de détester cela après. C’était principalement la raison pour laquelle que je vagabondais en changeant régulièrement d’emploi. C’était dans ma nature de changer d’envies rapidement. Bref, je la comprenais très bien là.

Myung Hee affirma qu’elle avait voulu faire le tour du monde comme tout le monde et ça me fit sourire. Tant mieux, j’avais tendance à partir en avion sur un coup de tête. Au moins, j’allais pouvoir compter sur elle pour me suivre dans mes caprices. Et puis, elle ne travaillait pas, elle n’étudiait pas. C’était parfait quoi!

Finalement, elle termina en me parlant de ses cheveux, mais là elle me perdit totalement. Bon j’aimais les femmes avec des beaux cheveux, mais cela n’était pas un de mes sujets de conversation pour autant, mis à part quand je cherchais à complimenter une fille. Elle rajouta qu’il y avait peu de chose à savoir à son sujet et que si je voulais lui poser des questions spécifiques elle était tout ouïe.

Elle posa ensuite les yeux sur moi en me souriant du regard avec cet air espiègle. Non, je savais très bien ce que ces yeux là voulaient dire. Je redoutais déjà le pire. J’allais devoir parler de moi. NON! Je me devais de trouver une échappatoire. Elle me déstabilisa quelque peu dans mes pensées et dans mes confections de plans diaboliques lorsqu’elle passa sa main sur ma joue en me rappelant que c’était à mon tour. Je ne cachai pas mon expression d’ennui face à cette situation et c’est à ce moment qu’elle me supplia du regard tout en se collant davantage contre moi.


Je levai les yeux découragé et déçu de me savoir si faible face aux exigences de madame. Je soupirai tout en cherchant qu’est-ce que je pourrais lui dire. C’est pas compliqué, ma vie se résumait à la famille Cho qui était actuellement un sujet tabou. Si je parlais de l’autre côté de la vie que je menais, j’allais passer de longues minutes à me plaindre sur mon passé et ça ne me disait pas trop. C’est pourquoi j’optai pour cela…

« Et bien quand je suis venu au monde, les hauts placés de la terre et de la galaxie ont vu en moi le sauveur du peuple et… »

Je ne pus continuer d’alimenter mon imagination, car Myung Hee me frappa légèrement sur le torse comme pour que je me taise. Bon elle voulait que je lui raconte des trucs vrais en plus?! Bon d’accord. Je repris en lui mentionnant cette fois des choses qui étaient vraiment arrivées dans ma vie.

« Et bien vers l’âge de deux ans, je crois que j’ai fait mes premiers pas. Je suis allé à l’école quand je suis devenu un peu plus vieux. Ahhh j’ai appris à manger tout seul aussi! » Dis-je avec fierté.

Myung Hee me regarda découragée et me fit comprendre de laisser tomber si j’étais pour dire des idioties et elle ferma les yeux. Là je me sentais quelque peu coupable de l’avoir taquinée de la sorte.

« Désolé…j’aime pas parler de moi, j’ai rien fait d’extraordinaire même si je suis un être extraordinaire. Et puis, la seule bonne chose qui m’est arrivée dans ma vie, c’est de t’avoir connue. »

Même mes dernières paroles n’arrivèrent pas à convaincre Myung Hee de me laisser être mystérieux. Elle boudait encore.

« Très bien…en bref, ma vie en quelques phrases…euh? Mes parents m’ont envoyé dans une école de surdoués à 3 ans je crois. Mais on m’a dit qu’après deux heures seulement passé entre ces murs, le professeur a appelé ma mère en pleurant pour qu’elle vienne me récupérer. J’dois dire que je suis assez fier de mon coup, même si j’ignore toujours ce que je lui ais fait. »

Je regardai Myung Hee pour savoir si je lui en avais assez dit, mais elle me taquina en imitant ce que je lui avais fait en restant muet. Je voulu l’embrasser pour la convaincre d’arrêter de m’obliger à parler de moi, mais elle tourna la tête pour l’enfouir dans les couvertures. Je tentai de la faire flancher en caressant du bout des doigts son bras avant de remonter jusqu’à son cou, mais elle restait insensible à mes caresses.

Je me recouchai sur le dos pour regarder le plafond et ainsi mieux réfléchir à ce que j’allais dire. J’avais à peine prononcé quelques mots que Myung Hee se retourna déjà vers moi soudainement attentive.

« Euh si toi tu n’as pas toujours été la Myung Hee que tu es aujourd’hui, moi disons que je n’ai pas changé. J’ai fini mon High school dans une école de redressement parce que je me suis fait renvoyer de ma précédente. Je crois que j’aurais préféré faire mon service militaire plutôt que d’aller là. Encore une fois en comparaison avec toi, moi je déteste mon père et j’aurais préféré que cela soit lui qui meurt plutôt que ma mère. Euhhhh…Ah oui j’ai eu tous mes badgets de Scout! Je crois que c’est mon seul accomplissement dans la vie. »

Je pris une pause pour guetter Myung Hee et voir si je pouvais maintenant me taire. Mais non elle voulait que je parle davantage. Je me suis retenu de me plaindre et je me levai subitement sans avertir Princesse de mon intention et je quittai sa chambre. De loin, j’entendis Myung Hee m’ordonner de revenir, mais je l’ignorai complètement et j’allai récupérer la bouteille de vin déjà entamée et les deux verres. Je suis ensuite revenu dans la chambre de Myung Hee qui était encore allongée sur le lit et qui refusait de bouger. Je me suis alors assis sur le lit et je servis une coupe à Princesse. Elle me regarda confuse et j’argumentai que si je devais parler de moi, au moins j’allais m’arranger pour que cela soit plaisant. Je tendis le bras pour déposer la bouteille sur le sol, puis je pris une grande gorgée dans mon verre.

« Bon alors, comme tu sais, j’adore mon petit frère et c’est probablement la seule raison qui me fait regretter d’être partis de la maison de mon père. Avant que je te connaisse, j’étais paumé, mes journées se résumaient à travailler de 8 à 5 h et de sortir en boîtes de 11 à 3h du matin. Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai fait pour tolérer ce rythme de vie aussi longtemps…surtout que lorsque je revenais à 3h, j’étais rarement seul. Travailler c’est nul et je ne te le conseille vraiment pas. Les études…j’ai lâché l’Université après quelques mois et je ne te le conseille pas non plus. Bref, si ton père est si naïf…euh gentil au point de te faire vivre sans que tu aies à travailler, profites-en! »

Je pris à nouveau une gorgée et je m’excusai de me plaindre continuellement, mais je me défendis en prétextant que ma vie avant de la rencontrer n’était pas très belle. Les seuls aspects positifs qui me venaient en tête étaient justement mes rares fins de semaines que je passais avec Hyun Ae quand elle avait un peu de temps. Mais ce détail, je préférais le garder pour moi.

« Mais le rythme de vie que j’avais il y a un ou deux ans me plaisais bien, c’est juste que maintenant, je ne regrette pas d’avoir tourné la page sur ma vie de débauche. Ahh non c’est faux, je le regrette souvent en fait…Bon disons que je préfère sortir de temps en temps plutôt que tous les soirs comme avant. Et puis, maintenant je n’échangerais de place avec personne. »

Je m’approchai de ses lèvres en la regardant amoureusement dans les yeux et je l’embrassai langoureusement en refusant cette fois de mettre fin au baiser. Malheureusement, la gravité étant ce qu’elle était, il me fallait déposer mon verre de vin à quelque part et la solution de le lancer dans le vide n’était pas une solution envisageable. Je séparai donc mes lèvres des siennes lentement, mais elle refusa en passant sa main derrière ma tête pour ne pas que je m’éloigne. Le baiser s’intensifia rapidement et bien vite ma main occupée à tenir cette foutue coupe de vin était désireuse d’avoir une autre utilité. Cela prit toute ma volonté pour finalement me séparer de ma douce et cela ne prit que 0,1 seconde pour saisir les deux coupes et les déposer sur la table de chevet près du lit et revenir capturer ses lèvres. Elle entoura ses bras autour de mon cou pour m’attirer encore plus vers elle et mes mains ont alors enfin pu s’adonner à longer ses divines courbes. Bien sûr, puisque cela était trop parfait, le bruit du téléphone portable se fit entendre et Myung Hee s’empressa pour se lever et aller le récupérer. Cependant, j’avais bien une autre envie en tête, et je l’empêchai de se défaire de mon étreinte. Cela sembla la faire rire de me voir aussi impatient et épris d’elle et de son corps, mais Princesse me demanda gentiment de la laisser aller voir si c’était important; je ne pus lui refuser. Je me suis alors assis sur le lit pour la regarder marcher jusqu’à son portable qui se trouvait dans ses vêtements de la journée qui avait terminés au sol. Non je ne pouvais juste pas attendre. Je me suis alors levé du lit à mon tour et je suis allé derrière elle pour glisser mes mains sur ses hanches et l’embrasser dans le cou pendant qu’elle avait déjà répondu à l’appel. Je n’écoutai pas trop la conversation, préférant percevoir ses petits rires qu’elle faisait lorsque mes lèvres venaient chatouiller la peau de sa nuque.

Au bout d’une minute, je jugeai que l’appel avait assez duré, et je lui enlevai le téléphone des mains pour le laisser finir sa course sur le lit sans même prendre la peine de l’éteindre. Je l’obligée à se retourner face à moi et je la fis reculer sur le mur et reprendre là où nous en étions avant que le téléphone décide de jouer les troubles fête.

« Tu voulais que je parle un peu de moi? Je crois pouvoir dire sans me tromper que je suis l’homme le plus chanceux. Depuis que tu as apparu dans mon quotidien, je mène la vie que j’ai toujours voulu. Tu ne t’imagines même pas à quel point je suis heureux de te savoir à mes côtés tous les jours. »

Je posai un doux baiser sur sa joue avant de reprendre possession de ses lèvres avec l’intention de ne plus rompre cet agréable contact. Par contre, puisque j’étais le dernier des cons et que j’étais surtout bipolaire…

« En fait, tu sais quoi? Je n’ai pas perdu ma fâcheuse habitude de me pointer chez les gens au beau milieu de la nuit. Ça fait longtemps que tu n’es pas allée à Busan? On pourrait y aller ce soir, en fait cette nuit, ben maintenant.»
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptySam 19 Nov - 22:12

Il détourna son regard vers le ciel avant de laisser échapper un soupir. C’était bon signe ça, j’en étais certaine. Ou je m’en persuadais en tout cas.
Après un moment d’attente insurmontable à mes yeux voilà ce que j’eus…

« Et bien quand je suis venu au monde, les hauts placés de la terre et de la galaxie ont vu en moi le sauveur du peuple et… »

J’aurai du m’en douté…ça aurait été trop facile ! Moi l’histoire de superman revisité ne m’intéressait en rien du tout ! Si c’était ça je pouvais en trouver moi-même !
Je lui donnais un léger coup sur la poitrine pour qu’il cesse de dire des bêtises et il reprit un air un peu plus sérieux mais ne débuta toujours pas le récit auquel je m’attendais.

« Et bien vers l’âge de deux ans, je crois que j’ai fait mes premiers pas. Je suis allé à l’école quand je suis devenu un peu plus vieux. Ahhh j’ai appris à manger tout seul aussi! »

Bon d’accord ! Il ne voulait tout bonnement pas me raconter sa vie, il pouvait le dire au lieu de me dire n’importe quoi.
Je lui demandais de laissais tomber et vu l’heure il ne me restait qu’une chose à faire excepté attendre que Nich veulent bien s’ouvrir un peu à moi…soit dormir et c’est ce que je m’apprêtais à faire en fermant les yeux.

« Désolé…j’aime pas parler de moi, j’ai rien fait d’extraordinaire même si je suis un être extraordinaire. Et puis, la seule bonne chose qui m’est arrivée dans ma vie, c’est de t’avoir connue. »

Mouais il pouvait bien se vanté hein, et puis c’était bien tenté de me glisser de belles phrases mais je ne voulais rien savoir de ses excuses. Je ne retenais seulement qu’il voulait rester mystérieux, eh bien qu’il le reste. J’en ferai de même.
Et puis je me doutais bien qu’il mentait…suffit de se rappeler la soirée au bal.

Enfin bon…face à mon silence, étrangement il se mit à me raconter un petit bout de sa vie. Sa petite histoire me fit sourire, j’aurai bien aimé savoir ce qu’il avait bien pu faire au point d’en faire pleurer son professeur.
Il me regarda et je lui souris lui faisant comprendre que je voulais en savoir plus maintenant qu’il avait débuté. Surtout qu’il me semblait avoir eue une vie palpitante. C’était trop peu ce qu’il m’avait dit.
Il se pencha pour atteindre mes lèvres et j’eus immédiatement le réflexe de me retourner et de cacher mon visage dans les couvertures. Je sentis ses mains effleurer ma peau de mon bras jusqu’à mon cou juste après, et ce fut avec un grand travail sur moi-même que j’eus résisté. Et intérieurement j’en étais particulièrement fière.

Il abandonna l’idée de me détourner de mes volontés de le connaitre un peu plus et reprit son histoire et dès ses premiers mots je me retournais vers lui.

« Euh si toi tu n’as pas toujours été la Myung Hee que tu es aujourd’hui, moi disons que je n’ai pas changé. J’ai fini mon High school dans une école de redressement parce que je me suis fait renvoyer de ma précédente. Je crois que j’aurais préféré faire mon service militaire plutôt que d’aller là. Encore une fois en comparaison avec toi, moi je déteste mon père et j’aurais préféré que cela soit lui qui meurt plutôt que ma mère. Euhhhh…Ah oui j’ai eu tous mes badgets de Scout! Je crois que c’est mon seul accomplissement dans la vie. »

Mon Nich a toujours été un rebelle, j’aurai aimé le connaitre plus tôt ! J’aurai aussi aimé qu’il m’éclaire sur la raison du pourquoi il déteste tant son père. Il ne me semblait pas si horrible enfin je ne le connaissais pas tellement mais au point que Nich souhaite sa mort c’est qu’il y avait quand même quelque chose.
Je n’eus pas le temps de le questionner puisqu’il quitta la chambre en un clin d’œil. Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?! Je n’avais même pas parlé !

« Nich reviens immédiatement auprès de moi ! »

Ne me dites pas que le seul fait que je le force à parler de lui, l’ait énervé au point de quitter l’appartement. Non quand même pas…non impossible…si ? Il n’allait pas partir hein ?
J’eus un léger moment de stresse où j’étais même prête à aller voir ce qu’il faisait mais lorsque je l’entendis revenir, je fus soulagé.

Il avait récupérer nos verres et la bouteille de vin. Voyant que je ne voulais pas bouger étant dans une nouvelle phase de boudage pour m’avoir inquiéter, il vint s’asseoir sur le lit et me servit une coupe que je pris volontiers mais…il n’avait pas finit tout à l’heure. Enfin je jugeais que ce qu’il m’avait dit jusqu'à maintenant n’étais pas suffisant et me saouler ne changerai rien ! Je le questionnais du regard et il m’informa que d’avoir à parler de sa vie il préférait boire pour qu’au moins ce moment paraisse agréable.
Je me sentis légèrement mal, j’exagérais peut être en insistant tellement pour en connaitre sur lui et s’il préférait oublier tout ça ? Y a bien des gens qui préfèrent oublier leurs passé.
Je pris une grande gorgée de mon verre pour moins culpabiliser.

« Bon alors, comme tu sais, j’adore mon petit frère et c’est probablement la seule raison qui me fait regretter d’être partis de la maison de mon père. Avant que je te connaisse, j’étais paumé, mes journées se résumaient à travailler de 8 à 5 h et de sortir en boîtes de 11 à 3h du matin. Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai fait pour tolérer ce rythme de vie aussi longtemps…surtout que lorsque je revenais à 3h, j’étais rarement seul. Travailler c’est nul et je ne te le conseille vraiment pas. Les études…j’ai lâché l’Université après quelques mois et je ne te le conseille pas non plus. Bref, si ton père est si naïf…euh gentil au point de te faire vivre sans que tu aies à travailler, profites-en! »

Oui mais bon je n’étais pas conne, je ne pourrais pas continuer comme ça indéfiniment…même si vivre au crochet des économies de mon père plus celle de Nich me tentait assez. Mais non ce n’était pas une bonne idée ! Si un incident arrivait je serai mal.
Nich s’excusa de se plaindre tout le temps en disant que soi disant sa vie avant de me connaitre n’étais des plus jolies. Il pouvait arrêter de me faire du charme comme ça ? Pour le moment je n’y croyais pas. Et puis je ne trouvais pas qu’il se plaignait tellement.

Il continua disant que son rythme de vie d’avant lui plaisait bien et qu’il lui arrivait de le regretter à certaines fois. Mais que contrairement à avant il préférait sortir de temps à autres comme ça, plutôt que de sortir tout les soirs comme avant.
Et il conclut le tout en m’informant qu’il n’échangerait sa place avec personne. Je mis un petit temps avant de comprendre pourquoi et quelle place.
Son regard rempli d’amour me mis un peu sur la voie mais je pense que j’en appréciais plus le baiser qui s’en suivit. Je n’échangerai sous aucun prétexte ma place non plus.
Si ces lèvres devaient m’échapper un jour je ne sais pas ce que je deviendrai.
Et pile au moment où j’y pensais Nich éloigna son visage du mien. Ah non ! Pas maintenant ! Non, le moment était parfait, il avait l’occasion de se taire, non ces lèvres m’étaient destiné et mérité ! Je passais une main à l’arrière de sa tête pour le ramener plus près de moi et repris rapidement ce baiser des plus satisfaisant.
Celui-ci s’intensifia de plus en plus et voulant porter mon autre main derrière son épaule je ressenti le léger poids du verre qui m’en empêcha.
Je laissais Nich détacher difficilement ses lèvres des miennes puis après avoir déposé les verres sur la table de chevet à la vitesse de la lumière il reprit de suite possession de mes lèvres puis de mon corps et de mon cœur avec plaisir.
Je me laissais guider et m’adonnais à lui et lui faire plaisir au mieux de mes capacités et comme si un dieu de la pureté me poursuivais on fut interrompu (encore) par mon téléphone.
Je me redressais mais Nich m’empêcha de quitter la douceur de ses caresses. Je ris un peu de la situation. Moi aussi je le voulais cruellement mais si ce téléphone continuait de sonner je ne serai pas totalement tranquille. Je demandais donc gentiment à Nich de me laisser aller voir si cet appel était important ou non. Il se redressa et s’assit sur le lit. J’en profitais donc pour voir qui était l’importun qui avait eue la bonne idée de m’appeler ce soir.
La voix m’était familière et la fille au bout du fil me semblait saoule aussi…elle me demandait si elle me dérangeait. Je ne savais pas trop quoi lui répondre disons que oui beaucoup, elle me dérangeait vachement mais elle avait peut être quelque chose d’important à me dire. Je répondis donc que non. Si j’avais compris elle venait de se disputer avec son copain et avait besoin d’une oreille attentive. Elle ne s’était pas trompée de numéro ? Depuis quand étais-je une fille qui aimait écouter les autres me raconter leurs soucis ? Surtout que le visage de cette fille ne me revenais pas à l’esprit…Pendant que mon interlocutrice se mit à raconter ce qu’il s’était passé je sentis des mains se glisser sur mes hanches et s’en suivit des petits baisers dans le cou. J’essayais au mieux de demander à mon amie ou connaissances de me rappeler plus tard mais les lèvres de Nich me chatouillait et me faisaient rire et il m’était difficile de pouvoir formuler une phrase claire. Nich m’aida un peu mieux à formuler mon message en m’enlevant tout bonnement le téléphone des mains et en le balançant sur le lit, j’eus juste le temps de lui dire de me rappeler plus tard avant que Nich me tourne vers lui et aille me coller contre le mur.

« Tu voulais que je parle un peu de moi? Je crois pouvoir dire sans me tromper que je suis l’homme le plus chanceux. Depuis que tu as apparu dans mon quotidien, je mène la vie que j’ai toujours voulue. Tu ne t’imagines même pas à quel point je suis heureux de te savoir à mes côtés tous les jours. »

Il m’aurait été dur de ne pas sourire à ses paroles. Il déposa un bisou tout doux sur ma joue avant de contenter mes lèvres de l’attente de la douceur des siennes. Mes mains se perdaient à parcourir son corps et se fixa à agripper le col de son t-shirt pour le garder près de moi et de surtout maintenir la grande envie de lui retirer. Mais j’eus cette désagréable sensation, celle de ses lèvres qui s’éloignent des miennes pour une nouvelle fois.
Un jour je ferai la grève des baisers ! Après il comprendrait peut être un peu mieux l’importance d’un baiser surtout des notre !

« En fait, tu sais quoi? Je n’ai pas perdu ma fâcheuse habitude de me pointer chez les gens au beau milieu de la nuit. Ça fait longtemps que tu n’es pas allée à Busan? On pourrait y aller ce soir, en fait cette nuit, ben maintenant.»

Je levais les yeux au ciel, ses baisers et des folies ou un petit tour à Busan nocturne ? Je rabaissais mon regard vers ses yeux et lui sourit avant de lui voler un long et agréable baiser.

« Tu veux aller voir mon père sérieusement ou juste faire un tour à Busan ? »

Je n’étais pas trop sur de vouloir aller à Busan avec Nich, non pas que ça me plaisait mais la dernière fois qu’on y était y aller on était revenue à Ulsan séparément et pas en très beau termes. Et depuis que j’avais retrouvé Nich j’appréhendais ce moment et si cette fois encore on se disputait et que je décide encore de l’exclure de ma vie ?

En y pensant je baissais la tête, mon rythme cardiaque ayant grimpé d’un cran rapidement. Je forçais Nich à se coller à moi et cacha ma tête dans le creux de son cou. Ca ne pouvait pas se répéter. Il n’allait pas de nouveau me quitter prétextant que ce qu’il ressentait pour moi n’était pas de l’amour et je n’allais pas de nouveau répéter un discours d’idioties avant de m’enfuir comme une fugitive. Non tout ça ne se répèterait pas.
Je me redressais bien vite pour éviter que Nich s’inquiète de mon cas et lui fis une bise sur la joue lui disant que je devais me changer car oui sortir en nuisette n’était pas encore une mode commune à tous ! Avant cela je lui fis me promettre qu’on rentrerait de Busan toujours amoureux et toujours en couple. Lui confiant que je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter.

Je lui demandais conseil ensuite sur s’il était mieux que je prenne une nouvelle tenue ou si c’était mieux que je porte les vêtements qui jonchait le sol. Et c’est sans attendre qu’il me tendit mon soutient gorge qui se trouvait par terre que j’enfilais puis ma culotte que je mis aussi puis il jugea que ça suffisait. Je lui frappais l’épaule et pour la peine je pris l’idée de prendre une nouvelle tenue.
J’ouvris en grand la porte de ma garde robe et me dirigea vers mes habits aux manches longues. Sachant par expérience que le soir, si on n’avait pas fait la fête il faisait facilement froid. J’eus mon coup de cœur immédiatement heureusement pour mon copain. Mon choix s’était déposé une petite robe-tunique à jupon et manche longues. Le haut était de couleur chocolat et le jupon noir et c’était tout mignon tout comme moi. J’enfilai par la suite un collant noir pour protéger mes jambes du frais de la nuit. Puis fis signe à Nich que j’étais prête au cas où il ne l’avait pas encore remarqué.

On fit une halte à la cuisine d’où j’en sortis quelques bières que j’alignais sur la table puis je mis en route la cafetière. En attendant que le café soit prêt je vins dérober un nouveau baiser à mon fiancé.
En y pensant il était de nouveau mon fiancé mais en avais-je informé mon père ? Ca faisait un petit bout de temps que je n’y avais pas mis les pieds quand même.
J’eus un moment de réflexion dont Nich me tira en embrassant mon front.

« Je ne sais plus si j’ai dit à mon père qu’on était de nouveau ensemble. Ca serait ma surprise. »

Je me redirigeais vers la cafetière et versa son contenu prudemment dans une bouteille thermos puis tendit la dite bouteille en direction de Nich. Il me regarda confus.

« T’as quand même pas cru que t’allais boire de l’alcool au volant pour te tenir éveillé ? Je ne veux pas que tu t’endors au volant ! Tiens ! L’alcool c’est pour moi ! »

Je glissai une bise sur sa joue pour effacer la moue qui se dessinait petit à petit, lui disant que je serai là aussi et que j’étais mieux qu’une bouteille de bière. Enfin c’était mon avis et j’espérais qu’il partageait la même idée sinon ça en serait un coup pour ma fierté.

Une fois dans la voiture, je me plaçais comme ce qui était devenu une habitude maintenant en plaçant ma tête sur son épaule. Je ne me fis pas trop remarquer, restant silencieuse. Je ne posais pas de questions de peur de ne pas poser les bonnes. Je ne voulais pas amener de tensions, j’étais déjà assez stresser comme ça.
Oui ce voyage me stressait. J’avais cultivé l’idée que cette ville portait malheur à notre couple. Puisque tout allait pour le mieux avant qu’on y aille la première fois et maintenant tout allait de nouveau bien et on y retournait j’avais toutes les raisons de m’inquiéter.

Je proposais enfin disons que j’imposais ensuite un jeu pour passer le temps, celui qui consiste à choisir entre l’un ou l’autre. Et c’était chacun son tour. Comme à mon habitude il y avait des propositions qui me valaient bien des regards rempli de questionnement. J’avais une imagination débordante voilà tout. En tout cas j’avais trouvé le chemin plaisant.

On arriva assez rapidement chez mon père par rapport à d’habitude, surement du au fait de l’heure, les routes étaient un peu plus vides.
Nich se gara face à la maison puis avant qu’il sorte je lui donnais la dernière bière que j’avais gardée pour lui.

« Tu veux bien qu’on fasse un petit tour avant de débarquer chez mon père ? »

J’avais soudainement eue l’envie de me promener avec lui, il ne pouvait pas me refuser ça et il ne le fit pas.
Il tendit plutôt sa main en ma direction et je m’empressais de venir enfermer la mienne dans la chaleur de la sienne.
On descendit l’allée de chez mon père qui nous menait vers le centre ville. C’était beau car il n’y avait que très peu de monde, voir personne.

« Tu t’es déjà imaginé ton mariage ? Je ne dis pas comme nous les filles qui imaginons tout de A à Z mais juste d’y penser ou jamais ? »

J’hésitais toujours à en parler, mon mariage avec Nich…Il m’arrivait encore de douter du fait que Nich reste toujours avec moi éternellement jusqu'à ce que la mort nous sépare. C’était un trop grand pas dans la vie que de se marier, un choix qui ne devrait laisser place à l’erreur. Puisque se marier pour que ca se solde par un divorce c’était idiot.
Oui il m’était arrivé d’imaginer mon mariage et depuis mon idée n’avait pas changé. De ce côté j’étais resté la grande enfant que je suis. Voulant me marier dans une belle et grande robe blanche bustier mais sans une longue traine et dans une grande salle éclairée par des chandeliers en Crystal accroché au plafond. Et puis tout serait dans les tons blanc/crème. Enfin on y était pas, disons juste que j’avais une très belle image en tête. Il me manquait seulement l’élu.

Il semblerait que ca soit Nich, mais je trouvais son geste fou. Du seul fait que je ne me serai pas supporter comme il me supportait.

« Nich…parfois…je ne t’en demande pas trop ? J’exagère souvent les situations, je fais souvent des crises de jalousies, je fais souvent des crises tout court, je pleure pour un rien et te demande l’impossible ça ne te dérange pas toi, tu n’en a pas marre ? »

Il me regarda confus et je voulu me frapper la tête, j’étais en voie de répéter mes erreurs.
Je détestais les questionnements qui me trottait en tête, je me détestais de toujours vouloir entendre des explications, d’être rassuré, je me détestais de penser qu’il serait mieux avec ma cousine, je me détestais d’avoir de nouveau envie de le fuir, je me détestais de ne pas me sentir assez forte pour le garder près de moi, je me détestais d’être moi.
Je resserrai ma poigne sur sa main, ne voulant en aucun cas la lâcher. J’avais trop peur. Je caressais de mon pouce le dessus de sa main pour m’enlever toutes ces idées de mes pensées mais en vain. Je lâchais donc sa main préférant les croiser sur ma poitrine et lever les yeux au ciel.
J’avais encore envie de pleurer, sans aucunes raisons, je voulais pleurer pour me soulager et c’est ce que je fis en proposant de directement rentrer. J’avais espérer que ma voix ne tremble pas qu’elle ait juste l’air fatigué mais non.
Nich me demanda ce que j’avais et je répondis que c’était la fatigue. Ca pouvait paraitre logique et il ne demanda pas de précisions. Il revint seulement à ma hauteur passant son bras autour de mes épaules.
J’essuyais mes larmes du revers de ma main en m’excusant.

« En ce moment je pense à beaucoup trop de choses…mais ça va ne t’en fais pas. On a plus à boire je suppose ? Alors dépêchons d’arriver chez mon père ! »

Je passais mon bras autour de sa taille passant ma main sous son t-shirt pour qu’elle évite le froid, essuya mes dernières larmes futiles de l’autre et lui glissait une bise sur la joue.
Sur le chemin du retour on passa devant ma place, Nich ne voulu pas s’y arrêter mais ce fut plus fort que moi. J’observais le calme et la beauté tout ceux pourquoi j’adorais ce lieu. J’y étais avec Nich donc je pouvais désormais effacer l’image de moi qui part en laissant un Nich désemparé derrière moi.

Je le regardais le regard remplis de remords et posais mes mains sur ses joues. Je m’assurais qu’il me regardait bien dans les yeux et lui dit ce que j’avais sur le cœur.

« Je suis désolé Nich. Je suis désolé d’être parti comme ça, sans de réelles explications sans même t’avoir laissé le temps de me retenir. Je ne le ferai plus. J’aimerai que tu me dises que tu ne m’en veux plus car c’est ce qui m’inquiète. J’aimerais que tu me dises que tu m’aimes pour qu’on me cœur arrête de se serrer. J’aimerais qu’on se marie au plus vite pour que l’inquiétude cesse de me ronger. Nich je te veux toi pour le reste de ma vie, je le sais, j’en suis sur, je veux te donner ma confiance absolue, ne croire qu’en tes paroles, ne voir que toi matin midi et soir. Nich je t’aime vraiment de tout mon cœur et de tout mon être. Et je veux que tu te rappelle de cette place qu’avec cette déclaration et non avec cette erreur que j’ai commise. »

Je m’arrêtais pour le regarder encore un instant, lui déroba un baiser sur ses lèvres et on se remit en route en se tenant par la main.

Enfin on arriva devant la porte de chez le paternel et je laissais à Nich le soin et l’art de frapper à la porte de manière à réveiller toute la maison en seul coup. Il était beaucoup plus entrainé que moi.

Sans surprise ce fut YeRyun qui vint m’ouvrir et je lui offris mon plus beau sourire qu’elle ne me rendit pas, me demandant plutôt si j’étais saoule. Enfin elle ne me le demanda pas à moi exactement mais à Nich.
Je répondis que non mais qu’étant donné qu’on avait pensé à la maison tout à l’heure et qu’on voulait leurs faires une visite, on s’est exécuté.

Elle regarda de nouveau Nich. Je ne pense pas que j’ai fait part de ma réconciliation. Donc je m’empressais de rajouter.

« Et je voulais vous faires une surprise ! Nich est de retour dans ma vie, il m’a pardonné ma crise. Enfin je pense que oui. Papa est debout ? »

J’eus à peine le temps de rentrer à l’intérieur de la maisonnée que j’entendis sa voix retentir dans le hall d’entrée demandant qui était qui frappait.
Je m’écriais que c’était moi et que j’amenais une surprise qui me mettait en joie. Je fis rentrer Nich qui le salua puis étrangement mon père fit de même sans commenter. J’aurai cru qu’il m’adresserait un petit commentaire comme quoi il faudrait que je me décide ou quelque chose du genre. Mais non il informa juste qu’il retournait se coucher, seulement ça ? J’étais déçu.

Une fois mon père disparu, la gouvernante me demanda si je passais la nuit ici, et évidemment que je répondis que oui, j’étais épuisé. Et je rajoutais que je voulais mon petit-déjeuner au lit.
Puis ce lança ce débat éternel, étant donner que je prenais mon petit-déjeuner à 11h elle demandant si je prenais plutôt le repas du déjeuner plutôt que le petit déjeuner et comme d’habitude je répondis que non que je voulais un petit déjeuner avec mon jus mon lait, mes viennoiseries et mes fruits et que je le voulais pour deux demain matin.
Et c’est après un soupir que YeRyun nous souhaita une bonne nuit à Nich et moi et disparu dans sa chambre.

Je me retournais ensuite vers mon copain et vint entrelacer mes doigts avec les siens. Je déposai une bise sur chacune de ses mains et lui fit une petite grimace.

« Ca aurait été plus drôle si c’était ton père qu’on serait parti voir. Bon je peux te proposer de chiper une bouteille et de monter à ma chambre ou…ce que tu veux. »


Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyMar 22 Nov - 23:56

Myung Hee sembla hésiter. Elle posa son regard sur moi et elle me sourit avant que je la laisse capturer mes lèvres pour un tendre baiser.


« Tu veux aller voir mon père sérieusement ou juste faire un tour à Busan ?»

Oui oui, je voulais aller à Busan pour voir le père de ma fiancée question de lui faire plaisir. Je devais être malade ou avoir perdu la tête, mais étrangement sur le coup, cela me paraissait comme étant une excellente et encore en ce moment, je n’arrivais à expliquer pourquoi, mais j’avais envie d’y aller. Même si je gardais des mauvais souvenirs de cette ville, c’était le moment parfait pour construire des souvenirs heureux avec elle là-bas.

Princesse rompis le baiser avant de se serrer encore plus à moi en accotant sa tête dans le creux de mon cou. Je passai mes bras autour d’elle comme pour la rassurer. Elle dû voir mon inquiétude que j’avais pour elle, car elle glissa un bisou sur la joue pour ensuite m’annoncer qu’elle devait d’abord retirer sa nuisette pour mettre quelque chose de plus convenable. Avant de se séparer de mes bras, elle me demanda de lui promettre qu’on rentrerait de Busan toujours amoureux et toujours en couple en ajoutant que cela était sa plus grande inquiétude. Je passai une main dans ses cheveux en la regardant dans les yeux amoureusement.

«Je te le promets mon cœur, et pas juste pour Busan. Je serai encore là demain et dans dix ans aussi.»

Je réussi à la faire sourire et mes lèvres eurent à peine le temps de frôler celles de Myung Hee, qu’elle se détacha de moi cruellement pour aller devant sa garde-robe et me demander des conseils vestimentaires. Je du me mordre la lèvre inférieur pour retenir mon rire en lui tendant son soutien-gorge pendant qu’elle remettait sa culotte.

« Très bien, on peut partir maintenant, c’est amplement suffisant»

Elle me frappa sur l’épaule et se choisi une nouvelle tenue. Le choix de Princesse se posa sur une robe et je dois dire que cela la mettait vraiment en valeur. J’attendis les bras croisés, qu’elle mette ses collants qui étaient, si vous voulez mon avis, juste inutiles. Elle allait juste être plus longue à déshabiller ce soir. Elle me fit signe qu’elle était prête à partir et je souris en sortant de la chambre.

Toutefois, Myung Hee voulu faire un détour à la cuisine avant de partir et elle sortis quelques bières pour les mettre sur la table. Je regardai cette boisson des dieux avec envie. Princesse fit aussi du café, mais mes yeux ne se décollaient pas des bouteilles de bières qui attendaient bien sagement sur la table. Ma douce me sortit de mes songes quand elle vînt me voler un nouveau baiser que je fis prolonger plusieurs minutes, passant même mes mains sous sa robe pour me rappeler bien vite malheureusement que Myung Hee avait enfilé des collants. Je conclu le baiser en posant mes lèvres sur son front et elle se mit à parler.

«Je ne sais plus si j’ai dit à mon père qu’on était de nouveau ensemble. Ca serait ma surprise.»

Euhhh, là soudainement, j’aimais moins ça. Et si son père chérit m’attendait avec une hache? Qu’est-ce que j’allais devoir dire s’il ne le savait pas. Je regardai soucieux Princesse s’éloigner de moi pour aller verser le café fin prêt dans un thermos avant de me le tendre. Ma réaction fut justement de ne pas réagir. Je restai silencieux sans bouger attendant de savoir pourquoi elle me tendait ce thermos remplis de café alors que sur la table de nombreuses bouteilles de bières me criaient de les boire.

«T’as quand même pas cru que t’allais boire de l’alcool au volant pour te tenir éveillé ? Je ne veux pas que tu t’endors au volant ! Tiens ! L’alcool c’est pour moi !»

Je perdis alors toute joie et je fis la moue alors que ma fiancée s’approcha pour m’obliger à prendre le thermos et ensuite me donner un baiser sur la joue en m’informant qu’elle allait être là et que c’était mieux que de la bière. Ok, peut-être, mais si je pouvais avoir les deux…

Je pris ce foutu thermos rempli de ce liquide diabolique qu’on nomme le café et je récupérai ma veste que j’enfilai avant d’inciter Myung Hee à me suivre jusqu’à l’extérieur et partir en direction de Busan.

Aussitôt dans la voiture, Myung Hee vînt poser sa tête sur mon épaule et je déposai un baiser sur sa tête avant de partir le moteur. Princesse semblait bien fatiguée soudainement. Elle ne parla pas vraiment et je pouvais ressentir sa respiration lente. J’appréciai grandement la route en sachant ma fiancée près de moi. Le silence n’était nullement lourd. Il était même réconfortant. Je plaçai mon bras autour d’elle et elle ferma les yeux. À cette heure, les routes étaient désertes et tranquilles ce qui me donnait la chance de regarder furtivement ma belle de temps à autre. C’était sans doute pour ce genre de moments que j’avais fait une croix sur la vie sans attachements que je menais avant de la rencontrer. De savoir qu’une personne se sent en sécurité dans mes bras. De savoir qu’elle saura me rassurer seulement en prononçant ces trois mots que personne m’avait dit avant elle.

Sûrement pour combattre la fatigue, Myung Hee proposa soudainement un jeu qui consistait, si j’avais bien capté, à choisir entre l’un ou l’autre. C’est drôle, mais j’avais toujours eu un manque dans cette capacité à choisir entre l’une ou l’autre. Le premier choix que Myung Hee fut de choisir entre Enrique Iglesias ou No Min Hoo. Son choix se posa sur l’Espagnol et je la regardai suspicieux. Elle préférait un Espagnol à un Coréen. Bon ce jeu n’était pas marrant! J’eus ensuite à choisir entre noir ou blanc et étrangement, je ne fus pas capable de donner une réponse concrète. J’étais vraiment nul à ce jeu.

Heureusement pour moi, on arriva bien vite et je n’eus plus à faire des choix, même si je dois bien admettre que son idée m’avait bien fait rire par moment. J’arrêtai la voiture devant la maison du père de Myung Hee et j’attendis que celle-ci se redresse pour avoir le feu vert de sa part pour savoir si je pouvais me lever; et puis ce n’était pas moi qui allais cogner à la porte de la maison. Princesse prit alors une bière, la survivante du lot, et me la tendis en me proposant d’aller faire un petit tour avant d’aller voir son père. Je hochai de la tête et lentement je me levai de la voiture en prenant le temps de m’étirer en sortant. Mine de rien, cette journée avait été pas pire exigeante. Je pris la main de ma douce et on se dirigea vers le centre-ville.

Ce n’était pas tellement loin de la maison du paternel et le lieu était presque vide, ce qui m’étonna. Nous n’étions pas en banlieue. Nous étions en ville! Néanmoins, cela apportait une certaine intimité et puis je dois dire que le centre ville de Busan était bien mieux que celui à Ulsan. Soudainement, Myung Hee brisa le silence en abordant un sujet dont je ne m’y attendais pas vraiment.

«Tu t’es déjà imaginé ton mariage ? Je ne dis pas comme nous les filles qui imaginons tout de A à Z mais juste d’y penser ou jamais ?»

Je restai incertain un instant n’étant pas sûr si elle était sérieuse. À voir son visage qui était neutre, je dirais qu’elle me posait vraiment la question. Tout en continuant de marcher, je relevai la tête en regardant au loin en cherchant quoi lui répondre. Puis, je serai la poigne de ma main sur la sienne en posant mes yeux sur elle. Myung Hee tourna la tête vers moi et je la questionnai du regard. Pourquoi voulait-elle connaître la réponse de cette question. Je gardai le silence ne sachant pas trop ce qu’elle voulait entendre. Qu’elle me dise ce qu’elle voulait entendre, je lui dirai. J’étais fou amoureux de cette fille à ce point. Certes, je n’avais pas perdu mes mauvaises habitudes que j’avais lorsque j’étais célibataire, mais cela n’était qu’un problème que depuis tout récemment. Avant notre séparation, j’étais fier de dire que je n’avais goûté qu’à la douceur de ses lèvres et aucune autre fille. Je n’étais plus tellement fier de la façon dont je la traitais et pourtant c’était plus fort que moi. Malgré ces 69 jours; 69 jours où j’étais devenu une toute autre personne en me disant que l’amour était qu’un mythe, malgré cela, je ne pouvais me résoudre à tourner la page sur un amour jamais vécu avec une amie d’enfance. Pour elle, je risquais de perdre celle qui avait bien voulu m’accorder son cœur à temps.

Face à mon silence, Myung Hee reprit la parole et elle semblait angoisser.

«Nich…parfois…je ne t’en demande pas trop ? J’exagère souvent les situations, je fais souvent des crises de jalousies, je fais souvent des crises tout court, je pleure pour un rien et te demande l’impossible ça ne te dérange pas toi, tu n’en a pas marre ?»

Je continuai de la regarder confus. J’aurais voulu lui dire encore une fois ce qu’elle voulait entendre, mais aussi comprendre pourquoi elle était autant nerveuse. Non elle ne m’en demandait pas trop. Pourquoi voulait-elle créer des problèmes. Tout allait bien non? Personnellement, avec mon caractère « je veux de l’attention tout le temps », mais je veux mon indépendance plus souvent qu’autrement, je ne me trouvais aucunement emprisonné avec elle. M’étais-je déjà plains de son comportement ou de ses caprices? Ses crises…oui ben personne n’est parfait sauf moi. Et puis ses crises ne duraient jamais bien longtemps. Je sentis la main de Princesse se resserrer autour de la mienne et je compris qu’elle craignait vraiment quelque chose. Elle relâcha ma main et je vis qu’elle se battait contre ses larmes. Pourquoi fallait-elle qu’elle parle autant, mais qu’elle ne dise jamais vraiment les raisons qui se cachaient derrière ses paroles. J’étais un gars après tout et je n’avais pas un traducteur langage filles-gars dans ma tête. Princesse demanda à rentrer, mais sa voix était tremblante.

«Qu’est-ce qu’il y a?»

Elle prétexta que c’était juste de la fatigue. Elle mentait mal. Très mal! Mais voyant qu’elle voulait éviter le sujet. Je n’insistai pas voulant éviter des larmes. Je jugeai donc que de la prendre dans mes bras la réconforterait bien plus.

«En ce moment je pense à beaucoup trop de choses…mais ça va ne t’en fais pas. On a plus à boire je suppose ? Alors dépêchons d’arriver chez mon père !»

Elle m’enlaça la taille en passant ses mains froides sous mon chandail. Oui, il était temps de rentrer! Myung Hee vînt me surprendre en déposant ses lèvres sur ma joue. Je la regardai dans les yeux étant vraiment touché de sa tentative de me convaincre qu’elle allait bien.

Alors que nous approchions de sa demeure, Princesse arrêta soudainement et elle me demanda si on pouvait passer devant ce lieu. Oui oui, ce lieu où elle avait semblé bon de me laisser. Mon cœur rata un battement. Je me rappelai de ce moment comme s’il se déroulait encore sous mes yeux. J’ignore comment elle fit pour me convaincre, mais finalement on arriva à cette colline, là où j’avais failli la perdre pour toujours. Elle se détacha de moi pour aller observer la vue. Moi je gardai la tête basse en essayant de m’effacer ces mauvais souvenirs. Non, c’était impossible, même la vue de l’herbe sous mes pieds ne m’empêchait de revoir Myung Hee qui partait, me tournant le dos et qui m’avait dit adieu. Avais-je été plus détruit auparavant? Un décès peut-être, je ne crois même pas. Je détestais ce lieu et je voulais en partir immédiatement.

Je sentis Princesse se rapprocher de moi et elle glissa ses mains sur mes joues. Inévitablement, je relevai la tête pour croiser son regard qui en disait long même en restant silencieuse. Elle fut néanmoins celle qui parla en premier.

«Je suis désolé Nich. Je suis désolé d’être parti comme ça, sans de réelles explications sans même t’avoir laissé le temps de me retenir. Je ne le ferai plus. J’aimerai que tu me dises que tu ne m’en veux plus car c’est ce qui m’inquiète. J’aimerais que tu me dises que tu m’aimes pour qu’on me cœur arrête de se serrer. J’aimerais qu’on se marie au plus vite pour que l’inquiétude cesse de me ronger. Nich je te veux toi pour le reste de ma vie, je le sais, j’en suis sur, je veux te donner ma confiance absolue, ne croire qu’en tes paroles, ne voir que toi matin midi et soir. Nich je t’aime vraiment de tout mon cœur et de tout mon être. Et je veux que tu te rappelle de cette place qu’avec cette déclaration et non avec cette erreur que j’ai commise.»

J’avais toujours été un très bon menteur et pourtant, lui dire que je ne l’avais plus sur le cœur, m’était impossible. Je n’arrivais pas à la rassurer maintenant qu’elle me disait ce qu’elle souhaitait entendre. Si elle était désolée de la façon qu’elle avait agit. J’étais également coupable de ne pas avoir su la retenir. Mine de rien, c’était cette rupture qui m’avait incité à me consoler dans les bras de ma meilleure amie. Mine de rien, sans cette rupture, peut-être que je serais encore inconscient des sentiments que Hyun Ae éprouve pour moi. Cette soirée à Busan avait changé beaucoup et cette décision de revenir à Busan n’était pas la meilleure. Je revivais en mettant seulement les pieds sur ce lieu, des émotions que je ne voulais plus vivre. C’était comme un film et toute la scène se déroulait sous mes yeux. Si c’était l’inquiétude et le doute qui l’avait poussé à me laisser, de ce que je comprenais, elle doutait encore. Ce qui la rongeait depuis notre arrivée à Busan c’était son inquiétude de me voir à ses côtés. Toutefois malgré ce baiser que nous nous échangions à l’instant, j’avais peine à croire que je serais capable de me rappeler de cet endroit comme étant un endroit où j’ai passé des bons moments. Non, mon esprit était ainsi fait, je me rappelais bien plus des mauvais que des bons.

Myung Hee rompit le baiser et elle me prit par la main pour m’inciter à reprendre notre chemin en direction de la maison de son père. Ce n’est pas moi qui refusai. Je n’avais jamais autant voulu aller chez son père!

On arriva assez vite chez elle et devant sa porte, Myung Hee semblait mal à l’idée de devoir réveiller les gens dans la maison. Je pris donc l’initiative de cogner assez durement à la porte question de réveiller même la maison d’à côté pratiquement. Le service fut excellent, puisqu’une femme dont j’avais déjà vu le visage vînt ouvrir la porte rapidement. Son nom? Myung Hee me l’avait probablement dit plus d’une fois, mais ayant cette mémoire sélective, cela m’échappa. Elle me questionna à savoir si j’avais bu et Myung Hee répondit que non, mais que l’envie de leur rendre visite venait tout juste d’arriver alors nous voilà. La femme me regarda avec ses yeux accusateurs et je déviai le regard trouvant la situation un peu lourde.

«Et je voulais vous faire une surprise ! Nich est de retour dans ma vie, il m’a pardonné ma crise. Enfin je pense que oui. Papa est debout ?»

La première chose que nous avons alors entendu fut la douce voix accueillante de son père qui se questionnait à savoir qui était l’imbécile qui frappait à cette heure. Myung Hee s’annonça aussitôt et je vis le regard du paternel changer radicalement passant de sévère à confus. Elle rajouta tout juste après qu’elle apportait même une surprise. Je saluai timidement et il me rendit le geste puis posa son attention sur sa fille. Il annonça alors qu’il retournait se coucher. Je respirai soudainement bien mieux lorsque son père tourna le dos pour remonter les marches en direction de sa chambre. Il s’était abstenu de tous commentaires à ma plus grande joie.

Celle qui nous avait ouvert la porte questionna ensuite Myung Hee pour savoir si nous allions passer la nuit ici. La réponse fut sans surprise positive. Ce qui me surprit surtout fut qu’elle ne perdit plus une seconde pour faire sa Princesse en exigeant d’avoir son petit-déj au lit demain matin. Je restai silencieux pendant que les deux femmes cherchaient à clarifier un détail assez important à savoir si c’était un petit-dej à 11h ou bien un déjeuner. Je regardai au plafond en attendant bien sagement, mais les femmes étant ce qu’elles sont ont réussi à faire un long débat sur le sujet. J’ignore qui gagna le débat, mais je conclu que Myung Hee en avait fini lorsqu’elle se tourna vers moi pour me proposer d’aller prendre une bouteille et de la monter jusqu’à sa chambre. Tiens l’idée me plut grandement.

On fit donc un arrêt à sa cuisine en prenant la peine d’allumer toutes les lumières sur notre passage. Elle sorti un blanc du frigo et elle me demanda d’enlever le bouchon pendant qu’elle récupérait deux verres. J’en versai une bonne quantité dans chacun de ses verres et elle m’incita à se diriger ensuite vers sa chambre, mais je l’ai retenu par le poignet la ramenant contre moi. Je préférais la cuisine pour l’instant et c’est pourquoi je lui volai un baiser auquel elle ne s’y attendait pas vraiment en même temps de lui dérober son verre pour le déposer sur le comptoir avec le mien et la bouteille. Tout en m’embrassant, Myung Hee me tira vers l’arrière pour me mener encore vers sa chambre, mais j’en avais décidé autrement. Je la fis reculer jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus faire un pas vers l’arrière. J’ouvris alors les yeux pour constater que la table était malencontreusement sur le passage. Je fis un regard mesquin à Princesse et je l’incitai à s’y allonger. Myung Hee eut un rire nerveux et elle me rappela que son lit serait bien plus confortable. Elle n’avait peut-être pas tord, j’avais quand même oublié rapidement le fait que son père pouvait être tout près. Je passai un bras derrière son dos pour la ramener près de mon corps et je la soulevai de sorte qu’elle puisse croiser ses jambes dans mon dos. On continua de s’embrasser et je tentai tant bien que mal de retrouver mon chemin avec le peu que je me souvenais de cette maison.

C’est en rencontrant plusieurs murs que je trouvai enfin celui sur lequel se trouvait la porte de la chambre de Princesse. Elle referma d’ailleurs la porte assez bruyamment à l’aide de son pied et j’allai la déposer directement sur son lit en restant très près d’elle lorsqu’on rompit le baiser. La porte venait tout juste de se fermer, qu’on l’ouvra et Myung Hee se redressa en me poussant sur le côté et elle sembla rassurée de voir qu’il ne s’agissait que de celle qui nous avait accueillis et qui devait servir le petit-déjeuner, mais déjeuner en même temps, qui venait d’entrer dans la chambre. Je délogeai mon regard de Myung Hee pour constater que la femme avait dans les mains les deux coupes pas encore entamées et la bouteille de vin blanc. Elle affichait un sourire presque victorieux. Cette domestique était beaucoup trop attentive au caprice de Myung Hee ce n’est pas possible. C’était comme si elle avait prévu d’avance que nous allions avoir cet oubli.

Sans dire un mot, elle déposa le tout sur le dessus de la commode et referma la porte, cette fois en nous souhaitant de passer une agréable soirée. C’est bon, elle me rendait mal à l’aise et elle avait réussi à ralentir mes ardeurs. Je me levai pour aller récupérer l’alcool et je tendis une coupe à Myung Hee. Pour sa part, elle semblait trouver la situation très drôle.

«Ce n’est pas marrant» dis-je en faisant la moue et en regardant à terre.

Toutefois, cela aurait pu être pire, cela aurait pu être son père, alors je cessai de bouder rapidement et je pris une grande gorgée du vin en prenant le temps de l’apprécier. Puis, vraiment subitement…

«Tout à l’heure, quand tu m’a demandé si j’avais déjà imaginé mon mariage, je ne crois pas me tromper en te répondant que non. Non je ne me suis jamais imaginé à mon mariage. Pas plus tard que l’année passée, je n’avais jamais eu de relation sérieuse. Quand je t’ai connu, pour être sincère, ce n’était que du physique que je recherchais. Mon objectif était de connaître ton prénom et de te ramener chez moi.»

Je pris une pause pour prendre une nouvelle gorgée de vin pour me laisser le temps de clarifier ce que je voulais lui dire. Je la regardai ensuite dans les yeux et je pris passai mes doigts sur le dessus de sa main pour remonter progressivement jusqu’à son bras, puis son cou et enfin sa joue pour reprendre là où j’avais arrêté.

«Mais maintenant, mon objectif est d’être celui qui te fera sourire tous les jours et de tout faire pour te rendre heureuse. Si le mariage est la solution pour effacer toutes tes inquiétudes, alors je suis prêt à t’épouser dès demain. Mais, je ne vois pas comment je pourrais passer la bague au doigt d’une fille dont je n’ai pas la confiance.»

Elle baissa la tête, que je m’empressai à relever pour qu’elle me regarde encore dans les yeux. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas m’accorder sa pleine confiance. Je n’avais rien fait pour la mériter. Je l’embrassai tendrement étant encore une fois, la seule solution que j’avais trouvé pour la rassurer.

«Je crois juste que c’est trop tôt encore pour le mariage. Nous ne sommes pas prêts, on vit toujours séparés et tu ne sais toujours pas si tu veux revenir étudier à Busan. Ma job n’est pas stable et puis il y a Min Seul que je ne peux pas abandonner avec le bail…et Hyun Ae»

Ces derniers mots sortirent sans que j’aie réellement le temps de m’en apercevoir. Myung Hee détourna les yeux et je soupirai réalisant que sa cousine était toujours et encore un sujet tabou entre nous. Je lui murmurai un « Je t’aime » proche du découragement ou du désespoir. J’entrelaçai mes doigts de ma main gauche avec les siens et de l’autre main, je caressais son visage en lui répétant plusieurs fois que je l’aimais. Je l’incitai par la suite à s’allonger et mes lèvres vinrent frôler les siennes avant de lui dire que c’était toujours elle que je voulais voir en robe blanche à mon mariage, c’était elle et pas une autre que je voulais prendre pour femme.

«Et puis…ce à quoi mon mariage va ressembler, ne me préoccupe pas pour le moins du monde, en autant que je puisse te voir à mes côtés cette journée-là»

Je conclu en lui rappelant que de toute façon, aucune démarche n’avait été prise encore. Le lieu, les invités, la date, la robe, le gâteau, rien! Un sourire apparu alors sur ses lèvres et je reculai mon visage de quelques centimètres ne comprenant pas pourquoi elle souriait de la sorte. Myung Hee sembla soudainement plus heureuse et elle m’annonça que si ce n’était que ça le problème, ça pourrait se régler très vite. Elle se releva du lit avec sa coupe à la main et elle se mit à énumérer les étapes de préparations et de tout ce qu’elle allait s’occuper. Elle me rassura quelque peu lorsqu’elle soutenu que je n’allais rien avoir à faire. J’ouvris alors la bouche pour parler et l’interrompre, mais elle était partie sur son petit nuage. Myung Hee avait du regarder trop d’émission de préparation de mariage, car elle semblait très bien savoir de ce qu’elle parlait.

Tout ce que je trouvai à faire pour la calmer dans son élan de fantaisie, fut de me lever à mon tour du lit et de venir en face d’elle et elle stoppa net de parler.

«Donnes-moi jusqu’à Noël! Après Noël tu trouveras une date et tu pourras commencer les préparations si tu le souhaites. On se mariera dès que tu le voudras, mais j’ai au moins besoin d’un mois minimum sans avoir à entendre parler de mariage»

Elle sembla comprendre et elle acquiesça à ma demande pour ensuite m’embrasser et retourner bien vite sur le lit.

Étant autant mesquin et joueur toutefois, alors que notre échange devenait de plus en plus torride et intense, je me relevai pour aller récupérer la bouteille d’alcool sur la commode et avec un timbre de voix un peu amusé, je lui annonçai que là, n’ayant pas dîné et n’ayant pas mangé cette pizza, j’avais faim à présent. Certes, j’avais faim, mais c’était surtout pour jouer de la patience de Myung Hee. Ben oui, j’aimais toujours autant jouer au chat et à la souris avec Princesse.

Bref, puisqu’elle ne pouvait rien me refuser, Princesse succomba à mon caprice et elle se releva en prenant soin de replacer un peu son chandail et elle me dit de la suivre sans faire trop de bruit question de ne pas réveiller son père. Ne voulant pas recevoir de la visite nocturne du paternel, j’écoutai bien sagement les conseils de Princesse et je me suis abstenu de parler avant d’arriver dans la cuisine.

Quand Myung Hee m’ouvrit les armoires, elle me proposa un sandwich et pleins d’autres plats, mais je n’écoutais déjà plus. Mes yeux venaient de repérer le sac de croustilles. Je le pris sans gêne et j’allai dans le salon pour m’allonger sur le sofa. Myung Hee apparue pas très longtemps après et elle exigea des croustilles et une place sur le même divan. Je me tassai pour lui faire une place dans mes bras et quelques peu de croustilles étant pas très généreux. Elle ferma par la suite les yeux et elle semblait tomber de fatigue. C’est vrai que la nuit était très avancée et qu’il aurait bien fallu aller dormir.

Lorsque j’eus terminé le sac de croustilles, je proposai donc à Princesse d’aller dormir, mais je n’eus aucune réponse. Je constatai très vite qu’elle avait fini par s’endormir. Difficilement, je réussi malgré tout à la prendre dans mes bras et je retournai bien sagement vers la chambre de Princesse. Arrivés devant son lit, je tirai sur les couvertures à l’aide d’un de mes pieds ayant les bras occupés. Je la déposai ensuite sur le matelas et je la recouvris avec les couvertures. Quand je me redressai pour aller faire le tour du lit et à mon tour tomber dans les bras de Morphée, j’eus la peur de ma vie en voyant le père de Myung Hee accoté contre le cadre de la porte de la chambre de Princesse. Je mis ma main sur mon cœur par réflexe et je lui demandai ce qu’il faisait. Il me répondit seulement par un sourire avant de revenir la porte me laissant confus au milieu d’une pièce plongée dans le noir.

C’est finalement en me cognant le tibia trois fois sur la base du lit que je trouvai mon chemin dans le noir et après avoir retiré mon chandail, je me mis au lit venant me blottir contre ma fiancée et fermer les yeux.
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyLun 28 Nov - 18:33

L’idée sembla lui plaire et on ne tarda pas à aller récupérer un peu d’alcool dans la cuisine.
Après avoir allumé tout les lumières sur notre chemin, on atteignit la cuisine. Je sortis du frigo une bouteille de blanc que je déposais sur le comptoir demandant à Nich de la déboucher pendant que je récupérais deux verres.

Je pris l’un d’eux, une fois qu’ils eues été dument rempli et me dirigea vers ma chambre. Mais dans mon élan je fus retenue par mon adorable compagnon qui me ramena contre lui redéposant mon verre sur le comptoir. Il me vola un baiser qui me surpris quelque peux mais qui me fit sourire.
D’accord on ne boira pas. Je reculais doucement voulant tout de même l’amener calmement vers ma chambre, seulement il en décida autrement.
Déviant mon chemin pour finalement me bloquer contre la table à manger, il rompit le baiser et de son regard il me proposa de m’allonger sur celle-ci.
Bon…on aurait été ailleurs j’aurai été vraiment partante mais là…rien que d’imaginer que mon père puisse débarquer pendant que Nich et moi…sur la table à manger…j’eus un léger rire nerveux qui en disait long. Non je ne pouvais pas j’étais désolé. J’informais que mon lit serait surement plus confortable…et moins risquer.
Il passa une main dans mon dos et me souleva. Mon sourire joyeux revint immédiatement. Je croisais mes jambes dans son dos et l’on reprit nos bons baisers.

Il m’amena jusqu’à ma chambre et je fermais malencontreusement la porte trop violement avec mon pied. Mais bon la question déranger le monde autour ne s’éternisa pas, un peu de vie dans cette maison ne ferait pas de mal.
Nich vint me déposer sur le lit, nos lèvres se séparèrent un instant, instant que je pris pour le regarder amoureusement, instant pendant lequel la porte se rouvrit.

De peur je poussais Nich sur le côté, heureusement ce ne fut pas mon père mais seulement YeRyun qui nous avait amené nos verres et la bouteille que l’on avait laissé dans la cuisine. Je trouvais son moyen de nous interrompre très efficace mais très embêtant. C’était forcément son but de nous interrompre sinon pourquoi s’inquiéter pour une bouteille que je ne termine pas, ce n’était pas nouveau.
A peine la porte refermée que Nich quitta le lit et se dirigea vers les verres. Apparemment l’intervention l’avait bien refroidit. Il était mignon ce qui me fit rire.
Selon lui ce n’était pas marrant, mais il n’avait pas la vue que j’avais. On aurait presque dit un enfant auquel on avait enlevé sa friandise de force.
Il me tendit un verre que je pris volontiers et juste après sa première gorgée il revint sur la question que je lui avais posée plutôt à propos du mariage.

«Tout à l’heure, quand tu m’a demandé si j’avais déjà imaginé mon mariage, je ne crois pas me tromper en te répondant que non. Non je ne me suis jamais imaginé à mon mariage. Pas plus tard que l’année passée, je n’avais jamais eu de relation sérieuse. Quand je t’ai connu, pour être sincère, ce n’était que du physique que je recherchais. Mon objectif était de connaître ton prénom et de te ramener chez moi.»

J’appréciais grandement sa sincérité, et je ne fus en aucun cas surprise. Pour moi c’était la même chose, enfin je ne parle que de mon objectif après l’avoir connu. Il fallait dire qu’a force d’apparaitre devant moi il en devenait vraiment désirable. Je veux dire plutôt que dès le départ il m’attirait mais jouer les inaccessible m’avait toujours amusé. Et ce fut encore mieux quand j’avais vu que contrairement à d’autre lui n’abandonnait pas.
Après une gorgée il vint frôler du bout des doigts la peau de ma main jusqu’à ma joue en passant par mon bras et mon cou. J’avais des frissons qui me parcouraient et mes yeux ne se délogeaient plus des siens.

«Mais maintenant, mon objectif est d’être celui qui te fera sourire tous les jours et de tout faire pour te rendre heureuse. Si le mariage est la solution pour effacer toutes tes inquiétudes, alors je suis prêt à t’épouser dès demain. Mais, je ne vois pas comment je pourrais passer la bague au doigt d’une fille dont je n’ai pas la confiance.»

A ses premiers mots je souris, son défi était presque une réussite, je ne voyais pas une journée où je n'avais pas souris grâce à lui. Seulement lorsqu’il rajouta qu’il ne pouvait épouser une fille qui pouvait à peine lui faire confiance, tout de suite je me sentis coupable. Il avait raison. Si je n’avais pas confiance en lui sur quoi aller se baser notre couple ? Han j’étais si idiote. Je détournais le regard ayant trop honte pour le moment. Pendant combien de temps il allait attendre ma confiance ? Un jour il en aurait surement marre.
Il releva bien rapidement mon visage vers le sien avant de m’embrasser. Je n’étais pas convaincu mais il semblait vouloir me rassurer. Et il ne semblait pas avoir fini.

«Je crois juste que c’est trop tôt encore pour le mariage. Nous ne sommes pas prêts, on vit toujours séparés et tu ne sais toujours pas si tu veux revenir étudier à Busan. Ma job n’est pas stable et puis il y a Min Seul que je ne peux pas abandonner avec le bail…et Hyun Ae»

D’accord je voulais bien lui accorder le fait que c’était trop tôt, le fait que nous n’étions pas prêts puisque oui on ne vivait même pas encore ensemble. Oui je ne savais toujours pas dans qu’elle université me diriger, puisque les deux universités que je convoitais avaient chacun de très bon argument. Oui d’accord peut être que son travail n’étais pas assez stable et bon Minsulie ne me dérangeait en rien. Mais Hyun Ae ! Hyun Ae ! Si je devais attendre que lui et Hyun Ae sois prêt je pouvais d’ors et déjà dire que je ne me marierai jamais avec Nich. Jamais.
Tant qu’il y aurait Hyun Ae, je ne pourrais avoir confiance et on ne pourrait se marier. Voilà ! Les deux phases très important causés par un même fléau.
Je me retenus de soupirer préférant seulement regarder ailleurs.

Nich souffla un « je t’aime » qui me fit reposer le regard sur lui, il répéta ces trois mots tout en se rapprochant de moi. Sur le coup j’étais tellement en colère (comme à chaque fois que le nom de Hyun Ae revenait à mes oreilles) que je ne crus même pas en ses mots mais à force de se rapprocher et de le répéter, ses « je t’aime » ressemblais de plus en plus à une douche mélodie à mes oreilles.
Je me retrouvais petit à petit coucher sur le dos avec mon Nich au-dessus de moi, assez près pour que nos respirations se mêle.
Nos lèvres se frôlèrent me laissant malheureusement sur ma faim, avant que Nich rajoute que j’étais la seule qu’il voulait épouser, la seule qu’il voulait voir à ses côtés vêtue d’une robe blanche, et qu’il ne voulait que moi en tant qu’épouse. Je pense qu’il avait réussi à me convaincre. Mon rythme cardiaque qui avait grimpé assez rapidement en était une assez bonne preuve je pense. Il m’énervait à toujours avoir les mots qu’il fallait pour me faire fondre.

Il conclut le tout en m’indiquant que de toute manière il n’y avait rien de prêt que ce soit la date, les invités, ma robe, son costume enfin tout quoi. Rien n’était préparé. Bon oui d’accord…il avait ENCORE raison ! Seulement il n’avait qu’en parti raison…puisque dans ma tête tout était prêt ! Je souris constatant que pour une fois dans cette soirée Nich n’avait pas totalement raison. Bon il restait le détail de la date et peut être la salle. Enfin j’en avais une très belle idée, je savais où la trouver mais…bon disons que je l’avais cette salle ! Donc il n’avait pas totalement raison !

Je me redressais vivement, pris mon verre en main pour en boire une bonne gorgée puis me mis à faire les 100 pas tout en énumérant à Nich dans quel ordre j’allais procéder.

« Avant tout il faudrait la date, parce que c’est important pour pouvoir ensuite réserver une salle, à moins que l’inverse soit mieux. Enfin bref, une fois salle et date fixé il fallait réfléchir à un budget mais bon ça je ne pense pas m’en fixé, puis il fallait faire la liste d’invité pour savoir pour combien de couverts il fallait prévoir. Une fois cela fait vient le traiteur, la préparation du menu quoi. Puis quand la salle, la date, les invités et le repas fixé on s’attaque au vestimentaire. T’en fais pas, tu n’auras pas à faire grands choses. Donc ensuite c’est au choix des robes, ma robe passe bien évidemment en priorité puis ton costume et enfin on s’occupe des demoiselles d’honneur et en dernier lieu… »

Je m’arrêtai net lorsque je vis Nich face à moi.

«Donnes-moi jusqu’à Noël! Après Noël tu trouveras une date et tu pourras commencer les préparations si tu le souhaites. On se mariera dès que tu le voudras, mais j’ai au moins besoin d’un mois minimum sans avoir à entendre parler de mariage»

J’eus un petit sourire moqueur mais accepta sa requête. De toute façon qu’on se marie demain ou dans 3 ans tant qu’il restait avec moi, la date du mariage m’importait peu et puis lui-même l’avait dit on n’était pas encore prêt je pouvais encore attendre. Et puis ce n’étais que mes petits rêves d’enfant qui allait juste bientôt s’exaucé, voilà pourquoi toute cette excitation ha et aussi le fait de me marier à mon formidable copain que j’aimais plus que tout. Mais c’était tout.

Je me jetais sur ses lèvres désirantes, posant mon verre sur la table de chevet et le ramena doucement vers le lit. Je m’y allongeais de nouveau passant un bras autour de son cou pour le garder tout près de moi et l’inciter à s’allonger lui aussi. Et mon envie d’en avoir plus se faisait de plus en plus insistante.
C’est lorsque mes mains se firent plus aventureuse que Nich mit cruellement fin à l’ébat allant rejoindre plutôt la bouteille de blanc qui nous observait.
Je regardais le plafond désespérer, comment je pouvais passer après un verre d’alcool ? Hein ? Expliquez-moi comment une fille aussi attirante et sexy que moi pouvait se faire lamentablement battre par un verre de vin ? Je regardais le plafond le cœur rempli de désespoir.
C’est quand j’entendis le ton amusé de mon fiancé que je compris qu’il jouait encore avec mes limites. Bon c’est certain il attendait seulement le moment où j’allais craquer et lui arracher ses vêtements pour l’immobiliser au lit et le forcer à me faire l’amour comme une bête. Si c’est ça qu’il attendait, il allait surement atteindre son but dans très peu de temps.

Enfin bon, revenons à notre cruel joueur qui apparemment avait faim. Il rappela qu’il n’avait pas mangé mais je me rappelai bien de cette pizza que lui avait abandonné, elle n’attendait que d’être déguster par ses papilles tranquillement sur la table du salon de ma maison.
Bref, il avait faim et je ne voulais pas l’affamer donc j’allais le nourrir ! Mon corps ne le contentait pas j’imagine donc je l’invitais à me suivre dans la cuisine, lui rappelant tout de même de ne pas faire de bruit afin d’éviter de réveiller mon père qu’on avait assez déranger comme ça. Etrangement il fut aussi silencieux qu’une petite souris.

Il ne rouvrit la bouche que lorsqu’on se retrouva dans la cuisine. J’ouvris quelques placards lui proposant ce qu’il se trouvait dans chacun d’eux. Nich eut vite fait son choix l’optant pour ce que je ne qualifierai pas de « repas » mais plus de « casse-croûte. » soit un paquet de chips. A cette idée je ne pris pas le temps de pousser ma réflexion plus loin la résumant à une phrase : « C’est Nich. »
Une fois son paquet en main, il se dirigea directement vers le salon s’installant de tout son long sur le sofa. J’arrivais à la suite croisant les bras voyant qu’il n’avait même pas essayé de me garder une place à côté de lui.
Parfait ! J’allais lui imposer une place à ses côtés ! Et des chips aussi !

Difficilement il m’offrit une place près de lui et me donna encore plus difficilement une demi-poignée de chips. S’il avait vraiment faim il n’avait qu’à se prendre un vrai repas ! Les chips ça ne nourrit pas ! Et le partage ne tue pas non plus !
Je voulu tenter de me servir moi-même mais changea d’avis préférant l’idée que j’étais dans les bras de mon chéri et que c’était vraiment confortable. Je fermis doucement les yeux et il me semble que…juste après…je me suis endormi.

J’en étais même persuadé puisque lorsque je rouvris les yeux j’étais passée du sofa du salon à mon lit et puis aussi par le fait que ce que j’avais vu n’était surement pas réel je pense donc que c’était plus un cauchemar.

Cette nuit mon sommeil avait été nourri par un voleur qui venait cambrioler la maison. J’en parle calmement maintenant parce que j’ai réalisé que c’était un rêve…cauchemar. Mais sur le coup je m’étais réveillé en sursaut en voyant que le voleur avait atteint ma chambre couteau de cuisine à la main. Etant que j’étais complètement seule dans la grande maison, j’ai paniqué et s’en suivit un réveil mouvementé.
Le soleil eut juste après la délicatesse d’agresser mes yeux par ses rayons. Je laissais échapper un gémissement de complaintes en me redressant sans le lit.

Je jetais un regard à l’heure, YeRyun n’allait pas tarder à faire irruption dans la chambre. Je jetai un œil à Nich qui me semblait dormir paisiblement. J’eus une pause dans mon esprit rien que pour l’observer.
Je déposais mes lèvres sur sa nuque délicatement puis quittait le lit. Mais sans quitter la chambre. Je me dirigeais vers les fenêtres de ma chambre pour y tirer les rideaux et cacher ainsi ce soleil encombrant pour le moment. Puis voyant que j’étais toutes habillé. Je quittais ce qui vraisemblablement commençait à me gratter pour me glisser doucement en sous vêtements sous les couvertures.
Je regardais Nich et ses bras opposés à m’accueillir. J’eus une petite moue. Bon eh bien j’irai me faire ma place moi-même. Ce n’était pas compliqué après tout

Je posais ma tête sur son dos, ramena la couverture à mes épaules et referma les yeux, avant d’entendre frapper à la porte. Je soupirai de voir que la gouvernante avait toujours un aussi bon timing et ramena plutôt les couvertures au dessus de ma tête. Bon oui c’est vrai habituellement j’appréciais le fait qu’elle soit toujours à l’heure mais là pour le coup j’aurai préférer qu’elle ait une à deux heures de retard.
J’entendis la porte s’ouvrir mais je ne fis pas attention sentant que sous ma tête ça bougeait. Je relevais la tête essayant de comprendre ce qu’il se passait avec Nich. Et après quelques rapides mouvements je m’étais retrouvé sous le bras dessiné de mon fiancé et mon visage tout près du sien. Un bisou sur mon front me fit comprendre qu’il n’était pas encore prêt à quitter le lit.
Tant mieux ! Je posais une main dans son dos et déposa un léger bisou sur l’épaule qui se trouvait face à moi.

Je sentis la main fouineuse qui n’était ni les miennes ni celles de Nich se poser sur les couvertures et immédiatement je sortis mon bras de sa cachette pour lui faire signe de sans aller.

« Laisse le petit déjeuner là, on va le manger plus tard. Merci. » Murmurai-je.

Murmure inutile puisqu’avec Nich aussi près il avait forcément entendu et donc je l’avais forcément déranger. Enfin bon l’action était faite.
Je répétais mon action en lui montrant la porte avec plus d’insistance pour lui indiquer de prendre la direction de la sortie mais elle me souriait. J’agitais le bras de plus en plus vite jusqu’à ce qu’on resserre l’étreinte autour de moi.
Je recachais ma tête sous les couvertures et reposa lentement ma main dans le dos de mon bien-aimé où j’y commençais de légères caresses. Je m’excusais du dérangement avant de refermer les yeux et de me rendormir petit à petit.

Je me réveillais de nouveau un peu plus tard, j’avais changé de position et lui aussi mais j’étais toujours près de Nich et c’est tout ce qui m’importait.
Je boudais un peu car il me faisait dos. Car oui c’était toujours plus agréable d’ouvrir mes yeux et de voir les siens juste en face. Là j’avais le droit à une belle vue sur sa chevelure. Bof enfin…demi-bof.

Je vins faufiler une de mes mains sur son ventre et me rapprocha de lui avant de déposer un léger baiser dans le creux de son cou. J’appuyais ensuite mon front contre son dos.
Je fus agréablement surprise lorsque je sentis ses doigts s’entrelacer avec ceux qui s’amusaient autour de son nombril.
Je m’empressai de grimper sur lui penchant ma tête vers son visage. Il s’obstinait à garder les yeux fermés. Je savais qu’il ne dormait plus pourquoi ne pas les ouvrir alors et faire profiter à tous ceux présents soit moi son joli regard du réveil.

« Tu dors plus là. Je le sais. » Murmurai-je avant de lui voler un rapide baiser.

Je le vis sourire et pour l’accompagner je fis de même. J’embrassai sa joue, attendant une nouvelle réaction mais cette fois-ci il n’y eut rien.
Je pris donc pour occupation de jouer avec les cheveux de sa mèche frontale.

Je n’eus pas remarqué quand de ma main, son bras était passé au dessus de ma taille. Il m’agrippa avant de se mettre sur le dos et me relâcha une fois bien positionné.
J’arrêtais de trifouiller ses cheveux et observa la plénitude sur son visage.

« Dis-moi que tu pense à moi pour sembler si content. »

Il sourit de nouveau et de nouveau je fis de même. Je devais avoir l’air bien idiote, à sourire dès qu’il souriait alors qu’il gardait ses yeux fermés.
Tiens ! Dans le même moment que j’y pensais je lui demandais de les ouvrir un instant. Et…il respecta au pied de la lettre ! Il les ouvrit un petit instant puis les referma.
J’aurai voulu le frapper légèrement mais dans mon élan je me demandais à quel heure on s’était couché, enfin surtout moi sachant qu’il s’était forcément couché après moi puisque je me rappelais avoir fermé mes jolis yeux dans le salon. La nuit avait quand même bien débuté. Pensant qu’il avait du se coucher très tard mon coup se transforma finalement à un dépoussiérage de son pectoral gauche.
Je posais ma tête sur le côté droit et immobilisa ma main sur son ventre. C’était rigolo de le sentir se gonfler et se dégonfler sous ma main. Je fermais moi aussi les yeux mais sans me rendormir.

« J’ai décidé qu’aujourd’hui je ne te ferai pas subir de shopping et…pas de caprice…et on fera tout ce que tu voudras ! Ca te va ? »

A mes derniers mots je me redressais, mais sa main me ramena à reposer la tête contre sa poitrine et il passa sa mains dans mes cheveux.

« Y a le petit-déjeuner qui est là. »

Il arrêta ses petites caresses et je m’empressais de lui demander de continuer argumentant que je me tairais pour le moment. Et c’est ce que je fis.
A la place je réfléchissais à ce qu’on pourrait faire aujourd’hui.
Je pensais à laisser Nich avec mon père mais je n’étais même pas sur qu’il était présent. Il y avait la plage mais je ne savais pas la température extérieure et je doute qu’il fasse assez chaud. Est-ce qu’il y avait des évènements intéressant aujourd’hui à Busan ? Et le parc d’attraction ? Y avait mes amis mais j’étais tenté de passer ma journée en amoureux rien qu’avec mon Nich.

Je relevais la tête pour le regarder de nouveau puis laissa mes lèvres se sceller au sienne un instant. J’y mis fin doucement et m’apprêta à quitter le nid douillet. Mais il m’en retint nous glissant sous les couvertures pour un câlin matinal grandement apprécié. Il me chatouillait de temps en temps avec ses mains baladeuses et ses lèvres taquine, de mon côté je le couvrais de bisou de temps à autres et on s’échangeait de longs baisers langoureux quand celles-ci ne s’amusaient pas à après la douceur de la peau de l’autre. Un matin avec mon chéri comme je les aimais.

Je lui fis ensuite un sourire espiègle et descendit jusqu’à son bas ventre pour lui offrir une gâterie matinale. Puis doucement et tendrement on en vint à plus mais c’était délicieux et je me sentais satisfaite enfin. Mon attente d’hier avait été joyeusement comblée et je voyais maintenant c’est journée bien plus belle qu’avant.

Finalement il avait réussi à me garder plus longtemps sous la couette que prévu mais je n’allais pas m’en plaindre ! Loin de là !
Je m’amusais avec ses mains comme une enfant avant de faire passer ses bras autour de moi et de poser ma main sur sa joue en souriant.

C’est fou comme j’étais bien avec lui. C’était fou comment j’aimais quand il me regardait tendrement, comment il arrivait à me faire oublier tout ce qu’il y avait autour rien que par ses gestes. J’étais amoureuse voilà tout et c’était….étrange. Non pas étrange d’être en amour mais étrange d’avoir des sentiments aussi fort pour une seule et même personne en si peu de temps

« Nich…comment tu as fait…pour m’hypnotiser comme ça ? » Je ris légèrement avant de lui voler rapide bisou. « Je sais que j’agis bizarrement mais…je suis trop…accro ? Oui accro je pense que je suis trop accro à toi. J’ai l’impression de t’aimer beaucoup trop, enfin beaucoup trop vite et ça m’inquiète…non pas inquiéter dans le sens je doute de toi mais plus dans l’idée que j’ai peur de mal faire. Nich je veux tellement être parfaite pour toi. »

J’eus un nouveau petit rire après mes mots réalisant ce que je venais de confier. J’en cachais même mon visage derrière mes mains.

« Te moque pas ! Tu arrives à me faire douter sur moi-même, avant d’agir je pense toujours à si ça te plaira ou non. Tu fais douter la grande Myung Hee que je suis c’est flatteur non ? En tout cas désolé pour mes étranges questions sans queue ni tête qui vienne sans crier garde. Ca me soulage même si tu n’y réponds pas forcément toujours. »

Je lui souris et fis glisser ma main jusqu’à sa poitrine. Il me ramena contre lui et je terminais mon discours en lui signalant que je ne me confierais pas à lui ainsi aussi souvent.
Je venais carrément de montrer une de mes faiblesses si ce n’était pas la seule tiens.
Je me laissais rassurer par ses soins pendant un bon moment avant de m’éloigner peu à peu.

« Je vais voir où se trouve mon père si je te manque et que je ne suis pas remonté c’est que tu ne risque aucun danger et que tu peux donc descendre. Finis bien de te reposer en attendant, je t’aime. »

J’offrais un nouveau baiser à la joue de mon fiancé avant de quitter la chaleur de son corps pour un pyjama.
Je récupérais un pain au chocolat, attrapais mon ordinateur et quittait la chambre.

En descendant je vis mon père qui ôtait son manteau.
Je lui demandais immédiatement où il était, et lui constata qu’à 14h je n’étais toujours pas habillé. Je venais de réaliser à ce moment qu’il était une heure de l’après midi.
J’eus une petite tête embarrassé comme je savais les faires et vint le prendre dans mes bras.
Oui, j’essayais de lui faire oublier l’idée que j’avais toujours gardé mes mauvaises habitudes. Il commenta que ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas vu pendant que lui rentrait du travail. Ca faisait longtemps tout court que je ne l’avais pas vu. Et pour tout dire j’étais très heureuse d’être là. Et j’en remercierai grandement Nich.
Il me demanda ce que j’allais faire aujourd’hui, et je lui répondis en riant que j’avais dans les projets de lui laisser Nich pour quelques jours. Moi qui riait, mon père de son côté le pris au sérieux. Je me dépêchais de rectifier le tir.

« Non j’allais chercher ce qu’on pourrait faire, tu as des idées ? »

Il me parla de représentations qui se tenaient un peu partout en ce moment. J’eus un regard suspicieux. Bon mon père n’était pas très vieux, enfin il l’était et même beaucoup…et donc…je doutais un tantinet de ses choix questions spectacles.

« Je n’aime pas l’opéra ! Ni les danses contemporaines où les gens gesticulent étrangement sans musique. »

J’y étais allé une fois avec lui et je pense bien que c’était la fois de trop et je m’en servis d’exemple. Cela fit rire mon père disant que ce n’est pas de ce type de représentations qu’il parlait. C’était l’un de ses partenaires qui lui en avait parlé parce qu’il était allé avec ses enfants.
Je le regardais encore plus étrangement. Ce n’était pas une entourloupe pour me caser avec un fils à papa j’espère. Je glissais dans le doute que j’étais toujours fiancée.
Il me ramena à la figure qu’hier matin il ne le savait toujours pas mais que ses enfants étaient plus petits en âge. Aucuns risques.
Il fouilla dans sa mallette avant d’en ressortir un prospectus.
Ah… C’était un spectacle d’arts martiaux. Super ! C’est vrai que le sport ça m’as toujours passionnés !
Voyant que je n’étais pas du tout emballé, il ouvrit le prospectus que je n’avais même pas prit la peine de feuilleté.
Apparemment il n’y avait pas que des arts martiaux, il y avait aussi une histoire et ça pouvait être drôle. Je n’étais pas totalement convaincu. Et selon mon père, étant donné que je n’étais pas seule à décidé je devais d’abord attendre ce qu’en pense Nich avant de juger si c’était une activité intéressante ou non.
Là j’eus un regard noir envers mon père : depuis quand il se rangeait du côté de Nich ? C’était mon père il devait toujours être de mon côté ! Si je disais non il devait accepter mon non et dire que je me débrouillerais, pas que je devais attendre l’avis de monsieur ! C’était quoi à ça ? La solidarité masculine ?
Il demanda d’ailleurs où il était et je me mis à bouder.

« Il dort. »

Oui j’étais incompréhensible ! Je voulais que mon père accepte Nich et maintenant que c’était le cas je n’étais pas contente ! Enfin si j’étais très heureuse mais pas quand c’était contre moi !
Enfin c’était mon caractère. J’aimais avoir les gens que j’aime de mon côté ! C’est tout !

Une voix que je ne pouvais que connaître que trop bien rectifia ma phrase informant qu’il ne dormait plus.
Nich salua mon père. Et je lui fis automatiquement une place à côté de moi, l’invitant à s’asseoir à côté de moi.
Je lui tendis le prospectus lui demandant si ça le tentait.

« L’horaire est à 20h, donc il faudra que tu nous trouve une idée entre hmmm 15h30-16h et 19h si le spectacle t’intéresse ! »

Je lui donnais mes précédentes idées donnant les raisons du pourquoi je les avais abandonnés, disant que les plages c’était à cause du temps, le parc d’attraction ça serait trop court à mon gout, et le shopping…j’avais promis de pas en faire. On pouvait aussi faire une sortie avec mes amies mais il s’ennuierai surement et puis je voulais passer ma journée seulement avec lui.
C’était le peu d’idées que j’avais eues mais j’en étais très fière !

Je me penchais à son oreille lui proposant de me donner sa réponse pendant que je serai sous la douche mais que je doute qu’il réussisse à arriver à temps.
Je me relevais annonçant à mon paternel que j’allais me préparer et que sauf s’il l’avait déjà fait il devrait penser à manger. Précisant bien qu’il ne devait pas inciter Nich à penché de son côté sur l’avis du spectacle d’art martiaux comique. Je fis un clin d’œil tentateur à mon chéri et me dirigea joyeusement vers les escaliers qui menait à ma salle de bain.
Aujourd’hui allait être une très bonne journée !
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyDim 4 Déc - 18:04

Quelle mauvaise idée de venir me réveiller alors que je souhaite encore dormir et pourtant, c’est ce la gouvernante de ma très chère fiancée, qui était justement cachée sous les couvertures, fit. Le bruit du cognement à la porte me fit ouvrir les yeux et quand je la vis ouvrir la porte, je dû m’abstenir de tout commentaire déplaisant ou qui reviendrait à être des menaces de mort à son égard.

J’allai donc retrouver Myung Hee sous les draps pour éviter d’avoir à jouer les porte-paroles ce matin. Je déposai un baiser sur le front de Princesse tout en la prenant dans mes bras. Elle répondit bien à mes caresses en se collant davantage à moi et en me redonnant un bisou sur l’épaule.

Cependant une âme bien démoniaque vînt briser mon bonheur en nous dérangeant Myung Hee et moi. Cette infâme personne est venue nous déranger en posant sa main sur la couverture pour essayer de nous en faire sortir. Son plan satanique échoua quand Myung Hee voulu la faire partir et qu’elle sorti le bras pour lui faire signe de partir.

«Laisse le petit déjeuner là, on va le manger plus tard. Merci.»

Myung Hee insista un bon moment auprès de sa gouvernante pour qu’elle parte, mais ce fut long et je m’impatientai. Je tentai de la ramener près de moi et cela fonctionna puisqu’elle se colla à moi et je pus enfin me rendormir paisiblement.

J’ignore combien de temps j’eus fermés les yeux, mais cela sembla durer que quelques secondes. En fait, je n’avais même pas eu consciente de m’être rendormi et c’était cruel puisque je me sentais encore fatigué. Pourtant, je n’avais pas eu le choix de me réveiller, quand Myung Hee glissa sa main sur mon ventre ce qui me surpris quelque peu, mais étant trop épuisé, je préférai ne pas réagir à la belle présence de Princesse derrière mon dos. Je me contentai donc d’entrelacer mes doigts aux siens avant de refermer les yeux dans l’espoir de dormir encore deux bonnes heures.

Toutefois, Myung Hee n’avait pas la même intention. Elle grimpa sur moi sans aucune gêne et voulu probablement que je me réveille. Malgré le fait que je gardais les yeux fermés, je sentais son regard pesé sur moi.


« Tu dors plus là. Je le sais. »

Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je l’entendis se plaindre de ma paresse. Déjà au réveil je retrouvais ses petits caprices de Princesse. Je sentis alors qu’elle déposa un court baiser sur ma joue, puis plus rien; ce fut le silence à ma plus grande joie.

Ce petit moment de répit ne dura pas quand la cruelle Myung Hee ne s’avoua pas vaincue et tenta à nouveau par tous les moyens de me faire ouvrir les yeux. Elle se mit alors à jouer dans mes cheveux et j’avais toujours eu horreur qu’on touche à mes cheveux. En utilisant mes skills de ninja, je réussis à me défendre en renversa Myung Hee sur le dos sans même ouvrir les yeux. Oui je sais, je suis formidable.


« Dis-moi que tu penses à moi pour sembler si content. »


Un second sourire s’afficha sur mes lèvres quand j’entendu sa question et elle exigea ensuite que j’ouvre les yeux un instant. Bien difficilement et en plusieurs tentatives, j’ai fini par les ouvrir le temps d’une seconde et après je repartie au pays des songes.

Pour se venger probablement, Myung Hee me frappa ou plutôt m’effleura le torse de la main et je pouvais déjà deviner sa face de contrariée. Au moins, je gagnai finalement et je me suis réjouis de ma victoire quand Princesse posa sa tête sur moi.

« J’ai décidé qu’aujourd’hui je ne te ferai pas subir de shopping et…pas de caprice…et on fera tout ce que tu voudras ! Ca te va ? »

Oui oui, mais je n’avais pas l’intention de céder à ses demandes aujourd’hui de toute façon. Non, là pour l’instant j’appréciais grandement son lit, sa présence même si elle n’était pas très muette et cet oreiller sur laquelle j’espérais me rendormir très bientôt. Myung Hee voulu se relever pour je ne sais quelle raison, mais je l’arrêtai avant qu’elle n’ait le temps de se redresser davantage en la forçant de reposer sa tête sur mon torse tout en jouant dans ses cheveux pour qu’elle se calme. Comment pouvait-elle être autant réveillée.

« Y a le petit-déjeuner qui est là. »

Je cru comprendre que mes caresses ne serviraient à rien et qu’elle n’arrêterait jamais de parler donc je retirai ma main de ses cheveux, mais elle me demanda de continuer en échange de son silence. Il ne m’en fallu pas plus pour lui accorder cette requête.

Je pris alors une longue respiration avant de tenter de retrouver le sommeil, mais maintenant avec toutes les taquineries de Myung Hee, je n’avais plus autant le sommeil. Mon esprit se mit donc à divaguer et je pensai à ma journée de hier que je venais de passer avec Myung Hee. Étrangement j’étais à Busan et j’avais de la difficulté à le réaliser. Ce n’était pas mon genre après tout de faire plaisir aux filles et de proposer d’aller voir les paternels. Pourtant, jusqu’à maintenant, je dois dire que j’aimais bien être ici. Étrangement encore, je ne me sentais plus mal à l’aise d’être ici, bien au contraire.

Je fus coupé dans mon moment de tranquillité quand je sentis la tête de Myung Hee se relever. Princesse est alors venue déposer une léger baiser sur mes lèvres et je devinai son envie de se lever donc je la saisie par le poignet et ainsi la ramener contre moi bien au chaud sous les couvertures. Maintenant qu’elle avait réussi à me garder réveillé plus de 5 minutes, je n’avais plus les mêmes intentions. Mes mains se mirent à parcourir ses courbes en s’amusant à chatouiller l’intérieur de ses cuisses, son bas ventre et son cou. Mes lèvres prirent aussi goût à embrasser ma douce fiancée ne cessant d’augmenter l’intensité de nos caresses, jusqu’à ce que Myung Hee décide d’aller plus loin que de simples caresses. J’appréciai d’ailleurs grandement son idée et on fut inséparables durant au moins une heure de plus.

Au final, j’étais quand même assez fier de mon coup, puisque j’avais réussi à garder Princesse plus longtemps au lit avec moi et on avait encore fait la grâce matinée comme je les aimais. Je l’enlaçai dans mes bras et on resta là à se regarder dans les yeux un bon moment.

« Nich…comment tu as fait…pour m’hypnotiser comme ça ? »

Elle avait alors dit le tout en retenant un petit rire et elle vînt me voler un bisou. Elle reprit la parole en s’excusant d’agir étrangement en blâmant le fait qu’elle était trop accro…

«Nich je veux tellement être parfaite pour toi. »


À ses mots, j’eus un petit sourire appréciant sa dernière déclaration. Elle était bien la seule à m’avoir confié cela surtout dans une pareille situation. Pendant qu’elle s’inquiétait pour son amour trop grand à mon égard et qu’elle s’efforçait d’être parfaite pour moi, quand j’étais seul je me retrouvais souvent dans les clubs ou tout simplement avec Hyun Ae. Pathétique est le mot. Je devais arrêter de la traiter ainsi. Je pourrais cesser d’aller draguer en club déjà.

Myung Hee ne cessa pas de parler, mais j’avoue que je manquai une partie de ce qu’elle disait. Seul la sensation de sa main sur mon torse me ramena à moi et je la tirai davantage contre moi et elle conclu son monologue en prétextant qu’elle ne se confierait plus ainsi aussi souvent. Je dû me retenir de lever les yeux au ciel sachant très bien qu’elle recommencerait avant ce soir tel que je la connaissais. Pour ne pas qu’elle pose trop de question sur mon expression faciale, je passai mes mains dans son dos et je la cajolai de diverses façons jusqu’à se décide de se défaire de moi pour finalement poser le pied à terre. Je la regardai curieux de savoir ce qui était plus important pour elle que de rester blottie contre moi.

« Je vais voir où se trouve mon père si je te manque et que je ne suis pas remonté c’est que tu ne risque aucun danger et que tu peux donc descendre. Finis bien de te reposer en attendant, je t’aime. »

Elle glissa un baiser furtif sur ma joue avant de passer cruellement la porte de la chambre après s’être habillée bien sûr. Je laissai retomber ma tête sur l’oreiller pour ne pas dire que je me cachai la tête sous cette oreiller et ainsi bloquer toute la lumière et sons qui oseraient perturber mon sommeil que je n’avais pas fini.

Je voulais bien me rendormir, mais sans Myung Hee à côté de moi, je détestais ça. Je me tournai à plusieurs reprises dans le lit et j’arrêtai de bouger quand mon regard croisa le plafond et que je semblais hypnotisé par celui-ci. Je savais que je devais me lever et arrêter de paresser, mais

« Argggg »

Je me retournai à nouveau sur le ventre pour m’enfoncer le visage dans l’oreiller pour un court moment, car je manquai très vite d’air. Je perçu alors des voix ailleurs dans la maison. Il y avait cette voix que je pourrais reconnaître parmi mille et une voix plus forte, plus masculine; son père probablement. Je me levai rapidement décidant qu’il était temps que je cesse de profiter de la chaleur du lit.

Après moi aussi m’être habillé, je quittai la chambre de Myung Hee et je suivi le son des voix pour retrouver ma fiancée et son père dans le salon. Au moment où j’arrivais, Princesse disait à son père que j’étais en train de dormir.

« Je dormais »

Elle tourna la tête vers moi et je retournai le bonjour de son père avant de venir retrouver Myung Hee sur le divan. Aussitôt, Myung Hee me tendit un dépliant en me demandant si je voulais y aller.

« L’horaire est à 20h, donc il faudra que tu nous trouve une idée entre hmmm 15h30-16h et 19h si le spectacle t’intéresse ! »

Elle énuméra ensuite les autres idées qu’elles avaient eut en expliquant pourquoi cela ne serait pas une bonne idée. Puis elle se pencha à mon oreille pour me dire de lui donner ma réponse pendant qu’elle serait sous la douche, mais qu’elle doute que je réussisse à venir la rejoindre à temps. Myung Hee se leva sur divan et annonça à son père qu’elle allait se préparer et lui suggéra de manger avant d’insister sur le fait qu’il ne devait pas me corrompre pour que j’aille voir ce spectacle d’arts martiaux comique. Elle me regarda par la suite et m’adressa un clin d’œil plus que séducteur avant de se diriger vers les escaliers pour sans doute aller prendre sa douche.

C’est alors que mon cerveau se mit en mode recherche. Je devais trouver une solution pour me faufiler hors du salon sans que le père Cho s’en rende compte et aller rendre une petite visite à Myung Hee sous la douche. Mon beau-père se mit d’ailleurs à me parler en me parlant du style de spectacle qu’il s’agissait, mais puisque je ne l’écoutais vraiment pas parlé, je le relançai en disant que oui ça pourrait être bien même si je ne connaissais rien au jazz. Il fronça alors les sourcils me demandant de quoi je parlais. Je tentai de me rattraper en lui demandant comment avait été sa journée et ainsi éviter qu’il s’aperçoive que je n’avais rien écouté de ce qu’il m’avait raconté. Il se remis alors à me parler et je fis encore semblant de suivre ce qu’il me racontait. Pendant ce temps, mon esprit divaguait en cherchant une raison valable pour l’abandonner et rejoindre sa fille le tout subtilement. Ce qui n’aidait pas à ma cause, c’est que plusieurs images défilaient dans ma tête et maintenant je voulais plus que tout aller la rejoindre.

Quand son père se mit à me poser des questions, je fus obligé de reporter mon attention sur lui. Il fit d’abord un commentaire sur le nombre d’heure que je pouvais passer à dormir faisant référence à mon réveil tardif d’aujourd’hui et il me souhaita de ne pas être autant paresseux durant les semaines de cours. Les semaines de cours? F*** c’est vrai la dernière fois je lui avais pas dit que j’étudiais en médecine ou un truc du genre? Je prétextai alors que la semaine je me donnais corps et âme à mes études, surtout lorsque j’étais en fin de session. Je dû alors me retenir de ne pas éclater de rire. Ceci était aussi vrai que l’amour que je portais pour Dieu. Il continua de me questionner et je continuais de lui répondre des demies réponses en cherchant le moyen de m’éclipser. Je croyais que jamais je ne pourrais aller la rejoindre quand il se mit ensuite à me parler de sa fille et sur les raisons qui nous avaient poussés à se remettre ensemble. Il me rappela par la même occasion qu’il était surpris de voir sa fille revenir vers moi. C’est environ à ce moment qu’une femme arriva pour proposer au paternel d’aller manger un peu. J’en vis là mon occasion de m’enfuir quand il me proposa de manger en sa compagnie je le remerciai en prétextant que j’avais déjà mangé. Un autre mensonge tiens.

Enfin, je le laissai aller manger et je me dirigeai directement vers la salle de bain. Une fois en haut des marches, je baissai bien vite les épaules en voyant Myung Hee sortir de la salle de bain. J’eus un regard noir destinée à ma malchance. Princesse avait même eut le temps de s’habiller et n’avait plus sa serviette autour d’elle. Myung Hee eut un sourire amusé quand elle me vu découragé. Elle essaya de passer à côté de moi et redescendre en bas, mais j’en décidai autrement. Je la pris par le poignet pour la ramener contre moi et je l’embrassai dans le cou puis sur les lèvres tout en la faisant reculer jusque dans la salle de bain à nouveau. Ça allait être une bonne journée bon! Je refermai la porte et je m’empressai pour lui enlever les vêtements qu’elle venait à peine de mettre.

Malgré ses cheveux qu’elle avait prit le temps de sécher, je la tirai sous la douche une fois qu’on fut débarrassés tous les deux de nos vêtements. Les tentatives de Myung Hee pour éviter d’avoir à retourner sous le jet d’eau me motivaient juste davantage à la tirer avec moi dans la douche. Après que ses cheveux furent à nouveaux mouillés, elle abandonna toute résistance et se montra même plus entreprenante que moi. On fit d’ailleurs peut-être trop de bruit après réflexion. Et puis, on avait tardé à sortir aussi, ayant passé plus d’une heure sous l’eau chaude. C’est justement le manque d’eau chaude qui nous poussa à sortir de la douche. J’enroulai Myung Hee dans une longue serviette en sortant et je déposai un doux baiser sur son front avant de prétendre que j’étais navré de l’avoir forcé à aller dans la douche. Elle eut un petit sourire jusqu’à ce que je lui dise que c’était bien dommage, car ses cheveux étaient si beaux il y a une heure et que maintenant ils étaient horribles. J’eus le droit à un léger coup et elle s’est alors détachée de mes bras pour aller revêtir ses vêtements.

Lorsqu’on fut dispo pour sortir de la salle de bain, Je suivi Myung Hee qui semblait se diriger vers les escaliers pour redescendre en bas. Je lui en empêchai en l’entourant de mes bras et étant derrière elle, je m’approchai de son oreille pour lui murmurer un je t’aime et me mettre à l’embrasser dans le cou. Non je ne la lâchais plus. Elle se retourna vers moi et entoura mon cou de ses bras et me fit honneur de son plus beau sourire avant de me demander ce que je pensais du spectacle d’arts martiaux finalement. Je levai les yeux vers le plafond comme si je réfléchissais. Je dois avouer que cette douche, m’avait fait oublier cette histoire de spectacle. Je reposai mon regard sur ma belle pour lui donner ma réponse.

«Ça va être difficile de te savoir à côté de moi et ne pas pouvoir t’embrasser pendant des heures, mais je crois être capable de relever le défi. Ça pourrait faire changement en plus, mais je ne te pousse pas y aller non plus. On peut passer la journée à jouer à des jeux de société avec le papounet et être bien sage en alimentant la discussion en parlant de ton avenir et de tes études. Mais je ne te force VRAIMENT pas à aller voir le spectacle pis je ne veux pas influencer ton choix non plus.»

Elle me regarda presque découragée et elle approuva l’idée d’aller voir le spectacle que son père lui avait référé. Toutefois, nous avions encore deux, voir trois bonnes heures à passer avant. Étrangement, j’eus une idée pas si pire à proposer à Myung Hee.

«Et puis, pour que tu aimes plus le spectacle, on pourrait boire toute suite, et être un peu feeling rendu à 20h. Il y a un karaoké près d’ici?» dis-je avec un petit minois mesquin.

Je la regardai en souriant jusqu’à ce qu’elle cède à mes caprices et elle me demanda de lui laisser quelques minutes pour qu’elle se place les cheveux toute suite, puisque nous allions probablement pas remettre les pieds à la maison avant 20h. Je lui accordai en l’informant que j’irais l’attendre en bas à la cuisine et que j’allais lui voler un pot de crème glacée en attendant. Oui, mon régime alimentaire était toujours aussi sain. Je fonçai directement vers les escaliers et je n’eus aucune difficulté à retrouver le chemin qui menait vers la cuisine. Sans aucune gêne, je pris un pot de glace au congélateur que je mis sur le comptoir. Je me tournai ensuite vers les tiroirs que j’ouvris l’un après l’autre pour trouver une cuillère, en prenant bien soin de ne pas les refermer. Bien sûr, je trouvai les ustensiles dans le dernier tiroir. J’ouvris le pot de crème glacée et je m’accotai le dos contre le comptoir et je commençai à en manger à la cuillère directement dans le bol. Mon délice ne dura pas très longtemps et je restai figé avec la cuillère dans la bouche quand la gouvernante mit les pieds dans la cuisine, étant probablement alertée par tout le bruit que j’avais fait. Je la regardai en gardant mon air d’innocent et elle resta là elle aussi à observer le désordre que j’avais fait. Elle posa ensuite les yeux sur moi et ne semblait pas être autant de bonne humeur que ce matin. Instinctivement, j’allongeai le bras doucement sans cesser de la regarder droit dans les yeux et je poussai sur un tiroir pour le fermer. Je ramenai mon bras contre moi et je ne bougeai plus. Je l’entendis soupirer, mais je fus sauvé quand Myung Hee débarqua dans la cuisine et me prit par le bras pour me trainer à l’extérieur de la pièce abandonnant là mon repas et la cuillère. Je doute même qu’elle ait vu dans quel état était la cuisine.

Princesse me traina jusqu’à l’entrée de la maison et me dit qu’il y avait un karaoké à quelques minutes de marche d’ici. Moi étant feignant, je proposai quand même de prendre ma voiture. Quand on ouvrit la porte qui donnait sur l’extérieur, on constata avec effroi pour elle et avec amusement pour moi, qu’il pleuvait énormément. Je la regardai ne me forçant même pas pour cacher mon amusement.

«Tiens soudainement, j’ai bien plus envie d’y aller à la marche, ou bien on pourrait y aller en chaloupe!»

Elle me regarda avec un regard haineux et je haussai les épaules en me défendant que ce n’était pas de ma faute s’il pleuvait tout le temps quand on venait à Busan. Elle prit mes clef de voiture de mes mains tel un ninja et couru le plus rapidement vers la voiture pour s’y réfugier. J’allai la retrouver et une fois à l’abris de la pluie je remarquai encore une fois avec amusement, que ces quelques secondes sous la pluie avaient suffit pour mouiller une nouvelle fois les cheveux de Myung Hee. Je ne pus retenir mon rire et elle me tapa sur l’épaule.

«Non, mais tu es très attirante à moitié trempée»

Je voulu l’embrasser, mais elle dévia la tête en me proposant d’allumer le moteur. Je m’exécutai, me disant que cette fille n’aimait vraiment pas l’eau. Rien d’étonnant. La première fois que je l’avais vu, elle était quand même en train de se faire bronzer plutôt que d’être avec ses amis dans l’eau.

Après à peine deux minutes de trajet en voiture, on était déjà stationnés devant le karaoké et Myung Hee regardait sa fenêtre et l’eau tomber avec les yeux les plus piteux de l’univers. Je mis ma main sur sa joue pour attirer son attention et je lui dis d’attendre. Je sortis de la voiture et je récupérai mon manteau sur la banquette arrière avant d’aller du côté passager et ouvrir la porte de Myung Hee. J’ouvris le manteau que je venais de récupérer et je le plaçai au dessus de la portière pour protéger Princesse de la pluie torrentielle. Elle ne tarda pas à sortir de la voiture et elle m’entoura la taille de ses bras après avoir fermé la portière. On mit donc les pieds à l’intérieur; moi mouillé et elle complètement au sec. Au moins, elle avait retrouvée le sourire et elle était très affectueuse à nouveau. J’allai aussitôt voir le gars qui s’occupait de la place et lui payai pour un deux heures et plusieurs bouteilles d’alcool. Il nous donna la pièce numéro 6 et Myung Hee s’y dirigea avec les micros en mains et je la suivi derrière avec le nectar des dieux. On entra dans la salle et je découvris qu’elle était vraiment grande et spacieuse comparativement à celles qu’on pouvait retrouver à Ulsan. Busan 1, Ulsan 0.

Je déposai les bouteilles d’alcool sur la table au centre et Myung Hee s’appropria la télécommande à la recherche de LA bonne chanson. Son choix se posa sur un vieux truc, car elle se trompa en la sélectionna. J’évitai de faire de commentaires sur son erreur, mais je lui tendis le micro refusant de chanter ce vieux truc de Trot. Elle refusa de prendre le micro et elle prétexta que c’était le temps parfait pour ouvrir les bouteilles. J’ai approuvé son idée et j’ouvris la meilleure d’entre toutes; le champagne. J’en versai dans des verres banals et on trinqua, mais j’oubliai de la regarder dans les yeux et elle me rappela la superstition de 7 ans de mauvais sexe si je ne la regardais pas. Je levai aux yeux et la pris par la taille en prétextant que je n’étais pas superstition et que c’était n’importe quoi.

«Pour preuve, du mauvais sexe avec toi c’est impossible»

Je lui volai un baiser qui dura jusqu’à la fin de la chanson que Myung Hee avait sélectionnée accidentellement. Je m’emparai cette fois de la télécommande et je me mis à chercher une chanson de mon choix. Finalement, je m’arrêtai sur une chanson du genre plus acoustique qui était populaire alors que j’étais au lycée. Je pris possession d’un micro et je me pris beaucoup trop au sérieux, faisant de la air guitar tout en essayant de séduire ma fiancée avec des passes à la Elvis. Oui, je pouvais me rendre ridicule quand je voulais. Au moins, cela sembla amuser Myung Hee qui m’avait applaudis à la fin. Elle me dit toutefois d’arrêter de boire en prenant ma coupe que j’avais laissée sur la table et elle le cala. Je la regardai offusqué et je voulu prendre la bouteille pour boire à même, mais Myung Hee m’ordonna de choisir une chanson pour elle à présent.

«À vos ordres mon Altesse»

Je m’arrêtai un instant quand mes yeux ont lu le titre de la chanson que le mode random me conseillait; My heart will go on de Céline Dion. J’eus alors un flashback de la soirée que j’avais passée à Seoul avec ma meilleure amie. C’est la voix de Myung Hee qui me ramena à la réalité quand elle me supplia de choisir quelque chose de plus énergique. Je lui souris et je passai rapidement à un autre titre. Mon choix s’arrêta finalement sur «Everytime we touch » de Cascada. Je tendis le micro à Myung Hee avec un grand sourire.

«À ton tour de m’impressionner à présent, pendant que moi je bois! »

Je me lançai sur le long divan avec en main la bouteille de champagne et je regardai Myung Hee question de lui mettre de la pression.


Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyJeu 8 Déc - 20:08

Je grimpais les marches à la hâte puis ralentis arrivé à l’étage, ce n’était pas du jeu si je me dépêchais.
Je parti choisir soigneusement mes vêtements, pour le coup aujourd’hui ce serait une jupe en tulle noire avec…un haut long blanc à manche longue tiens, aujourd’hui rimera avec simplicité. J’attrapais un serre tête décoré d’un petit nœud papillon et reparti voir où en était Nich.
En entendant mon père parlé, j’en constatai que Nich n’était toujours pas prêt à me rejoindre, c’était bien dommage.
Je rentrai dans la salle de bain. Tout en me déshabillant je regardais en direction de la porte que je n’avais pas barré voyant si Nich apparaitrait ou non, mais ce ne fut pas le cas j’aurai peut être du l’emmener avec moi laissant mon père se poser toutes les questions possibles sur ce qu’on serait en train de faire. Mince !
Ma douche débuta, j’étais seule sous le jet, triste mais tout de même amusé en imaginant Nich avec mon père.
Je fis trainé légèrement la douche mais vraiment très peu puisque seule la douche n’avait rien d’amusant. Puis termina de me préparer en m’habillant et me coiffant soigneusement.

En ressortant de la salle de bain j’eus la surprise de voir mon fiancé qui venait d’arriver en haut des marches et qui me paressait bien déçu.
J’avais raison il n’avait pas réussi. Je m’apprêtais à descendre le laissant aller se préparer lui aussi mais lui avait d’autres idée.
Il me retint et me ramena contre lui et tout en me redirigeant vers la salle de bain il m’offrit de délicat baiser dans mon cou et sur mes lèvres. Je me laissais faire et on s’enferma dans la salle de bain cette fois-ci.
Puis Nich entrepris de m’enlever mes vêtements, jusque là ça allait. Ses lèvres m’ensorcelaient j’étais prêtes à tout jusqu’à ce que j’entende l’eau.
Là non ! Je ne retournerais pas sous l’eau ! J’étais coiffé maquillé non hors de question ! J’essayais d’échapper du mieux que je pouvais d’échapper au jet d’eau, mais chaque résistance semblait rendre Nich joyeux. Lui était déjà trempé et sous le jet et il me tirait vers lui mais je n’en avais aucune envie moi ! Je croyais rêver, j’avais l’impression que le fait de ne pas avoir envie d’aller sous l’eau amusait mon copain. Un léger moment d’inattention où je m’étais légèrement perdu à le regarder et je sentis l’eau asperger mes doux cheveux qui se collait déjà à ma peau. Encore une fois Nich avait gagné et avait obtenu ce qu’il voulait.

Bon maintenant que j’étais dans le même état que lui, je repris vite là où on s’était arrêté avant mon caprice. Je me collais d’avantage à lui et le temps sembla s’écouler à une vitesse folle.
On avait été un peu bruyant je pense mais bon cela m’importait peu. Je ne retenais que la sensation de ses moindres gestes qui me procuraient un bien fou. A l’intérieur de moi je sautais comme une petite fille tellement j’étais heureuse. Je ne me répèterais jamais assez en disant que j’aime cet homme.
C’est lorsque l’eau changea radicalement de température qu’on décida de finalement de quitter la douche. Dans ce cas la douche froide prenait tout son sens.
Mais bon ce n’est pas ce qui allait m’arrêter. Seulement on ne poussa pas la folie plus loin à cause d’une certaine personne qui ne dit pas les bonnes paroles.
Après m’avoir enroulé dans une serviette et avoir déposé un bon baiser sur mon front, Nich me fit remarquer que mes cheveux présentement étaient horribles contrairement à il y a une heure. Ca c’est sur il avait les mots pour faire plaisir ! Je le frappais à l’épaule avant de m’éloigner et d’aller remettre mes vêtements.

Une fois prête et lui aussi, je ressortis de la salle de bain, sans même avoir pris la peine de recoiffer mes « horribles » cheveux, qui sait ce qui pouvait leurs arriver dans les minutes qui allaient suivre. Je les ai donc seulement attachés en queue de cheval.

Je repris donc la route pour aller voir ce que faisait mon père en bas mais fut retenu de nouveau par Nich qui m’enlaça la taille me murmurant un je t’aime au creux de l’oreille. Il entreprit par la suite de m’embrasser dans le cou. Moi qui voulais le bouder pour avoir donner un mauvais avis sur mes cheveux je ne pus point le faire.
Je me retournais pour lui faire face et lui offrit mon plus beau et plus sincère sourires en entourant mes bras autour de son cou.

« Alors tu as décidé quoi pour le spectacle d’art martiaux ? »

Il est vrai qu’il devait me donner sa réponse depuis qu’il m’avait ramené sous le jet d’eau, mais je comprenais qu’il ait oublié moi-même j’avais fais de même.
Il leva les yeux ayant l’air de réfléchir. Quoi il n’y avait même pas réfléchi depuis tout à l’heure ? Donc mon père n’avait rien tenté ? C’est étonnant tiens.
Il reposa le regard sur moi et répondit.

«Ça va être difficile de te savoir à côté de moi et ne pas pouvoir t’embrasser pendant des heures, mais je crois être capable de relever le défi. Ça pourrait faire changement en plus, mais je ne te pousse pas y aller non plus. On peut passer la journée à jouer à des jeux de société avec le papounet et être bien sage en alimentant la discussion en parlant de ton avenir et de tes études. Mais je ne te force VRAIMENT pas à aller voir le spectacle pis je ne veux pas influencer ton choix non plus.»

J’avais compris, il voulait y aller mais il ne voulait pas le dire ouvertement. J’ai compris, j’ai compris !
J’approuvais donc d’aller voir ce superbe spectacle qui me semblait si génial…seulement il devait aussi trouver comment nous occuper entre maintenant et 20h. Et c’est là qu’il trouva l’idée de génie !

«Et puis, pour que tu aimes plus le spectacle, on pourrait boire toute suite, et être un peu feeling rendu à 20h. Il y a un karaoké près d’ici?»

Il en sembla très fier. Il continua de me regarder en souriant attendant mon avis. Je le fixais essayant de voir s’il était vraiment sérieux, ça aurait pu être une grosse blague juste pour me tester. Mais non ça ne l’était pas il voulait vraiment aller à ce spectacle et aller au karaoké avant pour boire.

Je me retins de soupirer et lui demanda de m’attendre le temps que je me prépare. Bah oui je n’allais pas sortir avec des cheveux pareils surtout que je ne savais pas quand on serait de retour.
Il accepta m’informant qu’il irait m’attendre dans la cuisine avec un pot de crème glacé.
Je le regardais désespérer mais ne dis rien. Je le vis disparaitre dans les escaliers puis retourna dans ma chambre pour me peigner les cheveux les laissant retombé sur mes épaules et les décorant de mon serre-tête.
Je me remaquillais simplement, revérifia si ma tenue était toujours bien, hésitant malgré tout à me changer. Puis opta pour garder ma tenue et redescendit direction la cuisine.

J’aimerai qu’un jour Nich m’explique pouvait réussir en si peu de temps à se mettre dans une situation complexe.
A peine était je arrivé à la cuisine que je reconnu la position de la gouvernante quand elle n’était pas contente. Je m’approchais un peu plus et vit qu’elle avait dans son collimateur Nich. Pour une fois que ce n’était pas moi, j’appréciais.
Je rentrai sans un mot attrapa le bras de Nich et l’entraina dans l’entrée.

« Il y a un karaoké à quelques minutes d’ici. »

Nich proposa de prendre la voiture malgré que la distance entre le karaoké et chez moi soit vraiment minime. De toute façon c’était sa voiture, que lui avait acheté, son essence qu’il allait utiliser et son argent qui allait tout payer. Donc tout cela n’engageait que lui au final.

J’enfilais mon manteau, ouvrit la porte et avec stupeur la referma. Oui je voulais me dire que je rêvais encore. Ou cauchemardais plutôt. Nich rouvrit la porte et sembla content de voir que dehors il pleuvait des cordes. Le voir heureux me rendait encore plus en colère.

«Tiens soudainement, j’ai bien plus envie d’y aller à la marche, ou bien on pourrait y aller en chaloupe!»

Oh et moi c’est fou, j’ai même plus envie de sortir ! Je le regardais les yeux rempli de colère, pourquoi quand moi je venais voir mon père la pluie n’était pas là et les seules fois où je venais avec Nich il fallait que la pluie nous fasse un petit coucou elle aussi ?
Nich haussa les épaules se défendant que ce n’étais pas de sa faute si la pluie était toujours là en sa présence. Mouais bah je n’étais pas de son avis. Pour moi la pluie aimait dégouliner sur lui pour leurs rendre attirant et me faire fondre à toutes ses volontés et entre autre aussi me mettre en colère ! Très en colère !

Bon il n’était pas question que j’aille au karaoké à pieds dans ces conditions ! Je récupérais les clés tel Flash et courra vers sa voiture pour m’y protéger. Malheureusement mes mains n’eurent pas réussi à protéger mes cheveux qui étaient de nouveau trempés.
Et mon copain eut la joie de le constater lui aussi. Oui la joie ! Tellement heureux qu’il en rit cet idiot ! Je le frappais sur l’épaule pour qu’il arrête de se moquer et il rétorqua que j’étais très attirante mouillé ainsi.
Ouais c’était bien tenté. Il se pencha pour me voler un baiser mais je déviai le visage lui conseillant de démarrer et il s’exécuta sans un mot.

Comme je l’avais indiqué, le karaoké était à quelques minutes et en voitures cela s’était écourté en 2 min. Secondes pendant laquelle la pluie n’avait pas cessé.
Je ne voulais pas sortir de là ! On ne pouvait pas attendre que la pluie cesse ? Je fixais l’eau glissé le long de la vitre du côté passager, mes larmes s’apprêtaient à couler à la même allure. Oui, j’étais au bord des larmes, rien que d’imaginer toutes cette pluie tomber à torrent sur moi.

Je fus sorti de mes pensées de désespérer par la main chaude de mon fiancé contre ma joue. Il me demanda d’attendre puis sorti de la voiture. Je regardais ce qu’il faisait du mieux que je pouvais à travers les vitres de l’auto jusqu’à ce que ma portière s’ouvre.
Nich ouvrit son manteau au dessus de la portière et m’invita à sortir. Je fus vraiment touché et je me sentis mal parce que lui était déjà tout mouillé. J’enlaçais sa taille pour qu’il se couvre lui aussi mais il garda sa veste au dessus de moi. Je posais quand même ma tête sur son épaule.
Et lui glissa un bisou lorsqu’on fit couvert à l’intérieur du karaoké.
Après que Nich ait payé et que j’eus récupérer les micros on se dirigea vers la salle, à peine rentré je me jetais sur la télécommande. Pendant ce temps Nich déposa la boisson sur la table.
J’avais une bonne chanson pour débuter en tête mais malheureusement je me trompais sur la dernière touche et tomba sur tout son contraire.
Bon bah finalement ça serait Nich qui commencerait.
Il me tendit le micro mais je le immédiatement sur la table, je n’allais pas chanter sur ce machin tout nul et seule en plus ! Non merci.

« Buvons plutôt ! »

Il approuva et ouvris en premier lieu le champagne. Il le versa dans deux verres qui n’avait rien de coupe et m’en tendis un. On trinqua et le regarda en le buvant mais il ne le fit pas lui. J’étais un peu superstitieuse disons surtout pour des petits détails comme 7 ans de malheur au sexe ! J’aime ça je n’ai pas envie que ça devienne un moment désagréable !
Je lui rappelais que 7 ans de mauvais sexe nous pendaient au nez puisqu’il ne m’avait pas regardé en buvant son verre et il leva automatiquement les yeux au ciel !
Si lui voulait du mauvais sexe moi je n’en voulais pas !
Il passa un bras autour de ma taille m’informant qu’il ne croyait pas aux superstitions.

«Pour preuve, du mauvais sexe avec toi c’est impossible»

Mouais il pouvait parler mais quand ca arrivera il n’aura qu’à pas se plaindre ! Pour le moment j’étais pour le baiser qu’il m’offrit. J’étais toujours pour le contact physique. A la fin de la musique qui jouait seule Nich mis fin à son délice.
Je remarquais à ce moment que je détestais toujours autant quand mes lèvres se séparaient de celles de mon copain. Mais bon on n’était pas au karaoké pour ça (même si c’était une grande salle close rien que pour nous deux) donc je me contins un peu et laissa Nich sélectionner la prochaine chanson.

Il sélectionna une chanson qui ne me disait franchement rien mais qu’il semblait bien connaître. Il attrapa un micro et se mit à me faire un superbe show digne des grandes stars !
C’était rigolo de voir comment il ne se prenait pas au sérieux et comment il s’éclatait. Je frappais dans mes mains en rythme pour l’accompagner et l’applaudis lorsqu’il termina son spectacle. Je devrais aller plus souvent au karaoké avec lui ça vaux le coup d’œil !
Mais bon je conseillais plutôt à Nich d’arrêter de boire car ça lui montait trop vite au cerveau et pour éviter le gâchis je me chargeais de terminer son verre.
Nich me regarda choqué et tenta de prendre la bouteille mais je l’en empêchais exigeant qu’il me choisisse une chanson à chanter.

«À vos ordres mon Altesse»

Tout en buvant mon verre que pour ma part je n’avais terminé je guettais son choix. La machine s’arrêta sur du Céline Dion…je regardais ses mains qui ne bougeait pas d’un pouce. Je m’empressais de demander à Nich une chanson qui bouge plus, je ne voulais pas chanter du Céline Dion et puis quoi encore ! Je le secouais un peu avant que son choix se porte sur une chanson qui bougeait franchement plus.

Je fixais son choix avec de grands yeux puis je le fixais lui qui de son côté attendais son spectacle. « Everytime We touch » de Cascada ? Moi ? D’accord.

«À ton tour de m’impressionner à présent, pendant que moi je bois! »

Je fixais d’un mauvais œil la bouteille puis je vis les paroles commencer à défiler et m’empressa de débuter à chanter. D’abord timidement cherchant encore pourquoi je l’avais laissé choisir puis l’âme d’une chanteuse de pop vint prendre possession de mon corps. Je me mis à danser alors comme lorsque j’étais en soirée, me trémoussant en rythme dans tout les sens et faisant virevolter mes cheveux à tout va. Quand la chanson redevint un peu plus calme je me mis à chanter telle une princesse de Disney avant de lui accorder mon regard le plus séducteur en bougeant sensuellement de plus en plus vite et laissant ma main redessiner mes courbes comme je le voyais dans les clips télés. Puis remis à bouger un peu n’importe comment, enfin vraiment n’importe comment avant de terminer la chanson sur ses genoux.
Je récupérais la bouteille auquel je bus une gorgée bien mérité.
Une fois rassasié, j’offris un beau sourire à mon fiancé avant de m’installer plus correctement sur lui en passant une jambe de part et d’autres de lui.
Je me penchais vers ses lèvres et l’embrassa tendrement avant de récupérer la télécommande et me réinstalla sur le divan parcourant la liste de chansons.

J’avais tenté de garder la bouteille de champagne en otage mais ce fut un effort vain, à peine avais-je été un peu distraite qu’elle n’était plus là où je l’avais déposé mais plutôt dans les mains de Nich qui me montrait qu’il attendait mon choix.
Je lui fis une grimace avant refixer l’écran. Mon choix se porta sur le duo d’Aladdin et Jasmine dans Disney. Je lui tendis le micro en souriant.

« On va faire un duo ! Puisque je suis la jolie princesse qui s’est amouraché d’un pauvre soit mon beau et adorable Aladdin pour qui je risque tout ! »

Il me rendit mon sourire et se mit à chanter avec tout mon étonnement. Oui parce qu’au début dans ma tête cela serait juste une blague. Bah non je ne savais pas que ça serait si simple, je me voyais déjà une partie de la chanson à négocier le fait qu’il glisse quelques paroles et que finalement il use de ses charmes pour ne pas avoir à chanter.
Je n’y croyais tellement pas d’avoir chanté un duo digne de nous avec mon fiancé que je voulu retenté l’expérience. Nouveau choix : « When the door closes » de Beast

« On recommence ! »

Il me regarda comme si là maintenant j’avais l’air de blaguer. Hors là j’étais très sérieuse !

« D’accord je commence mais je la fais pas seule ! Sinon ta journée ne va pas finir comme tu le voudrais ! »

Je débutais à chanter et commença à faire de mon mieux pour le convaincre de m’accompagner, j’attrapais sa main et l’amena à se redresser.
Il ne sembla toujours pas convaincu donc je me mis à le supplier du regard pour qu’il chante avec moi, je venais d’enchainer deux couplets quand même !
Quand je le vis porter le micro à ses lèvres mon sourire revint instantanément. Je déposai une bise sur le dessus de sa main puis sur sa joue. Et m’amusa autour de lui quand il chantait. Je m’amusais bien enfin je m’amusais super bien en sa compagnie. La chanson se termina et si on suivait l’ordre qui s’était mis en place c’était au tour de Nich de choisir mais j’en décidais autrement m’appropriant la télécommande pour un troisième tour.

« Contemple l’art d’être mignonne à croquer par ta toute jolie fiancée ! Et puis tu feras les chœurs ! » Dis-je toute enjouée.

Je connaissais la chorégraphie par cœur, elle faisait parti des chorégraphies que j’appréciais reprendre pour m’amuser avec mes amies. Je parle bien sur de la chanson trop adorable d’IU qui s’intitule « Marshmallow. »

Ha j’étais sur de me rappeler de cette journée pour longtemps ! Je m’amusais tellement et rigolais comme jamais auparavant. Et cela était en grande partie grâce à Nich et tout ce qu’il était. Une fois la chanson terminé je me jetais sur le divan pour m’y allonger sur le ventre. Temps de la pause.

« Pourquoi on ne s’est jamais croisés avant ? Hein ? J’aurai aimé te connaitre plus tôt ! »

Je pris appui sur mes avant-bras et tout en lui adressant un clin d’œil j’attrapais une bouteille pour l’ouvrir et boire à même puis une fois rassasié je tendis la bouteille à mon fiancé pour me recoucher de tout mon long.

« A ton tour de montrer tes talents ! Et puis quand on aura fini le karaoké…j’aimerai bien une glace. »

Je terminais le tout avec une voix de petite fille lui faisant mes yeux les plus adorables.

« Mais avant spectacle ! Ou massage ! Ou les deux ! Ou spectacles puis massages et glace ! »

Pour le coup je m’étais redressé complètement et lui fis un grand sourire qui ne me rendit pas. Je fis la moue avant de me rallonger.

« Ok on fait comme tu veux. Mais c’est quand même ton tour donc j’ai quand même le droit d’exiger un super show ! »
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyMar 13 Déc - 22:14


Je pris une première bonne gorgée de la bouteille que je venais de récupérer et j’observai d’un œil attentif ma belle qui s’exécutait à ridiculiser la pauvre Cascada en faisant bien mieux qu’elle. Franchement, si Myung Hee cherchait quoi faire de sa vie, elle pourrait toujours devenir chanteuse de karaoké; elle n’était vraiment pas mauvaise. Ce sont surtout les mouvements de danse qu’elle effectua qui me rendit incapable de dévier le regard d’elle. Je ne regardais plus qu’elle oubliant même que j’avais cette bouteille remplie d’alcool entre mes mains. Quand la chanson pris fin, Myung Hee était rendue sur mes genoux et un peu hypnotisé par ce que je venais de voir, elle réussit à prendre facilement la bouteille de mes mains. Ses yeux de séductrice croisèrent ensuite mon regard et elle me fit un magnifique sourire. Au moins, j’étais content de voir que Princesse aimait le karaoké. Princesse me fit même apprécier encore plus ses endroits lorsqu’elle vînt s’asseoir plus convenablement sur moi en passant ses deux jambes de par et d’autre de mes hanches pour me faire face. Puis, elle se pencha pour être plus près de mon visage et nos lèvres se rencontrèrent le temps d’un long et tendre baiser.

Myung Hee récupéra par la suite la télécommande et se laissa tomber sur la place à côté de moi pour se remettre à la recherche d’une nouvelle chanson. Maintenant que Myung Hee n’accaparait pas toute mon attention, je me sentie délaissé et je me consolai avec ma bouteille de champagne que je récupérai vivement sur la table en face moi, là où ma fiancée l’avait laissée. Tout en prenant une gorgée, je regardai alors Princesse qui me regarda un instant pour voir que j’attendais son choix. J’eus même le droit à une grimace de sa part, chose qui n’était pas très fréquent de voir avec elle. Quand je vis qu’elle n’était plus à la recherche d’un bon titre, je tournai la tête vers l’écran pour y voir ces quelques mots qui me firent froid dans le dos. Elle voulait que je chante du Disney?! Et du Aladdin en plus de cela! Tout en me souriant, elle me tendis le deuxième micro et m’annonça qu’elle voulait qu’on fasse un duo.

« Je suis la jolie princesse qui s’est amouraché d’un pauvre soit mon beau et adorable Aladdin pour qui je risque tout ! »


Pauvre? Pff, j’avais un meilleur revenu qu’elle. Mais j’avais que la ressemblance était frappante. J’étais un héros né, j’étais le plus beau d’entre tous. Mais je n’avais pas de singe. Bon Doogie sera mon Aboo. Pour ce qui est de Myung Hee, ben elle vivait avec son père et c’est lui qui la faisait vivre. C’est bon j’étais convaincu, Aladdin allait être notre Disney! Et puis, si je me fiais à Aladdin et le prince des voleurs, ben ils se mariaient à la fin, ahh et mon père était aussi un voleur. Voilà parfait, Disney avait copié ma vie!

Après mon analyse cinématographique, je rendis le sourire de Myung Hee et j’ouvris le bal en commençant à chanter.

« I can show you the world…»

À peine quelques mots de prononcer et je voulais déjà cesser de chanter pour l’embrasser, mais voyant qu’elle tenait à cœur ce duo de Disney, j’acceptai de continuer et je chantai toute la chanson, mais à ma façon disons. En rajoutant des « Princess » un peu partout et en faisant exprès pour la séduire à la fois.

« A new fantastic point of view…because of you […] Or say we’re only dreaming about us »

À toutes les fois que je rajoutais des bouts de paroles, Myung Hee semblait déstabilisée, mais arrivait quand même à chanter toute suite après. On termina la chanson et je me forçai pour reprendre un peu de sérieux et être fidèle aux dernières lignes en chantant avec ma belle Jasmine.

Quand la chanson se termina, je gardai mes yeux rivés sur Myung Hee et elle voulu retenter l’expérience. C’est alors qu’elle sélectionna « When the door closes » De Beast.

« On recommence ! »

Elle était sérieuse? Une seule ne lui avais pas suffit? EH puis, le vocal de cette chanson n’était pas des plus faciles.

« D’accord je commence mais je la fais pas seule ! Sinon ta journée ne va pas finir comme tu le voudrais ! »


Qu’est-ce qu’elle voulait sous-entendre par là? Myung Hee se mit à chanter et je fis la moue que quelques secondes. Je l’écoutai chanter un bon moment avant qu’elle tourne la tête vers moi pour me supplier du regard de participer. Elle gagna et je portai finalement à mon tour le micro à ma bouche pour l’accompagner et chanter. Après tout on était là pour ça; chanter. Le coup en valu bien la peine, puisqu’elle déposa un baiser sur ma main et ma joue pour me remercier de mon petit effort. Ce ne fut pas si difficile finalement de chanter cette chanson, et ça me dégoutais d’admettre que Myung Hee avait raison.

Princesse prit à nouveau possession de la télécommande et avait déjà une idée de chanson en tête.

« Contemple l’art d’être mignonne à croquer par ta toute jolie fiancée ! Et puis tu feras les chœurs ! »

Je ne savais pas encore quel était son choix, mais un sourire se dessinait déjà sur mes lèvres, car j’étais certain que j’aimerais. La barre défilante s’arrêta sur le succès d’IU, Marshmallow et je ne pus m’empêcher de rire en imaginant Myung Hee la chanter.

Quand les premières notes se firent entendre, j’eus comme un fou rire de voir que Myung Hee connaissait la chorégraphie. Petite cachotière, j’ignorais qu’elle apprenait des danses. J’aurais bien voulu l’appuyer en faisant des back vocal, mais j’étais bien trop attendrie par le show qui se donnait à moi pour bouger et cesser de rire. Myung Hee l’avait à la perfection et usait même de son aegyo. C’est bon, après le premier refrain, j’étais déjà attendri.

Malheureusement, cette chanson eut une fin comme toutes les autres et Myung Hee vînt me retrouver sur le divan en s’allongeant sur tout son long.


« Pourquoi on ne s’est jamais croisés avant ? Hein ? J’aurai aimé te connaitre plus tôt ! »

J’étais du même avis qu’elle. Si on s’était croisés avant, peut-être que cela aurait évité bien des problèmes.

« Mais peut-être qu’on s’est déjà croisés dans le passé. J’ai passé ma vie chez ta tante. Je m’imposais toujours dans les gros party des Cho. »

Myung Hee se remit à boire et m’en proposa lorsqu’elle fut rassasiée. Je lui débarrassai de la bouteille et elle s’allongea sur tout son long en ajoutant qu’après le karaoké, elle voulait une glace. Je ne pouvais pas le lui refuser avec les yeux doux qu’elle me faisait à l’instant.

« Mais avant spectacle ! Ou massage ! Ou les deux ! Ou spectacles puis massages et glace ! »

Je gardai mon expression de gars confus et ne lui rendis pas son sourire, car je ne comprenais pas d’où lui venait toute cette gaieté soudaine. Elle me fit d’ailleurs la moue voyant que je la prenais pour une folle.

« Ok on fait comme tu veux. Mais c’est quand même ton tour donc j’ai quand même le droit d’exiger un super show ! »

Je passai alors ma main le long de ses jambes comme pour lui prouver que je ne la croyais pas entièrement folle. Puis, je me levai du divan pour le lui laissai entièrement et je pris possession de la petite table et ainsi faire face à l’écran de la télévision. À en juger son humeur, j’étais mieux de lui trouver une musique qui bougeait pour lui faire ce super show dont elle exigeait.

Ne sachant pas trop quoi choisir, j’en vins à utiliser le fameux random qui m’avait si souvent sauvé la vie auparavant. Le programme me proposa alors Bonamana d’un groupe pas très connu. Ahh, ben c’était parfait! J’acceptai la proposition faite et je débouchai une deuxième bouteille avant de prendre une bonne gorgée pour me donner un peu de courage.

Je me levai de la petite table, je marchai un peu plus vers la tv et je fis face à Myung Hee qui me regardait en m’analysant pratiquement. Quand la musique se mit à jouer, aussitôt, je fis les mouvements de danse reliés à la chanson et Myung Hee éclata de rire aussitôt. Ben oui, moi aussi je connaissais quelques danses. Ses rires ne me firent pas arrêter pour autant et je tentai de continuer les pas de danses que je connaissais, car je ne savais pas tout par cœur et franchement chanter en plus de danser, ce n’est pas de tout repos.

Au refrain, ce fut encore pire, disons que je n’avais jamais essayé de danser tout en gardant le micro à ma bouche. C’est pour cette raison que lorsque la chanson se termina, je me laissai tomber au sol en m’accotant le dos contre un mur. Je relevai la tête vers Myung Hee et soufflai un bon coup.

«Cette chanson est autant difficile sur le plan physique, que toi au lit. Deux minutes…donnes-moi deux minutes. »

Et je baissai la tête tout en haletant et en me promettant mentalement que chanter et danser à la fois était pour les professionnels. Après deux minutes de calme, je demandai à Myung Hee de me lancer une bouteille, mais mes désirs furent bien au dessus de ce que j’espérais, car ce fut plutôt l’alcool ET Myung Hee qui vinrent à moi. Elle prit place par dessus moi et on s’embrassa un bon moment avant que je mette fin au baiser et que je lui dis que j’étais prêts pour une autre chanson. Je me relevai sur le coup, et je sélectionnai une vieille chanson qui plaisait bien à la gente féminine. Une chanson des Backstreet Boys, Everybody. Cette fois, par contre, Myung Hee « m’occupa » bien et je ne fus en mesure que de chanter la moitié des paroles.

Enfin, pour bien conclure mon super show, je terminai avec une autre chanson bien culcul d’Enrique Iglesias nommée Escape. Pendant mon numéro, j’allai souvent solliciter les lèvres de Myung Hee et je me montrais un peu trop show boy. Au moins, ce que je retenais de cette après-midi, c’est que je n’avais pas faussé une seule fois et j’en étais bien fier.

Quand la chanson termina, mon regard croisa celui de Myung Hee et je ne pus me retenir de l’embrasser à pleine bouche, jusqu’à ce qu’on entende dans l’interrupteur, le gars qui s’occupait de l’accueil nous dire que notre temps était terminé. Je demandai alors avec un sourire à Myung Hee si elle voulait sa glace à présent.

« Et puis après, il faudrait se rendre au spectacle. On pourrait terminer avec le massage et une nuit à l’hôtel…parce que je n’ai pas vraiment envie que ton père nous entende ce soir. » Dis-je avec un sourire aguicheur.

On ramassa tous les trucs et on se rendit à la réception du karaoké. Je donnai les micros au gars qui nous regardait d’un drôle d’air. On mis enfin les pieds à l’extérieur et je regardai à nouveau Myung Hee pour lui demander si elle voulait toujours cette glace. Elle me fit oui de la tête et je la pris par la taille pour la rapprocher de moi et lui donner un bisou sur le front avant de saisir sa main et nous diriger vers la voiture et ensuite aller vers la crèmerie.

Oui j’étais romantique et je me pliais aux demandes de ma fiancée, mais je l’aimais et ça me faisait grandement plaisir. De voir son sourire et sa bonne humeur me rappelaient pourquoi je lui avais demandé sa main. Jamais je n’avais été amoureux d’une fille de la sorte. Jamais je me serais imaginer devoir me marier. Si, mais seulement pour faire plaisir à cette fille. Toutefois, là je souhaitais réellement me marier. Peut-être pour prouver mon amour à Myung Hee, mais aussi car je savais que sans elle, mes journées n’étaient pas pareil. Je voulais lui dire à tous les jours…

« Je t’aime Myung Hee »


Princesse me regarda confuse, mais me rendit bien ma déclaration par un baiser amoureux.

On arriva, après quelques minutes, à la crèmerie et nous ne semblions pas être les seuls à avoir eu l’idée de venir manger de la crème glacée. À croire que toute la ville s’était donnée rendez-vous ici. Je doutais même si nous allions avoir une place où manger notre sucrerie. Je crois que je perdis le sens du temps et que j’avais figé, puisque Myung Hee me pris par la main pour me tirer vers la caisse.

Princesse sembla savoir ce qu’elle voulait et elle commanda et je n’eus même pas le temps de voir ce que je voulais. Finalement, c’est un blizzard au chocolat que je pris, mais une fois que nos trucs furent servis, on se tourna vers les tables et elles étaient toutes déjà utilisées. Je tournai alors ma tête malicieusement vers Myung Hee.

« C’est bête, il n’y a plus de table, on pourrait aller manger notre glace sur la banquette arrière de ma voiture… »
, Dis-je avec un timbre de voix rempli de sous-entendu.

C’est alors que Myung Hee brisa tous mes fantasmes alors qu’elle pointa une place qui semblait se libérer. En effet, la jeune famille quittait la place et nous pouvions la prendre. Je levai alors les yeux vers le ciel me demandant ce que j’avais fait de mal pour mériter ça.

On prit donc place à cette table nouvellement laissée pour compte et Myung Hee vînt à plusieurs reprises goûter à ma glace trouvant que j’avais fait un bon choix. Je glissai alors ma crème glacée vers elle en boudant presque. Elle me regarda vexée et je lui dis que de toute façon, tout ce que je voulais, c’était elle. Myung Hee me fit des yeux presque attendris et me rappela notre horaire de la journée. Ahhh, oui il y avait un spectacle que nous devions aller voir avant que je puisse me rappeler pourquoi j’étais autant accro à ma Princesse.

Quand ma douce, termina sa glace, elle posa sa main sur la mienne comme pour me rappeler qu’elle existait. Durant les dernières minutes, j’avais été bien muet et je regardais autour. J’analysais un peu les environs. Les personnes présentes étaient plutôt jeunes et cela me surprenait que Myung Hee n’en connaisse pas une personne parmi toutes celles présentes. J’avais toujours vécu à Ulsan et même si Busan n’était pas très loin géographiquement parlant, j’avais l’impression d’être dans une toute autre dimension. Plusieurs yeux étaient portés sur Princesse et niveau intimité, il y en avait pas. Une gang de jeunes, rassemblés autour d’une crème glacée et qui ne parle que de potins. Plusieurs filles, pas plus vieilles que Myung Hee avaient le ventre rond et les gars ressemblaient déjà à des hommes d’affaires et pourtant je ne leur donnais pas plus de 25 ans. Cette ville était folle. Elle était nettement en avance sur la génération de Ulsan disons. Ou bien c’était peut-être moi qui étais en retard?! Je posai mon regard sur Princesse soudainement et je lui demandai …

« Pourquoi avoir quitter Busan? Je suis certain que ce n’est pas juste parce que tu ne voulais pas aller à l’université. Je suis aussi convaincu que la moitié des personnes autour de nous te connaisse et qu’ils te prenne en idole, car depuis tout à l’heure ils nous prennent en photo avec leur foutus cellulaires…Ce que je veux dire c’est…Tu aimes Busan? Enfin…plus qu’Ulsan? Tu souhaites y faire ta vie?»

Myung Hee garda le silence un moment et sembla presque inquiète à mon sujet à cause de ma question, je fis alors aller ma main dans les airs comme pour lui faire comprendre de laisser faire, puis je proposai de se diriger lentement vers le spectacle d’art martiaux, car il approchait l’heure. Princesse ne bougea pas et me regardait dans les yeux comme si elle s’inquiétait.

Je tentai donc de la rassurer en disant que c’était la fatigue qui me faisait dire des absurdités, mais je mentais. Depuis Tokyo, enfin…depuis que j’étais revenu en couple avec Myung Hee, je m’inquiétais pour mon futur. Il m’arrivait de partir dans la lune pendant de longues minutes, car je me questionnais sur les choix que j’avais faits.

Au moins, Myung Hee n’insista pas trop sur le sujet et on se leva pour aller rejoindre la voiture garée à l’arrière de la crèmerie. Tout en gardant un silence assez pesant, on se rendit au théâtre où se donnait le spectacle tant louangé par le père de Myung Hee et une fois sur place, sans que Princesse aborde le sujet, je l’empêchai de sortir de la voiture en posant ma main sur la sienne. Elle tourna la tête vers moi et je ne lui murmurai qu’un « je t’aime » avant de lui dire un peu toute la vérité.

«Je suis fou amoureux de toi Myung Hee et ça m’énerve de l’admettre, mais j’ai peur. J’ai peur du mariage. Je veux faire ma vie avec toi et ça n’a pas changé, mais je n’arrête pas d’imaginer notre futur et je ne veux pas que notre relation change un jour. Cet après-midi au karaoké, était parfait… j’ignore si c’est possible, mais je suis tombé une seconde fois en amour avec toi.»

Je pris une pause pour soupirer et prendre une grande respiration avant de reprendre mon monologue.

« Faudra t-il vivre à Busan? Je veux te donner tout ce que tu souhaites, mais si je perdais ma job…et si j’étais un mauvais père. »

Dès que je vis le regard de Myung Hee changer sur mes dernières paroles, j’eus le réflexe de me taire et de me laisser tomber la tête par en arrière sur mon banc d’auto. Je retirai ensuite les clefs du contact et sortis de la voiture brusquement. Myung Hee resta à l’intérieur et je dû aller lui ouvrir la portière pour qu’elle me suive.

«On va être en retard pour le spectacle… »

Myung Hee me regarda incertaine et confuse. Je dois dire que j’étais assez bipolaire en ce moment et cela ne me ressemblait pas. Pourquoi je devais toujours revenir avec mes grandes questions philosophiques à long terme?! Je pris alors Myung Hee par la main pour l’inciter à sortir de la voiture et je l’entourai ensuite de mes bras. Je la pris à nouveau par la main et je m’excusai de mon attitude négative et étrange. Tout ce que j’avais besoin de savoir c’est que Myung Hee m’aimerait encore dans 5 à 10 ans. Les problèmes de villes, de travail et de revenus, viendraient bien après. En tout cas, c’est toujours ainsi que j’avais pensé.

Princesse vînt poser un doux baiser sur ma joue et elle me calma en quelques secondes. Je lui souris et m’excusai une dernière fois avant de la remercier de m’avoir donné une seconde chance à Tokyo. Je ne voulu toutefois pas voir sa réaction et c’est pourquoi, j’entrepris de me diriger vers l’entrée de la salle de spectacle après avoir donné un baiser sur le front de ma fiancée. Je m’arrêtai néanmoins une dernière fois avant de rentrer dans l’enceinte de l’édifice.

« Et si on fixait la date du mariage, le jour où je t’ai aperçu pour la première fois sur cette plage? Marions-nous le 2 mars… »

Je la regardai dans les yeux amoureusement sans vraiment attendre une réponse de sa part et c’est pourquoi je lui volai un dernier et long baiser.

« J’en avais bien besoin, puisque je ne pourrai plus goûter au goût de tes lèvres pour les prochaines heures… »


Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyVen 16 Déc - 22:09

Une main caressa mes jambes puis je le senti se relever. Je regardais voir ce qu’il fait et vit qu’il avait trouvé place sur la petite table devant.
Je déposais ma tête dans le creux de ma main et joua aux devinettes dans ma tête pour deviner ce que Nich allait sélectionner. S’il le fallait j’allais être exigeante ! Un choix s’afficha…Bonamana…je connaissais cette chanson !
J’eus un sourire en coin lorsque je vis qu’il la sélectionna, j’avais la certitude que j’allais apprécier ce spectacle. Il déboucha une nouvelle bouteille en bus un bon coup avant de se placer devant se placer entre la petite table et la tv face à moi.
Je me redressais et m’assis en ramenant mes genoux contre moi un sourire plein d’excitation aux lèvres. It’s time to show !

Que fut ma surprise quand je vis Nich reproduire la chorégraphie ! Ca par contre pour le coup il venait vraiment de me surprendre. Si quelqu’un m’aurai dit que Kim Nichkhun apprenait des chorégraphies j’aurai dit qu’il ment. C’était mignon de le voir se mouver ainsi devant moi. Le refrain fut encore plus joli puisqu’on arrivait très bien à lire la fatigue naissante sur le visage de mon amoureux.
Et puis je pouvais confirmer que ce spectacle l’avait épuisé puisqu’à peine la chanson s’était terminé il se laissa tomber au sol contre un des murs de la pièce.
J’observais tout l’acheminement sans cesser de sourire.

«Cette chanson est autant difficile sur le plan physique, que toi au lit. Deux minutes…donnes-moi deux minutes. »
Avait-il dit tout en tentant de reprendre son souffle.

Je le regardais tentant de comprendre où il voulait en venir mais n’en fit pas une histoire. Ca devait être un compliment c’est certain.
Après avoir repris un rythme plus calme, monsieur me demanda de lui apporter quoi boire. C’est avec toute la joie et toute la tentation qui m’accompagnait que je vins lui ramener sa bouteille et que je pris place au-dessus de lui. Je n’étais pas de celle qui arrivait à résister à la beauté de mon fiancé, j’avais besoin de l’embrasser chaque fois que mon cœur me dictait de le faire, soit tout le temps, constamment, a chaque minutes chaque secondes que je passais avec ou sans lui. C’était ainsi qu’était mon amour. Mes lèvres n’avaient donc pas tardé à rejoindre les siennes pour un long baiser.
C’est encore lui qui y mit fin, mais il avait une bonne raison il allait encore me chanter une chanson. Tant qu’il était motivé j’allais en profiter. Je me relevais donc et retourna sur le divan prête pour la suite du show.
Il sélectionna une chanson des Backstreet Boys, « Everybody ».
Il débuta le tout avec une très grande motivation mais il fit l’erreur d’approcher son visage trop près du mien. Et j’étais déjà accroché à ses lèvres. Je ne voulais plus le lâcher. Et ceci se répéta tout au long avec des baisers de plus en plus longs. Il n’eut même pas réussi à chanter sa chanson au complet. Et j’en étais fière.
Il enchaina juste après avec une chanson du ténébreux Enrique Iglesias nommé « Escape ». Et moi j’avais tout du fan sauf que moi ma star je ne l’avais que pour moi et elle n’était qu’à moi. Je me balançais de gauche à droite tout en frappant dans mes mains en rythme. La joie d’être un fan privilégié était bien sur qu’il venait à me quémander des bisous léger tantôt sur les lèvres, tantôt sur les joues et que le show n’en était donc que plus appréciable.

La chanson se termina et...Nich n’eus en rien de reprendre son souffle et passa directement à l’étape, « je te veux embrasse moi. »
On ne fut interrompu que lorsque la voix du gars de l’accueil nous annonça que notre temps était fini.
On se sépara et mon fiancé me demanda si je voulais toujours de cette glace que j’avais énoncée précédemment.

« Et puis après, il faudrait se rendre au spectacle. On pourrait terminer avec le massage et une nuit à l’hôtel…parce que je n’ai pas vraiment envie que ton père nous entende ce soir. »

Il dit le tout avec un sourire à faire craquer et qui annonçait par le même fait la tournure de cette soirée.

On ramassa nos affaire et après avoir rendu les micros à l’accueil. Puis on sortie. Nich me redemanda encore si je voulais cette glace, c’est à ce moment que je réalisais que je ne lui avais pas répondu quand on était dans la salle.
J’hochais vivement la tête de haut en bas pour approuver et tout en me prenant par la taille Nich déposa un bon baiser sur mon front. J’avais instinctivement fermés les yeux en cet instant et ce baiser était arrivé tout droit sur mon cœur. Sans que j’eus le temps de réaliser Nich s’était déjà saisi de ma main et on se dirigea ainsi, main dans la main vers sa voiture. J’avais peut être l’air cruche mais mon sourire ne voulait plus quitter mon visage apparemment. Il est vrai que avant je ne comprenais pas les couples niais qui souriait comme des idiot sans raisons. Mais bon en faite c’est juste le fait d’être heureux qui nous rends niais ainsi et je dois dire que finalement je me fichais de l’image que je dégageais en ce moment. J’étais sur mon petit nuage depuis le début de cette journée. Et je ne pense pas que cela aurait été pareil avec une autre personne.
A peine étais-je sorti de mes pensées joyeuses qui me rendait niaise que Nich dis ces mots :

« Je t’aime Myung Hee »

Lisait-il dans mes pensées ? Aujourd’hui Nich était tout simplement parfait en tout point. Il était parfait et je réalisais à quel point je voulais être avec lui. Je ne voyais et je ne voulais que Nich. Et je répondis donc à sa déclaration par un doux baiser amoureux.

On se dirigea par la suite vers la crèmerie qui visiblement à notre arrivé semblait pleine de monde. Mais qu’importe je voulais cette glace ! J’aurais cette glace !
J’eus un long moment d’hésitation entre un banasplit ou une Dame Blanche. Nich portait plus d’attention au monde autour, c’était son problème. Quand ce fut enfin à notre tour je commandais une Dame Blanche finalement et Nich jeta un vague coup d’œil à la carte avant de commander un Blizzard au chocolat.

Une fois servi je n’eus d’yeux que pour trouver une place où m’asseoir. Ce n’était pas chose facile, donc je me mis à espérer très fort, mais alors vraiment très fort au point que je fus exaucé !

« Là-bas y a de la place ! » dis-je joyeusement en pointant la place du doigt.

Nich ne semblait pas aussi enthousiaste que moi, mais ça ne durerait qu’un instant. Toute façon à Busan, avec beaucoup de monde autour Nich est rarement enthousiaste.
On prit donc place à la table laisser par une gentille famille qui s’en allait. Comme à mon habitude avant de gouter ma propre glace je goutais celle de mon copain. Qui comme d’habitude fut un très bon choix et je l’en félicitais.

« La prochaine fois je prendrai la même chose que toi ! »

Puis sans que je ne demande rien Nich poussa sa glace vers moi comme s’il n’en voulait plus. Il boudait ? S’il boudait j’allais faire de même alors. Il prit pour excuse que c’est parce que tout ce qu’il voulait c’était moi. Oui d’accord c’était moi et sa glace à lui.
Je laissais le blizzard pour compte et me focalisa sur ma Dame Blanche sans ne plus prononcer un mot.
Et Nich en profita pour observer le paysage. Si j’avais su que ça se passerait comme ça je n’aurais pas demandé à avoir de glace.
Je jouais avec ma gourmandise puis termina par la finir et je dois dire que j’aimais toujours autant ces glaces. Je relevais ma tête de boudeuse vers mon fiancé qui continuait de ne m’accorder aucune attention.
Bon d’accord cette fois ci c’est moi qui ferai le 1er pas. Je glissais ma main au dessus de la sienne, je voulais m’excuser mais fut interrompu

« Pourquoi avoir quitté Busan? Je suis certain que ce n’est pas juste parce que tu ne voulais pas aller à l’université. Je suis aussi convaincu que la moitié des personnes autour de nous te connaisse et qu’ils te prenne en idole, car depuis tout à l’heure ils nous prennent en photo avec leur foutus cellulaires…Ce que je veux dire c’est…Tu aimes Busan? Enfin…plus qu’Ulsan? Tu souhaites y faire ta vie?»

Il me prenait un peu au dépourvu…A vrai dire c’était les questions que je me posais le moins, j’aimais Busan, j’aimais Ulsan. Je pourrai très bien y faire ma vie dans l’une comme dans l’autre puisque les deux seuls hommes de ma vie vivaient dans chacune de ces villes…mais pourquoi penser à ca…maintenant ?

Nich me fit signe de laisser tomber, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Si je décidais de venir vivre à Busan est-ce que ce serai un problème ? Busan est ma ville natale, elle m’as vu grandir mais Ulsan était la ville qui marquait mon premier pas dans l’autonomie.

Nich me troublait de plus en plus…oui j’avais eue même la pensée qu’il voulait m’annoncer une rupture. Bah oui grande marque d’affection plus question existentielle sur l’avenir pour moi cela se résumait à une rupture !
Voilà maintenant je n’osais même plus lui adresser un seule mot. Et si je disais la mauvaise chose ? Et si cela entrainait une dispute ? Et…non on s’était promis que ce serait un bon week end où en reviendrait aussi amoureux ou plus que lorsqu’on est arrivé. Je l’aimais il m’aimait. Voilà les seuls paroles qui résonnaient dans mon esprit au court du long trajet vers la salle de spectacle.
J’avais fermés les yeux un instant pour me concentrer sur ma pensée qui devait apaiser mon cœur qui s’inquiétait à m’en faire mal. J’étais stressé, je paniquais, pourquoi avoir posés ces questions ? Qu’est ce que mon père lui avait encore dit ?

Je voulais le rassurer mais si j’employais les mauvais mots comment je ferai pour me rattraper ? Et s’il interprétait mal ce que j’essayais de lui dire ?

Un « je t’aime » parvint à mes oreilles, il était bas, un murmure qui me fit frissonner de l’intérieur.
Je me retournais vers lui tentant de lire en vain ses pensées. J’aurai tellement aimés savoir ce qu’il se trottait dans sa tête, lui dire si ce qu’il pensait été faux ou non.

«Je suis fou amoureux de toi Myung Hee et ça m’énerve de l’admettre, mais j’ai peur. J’ai peur du mariage. Je veux faire ma vie avec toi et ça n’a pas changé, mais je n’arrête pas d’imaginer notre futur et je ne veux pas que notre relation change un jour. Cet après-midi au karaoké, était parfait… j’ignore si c’est possible, mais je suis tombé une seconde fois en amour avec toi.»

J’allais pour ouvrir la bouche mais il continua.

« Faudra t-il vivre à Busan? Je veux te donner tout ce que tu souhaites, mais si je perdais ma job…et si j’étais un mauvais père. »

Pourquoi pensait-il constamment à vivre à Busan ? Avais-je déjà laissé juste l’ombre d’une pensée qui disait que je voulais vivre ici ? Etait-ce mon père qui lui avait dit ça ? N’était-il pas assez futé pour réaliser que mon père se trompait quand même souvent à mon sujet ?
Mais en parlant de père…avais-je bien entendu ? Il était même prêt à devenir…père ? Le père de NOS enfants ? C’était bien ça hein je n’avais pas rêvé, ils nous projetaient déjà dans un futur où on serait parents.
Qu’est ce qui se passait ce soir ?

Il sortit de la voiture sans même me laisser le temps de réagir ! Qu’est ce que je devais faire là ? Il me perturbait avec ses bipolarités !
La porte du côté passager s’ouvrit et Nich me conseilla de sortir sinon on allait être en retard au spectacle.
Où était passé le Nich qui parlait futur y a même pas deux secondes ? Comment pouvait-il changer d’humeur comme ça ?

Il saisit ma main et me fit sortir toute perdu de la voiture et me serra dans ses bras. Je voulais qu’il m’explique ce qui n’allait pas, enfin j’en savais une partie je suppose mais comment en était-il arrivé à penser comme ca ! Qu’est ce que je devais faire dans cette situation ? Je n’avais pas l’habitude.
Je criais à Nich de m’aider à l’intérieur de moi. Je pense qu’a ce point dire que je suis perdue n’était pas assez fort.

Il reprit ma main, sa chaleur me réconfortait et m’inquiétait à la fois. Il s’excusa de son attitude « négative et étrange ». Etrange oui c’est certains mais négative ça je ne le pensais pas. J’aurai juste aimé plus de détails. Il avait le droit d’avoir des doutes, j’en avais des biens pires. Je doutais constamment de tout avec lui, de tout sauf de l’essentielle : les questions que lui se posaient !
Bon sachant que moi, il ne me suffisait que d’une chose pour faire disparaitre tous mes doutes, peut être que…
Je déposais un tendre bisou sur sa joue, moi c’est tout ce qui me suffisait pour que mes doutes s’effacent un temps, un doux et simple baiser.
Il me sourit ce qui était bon signe. J’avais peut être réussi.
Il s’excusa de nouveau avant de me remercier de lui avoir donné une seconde chance à Tokyo. Ce n’était pas plutôt à moi de dire ca ? J’étais celle qui l’avait quitté c’était donc, dans la logique, lui qui m’avait donné une deuxième chance.
J’aurai pu lui dire mais il s’empressa de déposer un baiser sur mon front qui me coupa la parole puis on rentra rapidement dans la salle. Je présume donc que le sujet était clos.
Bon je faisais de mauvaises prévisions mais j’étais un peu perturbé aussi.
Avant que l’on rentre dans la pièce ou se tiendrait la représentation, il….il…eut des mots qui…enfin…j’étais persuadé d’avoir mal entendu.

« Et si on fixait la date du mariage, le jour où je t’ai aperçu pour la première fois sur cette plage? Marions-nous le 2 mars… »

Le mariage ? Enfin non la DATE du mariage ? C’était sur maintenant ? Mais il ne venait pas tout juste de me dire qu’il avait peur du mariage ? Et...hier…quand il disait que nous n’étions pas prêts…tout ça c’était parti ? Cela ne le dérangeait plus ? Où était passé la phrase « Donne moi jusqu’à Noël » ? On n’était même pas en décembre !

Non n’allais pas penser que cet annonce de mariage m’inquiète, je voulais maintenant plus qu’avant l’épouser. Il avait quand même fait le choix lui-même de la date, cela montrait quand même à quel point il tenait à ce jour. Mais j’avais comme cette impression qu’il avait été comme forcé et ça je ne voulais pas. Je ne voulais pas le presser, je voulais qu’il m’épouse quand il serait prêt comme il l’avait dit hier soir.

Mais comme à chaque fois, mes doutes furent effacés par un simple et doux baiser amoureux.

« J’en avais bien besoin, puisque je ne pourrai plus goûter au goût de tes lèvres pour les prochaines heures… »

Avais-je déjà vécu une journée plus belle que celle-ci ? A y réfléchir non. Bon quelques moments étranges mais cette journée n’était-elle pas la plus belle journée que j’ai vécu ? Je passai mon bras autour de sien en déposant ma tête sur son épaule.
J’abandonnais pour un temps le bras de mon fiancé pour aller acheter une « brochure descriptive » du spectacle à l’accueil.
Oui j’aimais toujours autant acheté les trucs inutiles comme ça. Et puis c’était comme un souvenir hein.
On s’installa ensuite aux places indiqué sur les billets puis je constatais qu’ici contrairement au cinéma y avait pas de choses pour grignoter. Ce n’était pas grave, j’allais faire sans.

A côté de moi j’eus la chance ou non de constater qu’un gentil petit garçon, très impatient que le spectacle commence, venait de s’installer.
Doucement je tirai sur la manche de Nich pour qu’il me regarde puis lui demandait si on pouvait échanger nos places.
Bien sur il me demanda pourquoi et à ce même moment je reçu un doux coup de pied dans la jambe involontaire peut être mais bon je l’avais quand même reçu ce coup.
Je me retournais gentiment mon regard n’ayant rien de très amical et vis les parents qui s’excusaient pour le petit.

« S’il te plait Nich… »

Il sourit puis se leva et toute joyeuse je fis de même et m’empressa de prendre sa place. J’aperçus que la mère avait fait de même avec son enfant. J’eus un mauvais œil envers elle. Pourquoi avoir changé de place ? Et son mari ? Ce n’était pas lui là bas au bout ? Je tirai de nouveau sur la manche de Nich et redemanda à changer de place. Il me regarda étrangement et j’insistais. Il soupira et je repris ma place d’origine. Juste avant que la salle soit plonger dans le noir.
Le spectacle débuta et je vins croiser timidement mes doigts avec ceux de Nich avant de profiter pleinement du spectacle n’en manquant pas une miette.
Je pense que grâce à cette attention extrême, j’avais réussi à comprendre l’histoire mais ne m’en demander pas le résumé. J’ai bien ris parce qu’il y avait quand même des moments où ils étaient vraiment débiles. Et j’ai apprécié parce que ma tête avait atterri sur l’épaule de mon chéri et que c’était confortable.
Et puis oui c’est vrai, c’est indéniable, les arts martiaux c’est classe ! C’est beau ! C’est impossible de m’imaginer le faire un jour. Mais Nich….

« C’est quand que tu commence les arts martiaux ? » demandai-je à peine sorti de la salle.

Il passa un bras autour de mes épaules sans me répondre, et là tous pleins de scénarios se sont formés dans ma tête, bon oui j’ai été légèrement inspiré du spectacle mais ça se voit à peine.
Soit il maîtrisait les arts martiaux depuis toujours mais le cachait aux yeux de tous car là en était son secret, soit il n’en avait pas besoin car lui le combat se résumait plus à de la boxe les arts martiaux pas son truc presque inutile à ses yeux. Soit il comptait s’y mettre très bientôt car lui aussi avait été ébloui par le spectacle.
Enfin je m’égarais de l’essentielle : Trouver un hôtel !

Enfin le but final de cette soirée était d’avoir une chambre d’hôtel pour y finir la nuit de manière plutôt physique mais je voulais profiter au maximum de la présence de Nich avec moi aujourd’hui aussi
C’est pourquoi je l’empêchai de remonter directement dans l’auto en resserrant mon emprise sur sa main et le ramena plutôt devant moi passant mes bras autour de son cou.

« Je t’aime aussi Kim Nichkhun. » lui dis-je avec mon timbre le plus sincère.

J’approchais mes lèvres jusqu’à ce qu’elles rentrent en contact avec celle de mon adoré. J’allais l’épouser, c’était mon fiancé, c’était l’élu que mon cœur avait choisi… Je resserrai mon étreinte pour qu’il se rapproche un peu plus et en profita pour mieux savourer ce baiser des plus délectables toujours meilleurs que les précédents.
Ses bras étaient venus enlacer ma taille et m’avaient accolé à lui au point de percevoir légèrement ses battements et de me retrouver rapidement enveloppé de sa chaleur. Comment notre relation pouvait changer si moi-même je n’arrivais même pas à m’imaginer loin de lui ? Toutes ces inquiétudes étaient futiles, je ne projetais pas de le quitter avant un bon bout de temps.
On mit fin doucement au baiser réalisant qu’on était toujours sur le parking, je restai malgré tout un peu dans ses bras le serrant contre moi appréciant chacune des sensations et chacun de ses gestes et me remémorant ses mots. Le 2 mars…le 2 mars allait le plus beau jour de mon existence.
Moi aussi j’avais le droit à mes petites demandes d’affections même si Nich ne lésinait pas sur les démonstrations d’affection aujourd’hui.
Je crois même que je ne l’avais jamais vu aussi affectueux qu’aujourd’hui. J’en vins même à m’inquiéter de ce soudain changement de personnalité.
Après un nouveau baiser sur mon front il proposa de rapidement aller à l’hôtel et j’approuvais sans aucun étonnement.

Durant le trajet j’avais lancé le sujet de ses souvenirs les plus amusants, bon je dus aussi raconter un peu les miens mais je préférais écouter les siennes, je rigolais bien. Le nom de Hyun Ae fut cité au cours de cette conversation, je m’arrêtai légèrement de rire en cet instant ce qui installa un léger malaise mais je me repris rapidement en lui demandant de continuer son histoire qui fut finalement drôle et auquel je repris joie de rire. Après tout il était temps que je m’habitue, il avait fait presque toute sa vie avec elle il était donc normal que la moitié de ses souvenirs voir plus sois en rapport avec elle.

Nich ralenti devant un hôtel qui visuellement semblait très bien puis me proposa de finir la soirée en ce lieu. J’approuvais en hochant la tête puis il se gara dans une place libre du parking de l’hôtel.
Avant de descendre j’essayais de retenir Nich en l’interpellant en attrapant sa main mais lui passa son autre main dans mes cheveux en me disant qu’il savait le sujet que je voulais aborder et qu’on en reparlerait plus tard.
Comment il pouvait savoir à propos de quoi je voulais parler ? Ca se trouve je voulais changer d’hôtel ou je ne sais pas moi lui parler de chaussures ! Oui il avait été très étrange et ca me trottait en tête mais cela ne voulait pas dire que je voulais forcement parlé de ca !
Je sortis confuse de la voiture et vint passer mon bras autour du sien. Je me mordillais la lèvre inférieure pour retenir toutes paroles de sortir mais j’avais tellement de questions qui ne demandaient qu’à sortir en tête que j’avais vraiment du mal à me retenir.
Nich s’était ouvert aujourd’hui et m’avait inquiéter, je voulais tellement le rassuré mais il ne m’en avait pas laissé l’occasion à aucun moment. Pour lui montrer ma contrariété déjà perceptible de ne pas pouvoir parler de ces soudaines confessions, je passais volontairement ma main dans ses cheveux pour l’embêter.

Mais Nich arrêta mon action en attrapant mon poignet et ramenant plutôt ma main à ses lèvres. C’est bon je boudais. J’étais devenu trop prévisible apparemment. Même mon caprice je suis sur qu’il s’y attendait !

« Je veux une grande chambre ! » criai-je à peine rentré dans l’hôtel en le poussant vers l’accueil. J’étais contrarié, je ne pouvais pas l’embêter j’allais au moins me faire remarquer.

Cela fit rire une des personnes de l’accueil. Nich parti payer une chambre pendant que je me mis à faire les 100 pas dans le hall. Mes chaussures raisonnaient assez bien dans la grande place peu fréquenté et comme toujours j’attirais l’attention.
Quand les 100 pas furent atteints enfin quand cette action me lassa je vins enlacer mon fiancé dans le dos. Je glissais une tête curieuse vers le jeune homme de l’accueil et me mis à le questionner. A savoir si Nich avait bien pris l’une des plus grandes chambres, si c’était la plus joli, si on pouvait y livrer un repas, si y avait tout ce qu’il faut là où il faut, et si mon fiancé n’était pas formidable de prendre soin de moi comme ça.
A chacune de mes réponses le gars de l’accueil hochait la tête en signe d’approbation, et lorsque je citai Nich il retint un rire ce qui me fit sourire. Je pointais du regard la collègue féminine puis tout en faisant mine que je ne m’adressais pas à elle je disais que je n’appréciais pas que certaines filles se permettent de draguer mon copain tout en pensant qu’elles étaient meilleurs que moi. Quelques choses me dit qu’elle l’avait dit alors je prenais mes précautions.

Avais-je précisé qu’il était mignon le garçon de l’accueil ? Non parce qu’il l’était.
Cela expliqua donc pourquoi je me mis à le draguer légèrement et subtilement disant que c’était dommage que je ne l’avais pas croisé avant car on aurait pu faire quelque chose ensemble et que je n’étais pas si capricieuse habituellement mais que Nich me connaissait si bien maintenant que je pouvais me permettre de dire ce que je veux il saurait toujours décerner le vrai du faux dans mes paroles. Voilà maintenant même quand je draguais je complimentais mon fiancé, il avait une trop grande emprise sur moi.
Je ne pus continuer mes joyeux commentaires puisque Nich me tira pour que je m’éloigne de cet accueil et qu’on se dirige vers notre chambre.

Dans l’ascenseur je lui lançais des regards complices glissant petit à petit mes mains sous son haut et retraçant les fins traits de son torse. Je m’approchais de nouveau pour lui voler un baiser mais les portes de l’ascenseur s’ouvrirent juste avant de pouvoir l’embrasser. Je me contentai donc d’un petit sourire joueur avant de sortir gaiement de l’ascenseur.

Je me dépêchais ensuite de rentrer dans la chambre et pris plaisir à le laisser dehors. Il semblait qu’il ne trouvait pas ça aussi drôle que moi mais bon ça ne durerait pas alors ce n’était pas si mal. Je m’empressais quand même de mettre en action l’idée que j’avais en tête soit de me déshabiller gardant tout de même mon bas de sous vêtement et d’entourer mon jolis corps d’une serviette avant de revenir rouvrir la porte à mon fiancé assis devant la porte contre un mur.

« T’est fâché ? Je suis prête pour que tu me masses. T’est toujours d’accord ? »

Je lui fis ma bouille la plus mignonne puis le changea par mon visage enjôleur.
J’allais pour lui tendre la main pour l’aider à se relever mais il le fit tout seul, j’ouvris donc juste un peu plus la porte pour le laisser rentrer.
Je sautillais rapidement vers le lit et m’y allongea sur le ventre prenant appui sur mes coudes. Je l’observais arriver vers moi dans toutes son élégance avec un sourire en coin. Et je me redressais pour me mettre à genoux sur le lit et donc à la même hauteur que Nich.
Je caressais sa joue en souriant avant de lui voler un léger baiser et de me rallonger. Je tapotais dans mon dos tout en lui demandant de mettre en action ses doigts de fée comme promis.
Je ramenais mes cheveux d’un seul côté puis croisas mes bras et y déposa ma tête par-dessus. Je fermais les yeux puis patienta.
Un peu, beaucoup, bon ok à peine 5 min mais bon c’était de longue 5 min. Juste avant que je pique une nouvelle crise un frisson de plaisir me traversa quand je sentis sa main retracer la ligne de mon dos puis un nouveau frisson vint me décocher un sourire quand ses lèvres se déposèrent dans mon cou. Avant de finalement ressentir les premières sensations d’un agréable massage. Ca détendait et ça faisait du bien, j’aurai pu même m’endormir. Seulement je sentais son souffle se rapprocher de moi, me chatouiller la nuque pendant que ses mains descendaient dans le bas de mon dos. Il embrassa de nouveau ma nuque et je lui rappelais que c’était un massage que je demandais, pas des bisous.
Mais aller stoppez les envies d’un homme qui n’attend que de passer sous les couvertures. Je me retournais en le regardant amoureusement. Et nos lèvres se retrouvèrent vite pour un long baiser.
Mes mains s’étaient glissées de nouveau sous son T-shirt mais cette fois-ci dans l’intention de l’enlever. Je passais ensuite les bras autour de son cou. Et disons que…la température avait grimpé assez…vite disons. Je me redressais vite le gardant captif dans mes bras et le renversa sur le dos.
J’entrelaçais mes doigts au sien avant que l’on s’embrasse sans retenue de nouveau. J’entrepris par la suite de caresser du bout des doigts son torse fébrile tout en appréciant le contact, sans pour autant décoller mes lèvres des siennes. Je réalisais malgré tout que je n’avais pas eue de réelle massage et qu’il m’avait bien eue mais je ne lui en voulais pas puisque même moi c’est bien ce moment qui débutais que j’attendais le plus.
Une de mes mains abandonna la sienne pour laisser aller à leurs guise mes doigts jouer sur son corps et de descendre progressivement jusqu’à son bas ventre. Je détachais le bouton qui maintenait son pantalon et descendit mes baisers progressivement dans son cou embrassant chaque partie de peau qui s’offrait à moi.

Le moment se préparait à être magique jusqu’à ce que l’on frappe à la porte. Je me redressais légèrement mais Nich me conseilla d’ignorer. Ce que je fis revenant profiter de ses lèvres désirantes tandis que ma main s’aventurait un peu plus dans le bas de son corps, procurant de doux petit traitement au niveau de son membre.
On frappa de nouveau ce qui m’interrompit de nouveau. Mais Nich eut encore le dernier mot en revenant capturer mes lèvres.
Je descendis petit à petit son pantalon et son caleçon me faisant plus désireuse d’en gouter plus et je cédai à mon désir en lui offrant mes talents à procurer du plaisir à son membre par le seul moyen de ma bouche.
Puis Nich entreprit aussi de me faire plaisir comme il en avait le don avant que l’on se glisse sous les couvertures pour des heures d’amour et d’extase.

Quand la force de Nich avait atteint sa limite et que la mienne aussi déclarait forfait. Je me blottis au creux de ses bras. Ses yeux se fermaient déjà et je caressais son visage doucement. Je souriais de pouvoir l’observer s’endormir. S’était rare puisque j’étais toujours celle qui s’endormait en premier.
J’avais pensée à lui raconter tout ce que j’avais sur le cœur, mais de le voir ainsi me conforta plutôt dans l’idée que ce n’était pas le moment mais aussi qu’il ne me semblait plus aussi désorienté que plus tôt dans la soirée.
Je l’embrassai une dernière fois dans le cou avant de lui souhaiter bonne nuit et de m’endormir dans ses bras.
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptyMar 20 Déc - 3:22

Dès qu’on eut décidé et jugé bon de nous détacher des bras de l’autre, je laissai Myung Hee aller dépenser son argent inutilement dans une brochure préparée pour le spectacle que nous allions voir. On quitta ensuite l’accueil pour accomplir l’étape la plus amusante lorsqu’on va voir un show. Et oui, la quête de nos sièges. Où serons-nous situer? Sur le côté? En avant? Bien en arrière peut-être? Ce moment d’incertitude était toujours un de mes petits plaisirs. Vous savez ce feeling lorsque vous approchez de votre rangée et vous vous dites « ahhh c’est là ?!» avec l’intonation qui va selon la distance entre votre banc et la scène.

BREF! Myung Hee et moi arrivâmes à nos sièges très rapidement, car la salle n’était pas aussi grande à ce que je m’y attendais. 3000 places maximum! J’étais un gars qui aimait les grandeurs et les rideaux n’étaient même pas levés, que j’étais déçu. Néanmoins, ma place était bonne. Bien meilleure que celle de ma douce et tendre fiancée apparemment, car elle me sortis de mes pensées analytiques en tirant sur la manche de mon chandail pour que je tourne la tête vers elle; chose que je fis. Princesse me demanda si nous pouvions changer de place. Après un bref coup d’œil sur la personne à côté, je compris pourquoi. Un gamin eurk! Myung Hee reçu alors deux coups du petit et elle sembla manifester son m’épris lorsque son regards croisa celui des deux géniteurs irresponsables qui avaient mit au monde ce monstre.

« S’il te plait Nich… »


Malgré tout, bonne âme charitable que je suis, je fis un sourire à Princesse avant d’abandonner ma place bénie des dieux pour celle à côté du petit être insupportable. C’est lorsque je fus bien installé dans mon numéro siège, que Myung Hee me tira encore sur la manche. Sans m’énerver, je me tournai encore la tête vers elle pour voir ce qu’elle avait et elle me demanda à reprendre sa place initiale. Je l’interrogeai du regard, mais je n’eus pas la réponse à laquelle je m’attendais. Elle ne fit qu’insister davantage jusqu’à ce que je cède à sa demande en soupirant. Au final, quand la salle fut plongée dans le noir, j’étais de retour à ma place d’origine; Celle qui m’avait soutirée un « ahhh c’est là?! » lorsque j’avais aperçu le numéro sur le banc. Myung Hee était à ma droite, mais le petit morveux était entre sa mère et son père. Tout le monde était content non?!

Je n’avais pas d’attente vraiment envers ce spectacle, mais ayant été un gamin turbulent dans mon enfance, qui rêvait de devenir un super héros ou le deuxième Jackie Chan, la performance livrée m’avait tenu en haleine jusqu’au bout. Les cascades et les sauts que ces acteurs comédiens cascadeurs, bref ces personnes là surhumaines pouvaient accomplir m’avaient fait réaliser que j’avais raté ma vie. Je ne manquai pas de me le rappeler d’ailleurs pendant tout le spectacle en me disant que j’aurais dû devenir un super héro dans la vie.

Pour ce qui est de Myung Hee, je ne sais pas si elle apprécia, mais elle ne fit aucun caprice pour quitter la salle et je l’avais même surpris à rire quelques fois. Une fois de plus, c’était un moment de qualité que j’avais passé avec Princesse et elle me rappelait pourquoi la vie de célibataire c’était moche. Ma complicité avec ma fiancée était loin d’égaler celle que je partageais avec ma meilleure amie de longue date, mais toutefois, mes journées passées avec Myung Hee s’avéraient toujours mémorables.

Mon moment de pensées over-romantiques et niais fut interrompu, quand les lumières se rallumèrent dans la salle pour annoncer la fin du spectacle. Mes yeux se posèrent aussitôt sur Myung Hee qui avait la tête accotée sur mon épaule. Elle releva elle aussi son regard vers moi et ce fut le signal que j’attendis pour me lever et quitter la salle.

Alors qu’on suivait l’attroupement de personnes qui avaient eux aussi décidé de sortir, je pris Myung Hee par la main et elle me demanda quand j’allais commencer les arts martiaux. Pour ne pas briser son beau rêve qu’elle s’était imaginée, je préférai garder le silence et je délaissai sa main pour passer plutôt mon bras autour de ses épaules.

Arrivés dehors, je voulus m’empresser pour rentrer dans la voiture, car le temps s’était un peu refroidit, mais Myung Hee me retenu par la main pour que je me retourne vers elle alors que j’étais si près du but. Elle passa ses bras autour de mon cou et ce fut l’argument qu’il fallait pour me convaincre de rester dehors au froid.

« Je t’aime aussi Kim Nichkhun. »

Ahh non, rectification, ça c’était l’argument qu’il me fallait. Myung Hee s’approcha ensuite et on s’échangea un long baiser jusqu’à ce qu’on se rappelle que nous n’étions pas dans notre chambre. Je la gardai dans mes bras un moment avant de déposer un nouveau baiser sur son front. Quand je glissai ma main jusque dans le bas de son dos, je proposai de se mettre à la recherche de notre hôtel. Après son approbation, je la relâchai pour aller finalement dans la voiture.

Durant le trajet, Myung Hee brisa le silence en me demandant de lui parler de mes souvenirs les plus amusants. Je dû prendre un temps de réflexion pour trouver quelque chose d’intéressant à lui raconter. Je lui racontai de nombreux coups que j’avais pu commettre au lycée ou à mes parents et au nombre de fois que j’avais fait le mur pour aller rejoindre mes amis… ou Hyun Ae. J’hésitai tout d’abord à lui parler de sa cousine, mais après réflexion, si je devais lui parler de mon passé, je ne pouvais pas ignorer mes souvenirs vécus chez les Cho. J’exigeai ensuite qu’elle me dise quelques trucs la concernant si elle voulait que j’en dise plus et elle coopéra.

On arriva finalement devant un hôtel et je ralenti en tournant la tête vers Myung Hee pour savoir si celui-ci lui convenait. Elle hocha la tête et j’allai me trouver un parking. En voulant sortir de la voiture, Princesse m’a encore une fois retenu en m’attrapant par la main. Elle semblait vouloir me parler de quelque chose et la connaissant, je me doutais bien de ce que cela pouvait être. Je passai une main dans ses cheveux en lui souriant avant de lui demander si on pouvait en parler un autre jour. Elle parue surprise que j’aie deviné ses pensées et j’en restai là. Je savais qu’aujourd’hui je m’étais comporté d’une autre façon qu’à mon habitude, mais je n’avais pas envie de débattre sur ce sujet. J’avais bien commencé la journée en me réveillant près de ma Princesse et tout se passait pour le mieux. Je n’avais pas de raisons d’être de mauvaises humeurs, bien au contraire! À Busan, j’avais l’impression de déconnecter un peu du monde. Je n’avais que Myung Hee et c’était parfait ainsi. Busan était comme l’île déserte à ma fiancée et moi. Si mon téléphone sonnait, je ne répondrais pas. Si mon père tentait de me rejoindre, il aurait beau me chercher, il ne me trouverait pas. En fait, ici je pouvais ne penser et me soucier d’une seule chose et c’était le bonheur de Myung Hee. Voilà pourquoi j’étais autant affectueux. Ma bipolarité, c’était juste la présence de son père qui me ramenait un peu sur terre. Je n’étais plus un ado irresponsable et ça me sautait au visage encore régulièrement quand il était temps de prévoir plus loin que les 24 prochaines heures.

Bref, tout un truc dont je n’avais pas spécialement envie de parler avec Myung Hee. Pour moi tout allait bien et tout ce qui comptait était que je puisse être avec elle et repartir de Busan cette fois ensemble.

Je sortis le premier de l’auto et elle vînt me rejoindre en se collant à moi en passant son bras autour du mien. La seconde d’après, Myung Hee trouva le moyen de me faire comprendre son mécontentement en essayant de passer sa main dans mes cheveux comme pour les déplacer. Avec le temps, elle avait apprit que me jouer dans les cheveux pouvait être la pire chose qu’elle pouvait faire et qu’à tous les coups j’allais répliquer fortement. J’eus toutefois le temps de l’arrêter dans son mouvement en attrapant son poignet. Je portai ensuite sa main à mes lèvres pour y déposer un court baiser et la convaincre de renoncer au supplice qu’elle venait de tenter de me faire subir. Elle fit alors la moue et me manifesta alors son nouveau caprice de Princesse.

« Je veux une grande chambre ! »

Au moins toutes les personnes présentes dans le hall d’entrée eurent la chance de connaître les envies de grandeurs de Myung Hee. En faisant le rôle du petit ami soumis, je me présentai à l’accueil avec ma carte prestige en main bien visible pour que le réceptionniste sache à qui il avait à faire. L’homme vînt aussitôt m’accueillir en me demandant s’il pouvait m’aider. Je lui fis un sourire qui frôlais celui de l’être le plus supérieur de cette terre et lui demandant la meilleure chambre qu’offre cet hôtel. Il regarda un peu dans son ordinateur et m’appris que sa meilleure chambre était JUSTEMENT disponible. Je pointai alors du doigt Myung Hee qui tournait en rond un peu plus loin, pour que l’homme la regarde. Je lui demandai ensuite si cette chambre allait plaire esthétiquement parlant à cette fille. Il laissa échapper un petit rire avant de m’affirmer qu’elle allait apprécier TOUT de cette chambre. Je lui fis alors un sourire satisfait et je lui tendis ma carte pour qu’il procède à la réservation. Pendant que j’attendais qu’il me remette ma carte et les clefs de la chambre, Myung Hee arriva derrière en me serra dans ses bras. Princesse fit ensuite sa petite curieuse en posant plein de questions sur la chambre que j’avais prise.

À toutes les demandes de Madame, l’homme de l’accueil hocha la tête en me surprenant même à affirmer que j’étais formidable de prendre soin d’elle ainsi. Myung Hee s’attaqua ensuite à la réceptionniste en pensant qu’elle m’avait dragué ou un truc du genre, pour se moquer. Pendant la transaction se faisait toujours, Myung Hee dévia quelque peu en se mettant à draguer le réceptionniste en spécifiant que c’était dommage qu’ils ne se soient pas connus avant, car elle n’aurait pas refusé une invitation de sa part. Je la laissai faire son show en étant plus amusé que jaloux par la scène qui se déroulait sous mes yeux.

C’est la femme qui me donna finalement les deux cartes magnétiques qui débarrait la chambre et j’en profitai pour tirer ma fiancée loin de l’accueil et aller voir un peu à quoi ressemblait la plus belle chambre de cet hôtel.

Le moment dans l’ascenseur fut long, car il me tardait de voir et d’être dans notre chambre, mais en même temps, l’ascension vers notre étage ne fut pas assez longue. Nous n’avons eu que le temps de s’échanger quelques regards complices et de nous rapprocher le moindrement possible que nous étions déjà arrivés. Le sourire que Myung Hee afficha lorsque les portes s’ouvrirent me fit inévitablement craquer. Elle sortie la première de l’ascenseur et je me rendis compte en marchant dans le corridor, qu’elle avait réussi à me voler les cartes pour débarrer la porte lorsqu’elle avait passé ses mains sous mon chandail dans l’ascenseur. Je compris alors très vite pourquoi elle affichait ce petit sourire malicieux, mais ce fut trop tard, car Myung Hee s’était déjà enfermée dans la chambre me laissant crever de faim dans le corridor. Je m’y voyais déjà y faire le restant de ma vie lorsque Princesse réouvrit la porte quelque peu.

« T’est fâché ? Je suis prête pour que tu me masses. T’est toujours d’accord ? »

Je relevai la tête vers elle et je vis qu’elle n’avait qu’une simple serviette de douche autour du corps. Ce n’était pas la peine de m’aider à me relever, je le fis moi-même et elle me laissa rentrer cette fois en ouvrant un peu plus la porte. Cette porte que je fermis bien vite.

Myung Hee alla alors s’étendre sur le lit en se couchant sur le ventre. Elle se redressa légèrement grâce à ses coudes pour me voir m’approcher d’elle avec mon sourire le plus séducteur de mon répertoire de sourires. Je vins la retrouver rapidement sur le lit et elle se mit alors à genoux pour me faire face. Elle passa sa main du revers sur ma joue tout en me rendant mon sourire. Nos lèvres se rencontrèrent par la suite pour un doux baiser et elle y mit fin cruellement en me demandant de la masser à présent.

Une fille, ma fiancée qui plus est, était pratiquement nue sur le plus beau lit de la plus belle chambre d’hôtel de Busan et je n’avais pas le droit de profiter de ce délice? Myung Hee se rallongea à nouveau et passa sa main dans ses cheveux pour les ramener d’un seul côté et laisser ainsi son dos à découvert. Je dû prendre une grande respiration pour ne pas céder toute suite à la tentation. Elle voulait me faire patienter? Très bien ce jeu pouvait se jouer à deux. Je restai un moment là sans bouger à l’observer, elle qui avait les yeux clos et qui attendait juste de découvrir pourquoi j’étais le meilleur dans tous les domaines incluant les massages.

Finalement, quand je jugeai que j’avais assez fait attendre Myung Hee, je posai délicatement une main sur le creux de son dos pour y glisser mes doigts le long de la ligne de son dos. Ces premiers frissons que Myung Hee avait ne me firent pas résister à la tentation et je vins y déposer plus que mes doigts. Mes lèvres s’occupèrent de son cou tout en commençant réellement son massage qu’elle avait tant souhaité. De mes doigts, je redessinai la silhouette de ses épaules jusque dans le haut de son dos. Je glissai ensuite mes mains sur ses côtes tout en faisant des mouvements circulaires avec mes pouces sur des points spécifiques. Sous mes caresses, je sentais tous ses muscles se détendre et je ne pouvais m’empêcher de cesser de l’embrasser sur la nuque ou partout ailleurs. Princesse me rappela d’ailleurs à l’ordre, mais je l’ignorai royalement ne me laissant guider que par mon désir et la passion qui grandissaient toujours de plus en plus en moi.

Myung Hee se retourna finalement pour me regarder droit dans les yeux, mais je coupai court à cet échange en m’emparant plutôt de ses lèvres. Le sentiment que j’eus alors fut inexplicable. J’avais quand même résisté de longues minutes sans pouvoir l’embrasser, elle qui faisait battre mon cœur à vive allure. Princesse manifesta alors son nouveau caprice de la journée en passant ses mains sous mon chandail pour me le retirer. Elle passa alors ses bras autour de mon cou et vînt les croiser pour me rapprocher davantage à elle et ainsi intensifier le baiser. De toute façon, l’ambiance était déjà bien chaude entre nous.

C’est alors qu’elle me surprit. Je croyais bien la Myung Hee au lit, mais elle brisa quelque peu notre routine en m’obligeant à me retrouver sur le dos et elle sur le dessus. Normalement, je gardais le contrôle bien longtemps et il était rare qu’elle puisse me tenir tête, surtout pendant les préliminaires. Mais je dois avouer que j’aimais bien aussi la nouvelle Myung Hee qui se présentait à moi ce soir. Celle-ci vînt entrelacer ses doigts aux miens avant de s’embrasser amoureusement. Ma prise se resserra à chaque nouveau battement de son cœur que j’arrivais à percevoir et j’avais peine à reprendre mon souffle tellement que l’échange s’intensifiait rapidement. Princesse vînt encore me surprendre quand, sans le prévoir, je sentis ses doigts se poser délicatement sur mon torse pour ensuite le longer me procurant des frissons de plaisir.

Myung Hee descendit progressivement sa main jusqu’à ce qu’elle puisse y détacher mes pantalons. Elle nous donna alors un moment de répit en rompant le baiser torride pour aller plutôt s’attaquer à mon cou, me donnant ainsi la chance d’ouvrir les yeux et voir cette déesse qui s’offrait à moi. Comment j’étais finalement tombé amoureux d’elle? Avec le temps j’imagine, j’avais peine à l’expliquer. Mais maintenant je n’arrivais plus à mettre des mots sur mes sentiments. Comment expliquer l’amour que j’éprouvais pour cette fille? Seulement quelques secondes s’étaient écoulées depuis que nos lèvres s’étaient quittées et pourtant, malgré toutes les sensations qu’elle me procurait en m’embrassant dans le cou ou partout ailleurs, je n’avais que l’envie de reprendre possession de ses lèvres et de caresser du revers de la main sa douce joue.

Bien sûr, une personne mal intentionnée vînt nous rappeler que nous n’étions pas seuls au monde quand elle cogna à la porte. Myung Hee y porta une grande attention en dirigeant son regard vers cette porte, mais je lui conseillai d’ignorer plutôt. Pour la convaincre, je l’embrassai dans l’espoir de la faire oublier cette personne à la porte. Je sentis alors la main de Myung Hee être plus insistante autour de mon membre me faisant perdre progressivement toute résistance de ma part. Princesse réussit même à me faire oublier l’imbécile qui cogna à nouveau à la porte de notre chambre. Myung Hee arrêta son doux traitement à mon plus grand mécontentement et je ne perdis même pas le temps de tenter de la convaincre avec la parole. Je l’embrassai pour capturer toute son attention et cela fonctionna bien. Elle ignora le visiteur nocturne pour plutôt ne prêter attention qu’à moi.

Comme c’était le soir des nouveautés, Myung Hee retira tout ce qui me restait de vêtements et fit durer mon désir quand elle descendit peu à peu ses lèvres vers mon bas ventre. Le dominant Nich passa le relais à Myung Hee, qui me fit perdre tout contrôle en prenant en bouche mon sexe. Je dû mettre un terme à son doux traitement assez rapidement, n’étant plus capable de résister à mon plaisir toujours plus grandissant. Je m’amusai donc à mon tour à lui rappeler le talent que j’avais avec le corps féminin en y glissant tantôt ma langue et tantôt mes doigts un peu trop aventureux.

Jugeant que c’était devenu de la torture pour nous deux de résister l’un à l’autre, nous nous sommes finalement réfugiés sous les couvertures. Je gardai ma place du dessus et mes mains exploraient une dernière fois les courbes de déesse de Myung Hee avant de lui faire l’amour pour les quelques heures que la nuit pouvait avoir. Ses mains étaient tremblantes, mon rythme saccadé, mais nos baisers étaient toujours plus intenses que les précédents. À plusieurs reprises, je pris même le temps de ralentir pour pouvoir la regarder amoureusement dans les yeux et passer ma main dans ses longs cheveux d’ange. C’était pour elle que je m’attardais à chaque petit détail. C’est pour elle que je voulais être le meilleur parmi tous. Pour elle, tous mes défauts disparaissaient.

Alors? Comment expliquer l’amour que j’éprouve pour cette femme? Le cœur qui bat à tout rompre, le souffle coupé à chacun de ses sourires, les mots qui ne viennent plus aussi facilement et l'impression d'être une meilleure personne en sa compagnie. Je pourrais comparer cela à un coup de foudre incessant peut-être?

Quand je me réveillai le lendemain, Myung Hee dormait entourée de mes bras, mais elle me faisait dos en étant couchée sur le côté. Je n’osai donc pas bouger et je décidai de refermer les yeux. Je revis alors le visage de Myung Hee de hier soir. Je me rappelai du contact qu’avaient eut mes doigts sur sa peau lorsqu’ils redessinaient la forme de sa poitrine, de sa taille et de ses hanches. Je me rappelai du goût de ses lèvres et aussitôt j’ouvris les yeux pour tourner la tête légèrement et voir que Princesse dormait bel et bien encore. Je passai ma main sur son épaule tout en cajolant le haut de son bras. Myung Hee eut le réflexe de bouger quelque peu, mais elle ne se réveilla pas pour autant. Mon caprice à moi était qu’elle se réveille. Je décidai donc de lui donner en quelque sorte, et du mieux que je le pouvais dans cette position, le massage qu’elle n’avait pas eut hier.

Du bout des doigts, je parcouru lentement son dos jusqu'à ce que j’arrive à ses hanches. Une de mes mains alla alors cajoler son bas ventre et Princesse fit un petit gémissement. Un sourire apparu sur mes lèvres quand je compris que je l’avais tirée hors du monde des rêves. J’approchai ma bouche de sa nuque pour lui souffler à l’oreille quelques mots

« Bon matin Princesse »

Elle répliqua en se retournant face à moi et elle s’empara de mes lèvres pour un léger baiser. Je remontai alors le drap par dessus son épaule avant de l’entourer à nouveau de mes bras et venir la coller contre moi davantage. Je proposai ensuite de vivre dans ce lit pour le restant de notre vie. Ben oui, le matelas était franchement le meilleur matelas au monde. Et puis, finir ma vie avec celle que j’aime dans mes bras me semblait pas mal. Ma douce fiancée approuva l’idée et fermis les yeux en collant sa tête contre mon torse et resserrer mon étreinte autour d’elle.

C’est bien sûr à ce moment que mon cellulaire qui s’était retrouvé à terre avec mes pantalons, se mit à sonner. Je me redressai, mais Myung Hee me tira pour que je me recouche et elle me proposa de l’ignorer. J’eus comme une impression de déjà vu. Je me pliai néanmoins à sa demande et je l’embrassai sur le front avant de fermer à mon tour les yeux. Alors que je vaguais entre le monde réel et le rêve, mon cellulaire décida de me tirer de mon moment de tranquillité en se mettant à sonner une seconde fois. Je râlai en me redressant à nouveau et Myung Hee dû me retenir par le bras pour ne pas que je disparaisse hors des couvertures. Je me devais de décrocher cependant, puisque cela devait être important pour que la personne m’appelle à deux reprises. Je m’excusai auprès de ma copine et je récupérai mon téléphone en étirant le bras. Je répondis de justesse à l’appel. Avoir su que c’était lui, j’aurais laissé sonné. C’était mon gérant qui me demandait où j’étais encore. Je fronçai les sourcils en me demandant moi-même pour il me demandait où j’étais ENCORE. Il me rappela que je me devais d’être au studio pour 9h. Si c’est possible de froncer les sourcils à deux reprises, c’est ce que je fis. Mais de quoi il parlait ce vieux fou? J’éloignai mon téléphone de mon oreille en le regardant étrangement pendant que mon gérant me criait toujours à l’autre bout. Puis, je balançai mon cellulaire à l’autre bout de la pièce avant de me recoucher près de ma belle qui ne manqua pas de me question sur la nature de cet appel.

« Ahh rien, juste un contrat de perdu j’crois »

Je sentis son regard pesé sur moi un bon moment, mais je n’y fis guère vraiment attention. Je m’étirai plutôt à nouveau pour récupérer le téléphone de l’hôtel sur la table de chevet du lit et ainsi appelé l’accueil. Quand je fus répondu, je demandai à ce qu’on amène le petit déjeuner à notre chambre, mais on me répliqua que c’était à présent l’heure du déjeuner. Je levai les yeux au plafond me demandant si un jour j’allais réussir à me lever plus tôt que midi quand je suis avec Myung Hee. Je perdais toujours mes matins et après la journée passait beaucoup trop vite. Je dis donc au réceptionniste de nous apporter le déjeuner et que cela ferait l’affaire, puis je raccrochai. Quand je me retournai vers Princesse, elle avait déjà mit le pied à terre et elle avait encore cette foutue serviette autour d’elle. Myung Hee m’annonça qu’elle voulait aller tester ce bain si fantastique que disposait la chambre en attendant que le repas soit apporté. Je semblai aussitôt contre son idée. Et si moi je voulais profiter de Princesse qui profitait du bain? Non on n’aurait pas le temps de profiter avant que la nourriture arrive.

« Pourquoi pas prendre ce bain, après le repas? On a la chambre jusqu’à demain matin. On a tout le temps encore! »

Elle sembla surprise que j’aie réservé pour deux nuits, mais elle devait savoir que je détestais me sentir pressé de quitter une chambre, alors ainsi au moins je pouvais dormir tranquille sans avoir un Wake-up call.

Je tapai avec ma main sur le matelas pour qu’elle revienne se coucher, mais elle décida de se jouer de moi en prenant place sur le bout du lit plutôt. Je lui fis un regard noir avant de me redresser et la saisir rapidement pour la ramener près de moi. Une petite bataille s’en suivit pour savoir qui gagnerait, mais cela termina plus avec un échange de baisers. On se regarda ensuite dans les yeux et je passai ma main dans sa chevelure jusqu’à ce qu’elle brise le silence en m’interpellant par mon nom comme si elle avait une faveur ou une question…Je la relâchai pour me redresser et la couper dans son élan.

« Ahhh non, on en parlera un autre jour… »

Elle fit aussitôt la moue et je n’eus pas le choix d’expliquer mon désintérêt face au sujet qu’elle voulait aborder. Je lui expliquai que sincèrement tout allait bien.

« …Et tu as effacé toutes mes craintes hier »

Ai-je fini par rajouter en faisant référence à la nuit mémorable que nous venions de passer ensemble. D’ailleurs je vins à me demander pourquoi j’avais été autant craintif. Myung Hee avait toujours été là pour m’épauler en cas de problèmes. Je n’allais pas affronter cette liaison tout seul bien au contraire. Je pouvais compter sur ma fiancée.

Comme pour rajouter à l’excellent service, c’est à ce moment que le service de chambre cogna à la porte. Le repas était déjà arrivé! Je me levai en hâte du lit et enfilai quelques vêtements très rapidement pour ensuite aller répondre à la porte. Je voulu prendre le plateau, mais ce fut plutôt à plusieurs hommes que j’ouvris la porte. Ceux-ci me contournèrent pour entrer dans la chambre. Myung Hee, en les voyant débarquer devant le lit, eut le réflexe de relever le drap autour de sa poitrine. L’un d’eux déplia une grande table juste devant le lit et les autres y déposèrent les nombreux plats qui nous étaient proposés. Sans dire un mot, ils ressortirent le tout rapidement en nous saluant avant de saisir la poignée et refermer la porte eux même.

Je restai un moment bouche bée avant de venir retrouver ma place au chaud dans les couverture. Myung Hee souleva alors les cloches qui protégeaient la nourriture et sembla satisfaite de tous les plats. On s’amusa donc une bonne demi-heure en goûtant un peu à tout et on obligeant l’autre à manger des trucs un peu moins comestibles. Princesse se leva ensuite soudainement et couru dans la salle de bain. Quelques secondes après, j’entendis l’eau du bain se mettre à couler. Je me levai précipitamment à mon tour du lit pour aller la retrouver, mais je constatai avec dégoût qu’elle avait verrouillée la porte. Je cognai en lui disant de m’ouvrir, mais elle me bouda en me disant qu’elle devait se relaxer un peu. Je fis un regard de mépris à la porte.

« Très bien, mais tu vas le regretter quand je m’aurai fait installer un bain chez moi! »

Je fis dos à la porte et j’allai attendre Myung Hee patiemment sur le long divan avec un verre de fort qui provenait du minibar. Je le calai d’un coup en faisant une face de dégoût me rappelant que je n’avais jamais aimé le rhum. Je me levai donc pour aller récupérer de l’eau et m’enlever ce goût horrible quand on cogna à la porte. Je soupirai et décidai d’aller ouvrir puisque je n’avais rien de mieux à faire.

La porte s’ouvrit sur un homme en âge assez avancé, disons la quarantaine et qui ne semblait vraiment pas de bonne humeur. J’attendis qu’il parle pour finalement comprendre qu’il était le client de la chambre juste à côté de la nôtre. Tout en prenant son air de gros méchant bulldog, la couleur de son visage changeait progressivement du blanc au rouge et il mit ses poings fermés sur ses hanches. C’est alors qu’il me demanda quelle éducation j’avais reçu pour me foutre du confort des autres. Je fronçai les sourcils ne comprenant pas ce que ce vieux fou voulait de moi. Et puis, il était qui pour juger mon éducation. Je voulu lui refermer la porte dessus, mais il mit son pied dans l’ouverture du cadre et m’informa alors de la merveilleuse nouvelle. Il était père de deux enfants.

« Hummhumm, mes félicitations! »

J’insistai pour fermer la porte une nouvelle fois, mais il mit sa main cette fois sur le rebord de la porte et força pour l’ouvrir davantage. Je lui demandai ce qu’il me voulait et il me cria après que hier soir, apparemment que Myung Hee avions traumatisé ses deux pauvres enfants qui n’arrivaient pas à s’endormir. De plus, on l’aurait ignoré lorsqu’il aurait tenté de nous en informer. Bon menteur que je suis, je prétextai que le bruit devait venir de l’autre chambre, mais il rajouta, pour m’en merder, que j’étais son seul voisin de chambre. Je ne cachai pas mon agacement que j’avais à cause de sa petite visite surprise et pour résoudre le problème au plus vite, je lui demandai ce qu’il me voulait. Il n’eut pas le temps de répondre, qu’un second client et voisin de chambre arriva avec sa femme devant ma porte pour protester aussi. Je vins même à me repasser en boucle ma soirée de hier en tête. Nous n’avions pourtant pas été très bruyants. Voulant en finir au plus vite, je fis mine d’être désolé et je m’excusai avant de tenter pour une troisième fois de fermer la porte. C’est alors que le gros imbécile me pointa avec son gros doigt joufflu en me menaçant de ne plus recommencer. Euh? Nous étions dans un hôtel, les chances qu’on se recroise étaient très minces, mais j’évitai d’en rajouter. Je fermai finalement la porte et mon cellulaire se mit à sonner. Je râlai en me demandant pourquoi je n’étais pas dans la salle de bain. Sans Myung Hee je me faisais vraiment chier!

Je récupérai mon cellulaire et c’était le père de Myung Hee qui voulait savoir si nous étions retournés à Ulsan. N’était visiblement plus moi-même aujourd’hui, je m’excusai auprès de lui de ne pas avoir pensé à l’appeler pour lui dire que nous avions dormis à l’hôtel, mais il me rassura que cela ne faisait rien. Il m’informa ensuite en passant que si nous étions toujours en ville ce soir, il pouvait nous refiler des billets pour la partie de baseball qui avait lieu. Mes yeux devinrent tout grands ne réalisant pas à quel point j’avais le meilleur des beaux papas. Avant de raccrocher, il me rappela toutefois que je devais maintenant convaincre sa fille de me suivre là-bas. Je soupirai avant de le remercier et qu’on devrait passer aujourd’hui peu importe la réponse de Myung Hee question de ne pas quitter Busan sans lui avoir dit au revoir et lui remercier de son hospitalité. Oui, je pouvais être un parfait hypocrite et lèche botte quand il s’agissait du beau-père.

Enfin, après une heure, Princesse sortie de la salle de bain avec encore une fois sa serviette autour de la poitrine. Je m’approchai aussitôt d’elle et je la pris par la taille avant de l’embrasser rapidement.

«Tu es vraiment très belle aujourd’hui Myung Hee…Est-ce que je t’ai dit à quel point je t’aime et que tu es la copine idéale? Hey mais, il faudrait passer chez toi pour te récupérer d’autres vêtements non? »

Myung Hee vit bien vite que j’avais quelque chose à lui demander et je ne passai pas par quatre chemins.

« Ton père a appelé et il a deux billets super bien placé pour le baseball ce soir… »

Cela aurait été difficile de ne pas voir son découragement. Une chose était sûre, je ne partageais pas la passion du sport avec Princesse. Je vins presqu’à la supplier pour qu’elle accepte et mon dernier argument fut que des sportifs ça pouvaient être plaisant pour se rincer l’œil. Elle me contourna pour aller enfiler son linge qui traînait au sol et resta silencieuse. Je baissai alors la tête ne voyant qu’un seul argument qui restait pour la convaincre.

« Et cet après-midi on pourrait aller faire du shopping dans tes boutiques favorites »

Son regard croisa alors le mien et sembla soudainement plus tentée par ma proposition. Je déviai le sujet un peu en lui demandant comment avait été son bain et elle revînt par elle-même sur le sujet du shopping. Je me mis à sourire et je marchai vers elle pour y déposer mes mains sur ses hanches. Je lui proposai même de porter tous ses sacs qu’elle aura. Là, je n’avais plus d’argument à lui donner. Si elle refusait, il allait falloir que je me ressoude à regarder le match à la tv.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas



Invité

Invité




Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? EmptySam 24 Déc - 11:39

Mon réveil fut…doux mais je fus quand même réveillé. Des doigts qui je l’espère ne m’étaient pas inconnu glissa dans mon dos avant de s’arrêter sur mes hanches. Je me forçais à garder mes yeux fermé juste pour me convaincre qu’il me laisserait profiter un peu plus profiter de mon sommeil.
Mais non il se mit plutôt caresser mon bas ventre. Je soupirai intérieurement, gémissement d’avoir été tiré ainsi de mon sommeil.

« Bon matin Princesse »

Il avait gagné. Bah oui si j’avais été réveillé c’est parce que monsieur voulait me voir éveillé. Je me retournais seulement pour croiser son regard et lui voler un léger baiser. Je le regardais amoureusement pendant qu’il ramenait la couverture à mes épaules avant de me coller contre lui. Il proposa par la suite de vivre dans ce lit pour le restant de notre vie, et je n’aurai refusé cette proposition pour rien au monde, j’étais actuellement beaucoup trop bien dans cette position.
Je refermais les yeux et colla ma tête contre son torse. C’était si bon que je commençais déjà à me rendormir jusqu’à ce que…le téléphone de Nich sonne. Ses proches avaient le chic pour appeler toujours à la mauvaise heure et/ou au mauvais moment.
Nich se redressa presque automatiquement mais je le retenais par le bras lui demandant d’ignorer cet appel. Il accepta fort heureusement et après un bisou sur mon front il se recoucha lui aussi.
Le moment fut court avant que ce satané téléphone se remettent à sonné. Et cette fois-ci malgré toute ma bonne foi pour ne pas qu’il réponde il étira son bras et j’eus la malchance de l’entendre dire allô. Même ses excuses n’avaient rien changé à mon humeur. J’étais déçu et fâché.

Je le regardais qui juste après avoir répondu fronça les sourcils. Puis il éloigna le téléphone avant de le jeter au loin. J’avais peine pour ce téléphone parfois. Je demandais juste après ce somptueux geste qui avait appelé.

« Ahh rien, juste un contrat de perdu j’crois »

De quoi ? Parce que là encore il manquait le travail ? Même si ce n’était qu’un contrat c’était malgré tout son travail !
Et puis à quoi tout cela avait servi si c’est pour qu’au final tout ce que j’y avais gagné c’est de ne plus avoir l’envie de me rendormir. Nich attrapa ensuite le téléphone de l’hôtel pour y appeler l’accueil et y demander le petit déjeuner. J’en profitais pour moi aussi commencé ma journée en quittant le lit direction la salle de bain dont j’avais aperçu vaguement la baignoire et dont l’envie de la tester me titillait l’esprit. Nich ne semblait pas avoir les mêmes envies que moi.

« Pourquoi pas prendre ce bain, après le repas? On a la chambre jusqu’à demain matin. On a tout le temps encore! »

Pourquoi demain matin ? Ha oui parce que Nich n’aimait pas qu’on le presse j’avais oublié ce détail.
N’attendant même pas ma réponse il tapota sur le matelas à la place qui m’était réservé je présume. Je passais une main dans mes cheveux et rien que pour le bouder de m’avoir gâché ainsi mon réveil qui se voulait mignon je m’asseyais au pied du lit. J’eus à peine le temps de me retourner qu’il m’avait déjà attrapé par la taille pour que je vienne auprès de lui. S’en suivit une bataille qui n’eut pas de gagnant puisque ce sont plutôt nos lèvres qui se sont retrouvé pour de doux baisers.
On se sépara pour ensuite se regarder dans les yeux. Pendant un cours instant je ne pensais plus à rien excepté son sourire ses yeux son visage sa douceur…je m’imaginais déjà à me réveiller chaque matin et voir ce regard si attendrissant à mon réveil. Puis dans cette pensée je me rappelais de sa proposition de se marier le 2 mars puis remonta à plutôt dans cette soirée à tous ce qu’il m’avait dit et dont nous n’avions finalement pas parlé.

« Nichkhun… »

Je n’avais même pas exprimé ma pensée qu’il s’était déjà redressé.

« Ahhh non, on en parlera un autre jour… »

Mais quand ça un jour ? Un jour ce n’était pas précis ! Et vu la confusion dans laquelle il avait été je ne pouvais que m’inquiéter !
Je boudais qu’il évite autant le sujet mais comme à chaque mon caprice ne dura pas.

« …Et tu as effacé toutes mes craintes hier »

Mouais…jusqu’à quand ? Elles referont bien surface à un moment ou à un autre. Des craintes ça ne disparait pas aussi facilement !
Mais je n’eus même pas le temps de répliquer car on frappa à la porte et Nich s’empressa d’aller ouvrir. Quoi de mieux pour éviter la conversation n’est ce pas ?
Dans la seconde d’après surgit devant le lit une troupe d’hommes habillé de la même manière, j’eus un peu peur sur le coup. Je remontais la couverture au dessus de ma poitrine pendant que l’un installait une grande table par la suite ses acolytes déposèrent un à un les mets du déjeuner.
J’avais un regard étrange jusqu’à ce qu’il parte comme si de rien n’était sans un mot.
Je regardais Nich avec de grands yeux lui qui était aussi étonné que moi.

Cet hôtel était tout de même impressionnant. Nich revint s’installer sous les couvertures pendant que je me penchais vers la table pour soulever les différentes cloches. Chaque cloche offrait une présentation alléchante. Bon d’accord y en avait quand même qui n’avait rien d’appétissant mais il était tout de même bien présenté.
On passa la demi-heure à déguster chacun des plats et à défier l’autre pour les plats les moins tentants.
Une fois que je me senti rassasié sans prévenir je me dirigeais vers la salle de bain et m’y enferma. Nich ne tarda pas à frapper me demandant de lui ouvrir.
Je le boudais encore pour m’avoir réveillé et avoir répondu au téléphone. Oui j’étais d’humeur à faire des caprices, je lui dis donc que j’avais besoin de me relaxer un peu.

« Très bien, mais tu vas le regretter quand je m’aurai fait installer un bain chez moi! »

Il essaye de me faire croire que s’il à un bain chez lui, il refusera que moi sa magnifique fiancé soit nu à ses côtés le temps d’un délicieux bain. Je n’y croyais pas du tout et cela me fit même plutôt rire.
J’attachais mes cheveux en chignon avant de tremper un pied dans l’eau à température idéale avant d’y laisser glisser tout mon corps. Je fermais les yeux et profita de la douce odeur qui avait envahi la pièce.
Mes yeux se rouvrirent lorsque je crus avoir entendu une personne qui n’était pas Nich parlait. Je me redressais dans le bain et tenta en vain d’entendre ce qu’il se passait.
Je n’entendais pas Nich parler je présumais donc que c’était peut être la TV puis repris ma position initiale.

Une fois que je me sentis bien reposer et propre, je ressorti de la salle de bain et c’est un Nich étrangement trop joyeux qui surgit devant moi.

«Tu es vraiment très belle aujourd’hui Myung Hee…Est-ce que je t’ai dit à quel point je t’aime et que tu es la copine idéale? Hey mais, il faudrait passer chez toi pour te récupérer d’autres vêtements non? »

Il me semblait que depuis hier soir j’avais la même tenue. Je relevais un sourcil cherchant à comprendre ce qu’il s’était passé durant ma courte absence d’une heure. Et la fameuse raison arriva :

« Ton père a appelé et il a deux billets super bien placé pour le baseball ce soir… »

Base…Ball ? C’est un sport ça n’est ce pas ? Après les arts martiaux c’était le baseball ? Encore du sport ? Et pourquoi on n’allait pas voir Casse-noisette ? Bon cela n’allait pas me passionné mais au moins ce n’est pas un truc qui enthousiasmerait monsieur.
J’étais désespérer rien qu’a l’idée de devoir assister à un match de baseball.

Je pense qu’il vit à quel point je n’étais pas aussi enthousiasme que lui et tenta de trouver des arguments du mieux qu’il pouvait. Voire me supplier, il alla même jusqu'à me proposer de mater les sportifs. Bon j’étais désolé si je préférais m’extasier sur lui que sur des sportifs.
L’affaire était mal parti tellement mon envie était moindre mais il eut je pense le meilleur argument du monde.

« Et cet après-midi on pourrait aller faire du shopping dans tes boutiques favorites »

Je m’arrêtais dans mon action, le regardant méfiante. Il tenait à ce point là à voir ce match ? Il tenta de détourner sa proposition en me demandant comment avait été ma douche. Mais il n’allait pas m’avoir ! Il venait de me proposer d’aller faire du shopping tout les deux. Nich voulait faire du shopping avec moi si j’acceptais d’avoir quelques heures de souffrances à observer de jolis sportifs. Oui son idée de mater des sportifs n’était pas si mauvaise.
Nich fut tout sourire et vint à poser ses mains sur mes hanches tout en continuant plus de m’appâter en me proposant même de porter tout mes sacs. Mes yeux s’illuminaient de millier d’étoiles.

« D’accord d’accord passons chez moi t’as gagné ! Mais tu n’as pas le droit de revenir sur tes paroles ! »

J’enfilai rapidement mes vêtements et poussa Nich à faire de même. Une fois cela fait tout le long du chemin je lui disais ce que je voulais dans tel ou tel magasins. Je savais que cela ne l’intéressait pas du tout mais j’étais tellement heureuse que je ne voyais pas comment mieux le démontrer sans lui provoquer un quelconque accident sur la route.

Une fois arrivée je félicitais mon père d’avoir ainsi mis Nich de son côté. Puis fonça dans la chambre pour enfiler une nouvelle tenue. Non je n’arrivais toujours pas à tenir avec la même tenue plus de deux jours. C’est mes défauts.
Une fois vraiment prête je tirai Nich lui disant qu’on ne devait pas perdre de temps. Il récupéra les billets pour le baseball pour ce soir pendant que j’informais mon père que je reviendrai le voir pour lui donner son cadeau de noël et qu’on allait rentrait à Ulsan ce soir.

Bon si nous devions résumer cet après midi shopping je devrais dire qu’il avait été en un mot : extraordinaire. Je m’amusais comme une enfant comme un chaque fois et même Nich souriait bon je n’arrivais pas à déterminer si c’était un vrai sourire sincère ou juste un pour me faire plaisir il en est que il souriait et que son sourire n’arrivait qu’a me mettre de bonne humeur et les vêtements aussi bien sur.
Après lui avoir sauté au cou, l’avoir serré fort contre moi le remerciant mille et une fois d’être si merveilleux de m’accompagner faire du shopping, c’est avec mon grand sourire que je lui demandais de nous diriger vers le stade où se jouait le match.

Je demandais à Nich l’équipe qu’il encourageait puis alla m’en acheter les casquettes et la veste. Oui moi je voulais juste acheter les vêtements mais bon c’était mieux si je portais les couleurs de l’équipe que je enfin que Nich encourageait. J’achetais aussi des friandises pour la durée du match, c’était une occupation comme une autre.
On s’installa à nos places et je me mis à être très affectueuse jusqu’à ce que le match débute. J’étais dans un état de bonne humeur intense qui ne se devait qu’à une personne. Autant donc lui en faire profiter.
Quand le match débuta je tentai du mieux de comprendre les règles et suivit les gestes de Nich pour les répéter. Le baseball c’est tout même vachement compliqué à comprendre. Je ne comprenais pas qui était en tête, ni comment il l’était devenue et encore moins comment on marquait des points.
Enfin bon, le match se termina, le vainqueur m’était inconnu mais ce match était surtout fini !

On passa ensuite au restaurant en face du stade, il en va assez bonder mais il y avait tout de même de la place. Je me demandais à quand un mini séjour pareil aller arrivé. J’avais fait une énième tentative pour parler de cette évènement qui maintenant datait de longtemps mais qui me perturbait toujours autant. Voyant qu’il évitait toujours autant j’abandonnais définitivement et lui posa des questions sur les règles du baseball et sur d’autre sport qui m’intriguait.
Etrangement ce qu’il me disait m’intéressait, bon je ne me rappelais pas du tout mais j’avais au moins les bases de plusieurs sports et je trouve que pour quelqu’un comme moi c’était mieux qu’un exploit.

Une fois rassasié on prit la route pour le retour à Ulsan. J’avais plusieurs fois demandé à Nich s’il ne voulait pas se reposer avant mais il contestait. Il me semble que moi de mon côté je n’avais pas tardé à fermer les yeux, les derniers mots que j’avais entendu venaient de la radio.
C’est Nich qui me réveilla et nous étions arrivés devant chez moi. Je soupirai de mécontentement d’avoir passé tout le trajet à dormir. Je m’en excusais avant de récupérer mes nombreux sacs.
Je glissais un dernier bisou sur ses lèvres avant de lui dire pour la dernière fois de la soirée que je l’aimais. Puis quitta la voiture.
Je m’arrêtais devant la porte devant chez moi puis revint devant la portière passagère que j’ouvris.
Je m’apprêtais presque à monter mais je me devais d’aller dormir donc je m’en tins donc qu’aux paroles.

« Bon puisque tu n’as pas voulu en parler c’est que c’est sur hein. Le 2 mars on se marie ! Des demain je commence les préparatifs t’est prévenu ! Bonne nuit. Rentre bien. »

Je lui fis un clin d’œil avant de sourire de toutes mes dents puis referma la portière et me dirigea joyeusement vers mon chez moi où j’y disparu derrière la porte.


Fini :3
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé





Do you believe that it’s only you and me? Empty
MessageSujet: Re: Do you believe that it’s only you and me?   Do you believe that it’s only you and me? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Do you believe that it’s only you and me?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
❝ HELLO ULSAN ❞ :: Hors-Jeu :: topics archivés-