Président des salauds ft. Princesse

Il était une fois un pauvre jeune homme parfait et créé par les dieux (c’est moi ça) qui ne savait pas quoi faire de sa journée. Résultat, cet être fantastique procratinais une fois de plus dans son lit avec le téléphone à la main. Je fixais le plafond, comme j’avais l’habitude de le faire à la recherche d’une quelconque motivation. Ça faisait déjà trop longtemps que j’attendais et que je repoussais le moment où je devrais la revoir. Ce que je lui avais dit à Tokyo quelques semaines plus tôt et ce que je croyais maintenant était deux choses totalement différentes. C’est pourquoi je craignais le jour où je devrais revoir Princesse. Est-ce que j’allais avoir le courage de tout lui avouer? Fallait-il plutôt que je sois malhonnête et que je lui cache mon infidélité pour être sûr de la garder près de moi. Avait-elle seulement envie de continuer notre relation? Je rapprochai mon cellulaire que je déposai sur l’oreiller à côté de moi et je me mis à le fixer.

«Je dois l’appeler»

Je cherchai dans la liste de mes contacts et alors que mon doigt allait appuyer sur appeler…

«Non!»

Je poussai mon téléphone très loin de moi; le plus loin possible! Je soupirai me traitant d’imbécile. Je m’étais mis dans une situation assez inconfortable. Aucun de nous n’avait donné un signe de vie depuis notre retour au pays et peut-être qu’elle m’avait simplement oublié. Devais-je l’appeler? Non, oui, peut-être, avec probabilité? Je devenais fou. Je me levai d’un seul coup de mon lit pour aller constater l’étendu des dégâts de ma soirée de hier sur mon apparence. Je n’avais pas l’air d’un gars qui avait viré une brosse et qui avait fumé dans une garde-robe avec 5 autres personnes. PARFAIT! Je récupérai mon cellulaire sur le lit et j’appelai Myung Hee. C’est sans étonnement qu’elle me répondit avec sa voix du matin. J’ai alors regardé instinctivement mon cadran pour me rendre compte qu’il n’était pas encore 10h du matin. Oups! Après lui avoir souhaité bon matin, tout en étant aucunement honteux de l’avoir réveillée, je lui demandai s’il était possible de se voir bientôt, puisqu’elle me manquait. Elle m’informa qu’elle était libre aujourd’hui. Mon cerveau se mit à sonner l’alarme. Elle voulait me voir aujourd’hui, mais je n’étais nullement préparé mentalement à ça. J’aurais eu besoin de Min Seul avant. Comme un con cependant, je répondis que j’étais disponible pour la journée. Je me frappai immédiatement la tête sur le mur. Mais quel imbécile! Étant l’homme galant que je suis, je lui offris de venir la chercher et aller déjeuner par la suite, mais elle proposa plutôt qu’on se rejoigne au jardin botanique. Et puisque je suis un idiot de première classe…

«Le jardin botanique?...Ok parfait disons à midi?»

Elle confirma avant de raccrocher sèchement. Je restai plusieurs secondes à regarder mon écran ne comprenant pas trop ce qui venait de se passer. Si je résume, elle avait décidé du moment qu’on allait se voir, du lieu et elle m’avait presque raccroché au nez. Elle était rendue où la princesse soumise et affectueuse? Peu importe…

Quand l’aiguille de l’horloge s’approcha du midi, je me décidai à prendre les clefs de l’auto pour me rendre à ce jardin botanique. Bien sûr, comme je n’y étais jamais allé de ma vie, je me perdis en chemin et j’arrivai en retard. Vers 12h10 je trouvai Myung Hee qui attendait à l’entrée les bras croisés. Je me hâtai d’arriver à sa hauteur et instinctivement, je déposai un court baiser sur ses lèvres avant de la complimenter sur son physique. Quant à Princesse, elle ne semblait pas tellement de bonne humeur, probablement parce que je l’avais fait attendre plus de dix minutes. Je m’excusai donc de mon retard ce qui lui soutira un léger sourire en coin.

«Tu n’es pas contente de me voir?»

Tout en lui disant ses mots, je posai une main sur sa hanche pour la rapprocher de moi et espérer un plus long baiser cette fois. Oui, j’eus mon baiser, mais c’était à croire qu’elle ne voulait pas être là. Je la regardai alors pour lui demander si tout allait bien et elle répliqua en me questionna à savoir où j’étais ces dernières semaines. Je lui aurais bien répondu que je les avais passé à revivre une vie de débauche en consommant et un buvant sans fin, mais l’autre alternative qui me vînt en tête fut plus classe…

«J’ai eu un autre contrat à l’extérieur du pays pour une grande marque et je n’ai pas pu te rejoindre avant, je suis désolé mon amour»

Étrangement, elle sembla me croire et son attitude changea tout au mieux et je retrouvai ma Myung Hee souriante.

«Bon, je n’ai jamais mis les pieds dans ce jardin, alors tu me fais la visite guidée?»

Le plan pour la journée serait de rester en vie le plus longtemps. Malgré l’accueille glaciale que Princesse m’avait réservée, je savais que j’aimais davantage la stabilité qu’elle m’apportait comparativement à ma vie d’avant. Donc si elle voulait toujours de moi après près d’un mois sans se voir, je pourrais bien pensé à aller plus loin avec ma fiancée. Et puis, Hyun Ae m’avait clairement fait comprendre que je n’avais plus de chance et qu’elle ne reviendrait jamais. Il ne serait donc pas difficile de rester fidèle à Myung Hee qui, on le rappelle, était une déesse et pour qui j'avais développée une dépendance alimenté par la passion de chaque moments que nous étions ensemble.

Elle sembla accepter l’idée lorsqu’elle passa son bras autour de ma taille et déposa un léger baiser sur la joue.

« D’accord ! Mais tu ne te plains pas ! Et puis…tu m’as manqué, pardon de t’avoir accueilli aussi froidement. Je suis heureuse de te revoir. »

Mouias, elle sera peut-être moins heureuse quand je ne serai plus capable de retenir mes plaintes. Sérieusement, je doutais bien que ce jardin arrive à me divertir, après tout en quoi des fleurs étaient attrayantes. Au moins j’allais être en compagnie de Princesse, c’était déjà ça. On mis donc les pieds dans le parc et elle me proposa une brochure de la place. Je lui fis non de la tête, car de toute façon je ne l’aurais pas regardée. Les cartes et plans sont pour les femmes qui n’ont pas de sens de l’orientation. À première vue, ce jardin était plutôt immense et je n’en voyait pas le bout. Je retenu un soupir, n’imaginant même pas quand cette visite se terminerait. Pendant que je figeais face à l’immensité du lieu, je vis Myung Hee revenir à l’accueil d’un pas déterminé. Un sourire se dessina sur mes lèvres; elle voulait déjà partir?! Et non, elle revînt rapidement avec des écouteurs en main qu’elle me mit sur la tête. Me faire parler de fleurs était la pire des idées. On commença malgré tout la visite et miracle, je n’affichais toujours pas mon visage de grincheux. On fit plusieurs mètres avant que je me surprenne à être dans la lune et à ne plus écouter les belles histoires sur ces fleurs. Au lieu d’être attentif, mes pensées allaient dans tous les sens, en passant à la température et ma soirée de hier, j’étais totalement ailleurs. Le toucher des doigts de Myung Hee sur ma joue me ramena à la réalité et je tournai la tête vers elle. Princesse sourit pour ensuite détourner le regard vers les plantes. Je voulais partir et je me mis bien vite à maudire le créateur de ce jardin botanique. Je tentai tant bien que mal à m’intéresser à ce qu’on me racontait, mais c’était impossible avec la nuit que j’avais passée. Heureusement, Myung Hee me donna un peu d’attention quand elle retira mes écouteurs des oreilles. Je la regardai aussitôt.

« J’ai encore fait un mauvais choix de lieux mais il me fallait un endroit calme. »

Sur ce coup je lui donnais un point, je me serais mal vu faire des manèges aujourd’hui avec ma soirée de débauche de hier. Mais euh..pourquoi elle avait aussi besoin d’un lieu calme? Elle était sortie? Sans moi? Je veux dire, elle était sortie sans que je le sache et apparemment qu’elle avait bien fêté.

« Alors ton shoot photo s’est bien passé ? Et puis tu as eue le temps de te reposer ? »

« Mon shoot photo? …Ah oui celui là, oui oui il n’y a eut aucun problème et c’était bien relaxe. »

À peine fini de lui répondre, Princesse se lança sur une fleur pour la prendre en photo. Elle me détailla les détails, et reprit en étant si émerveillée par tous ce qui se présentait à elle. Myung Hee se mit jouer au guide en me nommant des sortes de fleurs moins connues, mais elle se trompa une ou deux fois en lisant la mauvaise étiquette. Je ne manquai pas de la corriger, moi qui aimait tant avoir raison à ses dépends. Elle cessa alors de me parler étant contrariée probablement et je ne m’en fis pas trop concluant qu’elle m’adresserait la parole très bientôt. Comme je le prévoyais, après à peine deux minutes, Princesse me bouscula légèrement le coude pour m’attirer l’attention avant de glisser son bras par dessus le mien.

« Comment tu fais pour toujours réussir à m’appeler à des heures où je suis forcément obligée de te haïr et que finalement non ? Hein ? Je réclame qu’un jour en ta compagnie je puisse dormir aussi longtemps que mon corps me l’accorde. C’est possible ? »

N’avait-elle pas déjà que ma vie était mouvementée et donc que sa requête ne risquerait jamais d’arriver. J’étais populaire moi et le monde m’appelait et voulait me voir quoi. En bref, j’étais le centre de l’univers de plusieurs personnes. Je n’eus pas vraiment le temps de lui répondre qu’elle enchaîna en me demandant si je ne voulais pas aller manger quelque chose.

« Et pour t’éviter de choisir, eh bien j’ai envie de frites donc le premier endroit qui propose des frites on s’y installe. Ca te va ? »

Je souris à ses mots, elle se rappelait que je détestais choisir. De plus, j’aimais bien son idée de frites, j’en rêvais depuis des semaines déjà! Myung Hee se fit encore affectueuse avant d’attendre que je lui réponde oui. On quitta donc ce jardin botanique remplis d’insecte et où la tranquillité commençait à me rendre fou pour se mettre à la recherche d’un restaurant qui satisfera notre caprice de frites.

Le premier restaurant qu’on croisa n’était pas ce qu’on voulait. Je me mis à grogner intérieurement, moi qui était soudainement affamé à l’idée de penser à de la nourriture. On passa devant la carte du menu d’un autre restaurant qui croisa notre chemin, et à ma plus grande déception, il n’y avait pas de frites. Je fis la moue et on se remit à la recherche d’une autre place. Mais plus le temps passait et plus j’avais faim et plus j’étais impatient et plus les restaurants se faisaient rares. Effet boule de neige, j’étais maintenant de mauvaise humeur et je ne trouvais pas mes frites. Myung Hee, voyant probablement ma moue, proposa de s’en tenir à autre chose, mais je voulais mes frites et elles n’allaient pas triompher contre moi. Soudainement, une idée me traversa la tête, je pris ma copine par le poignet pour la tirer dans une autre direction, car je venais tout juste de me rappeler où je trouverais mes frites! Après une dizaine de minutes de marche j’arrivai devant la façade de mon restaurant nouvellement tant souhaité. Je regardai tout fier Princesse qui elle ne semblait pas aussi excitée. Je l’avais amenée à un Mac Donald!

« Ben quoi, les frites sont excellentes ici! »

Elle me tira vers l’arrière refusant d’y mettre les pieds en prétextant que cela ne serait pas bon pour sa ligne. Je dû faire quelques pas vers l’arrière ce qui la mis moins sur ses gardes et sans l’avertir, je la soulevai du sol en la tenant dans mes bras et je la traînai jusqu’à l’intérieur. Arrivés devant une caisse je commandai trois grosses frites, car j’avais que décidé que tout le temps que j’avais mis pour les trouver méritait bien le triple de ce que je prévoyais, puis je me tournai vers Princesse qui avait les bras croisés et qui boudait de devoir manger dans le restaurant le plus mauvais pour sa ligne qui existe sur cette terre. Je me tournai alors vers la caissière et je lui commandai un cheeseburger avec le menu pour enfant. Elle partie bouder à une banquette pendant que j’attendais la commande. J’arrivai au bout de quelques minutes la retrouver en prenant place en face d’elle. Je lui fis un sourire pour qu’elle cesse de bouder et je lui tendis son jouet qui venait avec son menu. Une jolie princesse de barbie! J’ignore si c’était un regard noir qu’elle venait de me faire en voyant le jouet, mais je décidai d’éviter la fureur de Myung Hee en me régalant de mes frites. La première avalée et ce fut presque l’extase, depuis le temps que je n’avais pas mangé de fast food et de mauvaise bouffe…j’appréciais que trop le goût du sel. Je regardai alors ma fiancée et je lui proposai d’aller au cinéma après, puisque l’après-midi il n’y avait jamais personne et qu’elle aurait par le fait même l’occasion de se reposer un peu devant une toile. Je lui fis alors un sourire pour la narguer et je lui annonçai que ce soir je la kidnappais et que je ne m’en faisais pas si elle avait déjà des plans, elle allait devoir m’accompagner, car je la voulais avec moi. Je l’informai ensuite de mon plan pour la fin de soirée.

« En fait, j’avais prévu d’aller au bowling avec trois autres couples d’amis et je hais les quilles. » Je m’approchai d’elle en posant mes coudes sur ma table avant de continuer « Je suis sûr que tu sauras rendre ce salon de quilles plus trépident! Allez, tu ne peux pas dire non! »

Si j’avais su que ça allait être si compliqué de trouver un restaurant qui vend des frites, j’aurai opté pour prendre des fruits. Ca au moins sur on en trouvait partout. Les restaurants aux alentours proposaient de tout et n’importe mais de simple frites, nan ça c’était impossible. C’est comme si la pomme de terre était devenue un produit de luxe très rare à trouver. Plus on marchait moins on trouvait ce qu’on voulait plus les restaurants se faisaient rare et plus mon envie de frites s’éloignais. J’avais de plus en plus faim et j’arrivais à un point où j’étais prête à manger tout ce qu’on pouvait me proposer. L’humeur de Nich aussi apparaissait progressivement sur son visage et lui non plus n’était pas ravie. Au bout du je ne sais pas quel énième restaurant ne vendant pas de frites, j’abandonnais l’idée d’en manger pour aujourd’hui et proposais à Nich pour faire de même et d’aller manger au prochain restaurant qui se présentait à nous. Je commençais vraiment à avoir faim de toute manière et ça me fatiguais de passer devant tant de lieu potentielle qui donnait bien envie malgré leurs manque de frites et de ne pas y rentrer pour manger. Voila pourquoi je m’arrêtais finalement pour proposer à Nich de rentrer dans le restaurant juste à côté.
J’attendis une réponse qui ne vint pas au contraire il me surprit en saisissant mon poignet et en m’entrainant dans les rues d’Ulsan. On marcha une bonne trentaine de minute, peut être moins dans ces situations avec le ventre vide il est vrai que j’avais légèrement tendance à exagérer. Mais qu’importe que ce soit trente, dix ou cinquante minute, j’aurai préférer qu’il ne s’arrête pas sur ce « restaurant », qu’on pouvait aussi appeler « temple de la malbouffe » ou tout simplement Mc Donald’s. Nich me regarda comme s’il avait trouvé le meilleur des lieux au monde…ce n’était pas mon avis, loin de là. Vraiment le Mc Donald’s n’était pas l’endroit le plus favorable pour entretenir ce corps qu’il aimait tant. Et lui qui s’étonne de ma réaction en m’informant que les frites ici sont excellentes. J’imagine bien qu’elles l’étaient sinon pourquoi m’aurait il amené ici ? Moi en tout cas ces frites auraient beau être bonne excellente ou exécrable je ne voulais pas manger au McDo. C’est tout ! Même si mon ventre me faisait signe de trouver rapidement un endroit où manger. Même si lorsqu’une personne sortie du temple et qu’une odeur chaude et alléchante de nourriture me chatouilla le nez. Je ne cédai pas et resta dans l’idée d’aller manger ailleurs. Je me reculais et attrapais le bras de mon copain pour qu’il fasse de même. « Les lieux comme ça sont pas bon pour ma ligne. » Il recula lui aussi, et je me mis à rechercher du regard autour pour voir si un meilleur restaurant se proposait à nous. Mais j’aurais du m’en douter que lorsqu’il recula sans un mot ou un soupir sans une seule plainte ça cachait quelque chose. Ca aurait été trop beau si face à un de mes caprices Nich cèderait sans un commentaire alors qu’il avait trouvé cette place lui-même. Le temps de le réaliser et je me sentis quitter le sol, non pas au sens figuré, réellement mes pieds avait quitté le sol. Nich venait encore d’user de sa force pour obtenir ce qu’il voulait, ENCORE ! J’aurai aimé être un mec rien que pour pouvoir faire ça et ainsi dicter mes envies à n’importe quel être inférieur comme il le faisait ! Là tout ce que je pouvais faire pour montrer que j’étais en désaccord c’était bouder. Et c’est ce que je fis avec tout mon talent. Ca m’énervait de devoir manger ici, d’avoir été obligé d’y entrer, mais d’en même temps attendre avec tellement d’impatience que cette foutu commande soit faite et d’attendre que cette foutue nourriture soit servie. J’avais faim, très faim mais je boudais tellement que je n’avais pas osé dire à Nich qu’un petit menu enfant ne me suffirait pas. J’optai même pour l’option d’aller m’asseoir plutôt que de parler. Il arriva plus tard avec nos repas et avec ce sourire qui ne me mit que plus en colère. Moi je boudais et ça le faisait sourire ?! Étais-je un clown ? A peine installé il me sortit mon super cadeau donner avec mon super menu. Youhou ! C’était une belle princesse Barbie…oui il se moquait vraiment de moi là j’en étais certaine ! Et en plus de cela il ne me porta pas plus d’attention. Donc c’était ça ! J’avais le choix entre la moquerie ou l’ignorance ! Super ! C’était vraiment le rêve, mangé de la malbouffe dans un lieu que je n’aime pas avec un fiancé qui m’ignore. Nan vraiment je suis sur qu’il y a plein de filles qui aimeraient être à ma place. Comme celle derrière là qui nous scrute comme s’il y avait un panneau « Regardez nous » au dessus de nous.
Je récupérais mon jouet et le rangea dans mon sac puis pris mes frites et mon cheeseburger et commença à manger silencieusement. Ca faisait du bien en tout cas, c’était tout bonnement délicieux. Oui j’aimais et alors ?! Je ne pus m’empêcher de sourire en voyant Nich déguster ses frites comme s’il était transportait totalement ailleurs à chaque bouchée. Tellement qu’il pourrait tourner des pubs pour Mc Donald. Si on ne regardait que lui on ne pourrait même pas deviner que ce qu’il mange c’est seulement des frites.
Entre deux portions il me proposa d’aller au cinéma une fois qu’on aurait fini de manger puisque vers ces heures il y avait peu de monde et que ça serait une occasion pour me reposer un peu. J’eus un sourire en coin, l’idée me tentait bien et puis ça faisait longtemps que je n’avais pas mis mon pied dans un cinéma, seulement il y avait aussi le fait que je comptais tenir ma colère aussi longtemps que je le pourrais…ce qui veux dire pas longtemps. Lui souris de nouveau, j’en avais marre qu’il se moque. Il enchaina sur le fait que ce soir il me kidnappait et que qu’importe mes plans je devais l’accompagner car il me voulait avec lui. Je me demande bien qu’elle fille aurait continué d’être en colère après qu’un homme aussi séduisant que mon Nich lui dise de tels mots. J’appréciais l’idée de me faire kidnapper ainsi. Et puis mes plans il devait bien savoir que souvent je les faisais à la dernière minute. Il pouvait me kidnapper autant qu’il le voulait, passer du temps avec lui n’était que pur bonheur. « En fait, j’avais prévu d’aller au bowling avec trois autres couples d’amis et je hais les quilles. » Il n’y a que très peu de choses qu’il aimait de toute façon. Une sortie avec ses amis ? Pourquoi pas. Du bowling ? Ce n’était pas si mal comme idée en plus. Je ne savais pas à quand remontait la dernière fois que j’en avais fait et maintenant à y penser j’avais bien envie d’en refaire. Je me mordillai légèrement ma lèvre inférieure, tentant au mieux de ne pas sourire comme une idiote. Je devais bouder, je devais être en colère !
Il posa ses coudes sur la table et se rapprocha un peu plus de moi avant de continuer. « Je suis sûr que tu sauras rendre ce salon de quilles plus trépident! Allez, tu ne peux pas dire non! » Je boude ! Je suis en colère ! Il s’est moqué de moi ! Je suis amoureuse ! Il est trop près ! Je craque ! Je ne boude plus ! Je veux un bisou ! Je posais mes coudes à mon tour sur la table et rapprocha mon visage plus près du sien. « Est-ce que j’ai le choix de toute façon ? Je suis ta captive pour la soirée non ? » Dis-je avant de saisir son menton et de l’embrasser tendrement. C’était vraiment délectable. Je ne le voyais pas assez régulièrement à mon gout et malheureusement ou non et ses lèvres étaient trop tentantes et je n’y résistais plus. Je me devais de rattraper tout ces baisers que j’aurai du avoir non ? C’était tout à fait évident et normal pour moi que la réponse était Oui ! Je me rassis correctement m’adossant de nouveau contre le dossier de mon siège en souriant (comme une idiote oui, je n’avais pas tenue j’étais bien trop heureuse) et me remis à déguster mes frites, enfin plus les siennes à vrai dire maintenant puisque les miennes étaient parti en un clin d’œil que je ne me rappelais même plus qu’elles avaient été là. J’avais faim vraiment et les frites du menu enfants ne me suffisaient pas ! Il n’y en avait pas assez ! Ce n’était pas ma faute ! Et puis ne me parlait pas des calories dont j’avais fait allusions avant de rentrer, il est dit que le sexe aide à en bruler et au pire la nage ou la course aussi aide. Donc mes calories disparaitraient aussi rapidement qu’elles étaient arrivé. J’avais bien mangé c’était le plus important.

Une fois rassasiée et ma bonne humeur retrouvée j’approuvais joyeusement l’idée d’aller au cinéma avec mon Nich sans aucune idée de film intéressant en tête. Je ne m’étais pas tellement attardé sur les dernières sorties ciné. Pourquoi l’aurai-je fait ? « Il y a un film que tu aurais voulu voir en particulier ? » questionnai-je en chemin. Vu la tête qu’il me fit l’idée ne devait pas lui avoir traversé l’esprit. Le contraire m’aurait étonné. De toute façon c’est lui qui choisirai parce que…moi je ne connaissais pas les sorties récentes ! Je l’ai dis pourtant !
En arrivant au cinéma je laissais Nich acheter les billets et donc sélectionner le film puis je me donnais pour mission d’acheter les bonbons pour moi et du pop corn pour nous deux. Je ne perdis pas une seconde pour me diriger vers le stand gourmand. Je ne résistais pas à l’appel du sucre même après avoir bien manger comme il y a peu de temps. C’est dans ces moments que je bénissais mon corps de ne pas stocker tout ce que j’ingurgitais dans ces endroits où ils sont les plus indésirables mais qu’à des endroits stratégiques, là où ils pouvaient apparaitre en un clin d’œil. Et c’est tout en regardant ce corps magnifique qui est le mien que je me retournais vers mon fiancé qui se tenait derrière moi pour l’observer lui aussi en détail. Je regardais ses cheveux foncés, son visage parfaitement dessiné qui aurait été bien plus joli s’il souriait, (d’un vrai sourire pas de ses sourires narquois juste pour se moquer !) Sa grande et fine taille et son buste carré ne me rendait que désireuse d’un câlin. J’étais sous le charme de cet homme et je me demandais encore comment j’en étais arrivé là moi qui prônais le célibat et qui criait haut et fort que je ne m’engagerais plus. Me voilà maintenant à vouloir des câlins, à vouloir construire ma vie avec lui et d’espérer rester éternellement à ses côté.
Je passais mes bras autour de son cou avec des yeux pétillants et rapprocha mes lèvres de son oreilles. « Tu sais quoi ? » Je m’apprêtais à lui souffler que je l’aimais mais la vendeuse en décida autrement demandant son dut pour les popcorns et les sucreries et ainsi cassa brutalement tout mon élan d’affections et toute l’attention que mon fiancé avait pour moi en ce court instant. Je récupérais mon sachet de gourmandises, lui laissant prendre le popcorn et on parti s’installer à une place que j’avais jugé bonne : ni trop près ni trop loin, bien au centre de la salle. Le plus grand avantage d’avoir peu de personnes dans la salle c’était bien de pouvoir se placer où on veut. Pour cette fois je ne me gênais pas à me blottir contre mon amoureux. J’exigeai un bisou que je n’eus pas et lui demanda alors à la place un résumé du film qu’on allait voir. Je ne m’y étais vraiment pas intéressé. Mais ce fut un résumé que je n’eus pas non plus. Le film commença donc et automatiquement je me calmais ne voulant pas gâcher sa séance et surtout comprendre ce film dont je ne connaissais pas le synopsis.
Finalement le long-métrage fut bien sympa même très captivant enfin c’est vrai qu’à moins que le film soit vraiment nul j’étais facilement captivé pour être sur de ne rien rater. Il y’eut des scènes que je n’avais pas tellement compris à certain temps mais dans le reste il était super. Quand le film tira complètement à sa fin et voyant que Nich n’étais pas presser de se lever j’en profitais pour rester serrer contre lui. J’y étais bien tout près de lui, respirer son odeur, ressentir sa chaleur et que celle-ci enveloppais doucement mon petit cœur comme une protection m’apaisait et ressentir cette sensation était dans un sens un peu étrange mais très plaisant. J’y étais trop attaché voire peut être accro et pourtant cela ne m’inquiétait plus. C’est des moments comme ça que je voulais vivre éternellement, que le temps s’arrête en ces instants et qu’il me laisse savourer chaque seconde. J’en avais presque oublié qu’on était au cinéma. En rouvrant les yeux je vis que la salle s’était bien vider, il restait deux trois personnes qui chahutaient encore mais elles se dirigeaient vers la sortie elles aussi. Je me décollais donc de mon cocon et on se décida à partir.

En sortant je remarquais que la soirée commençait à faire son arriver, que le soleil se préparait à laisser sa place à son ami la lune. Et que surement au dessus de chez moi les étoiles feraient leurs petites visites. « T’as rendez vous à quel heures avec tes amis ? » Fallait bien que je vois si on avait du temps pour flâner ou s’il fallait se mettre en route. J’écoutais sa réponse et lui pris la main et y déposa un court baiser avant de me mettre à marcher posant ma tête sur son épaule. On passa devant des magasins certains avait déjà fermé leurs portes, d’autres s’y préparaient, il y en avait un qui ne semblait pas fermer et dont l’intérieur était bien intéressant. On le dépassait légèrement et je m’arrêtais devant Nich pour qu’il s’arrête aussi. Je passais mes bras doucement autour de sa taille et lui fit un petit sourire…il devait sentir ce que j’allais dire ne l’enchanterais pas. Mais ce n’était pas grave, qui ne tente rien n’as rien de toute façon. « En y pensant je ne peux pas enfin je ne veux pas aller au bowling en robe ! » Nich m’adressa un regard presque désespérer ce qui me fit rire. J’argumentais disant qu’il risquerait de faire plus froid ce soir et que donc je me devais de couvrir mes jambes, mais il répliqua qu’il serait là et que si j’avais froid il s’en occuperait, d’accord première tentative, un échec. Je me reculais en boudant. Puis comme si j’avais trouver une idée de génie je donnais comme excuse qu’il ne pouvait pas laisser ses propres amis me reluquer en petite robe de dentelle et que lorsque je me pencherai pour lancer la balle ça serait pire. Et apparemment cet argument fut celui qu’il prit le moins au sérieux, il me prit par la taille et me rapprocha de lui rétorquant que ça lui était complètement égal. J’étais contrarié. « Tu veux vraiment pas poser tes pieds dans un magasin. » Dis-je dans un soupir. « Il en reste qu’un d’ouvert. S’il te plait. » Il fit non de la tête, je lui fis des petits yeux piteux qui n’eut aucun effet, son non restait un non bien catégorique même s’il le camouflait derrière un beau sourire. Je levais donc les yeux au ciel montrant ma déception. « On fait quoi alors ? » Oui moi à l’ennui je ne connaissais que les magasins. J’attrapais un de ses poignet et jeta un œil à sa montre il allait bientôt être 19h. Il ne me répondit pas et on se remit à marcher. Je suppose qu’on allait au bowling alors.
De mes souvenirs je n’avais croisé qu’un ami à Nich…ou deux ? Enfin si on en oubliait mes cousins le chiffre était petit. Je me rappelais surtout de son ami que j’avais vu dans son plus simple appareil, j’aurai bien pu avoir croisé d’autre de ses amis il n’y avait que lui qui me revenait en tête. En y repensant ce soir là fut une belle nuit.
A force de compter combien de ses amis j’aurais pu avoir croisé je me mis bêtement à appréhender l’idée de rencontrer ses amis. Non pas parce que ses amis me faisaient peur, il n’y avait aucune raison c’est juste l’idée de comment il allait me présenter devant eux comme sa copine ? Sa fiancée ? Une simple amie ? Une source de problème ? Une connaissance ? Est-ce que même il me présenterait ? Et puis est ce que je le prendrai mal s’il me présentait comme une connaissance ? De toute façon il pouvait très bien se contenter de saluer d’un geste de la main ses amis et partirait s’installer comme si de rien n’était laissant le temps défiler jusqu’à ce qu’il juge qu’il est temps de partir. Me laissant pour compte derrière. Je le voyais bien dans cette situation ce qui me fit sourire. S’il faisait ça il pouvait être sur qu’il me reverrait pas de si tôt. « Est-ce que tes amis sont mignons ? » demandai-je d’un air malicieux. « Ils sont plus beau ou moins beau que toi ? Comme toi ? Plus sexy ? Charmant ? Galant ? Romantique ? Dragueur ? » Il s’arrêta et me regarda comme s’il ne me comprenait pas. J’étais sensé déjà connaitre la réponse ? Ha ça va je savais que Nich c’était le plus beau je voulais rigoler un peu c’est tout. C’était soi ça, soit je partais titiller les hormones des mâles qui seraient sur mon passage. Et dans mon champs de vision il y avait de quoi se rassasié pour un moment. Je l’informais s’il ne l’avait pas compris que je voulais bavarder, et bien sur il me demanda de quoi cependant je n’en avais aucune idée. « Tes amis ? Moi ? Toi ? Nous ? Doogie ? Le salé ? Le sucré ? Je n’en sais rien. Ne parlons plus. J’ai plus envie. » Ce fut donc une marche silencieuse finalement. Je remarquais qu’on revenait dans les environs du jardin. Bon je ne savais pas où se trouvais le bowling mais c’est sur il n’était pas à côté du jardin ! Le jardin prenait assez de place à lui tout seule. Et les bowlings se trouvaient souvent dans des sous sols ou des endroits isolés. Je ralentis doucement avant de totalement arrêter de marcher mais Nich continuait de me tirer pour que j’avance. « Mais on va où là… ? » Il soupira, lâcha la main et continua d’avancer seul. Comment ça en un quart de seconde. Comment pouvait-il me laisser derrière lui aussi facilement ? Voilà c’est ça que je ne voulais pas ! Il me laissait pour compte ! Et puis il ne s’arrêtait même pas ! Il me laissait là ? Vraiment ? Je le voyais s’éloigner et sa silhouette se faisait de plus en plus petite. Il venait vraiment de me laisser derrière lui…comme ça comme s’il avait laissé s’envoler un papier. « HEY ! » C’est bon j’étais en colère, je rentrais ! J’appelais sur son téléphone mais je tombais sur le répondeur. Mauvais kidnappeur qu’il était ! Je retentais de l’appeler mais rien, toujours le répondeur. Ha ! Il m’énervait ! Pourquoi il ne répondait pas déjà ? C’est moi qui devrais avoir ce genre de comportement ! Je m’installais sur un banc en regardant les voitures passé. J’aurais du aller draguer les hommes sur mon chemin toute à l’heure. Eux n’aurait jamais eue le cran de me laisser ainsi. Pourquoi moi je ne partais pas tiens ? S’il m’a laissé je devrais faire ce que je veux alors. Pourtant mes fesses ne quittaient pas se banc, elles s’y fixaient même et je regardais quand même sur le chemin s’il allait revenir sur ses pas. C’est après un long et bruyant soupir et avoir réalisé qu’il ne reviendrait pas que je partais en quête d’un taxi. Tout ça parce que je demandais où on allait ! C’était n’importe quoi ! Il avait des problèmes celui là ! Une voiture s’arrêta à peine quelques minutes après que j’eus levé mon bras en direction de la route et automatiquement je me dirigeais vers la portière arrière. Mais une fois la main sur la poignée je réalisais que ce n’était pas un taxi là où je m’apprêtais à monter. Il n’avait pas ce machin chose qui s’allumait au dessus où il y était écris « Taxi » en toute les lettres, y avait plutôt rien à cette place. De plus la voiture c’était une voiture rouge en rien avoir avec un taxi noir ou jaune. Qui s’était arrêté devant moi ? Je n’étais pas d’humeur à me faire draguer ! Bon sang ! Je n’avais même pas les idées claires pour faire la différence entre un taxi et une voiture de ville ! Je n’étais pas en état pour draguer ou être draguer. Je m’éloignais et continua d’avancer ignorant le véhicule tentant d’appeler un vrai taxi mais la voiture me suivit et n’abandonnais pas. J’arrêtais donc d’essayer de la fuir et attendis de voir ce que le prétendant avait à me proposer. Qui sait ça serait peut être l’occasion de me venger. Mais en même temps je n’avais aucune envie de me venger. Moi je voulais passer ma soirée avec Nich pas avec un imbécile de première qui penserai qu’il avait tout gagné parce qu’il avait réussit à mettre une jolie fille dans sa caisse.
La portière du côté passager s’ouvrit. Je n’étais pas tellement certaine. Je m’approchais décidé à rentrer avec le premier venu mais à peine arriver au point de monter dans la voiture, je me stoppais dans mon action. Me voila à faire sortir des mots qui n’était en rien ceux qui trottaient dans ma tête ou peut être que si qui sait. « Désolé, malheureusement je ne suis ni d’humeur à me faire draguer, ni d’humeur à monter dans la voiture de n’importe qui. De plus j’ai un copain qui me ferait une scène si je m’amusais à flirter avec d’autres alors que lui m’as tout bonnement abandonné. Enfin bref. C’est dommage. Merci quand même. » Je refermais la portière et me redirigea vers le trottoir, je pense que le mieux serait de rentrer à pied. Mais l’homme de la belle voiture m’interpella, sur le coup je ne fus pas sur de reconnaitre sa voix comme ce matin au téléphone. Je me retournais et regarda à l’intérieur du véhicule par la vitre récemment ouverte. « Nich ? » C’était lui oui. Je le voyais de mes yeux. Pourtant je n’y croyais pas. Je me redressai et regardais la voiture puis regardai de nouveau Nich installer au volant. Il y avait quelque chose qui ne collait pas là. Je me redressai encore, regardais encore la voiture puis regardait encore le conducteur qui était toujours Nich et qui me demandait si je comptais monter. Je n’étais toujours pas certaine. « C’est ta voiture ? Ou…tu l’as volé ? Elle est à ton père ? » Désolé mais le choc était trop brusque pour moi. J’aurai du demander à ce qu’il vienne me chercher ce matin ! Je montais dans la voiture toujours suspicieuse et observait l’intérieur de la voiture. Nich m’annonça qu’on serait en retard maintenant mais ça m’importait peu moi ce que je voulais savoir c’est depuis quand cette voiture était en sa possession enfin non en faite s’il avait envie de s’acheter une voiture il en avait tout les droit de toute manière mais surtout pourquoi m’avoir laissé derrière ? « En tout cas, t’as bon gout elle est vraiment très belle ta nouvelle acquisition. Je vote pour ! » Mais comme à mon habitude je n’arrivais à me laisser sur une note positive moi la seule chose que je voyais maintenant c’est qu’il m’avait abandonné en chemin…pour sa voiture en plus ! Je levais ma main prête à frapper son épaule pour exprimer mon mécontentement avant de m’écrier que je n’appréciais pas sa manière de m’abandonner comme ça derrière lui. Mais à vrai dire ce que j’appréciais le moins c’était le temps que je m’étais à lui pardonner. Toujours trop rapide. Je soupirai en regardant le plafond de la voiture avant de le regarder piteusement « Arrête de m’abandonner comme ça à chaque fois…j’aimerai bien voir ta réaction si comme ça sous un coup de tête je sors de la voiture et je te dis que je rentre chez moi ! Et puis quel kidnappeur laisse sa victime en chemin ? T’est chiant ! En plus tu ne m’écoute même pas ! » Je gonflais mes poumon d’air avant de tout laisser ressortir par ma bouche. Puis je le regardais en souriant, lui qui avait les yeux rivés sur la route. Je lui fis une nouvelle bise sur la joue et posa ma tête sur son épaule. « Si je dérange tu me le dit hein. » Je parlais de déranger sa conduite qu’on soit bien d’accord parce que s’il me disait que je le dérangeais ailleurs, je n’en ferai qu’une bouché de lui ! Bon pour le coup j’avais réussi à bouder hmm 20 seconde ? 1 min ? Un record de rapidité en tout cas. Je crois que ce n’était même pas sur que j’avais boudé. Mais j’avais besoin de parler donc mon caprice ne pouvait pas durer. « J’ai trouvé des sujets de conversation ! » J’aurai pu comme si de rien n’étais lancer un sujet de conversation typiquement de fille en parlant de chaussure de garçon et de maquillage en prétextant que c’était ma vengeance pour m’avoir abandonné là bas. Mais après on ne pourrait plus appeler ca une conversation mais plus un monologue…même si disons que mon passe temps préférer était de tester les limites de mon fiancé et de voir à quel moment son exaspération pouvait apparaître. Et que pour ça tous les moyens étaient bons. J’aimais mieux prendre des sujets qui lui feront plaisir et qui m’amuserait en même temps.
« C’est quoi ton plus grand fantasme ? » PAF ! Ouais je n’avais pas trouvé mieux pour lui faire plaisir et m’amuser en même temps. « Je me suis demandé si tu aimai plus la soubrette ou l’institutrice, la petite écolière ou y a l’infirmière ou dans le pire des cas y a la fliquette. Ou le meilleur Moi…dans toute son excellence. » Sur mes mots j’avais pris un ton de grande dame qui me fit rire à peine avais-je terminé ma phrase. « Nan vraiment les hommes ils ont bien tous un fantasme c’est quoi le tiens ça m’intrigue. Et me dis pas moi je te croirais pas ! Je sais qu’une fois je suis tombé sur un qui aimait les femmes d’affaires. Toi aussi tu fantasme sur des femmes d’affaires ? » C’était bien marrant en tout cas comme conversation pour moi particulièrement. « Han ! Faudra qu’un jour on tente de faire des folies dans ta voiture ! Tu me ferais bien cet honneur n’est ce pas ? Oui parce que tu m'aime. » Oui j’aimais toute ces paroles qui pouvaient sortir de ma bouche sans que j’y réfléchisse. J’eus un petit blanc puis repris dans mes âneries. « Si je me faisais gonfler la poitrine t’en penserai quoi ? Et puis je me teindrais en blonde ! Ou sinon je pourrais couper mes cheveux…ou nan parce que je les aime bien long. » Je tournais ma tête en direction de mon chéri qui j’espère pour lui ne m’écoutait plus. « Je rigole hein. Je me trouve très jolie comme je suis. » Cette conversation dériva sur un autre thème, dont je ne me rappelais même pas comment on en était arrivé à parler de ça. C'était très éloignés des sujets que j’avais proposé mais bon ça ne dura pas trop. Fallait bien que ses oreilles aient un peu de vacances. On laissa donc la radio meubler le silence pour le reste du trajet.
Arrivée au bowling j’étais juste super heureuse et prête pour la soirée ! Avant de partir rejoindre ses amis à l’intérieur je retins mon copain par le poignet. Je goutais pour la énième fois au gout de ses lèvres pour mon plus grand plaisir parce que j’en avais besoin, parce que je le voulais, parce qu’elles m’avaient tenté encore, parce que je l’aimais, que j’aimais ses lèvres, que j’aimais l’embrasser, et que ses lèvres m’appartenait et que je pouvais faire ce que bon me semble avec enfin peut être pas tout et n’importe quoi mais je savais que j’avais tout les droits pour les faire entrer en contact intense ou non avec mes lèvres délicates. « Je t’aime Kim Nichkhun. Merci d’être rentrer dans ma vie. Et d’être tel que tu es. » Depuis le temps que je voulais lui dire, je me sentais encore mieux après ces paroles. J’étais toute excitée face à cette soirée maintenant et à son après surtout ! Je lui annonçais que j’étais prête pour sa soirée bowling avec ses amis et que mon esprit de compétition était tout aussi prêt. C’était bien normal qu’on devait gagner non ?

Elle était mignonne à essayer de bouder. Je voyais bien qu’elle faisait des efforts pour me tenir tête ou me faire sentir mal, mais elle était plutôt mal partie. Je savais pertinemment qu’elle n’arrivait jamais à garder sa moue très longtemps contre moi et comme je l’avais prévu…À peine quelques secondes après, Myung Hee réclama un baiser après avoir confirmé sa présence ce soir. J’affichai ensuite un sourire de glorieux ayant réussi à convaincre ma copine de me suivre pour aller faire du bowling. C’est donc sans difficulté que je la laissai s’approprier un bon nombre de mes frites par la suite. Et puis avec le popcorn à venir, j’étais mieux de me calmer avec MacDonald. Je la regardai se rassasier et une fois cela fait, on mis le cap vers le cinéma.


« Il y a un film que tu aurais voulu voir en particulier ? »

J’eus l’habitude de regarder vers le haut pour aider à me rappeler d’une information, mais je ne pouvais pas dire quel film était actuellement à l’affiche. De plus, ça n’allait certainement pas être Princesse qui m’aiderait, car elle semblait aussi dépassée que moi. Quand on arriva au cinéma, Myung Hee se précipita au comptoir de friandises me laissant décider entièrement la projection que nous allions voir. Ce n’est pas juste, je n’avais même pas le droit à son avis? Mes yeux balayèrent l’affiche des films présentés.

« Nul, nul, nul et NUL! »

J’avais le choix entre le troisième volet du film d’amour entre une fille, un tueur de vampires et un chat-garou. La deuxième option était un film d’animation pour gamin. Le troisième était un remake d’un grand classique. Je me voyais déjà me lamenter sur tous les plans en le comparant avec l’original qui, j’en suis sûr est cent fois meilleur. Et enfin la quatrième salle projetait un film de guerre. J’étais franchement ennuyé par ce nombre limité de films. Avoir su je serais allé dans un autre cinéma. Je m’avançai jusqu’à la caissière et je demandai deux billets pour la salle la plus vide. Ainsi, je n’avais pas du décider; cinéma 0, Nich 1!

J’allai ensuite rejoindre ma belle qui remarqua ma présence assez rapidement et qui en profita pour me relooker un bon moment. Avec tous ces photoshoots derrière la cravate, cela ne me gênait même plus et bien au contraire, j’étais rendu plutôt narcissique de mon image. Enfin, elle vînt passer ses bras autour de mon cou pour me chuchoter à l’oreille…

« Tu sais quoi ? »


J’attendais la suite, mais la caissière en décida autrement en exigeant son argent pour les bonbons. Je la laissai prendre le sac de sucreries et je m’emparai du popcorn (mon arme de présélection contre les boulets en cinéma qui tentent de draguer mes accompagnatrices). Quand on mis les pieds dans la salle, je constatai avec bonheur qu’il n’y avait pas beaucoup de gens. C’est parfait ainsi, j’aurais plus de maïs soufflés pour moi et je n’aurais pas à le gaspiller. Myung Hee se dirigea vers le milieu de la pièce et je la suivis jusqu’à ce qu’elle choisisse son siège. C’est dans la plus grande surprise que je pris celui côté et Princesse vînt se blottir presque aussitôt contre moi. Je passai un bras autour de ses épaules pour la ramener encore plus près et ainsi mieux apprécier sa présence. Ma douce me demanda alors un résumé du film que nous allions voir, or je ne savais même pas sur quel long-métrage mon « choix » avait abouti. Heureusement pour moi, les bandes-annonces des films à venir commencèrent et je me fis un plaisir de me taire. Étrangement, même si le film manquait cruellement de réalisme et que la trame sonore laissait à désirer, que le jeu des acteurs était pathétique, qu’il n’y avait aucune filles en bikini et que le scénario n’avait pas de sens, j’appréciai les deux heures qu’occupa le film. N’étant pas dans mon salon, Myung Hee s’en était tenue au silence et cela avait toujours été ainsi que je l’aimais le mieux. Quand elle ne parlait pas, j’avais une déesse dans mes bras qui ne posait pas des questions pièges ou qui me posait trop d’interrogations inutiles et absurdes. Je n’avais que les bons côtés de Myung Hee. D’ailleurs en général une fille qui parle c’est souvent très ennuyant.

Bref, le générique s’afficha je sentis la prise de Myung Hee se resserrer sur mon chandail et elle ne voulu pas quitter la salle toute suite. Cela faisait bien mon affaire et je me collai encore davantage à elle pour venir déposer un baiser sur le dessus de sa tête. J’attendis que Myung Hee se décide à se relever, puisque je n’étais nullement pressé de partir. Quand il ne resta pratiquement que nous deux, Princesse se leva enfin la tête de mon épaule et proposa d’y aller à présent.

Une fois dehors, je m’aperçu que le soleil était en train de se coucher et qu’il n’allais pas tarder à faire noir très bientôt. Il était peut-être temps qu’on se décide à aller au bowling.

« T’as rendez vous à quel heures avec tes amis ? »

« Ouias justement, on devrait se mettre en route pour ne pas être trop en retard. »

C’est à ce moment qu’un long débat dans ma tête se mit en marche. Devais-je aller récupérer ma voiture au jardin botanique toute suite ou bien après le bowling? C’était un détour, mais plus tard je n’aurais pas envie de revenir. En y repensant j’aurais du aller au Mac Donald avec ma voiture et être paresseux. En route, je m’aperçu bien que Myung Hee ralentissait souvent le pas et que sa tête se retournait lorsqu’on passait la vitrine d’un magasin tendances. Je fis mine de ne rien remarquer, afin de me sauver de la possibilité de mettre les pieds dans un magasin de vêtements. À peine quelques mètres plus loin, Princesse exigea déjà que je réponde à son caprice de faire les boutiques. En fait, elle ne me l’avait pas encore demandé, que j’avais deviné ce qu’elle allait suggérer.

« En y pensant je ne peux pas enfin je ne veux pas aller au bowling en robe ! »

Et…BINGO! J’étais vraiment désespéré de l’entendre encore me demander de faire les boutiques. Nous nous étions pas vu depuis un bon moment et la première chose qu’elle m’avait fait subir était un jardin botanique et maintenant, elle voulait que je rentre dans un magasin de mode?...Non merci! Certes, Princesse argumenta que le froid allait avoir raison d’elle, mais elle pouvait toujours essayer, je ne plierai pas et je n’irai pas dans son magasin. Son deuxième argument fut de dire que mes amis allaient poser leurs yeux sur elle durant la partie de bowling. Et après?... même si Myung Hee arrivait là-bas avec un col roulé, je suis sûr qu’ils seraient tous jaloux de la perle rare que j’ai au bras.


« Tu veux vraiment pas poser tes pieds dans un magasin. »

« Non »

« Il en reste qu’un d’ouvert. S’il te plait. »

Au risque de me répéter, je fis non de la tête en espérant qu’elle cesse d’argumenter. C’est dans un ton rempli de déception qu’elle me demanda alors ce qu’on allait faire. Elle me saisit le poignet pour regarder ma montre et je la laissai déduire où je voulais aller. Alors que j’appréciais grandement le silence, Myung Hee me demanda une question étrange pour ne pas dire stupide.

« Est-ce que tes amis sont mignons ? »

Je relevai un sourcil et je la regardai intrigué. Comment pouvait-elle oser me poser cette question?

« Ils sont plus beaux ou moins beaux que toi ? Comme toi ? Plus sexy ? Charmant ? Galant ? Romantique ? Dragueur ? »

Je m’arrêtai de marcher pour lui faire face et essayer de voir si elle était sincère ou si elle déconnait là. À ce que je sache, je ne l’avais pas invitée à m’accompagner au bowling dans l’espoir qu’elle aille draguer mes amis sous mes yeux. Sinon j’aurais été imbécile. Myung Hee me rassura par la suite en prétextant que cela n’était que pour faire la conversation, car elle avait envie de parler. Je la relançai alors en lui proposant de sujet plutôt, mais elle ne su pas de quoi parler et puisque j’ai une copine bi-polaire, elle décida à la fin de son souffle qu’en fait elle ne voulait plus parler. On reprit notre marche jusqu’à ce que Myung Hee décide de ralentir. Je la tirai pour qu’elle ne cesse pas de me suivre, quand elle me demanda ou nous allions. Je soupirai et je conclu qu’elle devait avoir mal aux pieds à force de marcher ou un truc du genre. Je lui lâchai donc la main et décidai de marcher le peu qu’il restait seul et aller récupérer la voiture dans le parking là où je l’avais laissée. Je continuai alors mon chemin seul pendant que miss était probablement trop occupée à se plaindre derrière. Après tout, je dois avouer que je prenais quand même un sacré plaisir à m’imaginer Myung Hee enragée et perdue seule dans le noir. Ahh non plus tant que ça finalement. Cela aurait été la journée et cela m’aurait moins dérangé, mais là j’avais eu la mauvaise idée de l’abandonner alors que c’était le soir. J’accélérai le pas et bien vite je retrouvai ma belle et jolie et adorable voiture. Je mis le contact et retournai immédiatement chercher Princesse (si elle n’avait pas été enlevée par un gros méchant pervers). Je la vis là où je l’avais laissé en train de faire du pouce. Tiens elle s’était fatiguée au point d’appeler un taxi. J’arrêtai à sa hauteur pour la récupérer, mais une fois la main sur la poignée elle s’éloigna ensuite. Bon à quoi elle jouait? Elle se mit à marcher et à m’ignorer totalement. J’insistai en ouvrant la portière de son côté pour qu’elle cesse de me faire attendre.

« Désolé, malheureusement je ne suis ni d’humeur à me faire draguer, ni d’humeur à monter dans la voiture de n’importe qui. De plus j’ai un copain qui me ferait une scène si je m’amusais à flirter avec d’autres alors que lui m’as tout bonnement abandonné. Enfin bref. C’est dommage. Merci quand même. »

Là j’étais bouche bée. Elle n’était même pas capable de reconnaître son copain quand elle le voyait. Et puis…je n’étais nullement le genre à faire une scène à ma copine parce qu’elle se laissait draguer par un autre. Non cela ne me ressemblait pas. Je décidai que c’en était assez et j’interpellai Myung Hee pour qu’elle arrête de faire son idiote.

« Nich ? »

J’eus envie de me frapper la tête, tellement que j’étais découragé des fois de cette fille. Ben oui que c’était moi, qui cela pouvait bien être d’autre. Elle prit un temps avant d’embarquer dans la voiture, car elle se mit à la regarder plusieurs fois en alternant de l’auto à moi. Ben oui, j’avais quitté le club des piétons, pouvait-elle rentrer maintenant?

« Alors tu vas monter? »

Elle s’exécuta sur le champ tout en restant troublée

« C’est ta voiture ? Ou…tu l’as volé ? Elle est à ton père ? »

J’aurais pu lui répondre que je l’avais volée, après tout cela aurait été plus drôle, mais je m’abstenu. J’enchaînai en rajoutant que nous allions probablement être en retard à présent.

« Arrête de m’abandonner comme ça à chaque fois…j’aimerai bien voir ta réaction si comme ça sous un coup de tête je sors de la voiture et je te dis que je rentre chez moi ! Et puis quel kidnappeur laisse sa victime en chemin ? T’est chiant ! En plus tu ne m’écoute même pas ! »

Je me suis alors retenu pour ne pas lever les yeux au ciel quand je la vis me regarder avec son air piteux. Je reposai mon attention sur la route en ignorant son dernier commentaire. Après tout elle n’était pas morte, alors pourquoi elle en faisait toute une histoire? Elle soupira bruyamment avant de venir poser sa tête sur mon épaule.

« Si je dérange tu me le dit hein. »

Elle me dérangeait bien avec ses commentaires, mais je n’étais pas sûr de savoir si elle parlait de ça ou bien de sa tête couchée sur mon épaule.

« J’ai trouvé des sujets de conversation, c’est quoi ton plus grand fantasme ? »

Sa dernière question me fit tourner la tête vers elle très rapidement en l’espace d’un millième de seconde. Comment pouvait-elle être aussi « random » Je voulu changer de sujet rapidement avec un nouveau truc, mais rien ne me vînt en tête.

« Je me suis demandé si tu aimai plus la soubrette ou l’institutrice, la petite écolière ou y a l’infirmière ou dans le pire des cas y a la fliquette. Ou le meilleur Moi…dans toute son excellence. »

Je la regardai en tournant la tête à la vitesse de la lumière vers elle puis sur la route, puis sur elle, la route et à répétition.

« Hein?! »

« Nan vraiment les hommes ils ont bien tous un fantasme c’est quoi le tiens ça m’intrigue. Et me dis pas moi je te croirais pas ! Je sais qu’une fois je suis tombé sur un qui aimait les femmes d’affaires. Toi aussi tu fantasmes sur des femmes d’affaires ? »

Essayait-elle de me faire faire un accident?!

« Han ! Faudra qu’un jour on tente de faire des folies dans ta voiture ! Tu me ferais bien cet honneur n’est ce pas ? Oui parce que tu m'aimes. »

Hummm, là elle pouvait parler. J’aimais bien ce qu’elle racontait.

« Si je me faisais gonfler la poitrine t’en penserai quoi ? Et puis je me teindrais en blonde ! Ou sinon je pourrais couper mes cheveux…ou nan parce que je les aime bien long. »

Non, non je voulais qu’elle parle davantage de l’auto, d’elle et de moi.

« Je rigole hein. Je me trouve très jolie comme je suis. »

« Et je t’aime tel que tu es, maintenant cesse avec ces questions bizarres avant qu’on finisse dans la voie d’accotement »

Le reste du chemin se fit avec le son de la radio qui me calma un tout petit peu. Arrivés sains et sauves au bowling, je sortis de la voiture, mais avant de mettre la main sur la poignée de la porte du salon de quilles, Myung Hee me retînt par le poignet. Je me tournai vers elle m’inquiétant déjà qu’elle voudrait peut-être rentrer, mais c’était une fausse alerte. Non, au lieu de cela, ma belle me donna un doux baiser. Mes mains glissèrent jusqu’à sa taille que j’attirai encore plus contre moi. Je fermai alors les yeux pour m’approprier à nouveau ses lèvres, mais elle m’arrêta avant. Je la regardai alors dans les yeux et elle me dit ses quelques mots qui eurent l’effet inverse qu’ils auraient du avoir.

« Je t’aime Kim Nichkhun. Merci d’être rentrer dans ma vie. Et d’être tel que tu es. »

Mon cœur se mit à battre à une vitesse folle, mes jambes me criaient de me sauver. J’étais en train de retomber dans le même problème d’il y a quelques mois. Cette fille qui semblait pourtant si sincère dans ses sentiments ne réussissait toujours pas à me convaincre. J’étais toujours aussi sûr qu’elle allait me refaire souffrir et que je la perdrais par ma faute ou non. Je m’attachais à nouveau à Myung Hee malgré tout. Mais si Myung Hee était LA bonne? Et si …Voilà mon mental allait être perturbé toute la soirée.

NON MAIS! Comment pouvait-elle dire de telles paroles? Si seulement ce que j’avais fait dans son dos. Je suis certain qu’elle changerait d’avis et qu’elle aurait préféré ne jamais m’avoir connu.

Pour ne pas laisser paraître mon inconfort fasse à la situation, je souris à ma princesse tout en lui ouvrant la porte pour qu’elle rentre la première. Pourquoi l’envie de texter l’un de mes meilleurs amis, soient Kyung Ae ou Jay, me démangeait? J’allai récupérer deux paires de chaussures au comptoir et Myung Hee critiqua aussitôt l’odeur et le bleu royal mélangé avec le vert forêt qui décorait ses souliers. Ouais ben des chaussures de bowling ça l’avaient toujours été moches et qu’elle le veuille ou non elle allait mettre ces souliers là. Je mis ma main dans le bas de son dos et la forçai à aller vers les quelques trois marches avant le plancher des rangées de quilles. Je reconnu rapidement de loin mes amis à l’allée numéro 2 bien à droite de la salle. Je pris la main de Princesse pour qu’elle me suive et en marchant vers eux, je posai un baiser sur le côté de sa tête avant d’essayer à ma manière de la convaincre que tout allait bien aller

« Je t’avertie, ils peuvent être…lourds parfois…non souvent! Ignores juste leurs commentaires »

Elle me regarda avec des yeux suspicieux, puis on arriva à leur hauteur. Immédiatement, mes trois amis se retournèrent vers nous en souriant. Les trois copines suivirent ensuite, mais restèrent bien assisses sur leur banc. Le premier ne manqua pas de me rappeler mon retard et je m’excusai en rejetant la faute sur la demoiselle qui m’accompagnait.

« Justement, je vous présente LA Myung Hee dont je vous avais parlé. »

Ils se sont alors réjouit d’enfin rencontrer la coupable qui occupait maintenant tout mes temps libres et ils ne manquèrent pas de l’accueillir en la saluant avec deux bisous sur les joues. Le dernier lui proposa un verre et toute suite je levée les yeux au plafond étant désespéré par son instinct de draguer tout ce qui bouge. Je ne laissai pas le temps à Princesse de répondre, car je rappelai à ce boulet que c’était à son tour de jouer, alors que c’était totalement faux. Il fut surpris et partis se prendre une boule de bowling aussitôt. Un de mes amis, SungWook, nous invita à aller s’asseoir en attendant qu’ils terminent la partie qui achevait d’ailleurs. On prit donc les deux places restantes au moment où une des filles se leva et annonça qu’elle allait se chercher de l’eau tout en réservant un regard noir à Myung Hee. Je questionnai les autres pour savoir ce qui venait de lui prendre et le copain de la fille en question expliqua qu’elle devait seulement être jalouse du physique de Myung Hee. Je ne ratai pas l’occasion de le frapper sur l’épaule et de lui dire de garder ses yeux sur sa copine au lieu de la mienne. Le deuxième en profita pour me rappeler le merveilleux physique de Princesse et que j’étais mieux de ne pas la laisser filer si je ne voulais qu’il me la vole après. Et le tout fut bien sûr dit devant les trois demoiselles, ce qui me mit assez mal à l’aise.

La copine de longue date de SungWook se leva alors en nous proposant de continuer nos discussions de mecs sans elles. Elle prit la main de Myung Hee et la tira avec elle sans trop demander l’avis de ma fiancée. La dernière fit sa suiveuse et alla rejoindre les rejoindre, elles qui avaient décidé d’aller au petit restaurant du bowling visiblement. On resta les 4 gars les yeux grands ouverts dans le plus grand silence à se regarder. Un de nous affirma que les femmes étaient compliquées et SungWook argumenta que c’était plus nous trois qui étaient le problème et non nos copines. Je me calai dans mon siège et je me mis à fixer SungWook qui lui se remettait au jeu. Je croisai les bras donnant l’impression que je boudais, mais en même temps, j’aurais préféré que Myung Hee reste à côté de moi. Qui sait ce que ces trois filles pouvaient lui dire à mon sujet maintenant. Je ne cessai d’observer SungWook qui fit un abat. Ce gars m’énervait. Il était avec la même fille depuis le High school, il lui avait toujours resté fidèle (à ce que je sache) et il n’avait jamais exprimé sa frustration à être limité à une seule fille. Il arrivait à sortir en boite, à boire et avoir du plaisir même sans draguer. Lui et sa copine formait le parfait couple bref. Pourquoi je ne pouvais pas être comme lui? Ouias, SungWook était le mature beau gars de la gang, un autre était le lourd qui ne peut s’empêcher de parler de sexe 24h sur 24, le troisième le bipolaire qui pouvait se fatigué de sa copine en moins d’une semaine de relation et qui s’en trouvait une autre en deux trois mouvements et il y avait moi; le charmeur de dames et immatures qui avait toujours refusé les relations sérieuses. À nous 4, on formait une sacrée gang de cons et je commençais à douter que cela soit une bonne idée que nous ayons organisé cette soirée avec nos copines respectives.

Le bipolaire, Junho, brisa le silence en me demandant comment j’avais fait pour me trouver une fille aussi sexy. L’obsédé de sexe, Changyon a renchéris en voulant savoir si elle était douée au lit. Je répondis simplement qu’elle était la cousine de Cho Hyun Ae, qu’ils connaissaient aussi tous très bien à force d’en entendre parler. Pour ce qui était de ses performances au lit, je m’abstenu de tous commentaires contrairement à mon habitude de me vanter de ce genre de truc. SungWook m’énerva en voulant savoir quand j’allais la jeter comme j’avais fait avec toutes les autres. Il se moquait de moi et il n’avait jamais aimé la façon dont je traitais les filles, mais ce n’était pas une raison de le mentionner. Toutefois, cette fois je pouvais lui répondre et bien le faire taire.

« Je lui ai demandé sa main alors tais-toi SungWook »

Il ne sembla aucunement étonné et il était plutôt amusé par la nouvelle.

« Il y a 5 minutes on ne savait même pas que tu avais une copine et là tu es fiancé…ben coup donc! Longue vie à vous deux »

Je fronçai les sourcils étant vraiment agacé qu’il ne me prenne pas au sérieux. Ce con d’ami avait toujours été ma bonne conscience et je le détestais de toujours avoir raison. Par contre, j’étais bien déterminé cette fois à lui prouver qu’il pouvait avoir tord et il serait le premier que j’allais aller voir le jour que je serai à l’église avec celle que j’aime. En attendant, j’allais le laisser dire ce qu’il veut. Je me levai laissant mes trois amis et j’allai rejoindre les quatre filles au restaurant du bowling. J’arrivai assez discrètement et je passai mes bras autour de la taille de ma belle tout en lui donnant des baisers dans le cou. Elle fut amusée par mon comportement et me demanda ce qui se passait pour que j’agisse de la sorte. Elle me manquait et j’avais envie de lui faire l’amour, où était le problème? Je lui suppliai pratiquement de revenir sur le plancher et de ne plus me laisser. Ne la laissant même pas le temps de répondre ou de dire quoi que ce soit, je la tirai avec moi vers mes amis tout en lui prodiguant mes meilleurs soins en l’embrassant sans retenu question de la convaincre de me suivre.

« Alors tu t’es fait de nouvelles amies? »

Tout en écoutant sa réponse, je la soulevai du sol pour la porter avec moi jusqu’à notre allée de quilles et je l’assis sur un banc avant de m’accaparer celui à côté d’elle. Les trois autres filles ne pris pas énormément de temps avant de revenir, mais je m’en contre balançait. Je n’avais de yeux que pour ma fiancée.

Je regardai ensuite mes amis leur demandant s’ils avaient bientôt terminé leur partie et que je souhaitais voir le talent de Myung Hee au bowling le plus vite possible. Je proposai de faire gars contre filles et je réservai mon plus beau sourire moqueur à ma copine avant de me pencher vers son oreille pour être sûr que les autres n’entendraient rien.

« Si je te bats à cette game, tu es à moi pour toute la nuit. Ça sera toi , moi ….dans ma voiture. »

Spoiler:

À en juger de par son sourire qu’elle me fit, mon idée lui plût bien. Elle se leva aussitôt et réclama de commencer la partie sur-le-champ. Myung Hee osa toutefois demander d’abord qu’est-ce qui arriverait si son équipe venait à gagner. Mes amis la rassurèrent toute suite que cela était impossible que des gars perdent contre des filles.

« Si on gagne tu verras ! Vous tous vous verrez ! »

Je me permis de rire face à sa belle naïveté. On marqua les noms dans les bonnes équipes et la partie commença. Ce fut deux abats de notre côté contre un de l’autre. Les coups suivants furent la débandade pour les filles qui ne faisaient juste plus le poids contre nous. Je ne voulais pas trop les ridiculiser, mais c’était trop marrant de les voir rater tous leurs coups. De plus, nous en avions mis une de mauvaise humeur. Je cru même, à un moment, que Myung Hee boudait lorsqu’elle décida de partir du plancher de quilles. Elle revînt avec un cocktail quand on lui fit signe de revenir jouer et d’arrêter de bouder.

Comme par magie quand elle revînt, Princesse fit son abat. Ce n’était pas exagérer de dire que nous avions tous les gars, la mâchoire décrochée. Myung Hee était capable d’être douée?! Cependant, avec la joie incontrôlable de Princesse, on a préféré ne pas lui enfler trop la tête encore davantage et personne ne prit le temps de la féliciter mis à part son équipe. Et puis, son bonheur ne dura pas éternellement, car peu de temps après, elle du accepter sa défaite. Nous avions gagnés sans aucune surprise contre les filles. Pour bien planter le clou dans leur cercueil, plusieurs "high five" suivirent et on les nargua bien. Un d’entre nous demanda alors si on se refaisait une partie, mais les trois grincheuses refusèrent de se prendre une autre raclée de la sorte. Je me mis à chercher du regard ma copine que je retrouvai derrière nous assise sur un banc et qui semblait encore bouder. J’allai devant elle et je m’abaissai au niveau de son visage. Je dégageai sa figure de ses cheveux en passant mes deux mains sur son visage et je ne pu enlever mon sourire de satisfaction. J’avais gagné sur elle et j’adorais ça. Bon je voyais bien qu’elle aurait voulu finir la soirée maintenant et de retourner ensemble dans notre intimité, mais cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas vu mes trois amis et je voulais refaire une partie. Je la soudoyai pour qu’elle accepte, ce qui ne fut pas très difficile. Je l’embrassai furtivement pour la remercier et je me relevai rapidement pour rejoindre mes amis, laissant ainsi en plan nos copines. Ça leur donnait bien l’occasion aux filles de potiner après tout!

On commença donc la partie en oubliant totalement l’existence des filles. Dès le premier tour, j’étais dernier et cela me rendu fou. Il n’était pas question que je perde contre ces cons. J’avais de la fierté, de l’orgueil et mon honneur à défendre. Le tour d’après, mon sort s’améliora avec mon strike. Au bout d’un moment, alors que l’écart se creusait entre nous, mon stress de gagner tomba avec ma confortable avance et je me rappelai de la présence de Myung Hee. Je me retournai vers elle qui était isolée des autres filles et Princesse rigolait avec Changhyon lorsqu’il ne jouait pas. Cela ne me prit que deux secondes pour l’éloigner de ma fiancée et je montais la garde quand je ne jouais pas. Enfin, la partie se termina et jeme classai deuxième. Bon, je n’avais pas réussi à déloger Sung Wook de la pôle position, mais c’était mieux que rien. Les filles se levèrent aussitôt et exigèrent de partir immédiatement. À contre cœur je du me résoudre à retirer mes magnifiques souliers (sarcasme) et on se dirigea vers l’extérieur.

Dans le stationnement, Changhyon nous lança l’invitation d’aller se rejoindre dans un resto-bar pour se prendre des pichets de bières. Cependant, lorsque Myung Hee s’accrocha à ma taille, ce fut mon "move" pour me faire comprendre qu’il était temps qu’on les laisse. Je leur souhaitai une bonne soirée et c’est sans jalousie que je les regardai partir ensemble. Moi, j’avais de meilleurs plans en perspective pour la soirée et il n’était pas question que je repousse cela. Quand on se retrouva seuls dans le parking je regardai ma copine avec un sourire, mais un vrai; pas un rempli de moquerie. Non j’avais un sourire, car je m’étais pas amusé comme ça depuis longtemps. Je lui donnai un bisou sur sa joue avant de lui demander de me rendre les clefs qu’elle m’avait volées à l’intérieur pendant qu’elle tentait presque de me violer sur place. Elle s’éloigna quelque peu de moi pour se protéger d’une future attaque de ma part et elle fit à son tour un petit sourire, mais le sien était rempli d'amusement dû au fait d’avoir ce que je voulais. Il n’était pas question qu’elle me les donne apparemment.

«Alors finalement c’était une bonne soirée hein…merci la formidable Myung Hee. Je mérite mon cadeau!»

Elle revînt passer ses bras autour de mon cou et ce ne fut pas tellement long avant que nos lèvres se retrouvent. Malheureusement pour moi Myung Hee rompit beaucoup trop vite notre baiser pour venir poser sa tête sur mon épaule. Je resserrai mon emprise sur elle pour mieux apprécier sa présence contre moi.

« Tu sais quoi ? J’en ai marre d’attendre ! »

Elle m’embrassa rapidement, puis déposa mes clefs dans ma main. Je la regardai marcher vers le côté passager de la voiture avant de me décider à regagner l’auto moi aussi.

« Y a intérêt à ce que tu me fasses voir les étoiles autrement qu’en regardant le ciel ! »

Je lui fis un sourire fier et hautain. C’était sous la pression que je performais le mieux, alors elle pouvait se préparer à atteindre le 7e ciel ce soir. Je rentrai enfin à l’intérieur et je vis très vite que c’était ici que Myung Hee voulait que ça se passe. En tout cas, lorsqu’elle monta s’asseoir par dessus moi, je pris cela comme un petit indice. À moins, qu’elle souhaite tester mes skills de conducteur aveugle. Mais quand elle vînt m’embrasser, cela élimina tous soupçons. C’est sans retenu que mes mains se mirent à balader aisément ses courbes. J’ignore ce que j’avais fait d’inhabituel, mais elle arrêta mes mains dans leurs parcours et mis fin cruellement au baiser. Je la regardai confus jusqu’à ce qu’elle propose de changer de lieux. Cette fille ne savait pas qu’il ne fallait jamais jouer de la sorte avec les pulsions d’un homme? Bon enfin, j’acceptai de trouver une autre place et je du calmer, contre mon gré, mon rythme cardiaque qui s’était déjà accentué. Myung Hee reprit son siège et m’ordonna d’allumer le moteur pour partir au plus vite pour reprendre le plus vite où nous nous étions arrêtés. Je restai là à la fixer la trouvant diabolique de jouer ainsi avec moi. Avec sa main, elle me tourna le menton pour que je regarde la route et que je me décide à bouger d’ici.

« Bon tu te décide à démarrer ou pas ? »

Mouias…c’est bon. Je mis les clefs dans le contact et bien malgré ce qui se passait dans ma tête, je reculai et on partis à la recherche d’une place plus "calme". Bon la première idée de lieu qui me traversa l’esprit n’était pas originale, mais je ne voulais pas perdre de temps à penser où aller et je savais que là-bas je n’aurais pas de problème. Ce fut donc la montagne qui donnait une vue impressionnante sur la ville. Je retrouvai rapidement le stationnement au pied de la montagne, où tous les jeunes se donnaient rendez-vous pour faire ce qu’ils avaient à faire, mais je pris bien sûr le temps de me mettre bien à l’écart de la lumière.

J’éteignis le moteur et je me tournai vers Princesse qui regardait un peu partout par la fenêtre. Je lui demandai si tout allait bien et je commençai à douter si elle aimait le lieu que j’avais choisit. Elle me rassura que tout était parfait et elle me fit un regard tentateur avant de s’approcher. Je capturai ses lèvres et peu importe si Myung Hee décidait cette fois de changer d’idée, comme elle avait fait dans le stationnement du bowling, il n’était pas question que je revienne en arrière. Je l’incitai à venir encore plus près de moi avec mes caresses. Elle ne se montra pas tellement résistante bien au contraire, elle se montra entreprenante et m’obligea à retirer mon chandail aussitôt. Je fus amusé de voir à quel point elle aussi pouvait se montrer impatiente.

Étant assise à califourchon sur moi, mes mains prenaient plaisir à frôler ses cuisses tout en remontant le bas de sa robe. Avant que j’aille le temps d’aller plus loin, Myung Hee se sauva sur la banquette arrière et me regarda avec son regard de séductrice. Je dois avouer qu’elle n’avait pas besoin d’user de ses charmes, car elle m’avait bien sous son emprise déjà. Elle me fit signe de venir la rejoindre, ce que je ne me fis pas dire deux fois. Ma belle s’allongea sur la banquette et je me plaçai par dessus. Le dos de ma main caressa doucement sa joue pour finir ma course sous son menton et l’inciter à le relever pour lui voler un tendre baiser. Je lui aurais bien fait l’amour avec passion et je me serais bien attardé aux préliminaires, mais le contact de sa peau, son visage lorsqu’elle prenait goût au plaisir que je lui procurais et son souffle irrégulier m’avaient manqués. Je ne me contrôlais plus. Je ne voulais plus attendre. Je tentai de nouveau de remonter sa robe et alors que j’étais si près du but, Myung Hee arrêta mes mains audacieuses. Elle se jouait bien de moi et de mes pulsions. J’entrepris donc de la couvrir de baisers sur le dessus de sa poitrine jusque dans son cou lui donnant ainsi plusieurs frissons. Si Princesse voulait se faire désirer, elle allait être servie. Elle me laissa écarter ses jambes pendant que je caressais du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses. La proximité de nos corps me permettait de percevoir son cœur battre de plus en plus fort. Je repris ensuite possession de ses lèvres en y mélangeant la langue. J’aurais probablement été plus extravagant dans les positions où bien tout simplement avec le lieu, mais je dois dire que la banquette arrière de l’auto rendait la chose plus difficile et limitée. J’allais donc miser sur les préliminaires et tenter de la rendre impatiente pour la satisfaire. Je délaissai mon doux traitement sur ses jambes de déesse pour m’attarder plutôt à sa poitrine. Certes, à travers ses vêtements, cela était moins évident, mais j’étais un expert et ce n’est pas cette foutue robe, qu’elle refusait de retirer, qui allait m’arrêter.

Quand je vis Myung Hee se mordre la lèvre inférieure je su que j’étais bien partie, surtout que ses mains devenaient tremblantes. Je me risquai alors à glisser mes mains sous sa robe sans pour autant tenter de la lui enlever. Je massai son bas-ventre sensuellement tout en lui retirant plusieurs baisers, lorsque ma bouche n’était pas occupée à embrasser la naissance de ses seins. Je m’aventurai encore davantage en descendant l’une de mes mains jusqu’à sa petite culotte ce qui fit me valu plusieurs égratignures dans le dos. Ayant passé une bonne demi-heure à la cajoler sur tout son corps, je décidai d’arrêter de repousser ma réelle envie. Finalement, je réussi à relever cette maudite robe le long de son corps, la faisant passer par dessus sa tête. Mes yeux se délectèrent de ce qui s’offrait à eux et je restai un moment à la contempler en échangeant un regard complice à ma belle. Je m’approchai de son oreille pour lui chuchoter quelques mots d’amour et de désirs. Le moment où je détachai son soutif ne se fit pas attendre plus longtemps lui non plus et celui où mes pantalons ont prit le bord aussi. J’étais rendu bien trop impatient surtout que cela faisait un temps fou que nous nous n’étions pas retrouvés. Tout en multipliant les caresses et les baisers langoureux, je me débarrassai des seuls vêtements qui m’empêchaient de satisfaire pleinement mes pulsions sexuelles. Il était déjà possible de voir la buée dans les vitres de l’auto dû à la chaleur que dégageaient nos deux corps. Sans prendre réellement le temps de penser à un préservatif, faute d’en avoir sous la main, je ne m’arrêtai pas rendu aussi loin. Je la pénétrai d’un coup de bassin sans qu’elle s’y attente ce qui lui arracha une complainte. Myung Hee se cambra et j’accélérai la cadence en me délectant des sons qu’elle laissait échapper. Princesse sembla chercher quelque chose que ses mains pourraient agripper pendant que je prenais de plus en plus plaisir à l’acte. Les mouvements de va-et-vient durèrent plusieurs minutes durant lesquelles je n’avais qu’en tête de lui procurer le plus de sensations possibles et ainsi lui faire voir des étoiles comme je lui avais promis. Un sourd murmure où elle gémit mon nom a alors suffit pour me faire perdre la tête et venir en elle par conséquent. Ce fut que quelques instants après que Myung Hee atteignit l’orgasme sans hésiter à manifester amplement son plaisir.

Toujours en haletant, je couvris sa poitrine de baiser en prenant en bouche l’un de ses seins. Elle se mit à frotter ses jambes contre les miennes et se fit de plus en plus insistante pour que nous n’arrêtions pas cette soirée toute suite. Ayant besoin encore un peu de temps pour reprendre mon énergie perdue, mes mains se chargèrent de garder Myung Hee sur son appétit. Mes doigts se faufilèrent entre son intimité et ainsi caresser son clitoris et la garder aussi excitée. Princesse ne gardait plus ses jambes immobiles et son regard était fuyant. Je souris de voir que je lui faisais toujours autant d’effets. J’ignore alors où je retrouvai mon énergie, mais je repris la pénétration très peu de temps après le premier orgasme. Myung Hee ne se contenait plus et elle respirait à une vitesse folle, ce qui me fit ralentir le rythme, mais elle réclama aussitôt que j’accélère tout en y allant elle aussi de mouvements de bassin. Je m’arrêtai et passai une main dans sa douce chevelure pour attirer son attention. Notre regard était rempli de désirs…et d’amour.

« Je t’aime Princesse… »

Elle s’empara toute suite de ma bouche tout en baladant ses mains sur tout mon corps.

C’est au bout de quatre heures et plusieurs orgasmes, que je tombai finalement de fatigue me demandant si je n’étais pas près de mon record en terme d’endurance. Il faut dire qu’ayant été presque tout le temps dans la même position, cela avait facilité l’acte. J’aurais bien voulu la garder plus longtemps contre moi ou dans mes bras, mais la réalité d’une voiture est qu’il fait froid rapidement après avoir fait l’amour si on a rien sur le corps. Étrangement, je n’avais pas envie de dormir toute suite par contre. On était restés longtemps à se regarder dans les yeux sans oser bouger et sans trouver le sommeil. Là je savais ce que je voulais faire. Je remis mes pantalons tandis que Myung Hee entreprit elle aussi de s’habiller. Puis, j’ouvris une porte arrière de l’auto pour en sortir et Princesse me questionna à savoir ce que je trafiquais. Je me penchai alors pour attraper une couverture sous un siège. Je lui fis un sourire et fermai la porte avant de me diriger de son côté et d’ouvrir celle de son côté. Je l’invitai alors à sortir, chose qu’étonnement elle fit sans trop hésiter. Je l’enveloppai dans la couverture et je ne pu résister à l’envie de la prendre encore un moment dans mes bras et de l’embrasser. Après m’être rassuré qu’elle ait remis ses souliers, je l’incitai à me suivre en m’aventurant vers les sentiers de la montagne à l’aide de la lumière que faisait mon cellulaire. C’est alors qu’elle exprima sa première crainte qui était bien justifiée dans de telles circonstances. Il faisait noir et pas extrêmement chaud en plus d’être coupé de la civilisation. C’était le lieu idéal pour commettre un meurtre bref. Je la rassurai et je m’amusai à la prendre pour une énième fois dans mes bras afin de la transporter.

« Inquiète toi pas, je n’ai pas l’intention d’aller tout en haut. »

Princesse semblait me donner toute sa confiance et je m’empressai à lui prouver qu’elle avait eu raison de le faire. À peine 5 minutes de marche plus tard, on arriva à une des extrémités de la montagne où il n’y avait pas d’arbres pour nous couper de la vue surprenante. D’ici, nous étions assez élevés pour bien voir tout Ulsan et ses nombreuses lumières. Myung Hee voulu que je la dépose au sol et une fois faite, elle marcha encore plus près du rebord et s’y assis toujours enroulée dans sa couverture. J’allai la rejoindre en m’assoyant à côté d’elle et en passant un bras autour de Princesse pour qu’elle vienne poser sa tête sur mon épaule. On resta dans la silence longtemps à observer la vue jusqu’à se que je dépose un délicat baiser sur le dessus de sa tête. Myung Hee releva cette dernière de mon épaule et me regarda dans les yeux tout souriante et alors qu’elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, je ne lui en laissai pas la chance prenant moi-même la parole.

«Je t'aime Myung Hee. Je n’ai pas besoin d’attendre encore plus pour savoir que c’est avec toi que je veux faire ma vie…Marrions-nous avant la fin de l’année»

Certes, c’était impulsif comme décision et je n’avais jamais pris le temps de vraiment y réfléchir, mais c’était totalement sincère et honnête. Il m’était permis de croire que si j’avais raté ma chance avec Hyun Ae, c’était peut-être parce que mon destin était d’être avec Myung Hee.