raconte-nous ta vie.

Choikang est né dans une famille aisée dans un quartier chic de Séoul en mille neuf-cent quatre-vingt huit. Son père entraineur Olympique de natation l'a très rapidement initié à la nage, on dit même qu'il a apprit à s'ébattre dans l'eau avant de marcher mais ça personne ne peut l'affirmer. Après être entré dans le club privé que tenait son père il a finalement rejoint l'équipe de relai de son lycée. Remportant championnat sur championnat il était presque normal de le voir épouser cette voie en tant que professionnel cette fois.
Réussissant les concours régionaux il est entré en équipe national à l'âge de dix-huit ans mais en tant que nageur solo et non plus en équipe. Il a participé à ses premiers J-O en deux-milles huit et à d'ailleurs était le premier athlète coréen à remporter la médaille d'or. Choikang a longtemps été un exemple pour la jeune génération, acclamé dans son pays natal il a continuer pendant quatre ans à briller sous le feu des projecteurs et à faire raisonner l'hymne national coréenne dans de nombreuses piscines un peu partout dans le monde.

Après son accident plus rien ne fut pareil. Tous ses sponsors s'en sont allés les uns après les autres, Choikang n'était plus un nageur, il n'avait donc plus aucune image à vendre. Ce n'était plus le sportif auquel tout les adolescents du monde entier s'identifier, adieu cette histoire que tout bon coréen aimait raconter à chaque voyage quand la face de cette apollon asiatique s’étalait sur des affiches publicitaires. " Ce dauphin vient de chez nous, il a travaillé comme un acharné pour atteindre des sommets,c'est l'enfant du pays."

Il faut le méritait quand on veut être aimer.

Son père n'a pas assumé la déchéance de son fils qu'il a malencontreusement engendrer, il ne le contacte plus autant qu'avant et cette mère déjà effacée par le passé à totalement disparue de sa vie aujourd'hui, sauf peut être lorsque cette traditionnelle lettre d'anniversaire arrive. On y découvre en bas de page apposé juste sous ces mots imprimés en série un dérisoire "maman" qui signifie à cet petite étoile perdue que sa génitrice scintille encore mais toujours aussi loin de lui.

Tout n'a jamais été que diriger sur la natation, ni amour ni envie ni fierté n'étaient donnés si l'enfant ne le méritait pas, ne donnait pas le meilleur de lui même pour l'obtenir.

Il fait parti des "je ne peux pas travailler" parce qu'après une soirée d'entrainement il est rentré en voiture et a eu un accident. Il est resté six mois à l’hôpital, sa colonne vertébrale ayant été touchée. Après quelques semaines de rééducation il a eu le droit de rentrer chez lui à condition de continuer de venir chez le kinésithérapeute mais le grand brun rechigne à aller à ses rendez vous. Pourquoi?
Il a perdu trop de temps, pris trop de retard comme vous voulez, lui qui passait facilement cinq heures dans l'eau chaque jour à tenter de battre son record, à grappiller quelques centièmes de secondes sur son chrono personnel n'est à présent plus bon à rien. Il a mit tant de temps à pouvoir faire fonctionner ses longues jambes devenues chétives qu'il n'a plus aucune force à mettre dans la bataille. Il n'est pas défaitiste, juste réaliste: Jamais plus le grand Kim Choikang ne verra tinter l'or à son cou, ni ne sera celui qui ferai retentir l'hymne de son pays lors de rencontre mondiales ou olympiques.
Il n'a plus vraiment de but dans la vie et même si l'argent de l’indemnité plus tout les cachets qu'il avait réussi à mettre de côté lui permettent aujourd'hui de vivre décemment sans travailler il n'arrive pas à aller de l'avant, à tenter une reconversion. Son visage n'est plus synonyme de beauté, il n'est plus l'excellent enfant devenue fierté nationale qu'on pointe du doigt dans la rue, non il est ce même grand athlète déchu qu'on regarde tantôt avec pitié tantôt avec mépris , il a gâché bêtement ses chances de devenir une icône, il a perdu sa place dans le cœur des coréens.

Il c'est volontairement éloigné de sa ville natale, capital du pays pour rejoindre les côtes bien moins tumultueuses de Ulsan. Il s'est acheté un modeste appartement dans un petit quartier tranquille et ne sors presque jamais. Il s'y fait livrer les courses, à vrai dire la seule fois où il sort c'est pour aller chercher son courrier. Certains de ses voisins le prennent pour un nouvel arrivant alors qu’ironiquement le grand adonis c'est installé là avant eux. Il a honte parfois de lire dans les yeux des gens ces mêmes interrogations qui tournent en boucles dans son esprit. Pourquoi?

Jamais il n'aurait du monter dans ce van même si la fatigue lui tiraillait le corps et l'âme, il aurait du continuer à nager comme il l'avait toujours fait.Pourquoi avoir écouter les recommandations de son père et entraineur monsieur Kim? Le voilà bien seul à présent comme seul fautif il doit tout assumer: ce choix anodin qu'il juge mauvais. Le destin l'a frapper en pleine colonne laissant derrière lui une marque brunâtre qui ne s'estompera jamais avec le temps et qui continuera de creuser ses chairs jusqu'à atteindre son cœur déjà noirci par cette défaite.

parle-nous de toi.

Le brun n'aime pas repenser à cette carrière qu'il a bêtement brisé en montant dans ce véhicule alors qu'un vent violent était annoncé depuis quelques jours déjà. Il ne supporte plus de se regarder dans une glace, pire encore de s'afficher torse nu devant les autres mais aussi face à lui même...Il n'assume plus ce corps amaigri qu'il ne pourra à présent plus jamais modelé.
Choikang n'a la volonté de rien, lui qui était si sûr de lui un compétiteur nait qui n'accordait aucune chance au hasard laisse à présent ce dernier régir sa vie. L'ancien champion olympique est à présent aigri, ses grands yeux noisettes sont ternes tout comme sa peau autrefois si basanée.

Il passe certaines de ses soirées sur le net, il est terrifié à l'idée que quelqu'un le reconnaisse sous son pseudonyme, il craint les moqueries, lui qui était tellement attaché à cette image de petit Prince des océans.

On a rit de lui et il le sait, devenue colérique il contrôle très difficilement ces épisodes violents qui le contraignent parfois à finir aux urgences. Il frappe tout ce qui se trouve à porter de main, il se fait du mal pour se calmer rapidement.

Complexé, suspetible et colérique l'ancien champion ne s'entend pas avec les autres, se décrit lui même comme aigri et mort à l'intérieur. Il ne ratera pas sa chance si l'opportunité de critiquer quelqu'un se présente.Il peut se montrer de mauvaise foi mais on peut dire qu'il a garder quand même quelques qualités qu'on ne peut pas lui enlever.
Il est loyale même si il est seul aujourd'hui, fidèle, un peu gauche mais surtout très honnête. ChoiKang ne ment jamais. [/size]

toi, dans la vraie vie.

Pseudo/prénom : Max
Âge : 19 ans
Présence : 2 sur 7 jours.
Comment es-tu arrivé ici? : Je suis ici depuis plus d'un an.
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Shim ChangMin (TVXQ!) ▶ Kim ChoiKang

Groupe désiré : Je ne peux pas travailler.
Vous êtes un scénario ou un perso inventé : Inventer.
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