nichkhun & hyun ae

J’ai passé ma journée à regarder ma montre, mais plus je regardais l’heure, plus le temps était long. Jamais une journée au café ne m’avait semblée aussi longue. J’avais tellement hâte de voir NichKhun que je ne pensais qu’au moment où j’allais enfin le voir. J’essayais sans cesse de me changer les idées et de me dire que je n’allais pas vu depuis une semaine, mais après avoir passé chaque jour pendant un mois avec lui, une semaine c’était très long ! Heureusement que je faisais la fermeture et que je devais passer l’après-midi et la soirée au café parce que sinon j’aurais passé la journée à tourner en rond chez moi. Avant que Nich prenne l’avion, nous nous étions texté pendant un moment pour nous parler de notre soirée. Il me dit qu’il passerait me prendre après être sorti de l’aéroport et j’acquiesçai. Il ne savait pas que j’avais un autre projet en tête, soit d’être déjà à l’aéroport à sa sortie de l’avion.

Quand il fut enfin 21h, soit l’heure de la fermeture les mardis, je fus bien heureuse que le café soit vide et que je n’ai pas à attendre que des clients partent. Je me dépêchai de barrer les portes, de compter ma caisse et de tout ranger avant de rentrer chez moi. A 22h, j’avais pris ma douche et j’hésitais avant de sécher mes cheveux. Qu’est-ce que je faisais avec eux ? Frisés, lisses ou attachés ? J’optai finalement pour légèrement ondulés avant de passer à la partie la plus difficile de la soirée : choisir ce que j’allais mettre ! Je détestais cette partie quand je devais aller voir NichKhun. Surtout qu’après cette semaine sans s’être vus, j’avais particulièrement envie qu’il me trouve attirante… Qu’est-ce que je devais porter pour aller le rejoindre à l’aéroport ? Des pantalons, une jupe, une robe ?! Une camisole, un chandail à manches longues ou courtes ?! C’étaient beaucoup trop de questions pour un simple habillement. J’optai donc pour une paire de shorts puisque la température le permettait encore et ouvrit mon tiroir de hauts. En fouillant, je trouvais une camisole que je n’avais jamais portée. Elle était blanche et décolletée et j’avais dû l’acheter une journée où je me sentais sexy et provocante. C’était totalement le genre de truc que je pouvais porter pour voir Nich. Je l’enfilai, mais comme c’était mon père qui allait me porter à l’aéroport, je mis un cardigan beige par-dessus pour camoufler mon décolleté durant le trajet.

J’entrai à l’aéroport à 22h50, soit 10 minutes avant l’arrivée supposée de son vol, mais comme les avions prennent toujours du retard, j’attendis pendant une demie-heure dans l’aéroport. Je détachai mon cardigan et réajustai ma camisole vers 23h30, jugeant que NichKhun devrait arriver bientôt et que je devais être présentable. Effectivement, je l’aperçus au loin deux minutes plus tard et je marchai en sa direction. Il leva les yeux vers moi quand je fus un peu plus près et je vis dans son visage qu’il se demandait si c’était bien moi. Je souris et j’accélérai le pas. Il sourit à son tour quand il réalisa que c’était bien moi et je me suis mise à courir. Je sais, c’était comme dans les films, mais je me suis jetée sur lui, enroulant mes bras autour de sa nuque et mes jambes autour de sa taille. Il m’a serré dans mes bras un moment avant que je le lâche pour remettre les pieds à terre. J’ai levé la tête vers lui en souriant de toutes mes dents.

— Salut NichKhun ! Tu m’as manqué ! ... Je me suis dit que te rejoindre directement à l’aéroport allait être moins compliqué… J’ai bien fait ?

Je lui fis mon sourire le plus mignon, mais il n’avait pas l’air déçu ou fâché de me voir. J’en conclus donc qu’il était content et que j’avais pris une bonne décision en lui faisant la surprise.

— Sincèrement, je suis trop content de te voir ici et de pouvoir te reprendre dans mes bras.

La réponse de NichKhun m’a satisfaite, mais il m’a rendue encore plus heureuse en posant ses lèvres sur les miennes. Il me garda près de lui en me tenant par la taille. Les papillons dans mon ventre me firent vraiment prendre conscience qu’il m’avait manqué et que je détestais être séparée de lui. Pourtant, ça n’avait été qu’une toute petite semaine. NichKhun s’approcha de mon oreille et me chuchota qu’il adorait mon nouveau style vestimentaire, que j’étais magnifique et qu’il avait l’air horrible à côté de moi.

— Profites-en ! Ça n’arrivera pas souvent : je suis très mal à l’aise avec ce que je porte en ce moment !

NichKhun reprit ses bagages et nous nous sommes dirigés vers la sortie de l’aéroport. J’en ai profité pour refermer mon cardigan par-dessus mon décolleté et j’ai croisé les bras pour le garder fermé. Nich me demanda si j’avais des plans pour ce soir ou si je préférais qu’il me ramène chez moi étant donné que je devais travailler demain matin. Je me demandai s’il était vraiment sérieux. Croyait-il vraiment que j’allais me contenter de quelques minutes en sa compagnie alors qu’on ne s’était pas vus depuis une semaine entière ? Je n’allais pas retourner chez moi de sitôt. Je lui avais dit que ma nuit entière lui était réservée, non ? Or, la nuit venait à peine de commencer ! Il parut content que je désire rester avec lui et passa son bras autour de mon épaule.

Nous avons ensuite pris un taxi pour se rendre chez lui. Je lui posai les questions usuelles sur son voyage pour meubler la conversation. Il me dit ensuite qu’il était quand même content d’être parti et de ne pas m’avoir vu pendant une semaine. Cette remarque lui valu un regard offusqué de ma part, mais il continua en disant que ça lui avait permis de se rendre compte de mon importance dans sa vie. Je rougis, attendrie par ce commentaire très agréable à entendre. Je portai ma main à sa joue, trop heureuse de ce qu’il venait de dire. Si je n’avais pas eu de retenue, je me serais jetée sur lui pour l’embrasser, mais je me suis abstenue. Je posai ensuite ma tête sur son épaule et fermai les yeux. Malgré ma joie de le revoir, cela n’effaçait pas ma fatigue. Je savais que Nich n’aimait pas que je me tue à la tâche, mais c’était exactement ce que j’avais fait durant son absence. J’avais eu besoin de meubler mon temps pour éviter de me morfondre dans ma chambre parce qu’il me manquait. J’avais donc travaillé sans relâche en espérant que la semaine passe plus vite et que j’oublie son absence. NichKhun bougea contre moi et je relevai la tête pour voir ce qu’il faisait. Il me donna simplement un baiser sur le dessus de la tête et frotta sa main le long de mon bras. Je reposai ma tête sur son épaule et observai le paysage jusqu’à ce que nous soyons arrivés chez lui. Nich refuse évidemment que je l’aide avec ses bagages et je me contentai de le suivre jusqu’à ce que nous soyons entrés dans son appartement.

— Min Seul est là ? fut la première question que j’ai posée en entrant.

Pas que j’avais envie de voir mon amie, même si je l’aimais beaucoup, je me demandais surtout si nous étions seuls. Un rapide tour de l’appartement nous confirma qu’elle n’y était pas. Après tout, elle n’avait pas travaillé aujourd’hui. Elle avait bien le droit de profiter de sa journée de congé et Je demandai ensuite à Nich ce qu’il avait envie de faire. Il me répondit qu’il avait vraiment envie de prendre une douche. Je lui affirmai que ça ne me dérangeait pas qu’il me laisse seule pendant qu’il allait se laver. Il m’assura que ça ne serait pas long avant de déposer un baiser sur mon front et de disparaître dans la salle de bain. Pendant qu’il prenait sa douche, je me suis promenée dans la cuisine à la recherche de quelque chose à faire pour m’occuper. J’ai ouvert le frigidaire et le garde-manger. Peut-être que NichKhun avait faim après son vol… En tout cas, il avait encore de la nourriture en bon état. Probablement grâce à Min Seul qui devait s’occuper de ramener de la nourriture à l’appartement. En tout cas, je pouvais cuisiner un bon bulgogi s’il le voulait puisqu’il avait tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de ce repas.

Je me suis ensuite dirigée vers sa chambre. J’ai rapidement fait le tour après avoir regarder les quelques photos de nous deux qui se trouvaient dans la pièce. J’ai fini par me laisser tomber sur son lit et me suis roulée en boule sur le côté. Je n’aurais pas dû fermer les yeux, mais je l’ai fait. Je me suis réveillée quand NichKhun est venu se coucher dans mon dos et a passé son bras par-dessus moi. Je me suis retournée vers lui. NichKhun me demanda si je préférais qu’il me ramène chez moi, si j’avais envie de dormir.

— Je dormais pas ! ai-je menti.

Mais NichKhun me m’a pas crue une seule seconde.

— Je te l’ai dit et je te le répète, je veux passer la nuit avec toi…

J’ai relevé la tête vers lui pour l’embrasser. Même si j’essayais de tout cœur de ne pas m’accrocher trop vite et de me dire que je pouvais vivre sans avoir NichKhun près de moi tout le temps, la sensation dans mon ventre quand nous nous sommes embrassés m’a mis devant le fait accompli : j’étais complètement amoureuse de lui. Je me suis ensuite rendue compte que je venais pratiquement de m’inviter à passer la nuit chez Nich. Je mis fin au baiser et le regardai un peu gênée.

— À moins que ça te dérange que je passe la nuit ici. Je ne veux vraiment pas m’imposer !

NichKhun ne semblait pas penser que je m’imposais chez lui. En tout cas, s’il le pensait, il le prenait plutôt bien puisqu’il posa sa main sur ma joue et recommença à m’embrasser. J’en suis venue à me demander ce qui se passait réellement entre NichKhun et moi. Nous avions passé le dernier mois à se voir à tous les jours, il m’avait manqué, j’étais allée le chercher à l’aéroport et maintenant je passais la nuit avec lui. Nous n’avions jamais eu de discussion sur le sujet. Je ne voulais pas être la première à le faire. NichKhun n’avait pas bien vécu sa rupture avec ma cousine et je n’avais pas voulu forcer les choses entre nous par la suite. Il était évident que Nich ne voulait pas s’engager à nouveau dans une relation. Je ne l’avais jamais vu dans une relation sérieuse auparavant alors deux de suites dans le même mois ? J’en doutais fortement. Pour ma part, je n’avais jamais eu de relation non-exclusive. Je n’en voyais pas l’avantage et je préférais de loin m’engager dans des relations sérieuses plutôt que d’enchaîner les fréquentations. Ne pas être en couple avec NichKhun était quelque chose de nouveau pour moi et je n’aimais pas ça.

NichKhun s’arrêta pour retirer son t-shirt, mais s’empressa de reprendre notre langoureux baiser. Mes mains caressèrent ses abdominaux tandis que les siennes glissèrent sous ma camisole. Un bruit attira toutefois mon attention. On aurait dit que quelqu’un se trouvait dans l’appartement. Apeurée, je mis fin au baiser si brusquement que NichKhun retira ses mains de sur mon corps. Il me demanda si tout allait bien. Je fis oui de la tête et lui demanda s’il avait faim. Je ne voulais pas avoir l’air d’une peureuse qui avait la trouille à cause d’un simple bruit et ce fut tout ce que j’avais trouvé pour le pousser à sortir de la chambre et à aller voir. NichKhun releva un sourcil. Apparemment, ma technique ne fonctionnait pas.

— Je suis désolée c’est juste que j’ai entendu un bruit dans l’appartement.

NichKhun se leva pour aller fermer la porte de sa chambre qu’il avait laissée ouverte. Il n’avait pas voir ce que c’était ?!

— Tu pourrais pas aller voir si c’est Min Seul qui est rentrée ? S’il te plait… ai-je demandé timidement.

J’aurais été mal à l’aise de continuer nos ébats amoureux et qu’elle soit dans l’appartement. NichKhun tenta de me rassurer en me disant qu’elle faisait beaucoup plus de bruits que ça d’habitude quand elle rentrait. Sa remarque n’eut pas l’effet désiré et je me mis à avoir peur qu’un voleur (ou pire : un tueur !!) soit entré dans l’appartement. NichKhun soupira, mais me prit par la main pour m’emmener jusqu’à l’entrée.

— Tu vois? Il n’y a personne…

Mais j’entendis encore le bruit. Cette fois, ça venait de la cuisine. Je m’y suis dirigée et Nich me suivit. Il alluma la lumière et j’ai vu le chien qui accourut vers nous. J’avais complètement oublié son existence. Je n’arrivais pas à me dire que NichKhun avait un chien. C’était inconcevable qu’il s’occupe d’un animal. J’étais tout de même rassurée que ce ne soit que lui. Le petit chien se mit à japper en ma direction et je lui fis un regard noir. Il m’avait fait peur et maintenant il me jappait dessus ! Je n’aimais pas beaucoup cet animal et je fus bien contente que NichKhun le prenne pour l’enfermer dans la chambre de Min Seul. En revenant, il s’excusa pour son chien qui m’avait fait peur et m’avoua qu’il avait faim.

— On fait un gâteau?

Je n’ai pas commenté cette remarque. Je n’avais pas l’intention de recommencer ce que nous avions fait un mois plus tôt dans ma cuisine. Je proposai plutôt de manger un vrai repars. Quelque chose de bon pour la santé. Nich suggéra une pizza d’un restaurant. C’était ça, son idée d’un vrai repas ? Comme d’habitude, j’utilisai la technique de l’atteinte à son égo pour refuser. Je posai ma main sur ses abdos.

— Tu devrais plutôt éviter le gras pour un petit moment…

Il me fit un regard noir qui me fit sourire et se dirigea vers sa chambre. Il en revint quelques minutes plus tard. Il avait remis son chandail. Je me suis empêchée de rire en voyant à quel point mes paroles avaient un impact sur son estime de lui-même.

— Ahh, mais c’est parfait, le sexe est une excellente activité physique.

Je l’ai frappé sur l’épaule comme à chaque fois qu’il disait quelque chose de con. C’était une réplique qui ne m’étonnait même pas de sa part. Oui, il avait raison. Faire l’amour brûlait des calories et j’avais envie de faire l’amour avec lui. Mais on pouvait se nourrir et se diriger vers sa chambre plus tard… Nich se rapprocha de moi, un regard sérieux sur le visage et il me regarda dans les yeux.

— Je suis désolé, tu m’as déjà dit d’arrêter de toujours m’excuser, mais je m’excuse quand même. Je ne t’ai pas vu depuis la semaine dernière, et tout ce mois que nous avons passé ensemble à été exceptionnel. J’ai horreur de l’avouer, mais je me suis attaché à toi comme jamais et je suis un imbécile qui me pense qu’au sex….ben aux contacts physiques. Je ne veux pas brusquer les choses, car je ne pensais pas avoir passer par dessus la rupture, mais…maintenant, enfin bientôt, j’espère être à tes yeux plus qu’une simple fréquentation.

Je n’ai pas répondu tout de suite. J’étais beaucoup trop surprise par cette soudaine déclaration. Est-ce que NichKhun venait de me proposer de devenir plus qu’une fréquentation ? Est-ce qu’il venait de m’avouer qu’il était très attaché à moi ? La situation semblait irréelle, trop parfaite pour être vraie.

— Tu as toujours été un rêve inatteignable pour moi….Veux-tu être ma réalité; mon présent et mon futur?

J’ai hoché la tête, avec un air un peu confus. Il m’avait totalement prise par surprise, je ne savais plus comment réagir. Ça m’a pris un moment avant de vraiment réaliser ce qu’il venait de me demander. Je lui ai souri et jamais, je crois, je n’avais été aussi comblée.

— Oui.

C’est tout ce que j’ai trouvé à lui dire. La joie m’empêchait de trouver les bons mots pour m’exprimer. J’ai donc simplement pris son visage entre mes mains.

— Je t’aime, ai-je murmuré avant de l’embrasser passionnément.

J’ai mis fin à notre baiser quelques secondes plus tard pour passer mes bras de lui et de le serrer contre moi. Je n’arrivais plus à enlever mon sourire de sur mon visage maintenant que la situation avait été mise au clair.

— Ça te va si je cuisine du bulgogi ? ai-je demandé en sachant pertinemment qu’il ne dirait pas non.

Je commençai donc à cuisiner, donnant quelques tâches à NichKhun pour qu’il m’aide un peu. Maintenant que je savais que j’étais plus qu’une fréquentation pour lui, j’étais beaucoup plus à l’aise avec lui. Je n’hésitais pas à aller l’embrasser pendant que la viande cuisait ou à approcher ma cuillère en bois de sa bouche pour qu’il goûte alors qu’il regardait ce que je faisais par-dessus mon épaule. Avant, je n’osais jamais faire les premiers pas. Je ne voulais pas agir comme si nous étions en couple alors que ce n’était pas le cas. Une fois le repas prêt, NichKhun mit la table et nous nous y sommes installés pour un repas en tête-à-tête. Manger avec lui dans son appartement était bien mieux que de sortir dans n’importe quel restaurant. De plus, après sa déclaration, l’ambiance était à son meilleur. J’étais d’une humeur incomparable et ma joie de vivre devait se voir à des kilomètres à la ronde. Après le repas, j’ai insisté pour faire la vaisselle, mais Nich refusa, prétextant que je lui avais déjà fait à manger et que ce n’était pas à moi de tout ranger chez lui. Je tentai de me faufiler derrière lui pour laver de la vaisselle quand même, mais il ne me laissa pas faire. Il alla jusqu’à me prendre dans ses bras et me transporter jusqu’à sa chambre. Il me déposa par terre pour refermer la porte derrière lui. Nous sommes restés un moment debout dans la pièce à se regarder dans les yeux en silence puis, en même temps, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre. NichKhun m’a entraînée jusque sur le lit où j’ai bien vite retiré son t-shirt. Ses mains se sont faufilées sous ma camisole pour me l’enlever. Ses lèvres sont descendues dans mon cou alors qu’il s’activa déjà à m’enlever mon soutien-gorge. Aussitôt mon soutien-gorge envoyé dans un coin de la pièce, Nich posa sa bouche sur mon sein, caressant l’autre d’une main, détachant mes shorts de l’autre. Je caressai ses cheveux sur la nuque alors que j’avais fermé les yeux pour apprécier les caresses qu’il prodiguait à ma poitrine. Au moment où mes shorts furent retirés, je me hâtai de détacher ses pantalons et de les lui enlever. Je repris possession des lèvres de NichKhun, entremêlant ma langue avec la sienne. Mon partenaire ne perdait pas une seule seconde et ses doigts se faufilèrent sous ma petite culotte. Je lui mordis la lèvre inférieure quand il se mit à caresser mon clitoris. Je gémis quand il introduisit deux doigts à l’intérieur de moi et je ne tardai pas à aller le masturber moi aussi. Je descendis ensuite ses boxers pour les lui retirer puis j’enlevai ce qui me restait de sous-vêtement. NichKhun me renversa ensuite sur le dos et nous avons repris nos baisers langoureux qui se faisaient de plus en plus brusques et sauvages. Bientôt, NichKhun s’éloigna pour aller chercher un condom et ne perdit pas une seconde pour le mettre. J’écartai les cuisses pour lui laisser toute la place. Nich me pénétra rapidement. Ce n’était pas habituel pour moi de faire l’amour aussi sauvagement, mais j’y prenais un immense plaisir. Plus il accélérait ses mouvements de va-et-vient, moins j’arrivais à retenir mes gémissements. Au bout d’un moment, le plaisir était si grand que j’ai crié son nom. S’il continuait à se rythme, je pouvais affirmer que je n’allais pas tarder à atteindre l’orgasme. Je regardai Nich dans les yeux en me mordant la lèvre. Mon cœur s’emballa quand nos regards se croisèrent. Je l’obligeai à se rapprocher de moi pour l’embrasser. Rien au monde ne me faisait plus plaisir que de pouvoir affirmer que NichKhun était enfin mien…

Cela aurait été difficile de ne pas voir la confusion dans ses yeux; je crois que je venais de la prendre par surprise. Au moins, après un court moment, elle afficha un sourire et elle me répondis positivement avant de saisir mon visage entre ses mains.

— Je t’aime

Elle s’empara de mes lèvres durant quelques secondes pour y mettre fin d’elle-même et venir se blottir en passant ses bras autour de moi.

— Ça te va si je cuisine du bulgogi ?

Quel imbécile serait capable de refuser une pareille offre? D’ailleurs, je n’eus même pas à lui répondre qu’elle se mit directement à la tâche. Jamais la préparation d’un bulgogi n’avait été aussi plaisante. Ce n’était certainement pas avec Min Seul que j’aurais eu le droit aux bisous et lorsque j’osais m’approcher trop près du futur repas, ma coloc, qui commençait à me connaître trop bien, m’envoyait des menaces de mort si je goûtais avant le temps. De plus, à cet instant présent, je mourrais de faim, n’ayant pas mangé depuis presque quarante-huit heures. J’étais donc beaucoup trop impatient et je ne perdis pas une seconde pour mettre la table une fois que Hyun Ae éteignit les ronds de la cuisinière. Je pris rapidement place et j’attendis que Poussin fasse de même avant de prendre une première bouchée. Cette dernière fut juste excellente. Ça changeait nettement de ma cuisine sans goût et des nombreux repas réchauffés. Je ne mis que quelques minutes à manger le tout en n’oubliant pas de complimenter le talent culinaire de Hyun Ae. Quand on eut tous les deux terminé notre repas, Poussin se proposa pour faire la vaisselle, mais je refusai rapidement sa proposition en prétextant qu’elle avait déjà fait beaucoup en préparant le bulgogi. Et puis, je ne voudrais pas qu’un chaudron, qui refuse de coopérer avec le savon à vaisselle fasse disparaître le merveilleux sourire qu’elle avait depuis près d’une heure. Je m’exécutai donc à la tâche seul jusqu’à ce que petit Poussin têtue décide d’apporter son aide. Je tentai de la faire reculer à plusieurs reprises en lui lançant un peu d’eau, mais elle était vraiment têtue. Je laissai alors tomber dans l’évier l’assiette que je tenais et je me retournai face à Hyun Ae avant de la saisir et de la porter dans mes bras jusqu’à ma chambre dans l’espoir de refermer la porte sur elle ensuite, mais quand je la déposai à terre et que mon regard croisa le sien, une nouvelle idée me parcourra la tête. J’hésitai un moment avant de céder à cette envie soudaine de lui sauter littéralement dessus. Tout en s’embrassant fougueusement, j’incitai Hyun Ae à me suivre sur le lit. Cela ne prit que quelques secondes pour que nos chandails se retrouvent sur le sol. C’était impossible de résister à mon envie de passer aux choses sérieuses toute suite. Nous étions tous les deux impatients et ça se voyait dans nos mouvements saccadés. Ses mains étaient tremblantes de désirs les miennes avaient déjà entreprit de lui retirer son soutien-gorge. Une fois débarrassé, je m’occupai à lui prodiguer un délicieux traitement en prenant son sein en bouche et en caressant l’autre d’une main pendant que ma seconde main se chargeait de retirer ses shorts. Puis, ce fut le tour de mes pantalons de se retrouver sur le plancher de ma chambre. Je retrouvai la douceur de ses lèvres pour ensuite intensifier le baiser en y mêlant nos langues. Sans trop y réfléchir, mes doigts habiles se glissèrent jusqu’à la seule chose qui me séparait encore de mon extase. Ils passèrent donc en dessous de sa petite culotte à la recherche de son clitoris. Sa réaction de me mordre la lèvre me confirma que je l’avais bien trouvé et je vins la surprendre lorsque j’introduisis deux doigts dans son intimité en allant caresser son point g. Ses gémissements auraient réussi à eux seuls à me motiver, mais Hyun Ae amplifia le plaisir quand elle retira tout ce qui me restait de vêtement, soit mes boxers. Je décidai alors que nous avions assez joué et je la fis basculer sur le dos et je repris ainsi parfaitement tout le contrôle. Laissant la tendresse et la douceur de côté, nos baisers reprirent et devinrent un peu plus sauvages qu'à son habitude. La situation devenait presque incontrôlable, c’est pourquoi je du interrompre le baiser et aller récupérer un condom dans le tiroir près du lit. Hyun Ae comprit vite le message et écarta les jambes pour que je puisse la pénétrer facilement. Dès le premier coup de bassin je sentis mon excitation monter encore plus. J’accélérai rapidement mes mouvements de va-et-vient tout en appréciant de plus en plus les longs soupirs de jouissance de ma partenaire. Celle-ci m’impressionnait, car elle avait réussi à tenir plus longtemps que les autres avant elle dans une pareille situation. Ceci m’embêtait quelque peu, car à ce rythme, je ne crois pas que j’arriverais à repousser l’orgasme très longtemps. Alors qu’elle se tortillais de plaisir elle cria mon nom ce qui eut pour effet de me faire perdre complètement la tête. Je ne contrôlais plus mon corps qui agissait sous la pulsion de mon trop grand désir d'exprimer tout l’amour que j’éprouvais pour Hyun Ae. Je dus toutefois ralentir la cadence, sentant que je n’allais pas tenir encore bien longtemps. Mon regard croisa alors celui de ma belle qui m’obligea par le fait même de me baisser au dessus d’elle davantage et ainsi s’échanger un baiser des plus exquis. Je perçu alors les battements de cœur de Hyun Ae qui me convaincu de reprendre à bonne vitesse mes mouvements de bassin. Dans cette position, j’avais une vue délectable du corps de Hyun Ae. À chaque pénétrations, sa poitrine bougeait au rythme de ceux-ci, ses courbes accueillaient parfaitement mes mains et je pouvais lire le plaisir que je lui procurait dans son visage. De plus, Hyun Ae avait un avantage que les autres n’avaient pas; j’étais follement amoureux d’elle et ça rendait l’Acte incomparable aux autres.

Bientôt, Hyun Ae déposa ses mains chaudes sur mon torse pour le caresser du bout des doigts, se qui me fit frissonner et mes mouvements de va-et-vient devinrent saccadés. Elle remonta ses mains jusqu’à mon cou qu’elle entoura pour me tirer plus facilement contre elle et me murmurer de continuer et d’aller plus vite. Ceci eut l’effet d’une drogue et je retrouvai toute mon énergie perdue. Je ne réalisai néanmoins pas son souhait en ralentissant plutôt le rythme pour venir caresser l’intérieur de ses cuisses et de les passer par dessus mes épaules. Une fois cela fait, j’introduis à nouveau mon pénis dans son vagin, mais cette fois encore plus brusque qu’auparavant. Ainsi, j’arrivais à aller plus profond en elle et à frôler son point g. Sa réaction fut de fermer les yeux et d’ouvrir la bouche pour haleter tout en gémissant sans répit. Ses mains se posèrent sur les draps qu’elle serra fortement et elle se cambra davantage. Avais-je déjà ressenti plus de plaisir qu’à cet instant même? C’était dur à dire, mais je pouvais facilement dire que c’était une des meilleures. Certes les sensations de frottements de ses parois vaginales contre mon membre m’excitaient au plus haut point, mais c’était surtout de voir tout le plaisir que j’apportais à Hyun Ae qui me stimulait.

Enfin, lorsque nous fûmes tous les deux incapables de contenir notre désir, j’entraînai Hyun Ae au 7e ciel en même temps que moi, étouffant aucunement nos complaintes de plaisir. Je me laissai ensuite tomber à côté d'elle pour me coucher sur le dos et récupérer mon souffle et je me débarrassai du condom. Elle vînt par la suite se blottir contre moi et j'en profitai pour l’entourer de mes bras voyant qu’elle commençait à frissonner. Comme à mon habitude, je déposai un baiser sur le dessus de sa tête avant de me relever légèrement et glisser les couvertures pour les passer par dessus nos corps. Hyun Ae se colla à nouveau, mais cette fois, elle posa son regard sur moi et me sourit. Ce sourire me réchauffa le cœur tout en me rassurant. Il me donna raison de l’avoir choisi. Maintenant qu’elle était dans mes bras, son corps encore brûlant de désir et ses yeux posés sur moi; je su que j’avais trouvé LA bonne. Celle que je pourrais aimer peu importe les sacrifices pour la garder à mes côtés. C’était pour revoir ce sourire tous les jours que je voudrais me lever tous les matins.

— Je t’aime

Je lui volai alors un nouveau baiser ardent, voulant éviter de voir sa réaction. Je n’avais pas encore l’habitude de prononcer ce genre de mots, même avec la relation que j’avais eut quelques mois plus tôt. Les relations à long terme et moi ça faisait deux, c’est pourquoi quand je parvenais à dire ces trois mots, j’avais l’impression d’être soumis ou d’être impuissant. Oui, pour moi, je venais tout juste de dire à Hyun Ae que j’étais totalement à elle et qu’elle était l’être le plus important à mes yeux. Bref, je ferais tout pour ne pas la perdre et pouvoir redire ces trois mots que je détestais tant lui avouer.

Je mis fin au baiser et je passai une main sur sa joue tout en me demandant pourquoi j’avais attendu si longtemps avant de lui faire part de mes sentiments à son égard. Hyun Ae colla alors son bas ventre contre le mien en entreprenant de frotter mon sexe à l’entrée du sien en me souriant malicieusement. Je n’y croyais pas, j’étais au bord de l’épuisement totale et Hyun Ae était déjà partante pour recommencer. On avait inversé les rôles ou quoi? Quelques semaines plus tôt je la croyais encore vierge et c’était moi qui couchais à droite pis à gauche. Elle était rendue où mon endurance? Toutefois, étant un homme, je n’allais certainement pas m’avouer vaincu avant une femme et je préparai lentement mon corps à devoir faire l’équivalent d’un marathon. Nos jambes vinrent s’entrelacer et mes mains se remirent à cajoler ses seins en faisant des mouvements circulaires, puis en m’attardant sur ses mamelons. Le tout se faisait pendant que nos langues se retrouvaient progressivement. Je l’allongeai sur le dos plutôt que de rester couchés sur le côté et je pris appui en mettant mes mains de par et d’autre de son corps pour me retrouver au dessus d’elle à quelques centimètres de son visage. Je m’emparai alors aussitôt de ses lèvres, mais le baiser ne dura pas très longtemps, car Hyun Ae se mit à rire. Je me reculai la tête pour avoir une meilleure vue d’ensemble de son visage et je lui demandai ce qui était drôle. Elle me répondit que mes bras tremblaient et elle me fit basculer sur le dos aussitôt dit. Elle vînt s’asseoir à califourchon par dessus moi et se remit à me narguer à propos du fait que mes muscles n’arrivaient même plus à me porter. Plutôt que lui faire une grimace, je l’attirai vers moi et je la fis taire en l’embrassant. Hyun Ae étira bien vite le bras pour atteindre un condom dans la table de chevet et sans rompre le baiser, elle le déroula le long de mon pénis en s’attardant sur le mouvement. Elle le caressa quelque peu avant de positionner son sexe juste au dessus du mien et elle se glissa le long bien lentement ce qui m’arracha une complainte voulant aller plus vite malgré l’effet impressionnant qu’elle provoquait partout dans mon corps. Elle remonta cette fois à une vitesse normale pour redescendre encore trop lentement à mon goût. Elle se jouait de moi et de mon envie là. Je tentai d’accélérer le rythme en bougeant le bassin de haut en bas et ainsi l’inciter à aller plus vite, mais cela ne donna rien. C’est bon, je voulais retrouver le contrôle et ce ne fut pas très difficile. Je la tassai sur le côté avant de l’inciter à se mettre à genou et de poser ses mains sur le matelas de sorte à faire la levrette. Je me plaçai alors derrière elle et je repris les mouvements de va-et-vient sans plus attendre. Ainsi, je pouvais donner le rythme à ma guise tout en allant plus profondément en elle. Hyun Ae se remit à gémir mon nom presque instantanément et se ne fut pas très long avant que je puisse la faire atteindre l’orgasme. Je m’arrêtai alors, décidant que j’allais bientôt mourir d’épuisement et je me levai pour aller jeter les condoms à la poubelle. Je vins rejoindre ma belle sous les couvertures pour y retrouver sa chaleur. Hyun Ae me couvrit alors de baisers sur tout le corps. Je craignais déjà qu’elle en veuille plus, mais elle me rassura quand elle vînt poser sa tête sur mon torse et qu’elle me souhaita bonne nuit. Bon, je n’avais peut-être plus la force de bouger, mais il n’était pas question que je m’endorme toute suite. Si je m’endormais, cela voulait dire que lorsque j’allais rouvrir les yeux, il serait temps pour elle de partir. Je me refusai à l’idée en lui demandant pour une centième fois cette année de démissionner du café et d’aller vivre sur une île déserte le restant de notre vie. Hyun Ae me répéta un «bonne nuit » après avoir frôlé ses douces lèvres contre les miennes.

Lorsque je rouvris les yeux, je tournai automatiquement la tête de tous côtés ne voyant pas Hyun Ae nulle part. Je saisis alors mon cellulaire pour constater qu’il était déjà 11h. Je me levai bien malgré moi et j’enfilai des joggings pour me diriger tel un zombi vers ma cuisine et me préparer un café imbuvable. Par contre, c’est une toute autre réalité que je trouvai quand j’arrivai devant la cuisine. C’était une Hyun Ae ravissante qui s’adonnait à servir deux tasses de café que je vis. Je semblai bien sûr surpris et je restai immobile à la fixer ne comprenant rien de se qui se passait. J’avais été un salaud avec elle depuis que je connaissais sa cousine. Je lui avais brisé le cœur pour ensuite demander sa cousine en mariage et pourtant, elle était bien là dans ma cuisine en me souriant et en me tendant une tasse du meilleur café au monde. J’avais rien fait pour mériter ce bonheur, cette vie de rêve; mais ce n’est certainement pas moi qui m’en plaindrais. Plutôt que de saisir la tasse de café qu’elle me tendait, je pris les deux que je déposai sur la table et je la tirai par le poignet pour lui voler un baiser bien langoureux par un si tôt matin.

— Dis-moi que le café Chokollis n’a pas besoin de toi aujourd’hui!

Les mouvements de bassin de NichKhun se faisaient de plus en plus saccadés et je caressai son torse avant de le tirer vers moi. Je lui murmurai à l’oreille d’aller plus vite, mais il ne fit pas ce que j’avais demandé. Nich caressa l’intérieur de mes cuisses et passa mes jambes par-dessus ses épaules puis il me pénétra brusquement et repris ses mouvements avec une cadence plus que satisfaisante. Jamais auparavant je n’avais ressenti autant de plaisir. Je me cambrai davantage sans retenir mes gémissements. Nous avons rapidement atteint l’orgasme tous les deux. Mon partenaire se laissa ensuite tomber à côté de moi. Haletante et épuisée, je n’ai pas attendu longtemps avant de me blottir contre lui. Il déposa un baiser sur le dessus de ma tête puis il passa les couvertures par-dessus nos corps. Je passai mon bras sur son torse et levai la tête vers lui. Quand il a posé les yeux sur moi, j’ai senti mon cœur se remettre à battre à toute vitesse. C’était fou comme NichKhun me faisait de l’effet. Le simple fait de le voir me sourire me donnait des palpitations et être dans ses bras me remplissait d’un intense sentiment de bonheur.

— Je t’aime.

Il ne me laissa même pas de répondre et m’embrassa. Ce baiser eut un effet aphrodisiaque sur moi et me donna envie de refaire l’amour avec lui. Non, une seule fois ne m’avait pas satisfaite. Pas après une semaine passée sans lui et pas après cette soirée très agréable où NichKhun m’avait demandé d’être plus qu’une fréquentation pour lui. Je n’étais pas encore au bord de l’épuisement et il me restait assez d’énergie pour recommencer. Je me fichai bien d’être fatiguée demain au café, je préférais profiter de ma nuit avec l’homme qui faisait battre mon cœur.

NichKhun mit fin au baiser et caressa ma joue. Je passai ma jambe par-dessus sa hanche pour frotter mon bas-ventre contre le sien en lui souriant. Nich répondit à mes avances en caressant mon sein et en recommençant à m’embrasser. Il me renversa sur le dos et se positionna au-dessus de moi. Je remarquai tout de suite que ses bras tremblaient et je me suis mise à rire. Il n’était plus aussi en forme qu’au début de la soirée, mais je comprenais sa situation. Après un vol Japon-Corée, il ne devait pas être au meilleur de sa forme. Nich me demanda ce qui me faisait rire et je lui fis part de mon observation. J’en profitai pour le faire basculer sur le dos et me positionnai à califourchon. J’ajoutai que ses muscles n’étaient plus assez forts pour le supporter. Bien sûr, je me moquai de lui et il m’embrassa pour me faire taire. Bientôt, j’étirai le bras vers sa table de chevet et ouvrit le tiroir qu’il avait ouvert plus tôt pour m’emparer d’un condom. Je le déroulai sur son sexe en prenant mon temps, caressant son pénis avant de me relever un peu pour l’introduire en moi. Je vis tout de suite que mes mouvements de va-et-vient étaient trop lents à son goût et son regard impatient me fit sourire. Je n’accélérai en aucun cas ce que je faisais, mais embrassai son cou et caressai ses cheveux pour l’agacer. Bien vite, NichKhun voulut reprendre le contrôle et m’incita à me mettre à genou pour me pénétrer par derrière. J’atteignis l’orgasme rapidement et NichKhun s’arrêta. Il alla jeter les condoms à la poubelle et m’a rejoint sous les couvertures. Je le couvris de baiser puis posai ma tête sur son torse. Là, j’étais épuisée et je savais que je n’allais pas tarder à trouver la sommeil, surtout aussi confortablement installée dans les bras de NichKhun. Je lui souhaitai bonne nuit puis fermai les yeux. Nich me demanda pour probablement la centième fois de laisser mon emploi au café et de partir vivre sur une île déserte avec lui. L’offre était de plus en plus tentante.

— Bonne nuit NichKhun. ai-je simplement répondu.

Je l’embrassai une dernière fois avant de sombrer dans un sommeil profond.

Quelques heures plus tard, je me suis réveillée en panique. Constatant que je n’avais pas mis de cadran et que je devais être au café Chokollis pour midi. Le cadran de NichKhun affichait 10h30 et je fis la moue. Je n’avais pas envie d’aller travailler. Je regardai un instant Nich dormir puis me décidai à me lever sans le réveiller. Je devais prendre un petit-déjeuner, passer chez moi pour me changer avant d’aller travailler. Il était donc plus sage que je me lève maintenant. J’enfilai ma paire de shorts et un t-shirt à NichKhun avant de me diriger vers la salle de bain pour passer de l’eau froide dans mon visage afin d’effacer les traces de fatigue qui s’y trouvaient. Mon prochain arrêt fut la cuisine où je préparai du café. Alors que j’allais réveiller NichKhun pour lui annoncer que sa tasse chaude l’attendait, il entra dans la cuisine en jogging et torse-nu. C’était une image très agréable ce matin. J’avais envie que ce soit comme ça à tous les matins. Il resta un moment immobile à me fixer comme s’il ne comprenait pas ce que je faisais là. Qu’est-ce qu’il croyait ? Que je m’étais poussée sans lui dire ? J’ai souri : ce n’était pas mon genre et il n’allait pas se débarrasser de moi aussi facilement. Je lui tendis sa tasse, mais il m’enleva aussi la mienne des mains pour les déposer sur la table. Il me tira ensuite vers lui et m’embrassa langoureusement. Je me hissai sur la pointe des pieds et passai mes bras derrière sa nuque pour me rapprocher de lui.

— Dis-moi que le café Chokollis n’a pas besoin de toi aujourd’hui!

Je fis la moue. J’aurais adoré pouvoir lui dire que j’étais libre de passer ma journée avec lui, mais ce n’était pas le cas.

— Malheureusement je dois aller travailler, mon cœur…

Mes propres paroles me firent sourire. Le «mon cœur» était sorti tout seul, mais j’aimais déjà l’appeler comme ça. NichKhun me fit un regard dépité et je déposai un baiser sur ses lèvres pour me faire pardonner de l’abandonner. Je me défis ensuite de son étreinte en lui expliquant que je devais retourner chez moi et que je devais être au café pour midi. Je n’avais donc pas beaucoup de temps devant moi puisque j’allais devoir prendre l’autobus jusque chez moi et l’autobus encore jusqu’au café. Nich me rappela cependant qu’il avait une voiture et qu’il était disponible pour m’amener d’ici à chez moi et de chez moi au café. J’avais oublié ce détail.

— Ça nous laisse un peu de temps alors.

Et je revins me coller sur lui pour l’embrasser langoureusement. Je me reculai ensuite un peu pour le regarder dans les yeux.

— Tu m’as pas laissé le temps de te le dire hier alors je te le dit maintenant : je t’aime. Et c’est très agréable de me réveiller le matin à tes côtés. On devrait faire ça plus souvent…

Nous nous sommes ensuite servis un bon petit-déjeuner puis ce fut déjà le temps pour moi de partir. Il était 11h35 ce qui nous laissait moins de trente minutes pour faire notre trajet. NichKhun m’a conduit chez moi où j’entrai en courant pour revêtir mon uniforme de travail. Quelques minutes plus tard, nous étions devant le café avec 3 minutes d’avance.

— Je finis à 18h et j’ai rien de prévu. T’as qu’à me texter si tu es libre.

Mes 3 minutes d’avance nous ont permis de s’embrasser dans sa voiture puis que je l’oblige à lâcher mon bras qu’il tenait pour m’empêcher d’aller travailler.

— Si tu tiens absolument à ce que je passe du temps avec toi, viens me chercher à 18h !

Je l’ai embrassé rapidement en souriant puis je suis sortie de la voiture. J’aurais préféré (et de loin !) passer mon après-midi avec lui, mais le travail m’appelait. Seulement, savoir que j’allais revoir NichKhun après mon quart de travail me mit de bonne humeur et je transmis cette joie à mes collègues et aux clients qui me laissèrent beaucoup plus de pourboires que d’habitude. L’amour me rendait vraiment euphorique. Quand on m’interrogea sur ma joie de vivre, j’haussai les épaules et répondit que la vie était belle. C’était la stricte vérité. Je m’étais réveillée aux côtés de NichKhun, j’allais probablement le revoir ce soir et nous étions sur le point d’avoir enfin une relation stable. Rien ne pouvait venir troubler ma bonne humeur.